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I. Introduction.
II. Définition du compactage.
III. Facteurs d’influence.
1. L’influence de la teneur en eau.
2. L’influence de l’énergie de compactage.
3. L’influence de la granulométrie.
IV. Les types de compactage.
1)Proctor normal.
2)Proctor modifié.
V. Principe de l’essai.
VI. Appareillage.
VII. Préparation de l’échantillon.
VIII.Mode opératoire.
IX. conclusion.

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I. Introduction :

Les remblais et les sols instables posent à l’ingénieur

certains nombres des problèmes comme le tassement, le
gonflement, la stabilité des talus et leurs résistances à l’érosion et
le compactage qui sera notre sujet de ce T.P.
Le compactage est le procédé le plus économique toujours utilisé
dans la construction des remblais pour améliorer la densité sèche du
sol (d).
L’étude du compactage s ‘effectue à l’aide d’un compactage
normalisé connu sous le nom de « l’essai Proctor ».

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II. Définition du compactage :

Le compactage consiste à appliquer suffisamment d’énergie au

sol pour y réduire l’indice de vides et ainsi en accroître la compacité.
La masse volumique sèche d’un sol compacté sera donc supérieure à
celle d’un sol non compacté. C’est d’ailleurs cette caractéristique qui
permet de vérifier l’efficacité du compactage.
Le compactage du sol est influencé par trois variantes :
La teneur en eau.
L’énergie de compactage.
La granulométrie.
III. Facteurs d’influence :
1)L’influence de la teneur en eau :

Quand on compacte un sol avec une énergie constante, la

masse volumique du sol sec augmente avec la teneur en eau jusqu’à
une valeur maximale. Au-delà de cette valeur, l’accroisement de la
teneur en eau réduit la masse volumique de sol sec. Comme on le voit
sur la figure suivante :
d

opt Teneur en eau ()

- Diagramme
DiagrammeProctor
Proctorsimple
simple –

La valeur maximale de la masse volumique de sol sec se situe

au sommet de cette courbe, en un point qu’on appelle l’optimum
Proctor. Ce point est la masse volumique sèche maximale
correspondant à une teneur en eau optimale pour une énergie de
compactage constante.

3) L’influence de l’énergie de compactage :

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L’énergie de compactage est l’énergie mécanique transmise à

un volume de sol pour y réduire l’indice des vides. On obtient des
courbes de compactage défiantes pour des énergies déférentes.
On constate que si l’énergie de compactage augmente, le poids
volumique optimal augmente ainsi la teneur en eau optimale diminue.

4)L’influence de la granulométrie :

La granulométrie d’un sol influe sur la valeur de l’optimum

Proctor. De façon générale, on constate que plus les particules d’un sol
sont grosses, plus sa masse volumique sèche maximale est élevée et
plus sa teneur en eau optimale est faible.

IV. Les types de compactage :

Les deux principaux types de compactage sont les suivants :

1)Proctor normal :
L’essai de Proctor normal consiste à mesurer la massa
volumique sèche d’un sol disposé en trois couches dans un moule
de volume connu, chaque étant compactée avec un marteau de
masse connue (2.49 kg) tombant d’une hauteur libre (de 305 mm)
qui présente l’énergie de compactage, le nombre de chute est fixé :
 55 coups de dame par couche dans le moule C .B .R.
 25 coups par couche dans le moule Proctor normal.
C’est ainsi on répète l’essai à plusieurs reprises en faisant
varier la teneur en eau du sol.
2)Proctor modifié :
Le compactage est beaucoup plus intense ;il correspond en
principe au compactage maximum que l’on peut obtenir sur
chantier avec les rouleaux à pieds de mouton ou les rouleaux à
pneus lourds modernes. C’est ordinairement par l’essai Proctor
modifié que l’on détermine les caractéristiques de compactage
(teneur en eau optima, densité sèche maxima) des matériaux
destinés à constituer la fondation ou le corps de chaussée des routes
et des pistes d’aérodromes.

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Le compactage dans ce cas la s’effectue en cinq couches

successives avec « la dame Proctor modifié » l’énergie de
compactage est de :

 55 coups de dame par couche dans le moule C.B.R.

 25 coups par couche dans le moule Proctor.

V. Principe de l’essai :

On prend un échantillon de sol préalablement séché à l’étuve, on

ajoute un poids déterminé d’eau. On installe le sol humide dans un
moule standard en couches qu’on compacte avec une énergie donnée
par la chute d’une dame tombant d’une hauteur constante. Apres le
compactage, on pèse le moule, on détermine la teneur en eau du
matériau compacté. On obtient alors, le poids volumique sec est la
teneur en eau : soit un point de la courbe de compactage. On
recommence l’essai en augmentant, à chaque fois la teneur en eau et
on obtint ainsi la courbe de compactage point par point.

VI. Appareillage :

L’appareillage utilisé dans cette manipulation comprend :

1- le moule Proctor constitué par un cylindre métallique inoxydable
pourvu d’un fond et d’un huasse métallique inoxydable (voir la
figure).
2- La dame standard de l’essai PROCTOR normal constitue par un
manchon cylindrique de 51mm de diamètre guide par une tige à
l’intérieur d’un tube sur une certain longueur.
3- Règle à araser constituée par une lame métallique biseautée sur
l’un de ses grands cotés.
4- Des truelles et des spatules pour le malaxage.
5- De burins, couteaux et maillets pour le démoulage.
6- Une balance sensible au gramme d’une portée de 20kg et une
balance de précision au 0,1g.
7- Une étuve.

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102

176
117

200

Moule Proctor

250 mm

Règle à araser

Poignée
Dame Proctor Normal

MATEREIL POUR L’ESSAI PROCTOR NORMAL

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VII. Préparation de l’échantillon :

Le sol à étudier au compactage doit être préalablement séché à

l’air ou à l’étuve. Et ensuite pulvérisé afin d’écraser les mottes
terreuses. On passe le sol au tamis 5mm et selon le cas :
Le sol passe entièrement alors l’essai est effectue dans une moule
Proctor.
La granulométrie du sol est supérieur à 5mm, on utilise les moules
C.B.R, on prépare 5.5kg de sol.
Si le sol contient des éléments de dimensions comprises entre 5 et
20mm, on tamise 5.5kg de ce sol au tamis 20mm. On pèse le refus du
tamis 20mm. On écarte cette quantité en prenant soin de la remplacer
en poids égal par des éléments dont les diamètres sont compris entre
20 et 5mm.

VIII. Mode opératoire :

Avec l’échantillon de sol préparé comme indiqué ci-dessus
procéder suivant les étapes :
- ajouter au sol assez d’eau pour obtenir la teneur en eau
existante (ajouter 2cc pour chaque 1% de teneur en eau et
pour chaque 2.3kg de sol sec).
- Malaxer vigoureusement le sol avec l’eau ajoutée. Laisser le
mélange pendant une journée dans récipient couvert (si
possible).
- Peser le moule vide avec la base.
- Monter la hausse sur le moule. Graisser l’intérieur du moule.
Compacter le sol en trois (ou 5 selon le cas) couche en
assénant pour chaque couche 25 (ou 55) coups de dame. Les
coups de dame doivent être repartis sur la surface de la
couche. la dernière couche devra déborder légèrement au-
dessus du moule.
- Enlever la hausse et araser soigneusement le haut du moule.
- Peser le moule avec le sol .les petites cavités qui apparaissent
à la surface du sol peuvent être comblées avec un peu de sol
sans introduire des erreurs notables sur les résultats.
- Extraire le sol par démoulage et prendre une quantité du sol
représentatif pour ma détermination de la teneur en eau du
sol.
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- Répéter les étapes ci-dessus pour les autres teneurs en eau

jusqu’à obtenir assez des points pour tracer complètement la
courbe de compactage. Les échantillons de sol ne doivent pas
être utilisés plus de deux fois (et si possible pas plus d’une
fois). Prendre des teneurs en eau de 4, 6, 10,12 et 14% pour
les sols sableux et 9, 12, 15, 18, 21 et 24% pour les sols
argileux.

1. Comment procéder à remplir le tableau qui se trouve dans

la feuille d’essai (essais Proctor) :

2. Concernant la deuxième partie du tableau :

 Poids total humide : c’est le poids de l’échantillon prélevé du

moule Proctor après compactage y compris la tare.
 Poids total sec : c’est le poids (échantillon + tare) après passage à
l’étuve.
 Poids de l’eau : = le poids total humide - le poids total sec de
l’échantillon considéré.
 Poids du sol sec : = poids total sec - poids de la tare.
 Teneur en eau :  = Poids de l’eau / Poids du sol secs = Pw / Ps.

N.B : la teneur en eau considérée chaque fois est la moyenne des

teneurs en eau des deux échantillons pris du moule :
 moyenne = (1 + 2 ) / 2
Où : 1 : teneur en eau de 1er échantillons pris dans la lèvre
supérieure du moule après compactage.

2 : teneur en eau de 2eme échantillon pris dans la lèvre

inférieure du moule après compactage.

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3. Dans la première partie du tableau

 Poids total humide : c’est le poids du moule Proctor y compris
l’échantillon se trouvant à l’intérieur après compactage.
 Pois du sol humide : Ph = Poids total humide – Poids du moule.
 Poids du moule : ----------- kg. (est donné à chaque fois)
 Poids du sol sec : ----------- kg. (est donné à chaque fois)
 Volume du moule : Vm = surface du moule. Hauteur
= . (d² / 4 ) . h
Sachant d : diamètre du moule = 101.5mm.
h : hauteur du moule = 117 mm.
D’où Vm= 946,69 cm³.
 Densité sèche : d = Ps / V
Où : Ps : Poids du sol sec.
V : volume du sol qui occupe le moule donc V = Vm.
4. REALISATION DE LA COURBE PROCTOR :
Apres le remplissage de la feuille d’essai de Proctor, on tracer la
courbe Proctor d () :
- Sur l’axe des abscisses : teneur en eau .
- Sur l’axe des ordonnées : densité sèche d.

 : teneur en 2% 5% 8% 11% 14%

eau initiale %
 (g/cm3) 2.63 2.72 2.64 2.67 2.68
 : teneur en 5.3 8.41 11.42 14 17.44
eau finale %
d (g/cm3) 2.49 2.51 2.36 2.34 2.28

Ainsi, la courbe est tracée dans la feuille millimétrée :

5. INTERPRETATION DES RESULTATS :

Apres avoir tracer la courbe de densité sèche d en fonction

de la teneur en eau , on déduit du graphe la teneur en eau optimum
et dmax qui lui correspond.
Résultats :
- la teneur en eau optimum 7 %

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- dmax  2.53 g/cm3

IX Conclusion :
- En effet, en tenant compte des problèmes rencontrés au cour
de déroulement de ce TP nous parvenons à le réaliser.
- L’essai Proctor nous permet de déterminer la valeur de
la teneur en eau optimale et de la densité sèche maximale
et comparer cette valeur à la teneur en eau utiliser sur le
chantier. Il est nécessaire d’avoir sur chantier une teneur
en eau voisine de la valeur optimale.
- C’est pour cela que l’essai est important à connaître pour
déterminer la teneur en eau optimale, de la densité sèche
maximale et l’orienter vers une meilleure utilisation.
- En périodes de pluie, la teneur en eau du sol naturel est
généralement supérieure à la teneur optimum, il faut aérer
le sol pour le faire sécher ou attendre une période plus
sèche.

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