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ROYAUME DU MAROC

Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail


OFPPT DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES

MONTAGE DE CIRCUITS
MODULE N 26 : HYDRAULIQUES

SECTEUR : ELECTROTECHNIQUE

SPECIALITE : ELECTROMECANIQUE

NIVEAU : QUALIFICATION

ANNEE 2010
Résumé de Théorie et
Guide de travaux Module 26 : Montage de circuits hydrauliques
pratiques

Document élaboré par :

Nom et prénom EFP DR

Pantazica Livia CDC Génie DRIF


Electrique

Révision linguistique
-
-
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Validation
-
-
-

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Résumé de Théorie et
Guide de travaux Module 26 : Montage de circuits hydrauliques
pratiques

SOMMAIRE
Présentation du Module ......................................................................................................................................8
RESUME THEORIQUE ....................................................................................................................................9
1. GENERALITES ................................................................................................................... 10
2. NOTIONS FONDAMENTALES ........................................................................................... 15
3. CIRCUITS HYDRAULIQUES ............................................................................................... 16
4. FLUIDES HYDRAULIQUES ................................................................................................ 19
5. RESERVOIRS ET FILTRES ................................................................................................ 22
6. CANALISATIONS ............................................................................................................... 28
7. DISTRIBUTEURS................................................................................................................ 31
8. VALVES DE PRESSION ..................................................................................................... 40
9. RECEPTEURS HYDRAULIQUES - VERINS....................................................................... 46

GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES .............................................................................................................54


TP1 – Machine à estamper (Commande d’un vérin à simple effet).............................................................55
TP2 – Elévateur à gobet (Commande d’un vérin à double effet).................................................................57
TP3 – Dispositif de serrage (Variation de la vitesse).....................................................................................62
TP4 – Potence hydraulique (Réduction de la vitesse) ...................................................................................65
TP5 – Perceuse (Régulateur de pression).......................................................................................................68
EVALUATION DE FIN DE MODULE ………………………………………………………………………74

LISTE DE REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ......................................................................................77

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Résumé de Théorie et
Guide de travaux Module 26 : Montage de circuits hydrauliques
pratiques

MODULE 26 : MONTAGE DE CIRCUITS HYDRAULIQUES

Code : EM 26 Durée : 80 h

OBJECTIF OPERATIONNEL

COMPORTEMENT ATTENDU

Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit


monter des circuits hydrauliques,
selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent.

PRESENTATION

L’objectif de ce module de compétence spécifique est de faire acquérir les connaissances


relatives à l’interprétation des plans, à la sélection des composants, au montage des
circuits de base à l’aide de vérins distributeurs, de capteurs et de valves et à l’utilisation
des instruments de mesure pour les paramètres des circuits. Il vise donc à rendre le
stagiaire apte à monter des circuits hydrauliques.

CONTEXTE DE REALISATION

• A l’aide :
- d’outillage et d’équipement;
- des instruments de mesure et de contrôle;
- de bancs d’essais et de montages hydrauliques;
- de machines et d’équipement industriel;
- de composants, de raccords et de conduits.
• A partir :
- de schémas ou de plan de circuits;
- de manuels techniques;
- d’abaques et de tableaux.

REFERENCES

- Notes de cours

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PRECISION ET PREALABLES ELEMENTS DE CONTENU

A. Avant de distinguer sur le schéma


du circuit :
- les symboles des composants
- les types des circuits
le stagiaire doit :
1. Reconnaître les symboles - Tableau avec symboles hydrauliques
- Conduites et raccordement
- Appareils conditionnement
- Réservoirs
- Appareils de réglage de la pression
- Distributeurs (2/2, 3/2, avec étranglement)
- Modes de commande (manuelle,
mécanique, électrique et indirecte)
- Transformation d’énergie (vérins, moteurs,
appareils de réglage de débit, clapet de
non-retour, soupapes, accumulateurs,
appareils de mesure, échangeur de chaleur,
distributeurs 4/3, groupe hydraulique)

B. Avant de calculer les principaux


paramètres d’un circuit, le stagiaire
doit :
2. Explorer la construction et le - Notions fondamentales :
fonctionnement des circuits • débit
hydrauliques • puissance
• couple
- Fonctionnement des circuits hydrauliques
de base
- Unité de test
- Utilisation des instruments de mesure
- Circulation du fluide dans le circuit
- Éléments de protection

3. Identifier et utiliser la documentation - Tableau « Vérins hydrauliques »


pour calculs - Abaque « Relation entre le débit-la
pression-la puissance »
- Abaque pour détermination des diamètres
de tuyauterie

C. Avant de sélectionner les


composants, les raccords et les
conduits, le stagiaire doit :

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4. Identifier les propriétés et les - Groupe de puissance :


conditions de choix des composants, • réservoir avec le fluide hydraulique
des raccords et des conduits • moteur qui entraîne une pompe
• système de filtration (filtres sur le
retour et filtre sur l’aspiration))
- Contrôle d’énergie :
• réducteurs de pression
• distributeurs
• régulateurs de débit
• soupape d’équilibrage
• servovalves, etc.
- Production de travail :
• vérins
• oscillateurs, etc.
- Boyaux, tubes et tuyaux utilisés en
hydraulique :
• basse de moyenne pression
• diamètre et section
- Raccords :
• filetés
• évasés
• rapides

D. Avant d’élaborer des schémas, le


stagiaire doit :

5. Savoir utiliser les normes et les - Utilisation des normes et de symbolisation


standards (symbolisation et - Dessiner des circuits:
identification utilisés dans les schémas • de réduction de pression
hydrauliques) • de séquence
• de décélération
• de multiplication de pression
• de régénération
• avec accumulateurs
• pilotés
• de décharge, etc.
E. Avant d’appliquer les règles de santé
et de sécurité au travail, le stagiaire
doit :

6. Reconnaître les équipements de - Utilisation des équipements de protection


protection individuelle et les individuelle
méthodes de travail appropriées - Utilisation des méthodes de travail
appropriées

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F. Avant de monter des circuits


hydrauliques, le stagiaire doit :

7. Expliquer les principes de - Circuit séquenceur


fonctionnement des circuits - Circuit temporisateur
industriels - Compteur

8. Expliquer l’importance de l’entretien - Fiabilité des composant


des instruments, de l’outillage et de - Fiabilité des circuits
l’équipement - Durabilité
- Résistance accrue aux pannes, etc.

9. Entretenir les unités de - Vérification, remplacement et entretien:


conditionnement d’huile • de filtres
• d’échangeur de chaleur
• des huiles usées
• de réservoir, etc.

10. Expliquer l’importance de la qualité - Opération conforme du circuit avec le


des circuits minimum de pannes

11. Expliquer l’importance de la - Montage des circuits facilité


précision - Opération fonctionnelle

G. Avant de mesurer les paramètres de


fonctionnement, le stagiaire doit :

12. Régler et vérifier divers composants - Contrôle de l’étanchéité


d’un circuit hydraulique - Changement des joints
- Réglage de la valve de relâche
- Changement de composants etc.
- Mesure :
• du débit
• de la pression
• de la vitesse
• de la coupe
• de la puissance
• de l’efficacité volumétrique
• de l’efficacité mécanique
• du rendement, etc.
H. Avant de réparer des composants, le
stagiaire doit :

13. Savoir effectuer des réparations sur - Réparation :


certains composants hydrauliques • de distributeurs
• de valves
• de clapets
• de vérins, etc.

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I. Avant d’effectuer des essais, le


stagiaire doit :

14. Savoir effectuer les procédures de - Procédure de mise en service


mise en œuvre, mesurer les - Mesure des paramètres dans les conditions
principaux paramètres de de marche normales
l’installation en marche normale et - Vérification de la présence de fuites
vérifier la présence de fuites

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Présentation du Module

« Montage de circuits hydrauliques » est un module de première


année de formation qui permet aux stagiaires de la spécialité
« Électromécanique » de se familiariser avec les bases de
l’hydraulique. L’objectif de ce dernier est de traiter également les lois
fondamentales, les composants, les raccords et les conduits des
circuits pneumatiques et hydrauliques, la symbolisation et la
composition des schémas. Les stagiaires acquièrent des
connaissances à la réalisation des circuits de base. Ils sont placés dans
une situation où ils peuvent analyser les circuits, faire des mesures
nécessaires et réparer les défaillances à l’aide des outils appropriés.

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Module 26 : MONTAGE DE CIRCUITS


HYDRAULIQUES
RESUME THEORIQUE

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1. GENERALITES
Dans un système industriel, l’hydraulique se traduit par la transmission et la commande des
forces par un liquide (huile hydraulique).

Avantages :
• la transmission de forces et de couples élevés ;
• une grande souplesse d'utilisation dans de nombreux domaines ;
• une très bonne régulation de la vitesse sur les appareils moteurs, du fait de
l'incompressibilité du fluide ;
• le démarrage en charge des moteurs hydrauliques et des vérins ;
• une augmentation de la longévité des composants (tiroir des dis- tributeurs).
Contrairement aux systèmes pneumatiques, où il est nécessaire d'utiliser un
lubrificateur après la filtration de l'air, les systèmes hydrauliques, du fait de la
présence de l'huile, possèdent un excellent moyen de lubrification.

Inconvénients :
• les risques d'accident dus à l'utilisation de pressions élevées dans les systèmes 50 <
p < 700 bars ;
• les fuites qui entraînent une diminution du rendement ;
• les pertes de charge dues à la circulation de l'huile dans les tuyauteries ;
• les risques d'incendie dus à l'utilisation d'une huile hydraulique minérale
inflammable.
• c'est un matériel coûteux (composants) dont la maintenance est onéreuse du fait du
prix de revient élevé des composants, du remplacement de l'huile hydraulique et des
filtres.

Le fluide hydraulique donne vie au système hydraulique.


Dans les applications hydrauliques, les huiles sont classées en deux groupes :
• les huiles minérales inflammables ;
• les huiles difficilement inflammables.

La pression d'utilisation est très variable et dépend du mécanisme. Il faut cependant


noter que la pression peut être très élevée. Seule la limite d'utilisation des composants
limite la valeur de la pression d'utilisation.

Règles générales d’utilisation des « systèmes hydrauliques »


Les systèmes hydrauliques, par les risques d'accident qu'ils peuvent engendrer, exigent de
l'utilisateur certaines connaissances particulières et obligatoires.
• une connaissance des unités de mesure ;
• une connaissance et une parfaite maîtrise des schémas hydrauliques et de la
symbolisation ;
• une connaissance complète des composants entrant dans la constitution des
systèmes hydrauliques, ainsi que le raccordement des composants entre eux
(montage des raccords et des flexibles).

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Remarques
Dans le domaine industriel, il existe naturellement d'autres moyens de transmettre une puissance,
comme :
L'énergie pneumatique: l'air comprimé est utilisé comme moyen de transmission.
L'énergie électrique: utilisation de moteurs électriques de différents types.
L'énergie mécanique: utilisation d'engrenages, de poulies et courroies ainsi que du système bielle-
manivelle.

Applications
Les propriétés particulières offertes par l'hydraulique comme :
• la possibilité de transmettre des forces élevées,
• la souplesse d'utilisation,
ont trouvé leurs applications et leur efficacité dans de nombreux domaines industriels.

La machine-outil
Les secteurs d'application sont très variés, mais le gros consommateur de composants
hydrauliques reste celui de la machine-outil. On trouve dans ce domaine toutes les
opérations de bridage de pièces, de prise d'outil, de commande d'avance et de
transmission de mouvements. Les presses à découper ou à emboutir sont des applications
directes de l'hydraulique.

Les engins de travaux publics


Ils utilisent également de nombreux composants hydrauliques dans la réa- lisation des
transmissions de mouvement et la com- mande des outils pour : creuser, lever, déplacer ,
niveler.

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Les véhicules industriels


Les réalisations dans ce domaine sont aussi très variées; on trouve des applications
particulières comme :
-le levage des bennes ou des hayons,
-la rotation des cabines de camion.
Les véhicules de ramas- sage et de compactage des ordures ménagères sont également
équipés de systèmes hydrauliques qui s'adaptent très bien à ce genre de travail.

Les machines agricoles Dans le domaine agricole, là encore, le système hydraulique


offre de multiples applications.
Citons en exemple la régulation du travail de la charrue et les commandes de travail des
moissonneuses et autres machines. Tous ces systèmes utilisent des mécanismes
hydrauliques performants et souvent très chers.

La manutention
Les chariots élévateurs représentent un secteur traditionnel de l'utilisation des systèmes
hydrauliques. Les mouvements sont linéaires dans des opérations de levage où le matériel
doit résister à des efforts importants

L'aviation
L’hydraulique destinée à l'aviation occupe une position particulière. Fournie par des
sociétés spécialisées, elle est régie par les mêmes lois de la physique mais doit répondre à
des exigences spécifiques.

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Remarque
Pour classifier cette large palette d'applications, il a été créé les notions d'hydraulique
mobile et d'hydraulique stationnaire (ou hydraulique industrielle).
L’hydraulique mobile se déplace grâce à des chenilles ou à des roues.
L’hydraulique stationnaire repose sur des pieds ou 6 des fondations.

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2. NOTIONS FONDAMENTALES

2.1 Le débit

Il corresponde au volume de fluide qui durant une unité de temps donnés au travers d’une
section.
L’unité c’est le mètre cube par seconde (m3 / s).
En pratique les unités utilisées sont : le litre par minute (l / min.) ou le centimètre cube par
seconde (cm3 / s).
Formules usuelles :
Q = S x v avec : Q : débit en cm3 / s
S : section en cm2 ;
v : vitesse en cm / s.

Q = 0,1 x S x v avec : Q : débit en l / min


S : section en cm2 ;
v : vitesse en m / min.

2.2 La puissance
La puissance est le travail qu’effectue une force par unité de temps :
travail W
P= =
temps t
Définition en hydraulique :
force F
En hydraulique la pression p est égale à = =p
sec tion S
Donc : F = p x S et on obtient pour la puissance hydraulique:
Q× p
P= avec : P en kW,
600
Q en l / min.
p en bar.

2.3 Le couple

Dans les systèmes hydrauliques la force développée dépend de la pression, la cylindrée et


la quantité d’huile refoulée par tour de l’appareil. Elle s’exprime par litre par tour (l / tr).
Q
Cyl =
N
Couple théorique = 15,9 x Cyl x p
Couple réel C = 15,9 x Cyl x ∆p x η
Avec : N : vitesse de rotation, en tr / min
C : couple en Nm ;
P : différence de pression, en bar = p entrée – p sortie
η: rendement volumétrique : 60% < η < 96%
Q : débit, en l / min.
Cyl : cylindrée, en cm3 ou l / tr.
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3. CIRCUITS HYDRAULIQUES

Les circuits hydrauliques ont approximativement la même structure. Ils se composent tous :

 D’un groupe de puissance


 D’appareils de distribution et de régulation ;
 De récepteurs ayant pour rôle de transformer l’énergie hydraulique en énergie
mécanique.

3.1 Les principaux composants

Le groupe de puissance Il se compose :


 d'un réservoir qui contient le fluide hydraulique ;
 d'un moteur qui entraîne une pompe transformant une énergie mécanique en
énergie hydraulique ;
 d'un système de filtration composé de plusieurs filtres: filtration sur le retour et
filtration sur l'aspiration.

Le limiteur de pression
Comme son nom l'indique, il sert à limiter la pression dans un circuit hydraulique. Il protège
également l'installation des dépassements de pression accidentels.

Les distributeurs
Le rôle de ces appareils est capital. On peut les considérer comme les « aiguillages » du
système. Ils dirigent le fluide sous pression vers les actionneurs et reçoivent en retour le
fluide sans pression qu'ils dirigent vers le réservoir.

Les actionneurs
Ces appareils transforment l'énergie hydraulique en énergie mécanique. Ce sont les vérins
hydrauliques à simple ou double effet ainsi que les moteurs hydrauliques.
Les vérins double effet travaillent dans les deux sens. Les vérins simple effet travaillent
uniquement dans un seul sens.
La force d'un vérin monté dans un système hydraulique dépend de deux critères :
 la pression dite de service;
 le diamètre de son alésage.
La vitesse dépend du débit de la pompe alimentant le système.

3.2 Différents types de circuits

Le circuit « ouvert »,
Dans un circuit ouvert, l'huile circule du réservoir vers la pompe. Cette huile est refoulée,
mise sous pression, puis dirigée vers un composant appelé « distributeur » qui dirige l’huile
sous pression vers une chambre du vérin (ou moteur).
Le distributeur reçoit en retour l'huile sans pression de l'autre chambre du vérin qu'il
retourne au réservoir (ou bâche).

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1. Groupe générateur de puissance 2. Limiteur de pression 3. Distributeur


4. Vérin double effet 5. Manomètre

C'est le type de montage le plus simple et le plus utilisé.

Le circuit « fermé »

Dans ce type de circuit, l'huile circule en « circuit fermé ». La circulation se fait de la pompe
vers le récepteur et du récepteur vers la pompe.

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3.3 Précautions à prendre à la mise en service d'un système hydraulique

Lors de la mise en fonction d'une installation hydraulique, les composants et les


tuyauteries comportent de l'air. Par principe, un système hydraulique a la particularité de
pouvoir assurer des vitesses stables. Le fluide doit être uniquement un fluide hydraulique. Il
convient donc de chasser l'air qui devient, de ce fait, un élément nuisible et de prendre
certaines précautions lors de la mise en fonction.

3.4 Le drain
Certains composants comportent des pièces en mouvement (tiroir de f distributeur
coulissant dans un alésage). Pour qu'il y ait fonctionnement un jeu s'impose et au travers
de ce jeu fonctionnel, obligatoire, l'huile va s'échapper et provoquer une fuite. Il faut donc
l'évacuer et une conduite séparée appelée «drain» va assurer cette tâche.

3.5 Structure schématique des systèmes hydrauliques

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4. LE FLUIDE HYDRAULIQUE – LES HUILES

4.1 Le fluide hydraulique


Dans un mécanisme, le fluide hydraulique transmet l'énergie hydraulique. De ce fait, il doit
être incompressible et rester homogène.
En circulant dans toute l'installation, il possède un rôle très important de lubrificateur des
parties mobiles à l'intérieur des composants (distributeurs, vérins...).
Une huile hydraulique se choisit en respectant certains critères comme :
 la pression de fonctionnement ;
 les conditions extérieures (environnement) ; -la température;
 la technologie des composants ;
 les conditions de fonctionnement.

Du choix d'une huile peut dépendre la longévité d'un système hydraulique.

4.2 La viscosité

Elle se définit comme étant la résistance à l'écoulement d'un liquide.

On peut ainsi définir la viscosité comme étant la résistance qu'opposent les molécules de
ce fluide à une force qui tend à les déplacer.

Indice de viscosité
Cet indice indique la variation de viscosité en fonction du paramètre température. Plus
l'indice est élevé moins la viscosité varie.

Unité
Pour exprimer la viscosité cinématique, on utilise comme unité le mètre carré / seconde
(m2/s).
Les sous-multiples sont: le stokes (1 St = 10-4 m2/s) et le centistokes (1 cSt = 1/100 st).

4.3 Les huiles


Les huiles utilisées dans les circuits hydrauliques sont classées en deux groupes :
 les huiles minérales ;
 les huiles difficilement inflammables.

Vidange et remplacement des huiles


La périodicité des vidanges est variable. Elle dépend du choix de l'huile et du taux de
fonctionnement du système. Les fabricants offrent une large gamme d'huiles et il est
préférable de prendre conseil auprès de ces spécialistes pour déterminer le choix d'huile
répondant aux critères d'utilisation.

Réchauffage de l'huile

Un système hydraulique ne doit pas être démarré si l’huile, se trouvant dans le réservoir,
est trop froide. Au démarrage, la température de cette huile doit se situer aux environs des

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15° C. Le réchauffage peut se faire à l'aide d'élém ents chauffants placés dans le fond du
réservoir en tenant compte de la capacité en huile du réservoir.

Le refroidissement de l'huile

Dans certains systèmes hydrauliques, il est impératif de refroidir l'huile. La température


d'utilisation de celle-ci doit être comprise dans une plage se situant entre 50 oC et 55 oC
environ. En règle générale, il ne faut pas dépasser 60 oC pour éviter à l'huile un
vieillissement prématuré.
Plusieurs cas peuvent se présenter

 Petites installations: il n'est pas obligatoire de monter un système de refroidissement


de l'huile.
 Installations importantes: dans ce cas, il faut prévoir un système de refroidissement
de l'huile. 'Le composant utilisé sera un refroidisseur. Cet appareil se monte sur le
retour d'huile. .
 Il existe plusieurs types de refroidisseurs: à eau et à air. Le refroidisseur à eau, plus
efficace, est le plus souvent utilisé.

Description
Il possède une entrée et une sortie pour l'eau (élément réfrigérant), ainsi qu'une entrée et
une sortie pour l'huile (élément à refroidir). L'huile, en circulant autour des tubulures
contenant l'eau, va se refroidir. L'huile circule en sens contraire de l'eau.
Sortie eau

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4.4 Classification des huiles

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5. RESERVOIRS ET FILTRES

Généralement construits en tôle d’acier, en fonte aciérée ou d’aluminium, les


réservoirs ou les bâches peuvent être à air libre ou sous pression.

5.1. Réservoirs
Le réservoir se compose d'une cuve en acier protégée.

A l'intérieur, une cloison de stabilisation sépare le réservoir en deux parties :


 une chambre d'aspiration ;
 une chambre de retour.

Sur le dessus, le couvercle assure l'étanchéité du système et reçoit l'ensemble moteur-


pompe.
Une porte de visite, assez grande, sert à nettoyer le fond du réservoir lors des interventions
de maintenance. La vidange de l'huile se fait par un orifice placé au point le plus bas du
réservoir. Le fond de celui-ci comporte une pente qui permet de le vider complètement. Le
remplissage se fait par un orifice placé sur le dessus. L'huile est filtrée et la fermeture est
assurée par un bouchon à clé. Pour la surveillance du niveau d'huile, le réservoir comporte
un voyant de niveau haut et un voyant de niveau bas.
Le reniflard permet la communication avec l'extérieur. A l'intérieur du réservoir, un tuyau
d'aspiration avec crépine est placé le plus loin possible des retours d'huile. Le retour d'huile
se fait grâce à un tuyau immergé dont l'extrémité comporte une coupe à 45°. Un drain
débouche au-dessus du niveau d'huile.

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5.1.1. Rôle du réservoir

Dans une installation hydraulique le réservoir sert à :


- Stocker le fluide de transmission de puissance ;
- Compenser les fuites possibles ;
- Agir en tant que régulateur thermique ;
- Mettre le fluide à l’abri des pollutions ;
- Permettre la décantation du fluide et autoriser sa désémulsion ;
- Parfaire le rôle des filtres, etc.

Coupe d’un réservoir

5.1.2. Capacité du réservoir

La détermination de la capacité d’un réservoir est un cas particulier, propre à chaque


installation.
En règle générale, il serait souhaitable de se baser sur les données suivantes :
 Installation hydraulique (voir le tableau ci-dessous) ;

Installation
Service sévère Service normal
Fixe Mobile Fixe Mobile
Capacité 2 fois Capacité 10 Capacité Capacité 5 fois
supérieure au débit de fois supérieure à égale au débit de supérieure à celle
la pompe en l/mn celle des vérins la pompe en l/mn des vérins

 Transmissions hydrostatiques :
• Circuit ouvert : Capacité trois ou quatre fois supérieure à la valeur du débit
maximal de la pompe hydraulique principale ;
• Circuit fermé : Capacité égale au débit maximal de la pompe de gavage ;
• Circuit semi-fermé : Capacité trois à quatre fois supérieure à la valeur du débit
maximal de la pompe hydraulique principale.

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5.1.3. Système de régulation thermique

Certains réservoirs peuvent être dotés de systèmes annexes tels que :

 Echangeur ou régulateur thermique : lorsque la pompe est entraînée par un


thermique le fluide dans le réservoir peut bénéficier d’un réchauffage rapide sous
l’action de l’eau de refroidissement du thermique et d’une stabilisation à sa
température ;
 Refroidisseur à air (ventilateur) ou à eau : il refroidit le fluide durant le
fonctionnement de la centrale ;
 Réchauffeur : souvent électrique, il est utilisé sur certaines centrales et en
particulier sur les bancs d’essais pour porter avant la mise en route de l’installation le
fluide de transmission de puissance à une température adéquate.

5.2. Filtre

Le rôle des filtres est d’absorber quantitativement au mieux tout ce qui est consécutif à la
pollution : les poussières, impuretés et vapeurs atmosphériques, les écaillages de soudage,
les calamines résultant du cintrage des canalisations, les pigmentations de fonderie, les
gommes et les laques provenant de la rupture de stabilisation du fluide, les corpuscules
métalliques liés à l’usure inévitable et normale des pièces en mouvement

L’huile sous pression, circulant dans l'installation, véhicule toutes sortes d'impuretés se
trouvant à l'intérieur du circuit. Ces impuretés peuvent être abrasives ou non abrasives.
Dans tous les cas, il faut absolument les éliminer, car elles provoqueront des pannes et une
usure anormale des composants amenant rapidement des fuites. C'est le rôle de la
filtration.
La filtration de l'huile hydraulique peut se faire à l'aide :

 de crépines (grosses particules) ;


 de filtres (particules fines).

5.2.1. La filtration, différents types de filtres

Dans les circuits hydrauliques, la filtration peut s'effectuer :


 sur la haute pression ;
 sur le retour ;
 sur l'aspiration.

Filtration sur la haute pression

Le montage du filtre se fait sur la conduite de refoulement de la pompe. Cette filtration est
efficace. Elle protège les composants hydrauliques mais la haute pression oblige à avoir du
matériel robuste. Elle se fait à l'aide de filtres.

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Filtre haute pression

Filtration sur le retour

Le montage du filtre se fait sur la conduite de retour. La totalité de l'huile est filtrée.
Inconvénient: la pompe n'est pas protégée des impuretés contenues dans le réservoir, ce
qui implique une filtration sur l'aspiration. Cette filtration sur le retour est très employée. Elle
est efficace et bon marché et se fait à l'aide de filtres.

Filtres sur canalisation de retour

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Filtration sur l’aspiration

Cette filtration doit protéger la pompe. Elle est assez grossière et ne peut arrêter que les
grosses particules. Elle se fait à l'aide de crépine (grille métallique très fine de 150
microns). En aucun cas cette filtration ne constitue une protection des composants du
système hydraulique.

Filtre sur la canalisation d’aspiration

5.2.2. Représentation symbolique des filtres

5.2.3. Choix du filtre

Le filtre doit être choisi en fonction:


 du débit;
 de la viscosité du fluide;

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 des températures minimale et maximale de fonctionnement;


 de la nature des corps étrangers à retenir;
 du calibre des corps étrangers véhiculés;
 de l’emplacement qui lui est réservé (alimentation, pression ou retour).

5.2.4. Montage des différents types de filtres dans une installation

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6. CANALISATIONS

Les canalisations, quelles soient rigides ou souples, assurent le transport de l’énergie


hydraulique délivrée par la pompe vers le ou les récepteurs. On peut comparer les
canalisations d’un circuit hydraulique aux fils ou aux câbles d’une installation électrique.

6.1. Symboles et choix de canalisation

6.1.1. Symboles

Sur la fig. 6-1 sont montrés les différents symboles utilisés pour la représentation des
canalisations et leurs raccords.

Fig. 6-1

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6.1.2. Choix de canalisation

La détermination du choix d’une canalisation est fonction des deux paramètres


suivants :
- Débit d’écoulement dans l’unité de temps ;
- Pression supportée par les parois.

Qu’il s’agisse d’une canalisation rigide ou souple, le débit définit la section de la


canalisation. Pour un même débit, cette section peut être différente en fonction des
vitesses de fluide désirées (alimentation, lignes de pression, conduites de retour).
Quand il est question de canalisations rigides, la pression fixe l’épaisseur de la paroi de
la canalisation. Lorsqu’il s’agit de canalisations souples, c’est le plus souvent le nombre de
nappes métalliques que comporte ce conduit qui est pris en considération.
En pratique souvent pour le choix des dimensions des canalisations on utilise des abaques
(fig. 6-2).

Fig. 6-2
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6.2. Types de canalisations

6.2.1. Canalisations rigides

Les tubes utilisés en hydraulique sont en fer doux (teneur de carbone de 0,15 à 0,25%)
de type sans soudure, obtenus par étirage à froid ou à chaud. Ou en acier inoxydable.

Les tubes doivent être cintrés de façons spéciales pour assurer le meilleur écoulement
du liquide. Sur une installation rigide il est nécessaire d’ajouter au moins un coude de sorte
à pallier les effets dus à la dilatation. Il est nécessaire aussi de prévoir des supports à
coussinets en caoutchouc pour réunir les tubes. Ces supports réduisent la fatigue des
canalisations et des raccords par réduction sensible des vibrations.

6.2.2. Canalisations souples

Les canalisations souples sont plus communément appelées tuyauteries flexibles, ou


« flexibles » sont les plus utilisés.
Les flexibles permettent entre autres :
- de véhiculer un fluide entre un point fixe et un autre mobile ;
- d’absorber les vibrations.
A cet effet les flexibles sont montés fréquemment à la sortie et à l’entrée des unités
hydrostatiques (pompes et moteurs). La mise en place de flexibles nécessite une étude
complexe et propre à chaque installation :
- Leur longueur doit être judicieusement déterminée.
- Ils ne doivent jamais travailler en torsion.

6.3. Raccords

Les raccords ou les systèmes de jonction entre les canalisations ou entre les
canalisations et les composants divers d’une installation sont on ne peut plus nombreux.

Les raccords sur les canalisations rigides doivent répondre aux conditions suivantes :
- Tous les raccordements doivent être conçus et installés de façon à permettre un
démontage et un remontage rapide ;
- Le type de raccordement utilisé doit être au moins aussi résistant (à la pression) que
les canalisations ;
- Les raccordements ne doivent pas provoquer des pertes de charge sensibles ;
- Pour éviter les risques de corrosion électrolytique, les raccords ou le métal d’apport
doit avoir la même nature que celui des canalisations.

« L’accrochage » de l’embout (raccord) sur un flexible dépend en tout premier lieu du


type de flexible utilisé. Les performances en résistivité de l’embout doivent être égales et
même supérieures à celles du flexible. A la pression d’éclatement du flexible l’embout doit
résister. Les embouts peuvent être soit « vissés » dans le flexible, soit sertis sur celui-ci.
Les embouts vissés peuvent être démontés et réutilisés, ceci n’est pas sans intérêt dans le
cadre de dépannage. Généralement, les embouts sertis équipent les flexibles réalisés en
grande production.

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7. DISTRIBUTEURS

Fonction :

Aiguiller le débit vers l'une ou l'autre partie du circuit, autoriser ou bloquer le passage du
débit

Constitution:

Le distributeur est constitué de 3 parties : le corps, le tiroir, les éléments de commande.

Fonctionnement : L

Les éléments de commande agissent sur le tiroir et le déplacent vers la droite ou vers la
gauche. En se déplaçant, le tiroir met en communication les orifices. ou la déplaçant, le
tiroir met en communication les orifices.

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Symbolisation:

La symbolisation se réalise en 2 étapes :


- Construction du symbole de base (nombres d'orifices, nombres de positions).
- Représentation du type de commande.

Construction du symbole de base :

Chaque position des éléments de commande interne du distributeur est représentée par
une case carrée.
Dans chaque case se positionnent des flèches ou des traits qui indiquent les liaisons
établies entre les orifices et le sens d'écoulement du fluide.
Les canalisations aboutissent à la case représentant la position repos.
La lecture de la position travail s'obtient en déplaçant par glissement l'autre case du
symbole face à la représentation des tuyauteries.

Exemples:

En hydraulique, il existe un grand nombre de possibilités de cases centrales (type 4/3)


suivant le fonctionnement désiré. Les plus courantes sont les suivantes :

Schéma des différentes commandes:

La majorité des distributeurs hydrauliques sont à 2 ou 3 positions.


L'identification d'un distributeur se fait de la manière suivante :
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Nombre d'orifices, nombre de positions, type de centre ( si 3 positions ), type de


commande, type de rappel ou de maintien.
Il peut y avoir plusieurs symboles sur une même représentation

Exemples:

Remarque:La taille d'un distributeur ainsi que la grosseur de ses orifices doit être adapté au
débit qui le traverse.

Exemple du système hydraulique

Etude du fonctionnement du système :


 En ROUGE l’huile sous pression
 En BLEU l’huile sans pression (circuit de retour)
 Sens de déplacement du vérin dans chaque position

7.1 Types de distributeur

7.1.1. Les distributeurs à tiroir :


Le tiroir est une pièce de révolution, rectifiée possédant des gorges qui mettent en
communication les différents orifices du distributeur.

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Exemples :
• Distributeur 4-2 à commande électrique (24V~) rappel par ressort :

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7.1.2. Les distributeurs à clapets

7.1.3. Les distributeurs rotatifs

7.2 Les symboles des principaux distributeurs

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7.3 Les commandes d’un distributeur hydraulique

Comme les distributeurs pneumatiques, les distributeurs hydrauliques peuvent être à


commande :

7.4 Exemple de choix d’un distributeur

Utilisation pour de gros débits > 80 l/min


Gros débit → grande taille
La solution consiste à utiliser un distributeur à étage piloté

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Représentation simplifiée :

7.5 Commander un distributeur hydraulique :


Les principales caractéristiques à connaître :
 La technologie du distributeur (à tiroir ou à clapet, etc.…)
 Le nombre de positions
 Le nombre d’orifices
 S’il s’agit d’un distributeur 3 positions : le type centre (fermé, ouvert, etc.…)
 Le mode de commande (si la commande est électrique, connaître la tension, la
forme du courant alternatif ou continu
 Le débit souhaité
 Le mode de fixation
 La compatibilité avec l’huile du circuit
Monter un distributeur sur son embase :

Vérifier le sens du distributeur avant de le remonter sur son embase

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7.6 Défaillance d’un distributeur

Coincement du tiroir (huile polluée)


Electro-aimants pas assez puissants pour manoeuvrer le tiroir
Bobine défectueuse (assez fréquent)

Montage d’un distributeur dans une installation hydraulique

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8. VALVES DE PRESSION

On entend par valves de pression tous les composants qui réagissent sous l’influence
de la pression ou sous l’effet des variations de cette pression. Quatre grandes familles de
valves de pression sont à considérer:
- Valves de limitation de pression ;
- Valves de séquence
- Valves de régulation de pression
- Valves de pression diverses: de mise à vide, d’équilibrage, de progressivité ou de
temporisation.

8.1. Valves de limitation de pression (limiteur de pression)

Le montage est constitué :


 d'un groupe générateur;
 d'un limiteur de pression ;
 d'un distributeur 4/2 ;
 d'un vérin double effet.

Si l'on actionne le distributeur, la tige du vérin sort. Lorsque la tige est complètement sortie,
le débit de la pompe se retrouve sans issue. La pompe continuant à débiter, la pression
monte très rapidement. Il en résulte obligatoirement la rupture des canalisations et des
composants. L'accident est inévitable.

Le rôle du limiteur de pression est de retourner au réservoir le débit, lorsque la pression


préréglée est atteinte.

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Description du fonctionnement
On distingue deux étapes dans le fonctionnement du limiteur de pression.

1èr étape: au départ, le clapet conique est en appui sur son siège grâce à une force F d'appui
(préalablement réglée). Cette force F se règle avec un ressort de pression et une vis de
réglage.

2ème étape: au moment où la force FI dépasse progressivement la force F préalablement


réglée (le vérin est en fin de course), le clapet recule de son siège, libérant et autorisant le
retour du fluide, sans pression, au réservoir.

Utilisation
Dans tout système hydraulique, il est nécessaire et obligatoire de monter un limiteur de
pression. En cas de surpression dans le circuit, .il assurera la sécurité évitant ainsi des
accidents graves. Ce limiteur se monte en aval de la pompe.
Limite d'utilisation
Le limiteur de pression à commande directe a des limites d'utilisation qui se situent aux
environs des 200 bars. Pour des pressions supérieures, on utilise un limiteur de pression à
commande indirecte.

Représentations symboliques

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Pièces de rechange pour valve de réglage de pression

Ce schéma représente en vue éclatée les différents éléments constituant un limiteurs de


pression

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8.2. Valves de séquence

Ce sont des valves qui permettent en principe l’alimentation d’un circuit secondaire
lorsque la pression déterminée est atteinte dans le circuit primaire (fig. 9-6). Ces valves
sont dites “normalement fermées”. Elles sont toujours montées en ligne sur le circuit auquel
elles sont affectées : contrairement aux valves de limitation de pression qui sont montées
en dérivation. De plus, ces valves sont toujours à drain externe.

Fig. 9-6

La différence entre un limiteur de pression et la valve de séquence réside dans le fait


que dans une valve de séquence le fluide de pilotage doit être séparé de celui de
puissance.
Les principes élémentaires donne la possibilité aux constructeurs de fabriquer les valves de
séquence qui offrent différents types de pilotage en fonction de la position de certaines
pièces et à l’adjonction ou à la dépose de bouchons d’obturation (fig. 9-9).

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8.3. Réducteur de pression:

Symbole:

Sans clapet anti retour

Avec clapet anti retour


Fonction:
Réduire la pression du réseau principal et la maintenir constante dans une partie du circuit.
Fonctionnement:

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Le fluide circule de B vers A. Le canal 3 permet à la pression venant de A, d'agir sur la


surface du tiroir 1. Ceci engendre une force à laquelle s'oppose la force du ressort 4.
Lorsque la pression en A crée une force supérieure à la force du ressort 4, le tiroir 1 se
déplace vers la droite et ferme le passage de B vers A. Ainsi le circuit A n'étant plus
alimenté, la pression est réduite et reste stable.
En cas de surpression en A, le tiroir 1 se déplace encore plus vers la droite et met en
communication le circuit A avec le réservoir par l'intermédiaire du canal 2 et du drain Y.

Remarques: Le réducteur de pression se monte toujours en série sur les circuits.


Les réducteurs ne sont pas tous munis d'un canal interne, (comme le canal 2 sur le schéma
de principe ci-dessus) dans ce cas, ils sont incapables d'éliminer les surpressions.
Si le fluide doit pouvoir circuler de A vers B, il faut alors choisir un réducteur de pression
équipé d'un clapet anti-retour.

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9. RECEPTEURS HYDRAULIQUES – VERINS HYDRAULIQUES

Dans l’appellation de “récepteurs hydrauliques” entrent tous les composants qui


transforment l’énergie hydraulique en énergie mécanique.

Un vérin hydraulique est un tube cylindrique (le cylindre) dans lequel une pièce mobile (le
piston) sépare le volume du cylindre en deux chambres isolées l'une de l'autre. Un ou
plusieurs orifices permettent d'introduire ou d'évacuer un fluide dans l'une ou l'autre des
chambres et ainsi déplacer le piston.

Principe du vérin et de son étanchéité


Les vérins hydrauliques trouvent leur application la plus visible dans les engins de chantier.
Une tige rigide est attachée au piston et permet de transmettre effort et déplacement.
Généralement la tige est protégée contre les agressions extérieures par un traitement
augmentant la dureté superficielle.

L'étanchéité entre les chambres du vérin ou entre corps et tige est réalisée par des joints.
Cette fonction est primordiale, car elle caractérisera le rendement et la durée de vie du
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vérin. On protégera particulièrement le vérin des risques d'introduction de pollution par la


tige grâce à l'installation d'un joint racleur.

Le guidage est assuré par des porteurs en matériaux à faible friction. Leur choix dépendra
du fluide et des caractéristiques de charge et de vitesse du vérin.

9.1. Vérin simple effet

Un vérin simple effet ne travaille que dans un sens (souvent, le sens de sortie de la tige).
L'arrivée de la pression ne se fait que sur un seul orifice d'alimentation ce qui entraîne le
piston dans un seul sens, son retour s'effectuant sous l'action d'un ressort ou d'une force
extérieure (fréquent en hydraulique).

Vérin simple effet avec son distributeur3/2

L'utilisation d'un distributeur à une seule sortie est donc suffisante (distributeur 3/2) ou d'un
clapet logique pour les débits plus importants.
L'emploi de ces vérins reste limité aux faibles courses.
L'usage des vérins simple effet est très courant dans les presses hydrauliques. Ils
permettent de développer des efforts très importants. Ils sont alors associés à des vérins
de plus faibles sections permettant de réaliser les vitesses rapides d'approche ou de
rappel. Des clapets de grosse section permettent le remplissage ou la vidange rapide des
vérins et sont directement raccordés au réservoir souvent situé en charge.

9.2. Vérin double effet

Un vérin double effet a deux directions de travail. Il comporte deux orifices d'alimentation et
la pression est appliquée alternativement de chaque côté du piston ce qui entraîne son
déplacement dans un sens puis dans l'autre.

Associé à une servovalve ou un distributeur à commande proportionnelle, ainsi qu'un


capteur de position ou des capteurs de pression, le vérin devient alors un servo-vérin.
Cet actionneur est utilisé dans tous les servo-mécanismes.

Les vérins sont souvent équipés d'amortisseurs de fin-de-course qui évitent les chocs du
piston.

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Vérin double effet avec son distributeur 4/2


L'air comprimé est distribué par un distributeur à deux sorties.

9.2.1 Symboles:

t Vérin double effet Vérin double effet avec double Vérin double effet avec
amortisseurs fixes double amortisseurs réglables

9.3. Représentation d'un vérin en coupe:

1 Tête 5 Chemise d'adaptation 9 Tige de piston


2 Corps 6 Chemise d'amortissement 10 Vis de purge d'air
3 Piston 7 Ecrou de piston 11 Capuchon de sécurité
4 Fond 8 Tirant 12 Ecrou de Tirant
13 Jeu de joint comprenant : Joint racleur, Joint de la tige, Joint de piston, Joint Torique,
Bague d'appui, Bague de guidage

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Remarques: Les diamètres des tiges sont importants afin d'éviter le flambage. Des
abaques permettent de déterminer les caractéristiques du vérin pour éviter le flambage.
Lors du remplacement ou de l'installation d'un vérin, il est impératif de purger l'air des
chambres (de chaque côté du piston).

Grâce à des appareils de commande a appropriés, qui peuvent être également actionnés à
distance, l'inversion des sens s'opèrent très rapidement. Du fait qu'ils sont autolubrifiés, les
appareils sont fiables. Mais cela exige une très grande propreté.

9.4. Servo - vérin

C' C'est un vérin asservi. Il est équipé soit d'un distributeur à commande proportionnelle soit
d'une servovalve et d'un ou plusieurs capteurs. Selon sa performance, il sera équipé de
joints à faible frottement ou de paliers hydrodynamiques, voire de paliers hydrostatiques
pour les plus performants.

La réponse d'un servo-vérin dépend de ses dimensions, de la masse embarquée, de la


qualité de l'organe de commande, de la longueur des circuits d'alimentation. Les
régulateurs numériques aujourd'hui permettent d'améliorer la réponse des servo-systèmes
hydrauliques.

L'effort développé par un servo-vérin dépend des pressions résultantes dans les deux
chambres. Celles-ci créent des efforts antagonistes et sont dues aux pertes de charge
générées par l'organe de contrôle qui laminent le fluide.

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9.5. Vérin à tige télescopique

Tel une antenne télescopique, ce vérin comporte différentes tiges imbriquées l'une dans
l'autre, qui permettent en se dépliant, d'atteindre des objets relativement loin (10m). La
pression, généralement de l'huile, pousse le gros piston qui, arrivé en fin de course met
l'huile en communication avec le deuxième vérin par un orifice. Pour le retour, le fluide
emprunte le même chemin (c'est un vérin à simple effet).

Ils sont principalement utilisés lorsque l'encombrement au repos est réduit:

• Les camions-bennes en sont couramment équipées pour le déchargement de


matériaux (sable - terre - déchets),
• Les tables élévatrices, les monte-charges

9.6. Vérin rotatif

Les vérins rotatifs se classent en deux catégories :

• Ceux qui permettent de convertir un mouvement linéaire en rotation afin de créer un


couple. Ils sont composés d'un corps cylindrique comprenant deux pistons reliés par
un axe-crémaillère qui engrène avec pignon qui est mis en rotation par le
mouvement de cet axe. L'angle de rotation de l'arbre (ou de l'alésage) de sortie varie
en fonction de la longueur de la crémaillère.

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Vérin rotation pignon-crémalière

• Ceux qui sont directement alimentés par un système rotatif type palette, mais
peuvent être aussi avec pignon et crémaillère. Le piston est solidaire de l'axe de
sortie et peut pivoter selon un angle qui peut aller jusqu'à 270°.

Vérin à piston rotatif

9.7. Vérin souple

Ou vérin gonflable ; ce sont des vérins généralement gonflés à l’air, mais pour des
applications spécifiques on peut employer l’eau, l’huile, le glycol pour sa qualité antigel.
Ces vérins, également appelés coussins gonflables sont composés d’un corps en
caoutchouc seul ou pris entre deux flasques métalliques pour la fixation. Leurs fonctions
mécaniques sont très diverses :

• fabrication dimensionnelle très aisée pour les coussins (de 100 à 1000 mm de côté),
ou toutes autres formes,
• matière fait à partir de tissu vulcanisé,
• faible épaisseur et encombrement réduit,
• adaptation aisée et force de levage importante (jusqu’à 7 à 8 bars de pression),
pression uniformément répartie,
• adapté à tous types de besoin : lever, presser, déplacer, pousser, amortir

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pratiques

Vérin gonflable

Leurs simplicités technologiques en font d’un usage très répandu, non seulement dans
l’industrie (table élévatrice et manutentions diverses), mais également dans les secteurs du
dépannage et les services de secours (soulèvement d’objets encombrants).

9.8. Caractéristiques d'un vérin

Un vérin se caractérise par sa course, par le diamètre de son piston et par la pression qu'il
peut admettre :

• La course correspond à la longueur du déplacement à assurer,


• L'effort développé dépend de la pression du fluide et du diamètre du piston.

La force développée par un vérin est F = P * S,

• F est la force développée exprimée en Newton.


• P est la pression exprimée en Pascal
• S est la surface d'application de la pression exprimée en m²,

avec R le rayon du piston en m.

En automatismes, on emploie également les unités pratiques : F en daN, P en bar et S en


cm². On emploie aussi couramment F en N, P en MPa et S en mm².

La vitesse de sortie du piston est fonction de la surface du piston et du débit de fluide qui

rentre dans la chambre motrice:

• V la vitesse en m/s.
• Q le débit volumique en m³/s.
• S la surface d'application (surface du piston) en m².

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pratiques

Le produit de la surface du piston par la course donne la cylindrée du vérin; elle correspond
au volume de fluide nécessaire pour sortir toute la tige du piston.

On vérifiera l'élancement de la tige pour éviter son flambement en poussant. Pour les
grands vérins à grande course on utilise des tiges creuses alimentées en huile pour réduire
le risque de flambement.

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pratiques

Module 26 : MONTAGE DE CIRCUITS


HYDRAULIQUES
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES

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pratiques

TP1 – Commande d’un vérin à simple effet

1.1. Objectif visé

Apprendre aux stagiaires les principes d’application des moyens de commande


du déplacement de la tige d’un vérin hydraulique à simple effet.

1.2. Durée du TP

Le travail pratique proposé est d'une durée de 2 heures.

1.3. Equipements et matière d'œuvre par équipe

- Banc d’essai hydraulique (contenant pompe, réservoir et panneau de


montage) ;
- Vérin hydraulique à simple effet ;
- Distributeur hydraulique 3/2 à commande manuel et rappel par ressort ;
- Clapet antiretour
- Valve de limitation de pression
- Tuyauterie

1.4. Description du TP

Une machine à estamper doit être équipée d'un dispositif supplémentaire pour
l'éjection des pièces usinées. Ce complément fonctionnel est réalisé par un vérin à
simple effet (B) (fig. TP1-1). Il peut être commandé par un distributeur 2/2 ou 3/2.
Lors du calcul de la pression de sortie, il faut normalement tenir compte de la
pression de charge et des résistances (pertes de charge) dans l'installation
hydraulique. Dans notre exemple, nous pouvons négliger les résistances - on n'a
donc plus qu'à calculer la pression de charge selon l'expression : p = F / A dans
laquelle la force F est la charge appliquée sur le vérin et A l'aire effective du piston.

Fig. TP1-1
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pratiques

1.5. Déroulement du TP

Pour rappeler la tige de piston, le distributeur 2/2 doit commuter, le retour de la


tige peut se faire en plusieurs étapes (arrêt dans des positions intermédiaires). Mais
l'alimentation de l'appareil doit être coupée. Dans notre exemple, le problème ne peut
pas être résolu par un distributeur 2/2 parce que le débit de la pompe ne peut être
interrompu (la machine continue sont travail).

Le distributeur 3/2 autorise des arrêts intermédiaires seulement quand l’appareil


est coupé, car une position du distributeur fait sortir la tige de piston, l’autre la
rappelle. Or, le distributeur 3/2 présente un avantage indéniable: pour le commuter,
on n’a pas besoin d'arrêter la machine. Après avoir déclenché la course aller, il
provoque immédiatement la course de retour. Cette séquence automatique est
nécessaire pour l'éjection sûre des pièces (fig. TP1-2).

On peut aussi ajouter un clapet antiretour. Il sert à protéger la pompe. Si l'appareil


est coupé quand la tige de piston d'un vérin commandé par distributeur 3/2 se trouve
en position extrême avant, la charge pesant sur la tige la pousse dans sa position
extrême avant. La contre pression qu'exerce l'huile emprisonnée dans la chambre du
piston inverserait le sens de rotation de la pompe et pourrait l'endommager.

Fig. TP1-2
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pratiques

TP2 – Commande d’un vérin à double effet

2.1. Objectif visé

Apprendre aux stagiaires les principes d’application des moyens de commande


du déplacement de la tige d’un vérin hydraulique à double effet.

2.2. Durée du TP

Le travail pratique proposé est d'une durée de 3 heures.

2.3. Equipements et matière d'œuvre par équipe

- Banc d’essai hydraulique (contenant pompe, réservoir et panneau de


montage) ;
- Vérin hydraulique à simple effet ;
- Distributeur hydraulique 4/2 ou 5/2 à commande manuel et rappel par ressort ;
- Clapet antiretour
- Valves de limitation de pression
- Tuyauterie
- Manomètre

2.4. Description du TP

De l'aluminium liquide est puisé dans un four d'attente et versé dans une rigole
qui mène à une machine à couler sous pression. L'élévateur est équipé à cet effet
d'un godet mobile (fig. TP2-1).
Le godet est actionné par un vérin à double effet qui lui permet d'exécuter le
mouvement pivotant requis pour l'opération. Le vérin est commandé par un
distributeur 4/2, la tige de piston peut donc se déplacer dans les deux sens. Le godet
ne doit pas plonger dans le four tant que le distributeur n'est pas actionné. Le vérin
est muni de deux raccordements et peut être mis sous pression des deux côtés, ce
qui permet d'inverser la course de la tige du piston.

Fig. TP2-1
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pratiques

Le débit volumique ou débit de refoulement de la pompe applique une pression


sur le piston. Le calcul du débit de refoulement théorique de la pompe se fait sur la
base de la cylindrée V de la pompe sur un tour et du nombre de tours n du moteur
électrique. Le débit de refoulement théorique est calculé d'après l’expression
suivante:
Q=V.n

Le temps de sortie et de retour de la tige de piston est fonction non seulement du


volume du vérin, mais aussi du débit de la pompe. L'expression qui lie ces différents
paramètres est:
Q=A.v

La vitesse v peut être exprimée par v = s / t. En ce qui concerne la surface (A), il


faut distinguer entre la surface du piston et la surface annulaire du piston d'un vérin.
A la sortie de la tige, la pression s'applique sur la surface du piston, au retour, par
contre, sur la surface annulaire du piston (fig. TP2-2).

A la course aller, le vérin exerce une force plus grande ; au retour, il atteint une
vitesse plus grande.

Fig. TP2-2

Si les éléments de travail doivent prendre (comme dans l’exercice) une position
déterminée quand l'énergie est coupée, on utilise des distributeurs à rappel par
ressort. Tous les distributeurs mis en oeuvre dans cet exercice ont un tiroir et sont
disponibles avec ressort de rappel ou avec centrage par ressort ou avec cran d'arrêt.
On a choisi le distributeur 4/2 à rappel par ressort puisqu'il assure le maintien du
vérin dans la position voulue en cas de mise en service non autorisée du groupe
générateur.

Il est important de quantifier le débit de la pompe et les temps de sortie et de


retour du piston du vérin pour éviter que : la vitesse d'écoulement dans les conduites

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pratiques

(jusqu'à 5 m/s maxi) et la vitesse de déplacement maximale du piston (jusqu'à 12


m/min) soient dépassées.

Calculer ensuite le diamètre du vérin et la vitesse de retour de la tige de piston.


La cylindrée de la pompe est de 3,45 cm3 par tour, la vitesse du moteur électrique de
1450 min-1. L'effort F nécessaire pour déplacer le piston est de 5000 N, la pression
maximale du réseau est de 40 bar. Le rapport surface du piston / surface annulaire
du piston est de 1,5 : 1. Le diamètre du vérin est calculé d'après l'expression:
F=p.A

Calcul :

Cylindrée de la pompe V = 3,45 cm3


Vitesse de rotation du moteur électrique n = 1450 tr/mn
Force requise du piston F = 5000 N
Pression de réseau maximale p = 40 bar
Rapport des surfaces ϕ = 1,5 : 1

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Les résistances présentées dans la canalisation ne sont pas prises en compte.

2.5. Déroulement du TP

Fig. TP2-3

Le schéma élaboré (fig. TP2-3) pour la commande hydraulique du godet


représente le fonctionnement d’un vérin à double effet (sortie de la tige – rentrée de
la tige).

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Le schéma de circuit précédent ne peut fonctionner que si le godet constitue


seulement une faible charge. S'il est très lourd, il est probable que la tige de piston
sorte (transport du godet en direction du four) à une vitesse excessive que le godet
descende trop vite dans le métal en fusion. Dans ce cas, on monte une soupape de
maintien (soupape d'équilibrage) dans la conduite B entre le distributeur et le vérin
(force de traction de la charge).

- Expliquer l’utilité et le fonctionnement de la soupape de maintien ;


- Expliquer le rôle du clapet antiretour dans le circuit.

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TP3 – Dispositif de serrage (Variation de la vitesse)

3.1. Objectif visé

Apprendre aux stagiaires les principes d’application des moyens de variation de


la vitesse de déplacement de la tige d’un vérin hydraulique à double effet.

3.2. Durée du TP

Le travail pratique proposé est d'une durée de 3 heures.

3.3. Equipements et matière d'œuvre par équipe

- Banc d’essai hydraulique (contenant pompe, réservoir et panneau de


montage) ;
- Vérin hydraulique à double effet ;
- Distributeur hydraulique 4/2 ou 5/2 à commande manuel et rappel par ressort ;
- Soupape d’étranglement unidirectionnelle
- Valve de limitation de pression
- Manomètres

3.4. Description du TP

Fig. TP3-1

Des pièces sont serrées par un vérin hydraulique (fig. TP3-1). Le problème
consiste à ralentir la vitesse de serrage pour ne pas endommager les pièces, sans
modifier la vitesse d'ouverture.

La commande hydraulique du bloc de serrage est complétée par une soupape


d'étranglement avec clapet antiretour (fig. TP3-2) pour influencer la vitesse.

La soupape d'étranglement avec clapet antiretour réduit la section de passage


entre A et B et exerce une résistance qui fait monter la pression à l'entrée A. Cette
pression, associée à l'effet du limiteur de pression, provoque la division du flux. La
pression d'alimentation qui arrive à l'utilisateur diminue et réduit la vitesse de travail
de celui-ci.

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Fig. TP3-2

Il y a aussi des soupapes d'étranglement avec clapet antiretour réglables dont la


section de passage peut être modifiée à volonté.

3.5. Déroulement du TP

Des soupapes d’étranglement peuvent être montées en amont ou en aval d’un


vérin (fig. TP3-3).

Fig. TP3-3
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Les deux solutions sont possibles. L’étranglement en amont ne provoque pas une
multiplication de la pression. L’huile qui est réchauffée au point d’étranglement va à
l’élément de puissance. La dilatation du matériau qui en résulte est sans importance
dans un dispositif aussi simple, mais elle doit être prise en considération quand il
s’agit d’entraînements de précision de machines-outils.

Si on opte pour l’étranglement en aval, il faut d’abord s’assurer que le vérin, la


soupape d’étranglement et les conduites qui les relient peuvent résister à
l’augmentation de la pression qui a lieu dans ce cas.

- Expliquer le rôle du clapet antiretour dans la soupape d’étranglement ;


- Expliquer l’augmentation de la pression en aval du vérin.

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TP4 – Potence hydraulique (Réduction de la vitesse)

4.1. Objectif visé

Apprendre aux stagiaires les principes d’application des moyens de variation et


de réduction de la vitesse de déplacement de la tige d’un vérin hydraulique à double
effet.

4.2. Durée du TP

Le travail pratique proposé est d'une durée de 3 heures.

4.3. Equipements et matière d'œuvre par équipe

- Banc d’essai hydraulique (contenant pompe, réservoir et panneau de


montage) ;
- Vérin hydraulique à double effet ;
- Distributeur hydraulique 4/2 ou 5/2 à commande manuel et rappel par ressort ;
- Clapet antiretour
- Valves de limitation de pression
- Soupape d’étranglement unidirectionnelle
- Manomètres

4.4. Description du TP

Des outils de poinçonnage de différents poids sont montés sur une presse à
l’aide d’une potence hydraulique (fig. TP4-1). Les mouvements de levage et de
descente sont exécutés par un vérin à double effet.
Il s’est avéré lors de la mise en route de la potence que la tige de piston sort à
une vitesse excessive. On décide de monter une soupape d’étranglement avec
clapet antiretour dans le circuit pour réduire la vitesse de sortie.

Fig. TP4-1

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4.5. Déroulement du TP
Comme dans l'exercice précédent, le réducteur peut être monté en amont ou en
aval du vérin. Considérons d'abord le montage en amont (fig. TP4-2).

Fig. TP4-2

Un temps de descente de 10 s est réglé sur la soupape d'étranglement. Quand la


charge est appliquée, la descente se fait en 3 secondes. Cet essai montre que
l'étranglement en amont ne suffit pas à lui seul pour maîtriser une charge par
traction. Sous l'effet de la charge, le piston est entraîné à une vitesse supérieure à
celle permise par le débit passant par le réducteur de pression et arrivant dans la
chambre arrière du vérin. Il s'en suit, dans cette chambre arrière, une dépression qui
provoque la formation de bulles d'air.

Un remède pourrait consister à prévoir l'étranglement en aval. Or cela provoque


une augmentation indésirable de la pression. Il faut d’abord s’assurer que le vérin, la
soupape d’étranglement et les conduites qui les relient peuvent résister à
l’augmentation de la pression qui a lieu dans ce cas.

OFPPT / DRIF / CDC Génie Electrique 65


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pratiques

Fig. TP4-3

On pourrait d'autre part faire un montage avec une soupape d’étranglement en


amont et monter en aval un limiteur de pression comme dispositif de maintien
(soupape d’équilibrage) ou un clapet antiretour taré à une pression déterminée
(fig. TP4-3). La charge est serrée hydrauliquement, ce qui évite une multiplication de
la pression puisque la pression peut être réglée en fonction de la charge par le
limiteur de pression.

Au retour, la soupape d’équilibrage est contournée par un clapet antiretour


supplémentaire.

- Expliquer le rôle du clapet antiretour dans la soupape d’étranglement ;


- Expliquer l’augmentation de la pression en aval du vérin ;
- Expliquer le rôle du clapet antiretour dans le circuit aval.

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TP5 – Perceuse (Régulateur de pression)

5.1. Objectif visé

Apprendre aux stagiaires les principes d’application des moyens de variation et


de réduction de la pression de la tige d’un vérin hydraulique à double effet.

5.2. Durée du TP

Le travail pratique proposé est d'une durée de 5 heures.

5.3. Equipements et matière d'œuvre par équipe

- Banc d’essai hydraulique (contenant pompe, réservoir et panneau de


montage) ;
- Vérins hydrauliques à double effet ;
- Distributeur hydraulique 4/2 ou 5/2 à commande manuel et rappel par ressort ;
- Distributeur hydraulique 4/3 ou 5/3 à commande manuel et rappel par ressort ;
- Régulateurs de débit variable
- Clapets antiretour
- Valves de limitation de pression
- Réducteur de pression à 2 voies
- Soupape d’étranglement unidirectionnelle
- Manomètres

5.4. Description du TP

L'avance de perçage et le dispositif de serrage d'une perceuse sont à commande


hydraulique. La commande hydraulique comporte deux vérins, un vérin de serrage A
et un vérin d'avance B (fig. TP5-1).

La pression de serrage du vérin A doit pouvoir prendre différentes valeurs car


l'opération requiert des forces de serrage différentes. La possibilité de réglage est
réalisée par un régulateur de pression.

Fig. TP5-1
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Comme son nom l'indique, un régulateur de pression sert à influencer la pression


dans une installation hydraulique ou dans une partie de celle-ci.

Fig. TP5-2

Régulateurs de pression (réducteur). Ce type de soupape transforme une


pression d'entrée en une pression de sortie plus faible (fig. TP5-2). La pression de
pilotage est déterminée à la sortie du régulateur de pression. Ces soupapes sont
ouvertes en position de repos.
Le régulateur utilisé dans le cas est un réducteur de pression à 2 voies (fig. TP5-3)

Fig. TP5-3

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5.5. Déroulement du TP

Schéma préliminaire

Dans ce montage (fig. TP5-4), le distributeur 4/2 (1.1) est actionné le premier. La
tige de piston du vérin de serrage A sort sous la pression de déplacement. Dès
qu'elle atteint la pièce, la pression du réseau monte jusqu'à la valeur maximale de 50
bar. Le distributeur 4/3 (2.1) déclenche la course aller du vérin de perçage B. Quand
celui-ci sort, la pression du réseau se règle à la pression de déplacement de ce vérin.
Conséquence : la pression appliquée sur le vérin de serrage diminue.

Fig. TP5-4

Puisque cette opération requiert des pressions de serrage différentes et - pour le


perçage - la pression maximale préréglée sur le limiteur de pression, un régulateur
de pression doit être monté en amont du vérin de serrage.

Schéma avec un régulateur de pression (réducteur de pression)

Dans ce montage (fig. TP5-5), complété par le régulateur de pression, la tige de


piston du vérin de serrage sort également sous la pression de déplacement jusqu'à
ce qu'elle arrive sur la pièce. La pression monte et agit à la sortie du régulateur de
pression, via la conduite de pilotage, sur le piston de régulation.

Celui-ci commence à bloquer le passage. Le régulateur de pression (RP) assume


la fonction d'un étranglement. En aval du RP, la pression monte jusqu'à la pression

OFPPT / DRIF / CDC Génie Electrique 69


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maximale prédéterminée. Quand celle-ci est atteinte, le RP se ferme complètement.


La pression en amont du régulateur commence alors à monter et atteint
progressivement la valeur choisie comme pression de réseau.

Fig. TP5-5

Si le distributeur 4/3 (2.1) est commuté à ce moment pour entamer sa course de


travail, la pression du réseau diminue pour atteindre la pression de déplacement du
vérin de perçage. Cela fait évidemment baisser aussi la pression en amont du
régulateur de pression. Des fuites au niveau du distributeur peuvent aussi réduire la
pression de serrage en amont du RP. Une telle perte de charge provoque l'ouverture
du régulateur de pression. Pour empêcher cela, la pression en amont du régulateur
de pression doit toujours être supérieure à la pression de serrage recherchée.

Schéma approfondi

La faible pression de déplacement du vérin d’avance explique la chute de


pression en amont du régulateur de pression. Un autre moyen approprié pour
maintenir la pression de réseau à un niveau élevé pendant la course de perçage
consiste à prévoir une résistance en amont du distributeur 2.1 (fig. TP5-6).

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Fig. TP5-6

Réalisation de l’exercice

Tracer un schéma avec possibilité de réglage de la pression de serrage. La


course de retour du vérin de serrage doit se faire à la vitesse maximale. La vitesse
d’avance de l’outil doit être réglable. L’application d’une charge ne doit pas ralentir
l’opération (fig. TP5-7). La course de retour du vérin doit se faire à la vitesse
maximale.

Observations
• Si l’installation hydraulique comporte seulement le vérin de serrage, la
pression nécessaire peut être réglée par le limiteur de la pression de réseau. Dans
ce cas, on peut se passer du réducteur de pression.
• Dès que la tige de piston du vérin de perçage sort, la pression du réseau
diminue pour atteindre la pression de déplacement. Cette pression est plus faible
que la pression de serrage. Pour cette raison, la pression de serrage peut également
tomber s’il y a des fuites au niveau des distributeurs.
• La tige de piston du vérin de perçage supporte aussi la broche
d’entraînement. Ces éléments exercent une charge de traction. Pour assurer une
avance de perçage régulière, il faut prévoir un dispositif de maintien sous la forme
d’une soupape d’équilibrage montée dans la conduite d’alimentation qui s’ajoute
alors au régulateur de débit déjà en place. Au retour, ce régulateur doit être bipassé
moyennant un clapet antiretour.

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Fig. TP5-7

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pratiques

Module 26 : MONTAGE DE CIRCUITS


HYDRAULIQUE
EVALUATION DE FIN DE MODULE

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pratiques

O.F.P.P.T.
EFP

MODULE 26 : MONTAGE DE CIRCUITS HYDRAULIQUES

FICHE DE TRAVAIL
Stagiaire : _____________________________________ Code :
Formateur : ______________________________________________________

Durée : 3 heures

(Exemple)

Dessiner le schéma et réaliser le circuit hydraulique correspondant à


partir d’un cahier de charge. Vérifier le fonctionnement du circuit
réalisé.

Le cahier de charge est donné de chaque formateur en fonction des


équipements hydraulique de son atelier.

OFPPT / DRIF / CDC Génie Electrique 74


Résumé de Théorie et
Guide de travaux Module 26 : Montage de circuits hydrauliques
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O.F.P.P.T.
E.F.P.

Filière : EM Examen de fin de module


Niveau : Qualification

FICHE D’EVALUATION

Stagiaire : …………………………………………………….

N° Description Barème Note


1 Schéma hydraulique 12
2 Réalisation du montage hydraulique 18
3 Vérification de fonctionnement 10

TOTAL 40

COMMISSION:

1.

2.

OFPPT / DRIF / CDC Génie Electrique 75


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pratiques

BIBLIOGRAPIE

Ouvrage Auteur Edition


Hydraulique FESTO
Hydraulique Industrielle J. M. Bleux NATHAN
Pompes et moteurs Grégoire Asselin CEMEQ, 1995
hydrauliques
(Guide d’apprentissage)

OFPPT / DRIF / CDC Génie Electrique 76

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