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République Algérienne Démocratique et Populaire

Université Abderrahmane Mira de Bejaia


Département de Génie Civil

Organisme National de Contrôle Technique de la


Construction de l’Est « CTC-EST»

RAPPORT DE STAGE
Thème
Etude d’un mur de soutènement
sans et avec un contrefort

Agence : Bejaia
Adresse : P.I EPBTP BEJAIA – BLOCS H3 –H4 ET H5.
BP 241 – RP BEJAIA
Tél : 034 20 72 70/ Fax : 034 20 52 00
Email : bejaia.@ctc-est.com 1
Août 2011
Remerciements

Nous remercions tout d’abord Monsieur MEZIANI Khaled, directeur de l’agence


CTC-EST de Bejaia, de nous avoir acceptés au sein de son agence pour effectuer ce stage
et de nous avoir fournir tous les renseignements dont nous avons besoin sur la société et
sur son fonctionnement.
Nous remercions également M. GHISSI Rédha notre tuteur de stage, de nous avoir
guidé tout au long de ce stage en se rendant disponible pour répondre à toutes nos
questions et de nous avoir soutenu avec beaucoup de gentillesses et de disponibilités.
Un grand merci aux ingénieurs et techniciens du CTC-EST en particulier :
 Mr MEKAOUI Madjid chef de projet logement et son équipe : Mr AISSANOU
AIssa, Mr ISSAD Zahir, Mr HADJI Abd rezzaik, Mr BOUCHTOUT Rédha.
 Mr REDOUANE Moussa chef de projet équipement et son équipe : Mr
BOUKTIT Ahcén, Mr TAFOUKT Abdelouahab, Mr BOUSLA Liamine, Mr
TAMANDJARI Mohand, Mr BARKA Kamel, Mr SERIKMA Mourad.
 Mr AREZKI Nacer technicien de laboratoire du CTC-EST.
 Mme CHERIF Rbiha secrétaire du CTC-EST et ses collègues : Mme
AMIROUCHEN Kahina, Melle FERDI Kenza.
Enfin, nous remercions l’ensemble du personnel du CTC-EST avec qui nous avons été
amenés à travailler, pour nous avoir accueillis avec attention durant ce stage et pour la
bonne ambiance qui y régnait.

I
TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................................. 3


I : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE « CTC-EST » ........................................... 4
I.1 BREF DESCRIPTIF DE L’ENTREPRISE ET DU DEROULEMENT DU STAGE ................. 4
I.2 PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS DU RAPPORT ................................................................... 4
I.3 QU’EST-CE QUE LE CTC CONTROLE ?........................................................................................ 5
I.3.1 LES OUVRAGES NEUFS ................................................................................................................... 5
I.3.2 LE BATI ENCIEN ................................................................................................................................ 6
I.3.3 MISSIONS D’APPUI AUX POUVOIRES PUBLCS ....................................................................... 6
I.4 QU’EST-CE QUE LE CONTROLETECHNIQUE? ........................................................................ 6
I.5 ETAPES DU CONTROLE TECHNIQUE ........................................................................................ 7
II : LES MURS DE SOUTENEMENT ................................................................................................... 8
II.1 GENERALITE ...................................................................................................................................... 8
II.2 LE BUT .................................................................................................................................................. 8
II.3 LES MURS DE SOUTENEMENT..................................................................................................... 8
II.4 LA POUSSEE DES TERRES .......................................................................................................... 10
II.5 STABILITE DES MURS DE SOUTENEMENT .......................................................................... 11
II.6 PRESONTATION DE PROJET ...................................................................................................... 13
II.7 CACLCULE DES MURS DE SOUTENNEMENT ....................................................................... 15
II.7.1 DIMENSIONNEMENT ............................................................................................................................ 15
II.7.2 EVALUATION DES CHARGES AGISSANTES SUR LE MUR .................................................................... 15
II.7.3 CALCUL DES EFFORTS AGISSANTS SUR LE MUR (MOMENTS / A) .................................................... 16
II.7.4 MUR DE SOUTENEMENT N°01 AVEC CONTREFORT ........................................................................ 17
II.7.5 MUR DE SOUTENEMENT N°02 SANS CONTREFORT......................................................................... 25
II.7.6 MUR DE SOUTENEMENT N°03 SANS CONTREFORT......................................................................... 31

CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................ 43

2
1 INTRODUCTION GENERALE

Dans le cadre des études universitaire, un stage est souvent synonyme de première expérience
dans le monde professionnelle. Découvrir et vivre la réalité du terrain, prendre conscience de
l'organisation et des contraintes liées à l'entreprise, voilà les objectifs premiers d’un stage.
Du 1 au 20 Aout 2011, nous avons effectué un stage au sein de l’entreprise CTC-EST, agence
à Bejaia.
Au cours de ce stage, nous avons pu nous intéresser à un projet particulier qui consiste à
« L’étude d’un mur de soutènement sont et avec un contrefort ».
Plus largement, ce stage a été l’opportunité pour nous d’appréhender un aspect plus pratique
de notre formation, et d’approfondir nos connaissances du métier dans le domaine d’activité
qu’est le bâtiment.
Grâce à ce stage, on a obtenu des informations importantes à la vie pratique qui nous permis
d’acquérir d'expérience dans le domaine de génie civil . On a travaillé sur des projet qui nous
permis d’enrichir nos connaissances, et aussi de comprendre dans quelle mesure la phase de
conception était prépondérante dans un projet de construction et l’importance de la
coordination entre différentes acteurs impliqués dans le projet.
Tout d’abord, nous allons présenter dans la première partie, l’entreprise CTC-EST dans
lequel on a effectué notre stage.
Dans la seconde partie, débute par des généralités sur les murs de soutènements, et une
présentation de notre projet. Ensuite, on indique les étapes principales de la méthode d’étude
qui sera suivie des différents résultats obtenus.
Enfin, en termine avec une conclusion qui résume les apports de ce stage.

3
2 I.PRESENTATION GENERALE DE
L’ENTREPRISE « CTC-EST »
I.1 BREF DESCRIPTIF DE L’ENTREPRISE ET DU DEROULEMENT DU
STAGE
Notre stage au sein du CTC-EST à consiste essentiellement en la consultation du dossier
d’architecture dans le premier temps pour s’imprégner de l’ouvrage et en décortique les
spécificités puis nous sommes passés au dossier d’ingénierie ou nous pu approfondir la partie
fondation en revenant sur quelques calculs. Nous avons la chance de faire des sorties sur site,
ce qui nous a permis une prise de contact avec les différentes intervenants, et nous avons pu
assister enfin à quelque étapes de la réalisation du projet, Nous avons également eu la chance
de faire quelques essais au sein de laboratoire du CTC-EST, ce qui nous permet de déterminer
la résistance du béton avec différents essais soit avec l’essai d’écrasement de l’éprouvette
« résistance à la compression » ou l’appareil de scléromètre et l’ultrason.
Notre maitre de stage étant ingénieur contrôleur, nous avons pu apprendre dans d’excellentes
conditions à nous focaliser sur la partie conception.

I.2 PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS DU RAPPORT


Ce stage a donc été une opportunité pour nous de percevoir le rôle de chacun des intervenants
ainsi que l’apport de l’ingénieure concepteur au bon déroulement du projet.
L’élaboration de ce rapport a pour les différents enseignements tirés des taches journalières
auxquels nous avons été affectés. Enfin, les entretiens que nous avons pu avoir avec les
différents, acteurs et les visites effectues sur chantiers nous ont permis de donner plus de
cohérence à ce rapport.

a. Annonce de plan

Afin de rendre compte de manière fidèle et analytique des travaux effectués durant ce stage,
il apparait logique de donner un bref aperçu sur l’entreprise d’accueil, puis un descriptif du
projet sur lequel s’est concentré notre travail.il sera précisé les différents tâches accomplies, et
les apports que nous avons pu en tirer.

4
b. Evolution

Le contrôle technique de la construction a été confié à l’organisme national de contrôle


technique de la construction « CTC » crée en 1971.à l’issue de quinze années d’existence et de
développement, cet organisme a été restructuré en 1986, à la faveur de la première grande
réforme économique du pays, en Cinque entreprises distinctes, dont le CTC/EST, avec la même
mission.
Erigée en entreprise en 1986, le CTC/EST rattaché actuellement à la société de gestion des
participations " Etude et Engineering " (SGP GENEST).
Elle est riche de la compétence de ses 180 ingénieures et cadres techniques (effectifs à fin
2004), rompus dans les contrôles, expertise, réhabilitation, assistance, essai et mesures lies au
secteur du bâtiment des travaux publique et de l’hydraulique.

c. Activités

L’activité du CTC/EST porte principalement sur la normalisation des risques de


construction.
Celle-ci se focalise sur la vérification du niveau de solidité et de stabilité des ouvrages en vue
de prévenir et réduire les aléas et les sinistres garantis par l’assurance au titre de la
responsabilité civile décennale.
L’application de la réglementation et la satisfaction du client sur le plan professionnel
constituent l’objectif de toute l’organisation de l’activité au CTC-EST.

I.3 QU’EST-CE QUE LE CTC CONTROLE ?

I.3.1 LES OUVRAGES NEUFS

 Essentiellement :

Le contrôle technique repose sur l’examen critique des dossiers de conception et d’études
techniques mais également sur le contrôle et le suivie de l’exécution des travaux jusqu’à la
réception de l’ouvrage.
C’est le suivi et vérification des ouvrages, à toutes les étapes, quant à leur conformité aux
réglementation et normes en vigueur.

5
I.3.2 LE BATI ENCIEN

 Accessoirement

Soucieux de contribuer à redonner vie et sauvegarder les anciens monuments et ouvrages


porteurs d’un patrimoine culturel et identitaire authentiques tout en stimulant la recherche et
l’amélioration des techniques de travail dans ce domaine spécifique, les agences du CTC-EST
comportent au sein de leur effectifs des ingénieurs spécialisées en mesures d’accompagner les
projets de restauration à travers entre autres :
 le choix des solutions techniques les plus appropriées et les plus optimales
conformément aux référentiels admis.
 l’assistantes techniques dans les projets réhabilitation et de restauration pour la
sauvegarde du patrimoine dans le respect des règles de l’art.
 la prévention contre les risques d’effondrement….

I.3.3 MISSIONS D’APPUI AUX POUVOIRES PUBLCS


Généralement pour toute mission d’expertise technique sur les bâtiments et ouvrages et
particulièrement lors des catastrophes naturelles.
 Séisme
 Inondations et autres…..
 pour l’évaluation des dommages sur le bâti
 le CTC fait partie intégrante du module « conseil et expertise » du plan
« ORSEC »national et local.

I.4 QU’EST-CE QUE LE CONTROLETECHNIQUE?


Le contrôle technique de la construction porte sur les activités de base relatives au contrôle de
normalisation de risques.il visé à :
 réduire les aléas encourus par les ouvrages de génie civil à construire,
 écarter les risques d’engendrements des ouvrages conduisant à des pertes en vie
humaines,
 se prémunir des risques contres toutes désordres et malfaçons pouvant mettre en cause
l’exploitation des ouvrages ou conduisant à une maintenance onéreuse.
 Ces risques sont ceux visés par l’assurance décennale.

6
 REFERENCES

Le contrôle technique est mis en œuvre conformément aux :


 documents techniques réglementaire (DTR) algériens ou à défaut ceux en vigueur
en certificats ou rapports d’essais préalables,
 guides techniques et règles professionnelles établies et éprouvées.

I.5 ETAPES DU CONTROLE TECHNIQUE


Ce contrôle comporte les quatre phases principales suivantes :
 contrôle technique des documents de conception,
 contrôle technique des documents d’exécution,
 contrôle technique de la réalisation des ouvrages et des équipements
indispensables,
 vérification de levée de réserves avant la réception de l’ouvrage.

7
3 II.LES MURS DE SOUTENEMENT

II.1 GENERALITE

Un ouvrage de soutènement est une construction destinée à prévenir l’éboulement ou le


glissement d’un talus raide. Les ouvrages de soutènement sont essentiellement employés, soit
en site montagneux pour protéger les chaussées routières contre le risque d’éboulement ou
d’avalanches, soit en site urbain pour réduire l’emprise d’un talus naturel, en vue de la
construction d’une route, d'un bâtiment ou d’un ouvrage d’art. II existe deux grandes classes
d’ouvrages de soutènement :
 Les murs de soutènement qui sont composés d’une paroi résistante et d’une semelle
de fondation. C’est le cas des murs en béton armé en «T renversé» ou des murs-poids, qu’ils
soient en maçonnerie (briques, pierres,…) ou formés d’éléments spéciaux (murs Peller, gabions
métalliques).
 Les écrans de soutènement qui sont composés seulement d’une paroi résistante :
Exemples :
- rideau de palplanches formé de profilés métalliques emboîtés les uns dans les autres et
fichés dans le sol,
- paroi moulée en béton armé,
- mur en terre armée avec parement composé d’écailles en béton.

II.2 LE BUT
Les murs de soutènement ont pour but de maintenir le sol en place dans le cas où on effectue
des remblais, déblais ou pour des ouvrages tels que : quais, canaux, culées de port, terrasses...
Ils ont aussi pour but de protéger d'autres ouvrages contre l'érosion ou les crues...

II.3 LES MURS DE SOUTENEMENT


II.3.1 Les murs de soutènements sans contrefort «T renversé»
Les murs en béton armé peuvent avoir des formes diverses et être réalisés de multiples
façons :

8
Le mur en «T renversé» est la forme classique pour un mur en béton armé de treillis soudé.

Il est économique sans contreforts, tant que sa hauteur n’excède pas 4 à 5 mètres, et peut-
être réalisé sur un sol de qualités mécaniques peu élevées. En effet, par rapport à un mur-poids
de même hauteur, il engendre des contraintes sur le sol plus faibles pour une même largeur de
semelle.
Parfois, la stabilité au glissement du mur nécessite de disposer sous la semelle une «bêche».
Celle-ci peut être soit à l’avant, soit à l’arrière de la semelle, soit parfois encore en
prolongement du voile. Cette bêche est toujours coulée en «pleine fouille» sans coffrage.

II.3.2 Les murs de soutènement avec un contrefort

Lorsque la hauteur du mur devient importante ou que les coefficients de poussée sont élevés,
le moment d’encastrement du voile sur la semelle devient grand. Une première solution
consiste à disposer des contreforts dont le but est de raidir le voile.

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II.4 LA POUSSEE DES TERRES

 Généralités
L’étude de poussée des terres est traite dans des ouvrages de résistances de matériaux.
On admettre que la composante horizontal de 1 m de largeur, par :
h2
Q= Ka.  h .
2
Formule dans laquelle :
Ka: coefficient numérique fonction de l’angle φ du talus naturel des terres de l’inclinaison du
mur et de l’inclinaison du remblai au-dessus du plan horizontal passant par le sommet du mur ;
γ: point spécifique des terres ;
h : hauteur du mur
Pour les besoins de la pratique, des tables donnant les valeurs de A ont été établie ; parmi les
plus utilisée, nous citerons celles de Résal et celles de Caquot-Kérisal.
On pourra utiliser pour Ka les valeurs du tableau ci-dessus, valeurs obtenues par application
de la formule :
 
Ka  tg 2 (  )
4 2

10
Φ (degrés) Ka Φ (degrés) Ka Φ (degrés) Ka
10 0.704 25 0.406 40 0.217
15 0.588 30 0.333 45 0.171
20 0490 35 0.270 50 0.132

II.5 STABILITE DES MURS DE SOUTENEMENT

Dans la plupart des cas, un mur de soutènement est enterré en pied d’une certaine hauteur.il
se trouve donc soumis à un effort de poussée P et de butée B (considérée comme stabilisante).
Or pour mobiliser la butée B, il faut un déplacement beaucoup fort que pour mobiliser, lorsque
le déplacement du mur parait insuffisant pour mobiliser la butée, on ne considère qu’une partie
à enterrer le pied du mur. On reste de la cote de la sécurité.
La capacité d’un écran de soutènement à reprendre les charges qui lui sont appliquées se
décline sous 2 aspects :
- la résistance intrinsèque du mur : calcul de béton armé en considérant généralement le
mur comme une poutre verticale.
- la stabilité du mur : un mur est stable si le terrain environnant est capable de maintenir
celui-ci compte tenu des charges qui lui sont appliquées. C’est ce deuxième aspect qui fait
l’objet des sections qui suivent.
 Les critères de stabilité sont
- non glissement du mur,
- non renversement du mur,
- non poinçonnement du sol sous la base du mur.

II.5.1 Stabilité au glissement

F horizontales
<f.................................................(1)
F verticales

: est le coefficient de frottement entre la terre et le béton.


- Pour l’argile humide
- Pour l’argile sec
- Pour l’argile sable
- Pour l’argile gravier

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II.5.2 stabilité au renversement
Cette vérification consiste à s’assurer qu’il ya pas de risque de basculement de l’ensemble. Le
centre de rotation est le point 0 indiqué sur les figures ci-dessus. On doit alors vérifier
l’inégalité suivante :
F stabilisants
>2 (securité)..........................................(2)
F renversents

II.5.3 Stabilité au poinçonnement


Cette vérification consiste à s’assurer que les contraintes transmises au sol sont admissibles,
pour cela on doit dans un premier temps ramener tous les efforts appliqués au centre de la
semelle (face inférieure) :

N 6.M G
 σ max
B B2
N 6.M G
 σ min
B B2
On doit vérifier :
3.σ max σ min
 σ moy adm ...........................................(3)
4
Où adm est déterminé par un essai pressiomètrique ou par les essais en laboratoire.

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II.6 PRESONTATION DE PROJET
L’ouvrage faisant objet de notre rapport de stage qui est situé à la commune TIFRA au lieu-
dit Assam, wilaya de BEJAIA. Cet ouvrage constitue de trois types de murs de hauteurs et
longueurs différentes comme illustré dans les figures suivantes.
 Le mur N°01, avec des contreforts d’épaisseur 20cm espacés de Lmax=5,25m, la
hauteur du mur est variable (Hmax=4,80m). la longueur totale du mur est 6,7m
 le mur N°02, sans contrefort de hauteur variable (Hmax=3,80m). La longueur totale
du mur est 6,7m
 le mur N°03, sans contrefort et de hauteur variable (Hmax=3,45m). La longueur totale
du mur est 19,2m.

II.6.1 Normes et règlementations

La présente note de calcul est élaborée et établie suivant les normes, les règles de
calculs et de conceptions qui sont mises en vigueur actuellement en Algérie à savoir :

- Le RPA 99 modifié 2003

- Le CBA 93

- BAEL 91 modifié 1999

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II.6.2 Caractéristiques mécaniques des matériaux
a) Béton
 fc28=25 MPA ; ft28=0,6 + 0,006 fc28 =2,1 MPA ;

 b = 0,6 fc28 = 15 MPA ;

 Eij =11000*( fc28)1/3

b) Acier

 E=200.000 MPA

 FeE400 H.A type 1 ( fe=400 MPA (limite d’élasticité garantie)

 σ s=fe /γs avec γs=1,15 pour les situations normales

c) Les caractéristiques mécaniques du sol


 le poids volumique γh = 19,8 KN/m3
 L’angle de frottement φ= 35°
 La cohésion C= 0,59 bars
 La contrainte admissible σadm =2,0 bars.
 le coefficient numérique Ka = 0, 270
Pour un sol cohérent (de cohésion C et d’angle de frottement interne φ), le théorème des
états correspondants permet de ramener l’étude de ce type de sol à celui d’un milieu
pulvérulent soumis sur son contour à une pression hydrostatique :
C x cotg φ
Mais l’expérience montre que le rôle de la cohésion, qui varie dans le temps, est
mal connu et difficilement mesurable. Fait de négliger la cohésion allant dans le sens de la
sécurité, tous les calculs relatifs aux ouvrages de soutènement seront menés en considérant un
sol sans cohésion.

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II.7 CACLCULE DES MURS DE SOUTENNEMENT
II.7.1 Dimensionnement
 Le calcul se fera pour une bande de 1m .
 Le rideau sera calculé comme une console encastrée dans la semelle.
 Les semelles avant et arrière seront considérées comme des consoles encastrées au
rideau.
 q: le poids d’une surcharge éventuelle sur le terrain a été évalué à 4 KN/m2.

L (m) H(m) B (m) b2 (m) b1(m) Eb(m) ES(m) Eh(m)


Mur N°01 6,70 4,80 2,90 1,00 1,50 0,40 0,40 0,30
Mur N°02 6,70 3,80 2,30 0,80 1,15 0,35 0,35 0,25
Mur N°03 19,20 3,45 2,10 0,70 1,10 0,30 0,30 0,25

II.7.2 Evaluation des charges agissantes sur le mur


On commence par déterminer les forces agissantes, c’est-à-dire la poussée des terres et celle
due à la surcharge sur le remblai, les charges verticales (poids du mur, du remblai et des
surcharges) et les réactions du sol.

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h22
Fht2 : la force de poussée des terres avant Fht 2 =Ka. h .
2
H2
Fht1 : la force de poussée des terres arrière Fht 1 =Ka. h .
2
Fhq : la poussée des terres dues à la surcharge q Fhq = Ka.q.H
(E  E b ).H
Fvr: poids propre de rideau Fvr= h . h
2
Fvs2 : poids propre de la semelle avant Fvs2 = b .(Es .b2 )
Fvs1 : poids propre de la semelle arrière Fvs1 = b .(Es .b1 )
Fvt2 : poids des terres avant Fvt 2 = h .h2 .b2
Fvt1 : poids des terres arrière Fvt 1 = h .h1 .b1
Fvq : poids due à la surcharge q Fvq=q.b1

II.7.3 Calcul des efforts agissants sur le mur (Moments / A)


h2
Poussées des terres avant Fht 2 .
3
H
Poussées des terres arrière Fht 1 .
3
Poussées Surcharge H
Fhq.
3
2.Eb
Poids du rideau Fvr.(  b2 )
3
b
Poids de la semelle avant Fvs2 . 2
2
b
Poids de la semelle arrière Fvs1 .( 1  Eb  b2 )
2
b
Poids des terres avant Fvt 2 . 2
2
b
Poids des terres arrière Fvt 1 .( 1  Eb  b2 )
2
b
Poids de la surcharge Fvq.( 1  E b  b2 )
2

16
II.7.4 Mur de soutènement N°01 avec contrefort

II.7.3.1 Dimensionnement du mur

II.7.3.2 Stabilité du mur

Il noter que la poussée des terres est une action permanente et doit donc être affectée du
coefficient 1,35 ; tandis que la surcharge sur le remblai est une action variable à laquelle doit
être applique le coefficient 1,5.Toutefois ces coefficients ne sont pas à prendre en considération
lorsqu’ils agissent dans un sens favorable pour l’effet étudier.

Les forces horizontales Les forces verticales


Les forces Fht2 Fht1 Fhq Fvt2 Fvt1 Fvr Fvs2 Fvs1 Fvq
Les valeurs
des forces 4,534 61,814 5,203 17,82 130,68 42,00 10,00 15,00 6,00
(KN)
Le bras de
0,433 1,6 2,4 0,5 2,15 1,223 0,5 2,15 2,150
levier(m)
Le moment
1,964 98,902 12,487 8,91 280,962 51,40 5,00 32,25 12,90
/A (KN.m)

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a) Stabilité au glissement

 F horizontales  1,35 (Fht -Fht )  1,5 (Fhq)  85,133 KN.m


1 2

 F verticales  Fvr  Fvt +Fvt +Fvs +Fvs  Fvq=221,50KN.m


1 2 2 1

 F horizontales = 85,133 =0,384<f. ; f= 0.6 ………………. la condition est satisfaite donc


 F verticales 221,50
pas de risque de glissement.

b) Stabilité au renversement

H h2 H
 F renversents  1,35 (Fht . 3 -Fht . 3 )  1,5 (Fhq. 2 )=149,597 KN.m
1 2

2.Eb b1 b2 b b b
 F stabilisants  Fvr.( 3  b )  Fvt .( 2  E
2 1 b  b2 )  Fvt 2 .
2
 Fvs2 . 2  Fvs1 .( 1  E b  b2 )  Fvq.( 1  E b  b2 )
2 2 2
 F stabilisants=391,422 KN.m
 F stabilisants = 391,422 =2,61 >2 …………..la condition est satisfaite, donc pas de
 F renversents 149,597
risque de renversement.

c) Stabilité au poinçonnement

 Vérification à ELS

2.Eb b b b b b
M s1  Fvr.(  b2 )  Fvt 1 .( 1  E b  b2 )  Fvt 2 . 2  Fvs2 . 2  Fvs1 .( 1  E b  b2 )  Fvq.( 1  E b  b2 )
3 2 2 2 2 2
M s1 =391,48 KN.m
H h H
MS 2  Fht 1   Fht 2 . 2 +Fhq  =109,425 KN.m
3 3 2
MS  MS 1  MS 2 =281,997KN.m
 B M s 2,3 281,997
e      (1,45  1,273)  0,177 m
  2  Fv 2 221,5
M  Fv  e  221,5  0,177 39,178 KN .m
 G 

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 Vérification des contraintes de sol


 min =
 Fv - 6.MG =0,048 MPa.
 B B2

 max =
 Fv + 6.MG = 0,104 MPa.
 B B2
 3. max + min
 moy = 4
=0,090 MPa.


 Vérification à ELU

 2.Eb b b b b  b
Mu1  1,35  Fvr.(  b2 )  Fvt 1 .( 1  E b  b2 )  Fvt 2 . 2  Fvs2 . 2  Fvs1 .( 1  E b  b2 )  1,5  Fvq.( 1  E b  b2 )
 3 2 2 2 2  2
Mu1 =527,707 KN.m
H h H
Mu2  1,35  (Fht 1 .
 Fht 2 . 2 )  1,5  (Fhq. )  149,597 KN.m
3 3 2
Mu  Mu1  Mu2 =378,106 KN.m
MG   Fv  e  299,925  0,189 56,785 KN .m

  B Mu 2,3 378,106
e  2  F  2  299,925  (1,45  1,260)  0,189 m
 v

 Vérification des contraintes de sol


 min =
 Fv - 6.MG =0,063MPa.
 B B2

 max =
 Fv + 6.MG = 0,144MPa.
 B B2
 3. max + min
 moy = 4
=0,124 MPa.


 σmoy   adm , pas de risque de poinçonnement

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II.7.3.3 Calcul et ferraillage les éléments du mur

a) Calcul du rideau

Nous décomposerons le rideau en tranches horizontales de 1m de hauteur et nous prendrons,


comme pression moyenne dans chaque tranche, la pression régnant à mi-hauteur.
Nous donnerons le calcul complet pour la cinquième tranche, pour les autres tranches le
calcul serait analogue.

 calcul à ELU

Z5  4,5  P  1,35.(Ka. h .Z )  1,5.(Ka.q.Z )  39,76 KN .


P  L2 39,76  5,252
Mt   =109,60 KN.m tel que L:entre-axe des contrefort.
10 10
P  L2 39,76  5,252
Ma   =68,50 KN.m
16 16

Mu  bu  Z A Aadopté
(KN*m) (m) (cm²) (cm²)
Moment en travée 109,60 0,056 0,072 0,359 9,60 7T14=10,78

Moment en appui 68,50 0,035 0,044 0,365 5,91 7 T12=7.92

 vérification de l’effort tranchant

P L
Vu   104,37 KN.
2
V 104,37.10-3
u    0,282 MPa.
b*d 1  0,37
 u    min(0.1 * fc 28 ;3MPa)  2,5 MPa......................................condition vérifiée.

20
b) Calcul du contrefort
Ils considérés comme des consoles encastrées dans les semelles et soumises aux efforts par le
rideau .leur section est en T dont la largeur de la table b est déterminer comme les planchers.
Si P la pression agissant sur le rideau à la base et L l’écartement des contreforts.
b
 Calcul à ELU

Le rideau Eb
A la base du contrefort nous avons :
P  1,35.(Ka. h .h.L)  1,5.(Ka.q.h.L)  204,43 KN.

Contrefort
P  h h 204,43  4,42 h
Mu  x  =659,627 KN.m
2 3 2x 3
Nous prendrons comme largeur de la table de compression b.
b  b0 L 2 xL
 b  b0  1,25 m.
2 10 10
E
MTU  fbu .b.Eb .(d  b ) tel que : d  h  e
2
0,4
MTU  14,20.103 x1,25x0,40x(1,44  )  8804 KN.m  Mu  calcul d'une sec tion rec tangulaire(bxh)
2

Mu  bu  Z A Aadopté
(KN*m) (m) (cm²) (cm²)
contrefort 659,627 0,122 0,148 1,354 13,91 3T20+3T16=15,46

 vérification de l’effort tranchant

P  h1
Vu   449,746 KN.
2
V 449,746 .10-3
u    0,312 MPa.
b*d 1  1,44
 u    min(0.1 * fc 28 ;3MPa)  2,5 MPa......................................condition vérifiée.

 Vérification de la jonction table nervure au cisaillement

 b  b0   1.25  0.2 
VU   449,746  103   
 2   2   1.76MPa
u= 
0.9  b  d  h0 0.9  1.00  0.37  0.4

 u  1.76MPa   u  3.25MPa ………………………………………….C’est vérifié.

21
 Vérification des contraintes

On doit vérifier :
Mser
bc   Y  bc  15MPa.
I
dy
s  15.bc .( )  s  240MPa.
y

Ms  bc s
Y (cm) I (cm4) bc  bc s  s
(KN*m) (MPa) (MPa)
Contrefort 7,919 120938,836 142,827 9,345 vérifier 210,63 vérifier

c) Calcul de la semelle

La semelle est soumise à son poids propre, aux du remblai, des surcharge sur le remblai, et
aux réactions du sol.

 Calcul des contraintes agissantes sur la semelle

 Calcul à ELU

 1,35.Fvs1 1,35.Fvs2
 semelle = = =0,135 MPa.
 L.b 1 L.b 2
 1,35.Fvt1  1,5.Fvq  semelle avant =0,0135  0,025=0,038 MPa.
 terre1  surcharg e = = 0,123 MPa.  
 L.b1  semelle arriére =0,0135  0,123 =0,137 MPa.
 1,35.Fvt 2
 terre2 = =0,025 MPa.
 L.b2

 max =0,144MPa.
D’après les résultats du calcul de stabilité on a 
 min =0,063MPa.

 max2 = max   semelle avant =0,106 MPa.



 max1 = semelle arriére   min =0,074 MPa.
 (b  Eb). max  b2 . min   
 min2  1 semelle avant =0,078 MPa.
 B
  b .  (b2  Eb). min  =0,032 MPa.
 min1   semelle arriére  1 max
 B

22
Rideau
P1

σmax1
100cm σmin1

σmax2 σmin2 150cm

P2

Diagramme des contraintes

   .b2    max1   min1  .b21 


Mu1   min1 1  +   =67,50KN.m
  2   3 

   min2 .b22    max2   min2  .b22 
M 
 u2   +   =48,33KN.m
  2   3 

Mu  bu  Z A Aadopté
(KN*m) (m) (cm²) (cm²)
Semelle arrière 67,50 0,035 0,045 0,363 5,658 5T14=7,70
Semelle avant 48,33 0,025 0,032 0,365 4,028 5T12=5,65

 calcul à ELS

 Fvs1 Fvs2
 semelle = = =0,01 MPa.
 L.b1 L.b2
 Fvt1  Fvq  semelle avant =0,010  0,0178=0,028 MPa.
 terre1  surcharg e = = 0,091 MPa.  
 L.b1  semelle arriére =0,010  0,091=0,101MPa.
 Fvt 2
 terre2 = =0,0178 MPa.
 L.b2

 max =0,104 MPa.


D'après les résultats du calcul de stabilité on a 
 min =0,048MPa.
 max2 = max   semelle avant =0,076 MPa.

 max1 = semelle arriére   min =0,053 MPa
 (b  Eb). max  b2 . min   
 min2  1 semelle avant =0,057 MPa.
 B
  b .  (b2  Eb). min  =0,024 MPa.
 min1   semelle arriére  1 max
 B

23
 Vérification des contraintes

On doit vérifier :
Mser
bc   Y  bc  15MPa.
I
dy
s  15.bc .( )  s  240MPa.
y

Ms  bc s
Y (cm) I (cm4) bc  bc s  s
(KN*m) (MPa) (MPa)
Semelle arrière 6,737 78881,133 48,750 2,452 vérifier 157,63 vérifier
Semelle avant 8,299 117902,36 34,833 4,164 vérifier 73 ,78 vérifier

d) Calcul de la bêche
La bêche considérée comme une poutre semi-encastrée s’appuyant sur les contreforts et
recevant les réactions de la semelle.
Pour déterminer la réaction de la semelle sur la bêche, prenons les moments des forces par
rapport à C.

P1
C 140cm

66cm

P2
VB

   max1   min1  .b1 


P1    =103,50KN
  2   P x1,40   P2 x0,66   80,87 KN .
 VB  1

   max2   min2  .b2  1,90
 P2    =76,00 KN
  2 
Le poids propre de la bêche au-dessous de la semelle :
FvB  0,40x 0,60x25x1,00  6,00 KN .
charg etotale par ml :
Mt  145,233 KN .m
1,35.FvB  VB  88,973 KN  
Ma  78,607 KN .m

24
Mu  bu  Z A Aadopté
(KN*m) (m) (cm²) (cm²)
Moment en
145,23 0,035 0,045 0,53 7,78 3T20=9.42
travée
Moment en
78,607 0,019 0,024 0,528 4,720 3T16=5.56
appui

II.7.5 Mur de soutènement N°02 sans contrefort

II.7.4.1 Dimensionnement du mur

II.7.4.2 Stabilité du mur

Les forces horizontales Les forces verticales


Les forces Fht2 Fht1 Fhq Fvt2 Fvt1 Fvr Fvs2 Fvs1 Fvq
Les valeurs
des forces 4,192 38,741 4,119 14,256 78,557 28,50 7,00 10,063 4,60
(KN)
Le bras de
0,416 1,26 1,90 0,40 1,727 1,03 0,40 1,727 1,727
levier(m)
Le moment
1,74 48,81 7,826 5,70 135,668 29,355 2,80 17,370 7,94
/A (KN.m)

25
a) Stabilité au glissement

 F horizontales  1,35 (Fht -Fht )  1,5 (Fhq)=52,820 KN.m


1 2

 F verticales  Fvr  Fvt +Fvt +Fvs +Fvs  Fvq=142,976KN.m


1 2 2 1

 F horizontales = 52,820 =0,369<f. ; f= 0.6 ………………. la condition est satisfaite donc


 F verticales 142,976
pas de risque de glissement.

b) Stabilité au renversement

H h2 H
 F renversents  1,35 (Fht . 3 -Fht . 3 )  1,5 (Fhq. 2 )=75,628 KN.m
1 2

2.Eb b1 b2 b b b
 F stabilisants  Fvr.( 3  b )  Fvt .( 2  E
2 1 b  b2 )  Fvt 2 .
2
 Fvs2 . 2  Fvs1 .( 1  E b  b2 )  Fvq.( 1  E b  b2 )
2 2 2
 F stabilisants=197,763 KN.m
 F stabilisants = 197,763 =2,61 >2 …………..la condition est satisfaite, donc pas de
 F renversents 75,628
risque de renversement.

c) Stabilité au poinçonnement

 Vérification à ELS

MG   Fv  e  2,3 142,867


 e  2  142,976  (1,15  0,998)  0,151 m
 B Ms  
e  2  F
  v MG   Fv  e  142,976  0,151 21,589 KN.m
 Vérification des contraintes de sol


 min =
 Fv - 6.MG =0,037 MPa.
 B B2

 max =
 Fv + 6.MG = 0,087 MPa.
 B B2
 3. max + min
 moy = 4
=0,0745 MPa.


26
 Vérification à ELU

MG   Fv  e  2,3 190,198


 e  2  193,707  (1,15  1,355)  0,168 m
 B M  
e  2  F
u

  v MG   Fv  e  193,707  0,168 32,542KN.m


 Vérification des contraintes de sol


 min =
 Fv - 6.MG = 193,707  6  32,542 =0,047MPa.
 B B2 2,3 2,32

 max =
 Fv + 6.MG = 193,707  6  32,542 = 0,121MPa.
 B B2 2,3 2,32
 3. max + min
 moy = =0,102 MPa.
 4

 σmoy   adm , pas de risque de poinçonnement

II.7.3.3 Calcul et ferraillage les éléments du mur N°02

a) Ferraillage du rideau

Pour la détermination des armatures du rideau, nous étudierons la section d’encastrement du


rideau sur la semelle, c’est-à-dire la section située à 3,80 m au-dessous du sommet du mur.

 calcul à ELU

  h2  E s   h2  E s  
2
h21 h1 h
Mu  1,35  (Ka. h . . )  (Ka. h . . )  1,5  (Ka.q.h1 . 1 )
 2 3 3 3  2
Mu  58,373 KN.m
Mu 0,85. fc 28
bu  tel que : f bu   14,2 MPa.
b.d 2 . f bu 1,5
58,373.10-3
bu   0,04
1  0,322  14,2
z  d(1  0,4. ) tel que :  (1  1  2.bu )/0, 8  0,051  z  0,313m.
Mu 58,373.10-3
A   5,362 cm2 .
Z . f st 0,313  384

Mu  bu  Z A Aadopté
(KN*m) (m) (cm²) (cm²)
Rideau 58,373 0,04 0,051 0,313 5,362 5T14=7.70

27
 vérification de l’effort tranchant

  h2  E s  
2
h21
Vu  1,35  (Ka. h . )  (Ka. h . )  1,5  (Ka.q.h1 )  44,408 KN.
 2 3 
V 44,408.103
u    0,138MPa.
b*d 1  0,32
 u    min(0.1 * fc 28 ;3MPa)  2,5MPa......................................condition vérifiée.

 Vérification des contraintes à ELS

 Contraintes dans le béton


Eb 2
. y  15. A. y  15. A. y  y=9,083 cm.
2
E
I= b . y3  15. A.(d  y )2  119512,519 cm4 .
3

  h2  E s   h2  E s  
2
h21 h1 h
Ms  (Ka. h . . )  (Ka. h . . )  (Ka.q.h1 . 1 )  42,522 KN.m
 2 3 3 3  2
M 42,522
 bc  s . y   9,083  3,232 MPa   bc  0,6 fC28  15 MPa.
I 119512,519

 Contraintes dans l'acier

d y 32-9,083
 s  15. bc .( )  15  3,232  ( )  122,318 MPa
y 9,083
2
 s  min( fe ,150  1,6)  240MPa.
3

Ms  bc
Y (cm) I (cm4) bc  bc  s (MPa) s  s
(KN*m) (MPa)

Rideau 9,083 119512,519 42,522 3,232 vérifier 122,323 vérifier

b) Calcul de la semelle
La semelle est soumise à son poids propre, aux du remblai, des surcharge sur le remblai, et
aux réactions du sol.

28
 Calcul des contraintes agissantes sur la semelle

 à ELU

 1,35.Fvs1 1,35.Fvs2
 semelle = = =0,012 MPa.
 L.b 1 L.b 2
 1,35.Fvt1  1,5.Fvq  semelle avant =0,012  0,024=0,036 MPa.
 terre1  surcharg e = = 0,0982 MPa.  
 L.b1  semelle arriére =0,012  0,098=0,110 MPa.
 1,35.Fvt 2
 terre2 = =0,024 MPa.
 L.b2

 min =0,0473MPa.
D’après les résultats du calcul de stabilité on a 
 max =0,121MPa.

 max2 = max   semelle avant =0,085 MPa.



 max1 = semelle arriére   min =0,063 MPa
 (b  Eb). max  b2 . min   
 min2  1 semelle avant =0,059 MPa.
 B
  b .  (b2  Eb). min  =0,026 MPa.
 min1   semelle arriére  1 max
 B
   .b2    max1   min1  .b21 
Mu1   min1 1  +   =33,503KN.m
  2   3 

   min2 .b22    max1   min2  .b22 
M 
 u2   +   =24,427KN.m
  2   3 

Mu  bu  Z A Aadopté
(KN*m) (m) (cm²) (cm²)
Semelle arrière 33,503 0,023 0,029 0,316 3,048 5T14=7.70
Semelle avant 24,427 0,017 0,021 0,317 2,215 5T12=5.65

 Calcul à ELS

 Fvs1 Fvs2
 semelle = = =0,009 MPa.
 L.b1 L.b2
 Fvt1  Fvq  semelle avant =0,009  0,018=0,027 MPa.
 terre1  surcharg e = = 0,072 MPa.  
 L.b1  semelle arriére =0,009  0,072=0,081MPa.
 Fvt 2
 terre2 = =0,0178 MPa.
 L.b2

29
 max =0,087 MPa.
D'après les résultats du calcul de stabilité on a 
 min =0,037MPa.
 max2 = max   semelle avant =0,06 MPa.

 max1 = semelle arriére   min =0,044 MPa
 (b  Eb). max  b2 . min   
 min2  1 semelle avant =0,043 MPa.
 B
  b .  (b2  Eb). min  =0,019 MPa.
 min1   semelle arriére  1 max
 B

 Vérification des contraintes

On doit vérifier :
Mser
bc   Y  bc  15MPa.
I
dy
s  15.bc .( )  s  240MPa.
y

Ms  bc  s (MPa)
Y (cm) I (cm4) bc  bc
(KN*m) (MPa) s  s
Semelle arrière 6,219 57867,024 23,585 2,535 vérifier 157,63 vérifier
Semelle avant 7,645 86073,918 17,387 1,544 vérifier 73 ,78 vérifier

30
II.7.6 Mur de soutènement N°03 sans contrefort

II.7.5.1 Dimensionnement du mur

II.7.5.2 Stabilité du mur

Les forces horizontales Les forces verticales


Les forces Fht2 Fht1 Fhq Fvt2 Fvt1 Fvr Fvs2 Fvs1 Fvq
Les valeurs
des forces 4,192 38,741 4,119 14,256 78,557 28,50 7,00 10,063 4,60
(KN)
Le bras de
0,416 1,26 1,90 0,40 1,727 1,03 0,40 1,727 1,727
levier(m)
Le moment
1,74 48,81 7,826 5,70 135,668 29,355 2,80 17,370 7,94
/A (KN.m)

a) Stabilité au glissement

 F horizontales = 43,505 =0,354<f. ; f= 0.6 ………………. la condition est satisfaite donc


 F verticales 122,700
pas de risque de glissement.

31
b) Stabilité au renversement

 F stabilisants = 152,600 =2,66 >2 …………..la condition est satisfaite, donc pas de
 F renversents 57,167
risque de renversement.

c) Stabilité au poinçonnement

 Vérification à ELS


 min =
 Fv - 6.MG =0,034 MPa.
 B B2

 max =
 Fv + 6.MG = 0,083 MPa.
 B B2
 3. max + min
 moy = 4
=0,0915 MPa.


 Vérification à ELU


 min =
 Fv - 6.MG =0,043MPa.
 B B2

 max =
 Fv + 6.MG = 0,116MPa.
 B B2
 3. max + min
 moy = 4
=0,097 MPa.


 σmoy   adm , pas de risque de poinçonnement

II.7.5.3 Calcul et ferraillage les éléments du mur N°03

a) Ferraillage de rideau

 calcul à ELU

Mu  bu  Z A Aadopté
(KN*m) (m) (cm²) (cm²)
Rideau 44,922 0,043 0.055 0,264 4,892 5T12=5.65

32
 vérification de l’effort tranchant

  h2  E s  
2
h21
Vu  1,35  (Ka. h . )  (Ka. h . )  1,5  (Ka.q.h1 )  38,960 KN.
 2 3 
V 38,960.10-3
u    0,144MPa.
b*d 1  0,27
 u    min(0.1 * fc 28 ;3MPa)  2,5MPa......................................condition vérifiée.

  bc   bc , Condition vérifiée

 Vérification des contraintes

On doit vérifier :
Mser
bc   Y  bc  15MPa.
I
dy
s  15.bc .( )  s  240MPa.
y

Ms  bc s
Y (cm) I (cm4) s  s
(KN*m) (MPa) (MPa) bc  bc
8,222 81997,650 32,678 3,277 157,63 Vérifier Vérifier

b) Calcul de la semelle
La semelle est soumise à son poids propre, aux du remblai, des surcharge sur le remblai, et
aux réactions du sol.

 Calcul des contraintes agissantes sur la semelle

 à ELU

 min =0,043MPa.
D’après les résultats du calcul de stabilité on a 
 max =0,116MPa.

 max2 = max   semelle avant =0,082 MPa.



 max1 = semelle arriére   min =0,057 MPa
 (b  Eb). max  b2 . min   
 min2  1 
Mu1 =26,822KN.m

semelle avant =0,058 MPa.
 B Mu2 =18,130KN.m
  b .  (b2  Eb). min  =0,019 MPa.
 min1   semelle arriére  1 max
 B

33
Mu  bu  Z A Aadopté
(KN*m) (m) (cm²) (cm²)
Semelle arrière 26,822 0,026 0,033 0,266 2,899 5T12=5.65

Semelle avant 18,13 0,018 0,023 0,268 1,945 5T12=5.65

 Calcul à ELS

 max =0,083 MPa.


D'après les résultats du calcul de stabilité on a 
 min =0,034MPa.

 max2 = max   semelle avant =0,058 MPa.



 max1 = semelle arriére   min =0,04 MPa
 (b  Eb). max  b2 . min   
 min2  1 
Ms1 =18,957KN.m

semelle avant =0,042 MPa.
 B Ms 2 =12,903KN.m
  b .  (b2  Eb). min  =0,014 MPa.
 min1   semelle arriére  1 max
 B

 Vérification des contraintes


On doit vérifier :
Mser
bc   Y  bc  15MPa.
I
dy
s  15.bc .( )  s  240MPa.
y

Ms  bc bc  bc s
Y (cm) I (cm4) s  s
(KN*m) (MPa) (MPa)
Semelle
5,658 40198,717 18,957 2,668 vérifier 150,955 vérifier
arrière
Semelle
6,939 59430,277 12,903 1,507 vérifier 67,130 vérifier
avant

34
4 CONCLUSION GENERALE

Cette expérience à CTC-EST qui dura trois semaine, restera un souvenir inoubliable et
enrichissante de bien des manières. C’est l'occasion pour nous de rencontrer des gens
formidables qui m'apportèrent généreusement leur aide et leur soutien.
Durant cette période, on apprit énormément sur le déroulement d'un chantier, sur le
fonctionnement et l'organisation d'un service tel que la cellule CTC-EST, et aussi sur l'intérêt
des différents moyens de communication que sont nous pensons qu'il ne faut pas considérer
un stage comme un emploi proprement dit, ses limites tiennent aux initiatives et aux
responsabilités, ce qui est normal, car le stagiaire n'est dans l'organisme d'accueil que
temporairement. Toutefois ce n'est pas pour cela que l'on ne doit pas être appliqué dans
le travail à réaliser et ne pas se sentir non plus impliqué dans la vie du service,
comme par exemple le respect des horaires. Le stagiaire est à la fois témoin et acteur.
Tout au long du stage, on a été motivé d'abord par la découverte du métier, ensuite par le défi
de l'intégration totale dans l'équipe, et enfin par l'envie de comprendre les différentes
responsabilités dans la conduite de travaux.
En plus de toutes les connaissances que l'on peut acquérir lors d'un stage, c'est aussi un
moment particulier où on peut éprouver les plaisirs et les difficultés du métier de génie civil.
Ce stage ne nous a apporté que des satisfactions tant au niveau relationnel que professionnel,
et a répondu à tout ce que nous attendrons. Les employés, qui nous ont offert un encadrement
de grande qualité, critère très important pour un stagiaire. La compétence de ceux qu’ils nous
supervisaient s’est retrouvée dans le travail mais également dans les échanges et les discussions
où chacun a mis ses connaissances, son savoir et son expérience à notre service, n’hésitant pas
à prendre sur leur temps. On a aussi appris au cours de ce stage de nouvelles façons de
travailler tout en mettant en application ce qui nous a été enseigné à l’université tant au niveau
pratique que théorique.
S’adapter à une ambiance de travail où le personnel a déjà ses habitudes n’est pas un
quotidien. De plus, intégrer une entreprise avec comme statut celui de stagiaire peut entraîner
de la part du personnel une certaine réticence et un manque de confiance compréhensibles, dus
à une absence évidente de pratique, mais cela n’a pas été le cas en ce qui me concerne car toute
l’équipe nous a accordé sa confiance et nous permis d’avoir des responsabilités.

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