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Juillet 2009
Section des Formations et des diplômes
Juillet 2009
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Les objectifs professionnels semblent bien définis et tiennent compte des préoccupations régionales de la zone
intertropicale. Peu de précisions sont données concernant les débouchés dans le secteur privé. Des organismes publics
de recherche bien implantés localement (CNRS, IRD, INRA, CIRAD) créent un environnement de recherche
interdisciplinaire sur le système amazonien. En revanche, l’ouverture internationale n’est évoquée dans le rapport
qu’au travers de collaborations avec des universités d’Amérique latine mais aucune précision n’est donnée.
Ce master est accessible par plusieurs mentions de licence « STS » de Guyane et de l’UAG dans les domaines de
la chimie, de la physique et de la biochimie, mais les informations données dans le projet ne permettent pas de
conclure sur la cohérence dans le parcours LMD. La mutualisation des enseignements semblent bonne entre les deux
spécialités. Les contenus scientifiques sont bons pour la spécialité « 2M » alors que ceux de la spécialité « COVAVI »
n’apparaissent pas dans le projet. Le caractère professionnalisant n’est pas assez marqué puisque le seul contact
qu’ont les étudiants avec le secteur industriel intervient pendant le stage de M2 pour ceux qui n’ont pas choisi le
parcours « recherche ».
Certaines informations ne sont pas rapportées dans le rapport comme par exemple les flux des étudiants,
l’évaluation des enseignements et les modalités de perfectionnement des enseignements, l’ouverture vers
l’international ou les contenus pédagogiques pour la spécialité « COVAVI ».
z Points forts :
z Les thématiques de recherche fortes sur l’ensemble amazonien en adéquation avec une situation
géographique adaptée constituent un point fort pour l’attractivité de ce master.
z Cette formation offre une ouverture professionnelle donnant accès à des emplois dans la zone
intertropicale et tout le contenu de ce master peut être proposé en formation continue aux entreprises
de la région.
z Points faibles :
z L’enseignement de l’anglais n’est pas obligatoire.
z Le flux prévisionnel des étudiants vers ce master n’est pas suffisamment renseigné.
z La connaissance de l’entreprise et l’insertion professionnelle ne sont pas enseignées, affaiblissant ainsi
le caractère professionnalisant.
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Avis par spécialité
Matériaux et molécules
z Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Cette spécialité est composée d’un seul parcours fortement mutualisé en M1 avec le parcours « Valorisation de
substances naturelles » de la spécialité « COVAVI ». Le but de ce parcours est la qualification du milieu amazonien
avec une approche physico-chimique de l’utilisation des ressources chimique et biologique de la forêt amazonienne.
z Points forts :
z Les contenus pédagogiques de cette spécialité sont d’un bon niveau et en adéquation avec les objectifs
visés.
z Un bon adossement aux équipes de recherche locales est à souligner.
z Les deux notions principales, la chimie et les matériaux, semblent bien équilibrées au sein des différents
modules.
z Points faibles :
z Il n’y a pas de partenariats avec des universités d’Amérique latine.
z Les données concernant le tissu industriel local ne sont pas présentées et par conséquence, ne
permettent pas de définir clairement les partenaires du secteur privé.
z Recommandations :
z Un accès plus marqué à l’anglais devrait être favorisé.
z Un effort est à faire pour préciser les débouchés professionnels ainsi que les flux d’étudiants.
z Appréciation (A+, A, B ou C) : B
La spécialité « COVAVI » se compose d’un parcours « Valorisation des substances naturelles » visant la
connaissance de la biodiversité amazonienne et de ses perspectives en termes de valorisation, et d’un parcours
« Pathologies tropicales ». Ce dernier a pour objectif la maîtrise des pathologies tropicales et des problématiques
environnementales associées.
L’ouverture de cette spécialité n’est demandée qu’à mi-parcours du prochain contrat quadriennal. Il apparaît
que les programmes d’enseignements ne sont pas détaillés dans le rapport et par conséquent, il n’est pas possible
d’évaluer le contenu de cette spécialité.
z Point fort :
z Les thématiques sont attrayantes et parfaitement adaptées aux compétences présentent.
z Point faible :
z Les programmes ne sont pas clairement présentés.
z Recommandations :
z Il apparaît très important de définir rapidement les programmes d’enseignements de cette spécialité.
z Il semble que le parcours « Valorisation substances naturelles » de la spécialité « COVAVI », qui
comporte essentiellement des enseignements de chimie, a plus de points communs avec la spécialité
« 2M » qu’avec le parcours « Pathologies tropicales » de « COVAVI ». Il serait bon de s’interroger sur le
regroupement de ces deux parcours dans une même spécialité.
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Commentaires et recommandations
z Ce projet présente une formation originale et adaptée aux contraintes locales tant sur le plan
scientifique que géographique. La formation qui sera dispensée devrait participer au développement
économique de cette région.
z Les organismes de recherches impliqués dans cette formation devraient, par leurs thématiques propres,
être un atout dans le cadre d’une formation pour et par la recherche.
z Dans un souci de lisibilité, certaines informations devraient être mises en avant et précisées comme par
exemple les flux des étudiants, l’évaluation des enseignements et les modalités de perfectionnement
des enseignements, l’ouverture l’internationale…
z Une place plus importante devrait être donnée à l’apprentissage de l’anglais.
z La spécialité « COVAVI » ne semble pas aboutie et peu d’informations sont disponibles ; ce qui n’a pas
permis une évaluation optimale. Afin de rendre visible cette spécialité, dont l’ouverture est prévue dans
deux ans, il est important de finaliser les contenus pédagogiques et les différentes modalités
d’enseignement.
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Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Les champs abordés étant très larges, l'adossement recherche est inégal et globalement peu visible. Une part
réduite est laissée à la formation à et par la recherche. Le dossier ne permet pas d’apprécier pleinement la
cohérence de l'offre LMD. Quelques développements laissent penser que l'offre licence permet une bonne articulation
avec les spécialités de masters, mais ceci semble plus vrai en Guadeloupe qu'en Martinique. L'ouverture internationale
apparaît au travers de partenariats avec des universités étrangères (Caraïbe, Canada) et à travers l’accueil de
nombreux enseignants-chercheurs invités. L'équipe pédagogique est en effet efficacement complétée par des
intervenants extérieurs de qualité. Les M1 sont entièrement mutualisés et conservent des contenus très académiques.
En revanche, la part du tronc commun (des cours communs) pour les M2 est faible. Au sein des spécialités
(essentiellement « Monnaie-Finance-Banque » et « Gestion et évaluation des entreprises et des collectivités
territoriales »), les parcours comportent parfois une part très importante d'enseignements dédiés et spécifiques les
rendant presque autonomes. Certaines interrogations apparaissent concernant la cohérence des contenus, plus
particulièrement pour la Martinique et la Guyane. Elles seront détaillées par spécialité ci-dessous.
Points forts :
• L’offre de formation se décline de façon lisible selon les localisations. Les débouchés
professionnels semblent avoir été bien pensés, en articulation étroite avec les spécificités et les
besoins des territoires de formation.
• Les équipes pédagogiques locales sont bien complétées par des intervenants extérieurs de
qualité.
• Le contenu des enseignements, très académique en M1, s’attache ensuite à colorer les spécialités
dans le sens souhaité. Les parcours de M2, de ce point de vue, apparaissent très typés, ce qui est
sans doute un avantage pour les étudiants, en tout cas à ce niveau de formation.
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Points faibles :
• Le dossier aurait sans doute beaucoup gagné à être harmonisé, dans la présentation et le
contenu ; l’ensemble paraît du coup très éclaté, sans cohérence réelle, sauf au niveau de
chacune des localisations.
• L’adossement recherche reste plutôt faible (dispersion des thématiques sur des équipes de taille
réduite).
• La cohérence des parcours LM et des contenus ne paraît pas toujours affirmée à la lecture du
dossier pour ce qui concerne la Martinique et la Guyane.
• La faiblesse des effectifs de M2 en Guadeloupe pose question.
• Les informations sur le bilan du devenir des étudiants de cette mention et le potentiel de
recrutement sont trop succinctes.
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
• Cette spécialité présente, en M2, des enseignements cohérents, adaptés aux objectifs
professionnels visés.
• Elle répond sans doute à des besoins locaux réels.
• Il existe une bonne cohérence avec les autres formations présentes en Guadeloupe.
Points faibles :
• L'attractivité reste un peu faible et on manque d'analyse sur les perspectives de recrutement.
• L'information sur le devenir des étudiants est insuffisante.
• On peut se demander si l’UEO « Histoire de la pensée » a sa place comme matière obligatoire
pour tous les étudiants dans un master professionnel.
Recommandations :
• Il serait nécessaire de développer le recueil d'informations et l'analyse concernant les
perspectives de recrutement dans la spécialité et le devenir des étudiants.
• Concernant les contenus : il pourrait être intéressant de remplacer l'UEO d'Histoire de la Pensée
par un cours plus appliqué, tel que « Calcul et prévisions économique », aujourd’hui en UEP.
Ainsi, l’UEO « Histoire de la pensée » deviendrai une UEP et l’UEP « Calcul et prévisions
économique », une UEO.
• La dimension "études de cas" pourrait aussi être renforcée.
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
• Le positionnement de cette formation est original, même si l’on voit un mouvement général
d’ouverture de formation à coloration environnementale un peu partout. Elle se justifie ici plus
particulièrement, en raison du potentiel de la Guadeloupe et de la particularité des enjeux
environnementaux qui y prennent place.
• Bonne cohérence avec les autres formations présentes en Guadeloupe
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Points faibles :
• La faible attractivité pose question.
• L’adossement recherche est fragile.
• Ponctuellement, il n’est pas certain qu’un cours d’économétrie des séries temporelles soit très
adapté aux problématiques environnementales. Plusieurs enseignements auraient pu avoir leur
place ici, notamment sur les méthodes de valorisation des actifs environnementaux, l’analyse
coût-bénéfice. L’UEO « Histoire de la pensée » n’a sans doute pas non plus sa place comme
matière obligatoire pour tous les étudiants dans un master professionnel.
Recommandations :
• Il conviendrait de revoir certains éléments de contenu pour une meilleure adéquation aux
objectifs. A titre de suggestions : ne pas rendre obligatoire le cours d'Histoire de la pensée en
spécialité professionnelle ; introduire plus d'enseignements orientés environnement (valorisation
des actifs environnementaux par exemple) ; mieux justifier les orientations prises pour les cours
d'économétrie : pourquoi pas économétrie des variables qualitatives notamment ?
• Comme pour les autres spécialités, il serait nécessaire de développer le recueil d'informations et
l'analyse concernant les perspectives de recrutement dans la spécialité et le devenir des
étudiants.
Monnaie-Banque-Finance
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Points forts :
• Spécialité sans doute attractive.
• Débouchés bien identifiés.
Points faibles :
• Manque de cohérence avec l'autre spécialité enseignée en Martinique.
• Certains cours de M1 peuvent ne pas apparaître très utiles pour des étudiants visant une
spécialité « Monnaie-Banque-Finance » (Méthodologie de développement durable et de
management des entreprises et des littoraux par exemple), d'autres sont peut être trop
généralistes et pourraient être déclinés de façon plus spécifique (Economie industrielle,
Economie publique, Histoire de la pensée ou Nouvelle économie géographique par exemple).
• Le dossier manque d'informations sur les perspectives de recrutement et l'insertion
professionnelle des étudiants.
Recommandations :
• Il serait nécessaire à l'avenir de renforcer l'analyse des perspectives de recrutement dans cette
spécialité afin d'être plus convaincante et de suivre précisément le devenir des étudiants afin
d'être réactif.
• Concernant les contenus, des cours de mircoéconomie ou méthodologie quantitative plus orientés
vers les besoins en Banque Finance pourraient être utilisement introduits en réduisant la part des
cours plus généralistes : Théorie des choix en incertain, Introduction au CAPM, Théorie de
l'assurance, Econométrie appliquée par exemple.
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
La note globale est B même si dans cette spécialité les différences entre les parcours sont importantes : les
parcours « Gestion et évaluation des collectivités territoriales » et « Entreprises et marchés » pourraient être notés A.
Points forts :
• Bonne cohérence avec le territoire.
• Des débouchés professionnels argumentés.
• Les cours de M2 apparaissent en adéquation avec l’orientation choisie pour chacun des parcours.
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Points faibles :
• La cohérence avec les autres formations présentes sur place n'est pas évidente.
• L'adéquation des contenus aux objectifs n'apparaît pas toujours en M1 (cf.remarques faites pour
la spécialité précédente concernant les UE).
• L’adossement recherche mériterait d’être renforcé (dimension « durable » du tourisme, en
particulier).
• Il est difficile d’apprécier le potentiel du parcours « Gestion et expertise des milieux littoraux »
qui est toutefois original. Les effectifs sont un peu fluctuants, à l’exception de ceux du parcours
« Gestion et évaluation des collectivités territoriales ». On peut légitimement s’interroger sur le
dimensionnement de l’offre de formation. Le regroupement sous un même chapeau de quatre
parcours très différenciés est un peu artificiel.
Recommandations :
• Il serait nécessaire de mener une réflexion pour l'amélioration de la cohérence d'ensemble de la
spécialité qui regroupe des parcours quasi autonomes et hétérogènes.
• Il conviendrait de mettre mieux en conformité la discipline du responsable avec le contenu de la
formation qui est à orientation économique.
• Un renforcement de l'adossement recherche sur les thématiques concernées par cette spécialité
devrait aussi être récherché.
• Des modifications de contenus en M1 similaires à celles suggérées pour la spécialité Monnaie-
Banque -Finance pourraient être envisagées.
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Points forts :
• Le positionnement est original, en Guyane, avec des problématiques de développement durable
sans doute spécifiques, qui méritent des réponses particulières et se traduiront par des
débouchés spécifiques dans les années qui viennent (exploitation forestière, industrie aurifère,
gestion de l’eau, production hydroélectrique).
• Les enseignements proposés sont globalement adaptés aux objectifs visés.
Points faibles :
• L’adossement recherche est faible.
• Il aurait été bon de disposer de plus d’informations concernant les partenariats avec le monde
socio-professionnel.
• Une spécialité sur le développement durable devrait proposer un cours de théorie approfondie de
la croissance permettant aux étudiants de distinguer croissance quantitative et qualitative.
Recommandations :
• Il conviendrait de poursuivre la réflexion permettant une maturation du dossier sur les
orientations et les partenariats avec le monde socio-économique et le nécessaire renforcement
de l'adossement recherche.
• Un cours de théorie moderne de la croissance économique pourrait utilement être introduit.
Commentaire et recommandations
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : C
z Points forts :
• Il faut souligner l’importance d’une formation dédiée à la préparation aux concours
administratifs et/ou la formation professionnelle des fonctionnaires dans le contexte régional
Antilles-Guyane.
• Les objectifs pédagogiques sont rapidement explicités et obéissent globalement aux exigences
requises par la préparation des concours.
• L’ouverture vers les agents de l’administration est un point appréciable.
z Points faibles :
• La conception de la formation mériterait des ajustements afin de la rendre plus adaptée aux
objectifs recherchés et donc plus performante.
• De nombreuses informations ne sont pas ou faiblement indiquées (travaux du responsable de la
formation, précisions quant à la répartition des enseignements, articulation entre les trois sites,
nature des relations avec les administrations publiques locales, répartition des effectifs entre
étudiants en formation initiale et fonctionnaires en formation professionnelle, taux de réussite
aux concours, modes, etc).
• L’ouverture de l’enseignement vers des professionnels n’est pas suffisante et les cours pourraient
comporter des dimensions plus opérationnelles pour diversifier les débouchés.
• Une évaluation plus rigoureuse du devenir professionnel des étudiants qui suivent cette formation
est nécessaire, d’autant plus que celle-ci est totalement dédiée à un objectif professionnel
immédiat de préparation aux concours administratifs.
Commentaire et recommandations
En l’état actuel, ce dossier mérite d’être retravaillé pour apprécier dans quelle mesure cette formation est
réellement nécessaire dans la manière dont elle est prévue aujourd’hui, c'est-à-dire un M1 mention « Administration
publique » autonome, ou s’il ne vaudrait pas mieux la concevoir comme une option dans le cadre du M1 « Droit
public » proposé par l’Université Antilles-Guyane. Par ailleurs, compte tenu de l’objet de la formation proposée,
l’articulation entre les différents sites mériterait aussi d’être précisée et conçue de façon dynamique. Il est enfin très
souhaitable qu’un dispositif de suivi des étudiants soit mis en place.
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Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
z Points forts :
z Le principal point fort du master concerne la complémentarité des enseignements proposés et la bonne
adéquation des objectifs affichés avec les possibilités existant localement. Dans cette perspective, le
master semble reposer sur une approche très pragmatique des ressources de formation disponible et des
besoins auxquels elles sont susceptibles de répondre.
z L’articulation entre parcours « recherche » et parcours « professionnel » apparaît bien pensée et
susceptible de laisser un maximum de possibilités de réorientations aux étudiants.
z L’intervention de professionnels au profil cohérent par rapport aux objectifs pédagogiques affichés est
un atout qui mérite d’être souligné.
z L’aménagement des horaires d’enseignement et les efforts faits pour intégrer à la formation des
fonctionnaires des collectivités locales témoignent de la bonne réponse que le master apporte à une
demande locale.
z Points faibles :
z L’offre d’enseignements apparaît trop académique. S’il est évidemment important de proposer des
cours sur les relations internationales ou la philosophie politique, il semble aussi très important de
proposer des formations plus spécialisées et plus professionnelles sur la coopération régionale, le
fonctionnement des organisations et des institutions, ou encore sur la réalité sociale et politique de la
zone étudiée. A ce titre, on peut par exemple s’étonner de voir qu’un intervenant présenté comme
« Représentant la délégation de l’Union européenne » n’exerce qu’un enseignement relativement
périphérique sur « L’expertise en sciences sociales et en sciences politiques ».
z Concernant la recherche, l’encadrement des étudiants intéressés reste rudimentaire, que ce soit en
termes de formation scientifique ou de formation méthodologique.
z Malgré la minutie avec laquelle est conçue l’offre d’enseignements, l’attractivité du parcours
professionnel auprès des étudiants non-salariés en formation initiale semble faible à la lecture du
dossier.
z La place du stage reste floue.
z Il n’est fait aucune mention des débouchés, soit dans le monde professionnel, soit dans celui de la
recherche.
z Le suivi des étudiants n’est pas du tout renseigné, ce qui constitue une lacune regrettable.
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Commentaire et recommandations
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Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Les objectifs professionnels ont été pensés de façon à préparer les étudiants aux diverses professions
juridiques (encadrement dans l’entreprise, magistrat, avocat, conseil…) tout en veillant à adapter le mieux possible
l'offre aux besoins de la région (banque, assurance, affaires maritimes) et aux potentialités du marché de l'emploi
local. Le positionnement dans l’environnement régional est judicieux dans la mesure où l'université portant le master
considéré est le seul établissement de la zone à proposer ces formations en droit. Le M1 de la mention « Droit privé »
peut se faire sur le site de Guadeloupe, Martinique ou Guyane ; les M2 étant répartis entre les deux sites de
Guadeloupe et de Martinique.
Le diplôme bénéficie d'un adossement satisfaisant à des centres de recherche actifs ainsi que l'appui d'une
équipe pédagogique étoffée et compétente. La maquette pédagogique est dans l'ensemble cohérente, mais présente
des lacunes importantes pour certaines spécialités. La présence de professionnels au sein de l'équipe enseignante
autant que l'existence de divers "partenariats informels" favorisent la professionnalisation des échanges.
z Points forts :
z La formation répond à un besoin évident pour préparer les étudiants aux divers métiers du droit
(préparation aux examens et concours, métiers pour lesquels le niveau master est requis).
z Une formation unique dans la région.
z Une équipe pédagogique de qualité, qu’il s’agisse de l’équipe sur place ou des divers intervenants,
notamment d'universités métropolitaines, qui effectuent des missions dans ce master.
z Diversité des spécialités proposées.
z Bonne organisation pédagogique des diverses spécialités (rédaction d’un mémoire dans le M2 recherche ;
stage obligatoire dans les M2 professionnels).
z Points faibles :
z Etant donné les spécificités géographiques, il serait peut-être opportun d’ouvrir davantage vers
l’international.
z Lacunes importantes pour les deux premières spécialités.
z Manque de précisions sur les modalités de recrutement en M2 (infra) et sur le bilan de fonctionnement
(flux, devenir des étudiants).
z On peut peut-être déplorer l’absence d’une spécialité délivrant certains enseignements de droit civil,
comme le droit de la famille ou le droit patrimonial de la famille.
z Le master est également offert en formation continue, mais les aménagements (validation des acquis
professionnels par exemple) ne sont pas précisés.
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Avis par spécialité
Droit privé fondamental
z Appréciation (A+, A, B ou C) : B
z Points forts :
z Bonne équipe pédagogique.
z Cette spécialité s’inscrit dans la voie recherche, puisque le semestre 4 est uniquement consacré à la
formation à la recherche (60 heures de « pratique appliquée à la recherche ») et à la méthodologie et
rédaction du mémoire.
z Points faibles :
z L’intégralité des cours dispensés est commune avec le M2 « Banque, assurance, immobilier ». Les
étudiants n’ont donc pas d’enseignement spécifique, ce qui est regrettable d’un point de vue de la
spécificité de la formation et peut faire douter de la pertinence même du diplôme.
z Les enseignements concernent le droit des obligations, droit des contrats, droit des biens et droit des
assurances approfondis. Ces matières sont sans conteste fondamentales (sous réserve peut-être du droit
des assurances), mais dans un M2 « Droit privé fondamental », il serait peut-être opportun de rajouter
un enseignement sur les sources du droit, et sur les autres branches du droit civil (droit de la famille ;
contrats spéciaux, sûretés, etc.).
z Appréciation (A+, A, B ou C) : B
z Points forts :
z Formation qui répond à un besoin évident, notamment dans le secteur local.
z Bonne formation en droit des obligations, droit des contrats, droit des biens, mais qui devrait avoir une
approche plus pratique.
z Points faibles :
z Cette formation est essentiellement centrée sur le droit immobilier et non sur les spécificités
« Banque » et « Assurance », contrairement à son intitulé.
z Même en se limitant au droit immobilier, certaines matières fondamentales (comme le droit de
l’urbanisme, dans une moindre mesure le droit de l’environnement) ne sont pas enseignées dans cette
formation. Certes, il est fait état que les étudiants peuvent bénéficier d’un enseignement de droit de
l’urbanisme en M1, « indispensable pour suivre un parcours professionnel en master immobilier », mais
une telle matière mériterait sans doute un cours spécifique.
z Recommandations :
z Il serait souhaitable soit de revoir l’intitulé de la formation, soit d’étoffer la liste des enseignements.
z Il conviendrait de rendre les cours moins théoriques et plus pratiques afin de les adapter à l’aspect
professionnalisant de cette formation.
z Appréciation (A+, A, B ou C) : B
z Points forts :
z Transversalité des matières enseignées : à la fois droit public (droit économique, droit des contrats
publics) et droit privé des affaires, ce qui est particulièrement judicieux.
z Spécialité adaptée aux spécificités locales (cours de droit de la fiscalité d’Outre-mer).
z Enseignements importants en travaux dirigés permettant une approche pratique des diverses techniques
enseignées (étude approfondie des clauses assortissant divers contrats).
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z Point faible :
z La présentation de cette spécialité dans le dossier n’est pas très claire, car il est indiqué un
rassemblement de deux options au sein de la même formation, ce qui n’apparaît pas dans le détail de la
formation. Par ailleurs, la spécialité apparaît comme un master professionnel, mais dans le contrat
d’établissement 2010-2013 délivré par l’UAG, elle apparaît comme une voie à la fois recherche et
professionnelle.
z Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z Points forts :
z Formation spécialisée et transversale : tous les contentieux sont envisagés (droit public, droit privé,
droits international et européens), ce qui permet aux étudiants d’avoir une approche globale des divers
contentieux qu’ils seront amenés à traiter dans leur vie professionnelle.
z Répartition équilibrée et judicieuse entre la formation théorique (cours magistraux sur les grands
principes) et l’application pratique (notamment par résolution de cas pratiques en travaux dirigés).
z Recommandations :
z Préciser en quoi consiste le « thème de recherche professionnel » au second semestre.
z Appréciation (A+, A, B ou C) : A+
z Points forts :
z Formation particulièrement adaptée au contexte de l’insularité et de l’éloignement. Il est donc
indispensable d’enseigner ces matières (droit maritime, transport maritime, droit douanier) aux
étudiants amenés à travailler dans cette région. Cette formation peut aussi être attractive pour des
étudiants d’autres universités désireux de se spécialiser dans ces matières.
z Approche transversale droit public-droit privé.
z Intervention de nombreux professionnels dans des domaines juridiques très spécialisés.
Commentaires et recommandations
z Développer le suivi des étudiants afin de mieux connaître leur insertion professionnelle, le nombre
d’étudiants inscrits en thèse, etc.
z Préciser quelles sont les modalités de recrutement dans les M2. L’article 19 du RGCCA prévoit une
admission en M2 « au mérite », mais garantie aux étudiants ayant obtenu une moyenne en M1 égale ou
supérieure à 13/20. Néanmoins, conformément à une décision du CA de l’UAG de juillet 2008, l’article
19 du RGCCA master a été modifié comme suit : « tout étudiant ayant validé le M1 de la mention est
admis de droit en M2, des pré-requis (existants dans le M1) peuvent être exigés pour l’accès à certaines
spécialités du M2 ». Or, ces pré-requis n’ont pas été précisés, si bien que les modalités de recrutement
sont aujourd’hui floues. Il faudra prévoir dans la prochaine offre de formation quels sont les pré-requis
(mention, matière enseignées) permettant de maintenir la qualité de la formation.
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Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADÉMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
L'équipe pédagogique repose sur 7 PR locaux, 4 PR métropolitains, 8 MCF locaux, 1 PR et 1 MCF associés et 6
professionnels dont les spécialités ne sont pas précisées. Le dossier ne donne aucune indication sur les HDR. L’apport
d’enseignants-chercheurs reconnus en droit international est intéressant, alors que certains domaines sont en
revanche enseignés par des non spécialistes. Il existe un tronc commun pour l’ensemble des spécialités de la mention,
y compris le M1. On trouve ensuite des unités d’enseignement professionnel et des unités à choix, mais elles sont peu
nombreuses. La première année du master couvre les principaux enseignements, à l’exception notable du droit des
collectivités territoriales. Les deux spécialités du master reposent sur un tronc commun, et se distinguent ensuite au
niveau des unités d’enseignement professionnel ou des options. Les enseignements sont très spécialisés et un peu
« éclatés », la cohérence de la formation n’apparaissant pas toujours. Quant aux aspects professionnalisants, pour la
spécialité « Droit et administration des collectivités locales », les enseignements semblent assez bien adaptés aux
débouchés, même si le jeu des options peut conduire à éluder des matières importantes.
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Les séminaires de méthodologie d’insertion professionnelle et le stage (3 mois) attestent d’efforts de
professionnalisation des étudiants (avec aussi de l'anglais des affaires et de l'informatique). Il existe peu de
partenariats explicites avec le monde professionnel, notamment avec les collectivités territoriales. Le dossier ne fait
allusion qu'à des partenariats informels noués avec des institutions locales et à un partenariat en cours d’étude avec
les centres régionaux de la fonction publique territoriale. En ce qui concerne la formation à la recherche, le dossier
fait état d'affirmations générales sur l’existence d’un séminaire de méthode de la recherche (peu détaillé) et du
soutien des centres de recherche, ce qui ne permet guère de se faire une idée précise des actions engagées (à part
élaboration et soutenance publique d’un mémoire par les étudiants de la spécialité recherche). Il n'est pas question
d’ouverture sur l’interdisciplinarité et/ou l’épistémologie. Il n'existe aucun lien pédagogique avec des écoles ou
instituts. Il est indiqué que la mention sera évaluée une fois sur la durée du contrat en début de chaque année
universitaire, avec appréciation globale des enseignements de la formation ainsi que de la cohérence pédagogique.
Rien n’est indiqué dans le dossier sur les flux. Tout étudiant ayant validé le M1 de la formation est admis de
droit dans l’une des spécialités de la mention. Seuls sont mentionnés les effectifs actuels (15 en « Droit public
fondamental » et 20 en « Droit et administration des collectivités territoriales »). L'attractivité du diplôme est
essentiellement locale. Aucun bilan du devenir des étudiants n’est mis en valeur dans le dossier, ce qui est
particulièrement regrettable.
Le dossier est relativement bien présenté. Cependant, de nombreuses données n’y figurent pas, empêchant par
conséquent de porter un regard le plus informé possible sur la mention « Droit public ». Certains éléments sont
presque totalement éludés : évaluation, devenir des étudiants.
Points forts :
• La spécialité « Droit et administration des collectivités locales » répond à un véritable besoin de
formation au plan local et propose un enseignement assez bien adapté aux objectifs de
professionnalisation.
• L’existence d’un parcours assez généraliste répond à une contrainte locale, l’éclatement des
sites et les effectifs de l’Université ne permettant pas de développer de multiples
spécialisations.
Points faibles :
• La spécialité « Droit public fondamental » manque de cohérence pédagogique, apparaissant plus
comme une addition de cours spécialisés que comme une construction pédagogique cohérente.
• La formation à la recherche est peu valorisée et le bilan du devenir des étudiants est
complètement éludé.
• La préparation opérationnelle aux concours administratifs n’est pas assez assurée.
• L’environnement local spécifique n’est pas assez exploité, aussi bien en ce qui concerne
l’intégration d’une dimension caribéenne dans la formation que s’agissant des partenariats.
• L’ouverture internationale n’est pas présente, sinon à travers quelques enseignements ;
manque de partenariats extérieurs.
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Cette spécialité est nécessaire sur le site, mais mérite des ajustements pour mieux l’insérer dans
l’environnement local et lui permettre de répondre aux exigences contemporaines de l’évaluation. Il faut insister sur
la nécessité de fournir des données circonstanciées en vue d’une meilleure appréhension du dossier d’habilitation.
L’adossement à un centre de recherche doit être clairement affiché, de même que la liste des différents intervenants
dans la spécialité. Il est par ailleurs nécessaire que la spécialité « Droit public fondamental » soit davantage ouverte à
l’international (accueil d’étudiants ou d’intervenants étrangers, etc.). Bien qu’il s’agisse d’une spécialité consacrée
au droit public, il aurait été envisageable d’y trouver des enseignements structurants (théorie du droit) ou proches
(science politique), d’autant plus que la formation s’inscrit dans le domaine « Droit et science politique».
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Points forts :
• L’existence d’un parcours généraliste peut avoir un sens, étant donné les contraintes locales de
l’Université (éclatement des sites et effectifs réduits) pour offrir une formation en droit public.
• Pour une spécialité à finalité recherche, il est notable que soient prévues des conférences sur la
méthode de recherche permettant aux étudiants d’élaborer leurs mémoires de recherche qui, à
terme, font l’objet d’une soutenance publique.
• La spécialité comporte en outre un enseignement d’anglais (20 h).
Points faibles :
• Cette spécialité manque de cohérence pédagogique, apparaissant plus comme une addition de
cours spécialisés que comme une construction pédagogique cohérente. On peut s’interroger sur
l’absence dans le contenu de cette spécialité d’enseignements proches ou structurants tels que
la science politique ou encore la théorie du droit.
• La formation à la recherche est trop peu développée. La spécialité n’est fondée sur aucun
partenariat et ne fait apparaître aucune ouverture internationale.
• Aucun module de préparation aux concours administratifs.
• Aucune démarche d’évaluation.
• Aucune indication n’est fournie sur le devenir des étudiants, les effectifs attendus ni sur les
taux de réussite alors qu’il s’agit d’une reprise de l’offre existante dans son intégralité.
Recommandations :
• Développer des partenariats, notamment avec des centres de formation à la fonction publique.
• Ouvrir la formation à l’international, notamment en constituant un pôle pédagogique autour du
centre de recherche qui travaille sur les questions caribéennes.
• Renforcer la formation à la recherche.
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Cette spécialité est certainement indispensable dans le contexte local, mais doit être améliorée pour gagner
en efficacité et ainsi mieux répondre aux critères de l’évaluation. L'absence totale d'éléments dans le dossier relatifs
au devenir des étudiants sortis de la formation est particulièrement regrettable. Le manque de partenariats avec
l'extérieur (ouverture internationale) ou avec des collectivités territoriales est préoccupant.
Points forts :
• Cette spécialité correspond à un vrai besoin de formation au plan local.
• Elle propose un enseignement assez bien adapté à ses objectifs de professionnalisation.
• La mention « Droit public » du master de l’UAG est assez bien équilibrée, avec une
correspondance certaine entre la première année et ses différentes spécialités. Cet équilibre se
retrouve entre les deux spécialités à travers le tronc commun qui fait le lien entre elles. La
spécialité professionnelle Droit et administration des collectivités territoriales est, de façon
cohérente, adossée sur le Centre de recherche sur les pouvoirs locaux de la Caraïbe, avec des
enseignants-chercheurs spécialistes de ces domaines de recherche. Le master, notamment dans
sa première année, couvre parfaitement les trois pôles de l’UAG (Guadeloupe, Guyane et
Martinique). Il est heureux également que soient proposées deux spécialités, l’une à finalité
recherche et l’autre à finalité professionnelle.
Points faibles :
• Faible intégration de la dimension caribéenne dans la formation.
• Absence de module de préparation aux concours de la fonction publique territoriale.
• Manque de partenariats extérieurs explicites, notamment avec les collectivités locales.
• Absence d’une démarche d’évaluation concrète. Le dossier ne laisse apparaître aucun élément
relatif au suivi des étudiants : effectifs passés et attendus, taux de réussite, insertion
professionnelle.
4
Recommandations :
• Renforcer les partenariats avec les collectivités territoriales.
• Proposer une préparation aux concours de la fonction publique territoriale, peut-être en
développant la VAE pour intégrer des fonctionnaires en poste souhaitant faire évoluer leur
carrière aux côtés des étudiants en formation initiale.
Commentaire et recommandations
5
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Le cursus est dirigé par une équipe pédagogique historiquement inscrite en SIC (thèses et HDR, laboratoires,
publications…), même si cette équipe de titulaires n'est sans doute pas assez nombreuse pour mener toutes ces
missions. La formation s'appuie sur une ouverture interdisciplinaire avérée et intéressante, notamment avec la
géographie.
Le projet scientifique centré sur l'identité insulaire est cohérent et s'appuie sur deux laboratoires, dont une
UMR, en favorisant l'interdisciplinarité. Les titulaires de ce cursus ont des travaux connus et reconnus et ont des
orientations scientifiques pour une bonne partie en cohérence avec les formations. Dans un bassin de recrutements
étudiants réduits, le succès du diplôme ne se dément pas, puisqu'il forme un nombre régulier d'étudiants. Les
titulaires de ce diplôme ne semblent pas avoir de problèmes d'orientation, ni de débouchés au sortir de cette
formation. Même si les données sont parcellaires sur ce point précis.
Points forts :
Spécificité géographique et culturelle : cette mention, en bonne cohérence tant avec le projet
d’établissement de l’UAG, qu’avec les questions vives ouvertes au sein des unités de recherche supports
de la mention.
Une bonne mutualisation entre les parcours.
Un réel adossement à la recherche, avec une formation "recherche" assumée comme telle, dans un
contexte institutionnel pas totalement favorable.
Dossier bien présenté, facilitant l'accès à l'information recherchée en son sein. De fréquentes
déclarations d'intention re-situent en permanence les choses importantes.
Points faibles :
Imprécision des données chiffrées en termes de flux et d’insertion.
Indications pas toujours suffisantes concernant les débouchés professionnels.
Langues et interculturalités sans doute pas assez présentes dans le dispositif de formation.
Certaines mutualisations reflètent davantage des effets de voisinage des disciplines que des orientations
scientifiques explicites.
Encadrement par les titulaires un peu juste pour tout assumer correctement.
2
Avis par spécialité
Parcours « Recherche »
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Points forts :
Equipe solide et présente sur la scène internationale.
Bonne cohérence avec le projet d’établissement.
Points faibles :
Faiblesse numérique de l’équipe d’encadrement titulaire.
Manque d’information sur le flux d'étudiants.
Recommandation :
Renforcer la spécificité scientifique (une approche européenne des SIC dans le contexte nord, méso et
sud américain) tant du point de vue des contenus que des méthodes.
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Point fort :
Bonne mutualisation avec le parcours recherche.
Points faibles :
Débouchés professionnels mal cernés.
Orientation identitaire marquée et utile, mais qui peut se révéler enfermante scientifiquement.
Recommandations :
Réaliser une étude précise des flux et des perspectives réelles de débouchés.
Contourner le risque de l’enfermement dans le culturel identitaire, en développant une approche par la
médiation des cultures, en élargissant les perspectives aux cultures nord-, méso- et sud-américaines
environnantes.
Appréciation (A+, A, B ou C) : C
Point fort :
Contenus d’une évidente pertinence.
Points faibles :
Problème de ressources humaines professionnelles disponibles sur place, évoqué par les auteurs du
dossier eux-mêmes.
Débouchés et flux mal cernés.
Recommandation :
Intégrer les contenus de cette spécialité les plus porteurs et les plus utiles aux autres parcours.
3
Commentaires et recommandations
Cette mention gagnerait sans doute en pertinence si elle pouvait renforcer la dimension interculturelle
et mieux poser la question des médiations interculturelles, avec les Amériques, plutôt que de jouer de
façon privilégiée, voire exclusive, sur une approche identitaire francophone et caribéenne. De part sa
situation géographique et culturelle, la filière doit éviter un tropisme caribéen trop fort et trop exclusif.
Il conviendrait de multiplier les possibilités de coopération (conventions, partenariats…) avec d'autres
zones culturelles, afin de vivifier les approches et les thématiques générales, en les couplant avec
d'autres traditions.
Renforcer le degré de précisions des compétences et des débouchés attendus dans la fiche RNCP.
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : C
L’équipe pédagogique comporte une vingtaine d’enseignants-chercheurs issus d’équipes labellisées par le
Ministère. On note très peu d’intervenants professionnels extérieurs à l’Université. La spécialité comporte deux
parcours : « Mécanique des fluides et thermique » et « Information géo-localisée et environnement ».
Cette mention fait suite à un master traditionnellement ancré dans les « Sciences dures ». Les responsables
souhaitent élargir le recrutement aux étudiants tournés vers les sciences de l’environnement en affirmant le
caractère pluridisciplinaire. Toutefois, de bonnes connaissances en physique de l’environnement resteront
nécessaires.
z Points forts :
z Les objectifs pédagogiques et scientifiques sont bien explicités.
z Cette formation semble se justifier localement.
z Points faibles :
z Les partenariats avec le monde professionnel extérieur à l’Université sont insuffisamment développés,
voire inexistants. On peut regretter l’absence de stages en M1 en semestre n°2 et l’absence
d’information sur la nature des stages et les entreprises d’accueil en M2 en semestre n°4.
z Le dossier ne comporte pas de données sur les débouchés et l’insertion professionnelle des étudiants.
z Aucune information sur l’évaluation des enseignements et sur leur utilisation pour le pilotage de la
spécialité.
z Globalement, la qualité du dossier, souvent confus, permet difficilement de mener l’évaluation.
2
Commentaires et recommandations
z On peut regretter l’existence d’une seule spécialité au sein de la mention. Cela traduit un manque
d’effort de structuration de l’offre de formation « Master ». Un rapprochement avec la mention
« Ecologie » pourrait être envisagé.
z Il conviendrait :
1) de fournir un dossier plus clair et comprenant davantage d’informations sur le bilan du
fonctionnement de la formation, sur l’insertion des étudiants et l’évaluation des enseignements.
2) d’améliorer la cohérence pédagogique entre les UE qui paraissent trop souvent juxtaposées et de
préciser l’articulation de ce master dans l’ensemble LMD.
3) de mieux faire ressortir les géosciences, notamment sur les aspects environnementaux et la
question des ressources.
4) de compléter les fiches des intervenants.
z L’ouverture internationale est insuffisante. Aussi serait-il souhaitable de la développer en direction des
pays de l’Amérique du Sud.
z Les liens avec d’autres organismes existent mais ils sont peu explicités et devraient être davantage
développés.
3
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES -GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
On note en particulier :
Une professionnalisation marquée dans les intentions mais qui devrait se traduire par une
participation plus nette des professionnels dans la formation et des stages systématiques.
Des potentialités fortes, avec une attractivité pour des étudiants étrangers qui restent trop peu
développées en l’état actuel de la maquette. Cet objectif pourrait être atteint par des retouches aux
programmes (cf infra), mais surtout par un développement de partenariats intra-régionaux et
internationaux, dans lequel toutes les parties prenantes (tutelles et collectivités) pourraient prendre
leur part.
Une tentative de combiner tradition universitaire (historique et patrimoniale) et formation
prospective dans le domaine culturel. Cet objectif mériterait clarification, via peut-être une
redéfinition de certaines mentions (cf infra).
z Points forts :
z Bon positionnement dans l’environnement culturel et économique local.
z Recentrage et lisibilité accrue de l’offre Sciences Humaines et Sociales dans cette université.
z Bonne mise en œuvre de la pluridisciplinarité (dimension linguistique, économique et culturelle) sur une
thématique commune, (le patrimoine caribéen dans sa dimension prospective et non pas seulement
historique), avec une mutualisation des offres en cours.
z Points faibles :
z L’adossement à la recherche, quoique clair, est encore fragile s’agissant d’une équipe en recomposition
récente.
z Cohérence LMD à affirmer.
z La dimension professionnalisante reste trop modeste (pas de stage sauf dans une spécialité où le stage
n’est qu’optionnel). Comme la formation à la recherche reste trop peu affirmée, il faudra que ce master
affine ses objectifs et se donne les moyens de les atteindre.
z La part des arts est un peu trop réduite pour un affichage “patrimonial”.
2
Avis par spécialité
Arts, langues, interculturalité et développement durable
z Appréciation (A+, A, B ou C) : C
Cette spécialité demanderait à être affinée dans sa définition et peut-être repensée par rapport aux autres,
voire fondue dans l’une d’elle. On comprend mal ce qui en fait la spécificité et il semble que sa valeur ajoutée soit
moindre que celle des autres spécialités.
z Points forts :
z Plurisdisciplinarité et mutualisation.
z Insertion dans l’environnement.
z Points faibles :
z Unité artificielle de la spécialisation.
z Développement trop limité de la professionnalisation.
z Formation insuffisante à la recherche.
z Appréciation (A+, A, B ou C) : B
z Points forts :
z Très bonne identification de la spécialité autour de la didactique en milieu plurilingue.
z Professionnalisation autour des métiers de l’enseignement.
z Bonne mutualisation et pluridisciplinarité.
z Points faibles :
z Aucun stage prévu malgré la professionnalisation affichée.
z Absence de partenariats.
z Recommandation :
z Ancrage dans le milieu professionnel à développer pour parfaire cette spécialité.
z Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Cette spécialité est solidement conçue mais demandera quelques ajustements pour améliorer une offre
intéressante.
z Points forts :
z Bon équilibre entre domaine linguistique spécifique et “tronc commun” de la spécialité.
z Cohérence et complémentarité dans le cadre de la mention.
z Bonne pluridisciplinarité et mutualisation.
z Points faibles :
z Absence de stages.
z Partenariats peu visibles.
z L’aspect recherche (formation et adossement du master) manque de précision.
z “Ethique du divers” est une expression qui devrait disparaître de la spécialisation car elle manque de
sens.
z Recommandations :
z Mettre l’accent sur les liens avec le monde professionnel.
z Faire mieux apparaître le lien avec la recherche.
3
Société et interculturalité (pôle Guyane)
z Appréciation (A+, A, B ou C) : C
z Points forts :
z Ancrage local marqué de la spécialité.
z Stage prévu.
z Points faibles :
z L’identité et la finalité de cette spécialisation restent vagues.
z La cohérence de la pluridisciplinarité de la formation n’apparaît pas.
z Le stage est optionnel.
z Absence de partenariat.
Commentaires et recommandations
z Deux des spécialités doivent être repensées dans leur valeur ajoutée (spécificité et objectifs). La part
des arts en particulier sera affirmée.
z La cohérence LMD sera à affirmer, avec une sortie claire et possible vers la formation à la recherche.
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
La première année fournit des bases solides en chimie-physique. Trois spécialités sont ensuite proposées
respectivement en chimie pure, en physique-chimie ou en physique.
La différenciation entre master « recherche » ou professionnel se fait lors du quatrième semestre par le stage
qui se déroule soit en laboratoire soit dans l’industrie ou dans les administrations. Ceci ne permet pas une orientation
suffisamment progressive des étudiants débouchant soit sur une insertion professionnelle, soit sur une entrée en
formation doctorale.
Cette nouvelle mention « Sciences de la matière » est adossée à des équipes de recherche de l’UAG qui
travaillent sur des problématiques régionales en matière de risque naturels majeurs, d’environnement, de
développement durable, de valorisation de la biomasse et de la biodiversité, et intègrent les thématiques du pôle de
compétitivité « Synergile-Capénergie ». Plus précisément, la spécialité « Chimie » s’appuie sur deux équipes de
recherche locales COVACHIMM (EA 3592) et QUALITROP (UMR 1270) ; les spécialités « Physique-Chimie » et
« Physique » s’appuient sur les équipes de recherche locales LaRGE, COVACHIMM (EA3592) et GTSI (EA 2432).
Aucun lien avec l’industrie n’est clairement identifié, les partenariats sont faibles, ainsi que l’ouverture à
l’international.
Les débouchés sont classiques. A l’issue du M1, vers les concours d’ingénieurs d’études et à l’issue du M2, en
plus d’une poursuite en doctorat pour les étudiants ayant effectué un master à destination « recherche », les
diplômés peuvent candidater aux concours d’ingénieurs de recherche, de cadres dans des laboratoires, vers les
bureaux d’études ou collectivités locales ou encore, vers les concours dans la fonction publique.
Le dossier manque d’informations sur le devenir des étudiants pour les formations existantes.
Points forts :
Au vu des différents masters proposés par l’UAG, il s’agit d’un master qui offre une suite logique de
poursuite d’étude à des étudiants des licences de chimie, de sciences physiques et de physique.
La volonté de regroupement des enseignants-chercheurs autour d’un master centré sur la physique et la
chimie, qui utilise au mieux les moyens existants et présente un projet pédagogique le plus cohérent
possible.
Le master s’appuie sur des équipes de recherche locales qui travaillent sur des problématiques
régionales.
2
Points faibles :
La création de deux masters, dont le master « Sciences de la matière » à la place de l’ancien master
« REMI » n’est pas suffisamment justifiée en termes d’effectif. L’accroissement du nombre de
spécialités qui va en résulter risque de conduire à des masters n’attirant qu’un nombre trop limité
d’étudiants.
La séparation des masters professionnel et « recherche » n’est pas satisfaisante. Elle se ne fait que par
le biais du choix du stage lors du semestre n°4.
Il n’y a pas d’enseignement spécifique prévu en liaison avec le monde professionnel dans aucun des
semestres et ceci pour toutes les spécialités proposées. Aucun lien avec des industries locales n’est
développé.
La liaison avec l’école doctorale n’est pas abordée.
Aucun lien de coopération avec des universités étrangères ou avec d’autres universités françaises, n’a
été mis en place.
Contrairement à ce qui est annoncé, la première année du master ne peut permettre l’accession aux
préparations aux concours du second degré. Les programmes proposés ne sont pas adaptés.
L’activité de recherche est faible. Actuellement, la majorité des enseignants-chercheurs ne serait pas
considérée comme « publiant ».
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Points forts :
Au vu des différents masters proposés par l’UAG, il s’agit d’une spécialité du master qui offre une suite
logique de poursuite d’étude à des étudiants des licences de chimie, de sciences physiques.
La bonne architecture de l’offre de formation.
La spécialité est orientée vers les préoccupations régionales en environnement et en développement
durable de la biodiversité.
La bonne formation en chimie pure (mutualisée en M, avec le parcours physique-chimie).
Points faibles :
Pour une spécialité du master « Sciences de la matière », il manque la possibilité de suivre des
enseignements de physique au M1.
L’orientation master « recherche » et professionnel ne se fait que par le choix du stage.
Il n’y a pas d’UE optionnelles en M1. Elles ne sont proposées qu’au semestre n°3 de la spécialité.
L’articulation avec l’école doctorale n’est pas mentionnée.
L’équipe pédagogique comporte trop peu de publiants.
Recommandations :
Il conviendrait à l’avenir de donner une réponse aux points faibles mentionnés ci-dessus.
De plus, la mise en place d’une véritable implication d’enseignants extérieurs est à souhaiter pour un
master professionnel.
Physique-Chimie
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Points forts :
Au vu des différents masters proposés par l’UAG, il s’agit d’une spécialité du master qui offre une suite
logique de poursuite d’étude à des étudiants des licences de chimie, de sciences physiques.
La bonne architecture de l’offre de formation.
La spécialité s’appuie sur des équipes de recherche locales qui travaillent sur des thématiques
régionales.
L’aspect « physico-chimie des interfaces » paraît assez solide, avec quelques compétences reconnues
dans le domaine de la recherche.
3
Points faibles :
L’orientation master « recherche » et professionnel ne se fait que par le choix du stage lors du semestre
n°4.
Il n’y a pas d’UE optionnelles en M1. Elles ne sont proposées qu’au troisième semestre de la spécialité.
L’articulation avec l’école doctorale n’est pas mentionnée.
La spécialité n’est pas adaptée pour permettre aux étudiants qui le souhaitent de passer des concours
de l’enseignement (CAPES ou Agrégation).
La liste des intervenants fait figurer un nombre trop restreint de publiants.
Recommandations :
Il serait souhaitable d’impliquer un nombre beaucoup plus significatif d’intervenants extérieurs pour
cette spécialité à destination professionnelle.
L’activité de recherche de l’équipe des enseignants devrait être renforcée.
Physique
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Points forts :
Au vu des différents masters proposés par l’UAG, il s’agit d’une spécialité du master qui offre une suite
logique de poursuite d’étude à des étudiants des licences de chimie, de sciences physiques.
La bonne architecture de l’offre de formation.
La spécialité s’appuie sur des équipes de recherche locales qui travaillent sur des thématiques
régionales en lien avec la physique.
L’orientation vers la géodynamique, la physique de l’atmosphère et les risques est intéressante.
Points faibles :
Pour une spécialité du master « Sciences de la matière », il manque la possibilité de suivre des
enseignements de chimie au M1.
L’orientation master « recherche » et professionnel ne se fait que par le choix du stage en dernier
semestre.
Il n’y a pas d’UE optionnelles en première année. Elles ne sont proposées qu’au troisième semestre de la
spécialité.
La liste des intervenants fait figurer un nombre trop restreint de publiants.
Recommandations :
Il serait souhaitable d’impliquer un nombre beaucoup plus significatif d’intervenants extérieurs pour
cette spécialité à destination professionnelle.
La recherche et les collaborations devraient être plus significatives.
Il conviendrait de renforcer l’enseignement sur les transferts de masse, chaleur, énergie.
Commentaires et recommandations
L’implication d’intervenants issus du milieu socioprofessionnel local devrait être plus importante pour
conforter le caractère professionnel des formations.
Il apparaît indispensable de développer des collaborations et de renforcer également l’activité de
recherche de l’équipe enseignante.
Il conviendrait de proposer aux étudiants une palette plus précise de débouchés intéressants.
Des troncs communs plus significatifs entre les spécialités « Chimie » et « Physique-Chimie » d’une part,
et entre les spécialités « Physique » et « Physique-Chimie » d’autre part, devraient permettre des
passerelles entre les différentes spécialités dès le M1.
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
Ce master existe sous une forme voisine depuis 2006 et attire une douzaine d’étudiants haïtiens. Les autres
étudiants viennent de la licence locale de mathématiques-informatique. Les effectifs semblent se situer un peu au-
dessus de vingt étudiants pour chacun des niveaux M1 et M2, mais les chiffres précis ne sont pas donnés. Le dossier
annonce attendre quarante-cinq inscrits à la rentrée 2010, mais aucune explication n’est donnée à cette prévision
optimiste.
L’objectif du master est de fournir une formation en mathématiques principalement orientée vers les
applications, avec des objectifs professionnels de trois types : la poursuite en thèse ; l’insertion en milieu
professionnel utilisant la modélisation, en particulier en sciences économiques, en sciences du vivant et de
l’environnement, et en océanographie ; et enfin, la préparation de concours de l’enseignement.
La formation est bien adaptée au premier objectif, et on constate qu’il y a un flux de poursuite en thèse
significatif. Pour le deuxième objectif, s’il est pertinent dans le contexte local, et s’il conduit effectivement à des
embauches liées à l’INSEE par exemple, il reste que les aspects « Sciences du vivant » et « Océanographie » sont peu
présents dans les modules offerts (tout juste une introduction à la mécanique des fluides). Enfin, le contenu de la
formation semble un peu insuffisant pour le troisième objectif ; de plus, aucun chiffre n’est donné dans le dossier sur
les succès aux concours d’enseignement.
z Points forts :
z Une bonne formation en mathématiques appliquées, avec des débouchés en recherche et dans le milieu
socio-économique.
z Un bon adossement « recherche ».
z La bonne cohérence dans l’environnement, tant local qu’international.
z Points faibles :
z Le dossier manque de beaucoup d’informations ou elles sont insuffisamment développées telles que les
effectifs précis, la justification des effectifs annoncés, le devenir des étudiants, le type de thèses
choisies.
z Le contenu de la formation n’est pas suffisamment convaincant pour une orientation vers les concours
de l’enseignement, et vers les sciences du vivant et de l’océanographie.
2
Commentaires et recommandations
z Ce master, adossé à des équipes reconnues et compétentes dans les domaines principaux du master, est
justifié scientifiquement et bien adapté à son environnement universitaire et international. Il débouche
sur des poursuites en doctorat ou des embauches directes ; cependant, les chiffres sont très imprécis. Il
est donc regrettable que le dossier donne aussi peu d’informations.
z Il est recommandé de renforcer la panoplie d’enseignements offerts si l’objectif de préparation aux
concours de l’enseignement est maintenu ; ce qui serait une bonne chose. Ainsi, des modules d’analyse
de Fourier ou de théorie spectrale pourraient être offerts (en vue de l’agrégation de mathématiques) et
des ajustements pourraient être faits dans l’offre : donner un contenu au module « Mathématiques pour
l’enseignement » ; revoir la cohérence sur la partie relative aux« espaces euclidiens » qui apparaît en
plusieurs endroits.
3
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : B
La formation repose sur les axes de recherche des équipes informatiques de GRIMAAG : « Imagerie, Réseaux »
et « Intelligence artificielle ». Tous les enseignants-chercheurs appartiennent au laboratoire GRIMAAG.
On peut se poser la question de l’adéquation de cette mention avec le contexte caribéen. D'après le document,
le bassin caribéen a vu une évolution des métiers de l'informatique (de l'informatique de gestion vers de nouveaux
métiers). Cette partie manque de précisions et de justifications.
L’équipe pédagogique est importante pour une mention de vingt étudiants (12 E-C en 27ème section, 3
professionnels, 2 PRCE).
Le contenu fait apparaître une grande variété de cours avec des options en M1 et en M2, mais sans
identification de parcours pour faciliter le choix des options. Le volume horaire est important (228 heures pour le M2
et 274 heures pour le M1). Il n’y a pas de cours particulier pour le parcours « recherche », seul un stage en laboratoire
est préconisé.
Les informations sur le suivi des étudiants sont très insuffisantes. L’entrée dans ce master concerne
uniquement les diplômés issus de la Licence « Informatique ». Un effort pourrait être fait pour augmenter l’ouverture.
Points forts :
La double localisation (Martinique et Guadeloupe) permet de répondre aux besoins caribéens.
L’équipe pédagogique est pluridisciplinaire et nombreuse pour vingt étudiants.
Le rattachement au laboratoire de recherche GRIMMAAG.
Le flux d’étudiants est assez stable (environ 20 étudiants).
Le master s’intègre dans la cohérence « Licence-Master » de l’établissement ; la plupart des étudiants
sont issus de la licence « Informatique » de l’Université Antilles-Guyane.
L’offre de formation s’inscrit dans la politique scientifique de l’établissement.
2
Points faibles :
L’adossement du master à la recherche : à part des fiches individuelles de l’équipe pédagogique, aucun
autre élément a été mentionné pour évaluer l’adossement à la recherche. L’équipe pédagogique
contient une seule personne habilitée à diriger les recherches.
L’aspect professionnalisant des diplômes : le lien est faible entre la formation et le monde
professionnel. De plus, le nombre d’intervenants professionnels est insuffisant et il n’existe pas de
partenariat industriel.
Le dossier ne mentionne pas de partenariat international.
Depuis la création du master, le bilan du devenir des étudiants n’a pas été analysé.
Le flux d'entrée est limité (en nombre et en variété, une seule mention de licence est concernée).
Il n’apparait pas de parcours réellement identifié en fonction des options choisies.
Commentaires et recommandations
Les nombreux points faibles sont souvent liés au contexte géographique éloigné de la métropole. Il faut
effectivement tenir compte d'un contexte géographique particulier où les étudiants ont tendance à
quitter le bassin caribéen. Ne faut-il pas proposer une spécialité de l'informatique plus adaptée au
bassin caribéen ?
Il faut utiliser au mieux l’adossement « recherche » sur le laboratoire GRIMAAG. Le dossier a négligé ce
point important.
Il faut renforcer l’aspect professionnalisant en augmentant le nombre d’intervenants professionnels et
en renforçant les liens entre la formation et le monde professionnel.
Il faut justifier le jeu d’options par des colorations du master plus judicieuses que la simple dualité
professionnel/recherche.
Un suivi précis des étudiants doit être mis en place.
Le dossier aurait dû être plus précis et complet.
3
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Ses objectifs scientifiques et pédagogiques sont clairement énoncés ; ils visent à former des spécialistes de
l’écologie tropicale et de la diversification de ses ressources. Elle est adossée à un dispositif de recherche de bonne
qualité, comprenant en outre les équipes propres ou mixtes de l’UAG, celles des organismes présents sur les différents
sites (Cirad, IRD, Ifremer et INRA).
L’organisation de la formation avec un tronc commun en semestre n°1, puis une diversification progressive et
une orientation post-master déterminée par le stage du semestre n°4 permet une bonne progression de la formation
pour l’insertion professionnelle des diplômés. Elle se présente en une seule spécialité « Ecosystèmes tropicaux
naturels et exploités » (ECOTROP) avec trois parcours, « Ingénierie des agrosystèmes », « Ecologie des forêts
tropicales » et « Ecosystèmes marins et d’eau douce ».
La qualité de son adossement « recherche » et de ses partenariats professionnels garantit de bonnes capacités
d’accueil en stage, aussi bien dans le secteur académique que dans le secteur privé ou parapublic. Cette formation
offre ainsi une réelle diversité de débouchés dans son périmètre disciplinaire (recherche, collectivités territoriales,
services de l’état, PME agroalimentaires). En revanche, l’augmentation du nombre d’intervenants du monde
professionnel qui participent à la formation est un objectif à développer, principalement pour le parcours « Ingénierie
des agrosystèmes », le parcours « Ecologie des forêts tropicales » affichant d’ores et déjà une participation
significative, mais perfectible, des professionnels à la formation.
Le bilan sur les deux premières années de fonctionnement de la mention précédemment habilitée et en
particulier de sa spécialité « ECONEX » est satisfaisant avec une vingtaine d’étudiants placés sur des emplois pseudo-
stables (22 % des étudiants inscrits en doctorat, 48 % ayant une activité rémunérée dans l’année suivant l’obtention
de leur diplôme). Pour le présent dossier, l’objectif, réaliste, est d’accueillir une vingtaine d’étudiants en M1 pour
une trentaine en M2 (demande de flux extérieur entrant au M2) équilibré entre les parcours.
L’ouverture internationale est réelle, avec des échanges d’étudiants dans le cadre du programme Erasmus
Mundus et la République d’Haïti.
L’implication des étudiants dans la formation constitue un point à améliorer. Si leur participation à
l’évaluation des enseignements semble réelle, ce qui est très positif, leur participation à la gouvernance au sein de
l’équipe pédagogique pourrait être largement améliorée, en encourageant par exemple la création d’une association
de filière pour promouvoir le suivi et l’insertion des diplômés, la réalisation de salons professionnels…
Un autre point concerne le passage M1/M2, insuffisamment explicité, et dont les modalités doivent être
éclaircies.
2
Le risque de concurrence avec la mention « Biologie, chimie, environnement » (sur le site de la Guyane) pour
le recrutement ou l’obtention des stages, doit inciter à créer les conditions d’une coopération évitant au maximum la
compétition entre ces deux mentions.
z Points forts :
z L’environnement de cette mention est très favorable avec des milieux naturels tropicaux qui constituent
un terrain exceptionnel d’étude de l’écologie et de sa mise en valeur.
z Un adossement à la recherche solide, avec des équipes d’accueil reconnues, des UMR de l’UAG réputées
en écologie tropicale et un soutien par les EPST (INRA, CIRAD, IFREMER et IRD).
z La qualité de l’équipe pédagogique, la cohérence des contenus et de l’architecture.
z Points faibles :
z La formation à la recherche n’est pas obligatoire pour tous les étudiants.
z Toutes les unités d’enseignements sont obligatoires ; il n’y a pas de véritables choix d’options.
z L’aspect professionnalisant pourrait certainement être amélioré.
Commentaires et recommandations
z Il est sans doute nécessaire de proposer aux semestres n°1 et 2 du M1 quelques unités d’enseignements
optionnelles qui permettent aux étudiants de construire leur choix de parcours pour le M2.
z Il est souhaitable de rendre la formation à la recherche obligatoire pour tous les étudiants, par exemple
à travers le stage de M1.
z Il est souhaitable de faire intervenir davantage de professionnels pendant le semestre n°3 du M2.
Une réflexion plus générale doit être entreprise au niveau de l’université pour favoriser davantage la
mutualisation des enseignements entre les mentions « Biologie-Santé », « Ecologie », et « Biologie-Chimie-
Environnement » de l’offre de formation qui sont par essence complémentaires, alors que paradoxalement cette
mention le fait déjà en partie avec les domaines des mathématiques et de la physique, dans une démarche
transversale.
3
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : C
Ce projet se veut une réponse à un besoin de formation identifié et à l’existence de questions spécifiques aux
territoires concernés. Les objectifs professionnels sont énoncés clairement dans la fiche RNCP. Le public accueilli est
en grande partie déjà salarié (et vise donc des promotions, ou des reconversions). Pour les non salariés, il est indiqué
de façon trop générale que le cursus offre une forte employabilité, avec des niches locales d’emplois, mais aucun
détail n’est donné.
L’insertion de ce master dans l’environnement régional est satisfaisante, avec de réels liens professionnels.
Des professionnels participent de fait à la formation, bien que leur statut et leurs compétences ne soient pas toujours
précisés. Aucune ouverture à l’international n’est par contre mentionnée dans le document.
Les contenus d’enseignement apparaissent bien en rapport avec les objectifs, mais ils sont présentés par des
intitulés très généraux, rendant difficile la compréhension de ce qui est réellement traité dans certaines UE. Le M1
propose des enseignements communs à la recherche et à la professionnalisation. Ils deviennent spécifiques en M2,
selon l’orientation « recherche » ou professionnelle, avec des enseignements d’approfondissement thématiques.
Aucun contenu n’est défini pour le semestre n°4, ce qui aboutit à une architecture fort étrange pour le niveau M2. La
place de la formation à la recherche devient difficilement visible. Des stages sont par contre prévus (2 au total, 1de 3
semaines en M1, 1 de 5 semaines en M2), bien intégrés à la formation.
Les éléments fournis quant au flux en entrée et aux flux à venir sont trop vagues. Il est mentionné soixante
lauréats pour six promotions, mais on ne connaît pas le nombre total d’étudiants en entrée. Quant aux débouchés, il
est indiqué que le diplôme a permis d’accéder à des promotions, à une amélioration des conditions de travail, à une
stabilisation de l’emploi occupé et pour les demandeurs d’emploi qu’il a permis une insertion en Martinique ou en
métropole, mais aucune donnée quantitative n’est avancée. Aucune information en particulier n’est fournie sur le
taux de poursuite d’études en doctorat.
Enfin, l’adossement « recherche » de ce master, au laboratoire CRILLASH apparemment, n’est pas explicité.
On ne voit pas l’apport du laboratoire pour la formation recherche envisagée. Cette formation semble reposer sur
l’équipe présentée dans le master (un seul PU, pas de MCF-HDR).
2
Ainsi, malgré l’intérêt de l’offre de formation, le dossier n’est pas assez explicite et ne fournit pas tous les
éléments de base pour apprécier un projet certainement pertinent eu égard à la volonté affichée d’apporter des
réponses à un réel besoin de formation. Il ne procure notamment pas tous les éléments qui permettraient d’apprécier
la mention dans son ensemble :
z La présentation de la mention et celle de la spécialité sont superposées, ce qui n’en facilite pas la
lisibilité. Le dossier se résume davantage à la présentation d’une spécialité, elle-même décrite de
manière incomplète (absence du S4).
z Le document « Politique générale de formation : licence et master » de l’UAG fournit un tableau des
mentions de master du domaine SHS, mais, sous la mention « Education et formation », ne figure pas la
spécialité « Education, socialisation et insertion » (seule figure une mention « Métiers de
l’enseignement »…).
z En l’absence d’informations complémentaires (par exemple, un organigramme général des masters SHS
précisant la place de la mention « Education et formation »), il est difficile de juger de la cohérence de
l’offre au sein du cursus LMD.
z Points forts :
z La pertinence du projet est argumentée (réponse à un besoin de formation, prise en compte du contexte
et de la situation de l’UAG).
z La proposition pour 2010-2013 s’appuie sur l’existant en cherchant à l’améliorer.
z Points faibles :
z Faute de précisions, il est difficile de situer la mention « Education et formation » par rapport à
l’ensemble de l’offre du domaine SHS et dans ses déclinaisons en spécialités. On est amené à confondre
mention et spécialité (une seule spécialité étant présentée ici).
z Les objectifs scientifiques sont trop peu développés.
z Les flux d’entrée attendus ne font pas l’objet d’une estimation quantitative.
z Les possibilités d’insertion ou de poursuites d’étude sont évoquées, mais ne sont pas clairement
identifiables.
z La formation à la recherche n’est pas spécifiquement évoquée dans le dossier.
z Le manque d’homogénéité dans la présentation des contenus des UE (notamment en termes de savoirs
et de compétences).
Commentaires et recommandations
z A partir des éléments partiels fournis dans le dossier et vu la pertinence de certains de ses éléments, on
ne peut qu’encourager à la constitution d’une nouvelle équipe dans un environnement scientifique en
restructuration, en réponse à des besoins effectivement repérés.
z La lecture du dossier met en évidence un certain nombre de décalages entre un intitulé large de la
spécialité et les contenus proposés restreints. En particulier, les liens ou les rapports entre Education et
Socialisation ne sont pas clairement présentés. Le premier volet est étroit, les contenus couvrent un
champ restreint de l’éducation (ce qui n’est pas en soi négatif) et le second se dissout dans diverses EU.
Si la spécificité de cette offre de formation (ESI) est pertinente, il est difficile de voir en quoi elle se
distingue d’autres offres de formation proches (sciences de l’éducation, sociologie, IUFM, par exemple)
et comment se réalise ou pas l’articulation avec ces dernières.
3
z Les décalages relevés proviennent sans doute du couplage de deux spécialités préexistantes et du
caractère incomplet de la proposition. Ces décalages dommageables doivent être systématiquement
travaillés, dans la prise en compte de chacun des points faibles indiqués ci-dessus dans l’évaluation
(notamment au sujet des objectifs scientifiques, de l’organisation pédagogique en rapport avec les
autres spécialités, des catégories et du nombre d’entrants attendus en M1 et M2, de l’estimation des
débouchés et du taux d’insertion, de l’évaluation de la formation et des dispositifs de
perfectionnement, de la description précise du S4 et de la formation à la recherche) à la fois pour ce qui
concerne le fond proprement dit de l’offre de formation et pour ce qui concerne la présentation du
dossier lui-même, qui doit être aussi exhaustive et précise que possible.
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : C
Elle comporte une seule spécialité et trois parcours très différenciés et sans véritable mutualisation, ce qui est
problématique vis-à-vis de la lisibilité de l’offre de formation et de son attractivité. Il aurait fallu construire une
mention généraliste et proposer une diversification des parcours par le jeu d’UE optionnelles (avec un seuil
d’ouverture).
Les objectifs professionnels présentés sont larges et peu crédibles. Pour définir des objectifs professionnels
plus généraux (sur les métiers de la santé et de l’alimentation), il faut cibler les compétences acquises par les
diplômés et leur adéquation avec celles qui sont demandées par quelques fonctions cibles (fiches du ROME de l’ANPE
ou bien fiches métiers de l’APEC).
Les UE ne sont pas évaluées, les étudiants ne semblant pas participer à l’équipe de formation. La gouvernance
de la mention a tout intérêt à développer une forte implication des étudiants dans la formation jusqu'à
éventuellement mettre en place une association de filière qui créerait le lien entre les diplômés et les étudiants,
renforçant ainsi l’attractivité de la formation.
Les résultats aux examens font apparaître un fort taux d’échec ou d’ajournement. Cela s’explique pour les
médecins qui ne peuvent pas suivre facilement la formation, mais les échecs dépassent largement le nombre de
médecins inscrits. Aucune explication n’est fournie sur ce taux élevé aussi bien en M1 qu’en M2.
Le suivi des diplômés est très peu renseigné. Même si cela correspond à un petit nombre d’étudiants, l’équipe
pédagogique doit présenter une analyse qualitative de l’insertion de ses diplômés. L’important du suivi n’est pas de
présenter des pourcentages, mais plutôt de développer une démarche qualité entre l’offre de formation et l’insertion
professionnelle.
L’UAG a la spécificité d’être implantée sur trois sites distants, ce qui ne rend pas facile l’organisation des
formations. Le développement de l’usage de la visioconférence est en cours, sans que l’on puisse en avoir une
évaluation précise pour l’instant.
Cependant, cette mention est jeune (bilan sur 2 promotions de diplômés), son organisation et ses faiblesses
peuvent donc être soit le fait de ne pas avoir encore atteint sa vitesse de croisière (version optimiste), soit le fait
qu’elle cherche à maintenir un fonctionnement basé sur d’anciens DEA qui peinent à conserver une attractivité
(version pessimiste).
2
z Points forts :
z L’adossement à la recherche parait satisfaisant ; il s’appuie sur une récente équipe et une équipe
d’accueil de l’UAG, le soutien des laboratoires de l’Institut Pasteur de Guadeloupe et quelques
chercheurs des EPST (INRA, CIRAD, IRD).
z L’équipe pédagogique de la mention a une taille opérationnelle et sa composition reflète bien un
fonctionnement collectif et une ouverture sur les EPST.
z L’environnement est favorable avec la présence de Centres Hospitaliers Universitaires en Guadeloupe et
en Martinique et un cursus « Médecine ».
z Points faibles :
z Le principal point faible de cette mention est son bilan au cours du précédent contrat quadriennal. Aussi
bien en termes de flux d’étudiants que de devenir des étudiants, ce bilan n’est pas bon.
z Un second point faible réside dans l’absence d’évaluation des enseignements, celle-ci n’a pas été faite
au cours du précédent contrat, elle n’est pas envisagée dans la nouvelle demande d’habilitation.
z L’aspect professionnalisant est seulement abordé sous la forme de possibilité de stages en entreprises
dans le domaine agroalimentaire pour le parcours « Alimentation et santé ». Au vu du dossier, on doute
d’une forte implication des professionnels dans la formation.
z « Microbiologie tropicale ».
z « Alimentation et santé ».
Commentaires et recommandations
z Constituée d’une seule spécialité, on peut s’interroger sur l’opportunité pour cette mention de proposer
deux parcours « recherche » et un parcours professionnel, assez différenciés et sans véritable
mutualisation, pour seulement une dizaine d’étudiants de M2. L’organisation de cette mention doit être
totalement repensée dans une optique de mention généraliste avec une diversification des parcours par
le jeu d’UE optionnelles.
z L’ouverture au monde socio-économique doit être impérativement amplifiée, pour augmenter les flux
d’étudiants dans les formations à vocation professionnelle, seule opportunité pour ce master de
« monter en puissance ».
z En termes de gouvernance, l’équipe pédagogique doit mieux associer les étudiants à la « vie de la
mention » et l’évaluation des enseignements doit impérativement être mise en œuvre.
z Une réflexion plus générale doit être entreprise au niveau de l’université pour favoriser davantage la
mutualisation des enseignements entre les mentions « Biologie-Santé », « Ecologie », et « Biologie-
Chimie-Environnement » de l’offre de formation qui sont par essence complémentaires.
3
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
La mention « STAPS » propose une spécialité unique, « Sport-Santé et EPS en environnement tropical ». Elle
comporte deux parcours différenciés (recherche et professionnel) à partir du troisième semestre de formation. Il
s’agit « 1) de former des professionnels du sport et des Activités physiques Adaptées (APA) capables de maîtriser les
outils nécessaires à l’exploitation des développements récents dans les secteurs des activités physiques et de la prise
en charge des corps et leurs applications en milieu tropical et 2) de former des professionnels de l’intervention en
EPS ».
Par les collaborations scientifiques et pédagogiques qu’elle fédère, la mention démontre qu’elle est bien
implantée dans le tissu académique de l’UAG. En décrivant les multiples conventions passées avec les structures
d’accueil, elle affirme son insertion dans l’environnement social local (sport - santé en milieu tropical) et offre une
formation ciblée et potentiellement attractive pour l’Académie Antilles-Guyane. Il reste aux porteurs de ce projet à
renforcer leur dispositif, afin d’en assurer la pérennité.
La mise en place d’un dispositif d’évaluation de la formation et de suivi d’insertion semble ainsi nécessaire afin
de réguler l’offre de formation. Par ailleurs, une réflexion pourrait être conduite sur la nécessité d’ouvrir un
troisième parcours, afin de faciliter la lisibilité de l’ensemble.
z Points forts :
z L’adossement à la recherche est solide. La mention s’appuie sur deux équipes de recherche reconnues
et publiantes : le laboratoire « Adaptation, Climat Tropical, Exercice et Sociétés » (ACTES, EA 3596) et
l’UMR Inserm-UAG « Pharmacogénétique et abords thérapeutiques des maladies héréditaires » (UMR S
458). Ces deux équipes collaborent depuis six ans dans le cadre du pôle « Environnement-Santé en
milieu tropical » (financé dans le cadre des CPER 2002-2011).
z La formation à la recherche s’appuie sur une capacité potentielle d’encadrement importante : 28
chercheurs ou enseignants-chercheurs, dont 16 sont HDR, composent l’équipe pédagogique de la
mention.
z L’organisation pédagogique est rationnelle. L’équipe pédagogique comporte des compétences
complémentaires (enseignants, enseignants chercheurs, chercheurs, médecins, intervenants du secteur
privé…), la répartition tronc commun/parcours spécifique est opérationnelle et les contenus proposés
sont bien orientés et cohérents avec les objectifs professionnels et scientifiques.
z La mention s’inscrit de façon pertinente dans la cohérence des parcours LMD. Les deux parcours se
positionnent en effet comme les prolongements naturels des mentions de Licence dispensées sur le site
de l’UAG (Licences « Activités Physiques Adaptées » et « Entraînement Sportif », pour le parcours
recherche, et Licence « Education et Motricité » pour le parcours professionnel).
2
z La composition de l’équipe pédagogique rend compte d’une démarche volontariste d’intégration et
d’ouverture à l’environnement académique local et national. Ainsi, la spécificité tropicale de l’offre de
formation (i. e, Sport Santé EPS en milieu tropical), la collaboration principale entre l’équipe d’accueil
STAPS et l’équipe INSERM-UAG (UMR S 458), les partenariats engagés avec de nombreuses composantes
de l’UAG (UFR de Médecine, de Sciences Exactes et Naturelles, de Lettres, CHU de Point à Pitre…)
attestent d’une recherche de mutualisation des moyens locaux (recherche et pédagogie) et d’un
positionnement significatif au sein de l’UAG. Par ailleurs, la présence d’intervenants exerçant en
métropole (universitaires STAPS de Montpellier, Saint Etienne, et Paris 11) participe au désenclavement
de la formation.
z La formation et l’insertion professionnelle des futurs diplômés semblent significatives (le document
mentionne en particulier un nombre important de conventions passées entre l’UFRSTAPS de l’UAG et des
structures d’accueil pour la filière APA et un stage d’une durée significative en M2). L’insertion réelle au
niveau local reste à évaluer sur une période longue.
z L’ouverture internationale est significative. Elle est axée sur l’Amérique du Nord et Haïti (échange
d’étudiants, travaux de recherche en collaboration).
z Points faibles :
z Le bilan sur le devenir des étudiants est insuffisamment renseigné. Le document mentionne quelques
insertions réussies à l’issue d’une thèse ou de l’ancienne maîtrise STAPS, mais aucun suivi de cohorte
n’est présenté.
z Le dossier ne mentionne pas de dispositif d’évaluation des enseignements (une évaluation de la mention
est prévue une fois pendant le contrat).
z L’intitulé de la spécialité ne correspond pas vraiment aux contenus réellement proposés. Contrairement
à l’organisation en deux parcours, la structuration de l’offre laisse apparaître trois objectifs potentiels
majeurs : un objectif de formation à la recherche, un objectif de professionnalisation dans les métiers
du sport et plus spécifiquement des APAS et un objectif professionnel de formation des maîtres
(professeurs des écoles et enseignants du second degré).
Commentaires et recommandations
Le projet de mention présente une formation de qualité et spécifique, adossée aux ressources locales et visant
à proposer un cursus long offrant des débouchés aux étudiants de l’Académie d’Antilles–Guyane. Afin de compléter et
de préciser l’offre, il serait pertinent :
z De mettre en place un système d’évaluation du dispositif tant au niveau de la formation que du devenir
des étudiants.
z D’envisager un enseignement renforcé de la langue anglaise dans certaines disciplines ; l’ouverture
internationale est orientée essentiellement vers l’Amérique du Nord. Bien que ce choix apparaisse
pertinent, son impact sur la formation dépend en partie du niveau de pratique de cette langue.
z De formaliser les échanges d’intervenants spécialisés sous la forme de convention (par exemple sur les
aspects prévention-santé) ? Plutôt que de solliciter tel ou tel intervenant individuellement.
z D’envisager la création d’un parcours « enseignement » en réorganisant la mention en trois parcours
distincts.
3
Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
Ce libellé situe bien les objectifs de cette formation : former des chercheurs et des professionnels capables de
répondre aux défis majeurs de sociétés confrontées à la problématique de l’isolement ou de l’insularité. Il s’agit donc
d’une formation généraliste à large ancrage régional qui s’intègre bien dans les préoccupations de l’Université, tant
en terme de formation que de recherche. Elle s’appuie sur une équipe pédagogique compétente qui associe des
universitaires, spécialistes reconnus des problèmes abordés et de l’espace étudié, à des intervenants professionnels,
issus de milieux diversifiés et bien intégrés à l’environnement régional. Les responsabilités pédagogiques sont
assumées par des personnalités compétentes et soucieuses de maintenir un bon équilibre entre la recherche,
l’enseignement et l’ouverture sur le monde professionnel.
Ouverte aux différentes affinités du géographe, cette formation évite ainsi une trop grande spécialisation qui
pourrait conduire à une rapide saturation d’un marché du travail assez étroit. Le souci d’un fort ancrage local et
régional, l’organisation pédagogique sur deux pôles de formation (avec les difficultés et les coûts inhérents à ce
dispositif), la dimension généraliste de la formation satisfont ainsi pleinement la vocation de service public de
l’université en général et plus encore d’une université « outre-mer ». Néanmoins, et c’est un point fort du dossier,
ces préoccupations s’inscrivent dans des problématiques plus large. Il en est ainsi des aléas climatiques et sismiques,
véritables défis lancés aux responsables publics et qui sont à redéfinir à l’aune des modifications climatiques et des
coûts des opérations de prévention ou de secours. Un autre thème est au cœur des préoccupations scientifiques de ce
master, celui des processus d’intégration régionale du monde caraïbe, processus dont ces départements sont
formellement écartés, mais qui les concernent néanmoins et parfois de manière prégnante, à travers les faits
migratoires ou les échanges de biens et services associés. Sur l’ensemble de ces problématiques, les liens avec la
société civile sont nombreux et diversifiés (Programme INTERREG, liens avec l’IRD, l’ONF, DIREN, CEMAGREF…).
Si le dossier est clair et argumenté, on peut regretter que le choix de présenter successivement les deux pôles
de formation en complique un peu la lecture ; plus gênante est l’absence des informations sur le devenir des
diplômés. Ce point devra être absolument corrigé à l’occasion de la prochaine campagne d’habilitation, d’autant qu’il
intervient désormais, aussi comme indicateur pour la dotation des établissements.
Donner aux Antillais et Guyanais, une bonne connaissance de leur milieu et de leur environnement économique et
social est une nécessité pour doter ces départements des cadres supérieurs et des enseignants dont ils ont besoin. La
mention « Géographie » du master Sciences Humaines et Sociales contribue de manière très satisfaisante à cette
mission en donnant à des étudiants souvent issus de milieux modestes (ce qui justifie certains choix pédagogiques)
une formation solide et équilibrée. On peut cependant regretter un certain manque d’ambition vis-à-vis d’autres
populations étudiantes (métropolitaines ou étrangères) ; la qualité et la diversité des compétences présentes dans
l’équipe pédagogique pourraient être ainsi valorisées et l’attractivité de cette formation en être confortée.
Au final, une formation solide, bien et clairement organisée, qui a su développer un réseau national et international
de collaborations (effectives). On peut regretter cependant que le rayonnement de cette formation (et plus
globalement celui de l’Université des Antilles et de la Guyane), dans l’espace caraïbe, ne soit mieux mis en exergue.
2
z Points forts :
z Des objectifs clairs et bien ciblés.
z Une bonne articulation entre la dimension recherche et la dimension professionnalisante et une bonne
articulation entre les trois niveaux du LMD.
z Un bon adossement à la recherche, laboratoire EA929 dont la production scientifique est de qualité et le
rayonnement attesté.
z Une organisation pédagogique claire et adaptée aux contraintes régionales.
z Points faibles :
z Absence des données sur le devenir des étudiants.
z Faiblesse du dispositif d’évaluation des enseignements (particulièrement utile dans une formation à
effectifs réduits et aux objectifs bien définis).
z Un certain manque d’ambition au niveau des objectifs en terme de rayonnement national et
international.
Commentaires et recommandations
z Ouvrir plus franchement la formation sur les étudiants et les collègues de l’ensemble du monde caraïbe.
Cela pourrait, par exemple, être mis en œuvre (au niveau de l’université) à travers des chaires d’accueil
(temporaire) de collègues étrangers assurant des séminaires ou enseignements dans leur langue,
facilitant ainsi l’insertion des diplômés.
z Renforcer la dimension rurale dans la formation, à la fois comme cadre de vie, mais aussi lieu
d’émergence d’une culture spécifique, dans l’optique de mieux approcher les réalités des sociétés
amérindiennes.
z Développer l’approche environnementale (dont celle de la biodiversité tropicale) en s’appuyant sur la
découverte des milieux in situ, ce qui pourrait permettre d’attirer des étudiants métropolitains
intéressés par les métiers liés à l’environnement.
z Donner une plus grande place à l’étude des processus migratoires, décisifs dans la compréhension des
sociétés antillaises et guyanaises.
z Assurer un suivi des diplômés et mieux associer les étudiants au pilotage de la formation.
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Evaluation des diplômes
Masters – Vague D
ACADEMIE : ANTILLES-GUYANE
Avis Aeres
Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z Points forts :
z La mention Histoire, au parcours unique (recherche) fonctionne depuis deux ans. Elle propose une solide
organisation du cursus. Les enseignements sont axés sur la polyvalence et la complémentarité (langues,
informatique, anthropologie, géographie).
z Les UE de savoirs fondamentaux ou à caractères professionnels sont très bien structurées ; l’acquisition
de méthodes diverses s’inscrit heureusement dans une logique d’initiation à la recherche, qui est à la
base de ce master. Les objectifs des séminaires sont clairement définis et le cadre caribéen est replacé
dans un large espace atlantique. Les formes d’évaluation sont variées.
z La recherche bénéficie d’un laboratoire reconnu, d’une équipe d’enseignants-chercheurs de qualité et
de la participation de professionnels (conservateurs, archivistes).
z L’ancrage dans le contexte régional guide l’offre de formation et se retrouve dans la participation des
membres de l’équipe pédagogique aux institutions culturelles locales.
z Les effectifs qu’une ouverture en Guadeloupe pourrait accroître restent réduits et permettent
difficilement de tirer des enseignements suffisants sur le devenir des étudiants.
z Points faibles :
z Le dossier, axé sur la formation pédagogique et les cours, ne précise pas la nature des recherches
envisagées, ni si ceux-ci donnent lieu à des collaborations avec les collectivités, institutions et
entreprises locales.
z Le dossier ne montre aucune sensibilité vis-à-vis de l’internationalisation de la formation des étudiants.
z Le suivi des étudiants reste encore difficile. Nombre d'étudiants du master sont salariés (pas de
précision à ce sujet). On note de nombreuses orientations vers la préparation des concours de
l’enseignement après le M1 (mais on ignore les résultats). Néanmoins, sur les 11 inscrits de 2007-08 en
M2, 5 sont inscrits en thèse d’histoire (on ne connaît pas les sujets) à l’UAG.
2
Avis par spécialité
Histoire et patrimoine des mondes caribéens et guyanais
z Appréciation (A+, A, B ou C) : A
z Points forts :
z Identité forte de la spécialité clairement affichée.
z Ancrage dans le contexte régional et volonté de s’insérer pleinement dans le bassin caribéen.
z Adossement à une équipe de recherche compétente avec laboratoire reconnu.
z Richesse des UE proposées avec unité d’ouverture aux M1 et M2, privilégiant les outils et méthodes de
l’historien, permettant un élargissement des compétences des étudiants.
z Points faibles :
z Les contenus des enseignements relatifs au patrimoine auraient pu être davantage précisés.
z Ouverture insuffisante à l’international, bien qu’adossé au continent américain.
z Recommandations :
z Des possibilités de séjour et d’échanges avec d’autres universités aux Amériques ou avec des centres
spécialisés dans l’histoire atlantique et/ou coloniale (Royaume-Uni, Pays-Bas, Portugal, Espagne)
pourraient constituer des réelles ouvertures pour les étudiants. A étudier aussi, au niveau de
l’établissement s’il est possible de faire intervenir des professeurs invités.
z S’efforcer de mettre les étudiants au contact avec les institutions et entreprises locales et régionales
qui peuvent détenir des sources utiles pour les recherches des étudiants et qui peuvent par la même
occasion, mettre les étudiants en contact avec le monde professionnel pour faciliter leur devenir.
Commentaires et recommandations
z Si « travailler dans des dépôts d’archives et dans des métiers du patrimoine » fait partie des « activités
visées par le diplôme» (d’un parcours recherche mais « pouvant déboucher sur une voie
professionnelle»), il serait souhaitable de resserrer les liens avec les professionnels en proposant des
stages aux étudiants.
3
Observations du président