Professional Documents
Culture Documents
„ LE GREFFE D’ORGANE’’
2. L’ INTRODUCTION………………………....…………………………..…. PAGE 3
Un organe est une partie du corps qui remplit une ou plusieurs fonctions bien
déterminées. Par exemple, le poumon assure l’oxygénation du corps et en élimine le gaz
carbonique. Chaque organe est essentiel au bon fonctionnement de notre organisme.
La première greffe du foie en France, suivie d'une survie relativement prolongée pour
l'époque, a été réalisée par Jean Paul Clot et Henri Garnier, en 1968.
La première greffe de moelle osseuse a eu lieu en 1968.
1979 : première greffe de trachée. En 2005, première greffe à l'aide d'un segment d'aorte.
En 2008, une greffe de bronche souche gauche est effectuée en Espagne, le greffon étant
la trachée d'un donneur préparé de telle sorte qu'il ne soit plus nécessaire d'avoir un
traitement immunosuppresseur.
La première transplantation du poumon a eu lieu en Belgique en 1968.
La première greffe de larynx réussie a eu lieu en 1998 par le Marshall Strome
(Cleveland, Ohio) sur le patient Timothy Heidler qui a ainsi recouvré l'usage de la parole.
Il s'agit de la première greffe d'organe non essentielle à la survie.
La première double transplantation de mains (avec avant-bras) a eu lieu en
janvier 2000 (Dubernard).
En 2003 eu lieu la première transplantation de langue à Vienne.
La première transplantation partielle de visage a eu lieu au CHU d’Amiens par les
équipes de Bernard Devauchelle et Jean-Michel Dubernard en novembre2005 sur Isabelle
Dinoire.
En 2006, la première transplantation de pénis est effectuée à l'hôpital
de Guangzhou (Chine) par l'équipe du docteur Weilie Hu. En dépit de l'absence de signes
de rejet, le patient a demandé l'ablation du greffon après 14 jours.
En 2008, le 1er août, la première transplantation de deux bras entiers a été réalisée en
Allemagne à la clinique universitaire de Munich, par une équipe de 40 personnes sous la
direction des professeurs Christoph Hijhnke et Edgar Biemer.
En 2009, le 4 et 5 avril, une greffe simultanée du visage et des mains sur un homme
brûlé lors d'un accident est réalisée à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil. Les greffes sont
dirigées par le professeur Laurent Lantiéri et le docteur Jean-Paul Méningaud pour la
greffe du visage, et par le docteur Christian Dumontier pour la greffe des mains.
En 2010 a lieu la première greffe totale de visage par une équipe espagnole.
En 2014, première greffe d'utérus à Göteborg qui a permis la naissance d'un enfant.
LA GREFFE D’ORGANE EN FRANCE
En 2008, 13 698 patients ont été en attente d’une greffe d’organes. Parmi eux, 10 180
attendaient un rein. 4 620 d’entre eux ont pu être greffés à partir de 1 610 personnes décédées
et 232 donneurs vivants, soit 33,7 % des patients. En ce qui concerne le rein, 2 937 greffes
ont été réalisées, ce sont donc seulement 28,8 % des patients en attente qui ont pu être
transplantés. Les greffes de reins provenant de donneurs vivants ne représentait que 7,5 % du
total (222 patients). Cette proportion reste très faible en comparaison à celle de beaucoup de
nos voisins européens, comme les Pays-Bas (400) ou le Royaume-Uni (800).
Plus de 200 malades décèdent, chaque année, faute de greffon. Il convient de
souligner que ces décès recensés ne reflètent pas totalement la réalité. En effet, les patients
dont l’état de santé se dégrade en raison d’une trop longue attente sont en général désinscrits
de la liste lorsque leurs médecins estiment qu’ils ne sont plus en état de recevoir une greffe.
Les morts liés à la pénurie sont donc vraisemblablement sensiblement plus nombreux.
Par ailleurs, alors que 35 000 malades sont dialysés en France, moins d’un tiers
d’entre eux sont inscrits chaque année sur liste d’attente de greffe, alors même que l’on sait
que les contre-indications à la transplantation rénale sont devenues marginales, y compris
pour les patients les plus âgés . Il existe donc des difficultés profondes d’accès à la liste
d’attente (par exemple, 50 % des patients de moins de 60 ans ne sont toujours pas inscrits sur
la liste d’attente 18 mois après le démarrage de la dialyse), qui se traduisent par une sous
estimation vraisemblablement très importantes des besoins de la population en termes de
transplantation rénale.
La source de don d’organes que représente la mort encéphalique est très limitée.
Ainsi, il a été récemment montré que le nombre maximal de donneurs potentiels de ce type
était environ de 4 000 chaque année, alors qu’il en faudrait 11 000 pour répondre aux
besoins ! 3 181 donneurs potentiels en EME (état de mort encéphalique) ont été recensés en
France en 2008. On constate donc que l’on est désormais très proche du niveau optimal. Cela
implique que si l’amélioration du recensement et la diminution du taux de refus des proches
doivent demeurer des priorités, elles ne seront quoi qu’il en soit pas suffisantes pour répondre
de manière satisfaisante aux besoins des patients en attente de greffe. Le recours à d’autres
sources de prélèvement (donneurs décédés suite à un arrêt cardiaque, donneurs vivants)
apparaît désormais comme un impératif.
LA GREFFE D’ORGANE EN ROUMANIE
En Roumanie, comme partout dans le monde, la greffe d’organes est possible grâce à
ceux qui comprennent que la maladie n’épargne personne. Le don d’organes demeure un
acte volontaire et anonyme, dont le seul bénéfice est la pensée que, quelque part dans le
monde, une personne que l’on ne connaît pas reste en vie et reprend des forces.
Voici ce que déclarait la mère d’un enfant donneur d’organes: « J’ai expliqué à
l’infirmière de quels organes il s’agissait : la peau, les reins, le foie, le pancréas, le cœur.
Pourtant je n’ai pas voulu donner les yeux. C’est le seul don que je n’ai pas voulu faire. J’ai
pu voir deux des personnes qui ont bénéficié de ces organes. Il s’agissait d’un homme de 21
ans qui avait besoin d’une greffe du foie et d’une femme de 35 ans qui, grâce à ce don, a
bénéficié d’une greffe des reins. Ils étaient jeunes et je ne voulais pas que leurs parents vivent
le drame que j’ai vécu, moi. »
Raluca a 27 ans. A 18 ans, les médecins ont découvert qu’elle souffrait d’une cirrhose
du foie et qu’elle avait besoin d’une greffe: «A 18 ans, au début de la maladie, j’ai eu une
très forte anémie, ce qui a fait que dans l’espace de deux semaines, la fonction hépatique
s’est gravement détériorée. Pendant 6 ans, j’ai suivi un traitement que les médecins ont jugé
correct. Entre temps j’ai terminé mes études universitaires. Finalement, les médecins m’ont
dit que ma maladie hépatique était décompensée et que le traitement n’était plus suffisant, il
fallait plus… J’ai été immédiatement inscrite sur la liste d’attente de greffes. J’y suis restée 6
mois seulement. J’ai eu de la chance, car à ce moment-là, justement, il y avait une pénurie
d’organes à greffer. La récupération a été difficile, mais cela a valu la peine. Des
complications sont survenues après la transplantation, mais les médecins m’ont soignée. Je
dois dire que nous avons en Roumanie des médecins exceptionnels ! A présent je suis
complètement rétablie, je suis une personne en bonne santé, je ne me classe plus parmi les
malades. »
En Roumanie, plus de 3600 personnes figurent sur les listes d’attente de greffe
d’organes. Si, en Europe, 12 malades meurent chaque année en attendant la greffe dont ils ont
besoin, en Roumanie un tiers des personnes figurant sur ces listes meurent en attendant un
donneur compatible. L’année dernière on a enregistré 65 donneurs de foie pour 400 malades.
Depuis 2006 – année de la création, en Roumanie, de l’Agence nationale de la transplantation
d’organes – on est parvenu à réaliser une augmentation annuelle de 30% des greffes
d’organes, ce qui a permis de sauver la vie de plus de 3000 personnes.
C’est en 2013 qu’a été enregistré le plus grand nombre de greffes d’organes provenant
d’un donneur en mort cérébrale – a fait savoir le médecin Victor Zota, coordinateur du
programme national de transplantation d’organes. « Nous avons rejoint le groupe de pays
bénéficiant de plus de 100 donneurs. Nous espérons que d’ici la fin de l’année ce nombre
augmentera jusqu’à 150. Avec les organes dont nous avons bénéficié depuis le début de
l’année, nous avons pu réaliser plus de 200 greffes rénales, une centaine de greffes
hépatiques, une seule greffe du cœur – hélas – plus de 200 greffes médullaires et plusieurs
centaines de greffes tissulaires. Nous avons plus de 35 coordinateurs en milieu hospitalier et
plus de 35 anesthésistes travaillant dans les sections de soins intensifs dont la principale
tâche est de dépister et surveiller les donneurs potentiels se trouvant en mort cérébrale.
En Roumanie, le niveau des dons d’organes est relativement constant. Les fluctuations
s’expliquent par la médiatisation des cas de greffe. Lorsque les nouvelles sont positives, le
nombre des dons augmente un peu, lorsqu’elles sont négatives, il baisse un peu, mais les
fluctuations ne sont pas importantes.
Des progrès ont également été enregistrés en ce qui concerne le don d’organes post-
mortem. Les personnes qui souhaitent devenir de tels donneurs peuvent s’inscrire, de leur
vivant, dans un registre national créé par le ministère de la Santé, suite à une déclaration
devant le notaire. Ces déclarations pourraient être exemptées d’honoraire dans le cas des
notaires publics, selon un projet de décision du ministre de la Justice…
LES BÉNÉFICES DE LA GREFFE D’ORGANES
Chaque greffe d’organe est un cas particulier, avec ses propres bénéfices.
Recevoir une greffe de rein permet d’améliorer significativement la qualité de vie des
malades. Elle permet d’échapper à la dialyse très contraignante. Greffés, les patients
retrouvent une vie normale et une liberté de mouvement. Ils peuvent reprendre une activité
professionnelle.
Pour d’autres organes comme le cœur, les poumons ou le foie, la greffe sauve la personne
d’un décès à court ou moyen terme. Aujourd’hui, certains greffés du coeur peuvent vivre plus
de 20 ans avec leur greffon tout en voyageant, en ayant des enfants…
Les personnes greffées peuvent refaire du sport, ce qui est même encouragé. Il permet,
d’une part, de réadapter le corps à l’effort, et de l’autre, de réconcilier la personne greffée
avec son corps. Il y a donc un double bénéfice thérapeutique et psychologique.
Cependant, l’exercice physique doit être repris progressivement et il faut éviter les
sports d’équipe (rugby, football…) qui présentent des risques de blessures.
Les personnes greffées doivent suivre un traitement anti-rejet à vie. Douleurs et fièvre
doivent systématiquement être signalées au médecin car ils peuvent être le signe d’une
mauvaise réaction au traitement. Par ailleurs, le traitement à base
d’immunosuppresseurs affaiblit les défenses immunitaires, d’où une plus grande vulnérabilité
aux infections, aux réactions à l’exposition solaire, aux tumeurs. Le risque de cancer est
accru. Une surveillance médicale est donc là encore nécessaire.
QUELQUES QUESTIONS ÉTHIQUE
Consentement, gratuité et anonymat sont les trois grands principes qui régissent le don
d’organes en France. Chacun peut être à l’origine d’une réflexion éthique, que nous
esquissons ici à grands traits.
Le consentement, qui repose sur le principe juridique de l’inviolabilité du corps humain
défini à l’article 16-1 du Code Civil, peut être donné de différentes façons : consentement
explicite, consentement présumé, déclaration obligatoire ou registre volontaire. En France, la
loi Caillavet de 1976 a opté pour le « consentement présumé », qui, toutes choses égales par
ailleurs, est quand même une manière de forcer le consentement, qu’on n’oserait pas – pour
l’instant – intégrer dans le Code électoral. Et il faut noter que le Registre national des
refus (de don) n’a été créé qu’en 1997… Entre don présumé et prélèvement sauvage,
l’urgence médicale peut-elle toujours se couvrir du manteau de l’éthique ?
La gratuité repose également sur un principe juridique, l’indisponibilité (ou la non
patrimonialité) du corps humain, défini aux articles 16-5 et 16-6 du Code Civil. C’est un
principe dont la légitimité peut se défendre ; néanmoins, de nombreux pays d’Afrique et
d’Asie autorisent le commerce d’organes. La position contraire peut donc se défendre elle
aussi. Le slogan « Mon corps est à moi », mis en avant pour la défense de l’avortement, ne
pourrait-il s’appliquer ici ? Si chacun est libre de disposer de son corps, il peut en user,
abuser, et même tirer profit. Les partisans de la vente d’organes font aussi valoir qu’un
marché légal permettrait plus de greffes et sauverait donc davantage de vies…
L’anonymat du donneur et du receveur n’est pas non plus neutre sur le plan éthique.
Pourquoi un don devrait-il être anonyme ? On sait que certains receveurs désirent connaître,
sinon le donneur défunt, au moins sa famille, pour manifester leur gratitude; le principe de
l’anonymat doit-il être intangible, ou peut-on concevoir une pratique plus souple ? On
remarque d’ailleurs que ce principe ne peut être respecté dans le cas d’un donneur vivant, qui
est normalement un proche du patient.
Bien d’autres problèmes éthiques agitent encore les débats: le respect des croyances, par
exemple. Peut-on passer outre la volonté d’un témoin de Jéhovah qui refuserait une greffe si
sa vie en dépend ?
Ou encore la procédure du constat de décès. La médecine peut-elle seule définir ce qu’est
la fin de la vie ? Le critère retenu communément est celui de la « mort encéphalique », ou
cérébrale, qui équivaut à un coma dépassé. Mais est-on sûr de toujours (pouvoir) distinguer
entre coma profond et coma dépassé ? Voire même entre donneur mort et donneur mourant ?
Les techniques mises en œuvre dans le domaine qui nous occupe relèvent encore de
l’exceptionnel, et sont fort coûteuses. Est-il légitime de les généraliser ? Quand des centaines
de millions de personnes dans le monde souffrent « simplement » de la faim, le prix à payer
pour sauver quelques milliers de « privilégiés occidentaux » est-il justifié ? Le raisonnement
peut bien sûr s’étendre à bien d’autres domaines…
Enfin, les nouvelles thérapies à l’étude (cellules souches, clonage humain, sang de
cordon) soulèvent encore bien d’autres problèmes.
RELIGION ET DON D’ORGANES
L’église protestante
La position protestante s’inscrit dans le respect du donneur car tout être humain est et
reste à l’image de son Créateur. C’est pourquoi il faut impérativement écarter tout transfert
d’une partie de son corps d’une quelconque notion échappant à la gratuité absolue.
Le corps est un don de Dieu et n’est la propriété de personne. Il est inviolable mais,
face à la détresse d’autrui, sous la responsabilité scientifique et médicale, il peut y être porté
atteinte dans le respect de la volonté du donneur.
Concernant la mort cérébrale, l’église protestante se fie aux critères de la communauté
scientifique et médicale.
Un appel de 1994 des églises réformées d’Alsace-Lorraine précisait que “le corps
mort n’a rien de sacré, poussière il retourne poussière (Genèse 3, 19) dans l’attente de la
résurrection. Celle-ci est nouvelle création à partir de la mémoire que Dieu garde des siens.
"Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis” (Jean 15, 13).
Jéhovah
La Bible n’interdit pas expressément les transplantations d’organes, dans certains cas,
le transplant humain n’est pas destiné à toujours rester tel quel dans l’organisme du receveur.
On dit en effet que les cellules du corps se renouvellent tous les sept ans environ, ce qui serait
également vrai de n’importe quel tissu transplanté. Il est évident que les avis et les
consciences sont partagés sur cette question des transplantations. Bien que la Bible interdise
formellement la consommation du sang, elle ne renferme aucun commandement précis
condamnant la greffed’autres tissus humains.
Chaque témoin de Jéhovah qui se trouve dans l’obligation de prendre une décision
devrait donc peser avec soin et dans la prière les facteurs impliqués et décider, en accord avec
sa conscience, de ce qu’il peut ou ne peut pas faire devant Dieu. Il s’agit là d’une affaire
personnelle selon Galates. 6:5 : "Car chacun portera sa propre charge."
EGYPTE: VERS UNE LOI SUR LA GREFFE D’ORGANE
Un projet de loi controversé sur les greffes d’organes pourrait réguler les greffes
d’organes illégales afin de freiner le commerce d’organes illicite qui progresse en Egypte.
Chaque année, des centaines d’égyptiens pauvres vendent leurs reins et leurs foies pour
acheter de la nourriture et régler des dettes ainsi que l’indique l’Organisation Mondiale de la
Santé (OMS), faisant de l’Egypte une région centrale pour le trafic d’organes.
Le projet de loi préconise que le don d’organes à partir de donneurs vivants soit limité
aux “membres de la famille jusqu’au quatrième degré”, et que la transplantation d’organes
effectuée sans autorisation officielle soit considérée comme un meurtre, et punie de mort.
A mon avis, le don d’organes permet de sauver des vies par solidarité et volonté des
donneurs et de leurs familles. L’opération doit être faite rapidement et dans de bonnes
conditions. Après la greffe, les greffés peuvent vivre un vie normale malgré les traitements.
De nombreuses expériences ont été réalisé pour améliorer le domaine notamment dans le cas
des médicaments, de la conservation des greffons et des organes artificiels dans le but de
sauver plus de vies. Actuellement le don d’organe ne cesse pas d’évoluer, chaque années
beaucoup d’expériences ayant échouées auparavant ont réussi. De nombreuses associations
luttent pour valoriser celui-ci et convaincre plus de possible donneurs. Toutefois, beaucoup
de personnes meurent faute de greffons, des attentes trop longues qui ne cesse pas
s’augmenter d’années en années. En plus, je suis indécis si je dois soutenir la greffe d’organe
ou non, parce que je soutiens l’affirmation biblique qui dis (Galates. 6:5) "Car chacun portera
sa propre charge", donc si un homme est malade, c’est parce qu’il a fait des faits mechantes
ou parce que Dieu l’aime beaucoup. Dans ma vie j’ai vu que Dieu donne des chagrin quand il
aime une personne parce qu’Il le veut près de Lui. Mais si mon Dieu offrira et me donnera la
chance, l’occasion de donner un organ ou seulement de sang, j’accepterai parce que j’aime
mieux aider un home que l’ignorer quand il a besoin de mon aide.
LA BIBLIOGRAPHIE
http://www.bag.admin.ch
www.collectifdondorganes.org
www.france-adot.org
www.hug-ge.ch
www.frm.org
www.viata-medicala.ro
http://lewebpedagogique.com/