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Comment tester un alternateur industriel

moderne par la méthode de


Behn-Héschenburg.
Avertissement :
Pour éviter des confusions entre U et V, les tensions citées seront celles aux bornes de
chaque enroulement. La lettre représentative sera « U ».

S’il faut travailler entre phase, l’indication « entre phase » est indiquée !

La présentation du thème s’effectue de manière à ce que le lecteur aille directement à


l’essentiel.

A savoir :

1. C’est quoi un alternateur ? (Bon, de préférence !)


2. Le principe le plus général de la méthode.
3. Que mesurer ?
4. Comment mesurer, pratiquement et dans l’ordre.
5. Calculs communs aux méthodes vectorielle et algébrique.
6. Exemple de calcul de U = f( Ev, I, ), par la méthode vectorielle.
7. Exemple de calcul de Ev = f(U, I, ), par la méthode vectorielle.
8. Principe et démonstration complète de la détermination de U = f( Ev, I, )
ou de Ev = f(U, I, ), par la méthode algébrique.
9. Exemple de calcul de U = f(Ev, I, ), par la méthode algébrique.
10.Exemple de calcul de Ev = f(U, I, ), par la méthode algébrique.
11. Principe du calcul du rendement d’un alternateur.
12. Un apport de formules et de théorie.
13.Avoir le tracé de U = f (Ev, I débitée et du déphasage), ainsi que le
rendement d’un alternateur industriel. Vous avez fait des mesures et vous
voulez tester le fichier de calculs « Excell » (Ouvrez au préalable le
logiciel « Excell »
14.Une animation du cours en format .pps, est disponible, et vous voulez la
voir parce qu c’est plus parlant. (Ouvrez au préalable le logiciel « Power
point»
15.Conclusion
II. Tout d'abord, c'est quoi un alternateur ?
 Un alternateur est un générateur qui fournit de l’énergie électrique. L’énergie fournie
est alternative et sinusoïdale. Le courant fourni est triphasé.

 Un alternateur moderne possède ce que l’on appelle une roue polaire. C’est la partie
qui fournit l’induction magnétique nécessaire pour la génération des courants
alternatifs. Elle peut être aussi nommée « inducteur ». La roue polaire se trouve sur
l’axe de l’alternatif est de ce fait mobile en rotation. (rotor)

 Cela peut paraître paradoxal, mais pour produire de l’alternatif, il faut que l’inducteur
soit alimenté avec du courant continu. La variation des flux magnétiques nécessaire à
l’induction des forces électromotrices provient de la rotation des inducteurs.

 L’alimentation des inducteurs en courant continu, se fait par une dynamo d’excitation
couplée généralement sur le même arbre. Pour les alternateurs modernes, l’aspect est
homogène. La dynamo excitatrice est incluse dans le châssis de l’ensemble.

 La plupart des alternateurs sont triphasés. La fourniture des forces électromotrices se


fait par des enroulements montés en étoile sur la partie fixe de l’alternateur (stator)
L’ensemble réalise l’induit.

 Le niveau des grandeurs électriques générées, est adapté à une situation précise, ou la
vitesse de rotation est primordiale,

 Il est possible de faire des réglages d’ajustements pour le flux magnétique des
inducteurs, mais la vitesse de rotation doit être la plus stable possible.

 Un alternateur est prévu pour fournir une puissance nominale donnée.

 Avec une tension par enroulement et une fréquence qui doivent être les plus fixes
possible.

Symbole : Différents modèles : (Merci Leroy-Sommer)

Roue polaire Induit

G
3~

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III. Que doit faire un bon alternateur ?
Un alternateur doit fournir, par enroulement,, une puissance, dont les composantes, U et I,
constitueront un ensemble nominal, fixe et connu.
Conséquences de non-respect :
 La tension va s'écrouler, si on lui demande trop intensité.
 Le niveau de tensions secondaires ne sera pas adapté aux récepteurs raccordés.
 L’alternateur va chauffer, les isolants risquent de fondre.

Un alternateur absorbe de la puissance sous forme mécanique et en rotation, par son arbre. Il
doit transmettre cette puissance avec un minimum de pertes. Ces pertes ne donnent pas
excéder 2%.
Conséquences de non-respect :
 La tension va s'écrouler, de plus en plus, même si aucun courant n'est demandé.
 Les frottements vont augmenter jusqu’au point de rupture des pièces mécaniques.
 La chaleur produite, va faire chuter le niveau du champ magnétique présent, à
l'intérieur des alternateurs. Ceci va entraîner une baisse des tensions produites par
enroulement.

Les isolants présents dans l’alternateur doivent supporter une tension de claquage, au moins
égale à la somme des tensions maxima les plus fortes rencontrées.
Conséquence de non-respect :
 Les isolants risquent de se détériorer, des étincelles vont apparaître.
 Des fuites vers la terre, vont se produire.
 Il y aura un risque majeur de court-circuit entre enroulement. Ceci entraînera la
destruction totale.

Les conducteurs de chaque enroulement, doivent supporter au minimum, les courants


nominaux prévus dans le cahier des charges. Une surcharge temporaire et brève doit être
supportée, et fournie.
Conséquence de non-respect :
 Tous les conducteurs, vont chauffer.
 La chaleur produite, va faire chuter le niveau du champ magnétique présent, à
l'intérieur de l’alternateur. Ceci va entraîner une chute des niveaux de tension. Les
isolants risquent de fondre.

Le circuit magnétique constituant l’alternateur, ne doit pas saturer, si une sur tension, égale
ou supérieure à la plage des tensions accordées par EDF, se présente. (± 10 %)
Conséquence de non-respect :
 Si l'on passe le cap de la saturation, il ne sera plus possible d’ajuster le niveau des
fems.
 L’intensité produite par la génératrice d’excitation risque d’être excessive et
d’occasionner une baisse du rendement.

Les vibrations mécaniques doivent être contenues, dans le cadre d'une utilisation normale.
Conséquence de non-respect :
 Toute vibration excessive va entraîner une dépense d'énergie.
 Une gêne sonore sera imposée au voisinage.
 Le rendement va chuter.
En cas de court-circuit accidentel, le serrage des pièces amovibles doit être respectueux des
normes en vigueur.
Conséquence de non-respect :
 Les conducteurs arrivant, ou sortant de l’alternateur, risquent de s'arracher.
 Des masses métalliques seront projetées.
 Des arcs électriques destructeurs, se produiront.
 L’alternateur tout entier risque d'éclater.

Tout alternateur ne présentant pas, une, ou, plusieurs des


qualités demandées, risque de se détruire !

Immédiatement, ou de manière différée.

La destruction de l’alternateur risque d’entraîner à la fois :

 La destruction du réseau électrique et de tout ce qui est


connecté en aval.
 La destruction des éléments de l’entraînement mécaniques
en amont de l’alternateur.

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Recherche des caractéristiques électriques d’un
alternateur industriel, par l’hypothèse de Behn-
Héschenburg.

I. Remarques primordiales :
L’alternateur est considéré comme une suite d’enroulements, réalisant chacun
une paire : générateur électrique parfait, associé avec une impédance en série.

I, 
i

Ev = k.p.n.N. U = f ( I,  )
G 3~

Alternateur Schéma équivalent pour un enroulement.


réel La même chose existe pour les 2 autres.
L’ensemble est généralement monté en
« étoile »
Avec :
k = coefficient de Kapp, ou, facteur de bobinage.
Fréquence f, en Hertz = p.n
p = nombre de paires de pôles
n = vitesse en tours par secondes.
N nombres de brins actifs pour un enroulement.
 = flux magnétique produit par la roue polaire = f (i)

Les caractéristiques ne sont pas mesurées in-situ, mais estimées.

L’estimation peut permettre de connaître avec précision :

 Le comportement de la (des) tension de l’alternateur, en fonction de l’intensité débitée


et du déphasage.

U = f ( I,  )
 La variation du rendement, en fonction de l’intensité débitée et du déphasage.

 = f ( I,  )

Les estimations sont faites à la suite de mesures spécifiques à la méthode et


effectuées en……
Court-circuit !!!!

Pour éviter les craintes légitimes de destructions, il convient de travailler à très faible
tension.

L’avantage majeur de la méthode est qu’elle permet d’éviter d’avoir une charge
monstrueuse pour simuler la consommation réelle de gros alternateurs. Qui parfois peut
dépasser les milliers d’ampères !

Il est inutile de fournir la puissance qui serait normalement absorbée. On se contente de


fournir une énergie équivalente aux pertes de l’alternateur !

Si celui-ci est de qualité, la consommation en situation de tests, est minime !

L’inconvénient c’est que le comportement d’un alternateur n’est pas vérifié en situation
réelle.

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II. Tests classiques d’isolement, hors tension.

Ils permettent de s’assurer que l’alternateur sera capable de


fonctionner sans dommages, à la mise en service.

A. Mesures d’isolement pour l’alternateur seul :


 Entre phase.
 Entre phase et le châssis.
 Entre phase de l’induit de l’alternateur et la roue polaire.
 Entre la roue polaire et le châssis.

B. Mesures d’isolement pour la génératrice d’excitation seule :


 Entre l’inducteur et le châssis.
 Entre induit et châssis.
 Entre induit et inducteur.

C. Mesures mixtes :
 Entre phase de l’alternateur et l’induit de la génératrice d’excitation.
 Entre phase de l’alternateur et l’inducteur de la génératrice d’excitation.

Les tests d’isolement et de rigidité diélectrique peuvent être réalisés en même temps,
si l’on pratique avec un testeur d’isolement générant des surtensions calibrées.

(Voir fiche mesure


isolement d'un
alternateur)

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III. Mesures de continuité et de résistance des enroulements :

Ces tests et mesures permettent de s’assurer que l’alternateur


est en état de produire de l’énergie électrique triphasé, sans
déséquilibre de production.
Ces mesures contribuent à l’établissement des caractéristiques
de l’alternateur par l’hypothèse de Behn-Héschenburg.

 Entre les bornes de chaque phase de l’alternateur.

Remarque :

 Ces mesures sont très importantes, car elles permettent d’estimer une des
composantes de l’impédance d’un enroulement.
 Il est possible de calculer la résistance d’un seul enroulement, en mesurant
entre deux phases. La résistance sera fonction du groupement « étoile » ou
« triangle »
 En « étoile », R enroulement =
 En « triangle », R enroulement = Rmesurée X

 Entre les bornes l’alimentation de la roue polaire. (Génératrice d’excitation débranchée)


 Vérification de la continuité de l’induit de génératrice d’excitation.
 Vérification et mesures de la résistance des inducteurs de la génératrice d’excitation.

(Voir fiche mesure


continuité sur
alternateur)

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IV. Tests, mesures et estimations, par l’hypothèse de Behn-
Héschenburg.

Ils permettent la détermination les caractéristiques nécessaires à l'estimation du rendement et


du comportement de la tension en fonction de l'intensité fournie et du déphasage.

a) Une suite d'étapes de mesures permettant d'utiliser l'hypothèse, devra


s'effectuer.
 Il faudra mesurer la résistance de l'enroulement d'une phase et celle de la bobine de la
roue polaire.

L'alternateur devra par la suite, être entraîné à vitesse constante. La vitesse sera
choisie en fonction de la fréquence nominale d'utilisation.

 Il faudra mesurer la tension fournie à vide, en fonction de l'intensité d'excitation,


Ev = f ( i ) et à tracer une courbe correspondante.
Voir comment

 Il faudra mesurer l'intensité produite par l'alternateur, celui-ci placé en court-circuit, en


fonction de l'intensité d'excitation. I cc = f (i). Là aussi, il conviendra de tracer une
courbe correspondante.
Voir comment

b) Une mesure complémentaire qui permettra de calculer le rendement de


l’alternateur, devra s'effectuer.
 Comme ces mesures s'effectuent en rotation, il sera possible de mesurer les pertes
nommées constantes. Elles sont occasionnées par le frottement, ainsi que les pertes
magnétiques dans le fer.
L'ensemble de ces deux pertes se complètent, s'associent et demeurent
constantes. Les mesures sonores et en vibration peuvent s’effectuer à ce niveau.

Voir comment.

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c) Une suite de calculs permettra de connaître les caractéristiques exactes,
estimées, de l'alternateur.
Il faut effectuer le parallèle entre l'intensité réelle qui sera débitée par l'alternateur et
celle de court-circuit.
 Détermination de l'intensité d'excitation i, pour une intensité de court-circuit donnée.
Grâce à la courbe, de l'intensité de court-circuit en fonction de l'intensité d'excitation.
I cc = f (i )

 Détermination de la tension à vide obtenue, en fonction de l'intensité d'excitation


nécessaire pour obtenir Icc.
Grâce à la courbe, de la force électromotrice à vide, en fonction de l'intensité d'excitation.
Ev = f ( i )

 Détermination de l'impédance équivalente de l'enroulement de l’alternateur, « Z » Par


la mesure, il est possible de s'apercevoir que celle-ci est pratiquement constante. En effet,
comme Z est calculée en effectuant le rapport Z =
L’intensité I cc, est induite grâce à l’imposition d’une valeur minuscule d’intensité
d’excitation. Il se trouve que pour ces valeurs, la progression de Ev. est pratiquement
linéaire avec i, Icc de même. Le rapport est donc constant.

Une seule estimation suffit !

 Par construction graphique ou par calculs vectoriels, il sera possible de déterminer la


tension que fournira l'alternateur, en fonction de l'intensité et du déphasage.

 En reprenant tous les calculs et toutes les valeurs nécessaires, il sera possible de calculer
le rendement, par la méthode des pertes séparées.

Voir un exemple

Remarque : Les calculs d’estimations peuvent éventuellement être réalisés par une
aide informatique.

Retour menu
Mes conseils de mesures !

En premier, Les vérifications d’isolements


Voir la fiche de
mesures

En second, les mesures de résistances des enroulements.

En principe les mesures à chaud, seraient plus précises, le problème est la mise en route du
train de mesures !
1. Il conviendrait de contrôler et mesurer une première fois tous les enroulements, afin de vérifier
leur état et qualité. Eventuellement rectifier, s’il y a un ou des problèmes.

2. Si les valeurs sont trop faibles pour être mesurées, même avec un testeur utilisant le
principe du pont de Wheatstone, il ne faut pas insister et passer directement à la suite, car la
variation de résistance avec la chaleur sera minime et n’influera que très peu dans la
précision des estimations !

3. Il faudrait effectuer les mesures suivantes en tension puis en court-circuit. Pour faire
chauffer l’alternateur.

4. Tout débrancher et refaire les mesures de résistance des enroulements. Ceci permet d’avoir
une très forte précision.

Quoiqu’il en soit, il ne faudra pas oublier de mesurer la résistance de la


roue polaire inductrice !
Voir la fiche de
mesures
A la suite, la mesure en tension puis en surtension.
B. Mesure de la tension fournie en fonction de l’intensité d’excitation.
 Elle consiste à mesurer la fourniture de la tension, U, par enroulement, en fonction de
l’intensité d’excitation « i». L’alternateur doit tourner à vitesse de rotation constante et
sans charge couplée, sur les enroulements.
 Il faudra faire deux séries de mesures : une première fois, avec « i » croissante, puis
avec « i » décroissante. Il faudra par la suite tracer une courbe moyenne de U = f ( i ).
 Il faudra en profiter pour « forcer » un peu la fourniture de U.

Nous devons obtenir une courbe de ce type :

Tension à vide
Ev (Volts)

U nominal

Excitation croissante

Excitation croissante

Courbe moyenne

i (A)

Retour au principe Ev =f(i)

Fiche mesure.

Retour menu
En même temps ou à la suite, les mesures de pertes
« constantes ».

Il suffit de savoir que ces pertes sont globalement constituées des pertes dans les
entrefers magnétiques, et les pertes mécaniques dues aux frottements.

Il faut rappeler qu’un alternateur est constitué par deux éléments montés sur le même axe.
Pour fonctionner, un alternateur doit être excité magnétiquement. L’induction magnétique est
fournie par ce qui s’appelle une roue polaire. Tout se passe, comme si l'alternateur
entraînait avec lui une génératrice à courant continu. Celle-ci va entraîner des pertes. Dans la
majorité des cas, compte tenu de la qualité des alternateurs modernes, la plupart des pertes
seront localisées dans la roue polaire.
Dans la mesure où l’alternateur tournera lentement et sans charges électriques demandées,
les pertes mécaniques seront faibles, mais les magnétiques plus fortes.

Inversement, si l’on demande beaucoup à l’alternateur, ou qu’on le fasse tourner rapidement,


ce seront les pertes mécaniques qui l’emporteront sur les magnétiques.

L’ensemble s’équilibre peu ou prou !

Il suffira de mesurer, si c’est possible, la puissance absorbée à vide par l’alternateur.

Celui-ci étant entraîné par un moteur balance d’appoint.

Il conviendra de mesurer :

 La vitesse de rotation en tour par seconde. (n)


 Le couple fourni, en effectuant l’équilibre entre la masse de mesure et la barre
graduée, (Masse en Kilogrammes) présente sur le moteur d’entraînement.
 En calculant la puissance perdue : (P en Watts)

P = 2. n . masse . 9, 81

Retour au principe
de mesures
Comment faire ?

Il faudra, par acquis de conscience, faire les vérifications


sonores et mécaniques.

Il faudra vérifier le niveau sonore de l’alternateur, ainsi que l’absence de vibrations douteuses.
Suivront, les mesures d’intensités en court-circuit.

C. Mesure de l’intensité de court-circuit fournie par un enroulement, en


fonction de l’intensité d’excitation.
Il suffit de travailler avec de très faible valeur d’intensité d’excitation. La ou les mesures,
consistent à placer les enroulements de l’alternateur en court-circuit. Et de mesurer l’intensité
obtenue, pour une intensité « i » donnée.

Il faut que l’alternateur soit au moins capable de fournir l’intensité nominale prescrite
dans le cahier des charges, en mode de court-circuit.

Il se constate, sauf problème majeur, que l’intensité de court-circuit est directement


proportionnelle à l’intensité d’excitation.

Il est aussi possible de « pousser un peu » pour constater les réactions de l’alternateur
en surcharge (120%)

Ce type de relevé est très important, car ils permettent de déterminer théoriquement les
caractéristiques d’un enroulement. A savoir : l’impédance et la réactance d’induction d’une
bobine. Ils interviendront dans le calcul des caractéristiques U= f (I,  ) et dans
l’estimation du rendement,  = f ( I,  )

Nous devrons obtenir une courbe de la forme :


Intensité de court-circuit (A), pour un enroulement. I cc = f(i) = a . xI nominaleI nominale /
2i1 i2Intensité i excitation (A)Nous aurons i 1  i 2 / 2

(Voir fiche mesure mono)


(Voir fiche mesure tri)

Retour principe
Comment faire ?
Arrive le temps des calculs et des tracés.

 Dans un premier temps, il faut connaître la résistance d'un enroulement. Ce peut que
cette résistance soit si faible, qu'elle soit impossible à mesurer.

Dans ce cas, cela signifie que l'on pourra dire que, l'impédance d'un
enroulement être constituée d'une seule inductance.

 Quoi qu'il en soit, il faudra calculer l'impédance d'un enroulement.

Une précision de taille, quoi qu'il arrive, l'impédance d'un enroulement est
constante.
Cela signifie que l'inductance, ainsi que la résistance du fil sont constantes. Un seul
calcul suffit.
Le calcul impédance d'un enroulement s'effectue en quatre étapes :

a) On se fixe une intensité de travail, généralement l'intensité nominale.


b) En se servant de la courbe I cc = f ( i ) : on retrouve où on calcule l'intensité
d'excitation.
c) En se servant de la courbe Ev = f ( i ) : il est possible de connaître une valeur
de tension.
d) Il sera possible de calculer l'impédance d'un enroulement, en effectuant le
rapport : Z = , avec Z =constante =
Exemple :

La tension à vide est égale à 240V, L’intensité nominale sera de 100A.


Faisons I nominale = ICC
Intensité de court-circuit (A), pour un enroulement. I cc = f(i) = a . xI nominale = 100AI
nominale / 2i1 i2 = 2A Intensité i excitation (A)
Regardons la valeur nécessaire pour obtenir Icc. Il faut une intensité
d ‘excitation = 2 A

Tension à videEv (Volts)215VCourbe moyenne2Ai ( A)

Donc, pour l’exemple choisi, il faudra une tension à vide minimale de :


215V

Ce qui amène à :

Pour une courant de 100 A, il faut une intensité d’excitation de 2A. Ce qui
entraîne, quoiqu’il arrive, une conjonction de tension et d’intensité, telle que :

Z = = = 2,15  avec, Z = constante =

Très important :

En aucun cas la valeur de l’impédance d’un enroulement ne


pourra être inférieure à la résistance du même enroulement !

En effet, Z = donc, Z ≥ R
 Ensuite, il faudra réaliser une construction graphique, vectorielle.

Cette construction comportera tous les vecteurs, mis en cause. Il est aussi
possible d'effectuer le calcul, par la trigonométrie.

a) Il faut se fixer une suite d'intensités avec un déphasage fixe.


b) Pour chaque intensité, il faudra calculer la chute de tension, provoquée par la
résistance de l'enroulement. (si la résistance est nulle, le calcul ne s'impose pas)
c) Il faudra effectuer de même pour la chute de tension provoquée par
l'impédance d’un enroulement.
d) Par la simple utilisation de la loi d'ohms, en alternatif. il est possible de dire
que :
uur uuur uuuuur uuuuuuuu r
Ev = R.I + L.w.I + Usortie

À ce niveau, il y aura deux possibilités l'exploitation :

 Soit la tension à vide est fixée et on regarde le comportement de U sortie


d’un enroulement de l'alternateur Us = f (I,  )

 Soit la tension est connue et imposée, pour une intensité nominale


donnée. Dans ce cas, le calcul permettra de connaître quelle tension à
vide est nécessaire pour obtenir ce point de fonctionnement.
Exemples :
En admettant que la valeur de résistance d’un enroulement est R=1Ω
Nous prendrons la valeur de l’impédance de l’exemple précédent. Z = 2,15 Ω

Dans le cas où la tension à vide serait connue.

1. Ev = 100 V
2. Posons une suite d’intensité par enroulement.
(Choisies, ici arbitrairement pour que les graphiques soient visibles sur la
feuille)
I1 = 10A,…..
3. Le déphasage est fixe et égale à :  = + 20°
4. Calculons Z . I et R . I , dans tous les deux cas.

I 10 A …..
R.I 10V …..
Z.I 21,5V …..

5. On se choisit une échelle 10V/cm


6. Il faut tracer, en respectant les règles des constructions vectorielles et les
déphasages connus, des éléments simples. On ne connaît en principe
pas la valeur de L.ω.I, par contre, ce vecteur est déphasé de + 90°, par
rapport à R . I

sortie

r
Ev
 = + 20°
I
Z.I Tracer dans l’ordre :
L.ω.I R.I
Une perpendiculaire
Z.I
R.I L.ω.I ferme le triangle !
Une droite de référence, qui correspond à l’intensité I
Une droite de longueur indéterminée, proche mais supérieure à la valeur
correspondante à Ev. Avec un déphasage égale à  = + 20°
A l’intersection entre Ev et la droite support de U sortie, se trouvera l’extrémité du
vecteur Usortie. Avec un compas, il faut prendre la longueur correspondante à Ev.
Il suffit de mesurer la longueur du vecteur et de multiplier avec l’échelle (Ici, ce
sera 100/10 = 10cm)
U sortie sera  8,25x 10 = 82,5 Volts. Pour I = 10A et  = + 20°

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Dans le cas où la tension en charge serait connue, pour une
intensité donnée, et/ou désirée, avec un déphasage fixé.

Ce type de tracé et les calculs y afférant, s’effectuent généralement, pour


avoir des indications de possibilité de régulation de tension pour un
alternateur.

Remarque :
r r
( )
Le trinôme U , I ,  forme le point nominal de départ. Il sera possible de :
 Calculer Ev nécessaire, puis lorsque la valeur de la force électromotrice Ev sera
connue, il sera possible de déterminer les caractéristiques, Us = f (Ev, I,  ). Il
suffira de reprendre les principes cités dans le premier cas

 Prendre le problème à l’envers, et tracer ou de calculer des courbes


Ev = f (U, I,  ).Il suffira de se fixer,, ou, I, ou U.

Pour l’exemple, ce sera U qui sera fixé en fonction d’une intensité et un déphasage
donnés

Nous rappelons que la valeur de résistance d’un enroulement est R = 1Ω


Nous prendrons la valeur de l’impédance. Z = 2,15 Ω

1. U = 100 V, pour I = 10A.Ce sera la valeur nominale demandée

2. L’intensité nominale par enroulement sera choisie, ici, arbitrairement, pour


que les graphiques soient visibles sur la feuille. I1 = 10A

3. Le déphasage est fixe et égale à :  = + 20°

4. Calculons Z . I et R . I ,

I 10 A
R.I 10V
Z.I 21,5V

5. On se choisit une échelle 10V/cm

6. Il faut tracer, en respectant les règles des constructions vectorielles et les


déphasages connus, des éléments simples. On ne connaît en principe
pas la valeur de L.ω.I, par contre, ce vecteur est déphasé de + 90°, par
rapport à R. I
Tracé vectoriel

sortie

r
Ev

 = + 20°
r
I
Z.I
L.ω.I

R.I

Tracer dans l’ordre :


R.I
Une perpendiculaire
Z.I
L.ω.I ferme le triangle !
Une droite de référence, qui correspond à l’intensité
Une droite de longueur correspondante à la valeur de U, divisée par l’échelle choisie.
Avec un déphasage égale à  = + 20° (ici le vecteur aura 10cm de longueur)
A l’intersection entre Ev et la droite support de Usortie, se trouvera l’extrémité du vecteur
Usortie.
La droite dessinée en bleu correspond à la somme de tous les vecteurs, donc à Ev. Avec un
compas, il faut prendre la longueur correspondante à Ev.
Il suffit de mesurer la longueur du vecteur et de multiplier avec l’échelle. (Ici, ce sera 100/10
= 10cm)
La tension à vide nécessaire sera donc égale à Ev = 11.68 x 10 = 116.8 Volts. Pour I =
10A et  = + 20°

Retour principes
général

Retour menu
Comment calculer algébriquement les
caractéristiques d’un alternateur.

Données initiales :

 Le déphasage connu.
 L'intensité est imposée.
 L'impédance de l'alternateur est constante.
 L'impédance d'un enroulement de l’alternateur a été mesurée en court-circuit.
 La résistance d'un enroulement a été mesurée.

V. U = f (Ev , I, ) pour un enroulement.


C’est le premier cas de figure ! Le plus académique ! La tension à vide est connue,
l'intensité et le déphasage sont imposés. Il est nécessaire de connaître le
comportement en tension de l’alternateur, en fonction du déphasage et de l'intensité
débitée. À savoir :

U = f (Ev , I,  )

VI. Ev = f (U, I, ) pour un enroulement.


C’est le cas de figure le plus professionnel ! La tension en charge est fixée, l'intensité
et le déphasage sont imposés. (Dans la limite des possibilités de l’alternateur)

Il permet de connaître la manière dont la tension à vide de l’alternateur (Ev) va évoluer,


en fonction du déphasage et de l'intensité débitée.

Connaître Ev = f (U, I,  ) permet d’établir des courbes de prévision en vue d’une


stabilisation en tension !!

Retour menu
VII. Démonstration mathématique :
Remarque :
o Ici, pour l’explication du procédé, l’échelle en volts par centimètre est quelconque.
o Le principe de raisonnement est d’abord vectoriel, puis géométrique, et pour terminer
utilise les nombres complexes.
Diagramme vectoriel pour un cas de figure donné : Z


O

d b
a X

e

c
r
Y
I

Les relations élémentaires entre les angles se calculent ainsi : =


arc tang ( )
 = 90 °, si R  0

 = e + c[O,X ]= bissectrice de

 ≠c

 ≠  a = 90 °- 0
b = a + 90 ° + 

b = (90 °- 0) + 90 ° + 

b = 180 ° +  - 0d =
d = °+ -
d = 90 ° + e = 90 ° - d

e = 90 °- [90 ° + ]
e = c =  - e , donc c =  - + .Ce qui amène au résultat final :
c = = )+ ; 2))En connaissant, c,  , Ev (ou U), en se fixant I et  , il sera possible de calculer
U (ou Ev), par la méthode des projections vectorielles !!
Sachant que, Z = et Z et R sont connues par la mesure.

Nous aurons Lw =

Ce qui amène, en dissociant les projections à :


uur

�Proj YZ /xox' = R.I + U.cos ( )
� uur
�Proj YZ /yoy' = L.ω .I + U.sin ( )

uur
Or le segment de droite [Y,X, Z] correspond à l’intensité du vecteur Ev
uur

�Proj Ev/xox' = R.I + U.cos ( )
� uur
�Proj Ev/yoy' = L.ω .I + U.sin ( )

Ce qui amène à :

�Ev cos (c) = R.I + U.cos ( )



�Ev sin (c) = L.ω .I + U.sin ( )

Pour éviter les problèmes dus aux signes et aux déphasages, il suffit de passer aux nombres
complexes.
uur
Faisons le passage entre Ev et Ev. Dans ce cas :
uur

�Proj Ev/xox' = Partie réelle de Ev
� uur
�Proj Ev/yoy' = Partie Imaginaire de Ev

Ce qui amène à :
Ev .cos (c) + j . Ev .sin (c) = R.I + U.cos (  ) + j.[L.w.I + U.sin (  )]

Dans tous les cas, I et  sont connus.


Il sera donc possible de retirer un module, que l’on cherche à connaître :

 Ev = f (U, I,  )
 U = f (Ev, I,  )

Retour menu
Pour connaître, U = f (Ev, I,  )

[Ev .cos (c) – R . I ] ² + [Ev .sin (c) - L.w.I ] ² = U ² [ cos² (  ) + sin ² (  ) ]

or , [ cos² (  ) + sin ² (  ) ] = 1

Ce qui donnera :

Il faut connaître et / ou fixer:

 Ev
 L.w.
 R
 I inductance 

Avec l’angle de déphasage :

Très important :

En aucun cas la valeur de l’impédance d’un enroulement ne pourra être


inférieure à la résistance du même enroulement !

Retour menu
Un exemple d’utilisation (Ev, I et  sont connus) :

Par la mesure :
 Nous savons que la résistance d'un enroulement égale R = 1  .
 Son impédance vaut Z = 2,15 
 La tension à vide désirée est de Ev = 100V
 Le déphasage  = \s\up4(a);I = + 20°

Nous désirons connaître la tension en charge, pour un enroulement, lorsque celui-ci


débite une intensité de I = 10 A

Par le calcul, il est possible de connaître l'inductance d'un enroulement.

Lw =

Lw = = 1, 9 

Le déphasage de l'intensité, par rapport à la tension à vide sera égal à :

= =

La tension en charge tendra vers la valeur de :

U= =

À titre indicatif, la méthode strictement graphique, donner une valeur de

U = 82,5 V

Revoir la méthode graphique

Retour menu
Pour connaître, Ev = f (U, I,  )

Partant de l’équation complexe du départ :

Ev .cos (c) + j . Ev .sin (c) = R.I + U.cos (  ) + j.[L.w.I + U.sin (  )]

Si l’on isole Ev :

Ev ². [cos (c) ² + sin (c) ²] = [R.I + U.cos (  )] ² + [L.w.I + U.sin (  )] ²

or , [ cos² ( c ) + sin ² ( c) ] = 1

Ce qui donnera :

Il faut connaître et / ou fixer :

 U
 L.w.
 R
 I et 

Avec l’angle de déphasage

Très important :

En aucun cas la valeur de l’impédance d’un enroulement ne pourra être


inférieure à la résistance du même enroulement !

En effet, Z = donc, Z ≥ R

Retour menu
Un exemple d’utilisation (Ev, I et  sont connus) :

Par la mesure :
 Nous savons que la résistance d'un enroulement égale R = 1  .
 Son impédance vaut Z = 2,15 
 La tension en charge désirée est de U = 100V, par enroulement.
 Le déphasage  = \s\up4(a);I = + 20°

Nous désirons connaître la tension à vide EV, pour un enroulement, lorsque celui-ci débite
une intensité de I = 10 A

Par le calcul, il est possible de connaître l'inductance d'un enroulement.

Lw =

Lw = = 1, 9 

Le déphasage de l'intensité, par rapport à la tension à vide sera égal à :

= =

La tension à vide, Ev, tendra vers la valeur de :

Ev = =

À titre indicatif, la méthode strictement graphique, donner une valeur de

Ev = 116,8V

Revoir la méthode graphique

Retour menu
Comment calculer le rendement d’un alternateur.
Pour calculer le rendement d'un alternateur, on utilise généralement le principe des pertes
de séparées.

À savoir qu'un alternateur absorbe la puissance qu'il fournit, associé à toutes celles qu'il
perd.

 %= x100

Les pertes peuvent se quantifier ainsi :

 Les pertes par effet Joules.


 Les pertes de magnétiques.
 Les pertes mécaniques.

Les pertes magnétiques associées aux pertes mécaniques, constitue ce que l'on appelle les
pertes constantes.

Elles se mesurent en entraînant l’alternateur à vide. Voir fiches mesures ?

L'ensemble des pertes par effet Joules se calcule par la somme des pertes réalisées dans
l'induit de l’alternateur (Pj1) et dans l'inducteur (Pj2, dans la roue polaire)

Pj1 peut se calculer de deux manières :

Pj1 = Trois fois le produit : R d'un enroulement, multiplié


Pj1 = 3 x R I²
par l'intensité² qui le traverse.

Pj1 = fois la résistance prise entre deux phases, par l'intensité² fournie
Pj1 = x R I ²
en lignes, par les phases

Il faut donc connaître R pour un enroulement (Ou bien entre deux phases)

Pj2 peut se calculer en effectuant le calcul :

Pj2 = R inducteur . i²

L'ensemble des pertes par effet Joules se calcule en effectuant la somme.

Pjtotale = Pj1 + Pj2


Retour menu
La puissance, P utile, est généralement triphasée et peut se calculer ainsi :

P = U . I . . cos ( ) avec U entre phase, I en ligne et  = \s\up4(a);I

Il faut donc connaître U, laquelle se calcule avec le


principe de Behn-Héschenburg !

Pour cela, il faudra savoir :


 L’impédance d’en enroulement Z.
 La résistance d’un enroulement R.
 La tension à vide par enroulement Ev = f(i)
 Calculer la réactance d’induction Lw =
 Calculer la tension fournie par chaque
enroulement.
 Savoir calculer la tension entre phase,
(Généralement les alternateurs sont
couplés en étoile)

Pour la tension, le calcul donnera :

U=

Avec

Et

Ce qui donnera, pour un enroulement :

U=

Si l’alternateur est câblé en étoile (c’est le cas le plus fréquent), la tension entre
phase sera :

Up = U.

Ce qui donnera :

U= .

Il sera possible de donner l’expression de P utile


P utile = P = U . I . . cos ( ) avec U entre phase, I en ligne et  = \s\up4(a);I

= [ . ] . I. cos ( )

Avec U entre phase, I en ligne et  = \s\up4(a);I


En supprimant les

P utile =

[ 3 . ] . I. cos ( )

Pour terminer, il suffira d’appliquer la règle déjà citée, sur les rendements :

 % = x100

A ce niveau de saturation intellectuelle, vous pouvez voir que les mathématiques


rendent fou ! Il vaut mieux se faire aider !!!

Ouvrez directement le lien, vous dirigeant sur le fichier de calcul et de tracé, Excel.
Il vous est gracieusement fourni.

Veinard !
Si vous voulez voir le fichier
Excel (A la condition, que Excel
soit ouvert) cliquez ici !

Comment mesurer les isolements sur un alternateur !


Si, par contre, vous voulez
encore de la théorie, cliquez ici !

Retour à la première page


Mesures d’isolements pour l'alternateur au complet.
 Entre phase. (s'il est possible de déconnecter le couplage)

 Entre phase et le châssis


 Entre phase de l’alternateur et l'induit de la roue polaire.
 Entre l'induit de la roue polaire et le châssis.
 Entre l’inducteur de la roue polaire et le châssis.
 Entre induit et châssis.
 Entre induit et inducteur de la roue polaire.

Grâce à un testeur à surtension


X D
M A
Testeur
G 3~ B

C
Y E
Alternateur
réel
Retour au principe
Retour à « Mes conseils »

Alternateur
Résistance
Lieu minimum Résistance
Possibilité Bornes Constat
attendue : obtenue
K . V =……
AB
Phases Oui AC
BC
AM
Phases et
Oui BM
chassis
CM
AD-AE
BD-BE
Alternateur
CD-CE
et roue Oui
AX-AY
polaire
BX-BY
CX-CY
Roue polaire seule
Résistance
minimum Résistance
Lieu Possibilité Bornes Constat
attendue : obtenue
K . V =……
Induit et XM
Oui
masse YM
Inducteur et DM
Oui
masse EM
Entre induit XD-YD
Oui
et inducteur XE-YE
Comment mesurer les continuités !
Mesures de continuité des enroulements alternateur triphasé.
 Entre les bornes de chaque phase de l’alternateur.
Remarque :
 Ces mesures sont très importantes, car elles permettent d’estimer une des
composantes de l’impédance d’un enroulement.
 Il est possible de calculer la résistance d’un seul enroulement, en mesurant
entre deux phases. La résistance sera fonction du groupement « étoile » ou
« triangle »
 En « étoile », R enroulement = R mesurée / 2.
 En « triangle », R enroulement = R mesurée fois 3 / 2.

 Entre les bornes l’alimentation de la roue polaire. (Génératrice d’excitation débranchée)


 Vérification de la continuité de l’induit de génératrice d’excitation.
 Vérification et mesures de la résistance des inducteurs de la génératrice d’excitation.
X D
M A
Ohmmêtre
G 3~ B

C
Y E
Alternateur réel

Remarque :
 La prise des mesures se fait hors tension.
 Le relevé des mesures permet de voir, pour une même catégorie
d’enroulements, s’il n’y a pas de disparités de valeurs. (Et donc de qualité)
 Les valeurs mesurées doivent être faibles.

Grâce à un ohmmètre.
Alternateur
Résistance
Résistance obtenue par
Lieu maximum
Possibilité Bornes enroulement Constat
attendue entre
(à calculer)
phase :
AB
Phases Oui AC
BC
Roue polaire seule
Résistance
maximum
Lieu Possibilité Bornes Résistance obtenue Constat
attendue :

Induit seul Oui XY


En principe,
Inducteur R inducteur >R induit
Oui DE
seul

Retour au principe

Retour à « mes conseils


Comment mesurer la tension à vide en fonction de l’intensité
d’excitation Ev= f (i), ainsi que les pertes constantes ?

Remarque :

 Il faut entraîner l’alternateur à vitesse constante. Dans le cas, où la vitesse obtenue serait
inférieure à la vitesse nominale de rotation de l’alternateur. Il conviendra d’effectuer une règle
de trois pour obtenir la valeur exacte. Ev = k.p.n.N. = constante fois n.

Dans ce cas,

 La mesure de tension s’effectue par enroulement.


 L’intensité d’excitation provient de la génératrice d’excitation, sinon, d’un générateur de
courant continu indépendant.
 Il faut travailler avec une intensité d’excitation croissante, puis décroissante.
 Terminer de préférence par le test de légère surtension.
 Il est possible de vérifier par la même, de la production de chacun des enroulements.
 Il est aussi possible de mesurer les pertes constantes = pertes fer + pertes magnétiques

Générateur continu
auxiliaire
D Commun V
A
Réglage de l’intensité
G 3~ B

C
E
Alternateur réel

Vitesse en tours /sec


n=?
A
Entraînement par un moteur
M de type « balance » avec
masse et règle graduée.

Remarque :

Il est préférable de se servir d’un générateur de courant continu indépendant de la roue


polaire. Ceci permet d’éviter des phénomènes d’amorçage et/ou de pincements de courbes.
Préparer la mesure hors tension.
 Régler le générateur d’excitation à zéro.
 Câbler.
 Lancer le moteur d’entraînement. Mettre sous tension, les bobines inductrices
 Commencer par augmenter l’intensité d’excitation et relever les mesures de
Ev croissant = f (i)
 Conserver les résultats.
 Augmenter i de façon à amener Ev = 1,5 x U nominal, vérifier si aucun problème d’arcs ne se
produit et si l’alternateur se comporte de manière correcte. (absence de vibrations, ….)
 Poursuivre en diminuant l’intensité d’excitation et relever les mesures de
Ev Décroissant = f (i)
 Conserver les résultats.
 Réaliser l’équilibre de la masse calibrée sur la règle de mesure, puis relever la distance
d’entre-axe et la vitesse en tours par minute. Ces mesures permettent le calcul des pertes
constantes, consommée dans le fer et par frottement.
P=
 Effectuer le calcul des valeurs moyennes
Ev Croissant + Ev decroissant
= f (i)
2
 Conserver les résultats.

 Vérifier n’il n’existent pas de différence trop importante ( ≥ 5 % ) entre chaque phase.
Ce serait le signe, d’un grave défaut, au niveau des bobinages d’induit. (Spires en
court-circuit, mauvais bobinage, etc.)
i=? U1N U2N U3N U1N U2N U3N U1N U2N U3N Vitesse Couple Pertes
  moy moy moy (n = t/mn) mesuré constantes
1
2 Constante
!
3 Constante
! C1 = P const 1 =
4 Constante
!
5 Constante
!
6 Constante
!
7 Constante
!
8 Constante
!
C2 = P const 2 =
9 Constante
!
10 Constante
!
11 Constante
!
12 Constante C moyen P const moy =
! =

Retour concept mesures Ev = f(i)


Retour concept mesures Pertes
constantes
Retour à la première page.
Comment mesurer l’intensité de court-circuit, en fonction de l’intensité
d’excitation Icc = f (i) ?

C’est dangereux !!!


Préparer la mesure hors tension.
Commun

A
Réglage de l’intensité
G d’excitation 3~ B

E C A A A
Alternateur réel

Vitesse en tours /sec


n = n nominale
A
Entraînement par un moteur
M de type « balance » avec
masse et règle graduée.

Remarque :

Il est préférable de se servir d’un générateur de courant continu indépendant de la roue


polaire. Ceci permet d’éviter des phénomènes d’amorçage et/ou de pincements de
courbes.

La mesure sur chacune des phases n’est pas indispensable, mais elle permet de vérifier,
s’il n’y a pas de disparité trop importante dans la fourniture de courant.
La préparation se fait hors tension !!!!!!

 Calculer 120 %, 100% et 50% de l’intensité théorique nominale, en ligne, de l’alternateur.


 Régler le générateur d’excitation à zéro. S’en assurer !
 Réaliser un couplage des sorties en court-circuit et en « étoile »
 Lancer le moteur d’entraînement. Mettre sous tension, les bobines inductrices.
 Commencer par augmenter l’intensité d’excitation de façon à obtenir une intensité de
court- circuit égale à 1,2 fois l’intensité théorique et nominale (120%, en surcharge).
 Relever la mesure de Icc120 % = f(i3)
 Conserver les résultats.
 Diminuer i, de façon à ramener Icc égale à I théorique et nominale en ligne.(100%)
 Relever la mesure de Icc100 % = f(i2)
 Conserver les résultats.
 Diminuer i, de façon à ramener Icc égale à la moitiè de I théorique et nominale en ligne.
(50%)
 Relever la mesure de Icc50 % = f(i1)
 Conserver les résultats.

i excitation I1 I2 I3 Constat de qualité


i1 =
i2 =

i3 =

 Tracer au besoin la courbe Icc = I débitée = f(i)

Intensité de court-circuit (A), pour un enroulement. I cc = f(i) = a . x120 % I nominaleI


nominaleI nominale / 2i1 i2 i Intensité i excitation (A)Nous aurons i 1  i /2
3 2

Retour
Quelques règles à rappeler.
Tout alternateur a été conçu en fonction de principes électriques et électromagnétiques, dont
les formules caractéristiques sont données ci-dessous :

1. Flux magnétique.
Le flux magnétique  (en Webers), est égal au produit scalaire de l’induction B,
par la normale à la surface (en m²), traversée par cette induction. Dans le cas
d’une surface perpendiculaire :

=B.S

2. Loi de LENZ :
E = N.

Cela signifie :

Toute variation de flux magnétique par rapport au temps, imposé à une bobine,
avec des spires, induit la création d'une force électromotrice.
Cette force électromotrice est aussi variable dans le temps.

Les mathématiciens diraient que la force électromotrice induite, dans une


spire, correspond à la dérivée de l'expression mathématique du flux
magnétique, par rapport au temps. S'il y a plusieurs spires, il faut
multiplier par le nombre de spires présentes.

Inversement si l'on impose une variation de tension dans le temps, à une bobine
comportant des spires, cela va produire une variation de flux magnétique dans
la bobine.

Là encore, les mathématiciens diraient que le flux magnétique produit,


correspond à la primitive de la force électromotrice, fonction du temps.

Un deuxième aspect de la loi de LENZ nous dit, que tous les courants induits
vont créer des effets électromagnétiques, qui vont s'opposer à la cause qui leur
a donné naissance.

Pratiquement cela signifie :


 Si l'on impose un courant, ont créé un le magnétique, lequel flux
magnétique, va tendre à limiter le courant imposé.
 Si l'on impose un flux magnétique, on induit une force
électromagnétique, si on l'utilise, le courant fourni par la bobine
var créer un flux magnétique qui va s'opposer à celui qui est
imposé.

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3. Puissance perdue dans le fer.

La puissance perdue se calcule ainsi

P =  . f . B²

Où :

P est la puissance en Watts.


 est un coefficient de pertes des matériaux magnétiques.
f est la fréquence en Hertz.
B est l’induction maximale présent dan le fer. (En Teslas)

Pratiquement cela signifie :

Si l’on a une tension imposée, nous aurons un flux.


La relation entre les deux est :
E = N.

S’il y un flux, il y a une induction B.

La relation entre les deux est :

=B.S

Donc si E est imposée,  le sera, et par la même B, suivra.

En gros B = K . E , ou K est une valeur donnée.

Plus la tension sera forte (et la fréquence du réseau) plus


les pertes fer le seront !

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4. Puissances en alternatif.

 Les puissances électriques mises en cause, en alternatif mono phasé, pour en


enroulement.
Elles seront nombre de trois.

 La puissance active. Elle est toujours positive. La puissance active


totale est la somme de toutes les puissances actives

P =  U .I . cos ( ) ( = Somme)

 La puissance réactive. Elle peut être positive (bobine) ou négative (s'il


y a des condensateurs). La puissance réactive totale est la somme de
toutes les puissances réactives.

Q =  U .I . sin ( ) ( = Somme)

 La puissance apparente.
Il existe une relation entre les trois puissances, c'est le principe de
BOUCHEROT. (Applicable aussi en triphasé)

S=

La puissance active va servir à déterminer le rendement.

La puissance apparente permettra de donner les caractéristiques utiles et


nominales de l’alternateur, sans tenir compte du déphasage du courant
par rapport à la tension.

 Les puissances électriques, en alternatif triphasée.

Dans le cas de circuits triphasé équilibré, en étoile ou en triangle.


Les formules sont les mêmes sont les mêmes, associé à.
(Avec U entre phase, I en ligne.)

 La puissance active. Elle est toujours positive.


P = U .I . cos ( )

 La puissance réactive. Elle peut être positive ou négative


Q = U .I . sin ( )

 La puissance apparente.

S= U .I . =

Par contre, si par malheur le circuit n'est pas équilibré, il faudra travailler
phase par phase et appliqué le principe général de Boucherot.

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 Intensité en monophasé.
P
I= Ou, I =
( U .cos( )
 Intensité en triphasé.

 En ligne :

P
I = S/U. Ou, I =
(U. 3 cos( )
 Dans une branche, .

J = I/ 3 Ce qui donne :

P
J = S/3.U. ou J =
( U .3.cos( )
 Dans une branche, .

J=I Ce qui (re)donne :

P
J = S/U. ou J =
( U .cos( )

5. Puissances perdue par effet Joules.

Dans tous les cas : P = R . I²

Si l’on veut quand même calculer, une possibilité existe pour le triphasé !

A l’arrêt, hors tension, il faut mesurer la résistance entre deux phases.

Peu importe, le couplage !

Par la suite, que l’on soit en étoile ou en triangle la puissance perdue se


calculera en effectuant l’opération :

P = x R mesurée entre 2 phases x I ²

Et l’on a la perte totale par effet

Le tout est de savoir de quelle intensité, il s’agit… Et de ne pas se mélanger….. !

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Conclusion

Par son hypothèse,

Behn-Héschenburg.
a pu prouver qu’un alternateur pouvait se modéliser comme un ensemble constitué d’un
générateur alternatif parfait en série avec une impédance unique.

Cette impédance théorique était fonction des enroulements bobinés de l’induit de


l’alternateur. Cette impédance est constante !

Il se produisait la même chute de tension aux bornes de son impédance interne en court-
circuit, comme en utilisation normale.

S’il était impossible de tester grandeur nature l’alternateur, il était toujours possible
de le mettre en cours circuit, et de faire des mesures.

Une faible excitation de la roue polaire (inducteurs) entraîne une faible tension et en court–
circuit, l’alternateur ne perd pratiquement rien dans le circuit magnétique. Si pertes, il y a, elle
sont dus à la roue polaire.

Par contre, les pertes par effet Joules étaient les mêmes en court-circuit qu’en
utilisation nominale.

Il était possible de d’estimer la variation des tensions de sortie d’un alternateur et son
rendement en fonction des intensités débitées.

Il est même possible de prévoir de faire de la stabilisation de tension.

Et en plus, il marche, son truc !

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