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1 Flux d’évapotranspiration
Les
graphiques
ci-‐dessous
(Skidmore,
Jacobs
&
Powers,
Agronomy
Journal
61
(1969)
p
543)
montrent
la
contribution
du
vent
au
flux
d’évapotranspiration
(en
mm/h),
en
fonction
de
la
vitesse
du
vent,
de
la
température,
et
de
l’humidité
de
l’air.
1) Sachant
que
dans
les
conditions
de
cette
étude
l’évapotranspiration
est
limitée
par
l’évaporation
de
l’eau
à
la
surface
des
feuilles,
discutez
qualitativement
les
deux
figures
ci-‐
dessus.
On
vous
demande
plus
précisément
d’expliquer
l’influence
observée
des
trois
variables
que
sont
la
température
ambiante,
l’humidité
ambiante
et
la
vitesse
du
vent.
2) Proposez
une
méthode
de
calcul
du
flux
d’évapotranspiration
en
utilisant
un
nombre
de
Sherwood
et
une
corrélation
appropriée.
Exercice
2
Séchage
d’un
matériau
sol-‐gel
On
veut
synthétiser
une
plaque
d’un
matériau
poreux
par
un
procédé
sol-‐gel
en
phase
aqueuse.
La
plaque
est
initialement
saturée
en
eau
et
cet
exercice
porte
sur
la
cinétique
de
son
séchage.
Afin
de
simplifier
l’analyse
nous
négligerons
tous
les
problèmes
de
transfert
de
chaleur
et
nous
supposerons
que
la
plaque
est
isotherme.
Par
ailleurs,
nous
supposerons
que
la
plaque
est
posée
à
plat
sur
un
support
imperméable
et
que
son
séchage
ne
se
produit
que
par
sa
face
libre.
Le
séchage
se
déroule
en
deux
phases,
comme
indiqué
sur
le
schéma
ci-‐dessous.
La
première
phase
est
caractérisée
par
une
diminution
de
l’épaisseur
de
la
plaque
et
par
une
densification
du
matériau
(de
a
à
b).
Lors
de
la
deuxième
phase
du
séchage
(de
b
à
c)
le
front
d’évaporation
progresse
à
l’intérieur
de
la
plaque
en
laissant
derrière
lui
une
zone
sèche
dont
l’épaisseur
h
augmente
au
cours
du
temps.
L’épaisseur
initiale
de
la
plaque
est
de
2
cm,
et
elle
est
de
1
cm
à
la
fin
de
la
première
phase;
à
ce
moment
la
porosité
de
la
plaque
est
ε
=
40
%.
1) Calculez
la
quantité
totale
d’eau
qui
s’évapore
pendant
la
première
phase
du
séchage
(par
unité
de
surface
de
la
plaque)
et
déduisez-‐en
la
durée
de
cette
phase.
Pour
ce
faire,
vous
négligerez
la
contraction
latérale
de
la
plaque.
2) Pour
analyser
la
deuxième
phase
du
séchage,
on
suppose
que
le
transfert
de
matière
externe
à
la
plaque
est
infiniment
rapide.
Justifiez
cette
hypothèse.
Cette
hypothèse
vous
semble-‐t-‐elle
plus
fondée
au
début
ou
à
la
fin
de
la
deuxième
phase
?
3) En
supposant
que
le
transfert
externe
est
infiniment
rapide,
dessinez
quelques
profils
successifs
de
concentration
en
vapeur
d’eau
dans
la
plaque
au
cours
de
la
deuxième
phase.
Comment
la
vitesse
d’évaporation
varie-‐t-‐elle
au
cours
de
cette
phase
?
4) Déterminez
l’équation
différentielle
qui
décrit
l’évolution
temporelle
de
l’épaisseur
h(t)
de
la
zone
sèche
lors
de
la
deuxième
phase.
Pour
ce
faire
:
a. Exprimez
la
quantité
d’eau
dans
la
plaque
en
fonction
de
h
;
b. Déterminez
le
flux
d’évaporation
en
supposant
que
l’évolution
est
suffisamment
lente
que
pour
pouvoir
faire
l’hypothèse
d’un
état
stationnaire.
5) Résolvez
l’équation
différentielle
obtenue
au
point
4,
et
déterminez
la
durée
totale
de
la
deuxième
phase
du
séchage.
Dans
les
conditions
de
l’exercice,
la
pression
de
vapeur
saturante
de
l’eau
est
2.5
kPa,
la
température
est
T
=
300K,
l’air
ambiant
peut
être
considéré
comme
sec,
et
le
transfert
de
matière
entre
la
surface
de
la
plaque
et
l’air
ambiant
est
caractérisé
par
un
coefficient
de
transfert
k
=
0.2
cm/s.
Le
coefficient
de
diffusion
de
la
vapeur
d’eau
dans
le
solide
sec
est
3.4
10-‐2
cm²/s.