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Madame, Monsieur
14/09/2008
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© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie énergétique BE 9 271 − 1
Ce document fait partie d’un ensemble de quatre articles sur le traitement d’air :
[BE 9 270] Traitement de l’air et climatisation. Généralités
[BE 9 271] Traitement de l’air et climatisation. Les composants et leurs fonctions
[BE 9 272] Traitement de l’air et climatisation. Aspects thermiques et mécaniques
[BE 9 273] Traitement de l’air et climatisation. Aspects acoustiques et physico-chimiques
complétés par un fascicule de documentation
[Doc. BE 9 274] Traitement de l’air et climatisation. Pour en savoir plus
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1.2 Caisson de filtration ● Montage de type 3 à porte amont (figure 4 c) avec cadres uni-
versels et filtres à efficacité de 50 % OPA à 99,99 DOP ou NaCl (clas-
sification CEN 779 : F5 à F9 et CEN 1 822 : H10 à H12).
L’opération de filtration n’a aucune action sur les caractéristiques ● Montage de type 1 et 2 à porte latérale (figure 4 d). Dans certai-
thermiques de l’air. Elle n’apparaît pas sur le diagramme de l’air nes applications, nous retrouvons le montage 1 plus le montage 2
humide. Elle crée une chute de pression sur l’air. Elle fait cependant alliant le préfiltre et le filtre.
partie intégrante d’une centrale de traitement d’air.
■ Définition ■ Classification
Filtrer consiste à éliminer d’un fluide gazeux tout ou partie des Le tableau 2 décrit les différentes qualités des filtres couramment
particules ou aérosols qu’il contient, en les retenant sur une couche installés dans les centrales de traitement d’air.
poreuse appelée « média filtrant ». Le tableau 1 donne les techni-
ques de mesure de l’efficacité d’un filtre.
■ Montage
1.3 Batterie chaude
Les cellules de filtre utilisées sont aux dimensions interna-
tionales : 24 in x 24 in ou 12 in x 24 in soit 610 mm x 610 mm ou
305 mm x 610 mm.
■ Rôle et fonctionnement
Nous indiquons ci-dessous :
— les trois types de montage possibles ; La batterie chaude (figure 5 a) assure le préchauffage ou le chauf-
— les qualités de filtres qui peuvent être sélectionnés pour cha- fage de l’air à l’aide d’un fluide chaud qui peut être de l’eau, de l’eau
que type de montage. surchauffée, de la vapeur, la condensation d’un fluide frigorigène ou
● Montage de type 1 à porte latérale (figure 4 a) avec glissières
des résistances électriques. Durant l’opération de chauffage, l’humi-
comprimables (portée horizontale) et filtres à efficacité de 65 à 90 % dité absolue, ou teneur en humidité w, reste constante. En revanche,
gravimétrique (GRAVI) (classification CEN 779 : G1 à G4). l’humidité relative ε (en %) diminue.
● Montage de type 2 à porte latérale (figure 4 b) avec glissières Nota : ε est utilisé pour désigner la valeur de l’humidité relative sur le diagramme de
l’air humide. Par contre, HR suit l’unité % pour désigner une valeur d’humidité relative
comprimables (portées horizontale et verticale) et filtres à efficacité (% HR).
de 50 à 95 % opacimétrique (OPA) (classification CEN 779 : F5 à F8). (0)
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a filtre en montage de type 1 b filtre en montage de type 2 c filtre en montage de type 3 d filtre en montage de types 1 et 2 associés
(0)
■ Régulation — les résistances à fils nus ; ce sont des fils de faible inertie. Le
La régulation de la batterie à eau se fait : branchement s’effectue sur bornes par bloc précablé.
— soit par variation du débit d’eau. C’est un fonctionnement en La régulation de la batterie électrique peut être réalisée :
répartition (figure 5 b) : — en tout ou rien par action sur un ou plusieurs étages ;
• la température d’entrée d’eau dans la batterie est constante, — en progressif par variation de la tension effective.
• le débit d’eau dans la batterie est variable et la pompe du cir-
cuit général assure la circulation d’eau ;
— soit par variation de la température. C’est un fonctionnement
en mélange ou injection (figure 5 c) : 1.4 Batterie froide
• la température d’entrée d’eau dans la batterie est variable,
• le débit d’eau dans la batterie est constant et assuré par une
■ Rôle et fonctionnement
pompe secondaire.
La batterie froide (figure 6 a) assure le refroidissement de l’air,
■ Batterie électrique avec ou sans déshumidification, à l’aide d’un fluide froid qui peut
La batterie chaude peut être électrique. Elle est alors composée être de l’eau glacée ou glycolée ou par évaporation d’un fluide frigo-
de deux types de résistance : rigène (batterie à détente directe).
— les résistances blindées (figure 5 d) ; ce sont des tubes à ailet- Durant l’opération de refroidissement sans déshumidification,
tes spiralées et en inox. Le branchement s’effectue sur barrettes de l’humidité absolue ou teneur en humidité w reste constante. En
cuivre ; revanche, l’humidité relative ε (en %) augmente.
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Entrée
d'eau chaude
Sen
s de
l'air 2
1
sens de l'air
sens de l'air
Sortie d'eau
Pompe
a batterie chaude alimentée en eau C
NF NO NO
C NF
Entrée
d'eau
sens de l'air
Sen
s de
l'air
Bac de récupération
des condensats
NF NO
Sortie C
d'eau Pompe de circulation
du circuit général
Écoulement Bac de récupération
Nécessité de des condensats des condensats
prévoir un siphon
a batterie froide alimentée en eau b régulation en répartition de la batterie froide alimentée en eau
Batterie à
sens de l'air détente
sens de l'air Sens de l'air directe
Collecteur d'aspiration
Bac de Pompe de Détendeur
récupération recyclage Distributeur thermostatique
des sur la batterie
condensats NO C Piquage pour
Pompe de raccordement
NF circulation du éventuel de gaz chaud
Moto- Condenseur
circuit général à eau
Brins de distribution compresseur
(ou à air)
c régulation en injection de la batterie d batterie froide à détente directe. Le bac d'évacuation des condensats
froide alimentée en eau n'est pas représenté (à droite, circuit frigorifique de la batterie à détente directe)
C voie commune toujours passante NO voie normalement ouverte NF voie normalement fermée
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Ils utilisent de l’eau qui est ensuite évaporée : la d Humidificateur à pulvérisation avec recyclage
Ils utilisent directement la vapeur d’eau produite d Humidificateur à vaporisation par générateur
par un générateur centralisé (chaudière, sous-sta- centralisé
Humidificateurs à vapeur tion d’un réseau de chauffage) ou par un système
autonome intégré. d Humidificateur à vaporisation par ébullition
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se
ns
de
l'a
ir
Sens de l'air
Contrôle
de niveau
Pompe de recyclage
Électrovanne
d'alimentation
a à pulvérisation avec recyclage pour pompe b à ruissellement avec recyclage par pompe
Sens de l'air
Accessoirement,
contrôleur de
niveau agissant
en sécurité
Électrovanne
d'alimentation
Caisson de bipasse
D=E+B
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˚Fr
0,25 2,5 25 250 2 500
Ca2+ (mg/L)
1,0 10 102 103 104 104 103
102
CO32– (mg/L)
HCO3– (mg/L)
Ea
u
in
10 100
a da
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5, 2, 1,
0 0 0
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25
0,1 1,0
0,
1
0,01
6 7 8 9 pH
7,2
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Tuyau à
Rampe à vapeur
vapeur
Thermostat de Vanne d'alimentation
Connecteur
20 broches sécurité
Filtre à eau Vanne d'arrêt
Contact à flotteur
niveau haut Arrivée
d'eau
neuve
Cylindre
d'ébullition Trop-plein
Détendeur Résistance
chauffante
Vanne de
vidange
Évacuation Évacuation
des condensats sans contre-
pression
Régulateur
Contacteur
Carte électronique
Rampe de diffusion
Godet de remplissage
et trop-plein
Sonde de niveau haut
Électrodes immergées
Cylindre à vapeur
Tamis et diaphragme
c à électrodes
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■ Ventilateur basse pression — des aubes inclinées vers l’avant (aubes à action) ;
— une courbe débit-pression relativement plate ;
Les ventilateurs basse pression (figure 14) ont pour caracté- — une puissance absorbée qui baisse rapidement avec le débit
ristiques : d’air ;
— un rendement maximal de 70 % ;
— un fonctionnement silencieux ;
— un débit d’air important pour un faible encombrement.
La figure 14 b montre un exemple de courbes débit/pression d’un
ventilateur basse pression pour de l’air à 15 ˚C et une pression de
Enveloppe 101 325 Pa.
Refoulement ■ Ventilateur moyenne pression
Aspiration
Roue Les ventilateurs moyenne pression (figure 15 a) ont pour
Volute caractéristiques :
— des aubes inclinées vers l’arrière (aubes à réaction) ;
Sens de — une courbe débit/pression inclinée ;
rotation — un rendement important, qui peut aller jusqu’à 80 % pour cer-
tains modèles ;
— un débit d’air peu dépendant des variations de pression de
Aubes l’installation (partie verticale de la courbe).
La figure 15 b montre un exemple de courbes débit/pression d’un
ventilateur moyenne pression pour de l’air à 15 ˚C et une pression
Figure 13 – Ventilateur centrifuge de 101 325 Pa.
Pression totale (Total pressure) (daPa)
79
dB
90 1 014
Puissance absorbée
in)
constante
tion) (tr/m
75
80
946
DO
73
71
SO
re)
70
eed rota
887 SO
su
DO
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)
kW
pr
60 835 69 )(
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d
tion (Sp
qmu
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7
r
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so
Pression dynamique (Dynamic pressure) (daPa)
788
14
ab
y(nD
50
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747
de rota
12
5
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710
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Vitess
8
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7
30 601 rsei
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sa
57
535 55
2
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20
4
473
5,
11,
10 334
75
0,
267
5
5
0,
1,
0
1
SO 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
DO 0 5 10 15 20 25 30 35
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r/min)
2 556
240 75
79
ation) (t
77
2 414
220
eed rot
81
73
200 2 272
Puissance sonore
ion (Sp
83 dB
180 constante
2 130
e rotat
160
1 988
ed
71
140 Puissance absorbée
Vitess
1 874 constante
69
120 1 775
67
1 675
100 1 590
SO
65
1 505
80 DO
61
1 339 8 W)
7 ) (k
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60 1 203 5 16 orb
14 abs
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40 2 2 8 bé
946
1, 6
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b sor
835 5 a
51 ce
Pression dynamique
1
0 SO
DO
40
20 SO simple ouïe
DO double ouïe
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28
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Figure 16 – Principe du récupérateur d’énergie Son fonctionnement est fondé sur un cycle condensation-
évaporation :
— le fluide s’évapore dans la partie chaude (évaporateur) ;
— la vapeur formée va se condenser sur la partie froide
(condenseur) ;
Batterie de Purgeur — le retour du liquide de la partie froide vers la partie chaude se
récupération fait :
de chaleur
• par gravité : la partie condenseur doit se trouver au-dessus de
+20 ˚C
it 50 % HR la partie évaporateur (figure 18 a),
tra
Air ex
• par le biais d’une structure capillaire tapissant la paroi interne
du tube ; dans ce cas, le caloduc peut également fonctionner en
trait
Air ex i position horizontale, une inclinaison faible (7 à 8˚) favorisant le
refroid mouvement (figure 18 b).
Les tubes sont assemblés en batteries, séparés en deux par une
Circulateur
cloison étanche assurant la séparation des deux flux d’air. Les tem-
Soupape de sûreté pératures d’évaporation et de condensation sont très voisines et le
fonctionnement est quasi isotherme. Le transfert a lieu uniquement
Batterie de Vase par le biais de la chaleur latente de changement d’état.
restitution d'expansion
de chaleur ■ Récupérateur « échangeur à plaques »
uf
Air naeuffé C’est un échangeur constitué par empilage de plaques minces
préch parallèles entre lesquelles circulent les deux flux d’air.
L’air extrait cède sa chaleur à l’air introduit à travers les plaques.
uf
Air ne
–10 ˚C
Les flux d’air sont disposés de deux manières (figure 19) :
90 % HR Vidange — soit à courants croisés ;
Remplissage
du circuit — soit à contre-courants.
a batteries à ailettes classiques
■ Récupérateur rotatif
Il est constitué d’une roue, entraînée à faible vitesse (10 à
Ventilateur Ventilateur 20 tr/min). Cette roue comporte un nombre important de petits
de soufflage d'extraction canaux qui laissent passer l’air. Un peu moins de la moitié de la sur-
face frontale est raccordée sur le circuit « air extrait » ; un peu moins
de la moitié de la surface est raccordée sur le circuit « air
Air soufflé Air
Air Air rejeté
introduit » ; une faible surface sert à la zone de purge.
traité
neuf extrait
Eau Au cours de sa rotation, la partie réchauffée par l’air chaud vient
Pompe restituer cette chaleur au flux d’air froid qui le traverse alors
(figure 20 a).
Circuit de transfert Les canaux sont ainsi parcourus alternativement par les deux flux
d'énergie à eau glycolée
d’air.
b centrale d'introduction et d'extraction séparées La roue est généralement équipée d’un « secteur de purge » des-
tiné à limiter le recyclage de l’air extrait. Pour faciliter cette action, il
faut que le circuit « air extrait » soit en dépression par rapport au cir-
cuit « air introduit » (figure 20 b). Le débit de purge ne dépend que
Figure 17 – Récupérateur à deux batteries de la pression différentielle entre les deux circuits.
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Récupération
de chaleur
condensation
Zone de
Sortie d'air Entrée d'air
réchauffé neuf froid
(source froide)
Vapeur
d'évaporation
Transfert de chaleur
(source chaude) Liquide
Zone
eté
Entrée d'air Sortie d'air rej
extrait chaud refroidi Air
Structure
Vapeur
capillaire Courroie
d'entraînement
Liquide
b caloduc horizontal
Air extrait
Flux de
Intérieur purge
Écartement Air extrait
Air neuf
Air neuf
Épaisseur préchauffé
de "plaque" Section
de purge
a échangeur à b échangeur à
courants croisés contre-courant b principe de purge
Figure 19 – Les deux types de récupérateurs « échangeur à plaques » Figure 20 – Récupérateur rotatif
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chaleur. L’un de ces deux métaux est généralement l’invar à très fai-
ble coefficient de dilatation. De ce fait, le bilame, soumis soit au
chaud, soit au froid, s’incurve. Il établit ou coupe le circuit électrique
par l’intermédiaire de contacts fixes et mobiles.
Aimant Réglage
de consigne ■ Sondes de température
La sonde de température pour le traitement d’air utilise le principe
de la variation de résistance électrique en fonction de la tempéra-
ture. Le tableau 4 regroupe les différents types de sondes.
Réglage ■ Sondes d’humidité relative
du seuil
Pastille Les sondes d’humidité relative et les hygrostats utilisent les
de fer mêmes principes :
— type selfique (figure 22 a) : la variation de longueur du maté-
Affichage de consigne
riau hygroscopique déplace un noyau métallique à l’intérieur d’un
entrefer ;
— type résistif (figure 22 b) : la résistance électrique du gel
hygroscopique varie en fonction de l’humidité relative ;
Figure 21 – Thermostat à bilame
— type capacitif (figure 22 c) : les molécules d’eau absorbées par
le diélectrique polymère modifient la valeur de la capacité.
La valeur de la self, de la résistance ou de la capacité est transfor-
mée en une tension continue.
2. Régulation Le tableau 5 compare les différents principes de sonde.
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Circuit Signal :
électronique tension Circuit Signal :
adaptateur continue électronique tension
conditionneur continue
Mesure du
déplacement
Matériau Surface recouverte
hygroscopique d'un gel hygroscopique
Détecteur Alimentation
capacitif
Circuit Signal :
électronique tension
conditionneur continue
c à effet capacitif
(0)
● Les molécules de gaz carbonique sont mises en vibration par ● La sonde de pollution d’air mesure la variation de résistance
les rayons infrarouges modulés de longueur d’onde 4,25 µm. La d’une plaque d’oxyde stannique. Les molécules de cette plaque
sonde mesure la pression acoustique obtenue dont la valeur est chauffée sont oxydées ou réduites modifiant ainsi la conductivité du
proportionnelle à la concentration de gaz carbonique. capteur. La sensibilité est proche de celle de l’odorat humain.
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Emplacements possibles
(0)
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(0)
Température ou 0,5 à 1 m
Ventilateur humidité relative
Vitesse >6D
Température 1à3D
Batterie Humidité relative 5 à 10 D
Vitesse 1D
1,2 m
a+b
les côtés)
T Sonde
Dans certains cas, des priorités sont données, nous aurons tou- R d'ambiance
jours dans l’ordre : T
— les actions antigels (dans l’ordre : ouverture des vannes sur Sonde
à la reprise
l’eau chaude, fermeture de l’air neuf, arrêt des ventilateurs, ouver-
ture des vannes sur l’eau glacée) ; R régulation
— les actions de limitation de soufflage (fermeture des vannes ou T température
registres concernés) ;
a organes contrôlés en régulation de température
— les actions dues à la qualité de l’air (ouverture de l’air neuf) ;
— les actions dues à la présence (ouverture de l’air neuf) ;
Action progressive
— les actions de régulation.
Les sondes peuvent être placées en ambiance ou en reprise, les Chauffage Zone neutre Rafraîchissement
actions de régulation ne changent pas. Les actions sur les organes
de réglage peuvent être de type progressif ou par tout ou rien.
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(0)
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c)
9
se
45
%
air
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En
50 400
kJ
=4
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εe = εe =
e(
25
lpi
4
Air
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Air 30
soufflé eε =
En
15
10 ambiant
Air
5 mélangé
Sortie
0 batterie
Air chaude
extérieur
-5
Température (°C) - 7 - 6 -5 - 4 - 3 - 2 - 1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34
Volume spécifique 0,760 0,770 0,780 0,790 0,800 0,810 0,820 0,830 0,840 0,850 0,860 0,870
c)
se
ir
ga
l/k
kca
20
12
e(
50
c)
lpi
%
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tha
50
air
11
0
10
ε=
En
e
/kg
90
ε=
e Air
45
kJ
ε=
e Air
80
extérieur
e(
ε=
lpi
e
70
mélangé
tha
=
e
00
6
=6
En
15 εe =
Air
ambiant 40
εe =
3300
eε ==
10
Sortie Air
soufflé 2200
batterie εe ==
froide
Température (°C) 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37
Volume spécifique 0,800 0,810 0,820 0,830 0,840 0,850 0,860 0,870 0,880
(m3/kg d'air sec)
b cycle d'été
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(0)
Tableau 9 – Actions sur les registres en système économiseur en température et d’humidité relative
Nature de la
Nature de la demande
demande Comparaison
de la régulation Production de froid chère Production de chaud chère
de la régulation des enthalpies
d’hygrométrie
de température
Pas de demande Pas de demande Quelle que soit Air neuf en position minimale Air neuf en position minimale
la comparaison
Pas de demande Demande Extérieure > reprise Modulation du taux d’air neuf Modulation du taux d’air neuf
d’humidification sur la valeur de la demande sur la valeur de la demande
d’humidification d’humidification
Extérieure < reprise Air neuf en position minimale Air neuf en position minimale
Pas de demande Demande Extérieure > reprise Air neuf en position minimale Air neuf en position minimale
de déshumidification
Extérieure < reprise Modulation du taux d’air neuf Modulation du taux d’air neuf
sur la valeur de la demande sur la valeur de la demande
de déshumidification de déshumidification
Demande Pas de demande Extérieure > reprise Modulation du taux d’air neuf Modulation du taux d’air neuf
de chaud sur la valeur de la demande sur la valeur de la demande
de chaud de chaud
Extérieure < reprise Air neuf en position minimale Air neuf en position minimale
Demande de froid Pas de demande Extérieure > reprise Air neuf en position minimale Air neuf en position minimale
Extérieure < reprise Modulation du taux d’air neuf Modulation du taux d’air neuf
sur la valeur de la demande sur la valeur de la demande
de froid de froid
Demande de Demande Extérieure > reprise Modulation du taux d’air neuf Modulation du taux d’air neuf
chaud d’humidification sur la valeur maximale sur la valeur maximale
entre les demandes de chaud entre les demandes de chaud
et d’humidification et d’humidification
Extérieure < reprise Air neuf en position minimale Air neuf en position minimale
Demande de Demande Extérieure > reprise Air neuf en position minimale Modulation du taux d’air neuf
chaud de déshumidification sur la valeur de la demande
de chaud
Extérieure < reprise Modulation du taux d’air neuf Air neuf en position minimale
sur la valeur de la demande
de déshumidification
Demande de froid Demande Extérieure > reprise Air neuf en position minimale Modulation du taux d’air neuf
d’humidification sur la valeur de la demande
d’humidification
Extérieure < reprise Modulation du taux d’air neuf Air neuf en position minimale
sur la valeur de la demande
de froid
Demande de froid Demande Extérieure > reprise Air neuf en position minimale Air neuf en position minimale
de déshumidification
Extérieure < reprise Modulation du taux d’air neuf Modulation du taux d’air neuf
sur la valeur maximale sur la valeur maximale
entre les demandes de froid entre les demandes de froid
et de déshumidification et de déshumidification
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repris
Sonde
à la reprise
Figure 32 – Comparaison des systèmes de variation de débit
b régulation de température par variation de la consigne
de régulation de vitesse d'air
T sonde de température La régulation de qualité d’air permet de maintenir un air sain tout
R régulation de température en minimisant le débit d’air neuf.
V sonde de vitesse et d'air
RV régulation de vitesse d'air
La régulation de qualité d’air en climatisation ne peut pas être
Figure 30 – Régulation de température par variation de débit d’air employée comme système de sécurité.
et par variation de la consigne de la régulation de vitesse d’air
La régulation agit selon le taux de pollution sur le débit d’air neuf :
— par un caisson de mélange air neuf/air repris ;
— par la variation du débit d’air dans le cas d’une centrale de trai-
tement d’air tout air neuf.
Air neuf La commande d’air neuf par la qualité d’air est :
Air
V
T soufflé — prioritaire sur la régulation de température ou humidité ;
RV
— non prioritaire sur le contrôle antigel.
Servomoteur
RT
■ Présence
RH Certains locaux sont occupés de façon aléatoire comme les salles
H de réunion ou de classe, les restaurants, les chambres d’hôtels, les
Air repris bureaux occupés par des personnes se déplaçant beaucoup, etc.
H sonde d'humidité Le chauffage ou le rafraîchissement ne peut pas être programmé
RH régulateur d'humidification de façon optimale. La sonde de présence réagit automatiquement
en cas de présence. Elle est temporisée à l’enclenchement et au
T sonde de température
déclenchement pour éviter toute mise en route ou arrêt intempestif.
RT régulateur de température
V sonde de vitesse d'air Un régulateur reçoit les informations de la sonde de présence et
d’une horloge. Il change la consigne de régulation de température :
RV régulateur de vitesse d'air
— en régime « réduit » (hors occupation possible). La régulation
maintient la salle en hors-gel l’hiver. En été, l’installation est
Figure 31 – Composition de la centrale de traitement d’air primaire arrêtée ;
— en régime « inoccupation » (occupation possible mais pas de
présence), la régulation maintient la salle à une température inter-
■ Qualité d’air médiaire (par exemple 16 ˚C en hiver et 30 ˚C en été) ;
— en régime « occupation » (présence de personnes), la régula-
Dans certains locaux comme les salles de réunions, les cinémas, tion maintient la salle à la température de confort (19/20 ˚C en hiver,
les magasins, les restaurants, les cuisines, etc., l’occupation ou la 25/27 ˚C en été). L’admission du minimum d’air neuf hygiénique est
pollution interne varient fortement. autorisée.
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3. Réseau aéraulique
(0)
Le réseau de gaines s’étudie dès le début du projet par un travail Le dimensionnement des gaines se détermine à partir de la
d’équipe : vitesse admissible dans les divers tronçons. Le choix de la vitesse
est lié à des critères techniques (pertes de charge) mais également
— avec l’architecte, au moment de la conception du bâtiment architecturaux et économiques :
(création) ou de l’étude d’implantation (rénovation) ;
— la nature de l’installation :
— avec l’utilisateur, afin de connaître le type de locaux traversés
• confort,
et les ambiances correspondantes (détermination du meilleur
• industrie,
tracé).
• locaux spécifiques (studio d’enregistrement, auditorium,
Le choix du matériau est influencé par différents facteurs : théâtre...) ;
— la position du tronçon :
— la qualité des ambiances traversées (température, humidité, • locaux occupés,
propreté, composition chimique, niveau sonore) ; • gaine technique,
— le prix de revient et les frais d’entretien ; • ateliers ;
— l’incidence du dimensionnement sur les pertes de charge et — les facteurs économiques :
l’énergie dépensée. • choix d’une grande vitesse d’où une section réduite, de fortes
pertes de charge et une consommation électrique élevée,
Le tableau 10 recense les principaux matériaux utilisés pour les • choix d’une petite vitesse d’où une grande section, de faibles
gaines. pertes de charge et une consommation réduite.
Le choix de la section de la gaine (circulaire, rectangulaire ou car- Le tableau 11 donne des valeurs moyennes qui peuvent servir de
rée) dépend : base au niveau de la préétude.
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Tableau 11 – Vitesses moyennes optimales recommandées dans les différents tronçons d’une installation
de climatisation
Vitesse recommandée
Installations Débit maximal (m/s)
d’air traité
Type Genre Destination Conduit (m3/h) Conduit principal
Conduit
secondaire
500 à 1 000 1à3 1
Appartements,
pavillons, salle 1 000 à 3 000 3à5 1à2
Climatisation de de réunion, local
type individuel ordinateur, 3 000 à 5 000 3à5 1à3
boutique, etc.
5 000 à 10 000 5à7 1à3
Locaux 3à5 1à3
résidentiels
Installations
centralisées Locaux publics 5à7 1à3
Locaux industriels 5 à 10 2à5
Conduit à basse 3à7 3à5
vitesse
Grillage Pare-pluie
antivolatile
Cadre
b grille de soufflage
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Type de bouche Débit d’air soufflé Q Taux de brassage Différence de Charge sensible Vitesse résiduelle
maximal Q/3 température maximale 0,34 Q ∆t moyenne dans la zone
pour une hauteur maximale entre de confort
de local de 3 m l’ambiance
en nombre et le soufflage en froid
de volumes du local ∆t
(m3/h par m2 par heure
de plancher) (m3/h/m3) (K) (W par m2 de plancher) (m/s)
Les bouches d’évacuation d’air (reprise, extraction, transfert) se — un équilibre qui s’établit entre les couches : la hauteur de la
sélectionnent en fonction : couche de séparation entre air neuf et air pollué varie en fonction du
— du débit d’air ; volume d’air amené pour compenser la charge thermique. Si le
— du niveau sonore requis ; volume d’air neuf augmente, la hauteur de la zone se déplace vers
— de la perte de charge admissible ; le haut (figure 36 c). Il n’y a pas de mélange.
— des critères architecturaux et économiques (confort, industrie,
locaux spécifiques, coût). Le mouvement du flux d’air est quasi unidirectionnel.
La figure 34 c, montre un diffuseur à basse vitesse (< 0,6 m/s).
Lorsqu’il est posé au sol, il permet une diffusion de l’air par déplace- Les débits sont plus importants que pour la diffusion par dilution
ment. En rafraîchissement, il utilise la stratification afin de ne traiter (2 à 5 fois). La température de soufflage est inférieure de celle de
que la hauteur du local où se trouve la zone de confort. l’ambiance de seulement 0 à 6 K. La vitesse de soufflage est faible
(< 0,6 m/s).
■ Diffusion par déplacement ou transfert (figure 36) — la centrale de traitement d’air peut être un simple aérotherme
Les principes fondamentaux qui régissent la diffusion par dépla- comme être munie d’un système économiseur ou d’un récupérateur
cement sont : d’énergie ;
— l’action des forces thermiques qui favorise l’effet ascendant de — la régulation peut être composée d’un thermostat comme d’un
l’air chaud par création de couches d’air de densité et de tempéra- automate en relation avec une gestion centralisée ;
ture différentes (figure 36 a) ;
— l’action ascendante de l’air chaud qui entraîne l’air pollué vers — le réseau aéraulique peut se résumer à une bouche ou grille
les couches supérieures hors de la zone d’occupation (figure 36 b) ; comme être équipé d’un système à débit ou volume variable.
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Longueur de fente
a bouche linéaire
b diffuseurs plafonniers
Air induit
Air
soufflé
Courants
de
convection
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a b
Figure 36 – Principe de la diffusion par déplacement avec une visualisation de la couche limite
Plafond diffuseur
Mur diffuseur
Mur de reprise
Faux plancher de reprise
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Soufflage
par plafond perforé
Possibilité de jupe directrice
pour canaliser le flux d'air
Figure 38 – Flux laminaire partiel, soufflage par plafond diffuseur et reprise par bouches en périphérie
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