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AN2 – Intégrales
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AN2 - Intégrales – Cours – Rev 2018
Mathématiques – AN2 - Intégrales
1 INTÉGRALE : DÉFINITIONS 3
3 PROCÉDÉS D’INTÉGRATION 12
4 QUELQUES APPLICATIONS 20
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1 Intégrale : définitions
1.1 Exemple d’approche
Quant à la puissance moyenne, Pmoy, c’est celle qu’on aurait dû fixer (constante) si on avait voulu dépen-
ser autant d’énergie dans le même intervalle ; graphiquement : Pmoy permet de construire un rectangle
dont l’aire vaut celle présente sous la courbe.
On le voit, à partir de cet exemple physique extrêmement simple, savoir calculer l’aire « sous une courbe »
est primordial pour nombre d’applications pratiques. C’est un des objectifs du calcul intégral : le calcul inté-
gral permet de mesurer des longueurs, aires et volumes relativement à des courbes définies, des positions
de centres de gravité, mais il trouve également des applications dans de nombreux domaines scientifiques
et techniques par le calcul de grandeurs physiques, ou de géométrie du solide (moment statique, moment
d’inertie, produit d’inertie), etc.
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1.2 Définitions
1.2.1 La définition du Larousse
Intégrale définie d’une fonction f sur l’intervalle [a, b] : nombre obtenu comme limite d’une somme de
termes infinitésimaux et qui représente l’aire (algébrique) comprise entre la courbe représentative de la
fonction f , l’axe des x et les deux verticales d’abscisses a et b.
Fonction intégrale d’une fonction f : fonction g obtenue en considérant une intégrale définie de f comme
dépendant de la borne supérieure de l’intervalle d’intégration.
On la note g ( x ) = ∫ f ( t ) .dt
x
n n
s ( f , X ) = ∑ hi .inf ( f ) resp S ( f , X ) = ∑ hi .sup ( f )
Ii
i =1 i =1 Ii
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Définition :
Considérons l’ensemble Sa,b de toutes les subdivisions possibles de [a, b].
f est dite Riemann-intégrable sur [a, b] ssi les deux nombres suivants sont égaux :
1b
Ce nombre est alors appelé intégrale de Riemann de f sur [a, b] et se note : ∫ f ( x ).dx
a
b. La somme de Riemann
Il n’est pas aisé de calculer s et S. Plutôt que d’envisager dans chaque sous-intervalle Ii les valeurs supé-
rieure et inférieure de f, choisissons un réel λi dans chaque intervalle Ii, et écrivons ce que l’on nomme
la somme de Riemann correspondante :
R = ( x1 − a ) f ( λ1 ) + ( x2 − x1 ) f ( λ2 ) + ... + ( xi − xi −1 ) f ( λi ) + ... + ( b − xn −1 ) f ( λn )
Théorème
∫ f ( x ).dx lorsque la
b
Si f est Riemann-intégrable sur [a, b], alors les sommes de Riemann tendent vers
a
finesse de la subdivision tend vers 0.
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f ( x ) .dx = − ∫ f ( x ) .dx
b a
b. Permutation des bornes :
∫ a b
2
f ( x ) .dx = ∫ f ( x ) .dx + ∫ f ( x ) .dx
c. Relation de Chasles : b c b
(pour tous réels a, b, c) ∫ a a c
a a a
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En résumé, l’intégrale d’une fonction f d’une variable sur un intervalle [a, b] est l’aire
algébrique de la surface délimitée par sa courbe, l’axe des abscisses et les deux
droites verticales d’équation x = a et x = b.
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∫ f ( x ) .dx = µ ( b − a )
b
a 4
1 b
µ= f ( x ) .dx
b − a ∫a
µ est appelé valeur moyenne de la fonction f sur [a, b], et
Remarque : on sait qu’il existe au moins un réel ξ dans [a, b] tel que µ = f (ξ).
1 b
m ( b − a ) ≤ ∫ f ( x ) .dx ≤ M ( b − a ) f ( x ) .dx ≤ M
b
b − a ∫a
Soit : , c’est à dire : m ≤
a
( )
5 1 x0 +T 6 1 x0 +T
f ( x ) .dx ( )
2
T ∫x0
f moy = ∫ f eff = f x .dx
T x0
La notion de valeur efficace intervient en électricité, et plus généralement lorsqu'il est question de déter-
miner l'énergie d'un système.
Application : calculer la valeur moyenne et la valeur efficace d’un signal sinusoïdal d’amplitude A et de pé-
riode 2π (une fois le calcul intégral vu…).
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F′( x) = f ( x)
Exemple :
Soit la fonction f définie sur ℝ par f (x) = 6x – 5.
La fonction F0 : x → 3x² - 5x est une primitive de f puisque F0’(x) = f (x).
Mais la fonction F4 : x → 3x² - 5x + 4 est aussi une primitive de f puisque F4’(x) = f (x).
Puis la fonction F-2,5 : x → 3x² - 5x – 2,5 en est aussi une puisque F-2,5’(x) = f (x).
Théorème :
* La fonction f admet une infinité de primitives ;
* F et G sont deux primitives de f ⇔ G = F + k (où k est une constante réelle)
* F est une primitive de f ⇔ toutes les primitives de f sont les toutes les fonctions de type G=F+k
(où k est une constante réelle)
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a
x+h
On a alors : F ( x + h ) − F ( x ) = ∫ f ( t ) .dt (1) (si bien sûr x+h ∈ [a, b])
x
Or d’après la relation de la moyenne on sait qu’il existe un réel x + λh, λ ∈ [0 ;1], tel que
x+h
∫ f ( t ) .dt
x
= f ( x + λ h ) (2).
h
F ( x + h) − F ( x)
(1) et (2) donnent : = f ( x + λh)
h
La limite de ce nombre, lorsque h tend vers zéro, existe et est la même par valeurs inférieures comme par
valeurs supérieures, puisqu’il s’agit de f (x), valeur d’une fonction continue.
∫ f ( x ).dx = −∫ f ( x ).dx
b a
Remarque 1 : on vérifie alors la propriété b. citée en 1.3.2 :
a b
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+a
La fonction est impaire : f ( − x ) = − f ( x ) ∫ f ( x ) .dx = 0
−a
Fonctions périodiques :
Pour les fonctions périodiques, on pourra faire « glisser » les bornes d’intégration si elles sont
espacées d’une période :
a+T b+T
f ( x + T) = f ( x) ∫ f ( x ) .dx = ∫ f ( x ) .dx ∀a, b
a b
a + nT a +T
f ( x + nT ) = f ( x ) ∫ f ( x ) .dx = n × ∫ f ( x ) .dx
a a
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3 Procédés d’intégration
Il est rare que la primitive recherchée puisse se trouver directement et rapidement (certains diront « dom-
mage » !). On présente en 3.1 et 3.2 deux moyens pour surmonter cette difficulté, dans certains cas… Dans
les parties 3.3, 3.4 et 3.5, on traite de cas utilisant plus d’une variable.
∫ f ( x ) .dx .
b
l’intégrale définie I =
a
changement de variable : x = g ( t )
* changer les bornes de l’intégrale : α = g −1 ( a ) , β = g −1 ( b )
* changer la différentielle dx : dx = g ′ ( t ) .dt
* changer (au besoin) l’expression de la fonction : f ( x ) = f ( g (t ))
10 g −1 ( b )
I = ∫ −1 f ( g ( t ) ) .g′ ( t ) .dt
g (a )
eπ cos ( ln ( x ) )
Exemple : I = ∫ .dx avec u = ln ( x ) :
1 x
11 * arctan(0) = 0 , arctan(1) = π (
* dx = 1 + tan (t ) .dt
2
)
4
Substituons dans l’expression initiale :
π
1 + tan 2 ( t ) π
dt π
I=∫ 4
.dt = ∫ 4
.dt = ∫ 4 cos2 ( t ) .dt
0
(1 + tan2 (t ) )
2 0 1 + tan ( t )
2 0
π
π
1 + cos ( 2t ) t sin ( 2t ) π+2 4
I=∫ 4
.dt = + =
0 2 2 4 0 8
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Réciproquement :
→"u " = u ( x ) ,
Il est possible de changer de variable « en sens inverse » en posant : x
u
x =1
x
Exemple : I = ∫
x= 0 1 + x 2
.dx
u′
Sur cette expression vous « flairez » une expression en , ce qui peut « inspirer » le changement de
u
variable suivant : u(x) = 1 + x².
12
* x = 0 : u(0) = 1 , x = 1 : u(1) = 2 * du = 2x.dx
( )
x.dx du 1 du 1 1 ln 2
( ) ( ) ( )
2
I= ∫
1 + x 2 u∫=1 2u 2 u∫=1 u 2
= = = ln u
1 2= ln 2 − ln 1 = ≈ 0, 34657
x =0
2
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Il est possible que l’on puisse exprimer la fonction à intégrer sous la forme d’un produit de deux fonctions
bien choisies : f (x) = u(x).v’(x).
relation que l’on peut intégrer (si les fonctions sont intégrables…) :
nb : pour alléger les écritures, on omet celles de "(x)" et ".dx"
∫ f ( x ) .dx = u ( x ) .v ( x ) − ∫ u′ ( x ) .v ( x ) .dx ( +k )
avec bornes : calcul d’une intégrale de f :
14
Cette méthode est utile si la fonction u’v est plus facilement intégrable que la fonction uv’, ou si elle donne-
ra lieu, utilement, à une nouvelle intégration par parties.
x.arctan ( x ) .dx
1
Exemple : I = ∫0
8 2 2 8 2 8 4
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Ceci permet de formuler sur le rectangle d’intégration la somme de Riemann suivante où f est une fonction
des deux variables x et y :
i=n j= p
R = ∑ ( xi − xi −1 ) . ∑ ( y j − y j −1 ) . f ( λij , µij )
i =1 j =1
x =b y=d y =d x =b
On note : I = ∫ ∫ f ( x, y ) .dy.dx = ∫ ∫ f ( x, y ) .dx.dy
x=a y =c y =c x =a
Le calcul d’une telle intégrale double se ramène à celui de deux intégrales simples :
16 x =b
I=∫ y =d f ( x, y ) .dy .dx I = y =d x =b f ( x, y ) .dx .dy
x =a ∫ y =c ∫y =c ∫ x=a
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π
y= x =π
Exemple 1 : I = ∫ 2 ∫ sin x.cos y.dx.dy (variables séparées, dissociation des intégrales)
y =0 x=0
17
π π
y= x =π y=
I=∫ x =π sin x.cos y.dx .dy
y =0
2
∫x =0
sin x.cos y.dx.dy = ∫
y =0
2
∫x =0
On note bien que le terme cosy est une constante lorsqu’on intègre par rapport à x :
π
y= x =π
I=∫ 2
cos y. ∫ sin x.dx .dy
y =0 x =0
et on note que la valeur de l’intégrale entre crochets ne dépend pas de y, c'est-à-dire qu’elle n’est
qu’une constante multiplicative de l’intégrale sur y :
π π
x =π y=
I = ∫ sin x.dx .∫ 2 cos y.dy = [ − cos x ] x =0 . [sin y ] y =02 = 2 × 1 = 2
x =π y=
x =0 y =0
π
y= x =1
Exemple 2 : I=∫ 2
∫ y.cos ( xy ) .dx.dy (variables non séparées)
y =0 x =0
18
(∫ )
π π
y= x =1 y=
y.cos ( xy ) .dx .dy = ∫ sin ( xy ) x =0 .dy
x =1
I=∫ 2 2
y =0 x =0 y =0
π π
y=
sin y.dy = [ − cos y ] = −0 − ( −1 ) = 1
y=
I=∫ 2 2
y =0
y =0
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19 x2 3
x =3 y = x 2 dy x =3 1 3 1 1 1 4
∫x =1 ∫y =1 y 2 ∫x =1 y 1
d
. x = − .d x = ∫1 x 2
1 − .d x = x +
x 1
= 3 +
3
− 1 − 1 =
3
Le problème principal est, en amont du calcul, de définir correctement les variables d’intégration et
d’éventuellement faire les bons choix de méthode d’intégration.
∫∫∫ f ( x, y, z ) .dx.dy.dz
D
Toutes les propriétés des intégrales doubles s’appliquent aux intégrales triples, et donc on est « simple-
ment » amené de la même manière au calcul de deux ou trois intégrales successives.
On peut interpréter le calcul d’une intégrale triple comme le calcul du volume de D lorsque la fonction à in-
tégrer est la fonction constante de valeur 1. Lorsque la fonction f correspond à une densité (donc positive)
on calcule ainsi la masse du volume considéré.
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Exemple :
π
Sur le domaine D suivant : x ∈ [0, a ] y ∈ [0, 2π] z ∈ 0, , calculer I = ∫∫∫ x3 .cos z.sin z.dx.dy.dz
2 D
Comme pour une intégrale double nous factorisons les constantes par rapport à chaque variable
d’intégration pour nous ramener au calcul de trois intégrales :
20
π
a
x =a y =2 π z= π x4 2 π sin z
2 2 a4 1 πa4
I = ∫ x 3 .dx ∫ dy ∫ 2 cos z.sin z.dz = [ y ]0 = 2 π =
x =0 y =0 z =0 4 0 2 0 4 2 4
Supposons que nos variables de départ soient x1, x2, …, xn et que l’on effectue les changements de variables
suivants : x1 = φ1(u1, u2, … , un) , x2 = φ2(u1, u2, … , un) , … , xn = φn(u1, u2, … , un).
Les bornes d’intégration devront être modifiées, ainsi que l’expression de la fonction. Mais la principale dif-
ficulté réside en l’expression du produit dx1.dx2. … .dxn en fonction de du1.du2. … .dun.
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Exemple :
Appliquons cela dans un cas simple en dimension 2 : celui du passage de coordonnées cartésiennes en
coordonnées polaires.
∂φ1 ∂φ1
cos θ − ρ sin θ ∂u ∂u2
J = J = 1
sin θ ρ cos θ ∂φ2 ∂φ2
∂ ∂u2
u1
Résolution de l’intégrale :
* Les bornes de y montrent clairement que le domaine d’intégration n’est pas rectangulaire et surtout qu’il
est à l’intérieur du cercle de centre (0, 0) et de rayon 1. De plus, x varie de -1 à 1 et à x fixé, y parcourt tout
le segment reliant l’axe (Ox) à ce cercle, positivement. Le domaine d’intégration est donc le demi-disque de
centre O, de rayon 1 et de points d’ordonnées positives.
22D’où :
(x + y 2 ) .dx.dy = ∫
x =1 y = 1 − x2 1 π
∫ ∫
2
∫θ ρ 2 .ρ .dρ .dθ
x =−1 y =0 ρ =0 =0
( )
1
1 π 1 ρ4 π
=∫ ρ 3
∫θ =0 dθ .dρ = π∫ρ =0 ρ .dρ = π 4 = 4
3
ρ =0
0
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4 Quelques applications
4.1 Longueurs, aires, volumes
Il s’agit de retrouver en utilisant le calcul intégral quelques formules de calcul de longueur, d’aire et de vo-
lume. Vous verrez sur ces exemples que tout l’art réside dans le bon choix :
- de l’élément d’intégration, c’est à dire la longueur, l’aire ou le volume élémentaire (dont au moins
une des dimensions est infinitésimale) – que vous allez sommer par intégration, de taille éventuel-
lement variable, mais sans créer de manques ni de chevauchements ! ;
- de la ou des variables, définies sur la/les dimension(s) infinitésimale(s) de l’élément, ce qui déter-
minera si vous traiterez votre cas par une intégrale simple ou multiple.
Cette approche est bien sûr valable dans de nombreux domaines scientifiques et techniques tels que
l’électricité ou la mécanique des solides et des fluides.
Le périmètre du cercle est la somme de toutes ces longueurs d’arc infinitésimales dL, lorsque θ varie de
θ =2 π 2π
0 jusqu’à 2π : L=∫ dL = ∫ R.dθ .
θ =0 0
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0
2 0 2 2
Un autre traitement est possible à l’aide d’une seule variable (voir diapo).
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L’élément d’intégration est un rectangle d’aire dS (ou ici d²S car infini-
r + dr tésimal « d’ordre 2 » : ses deux dimensions sont infinitésimales), pro-
r duit de sa largeur, dr, par sa longueur, r.dθ.
θ + dθ Pour θ fixé et r variant entre 0 et R, on crée un secteur élémentaire ;
θ
puis on considère une variation de θ de 0 à 2π pour que ces secteurs
0 R couvrent le disque.
On a alors :
24
S=∫
θ =2 π
θ =0 ∫
r =R
r =0
dS=∫
2
θ =2 π
θ =0 (∫ r =R
r =0 )
r.dr .dθ = ∫
θ =2 π
θ =0
R2
2
R2
.dθ = .2π = πR 2
2
Remarque 1 : lorsque, dans une intégrale multiple, on peut séparer les variables par produit, on peut
alors séparer les intégrales simples et en faire le produit :
S=∫
θ =2 π
θ =0 (∫ r =R
r =0 )
r.dr .dθ = ∫
r =R
r =0
r .dr × ∫
θ =2 π
θ =0
R2
.dθ = × 2π = πR 2
2
Remarque 2 : on pouvait aussi fixer r et faire varier θ de 0 à 2π, créant ainsi un anneau élémentaire et il
ne reste plus qu’à faire varier r de 0 à R :
25
S=∫
r =R
r =0 ∫θ
θ =2 π
=0
d S=∫
2
r =R
r =0 (∫ θ =2 π
θ =0 ) r =0
R2
r =R
r.dθ .dr = ∫ 2πr .dr = 2π = πR 2
2
S = πR2
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élément : S = ∫ dS
θ + dθ Nous choisissons une seule variable : l’angle θ, défini sur la figure,
que nous ferons évoluer de –π/2 à π/2. Pour chaque valeur de θ
θ on envisage une variation infinitésimale dθ.
R Celle-ci produit un anneau (ici vu de profil, en gris) d’aire
0
infinitésimale dS = 2πr.Rdθ où r est le rayon de l’anneau, variable,
R cos θ
mais dépendant directement de θ (et une fois « déroulé »,
l’anneau est assimilable à un rectangle de largeur R.dθ et de
longueur 2πr).
θ =π 2 θ =π 2
26 S=∫ dS = ∫ 2 πr .Rdθ .
θ =− π 2 θ =− π 2
On a alors :
θ =π 2 π
cos θ .dθ = 2πR 2 [sin θ ]− π2 = 2πR 2 (1 − ( −1 ) ) = 4 πR 2
π
S=∫ 2πr .Rdθ = 2πR 2 ∫ 2
θ =− π 2 − π
2 2
S = 4πR2
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27 r =R R
V =∫ dV = ∫ 4 πr 2 .dr .
r =0 0
R
r =R r =R r3 R 3 03
On a alors : V = ∫ 4 πr dr =4 π ∫ r dr =4 π = 4 π −
2 2
r =0 r =0
3 0 3 3
4 3
V= πR
3
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2
28 r H−z z z
Dans cette configuration : = , donc r = R 1 − et dV = πR 2 1 − .dz .
R H H H
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Soit une fonction f continue et positive sur un intervalle [a ; b], et G le centre de gravité de la zone du plan
située entre la courbe de f et l’axe (Ox) et entre les droites d’équations x = a et x = b.
Alors les coordonnées de G sont :
1 b 2
x. f ( x ) .dx ∫a f ( x ) .dx
b
xG =
∫a
et yG = 2 b
∫ f ( x ) .dx ∫ f ( x ) .dx
b
a a
Soit deux fonctions f et g continues sur un intervalle [a ; b] et telles que sur cet intervalle f > g, et G le
centre de gravité de la zone du plan située entre les courbes des deux fonctions et entre les droites
d’équations x = a et x = b.
Alors les coordonnées de G sont :
∫
b
x. ( f ( x ) − g ( x ) ) .dx ∫ (
1 b 2
f ( x ) − g 2 ( x ) ) .dx
xG = yG = 2 b
a a
et
∫ ( f ( x ) − g ( x ) ) .dx ∫ ( f ( x ) − g ( x ) ) .dx
b
a a
Exemple : déterminer la position du centre de gravité de la zone située entre la courbe de la fonction carré
et l’axe (Ox), sur l’intervalle [0 ; 1].
29
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