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Le Maroc dispose de ressources en eau relativement importantes : le potentiel

hydraulique mobilisable est estimé à 21 milliards de m3 (16 milliards de m3 d’eaux de


surface et 5 d’eaux souterraines. Mais l’appartenance du Maroc aux domaines semi-
aride et aride et la croissance soutenue de la demande en eau sont à l’origine de
l'insuffisance des ressources disponibles et de conflits entre utilisations dans les
moments de pénurie. L'eau représente une ressource insuffisante en comparaison
avec les besoins en progression rapide. La courbe de la mobilisation des eaux va
pratiquement plafonner dès 2013, à un moment où la population va continuer
d'augmenter, quoiqu’à un rythme moins rapide.
Les perspectives sont d’ores et déjà difficiles, encore plus si la tendance à
l’irrégularité, sinon même à l’assèchement climatique se confirme. Per capita, la
ressource en eau a déjà tendance à diminuer du fait de la croissance démographique.
De 1990 à 2000, les ressources en m3 par habitant et par an ont baissé de 1200 à
950. D’ici 2020, la ressource ne sera plus que de 632 m3/h/an, à un moment où la
demande en eau totale aura atteint le plafond des 20 à 21 km3 d’eaux mobilisables.
Le pays descendra au seuil de pénurie (500 m3/h/an) vers 2030.
Comparé aux pays maghrébins voisins qui ont déjà atteint ce seuil, le Maroc a des
possibilités réelles. Mais il va falloir lancer des programmes d’économie et
progresser dans l’efficience d’usage, réviser certaines allocations de ressources,
pour répondre aux besoins croissants. Les choix futurs risquent donc d’être
critiques.
Cette situation est sans doute à l’origine des efforts, depuis toujours enregistrés, à
travers l’histoire, pour la maîtrise de l’eau (irrigation des montagnes, palmeraies,
khettaras et séguias des oasis ou du Haouz) ; elle est plus particulièrement à la base
de la politique audacieuse adoptée pour le développement de l’irrigation, en
particulier et du secteur de l’eau, en général.
En conséquence La politique de l’eau au Maroc doit avoir pour préoccupations
majeures :
- gérer une ressource qui a tendance à être rare et surtout irrégulière, alors que la
population continue de croître, ce qui impose aussi le choix pour une utilisation plus
économique de la ressource et donc une politique de sensibilisation, d’éducation et
de mise en place d’institutions idoines pour mener à bien les politiques sectorielles, à
décider et à orienter sur la base d’une appréhension intégrée et globale des
problèmes;
- gérer les records pluviométriques et les excès momentanés, responsables de catastrophes, ce
qui sous-entend un dispositif de régularisation, de surveillance, de protection et des évolutions
positives en termes d’occupation des sols et d’utilisation des ressources.

But de la partie :
Le but de cette partie consiste à définir les performances du barrage EL GHRASS, dont le
réservoir sera exploité à buts multiples, AEPI, irrigation, production d’énergie hydro-électrique et
protection contre les crues et ceci à travers le calcul des déficits en AEPI, en irrigation et en
énergie exclusive en plus du calcul des puissances et des énergies
III. données d’entrée et conditions aux limites :
/ Apports /
/ Précipitations / / évaporation/
/ Besoins en eau potable /

Schématisation des différents besoins :

On entend dire par les apports les séries hydrologiques au niveau des sites de
barrages qui sont déterminés à travers les apports naturels observées sur les
situations hydrologiques.
Les séries des débits moyens mensuels ont été déterminées par les études
hydrologiques faites dans le cadre des plans directeurs.
Pour les apports ils sont donnés mensuellement sur toute la période de simulation.
(Voir l’annexe)
Les besoins en irrigation ont été considères constants d’une année à l’autre durant
toute la période d’étude pour une valeur de 34 . Quant à l’AEPI, on a supposé que la
demande en eau potable varie d’une façon rectiligne jusqu’à 2035 où cette demande
reste constante égale à 48Mm3/an.
L’énergie hydroélectrique est produite par des turbines de débits lâchés (production
secondaire), toutefois on peut procéder à des turbinages exclusifs en hiver quand il
y a beaucoup d’eau et pas d’expression des demandes en eau, où le débit de pointe
est 13 m3/s pour une hauteur de chute égale à 50 m.
. La régularisation et estimation des performances du barrage :
L’algorithme qui explique l’influence des facteurs qu’on avait cités auparavant à
savoir Les apports, les précipitations, l’évaporation, AEPI, l’irrigation et l’énergie
hydroélectrique sur le volume de l’eau dans le barrage est donné ci-dessous :
1. Utilisation du langage de programmation MATLAB pour la
simulation :
La simulation a été effectuée dans la période qui s’étale entre l’année 2011 et 2080.
Pour ce faire on a eu recours au langage de programmation MATLAB qui un logiciel
très puissant et permet de résoudre des problèmes très complexes.
Notre travail s’articule essentiellement autour du calcul des déficits que ce soit le
déficit en eau potable ou le déficit en irrigation ou bien le déficit en énergie
exclusive ainsi que le calcul des puissances sans oublier le calcul de l’énergie.

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