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0.- INTRODUCTION
2.- L’HOMONYMIE
3.- LA SYNONYMIE
4.- L’ANTONYMIE
5.- LA PARONYMIE
8.- CONCLUSION
9.-BIBLIOGRAPHIE
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THÈME 13:
LE MOT COMME SIGNE LINGUISTIQUE. L’HOMONYMIE. LA SYNONYMIE.
L’ANTONYMIE. LES FAUX AMIS. CRÉATIVITÉ LEXICALE.
0.- INTRODUCTION :
« La langue française n’est pas fixée et ne se fixera point. Une langue ne se fixe
pas. Les langues sont comme la mer, elles oscillent sans cesse. » Victor Hugo Préface
de Cromwell.
Cette phrase de l’illustre écrivain résume bien ce qu’est une langue et en particulier
la langue de Molière. En effet, cette dernière est en perpétuelle évolution. Des mots
apparaissent et « disparaissent » tout du moins dans l’usage. De toutes origines, de
toutes les époques, les mots du français ont enrichi notre patrimoine linguistique.
Dès lors, dans ce thème, nous allons parler des mots, et des phénomènes qui sont
en rapport avec leur formation. D’abord, nous verrons les implications grammaticales et
lexicales de la théorie de Saussure du signe linguistique, fondamentale pour l’étude de
la langue. Puis nous parlerons de l’homonymie, la synonymie, l’antonymie et des faux
amis. Finalement nous étudierons des mécanismes de formation des mots du français :
la créativité lexicale.
Ajoutons enfin, que ce thème entre parfaitement en accord avec les nouvelles lois en
vigueur de la LOE, en particulier le Décret Royal 1631/2006, du 29 décembre, par
lequel s’établissent les enseignements minimums correspondants à l’Education
Secondaire Obligatoire. Plus particulièrement sur le développement de la compétence
linguistique à la fin de l'éducation obligatoire, qui implique la maîtrise de la langue
orale et écrite dans de multiples contextes, et l'utilisation fonctionnelle, au moins, d'une
langue étrangère.
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linguistique associant le concept de « canard » à la suite des sons qui le représente: [ k ]
+ [ a ]+ [ n ]+ [ a ]+[ r ].
1) Tout au contraire de Saussure, S. Ullmann considère qu’il existe une attaché naturelle
entre signifié et signifiant. D’après lui, les mots sont motivés et cette motivation peut
prendre trois formes :
a) motivation phonique, dans les onomatopées qui reposent sur une analogie entre
le son et la chose nommé (chuchoter)
b) motivation morphologique, elle repose sur la dérivation et la composition
(bananier est motivé parce que il est formé à partir du substantif banane + le suffixe –ier.)
c) motivation sémantique, repose sur le changement de sens (mouche au sens
d’espion est motivé par une sorte d’analogie entre l’insecte et l’espion.)
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appelle traditionnellement parties du discours. Elles concernent la nature du mot,
laquelle s’oppose à sa fonction: “chien” appartient à la classe des noms, il a la fonction
du sujet dans “le chien dort”.
2.- L’HOMONYMIE
Le sens d’un mot n’est pas la reálité qu’il désigne, mais la représentation
mentale que l’on se fait de cette réalité ou “référent”.
On appelle homonymes deux mots de même prononciation, mais différent par le
sens. Dedans l’homonymie, on trouve :
a) Les homographes s’ils ont la même forme écrite et la même
prononciation: page, nom masculin et page nom féminin.
b) Les homophones s’ils ont seulement la même prononciation: maire,
mer, mère.
3.- LA SYNONYMIE
Pour M.Grévisse, les synonymes sont des mots qui, appartenant à la même
classe grammaticale, ont à peu près la même signification; ils présentent des analogies
générales de sens, mais ce n’est que pour une partie de leurs acceptions que les mots
sont synonymes: dénué, dépourvu, dépouillé, privé. Ces quatre mots expriment, dans
leur sens général l’idée de manque, mis chacun d’eux se prend avec une nuance
particulière.
Il ne faut pas confondre la synonymie avec la polysémie qui désigne un mot qui a
plusieurs sens (ainsi, le verbe louer est polysémique : selon le contexte, il peut avoir le
sens de « donner en location » et « vanter les mérites de quelqu'un »).
4.- L’ANTONYMIE
Les antonymes ou contraires sont des mots qui, appartenant à la même classe
grammaticale, s’opposent directement l’un à l’autre par le sens.
Quand on parle des mots qui ont une ressemblance graphique (totale ou
partielle) dans deux langues différentes, mais dont le signifié est tout à fait
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différent:c’est là qu’on parle de « faux amis ». Cette ressemblance pose des problèmes
parfois et peut causer une fausse traduction.
2.Si cet élément est placé avant le mot préexistant, il s’appelle préfixe:
Exemple: anti- : antialcoolique, antireligieux
Hémi- Hémicycle, hémisphère
c) soit de la modification d’un mot préexistant, soit dans sa forme, soit dans sa nature.
L’aphérèse, par exemple, est la suppression d’une ou plusieurs syllabes d’un mot. Ex :
adolescent → ado cinématographe→ cinéma → ciné
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À côte des onomatopées proprement dites, il y a des mots expressifs, qui représentent,
non plus des sons, mais des mouvements, des formes, etc. Exemple: bouder, chatouiller,
zigzag, etc.
- Les interjections sont aussi parfois des sortes de cris traduisant des sensations, des
sentiments: Ah, oh, Hein, Ouille!
- Quant aux abréviations, on en trouve qui englobent un syntagme: S.D.F. (sans
domicile fixe), R.M.I. (revenu minimal d’insertion), H.L.M. (habitation à loyer
modéré), etc.
L'utilisation d'un adjectif à la place d'un adverbe. Exemple: il assure grave pour
« il est vraiment très bon ».
L'aphérèse, très rare jusqu'à présent en français, est particulièrement présente en
français contemporain des cités. Exemples : blème pour problème, zik pour
musique (après un passage par le verlan zikmu).
Enfin on peut parler du verlan procédé très utilisé depuis les années 80 . Exemples :
keuf verlan de flic (via le passage par un stade disyllabique hypothétique keufli), rebeuh
verlan de [les] arabes.
f) Par ailleurs, il convient de parler de l’influence des médias qui jouent un rôle
prépondérant quant à la créativité lexicale.
8.- CONCLUSION
Nous venons de constater que les possibilités du mot comme signe linguistique
sont multiples: nous avons étudié des rapports essentiels dans le système
morphosyntactique et ceci nous permet d’affirmer l’énorme richesse de la langue
française.
Aussi nous avons vu que l’apport des mots d’autres langues était une richesse
pour la langue qui se renouvelle sans cesse. Le lexique s’enrichit chaque jour et forme
des mots qui parfois tombent vite en désuétude.
Ajoutons pour finir que ce thème est très important d’un point de vue
interculturel car il offre aux apprenants une réflexion sur le mélange des langues, et par
conséquent, des cultures, à cause des emprunts. Et d’un point de vue interdisciplinaire,
il est également essentiel dans la mesure où les apprenants seront amenés à comparer
ces phénomènes en Langue espagnole mais aussi en Anglais.
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9.-BIBLIOGRAPHIE