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1995 724.

359 f

Schémas standards
Schémas éprouvés dans la pratique pour
pompes à chaleur, couplage chaleur-force
et de l’utilisation des rejets thermiques

Ravel dans le domaine


de la chaleur

Cahier 5

Office fédéral des questions conjoncturelles


Schémas standards
Schémas éprouvés
dans la pratique pour
pompes à chaleur,
couplage chaleur-force,
récupération de chaleur et
utilisation des rejets thermiques

Il n’y a pas deux installations identiques de pompes à


chaleur, de couplage chaleur-force, de récupération de
chaleur ou d’utilisation des rejets thermiques. Chaque
projet est conçu en fonction de besoins spécifiques et à
partir d’éléments différents. Chaque installation est donc
unique. Pourtant, bien souvent ces installations n’attei-
gnent pas l’efficacité prévue au moment de la concep-
tion. Les causes les plus fréquentes de ces problèmes
sont liées à la commande, à la régulation et à l’hydrau-
lique de ces installations. Dans la première partie de cet
ouvrage, les auteurs traitent les problèmes les plus fré-
quents concernant les schémas de principe, le dimen-
sionnement hydraulique, l’instrumentation, la vitesse de
régulation, les critères de régulation, les accumulateurs,
les mélangeurs statiques et le réchauffement de l’eau.
La documentation RAVEL montre comment éviter cer-
taines erreurs, d’une part en se concentrant sur un petit
nombre de schémas aussi simples que possible et
éprouvés dans la pratique, et d’autre part en prévoyant
dès le stade de la conception des instruments de mesure
permettant d’optimiser le fonctionnement et de contrô-
ler les résultats.
L’essentiel de cet ouvrage est ensuite consacré aux sché-
mas standards : chaque schéma est présenté à l’aide
d’une description et d’un schéma de principe détaillés.
A cela s’ajoutent des recommandations concernant les
domaines d’utilisation, les descriptions des fonctionne-
ments, ainsi que des recommandations pour le dimen-
sionnement hydraulique et la régulation. Les spécia-
listes trouveront dans ce document des informations
détaillées avec des schémas complets et éprouvés dans
la pratique pour des petites installations de pompes à
chaleur, des modules de schémas pour la production de
chaleur par pompe à chaleur et par couplage chaleur-
force compact, des schémas pour la récupération de cha-
leur et l’utilisation des rejets thermiques, et enfin des
modules de schémas pour le réchauffement de l’eau et
pour l’utilisation de la chaleur. Pour toutes les personnes
chargées de la conception de ces installations, cet
ouvrage représente un document de base pour une
assurance qualité efficace.

ISBN 3-905251-25-6
Edition originale : ISBN 3-905233-67-3
1996
N° de commande : 724.359 f
Schémas standards

Schémas éprouvés dans la pratique pour


pompes à chaleur,
couplage chaleur-force,
récupération de chaleur et
utilisation des rejets thermiques

RAVEL dans le domaine de la chaleur


Cahier 5

Programme d'impulsions RAVEL


Office fédéral des questions conjoncturelles
«RAVEL dans le domaine de la chaleur » Auteurs
en 6 cahiers • Hans Rudolf Gabathuler, Gabathuler AG,
Kirchgasse 23, 8253 Diessenhofen
Rédacteur principal : Hans Rudolf Gabathuler
• Christoph Gmür, Amt für technische Anlagen
Dans un avenir proche, l’importance accordée à l’effica- und Lufthygiene (ATAL), Stampfenbachstrasse 12,
cité des techniques liées à l’énergie va fortement aug- 8090 Zurich
menter. Pourtant, à l’heure actuelle, la littérature didac- • Erich Häuselmann, Gruenberg & Partner AG,
tique consacrée à ce sujet est encore bien maigre. Dans Nordstrasse 31, 8035 Zurich
le but de combler cette lacune, RAVEL a édité les quatre • Hans Mayer, Gabathuler AG,
documents « Récupération de chaleur et utilisation des Kirchgasse 23, 8253 Diessenhofen
rejets thermiques », « Pompes à chaleur », « Couplage • Erich Schadegg, Gruenberg & Partner AG,
chaleur-force » et « Assurance qualité », sur la base des- Nordstrasse 31, 8035 Zurich
quels les conceptrices et les concepteurs pourront se
perfectionner dans ce domaine d’avenir. La série des Rédaction et maquette
publications « RAVEL dans le domaine de la chaleur » Hans Rudolf Gabathuler, Gabathuler AG,
compte six cahiers. Ces cahiers peuvent être obtenus Kirchgasse 23, 8253 Diessenhofen
auprès de l’Office central fédéral des imprimés et du
matériel, 3000 Berne. Traduction
Cahier 1 : Electricité et chaleur – données fondamen- Planair, Crêt 108 A, 2314 La Sagne
tales et complémentaires
(N° de commande : 724.357 f) Graphisme
Cahier 2 : Récupération de chaleur et utilisation des Monika Ehrat, 8240 Thayngen
rejets thermiques
(N° de commande : 724.355 f) Mise en page et photocomposition
Cahier 3 : Pompes à chaleur Dac, 1006 Lausanne – City Comp SA, 1110 Morges
(N° de commande : 724.356 f)
Cahier 4 : Couplage chaleur-force Organisations de soutien
(N° de commande : 724.358 f) ASMFA Association suisse des maîtres ferblantiers et
Cahier 5 : Schémas standards appareilleurs, Auf der Mauer 11, 8023 Zurich
(N° de commande : 724.359 f) (cours « Pompes à chaleur »)
Cahier 6 : Assurance qualité CCF Association suisse pour le couplage chaleur-
(N° de commande : 724.353 f, parution force, Bodenackertrasse 19, 4410 Liestal
prévue pour fin 1996) (cours « Couplage chaleur-force »)
INFEL Centre d’information pour les applications de

î Points importants l’électricité, Lagerstrasse 1, 8021 Zurich


(cours « Pompes à chaleur »)
Indications concernant la série SBHI Ingénieurs-conseils suisses de la technique du
☞ « RAVEL dans le domaine de la chaleur »
(voir ci-dessus)
bâtiment et de l’énergie, Schermenwaldstr. 10,
3063 Ittigen (cours « Récupération de chaleur

& Bibliographie complémentaire et utilisation des rejets thermiques »)

< Renseignements sur le logiciel


ISBN 3-905251-25-6
Edition originale : ISBN 3-905233-67-3

✎ Exemples de calculs Copyright © 1996 Office fédéral des questions conjoncturelles,


3003 Berne, juin 1996. Reproduction d’extraits autorisée avec

η Dénominations, symboles et abréviations


pages 60/61
indication de la source. Diffusion : Coordination romande du pro-
gramme d’action « Construction et Energie », EPFL-LESO, Case
postale 12, 1015 Lausanne (Numéro de commande 724.359 f).

INDEX Index à la page 62 Form 724.359 f 6.96 300 XXXXX


Avant-propos

Avant-propos

D’une durée totale de 6 ans (1990-95), le programme outre, chaque participant à un cours ou autre manifesta-
d’action « Construction et Energie » se compose des trois tion du programme reçoit une publication spécialement
programmes d’impulsions suivants : élaborée à cet effet. Toutes ces publications peuvent éga-
• PI-BAT – Entretien et rénovation des constructions lement être obtenues directement auprès de la Coordina-
• RAVEL – Utilisation rationnelle de l’électricité tion romande du programme d’action « Construction et
• PACER – Energies renouvelables Energie », EPFL-LESO, Case postale 12, 1015 Lausanne.
Ces trois programmes d’impulsion sont réalisés en étroite
collaboration avec l’économie privée, les écoles et la Compétences
Confédération. Leur objectif est de favoriser une crois- Afin de maîtriser cet ambitieux programme de formation,
sance économique qualitative. Celle-ci est caractérisée il a été fait appel à des spécialistes des différents domai-
par une moindre utilisation de matières premières et nes concernés. Ceux-ci appartiennent au secteur privé,
d’énergies non renouvelables, ainsi que par des charges aux écoles, et aux associations professionnelles. Ces spé-
pour l’environnement réduites. En revanche, elle fait cialistes sont épaulés par une commission comprenant
appel à un plus grand capital de savoir-faire. également des représentants des associations, des écoles
Le programme RAVEL cherche principalement à amélio- et des secteurs professionnels concernés. Cette commis-
rer la compétence des professionnels pour l’utilisation sion définit le contenu du programme et assure la coor-
rationnelle de l’énergie électrique. Outre les aspects de la dination avec les autres activités visant à l’utilisation
sécurité et de la production qui étaient jusqu’ici priori- rationnelle de l’électricité. Ce sont les associations pro-
taires, il est aujourd’hui indispensable de s’intéresser fessionnelles qui prennent en charge l’organisation des
davantage aux rendements. RAVEL a établi un tableau cours et des manifestations d’information. La préparation
des consommations qui définit dans leurs grandes lignes de ces activités est assurée par une direction de projet
les thèmes à traiter. Les procédés utilisés dans l’industrie, composée de MM. Werner Böhi, Dr Eric Bush, Jean-Marc
le commerce et le secteur tertiaire doivent être considé- Chuard, Hans Rudolf Gabathuler, Ruedi Messmer, Jürg
rés parallèlement aux utilisations de l’électricité dans les Nipkow, Ruedi Spalinger, Dr Daniel Spreng, Felix Walter,
bâtiments. Dans ce contexte, les groupes-cibles sont les Dr Charles Weinmann, Georg Züblin et Eric Mosimann.
spécialistes de tous les niveaux de formation et les déci- La réalisation concrète de ces activités est confiée à des
deurs responsables des processus et des investissements groupes de travail responsables de tâches spécifiques
liés à l’électricité. (projets de recherche ou de mise en pratique) bien défi-
nies sur le plan du contenu, du calendrier et des coûts.
Cours, manifestations, publications, vidéos, etc.
Les objectifs de RAVEL sont poursuivis par des projets de Publication
recherche visant à élargir les connaissances de base, par Après avoir été soumise à une large consultation, la pré-
des cycles de formation et de perfectionnement, ainsi que sente publication a été soigneusement revue et corrigée.
par le biais de l’information. La transmission des nouvelles Toutefois, les auteurs ont eu toute liberté d’analyser et
connaissances est axée sur une utilisation dans la pratique d’évaluer différents aspects particuliers selon leur pro-
quotidienne. Elle repose principalement sur des publica- pres critères. Ils assument donc également la responsa-
tions, des cours et des manifestations. Des journées bilité des textes. Des lacunes qui se présenteraient lors de
d’information annuelles RAVEL consacrées chaque fois à l’application pratique de ce document pourront être com-
un thème particulier permettent de présenter et de discu- blées dans le cadre d’une éventuelle réédition. Les sug-
ter les nouveaux résultats, développements et tendances gestions sont à adresser à l’Office fédéral des questions
de cette discipline encore jeune mais déjà fascinante qu’est conjoncturelles (cf. page 2). Nous remercions vivement
l’utilisation rationnelle de l’électricité. Les personnes inté- tous les collaborateurs qui ont offert leur précieux con-
ressées trouveront dans le bulletin « Construction et Ener- cours à l’élaboration de cette publication.
gie » de plus amples informations sur le vaste éventail des
possibilités de perfectionnement destinées aux différents
groupes-cibles. Ce bulletin paraît trois à quatre fois par an Office fédéral des questions conjoncturelles
et peut être obtenu gratuitement auprès de la Coordination Service de la technologie
romande du programme d’action « Construction et Ener- Dr B. Hotz-Hart
gie », EPFL-LESO, Case postale 12, 1015 Lausanne. En Vice-directeur
Table des matières

Table des matières

Pourquoi des schémas standards ?______________5 Modules de schémas standards


pour la production de chaleur
Mots-clés ________________________________________6 par couplage chaleur-force ____________________40
Schémas de base__________________________________6 CCF-01 CCFC et chaudière en parallèle __________40
Dimensionnement hydraulique ____________________8 CCF-02 CCFC et chaudière en branchement
Instrumentation __________________________________9 semi-parallèle __________________________42
Vitesse de régulation ____________________________10 CCF-03 CCFC et chaudière en série ______________44
Critères de régulation ____________________________11
Accumulateur ____________________________________12 Schémas standards complets pour
Mélangeurs statiques ____________________________14 la récupération de chaleur et l’utilisation
Réchauffement de l’eau par pompe à chaleur ______16 des rejets thermiques__________________________46
RC-01 Utilisation monovalente, 1 source,
Remarques à propos 1 consommateur ________________________46
des schémas standards ________________________18 A Circuit non régulé sans
accumulateur ________________________46
Vue d’ensemble des schémas standards ______19 B Circuit régulé sans accumulateur ______46
C Circuit régulé avec accumulateur ______46
Schémas standards complets pour petites
installations de pompes à chaleur ____________20 Modules de schémas standards
PAC-01 Pompe à chaleur monovalente sur pour la récupération de chaleur et
sonde géothermique, sans l’utilisation des rejets thermiques ____________48
accumulateur __________________________20 RC-02 Machine frigorifique et chaudière
PAC-02 Petite pompe à chaleur monovalente en série ________________________________48
sur air extérieur, sur retour chauffage ____22 RC-03 Machine frigorifique et chaudière
PAC-03 Pompe à chaleur bivalente sur en branchement semi-parallèle __________50
air extérieur, avec accumulateur __________24
PAC-04 Pompe à chaleur monoénergétique Modules de schémas standards
sur air extérieur, avec accumulateur ______26 pour le réchauffement de l’eau
PAC-05 Pompe à chaleur bivalente sur pour toutes les applications __________________52
air extérieur, avec chaudière RE-01 Chauffe-eau avec échangeur
aux bûches de bois ______________________28 de chaleur interne ______________________52
RE-02 Chauffe-eau avec échangeur
Modules de schémas standards de chaleur externe ______________________54
pour la production de chaleur
par pompe à chaleur __________________________30 Modules de schémas standards
PAC-06 Pompe à chaleur monovalente, avec pour l’utilisation de la chaleur
accumulateur à chargement étagé ________30 pour toutes les applications __________________56
PAC-07 Pompe à chaleur monovalente, avec UC-01 Groupe(s) de chauffage en schéma
accumulateur à chargement de mélange ____________________________56
par stratification ________________________32 UC-02 Groupes de chauffage en schéma
PAC-08 Pompe à chaleur bivalente, avec d’injection, avec vannes de passage ______58
accumulateur à chargement étagé ________34
PAC-09 Pompe à chaleur bivalente, avec Dénominations, symboles
accumulateur à chargement et abréviations ________________________________60
par stratification ________________________36
PAC-10 Pompe à chaleur bivalente, avec Index __________________________________________62
accumulateur à chargement par
stratification et chaudière branchée Publications du programme
sur l’accumulateur ______________________38 d’impulsions RAVEL __________________________63
Pourquoi des schémas standards ?

Pourquoi des schémas standards ?

Un outil important pour une assurance


qualité efficace
Il n’y a pas deux installations identiques de pompes à
chaleur, de couplage chaleur-force, de récupération de
chaleur ou d’utilisation des rejets thermiques (figure 1).
La probabilité d’erreur dans chacune d’elles est par
conséquent élevée. C’est pourquoi l’assurance qualité
doit faire l’objet d’une plus grande attention que ce n’est
le cas aujourd’hui. Les homologations et les assurances
qualité spécifiques aux entreprises (selon ISO 9000)
sont des pas importants dans cette direction. Mais ce
qu’il faut avant tout, c’est une assurance qualité
orientée projet !

☞ Cahier 1, chapitre 6 « L’assurance qualité dans le


déroulement de la planification ».

☞ Cahier 6 « L’assurance qualité ». Ce cahier entière-


ment consacré à ce sujet sera publié fin 1996.

Les exigences essentielles d’une assurance qualité


spécifique au projet sont les suivantes :
– une standardisation des schémas en un nombre le
plus réduit possible de schémas simples et éprouvés Figure 1 : Chaque installation est unique – la tâche n’est pas
dans la pratique ; simple pour en garantir l’efficacité.
– l’instrumentation nécessaire à l’optimisation du fonc-
tionnement et au contrôle des résultats.
Remerciements
Le présent catalogue de schémas standards éprou- Les auteurs remercient les personnes suivantes et les asso-
vés dans la pratique tente de répondre à ces exi- ciations qu’elles représentent de leur précieuse collaboration :
■ Membres du groupe de travail : Association
gences. Les auteurs espèrent ainsi mettre à disposition
Ch. Erb, Dr Eicher + Pauli AG, professionnelle
de tous les intervenants dans la réalisation de telles ins- Zurich CCF
tallations un outil important pour une assurance qualité H. Hocke, Kobra Klima AG, Urdorf SICC
efficace orientée projet. W. Neeracher, J. Bosshard AG, Zurich ASCV
P. Remensberger, Dübendorf
G. Servat, Landis & Gyr AG, Zug
Structure de ce catalogue G. Szokody, Hoval-Herzog AG, AWP
Feldmeilen
Pour les applications simples, ce catalogue présente des
■ Schéma PAC-05 « Pompe à chaleur
schémas standards complets. Les installations plus bivalente sur air extérieur, avec
complexes seront composées à partir de modules de chaudière à bûches de bois »
schémas standards – production de chaleur, réchauf- Th. Afjei, INFEL / KRE, Zurich INFEL
groupe de projet PAC / bois KRE
fement de l’eau et utilisation de la chaleur. Certains pro-
■ Contributions concernant les
blèmes qui apparaissent régulièrement dans différents mélangeurs statiques et RC / URT :
schémas sont traités collectivement au début sous R. Brunner, Dr Brunner & Partner AG,
forme de mots-clés sur 1 à 2 pages chacun. Dans les Neuenhof
différents schémas, on renvoie à ces mots-clés classés Abréviations : CCF couplage chaleur-force – SICC Société suisse des
ingénieurs en chauffage et climatisation – ASCV Association suisse
par ordre alphabétique. des entreprises de chauffage et ventilation – AWP Groupement
pompes à chaleur – INFEL Centre d’information pour les applications
de l’électricité - KRE Commission pour l’utilisation rationnelle de
l’énergie.

Encadré 2

5
Mot-clé SCHÉMAS DE BASE

Mot-clé SCHÉMAS DE BASE

Schéma de base Dimensionnement usuel Comportement en charge partielle


A. Circuit non régulé On
. a nécessairement : RC
. / URT . Chauffage
. . . de locaux :
sans accumulateur Q PC = Q EC Q PC = Q EC Q PC > Q
. . . . . . EC
VPC = VEC VPC = VEC VPC = VEC
∆ϑPC = ∆ϑEC ∆ϑPC = ∆ϑEC ∆ϑPC = ∆ϑEC
RC / URT : Dimensionnement en fonc- RC / URT : Transfert d’énergie optimal
tion d’un transfert d’énergie le plus élevé seulement en un point (transmission de
Q possible (exploitation optimale de la puissance non optimale avec un débit
QMAX source de chaleur). Celui-ci ne doit pas trop faible ; température non optimale
forcément coïncider avec la puissance avec un débit trop élevé).
PC EC
maximale de la source de chaleur !
V Dimensionnement en fonction du. débit
Vopt optimal du circuit intermédiaire Vopt.
Chauffage de locaux : Dimensionne- Chauffage de locaux : Adaptation de
ment en fonction de la puissance maxi- la puissance de la production de chaleur
male (transfert d’énergie aussi proche à la celle de l’émission de chaleur par
que possible des besoins réels). réglage en / hors.

A. vanne de
B. Circuit régulé sans accumulateur . régulation ouverte, on a : RC
. / URT . Chauffage
. .de locaux :
QPC = QEC Q
. PC = Q Q > Q
. . . EC . PC
. EC
VPC = VEC VPC > VEC VPC < VEC
Schéma de dérivation Schéma de mélange
∆ϑPC = ∆ϑEC ϑPC,s = const. ϑEC,e = const.
ϑPC,s ϑEC,e RC / URT : Schéma de dérivation dimen- RC / URT : Régulation avec schéma de
sionné en fonction d’un transfert d’énergie dérivation en fonction d’une tempéra-
le plus élevé possible (exploitation opti- ture de départ suffisamment élevée.
male de la source de chaleur). Celui-ci ne
doit pas forcément coïncider avec la puis- Chauffage de locaux : Régulation avec
PC EC PC EC
sance maximale de la source de chaleur ! schéma de mélange en fonction de la
Chauffage de locaux : Schéma de mé- température de départ nécessaire. Adap-
lange dimensionné en fonction de la puis- tation de la puissance de la production
sance maximale (transfert d’énergie aussi de chaleur à celle de l’émission de cha-
proche que possible des besoins réels). leur par réglage en / hors.
C. Circuit régulé avec accumulateur Dimensionnement en fonction de la En charge partielle on a :
et chargement étagé pleine charge :
. . . .
Q
. PC = Q EC
. Q
. PC > Q. EC (surplus vers l’accumulateur)
VPC = 1,4 à 2,0 · VEC VPC > VAc–EC
ϑEC,e
V AC-EC
∆ϑPC = 0,5 à 0,7 · ∆ϑEC ϑEC,e = constant
Dimensionnement pour un chargement Chargement étagé de l’accumulateur . en
étagé de l’accumulateur en 1 à 2 pas- plusieurs
. passages. La condition VPC ≥
PC Ac EC sages. L’accumulateur ne peut pas être VAc-EC doit être satisfaite en permanence,
chargé à une température finale exacte : sinon, on risque de provoquer une circu-
celle-ci varie d’une valeur de ∆ϑPC. Solu- lation erronée à travers l’accumulateur
tion peu coûteuse pour des petites ins- vide.
tallations (sans régulation de la charge).
D. Circuit régulé avec accumulateur Dimensionnement en fonction de la En charge partielle on a :
et chargement par stratification pleine charge : (surplus vers
. . . . l’accumulateur)
QPC = QEC Q > Q
. . . PC
. EC (surplus vers l’accumulateur)
ϑPC,s ϑEC,s VPC = VEC VAc–PC > VAc–EC
V Ac-EC ∆ϑPC = ∆ϑEC ϑPC,s = constant
Dimensionnement pour un chargement ϑEC,e = constant
de l’accumulateur par stratification en un Chargement de l’accumulateur à tempé-
PC Ac EC seul passage. L’accumulateur peut être rature constante par stratification en un
chargé à une température précise. Solu- seul passage.
tion usuelle pour des installations
moyennes à grandes, notamment avec
V Ac-EC plusieurs groupes de chauffage.

Tableau 3 : Vue d’ensemble des schémas de base monovalents utilisés dans les schémas standards.

6
Mot-clé SCHÉMAS DE BASE

Schéma de base Dimensionnement usuel Comportement en charge partielle


E. Branchement en parallèle A. pleine . on a :
. charge, Au-dessus du point de bivalence :
de deux producteurs de chaleur Q PC1 + QPC2+ ≥ QEC La partie supérieure de l’accumulateur
avec accumulateur . . . assure un temps de fonctionnement
VAC-PC1 + VAC-PC2 ≥ VAC-EC
minimal du PC2. La réduction du temps
Au de fonctionnement du PC1 qui en résulte
. point de. bivalence, on a exactement :
Q à proximité du point de bivalence est un
V Ac-EC . PC1 = Q . EC désavantage.
VAc-PC1 = VAc-EC

Fonctionnement bivalent alternatif : Au-dessous du point de bivalence :


PC2 en
PC1 en Dimensionnement du PC1 en fonction de Le PC2 est arrêté et le PC1 alimente uni-
la charge partielle au point de bivalence quement l’accumulateur. Chargement de
PC1 PC2 Ac PC2 hors EC l’accumulateur par stratification et à tem-
(PAC ou (Chaudière) et du PC2 en fonction de la pleine charge.
CCFC)
pérature constante en un seul passage.
PC1 hors
Fonctionnement bivalent parallèle :
Dimensionnement du PC1 en fonction de Températures PC1 et PC2 :
la charge partielle au point de bivalence et ϑdep,max = ϑPC1,s = ϑPC2,s
V Ac-PC1 V Ac-PC2 du PC2 en fonction d’au moins le solde. SiϑPC1,s < ϑPC2,s (par exemple pompe à
Pour des raisons de sécurité, le PC2 est chaleur et chaudière) : utiliser le schéma
toutefois le plus souvent dimensionné en de base F ou G.
fonction de la pleine charge.

F. Branchement semi-parallèle A. pleine . on a :


. charge, Au-dessus du point de bivalence :
de deux producteurs de chaleur QPC1 + QPC2+ ≥ QEC L’Ac1 assure un temps de fonctionne-
avec accumulateur ment minimal du PC2. La définition
Au hydraulique claire du domaine de char-
V Ac-EC
. point de. bivalence, on a exactement : gement du PC2 est un avantage par rap-
A Q PC1 = QEC
C D . . port au branchement parallèle. La réduc-
PC2 en
VAc-PC1 = VAc-EC tion du temps de fonctionnement du PC1
Ac1
PC1 en qui en résulte à proximité du point de
Fonctionnement bivalent alternatif : bivalence est un désavantage.
PC1 PC2 hors PC2 EC Dimensionnement du PC1 en fonction de
(PAC ou
CCFC) B
(Chaudière)
la charge partielle au point de bivalence Au-dessous du point de bivalence :
PC1 en et du PC2 en fonction de la pleine charge. Le PC2 est arrêté et le PC1 alimente uni-
Ac2 quement l’accumulateur. Chargement de
PC1 hors
Fonctionnement bivalent parallèle : l’accumulateur par stratification et à tem-
V Ac-PC1
Dimensionnement du PC 1 en fonction pérature constante en un seul passage.
de la charge partielle au point de biva-
lence et du PC2 en fonction d’au moins Températures PC1 et PC2 :
Remarque : A la place de deux accumulateurs, le solde. Pour des raisons de sécurité, le Raccord A + C : ϑdep,max ≤ ϑPC1,s ≤ ϑPC2,s
on peut aussi utiliser un seul accumulateur PC2 est toutefois le plus souvent dimen- Raccord A + D : ϑdep,max = ϑPC1,s = ϑPC2,s
avec raccordement latéral.
sionné en fonction de la pleine charge. Raccord B + D : ϑdep,max > ϑPC1,s < ϑPC2,s

G. Branchement en série A. pleine . on a :


. charge, Au-dessus du point de bivalence : Le
de deux producteurs de chaleur QPC1 + QPC2+ ≥ QEC PC2 permet d’élever la température de
avec accumulateur départ ϑPC2-EC au-dessus de ϑAc-PC2 aussi
Au
. point de. bivalence, on a exactement : longtemps que la température de retour
Q ϑEC,ret est suffisamment basse. Comme le
ϑ Ac-PC2 V PC2-EC . PC1 = Q . EC
VAc-PC1 = VPC2-EC PC2 n’alimente pas l’accumulateur, les
ϑ PC2-EC
temps de fonctionnement du PC1 ne sont
Fonctionnement bivalent alternatif : pas réduits. A proximité du point de biva-
PC1
Dimensionnement du PC1 en fonction de lence, les temps de fonctionnement du
PC1 en
EC la charge partielle au point de bivalence PC2 sont toutefois réduits (à considérer
(PAC ou
et du PC2 en fonction de la pleine charge. notamment en cas de dimensionnement
CCFC)
Ac PC2 du PC2 en fonction de la pleine charge !).
(Chaudière)

PC1 Fonctionnement bivalent parallèle : Au-dessous du point de bivalence :


hors
Dimensionnement du PC 1 en fonction Le PC2 est bloqué et le PC1 alimente uni-
de la charge partielle au point de biva- quement l’accumulateur. Chargement de
V Ac-PC1 ϑEC,ret
lence et du PC2 en fonction d’au moins l’accumulateur par stratification et à tem-
le solde. Pour des raisons de sécurité, le pérature constante en un seul passage.
Remarque : Un chargement étagé de l’accumu- PC2 est toutefois le plus souvent dimen-
lateur est également possible (cf. schéma C). sionné en fonction de la pleine charge. Températures PC1 et PC2 :
ϑdep,max ≥ ϑPC1,s ≤ ϑPC2,s

Tableau 4 : Vue d’ensemble des schémas de base bivalents utilisés dans les schémas standards.

7
Mot-clé DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE

Mot-clé DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE

Dans les schémas comportant des circuits dont les tem-


325 kW 1050 kW pératures sont très différentes, le dimensionnement
14,0 m3/h 90,3m 3/h hydraulique fait souvent l’objet d’incertitudes impor-
80° 80° 75° 55° 50° 40°
tantes. L’exemple de la figure 5 illustre quelque points

67,7 m3/h
25,3 m3/h

2,8 m3/h
1,8 m3/h

problématiques typiques :
CCFC Ch Ac
450 kWth 1375 kW 6,9 m3
250 kWel ϑ ret,min = 60° A) Le débit de la pompe de droite est de :
D A
1050 kW
0,86 ————— = 90,3 m3 /h
12,9 m3/h

50° 60°
59,1 m3/h

(50 – 40) K
D C 80° 55° 80° 40°
80° La vanne de régulation doit en revanche être dimen-
45° sionnée en fonction du quart de ce débit, car la diffé-
11,1 m3/h 33,8 m3/h 11,2 m3/h 22,6 m3/h
45°
B rence de température n’est pas de 10 K mais de 40 K :
33,8 m3/h
1050 kW
0,86 ————— = 22,6 m3 /h
(80 – 40) K
Figure 5 : Exemple de dimensionnement tiré du cahier 4 « Cou-
plage chaleur-force » (encadré 81). Le dimensionnement La différence de débit de 67,7 m3 /h doit être com-
hydraulique est souvent incertain aux points A à D. pensée par une vanne by-pass.

B) La température de retour principale n’est souvent


qu’estimée, bien que son calcul soit trivial sur la base
des débits passant à travers les vannes :
(325 + 1050) kW
80° C – 0,86 ——–—————— = 45° C
(11,2 + 22,6) m3 /h

C) Le fabricant de la chaudière exige une température


de retour minimale de 60° C. Ceci donne une débit de
la pompe de la chaudière de
1375 kW
0,86 ————— = 59,1 m3 /h
(80 – 60) K
La débit passant à travers la vanne est cependant
moindre, à savoir :
1375 kW
0,86 ————— = 33,8 m3 /h
Figure 6 : Vanne d’équilibrage avec prises pour la mesure de la (80 – 45) K
différence de pression, pour le calcul du débit (photo: Tour &
Anderson, H. Huber & Co. AG, Bâle) ; débitmètre à flotteur La différence de 25,3 m3 /h entre ces deux débits doit
(photo Taco Armaturen AG, Zurich). ici aussi être compensée par une vanne by-pass.

D) Dans le cas de la chaudière de gauche et d’un CCFC,


les différences de température sont faibles (5 K).
Dans ce cas, on renonce souvent à une vanne by-
pass (dessinée en pointillé).

î Pour la compensation hydraulique, on n’utilisera


que des organes de réglage permettant de déterminer le
débit, comme par exemple des vannes d’équilibrage
avec prises pour la mesure de la différence de pression,
ou des débitmètres à flotteur (figure 6).

8
Mot-clé INSTRUMENTATION

Mot-clé INSTRUMENTATION

Comme nous l’avions déjà relevé en introduction,


Recommandations pour l’instrumentation
l’assurance qualité exige un minimum d’instrumenta-
tion (cf. encadré 7). Cette instrumentation est utilisée ■ Les fabricants de compteurs de débit indiquent un
« débit nominal » pour leurs appareils. Ce terme porte
dans les 5 étapes suivantes :
à confusion : la perte de charge correspondante est géné-
– réglage initial et mise en service ; ralement de 15 à 25 kPa ! En règle générale, on prendra
– remise de l’ouvrage au maître de l’œuvre ; donc 50 % de ce « débit nominal » pour le dimensionne-
– optimisation du fonctionnement ; ment.
– contrôle des résultats (contrôle en continu de la con- ■ Les compteurs électriques doivent être raccordés en
fonction des limites de bilan des valeurs à contrôler. Des
sommation et de la production d’énergie).
consommateurs secondaires peuvent aussi être pris en
Lors de la définition du concept d’instrumentation, on compte par le calcul.
respectera une certaine proportionnalité entre le coût de ■ Tous les compteurs d’énergie devraient être munis de
l’instrumentation et l’importance de l’installation. Dans sorties à impulsions pour l’enregistrement automa-
ce cadre, il faut se demander à partir de quel moment tique des flux d’énergie (surcoût négligeable). Pour les
compteurs de chaleur, on devrait également prévoir une
des relevés manuels ne suffisent plus et doivent être
sortie pour le débit. Pour ces sorties, on accordera une
complétés par des enregistrements automatiques : grande importance à avoir une résolutions adaptée au
– Des relevés manuels suffisent généralement pour capteur (suffisamment d’impulsions par unité d’énergie,
des installations simples de maisons familiales ou de respectivement de volume). Ceci signifie qu’à puissance
petits immeubles (petit nombre de groupes, circuits ou débit maximum, la fréquence d’impulsion devrait
atteindre 0,1 à 1 Hz.
de raccordement courts).
■ Des contacts à potentiel libre supplémentaires reliés
– Un enregistrement automatique supplémentaire à des bornes disposées dans l’armoire de commande
s’avère judicieux pour des installations complexes, facilitent l’enregistrement des états des régulations et
notamment pour les installations bivalentes ou mul- des relais importants.
tivalentes avec plusieurs groupes et de longs circuits ■ La température extérieure devrait pouvoir être enre-
gistrée de manière économique. Le plus simple est de
de raccordement. Un enregistrement automatique
l’avoir à disposition dans l’armoire de commande sous
est également utile pour rechercher les causes de forme de signal normalisé (par exemple entre 0 et 10 V)
problèmes insolubles par d’autres moyens. entre deux bornes.
Les compteurs d’impulsions d’enclenchement et ■ Des doigts de gant doivent être prévus à tous les points
compteurs d’heures de fonctionnement sont de mesure de la température. Un diamètre intérieur de 7
mm convient pour pratiquement toutes les sondes de
aujourd’hui largement adoptés.
température. Chaque accumulateur devrait être équipé
Les compteurs de combustible, électriques et de d’au moins trois points de mesure (en haut, au milieu, en
chaleur sont indispensables lorsqu’il s’agit de facturer bas). Les accumulateurs hauts à chargement par stratifi-
l’énergie consommée. On refuse souvent de les utiliser cation exigent souvent plus de trois points de mesure.
pour le contrôle du rendement et des valeurs annuelles Dans certains cas, les doigts de gant peuvent avoir
double fonction : ils servent à la fois pour des thermo-
dans le cadre de l’assurance qualité en invoquant leur pré-
mètres plongeurs et pour l’enregistrement automatique
cision insuffisante. A cela, il faut toutefois opposer le fait des données à l’aide de thermomètres électroniques.

î
que les compteurs peuvent être étalonnés, ce qui n’est
pas le cas pour les pompes à chaleur et les CCFC. Dans Une instrumentation adéquate et des points de
tous les cas, les valeurs mesurées ne sauraient en revan- mesure soigneusement préparés (pour un éventuel enregis-
trement automatique des données) n’entraînent que des
che être plus précises que la résolution des appareils !
coûts supplémentaires modestes s’ils ont été intégrés dès le

î
début dans la conception. Les compteurs de combustible,
Sans l’instrumentation mentionnée ci-dessus, on électriques et de chaleur ne représenteront des surcoûts
ne saurait garantir une assurance qualité digne de ce d’une certaine importance que pour les petites installations.
nom. C’est pourquoi une telle instrumentation est indis- Pour de telles installations, on devrait absolument exiger
des prix séparés pour ces éléments, afin d’éviter des mau-
pensable si le maître de l’ouvrage exige explicitement
vaises surprises avec des offres globales à bon marché.
une assurance qualité. Comme solution minimaliste, on
montera au moins des manchons en attente. Encadré 7

9
Mot-clé VITESSE DE RÉGULATION

Mot-clé VITESSE DE RÉGULATION

Les exigences des circuits de régulation en matière de


vitesse de régulation ne sont généralement pas très éle-
vées. C’est pourquoi les systèmes de régulation que l’on
trouve pour la technique du bâtiment sont conçus pour
un fonctionnement plutôt lent. Ceci a en revanche
PAC PAC l’avantage d’assurer une régulation plus stable et fiable.
Certains circuits hydrauliques comprennent toutefois
des parties pour lesquelles la vitesse de régulation est
critique. Dans le cas des pompes à chaleur, le réglage de
la température de départ du condenseur pose sou-
vent des problèmes. Les quelques recommandations
suivantes pourront être utiles :
– Monter la vanne de régulation le plus près possible
de la pompe à chaleur, pour que la distance à par-
courir par l’eau de chauffage – et par conséquent le
Figure 8 : Normalement, la vanne de régulation est montée
selon le schéma de gauche, la voie traversante correspondant temps mort – soient les plus courts possibles.
à la voie de réglage. Les vannes de régulation qui ferment plus – Fermeture de la vanne de régulation la plus rapide
rapidement qu’elles ouvrent peuvent aussi être montées selon possible (idéalement : vanne à entraînement magné-
le schéma de droite. Dans ce cas, c’est la voie de by-pass qui
est utilisée comme voie de réglage. tique).
– Laisser la vanne de régulation ouverte (côté « sûr »)
au démarrage de la pompe à chaleur, et régler
ensuite en direction by-pass.
– Certaines vannes motorisées ferment plus rapide-
ment qu’elles ouvrent. Avec de telles vannes, on
pourra utiliser le schéma de la figure 8. Dans ce cas,
la voie de by-pass est utilisée comme voie de réglage.
– Utiliser des régulateurs P.I.D. à paramètres de régu-
lation réglables, et optimiser ces paramètres.
– Utiliser des sondes de température à faible inertie et
avec un contact aussi bon que possible avec les
fluides à mesurer. Utiliser des tôles de contact ou des
pâtes conductrices dans les doigts de gant. Il existe
aussi des capteurs de contact à faible inertie (se ren-
seigner auprès des fabricants !).
De plus, la température de sortie du condenseur n’est
souvent pas réglée directement mais par le biais du
réglage de la pression du condenseur, ce qui a pour
avantage qu’un dérangement est plus rapidement
reconnu. Des stratégies de régulations combinées sont
également possibles, par exemple en déplaçant la tem-
pérature de consigne à l’entrée du condenseur au-dessus
de la pression de condensation.

10
Mot-clé CRITÈRES DE RÉGULATION

Mot-clé CRITÈRES DE RÉGULATION

Schéma Fonctionnement Blocage, libération Enclenchement, Déclenchement


estival, hivernal déclenchement de sécurité

PAC, fonctionnement Commutateur manuel Eventuellement blocage Température de retour Pressostat haute et
monovalent sans ÉTÉ / HIVER ou commu- de la PAC par le PC. PAC EN / HORS. basse pression =
accumulateur. tation été / hiver par ARRET D’URGENCE
Schéma de base : A régulation de chauffage PAC
Schéma standard : « intelligente ».
PAC-01

PAC, fonctionnement Commutateur manuel Eventuellement blocage Température dans le Pressostat haute et
monovalent avec ÉTÉ / HIVER ou commu- de la PAC par le PC. haut de l’accumulateur = basse pression =
accumulateur. tation été / hiver par PAC EN ARRÊT D’URGENCE
Schémas de base : C, D régulation de chauffage Température dans le PAC
Schémas standards : « intelligente ». bas de l’accumulateur =
PAC-06, PAC-07 PAC HORS

PAC, fonctionnement Commutateur manuel Eventuellement blocage Température dans le Pressostat haute et
bivalent alternatif sans ÉTÉ / HIVER ou commu- de la PAC par le PC. haut de l’accumulateur = basse pression =
accumulateur. tation été / hiver par Libération de la chau- PAC EN ARRÊT D’URGENCE
Schémas de base : F, G régulation de chauffage dière et blocage de la Température dans le PAC
Schémas standards : « intelligente ». PAC en fonction de la bas de l’accumulateur = Thermostat de sécurité =
PAC-08, PAC-09, source de chaleur ou PAC HORS ARRÊT D’URGENCE
PAC-10 en cas de température Thermostat ou sonde chaudière
de retour trop élevée de la chaudière =
pour la PAC. chaudière EN / HORS
PAC ou CCFC et chau- Commutateur manuel Eventuellement blocage Température dans le Pressostat haute et
dière, fonctionnement ÉTÉ / HIVER ou commu- de la PAC par le PC. haut de l’accumulateur = basse pression =
bivalent parallèle, tation été / hiver par Libération de la chau- PAC / CCFC EN ARRÊT D’URGENCE
branchement hydrau- régulation de chauffage dière en fonction de la Température dans le PAC
lique parallèle. « intelligente ». demande de chaleur bas de l’accumulateur = Chaîne de sécurité =
Schéma de base : E (par exemple en fonction PAC / CCFC HORS ARRÊT D’URGENCE
Schéma standard : de la température Température dans le CCFC
CCF-01 (non recommandé extérieure). haut de l’accumulateur = Thermostat de sécurité =
pour PAC !) chaudière EN ARRÊT D’URGENCE
Température au milieu CHAUDIERE
de l’accumulateur =
chaudière HORS
PAC ou CCFC et chau- Commutateur manuel Eventuellement blocage Température dans le Pressostat haute et
dière, fonctionnement ÉTÉ / HIVER ou commu- de la PAC par le PC. haut de l’accumulateur = basse pression =
bivalent parallèle, tation été / hiver par Libération de la chau- PAC / CCFC EN ARRÊT D’URGENCE
branchement hydrau- régulation de chauffage dière en fonction de la Température dans le PAC
lique semi-parallèle. « intelligente ». demande de chaleur bas de l’accumulateur = Chaîne de sécurité =
Schéma de base : F (par exemple en fonction PAC / CCFC HORS ARRÊT D’URGENCE
Schémas standards : de la température Température dans le CCFC
PAC-10, CCF-02 extérieure). haut de l’accumulateur = Thermostat de sécurité =
chaudière EN ARRÊT D’URGENCE
Température au milieu CHAUDIERE
de l’accumulateur =
chaudière HORS
PAC ou CCFC et chau- Commutateur manuel Eventuellement blocage Température dans le Pressostat haute et
dière, fonctionnement ÉTÉ / HIVER ou commu- de la PAC par le PC. haut de l’accumulateur = basse pression =
bivalent parallèle, tation été / hiver par Libération de la chau- PAC/CCFC EN ARRÊT D’URGENCE
branchement hydrau- régulation de chauffage dière en fonction de la Température dans le PAC
lique en série. « intelligente ». demande de chaleur bas de l’accumulateur = Chaîne de sécurité =
Schéma de base : G (par exemple en fonction PAC/CCFC HORS ARRÊT D’URGENCE
Schémas standards : de la température Thermostat de la CCFC
PAC-08, PAC-09, extérieure). chaudière = Thermostat de sécurité =
CCF-03 chaudière EN/HORS ARRÊT D’URGENCE
CHAUDIERE

Tableau 9 : Comparaison des critères de régulation pour différents schémas standards (les schémas de base mentionnés se réfé-
rent aux tableaux 3 et 4). Il est très important de toujours bien distinguer les critères de libération des critères d’enclenchement.

11
Mot-clé ACCUMULATEUR

Mot-clé ACCUMULATEUR

On distingue généralement deux types d’accumulateurs :


Points importants à respecter pour le bon
fonctionnement de l’accumulateur – Les accumulateurs techniques en tant que « mal
nécessaire » servent au découplage hydraulique et
■ Pour assurer une bonne stratification, il faut choisir un
garantissent une fréquence maximale d’enclenche-
rapport hauteur / diamètre adéquat. On utilise générale-
ment le rapport empirique : ment admissible prédéfinie (définition PAC), respec-
Hauteur / diamètre ≥ 2,5. tivement une durée de fonctionnement minimale
■ Pour éviter des circulations par thermosiphon, les con- (définition CCFC).
duites raccordées à l’accumulateur doivent toutes être – Les accumulateurs de chaleur servent, en plus, à
ramenées vers le bas.
compenser le décalage temporel entre la production
■ La vitesse d’entrée doit être réduite à l’aide de diffu-
seurs, de chambres d’admission, de buses Laval ou de de chaleur et la demande de chaleur (fourniture de
tôles à trous, de manière à perturber le moins possible chaleur pendant les coupures programmées ou non,
la stratification. utilisation des tarifs préférentiels, etc.).
■ L’isolation de l’accumulateur doit parfaitement adhérer Le tableau 11 considère un accumulateur technique et
à la tôle, de manière à éviter que des circulations d’air
donne les formules pour le calcul des volumes utiles
entre celle-ci et l’isolation perturbent la stratification. Un
contrôle attentif du montage est recommandé dans tous minimaux VAc, min.
les cas. Le volume effectif VAC de l’accumulateur sera cal-
■ On prévoira suffisamment de doigts de gant pour les culé comme suit :
sondes, thermostats et thermomètres. Le montage ulté- VAc = VAc, min + Vsupp
rieur d’une sonde supplémentaire pour optimiser la
On calcule d’abord le volume d’accumulateur mini-
régulation doit pouvoir se faire simplement.
■ Le réservoir doit être protégé contre les pressions trop mum VAc à l’aide des formules du tableau 11.
faibles et trop élevées. Le volume supplémentaire Vsupp est ensuite défini sur la
base des réflexions suivantes :
Encadré 10 – Pour des raisons constructives, on a toujours un cer-
tain « volume mort » (couvercle et fond bombés,
introductions des tuyaux et autres).
– Pour l’évacuation de la chaleur résiduelle, les
grandes pompes à chaleur et notamment les CCFC
exigent un fonctionnement de la pompe d’alimenta-
tion après l’arrêt de la production de chaleur. On
assurera un volume d’eau suffisant pour l’évacua-
tion de cette « chaleur résiduelle » en plaçant les cap-
teurs de température de manière adéquate. On évi-
tera ainsi un nouvel ordre d’enclenchement partant
depuis le haut de l’accumulateur, et on laissera un
volume suffisant d’eau de refroidissement dans le
bas de l’accumulateur.
– Dans l’accumulateur, il se forme toujours une zone de
transition dont le volume dépend de la qualité de la
stratification. Si on respecte les points de l’encadré 10
et les principes de réglage du tableau 11, son volume
est toutefois relativement réduit.
Dans la pratique, on utilise généralement les formules
approximatives suivantes :
Accumulateur sans « chaleur résiduelle »
VAc = 1,1 · Vac, min
Accumulateur avec « chaleur résiduelle »
VAc = 1,2 · Vac, min

12
Mot-clé ACCUMULATEUR

Pompe à chaleur Couplage chaleur-force compact


Différence de température dans Recommandation RAVEL pour le Recommandation RAVEL :
la PAC, respectivement le CCFC chargement étagé : Différence de température la plus élevée
– monovalent ∆ϑCond = 0,5 à 0,7 ∆ϑdim possible dans le CCFC tout en respectant
∆ϑCond Différence de température dans – bivalent ∆ϑCond = 0,5 à 0,7 ∆ϑbiv les prescriptions justifiées du fabricant du
le condenseur de la PAC. Avec limitation vers le bas de ∆ϑCond ≥ 4 K. CCFC :
∆ϑCCFC Différence de température dans Recommandation RAVEL pour le – débit minimum dans le CCFC ;
le CCFC. chargement par stratification : – température d’entrée maximale dans le
∆ϑdim Différence de température entre – monovalent ∆ϑCond = ∆ϑdim CCFC ;
le départ et le retour principaux – bivalent ∆ϑCond = ∆ϑbiv – température de sortie maximale du
au point de dimensionnement. Pour une source de chaleur fortement CCFC.
∆ϑbiv Différence de température entre variable, il faudra éventuellement En règle générale, on peut se baser sur une
le départ et le retour principaux prendre un ∆ϑCond plus faible. différence de température de 20 à 30 K.
au point de bivalence. Les prescriptions justifiées du fabricant de
PAC concernant le débit minimum à tra-
vers le condenseur doivent être respectées.
Critère de dimensionnement Les fournisseurs d’électricité exigent L’usure produite par un seul démarrage
de l’accumulateur généralement que la PAC ne soit en du CCFC correspond à celle de 5 heures
aucun cas enclenchée plus de trois fois de fonctionnement continu !
n Fréquence d’enclenchement PAC par heure (n = 3). Recommandation RAVEL : compter au
Recommandation RAVEL : maximum moins une heure de fonctionnement par
F Durée de fonctionnement CCFC deux enclenchements par heure (n = 2). démarrage dans tous les cas (F = 1 h).

Formules approximatives pour le . .


QCond [kW] QCCFC [kW] · t [h]
calcul du volume de l’accumulateur VAc,min [m3] = 0,22 —————— VAc,min [m3] = 0,86 ————————
n [–] · ∆ϑ [K] ∆ϑ [K]
VAc,min Volume minimum de Recommandation RAVEL : Recommandation RAVEL :
. l’accumulateur – fréquence d’enclenchement n = 2 ; – Durée de fonctionnement minimale
Q. Cond Puissance du condenseur – différence de température pour le F=1h
QCCFC Puissance du CCFC chargement étagé – Différence de température
n Fréquence d’enclenchement PAC ∆ϑ = ϑcharge – ϑret [K]
ϑCond,max + ϑHORS .
tf Durée de fonctionnement CCFC ∆ϑ = – ϑret [K] QCCFC et ∆ϑ doivent être pris à la charge
∆ϑ Différence de température 2 partielle critique correspondant à la plus
ϑCond,max Température de sortie max. – différence de température pour le courte durée de fonctionnement du
admissible du condenseur chargement par stratification CCFC. Le volume d’accumulateur dimi-
ϑHORS Température de déclenchement . ∆ϑ = ϑcharge – ϑret [K] nue si le CCFC peut fonctionner à puis-
ϑret Température de retour QCond et ∆ϑ doivent être pris à 50 % de la sance réduite pendant cette durée (géné-
ϑcharge Température de chargement pleine charge (fréquence d’enclenche- ralement à environ 70 %).

î
ment maximum). S’ils sont pris au point
Les formules approximatives ci- de dimensionnement (installations mono-
contre donnent le volume utile. Le valentes), respectivement au point de
volume effectif de l’accumulateur doit bivalence (installations bivalentes), on est
être 10 à 20 % plus élevé ! la plupart du temps du côté de la sécurité.

Principes de réglage pour les Le premier principe est : Le premier principe est :
températures d’enclenchement ϑEN ≤ ϑHORS ϑEN ≤ ϑHORS
et de déclenchement La température de déclenchement est La température de déclenchement est
limitée par la température d’entrée maxi- limitée par la température d’entrée maxi-
ϑEN Température d’enclenchement male du condenseur : male du CCFC (notamment pour les PAC
ϑHORS Température de déclenchement ϑHORS ≤ ϑ Cond,max – ∆ϑCond,max sur air en recirculation) :
ϑCond,max Température de sortie max. Pour les sources de chaleur à tempéra- ϑHORS ≤ ϑCCFC,e,max
admissible du condenseur ture très variable, on tiendra compte de la Afin d’éviter dans tous les cas un « fonc-
∆ϑCond,max Différence de température plus grande différence de température tionnement à vide » du côté consomma-
max. dans le condenseur possible dans le condenseur. teur de chaleur, on admet que
ϑCCFC,e,max Température d’entrée maxi- Afin d’éviter dans tous les cas un « fonc- ϑEN ≥ ϑret,max
male admissible du CCFC tionnement à vide » du côté consomma- Dans le cas le moins favorable, on aura
ϑret,max Température de retour teur de chaleur, on admet que une température de départ à peine au-des-
maximale possible ϑEN ≥ ϑret,max sus de ϑEN, ce qui n’est toutefois normale-
Dans le cas le moins favorable, on aura ment pas gênant.
une température de départ par moment à
peine au-dessus de ϑEN, ce qui n’est tou-
tefois normalement pas gênant.

Tableau 11 : Recommandations pour le dimensionnement des accumulateurs techniques.

13
Mot-clé MÉLANGEURS STATIQUES

Mot-clé MÉLANGEURS STATIQUES

Pour que la température mesurée corresponde à la tem-


pérature effective du mélange, les fluides doivent être
bien mélangés à la hauteur de la sonde de température.
L’injection d’un faible débit d’eau chaude dans un grand
80°C débit d’eau froide est un cas particulièrement délicat
50°C
lorsque la sonde de température se trouve à proximité
du point d’injection. L’eau froide et l’eau chaude s’écou-
lent sans se mélanger, et la sonde de température
mesure l’une ou l’autre de ces eaux, suivant son empla-
cement (figure 12). La solution actuellement fréquente
d’utiliser une pompe supplémentaire pour mélanger de
ces eaux représente un gaspillage d’électricité.
Dans l’industrie, on utilise pour cela la des mélangeurs
PAC Ac Ch statiques qui représentent une solution bien plus effi-
cace sur le plan énergétique. Comme leur nom l’indique,
les mélangeurs statiques mélangent des fluides sans
utiliser de pièces mobiles. L’énergie nécessaire au
mélange est fournie par les pompes qui amènent les
fluides vers le mélangeur.
Les mélangeurs statiques ne sont pas des éléments cou-
Figure 12 : La mesure de la température peut être probléma- rants dans la technique du bâtiment. On trouve en
tique, par exemple dans le cas d’un branchement en série revanche des mélangeurs à plaques peu chers et effi-
d’une pompe à chaleur et d’une chaudière, notamment caces sous forme d’éléments prêts à l’emploi (figure 13).
lorsque le tronçon de mesure n’est pas disposé horizontale-
ment comme dans le schéma de principe, mais verticalement Le dimensionnement se fait en trois étapes.
comme dans l’agrandissement. 1re étape : choix du mélangeur. Le type du mélan-
geur est défini par le type d’écoulement (turbulent ou
laminaire). Dans la technique du bâtiment, les mélan-
geurs pour courants turbulents suffisent. Le type de cou-
rant est défini par le nombre de Reynolds Re :
ReD = D · v / ν
D = diamètre intérieur de la conduite
v = vitesse moyenne du fluide
ν = viscosité cinématique
L’écoulement est turbulent lorsque ReD > 2300.
2e étape : définition de la longueur relative de
mélange L / D. Dans la pratique, on s’intéresse au degré
d’homogénéité du mélange. Celui-ci est défini par le

coefficient de variation σ / ϑ. Plus ce coefficient est petit,
plus le mélange est homogène. Pour de nombreuses

applications, un coefficient σ / ϑ de 0,05 est suffisant.
L’écart type σ est défini à partir de l’écart de température

maximal admissible ∆ϑmax. ϑ est la température du
mélange des deux fluides de débits V̇1 et V̇2 et de tem-
pératures ϑ1 et ϑ2 :
Figure 13 : En haut : Un colorant est injecté au centre de la
conduite immédiatement avant un mélangeur à plaques. Trois
σ = ∆ϑmax /2
éléments de mélangeur permettent d’obtenir un mélange – V̇1 · ϑ1 + V̇2 · ϑ2
homogène sur une très courte distance. En bas : Le mélangeur ϑ = ———————
à plaques type SMV de Sulzer est simplement introduit dans V̇1 + V̇2
la conduite. Il en existe pour tous les diamètres courants utili-
sés dans les installations sanitaires. (Photos : Sulzer Chemtec A l’aide de la fiche technique et des valeurs ci-dessus, on
AG, Winterthur). peut alors définir la longueur relative de mélange L / D.

14
Mot-clé MÉLANGEURS STATIQUES

3e étape : calcul de la perte de charge. La perte de Un mélangeur à construire soi-même


charge ∆p est calculée à partir du nombre de Newton Ne
La construction d’un mélangeur AMK Ross LPD modifié est
tiré de la fiche technique, de la densité du fluide ρ et de
relativement simple. On distingue les deux cas suivants:
la vitesse moyenne v : 1. Installations neuves : des tôles en forme de demi-
∆p = Ne · L / D · ρ · v2 ellipses sont soudées par paires à 45° sur un fer rond. Un élé-
ment est donc constitué par deux demi-ellipses disposées à
✎ Exemple de dimensionnement pour un mélan-
geur à plaques type SMV de Sulzer (figure 13) : On
45° et se touchant au centre de la conduite. Les différents
éléments sont disposés sur le fer rond en les tournant à
chaque fois de 90°. La longueur de chaque élément est égale
injecte un débit de 0,1 m3 / h d’une eau à 70° C dans un
au diamètre de la conduite, et la distance entre ces éléments
débit de 0,9 m3 / h d’eau froide à 30° C. On admet un écart est égal à 0,4 fois ce diamètre. Ce mélangeur est glissé puis
de température maximal de ±4 K pour les mesures. Les fixé dans la conduite.
conduites ont un diamètre nominal de 5 / 4".
V̇ = 0,9 + 0,1 = 1 m3 /h = 1 / 3600 m3 /s
D = 0,0372 m
ν = 0,76 · 10-6 m2 / s (pour eau à 34° C)
v = 4 · 1 / 3600 / π · (0,0372)2 = 0,256 m / s
ReD = 0,0372 · 0,256 / 0,76 · 10-6 = 12'500
Le nombre de Reynolds dépasse largement 2300, et le
type de mélangeur proposé est donc bien adapté. Pour
la température de mélange, l’écart type et le coefficient
de variation, nous avons :

ϑ = (0,9 · 30 + 0,1 · 70) / (0,9 + 0,1) = 34° C 2. Installations existantes : le mélangeur est fixé directe-
σ = 4/2 = 2 K ment sur la conduite depuis l’extérieur. Pour cela, on scie
– des paires de fentes disposées à 45° jusqu’à la moitié de la
σ / ϑ = 2 / 34 = 0,059
conduite, puis on y glisse des tôles en forme de demi-
– ellipses, qui sont ensuite soudées de manière étanche sur
Valeurs de σ / ϑ l’extérieur de la conduite. Les proportions sont les mêmes
(Extrait de la fiche technique du mélangeur SMV de Sulzer)
que ci-dessus.
V̇1/(V̇1 + V̇2) L/D = 1 L/D = 2 L/D = 3 L/D = 4

0,5 0,08 à 0,2 0,04 à 0,08 0,02 à 0,04 0,01 à 0,02


0,5 D

0,1 0,3 à 0,7 0,1 à 0,3 0,05 à 0,1 0,03 à 0,05 1,4 D
ØD

D’après cette fiche technique, nous avons


V̇1 /(V̇1 + V̇2) = 0,1 / (0,1 + 0,9) = 0,1 (avec V̇1 ≤ V̇2)
ce qui nous donne un rapport L / D de 3. Le degré 0,4 0,4
D D D D D
d’homogénéité désiré est donc obtenu avec trois élé-
ments SMV (longueur pour un diamètre nominal de
5 / 4" = 120 mm). Comme la sonde de température Le nombre d’éléments dépend du degré d’homogénéité
intègre elle aussi la température sur un certain volume, désiré, mais sera toujours d’au moins deux. Dans la tech-
nique du bâtiment, deux éléments devraient suffire dans les
les exigences posées seront certainement remplies. cas pas trop critiques.
Avec un mélangeur SMV, la sonde de température La perte de charge par élément peut être estimée à l’aide
devrait être placée au moins 2D en aval de la fin du de la formule approximative suivante :
mélangeur. Dp [Pa] = 56 · D [m] · Pertes de charges de la conduite [Pa/ m]
D’après la fiche technique, le nombre de Newton Ne Avec ce type de mélangeur, la sonde de température ne
devrait pas être à moins de 5 à 10 diamètres à l’aval du der-
vaut 2,9. Avec une densité de ρ =1000 kg / m3, la perte de nier élément (compromis entre mélange idéal et temps mort
charge Dp dans le mélangeur est la suivante : indésirable).
∆p = 2,9 · 3 · 1000 · (0,256)2 = 570 Pa.
Encadré 14

15
Mot-clé RÉCHAUFFEMENT DE L’EAU par pompe à chaleur

Mot-clé RÉCHAUFFEMENT DE L’EAU


par pompe à chaleur

Le réchauffement de l’eau par pompe à chaleur n’est pas


une chose simple. Dans la pratique, on doit tenir compte
PAC-07 RE-02 UC-01
de différentes exigences :
■ Pour des raisons d’hygiène (Legionelles), la tempéra-
ture de l’eau devrait être élevée périodiquement à 55-60° C.
– Problème : une pompe à chaleur avec le fluide frigorigène R22
fournit au maximum 50° C.
– Solution : réchauffement ultérieur avec un autre système de
chauffage (chaudière ou électrique) ou utilisation des gaz
en chauds.
■ La puissance demandée pour le réchauffement de
PAC Ac EC l’eau est élevée au début du chargement et diminue for-
tement vers la fin.
hors – Problème : au début, la puissance nécessaire pour le chauf-
fage et le réchauffement de l’eau est plus élevée que la puis-
sance de la pompe à chaleur ; forte augmentation de la tem-
pérature de retour vers la fin du chargement.
– Solution : priorité au réchauffement de l’eau, régulation du
chargement avec limitation de la température de retour.
eau froide
■ La pompe à chaleur est dimensionnée en priorité en
fonction du chauffage, qui n’est utilisé que pendant
l’hiver.
– Problème : le réchauffement de l’eau doit être assuré en été
Figure 15 : Installation de chauffage avec pompe à chaleur et comme en hiver.
réchauffement de l’eau par échangeur à plaques externe compo- – Solution : des stratégies de commande et de régulation diffé-
sée des modules de schémas standards PAC-07, RE-02 et UC-01. rentes pour le fonctionnement estival et hivernal.
Tous ces problèmes peuvent être résolus à l’aide de
modules de schémas standards (figure 15) :
– Installations avec pompe à chaleur monovalentes ou biva-
lentes et chargement par stratification (pas de chargement
Vanne étagé !), PAC-07 ou PAC-09.
d'expansion – Réchauffement de l’eau avec échangeurs de chaleur internes
Evaporateur Condenseur 3 ou externes, RE-01 ou RE-02.
(source de chaleur) (sous-refroidissement – Utilisation de la chaleur UC-01 ou UC-02.
du fluide frigorigène)
Ces solutions exigent des investissements relativement
importants qui ne sont possibles que pour des installa-
Condenseur 2 tions moyennes à grandes. C’est pourquoi cette publica-
(chauffage)
tion ne propose pas de schémas standards pour le
réchauffement de l’eau par pompe à chaleur pour les
eau chaude
petites installations (maisons à une ou deux familles).
Quelques solutions pour le réchauffement de l’eau par
pompe à chaleur également utilisables dans les petites
installations sont toutefois discutées ci-après.
■ La meilleure solution –- sur le plan énergétique – est
sans aucun doute le réchauffement de l’eau par des cap-
teurs solaires. Cette technologie est aujourd’hui parfai-
Condenseur 1
(surchauffe du tement au point.
eau froide
fluide frigorigène) ■ Une variante à ne jamais négliger est la pompe à
chaleur / chauffe-eau. Cette solution n’est toutefois
judicieuse que si elle permet de tirer profit de rejets ther-
miques qui ne sont réellement plus utilisables d’une
Figure 16 : Pompe à chaleur pour le chauffage montée sur le
chauffe-eau (le condenseur 1 peut aussi être monté dans la autre manière (pas de « détournement d’énergie » !).
pompe à chaleur destinée au réchauffement externe de l’eau). Pour des grandes installations, on peut également appli-

16
Mot-clé RÉCHAUFFEMENT DE L’EAU par pompe à chaleur

quer des solutions spéciales telles que le réchauffe-


ment principal de l’eau dans le condenseur principal et
un dernier réchauffement de 55 à 60° C dans l’échangeur
de chaleur à gaz chauds.
■ Pompe à chaleur avec condenseur dans le eau chaude
chauffe-eau (figure 16). Dans cette solution également, eau froide
le fluide caloporteur surchauffé est utilisé pour obtenir PAC PAC-en
EC
une température d’eau élevée à 55 à 60° C. On doit toute- Ac
fois assurer le refroidissement du fluide caloporteur dans PAC-hors
tous les cas. En fonctionnement normal, ceci est réalisé
automatiquement par le condenseur de l’installation de
chauffage branché à la suite. Mais dès que le refroidisse-
ment du fluide caloporteur n’est plus garanti, par exemple
en été, à la fin du réchauffement de l’eau, il faudra un troi-
sième condenseur. L’utilisation judicieuse des rejets ther-
Figure 17 : Chauffe-eau intégré à l’accumulateur. Des mesures
miques qui en résultent peut éventuellement poser un ont montré que le chauffe-eau est relativement bien découplé
problème (séchage du linge, températion des caves, etc.). de la partie inférieure de l’accumulateur [Th. Afjei, J. Good, D.
Wittwer : Klein-Wärmepumpe / Holzfeuerung bivalent. Neff-
Une solution standard simple n’est pas possible dans ce Projetkt 573. INFEL, Zurich, 1993].
cas en raison de la complexité de la conception et du
dimensionnement de l’installation du côté froid.
■ Chauffe-eau intégré dans l’accumulateur du
chauffage pour le préchauffage de l’eau chaude par eau
chaude
pompe à chaleur avec réchauffement électrique
d’appoint pour arriver à la température désirée (figure
Départ
Retour

17). Cette solution est relativement peu coûteuse et ne


requiert ni pompe d’alimentation ni commande / régula-
tion importante. Son seul désavantage est le couplage
thermique entre le chauffe-eau et la partie supérieure de
l’accumulateur en cas de réchauffement électrique.
■ Chauffe-eau électrique avec échangeur de cha- eau
Compteur froide
leur supplémentaire (figure 18) pour le préchauffage de chaleur
de l’eau chaude par la pompe à chaleur. Ceci permet, par Chauffage par le sol
exemple, de concevoir un chauffage par le sol avec un
réchauffement de l’eau décentralisé. On devra toutefois
tenir compte des pertes de charge supplémentaires dues Figure 18 : Chauffe-eau électrique avec échangeur de chaleur
supplémentaire pour le préchauffage de l’eau chaude sanitaire
au passage dans l’échangeur de chaleur. par le chauffage avec pompe à chaleur. Des mesures ont mon-
■ Les chauffe-eau électriques sont souvent la seule tré que, pendant la période de chauffage, cela permettait de
solution adéquate pour les petites installations monova- tirer 50 % de l’énergie nécessaire au réchauffement de l’eau à
partir du chauffage [INFEL-Info 2 / 93]. Trois branchements
lentes. Comme le réchauffement de l’eau consomme cinq sont possibles, mais seuls les deux premiers sont admissibles :
fois moins d’énergie que le chauffage, cette solution est
– Le branchement sur le départ du chauffage (comme des-
certainement défendable. Cela est d’autant plus vrai que siné) utilise la température la plus élevée pour le réchauffe-
la part du courant consommé au tarif de nuit atteint le ment de l’eau. La couverture des besoins en chauffage
plus souvent 100 %, et que les installations décentralisées devient temporairement insuffisante, ce qui n’est toutefois
pas gênant dans bien des cas.
évitent les pertes de circulation.
■ Pour les installations bivalentes, il peut aussi être inté- – Le branchement sur le retour du chauffage est la meilleure
solution sur le plan énergétique, mais réduit la température
ressant d’étudier un réchauffement de l’eau par chau- utilisable pour le réchauffement de l’eau.
dière. Le désavantage de la chaudière est qu’elle doit
– Un branchement entre le départ et le retour n’est pas admis-
toujours être maintenue en attente, et que son rende- sible, car lorsque le chauffe-eau est plein, de l’eau chaude
ment estival est par conséquent relativement mauvais. serait envoyée directement dans le retour !

17
Remarques à propos des schémas standards

Remarques à propos des schémas standards

Le problème principal : le dimensionnement


Existe-t-il une « pompe à chaleur compacte,
sans problème et ne demandant aucune étude et l’intégration
particulière » ?
Les causes principales des mauvais fonctionnements
La réponse de RAVEL est clairement : non ! La tendance en des installations de chauffage sont des erreurs de
direction d’une « pompe à chaleur compacte et sans pro-
dimensionnement et d’intégration dans les systèmes
blème » pouvant prétendument être intégrée dans un sys-
tème existant sans étude préalable est une évolution préoc- existants. Sur ce point, il n’y avait pratiquement pas de
cupante. En effet, ces engins compacts ne tiennent pas du documentation utilisable. C’est pourquoi les activités de
tout compte des états du système de chauffage : ils ne font RAVEL dans le domaine de la chaleur se sont concen-
que s’enclencher et se déclencher, cette dernière fonction trées sur cet aspect. Toute installation doit être conçue
étant commandée par la pression du condenseur pour évi-
individuellement et avec tout le soin nécessaire ; le
ter tout problème de surpression. Que la pompe à chaleur
enclenche et déclenche sans arrêt, que l’apport d’énergie « schéma à tout faire et garanti sans problème » dont on
soit bien dosé, et que son coefficient de performance annuel parle régulièrement n’existe pas (encadré 19).
soit acceptable ne sont pas des critères sur lesquels on
s’attarde beaucoup – tant que « ça chauffe », il n’y a guère de Les schémas standards simplifient les études de
réclamations.
conception, mais ne permettent pas de s’en passer
On ne peut parler de pompes à chaleur ne demandant
que des études relativement simples que dans les cas Les schémas standards ci-après couvrent les types d’ins-
suivants :
tallations les plus courants, aussi bien pour les petites
– Les pompes à chaleur exploitant des sondes géother-
miques pour des installations de chauffage par le sol à que pour les grandes installations. Nous n’avons pas
grande inertie avec des températures de départ ≤ 45°C connaissance de schémas sensiblement plus simples et
(principalement des installations neuves). qui pourraient être recommandés pour avoir « fait leurs
– Les petites pompes à chaleur branchées sur le retour de preuves ». Dans ce sens, ce catalogue peut donc être con-
systèmes à grande puissance de base et présentant des
sidéré comme complet. Les schémas recommandés sont
températures de retour ≤40° C, pour la couverture de la
puissance de base. basés sur les réflexions fondamentales suivantes (les
Le fait est, cependant, que le plus grand potentiel pour les codes entre parenthèses renvoient aux schémas corres-
pompes à chaleur est constitué par l’assainissement des pondants ; voir également l’encadré 20) :
installations existantes, notamment par le remplacement 1. Une utilisation judicieuse des schémas de base des tableaux
des chauffages électriques. Ces installations ne sont mal- 3 et 4.
heureusement que rarement des chauffages par le sol, mais
2. Les installations de pompe à chaleur sans accumulateur ne
le plus souvent des systèmes à 60 / 50° C mal équilibrés,
sont utilisées qu’avec des sources de chaleur à température
c’est-à-dire des systèmes qui ne conviennent tout juste pas
à peu près constante (par exemple sondes géothermiques)
pour un fonctionnement monovalent !
et pour des chauffages par le sol sans vannes thermosta-
tiques (PAC-01).
Encadré 19
3. Enclenchement manuel du chauffage électrique d’appoint
pour les pompes à chaleur exploitant uniquement l’air exté-
rieur, son déclenchement étant automatique (PAC-04).
Remarque importante ! 4. Les petites installations avec pompe à chaleur ne produisent
pas d’eau chaude par la pompe à chaleur (PAC-01 à PAC-05,
Les descriptions se réfèrent aux schémas dessinés en trait voir également le mot-clé « réchauffement de l’eau »).
plein. Les variantes dessinées en pointillé ne sont pas néces-
5. Chargement étagé de l’accumulateur seulement pour les
sairement toutes décrites.
petites installations avec un seul groupe de chauffage (PAC-
01 à PAC-06 et PAC-08). Installations avec plusieurs groupes
Encadré 20 de chauffage toujours avec chargement par stratification.
6. Tous les schémas sont prévus avec un compteur de chaleur
pour la détermination de la production de chaleur. On ne
devrait renoncer à ce compteur que si le maître de l’ouvrage
le désire expressément (monter au moins des manchons en
attente !).
7. Faibles différences de pression lors de la connexion de diffé-
rents modules de schémas.
8. Les vannes de remplissage et de vidanges, ainsi que les
purges, etc. ne sont pas dessinées, du fait que leur position
dépend fortement de la disposition spécifique des lieux.

18
Vue d’ensemble des schémas standards
Source de chaleur Production de chaleur Utilisation de la chaleur Réchauffement de l’eau

Schémas standards complets pour petites installations de pompes à chaleur Les schémas pour le réchauffement de l’eau par
pompe à chaleur dans les petites installations
PAC-01 Pompe à chaleur monovalente sur sonde géothermique, sans accumulateur n’ont pas été prises en compte dans ce
PAC-02 Petite pompe à chaleur bivalente sur air extérieur, sur le retour du chauffage catalogue de schémas standards, du fait
PAC-03 Pompe à chaleur bivalente sur air extérieur, avec accumulateur qu’elles sont trop coûteuses ou qu’il s’agit de
PAC-04 Pompe à chaleur monoénergétique sur air extérieur, avec accumulateur solutions spécifiques aux fabricants.
PAC-05 Pompe à chaleur bivalente sur air extérieur, avec chaudière à bûches de bois

Les installations relatives aux sources de chaleur Modules de schémas standards pour la Modules de schémas standards pour l’utilisa-
☞ Mot-clé RÉCHAUFFEMENT DE L’EAU.

sont décrites en détail dans les directives SICC production de chaleur par pompe à chaleur tion de la chaleur pour toutes les applications Schémas standards pour le réchauffement
92-1. Celles-ci présentent des solutions pour de l’eau pour toutes les applications
PAC-06 Pompe à chaleur monovalente, avec UC-01 Groupe(s) de chauffage en schéma de
l’utilisation de la chaleur d’eaux de surface,
accumulateur à chargement étagé mélange RE-01 Chauffe-eau avec échangeur de
d’eaux usées épurées, d’eaux souterraines, de la
PAC-07 Pompe à chaleur monovalente, avec UC-02 Groupes de chauffage en schéma chaleur interne
terre et de l’air.
accumulateur à chargement par d’injection, avec vannes de passage RE-02 Chauffe-eau avec échangeur de
stratification chaleur externe
& Directives SICC 92-1 : Schémas hydrau-
PAC-08 Pompe à chaleur bivalente, avec
accumulateur à chargement étagé
liques d’installations de chauffage par pompe à PAC-09 Pompe à chaleur bivalente, avec accu-
chaleur. Berne, Société suisse des ingénieurs en mulateur à chargement par stratification
chauffage et climatisation (SICC), 1992. (Distri- PAC-10 Pompe à chaleur bivalente, avec accumu-
bution : SICC, case postale, 3001 Berne.) lateur à chargement par stratification et
chaudière branchée sur l’accumulateur

î Dans de nombreux cantons, une autori- Modules de schémas standards pour la produc-
sation cantonale est nécessaire pour les sondes tion de chaleur par couplage chaleur-force
géothermiques et pour l’utilisation de la chaleur
des eaux souterraines et de surface ! CCF-01 CCFC et chaudière en parallèle
CCF-02 CCFC et chaudière en branchement
semi-parallèle
CCF-03 CCFC et chaudière en série

Schémas standards complets pour la récupération de chaleur et l’utilisation des rejets thermiques
RC-01 Utilisation monovalente, 1 source, 1 consommateur (circuit non régulé sans accumulateur, circuit régulé avec ou sans accumulateur)

Modules de schémas standards pour la


récupération de chaleur et l’utilisation
des rejets thermiques
RC-02 Machine frigorifique et chaudière en série
RC-03 Machine frigorifique et chaudière en
branchement semi-parallèle

19
20

Schéma standard complet pour petite installation de pompe à chaleur

Pompe à chaleur monovalente sur sonde géothermique, sans accumulateur PAC-01

ϑCond,s

ϑEv,s EC

ϑEv,e
PAC
ϑCond,e

ϑ
PAC-EN / HORS

p Surveillance
p pression
P1

ϑ
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Pour le fonctionnement monovalent ■ La température de retour de la pompe ■ Différence de température dans l’éva- ■ La consigne de la température de dé- ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
d’une petite pompe à chaleur avec son- à chaleur est réglée par un régulateur à porateur : 3 à 4 K. part ne peut être maintenue constante vice, la remise de l’installation, l’optimi-
des géothermiques comme source de deux points en fonction de la tempéra- ■ La différence de température côté con- qu’au point de dimensionnement (l’aug- sation du fonctionnement et le contrôle
chaleur. ture extérieure. sommateurs de chaleur au point de di- mentation de température due au con- des résultats, ainsi que pour le contrôle
■ Ce schéma n’est recommandé que ■ La pompe du condenseur fait égale- mensionnement ∆ϑdim est généralement denseur ∆ϑCond vient s’additionner à la continu du bon fonctionnement de l’ins-
lorsque les conditions suivantes sont ment office de pompe de circulation. Elle donnée (environ 10 K). température du retour). A ce point, la tallation, il y a lieu de prévoir les ins-
remplies : fonctionne par conséquent indépendam- ■ La différence de température dans le pompe à chaleur fonctionne en continu. truments de mesure suivants :
– chauffage par le sol avec très grande ment de la pompe à chaleur pendant condenseur ∆ϑCond doit correspondre à Dans tous les autres cas, l’augmentation – compteur électrique pour la détermina-
capacité de stockage (la chape / dalle toute la durée du chauffage. la différence de température au point de de température due au condenseur (trop tion de la consommation électrique de la
pompe à chaleur ;
fait office d’accumulateur) ; dimensionnement ∆ϑdim. élevée à ce point !) est additionnée à la – compteur de chaleur pour la détermina-
– température de départ au point de ■ Dimensionnement du débit dans le température du retour. De cette manière, tion de la chaleur utile produite par la
dimensionnement ≤ 45° C ; condenseur : on ne peut essayer de maintenir une pompe à chaleur ;
– débit constant (c’est-à-dire : pas de Q̇PAC [kW] température de départ moyenne corres- – compteur d’heures de fonctionnement
vannes thermostatiques !). V̇P1 [m3 /h] = 0,86 ————— pondant à la température extérieure du condenseur ;
∆ϑCond [K] – compteur d’impulsions d’enclenche-
qu’en enclenchant / déclenchant la pom- ment du condenseur ;

< PACcalc. Logiciel de dimension-


nement d’installations de pom-
pes à chaleur (Distribution : Infoenergie,
Pour Q̇PAC, on utilisera la valeur au point pe à chaleur. Afin d’éviter des enclen-
de dimensionnement. chements / déclenchements trop fré-
quents de la pompe à chaleur, on procède
– points de mesure (doigts de gant) pour la
détermination des températures impor-
tantes du système.
case postale 310, 5200 Brugg.) généralement comme suit : Sans cette instrumentation, il n’est pas
– la température de retour est réglée en possible de garantir une assurance qua-
fonction de la température extérieure ; lité irréprochable. C’est pourquoi on ne
– l’hystérèse est réglée à environ renoncera à ces instruments de mesure
0,5 · ∆ϑdim. que si le maître de l’ouvrage le demande
■ La fréquence d’enclenchement maxi- expressément. Comme solution minima-
male admissible (généralement 3 / h) liste, on montera dans tous les cas des
peut être garantie par une temporisation manchons en attente.
de l’enclenchement correspondante. ■ Les compteurs électriques et de cha-
■ La température maximale admissible leur doivent être montés de manière à
à la sortie du condenseur ϑCond,s max (par pouvoir déterminer aussi bien l’indice de
exemple 52° C pour R 22) ne doit en performance que le coefficient de perfor-
aucun cas être dépassée. La différence mance annuel. On placera des instru-
de température maximale dans le ments de bonne qualité avec affichage
condenseur détermine ainsi la tempéra- des valeurs mesurées (lecture manuelle)
ture de retour maximale admissible: et sortie à impulsions (enregistrement
ϑret,max = ϑCond,s max – ∆ϑCond,max automatique des valeurs).
■ Les sondes géothermiques sont soumi-
■ Contrôle de la pression de la sonde
ses à autorisation (se renseigner auprès
géothermique selon prescriptions.
de l’office cantonal de la protection de
■ L’enclenchement préalable et la tem-
l’environnement).
porisation du déclenchement de la pom-
■ Respecter les prescriptions locales
pe de l’évaporateur ne sont généralement
concernant le blocage du redémarrage
pas nécessaires (consulter le fabricant).
et la limitation du courant de démarrage.
■ Si le fabricant le recommande, prévoir
éventuellement une vanne by-pass entre
le départ et le retour. En fonctionnement
normal, cette vanne doit être fermée
☞ Mots-clés SCHÉMA DE BASE A,
INSTRUMENTATION, CRITÈRES
DE RÉGULATION, RÉCHAUFFEMENT
dans tous les cas ! DE L’EAU.

☞ Cahier 3 « Pompes à chaleur ».

21
22

Schéma standard complet pour petite installation de pompe à chaleur

Petite pompe à chaleur bivalente sur air extérieur, sur le retour du chauffage PAC-02

ϑ
EC

ϑdép ϑret ϑCond,s


ϑ
ϑ

PAC-EN/HORS
ϑ
Ac
P2
ϑ

ϑCond,e
P1

V2 PAC air/eau

Ch

∆ p var
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Pour le fonctionnement bivalent paral- ■ Cas simple : la pompe à chaleur est ■ Déterminer la puissance de chauffage ■ Déterminer la température maximale ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
lèle d’une petite pompe à chaleur dans utilisée pour couvrir la puissance de base nécessaire en fonction de la température admissible à la sortie du condenseur vice, la remise de l’installation, l’optimi-
une installation existante, avec air exté- d’installations à température de retour extérieure (signature énergétique) et la ϑCond,s max (par exemple 52° pour le R22). sation du fonctionnement et le contrôle
rieur comme source de chaleur. suffisamment basse. Dans ce type de courbe de chauffage. ■ La différence de température maxi- des résultats, ainsi que pour le contrôle
■ La puissance de chauffage de la pom- fonctionnement, la puissance de la pom- ■ Déterminer la puissance de chauffage male dans le condenseur continu du bon fonctionnement de l’ins-
pe à chaleur sur air extérieur varie forte-pe à chaleur peut être injectée dans le du condenseur en fonction de la tempé- tallation, il y a lieu de prévoir les instru-
Q̇PAC,max [kW]
ment en fonction de la température exté- retour de l’installation pratiquement en rature extérieure (consulter le fabricant). ∆ϑCond,max [K] = 0,86 —————— ments de mesure suivants :
rieure. continu. La régulation de la température ■ Comparer la puissance de chauffage V̇P1 [m3/h] – compteur électrique pour la détermi-
■ Pour que la pompe à chaleur puisse de départ en fonction de la température nécessaire et la puissance de chauffage définit la température maximale à l’en- nation de la consommation électrique
travailler au meilleur niveau de tempéra- extérieure augmente la température de de la pompe à chaleur, et calculer la trée du condenseur : de la pompe à chaleur ;
ture possible, elle est branchée sur le départ jusqu’à la valeur de consigne au puissance de base. ϑCond,e max = ϑCond,s max – ∆ϑCond,max – compteur de chaleur pour la détermi-
retour de l’installation de chauffage par moyen d’apport d’eau chaude provenant ■ Détermination du principe de régula- ■ Pour la définition des températures nation de la chaleur utile produite par
l’intermédiaire d’un micro-accumulateur. de la chaudière. Dans ce cas, il n’est pas tion : d’enclenchement et de déclenchement, la pompe à chaleur ;
■ Convient tout particulièrement pour les nécessaire de modifier la commande / – puissance de base ≥ puissance de la on doit tenir compte de trois états de fonc- – compteur d’heures de fonctionnement
installations de chauffage avec puissance régulation existante. La commande / régu- pompe à chaleur : tionnement complètement différents : du condenseur et de la chaudière ;
de base élevée et température de retour lation prête à l’emploi fournie avec la Cas simple. La pompe à chaleur fonc- 1. Avec une température extérieure – compteur d’impulsions d’enclenche-
basse. La puissance de la petite pompe à pompe à chaleur suffit. tionne tant que la température du basse, la température du retour du ment du condenseur et de la chaudière ;
chaleur devrait correspondre à la puis- ■ Cas difficile : les choses deviennent retour et la température extérieure le chauffage dépasse la température – compteur de combustible pour la chau-
sance de base (solutions prêtes à l’emploi nettement plus compliquées si la puissance permettent. D’éventuelles baisses de maximale admissible à l’entrée du dière ;
avec études minimales possibles !). de la pompe à chaleur dépasse la puissance la puissance de base doivent être condenseur. – points de mesure (doigts de gant)
de base du chauffage. Dans ce cas, la com- prises en compte par un déclenche- pour la détermination des tempéra-

<
2. Le débit passant dans le groupe est
PACcalc. Logiciel de dimension- mande de la chaudière, la régulation de la ment / enclenchement de la pompe à tures importantes du système.
plus faible que celui passant dans le
nement d’installations de pom- température de départ en fonction de la chaleur. Sans cette instrumentation, il n’est pas
condenseur (p. ex. lorsque des vannes
pes à chaleur (Distribution : Infoenergie, température extérieure, ainsi que la com- – puissance de base < puissance de la possible de garantir une assurance qua-
thermostatiques ferment) : l’eau tra-
case postale 310, 5200 Brugg.) mande / régulation de la pompe à chaleur pompe à chaleur : lité irréprochable. C’est pourquoi on ne
verse le micro-accumulateur de haut
doivent être coordonnées. Il n’existe alors Cas difficile. Une étude détaillée est en bas, et la pompe à chaleur doit être renoncera à ces instruments de mesure
pas de solutions prêtes à l’emploi, et une nécessaire. Les recommandations déclenchée avant que la température que si le maître de l’ouvrage le demande
étude détaillée devient nécessaire ! pour le dimensionnement du schéma maximale admissible à l’entrée du expressément. Comme solution mini-
■ Le micro-accumulateur a 2 fonctions : PAC-03 s’appliquent par analogie. condenseur ne soit dépassée. maliste, on montera dans tous les cas
1. Découplage hydraulique des circuits ■ Le débit dans le groupe est générale- 3. La pompe à chaleur fonctionne seule : des manchons en attente.
du groupe de chauffage et de la pom- ment défini par la pompe existante P2. Il régulation à deux points en fonction ■ Les compteurs électriques et de cha-
pe à chaleur. peut être réduit, si nécessaire. La pompe de la température de consigne fixée leur doivent être montés de manière à
2. En fonctionnement normal, l’eau tra- du condenseur P1 doit être dimension- pour le retour du chauffage. pouvoir déterminer aussi bien l’indice de
verse le micro-accumulateur de bas en née de manière à ce que le débit passant La température de déclenchement de la performance que le coefficient de perfor-
haut, et la sonde de température mesu- dans le condenseur soit inférieur à celui pompe à chaleur peut être réglée sur mance annuel. On placera des instru-
re la température à l’entrée du con- passant dans le groupe. Dans le cas ϑCond,e max en fonction des points 1 et 2. ments de bonne qualité avec affichage
denseur, resp. au retour du chauffage. contraire, le départ de la pompe à cha- Concernant le point 3, la température de des valeurs mesurées (lecture manuelle)
Dès que le débit dans le groupe est infé- leur serait dévié directement dans le déclenchement doit en revanche être plus et sortie à impulsions (enregistrement
rieur à celui dans le condenseur (par retour (tenir compte de la fermeture des basse pour éviter un gaspillage d’énergie automatique des valeurs).
exemple lors de la fermeture des van- vannes thermostatiques). En revanche, (adaptation manuelle de la consigne dans ■ Tenir compte du fonctionnement en
nes thermostatiques), le sens du débit si le débit passant dans le condenseur le cas simple, en fonction de la tempéra- mode dégivrage.
traversant l’accumulateur est inversé, est dimensionné trop bas, la différence ture extérieure dans le cas difficile). ■ Respecter les prescriptions concernant
et la sonde de température mesure la de température dans le condenseur aug- ■ Dans le cas le plus délicat (point 2), la les émissions de bruit (notamment pour
température de sortie du condenseur. mente, et la marge de sécurité au point température d’enclenchement doit être les évaporateurs disposés à l’extérieur).


Le chargement est coupé dès que cette de déclenchement pose des problèmes. inférieure à la température de déclen-
dernière température est trop élevée. chement d’une valeur au moins égale à Mot-clé INSTRUMENTATION.


La pompe à chaleur peut encore dé- la différence de température dans le con-
clencher à temps d’ici à ce que le micro- Cahier 3 « Pompes à chaleur ».
denseur.
accumulateur se « vide ».

23
24

Schéma standard complet pour petite installation de pompe à chaleur

Pompe à chaleur bivalente sur air extérieur, avec accumulateur PAC-03

ϑ ϑ

V2 ϑ
ϑ ϑ ϑ
P2

V1 ϑdép

ϑCh,S

ϑCond,s PAC-EN
ϑ ϑ

Ac
ϑ Ch EC

ϑ
PAC air/eau
ϑCond,e

P1

p ϑret
PAC-HORS
∆ p var
ϑ ϑ
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Pour le fonctionnement bivalent paral- ■ La pompe à chaleur est enclenchée ■ Déterminer la différence de tempéra- ■ Déterminer la température maximale ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
lèle d’une pompe à chaleur sur air exté- lorsque la température au niveau de la ture côté consommateurs pour le dimen- admissible à la sortie du condenseur vice, la remise de l’installation, l’optimisa-
rieur et d’une chaudière. sonde PAC-EN montée dans le haut de sionnement ∆ϑdim (donné dans les instal- ϑCond,s max (par exemple 52° pour le R22). tion du fonctionnement et le contrôle des
■ La puissance de chauffage de la pom- l’accumulateur devient inférieure à la lations existantes). ■ Principes pour le réglage des tempé- résultats ainsi que pour le contrôle con-
pe à chaleur sur air extérieur varie forte-valeur de consigne. ■ Déterminer la différence de tempéra- ratures d’enclenchement et de déclen- tinu du bon fonctionnement de l’installa-
ment en fonction de la température exté- ■ Le chargement étagé de l’accumula- ture côté consommateurs au point de bi- chement de la pompe à chaleur : tion, il y a lieu de prévoir les instruments
rieure. teur par le condenseur en un ou plu- valence (∆ϑbiv). 1. Le premier principe est : de mesure suivants :
■ Accumulateur technique (et non accu- sieurs passages est réalisé avec des dif- ■ Différence de température dans le con- ϑPAC,EN ≤ ϑPAC,HORS – compteur électrique pour la détermina-
mulateur de chaleur !) pour ne pas dépas- férences de température de ∆ϑCond. denseur : tion de la consommation électrique de la
2. La température de déclenchement est pompe à chaleur ;
ser la fréquence d’enclenchement maxi- ■ Dès que la température dépasse la ∆ϑCond = 0,5 à 0,7 ∆ϑbiv limitée par la température maximale – compteur de chaleur pour la détermina-
mum admissible. valeur de consigne au niveau de la sonde avec limitation vers le bas de ∆ϑCond ≥ 4 K. admissible à l’entrée du condenseur : tion de la chaleur utile produite par la
■ Afin de garantir une durée de marche PAC-HORS montée sur le retour de la ■ Dimensionnement du débit du con- pompe à chaleur ;
ϑPAC,HORS = ϑCond,s max – ∆ϑCond max – compteur d’heures de fonctionnement
du brûleur acceptable à proximité du pompe à chaleur, cette dernière est denseur :
point de bivalence, la chaudière ne doit déclenchée. La sonde de température On utilisera la différence de tempéra- du condenseur et de la chaudière ;
Q̇PAC [kW] ture maximale possible dans le con- – compteur d’impulsions d’enclenchement
pas être surdimensionnée et devrait pour le déclenchement de la pompe à V̇P1 [m3 /h] = 0,86 —————
avoir une contenance d’eau suffisante et chaleur est souvent placée dans la partie ∆ϑCond [K] denseur ∆ϑCond,max. du condenseur et de la chaudière ;
– compteur de combustible : la chaudière ;
une grande hystérèse. En outre, la chau- inférieure de l’accumulateur et non sur le 3. Pour éviter dans tous les cas un « fonc- – points de mesure (doigts de gant) pour la
Pour Q̇PAC, on utilisera la valeur au point
dière doit pouvoir fonctionner sans tem- retour de la pompe à chaleur (important tionnement à vide » à la température détermination des températures impor-
de bivalence.
pérature minimale du retour et avec un du retour, la température d’enclenche- tantes du système.
en cas de temporisation du déclenche- ■ Dimensionnement de la vanne de chau-
débit variable. (Si le retour doit avoir une
ment de la pompe du condenseur). ment doit être : Sans cette instrumentation, il n’est pas
dière, vanne de groupe et pompe de
température minimale, la chaudière doit ■ Un clapet anti-retour à ressort empê- groupe (approximativement) : ϑPAC,EN ≥ ϑret,max possible de garantir une assurance qua-
être branchée comme dans le schéma che une circulation non désirée à travers Dans le cas le moins favorable, on aura lité irréprochable. On ne renoncera donc
PAC-08 !) le condenseur lorsque la pompe à cha- Q̇EC,dim [kW] une température de départ par mo- à ces instruments de mesure que si le
V̇V1 = V̇V2 = V̇P2 = 0,86 ——————
leur est arrêtée. ∆ϑdim [K] ments à peine au-dessus de ϑPAC,EN, ce maître de l’ouvrage le demande expres-

< PACcalc. Logiciel de dimension- ■ L’accumulateur est déchargé à débit (V̇en [m3 / h]) qui n’est toutefois normalement pas sément. Comme solution minimaliste, on
nement d’installations de pom- variable, en fonction de la puissance de- ■ La condition gênant. montera dans tous les cas des manchons
pes à chaleur (Distribution : Infoenergie, mandée. Les températures d’enclenchement et de en attente.
V̇P1 ≥ V̇V2
case postale 310, 5200 Brugg.) ■ La libération de la chaudière et de la déclenchement peuvent être réglées en ■ Les compteurs électriques et de cha-
doit être respectée pendant le fonction- leur doivent être montés de manière à
vanne de chaudière V1 pour le fonction- fonction de la température extérieure.
nement de la pompe à chaleur. Dans le pouvoir déterminer aussi bien l’indice de
nement bivalent parallèle est effectuée ■ Le contrôle du débit du condenseur
cas contraire, une circulation indésirable performance que le coefficient de perfor-
en fonction de la puissance demandée n’est généralement pas nécessaire.
apparaît à travers l’accumulateur froid. mance annuel. On placera des instru-
(par exemple en fonction de la tempéra- ■ L’enclenchement préalable et la tempo-
■ Pour une autorité de vanne ≥ 0,5, nous ments de bonne qualité avec affichage
ture extérieure). risation du déclenchement de la pompe
avons : des valeurs mesurées (lecture manuelle)
■ La température de l’eau de la chau- du condenseur ne sont généralement pas
∆pV ≥ ∆pvar et sortie à impulsions (enregistrement
dière est régulée par thermostat d’ori- nécessaires (consulter le fabricant).
Pour ∆pvar, on utilisera le trajet dans automatique des valeurs).
gine de la chaudière. ■ La température de déclenchement du
lequel le débit est influencé par la vanne. ■ Respecter les prescriptions locales con-
■ Le mélange avec l’eau de la chaudière thermostat de la chaudière est réglée sur
Attention : perte de charge V1 dans l’au- cernant le blocage du redémarrage et la
est effectué par l’ouverture successive et la base de :
torité de la vanne V2 !
dans l’ordre de la vanne de groupe V2, ϑCh,HORS > ϑdép,max limitation du courant de démarrage.
puis de la vanne de chaudière V1. ■ Tenir compte du fonctionnement en
■ Pendant que la chaudière est bloquée, mode dégivrage.
la vanne de chaudière V1 est en position ■ Respecter les prescriptions concernant
« déviation ». les émissions de bruit (notamment pour
les évaporateurs disposés à l’extérieur).

☞ Mots-clés INSTRUMENTATION,
ACCUMULATEUR, RÉCHAUFFEMENT DE
L’EAU.

☞ Cahier 3 « Pompes à chaleur ».

25
26

Schéma standard complet pour petite installation de pompe à chaleur

Pompe à chaleur monoénergétique sur air extérieur, avec accumulateur PAC-04

ϑ ϑ

V2 ϑ
ϑ
P2

Tenir compte de
la pression max.
de l’accumulateur ! ϑdép

ϑ ϑ
EL-HORS
ϑ Ac
ϑCond,s PAC-EN ϑ

ϑ EC

PAC air/eau ϑ

ϑCond,e

P1
ϑret

p
PAC-HORS
∆ p var
ϑ ϑ
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Pour le fonctionnement monoénergé- ■ La pompe à chaleur est enclenchée ■ Déterminer la différence de tempéra- ■ Déterminer la température maximale ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
tique bivalent parallèle d’une pompe à lorsque la température au niveau de la ture côté consommateurs pour le dimen- admissible à la sortie du condenseur vice, la remise de l’installation, l’optimisa-
chaleur sur air extérieur et d’un chauffagesonde PAC-EN montée dans le haut de sionnement ∆ϑdim (donné dans les instal- ϑCond,s max (par exemple 52° pour le R22). tion du fonctionnement et le contrôle des
électrique pour la couverture des pointes. l’accumulateur devient inférieure à la lations existantes). ■ Principes pour le réglage des tempé- résultats ainsi que pour le contrôle con-
■ La puissance de chauffage de la pom- valeur de consigne. ■ Déterminer la différence de tempéra- ratures d’enclenchement et de déclen- tinu du bon fonctionnement de l’installa-
pe à chaleur sur air extérieur varie forte-■ Le chargement étagé de l’accumula- ture côté consommateurs au point de bi- chement de la pompe à chaleur : tion, il y a lieu de prévoir les instruments
ment en fonction de la température exté- teur par le condenseur en un ou plu- valence (∆ϑbiv). 1. Le premier principe est : de mesure suivants :
rieure. sieurs passages est réalisé avec des dif- ■ Différence de température dans le con- ϑPAC,EN ≤ ϑPAC,HORS – compteur électrique pour la détermina-
■ Accumulateur technique (et non accu- férences de température de ∆ϑCond. denseur : tion de la consommation électrique de la
2. La température de déclenchement est pompe à chaleur ;
mulateur de chaleur !) pour ne pas dé- ■ Dès que la température dépasse la ∆ϑCond = 0,5 à 0,7 ∆ϑbiv limitée par la température maximale – compteur de chaleur pour la détermina-
passer la fréquence d’enclenchement valeur de consigne au niveau de la sonde avec limitation vers le bas de ∆ϑCond ≥ 4 K. admissible à l’entrée du condenseur : tion de la chaleur utile produite par la
maximum admissible. Le volume de l’ac- PAC-HORS montée sur le retour de la ■ Dimensionnement du débit du con- pompe à chaleur ;
cumulateur au-dessus du chauffage élec- pompe à chaleur, cette dernière est ϑPAC,HORS = ϑCond,s max – ∆ϑCond max – compteur d’heures de fonctionnement
denseur :
trique doit être dimensionné séparément déclenchée. La sonde de température On utilisera la différence de tempéra- du condenseur et de la chaudière ;
Q̇PAC [kW] – compteur d’impulsions d’enclenchement
et ne doit pas être additionné au volume pour le déclenchement de la pompe à V̇P1 [m3 /h] = 0,86 ————— ture maximale possible dans le con-
du condenseur et de la chaudière ;
utile pour la pompe à chaleur. chaleur est souvent placée dans la partie ∆ϑCond [K] denseur ∆ϑCond, max. – compteur de combustible : la chaudière ;
■ Ce circuit est souvent utilisé pour le inférieure de l’accumulateur et non sur le Pour Q̇PAC, on utilisera la valeur au point 3. Pour éviter dans tous les cas un « fonc- – points de mesure (doigts de gant) pour la
remplacement d’un chauffage électrique retour de la pompe à chaleur (important de bivalence. tionnement à vide » à la température détermination des températures impor-
du retour, la température d’enclenche- tantes du système.
par une pompe à chaleur lorsque seul en cas de temporisation du déclenche- ■ Dimensionnement de la vanne de grou-
l’air extérieur peut être utilisé comme ment de la pompe du condenseur). pe et de la pompe de groupe : ment doit être : Sans cette instrumentation, il n’est pas
source de chaleur et qu’une chaudière ■ Un clapet anti-retour à ressort empêche ϑPAC,EN ≥ ϑret,max possible de garantir une assurance qua-
comme deuxième source de chaleur une circulation non désirée à travers le Q̇EC,dim [kW] Dans le cas le moins favorable, on aura lité irréprochable. On ne renoncera donc
V̇P2 = V̇V2 = 0,86 —————— à ces instruments de mesure que si le
entraînerait des frais disproportionnés. condenseur lorsque la pompe à chaleur ∆ϑdim [K] une température de départ par mo-
■ Conformément à l’Ordonnance sur est arrêtée. (V̇en [m3 / h]) ments à peine au-dessus de ϑPAC,EN, ce maître de l’ouvrage le demande expres-
l’énergie (OEn), les nouveaux chauffages ■ La libération du chauffage électrique ■ La condition qui n’est toutefois normalement pas sément. Comme solution minimaliste, on
montera dans tous les cas des manchons
électriques à résistance ne sont pas sou- d’appoint pour le fonctionnement biva- V̇P1 ≥ V̇V2 gênant.
mis à autorisation jusqu’à une puissance lent parallèle ne peut être effectuée que Les températures d’enclenchement et de en attente.
doit être respectée pendant le fonction- ■ Les compteurs électriques et de cha-
totale de 3 kW. Cette limite devrait égale-manuellement et pour 24 heures seule- nement de la pompe à chaleur. Dans le déclenchement peuvent être réglées en
ment être considérée comme limite supé- ment (déclenchement automatique). De fonction de la température extérieure. leur doivent être montés de manière à
cas contraire, une circulation indésirable pouvoir déterminer aussi bien l’indice de
rieure pour le chauffage électrique d’ap- plus, par grand froid, on renoncera impé- apparaît à travers l’accumulateur froid. ■ Principe pour le réglage du déclenche-
point. C’est la raison pour laquelle ce type
rativement à l’abaissement nocturne. ment du chauffage d’appoint : performance que le coefficient de perfor-
■ Pour une autorité de vanne ≥ 0,5, nous mance annuel. On placera des instru-
de chauffage monoénergétique n’est ■ L’enclenchement du chauffage élec- avons : ϑEL,HORS = ϑdép,max
judicieux que pour des maisons fami- trique d’appoint est assurée par un con- ments de bonne qualité avec affichage
∆pV2 ≥ ∆pvar ■ Les chauffages par le sol doivent être
des valeurs mesurées (lecture manuelle)
liales très bien isolées. Dans tous les cas,
tact de fin de course de la vanne de grou- protégés contre les températures exces-
■ La pression maximum des accumula- et sortie à impulsions (enregistrement
la pompe à chaleur plus le chauffage élec- pe, c'est-à-dire seulement pendant que la sives.
teurs cubiques de chauffages électriques automatique des valeurs).
trique doivent être dimensionnés en fonc- vanne est entièrement ouverte. Le déclen- ■ Le contrôle du débit du condenseur
existants n’est souvent que de 1 bar. La ■ Respecter les prescriptions locales con-
tion de la puissance absorbée moyenne chement est commandé par EL-HORS. n’est généralement pas nécessaire.
vanne de sécurité doit absolument être cernant le blocage du redémarrage et la
de la pompe à chaleur (valeur PNT) selon ■ En raison de la température plus éle- ■ L’enclenchement préalable et la tem-
réglée à cette pression (danger d’acci- limitation du courant de démarrage.
L2 / W35. vée du chauffage électrique d’appoint, porisation du déclenchement de la pom-
dent !). ■ Tenir compte du fonctionnement en
celui-ci doit être hydrauliquement séparé pe du condenseur ne sont généralement

< PACcalc. Logiciel de dimension- du circuit de la pompe à chaleur (en série mode dégivrage.
pas nécessaires (consulter le fabricant).
nement d’installations de pom- avec la pompe à chaleur). Ceci est obtenu ■ Respecter les prescriptions concernant
pes à chaleur (Distribution : Infoenergie, par un raccord latéral dans l’accumula- les émissions de bruit (notamment pour
case postale 310, 5200 Brugg.) teur en dessous du corps de chauffe. les évaporateurs disposés à l’extérieur).
■ L’accumulateur est déchargé à débit
variable, en fonction de la puissance de- ☞ Mots-clés INSTRUMENTATION,
ACCUMULATEUR, RÉCHAUFFEMENT
mandée. DE L’EAU.

☞ Cahier 3 « Pompes à chaleur ».

27
28

Schéma standard complet pour petite installation de pompe à chaleur

Pompe à chaleur bivalente sur air extérieur, avec chaudière à bûches de bois PAC-05

ϑ ϑ

V3
B A
ϑ ϑ ϑ ϑ
P3
ϑdép

ϑCond,s ϑCh,S ϑ
PAC-EN
ϑ

Ac
ϑ
Ch Ch-2/1 ϑ EC
(bois)

ϑ
PAC air/eau
ϑCond,e

ϑCh,e

P1 P2

V2

ϑV2,e

p ϑret
PAC-HORS
∆ p var
ϑ ϑ
V1
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Pour le fonctionnement bivalent d’une ■ La pompe à chaleur est enclenchée ■ Déterminer la différence de tempéra- ■ Déterminer la température maximale ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
pompe à chaleur sur air extérieur combi- lorsque la température au niveau de la ture côté consommateurs pour le dimen- admissible à la sortie du condenseur vice, la remise de l’installation, l’optimisa-
tion du fonctionnement et le contrôle des
née avec une chaudière à bûches de sonde PAC-EN montée dans le haut de sionnement ∆ϑdim (donné dans les instal- ϑCond,s max (par exemple 52° pour le R22). résultats ainsi que pour le contrôle con-
bois. Ce schéma convient également l’accumulateur devient inférieure à la lations existantes). ■ Principes pour le réglage des tempé- tinu du bon fonctionnement de l’installa-
pour le fonctionnement alterné et – dans valeur de consigne. ■ Déterminer la différence de tempéra- ratures d’enclenchement et de déclen- tion, il y a lieu de prévoir les instruments
certaines conditions – parallèle. Pour le ■ Le chargement étagé de l’accumula- ture côté consommateurs au point de bi- chement de la pompe à chaleur : de mesure suivants :
– compteur électrique pour la détermina-
fonctionnement parallèle : teur est réalisé en un ou plusieurs pas- valence (∆ϑbiv). 1. Le premier principe est : tion de la consommation électrique de la
– le fonctionnement continu de la pompe sages, tant par la pompe à chaleur que ■ Différence de température dans le con- ϑPAC,EN ≤ ϑPAC,HORS pompe à chaleur ;
à chaleur n’est pas possible en raison par la chaudière à bois. denseur : – compteur de chaleur pour la détermina-
∆ϑCond = 0,5 à 0,7 ∆ϑbiv 2. La température de déclenchement est tion de la chaleur utile produite par la
de la forte augmentation de la tempé- ■ Pour les chaudières à bois à deux puis- pompe à chaleur ;
limitée par la température maximale
rature du retour après le premier pas- sances, l’allumage est suivi d’une phase avec limitation vers le bas de ∆ϑCond ≥ 4 K. – compteur d’heures de fonctionnement du
admissible à l’entrée du condenseur :
sage du chargement étagé, lors du à pleine puissance. Lorsque la sonde ■ Dimensionnement du débit du conden- condenseur et de la chaudière ;
fonctionnement simultané de la pom- Ch-2 / 1 disposée au milieu de l’accumu- seur : ϑPAC,HORS = ϑCond,s max – ∆ϑCond max – compteur d’impulsions d’enclenchement
Q̇PAC [kW] On utilisera la différence de tempéra- du condenseur et de la chaudière ;
pe à chaleur et de la chaudière à bois ;
lateur est chaude, la chaudière passe à V̇P1 [m3 /h] = 0,86 ————— – balance pour mesurer la consommation
– en revanche, dès que la combustion charge partielle (puissance 1). ∆ϑCond [K] ture maximale possible dans le con- de bois ;
dans la chaudière à bois est achevée, ■ Dès que la température dépasse la denseur ∆ϑCond, max. – points de mesure (doigts de gant) pour la
Pour Q̇PAC, on utilisera la valeur au point 3. Pour éviter dans tous les cas un « fonc- détermination des températures impor-
la pompe à chaleur est automatique- valeur de consigne au niveau de la sonde de bivalence. tantes du système.
ment réenclenchée (important comme PAC-HORS montée sur le retour de la tionnement à vide » à la température Sans cette instrumentation, il n’est pas
■ Dimensionnement de la pompe de la du retour, la température d’enclenche-
protection contre le gel). pompe à chaleur, cette dernière est dé- possible de garantir une assurance qua-
chaudière et de la vanne : ment doit être : lité irréprochable. On ne renoncera donc
■ La puissance de chauffage de la pom- clenchée et la vanne de dérivation V1 est
Q̇Ch [kW] ϑPAC,EN ≥ ϑret,max à ces instruments de mesure que si le
pe à chaleur sur air extérieur varie forte-
mise en position « déviation ». La sonde V̇P2 [m3 /h] = 0,86 ————— maître de l’ouvrage le demande expres-
ment en fonction de la température exté- de température pour le déclenchement ∆ϑCh [K] Dans le cas le moins favorable, on aura sément. Comme solution minimaliste, on
rieure. de la pompe à chaleur est souvent placée une température de départ par mo- montera dans tous les cas des manchons
Q̇Ch [kW] en attente.
■ Accumulateur pour ne pas dépasser la dans la partie inférieure de l’accumula- V̇V2 [m3 /h] = 0,86 ——————— ments à peine au-dessus de ϑPAC,EN, ce ■ Les compteurs électriques et de cha-
fréquence d’enclenchement maximum teur et non sur le retour de la pompe à ∆ϑCh,s – ϑV2,e [K] qui n’est toutefois normalement pas leur doivent être montés de manière à
admissible pour la pompe à chaleur, et chaleur (important en cas de temporisa- ■ Dimensionnement de la vanne de grou- gênant. contrôler aussi bien la pompe à chaleur
utilisé comme accumulateur intermé- tion du déclenchement de la pompe du Les températures d’enclenchement et de que l’installation complète :
pe et de la pompe de groupe (approxima- – sonde de température en A : contrôle
diaire pour la chaudière à bois. Le volu- condenseur). tion) : déclenchement peuvent être réglées en du rendement annuel de l’installation com-
me de l’accumulateur doit être dimen- ■ Un clapet anti-retour à ressort sur le Q̇EC,dim [kW] fonction de la température extérieure. plète (pertes de l’accumulateur par calcul) ;
sionné en priorité en fonction des départ principal empêche une circulation V̇V3 = V̇P3 = 0,86 —————— ■ Le contrôle du débit du condenseur – sonde de température en B : contrôle
∆ϑdim [K] de l’indice de performance et du coeffi-
besoins de la chaudière à bois. non désirée lorsque la chaudière fonc- (V̇en [m3 / h]) n’est généralement pas nécessaire. cient de performance annuel de l’installa-
■ Une chaudière à bois présente des tionne seule (V1 sur « déviation »). ■ La condition V̇P1 ≥ V̇V3 doit être respec- ■ L’enclenchement préalable et la tem- tion de chauffage par pompe à chaleur
grandes variations de puissance, et ses ■ L’accumulateur est déchargé à débit tée pendant le fonctionnement de la porisation du déclenchement de la pom- (condition : compteur de chaleur « hors »
possibilités de réglage sont limitées. variable, en fonction de la puissance de- pe du condenseur ne sont généralement lorsque la vanne de déviation V1 est en
pompe à chaleur. Dans le cas contraire, position « déviation »).
Lorsqu’elle est allumée, il faut s’assurermandée. une circulation indésirable apparaît à tra- pas nécessaires (consulter le fabricant). On placera des instruments de bonne qua-
que la chaleur pourra être absorbée par ■ La libération de la chaudière et de la vers l’accumulateur froid. ■ Régler la température du retour de la lité avec affichage des valeurs mesurées
les consommateurs ou l’accumulateur. La vanne de chaudière V2 est effectuée chaudière en fonction de la température (lecture manuelle) et sortie à impulsions
■ La condition V̇P1 ≥ V̇V2 doit être respec- (enregistrement automatique des valeurs).
pompe à chaleur doit être déclenchée et manuellement au moment de l’allumage tée pendant le fonctionnement parallèle minimale admissible de celle-ci (consul- ■ Respecter les prescriptions locales con-
découplée avant que le retour devienne de la chaudière. de la pompe à chaleur et de la chaudière ter le fabricant). cernant le blocage du redémarrage et la
trop chaud (vanne d’inversion V1). ■ Le déclenchement de sécurité de la ■ Formule pour le réglage de la commu- limitation du courant de démarrage.
à bois. ■ Tenir compte du fonctionnement en
INFEL, KRE : Planungsgrundlagen chaudière à bois est assuré par le ther- tation sur charge partielle :
& für bivalente WP / Holz-Heizun- mostat d’origine de la chaudière.
■ La vanne de déviation V1 doit être lar-
gement dimensionnée et doit convenir ϑCh–2 / 1 = ϑCh,ret,min + 5 K
mode dégivrage.
■ Respecter les prescriptions concernant
gen. (N’existe qu’en allemand. Distribu- ■ Pour les systèmes de chauffage fer- comme vanne de répartition. les émissions de bruit (notamment pour
més à chaudière à bois, une sécurité les évaporateurs disposés à l’extérieur).
tion : INFEL, case postale, 8021 Zurich.) ■ Pour une autorité de vanne ≥ 0,5, nous

< YUM WP / HOLZ. Simulationspro-


gramm auf PC zur Optimierung
thermique est obligatoire (raccordement
à l’eau froide).
■ Pendant que la chaudière est bloquée,
avons : ∆pV ≥ ∆pvar. Pour ∆pvar, on utilisera
le trajet dans lequel le débit est influencé
☞ Mots-clés INSTRUMENTATION,
ACCUMULATEUR, RÉCHAUFFEMENT
bivalenter WP/Holz-Heizungen. (N’existe par la vanne. Attention : La vanne V1 et le DE L’EAU.
la vanne de la chaudière V2 est en posi-
qu’en allemand. Distribution : Infoener-
gie, case postale 310, 5200 Brugg.)
tion « déviation ».
compteur de chaleur participent à ∆pvar
de la vanne V2 ! ☞ Cahier 3 « Pompes à chaleur ».

29
30

Module de schéma standard pour la production de chaleur par pompe à chaleur

Pompe à chaleur monovalente avec accumulateur à chargement étagé PAC-06

ϑ ϑ

VTransf,IUC
∆p Transf,IUC

ϑCond,s ϑ
PAC-EN
ϑ

Ac
ϑ
ϑ
ϑEv,S
ϑEv,E ϑ
PAC ϑ

ϑCond,e
VTransf,ISC
∆p Transf,ISC

P1

p
PAC-HORS
ϑ ϑ ϑ
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Pour le fonctionnement monovalent ■ La pompe à chaleur est enclenchée ■ Déterminer la différence de tempéra- ■ Déterminer la température maximale ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
d’une pompe à chaleur à un étage et un lorsque la température au niveau de la ture côté consommateurs pour le dimen- admissible à la sortie du condenseur vice, la remise de l’installation, l’optimisa-
seul groupe de chauffage. sonde PAC-EN montée dans le haut de sionnement ∆ϑdim (donné dans les instal- ϑCond,s max (par exemple 52° pour le R22). tion du fonctionnement et le contrôle des
■ Pour des sources de chaleur l’accumulateur devient inférieure à la lations existantes). ■ Principes pour le réglage des tempé- résultats ainsi que pour le contrôle con-
– à température peu variable, telles que valeur de consigne. ■ Différence de température dans le con- ratures d’enclenchement et de déclen- tinu du bon fonctionnement de l’installa-
les sondes géothermiques et l’eau ■ Le chargement étagé de l’accumula- denseur : chement de la pompe à chaleur : tion, il y a lieu de prévoir les instruments
souterraine ; teur par le condenseur en un ou plu- ∆ϑCond = 0,5 à 0,7 ∆ϑdim 1. Le premier principe est : de mesure suivants :
– à température variable mais liquides sieurs passages est réalisé avec des dif- avec limitation vers le bas de ∆ϑCond ≥ 4 K. ϑPAC,EN ≤ ϑPAC,HORS – compteur électrique pour la détermi-
(par exemple eaux de surface), avec férences de température de ∆ϑCond. 2. La température de déclenchement est nation de la consommation électrique
régulation de la température de sortie ■ Dès que la température dépasse la ■ Dimensionnement du débit du conden- limitée par la température maximale de la pompe à chaleur ;
du condenseur. valeur de consigne au niveau de la sonde seur : admissible à l’entrée du condenseur : – compteur de chaleur pour la détermi-
(L’air extérieur ne convient comme sour- PAC-HORS montée sur le retour de la Q̇PAC [kW] ϑPAC,HORS = ϑCond,s max – ∆ϑCond max nation de la chaleur utile produite par
ce de chaleur que pour des installations pompe à chaleur, cette dernière est dé- V̇P1 [m3 /h] = 0,86 ————— la pompe à chaleur ;
∆ϑCond [K] Pour des sources de chaleur à tempé-
bivalentes.) clenchée. La sonde de température pour rature variable, on utilisera la diffé- – compteur d’heures de fonctionne-
■ Avantages du chargement étagé : le déclenchement de la pompe à chaleur Pour Q̇PAC, on utilisera la valeur au point rence de température maximale pos- ment du condenseur ;
– coûts réduits ; est souvent placée dans la partie infé- de bivalence. sible dans le condenseur ∆ϑCond, max. – compteur d’impulsions d’enclenche-
– le plus grand débit du condenseur per- rieure de l’accumulateur et non sur le ■ La condition 3. Pour éviter dans tous les cas un « fonc- ment du condenseur ;
met un coefficient de performance tem- retour de la pompe à chaleur (important V̇P1 ≥ V̇Transf,IUC tionnement à vide » à la température – points de mesure (doigts de gant)
porairement plus élevé grâce à la tem- en cas de temporisation du déclenche- du retour, la température d’enclenche- pour la détermination des tempéra-
doit être respectée pendant le fonction-
pérature de condensation plus basse. ment de la pompe du condenseur).
nement de la pompe à chaleur. Dans le ment doit être : ϑPAC,EN ≥ ϑret,max tures importantes du système.
■ Désavantages du chargement étagé : ■ Une vanne anti-retour motorisée fer- Dans le cas le moins favorable, on aura Sans cette instrumentation, il n’est pas
cas contraire, une circulation indésirable
– les incertitudes sur la température en- mant hermétiquement empêche une cir- une température de départ par mo- possible de garantir une assurance qua-
apparaît à travers l’accumulateur froid.
traînent des variations de la tempéra- culation non désirée à travers le conden-
■ Dimensionner les conduites de raccor- ments à peine au-dessus de ϑPAC,EN, ce lité irréprochable. On ne renoncera donc
ture de départ, une couverture tempo- seur lorsque la pompe à chaleur est qui n’est toutefois normalement pas à ces instruments de mesure que si le
dement à l’accumulateur côté consom-
rairement insuffisante et une mauvaise arrêtée (pour des petites installations, un gênant. maître de l’ouvrage le demande expres-
mateurs avec une faible différence de
utilisation de l’accumulateur, ce qui se clapet anti-retour à ressort peut éven- Les températures d’enclenchement et de sément. Comme solution minimaliste, on
pression :
répercute également sur le condenseur ; tuellement suffire). déclenchement peuvent être réglées en montera dans tous les cas des manchons
– la puissance plus élevée de la pompe ■ L’accumulateur est déchargé à débit ∆pTransf,IUC < 2 kPa fonction de la température extérieure. en attente.
.
du condenseur diminue le coefficient variable VTransf,IUC en fonction de la puis- ■ Le contrôle du débit du condenseur ■ Les compteurs électriques et de cha-
de performance annuel. sance demandée. n’est généralement pas nécessaire. leur doivent être montés de manière à
■ Accumulateur technique (et non accu- ■ L’enclenchement préalable et la tem- pouvoir déterminer aussi bien l’indice de
mulateur de chaleur !) pour ne pas dépas- porisation du déclenchement de la pom- performance que le coefficient de perfor-
ser la fréquence d’enclenchement maxi- pe du condenseur ne sont généralement mance annuel. On placera des instru-
mum admissible. pas nécessaires (consulter le fabricant). ments de bonne qualité avec affichage
■ En raison des variations de la tempé- ■ La température de départ utile pour le des valeurs mesurées (lecture manuelle)
rature de départ, ne convient que pour chauffage est située entre la température et sortie à impulsions (enregistrement
des petites installations avec un seul de déclenchement ϑPAC,HORS et la tempéra- automatique des valeurs).
groupe de chauffage. ture de déclenchement plus l’élévation de ■ Respecter les prescriptions locales
concernant le blocage du redémarrage
& Directive SICC 92-1F : Couplages température obtenue dans le condenseur
hydrauliques d’installations de ϑPAC,HORS + ∆ϑCond. Afin d’éviter des chutes et la limitation du courant de démarrage.
de température trop importantes au

chauffage par pompes à chaleur. Berne, Mots-clés SCHÉMA DE BASE C,
Société suisse des ingénieurs en chauf- niveau du départ en cas de températures INSTRUMENTATION, CRITÈRES
fage et climatisation (SICC), 1992. (Distri- extérieures basses (couverture insuffi- DE RÉGULATION, ACCUMULATEUR,
bution : SICC, case postale, 3001 Berne.) sante), l’augmentation de température RÉCHAUFFEMENT DE L’EAU.
dans le condenseur ∆ϑCond ne devrait pas
< PACcalc. Logiciel de dimension-
nement d’installations de pom-
pes à chaleur (Distribution : Infoenergie,
être trop importante, ou la température de
départ requise au point de dimensionne-
☞ Cahier 3 « Pompes à chaleur ».

ment devrait être proche de la tempéra-


case postale 310, 5200 Brugg.)
ture de déclenchement ϑPAC,HORS.

31
32

Module de schéma standard pour la production de chaleur par pompe à chaleur

Pompe à chaleur monovalente avec accumulateur à chargement par stratification PAC-07

ϑ ϑ

ϑcharge ϑ ϑ

VTransf,IUC
∆p Transf,IUC

ϑ
ϑCond,s PAC-EN
ϑ

p Ac
ϑ
ϑ
ϑEv,S
ϑEv,E
ϑ
ϑ
PAC
ϑCond,e

VTransf,ISC
∆p Transf,ISC ϑ

P1
V1

p
PAC-HORS
∆ p var
ϑ ϑ ϑ ϑ
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Pour le fonctionnement monovalent ■ La pompe à chaleur est enclenchée ■ Déterminer la différence de tempéra- ■ Déterminer la température maximale ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
d’une pompe à chaleur à un étage. lorsque la température au niveau de la ture côté consommateurs pour le dimen- admissible à la sortie du condenseur vice, la remise de l’installation, l’optimisa-
■ Pour des sources de chaleur sonde PAC-EN montée dans le haut de sionnement ∆ϑdim (donné dans les instal- ϑCond,s max (par exemple 52° pour le R22). tion du fonctionnement et le contrôle des
– à température peu variable, telles que l’accumulateur devient inférieure à la lations existantes). ■ Principes pour le réglage des tempé- résultats ainsi que pour le contrôle con-
les sondes géothermiques et l’eau valeur de consigne. ■ Différence de température dans le con- ratures d’enclenchement et de déclen- tinu du bon fonctionnement de l’installa-
souterraine ; ■ La pression de condensation est réglée denseur : chement de la pompe à chaleur : tion, il y a lieu de prévoir les instruments
– à température variable mais liquides par le biais de la température de charge- ∆ϑCond = ∆ϑdim 1. Le premier principe est : de mesure suivants :
(par exemple eaux de surface), avec ment ϑcharge en variant la température Un ∆ϑCond plus petit peut être nécessaire ϑPAC,EN ≤ ϑPAC,HORS – compteur électrique pour la détermi-
régulation de la température de sortie d’entrée dans le condenseur. pour des sources de chaleur très variables. 2. La température de déclenchement est nation de la consommation électrique
du condenseur. ■ L’accumulateur est chargé par stratifi- ■ Dimensionnement de la pompe et de de la pompe à chaleur ;
(L’air extérieur ne convient comme sour- cation en un seul passage à ϑcharge. limitée par la température maximale – compteur de chaleur pour la détermi-
la vanne : admissible à l’entrée du condenseur :
ce de chaleur que pour des installations ■ Dès que la température dépasse la Q̇PAC [kW] nation de la chaleur utile produite par
bivalentes.) valeur de consigne au niveau de la sonde V̇P1 [m3 /h] = 0,86 ————— ϑPAC,HORS = ϑCond,s max – ∆ϑCond max la pompe à chaleur ;
∆ϑCond [K]
■ Avantages du chargement par stratifi- PAC-HORS montée sur le retour de la – compteur d’heures de fonctionne-
Pour Q̇PAC, on utilisera la valeur au point Pour des sources de chaleur à tempé-
cation : pompe à chaleur, cette dernière est dé- ment du condenseur ;
de bivalence. Les prescriptions justifiées rature variable, on utilisera la diffé-
– températures réglables précisément clenchée. La sonde de température pour – compteur d’impulsions d’enclenche-
du fabricant de la PAC doivent être prises rence de température maximale pos-
et prévisibles à tout moment ; le déclenchement de la pompe à chaleur ment du condenseur ;
en compte pour le débit minimal du con- sible dans le condenseur ∆ϑCond, max.
– le débit du condenseur est limité au est souvent placée dans la partie infé- – points de mesure (doigts de gant)
denseur. 3. Pour éviter dans tous les cas un « fonc-
strict nécessaire. rieure de l’accumulateur et non sur le pour la détermination des tempéra-
■ En fixant V̇P1 = V̇Transf,IUC on devrait tionnement à vide » à la température
■ Désavantages du chargement par stra- retour de la pompe à chaleur (important tures importantes du système.
avoir un équilibre hydraulique tel que du retour, la température d’enclenche-
tification : en cas de temporisation du déclenche- Sans cette instrumentation, il n’est pas
ment doit être :
– coûts plus importants ; ment de la pompe du condenseur). V̇P1 = 1,1 · V̇Transf,IUC possible de garantir une assurance qua-
– l’utilisation complète de l’accumula- ■ La vanne trois voies V1 est mise posi- ϑPAC,EN ≥ ϑret,max lité irréprochable. On ne renoncera donc
■ Pour l’autorité de vanne ≥ 0,5, nous
teur abaisse le coefficient de perfor- tion « déviation » et empêche une circu- Dans le cas le moins favorable, on aura à ces instruments de mesure que si le
avons :
mance annuel. lation non désirée à travers le circuit de une température de départ par mo- maître de l’ouvrage le demande expres-
■ Convient aussi bien comme accumu- chargement lorsque la pompe à chaleur ∆pV1 ≥ ∆pvar ments à peine au-dessus de ϑPAC,EN, ce sément. Comme solution minimaliste, on
lateur technique (pour ne pas dépasser est arrêtée. Attention : le compteur de chaleur parti- qui n’est toutefois normalement pas montera dans tous les cas des manchons
la fréquence d’enclenchement maxi- ■ L’accumulateur
. est déchargé à débit cipe à ∆pvar ! gênant. en attente.
mum admissible) que comme accumula- variable VTransf,IUC en fonction de la puis- ■ Dimensionner les conduites de raccor- 4. Pour que le déclenchement puisse ■ Les compteurs électriques et de cha-
teur de chaleur (pour profiter du tarif de sance demandée. dement à l’accumulateur côté consom- fonctionner, il faut que: leur doivent être montés de manière à
nuit, pour couvrir les périodes de cou- mateurs avec une faible différence de ϑPAC,HORS < ϑcharge pouvoir déterminer aussi bien l’indice de
pure, et pour décaler dans le temps pression : performance que le coefficient de perfor-
l’offre et la demande). Les températures d’enclenchement et de mance annuel. On placera des instru-
∆pTransf,IUC < 2 kPa déclenchement, de même que la tempé-
■ En raison de la stabilité de la tempéra- ments de bonne qualité avec affichage
ture de départ, convient parfaitement pour rature de chargement peuvent être ré- des valeurs mesurées (lecture manuelle)
des installations avec plusieurs groupes glées en fonction de la température exté- et sortie à impulsions (enregistrement
de chauffage. rieure. ϑcharge = ϑIUC,ret + ∆ϑCond ne doit automatique des valeurs).
pas être dépassée vers le bas. ■ Respecter les prescriptions locales
& Directive SICC 92-1F : Couplages
hydrauliques d’installations de
■ Pour le chargement, utiliser des régu-
lateurs P.I.D. à paramètres réglables et
concernant le blocage du redémarrage
et la limitation du courant de démarrage.
chauffage par pompes à chaleur. Berne, des vannes trois voies rapides placées le
Société suisse des ingénieurs en chauf-
fage et climatisation (SICC), 1992. (Distri-
bution : SICC, case postale, 3001 Berne.)
plus près possible du condenseur.
■ Le contrôle du débit du condenseur
n’est généralement pas nécessaire.
☞ Mots-clés SCHÉMA DE BASE D,
INSTRUMENTATION, VITESSE
DE RÉGULATION, CRITÈRES DE RÉGU-
■ L’enclenchement préalable et la tem- LATION, ACCUMULATEUR, RÉCHAUF-
< PACcalc. Logiciel de dimension-
nement d’installations de pom- porisation du déclenchement de la pom-
FEMENT DE L’EAU.

pes à chaleur (Distribution : Infoenergie,


case postale 310, 5200 Brugg.)
pe du condenseur ne sont généralement
pas nécessaires (consulter le fabricant). ☞ Cahier 3 « Pompes à chaleur ».

33
34

Module de schéma standard pour la production de chaleur par pompe à chaleur

Pompe à chaleur bivalente avec accumulateur à chargement étagé PAC-08

ϑ ϑ

Séquence vanne de groupe

ϑ
ϑAc-Ch ϑ

VTransf,IUC
∆p Transf,IUC

ϑ
ϑCond,s PAC-EN ϑCh,s
ϑ

Ac
ϑ
Ch
ϑ
ϑEv,S
ϑEv,E
ϑ ϑ
PAC
ϑCond,e

VTransf,ISC
ϑCh,e
∆p Transf,ISC
ϑ

P1
P2

V2

p
PAC-HORS
∆ p var
ϑ ϑ ϑ
Variante A
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Pour le fonctionnement bivalent paral- ■ La pompe à chaleur est enclenchée ■ Déterminer la différence de tempéra- ■ Déterminer la température maximale ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
lèle d’une pompe à chaleur à un étage, lorsque la température au niveau de la ture côté consommateurs pour le dimen- admissible à la sortie du condenseur vice, la remise de l’installation, l’optimisa-
avec une chaudière et un seul groupe de sonde PAC-EN montée dans le haut de sionnement ∆ϑdim (donné dans les instal- ϑCond,s max (par exemple 52° pour le R22). tion du fonctionnement et le contrôle des
chauffage. l’accumulateur devient inférieure à la lations existantes). ■ Principes pour le réglage des tempé- résultats ainsi que pour le contrôle con-
■ Pour toutes les sources de chaleur, valeur de consigne. ■ Déterminer la différence de tempéra- ratures d’enclenchement et de déclen- tinu du bon fonctionnement de l’installa-
notamment les sources de chaleur dépen- ■ Le chargement étagé de l’accumula- ture dans l’utilisateur au point de biva- chement de la pompe à chaleur : tion, il y a lieu de prévoir les instruments
dant de la température extérieure (air teur par le condenseur en un ou plusieurs lence (∆ϑbiv). 1. Le premier principe est : de mesure suivants :
extérieur) et de puissance limitée. passages est réalisé avec des différences ■ Différence de température dans le con- – compteur électrique pour la détermina-
■ Avantages du chargement étagé : ϑPAC,EN ≤ ϑPAC,HORS
de température de ∆ϑCond. denseur : tion de la consommation électrique de la
– coûts réduits ; 2. La température de déclenchement est pompe à chaleur ;
– le plus grand débit du condenseur per- ■ Dès que la température dépasse la ∆ϑCond = 0,5 à 0,7 ∆ϑdim
limitée par la température maximale – compteur de chaleur pour la détermination
met un coefficient de performance tem- valeur de consigne au niveau de la sonde avec limitation vers le bas de ∆ϑCond ≥ 4 K. admissible à l’entrée du condenseur : de la chaleur utile produite par la pompe à
porairement plus élevé grâce à la tem- PAC-HORS montée sur le retour de la ■ Dimensionnement du débit du con- chaleur ;
pérature de condensation plus basse. pompe à chaleur, cette dernière est dé- denseur : ϑPAC,HORS = ϑCond,s max – ∆ϑCond max – compteur d’heures de fonctionnement du
■ Désavantages du chargement étagé : clenchée. La sonde de température pour Q̇PAC [kW] condenseur et de la chaudière ;
– les incertitudes sur la température V̇P1 [m3 /h] = 0,86 ————— Pour des sources de chaleur à tempé-
le déclenchement de la pompe à chaleur – compteur d’impulsions d’enclenchement
entraînent des variations de la tempéra- ∆ϑCond [K] rature variable, on utilisera la diffé-
du condenseur et de la chaudière ;
est souvent placée dans la partie infé-
ture de départ, une couverture tempo- Pour Q̇PAC, on utilisera la valeur au point rence de température maximale pos- – compteur de combustible pour la chau-
rieure de l’accumulateur et non sur le
rairement insuffisante et une mauvaise de bivalence. sible dans le condenseur ∆ϑCond, max. dière ;
utilisation de l’accumulateur, ce qui se retour de la pompe à chaleur (important
■ La condition 3. Pour éviter dans tous les cas un « fonc- – points de mesure (doigts de gant) pour la
répercute également sur le condenseur ; en cas de temporisation du déclenche-
tionnement à vide » à la température détermination des températures impor-
– la puissance plus élevée de la pompe ment de la pompe du condenseur). V̇P1 ≥ V̇Transf,IUC du retour, la température d’enclenche- tantes du système.
du condenseur diminue le coefficient ■ Une vanne anti-retour motorisée fer- Sans cette instrumentation, il n’est pas
doit être respectée pendant le fonction- ment doit être :
de performance annuel. mant hermétiquement empêche une circu- possible de garantir une assurance qua-
■ Accumulateur technique (et non accu- nement de la pompe à chaleur. Dans le ϑPAC,EN ≥ ϑret,max
lation non désirée à travers le condenseur lité irréprochable. On ne renoncera donc
mulateur de chaleur !) pour ne pas dé- cas contraire, une circulation indésirable
lorsque la pompe à chaleur est arrêtée Dans le cas le moins favorable, on aura à ces instruments de mesure que si le
passer la fréquence d’enclenchement apparaît à travers l’accumulateur froid.
(pour des petites installations, une vanne une température de départ par mo- maître de l’ouvrage le demande expres-
maximum admissible. ■ Dimensionner les conduites de raccor-
anti-retour à ressort peut éventuellement
dement à l’accumulateur côté consom- ments à peine au-dessus de ϑPAC,EN, ce sément. Comme solution minimaliste, on
■ En raison des variations de la tempé- suffire). qui n’est toutefois normalement pas montera dans tous les cas des manchons
rature de départ, ne convient que pour mateurs avec une faible différence de
■ L’accumulateur
. est déchargé à débit gênant. en attente.
des petites installations à un seul groupe pression :
variable VTransf,IUC en fonction de la puis- Les températures d’enclenchement et de ■ Les compteurs électriques et de cha-
de chauffage. ∆pTransf,IUC < 2 kPa
sance demandée. déclenchement peuvent être réglées en leur doivent être montés de manière à
■ Le raccordement en sortie autorise, ■ Dimensionnement de la pompe de fonction de la température extérieure.
lors du fonctionnement parallèle, une ■ La libération de la chaudière et de la pouvoir déterminer aussi bien l’indice de
vanne de chaudière V2 pour le fonction- chaudière et de la vanne : ■ Le contrôle du débit du condenseur performance que le coefficient de perfor-
élévation de la température de départ
grâce à la chaudière. nement bivalent parallèle est effectuée en Q̇Ch [kW] n’est généralement pas nécessaire.
V̇P2 [m3 /h] = 0,86 ————— mance annuel. On placera des instru-
■ Afin de garantir une durée de marche fonction de la puissance demandée (p. ex. ∆ϑCh [K] ■ L’enclenchement préalable et la tem- ments de bonne qualité avec affichage
du brûleur acceptable à proximité du en fonction de la température extérieure). porisation du déclenchement de la pom- des valeurs mesurées (lecture manuelle)
point de bivalence, la chaudière ne doit ■ La température de l’eau de la chau- Q̇Ch [kW] pe du condenseur ne sont généralement et sortie à impulsions (enregistrement
V̇V2 [m3 /h] = 0,86 ———————
pas être surdimensionnée et devrait dière est régulée par le thermostat d’ori- ∆ϑCh,s – ϑAc – Ch [K] pas nécessaires (consulter le fabricant). automatique des valeurs).
avoir une contenance d’eau suffisante et gine de la chaudière. ■ Pour le réglage de la température de ■ Respecter les prescriptions locales
■ Pour une autorité de vanne ≥ 0,5, nous
une grande hystérèse. ■ L’injection de l’eau de la chaudière est déclenchement du thermostat de la concernant le blocage du redémarrage
avons :
& Directive SICC 92-1 : Schémas effectuée par l’ouverture successive et chaudière, on a : et la limitation du courant de démarrage.
∆pV2 ≥ ∆pvar
hydrauliques d’installations de dans l’ordre de la vanne de groupe, puis ϑCh,HORS > ϑdép,max ■ Pompes à chaleur air/eau : tenir compte
chauffage par pompes à chaleur. Berne, de la vanne de chaudière V2. (Pour plu- ■ Variante A : Eventuellement by-pass
du fonctionnement en mode dégivrage et
Société suisse des ingénieurs en chauf- sieurs groupes, utiliser le schéma PAC-09 !) de la chaudière en fonctionnement alter-
des émissions de bruit.
fage et climatisation (SICC), 1992. (Distri- ■ Le maintien de la température de re- natif avec deux vannes papillon motori-
bution : SICC, case postale, 3001 Berne.) tour de la chaudière est effectué à l’aide sées ou une vanne trois voies (solutions
☞ Mots-clés SCHÉMA DE BASE G,
INSTRUMENTATION, CRITÈRES
< PACcalc. Logiciel de dimension- de la vanne V2 et est prioritaire. plus chère pour les grands diamètres).
DE RÉGULATION, ACCUMULATEUR,
nement d’installations de pom- ■ Pendant que la chaudière est bloquée, RÉCHAUFFEMENT DE L’EAU.
la vanne de chaudière V2 est en position

pes à chaleur (Distribution : Infoenergie,
case postale 310, 5200 Brugg.) « déviation ». Cahier 3 « Pompes à chaleur ».

35
36

Module de schéma standard pour la production de chaleur par pompe à chaleur

Pompe à chaleur bivalente avec accumulateur à chargement par stratification PAC-09

ϑ ϑ ϑ

☞ Mot-clé MÉLANGEURS STATIQUES


ϑ

ϑcharge ϑ ϑAc-Ch ϑ

VTransf,IUC
∆p Transf,IUC

ϑ
ϑCond,s PAC-EN ϑCh,s
ϑ

p Ac
ϑ
ϑ Ch
ϑEv,S
ϑEv,E
ϑ
ϑ
PAC
ϑCond,e

VTransf,ISC
∆p Transf,ISC ϑ ϑCh,e
ϑ

P1
P2
V1
V2

p
PAC-HORS
∆ p var
ϑ ϑ ϑ ϑ
Variante A
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Pour le fonctionnement bivalent paral- ■ La pompe à chaleur est enclenchée ■ Déterminer la différence de tempéra- ■ Déterminer la température maximale ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
lèle d’une pompe à chaleur à un étage et lorsque la température au niveau de la ture côté consommateurs pour le dimen- admissible à la sortie du condenseur vice, la remise de l’installation, l’optimisa-
d’une chaudière. sonde PAC-EN montée dans le haut de l’ac- sionnement ∆ϑdim (donné dans les instal- ϑCond,s max. tion du fonctionnement et le contrôle des
■ Pour toutes les sources de chaleur, cumulateur devient inférieure à la valeur de ■ Principes pour le réglage des tempé-
lations existantes). résultats ainsi que pour le contrôle con-
notamment les sources de chaleur dépen- consigne. ratures d’enclenchement et de déclen-
■ La pression de condensation est régulée ■ Déterminer la différence de tempéra- tinu du bon fonctionnement de l’installa-
dant de la température extérieure (air ture dans l’utilisateur au point de biva- chement de la pompe à chaleur : tion, il y a lieu de prévoir les instruments
par le biais de la température de charge-
extérieur) et de puissance limitée. ment ϑcharge en variant la température d’en- lence (∆ϑbiv). 1. Le premier principe est : de mesure suivants :
■ Avantages du chargement par stratifi- trée dans le condenseur. ■ Différence de température dans le con- ϑPAC,EN ≤ ϑPAC,HORS – compteur électrique pour la détermina-
cation : ■ L’accumulateur est chargé par stratifica- 2. La température de déclenchement est tion de la consommation électrique de la
denseur :
– températures réglables précisément tion en un seul passage. limitée par la température maximale pompe à chaleur ;
et prévisibles à tout moment ; ■ Dès que la température dépasse la valeur ∆ϑCond = ∆ϑbiv admissible à l’entrée du condenseur : – compteur de chaleur pour la détermination
– le débit du condenseur est limité au de consigne au niveau de la sonde PAC- Un ∆ϑCond plus petit peut être nécessaire ϑPAC,HORS = ϑCond,s max – ∆ϑCond max de la chaleur utile produite par la pompe à
strict nécessaire. HORS montée sur le retour de la pompe à pour des sources de chaleur très variables. Pour des sources de chaleur à tempé- chaleur ;
■ Désavantages du chargement par stra- chaleur, cette dernière est déclenchée. La ■ Dimensionnement de la pompe du rature variable, on utilisera la diffé- – compteur d’heures de fonctionnement du
tification : sonde de température pour le déclenche-
condenseur et de la vanne : rence de température maximale pos- condenseur et de la chaudière ;
– coûts plus importants ; ment de la pompe à chaleur est souvent pla- – compteur d’impulsions d’enclenchement
cée dans la partie inférieure de l’accumula- Q̇PAC [kW] sible dans le condenseur ∆ϑCond, max.
– l’utilisation complète de l’accumula- V̇P1 = V̇V1 [m3 /h] = 0,86 ————— du condenseur et de la chaudière ;
3. Pour éviter dans tous les cas un « fonc-
teur abaisse le coefficient de perfor- teur et non sur le retour de la pompe à ∆ϑCond [K] – compteur de combustible : la chaudière ;
mance annuel chaleur (important en cas de temporisation tionnement à vide » à la température – points de mesure (doigts de gant) pour la
■ Convient aussi bien comme accumu- du déclenchement de la pompe du conden- Pour Q̇PAC, on utilisera la valeur au point du retour, la température d’enclenche- détermination des températures impor-
lateur technique (pour ne pas dépasser seur). de bivalence. Les prescriptions justifiées ment doit être : ϑPAC,EN ≥ ϑret,max tantes du système.
■ La vanne trois voies V1 est mise position du fabricant de la PAC doivent être prises Dans le cas le moins favorable, on aura Sans cette instrumentation, il n’est pas
la fréquence d’enclenchement maxi-
« déviation » et empêche une circulation non en compte pour le débit minimal du une température de départ par moments
mum admissible) que comme accumula- possible de garantir une assurance qua-
teur de chaleur (pour profiter du tarif de
désirée à travers le circuit de chargement
condenseur. à peine au-dessus de ϑPAC,EN, ce qui n’est
lorsque la pompe à chaleur est arrêtée. lité irréprochable. On ne renoncera donc
nuit, couvrir les périodes de coupure, et ■ En fixant V̇P1 = V̇Transf,IUC, on devrait toutefois normalement pas gênant.
■ L’accumulateur
. est déchargé à débit à ces instruments de mesure que si le
pour décaler dans le temps l’offre et la avoir un équilibre hydraulique tel que 4. Pour que le déclenchement puisse
variable VTransf,IUC en fonction de la puis-
fonctionner, il faut que : maître de l’ouvrage le demande expres-
demande). sance demandée. V̇P1 = 1,1 · V̇Transf,IUC sément. Comme solution minimaliste, on
■ En raison de la stabilité de la tempéra- ■ La libération de la chaudière et de la vanne ϑPAC,HORS < ϑcharge
Les températures d’enclenchement et de montera dans tous les cas des manchons
ture de départ, convient parfaitement de chaudière V2 pour le fonctionnement ■ Dimensionnement de la pompe de
déclenchement, de même que la tempéra- en attente.
pour des installations avec plusieurs bivalent parallèle est effectuée en fonction de chaudière et de la vanne :
la puissance demandée (p. ex. en fonction de ture de chargement peuvent être réglées ■ Les compteurs électriques et de cha-
groupes de chauffage. Q̇Ch [kW]
la température extérieure). V̇P2 [m3 /h] = 0,86 ————— en fonction de la température extérieure. leur doivent être montés de manière à
■ Le raccordement en sortie autorise, ∆ϑCh [K]
lors du fonctionnement parallèle, une ■ La température de l’eau de la chaudière ϑcharge = ϑIUC,ret + ∆ϑCond ne doit pas être pouvoir déterminer aussi bien l’indice de
est régulée par le thermostat d’origine de la dépassée vers le bas. performance que le coefficient de perfor-
élévation de la température de départ chaudière. Q̇Ch [kW]
grâce à la chaudière. V̇V2 [m3 /h] = 0,86 ——————— ■ Pour le chargement, utiliser des régu- mance annuel. On placera des instru-
■ L’injection de l’eau de la chaudière est ∆ϑCh,s – ϑAc – Ch [K] lateurs P.I.D. à paramètres réglables et ments de bonne qualité avec affichage
■ Afin de garantir une durée de marche réglée de la manière suivante :
du brûleur acceptable à proximité du ■ Pour une autorité de vanne ≥ 0,5, nous des vannes trois voies rapides placées le des valeurs mesurées (lecture manuelle)
– pour un seul groupe de consommateurs,
point de bivalence, la chaudière ne doit avons : plus près possible du condenseur. et sortie à impulsions (enregistrement
dans l’ordre : vanne de groupe – vanne de
pas être surdimensionnée et devrait chaudière V2 ; ∆pV ≥ ∆pvar ■ Le contrôle du débit du condenseur automatique des valeurs).
avoir une contenance d’eau suffisante et – pour plusieurs groupes de consomma- n’est généralement pas nécessaire. ■ Respecter les prescriptions locales
Attention : le compteur de chaleur parti- ■ L’enclenchement préalable et la tem-
une grande hystérèse. teurs avec un système de régulation concernant le blocage du redémarrage
« intelligent », dans l’ordre : vanne du
cipe à ∆pvar ! porisation du déclenchement de la pom-
et la limitation du courant de démarrage.
& hydrauliques
Directive SICC 92-1 : Schémas groupe dont la demande est la plus élevée ■ Dimensionner les conduites de raccor- pe du condenseur ne sont généralement
dement à l’accumulateur côté consom- ■ Pompes à chaleur air/eau : tenir compte
d’installations de – vanne de chaudière V2 ; pas nécessaires (consulter le fabricant).
– pour plusieurs groupes de consomma- mateurs avec une faible différence de ■ Avec une régulation de la température du fonctionnement en mode dégivrage et
chauffage par pompes à chaleur. Berne,
teurs : régulation de la température de pression : du départ principal en fonction de la tem- des émissions de bruit.
Société suisse des ingénieurs en chauf-
fage et climatisation (SICC), 1992. (Distri-
bution : SICC, case postale, 3001 Berne.)
départ principale en fonction de la tempé-
rature extérieure.
■ Le maintien de la température de retour
∆pTransf, IUC < 2 kPa
■ Variante A : Eventuellement by-pass
pérature extérieure, l’eau de la chaudière
injectée dans le départ principal doit être ☞ Mots-clés SCHÉMA DE BASE G,
INSTRUMENTATION, VITESSE
DE RÉGULATION, CRITÈRES DE RÉGU-
<
bien mélangée avant le point de mesure
PACcalc. Logiciel de dimension- de la chaudière est effectué à l’aide de la de la chaudière en fonctionnement alter- LATION, ACCUMULATEUR, RÉCHAUF-
vanne V2 et est prioritaire. de la température.
nement d’installations de pom- natif avec deux vannes papillon motori- FEMENT DE L’EAU.
■ Pendant que la chaudière est bloquée, la ■ Pour le réglage de la température de
pes à chaleur (Distribution : Infoenergie, sées ou une vanne trois voies (solutions
case postale 310, 5200 Brugg.) vanne de chaudière V2 est en position
« déviation ».
plus chère pour les grands diamètres).
déclenchement du thermostat de la chau-
dière, on a : ϑCh,HORS > ϑdép,max ☞ Cahier 3 « Pompes à chaleur ».

37
38

Module de schéma standard pour la production de chaleur par pompe à chaleur

Pompe à chaleur bivalente, chaudière branchée sur l’accumulateur PAC-10

ϑ ϑ

A D
ϑcharge ϑ ϑ

C
VTransf,IUC
∆p Transf,IUC

ϑCond,s Ch-EN
ϑ ϑCh,s
ϑ ϑ
PAC-EN Ch-HORS
B
p Ac ϑ
PAC-EN ϑ

ϑ
ϑEv,S ϑ Ch
ϑEv,E
ϑ
PAC ϑ
ϑCond,e

VTransf,ISC
∆p Transf,ISC ϑCh,e
ϑ ϑ

P1 P2
V1
V2

p
PAC-HORS ϑAc-Ch
∆ p var
ϑ ϑ ϑ ϑ
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Pour le fonctionnement bivalent paral- ■ La pompe à chaleur est enclenchée ■ Déterminer la différence de tempéra- ■ Déterminer la température maximale ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
lèle d’une pompe à chaleur à un étage et lorsque la température au niveau de la ture côté consommateurs pour le dimen- admissible à la sortie du condenseur vice, la remise de l’installation, l’optimisa-
d’une chaudière. sonde PAC-EN montée dans le haut de sionnement ∆ϑdim (donné dans les instal- ϑCond,s max. tion du fonctionnement et le contrôle des
■ Pour toutes les sources de chaleur, l’accumulateur devient inférieure à la lations existantes). ■ Principes pour le réglage des tempé- résultats ainsi que pour le contrôle con-
notamment les sources de chaleur dépen- valeur de consigne. ratures d’enclenchement et de déclen-
dant de la température extérieure (air ■ Déterminer la différence de tempéra- tinu du bon fonctionnement de l’installa-
■ La pression de condensation est régu- ture dans l’utilisateur au point de biva- chement de la pompe à chaleur : tion, il y a lieu de prévoir les instruments
extérieur) et de puissance limitée. lée par le biais de la température de 1. Le premier principe est :
■ Convient aussi bien comme accumula- lence (∆ϑbiv). de mesure suivants :
teur technique (pour ne pas dépasser la chargement ϑcharge en variant la tempé- ■ Différence de température dans le con- ϑPAC,EN ≤ ϑPAC,HORS – compteur électrique pour la détermina-
fréquence d’enclenchement maximum rature d’entrée dans le condenseur. 2. La température de déclenchement est tion de la consommation électrique de la
denseur :
admissible) que comme accumulateur de ■ L’accumulateur est chargé par stratifi- limitée par la température maximale pompe à chaleur ;
cation en un seul passage. ∆ϑCond = ∆ϑbiv admissible à l’entrée du condenseur :
chaleur (pour profiter du tarif de nuit, cou- – compteur de chaleur pour la détermination
vrir les périodes de coupure, et pour déca- ■ Dès que la température dépasse la Un ∆ϑCond plus petit peut être nécessaire ϑPAC,HORS = ϑCond,s max – ∆ϑCond max de la chaleur utile produite par la pompe à
ler dans le temps l’offre et la demande). valeur de consigne au niveau de la sonde pour des sources de chaleur très variables. Pour des sources de chaleur à tempé- chaleur ;
■ Le branchement de la chaudière sur PAC-HORS montée sur le retour de la ■ Dimensionnement de la pompe du rature variable, on utilisera la diffé- – compteur d’heures de fonctionnement du
l’accumulateur permet des durées de pompe à chaleur, cette dernière est dé- condenseur et de la vanne : rence de température maximale pos- condenseur et de la chaudière ;
marche du brûleur plus longues que clenchée. La sonde de température pour sible dans le condenseur ∆ϑCond, max. – compteur d’impulsions d’enclenchement
celles des schémas PAC-08 et PAC-09. Q̇PAC [kW] du condenseur et de la chaudière ;
le déclenchement de la pompe à chaleur V̇P1 = V̇V1 [m3 /h] = 0,86 ————— 3. Pour éviter dans tous les cas un « fonc-
■ Branchement de la pompe à cha- est souvent placée dans la partie infé- ∆ϑCond [K] – compteur de combustible : la chaudière ;
tionnement à vide » à la température – points de mesure (doigts de gant) pour la
leur en A et de la chaudière en C rieure de l’accumulateur et non sur le
(comme dessiné) : La température du Pour Q̇PAC, on utilisera la valeur au point du retour, la température d’enclenche- détermination des températures impor-
départ du chauffage ne doit pas dépas-
retour de la pompe à chaleur (important
de bivalence. Les prescriptions justifiées ment doit être : ϑPAC,EN ≥ ϑret,max tantes du système.
en cas de temporisation du déclenche- Dans le cas le moins favorable, on aura
ser la température de chargement de la du fabricant de la PAC doivent être prises Sans cette instrumentation, il n’est pas
pompe à chaleur ; la température de ment de la pompe du condenseur). une température de départ par moments
■ La vanne trois voies V1 est mise posi- en compte pour le débit minimal du con- possible de garantir une assurance qua-
chargement de la chaudière peut être à peine au-dessus de ϑPAC,EN, ce qui n’est lité irréprochable. On ne renoncera donc
denseur.
plus élevée : ϑIUC,dép,max ≤ ϑcharge ≤ ϑCh,dép tion « déviation » et empêche une circu- toutefois normalement pas gênant.
■ Branchement de la pompe à cha- lation non désirée à travers le circuit de ■ En fixant V̇P1 = V̇Transf,IUC, on devrait à ces instruments de mesure que si le
4. Pour que le déclenchement puisse
leur en A et de la chaudière en D : chargement lorsque la pompe à chaleur avoir un équilibre hydraulique tel que maître de l’ouvrage le demande expres-
fonctionner, il faut que :
Toutes les températures doivent être est arrêtée. V̇P1 = 1,1 · V̇Transf,IUC ϑPAC,HORS < ϑcharge sément. Comme solution minimaliste, on
égales : ϑIUC,dép,max = ϑcharge = ϑCh,dép ■ L’accumulateur
. est déchargé à débit Les températures d’enclenchement et de montera dans tous les cas des manchons
■ Branchement de la pompe à cha- variable VTransf,IUC en fonction de la puis- ■ Dimensionnement de la pompe de en attente.
chaudière et de la vanne : déclenchement, de même que la tempéra-
leur en B et de la chaudière en D : La sance demandée. ture de chargement peuvent être réglées ■ Les compteurs électriques et de cha-
température du départ du chauffage ■ La libération de la chaudière et de la Q̇Ch [kW] leur doivent être montés de manière à
en fonction de la température extérieure.
peut être supérieure à la température de V̇P2 [m3 /h] = 0,86 —————
chargement de la pompe à chaleur ; la
vanne de chaudière V2 pour le fonction-
∆ϑCh [K] ϑcharge = ϑIUC,ret + ∆ϑCond ne doit pas être pouvoir déterminer aussi bien l’indice de
nement bivalent parallèle est effectuée en dépassée vers le bas. performance que le coefficient de perfor-
température de chargement de la chau-
fonction de la puissance demandée (p. ex. Q̇Ch [kW] ■ Pour le chargement, utiliser des régu- mance annuel. On placera des instru-
dière doit être égale à la température du
en fonction de la température extérieure). V̇V2 [m3 /h] = 0,86 ——————— lateurs P.I.D. à paramètres réglables et ments de bonne qualité avec affichage
départ du chauffage : ∆ϑCh,s – ϑAc – Ch [K]
ϑIUC,dép,max > ϑcharge < ϑCh,dép ■ La chaudière est enclenchée, resp. dé- des vannes trois voies rapides placées le des valeurs mesurées (lecture manuelle)
■ Seule la variante avec branchement clenchée par les sondes CH-EN et CH- ■ Pour une autorité de vanne ≥ 0,5, nous plus près possible du condenseur. et sortie à impulsions (enregistrement
de la pompe à chaleur en B et de la HORS. avons : ■ Le contrôle du débit du condenseur automatique des valeurs).
chaudière en D permet une augmenta- ■ La régulation de la température de ∆pV ≥ ∆pvar n’est généralement pas nécessaire. ■ Respecter les prescriptions locales
tion de la température en fonctionne- sortie de la chaudière est effectuée à Pour ∆pvar, on prendra le trajet dont le ■ L’enclenchement préalable et la tem-
ment parallèle. La pompe à chaleur l’aide de la vanne de chaudière V2. Even- concernant le blocage du redémarrage
débit est influencé par la vanne. Atten- porisation du déclenchement de la pom- et la limitation du courant de démarrage.
risque toutefois d’être « bloquée » par la tuellement maintient de la température pe du condenseur ne sont généralement
chaudière si la puissance de la pompe à tion : le compteur de chaleur participe à ■ Pompes à chaleur air/eau : tenir compte
de retour avec priorité. pas nécessaires (consulter le fabricant).
chaleur n’est pas dimensionnée de ■ Pendant que la chaudière est bloquée, ∆pvar ! du fonctionnement en mode dégivrage et
■ Pour le réglage de la température
manière adéquate par rapport à l’aug- la vanne de chaudière V2 est en position ■ Dimensionner les conduites de raccor- des émissions de bruit.
mentation de la température ! d’enclenchement et de déclenchement


« déviation ». dement à l’accumulateur côté consom- Mots-clés SCHÉMA DE BASE F,
du thermostat de la chaudière, on a :
& Directive SICC 92-1 : Schémas
hydrauliques d’installations de
mateurs avec une faible différence de
pression :
1. Première règle : ϑCh,EN ≤ ϑCh,HORS
2. Température de déclenchement :
INSTRUMENTATION, VITESSE
DE RÉGULATION, CRITÈRES DE RÉGU-
chauffage par pompes à chaleur. Berne,
Société suisse des ingénieurs en chauf- < PACcalc. Logiciel de dimension-
nement d’installations de pom-
∆pTransf, IUC < 2 kPa ϑCh,HORS = ϑdép,max
3. Température d’enclenchement (PAC
LATION, ACCUMULATEUR, RÉCHAUF-
FEMENT DE L’EAU.
fage et climatisation (SICC), 1992. (Distri-
bution : SICC, case postale, 3001 Berne.)
pes à chaleur (Distribution : Infoenergie,
case postale 310, 5200 Brugg.)
en A) : ϑCh,EN < ϑcharge et ϑCh,EN ≥ ϑret,max
☞ Cahier 3 « Pompes à chaleur ».

39
40

Module de schéma standard pour la production de chaleur par couplage chaleur-force

CCFC et chaudière en parallèle CCF-01

ϑcharge ϑ ϑ ϑ

VTransf,IUC
∆p Transf,IUC

ϑ ϑ

ϑCCFC,s ϑCh,s ϑ
Ch-EN
ϑ ϑ
CCFC-EN
ϑ
Ch-HORS Ac
CCFC Ch ϑ

ϑ
CCFC-HORS ϑ

ϑ ϑ
ϑ

P1 P2

V1 V2

∆ p var
ϑ ϑ ϑ
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Pour le fonctionnement bivalent paral- ■ La pompe à chaleur est enclenchée ■ Déterminer le débit minimum devant ■ Principes pour le réglage des tempé- ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
lèle asservi aux besoins thermiques d’un lorsque la température au niveau de la passer dans le CCFC et les températures ratures d’enclenchement et de déclen- vice, la remise de l’installation, l’optimi-
couplage chaleur-force et d’une chau- sonde CCFC-EN montée dans le haut de de sortie et d’entrée maximum admis- chement du CCFC : sation du fonctionnement et le contrôle
dière d’appoint. l’accumulateur devient inférieure à la sibles pour le CCFC (consulter le fabri- 1. Le premier principe est : des résultats, ainsi que pour le contrôle
■ On utilise souvent une pompe à cha- valeur de consigne. cant !). ϑCCFC,EN ≤ ϑCCFC,HORS continu du bon fonctionnement de l’ins-
leur exploitant l’air ambiant pour uti- ■ La température de sortie du CCFC est ■ Déterminer la température de retour 2. La température de déclenchement est tallation, il y a lieu de prévoir les instru-
liser la chaleur rayonnée par le moteur et régulée à l’aide de la vanne V1 sur la maximum ϑret,max de l’installation d’utilisa- limitée par la température maximale ments de mesure suivants :
l’alternateur. Afin d’assurer l’évacuation température de chargement constante tion de la chaleur. Cette température de- admissible à l’entrée du CCFC : – compteur électrique pour la détermina-
de cette chaleur, la pompe à chaleur doit ϑcharge choisie. vrait être la plus basse possible. Pour les ϑCCFC,HORS ≤ ϑCCFC,e max tion de la production d’électricité du
être enclenchée, respectivement déclen- ■ L’accumulateur est chargé par stratifi- installations existantes, étudier éventuel- CCFC ;
3. Pour éviter dans tous les cas un « fonc-
– compteur de chaleur pour la détermina-
chée avec un certain retard par rapport cation en un seul passage à ϑcharge. lement des mesures pour son abaisse- tionnement à vide » à la température tion de la chaleur utile produite par le
au démarrage et à l’arrêt du moteur. Le ■ Dès que la température dépasse la ment (par exemple éliminer des by-pass, du retour, la température d’enclenche- CCFC ;
déclenchement temporisé de la pompe à valeur de consigne au niveau de la sonde transformer des injections par vanne trois ment doit être : – compteur de combustible pour le CCFC
chaleur doit être pris en compte dans le CCFC-HORS montée dans le bas de l’ac- voies en vannes de passage). ϑCCFC,EN ≥ ϑret,max et la chaudière ;
dimensionnement de l’accumulateur. cumulateur, le CCFC est déclenché. ■ Dimensionner largement la différence Dans le cas le moins favorable, on aura – compteur d’heures de fonctionnement
■ Accumulateur technique pour assurer ■ La vanne trois voies V1 est mise en de température dans le CCFC ∆ϑCCFC. une température de départ par mo- du CCFC et de la chaudière ;
la durée de fonctionnement minimum position « déviation » et empêche une ■ Dimensionnement de la pompe et de ments à peine au-dessus de ϑCCFC,EN, ce – compteur d’impulsions d’enclenchement
d’une heure du CCFC, ou accumulateur circulation non désirée à travers le circuit la vanne du CCFC : du CCFC et de la chaudière ;
qui n’est toutefois normalement pas
– points de mesure (doigts de gant) pour la
de chaleur. du CCFC lorsque ce dernier est arrêté. Q̇CCFC [kW] gênant.
V̇P1 [m3 /h] = 0,86 ————— détermination des températures impor-
■ Lorsque la chaudière assure égale- ■ La libération de la chaudière et de la 4. Pour que le déclenchement puisse fonc-
∆ϑCCFC [K] tantes du système.
ment la charge partielle de l’accumula- vanne de chaudière V2 pour le fonction- tionner, il faut que : Sans cette instrumentation, il n’est pas
teur, la durée de marche du brûleur est nement bivalent parallèle est effectuée Q̇CCFC [kW] ϑCCFC,HORS < ϑcharge possible de garantir une assurance qua-
prolongée. en fonction de la puissance demandée V̇V1 [m3 /h] = 0,86 —————————
ϑCCFC,s – ϑret,max [K] ■ Pour le chargement, utiliser des régu- lité irréprochable. On ne renoncera donc
■ La température de chargement du (par exemple en fonction de la tempéra- lateurs P.I.D. à paramètres réglables et à ces instruments de mesure que si le
CCFC et de la chaudière, ainsi que la tem- ture extérieure). ■ Dimensionnement de la pompe et de des vannes trois voies rapides placées le maître de l’ouvrage le demande expres-
pérature de départ maximale doivent ■ La chaudière est enclenchée, respecti- la vanne de la chaudière : plus près possible du CCFC. sément. Comme solution minimaliste,
être égales. Une augmentation de la vement déclenchée, par les sondes CH- Q̇Ch [kW] ■ La température après déclenchement
V̇P2 [m3 /h] = 0,86 ————— on montera dans tous les cas des man-
température par la chaudière n’est pas EN et CH-HORS. ∆ϑCh [K] doit être réglée la plus élevée possible, et chons en attente.
possible. ■ La régulation de la température de sor- la temporisation la plus courte possible. ■ Les compteurs électriques, de com-
tie de la chaudière sur ϑcharge est effec- Q̇Ch [kW] La sonde CCFC-HORS doit être placée

<
V̇V2 [m3 /h] = 0,86 ————————— bustible et de chaleur doivent être mon-
CCFcalc. Logiciel de dimensionne- tuée à l’aide de la vanne de chaudière V2. ϑCh,s – ϑret,max [K] sous l’accumulateur de manière à assu- tés de manière à pouvoir déterminer les
ment d’installations de couplage Eventuellement maintien de la tempéra- rer la temporisation du déclenchement.
■ Pour toutes les vannes, l’autorité de rendements (tenir compte de la précision
chaleur-force. (Distribution : Infoenergie, ture de retour avec priorité. La vanne V1 doit régler la température
case postale 310, 5200 Brugg.) vanne est ≤ 0,5, c’est-à-dire : des appareils). On placera des instru-
■ Pendant que la chaudière est bloquée, après déclenchement. ments de bonne qualité avec affichage
la vanne de chaudière V2 est en position ∆pV ≥ ∆pvar ■ Pour le réglage de la température d’en- des valeurs mesurées (lecture manuelle)
« déviation » pour éviter une circulation Pour ∆pvar, on prendra le trajet dont le clenchement et de déclenchement du et sortie à impulsions (enregistrement
non désirée par le circuit de la chaudière. débit est influencé par la vanne. thermostat de la chaudière, on a : automatique des valeurs).
■ L’accumulateur est déchargé à débit ■ Dimensionner les conduites de raccor- 1. Première règle : ■ Prendre contact assez tôt avec le four-
variable V̇Transf,IUC en fonction de la puis- dement à l’accumulateur côté consom- ϑCh,EN ≤ ϑCh,HORS nisseur d’électricité concerné. On doit no-
sance demandée. mateurs avec une faible différence de 2. Température de déclenchement : tamment définir la puissance de base
■ Un brûleur à plusieurs niveaux de puis- pression : ϑCh,HORS ≤ ϑdép, max admissible (et non pas la puissance dite
sance peut être commandé par des son- ∆pTransf,IUC < 2 kPa 3. Température d’enclenchement : industrielle !) du raccordement.
des supplémentaires ou en fonction de la
■ Les vannes V1 et V2 doivent fermer ϑCh,EN ≥ ϑret,max ■ Se renseigner au sujet des tarifs spé-
température extérieure. ■ Pour la commande / régulation de la ciaux pour le gaz destiné aux CCFC.
hermétiquement lorsque le CCFC, res-
pectivement la chaudière, n’est pas en
service.
production de chaleur on utilisera si pos-
sible une commande programmable. La
qualité de la documentation du logiciel
☞ Mots-clés SCHÉMA DE BASE E,
INSTRUMENTATION, CRITÈRES
DE RÉGULATION, ACCUMULATEUR.


et du mode d’emploi est un des critères
de choix importants. Cahier 4 « Couplage chaleur-force ».

41
42

Module de schéma standard pour la production de chaleur par couplage chaleur-force

CCFC et chaudière en branchement semi-parallèle CCF-02

ϑcharge ϑ ϑ ϑ

VTransf,IUC
ϑ
Ch-EN ∆p Transf,IUC
ϑ ϑ
CCFC-EN

ϑ Ac
ϑ
ϑCCFC,s ϑCh,s

Ch-HORS
CCFC ϑ Ch

ϑ Ac ϑ
ϑ
ϑ

P1 P2
ϑ
CCFC-HORS ϑ
V1 V2

p
ϑAc-Ch
∆ p var
ϑ ϑ ϑ
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Pour le fonctionnement bivalent paral- ■ La pompe à chaleur est enclenchée ■ Déterminer le débit minimum devant ■ Principes pour le réglage des tempé- ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
lèle asservi aux besoins thermiques d’un lorsque la température au niveau de la passer dans le CCFC et les températures ratures d’enclenchement et de déclen- vice, la remise de l’installation, l’optimi-
couplage chaleur-force et d’une chau- sonde CCFC-EN montée dans le haut de de sortie et d’entrée maximum admis- chement du CCFC : sation du fonctionnement et le contrôle
dière d’appoint. l’accumulateur devient inférieure à la sibles pour le CCFC (consulter le fabri- 1. Le premier principe est : des résultats, ainsi que pour le contrôle
■ On utilise souvent une pompe à cha- valeur de consigne. cant !). ϑCCFC,EN ≤ ϑCCFC,HORS continu du bon fonctionnement de l’ins-
leur exploitant l’air ambiant pour uti- ■ La température de sortie du CCFC est ■ Déterminer la température de retour 2. La température de déclenchement est tallation, il y a lieu de prévoir les instru-
liser la chaleur rayonnée par le moteur et régulée à l’aide de la vanne V1 sur la maximum ϑret,max de l’installation d’utilisa- limitée par la température maximale ments de mesure suivants :
l’alternateur. Afin d’assurer l’évacuation température de chargement constante tion de la chaleur. Cette température admissible à l’entrée du CCFC : – compteur électrique pour la détermina-
de cette chaleur, la pompe à chaleur doit ϑcharge choisie. devrait être la plus basse possible. Pour les ϑCCFC,HORS ≤ ϑCCFC,e max tion de la production d’électricité du
être enclenchée, respectivement déclen- ■ L’accumulateur est chargé par stratifi- installations existantes, étudier éventuel- CCFC ;
3. Pour éviter dans tous les cas un « fonc-
– compteur de chaleur pour la détermina-
chée avec un certain retard par rapport cation en un seul passage à ϑcharge. lement des mesures pour son abaisse- tionnement à vide » à la température tion de la chaleur utile produite par le
au démarrage et à l’arrêt du moteur. Le ■ Dès que la température dépasse la ment (par exemple éliminer des by-pass, du retour, la température d’enclenche- CCFC ;
déclenchement temporisé de la pompe à valeur de consigne au niveau de la sonde transformer des injections par vanne trois ment doit être : – compteur de combustible pour le CCFC
chaleur doit être pris en compte dans le CCFC-HORS montée dans le bas de l’ac- voies en vannes de passage). ϑCCFC,EN ≥ ϑret,max et la chaudière ;
dimensionnement de l’accumulateur. cumulateur, le CCFC est déclenché. ■ Dimensionner largement la différence Dans le cas le moins favorable, on aura – compteur d’heures de fonctionnement
■ Accumulateur technique pour assurer ■ La vanne trois voies V1 est mise en de température dans le CCFC ∆ϑCCFC. une température de départ par mo- du CCFC et de la chaudière ;
la durée de fonctionnement minimum position « déviation » et empêche une ■ Dimensionnement de la pompe et de ments à peine au-dessus de ϑCCFC,EN, ce – compteur d’impulsions d’enclenchement
d’une heure du CCFC, ou accumulateur circulation non désirée à travers le circuit la vanne du CCFC : du CCFC et de la chaudière ;
qui n’est toutefois normalement pas
– points de mesure (doigts de gant) pour la
de chaleur. du CCFC lorsque ce dernier est arrêté. Q̇CCFC [kW] gênant.
V̇P1 [m3 /h] = 0,86 ————— détermination des températures impor-
■ Lorsque la chaudière assure égale- ■ La libération de la chaudière et de la 4. Pour que le déclenchement puisse
∆ϑCCFC [K] tantes du système.
ment la charge partielle de l’accumula- vanne de chaudière V2 pour le fonction- fonctionner, il faut que : Sans cette instrumentation, il n’est pas
teur, la durée de marche du brûleur est nement bivalent parallèle est effectuée Q̇CCFC [kW] ϑCCFC,HORS < ϑcharge possible de garantir une assurance qua-
prolongée (le même effet peut être en fonction de la puissance demandée V̇V1 [m3 /h] = 0,86 —————————
ϑCCFC,s – ϑret,max [K] ■ Pour le chargement, utiliser des régu- lité irréprochable. On ne renoncera donc
obtenu avec un branchement latéral sur (par exemple en fonction de la tempéra- lateurs P.I.D. à paramètres réglables et à ces instruments de mesure que si le
un seul accumulateur). L’avantage de ce ture extérieure). ■ Dimensionnement de la pompe et de des vannes trois voies rapides placées le maître de l’ouvrage le demande expres-
schéma par rapport au CCF-01 est que le ■ La chaudière est enclenchée, respecti- la vanne de la chaudière : plus près possible du CCFC. sément. Comme solution minimaliste,
domaine d’accumulation de la chaudière vement déclenchée, par les sondes CH- Q̇Ch [kW] ■ La température après déclenchement
V̇P2 [m3 /h] = 0,86 ————— on montera dans tous les cas des man-
est hydrauliquement clairement défini. EN et CH-HORS. ∆ϑCh [K] doit être réglée la plus élevée possible, et chons en attente.
■ La température de chargement du ■ La régulation de la température de la temporisation la plus courte possible. ■ Les compteurs électriques, de com-
CCFC et de la chaudière, ainsi que la tem- sortie de la chaudière sur ϑcharge est Q̇Ch [kW] La sonde CCFC-HORS doit être placée
V̇V2 [m3 /h] = 0,86 ————————— bustible et de chaleur doivent être mon-
pérature de départ maximale doivent effectuée à l’aide de la vanne de chau- ϑCh,s – ϑAc – Ch [K] sous l’accumulateur de manière à assu- tés de manière à pouvoir déterminer les
être égales. Une augmentation de la dière V2. Eventuellement maintien de la rer la temporisation du déclenchement. rendements (tenir compte de la précision
■ Pour toutes les vannes, l’autorité de
température par la chaudière n’est pas température de retour avec priorité. La vanne V1 doit régler la température
vanne est ≤ 0,5, c’est-à-dire : des appareils). On placera des instru-
possible. ■ Pendant que la chaudière est bloquée, après déclenchement. ments de bonne qualité avec affichage
la vanne de chaudière V2 est en position ∆pV ≥ ∆pvar ■ Pour le réglage de la température

<
des valeurs mesurées (lecture manuelle)
CCFcalc. Logiciel de dimensionne- « déviation » pour éviter une circulation Pour ∆pvar, on prendra le trajet dont le d’enclenchement et de déclenchement et sortie à impulsions (enregistrement
ment d’installations de couplage non désirée par le circuit de la chaudière. débit est influencé par la vanne. du thermostat de la chaudière, on a : automatique des valeurs).
chaleur-force. (Distribution : Infoenergie, ■ L’accumulateur est déchargé à débit ■ Dimensionner les conduites de raccor- 1. Première règle : ■ Prendre contact assez tôt avec le four-
case postale 310, 5200 Brugg.) variable V̇Transf,IUC en fonction de la puis- dement à l’accumulateur côté consom- ϑCh,EN ≤ ϑCh,HORS nisseur d’électricité concerné. On doit no-
sance demandée. mateurs avec une faible différence de 2. Température de déclenchement : tamment définir la puissance de base
■ Un brûleur à plusieurs niveaux de pression : ϑCh,HORS ≤ ϑdép, max admissible (et non pas la puissance dite
puissance peut être commandé par des ∆pTransf,IUC < 2 kPa 3. Température d’enclenchement : industrielle !) du raccordement.
sondes supplémentaires ou en fonction
■ Les vannes V1 et V2 doivent fermer ϑCh,EN ≥ ϑret,max ■ Se renseigner au sujet des tarifs spé-
de la température extérieure. ■ Pour la commande / régulation de la ciaux pour le gaz destiné aux CCFC.
hermétiquement lorsque le CCFC, res-
pectivement la chaudière, n’est pas en
service.
production de chaleur on utilisera si pos-
sible une commande programmable. La
qualité de la documentation du logiciel
☞ Mots-clés SCHÉMA DE BASE F,
INSTRUMENTATION, CRITÈRES
DE RÉGULATION, ACCUMULATEUR.


et du mode d’emploi est un des critères
de choix importants. Cahier 4 « Couplage chaleur-force ».

43
44

Module de schéma standard pour la production de chaleur par couplage chaleur-force

CCFC et chaudière en série CCF-03

Libération Ch ☞ Mot-clé MÉLANGEURS STATIQUES


ϑ

ϑcharge ϑ ϑAc-Ch ϑ ϑ

VTransf,IUC
∆p Transf,IUC

ϑCCFC,s ϑCh,s
ϑ
CCFC-EN
ϑ

Ac
CCFC ϑ Ch

ϑ
CCFC-HORS ϑ

ϑ
ϑ
ϑ

P1 P2

V1 V2

∆ p var
ϑ ϑ ϑ
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Pour le fonctionnement bivalent paral- ■ La pompe à chaleur est enclenchée ■ Déterminer le débit minimum devant ■ Principes pour le réglage des tempé- ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
lèle asservi aux besoins thermiques d’un lorsque la température au niveau de la passer dans le CCFC et les températures ratures d’enclenchement et de déclen- vice, la remise de l’installation, l’optimi-
couplage chaleur-force et d’une chau- sonde CCFC-EN montée dans le haut de de sortie et d’entrée maximum admis- chement du CCFC : sation du fonctionnement et le contrôle
dière d’appoint. l’accumulateur devient inférieure à la sibles pour le CCFC (consulter le fabri- 1. Le premier principe est : des résultats, ainsi que pour le contrôle
■ On utilise souvent une pompe à cha- valeur de consigne. cant !). ϑCCFC,EN ≤ ϑCCFC,HORS continu du bon fonctionnement de l’ins-
leur exploitant l’air ambiant pour uti- ■ La température de sortie du CCFC est ■ Déterminer la température de retour 2. La température de déclenchement est tallation, il y a lieu de prévoir les instru-
liser la chaleur rayonnée par le moteur et régulée à l’aide de la vanne V1 sur la maximum ϑret,max de l’installation d’utilisa- limitée par la température maximale ments de mesure suivants :
l’alternateur. Lorsque la chaudière assure température de chargement constante tion de la chaleur. Cette température de- – compteur électrique pour la détermina-
admissible à l’entrée du CCFC :
ϑcharge choisie. tion de la production d’électricité du
également la charge partielle de l’accu- vrait être la plus basse possible. Pour les ϑCCFC,HORS ≤ ϑCCFC,e max
■ L’accumulateur est chargé par stratifi- CCFC ;
mulateur, la durée de marche du brûleur installations existantes, étudier éventuel- 3. Pour éviter dans tous les cas un « fonc-
cation en un seul passage à ϑcharge. – compteur de chaleur pour la détermina-
est prolongée. La pompe à chaleur doit ■ Dès que la température dépasse la lement des mesures pour son abaisse- tionnement à vide » à la température tion de la chaleur utile produite par le
être enclenchée, respectivement déclen- valeur de consigne au niveau de la sonde ment (par exemple éliminer des by-pass, du retour, la température d’enclenche- CCFC ;
chée avec un certain retard par rapport CCFC-HORS montée dans le bas de l’ac- transformer des injections par vanne trois ment doit être : – compteur de combustible pour le CCFC
au démarrage et à l’arrêt du moteur. Le cumulateur, le CCFC est déclenché. voies en vannes de passage). ϑCCFC,EN ≥ ϑret,max et la chaudière ;
déclenchement temporisé de la pompe à ■ La vanne trois voies V1 est mise en ■ Dimensionner largement la différence Dans le cas le moins favorable, on aura – compteur d’heures de fonctionnement
chaleur doit être pris en compte dans le position « déviation » et empêche une de température dans le CCFC ∆ϑCCFC. une température de départ par mo- du CCFC et de la chaudière ;
dimensionnement de l’accumulateur. circulation non désirée à travers le circuit ■ Dimensionnement de la pompe et de ments à peine au-dessus de ϑCCFC,EN, ce – compteur d’impulsions d’enclenchement
■ Accumulateur technique pour assurer du CCFC lorsque ce dernier est arrêté. la vanne du CCFC : du CCFC et de la chaudière ;
qui n’est toutefois normalement pas
■ La libération de la chaudière et de la – points de mesure (doigts de gant) pour la
la durée de fonctionnement minimum Q̇CCFC [kW] gênant.
V̇P1 [m3 /h] = 0,86 ————— détermination des températures impor-
d’une heure du CCFC, ou accumulateur vanne de chaudière V2 pour le fonction- 4. Pour que le déclenchement puisse
nement bivalent parallèle est effectuée ∆ϑCCFC [K] tantes du système.
de chaleur. fonctionner, il faut que : Sans cette instrumentation, il n’est pas
■ Le branchement en série permet l’aug- en fonction de la puissance demandée Q̇CCFC [kW] ϑCCFC,HORS < ϑcharge
(par exemple en fonction de la tempéra- V̇V1 [m3 /h] = 0,86 ————————— possible de garantir une assurance qualité
mentation de la température de départ ϑCCFC,s – ϑret,max [K] ■ Pour le chargement, utiliser des régu- irréprochable. On ne renoncera donc à ces
grâce à la chaudière en fonctionnement ture extérieure, éventuellement avec une
lateurs P.I.D. à paramètres réglables et instruments de mesure que si le maître de
parallèle. hystérèse correspondante). ■ Dimensionnement de la pompe et de des vannes trois voies rapides placées le l’ouvrage le demande expressément. Com-
■ La température de l’eau de la chau- la vanne de la chaudière :
■ Afin de garantir une durée de marche plus près possible du CCFC. me solution minimaliste, on montera dans
dière est régulée par le thermostat d’ori- Q̇Ch [kW]
du brûleur acceptable à proximité du ■ La température après déclenchement tous les cas des manchons en attente.
gine de la chaudière. V̇P2 [m3 /h] = 0,86 —————
point de bivalence, la chaudière ne doit ■ L’injection de l’eau de la chaudière est ∆ϑCh [K] doit être réglée la plus élevée possible, et ■ Les compteurs électriques, de com-
pas être surdimensionnée et devrait réglée de la manière suivante : la temporisation la plus courte possible. bustible et de chaleur doivent être mon-
avoir une contenance d’eau suffisante et Q̇Ch [kW] La sonde CCFC-HORS doit être placée
– pour un seul groupe de consommateurs, V̇V2 [m3 /h] = 0,86 ————————— tés de manière à pouvoir déterminer les
une grande hystérèse. dans l’ordre : vanne de groupe - vanne de ϑCh,s – ϑAc – Ch [K] sous l’accumulateur de manière à assu- rendements (tenir compte de la précision
chaudière V2 ; rer la temporisation du déclenchement.

<
■ Pour toutes les vannes, l’autorité de des appareils). On placera des instru-
CCFcalc. Logiciel de dimensionne- – pour plusieurs groupes de consomma- La vanne V1 doit régler la température
ment d’installations de couplage teurs avec un système de régulation vanne est ≤ 0,5, c’est-à-dire : ments de bonne qualité avec affichage
après déclenchement. des valeurs mesurées (lecture manuelle)
chaleur-force. (Distribution : Infoenergie, « intelligent », dans l’ordre : vanne du ∆pV ≥ ∆pvar ■ Avec une régulation de la température
groupe dont la demande est la plus éle- et sortie à impulsions (enregistrement
case postale 310, 5200 Brugg.) ■ Dimensionner les conduites de raccor- du départ principal en fonction de la tem-
vée – vanne de chaudière V2 ; automatique des valeurs).
– pour plusieurs groupes de consomma- dement à l’accumulateur côté consom- pérature extérieure, l’eau de la chaudière ■ Prendre contact assez tôt avec le four-
teurs : régulation de la température de mateurs avec une faible différence de injectée dans le départ principal doit être nisseur d’électricité concerné. On doit no-
départ principale en fonction de la tem- pression : bien mélangée avant le point de mesure tamment définir la puissance de base
pérature extérieure. ∆pTransf,IUC < 2 kPa de la température. admissible (et non pas la puissance dite
■ Le maintien de la température de re- ■ Pour le réglage de la température de industrielle !) du raccordement.
tour de la chaudière est effectué à l’aide ■ Les vannes V1 et V2 doivent fermer
hermétiquement lorsque le CCFC, res- déclenchement du thermostat de la chau- ■ Se renseigner au sujet des tarifs spé-
de la vanne V2 et est prioritaire. dière, on a : ϑCh,HORS ≤ ϑdép, max
pectivement la chaudière, n’est pas en ciaux pour le gaz destiné aux CCFC.
■ L’accumulateur est déchargé à débit

service. ■ Pour la commande / régulation de la
variable V̇Transf,IUC en fonction de la puis- Mots-clés SCHÉMA DE BASE G,
production de chaleur on utilisera si pos-
sance demandée. INSTRUMENTATION, CRITÈRES
sible une commande programmable. La
■ Un brûleur à plusieurs niveaux de puis- DE RÉGULATION, ACCUMULATEUR,
qualité de la documentation du logiciel et
sance peut être commandé par des son- MÉLANGEUR STATIQUE.
du mode d’emploi est un des critères de
des supplémentaires ou en fonction de la
température extérieure. choix importants.
☞ Cahier 4 « Couplage chaleur-force ».

45
46

Schémas standards complets pour la récupération de chaleur et l’utilisation des rejets thermiques

Utilisation monovalente, 1 source, 1 utilisateur RC-01

Schéma A Schéma B Schéma C


ϑ ϑ ϑ ϑ4

V4

P4
ϑ ϑ

ϑ ϑ ϑ3
ϑ5

Source Utilisateur Source Utilisateur Source Utilisateur


primaire secondaire primaire secondaire primaire
Ac secondaire
mS mu mS mu mS mu
ϑ
cp,s cp,u cp,s cp,u cp,s cp,u
∆ϑs ∆ϑu ∆ϑs ∆ϑu ∆ϑs ∆ϑu

ϑ ϑ ϑ2
ϑ6
P1 P2 P3

V2 V3

p p p

ϑ ϑ ϑ ϑ1 ϑ

∆ p var
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Exemples typiques de récupération de ■ La chaleur est transférée de la source ■ Le fonctionnement est optimal lors- ■ Les paramètres de régulation doivent ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
chaleur (apport et demande de chaleur à l’utilisateur par le circuit. que les puissances P à disposition et de- être réglés de manière à récupérer judi- vice, la remise de l’installation, l’optimi-
simultanées) : ■ Schéma A : le transfert n’est optimal mandées sont égales (S = source, U = uti- cieusement un maximum de chaleur. sation du fonctionnement et le contrôle
– installations de ventilation et de clima- qu’en un seul point : à débit trop faible, le lisateur, C = circuit intermédiaire) : des résultats, ainsi que pour le contrôle
tisation avec aspiration d’air frais et re- transfert n’est pas optimal sur le plan de . . . . . continu du bon fonctionnement de l’ins-
C S = CU = CC (avec CS = m S · CPS etc.)
jet d’air vicié séparés ; la puissance, et à débit trop élevé, il n’est . . tallation, il y a lieu de prévoir des comp-
– utilisation de la chaleur des eaux usées pas optimal sur le plan de la tempéra- Lorsque CS ≠ C U, le fonctionnement est teurs et des sondes de température. Sans
pour le préchauffage de l’eau de pisci- ture. Une certaine régulation est possible optimal en schéma symétrique lorsque. la cette instrumentation, il n’est pas pos-
nes, de boucheries, de buanderies, etc. par le biais du débit (pompe à régime valeur la plus
. élevée est utilisée pour CC. sible de garantir une assurance qualité
■ Exemples typiques d’utilisation de re- variable). De plus, CC devrait être choisi 10 à 20 % irréprochable. C’est pourquoi on ne re-
jets thermiques (apport et demande de ■ Schéma B : lorsque la puissance de la plus élevé, parce qu’à débit plus élevé, la noncera à ces instruments de mesure
chaleur pas forcément simultanées) : source est trop faible, respectivement la meilleure valeur de k déplace l’optimum que si le maître de l’ouvrage le demande
– sources : salles d’ordinateurs, centra- puissance demandée est trop élevée, la quelque peu vers le haut. Dans la prati- expressément. Comme solution minima-
les téléphoniques, compresseurs, re- température de retour peut être relevée que, on utilisera les hypothèses simplifi- liste, on montera dans tous les cas des
froidissement de moules, d’outils et pour obtenir une température de départ catrices suivantes : manchons en attente.
. . .
d’huile dans l’industrie des plastiques, suffisante. Ceci n’est toutefois réalisable Q C = QS = QU ■ Les compteurs électriques, de com-
refroidissement des cylindres d’im- que dans certaines limites. ∆ϑC = 0,8 à 0,9 ∆ϑS bustible et de chaleur doivent être mon-
pression et de l’eau d’humidification ■ Schéma C : lorsque la demande de tés de manière à pouvoir déterminer les
∆ϑC = 0,8 à 0,9 ∆ϑU
dans l’industrie graphique, installa- chaleur est insuffisante ou nulle, la cha- rendements (tenir compte de la précision
tions de production de froid industri- leur est « stockée » dans l’accumulateur. Lorsque ∆ϑS ≠ ∆ϑU, on utilisera la plus des appareils). On placera des instru-
elles, etc. ; La température de l’accumulateur est petite valeur des deux. ments de bonne qualité avec affichage
– utilisateurs : principalement le chauf- régulée par la vanne V3. Plus la tempéra- ■ Schémas A, B et C sans vannes by- des valeurs mesurées (lecture manuelle)
fage et le réchauffement de l’eau. ture est élevée, plus la capacité de l’accu- pass : et sortie à impulsions (enregistrement
■ Schéma A : circuit non régulé, sans mulateur doit être élevée ! La tempéra- Q̇C [kW] automatique des valeurs).
accumulateur, pour un fonctionnement ture est ensuite abaissée au niveau utile V̇pompes = V̇vannes [m3 /h] = 0,86 ———— ■ Pour le calcul de l’amplification électro-
monovalent avec disposition et deman- pour l’utilisateur à l’aide de la vanne V4. ∆ϑC [K] thermique et du rendement économique,
de de chaleur simultanées, c’est-à-dire ■ Les vannes by-pass (dessinées en ■ Si on utilise des vannes by-pass (des- il faut tenir compte de la consommation
principalement pour la récupération de pointillé) ne sont normalement pas utili- sinées en pointillés), on n’a bien entendu d’énergie des pompes supplémentaires,
chaleur. Si possible puissance constante sées. Elles ne sont utiles que lorsque la plus d’optimum. Dans ce cas, on doit uti- ainsi que de la consommation d’énergie
et grande différence de température différence de température entre la source liser les différences de température effec- due aux pertes de charge supplémen-
entre la source et le consommateur. de chaleur et l’utilisateur est trop élevée, tives. Exemple pour le schéma C : taires dans l’échangeur de chaleur.
■ Schéma B : circuit régulé, sans accu- et lorsque certaines conditions doivent – pompe P3 ϑ3 – ϑ2 ■ En cas d’utilisation de l’air extérieur,
mulateur, pour un fonctionnement mo- être respectées (température d’entrée on prévoira une sécurité antigel.
novalent avec disposition et demande minimale côté source ou maximale côté – vanne V3 ϑ3 – ϑ1
simultanées de chaleur, c’est-à-dire prin-
cipalement pour la récupération de cha-
leur. Avantages par rapport au schéma A :
utilisateur). Exemple d’application du
schéma C : source à 90 / 70° C, utilisateur à
50 / 40° C.
– pompe P4
– vanne V4
ϑ5 – ϑ6
ϑ4 – ϑ6 ☞ Mots-clés SCHÉMAS DE BASE A,
B et D, INSTRUMENTATION.
■ Pour toutes les vannes, ce sont les
possibilité de maintenir une température
de départ suffisamment élevée, même
avec une avec une source à puissance
pertes de charge ∆pvar dans les tronçons
à débit variable qui sont déterminantes
☞ Cahier 2 « Récupération de cha-
leur et utilisation des rejets ther-
pour les autorités des vannes. Pour une miques ».
variable.
autorité de vanne ≥ 0,5, on a en principe :
■ Schéma C : circuit régulé, avec accu-
mulateur, pour un fonctionnement mono- ∆pV ≥ ∆pvar
valent lorsque la disposition et la deman- Pour ∆pvar, un prendra le trajet dont le
de de chaleur ne sont pas simultanées, débit est influencé par la vanne.
c’est-à-dire principalement pour l’utilisa-
tion des rejets thermiques.

47
48

Module de schéma standard pour la récupération de chaleur et l’utilisation des rejets thermiques

Machine frigorifique et chaudière en série RC-02

ϑ ϑ ϑ

☞ Mot-clé MÉLANGEURS STATIQUES


ϑ

Tour de ϑcharge ϑ ϑAc-Ch ϑ


refroidissement
VTransf,IUC
∆p Transf,IUC

VTransf,TR
∆p Transf,TR
ϑ
ϑCond,s URT-EN ϑCh,s
ϑ
ϑ ϑ

p Ac
ϑ
ϑ Ch
ϑEv,s
ϑEv,e
ϑ
ϑ
Machine
ϑCond,e
frigorifique
VTransf,froid
∆p Transf,froid ϑ
ϑCh,e
ϑ

P1
P2
V1
V2

p
URT-HORS
∆ p var
ϑ ϑ ϑ ϑ
Variante A
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ D’un point de vue écologique, les ■ La machine frigorifique est régulée ■ Déterminer la différence de tempéra- ■ Déterminer la température maximum ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
rejets thermiques d’installations frigori- exclusivement en fonction des besoins ture de dimensionnement dans les con- admissible à la sortie du condenseur vice, la remise de l’installation, l’optimi-
fiques fonctionnant en hiver devraient de froid. sommateurs ∆ϑdim (donné pour les ins- ϑCond,s max. sation du fonctionnement et le contrôle
toujours être récupérés pour le chauffa- ■ L’utilisation des rejets thermiques est tallations existantes). ■ Principes pour le réglage des tempé- des résultats, ainsi que pour le contrôle
enclenchée lorsque la température au
ge. Ce sont typiquement : ■ Déterminer la différence de tempéra- ratures d’enclenchement et de déclen- continu du bon fonctionnement de l’ins-
niveau de la sonde RC-EN montée dans
– des refroidissements de salles d’ordi- le haut de l’accumulateur devient infé- ture dans les consommateurs au point de chement : tallation, il y a lieu de prévoir les instru-
nateurs ; rieure à la valeur de consigne. bivalence (∆ϑbiv). 1. Le premier principe est : ments de mesure suivants :
– des installations frigorifiques indus- ■ La pression de condensation détermi- ■ Différence de température dans le con- ϑRC,EN ≤ ϑRC,HORS – compteur de chaleur pour la détermi-
trielles ; née par la température de chargement denseur : 2. La température de déclenchement est nation des rejets thermiques utilisés ;
– des installations frigorifiques alimen- ϑcharge désirée est obtenue par la régula- ∆ϑCond = ∆ϑbiv limitée par la température maximale – compteur d’heures de fonctionnement
taires. tion de la température d’entrée dans le admissible à l’entrée du condenseur : du condenseur et de la chaudière ;
condenseur au moyen de la vanne V1. ■ Dimensionnement de la pompe du con-
■ Pour le fonctionnement bivalent paral- denseur et de la vanne : ϑRC,HORS ≤ ϑCond,s max – ∆ϑCond,max – compteur d’impulsions d’enclenche-
Dès qu’il n’est plus possible d’évacuer
lèle d’une machine frigorifique et d’une Pour les sources de chaleur à tempéra- ment du condenseur et de la chaudière ;
suffisamment de chaleur (V1 sur « pas- Q̇MF [kW]
chaudière. sage »), on régule sur la vanne de la tour V̇P1 = V̇V1 [m3 /h] = 0,86 ————— ture très variable, on prendra la diffé- – compteur de combustible pour la chau-
■ Accumulateur pour compenser le dé- de refroidissement. ∆ϑCond [K] rence de température maximum pos- dière ;
.
calage dans le temps entre l’offre et la ■ L’accumulateur est chargé par stratifi- Pour QMF, prendre la valeur au point de sible dans le condenseur ∆ϑCond,max. – points de mesure (doigts de gant)
demande. cation en un seul passage à ϑcharge. 3. Pour éviter dans tous les cas un « fonc- pour la détermination des températu-
bivalence. Tenir compte des prescrip-
■ Le branchement en série permet l’aug- ■ L’utilisation de la chaleur est déclen- tionnement à vide » à la température res importantes du système.
chée dès que la température au niveau de tions justifiées du fabricant de la machine
mentation de la température de retour du retour, la température d’enclenche- Sans cette instrumentation, il n’est pas
la sonde RC-HORS montée sur le retour frigorifique concernant le débit minimum
par le fonctionnement parallèle de la ment doit être : possible de garantir une assurance qualité
de la machine frigorifique dépasse la dans le condenseur.
chaudière.
valeur de consigne (cette sonde peut ■ En fixant V̇P1 = V̇Transf,IUC on devrait ϑRC,EN ≥ ϑret,max irréprochable. On ne renoncera donc à ces
■ Afin de garantir une durée de marche aussi être montée sous l’accumulateur) : Dans le cas le moins favorable, on aura instruments de mesure que si le maître de
avoir un équilibre hydraulique tel que
du brûleur acceptable à proximité du V1 est mis en position « déviation » et la une température de départ par mo- l’ouvrage le demande expressément.
V̇P1 = 1,1 · V̇Transf,IUC
point de bivalence, la chaudière ne doit vanne de la tour de refroidissement est ments à peine au-dessus de ϑRC,EN, ce Comme solution minimaliste, on montera
pas être surdimensionnée et devrait ouverte. ■ Dimensionnement de la pompe de la qui n’est toutefois normalement pas dans tous les cas des manchons en attente.
avoir une contenance d’eau suffisante et ■ L’accumulateur est déchargé à débit chaudière et de la vanne : gênant. ■ On placera des instruments de bonne
une grande hystérèse. variable V̇Transf,IUC en fonction de la puis- 4. Pour que le déclenchement puisse fonc- qualité avec affichage des valeurs mesu-
sance demandée. Q̇Ch [kW]
V̇P2 [m3 /h] = 0,86 ———— rées (lecture manuelle) et sortie à impul-
<
tionner, il faut que :
PACcalc. Logiciel de dimension- ■ La libération de la chaudière et de la ∆ϑCh [K] ϑRC,HORS < ϑcharge sions (enregistrement automatique des
nement d’installations de pom- vanne de chaudière V2 est effectuée en valeurs).
pes à chaleur (Distribution : Infoenergie, fonction de la puissance demandée ou si Q̇Ch [kW] Les températures d’enclenchement et de


l’utilisation des rejets thermiques n’est V̇V2 = [m3 /h] = 0,86 ———————– déclenchement, ainsi que la température
case postale 310, 5200 Brugg.) ϑCh,s – ϑAc–Ch [K] Mots-clés SCHÉMA DE BASE G,
pas libérée. de chargement peuvent être régulées en
■ La température de l’eau de la chau- INSTRUMENTATION, VITESSE
■ Pour une autorité de vanne ≥ 0,5, nous fonction de la température extérieure. DE RÉGULATION, ACCUMULATEUR,
dière est régulée par le thermostat d’ori- avons : ϑcharge = ϑIUC,ret + ∆ϑCond ne doit pas être
gine de la chaudière. MÉLANGEUR STATIQUE.
∆pV ≥ ∆pvar dépassée vers le bas.
■ L’injection de l’eau de la chaudière est
réglée de la manière suivante :
– pour un seul groupe de consommateurs,
Attention : le compteur de chaleur parti-
cipe à ∆pvar !
■ Utiliser des régulateurs P.I.D. à para-
mètres réglables et des vannes trois ☞ Cahier 2 « Récupération de cha-
leur et utilisation des rejets ther-
dans l’ordre : vanne de groupe – vanne voies rapides placées le plus près pos- miques ».
■ Dimensionner les conduites de raccor-
de chaudière V2 ;


dement à l’accumulateur côté consom- sible du condenseur.
– pour plusieurs groupes de consomma- ■ Avec une régulation de la température Cahier 3 « Pompes à chaleur ».
teurs avec un système de régulation mateurs avec une faible différence de
« intelligent », dans l’ordre : vanne du pression : du départ principal en fonction de la tem-
groupe dont la demande est la plus éle- ∆pTransf,IUC < 2 kPa pérature extérieure, l’eau de la chaudière
vée – vanne de chaudière V2 ; injectée dans le départ principal doit être
– pour plusieurs groupes de consomma- ■ Variante A : Eventuellement by-pass bien mélangée avant le point de mesure
teurs : régulation de la température de de la chaudière en fonctionnement alter- de la température.
départ principale en fonction de la tem- natif avec deux vannes papillon motori-
pérature extérieure. ■ Pour le réglage de la température de
sées ou une vanne trois voies (solution déclenchement du thermostat de la chau-
■ Le maintien de la température de re-
plus chère pour les grands diamètres). dière, on a :
tour de la chaudière est effectué à l’aide
de la vanne V2 et est prioritaire. ϑCh,HORS > ϑdép,max

49
50

Module de schéma standard pour la récupération de chaleur et l’utilisation des rejets thermiques

Machine frigorifique et chaudière en branchement semi-parallèle RC-03

ϑ ϑ

A D
Tour de ϑcharge ϑ
refroidissement
C
VTransf,IUC
∆p Transf,IUC

VTransf,TR ϑ
∆p Transf,TR
ϑ ϑCh,s
ϑCond,s Ch-EN
ϑ ϑ
ϑ ϑ URT-EN Ch-HORS
B
p Ac ϑ
URT-EN
ϑ

ϑ
ϑEv,s ϑ Ch
ϑEv,e
ϑ
ϑ
Machine
frigorifique ϑCond,e

VTransf,froid
∆p Transf,froid ϑCh,e
ϑ ϑ

P1 P2
V1
V2

p
URT-HORS ϑAc-Ch
∆ p var
ϑ ϑ ϑ ϑ
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ D’un point de vue écologique, les ■ La machine frigorifique est régulée ■ Déterminer la différence de tempéra- ■ Déterminer la température maximum ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
rejets thermiques d’installations frigori- exclusivement en fonction des besoins ture de dimensionnement dans les con- admissible à la sortie du condenseur vice, la remise de l’installation, l’optimi-
fiques fonctionnant en hiver devraient de froid. sommateurs ∆ϑdim (donné pour les ins- ϑCond,s max. sation du fonctionnement et le contrôle
toujours être récupérés pour le chauffa- ■ L’utilisation des rejets thermiques est tallations existantes). ■ Principes pour le réglage des tempé- des résultats, ainsi que pour le contrôle
ge. Ce sont typiquement : enclenchée lorsque la température au ■ Déterminer la différence de tempéra- ratures d’enclenchement et de déclen- continu du bon fonctionnement de l’ins-
– des refroidissements de salles d’ordi-
nateurs ; niveau de la sonde RC-EN montée dans ture dans les consommateurs au point de chement : tallation, il y a lieu de prévoir les instru-
– des installations frigorifiques indus- le haut de l’accumulateur devient infé- bivalence (∆ϑbiv). 1. Le premier principe est : ments de mesure suivants :
trielles ; rieure à la valeur de consigne. ■ Différence de température dans le con- ϑRC,EN ≤ ϑRC,HORS – compteur de chaleur pour la détermi-
– des installations frigorifiques alimen- ■ La pression de condensation détermi- denseur : 2. La température de déclenchement est nation des rejets thermiques utilisés ;
taires. née par la température de chargement ∆ϑCond = ∆ϑbiv limitée par la température maximale – compteur d’heures de fonctionnement
■ Pour le fonctionnement bivalent paral- ϑcharge désirée est obtenue par la régula- ■ Dimensionnement de la pompe du con- admissible à l’entrée du condenseur : du condenseur et de la chaudière ;
lèle d’une machine frigorifique et d’une tion de la température d’entrée dans le ϑRC,HORS ≤ ϑCond,s max – ∆ϑCond,max – compteur d’impulsions d’enclenche-
chaudière. denseur et de la vanne :
condenseur au moyen de la vanne V1. Pour les sources de chaleur à tempéra- ment du condenseur et de la chaudière ;
■ Accumulateur pour compenser le dé- Dès qu’il n’est plus possible d’évacuer Q̇MF [kW] – compteur de combustible pour la chau-
calage dans le temps entre l’offre et la V̇P1 = V̇V1 [m3 /h] = 0,86 ————— ture très variable, on prendra la diffé-
demande.
suffisamment de chaleur (V1 sur « pas- ∆ϑCond [K] rence de température maximum pos- dière ;
sage »), on régule sur la vanne de la tour . – points de mesure (doigts de gant) pour
■ Lorsque la chaudière assure égale- Pour QMF, prendre la valeur au point de sible dans le condenseur ∆ϑCond,max.
ment la charge partielle de l’accumula- de refroidissement. 3. Pour éviter dans tous les cas un « fonc- la détermination des températures
bivalence. Tenir compte des prescrip-
teur, la durée de marche du brûleur est ■ L’accumulateur est chargé par stratifi- tionnement à vide » à la température importantes du système.
tions justifiées du fabricant de la machine
prolongée par rapport au schéma RC-02. cation en un seul passage à ϑcharge. du retour, la température d’enclenche- Sans cette instrumentation, il n’est pas
frigorifique concernant le débit minimum
■ Branchement de la machine frigo- ■ L’utilisation de la chaleur est déclen- ment doit être : possible de garantir une assurance qualité
dans le condenseur.
rifique en A et de la chaudière en C chée dès que la température au niveau de ϑRC,EN ≥ ϑret,max irréprochable. On ne renoncera donc à ces
(comme dessiné) : la température de ■ En fixant V̇P1 = V̇Transf,IUC on devrait
la sonde RC-HORS montée sur le retour Dans le cas le moins favorable, on aura instruments de mesure que si le maître de
départ du chauffage ne doit pas dépas- avoir un équilibre hydraulique tel que
de la machine frigorifique dépasse la va- une température de départ par mo- l’ouvrage le demande expressément.
ser la température de chargement de la V̇P1 = 1,1 · V̇Transf,IUC
leur de consigne (cette sonde peut aussi ments à peine au-dessus de ϑRC,EN, ce Comme solution minimaliste, on montera
machine frigorifique ; la température de
chargement de la chaudière peut être être montée sous l’accumulateur) : V1 est ■ Dimensionnement de la pompe de la qui n’est toutefois normalement pas dans tous les cas des manchons en attente.
plus élevée. mis en position « déviation » et la vanne chaudière et de la vanne : gênant. ■ On placera des instruments de bonne
ϑIUC,dép max ≤ ϑcharge ≤ ϑCh,s de la tour de refroidissement est ouverte. Q̇Ch [kW] 4. Pour que le déclenchement puisse fon- qualité avec affichage des valeurs mesu-
■ Branchement de la machine frigo- ■ L’accumulateur est déchargé à débit V̇P2 [m3 /h] = 0,86 ———— ctionner, il faut que : rées (lecture manuelle) et sortie à impul-
rifique en A et de la chaudière en D : variable V̇Transf,IUC en fonction de la puis- ∆ϑCh [K] sions (enregistrement automatique des
ϑRC,HORS < ϑcharge
toutes les températures doivent être éga- sance demandée. valeurs).
Q̇Ch [kW] Les températures d’enclenchement et de
les : ■ La libération de la chaudière et de la V̇V2 = [m3 /h] = 0,86 ———————– déclenchement, ainsi que la température
ϑIUC,dép max = ϑcharge = ϑCh,s
Branchement de la machine frigori-
fique en B et de la chaudière en D : la
vanne de chaudière V2 est effectuée en
fonction de la puissance demandée ou si
l’utilisation des rejets thermiques n’est
ϑCh,s – ϑAc–Ch [K]
■ Pour une autorité de vanne ≥ 0,5, nous
de chargement peuvent être régulées en
fonction de la température extérieure.
☞ Mots-clés SCHÉMA DE BASE F,
INSTRUMENTATION, VITESSE
DE RÉGULATION, ACCUMULATEUR.
température de départ du chauffage peut avons : ϑcharge = ϑIUC,ret + ∆ϑCond ne doit pas être
pas libérée. ∆pV ≥ ∆pvar
dépasser la température de chargement
de la machine frigorifique ; la tempéra-
ture de chargement de la chaudière doit
■ La chaudière est enclenchée, respecti-
vement déclenchée par les sondes CH- Pour ∆pvar, on prendra le trajet dont le
débit est influencé par la vanne. Atten-
dépassée vers le bas.
■ Utiliser des régulateurs P.I.D. à paramè-
tres réglables et des vannes trois voies
☞ Cahier 2 « Récupération de cha-
leur et utilisation des rejets ther-
miques ».
correspondre à la température de départ EN, respectivement CH-HORS.
tion: le compteur de chaleur participe à rapides placées le plus près possible du
du chauffage :
ϑIUC,dép max > ϑcharge < ϑCh,s
■ Seule la variante avec branchement
■ La température de sortie de la chau-
dière est régulée par la vanne de chau-
dière V2. Eventuellement maintient de la
∆pvar!
■ Dimensionner les conduites de raccor-
condenseur.
■ Pour le réglage de la température d’en- ☞ Cahier 3 « Pompes à chaleur ».

dement à l’accumulateur côté consom- clenchement et de déclenchement du


de la machine frigorifique en B et de température de retour avec priorité.
mateurs avec une faible différence de thermostat de la chaudière, on a :
la chaudière en D permet une aug-
mentation de la température en fonction- pression : 1. Première règle :
nement parallèle. La machine frigorifique ∆pTransf,IUC < 2 kPa ϑCh,EN ≤ ϑCh,HORS
risque toutefois d’être « bloquée » par la 2. Température de déclenchement :
chaudière si la puissance de la machine
frigorifique n’est pas dimensionnée de < PACcalc. Logiciel de dimension-
nement d’installations de pom-
pes à chaleur (Distribution : Infoenergie,
ϑCh,HORS = Jdép,max
3. Température d’enclenchement :
manière adéquate par rapport à l’aug- ϑCh,EN = ϑret,max
mentation de la température ! case postale 310, 5200 Brugg.)

51
52

Module de schéma standard pour le réchauffement de l’eau pour toutes les applications

Chauffe-eau avec échangeur de chaleur interne RE-01

Variante C Variante B

Eau chaude
ϑ
VTransf,IPC V1 VTransf,IUC

Variante A (avec vanne trois voies)


∆p Transf,IPC ∆p Transf,IUC

P1 P1 P1

ϑ
Charge-EN ϑ
ϑdép ϑdép ϑdép
Ac
ϑ Hauteur de montage du corps
ϑ de chauffe et de la sonde
Charge-HORS à déterminer de cas en cas !
→ Description du fonctionnement
ret-HORS
ϑ
ϑ ϑ

ϑret ϑret ϑret

Eau froide
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Solution relativement avantageuse ■ Enclenchement par la sonde de tem- ■ Dimensionner en fonction d’une diffé- ■ Principes pour le réglage des tempé- ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
pour des installations à faible consomma-pérature CHARGE-EN ou en fonction du rence de température la plus grande pos- ratures d’enclenchement et de déclen- vice, la remise de l’installation, l’optimi-
tion d’eau chaude. Souvent utilisée pour temps par horloge programmable (char- sible dans le l’échangeur de chaleur. chement : sation du fonctionnement et le contrôle
le préchauffage de l’eau par des petites gement forcé). Dans ce cadre, on tiendra compte de 1. Le premier principe est : des résultats, ainsi que pour le contrôle
pompes à chaleur. Le réchauffement final ■ Limitation de la température de retour l’augmentation de température de l’eau continu du bon fonctionnement de l’ins-
par régulation de la vanne de passage. Le ϑEN ≤ ϑHORS
à la température désirée est réalisé par un dans l’échangeur lors du chargement, ce tallation, il y a lieu de prévoir les sondes
corps de chauffe électrique. désavantage de ce schéma est que la qui diminue le rendement de l’échan- 2. La température d’enclenchement est de température et les organes de réglage
moitié de la pression de la pompe devrait limitée par la température minimum
■ Tant que le dimensionnement tient geur et augmente la température de re- du débit indiqués sur le schéma. De plus,
être « détruite » par la vanne si on veut admissible pour l’eau chaude :
compte du cas le plus défavorable, que leconserver une autorité de vanne de 0,5. tour ! Recommandation : dimensionner des instruments ne pouvant être détaillés
débit est parfaitement équilibré et que le
■ Le déclenchement est commandé soit l’échangeur de chaleur pour une tempé- ϑEN ≥ ϑEC,min ici sont également nécessaires pour la dé-
chargement est interrompu à temps, la par la sonde CHARGE-HORS lorsque la rature « froide » plus élevée (par exemple 3. La température de déclenchement termination de la consommation de cha-
température de retour maximum peut tou- température désirée dans l’accumulateur 35° C au lieu de 10° C). doit être inférieure à la température leur en fonction de la demande.
jours être respectée. Toutefois, comme les
est atteinte, soit par un thermostat sur le re- ■ Dimensionnement de la pompe et de maximum admissible pour le retour ■ Un clapet anti-retour à ressort repré-
données de base pour le calcul sont sou- tour (par exemple RET-HORS pour la va- la vanne : du chauffage : sente une alternative « avantageuse » par
vent insuffisantes, ou que l’échangeur est
riante C) lorsque la température maximum Q̇ [kW] rapport à la vanne motorisée (variantes B
du retour ne peut plus être respectée. ϑHORS < ϑret,max
dimensionné trop grand, on préfère sou- V̇P1 = V̇V1 = 0,86 ——————— et C), mais peut poser des problèmes au
vent limiter la température de retour par■ Le corps de chauffe électrique est dé- (ϑdép – ϑret) [K] Les règles 1 et 2 sont impératives. La niveau de l’étanchéité.
des mesures techniques de régulation. clenché, resp. enclenché en fonction des ■ La moitié de la pression de la pompe non-observation de la règle 3 implique ■ Des conduites de circulation introduites
■ Variante A : Régulation de la tempé- besoins par une horloge programmable et devrait être « détruite » par la vanne de qu’une température de retour du chauf- latéralement dans l’accumulateur peu-
rature de départ, par exemple à 65° C, auen fonction de la température (pour autant fage plus élevée doit être autorisée dans vent fortement perturber sa stratification.
passage pour conserver une autorité de
moyen d’un schéma de mélange avec qu’il soit libéré par les SI). certains états de fonctionnement. Autres solutions :
vanne de 0,5 (strictement, même à débit
■ La hauteur de montage du corps de ■ Placer la sonde de température du re-
vanne trois voies pour éviter des dépôts nul) : – des systèmes monotubes pour de peti-
chauffe électrique et des sondes de tem-
de calcaire sur le corps de chauffe. Avecpérature dépend de l’utilisation de l’ins- ∆pV1 = 0,5 · ∆pP1 tour le plus près possible de la sortie de tes installations de faible extension (la
cette variante, une limitation de la tem- l’échangeur de chaleur (temps de réac- solutions idéale, dans la mesure où
tallation : ■ La valeur cible de 0,5 pour l’autorité de
pérature de retour n’est pratiquement – fonctionnement alternatif d’une pompe tion courts). elle est réalisable) ;
la vanne doit si possible être respectée.
pas possible. à chaleur / corps de chauffe électrique : ■ Respecter la différence de pression – un chauffage électrique d’appoint à
Si on dimensionne avec une valeur entre
■ Variante B : Régulation directe perma- sonde CHARGE-EN dans le haut de l’ac- maximum dans la vanne de passage. corps de chauffe autorégulés ;
0,3 et 0,5, on tiendra compte de la courbe
nente du débit de la pompe pour limiter le cumulateur, la hauteur du corps de ■ Si la puissance du chauffe-eau est – un chauffage électrique à circulation
caractéristique de la vanne et de son
débit du retour. Cette solution intéressan- chauffe détermine le volume désiré proche de celle de la production de cha- pour le réchauffement final.
comportement à l’ouverture.
te est malheureusement (encore) chère. pour le réchauffement électrique (géné- leur, on examinera si la définition de prio- Les deux derniers systèmes doivent abso-
■ Une pompe à débit variable est re-
Des solutions plus avantageuses sont ralement en bas) ; rités s’avère utile (« priorité au chauffe- lument être examinés sur le plan de la con-
– préchauffage par pompe à chaleur, commandée mais non indispensable. On
cependant attendues dans un proche ave- eau »). sommation électrique supplémentaire.
réchauffement final par le corps de veillera à ce qu’au moins la puissance
nir (petites pompes à débit variable avec ■ Pour des raisons d’hygiène (légionel-
chauffe électrique : corps de chauffe et électrique de la pompe puisse être dissi-
interface pour régulation). les), le chauffe-eau électrique doit être
sonde CHARGE-EN à même hauteur pée dans tous les cas de figure (par
■ Variante C : Pas de limitation perma- porté périodiquement à plus de 60° C.
dans le haut de l’accumulateur (grand exemple par une limitation du débit mini-
nente du débit du retour, mais dimension-
nement en fonction du cas le plus dé-
favorable et équilibrage précis du débit
volume de préchauffage, petit volume
de réchauffement final) ;
– attention : le volume au-dessus de la
mum par un interrupteur de fin de course
sur la vanne de passage). ☞ Cahier 1, paragraphe 4.1 « Princi-
pes hydrauliques de base ».
par des mesures techniques de régula- sonde CHARGE-EN doit être assez
tion. Eventuellement interruption du char- grand pour couvrir en tout temps les
gement par RET-HORS. demandes de pointe d’eau chaude !
– sonde CHARGE-HORS juste au-des-
& Production d’eau chaude à l’élec-
tricité. Programme d’impulsion
sus du corps de chauffe (pour empê-
cher à temps une augmentation de la
RAVEL, 1994. (Distribution : OCFIM, 3000 température de retour suite à une
Berne, N° de commande : 724.349 f.) chute de la demande) ;
– enclenchement, déclenchement et
déclenchement de sécurité du corps
de chauffe électrique par les thermo-
stats d’origine.

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54

Module de schéma standard pour le réchauffement de l’eau pour toutes les applications

Chauffe-eau avec échangeur de chaleur externe RE-02

Variante B

V1 Y
Variante A Eau chaude
ϑ
VTransf,IPC (avec vanne VTransf,IUC
∆p Transf,IPC trois voies) ∆p Transf,IUC
Variante D
Eau chaude

P1 P1

ϑ
Charge-EN ϑ ϑ

ϑ11 ϑ11 Ac
Charge-EN
ϑ ϑ
X ϑ ϑ
ϑ12 ϑ ϑ22
Ac
ϑ ϑ ϑ
ϑ21 Charge-HORS Charge-HORS ϑ

P2 Eau froide

V2 Hauteur de montage du corps


de chauffe et de la sonde
à déterminer de cas en cas !
→ Description du fonctionnement

Eau froide
ϑ

∆ p var
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ Solution intéressante pour le réchauf- ■ Enclenchement par la sonde de tem- ■ On tiendra compte du fait que la tem- ■ Principes pour le réglage des tempé- ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
fement de l’eau, mais limitée à des projets pérature CHARGE-EN ou en fonction du pérature de retour de l’eau chaude peut ratures d’enclenchement et de déclen- vice, la remise de l’installation, l’optimi-
avec une grande consommation d’eau temps par horloge programmable (char- être sensiblement plus élevée que la tem- chement : sation du fonctionnement et le contrôle
chaude, en raison de l’investissement gement forcé). pérature de l’eau froide, et que le rende- 1. Le premier principe est : des résultats, ainsi que pour le contrôle
important (immeubles, lotissements, res- ■ Limitation de la température de retour ment de l’échangeur de chaleur varie continu du bon fonctionnement de l’ins-
ϑEN ≤ ϑHORS
taurants, etc.). par régulation de la vanne de passage. donc fortement. Recommandations pour tallation, il y a lieu de prévoir les sondes
■ Par rapport à l’échangeur de chaleur Le désavantage de ce schéma est que la le dimensionnement de l’échangeur de 2. La température d’enclenchement est de température et les organes de réglage
interne, cette solution présente les avan- moitié de la pression de la pompe devrait chaleur à plaques : limitée par la température minimum du débit indiqués sur le schéma. De plus,
tages suivants : être « détruite » par la vanne si on veut – température d’entrée dans le circuit admissible pour l’eau chaude : des instruments ne pouvant être détaillés
– chargement de l’accumulateur par stra- conserver une autorité de vanne de 0,5. secondaire d’environ 35° C (en aucun ϑEN ≥ ϑEC,min ici sont également nécessaires pour la dé-
tification parfaitement contrôlé et en un ■ Le déclenchement est commandé soit cas avec une température correspon- termination de la consommation de cha-
seul passage ; par la sonde CHARGE-HORS lorsque la 3. La température de déclenchement est
dant à celle de l’eau froide à 10° C !); limitée par la température maximum leur en fonction de la demande.
– rapport optimal entre le volume de température désirée dans l’accumulateur
– choisir des différences de tempéra- admissible à l’entrée secondaire de ■ La conduite X-Y doit être la plus courte
l’accumulateur et le volume utile. est atteinte, soit par un thermostat sur le
tures à peu près égales dans les circuits l’échangeur de chaleur: possible (volume froid au début du char-
■ Tant que le dimensionnement tient retour lorsque la température maximum
primaire et secondaire, par exemple gement).
compte du cas le plus défavorable, que le du retour ne peut plus être respectée. ϑHORS ≤ ϑ2,1,max
débit est parfaitement équilibré et que le ■ Le corps de chauffe électrique est dé- 50 / 38° C dans le primaire et 48 / 35° C ■ Des conduites de circulation introduites
dans le secondaire (en aucun cas avec Les règles 1 et 2 sont impératives. La latéralement dans l’accumulateur peu-
chargement est interrompu à temps, la clenché, resp. enclenché en fonction des
température de retour maximum peut tou- besoins par une horloge programmable et non-observation de la règle 3 implique
48 / 10° C correspondant à celle de l’eau vent fortement perturber sa stratification.
jours être respectée. Toutefois, comme les en fonction de la température (pour autant froide !); qu’une température de retour du chauf- Autres solutions :
données de base pour le calcul sont sou- qu’il soit libéré par les SI). – plus la température de retour mini- fage plus élevée doit être autorisée dans – des systèmes monotubes pour de peti-
vent insuffisantes, ou que l’échangeur est ■ La hauteur de montage du corps de mum admissible est basse, plus la tem-certains états de fonctionnement. tes installations de faible extension (la
dimensionné trop grand, on préfère sou- chauffe électrique et des sondes de tem- ■ Placer la sonde de température du re-
pérature du circuit secondaire doit être solutions idéale, dans la mesure où
vent limiter la température de retour par pérature dépend de l’utilisation de l’ins- basse. tour le plus près possible de la sortie de elle est réalisable) ;
des mesures techniques de régulation. tallation : ■ Dimensionnement de la pompe et de l’échangeur de chaleur (temps de réac- – un chauffage électrique d’appoint à
■ Variante A : Régulation de la tempé- – fonctionnement alternatif d’une pompe la vanne du circuit primaire : tion courts). corps de chauffe autorégulés ;
rature de départ, par exemple à 65° C, au à chaleur / corps de chauffe électrique : Q̇ [kW] ■ Respecter la différence de pression – un chauffage électrique à circulation
moyen d’un schéma de mélange avec sonde CHARGE-EN dans le haut de l’ac- V̇P1 = V̇V1 = 0,86 —————— maximum dans la vanne de passage. pour le réchauffement final.
vanne trois voies pour éviter des dépôts cumulateur, la hauteur du corps de (ϑ11 – ϑ12) [K] ■ Si la puissance du chauffe-eau est pro- Les deux derniers systèmes doivent
de calcaire sur le l’échangeur à plaques. chauffe détermine le volume désiré ■ Dimensionnement de la pompe et de che de celle de la production de chaleur, absolument être examinés sur le plan de
Avec cette variante, une limitation de la pour le réchauffement électrique (géné- la vanne du circuit secondaire : on examinera si la définition de priorités la consommation électrique supplémen-
température de retour n’est pratique- ralement en bas) ; s’avère utile (« priorité au chauffe-eau »). taire.
ment pas possible. – préchauffage par pompe à chaleur, ré- Q̇ [kW]
V̇P2 = V̇V2 = 0,86 —————— ■ Pour des raisons d’hygiène (légionel-
■ Variante B : Régulation directe perma- chauffement final par le corps de chauf- (ϑ22 – ϑ21) [K] les), le chauffe-eau électrique doit être
nente du débit de la pompe pour limiter le fe électrique : corps de chauffe dans le porté périodiquement à plus de 60° C.
débit du retour. Cette solution intéres- haut de l’accumulateur (grand volume ■ La moitié de la pression de la pompe
devrait être « détruite » par la vanne de

sante est malheureusement (encore) de préchauffage, petit volume de ré-
chère. Des solutions plus avantageuses chauffement final), départ du char- passage pour conserver une autorité de Mot-clé ACCUMULATEUR.
sont cependant attendues dans un proche gement à même hauteur, sonde de vanne de 0,5 (strictement, même à débit
avenir (petites pompes à débit variable
avec interface pour régulation).
température CHARGE-EN juste en des-
sous (variante D);
nul) :
∆pV1 = 0,5 · ∆pP1 ☞ Cahier 1, paragraphe 4.1 « Princi-
pes hydrauliques de base ».
■ Variante C (non représenté) : Pas – attention : le volume au-dessus de la La valeur cible de 0,5 pour l’autorité de la
de limitation permanente du débit de sonde CHARGE-EN doit être assez vanne doit si possible être respectée. Si
retour, mais dimensionnement en fonc- grand pour couvrir en tout temps les ■ Une pompe à débit variable est re-
on dimensionne avec une valeur entre commandée mais non indispensable. On
tion du cas le plus défavorable et équili- demandes de pointe d’eau chaude ! 0,3 et 0,5, on tiendra compte de la courbe
brage précis du débit par des mesures – sonde CHARGE-HORS toujours le plus veillera à ce qu’au moins la puissance élec-
caractéristique de la vanne et de son trique de la pompe puisse être dissipée
techniques de régulation. bas possible dans l’accumulateur; comportement à l’ouverture. dans tous les cas de figure (par exemple
& Production d’eau chaude à l’élec- – enclenchement, déclenchement et ■ L’autorité de la vanne du circuit secon-
déclenchement de sécurité du corps par une limitation du débit minimum par
tricité. Programme d’impulsion daire doit aussi être ≥ 0,5, c’est-à-dire : un interrupteur de fin de course sur la
RAVEL, 1994. (Distribution : OCFIM, 3000 de chauffe électrique par les thermo-
stats d’origine. ∆pV2 ≥ ∆pvar vanne de passage)
Berne, N° de commande : 724.349 f.)

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Module de schéma standard pour l’utilisation de la chaleur pour toutes les applications

Groupe(s) de chauffage en schéma de mélange UC-01

ϑ ϑ ϑ ϑ
Variante A

V1
ϑ1 ϑ1
ϑ ϑ2
P1
V1 V2 Vn
VTransf,IPC VTransf,IPC
∆p Transf,IPC ∆p Transf,IPC

P1 P2 Pn

ϑ ϑ ϑ

ϑ ϑ ϑ2

EC1 EC1 EC2 ECn

ϑ
ϑ ϑ3

ϑ3 ϑ3
ϑ3

∆ p var
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ En principe utilisable dans tous les ■ Régulation de la température de dé- ■ Dimensionnement des débits des ■ La courbe caractéristique de la vanne ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
systèmes de chauffage exigeant une part de la distribution de chaleur dans les pompes : doit être choisie en fonction du consom- vice, la remise de l’installation, l’optimi-
température de retour la plus basse pos- groupes en fonction de la température Q̇ [kW] mateur. En règle générale, on applique sation du fonctionnement et le contrôle
sible (pompes à chaleur, CCFC, chau- extérieure et en schéma de mélange. V̇pompe = 0,86 —————– les principes suivants : des résultats, ainsi que pour le contrôle
dières à condensation, installations avec ■ Mélange constant dans le retour par (ϑ2 – ϑ3) [K] – pour les groupes sans échangeur de continu du bon fonctionnement de l’ins-
accumulateur, etc.). vannes by-pass (en pointillé dans le sché- ■ Dimensionnement des débits des chaleur dans le circuit régulé, utiliser tallation, il y a lieu de prévoir les sondes
■ Condition principale : la production de ma) lorsque les températures du système vannes : des vannes avec des courbes caracté- de température et les organes de réglage
chaleur et les consommateurs doivent varient.
Q̇ [kW]
ristiques linéaires (par exemple régu- du débit indiqués sur le schéma. De plus,
être rapprochés pour que les pertes de ■ Le débit dans le circuit principal varie V̇vanne = 0,86 —————– lation de la température de départ en des instruments ne pouvant être détaillés
charge dans les tronçons à débit variable entre 0 et 100 %. (ϑ1 – ϑ3) [K] fonction de la température extérieure ici sont également nécessaires pour la dé-
(en gras dans le schéma) soient les plus ■ Les débits dans les groupes peuvent ■ Lorsque les températures du système pour des chauffages par radiateurs ou termination de la consommation de cha-
faibles possibles. également être variables, par exemple si varient, les débits dans la pompe et la van- par le sol) ; leur en fonction de la demande.
■ Variante A : Pour les installations de on utilise des vannes thermostatiques ne sont différents. Cette différence doit – pour des groupes avec échangeurs de ■ Si la puissance raccordée d’une pompe
production de chaleur avec un seul grou- (dans ce cas, l’utilisation de pompes à être compensée par un bypass avec étran- chaleur dans le circuit régulé, utiliser à débit variable dépasse une certaine va-
pe de chauffage. débit variable est souvent judicieuse). gleur (en pointillé dans le schéma). des vannes ayant des courbes carac- leur, l’autorisation du fournisseur d’élec-
■ Différence de température de dimen- téristiques à pourcentage identique tricité est souvent nécessaire (exemple
sionnement côté consommateurs ≥ 10 K. (par exemple pour des régulations de pour Zurich : pompes monophasées dès
■ Dimensionner largement le départ et réchauffeurs d’air en fonction de la 0,7 kW, triphasées dès 1,2 kW).
le retour principaux : les pertes de char- température de sortie de l’air).
ge, y compris celles des organes, doivent
être < 70 Pa/m. ☞ Mot-clé DIMENSIONNEMENT
HYDRAULIQUE.
■ Concernant les pertes de charge ∆pvar
dans les tronçons à débit variable (en gras
dans le schéma), les deux règles suivan-
tes doivent être observées :
☞ Cahier 1, paragraphe 4.1 « Princi-
pes hydrauliques de base ».

1. Autorité de la vanne ≥ 0,5, c’est-à-dire :


∆pvanne ≥ ∆pvar + ∆pTransf,IPC
2. Eviter des circulations non désirées
dans les vannes de mélange sans pom-
pe principale, ce qui revient à poser :
∆pvar + ∆pTransf,IPC plus petit que 20 % de
la pression manométrique de la plus
petite pompe de groupe.
Pour ∆pvar, on prendra le trajet dont le
débit est influencé par la vanne.

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Module de schéma standard pour l’utilisation de la chaleur pour toutes les applications

Groupes de chauffage en schéma d’injection, avec vannes de passage UC-02

Variante A ϑ ϑ ϑ ϑ

V0 ϑ
P0 P0
ϑ1 X X X ϑ2
p ϑ2 p

VTransf,IPC VTransf,IPC
∆p Transf,IPC ∆p Transf,IPC V1 V2 Vn

P1 P2 Pn

ϑ ϑ ϑ

ϑ ϑ ϑ3

EC1 EC2 ECn

ϑ ϑ ϑ4

p p
ϑ5 Y ϑ4
Y Y
ϑ5

∆ p var
Domaine d’utilisation, Description Recommandations pour le Recommandations techniques Particularités
caractéristiques du fonctionnement dimensionnement hydraulique pour la régulation
■ En principe utilisable dans tous les ■ Régulation de la température de dé- ■ Dimensionnement de la pré-régulation ■ La courbe caractéristique de la vanne ■ Pour le réglage initial, la mise en ser-
systèmes de chauffage exigeant une part de la distribution de chaleur dans les de la variante A (normalement dimen- doit être choisie en fonction du consom- vice, la remise de l’installation, l’optimi-
température de retour la plus basse pos- groupes en fonction de la température sionnement à ϑ1 = ϑ2) : mateur. En règle générale, on applique sation du fonctionnement et le contrôle
sible (pompes à chaleur, CCFC, chau- extérieure et en schéma d’injection, avec Q̇ [kW] les principes suivants : des résultats, ainsi que pour le contrôle
dières à condensation, installations avec vannes de passage. V̇P0 = V̇V0 = 0,86 —————– – pour les groupes sans échangeur de continu du bon fonctionnement de l’ins-
accumulateur, etc.). ■ Le débit de la pompe principale varie (ϑ2 – ϑ5) [K] chaleur dans le circuit régulé, utiliser tallation, il y a lieu de prévoir les sondes
■ Schéma approprié lorsque la produc- entre 0 et 100 %. C’est pourquoi la pompe ■ Dimensionnement des pompes de des vannes avec des courbes caracté- de température et les organes de réglage
tion de chaleur et les groupes de con- principale doit généralement être à débit groupe : ristiques linéaires (par exemple régu- du débit indiqués sur le schéma. De plus,
sommateurs sont plus éloignés, c’est-à- variable afin de maintenir une différence
Q̇ [kW]
lation de la température de départ en des instruments ne pouvant être détaillés
dire lorsque des pertes de charge plus de pression constante entre le départ prin- V̇Pn = 0,86 —————– fonction de la température extérieure ici sont également nécessaires pour la dé-
importantes apparaissent dans les cipal et le retour principal (solution plus (ϑ3 – ϑ4) [K] pour des chauffages par radiateurs ou termination de la consommation de cha-
conduites d’amenée et que le schéma avantageuse : différence de pression cons- ■ Dimensionnement des vannes de par le sol) ; leur en fonction de la demande.
UC-01 n’est plus utilisable. tante dans la pompe). groupe : – pour des groupes avec échangeurs de ■ Optimiser la régulation de la diffé-
■ Variante A: Pré-régulation de la tem- ■ Les débits dans les groupes peuvent chaleur dans le circuit régulé, utiliser rence de pression et la pré-régulation
Q̇ [kW]
pérature du départ principal. également être variables, par exemple si V̇Vn = 0,86 —————– des vannes ayant des courbes carac- pour diminuer la consommation d’éner-
on utilise des vannes thermostatiques (ϑ2 – ϑ4) [K] téristiques à pourcentage identique gie des pompes et les déperditions de
(dans ce cas, l’utilisation de pompes à dé- ■ La différence de température de di- (placer l’organe de réglage avant et la chaleur, afin d’améliorer l’aspect écono-
bit variable est souvent judicieuse). mensionnement dans les groupes de con- sonde correspondante après l’échan- mique.
■ Pré-régulation pour réduire les pertes sommateurs doit être ≥ 10 K. geur de chaleur ; par exemple pour ■ Si une pré-régulation est présente et si
de chaleur dans les conduites d’amenée ■ Les pertes de charge ∆pvar dans le tron- des régulations de réchauffeurs d’air les caractéristiques des besoins de tous
(variante A), lorsque la température du çon à débit variable (en gras dans le sché- en fonction de la température de sor- les groupes de consommateurs sont
départ principal est sensiblement au- ma) déterminent l’autorité des vannes. tie de l’air). semblables, on peut éventuellement
dessus de la température de départ de Fondamentalement, nous avons : ■ Tenir compte des différences de pres- renoncer à la régulation de la différence
groupe la plus élevée pendant une gran- Autorité de vanne = 0,5 sion maximum admissibles dans les de pression. Dans ce cas, on doit cepen-
de partie de l’année. – ce qui signifie, pour la vanne de régla- vannes. dant déterminer avec le fabricant des
ge de la pré-régulation (variante A) en ■ Dans le cas où on utilise une pré-régu- pompes quelles conditions doivent être
schéma de mélange : lation (variante A), la température du dé- respectées à débit nul.
part principal doit être réglée en fonction ■ Si la puissance raccordée d’une pompe
∆pV0 = ∆pvar + ∆pTransf,IPC
de la valeur de consigne la plus élevée des à débit variable dépasse une certaine va-
– et pour les vannes de groupe, avec différents groupes de consommateurs. leur, l’autorisation du fournisseur d’élec-
une régulation de la différence de ■ Si toutes les vannes de groupe sont tricité est souvent nécessaire (exemple
pression entre le départ et le retour munies d’interrupteurs de fin de course, pour Zurich : pompes monophasées dès
principaux (comme dessiné dans le la pompe principale peut être enclen- 0,7 kW, triphasées dès 1,2 kW).
schéma) : chée et déclenchée en fonction de la de-
∆pVn = ∆pvar = 0,5 · ∆pconsigne réglage
– si la pompe principale dispose d’une
régulation intégrée de la différence de
mande de chaleur.
☞ Mot-clé DIMENSIONNEMENT
HYDRAULIQUE.

pression, les vannes de groupe doi-


vent être dimensionnées plus petites
et la pompe principale plus grande :
☞ Cahier 1, paragraphe 4.1 « Princi-
pes hydrauliques de base ».

∆pVn = ∆pvar + ∆pTransf,IPC


∆pVn = 0,5 · ∆pconsigne pompe principale
La différence de pression devrait par
conséquent être mesurée le plus près ■ La valeur cible de 0,5 pour l’autorité de
possible des consommateurs, pour que la vanne doit si possible être respectée.
la pompe principale et sa consommation Si on dimensionne avec une valeur entre
électrique soient les plus petites possi- 0,3 et 0,5, on tiendra compte de la courbe
ble. Pour ∆pvar, on prendra le trajet dont caractéristique de la vanne et de son
le débit est influencé par la vanne. comportement à l’ouverture.

59
η

Dénominations, symboles et abréviations

Dénominations et symboles Puissance thermique de la production .


Chaleur spécifique [J/kgK] ________________________cp de chaleur [kW] __________________________QPC .
Coefficient de performance annuel [–] __________COPA Quantité de chaleur en général [J, MJ, Ws, kWh] __Ql
Contenance de l’accumulateur [m3] ______________VAc Rendement [–] ____________________________________η
Contenance de l’accumulateur, Température [°C]__________________________________ϑ
minimum [m3] ________________________VAc,min Température à l’entrée du condenseur [° C] ____ϑCond,e
. Température à la sortie du condenseur [° C] ____ϑCond,s
Débit dans la production de chaleur [m3/h] ________VPC
Débit dans le système d’émission Température d’enclenchement [° C] ______________ϑEN
. Température de chargement [° C] ______________ϑcharge
de chaleur [m3/h] ________________________________VEC
Débit disponible installation de production Température de déclenchement [° C] __________ϑHORS
. Température de départ [° C] ____________________ϑdép
de chaleur [m3/h] ____________________VTransf,IPC –
Débit disponible installation de source Température de mélange [° C] ____________________ϑl
. Température de retour [° C] ______________________ϑret
de chaleur [m3/h] ____________________VTransf,ISC
Débit disponible installation d’utilisation Température maximale à la sortie
. du condenseur [° C] __________________ϑCond,max
de chaleur [m3/h] ____________________VTransf,IUC
.
Débit du condenseur [m3/h] ____________________VCond Temps [s, h] ______________________________________t
. Viscosité cinématique [m2/s] ______________________ν
Débit massique [kg/s, kg/h] ______________________ml
Débit thermique, général [J, MJ, Ws, kWh] ________Q Vitesse [m/s] ______________________________________v
. Volume [l, m3] ____________________________________V
Débit volumique [l/s, l/h, m3/h] ____________________Vl
Densité [kg/m3]____________________________________ρ Volume supplémentaire [m3] __________________Vsupp
Diamètre [m] ____________________________________D
Différence de pression [Pa, kPa] __________________∆p
Différence de pression Abréviations (aussi utilisées comme indices)
disponible IPC [Pa, kPa] ____________∆pTransf,IPC Accumulateur __________________________________Ac
Différence de pression Chaudière ______________________________________Ch
disponible ISC [Pa, kPa] ____________∆pTransf,ISC Circuit intermédiaire ______________________________C
Différence de pression Condenseur __________________________________Cond
disponible IUC [Pa, kPa] ____________∆pTransf,IUC Couplage chaleur-force ________________________CCF
Différence de pression par Couplage chaleur-force compact ______________CCFC
vanne ouverte [Pa, kPa] ________________∆pvanne Déclenchement de sécurité ____________________STOP
Différence de pression sur tronçon Départ ________________________________________dép
à débit variable [Pa, kPa] ________________∆pvar Eau chaude______________________________________EC
Différence de température [K] ____________________∆ϑ Eléctrique ________________________________________él
Différence de température dans Emission de chaleur ____________________________EC
l’émission de chaleur [K] ________________∆ϑEC Entrée ____________________________________________e
Différence de température dans Evaporateur ____________________________________Ev
la production de chaleur [K] ______________∆ϑPC Installation d’utilisation de la chaleur ____________IUC
Différence de température dans le CCFC [K] ____∆ϑCCFC Installation de production de chaleur ____________IPC
Différence de température dans Installation source de chaleur ____________________ISC
le condenseur [K] ______________________∆ϑCond Pompe à chaleur ______________________________PAC
Différence de température dép.-ret. Production de chaleur ____________________________PC
au point de bivalence [K] ________________∆ϑbiv Récupération de chaleur ________________________RC
Différence de température dép.-ret. Retour __________________________________________ret
au point de dimensionnement [K] ________∆ϑdim Sortie ____________________________________________s
Durée de fonctionnement CCFC [h] ________________tf Source __________________________________________S
Fréquence d’enclenchement [1/h] __________________n Thermique ______________________________________th
Indice de performance [–] __________________________ε Tour de refroidissement __________________________TR
Indice de rendement [–]____________________________η Transfert ____________________________________Transf
Longueur [m] ____________________________________L Utilisateur ________________________________________U
Nombre de Newton [–] __________________________Ne Utilisation des rejets thermiques ________________URT
Nombre de Reynolds [–] __________________________Re Valeur d’enclenchement ________________________EN
Pression [Pa, kPa] ________________________________p Valeur de consigne ____________________________cons
Puissance de la pompe à chaleur [kW] __________QPAC Valeur de déclenchement ____________________HORS
Puissance en général [W, kW] ______________________P . Valeur effective __________________________________eff
Puissance thermique [W, kW] ____________________Q . l Valeur maximale ______________________________max
Puissance thermique CCFC [kW]________________QCCFC Valeur minimale ________________________________min
Puissance thermique de l’émission . Vanne, clapet de réglage ________________________V, C
de chaleur [kW] __________________________QEC Variable __________________________________________v

60
η

Vanne de passage motorisée


Pompe à chaleur ou
machine frigorifique
(condenseur en haut, Vanne trois voies motorisée
évaporateur en bas)
Clapet de réglage motorisé

Production de chaleur
Ch Robinet d’arrêt
Ch = chaudière
CCFC CCFC = couplage
chaleur-force compact Organe de réglage (en général)

Vanne d’équilibrage
avec points de mesure
Ac Accumulateur
Soupape de sécurité

Vanne anti-retour

EC Emission de chaleur
Amortisseur de vibrations

Thermomètre
ϑ
Corps de chauffe
électrique
p Manomètre
Echangeur de chaleur
à plaques Sonde

Vase d’expansion Point de mesure (p. ex. doigt de gant)

Pompe de circulation Compteur de chaleur

Ventilateur
Horloge programmable

Compresseur Régulation

Figure 21 : Symboles.

61
INDEX

Index

Abréviations, 60 Instrumentation, 9
Accumulateur, 12 Légionelles, 16
Accumulateur technique, 12 Libération, 11
Assurance qualité, 5 Machine frigorifique et chaudière en branchement
Assurance qualité orientée objet, 5 semi-parallèle, 50
Assurance qualité spécifique aux entreprises, 5 Machine frigorifique et chaudière en série, 48
Blocage, 11 Mélangeur à plaques, 14
Branchement en série de deux productions Mélangeur statique, 14
de chaleur, avec accumulateur, 7 Mélangeur statique à fabriquer soi-même, 15
Branchement parallèle de deux productions Petite pompe à chaleur, 22
de chaleur, avec accumulateur, 7 Petite pompe à chaleur bivalente sur air extérieur,
Branchement semi-parallèle de deux productions sur le retour du chauffage, 22
de chaleur, avec accumulateur, 7 Pompe à chaleur bivalente sur air extérieur, avec
Capteurs solaires, 16 accumulateur, 24
CCFC et chaudière en branchement semi-parallèle, 42 Pompe à chaleur bivalente sur air extérieur, avec
CCFC et chaudière en parallèle, 40 chaudière à bûches de bois, 28
CCFC et chaudière en série, 44 Pompe à chaleur bivalente, avec accumulateur
Chargement étagé, 13 à chargement étagé, 34
Chargement par stratification, 13 Pompe à chaleur bivalente, avec accumulateur
Chauffe-eau avec échangeur de chaleur externe, 54 à chargement par stratification, 36
Chauffe-eau avec échangeur de chaleur interne, 52 Pompe à chaleur bivalente, avec chaudière branchée
Chauffe-eau dans l’accumulateur, 17 sur l’accumulateur, 38
Chauffe-eau électrique, 17 Pompe à chaleur monoénergétique sur air extérieur,
Chauffe-eau électrique avec échangeur de chaleur avec accumulateur, 26
supplémentaire, 17 Pompe à chaleur monovalente avec accumulateur à
Circuit non régulé sans accumulateur, 6 chargement étagé, 30
Circuit régulé avec accumulateur à Pompe à chaleur monovalente avec accumulateur à
chargement étagé, 6 chargement par stratification, 32
Circuit régulé avec accumulateur à Pompe à chaleur monovalente sur air extérieur,
chargement par stratification, 6 sans accumulateur, 20
Circuit régulé sans accumulateur, 6 Pompe à chaleur sur air extérieur, 22; 24; 26; 28
Comportement à charge partielle, 6 Pompe à chaleur/chauffe-eau, 16
Compteur d’heures de fonctionnement, 9 Pompes à chaleur, schémas standards complets
Compteur de combustible, 9 pour petites installations, 20
Compteur électrique, 9 Réchauffement de l’eau par la chaudière, 17
Compteurs, 9 Réchauffement de l’eau par pompe à chaleur, 16
Compteurs d’impulsions, 9 Réchauffement de l’eau, modules
Compteurs de chaleur, 9 de schémas standards, 52
Condenseur dans le chauffe-eau, 17 Récupération de chaleur et utilisation des rejets
Contacts libres de potentiel, 9 thermiques, modules de schémas standards, 48
Couplage chaleur-force, modules de schémas Récupération de chaleur et utilisation des rejets
standards, 40 thermiques, schémas standards complets, 46
Critères de régulation, 11 Régulation de la pression du condenseur, 10
Débitmètre à flotteur, 8 Régulation de la température de sortie
Déclenchement, 11 du condenseur, 10
Déclenchement de sécurité, 11 Schémas de base, 6
Dénominations, 60 Schémas de base bivalents, 7
Différence de température dans le CCFC, 13 Schémas de base monovalents, 6
Différence de température dans le condenseur, 13 Sondes géothermiques, 20
Dimensionnement, 6 Sorties à impulsions, 9
Dimensionnement hydraulique, 8 Source de chaleur, 19
Doigts de gant, 9 Symboles, 60
Enclenchement, 11 Température extérieure, 9
Enregistrement automatique, 9 Unités, 60
Enregistrement manuel, 9 Utilisation de la chaleur, modules de schémas
Fonctionnement estival, 11 standards, 56
Fonctionnement hivernal, 11 Vanne d’équilibrage droite avec prises pour la mesure
Groupe(s) de chauffage en schéma de mélange, 56 de la différence de pression, 8
Groupes de chauffage en schéma d’injection avec Vitesse de régulation, 10
vannes de passage, 58 Volume supplémentaire, 12
Homologation, 5 Vue d’ensemble des schémas standards, 19
Indices, 60

62

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