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DE
PARIS.
LIBRAIRIE ORIENTALE DE BENJAMIN-DUPRAT,
LIBRAIRE DE L'INSTITUT, DE LA BIBLIOTHEQUE IMPÉRIALE ET DD SENAT,
DES SOCIÉTÉS ASIATIQUES DE PARIS, DE LONDRES,
DE CALCUTTA ET DE MADRAS, ETC.
Rue du Cloître-Saint-Benoît, n° 7.
PRIX : 3 FRANCS.
GRAMMAIRE
DE
PARIS.
IMPRIMÉ PAR AUTORISATION DE L'EMPEREUR
A L'IMPRIMERIE IMPÉRIALE.
MDGGGLVHI.
A MONSIEUR STANISLAS JULIEN,
MEMBRE DE L'INSTITUT,
i.
II.
ce sujet.
INTRODUCTION. ixi
ture, adoptant la religion et les livres d'un autre peuple,
et se créant ainsi en peu de temps une littérature volu-
mineuse et raffinée, ne peut manquer de jeter quelque
lumière sur l'un des points de la grande question posée
tout à l'heure.
On ne comprendrait guère comment une métaphysique
aussi abstruse dans ses développements mystiques que l'est
celle du bouddhisme a pu être comprise et acceptée si
promptement par des montagnards ignorants, si l'on ne
savait que les traductions du sanscrit en tibétain des livres
religieux du bouddhisme sont dues, à quelques exceptions
près, à des savants indiens.
Lorsque, vers la fin du vie siècle, les bouddhistes,
chassés par la persécution, abandonnaient l'Hindoustan
* Ce qui est aussi l'un des caractères de la langue tibétaine. (E. F.)
INTRODUCTION, xxra
livres de la loi rédigés primitivement en sanscrit. Deux
raisons devaient leur faire attacher une grande importance
à ces traductions. La première était de rendre les livres
Chinois. Othomi.
Je, moi, ngo, nga, nuga
Faire, tso, tsa*.
Femme, niu, ntsu.
Outre l'analogie singulière de ces mots othomis avec les mots chi-
nois correspondants, ils ont une ressemblance de physionomie, pour
ainsi dire, qu'on ne trouverait, je crois, dans aucun des idiomes con-
nus, tous si radicalement différents .du chinois**. Ces deux langues
présentent aussi plusieurs rapports grammaticaux assez importants
que je ne puis indiquer ici. (Ces rapports sont exposés dans une dis-
sertation en latin et en espagnol de Fr. Manuel Crisostomo Naxera :
Disertacion sobre la lengua othomi, i845, dont un extrait a été
publié en français, dans les Recherches sur les antiquités de l'Amérique
du nord et de l'Amérique du sud, de Warden.)
Cette curieuse analogie de l'othomi et du chinois, rapprochée du
type tartare qui m'a frappé chez certains Indiens du Mexique et
dans plusieurs statues mexicaines, est favorable à l'opinion avancée
par divers savants, dont le plus illustre est M. de Humboldt (M. de
* Ces deux mois sont encore plus près du tibétain que du chinois. Je,
ntoi, en tibétain K nga.Faire, M'ÉK mtsad qu'on prononce tsad.
** On vient de voir que ce n'est pas le cas pour le tibétain. (E. F.)
xxiv INTRODUCTION:
de la loi nouvelle accessibles à tous, et d'empêcher que la
doctrine ne s'altérât et ne se perdît. La seconde était de
donner une vie nouvelle aux livres sanscrits, qui, dès cette
époque, couraient le risque d'être mal compris. Déjà, en
effet, avait lieu dans l'Inde, sur la langue sacrée des brah-
manes, le travail de décomposition qui devait produire,
de ses débris combinés avec d'autres idiomes, les langues
modernes de l'Hindoustan.
Mais, quand ils provoquaient le grand mouvement reli-
gieux et littéraire qui allait donner aux Tibétains une col-
cer toutes les lettres, d'où l'on peut inférer qu'au temps
de la conversion des Tibétains au bouddhisme la pro-
nonciation était, à peu de chose près, d'accord avec l'écri-
ture. Nous avons, en outre, dans l'avis des grammairiens
indigènes, qui conseillent de prononcer comme on écrit,
un argument en faveur de cette opinion. (Voy. dans la
grammaire, p. 109.)
En cherchant les raisons qui ont fait adopter aux Ti-
bétains un système orthographique qui nous paraît très-
compliqué, il faut remarquer que plus une langue a été
INTRODUCTION. XXVH
ques documents sur la même mission, par MM. Renou et Latry. In-i 2,
Paris, i854,p. 212.
1 La Bibliothèque impériale possède deux de ces dictionnaires
sanscrits-tibétains. L'un est extrait du Tandjour et porte le titre sans-
crit de Mahâvyoutpatti. Il est rangé par ordre de matières; l'autre
est un vocabulaire par ordre alphabétique.
XXXII INTRODUCTION.
composé complètement en dehors de toute influence ex-
térieure, il n'est guère possible de se former une idée
précise de la langue tibétaine dégagée de tout élément
étranger.
S'il existe des recueils de légendes ou de chants popu-
laires, qui aient pu se conserver dans la mémoire des Tibé-
tains sans le secours de l'écriture, et avant son introduction
dans leur pays, voilà les matériaux avec lesquels on pourra
se former une idée juste de la langue tibétaine avant qu'elle
ait été fixée par l'écriture. Tant que les livres de'ce genre
nous manqueront en Europe, on devra s'abstenir de porter
un jugement sur l'état primitif de cet idiome, qui, tel qu'il
est aujourd'hui, n'en mérite pas moins d'être étudié sous
le double rapport de la philologie et de l'histoire religieuse
et philosophique. Je m'estimerai heureux si cette nouvelle
grammaire tibétaine fait faire un pas de plus à ces études,
auxquelles s'intéressent ies#hommes les mieux doués de,
notre temps, et que plusieurs d'entre eux poursuivent
avec autant de succès que d'ardeur.
LA;:LAHWt;'TIBËTAll£
»i
ka, h, m
ûha,kh,-m ga,g, Knga,ng..
^tcka,tçlh,:,&tâiïa,^ ?
-/h gnâ,:gn.
KÂtajt»:,::, - ^.^\dy;tli,}\ '.''V'..*. da, à,r, -s na, n. -
ziypq;p, .
v_
pJiayph, ; q ^vd, è> ty.w «,ffi.-,
^:tsa:^ts, r'J s'ts'a); ts', -.'.^dsa, ds,-':"\-<a: «% w,va/tf;
S /«>/>•"-':. ;
3-zà^-2^-•'" vHlà.:: /*«>"-A> :'.' \*i ya^ y 1. :
*.:r.a,r^, :,, -:m;.la,l,.
'.
M
c]ia,ch, '--^i sa,]s.:
^rh,a.,,.,h:,-..,m.:a' .v'-?- ...
./,;;.- :-. .;. • • •'. ".
.
SKI*
mngah, l'a final est représenté par n, pour avertir que
.
5. "i
répond à k : y ri ka va «pilier »;">n s koun «tout».
rt, le mémo' aspiré : « •"§ Ma; «0 « la bouche ».
à répond à §•; mais: toujours dur*: m ai-A gel ba (pro-
noncez gueï) <f.branche d'arbrew;^^ goùr «tente»;' oiyq
fôg/pa «la main»; Il à assez généralement le son de A;.
' *rpeut être représenté
par 'ng : K-^ nga rang «moi-
.'
même»; ^v^a roung ngamzest-il convenable?». : :
5'répond à tek-r\lvefe fc/w'ftàf «comment?».
.
s, lé précédent aspiré : ^ tch'ou'<f.eau».• '!
':' g. répond à dj : X'^' djo,vo «lé maître ». '
,
et de k, au lieu de les prononcer comme un : y p'ha f
«père»., '
a
' les trois sons de p, b et '». Quelques-uns le pro-
q
noncent comme p dans qV bod bu pod « le Tibet », "rfr n
bod ou pod pa «un Tibétain?;. Après ç, *.-, ni et o., ou une
« feu» ; cm lam
«chemin».
4, se prononce te ; sVteam «combien?».
i, le précédent aspiré :'s f'se«temps;, vie».
£,a le son de £\£ dsa ti «muscade». .. _,-.-,'
«V :
-.
'
.
2 Cette prononciation se trouve écrite dans r«s, synonyme de
SNA , et dans ZTI^K'N , synonyme de snttvs) • — H en est de même
de m • p,r n., équivalent du sanscrit Manda.
6 DES LETTRES.
Vrépond à r : vir fa ma «chèvre».
Quand on l'écrit
au-dessus d'une autre lettre, *, ne conserve,que sa partie
supérieure, et alors ne se prononce que dans certains cas 1.
EXEMPLE
: XK
rkang «pied». Se-uscrît, il prenH la forme :
gs bran «esclave».
m répond à l : 3f «année». Surmontant une-lettre,
lo
il reste muet : g Ingar (prononcez nga) «cinq».
-n a le son de ch : 4k ching «arbre» ou «bois».
sgyour.
Dans les groupes qui précèdent, m et 'k s'écrivent en
dessous avec la forme de et de ,'et le dernier, placé
.__
au-dessus d'une lettre, perd son jambage inférieur.
b. *j kya se prononce tya : gai-u kyal pa (prononcez
tyalpà) «causerie».
mkhya, le précédent aspiré : â khyi «chien».
àya dja.• jm-îf' rgyal (pro-
: 2 Wa se prononce ou po
noiicez Jyal ou djal po) «le roi»; m*,-gyoùr (prononcez
t^ottr ou djour 1) * devenu».
l- 'g. pya, qui, ne se trouve jamais seul, mais toujours
,
g phya se prononce généralement' tch' : gui n phyag pa
•
sage de la sifflante en Î. C'est ainsi que le sanscrit asmi «je< suis» est
devenu en grec eimi; que les mots latins dos, stas, nos,*oos, sont
devenus en italien dai,- stai, noi, voi; que le nom- hébreu Mosché a
été transcrit Moïse, etc.
12 DES,LETTRES.
d'êtr,e régulière,,et il;y a des; verbes qui conservent le
même,préfixe,à tous les temps,(voy. App. n° ii).
. „ t
Les préfixes'sont ordinairement muets, à moins qu'on
,
-, .r. et R,
rie sont jamais ramenés sur la syllabe.qui les
précède.,,
- •. -• -;•• ;
- •
"
' ' Les mots tels 'que sogtchig,yamts'an, etc. dont toutes les lettres
sonnent, sembleraient-prouver que, dans l'origine, toutes lesjlettres
étaient prononcées, comme elles l'étaient, et le sont probablement
1
•
rendre les mots" plus sonores et plus significatifs ; mais,
dans le langage usuel, la plupart s'articulent à peine, et
les antres sont laissés complètement muets.
.
PARTICULES.
9. Les particules suivantes, qu'on met simples ou
doubles après un nom, un adjectif ou un participe, sont
des espèces de terminaisons désignant une personne ou
une chose au masculin ou au féminin. On les supprime
souvent*en composition et dans les expressions brèves et
indéfinies:
..
i° u. '. .ainrq lag'pa «main» ou «la main»;
. . .
20 q yq ka va «pilier,»;
3° »..•:.. ,ÏC« tha ma «fin»; ira bla ma «un Lama»;
.
4° "2T. •.:... nisr"îT lam po « le chemin » ;
5° "q" â,"q'mï vo «l'homme»;
PARTICULES. 15
>
8° ri-îi.. . .
.x^Ts-yw dgon pa ma «résidente dans un
•\ monastère»;
Q° -ri/îr. .^x-q-q" byed (tched) pa po «faiseur».;
. .
iq°'.ri*'Sr.'sv ;,-.^.cv33."?r byed pa mo $faiseuse»;
1 Toutes ces particules, n" 1-21, ont été données à tort par Cso-
ma,,et après lui par Schmidt, comme des articles. Gomment ex-
pliquer, en effet, la présence de l'article masculin ou féminin après
le même mot, comme : %'"n djo vo «maître» ;"zt'"« djo mo tnnaî-
lff PARTICULES.
.
bien!».
«"c'est
Sous la forme T to, quoique non précédée de y,, cette
particule s'emploie après s,'X,- ni (comme TJN) : WZIK-T gsan
.
' Csoma clit,tp. 81 de sa Grammaire, en note, que le futur des
verbes neutres est souvent formé avec le prétérit; mais l'exemple
qu'il donne (uisrqv MJ;)"est une forme composée avec l'auxiliaire
ordinaire, et il ne parle pas de la particule "ïî. Dans les exemples
ci-dessus, toutes les racines sont au présent, excepté qss, qui peut
m, !si. EXEMPLES
<sj.,*., : ms&-\gsah te «écoutant»; fira=s-^
hkhour te «portant».
»
La seconde s'emploie après c :ïffï.,:lyod de «étant».
..,.,
20*
voyelles,. EXEMPLES :
DE L'ARTICLE.
' '.
"...'' ' DU N0M-
-.
.,
DU GENRE. •
reaii»; q'znu™ plia gyag «yak entier»; q-ç pha rta «éta-
lon»; vi-Tzm phaphag «verrat».
N
17. Lès particules du féminin u et Sf s'emploient aussi
avec des mots qui, à proprement parler, n'ont pas de
genre, comme : |f-?ïsga mo «la porte»;. RSÎ-H hgdj^ia « le.
commencement, l'origine». ;
personne »i :
Quelques noms pris comme substantifs ou adjectifs
n'ont, pour les deux genres^que la terminaison si, comme :
5VM nangma «intérieur»; s; a. bla ma «un Lama, un su-
périeur, un maître».
,
. DIMINUTIFS.
sonne finale est redoublée dans .ce dernier mot, de. même
que dans |pnijn phroug gou «enfant» ou «petit d'un ani-
mal», qu'on écrit aussi g -m phrou gou.
Cette dernière formation des diminutifs ne.s'applique
DU-NOM. 25
aussi le n° 4o.v)
DELA DÉCLINAISON.
. .. ..,: '.' .'.:: -.'
..', •" '• "••: -* ' ' .•' •' V ''- " ' ;'. '•...
21. Les noms, les adjectifs, les noms de nombre, les'
pronoms et les participés, se déclinent tous de la même
manière, sans irrégularité, à l'aide de particules que l'on
met après eux» Mais, comme ces mots; s'emploient avec ;
"'''"'
,
'
Singulier.
:
"•' ,*_
îi0;.Le nominatif singulier n'est suivi d'aucune'parti-
cule.
2°
,.Y
L'instrumental se forme avec ;-&«si his,
.•;..'/••.
Sjm yis ou ssj s,
après:toutes les voyelles; avec \^ kyis, après y, q, si;
26 DU NOM.
-
Pluriel.
j
les noms de nombre T^zn dgou « neuf.», q brgya « cent » ;
et des mots exprimant la totalité, la collection, comme :
•vl^ koun «tout»; "Sn^ ts'ogs «multitude»;
çarv^] mthah
dag «les deux limites», etc.
28 '• DU NOM.
Singulier.
i0-' Nominatif,
2° Instrumental : 3)si, Ski, 3^si, foi ou si, <î)si «par,
avec».
3° Génitif : ^, jj, |, â ou Si «de, du».
4° Datif :• m, u,
r , ^ x,, *j
ou «à, pour, dans/sur».
5° Accusatif. —Prend quelquefois ai.
6° Vocajif.
— Est quelquefois précédé de ^ «ô».
7° Locatif: s, «en, sur, à*, dans».
ai
8° Ablatif : 5*i, «si «de, hors de [ex, ab)i>.
Pluriel.,
«.' . .
' > '•-
Singulier..
...
Nomiri.. zixwxzi sangs rgyas (prononcez sang je1)
,
" "
Pluriel.
. ,
Pluriel.
par ni ou ç.
DU^N'OM. 31
26. .Singulier.
, .
Nomin.., x,s.
rin «le prix».
Instrum. ^,5-^ «avec le prix».
-
Génitif.. ^i'V «du prix».
.Datif... J&'oi «au prix».
'•; Accus... Xs «le prix».
.
Pluriel.
27. Singulier.
.
Pluriel.
DES ADJECTIFS.
3
ih DES ADJECTIFS-
32. Les adjectifs, placés après un substantif, se dé-
clinent d'après la forme générale de la déclinaison, et le
substantif reste invariable. EXEMPLE :
)'OMMg-èa«mangeable»,
Mais le signe dû gérondif est le plus souvent omis,
ainsi que les particules q et q, comme : ^v*^ thoung
roung «potable»; gy'fC'si phyag hos (prononcez tch'ag hos)
«adorable».
oi^i-^'^-q las sou roung ba «accompli, parfait» est un
adjectif de la même espèce formé avec un substantif.
3. '
36 DES ADJECTIFS.
DEGRÉS DE COMPARAISON.
40. Les degrés de comparaison s'expriment par oisi las,
'; DES ADJECTIFS. ; .. 37
;
Le comparatif s'exprime quelquefois par èa)re «plus »,
et le superlatif par< x,q rab «le plus ». EXEMPLES : E.;sif dje
mtho « plushaut ; ^q àY raè mf/io le plus haut » ; mais
» ; «
ces formes sont rares, .
;>
Les adverbes ™ • q^ lhag par « plus,, extrêmement
; »,
%ii tch'es de beaucoup
« », s'emploient aussi pour exprimer
un haut degré d'excellence ou une grande infériorité.
EXEMPLES
: ajm-q^-.Rqai-q
lhag par liphel va « extrêmement
augmenté»; 'àw&x.'K tch'es myour dou « beaucoup. plus
vite1».'. '
... .•..../ ;' .
verbes x,q t
rab tou « éminemment»; $IK- T; chin tou «très »;
*is-1; koun tou.«entièrement»; «ly v. mtch'og tou «princi-
palement»; ûftjsr*; yongs sou «complètement»; uiç-rm-g^
yang dag par « tout à fait » ; ÏÏT qs> rnam par « spéciale-
ment». EXEMPLES : t-sira^-q rab tou mkhasM, «éminem-
*,q-
ment sage»; "jS'yqgç'q'&OMM tou bzang po «entièrement
bon, excellent » ; -Sa y ITOOI Y chin tou gsalpo « très-clair »;
•
NOMS DE NOMBRE.
,
qts bdoun «sept» ,
m
brgyad" « huit »
qj^ L.
..q^vm^èfcAoMg-ms« douze».
/, q^ w'^H btchou gsoum «treize». i
.','
^^n^ btchou. èjï «quatorze»,
,;
qS'sj btcho Ingaz quinze »., '-,. .
-''"''^'':^v5te/roâ^o.tt'Rdix7n'euf»..,.
.
-
et un». '',-:; '. ;' '..-. " .-. ..
^x,'zr|%!si nèr gnis«vingt^deux», etc.
*j«;.5 soztm te/wte ou ^si • ^ • gw • q soum tchou tham pa
«trente». .••'-.-.-v. ?-:-.
...-
rante». ..•'. ; ;
q/â-q^^-mgm fyï btchou rtsa gtchig ou (à^/nis],/e gtchig
«quarante et un». . Y
"T 42. i° Les noms de nombre ïnlsn gtchig «un», m%*i gnis
' NOMS DE NOMBRE; 41
^ ,
3 ° .Bj^'.'â. AfcAoi fogra: et qï'qjî. btchq
brgyad sont em-
ployés maintenant au lieu, des anciens, tenues, n^ • a. et
:
y ;
;4° Les mots suivants
sont des explétifs qui s'emploient :
¥ ts'o
s'emploie après un grand nombre en général,
comme : â-^Mn t'so «dix mille»; agwjf hbount ts'o «cent
mille»; maie on le trouve aussi avec des nombres plus
petits. - -0' • - -
htch'i vahi tch'a ni stong sned, gson pahi tch'a gtchig tsam jig
,,
pour les autres. *
de l'autre, le premier'se:-/multiplié^p;ar:fe':BeGdùd,/-cp.mrflé-:
' qxîp^w':^ fois
sept (font) vingt et un^M 1. '.'<;--.•. ; '- ,: /.'•-
-\ ^M^Làrsqûe ïe moi & khn «dix mille » est: suivi''d'un
hoinbre dé mille en plus des diic mille qu'il représente
,
;coUèctivement par^lui-même, le mot ^K stong «mille» est
exprimé-de.\ nouveau après le nombre simple iiidiquant la
i qiiaïftité de mi^ :
^x^è•u&•^*brgyad
%hri bjïstôngx huit (fois ) dix ffiffll (plus) quatre mille:»', ou
«.quâtré^vmgt-qiiatr,e mille » ; ^«'.•;'â•"^si Ifc soum khri nis
-
stongt trois (fois) dix mille (plus) deux mille », OUVR trente-
deux mille»; jl'àisr^fc khri nis stong« dix mille (plus) deux
mille», pu«douze mille». - ; > "
; au
milieu d-un nombre, ce qui indique qu'il faut retran-
cher dû total la moitié de la yaleur du nom de nombre
,
K
qui précède immédiatement;g.^. EXEMPLE : q* m'Ji/^ ^
qg-2n^«- brgya pktagphyèd ddng btchou gsoum: « douze cent
cinquante»{littéralement> «treize cents moins;une moitié
.' de cent ») ce que l'allemand- peut traduire exactemen t par
j
pa «vingt et unième».
49. Les noms de nombre ordinaux et cardinaux se
NOMS DE NOMBRE. 45
,
partie et la, millième partie ».(JLotûs de la, bonne loij ch. xrv,
Vè 181-210, etc.
Dans les livres tibétains, spécialement dans les index,
on rencontre souvent, après les lettres numérales, les par-
ticules q, q^, qvnt; la première indiquant le volume, le
chapitre, et les autres signifiant «dans le volume», etc.
EXEMPLES yt] Aa pa, «le volume'(ou toute autre chose)
:
46 DES PRONOMS.
DES PRONOMS.
PKONOMS PERSONNELS.
51 PRONOMS DE LA PREMIÈRE PERSONNE.
.
nga, des deux genres.......
,_ s
^-qrzjj bdagj des deux genres
hjw vo, masculin
— p?' q"
«Je, moi».
—TS'lS AAomo, féminin
---^ nged (hon.) des deux genres.
-- ^
rang, dés deux genres
— ç^ nga rang ,
"~ ç-qrm nga bdag
«Moi-même, je,
--- v^ç nga nid .•
moi ».
~- ^'T^'S nga AAo
na
s'a nga ni » . . . .
DES-PRONOMS, hl
?-:-. yq;^î»];'s.i; biagxang. V,T:. - • r........ •-
TS-xx Mo rang
TS'-^TT AAo nid.
«
Lui-même,
fîK'xz. khong rang (hon.)
elle-même».
.j^'^i; khong iiid (hon.)
. . . . .
W nid (hon.).
,54. Les pronoms marqués, hon. (honorifique) s'em-
ploient quand on parle ,avec respect. Les pronoms \irnged
«je, moi», à^khyëd «toi, tu», et leurs composés, s'em-
ploient aussi bien au pluriel qu'au singulier, pour expri-
mer un degré' dé politesse de la part de celui qui parle.
55. Les pronoms se réduisent, véritablement à ^ nga
«je », rgs: khyod « toi, iu », W AAo. « il-, elle »; mais les autres
se présentent fréquemment en parlant avec plus ou moins
de respect, de politesse ou d'emphase'.
56. Le pluriel des pronoms personnels se forme en
ajoutant l'un, des trois signes du pluriel ou deux de ces
signes réunis à la forme du singulier. EXEMPLES
: vs^i nga
DES PRONOMS. 49
Singulier.
Nom. et ace.
s nga «je, moi».
Instrum. v<î)sï nga yis ou s*i ngas «par moi».
. .
Génitif.
... A ngahi ou 's"«> nga yi «de moi».
Datif s-ra nga la ou -^ ngar «à moi».
Ablatif. las «de moi».
. ... K' s^ nga nas ou vin si nga
Pluriel.
rnams «nous».
58. PRONOM DE LA DEUXIÈME PERSONNE.
'.*.' Singulier.
Noni. et àcc. gc kliyod ou è^khyed «toi, tu ».
Instrum. av/J5* khyod kyis «par toi».
. . 1
Génitif.
. . .
Kv3 kliyod kyi «de toi».
Datif. ; gr •m khyod la «à toi».
. . .
Ablatif, 'pjjK'asi khyod nas «de toi»..
. . .
4
50 DES PRONOMS.
Pluriel.
«vous».
59. PRONOM DE LA TROISIEME PERSONNE.
Singulier.
Ablatif.
... jvssi kho'nas «de lui, d'elle».
Pluriel.
.
^
^ si "à • q m q c m x-i« Ils convertirent leur père » ( et non
• •
«notre père»).
, ;
__
... et
Nom.
.' Singulier. .
:
Les pronoms personnels S,K rang, qrm bdag^
.
^nid,
.
«nous-mêmes».
DES VERBES. V
«prends-le et va».
Ce temps est souvent suivi des particules §zn tchig, âm
jig ou Jm chig; et, dans ce cas, il tend à se confondre
avec le précatif ou hortatif (voy. n° 76).
01,
fe, ^ ou à. EXEMPLE :. ây ^'^fT-^Fl khrid de chog, chig
«viens et amène» (littéralement :
«viens en amenant»)
[Dsang-loun, chap. vm, p. 4b, 1. 10).
Am peut s'employer seul avec un adjectif pour exprimer
le verbe être à l'impératif, comme :'ffs-Sf- ^
m ;X=n Jk
sring mo dag, kha rog chig « Soeurs ! soyez silencieuses»
[Doulva, z, fol. 33o'fl).
On trouve quelquefois des impératifs formés avec l'auxi-
liaire -ailk mdsad «faire», quand on parle avec respect.
EXEMPLES goi-'q-wàs'-u^'w^ rgyal po mkhyen par mdsod
:
DU VERBE SUBSTANTIF.
1 Cette distinction, qui a déjà été notée pour les pronoms (n° 5i),
se retrouve aussi dans l'emploi de certains verbes, tels que q^r • qs,
bgyid par, ou son synonyme îi^c-qs, mdsad par «faire», au lieu du
verbe ordinaire ^r-ii*, byed par «faire» (n° 84). Elle existe aussi
pour un grand nombre de substantifs, tels que ujq yab «père», <yw
youm «mère», etc. au lieu de q pha «père», sj ma «mère» (voy. Ap-
pend. n° m).
DES VERBES. 63
INDICATIF PRÉSENT.
IMPARFAIT.
PARFAIT.
été», etc.
PREMIER FDTUR.
DEUXIÈME FUTUR.
<;•
3vl«n nga gyour tchig «que je sois», etc.
gr-g]K,'%q| khyod gyour tchig «sois», etc.
POTENTIEL OU SUBJONCTIF.
PRÉCATIF.
CONDITIONNEL PRESENT.
INFINITIF PASSÉ.
ifo q fiis
• «s>
yod pa yin par « avoir été ».
PARTICIPE PRÉSENT.
NOTE.
j'étais», etc.
Du parfait se forme de même : mnr5-i;-uîr-q-<îta-3i gai
tenga yod pa yin na «si j'ai été», etc.
Du plus-que-parfait : iniîrT5-ç,î*J^-q,<Î!5,!:r?i gai te nga
yod pa yin pa na «si j'avais été», etc.
Du premier futur : morà-v M^'^'W^ gai te nga
hgyour var hgyour ou rvgx/X hgyour ro «si je suis» (litté-
ralement : «si je serai»), etc.
Du second futur: sinr^'v^s-qvn.njx/K gai te nga yin
INDICATIF PRÉSENT. ,
IMPÉRATIF.
v« •
DCfc • $ui nga la yod tchig ou vnrîïjyiiv 5J*v'ls| nga
la yod par gyour tchig «que j'aie», etc.
SUBJONCTIF OU POTENTIEL.
PARFAIT.
CONDITIONNEL IMPARFAIT.
CONDITIONNEL PARFAIT.
.
« si j avais eu », etc.
CONDITIONNEL FUTUR.
INFINITIF PRÉSENT.
INFINITIF PASSÉ.
S-} •
èai • ni • ùjc sou jig la yod « étant à quelqu'un, ayant ».
PARTICIPE PASSÉ.
INDICATIF PRÉSENT.
ttfn ligro «(je) vais, (tu) vas, (il ou elle) va», etc.
IMPARFAIT.
PARFAIT.
PLUS-QUE-PARFAIT.
CONDITIONNEL PRÉSENT.
CONDITIONNEL PASSÉ.
CONDITIONNEL FUTUR.
INFINITIF PRÉSENT.
PARTICIPE PASSÉ.
PARTICIPE FUTUR.
INDICATIF PRÉSENT.
PARFAIT.
PARFAIT COMPOSÉ.
PLUS-QUE-PARFAIT.
IMPÉRATIF.
HORTATIF.
PRÉCATIF.
\
^yun'^jni byed par chog «puisses-tu faire», etc.
OPTATIF.
^r • us,- m s, •
§™ èye^ par gyour tchig «qu'il puisse
faire», etc.
CONDITIONNEL PRÉSENT.
CONDITIONNEL PASSÉ.
CONDITIONNEL FUTUR.
INFINITIF PRÉSENT.
PARTICIPE PRÉSENT.
PARTICIPE PASSÉ.
INDICATIF PRÉSENT.
IMPARFAIT.
PARFAIT:
PARFAIT COMPOSÉ. ^~
m^-q-3is gyour pa yin «(je) suis devenu», etc.
PLUS-QUE-PARFAIT.
INFINITIF PRÉSENT.
PARTICIPE PASSÉ.
PARTICIPE FUTUR.
INDICATIF PRÉSENT.
'<
«à^ hsyi(L
PRÉTÉRIT.
q^*i bgyis.
i FUTUR.
. , .
INDICATIF PRÉSENT,
si-^c mdsad.
PRÉTÉRIT.
«ly mdsod.
PARTICIPE FUTUR.
PARTICIPES.
85. Les participes présents, passés et futurs appar-
tiennent à la classe des noms et des adjectifs. Employés
comme verbes, ils servent à exprimer le présent, le passé
et le futur, comme :'^ smra «il parle»; w*i smras «il
parla»; *r,g smra bya «il parlera». Employés comme
noms, ils peuvent avoir plusieurs sens. EXEMPLES : ig-u
smra va «disant», ou «l'action cle dire»; *j*rq smras pu
DES VERBES. 79
DES ADVERBES.
89. Il y a en tibétain un grand nombre d'adverbes
simples et composés. Plusieurs sont formés en mettant un
nom, un pronom ou un adjectif au locatif, à l'instru-
mental ou à l'ablatif. Voici les plus usités :
ADVERBES DE TEMPS.
KM
«quand?»,
znys ou *|vy*i «en quel temps?»,
Rys'ou-Ryysi «en ce temps-ci»,
y S ou yysi «en ce temps-là»,
y5*1 «ensuite, alors»,
|s «autrefois»,
5W 3Y1?' IWN « continuellement, sans cesse»,
s'5,, s*,, ss'à^ «toujours», '
5wuj!;»,>«jamais» {unquam},
y y< «encore»,
Tars^ «d'abord»,
g-»*, «enfin»,
5nçjx.'r «nouvellement, récemment»,
srgart «incontinent, aussitôt»,
DES ADVERBES. 81
ADVERBES DE LIEU.
dessus »,
R'^ R* KSUr' au~
ADVERBES DE MANIÈRE.
srsmi-q^ «vulgairement»,
^•â*! «graduellement»,
qoi'îJ'i^, nui'k «pour la plupart»,
gvy, OIJ^ «vite, promptement»,
cni-qs,, yjr^*i «lentement, doucement»,
s.q-u «éminemment»,
|^ «après»,
-
ailai'ss, «à la fois»,
as Saj -c, gqïsi ai§ai T; « ensemble »,
*r3fc, «séparément»,
s^ «de nouveau»,
mç «encore», ^
UJÏC'UJÎ; «souvent,
plusieurs fois»,
.£*ri]*, «certainement»,
aj(ô?5-r «autrement»,
aj"y^ • Si • a q*,, l'Sk'â-g-qs, «sans doute, indubitable-
ment»,
qvr «au milieu de, entre; jusques et y compris».
ADVERBES DE QUANTITÉ.
6.
84 DES CONJONCTIONS.
ADVERBES DE NÉGATION.
DES INTEBJECTIQNS.
91. if interjection mystique désignant la personne du
Bouddha ou de toute autre divinité,
IN s interjection mystique désignant la doctrine du
Bouddha, -
^ interjection désignant la miséricorde du Bouddha.
86 DES INTERJECTIONS.
Les trois interjections qui précèdent sont empruntées
au sanscrit., • >
r*'
.
l Cette particule est mise par Csoma parmi celles qui indiquent
-
froid.
wi, wà'à expriment la souffrance causée par le
chaud.
w-S, OT-S-S expriment la crainte, l'effroi, l'horreur.
92 SYNTAXE.
dit aussi bien têchou maclhyê (loc), que lêchâm madhyê « au milieu
de ceux-ci».
j
sère (l'ayant dépassée).»; ai,-ÏÎR• *)%•^wqyi ni*ï• s^si 5• §
«le fils du roi ayant appris de moi»; vara"-^ «apprenez
(littéralement: « écoutez ») de moi » (comparez;: n0' 99V ÇR'
•^sj'î^î^srssry yj'nisi;¥*r,.^5|i'q*. « entendre la loi (de
la bouche) de ces Bouddhas ». *
- -
La phrase suivante est remarquable en ce que la forme
98 SYNTAXE.
m^jin^ q ni>si'¥^1 MSI S5p5i• è «Entré dans la. loi par l'entre-
mise du Tàthâgata». pq.-5,qiôrm^1H,'a!>K!'aT5ia-,qvqR,s'
-—
« Alors qu'il n'était pas sorti du palais »
(littéralement : «
du
séjour dans-le palais»). -— qyyai^-S'si'j^-^-wjij-iiiîsi'
|wr 7J^'4? «Qu'il parle de lui ou qu'il parlé des autres».
7—
Ryai^'!nys.-ji|^-^'W5'à-y c «Celui-ci exclu, il n'y
—•
ra^,q'q|m!si>5i5i,^,y'aT5-q «Maison bâtie depuis long-
temps». -^ £y y £R- y^^s^-àfv'qâ'q^'ë^l's'à'oi'înisi.'s .«Il
y a aujourd'hui, depuis cette époque, un peu plus de
quarante ans.'-^- -Ry^-qsVa^ «Depuis là naissance de
celui-ci ». '— ï^i £ -y ara À^I l « Il reconnaît à (par) l'o-
deur'»,-.
.
;> .;••'. •.;' '.- v
" • -
.
^'
103. Les verbes sont placés à la fin de la proposition.
EXEMPLES': vS'y^a-^pra-^î «Je ne sais pas-cela».
— K-UJ^-
yar-qJKria « Je n'ai pas même su cela». —^- Syai'y^ 1
.
:
^TWRy «délivré de peine, arrivé au Nirvana»; avec
la négation, g'w-s'ra;; -
gation, g'l'a-a-g-q. v
... ,
:a'-:5"-a',y a-^-oi i
a'S^-mK'^'X'^''2)^!
•^•yïî'^-a-^'yi
a^y'-qa^ ya'-'Sy àmi
â,-R§ïï|.-q-^.-Ryg'à| -
X'.^a SR • ni • a • R^m
a'iy^'ars.ç'â'R^n
a'^'àiî'uiK'yqâsj'^'i 1
m
lîi • R^ni • 55 -~Sk • av ss s'a ' yqç 1
APPENDICES. -+ I. î'09
y R^m,nj,,|.-'^y5K'q,ai5fR^nji
p'îi'a^'q^a'q'y sy qï,-^ i.
AST R^ni 3}• q?V
j^up • s^\'yas'S '11
R^ni • ilfc q|jira qR • u)
> y ïasi' J<- 5 | ,
sî'S.a'qâsi.'y ynK'è^i'ap^'q^'q^iyi
«Les mots affectés du préfixe m sont prononcés du com-
«mencement du palais; avec le préfixe y, on prononce
«en laissant lâche le bout de la langue; avec q et a prë*-
«fixes, on prononce en fermant les lèvres, surtout du nez;
IL
FORMATION DES TEMPS DES VERBES.
(Grammaire de Csoma de Kôrës, p. 7 5 et suiv.)
1
v. a. Filer. — 2
v. a. Porter; respecter.
APPENDICES. —II. ! 111
Suite du.n" 1.
Indic. prés. Prétérit. Futur. Impératif. "
,
R||*| q^*n^
M*
> >
q^*i
.
R*na q'ia
Ryr|S| q*p| YH H3
.
si
(comme dans R^SI, etc.). Le prétérit est formé du
futur en changeant ren q et en substituantla sourde q à
la sonore m.
L'impératif est formé de l'indicatif présent
en supprimant R et le second affixe si, et en changeant
la sonore m en l'aspirée p, et l'e en 0.
Nous laisserons le lecteur analyser lui-même la for-
mation des temps dans les, tableaux suivants :
N° 3.'
,
N° 3. ' v. a. Traverser eu voyageant; aller çà et là.
APPENDICES.—II. 113
Suite du n° 3.
Indic. prés. Prétérit. Futur. Impératif.
.
*$,
RS
'., q^
q.&si
.
,.
^
.q£
'.
.
4SI, 7
'
«SI 8
N "s ' q-fp]*!, q^Rîtj
,
*«r"
R¥ qssi q^
N°4.
; R'tsj *IT1
-
R^q• '
.
qiâqsi q<âq <^\
Rl.ni- qloi ^^oi âm 2
*S qrasi
.
-q^
q^3j
^X qiâsi q<§ RîÇ*! 0
qs^n "m
RE^ q/£*ira
N°.5.
.
q Ti^si qy
N°6.
Indic. près. •
Prétérit. Futur. Impératif.-
R^- ;*]¥
.
- •'
.
^ni.. ^hi 2
-Ry^jSI
R^qsi yy .
Tq 4
R|J
- '
R|
R|p| -
"If 3
N"8.
i
sr
,sà à7
N\9-
Indic. prés. Prétérit, Futur. " Impératif.
q&p q&j
R^q q^qsi •q^q ïq ou sfq 2
n,ik qss, s*/
q§^ q§ OU si?
RS^ OU Rate •M-
qs
Suite du n° g.
Indic. prés. Prétérit. Futur. Impératif.
qSw'si q&4 Sa 1
qsisi qsç r^ 4
,
' RX/H ; q^cu • la
N° io..
Indic. prés. Prétérit. Futur. Impératif.
q^ > ''
q^ .112
q4s ; *|SS 3S 3
*# ' -' :
q^W €»*
VIS*'- ^5 '
/ .qis 1àS
R£&'
N°.io. 1
v. a. Prendre, saisir.
— v. a.' Fixer,'planter, ficher.
2
-m
préfixe est conservé à tous les temps de quelques
verbes, tels que :
snCtîm mûjiira^-Rinx,
ISP- 1§F*i l^-qvRnj*, 11^'^13
W «i|8j«ri?sj
q^
'
"l*S_ ^\1*,v
ou i^S*
1^ :-\ q^5j
Avec un grand nombre de verbes, m n'est employé
qu'au futur (voyez ci-dessus, noa à, 5, 6, 9 et 10).
c préfixe'est conservé à tous les temps de certains
verbes :
Indic. prés.
•.. "..
, '-:-\
Prétérit. ,', Futur.
- <-.-. - ,.
;.
Injpératif.•
-.:
v ;
S^?f ': ^1*1 ' S^l" "'
s^
,
s?* •"S^°
;s^f :
s^^ > -;.':SS^ ,
s^ 7
-
sis SS.S-.-..
.
Quelques, verbes ne le prennent qu'au prétérit et au
futur, comme :"'"
Indic. prés." Prétérit. ' "Futur. Impératif.
,
1
v. a. Donner. — 2
v. a. Confier, commettre. — 3
v. a. Tuer.
— 4
v. a. Écouter. ],
.
5
v. a. Mesurer, peser. — 6
v. a. Dicter, dire ce qu'il faut écrire.
^ Suspendre, pendre. — "v. a.;Essayer, éprouver, juger.
7-v. a'.
9
v. a. Troubler. — I0 v. a. Faire du bruit avec un instrument de
musique sur lequel on joue. - -;
120 APPENDICES.— II.
Dans, beaucoup de verbes, il n'est employé qu'au futur
(voyez n03 2, 7, 8).
.
préfixe est conservé à tous les temps de quelques
q
verbes, tels que :
Indic. prés. Prétérit. Futur. Impératif.
,q1S qîffsi q9f q3pi, qï^ssi • àm 1
,
^âs qâ^ qi
qjis! q.3
Dans beaucoup de verbes, q préfixe ne se trouve qu'au
prétérit (voyez ,nos 2, 4, 6, 10).
Il est employé au prétérit et au futur de certains verbes
(voyez nos 1, 3, 5).
R^iS! RUjzn'qs/R*!)^3'
'R^S! /R^K.'qJVRnj1-4
;
RÇ.^
qsjçiîSJ q*j« 2
De R^ R^'l^ Rpyqi/RznX. 3
*1S 'qfS' •
sis 4 '
.
De R^ RJ^vi^ ' RÎïf^-q^'Rn]*, 5 .
q^'l^ • q^O
-
De R*n^i
RÎra'sj q"]*n
De Y ^^ "
R*n«
R=T|&!
ou RESTER 1
^ R*n« OU îTSI'qi,
ST 12 '
1
v. n. Se contracter. — 2 v. a. Contracter. — ',' v. n. Être fixé.
— 4
v. a. Fixer, placer; bâtir. — 5 v. n.. Aller, tourner, se pro-
mener alentour. — 6 v. a. Tourner autour; environner, entourer.
—: 7 v. n. Être fendu. 8
v. a. Fendre. 9, v. n. Être empêché.
— —-
— 10
v. a. Empêcher'.
— " v. n. Mourir, périr) être éteint. —
12
v. a. Détruire, tuer, éteindre. '
. ... ,. .
* Dans les verbes neutres, le futur est souvent formé-avec le. prétérit, ce
qui ressemble à un second futur : sera mort.
APPENDICES. —II. 123
-
De Rg' ÎW - - RITJ-qx,; Rgx, 5
Ràs ' q^îSI
!«
.
q^Bi'is :
q|oj 8 :
-
De R§I -
RSjynvRSJx, 9
qimw '"111'':
De R§).q
q|)qsi
De RSOJ
.
: > pjtJGj'qx/RSJ^ 13
1
v. n. Être secoué, agité; trembler. — 2 v. a. Remuer, agiter,
secouer. -—- 3 v. n. Changer, se transformer. — k v. a. Changer,
transformer, traduire. — v. n. Aller séparément, être éparpillé,
dispersé. —6 v.' a. Éparpiller, disperser, distribuer.! -—' v. n. Être
tourné sens dessus dessous. -^- 8 v.a. Tourner sens'dessus dessous.
—• 9 v, n. S'accorder, être cohérent. ';—'' 10 v. a. Ajuster, composer,
fairejoindre:—u v. n. Être offusqué; diminuer. '2 v. a. Offus-
—
quer, obscurcir?1— 13 v. n. S'enrouler, se retirer. — 11 v. a. Rouler,
envelopper.
12/t APPENDICES.— II.
Indic prés. Prétérit. Futur.
De Rmq ^q. Rmq-q^'Rmx, '
q|q 2'
qgjq*l
De R^V RÎ)^ R^'-q^-Rmi, 3
qà^'SI
•
1
v. n. Être prêt, accompli. — 2 v. a. Apprêter, accomplir. —
3 v. n. S'éleVer, se tenir debout. — 4 v. a. Elever, ériger. 5
— v. n.
Être détaché, lâché, dénoué.
— " v.'a. Détacher, délier; expliquer;
délivrer, sauver. — 7 v. n. Se briser. — s v. a. Briser. — 9 v. n.
Être déchire, dissous. a0 v.
a. Couper, trancher, déchirer, di-
—
viser.
— " v. n. Sortir; être prononcé. — 12
v. a. Prononcer; jeter.
— " v. n. Être assemblé, s'assembler.
— u v. a. Amasser, faire
collection.
APPENDICES.— II. 125
Indic. prés. Prétérit..., Futur.
De. Rr« Rçà'q^VRajX l
2
.
^si .
qgïJS! q^SJ -
,
.'*'.' gai
R^-q^-Rn]*, 9.
:sl10:'
•
De Rqq qq OU qq^l Rqq-qjVRaj^ n
RÈsq^ «q sqq 12
De n&K
s§< 14
1
v. n. S'aceorder, être d'accord. —2 v. a. Faire accorder, récon-
cilier.— 3 v. n. S'augmenter, s'accroître. —4 v. a. Augmenter.—
5
v. n. Changer de place, changer, transmigrer. —6 v. a. Changer
de place, changer. '
— v. n.
Être séparé. —8 v. a. Séparer. —
5
v. n. S'amoindrir, diminuer. — 10 v. a. Diminuer, soustraire. —
11
v. n. Descendre, tomber, couler. — 1S v. a. Faire descendre,
mettre en bas.— " v. n, Être produit; se produire, être, devenir.
— 14 v. a. Tirer, retirer de. '<'..
126 APPENDICES. — 111.
Indic. prés. Prétérit. Futur.
DCR| 'à- '
«as I sa 2
.,
De txi£m R^m-q^-Rais, 3
R^m q&ra q&l OU OT&TI 4
"De à ^•q^-ROTi. 0
..
q|s-lv
De su ^15,
qs?"8
gq qgqsy ^
III.
{Grammaire de Csoma de Kôrôs, p. 3a.)
1
v. n. S'ouvrir, être divisé, séparé. —2 v. a. Ouvrir, séparer,
analyser. — 3 v. n. Goutter, tomber en goutte. 4 v.
a. Filtrer,
—
faire tomber goutte à goutte. 5
v. n^ Être produit, naître.
— —
c v. a. Engendrer, produire.
— 7 v., n. Se coucher; s'enfoncer. —
8
v. a. Abolir, détruire.
APPENDICES. — IIL 127
.
uj« «mère».
................. «
sj*l «fils»..;
.......... .......... .. ^ 5
^^sf «fille»..
...
^•'àîî
s'N^m «le-sahg»/.
«les os,
.................
.
les reliques».
ra^n
soi « la bouche » p
soi-njm^i «la lèvre» prw^ v
r
«orlp «breuvage» Ma
rawnkz «crachoir» Mlnrîfc
i
APPENDICES. -^ III. 129
; ......
S«!S) « dent 'M
SM^'^K «cure-dent».
......... ...
la langue ».............'..,.
.
*f'-3k
à
razn^i «
àjn'sj'sq '«crachat, salive».. «Sora
. . . . ... ...
-il^i'3 '«lui «crachat, salive».
- 51
.... .
wini-w
-ftçiKi
«le. nez». .' g
. . . . • ~
^s «l'oreille». §-q
^svfi^ «le'tuyau de l'oreille».. . .... ,
j.'fâ^'
'Ss.'^ioi «lcpiat de l'oreille».. ... .... Ï--Fiai
^is-sisis; « entendre avec l'oreille».... . Ï-TO
gin «la main»..
. . . .
'._.
........... ajmiq
jl-tnm^ «la.main droite», .'. . ... ... . fusn-mui^i
âl'I^fs «la main gauche»......... . ami• ^"Ts ,
9
130 APPENDICES. — III.
Terme respectueux. Terme vulgaire.
(sç-qsi-nijfp-n
,
>.,•''
/g-qsj-Rs^'q «se promener à pied».
. .
.
.
I
f ou n-aTa
«qsi• ra R5t: a «se mettre aux pieds de
quelqu'un». sç-q-nrRri^q
.spp «le coeur, l'esprit»..
. . ... ..... 4k
,4^'|
^msj-| «générosité, merci». .'.
... . . . é^'l'ss
^ui^v|-35 «généreux»..
. . .
^znssj'u^'q «amour,, affection».. .âv.q^'q
. ... » .
é^^fl
^msi-gin «plaisant, doux au coeur»., ., .
^m:si • rqiR- q « qui le
a coeur réjoui».... 4vVtniv
q
.
^qp-RTr «désir du .coeur, désir>. ., '. . .RYr-q^
.§1*1'Iki « qui a le. coeur ou l'esprit con-
tent; satisfait».. ............;..
fastidieux»......
ik'l&j
-SI^'S5, «ennuyeux, ^R-ÏT
«soi «sommeil, 'repos »............. «n^t
sJsjni'qs.'wé.^'q »
sisnt-oisi «rêve».
................. {
IJ'OISJ
li-Biw|,r' ou
NSW• niw• llwsi• q «rêver» .. I
.
f 9-
132 APPENDICES. —III.
Terme respectueux. Terme vulgaire.
Terme respectueux. ;
Terme vulgaire,
•
S^'â «mois".
.
rOTz;'CTîn
«jour» tsm
*p «chair»..-,. : -n
q^si..-... . :.\ , -•
«.R,
manger»
P/HUI^I, H1ST\
1SR..|
' ','. |'
Uaj
ajj-îS-g-q '
RS1
(voyez n° 78) {
ûtt|«l,
. R^QJ. Iv ,.J,
.
' ./ . .
jCtf^
I f
«îy £f^. . .
2Ij8jSi;',
134 APPENDICES.— III.
Terme respectueux. Terme vulgaire.
sieVa «faire»
,
j^
qâ^-q «faire» (voyez n° 84) J)^
qraSJSI'q )
^Ol'^q-q. . . .
I
^•"s^Sl'q I
'
qà-q «devenir vieux» ssrm.'RSj'vq
W:'q ) ,'
/«dire, ordonner, com-j
A.
.
)
_woi-q I
( mander».
,
iavqousrq
\
^
g
q^R- _
SiQl'q \ ' I
'
qsa-q
*
«prendre, revêtir»..
.
•... ....... I. i«i'-y ; .
J
^«ÏI «pleurer».
15',R^5-a)
^ .
....
Uinviter, appeler»
-:' -...- 4-3
nqc'n
136 APPENDICES. — IV.
Terme respectueux. Terme vulgaire.
„
IV.
ABRÉVIATIONS.
,
(Grammaire de Gsoma de Kôrôs, p. 21 et suiv.)
^fq*..
. . wgq «tout illusoire, entièrement vain, non
réel».
S)
si.... TV^^N «misère,'corruption naturelle».
pj§.. . rasj^i'm^ïj «les trois régions ou mondes».
ras!... «la joue».
a^-'l&si
. ,
gin.. . .
grasô] «le chef d'un Iroupeau quelconque;
APPENDICES.— IV. 137
,
jîK.... .
ssj-^.Kiiom d'une étoile ou constellation ;
le 2 6° astérisme lunaire (en sanscrit : Poûrva
. ,
",
Bhadrapada)».
"il-- ïni,-Tm «le,sommet d'une tente ou sa partie
. .
supérieure».
•SI* •
3^'^1 «sois! soit! qu'il soit! etc.».-.
,"..'
"
sur la tête ».
138 APPENDICES.— IV.
swpiR.. . .
5N''»RR «le ciel, le vide de l'air».
531S1. . . . sq-JNsi «larégion du couchant, l'occident».
140 APPENDICES. — IV.
^...... ^-^j'«fahiihe».
^5 §j'às « lapis-lazuli ou malachite».
.
§5].
. . . .
«perle».
.§j-?jïn
à;yn «fleur».
' i
'
%m:
.... ... ..
'
îft;.'.....' w-Sfc «miroir».
-g.5 «misère».
. . . . . Q'KS,
«jpriïff.... apiv rim «magicienne, vampire (en sanscrit :
.
Dâkinî)». ..,/•
«as,. ws'^'îs «chapelle (en sanscrit :tcliâitya).».
• • .
U2 APPENDICES. — IV.
q'iR'qga .'•.*. .
q"|R,t^-qsai'q'^i « les recueils de la Loi
bouddhique appelés Kandjour et Tarir
djourv. : '-•,-.
jj'qiy ...... j ^^•rf^ «l'Inde
' et le Tibet».
s'q^-. ..... Jv sjy V"'*^ '*'a Cmne et le Tibet».
i
^•§rn......'!^|'q'ric'âzn-'H « vertu et vice ». .;'
.
g g"q
... .•. ^ « ^ •
^q sj «
le Lama (eh sanscrit :
/ . .
Gourou}i et son disciple ».
10
146 .APPENDICES. — V.
V.
J;»!*/
(ou-s*/) |*i dkar rtsis (littéralement :
calcul blanc ou
calcul des astres) ; les calculs astrologiques et la manière de
compter les années suivant la méthode chinoise sont ap-
APPENDICES. — V: 147
que celle de douze ne l'est que cinq fois pendant les soixante
ans, ce qui amène Une combinaison différente pour chaque
année du cycle."
Voici les noms de cinq éléments répétés avec les termi-
naisons du masculin et du féminin.
Chinois. Tibétain.
,
t. %.
.
^ «souris».
,2. Sg SK «boeuf».
,
3. uk gui «tigre».
4. ajj. ûfa «lièvre».
........
5. ^5. .'. a g ni «dragon».
6.. |. ........ 1 sni «serpent»,
7. Q s «cheval». ;
8. «R -rapn «mouton».
9. 4k. , . .
; .
.,; à «singe».
10. ù^.. ...... g «oiseau».
il. ^R â «chien».
12, sS., vi\ «porc».
APPENDICES.— V. 151
si], « 'a'- SJ^i, etc. Mais, on peut les omettre à volônfé, sans
danger d'amener de l'obscurité, puisque les noms des
douze animaux sont toujours accouplés avec des éléments
différents, dans toute la série.
Tibétain. Sanscrit.
i. ifl-ni; Prabhava.
2. ja-Rni;.... VibhaVa.
3. ry^iT.. Çoukla,
. . .
h. IJV g*i'i .;. Pramôdi. ;
. v
5. àçi-qrzn Pradjâpali.
. . .
6. wi|=v....... Angira.
.
7. z^ini ujï^ Çrîmouklia.
. . . -
;
8. J^SNI•q\ Bhava.
. . . .
9. zj'afyss;.. .. .' Youvika.
10. RtVjj^... Dhrïtou ou Dhâtâ.
.
11. 'i^qv^zn... . Içvara.
.
•
ai: .«TRzn*-••' Vikrïta.
2 5: rft-rj Khara.
26. iiOTR-q..... Nanda.
27. ^rjj« Vidjaya.
.
28. jwq Djaya.
29. g*r,gjy... Mada ou Manmatha.
3 0.^
3i.-^1,-Rgi;...
• J;S . .- :
.
Dourmoukha.
Hêmalambhi.
32. Ï« • R 5j z;... .
Vilambhi.
33. »v.|^ Vikâri.
34. '^5• ra5 Sarvapati.
35. Rq:vq Plava.
36. ^îyjl^. . . .
Çoubhakrït.
APPENDICES. — V: 153
Tibétain. Sanscrit.
4i. %R,-.
.•• •'. Prayanga ou Plavanga.
4a. sj*/.g Kîlaka.
43. h'n.•'. . . . .
Sâumya.
44. .fS'Sft..... Sâdhârana.
45. Rtnnrjl^... Virôdhakrït.
46. OT^VRE^.. Paridhâïi.
.
47. qyà.^.. .'. Pramâdi.
.
48. /js'wn... , Ananda.
49. fjv-g... .;. Râkchasa.
50. à. . . . r. . .
Anala.
5i. xax,•$!.*,!55. Pingala.
52. xM-'h •"%*.. Kâladoûtî ou Kâlayoukta.
53. ^-gq... -:
Siddhârtha.
.
54.. ^nj-"rî Roudr,a.
- . . . .
55. ïp ÇK ......'. Dourmati.
56. ç-'às.. i/. Doundoubhi. '
, ,
MOTS SYMBOLIQUES
crit : narapati. ;
, .
gaganam.
§m «tache», en:sanscrit : nabhas.
"Sç-q «le vide, l'espace libre, zéro», en sanscrit :
çoûnyam.
162 APPENDICES. — VI.
VI.
ALPHABET
EN LETTRES TIBÉTAINES.
33- a, w cîT
Iri, &
.
ma, ig
i> & y ê, iài
5
\i, \ n ai, ISI
.3 OU, ig m à, Bf'
3 OÙ, tg ÏTT
au, 8f
g-;
ah, w8
APPENDICES. —VI. 163
COHSONHES.
Sanscrit. H ta, vr
iAa, 5;
<&i,
n
dha, ^ na,
Tibétain, Tj '•.. g. •'''' c ' ' ' S ' ' 5 '.
VII.
TRADUCTION DES PRÉPOSITIONS SANSCRITES 1.
I. ; .-.•-
gfrT, suivant Csoma, se traduit par rm''q^.«clairement,
purement».
Il faut y joindre ç
i° Rir^iq «qui a dépassé, outrepassé»,
2° ^5-ii «très, extrêmement»,
3° ^S"SR (la préposition précédente déclinée au gé-
nitif, ce qui en fait une espèce d'adjectif) «ex-
trême»,-
4° zj-zK «trop,, excessivement»,
5° àsi «de beaucoup».
-
-
Pour représenter le composé sanscrit atîta,{ati H- ita)
«passé, défunt», le mot RCJKI a été employé seul.
Dans le composé Rv^-aR'g (en sanscrit : atinâu) «dé-
barqué d'un navire », la préposition sanscrite est devenue
en tibétain un participe passé au génitif.
. .
'.'-'. ...
As • -R •s'rà-q (en sanscrit : qtivâda) «dispute, querelle,
défi». •
-
3° n «sur, de plus».
EXEMPLES :
fflm-iiS'usiwii (en sanscrit :
adhyàçaya) «méditation
profonde, transcendante».
,
EXEMPLES : •!."'
ç5-?fc (en sanscrit : apâya) «destruction, malheur, in-
jure». -
ïrfô i
... V.
VI.
,
afô i
Csoma : «"ïfs'n^ «clairement, face à face».
EXEMPLES :
HÔT i
Csoma : ^an; «principalement»:
"2
— Comparez JW^q
sition, ce qui n'a lieu qu'avec les substantifs.
(en sanscrit : pradjnâ) ; MSJ • RUS™ (en sanscrit : vâidêhi) ; "SJSJ qgç
(en sanscrit : soudharma).
2 Je trouve ce mot répondant à pra dans .gai r ,g q (en sans-
crit : pravara) ccexcellent, le meilleur».
APPENDICES. — VIL 171
Il faut y joindre :
1 ° >n s, *i s -Tj, *\ s; 5*1 « tout, totalement, de tous côtés »,
2° "ÇE, «en face»,
3° ~¥*m «jugement»,
40: pfc-z: ou pçsr^ (déjà cité à l'article H),
5° ^^ (déjà cité à l'article iv).
EXEMPLES : i
quoique l'étymologie du dernier soit ont -t- â -t- ««-et, par consé-
quent ne contienne pas le mot dânam ; — dans q r ^
,
| qg^ ' n ( en
sanscrit : amrïtadânam), où il représente dânam.
Il résulte' de la comparaison de toutes ces expressions où entre
q|fc qu'il y a eu entre dhânarii et dânam une confusion volontaire de
la part des interprètes, leur habileté bien prouvée ne pouvant laisser
de doute à cet égard. Cela peut venir de ce que l'idée de don (dâ-
nam) et l'idée de parole (n]fO se confondent dans le second membre
des composés abhidhânam «nom», oudànam «louange», et amrïta-
dânam «discours sur l'immortalité», en ce que la parole est indispen-
sable pour donner ou dire aux autres.
APPENDICES. —VIL 173
EXEMPLES : '
*k ng ou *k nvgs (en sanscrit : outpalam) « lotus bleu »
(littéralement : «rassemblé en haut»).
ai;-rosirai (en sanscrit : ounmâtha) «piège, meurtre,
meurtrier, dédain».
^TV-siV^ (en saiîscrit : outtîrna) «traversé».
àU ç ' q]|v q (en sanscrit : oudânam) «louange » (voir la
note à la fin de l'article vu).
a r 5 r qgs;- q (en sanscrit : oudyânam) « sortie, départ ».
•
Il faut y joindre :
i° q%sj (préposition et postposition) «approchant»; —
q^'qà (participe du précédent au génitif),
APPENDICES. — VIL 175
2° îô «similitude».
EXEMPLES :
•^sisw! (en sanscrit : oupastha) «voisin, proche».
q^is'msjs] (en sanscrit : oupavâsa) «jeûne».
q^'q^'ora (en sanscrit : oupakarma) «secours(?)'»•
i^'q^s 1 (postpos.) (en sanscrit : oupâsaka) «dévot».
(en sanscrit : oupanyâsa) «précepte».
i:â'q(ô?jn
Comparez, art. m, rq-^r •qgç-ïf, dans lequel cq répond
au sanscrit anou. Dans les deux exemples, çî) représente
les acceptions de «ressemblance» et de «comparaison»,
qu'ont en effet anou et oupa.
Les prépositions oupa et sam, jointes ensemble, sont
rendues en tibétain par SK'\-. EXEMPLE
: 51;-r -nùfpq (en
sanscrit,: oupasangkrama).
XL
EXEMPLES :
EXEMPLES :
MIL
fàq; r Csoma : gra q «privé de».
Il faut y joindre :
i°'^•'qjc'-i Wqà «sûrement, vraiment»,
2° Ji*. «en dehors, hors»,
3° à^ (postposition) «sans», ' '
,
4° "^HJSI (postposition) «affaibli»,
5° ysi (postposition) «mutilé»,
6° wça'j; «en avant».
.
EXEMPLES :
^•qà'Sïn (en sanscrit : niroukta) «expliqué, décrit».
èsrqs/Rnvq (en sanscrit : niryâtij «issue, sortie».
^•tra^-q (en sanscrit : niryânarh) «extinction, libéra-
tion». '
1 Cette expression est une des plus remarquables entre celles qui
T^T
XV.
g i
Csoma : *,q-y et-postposition ^q.
Il faut y joindre :
1° ti&n v. « principalement »,
2° iîi «précédent, antérieur» (latinpre-),
3° ^sj-^ «très»,
k" d*, «fin, achèvement»,
5° .g&r 2; «principalement, surtout»,
6° ujt; «de nouveau, encore»,
7° ni^ «plein».
EXEMPLES :
nf?ï i
Csoma r%f-?fc «séparément».
II. faut y joindre :
i° QJÏ, «comme»,
2° ms-x «en retour, en réponse, contraire»,
3° gi^ «de nouveau»,
k° ^ qx, « certainement »,
.
5° ^q-K «extrêmement»,
6° ^
(préposition et postposition) «même»,
7° s^ «même»,
182 APPENDICES.—VIL
8° ,§*, «de nouveau»,
9° ^gm «retour sur soi-même»,
io° «ifs «clairement»,
EXEMPLES :
SKSI ' s>si (en sanscrit :pratyêkabouddha), dans lequel i,ç, synonyme
de §,r, représente prati.
184 APPENDICES.—VIL
« r I*K M
• •
(en
n.S?H sanscrit : pratisanlayanarfi) « ab-
sorption dans la méditation».
3K,§),'5^ (en sanscrit :pratyâtmïkadhanam) «richesse in-
térieure».
XVI1L
& i
Csoma : gsru** «spécialement».
Il faut y joindre :
i 0' UJSJ (postposition) «au delà»,
2° Sfîn «à tort, à l'envers»,
3° à^, â «non»,
4° y*! (postposition) «émoussé»,
5° om «plus, excessif»,
6° «infraction, transgression, violence»,
n.m®
7° syq*. «spécialement»,
8° gra (postposition) «privé de, sans»,
9° -^sj"5 «très» (à).
EXEMPLES :
¥5rq;vr|| (en sanscrit : vïbliaktï) «divisé, analysé».
(en sanscrit : vipavya) pour être purifié, à pu-
ra«si'unsi
rifier».
â'q$5-q (en sanscrit : vitatha) «fausseté».
..qiraarsk (postposition) (en sanscrit : mmâna) «char cé-
leste ».
s' ÎH (postposition) (en sanscrit :
vigra) «sans nez, nez
aplati». — Comparez |-?N, art. xm, n° 4.
APPENDICES. — VIL 185
complète».
afaraK on 3î*]'RÎ\5 (en sanscrit :
vinipâtà) «tombé,
déchu ».
Jta'l-Bra (en sanscrit : viparyâsa) «opposition, chan-
gement en sens inverse» ou (yiparinâma) «change-
ment d'état, de forme».
gwsrss-z: 'gx/qvnjx/q (en sanscrit : viprayoukta) «en-
tièrement délivré ».
à '^Ty^l^'à^ (en sanscrit :
vyoutpalti) «formation
de mots, étymologie».
186 APPENDICES.— VIL
XIX.
H I
Csoma : UK'rm-qi,, uj^-rm.
Il faut y joindre :
tourmenté».
"15 ,¥in n (en sanscrit :
sangkalpa) «volonté, résolution,
délibération».
15- y ïnâm^Ri (en sanscrit : samantadarçin) « qui voit tout ».
•
ûfcsrg'Mirva* (en sanscrit : santouchita) «réjoui, heu-
reux».
ûj^^-g-mr^'q (en sanscrit : santapia) «souffrant, af-
fligé» (comparez le deuxième exemple).'
-fjs- y mrç-q (en sanscrit : santâpa) (comparez l'exemple
précédent et le deuxième exemple ci-dessus).
*,q- ysiç-q" (en sanscrit :
sambahoula) «très-nombreux».
g i
Csoma : qïl-qx, «bien».
_
Il faut y joindre :
1° qgç (poslposition) «bon, bien»,
2° s,q «extrêmement»,
3° aura n*. «bien»^
•
4° -î)5"5 «très»,
5° j^a-^ «avec élégance»,
6° ws «agréable»,
7° siq «aisé, facile»,
8° gsn «agréable, beau».
EXEMPLES :
q^qs.-m^m^-q (en sanscrit : sougata) «bienvenu».
q^'rôf (en sanscrit : sougaii) «bonne voie».
(en sanscrit : soudharma) «bonne loi».
I&'srqgi;
agréable au coeur».
-fta'yïrâï; (en sanscrit : Soudarçana), nom d'une classe
de dieux.
™ >N5
•
(en sanscrit :
soughôcha ou soukvana) «belle voix ».
gq-grq (en sanscrit :
sousâdhya) «bien accompli».
bien placé ».
Il arrive le plus souvent que le tibétain ne traduit
qu'une préposition quand le sanscrit en a deux et même
trois.
Ji. s • 3) *i fts'si • q (en sanscrit : souvinîta) « bien discipliné ».
TABLE ALPHABÉTIQUE
i
SANSCRITES.
i. ^"IR
(en sanscrit :
dour).
2. *i5, 'ns -R, "JVS'N
(en sanscrit :
â, ava, pari, sam).
3. W^'\, rfc^rg (en sanscrit : adhi, ava}.
h. srqj; (en sanscrit : vi).
5. nrc
(en sanscrit : out, pra).
6. ^K, (en sanscrit : out}.
5}3j"K
6%,
i,q, ayv Tj (en sanscrit :
abhi, pari, pra, prati, sam,
sou).
i3
194 APPENDICES.— VIL
63. 5,N'w (en sanscrit : anou).
64. ras- z (en sanscrit :
prati).
65. (OTsrg (en sanscrit : anou). •,
VIII.
EXEBCICE
DE LECTURE ET DE PRONONCIATION TIBÉTAINE.
drang srong de dag gi ston pa Oudpala jes byava dam pahi tch'os slob
trang srong dé dag ghi ton pa tchava dampé lob
_
pa dé bdag la smrana, tchi dang tchi hdod pa yid bjin dou sbyin jing déhi
dag îa mrana; dod pa jin tchin
gyog byaho jes bya var bsgrags pa dang bram zé jig der hongs nos dé
yog tchaho jèa tcha var dagi pa né
la Hdi skad tches smras. so :. bdag la dam pàlà tch'os yod do; thos par.
di kad mré so : dag dampé
1 Les mots qui ne sont pas répétés se prononcent comme ils sont écrits.
i3.
196 APPENDICES. — VIIL
hdod na bstan par byako jes smras pa dang, drang srong des thos nos thaï mo
dod tan par tchaho mré pa trang srong né
Jj^l ^^^•^'^11 q^yra-^yg-q|-qà-g)yY^«-
sbyar te, hdi skad tches gsol to : bdag ta thougs brise vaht slad dou dam
tcbarté, di kad sol ' to : dag tsé vé dam-
zih • à&I ' q^gj • r •
zn^foi • è^I " *jw ' IT ^' | i|W ' i "
^^ ' • £1 | 1&SJ *
yahi tch'os bstan dou gsol jes smras pa dang bram zé des smras pa : tch'os
pé tan dou sol rare pa mré pa :
lobs yang chin tou dkah sté sdoug bsngal mang po myong vas tch'os lobs pa yin
lob ka doug ngal oyong vé lob
,
gyis hdi tsam gyis tch'os thos par hdod par rîgs pa ma ytn no. Khyod stïiiig
dyis di dyis dod par rig pa niog
nos thos par hdod na, klio vos bsgo va bjin dou byos chig. Drang srong gts
né dod go va jin dou tchos Trang srong ghis
,
smras pa : ston pa tch'en pohi bhah hjin dou mi hgal var bgyiho jes smras pa
mr£ pa : ton pa ka jin gai dyiho mré pa
dang dé la hdi skad tches bsgoho : gai té khyod Icyi pags pa bchous te chog
di kad gobo : pag pa chous té
chog tou byos la rous pa nismyouggour byos, hhrag ni snag ts'ar byas te, ngas
tché la myoug gour tcbé, thag ni tché té, ngé
bstan pahi tch'os yi ger bris na khyod la tch'os bston to. Jes smras so. De
tan pé gher ton to. mré so. Dé
%
nos drang srong des dé skad tches smras pa thos nos ràb tou dgah mgou rangs té.
né trang srong kad mré né ga
APPENDICES. —VIII. 197
De bjin gchegs pahi bstan pa la bshour siir bya vahi phyir pags pet' bclious
Dé jin cheg pé tan pa la kour tir tcha vé dchir pag pa chous
«j^.-^'^'yâ^l ^'^'^'fj^'^'â^l py^'^T3^'^'
nos chog chog tou byos ' rous pa ni smyoug gour byas khrag ni snag ts'ar byos
-
né tcbé myoug gour tcbé th'ag nag tché
nass dous la bab kyi myour dou gsoungs chig tches smras pa dang bram zé ts'igs
né, soung chig mré pa
sou btchad'jm hdi dag smras so lous kyi spyod pa rab bsdams ching; srog
tebad pa di dag mré so tchod dam ching;
gtclwd brkou gyem mi byaho ; phra ma brdsoun dang ts'ig rtsoub dang hkhyal pa
tchod kou yem tcbao ; pVrama dsoun tsoub kbyal pa
^'ER"â ,g"ft|i RTÎ: ri gsi^ 'ai •« ' s^r-ÏNl rà'S^'sla^i '3^'
.
' 3j| | -£K ' c§P ' $!&^ ' Xffà* *^k'
med par bya ngan par blta va koun spang na byang tchoub seins dpahi spyod
tcha da va pang tebang teboub sempé tchod
paho. Jes ts'igs sou btchad pa hdi dag smras ma thag tou yi ger bris' nas
,
tchad pa di mré gher né
hdjam bouhi gling koun ton bsgrags te mi mangpo thams tchad kyis dé la slob
djam bouhi ling dags té ïob
^«^^«^^'^'^•^"S'^^T^I' Il
tching tchi Itar bstan pa bjin doù nan tan byed dou btchouggo.
tan pa jin tched dou Ichoug go.
198 APPENDICES.—VIII.
ANALYSE GRAMMATICALE.
rrqs, (littéralement :
«dans le devoir faire»), participe
futur suivi de la particule q au locatif (n° 21, h, 7).
qgmisrii «ayant publié», participe passé, qu'on peut tra-
duire par le prétérit : «il publia».
y «et».
gsj-à «brahmane».
iwm«un», article indéfini se rapportant au précédent.
y^ «là», adverbe formé avec le pronom démonstratif et
le signe du locatif (n° 89).
ïïiwrssi «étant venu», participe passé de Sft-q «venir»,
à l'ablatif absolu. *
yin. «difficile».
à «étant», particule servant à former les participes ou
plutôt une sorte de locution adverbiale, et ayant
souvent à elle seule le sens du verbe être (n° i3).
gyqwoi «misères», forme absolue en rapport avec le mot
suivant.
APPENDICES.—VIII. 203
aVïf «nombreuses»..
U^-q^ «ayant éprouvé», locution adverbiale formée avec
la racine du verbe et l'une des particules de l'ins-
trumental (n° 98).
S%i «la loi».
Bfqisni «apprise», participe passé de nfq-q (voir ci-dessus,
p. 202, 1. 16).
ôk'Sisi «ayant été», locution adverbiale formée avec la
racine du verbe et l'une des particules de l'instru-
mental.
nS «ceci, ce», pron. démonstr. de proximité.
&rS|«5i «assez».
iTsi«la loi».
âVqx, «entendre», infinitif de T*i• q (voir p. 201, 1. 5).
tvfyqi, «désirer», infinitif de rvfy q (n° 69).
^npra «convenable, suffisant».
« «non».
"^'X «il est», verbe accompagné de la particule a (n° 11).
p^ «toi», pron. pers. de la 2e personne.
%ç'5!K! «de coeur», ablatif sing. de fk.
jftrq*. «entendre» (voir ci-dessus, 1. i4).
nyys; «désirerais (désires)» (voir p. 201, 1. 6).
p'qlsi «par moi», pron. pers. à l'instrum.
qs-q «prescrivant», participe présent.
q^s'i: «comme, selon».
204 APPENDICES.— VIII.
gsr-fta «fais», impératif de jK (voir le n° 75).
c
sjirrini, «calame»..
. . . . .
«le sang».
^voir p. 2o5, 1. 3 et suiv.).
pjm'gj
cas est employé ici parce que ce nom est le sujet de.
ildit(n° 86).
lui*! • *j qsy q « stances »
(littéralement : gm*i g « en
pieds,
en membres», qsyq «coupé») (en sanscrit : gâthâ).
Ryyi «ces», pron. démonstr. de proxim. au pluriel, en
rapport avec le mot précédent.
*i*r'*l «il dit» (voir ci-dessus, p. 200, au bas).
oj!sr*i «du corps», gén. sing. de aj*i.
§yq «l'habitude».
*,q «beaucoup, très».
208 APPENDICES. — VIII.
qswJfc «ayant contenu, refréné», participe passé de
qgsrq, formé avec une particule (n° 12).
Spr «vie» nilfe «coupure», composé signifiant «meurtre».
x «le vol».
uiiîw «l'adultère».
si «non».
gîï «sont devant être faits», participe futur (comp. ci-
dessus, p. 200, 1. 5, et p, 20/1, 1. 11).
g 54 « la médisance ».
•
»ns «toutes».
*K-5 «abandonnant», littéralement :
«dans l'abandon».
*)«*! y-int «d'un Byang tch'oub sems dpahn (pro-
^Ï; §q
noncez Tchdng tch'oub sem pa) (en sanscrit: Bôdhi-
sattva), composé de IK «pureté», 4§q «absorbé»,
*1Î4*I «l'être», yn.
«fort», et pour sens définitif:
«l'être, fort absorbé dans la pureté», ou plus nette-
ment, d'après le sanscrit : «l'être uni à l'intelligence
suprême, l'être de l'intelligence suprême».
Myq «l'habitude, la conduite».
ST «c'est» (voir n° n).
<à*j «ainsi».
s,jn*i• *j• qsyq n.yyj] «ces stances» (voir p. 207, 1. 18
et suiv.).
I/J
. -
210 APPENDICES. —VIII.
TRADUCTION LITTÉRALE.
IX.
PROSODIE.
I.
|5j'îrS-^-yNfU*|-q-q*J|
*b, AISJ - a- (3y w nwu|*i [
à-Rl.5'»^'yg*!,^*i'si¥^|
Nra^'q-ram-q-Sfc-qjvRSjfiI
II.
«pi*rq,^,uj''SyJ|*r^[ |
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S'SJ^Sj'îjyq^-megj'SMîsi-suin
III.
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APPENDICES.— IX. 215
IV.
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ray q'V^vupn.TûvnrgS!*! I
3j-qâ-^-ni-pyq^-^|
wl'uiy^-^»*) à •qi/ RO]*, 11
I.
Auprès des ignorants, un preneur de singes est beau-
coup plus estimé qu'un savant (ou un sage); le preneur
de singes est servi avec du beurre et des mets ; le savant
s'en va les mains vides.
II.
Un sage connaît (la raison de) sa conduite; le fou va à
la suite de celui qui a du renom. Quand un vieux chien
a aboyé, les autres,.sans qu'il y ait de raison, se mettent
à courir.
m.
Quoiqu'on puisse, par de mauvaises actions, atteindre
son but, où sont les sages qui ont le désir (de l'atteindre
ainsi)? Lorsque, malgré de louables efforts, le but n'est
pas atteint, les sages ne sont pas honteux pour cela.
IV.
i.
Ablatif, p. 27, 8°; 37. — Syn- verbe en tibétain, p. 62, 2°;
taxe de l'ablatif,.p. 97. 68,n°8o.
Abréviations, p. i36.
Accusatif, p. 26, 5r°.—Prend Cas, p. 25, 28.
quelquefois les particules du Causal (Verbe); formation de ce
datif et du locatif; voy. p. 9 a verbe, p. 79.
les trois premiers exemples du Comparaison (Degrés de), p. 36.
n° 106. — Syntaxe de l'accu- Construction de la langue tibé-
satif, p. 96. taine, p. 88, 99,100.
Adjectifs, p. 32. — Déclinaison Cycle de douze ans, p. îkj; —
des adjectifs, p. 3i. de soixante ans, suivant les
Adverbes de temps, p. 80;.— Indiens, p. 151 ; suivant les
de lieu, p. 81 ;—de manière, Chinois, p.; i5A, i56.
p. 89 ; — de quantité, p. 83 ;
de négation, p. 8b. Datif, p. 26, 4°. Syntaxe du
— —
Affixes, p. 12. datif, p. 100.
Animaux (Noms des) qui servent Déclinaison, p: 2 5. — Forme gé-
à distinguer chaque année du nérale delà déclinaison, p. 28.
cycle de douze ans, p. 1^7, —Déclinaisondes noms, p. 29 ;
i5o. — des noms de nombre, p. 2 5,
Article, p. 20. n° 21 ; —des adjectifs, p. 25,
;cAvoir»; manière de rendre ce 34 ; — des participes, p. 25,
218 INDEX. — I.
n" 21 ; — des pronoms, p. 4g lettres; leur torme et leur pro-
et suiv. nonciation, p. 1 et 108. —
Diminutifs, p. 24. Règles pour l'emploi des lettres
préfixes, p. io5. — Leur clas-
Éléments (Noms des dix) em- sification d'après les grammai-
ployés pour compter le temps, riens tibétains, p. 106.
p. i4g. Locatif, p. 27, 7°.
— Syntaxe du
locatif, p. 92.
Fréquentatif (Verbe); sa forma-
tion, p. 8o. tfMoins, moins de»; manière de
Futur, p. 58. rendre ces locutions en tibé-
tain, p. 102.
Génitif, p. 26, 3°; 32, n° 3o. Monosyllabes, p. 21.
—
Syntaxe du génitif, p. 91. Mots symboliquesservantdenoms
Genre, p. 2 2.—Les particules in- de nombre, p. 167.
diquant le genre sont tantôt ex-
primées et tantôt supprimées, Négation (La) précède immédia-
p. 88,n093. tement le verbe, p. io3.
Nom, p. 21. — Syntaxe du nom,
«Il y a»; traduction de cette lo- p. 88.
cution française, p. 71. Nominatif, p. a5, i°. — Syntaxe
Imparfait, p. 56. du nominatif, p. 90.
Impératif, p. 20, 59 et 96. Noms de nombre, p. 38. —Dé-
Indicatif, p. 55. clinaison des noms de nombre,
Infinitif, p. 54. p. 25, n° si.
Instrumental, p. 25. — Syntaxe
de l'instrumental, p. 96. Parfait et plus-que-parfait,p. 56,
Interjections, p. 85. n" 71.
Participe présent, p. 53, 57; —
INDEX. — I. 219
passé, p. 56; — futur, p. 59, Prononciation des lettres simples,
3°; 78. p. 3 ; — composées, p. 6; —
Particules, p. i4, 88. préfixes, p. 109.
^Pluriel (Signes du), p. 27, 28.
Point intersyllabique, p. 2. Subjonctif, p. 61.
Ponctuation, p. 2. Substantifs abstraits (Formation
Préfixes, p. 11. — Règles pour des), p. 34, n° 33.
' leur emploi, p. 10 5 et suiv. Superlatif, p. 37;
— — sans com-
Leur prononciation d'après les paraison, p. 37.
grammairienstibétains, p.i 08. Syntaxe, p. 88.
Prépositions sanscrites traduites
en tibétain, p. i65. — Liste Temps (Manière de compter le),
alphabétique de leurs équiva- p. i46.
lents tibétains, p. 191. Termes respectueux et vulgaires,
Présent, p. 55. — Employé pour p. 127.
le futur et le passé, p. 101.
Prétérit, p. 56. Verbes, p. 53. — Formation des
Pronoms, p. 46; — de la pre- temps des verbes, p. 5 4,110 ;
mière personne, p. 46, 4g ; — — actifs et passifs, p. 79,100 ;
deladeuxièmepersonne,p.4g; — actifs non transitifs, p. 1 o 1 ;
— de la troisième personne, — dérivés des neutres, p. 12 2.
p. 5o ;—possessifs, p. 5o ; — Syntaxe des verbes, p. g g
—
démonstratifs, p. 51 ; — inter- et suiv.
rogatifs, p. 52; — relatifs, Vocatif,f. 26, 6°.
1
ka, p. i5, i5°. m kho, pronom de la troisième
— Son emploi avec un ad- m'q kho pa, p"'N kho ma, pro-
jectif répété, p. 36, n° 38. nom de la troisième personne,
S) kyi, signe du génitif, p. 26, p. 48.
3°. — Forme certaines locu- Wi; khong, Tïïi; q khong pa, pi; • «
tions absolues, p. 57. khong ma, pronoms de la troi-
S)
5 kyin ser.t à former l'indicatif sième personne, p. 48.
des verbes, p. 56, 4°. gjr khyed, mz khyod, pronoms
Sjssi kyis, signe de l'instrumen- de la deuxièmepersonne,p. 47,
tal, p. 25, 2°. 49. — Employés au génitif,
*) kye, particule qu'on met de- ils servent de pronoms posses-
3|5 gin sert à former l'indicatif, açra. mngah sert à former des ad-
p. 25, 2°.
à) #e, p. i5, 19°. SOT
tchag, signe du pluriel, p. 27.
.
au parfait et au plus-que- q pa, p. i4 et i5, 1°, 7°, 8°, 9°,
parfait, ibid. io°; 23,180, 19°; 53, n° 67;
ras Mon, affixe formant des ad- 54, n° 68.
jectifs, p. 34. qjjg pas (prononcez^'), signe de
l'instrumental, sert à exprimer
qm phrag, explétif; son emploi, H ma, p. i4, 3°, 8°, i3°; 23,
p. 4i, 4°. n" 18, 19.
54 ma, terminaison des deux g.
q b préfixe, p. 11, îao. p. 34, n" 34.-
q va ouba, p. i5, 11°, 12°, i3°, « ma, négation; son emploi dans
i4°; a3, n0' 18, 19. la formation des adjectifs né-
pa) sert à former certains noms g rtsa, explétif employé avec les
verbaux, p. 54, n° 68. noms de.nombre, p. 4i, 4°.
gai bral; son emploi dans la for-
mation des adjectifs négatifs, s'x ts'ar, auxiliaire employé avec
^ ts'o, explétif employé avec les Son emploi avec un adjectif ré-
SOT^I
ts'ogs indique quelquefois R« ham, p. 16.
le pluriel, p. 27. r\ ht, signe du génitif, p. a'6, 3°.
Us. hin sert à former l'indicatif,
»)^ç jndsa'd «faire»; terme hono- p. 56, 4°.
rifique, p. .61, 78. foq Ms, signe de l'instrumental,
p. 2'5, a",
%À-J*g> P- 20, 5a, 61. ^ hou, diminutif, p. a4.
Ï^Kj'ing,?. 18. n ho, p. 17, 57, 64.
.qès bjin, verbe substantif et rOsj hos employé comme affixe
p. 36.
as zin, auxiliaire employé avec uy^-i^OT'qi, yang dag par sert
le prétérit, p. 57. à exprimer le superlatif sans
•
comparaison, p. 38.
son, p. 38.
^5 chena, p. 85.
,fjsj ches-, p. 82.
Ifro chog s'emploie avec le sub-
jonctif, p. 61.
3TO chos, employé pour exprimer
le superlatif, p. 37.
v,
si s, affixe, p. i3.
-—
Signe de
l'instrumental, p. 25, 2°; 32,
n" 28.
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page i. Le nom tibétain des consonnes est OT^OI -|jr gsal byed [soi
tched) trqui rend clair». On les nomme aussi ms-ora yan lag
te
membre, jointure ».
Celui des voyelles est ç^ssi dbyangs (dchang) «voix, modula-
tion».
P. 2. Le signe c\ s'appelle en tibétain â) • OT gi gou; le signe -J s'ap-
pelle /ôrq^i »n jabs kyou te l'éperon» ; le signe N s'appelle ROTÇ • 5
hgreng bou crqui se dresse»; et enfin le signe -** s'appelle s'X
na ro.
Le point iiitersyllabique se nomme SOT is'eg. Le signe s'ap-
1
contenus.
P. 7. Les lettres m, s, et ai, dont les deux premières changent de
forme, quand eues sont surmontées d'une autre consonne, s'ap-
pellent alors n^OTw hdogs « attachées».
q^ §t
• N bdag gi ma crmien, mienne». Parfois le génitif est im-
médiatement suivi du locatif, comme :
ç-Sj^'j/q-ài^'q nga yir (yi -+- r) byava med pa ttce qui ne
doit pas être regardé comme à moi, ce qui n'est pas mien» ;
qrOT-à^-^r-q bdag gir byed pa nce qui est mien».
Les mots suivants forment un composé du même genre :
s § ts'ou vi \
q Si ph'a gi
\
ïvlj ho ni n celui-là, celle-là».
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 231
P. 88. A la fin du n° g a, ajoutez :
T^'â'"^'S SÎan §ï* ^°n ^ou ffa cause ^'un autre» (httér.
«autre de cause à»).
OT^SI'"!^^^'^ ghis kahi var na trau milieu des deux» (httér.
«deux des milieu au»).
OT^iT'âr gnid med ttsans sommeil, sans repos» (litt. rrsommeil
sans»); allem. schlaflos; angl. sleepless.
P. 91. A la fin du n" 98, ajoutez : on trouve quelquefois un datif et