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DUMARGNE Emilien Groupe E4

À Yutz, le 28 septembre 2010

Compte Rendu Travaux Pratiques

Microbiologie

Pour Monsieur QUIGNON

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DUMARGNE Emilien Groupe E4

Sommaire
I ) Introduction :....................................................................................................................................2

II ) Résultats et Interprétation :.............................................................................................................2


1 ) Identification de souches pures.................................................................................................2
2 ) Analyse de l'air et des surfaces..................................................................................................3
3 ) Numération des bactéries d'une eau par la méthode des UFC...................................................6
4 ) Étude des milieux sélectifs utilisés en analyse des eaux...........................................................7
5 ) Contrôle de qualité du milieu XLD préparé..............................................................................8

III ) Conclusion générale :....................................................................................................................8

I ) Introduction :
En microbiologie la détermination des milieux propices au développement ou à l'inhibition
de la croissance de certaines bactéries pour pouvoir les séparer et ensuite en déduire la famille de la
bactérie sont très importants pour leur étude. De même, que l'examen macroscopique et
microscopique par la coloration de Gram, de la détermination du nombre de colonie et de leur
aspect.
Pour cela dans ce TP il y a eu 2 principaux points étudiés : La détermination de 5 souches
différentes par le biais d'analyse micro et macroscopiques, et secondairement, La détermination des
différents support « hospitaliers » à la croissance de bactéries ( gélose, air et sol ).

II ) Résultats et Interprétation :

1 ) Identification de souches pures


• Premier jour :

Tableau récapitulatif des résultats en fonction des souches et des paramètres macroscopiques
Souche A B C D E
Duveteuse,
Colonie petite et
Colonies petites grosse
ronde, Jaune lisse et Lisse, bombé,
lisses, colonies,
Examen macroscopique blanchâtres- halo jaune, plate petite colonies
blanchâtres et périphérie plus
jaune, lisses et et bombées jaune pâle
bombées claire que le
bombées
centre
Examen microscopique

GRAM - - + + +
Test KOH + + - - -
Morphologie Bacille très petit Bacille Coque Gros Bacille Coque

Groupement Isolé Amas Amas Isolé Isolé

Test enzymatique Oxydase - Oxydase + Catalase - Catalase + Catalase +

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Pseudomonas
Listeria
Campybacter
Enterobacter Enteroccocus Brochothrix Staphylocoque
Orientation possible Vibrio
Acinetobacter Streptococcus Bacillus Micrococcus
Aeromonas
Plésiomonas

• Deuxième jour :
Tableau récapitulatif des résultats en fonction des souches et des paramètres microscopiques
Souche A B C D E
Type respiratoire AAF AAF A AAF
Voie oxydative et Voie oxydative et Voie oxydative
Voie du glucose Voie oxydative
fermentative fermentative et fermentative
Souche
inactive / n'a
Metabolisme du
poussé sur Mannitol +
glucide par voie
Mannitol + aucune gélose CTA +
oxydative et
Production de gaz au bout de 48h Métabolisme du
Autres caractères fermentative, Glucide +
Bactérie mobile à 30°c glucide par voie
Développement
oxydative
en milieux
Spore +
hostiles

Impossible
Conclusion sur le Enterocacteriaceae
cf : Conclusion Enteroccocus Bacillus Staphylococcus
genre ou la famille Escherichia Coli
Générale

2 ) Analyse de l'air et des surfaces

• Les surfaces, résultats personnels :


Tableau de résultats personnels de l'analyse des surfaces
Gélose Contact Ecouvillonage
Surface testée Niveau de qualité
(UFC/boites) (UFC/cm2)
Rebord de fenêtre 12 39 Moyen

Comparaison des 2 techniques :

La méthode de l'écouvillonage à plus de chance de ramasser des bactéries que la « gélose


contact » car celle-ci n'est que sur une partie faible de la surface et pendant un temps court, la
chance de toucher une bactérie est plus faible. En effet, avec l'écouvillonage la surface est plus
grande, la capture bactérienne à plus de chance de réussir mais cependant elle a le défaut d'être
moins précise sur l'aire de prélèvement et donc les calculs sont moins précis.

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• Les surfaces, résultats du groupe :


Tableau de résultats du groupe de l'analyse des surfaces
Surface Gélose Contact Ecouvillonage
Nom Niveau de qualité
testée (UFC/boites) (UFC/cm2)
Timothée Fenêtre 12 6 Moyen
Clotilde Fenêtre 19 20 Bon
Angélique Poubelle 21 6 Moyen
Éléonore Poubelle 22 3 Bon
Mathieu Bureau prof 23 174 Mauvais
Interrupteur
Camille 21 1 Bon
entrée salle
Jérôme Fenêtre 13 25 Moyen
Vincent Fenêtre 4 0 Très bon
Nicolas Fenêtre 3 0 Très bon
Léa Fenêtre 2 15 Moyen
Yannis Fenêtre 3 6 Moyen

Comparaison de la propriété microbiologique des différentes surfaces :

On peut en déduire que le bord de fenêtre de la salle de TP n'est pas un bon support de
développement bactérien ce qui explique qu'il a le niveau de qualité moyen à très bon, de même
pour la poubelle et l'interrupteur. Ceux ci sont en plastique ou en métal, ils ne constituent alors pas
un bon milieux mais aussi car ils sont plus rarement touchés par les personnes travaillant dans le
laboratoire. Au contraire le bureau du professeur est un bon support de développement bactériens
car malheureusement il est très utilisé, car il y a des solutions bactériennes dessus ou le reste du
matériel nécessaire aux TP.

• L'Air, résultats personnels :

Tableau de résultats personnels de l'analyse de l'air


Nombre de
colonies Nombre de colonies
Surface testée UFC/m3 Niveau de qualité
comptée corrigées (UFC/sol)
(UFC/sol)
Proche du robinet 7 7 140 2
Proche de la 14 14 280 2
poubelle
Au dessus du frigo 6 6 120 2
Paillasse inoccupée 5 5 100 2

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Activité ressente avant prélèvement : Aucune car Week-end mais Travaux pratiques en cours.

• L'Air, résultats du groupe :

Tableau de résultats du groupe de l'analyse de l'air


Nombre de
Nombre de
colonies
Nom

Surface testée colonies corrigées UFC/m3 Niveau de qualité


comptée
(UFC/sol)
(UFC/sol)
Bureau 16 16 320 2
Clotilde

Meuble 21 22 440 1
Fenêtre 16 16 320 2
Paillasse 26 27 540 1
Bureau 14 14 280 2
Timothée

Fenêtre 27 28 560 1
Paillasse 6 17 17 340 2
Paillasse 11 24 25 500 1
Paillasse 8 26 27 540 1
Éléonore

Couloir 16 16 320 2
Fenêtre 12 12 240 2
Paillasse prof 15 15 300 2
Évier sous hotte 17 17 340 2
Paillasse 6 15 15 300 2
Jérôme

Bord Fenêtre 16 16 320 2


Dessus de paillasse 24 25 500 1
Bureau 19 19 380 1
Vincent

Fenêtre 8 8 160 2
Paillasse 21 22 440 1
Évier 19 19 380 1

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Fenêtre 14 14 280 2
Angelique

Paillasse prof 22 23 460 1


Paillasse 20 20 400 1
Dessus de paillasse 11 11 220 2
Couloir 40 42 840 1
Mathieu

Bureau 50 53 1060 1
Proche Poubelle 55 59 1180 1
Rebord Fenêtre 47 50 1000 1
Couloir 31 32 640 1
Camille

Bureau 42 44 880 1
Paillasse 57 61 1220 1
Fenêtre 47 50 1000 1
Près du PSM 15 15 300 2
Paillasse 17 17 340 2
Nicolas

Paillasse prof 25 26 520 1


Bord Fenêtre 26 27 540 1
Fenêtre 19 19 380 1
Paillasse 21 22 440 1
Léa

Tableau 9 9 180 2
Hotte 5 5 100 2
Paillasse 20 21 420 1
Bureau 15 15 300 2
Yannis

Fenêtre 15 15 300 2
Hotte 18 18 360 2
Lieux Clé Redondants Moyenne UFC/m3 Niveau de qualité moyenne
Fenêtre / Rebord Fenêtre 422 1
Paillasse prof / Bureau / Paillasse 456 1
Dessus de Paillasse 360 1
Couloir 600 1
Hotte 275 2

Analyses et conclusion :

On s’aperçoit grâce aux résultats de tout le groupe que mes résultats personnels sont en
dessous de la moyenne et donne un niveau de qualité plus élevé que les autre qui est d'ordre 2. On
peut expliquer cela par le fait que les boites de pétri ne son pas restées assez longtemps à l'étuve.
Cependant des résultats de personnes du groupes augmentent sensiblement la moyenne des UFC/m 3

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et donc en même temps ils baissent le niveau de qualité moyenne. Cela s'explique aussi du fait que
les boites de pétri de ces personnes ne sont pas restées le même temps que les autres à l'étuve. La
salle de TP en elle même n'est que de niveau 1 et de même à l'extérieur dans le compartiment
biologique (couloir). Ce n'est pas le cas pour les hottes, cela s'explique par le fait qu'elles sont
justement là pour augmenter le niveau de qualité et régresser la contamination par leur utilisation.
Cependant, les résultats du groupe ne sont pas fiables, car les temps de mise en culture sont
différents.

3 ) Numération des bactéries d'une eau par la méthode des UFC


Tableau des résultats personnels (en UFC/série)
10-1 10-2 10-3 λ σ CV (%)
Série 1 440 82 5 1582 UFC/mL
168,7 UFC/mL 11%
Série 2 460 84 10 1663 UFC/mL
Série 3 362 76 8 1339 UFC/mL
Total Séries 4584 UFC/mL
(UFC/ml)
Encadrement 1528 +- 77 UFC/ml
à 95 %

Tableau des résultats du groupe en UFC/ml (moyenne des UFC/série)


10-1 (UFC/mL) 10-2(UFC/mL) 10-3(UFC/mL) λ (UFC/mL)

Étudiant 1 1676 246 22 5837


Étudiant 2 2072 75 20 6507
Étudiant 3 2776 283 22 9252
Étudiant 4 2020 293 34 7048
Étudiant 5 1262 242 23 4585
Étudiant 6 2226 283 24 7606
Étudiant 7 1684 286 35 6021
Étudiant 8 2934 267 31 9705
Étudiant 9 3123 312 32 10411
Étudiant 10 2952 322 34 9933
Étudiant 11 3039 374 47 10390
Étudiant 12 2968 369 47 10162
Reproductibilité
µ (UFC/mL) 2394 279 31 8121,5
σ 646,57 76,6 9,25 2084,17
CV % 27 27 29 25,60%
Répétabilité 1528

Analyse : Le pourcentage du coefficient de variabilité (CV) nous montre que la reproductibilité


entre les différentes moyennes des séries du groupe varient d'environ + ou – un quart de la valeur de
la moyenne du groupe qui est de 8121,5 donc + ou – 2030,375. Donc que le nombre de colonies

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trouvée est assez variable d'une personne à une autre, cela à cause des erreurs de manipulations
possible mais aussi et surtout à cause de la réaction de la souche. C'est pour cette raison que 36
boites on été ensemencées, l'étude statistique montre alors que l'on ne peut avoir un nombre voulu
de colonies sans un protocole stricte.

4 ) Étude des milieux sélectifs utilisés en analyse des eaux

Tableau des résultats de l'analyse de la croissance chez 7 souches de bactéries sur 5 milieux différents (gélose)
Tergitol-7
Milieux Slanetz Cétrimide XLD Chapman
TTC
Genre ou espèce recherchée Coliformes Enterocoques Pseudomonas Enterobactéries Staphylococcus
Acide
Azide de Désoxychlorate Azide de
Inhibiteur incorporé au milieu Tergitol-7 nalidixique et
sodium de sodium sodium
cétrimide
Métabolisation
Caractères biochimiques Dégradation du Formation de Développement Fermentation du manitol et
révélés lactose formazan de colonies du xylose développement
colonie
Colonies roses Virage au
Virage au jaune Colonie plate Colonies de
Aspects des colonies ou rouges rouge ou au
de couleur de transparentes couleur noir en
caractéristiques violacées sans jaune (si
la gélose ou jaunes milieu alcalin
auréoles manitol + ou - )
Staphylococcus aureus 0 0 0 0 2
Salmonella spp. 1 0 0 2 0
Espèces testées

Pseudomonas aeruginosa 1 0 2 0 0
E. coli 2 0 0 1 0
Proteus vulgaris 1 0 0 1 2
Klebsiella oxytoca 2 0 0 1 0
Enterrococcus faecalis 2 2 0 0 0

5 ) Contrôle de qualité du milieu XLD préparé


Tableau des résultats du contrôle qualité des géloses XLD ensemencées
Culture
Stérilité Sélectivité
E.Coli Salmonella
Observation :
Aucune colonie Aucune colonie Colonies petites et noires OK
aspect et croissance
Conclusion de
Stérilité OK OK OK
chaque test
Conclusion sur la
conformité du Milieu conforme
milieu
Date de fabrication : 27 septembre 2010
Conclusion : E.Coli ne pousse pas sur la gélose XLD contrairement à Salmonella. La stérilité et la
sélectivité de chaque ensemencement est correct.

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III ) Conclusion générale :


Les souches bactériennes de A,C,D,E ont pu être déterminées grâce à plusieurs tests et
analyses, cependant la souche B ne s'est pas développée, on peut expliquer cela par le fait que la
souche met plus de temps à croitre (plus que 48 heures) ou qu'elle ne pousse pas sur les milieux
gélosés où elle a été ensemencée ou encore que la souche était en mauvais état avant
ensemencement. Au final la détermination précise de la famille est impossible à la fin de notre TP.
Pour ce qui est de l'analyse de l'air et des surfaces, on conclu que la salle a un niveau médiocre voir
mauvais de qualité. Il y a un risque de contamination élevé mais qui reste convenable si il y a
stérilisation sous hotte ou avec le bec bunsen.
Enfin l'analyse des différents milieux de cultures pour faire un isolement de certaines bactéries
montre que chaque géloses sont spécifiques pour un genre ou même une famille de bactéries et en
inhibe d'autres.
La seule analyse des souches qui n'a pas été réalisée durant ce TP relève de la microbiologie
moléculaire qui si elle est jointe aurait pu nos donner les résultats manquant pour la détermination
de la souche B par exemple.

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