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LEXIQUE

TECHNIQUE ET SECURITE

PRIMAGAZ FRANCE

300 MOTS ET PLUS POUR PARLER LA MÊME LANGUE

FO7954V2 – 01/2006
1) ABONNE
Titulaire d’un abonnement lui donnant droit à la fourniture du gaz, et le cas échéant, à la fourniture
d’un compteur.

2) ABOUT - Porte Caoutchouc


Pièce de raccordement montée par vissage sur une robinetterie ou un appareil d’utilisation du gaz,
permettant le raccordement d’un tube souple

3) ADEME
Agence gouvernementale De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie
Etablissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle conjointe des
ministères en charge de l’Ecologie et de Développement Durable, de l’Industrie et de la Recherche
Sa mission est de susciter, animer, coordonner, faciliter ou réaliser des opérations ayant pour objet
la protection de l’environnement et la maîtrise de l’énergie.
Ses domaines d’intervention sont l’énergie, l’air, le bruit, le transport, les déchets, les sites et sols
pollués et le management environnemental.

4) ACCIDENT
Evénement non désiré qui entraîne des dommages vis à vis des personnes, des biens, de
l’environnement et de l’entreprise

5) ACCIDENT MAJEUR
Evénement tel qu’une émission, un incendie, une explosion, d’importance majeure, entraînant
pour la santé humaine ou pour l’environnement un danger grave, immédiat ou différé, et faisant
intervenir une ou plusieurs substances dangereuses

6) A F G
Association Française du Gaz regroupe les principaux acteurs de la filière gaz (GDF, CFBP,
Constructeurs)
Son rôle au sein de cette filière est de :
- rechercher tous les moyens propres à favoriser le développement de l’utilisation du gaz
- encourager les travaux techniques intéressant l’industrie du gaz et les faire connaître
- participer à la formation et au perfectionnement de ses ingénieurs
- coordonner et planifier les travaux de normalisation
- gérer la certification gazière
- représenter l’industrie gazière française à l’étranger et dans les instances internationnales

7) AIR BUTANE OU PROPANE

Air propané
Gaz composé d’un mélange air propane dans des proportions amenant le pouvoir calorifique
supérieur à une valeur proche de celui du gaz naturel.
Etait utilisé par GDF dans les zones non desservies en GN. Peut être utilisé aujourd’hui en
écrêtage gaz naturel

Air butané
Gaz composé d’un mélange air butane dans des proportions amenant le pouvoir calorifique
supérieur à une valeur proche de celui du gaz naturel.
Etait utilisé par GDF dans les zones non desservies en GN. Peut être utilisé aujourd’hui en
écrêtage gaz naturel

8) AIR VICIE
Atmosphère qui, ayant séjourné dans un local, s’est plus ou moins chargée des produits de la
respiration des occupants, d’humidité, d’odeurs ou des produits de combustion des appareils non
raccordés.

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9) ALCANE
Molécule chimique formée exclusivement d’atomes de Carbone et d’Hydrogène. Formule
chimique CnH2N+2
Exemple : méthane (gaz naturel, propane, butane)

10) ALVEOLE TECHNIQUE GAZ


Local (où placard) disposé à un niveau d’un immeuble collectif s’ouvrant sur les parties
communes et affecté, à l’exclusion de tout autre usage, à l’installation d’appareils individuels de
production d’eau chaude sanitaire ou de chauffage des logements, ainsi que des conduites
d’alimentation en gaz, de conduits d’amenée d’air ou d’évacuation de gaz de combustion
correspondants.

11) AMARRE
Un réservoir est amarré à son socle (solidaire de son socle) par l’intermédiaire de sangles.
Obligatoire dans les zones inondables

12) AMENEE D’AIR DIRECTE


Une amenée d’air est dite directe lorsque l’air prélevé dans l’atmosphère extérieure pénètre
directement dans le local où se trouve le ou les appareils d’utilisation par un conduit ou par des
passages ménagés dans les parois extérieures du local.

13) AMENEE D’AIR INDIRECTE


Une amenée d’air est dite indirecte lorsque l’air prélevé dans l’atmosphère extérieure pénètre tout
d’abord dans un ou des locaux ne contenant pas les appareils d’utilisation à alimenter et pénètre
ensuite dans le local qui contient ceux-ci.

14) AMONT
Partie de l’installation qui se situe avant (l’organe de coupure, le poste de détente, le compteur)
dans le sens d’écoulement du gaz

15) APPAREILS A CIRCUIT ETANCHE (dit de type C)


Un appareil est à circuit étanche lorsque le circuit de combustion (amenée d’air, chambre de
combustion, sortie des gaz brûlés) ne communique en aucune de ses parties avec le local où cet
appareil est installé. Des normes, des spécifications ou des conditions d’agrément ministériel
précisent les critères d’étanchéité et les tolérances acceptables. Ces appareils sont équipés d’une
ventouse qui permet l’évacuation des produits de combustion à travers un mur. Cette ventouse
remplace la cheminée.

16) APPAREILS A CIRCUIT NON ETANCHE


Appareil d’utilisation gaz qui ne répond pas à la définition ci dessus

17) APPAREIL DE COUPURE AUTOMATIQUE


Dispositif automatique interrompant l’écoulement gazeux dans les conditions fixées par le
constructeur.

18) APPAREIL RACCORDE (dit de type B)


Un appareil est dit raccordé lorsque les produits de la combustion sont évacués vers l’extérieur de
l’immeuble par l’intermédiaire d’un conduit le reliant à un dispositif d’évacuation.

19) APPAREIL NON RACCORDE (dit de type A)


Un appareil est dit non raccordé lorsque les produits de combustion ne sont pas évacués vers
l’extérieur – cas des gazinières et table de cuisson par exemple

20) Arasé
Se dit d’une tranchée, d’où les pierres qui dépassent du bord ont été enlevées pour ne pas
agresserle tube qui va y être posé

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21) ARMOIRE DE JUMELAGE
armoire intégrant un poste de détente (première détente + limiteur de pression + organes de
coupure) utilisée pour réaliser le jumelage de plusieurs citernes

22) ARRETE
Texte fixant les prescriptions générales et modalités techniques applicables pour un type
d’installation ou de fabrication donné
Ces Arrêtés peuvent être soit :
Ministériels
Préfectoraux
Municipaux

23) ASSEMBLAGE MECANIQUE


Assemblage réalisé entre deux ou plusieurs éléments ou accessoires de tuyauterie par un moyen
mécanique solidarisant les diverses parties constitutives d’une jonction : vissage direct de deux
pièces, joint à brides, raccord ne faisant intervenir ni soudure, ni brasure.

24) ATG
Association Technique du Gaz => Voir A F G (ancienne dénomination de )

25) ATEX – Directive n° 94/9/CE


Elle concerne les équipements destinés à être utilisés en atmosphère explosible
Ils sont répartis en groupes I et II. Pour chaque catégorie, la Directive fixe comment sera évaluée
la conformité des équipements.

26) ATEx
Appréhension Technique d’Expérimentation
Procédure volontaire mise à la disposition des intervenants pour faciliter l’exécution de
réalisations dans les meilleures conditions

27) AVAL
Partie de l’installation qui se situe après (l’organe de coupure, le poste de détente, le compteur)
dans le sens d’écoulement du gaz

28) AZOTE
Gaz neutre, principal composant de l’air (78%). Est utilisé pour neutraliser l’atmosphère explosive
des citernes.

29) BAIE
Toute ouverture pratiquée dans un mur (porte, fenêtre, lucarne, vasistas, …)

30) BATIMENT ACCESSIBLE AU PUBLIC


Bâtiment abritant principalement des locaux dans lesquels le public peut être admis, tels que
écoles, hôpitaux, cinémas, gares ou magasins.
Il faut noter que le public n’a pas forcément accès à toutes les parties du bâtiment : salles
d’opération pour un hôpital ou réserves d’un magasin, par exemple, et que le personnel ne fait pas
partie du public.
Voir également « Etablissement Recevant du Public ».

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31) BAR
Multiple du Pascal (unité légale de pression) :
1 bar = 105 Pascal (Pa)
Sa concordance avec les unités antérieurement utilisées, est la suivante :
1 bar = 10² hectoPascal
1 bar correspond à : 1.02 kgf/cm2, où
10.2 m d’eau, ou
0.75 m de mercure,
lorsque l’accélération de la pesanteur est égale à 9.81 m/s2.

32) BARRIERE - ou Mesure Technique de Sécurité


Dispositif de sécurité permettant de prévenir ou de réduire la probabilité d’occurrence d’un
événement redouté, ou d’en limiter les conséquences

33) BARPI
Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions Industrielles, au sein du Ministère de l’Environnement
et Développement Durable, Service de l’Environnement Industriel
Créé en 1992, il a 3 missions principales
centraliser et analyser les données relatives aux accidents et pollutions graves
constituer un pôle de compétences
assurer la diffusion des enseignements tirés de l’analyse des accidents

34) BERCEAUX
Socle dont la partie supérieure est incurvée pour épouser la forme de l’élément qu’il supporte
(citerne, tuyauterie, ...)

35) B. L. E. V. E. - Boiling Liquid Expanding Vapour Explosion


Au delà d’une certaine valeur de pression ou de température :
Propane 97,5°C 45,6 bar
Butane 150,8°C 38,8 bar
Le produit ne peut plus rester à l’état liquide, il se transforme instantanément en gazeux,
multipliant par ce fait par 700 son volume et créant à l’intérieur du réservoir une pression
avoisinant les 300 bar. A une telle pression les réservoirs GPL ne peuvent résister.
Déroulement d’un BLEVE (en quelques fractions de secondes)
Température critique atteinte (bouteille ou citerne dans un incendie)
Changement d’état (liquide vapeur) instantané
Elévation instantanée de la pression dans le réservoir
Rupture du réservoir
Libération du contenu Onde de choc
Inflammation boule de feu onde thermique

36) BLOC DE DETENTE


On appelle « bloc de détente » un ensemble groupé d’appareils tels que filtre, déclencheur de
sécurité, détendeur-régulateur, pilote, robinets,…ayant pour fonction essentielle de détendre un
gaz d’une pression amont variable à une pression aval réglée à une valeur déterminée.
Dans une installation de G.P.L. pour ensemble immobilier, le bloc de détente fait partie de la
station de stockage. Il sert à obtenir l’abaissement et la régularisation de la pression (entre 0.5 et
1.5 bar généralement).

37) BOISSEAUX
Eléments manufacturés en terre cuite ou béton, superposables utilisés pour construire une
cheminée

38) BOSSAGE
Pièce métallique forgée, soudée sur la génératrice supérieure de la citerne et destinée à recevoir,
par vissage, les accessoires de la citerne.

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39) CLAPET D’EMPLISSAGE
Située sur le réservoir GPL, elle permet l’emplissage de celui-ci. Elle est composée d’un double
clapet ou autre système équivalent assurant une liaison étanche avec le flexible du camion
ravitailleur.

40) CLAPET D’EMPLISSAGE DEPORTEE


Lorsque la bouche d’emplissage située sur un réservoir fixe de stockage de G.P.L. n’est pas
accessible au flexible du camion de livraison, le réservoir est ravitaillé à l’aide d’une borne
d’emplissage déportée.
Ce dispositif, qui permet un remplissage à distance, possède un raccord d’entrée muni d’un double
clapet (ou autre système offrant une sécurité équivalente) et assurant une liaison étanche avec le
flexible du camion ravitailleur.

41) BOUCHE D’EXTRACTION


Dispositif raccordé à un système d’extraction permettant la sortie de l’air d’un local

42) BOUTEILLE
Récipient mobile d’un volume utile au plus égale à 100 litres pour les hydrocarbures liquéfiés. Ces
récipients sont mis à la disposition des usagers pour l’alimentation de leurs installations. Les
bouteilles à butane font l’objet de la norme NF M 88-701 de janvier 1960 ; celles de 13 kg font en
outre l’objet de la norme NF M 88-704 d’août 1968.
Les bouteilles à propane font l’objet de la norme NF M 88-702.

43) BRANCHEMENT
-1. Branchement général
Conduite reliant soit une canalisation de distribution, soit un ou plusieurs récipients
d’hydrocarbures liquéfiés aux installations intérieures.
-2. Branchement d’immeuble ou collectif
Le branchement comporte :
un branchement d’immeuble situé en amont de l’organe de coupure,
la conduite d’immeuble et la ou les conduites montantes ou tiges-cuisines.
3.Branchement particulier
Dans les habitations individuelles, le branchement relie la canalisation de distribution au compteur
ou, en l’absence de celui-ci, à l’organe de coupure.
La notion de branchement ne s’applique pas aux installations comprenant un ou plusieurs
réservoirs d’hydrocarbures liquéfiés alimentant une seule habitation individuelle.

44) BRASAGE CAPILAIRE


Opération consistant à réunir deux parties métalliques d’un assemblage à l’aide d’un métal
d’apport à l’état liquide, ayant une température de fusion inférieure à celle des pièces à réunir et
mouillant le métal de base qui ne participe pas, par fusion, à la construction du joint.
Le brasage est dit capillaire lorsque le métal d’apport pénètre par capillarité entre les deux surfaces
à assembler. Exemple : la plupart des brasages entre éléments tubulaires constitués par des métaux
cuivreux.
On distingue, en outre, :
le brasage fort, si la température de fusion du métal d’apport est supérieure à 450°C ;
le brasage tendre, si elle est inférieure à 450°C.
La qualification « fort » ou « tendre » ne concerne absolument pas la qualité mécanique ou
l’étanchéité des assemblages obtenus.

45) BRASURE TENDRE


Brasure dont la température de fusion est inférieure à 450°
ELLE EST INTERDITE POUR LES INSTALLATION BUTANE ET PROPANE

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46) BUTANE
Définition – Est dénommé « butane commercial » le mélange d’hydrocarbures composé
principalement de butane et de butène et, en faible proportion, de propane et de propène,
répondant à des spécifications normalisées
Spécifications administratives et fiche sécurité du produit sont disponibles sous Tech Net chapitre
GPL Caractéristiques

47) CALFEUTRAGE
Garnissage d’un espace étroit (traversée de mur ou plafond par exemple)

48) CALIBRE DES TUYAUTERIES – Diamètre Nominal


Numéro correspondant approximativement au diamètre d’une canalisation ou d’un de ses organes
accessoires. Il constitue un numéro de correspondance entre éléments interchangeables.

49) CANALISATION
Voir Tuyauterie

50) .CANIVEAU BOIS


Elément en bois, en forme de gouttière, destiné à protéger les tuyaux enterrés. Ils ont été utilisés
par Gaz de France pendant la première moitié du 20ème siècle pour la protection des tuyauterie
enterrées

51) C. F. B. P.
Comité Français du Butane et du Propane
Ce comité regroupe l’ensemble des acteurs principaux de la filière Butane/Propane (distributeurs,
fabricants, prestataires, ...)

52) CHAUDIERE
Voir Générateur…..

53) CHAUFFERIE Gaz


Au sens législatif (Arrêté du 02août 1977 modifié – article 2-2) une chaufferie est un local
contenant une installation de gaz et un ou des générateurs alimentés en gaz, de puissance
calorifique supérieure à 85 kW et destinés à assurer le chauffage et/ou la production d’eau chaude
sanitaire collectifs pour tout ou partie d’une habitation collective ou de ses dépendances

54) CHAUFFERIE / MINI-CHAUFFERIE Gaz


Au sens législatif (Arrêté du 23 nov 1992) une mini chaufferie est un local contenant une
chaudière de puissance maxi de 85 kW destinés au chauffage ou la production d’eau chaude de
plusieurs logements

55) CINTRAGE
Opération visant à réaliser un coude sur un tube.
Cette opération est interdite avec le tube cuivre. Tous les coudes doivent être réalisés à l’aide de
raccords normalisés

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56) CIRCUIT ETANCHE (Appareil à)
Certains types d’appareils sont prévus pour être montés en « circuit étanche », c’est-à-dire sans
aucune communication permanente entre l’enceinte où s’effectue la combustion et l’atmosphère
du local où ils sont installés. Le circuit étanche reçoit l’air nécessaire à la combustion et renvoie
les gaz de combustion dans l’atmosphère libre extérieure au bâtiment :
soit par l’intermédiaire d’une « ventouse » installée à travers un mur extérieur,
soit par un raccordement sur une gaine collective elle-même étanche qui dessert exclusivement des
appareils fonctionnant au gaz et qui sert à la fois à l'amenée d'air nécessaire à la combustion et à
l’évacuation des produits de la combustion.
Toutefois, les deux fonctions : amenée d’air et évacuation des produits de la combustion, peuvent
être assurées par des gaines distinctes.
A noter que beaucoup d’appareils à circuit étanche ont une construction différente, suivant qu’ils
sont destinés à être raccordés, sur des ventouses ou sur des gaines.

57) CIRCUIT DE DISTRIBUTION


Ensemble des canalisations partant de la chaudière et alimentant les radiateurs.

58) CIRCULATEUR
Pompe qui assure et accélère la circulation de l’eau de chauffage dans la chaudière et les
canalisations jusqu’aux radiateurs. Il est relié à un thermostat qui commande le débit de l’eau dès
que nécessaire.

59) .CITERNE
Voir RESERVOIRS .

60) CLAPET ANTI RETOUR


Clapet de sécurité placé à l’intérieur de la citerne sur emplissage et reprise liquide, et qui empêche
un mouvement du gaz de l’intérieur vers l’extérieur
Les clapets anti retour existent aussi pour les tuyauteries, avec pour fonction d’interdire le passage
du gaz dans le sens contraire au sens prévu de l’écoulement

61) CLAPET EMPLISSAGE (double clapet)


Permet le remplissage des réservoirs de stockage de GPL.
Sous l’effet de la pression d’emplissage (pompe camion), le clapet supérieur s’ouvre et actionne le
clapet inférieur pour permettre au GPL de s’écouler dans le réservoir

62) CLAPET LIMITEUR DE DEBIT


Clapet de sécurité placé à l’intérieur de la citerne sur départ gaz, et qui limite à une valeur donnée
le débit du gaz de l’intérieur vers l’extérieur

63) CLAPET PORTE SOUPAPE


Il a pour fonction de permettre le remplacement de la soupape sans interrompre l’exploitation du
réservoir GPL

64) C L I C - Comité Local d’ Information et de Concertation


Commission nommée par le Préfet, associant industriels, experts, représentants de collectivités
locales, riverains et salariés

65) CODIS – Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours


Organe de coordination de l’activité opérationnelle des services d’incendie et de secours d’un
département

66) COFFRETS SOUS VERRE DORMANT


Les coffrets sous verre dormant empêchent tout acte de manipulation ou de manoeuvre non
autorisée. Les robinets de barrage avant pénétration dans les locaux se placent dans ces coffrets
Rappel : « la robinetterie doit être à l’abri des chocs et des intempéries et de toute cause
accidentelle de détérioration » DTU 61-1

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67) COGENERATION
La Cogénération permet, à partir d’un seul combustible, la production simultanée de chaleur et
d’énergie mécanique.
Cette énergie mécanique, produite par un moteur thermique ou une turbine à gaz, est utilisée le
plus souvent pour entraîner des alternateurs produisant de l’électricité

68) COMBUSTION
La combustion est la réaction chimique d’oxydation :
Combustible + comburant => chaleur + produits de combustion
Cette réaction s’accompagne d’un dégagement de chaleur. Elle apparaît sous la forme d’une
flamme
Il existe quatre type de combustion :
La combustion stoechiométrique
La combustion complète en excès d’air
La combustion complète en défaut d’air
La combustion incomplète

69) COMBUSTION Stoechiométrique


Tout le carbone et tout l’hydrogène sont oxydés et tout l’oxygène de l’air comburant a été utilisé.
Les produits de combustion contiennent seulement :
du dioxyde de carbone
de la vapeur d’eau
de l’azote

70) COMBUSTION Complète en Excès d’air


Tout le carbone et tout l’hydrogène sont oxydés et une partie de l’oxygène de l’air comburant n’a
pas été utilisé. Les produits de combustion contiennent seulement :
du dioxyde de carbone
de la vapeur d’eau
de l’azote
de l’oxygène

71) COMBUSTION Complète en Défaut d’air


Tout le carbone et tout l’hydrogène sont oxydés et tout l’oxygène de l’air comburant a été utilisé.
Les produits de combustion contiennent seulement :
du dioxyde de carbone
de la vapeur d’eau
de l’azote
des imbrûlés (monoxyde de carbone et hydrogène)
Ce type de combustion est dangereux mais parfois recherché dans certaines applications
industrielles.

72) COMBUSTION Incomplète


On rencontre ce type de combustion lorsque le gaz et l’air disponibles ne se combinent pas
totalement dans la zone de combustion.
Cette combustion n’est jamais souhaitable et correspond à des équipements mal réglés ou
détériorés
Les produits de combustion contiennent seulement :
du dioxyde de carbone
de la vapeur d’eau
de l’azote
des imbrûlés (monoxyde de carbone)

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73) COMBUSTIBLE
Se dit d’un corps qui a la propriété de brûler ou de se consumer
Il existe 4 catégories de combustibles :
Les solides, généralement de nature organiques dont la combustion se fait normalement avec
formation de braises
Les liquides ou solides liquéfiables, (produits pétroliers, plastiques …)
Les gaz(butane, propane, hydrogène…)
Les métaux (sodium, magnésium…)

74) COMBURANT
Se dit d’un corps qui par combinaison avec un autre amène la combustion de ce dernier. Le plus
répandu est l’oxygène contenu dans l’air

75) COMPTEUR
Instruments qui mesure le volume de gaz consommé. Le compteur constitue en général le point de
livraison dans le cas de distribution par réseau, c’est le point ou se fait le transfert de propriété du
gaz entre le distributeur et le client.
Les compteurs de volume de gaz sont répartis suivant le principe de mesurage en
Compteurs secs à parois déformables
Compteurs à pistons rotatifs
Compteurs de vitesse
Compteurs à tourbillons
Ils doivent respecter les erreurs maximales tolérées lors de la vérification primitive et de la
vérification périodique
Le type de compteurs utilisés sur les réseaux PRIMAGAZ est essentiellement Compteurs secs à
parois déformables

76) COMMISSION LOCALE DE SECURITE


Commission, composée d’experts, chargée de contrôler, et autoriser la construction et
l’exploitation des Etablissements Recevant du Public au niveau d’une commune, généralement
sous la responsabilité du maire ou par délégation du responsable des Services de Secours et
Incendie.
Les petites commune ne disposant pas de services de Secours et Incendie, font appel soit à des
organismes de contrôle (APAVE, SOCOTEC, ...) soit à la commission départementale de sécurité

77) CONDENSATION (Chaudières à )


Le principe de la condensation est de récupérer la chaleur contenue dans les fumées par
condensation de la vapeur d’eau. Dans les chaudières classiques, cette chaleur s’échappe avec les
gaz brûlés.

78) .CONDUITS
Les conduits utilisés pour l’évacuation des produits de combustion du gaz peuvent être construits :
En matériaux traditionnels et être polyvalents ou réservés aux seuls appareils à gaz.
En matériaux spéciaux (aluminium, acier inoxydable, …) et être réservés aux seuls appareils à
gaz.
Les conduits réservés à l’évacuation des produits de combustion des seuls appareils à gaz
comportant aux points de raccordement des appareils une plaque indicatrice rappelant cette
destination.

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79) CONDUITES
Canalisation guidant l’écoulement d’un fluide déterminé. On peut distinguer :
-1.Conduite d’immeuble :
Dans les immeubles collectifs, conduite horizontale pour l’essentiel et alimentant une ou plusieurs
conduites montantes ou une ou plusieurs tiges-cuisine et parfois directement des installations
intérieures (branchements particuliers).
-2.Conduite montante :
Conduite verticale pour la plus grande partie, raccordée à la conduite d’immeuble et alimentant les
différents niveaux de cet immeuble, y compris les conduites à usage collectif placées en parties
communes, sans compteur, et n’alimentant que des appareils de cuisson.
-3.Conduite de distribution :
Conduite faisant partie du réseau de distribution publique.
-4.Conduite générale :
Conduite établie normalement sur terrain privé alimentant plusieurs immeubles d’un ensemble.
Cette conduite est raccordée soit au réseau de distribution publique par le branchement général,
soit au récipient de stockage d’hydrocarbures liquéfiés.

-5.Conduite de coursive :
Conduite dont la plus grande partie est habituellement horizontale, raccordée à une conduite
montante et alimentant plusieurs branchements particuliers situés à un même niveau dans un
immeuble.

80) CONTENEUR (voir RESERVOIRS)

81) CONTRAT D’ENTRETIEN


Son contenu est précisé par la norme NF X 50-010 et vise essentiellement la visite d’entretien
annuelle obligatoire de l’installation de chauffage. Par ailleurs, le Règlement Sanitaire
Départemental type prévoit le ramonage annuel obligatoire des conduits de fumées. Le contrat
d’entretien permet de maintenir la chaudière et l’installation dans de bonnes conditions de
rendement et de fonctionnement, avec une sécurité maximale.

82) COQUILLES
Eléments hémicylindriques que l’on associe généralement deux à deux pour assurer la protection
d’une tuyauterie.

83) COR DE CHASSE


Elément de tube rigide façonné de manière à absorber des déplacements relatifs importants de la
tuyauterie, par élasticité ou malléabilité. Il sert notamment à raccorder la bouteille aux autres
accessoires constituant le poste de bouteilles. La définition du cor de chasse est identique à celle
de la lyre rigide.

84) CORPS DE CHAUFFE


Partie de l’appareil de chauffage situé au dessus du brûleur. Cette chambre de combustion reçoit le
dégagement de chaleur et permet l’échange entre la flamme et l’eau.

85) CORROSION
Attaque et destruction lente de la surface des matériaux

86) COUPE-TIRAGE
Organe permettant l’introduction d’air dans les produits de combustion chauds, sous l’effet du
tirage créé par ceux-ci. Le coupe-tirage est de plus anti-refoulement lorsqu’il est conçu pour
protéger la chambre de combustion contre des refoulements éventuels dans le conduit
d’évacuation.
Synonyme : Anti-refouleur

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87) COUPLEUR-INVERSEUR
Dispositif semi-automatique d’utilisation sélective des bouteilles jumelées. Associé à un
magiscope,
– Il assure automatiquement la mise en service de la seconde bouteille lorsque la première est
vide.
– Il permet de remplacer volontairement, par une manœuvre manuelle, une bouteille en service par
la bouteille jumelée en réserve.

88) C. S. T. B.
Centre Scientifique et Technique du Bâtiment. Rédige en particulier les D. T. U.

89) DANGER
Cette notion définit une propriété intrinsèque à une substance (butane, propane, …) à un système
technique (mise sous pression) à une disposition (élévation température) de nature à entraîner un
dommage sur un élément vulnérable.
Sont ainsi rattachées à la notion de danger les notions d’inflammabilité, d’explosivité ou de
toxicité inhérentes à un produit

DEBIT D’ALIMENTATION
Quantité de gaz qu’il faut fournir à un appareil d’utilisation par unité de temps pour que celle-ci
fonctionne à sa puissance nominale. Ce débit s’exprime, suivant les besoins :
en unité de volume
en unité de masse par unité de temps
en unité de chaleur

Dans ce dernier cas, il s’agit du débit calorifique nominal.

90) DECLARATION PREFECTORALE


Sont soumises à déclaration, les installations exploitées, par toute personne physique ou morale,
qui ne présentant pas de dangers graves ou inconvénients, soit pour la commodité du voisinage,
soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour la protection de la nature et de
l’environnement…., doivent néanmoins respecter les prescriptions générales édictées.

En ce qui concerne le GPL, sont soumises à déclaration les installations


De capacité stockée comprise entre 6 et 50 tonnes
Avec transfert gaz liquéfié, pour emplissage de réservoirs alimentant des moteurs thermiques,
quelque soit la quantité stockée (station GPL C et Chariots élévateurs)

91) DECLARATION PREFECTURE - Documents Obligatoires


Lettre d’accompagnement
Lettre à Monsieur le Préfet
Note Descriptive de l’installation
Déclaration d’Exploitation
Plan de situation (cadastre) – rayon 100 m
Plan de masse – 1/200 mini- rayon 35m du stockage, avec légende

92) DECLARATION COMMISSION LOCALE DE SECURITE


Sont soumises à déclaration à la Commission Locale de Sécurité, les installations exploitées, par
toute personne physique ou morale, dans un Etablissement Recevant du Public
Ces installations, doivent respecter les prescriptions générales édictées et faire l’objet d’une
réception par un organisme homologué avant mise en gaz

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93) DECLARATION COMMISSION LOCALE DE SECURITE - Documents Obligatoires
Lettre d’accompagnement
Lettre à Monsieur le Président de la Commission Locale de Sécurité
Note Descriptive de l’installation
Déclaration d’Exploitation
Plan de situation (cadastre) – rayon 100 m
Plan de masse – 1/200 mini- rayon 35m du stockage, avec légende
Plan de l’installation gaz, stockage inclus, avec renseignements sur
o les tuyauteries (nature, diamètre, longueur)
o les organes de coupures (type, emplacement)
o les appareils utilisés (puissance, débit, pression)
o les conduits d’évacuation (caractéristiques, section, emplacement)
o mes dispositifs de ventilation et d’aération (surface, emplacement)

94) DECLENCHEUR DE SECURITE


Dispositif de coupure automatique qui peut être une partie du détendeur-régulateur produisant
l’interruption du courant gazeux :
soit (toutes distributions) lorsque la pression à la sortie du détendeur tombe au-dessous d’une
certaine limite, notamment par suite d’une chute excessive de la pression amont ;
soit (distribution par canalisations collectives) pour certains d’entre eux, lorsque la pression
aval augmente au-dessus d’une valeur maximale.

95) DECRET
Texte fixant les modalités d’application d’un texte de loi

96) DEGAGEMENT COLLECTIF


Espace de communication entre les logements et les locaux à usage collectif.

97) .DEGRE COUPE FEU


Le degré coupe feu d’une paroi indique la durée pendant laquelle elle peut résister à un incendie
Voir = M O

98) DENSITE (définition simplifiée)


Rapport entre la masse d’un volume de gaz et la masse du même volume d’air pris dans les mêmes
conditions de température et de pression.
Pour les liquides, le rapport se fait sur le même volume d’eau dans les mêmes conditions.

99) DEPENDANCES DES LOGEMENTS


Tous locaux à l’usage exclusif des occupants d’un logement à l’exclusion des pièces principales et
pièces de service, et ne comportant aucune communication avec les dites pièces, sauf dans les
habitations individuelles de la première et de la seconde famille.

100) DETENDEUR REGULATEUR


Appareil permettant de détendre un gaz d’une pression amont comprise entre des limites
déterminées, à une pression aval définie. Pour les hydrocarbures liquéfiés livrés en récipients, on
distingue :
Pour le butane commercial, le détendeur conforme à la norme NF M 88-765.
Pour le propane commercial, le détendeur-déclencheur conforme à la norme NF D 36-303.

101) DERIVATION
Dispositif placé sur une canalisation et permettant d’envoyer une partie du flux gazeux dans une
direction différente du flux principal

102) DEVIATION
Changement de la direction normale de la tuyauterie

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103) DEVOIEMENT
Déviation ou portion oblique d’un conduit par rapport à la verticale

104) DEVELOPPEMENT DURABLE


Le Développement Durable est un développement qui permet aux générations présentes de
satisfaire leurs besoins sans empêcher les générations futures de faire de même
Ce développement s’articule autour de 3 axes
La croissance et l’efficacité économiques
La responsabilité sociale et sociétale
L’amélioration et la valorisation de l’environnement, la préservation des ressources naturelles,
la lutte contre la pollution et le recyclage des déchets

105) DISTRIBUTEUR
Sont considérées comme Distributeur de gaz :
les entreprises distribuant par canalisation des gaz combustibles de toute
nature,
les entreprises livrant le butane commercial ou le propane commercial ,
lorsqu’ils sont délivrés en vrac

106) DIAMETRE DES TUYAUTERIES


On appelle diamètre, le diamètre intérieur des tuyauteries. On distingue :
1.Le diamètre théorique
Diamètre déterminé par le calcul nécessaire pour acheminer un débit théorique déterminé de
gaz à une distance déterminée.
2.Le diamètre réduit
Diamètre suffisant pour acheminer un débit déterminé d’un gaz réel donné sous une pression
et à une distance déterminée. Il se déduit du précédent en le multipliant par un coefficient
réducteur, fourni par un abaque ou calculé.
3.Le diamètre commercial ou réel
Diamètre de la tuyauterie que l’on trouve régulièrement dans le commerce.

107) DILATATION
Expansion ou allongement d’un corps sous l’effet de la chaleur

108) DIRECTIVE
Prises au niveau Européen, les Directives fixent les bases réglementaires et techniques applicables
dans l’ensemble des pays de l’ U. E.
Pour être applicables, ces Directives doivent être transposées en droit de chaque pays
Exemple : Directive Européenne Appareils à Pression 97/23/CE,
transposée en droit Français en Arrêté du 15 mars 2000

109) DISPOSITIF DE COUPURE OU D’OBTURATION


Dispositif permettant d’interrompre le flux gazeux dans une tuyauterie.
On utilise actuellement, suivant les cas :
* les robinets
* les obturateurs
* les déclencheurs de sécurité, les détendeurs déclencheurs, les robinets-déclencheurs
* les manchettes d’écrasement
* les siphons isolateurs

110) DIOXYDE DE CARBONE


Improprement appelé aussi gaz carbonique 1 atome de carbone 2 atomes d’oxygène.
Formule chimique CO2 (le gaz carbonique est H2CO3)
Molécule chimique produite lors de combustion des alcanes (butane, propane, …)
Voir COMBUSTION

FO 7954 V2 Janvier 2006 14


111) DISPOSITIF D’EVACUATION DES CONDENSATIONS
Dispositif placé au point bas des tuyauteries et permettant de recueillir, puis d’évacuer les liquides
qui peuvent s’y rassembler. Le même terme est employé pour désigner les dispositifs chargés de
recueillir les condensations sur certains conduits d’évacuation des produits de combustion du gaz.

112) DOMMAGES
Atteinte aux personnes, aux biens ou à l’environnement

113) DRIRE – Direction Régionale de l’ Industrie de la Recherche et de


l’Environnement
Service déconcentré du Ministère de l’ Industrie et de l’Environnement. Elle est placée sous
l’autorité du Préfet de Région

114) D. S. P.
Délégation de Service public.
Le service public de la distribution du gaz s’exerce sous le régime de la concession qui consiste,
pour une commune, à confier à une entreprise public ou privée la mission d’assurer à ses frais,
risques et périls, la gestion de cette distribution.
Un traité de concession est conclu à cet effet. Il comporte une convention et un cahier des charges
qui précisent les droits et obligations des partis en présence.
115) D. T. U.
Document Technique Unifié. Recueil des Règles de l’Art rédigé par le CSTB
Cahiers des clauses techniques qui indiquent les conditions techniques que doivent respecter les
entrepreneurs pour le chois et la mise en œuvre des matériaux dans l’exécution des travaux des
différents corps d’état

116) EAU CHAUDE SANITAIRE


Eau chaude destinée à l’usage ménager ( toilette, vaisselle, entretien,…) Elle est différente de
l’eau chaude du chauffage qui circule en circuit fermé dans les radiateurs et les tuyauteries du
chauffage central. L’eau chaude sanitaire peut être produite de deux façons :
eau chaude instantanée, produite par un générateur ( chaudière, chauffe-eau ou chauffe-bain ) dès
l’ouverture du robinet,
eau chaude accumulée, maintenue chaude dans un réservoir isolé ( ballon associé à la chaudière ou
accumulateur isolé ).

117) ECHANGEUR
Elément d’un appareil de chauffage et d’eau chaude au gaz qui capte la chaleur produite par le
brûleur. Il récupère cette chaleur et la transmet à l’eau du chauffage central ou à l’eau sanitaire. De
sa conception dépend le rendement de l’appareil.

118) ECROUI
Cuivre travaillé par étirement sous forme de tubes rigides et rectilignes

119) EFFETS
Caractéristiques des phénomènes associés à l’événement concerné (accident)

120) EFFET DOMINO


Accident sur une première installation qui en entraîne un autre, aggravant ainsi les conséquences

121) EFFET MISSILE


Effets liés à l’impact d’un projectile

122) ELASTOMERE
Résine de synthèse aux propriétés élastiques élevées (caoutchouc, silicone, polyuréthane, ...)

FO 7954 V2 Janvier 2006 15


123) EMBOITURE
Assemblage de deux tubes après avoir agrandi le diamètre de l’un d’eux.
INTERDIT EN INSTALLATION GAZ. Le raccordement de deux tubes se fait à l’aide de raccord
normalisé

124) ELEVATION
Tuyauterie installée d’une façon apparente, généralement contre une paroi.

125) .EMETTEUR DE CHALEUR


Appareil ou surface qui diffuse la chaleur produite par le générateur : radiateur à eau chaude,
radiateur indépendant, plancher ou plafond chauffants.

126) ENCASTREMENT (tuyauterie encastrée)


L’encastrement consiste à noyer une tuyauterie dans l’épaisseur des murs ou des planchers, soit
directement, soit après l’avoir placée à l’intérieur d’un fourreau.

127) EQUIPEMENT SOUS PRESSION


Au regard du Décret 99-1046 et de l’Arrêté du 15 mars 2000, les tuyauteries (jumelage, borne
déportée, raccordement matériel) et les matériels associés (vapo, pompe), en contact direct avec la
phase gazeuse ou liquide du réservoir, font partie de l’équipement sous pression.
Cet ensemble est soumis aux mêmes dispositions réglementaires que la citerne

128) ESPACE ANNULAIRE


Lors du passage d’une tuyauterie à travers une paroi, un vide existe entre le tuyau et le fourreau,
c’est l’espace annulaire

129) ETABLISSEMENT RECEVANT DU PUBLIC (E.R.P.)


Constituent des Etablissements Recevant du Public (E.R.P.) tous bâtiments, locaux et enceintes
dans lesquelles des personnes sont admises, soit librement soit moyennant une rétribution ou une
participation quelconque ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur
invitation, payantes ou non
Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l’établissement
à quelque titre que ce soit en plus du personnel

130) ETANCHEITE
Vérification permettant de s’assurer qu’il n’y a pas de fuite sur les assemblages

131) ETUDE DE DANGER


Ensemble de réflexions, travaux, déterminations expérimentales découlant des risques d’une
installation

132) EVENT
Organe de sécurité dont sont munis certains détendeurs-régulateurs pour assurer l’échappement du
gaz hors du circuit normal, lorsque cela est rendu nécessaire par une avarie quelconque de
l’appareil.
C’est aussi l’orifice de dégagement d’une soupape de sûreté. Les évents sont souvent raccordés à
des tubes d’évent (voir: tube d’évent ).

133) EXECUTANT
Intervenant extérieur agissant sur ordre ( normalement écrit, il pourrait être oral, uniquement en
cas d’urgence et pour des raisons de sécurité ) du Responsable d’Exploitation, du Responsable
Consignation ou du Responsable des Travaux.
En tout temps, il veillera à sa propre sécurité.

134) EXPLOITANT
Toute personne physique ou morale propriétaire d’un équipement sous pression, sauf convention
contractuelle contraire

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135) EXTRACTEUR
Dispositif placé au sommet d’une cheminée et permettant d’augmenter le tirage de celle çi
Synonyme Aspirateur
Peut être de type statique ou stato mécanique

136) FILASSE
Fibres végétales (chanvre, lin) utilisé pour l’étanchéité de joints en plomberie
INTERDIT sur les installations gaz

137) FLEXIBLE OU TUBE SOUPLE


Tube souple destiné à relier un élément mobile de l’installation (bouteille ou appareil d’utilisation)
aux tuyauteries fixes.
-1.Flexible ordinaire
Flexible constitué par un tube souple, le plus souvent en caoutchouc, maintenu en place par
coulissement à force de ses extrémités sur des abouts annelés ou olives (normes NF D 36-101, NF
D 36-102, NF E 29-049).
-2.Flexible à embouts mécaniques
Flexible conforme à la norme NF D 36-103.
-3.Flexible de sécurité
Tuyau d’alimentation en gaz d’un appareil comportant
dans le cas de distribution par canalisation, un tuyau flexible à embouts
mécaniques ( norme NF D 36-103 ) et un dispositif obturateur de sécurité ( norme
NF E 29-136 ),
dans le cas de distribution par récipient, un tube souple sur embouts normalisés et
un dispositif obturateur normalisé ( norme NF E 29-137 ).

138) FONDATION
Ouvrage enterré, socle d’une construction qui répartit la charge sur le sol

139) FOURREAU
Gaine tubulaire dans laquelle passe une tuyauterie. Il est destiné à protéger la tuyauterie ou à
drainer les fuites pouvant se produire sur celle-ci. Les fourreaux qui traverse une paroi coupe feu
doivent être eux aussi coupe feu

140) FOYERS
Lieu où l’on peut faire brûler un combustible

141) FUMISTERIE
Ensemble de travaux concernant les cheminées

142) FUTS A PRESSION ( voir RESERVOIRS)

143) GAINE
Terme désignant le vide réservé dans la construction, ou tout ensemble d’éléments creux de forme
analogique à celle d’un conduit d’évacuation, mais de section souvent supérieure et servant au
logement de tuyauteries ou de câbles quelconques, au besoin avec leurs accessoires (les compteurs
d’eau, de gaz, d’électricité, par exemple).
La gaine peut aussi être réservée à la circulation d’air frais ou chargé de produits de combustion
(air vicié). Dans ce cas, les termes « gaine collectrice » et « gaine collective » sont indifféremment
utilisés selon les habitudes des professions.

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144) .GAZ COMBUSTIBLES
On les classe d’après leur nature
-1-1Gaz manufacturé (aussi appelé Gaz de Ville) Pour mémoire
Gaz produit en totalité ou en partie dans des installations de fabrication.
A été remplacé par le gaz Naturel
Pouvoir calorifique supérieur : 4.9 à 5.5 kW/Nm3.
Densité : 0.42 à 0.60.
-1-2Gaz naturel (G. Nat.)
Gaz extrait du sol et contenant une très forte proportion de méthane. Son pouvoir calorifique et sa
densité varient suivant l’origine. Dans tout gisement de pétrole on trouve du gaz naturel

Pour le gaz de Lacq :


Pouvoir calorifique supérieur : 11.1 à 11.4 kW/Nm3.
Densité : de 0.54 à 0.58.

Pour le gaz de Groningue :


Pouvoir calorifique supérieur : 9.7 kW/Nm3.
Densité : 0.64.

-1-3.Autres gaz.
Butane commercial, propane commercial, airs propanés, airs butanés.

145) G.P.L.
Abréviation de « gaz de pétrole liquéfiés » employée couramment pour désigner le BUTANE
et le PROPANE ou un mélange des deux produits. Une autre appellation usuelle est
« hydrocarbures liquéfiés ».

146) GPL-C
Abréviation de « gaz de pétrole liquéfiés - CARBURANT»
Mélange de butane et de propane, soumis à la fiscalité des carburants,

147) GNL
Gaz Naturel Liquéfié.
L’opération de liquéfaction du Gaz Nat, n’est utilisée que pour le transport par méthanier
(transport maritime) de celui ci

148) GNV
Gaz Naturel Compressé destiné à la carburation automobile

149) GENERATEUR
Les générateurs sont des appareils destinés à la production de la chaleur ou de l’eau chaude
(chaudières, accumulateurs…)

150) GENERATRICE
Droite dont le déplacement engendre une surface réglée (LAROUSSE).
Sur une citerne on distingue la génératrice inférieure, droite la plus proche du sol (au minimum
0,10 m) et la génératrice supérieure, droite en partie haute sur laquelle sont situés les accessoires

151) GESTION DE CRISE


A pour but la sauvegarde des personnes et des biens menacés, par la mise en œuvre de tous les
moyens disponibles au moment de la crise

152) .GRILLAGE AVERTISSEUR


Grillage en plastique déroulé au dessus des citernes et canalisations enterrées
POUR LE GAZ IL DOIT ETRE DE COULEUR JAUNE

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153) H P E - Haute Performance Energétique
Le label HPE concerne les logements neufs, dont la consommation énergétique nominale de
chauffage et d’eau chaude sanitaire est telle que leur performance énergétique, par rapport à une
consommation de référence, satisfasse à un niveau minimal.

154) H. S. E.
Hygiène, Sécurité, Environnement.
Concerne, tous les risques liés à :
la sécurité de toute personne intervenant pour le compte de l’entreprise, dans les locaux de
celle ci ou en clientèle,
la protection du public,
la sauvegarde de ses biens propres et des biens d’autrui,
la protection de l’environnement de toute pollution chronique ou accidentelle

155) HYDROCARBURES
On entend par Hydrocarbures, le pétrole brut, les produits liquides issus du raffinage et dont le
point éclair est inférieur à 55°C, ainsi que les produits qui sont composés à plus de 70% en masse
de ces produits

156) HYDROCARBURES LIQUEFIES Sous Pression


voir GPL

157) INDELEBILES
Qui ne peut être effacé. Les caractéristiques des appareils à pression doivent être marqués de
manière indélébile

158) INCERTITUDE
Ce terme définit la possibilité que survienne un événement dangereux sans que l’on en connaisse
la probabilité

159) INJECTEUR
Pièce qui assure l’alimentation en gaz du brûleur ( pour les appareils de cuisson, les chaudières,
les appareils de production d’eau chaude ). Les injecteurs diffèrent selon le gaz utilisé. Un appareil
de cuisson au gaz peut être livré avec deux types d’injecteurs différents : l’un adapté au
butane/propane, l’autre au gaz naturel.

160) INSPECTER
S’assurer de la pérennité des principes définis, de l’application des procédures et cahier des
charges

161) INSPECTIONS PERIODIQUES


Au regard de l’Arrêté du 15 mars 2000, l’Inspection Périodique comprend : une vérification
extérieure, une vérification des accessoires de sécurité et des investigations complémentaires en
tant que de besoin.
Pour les récipients GPL, elle doit être renouvelée tous les 40 mois.
Elle a pour objet de vérifier que l’état de l’équipement sous pression lui permet d’être maintenu en
service avec un niveau de sécurité compatible avec les conditions d’exploitation prévisibles

162) INTERVENTION
Toute réparation ou modification sur un équipement sous pression

163) INSTALLATION CLASSEE


Installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée,
qui peuvent présenter des dangers ou inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour
la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour l’agriculture, soit pour la protection de la
nature et de l’environnement, soit pour la conservation des sites et des monuments
Voir aussi à NOMENCLATURE

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164) I. C. P. E. – Installations Classées pour la Protection de l’ Environnement
Installation fixe dont l’exploitation présente des risques pour l’Environnement
En fonction de la nature et de l’importance de leurs activités, les entreprises doivent déclarer leur
existence au Préfet de leur département ou demander une autorisation préalable d’exploiter,
reposant sur une étude d’impact et une étude de dangers.
Une Installation Classée est définie par une activité, une source de nuisances, une capacité
stockée ou un degré de danger.
Pour les GPL les seuils de classement fonction de la capacité stockée sont de :
6 à 50 tonnes Déclaration
50 à 200 tonnes Autorisation seuil bas
sup à 200 tonnes Autorisation seuil haut
Voir aussi à NOMENCLATURE

165) INSTALLATION INTERIEURE


Partie d’une installation en aval du point de transfert de propriété du gaz
-1 à partir d’une canalisation de distribution, partie de l’installation comprise en aval du compteur,
ou à défaut :
pour les habitations collectives, en aval de l’organe de coupure situé avant le point d’entrée de la
tuyauterie dans le logement, ou s’il s’agit d’une tige-cuisine, en aval de son organe de coupure,
pour les chaufferies, en aval de l’organe de coupure,
pour les habitations individuelles, en aval de l’organe général de coupure.
-2.à partir d’un ou plusieurs réservoirs d’hydrocarbure liquéfiés desservant une seule habitation
individuelle, partie de l’installation en aval de l’organe de coupure situé sur le réservoir
d’hydrocarbures liquéfiés ou après la lyre dans le cas de réservoirs jumelés.
-3. pour une installation à usage collectif, partie de l’installation comprise entre l’organe de
coupure générale et les compteurs individuels ou à défaut de compteurs, les robinets de coupure
individuels.
Nota : De ce fait, une partie de l’installation intérieure peut se trouver, malgré son nom, en dehors
des bâtiments d’habitation : par exemple dans un jardin ; elle est, en général, en entier sur une
propriété privée.
Une installation peut être neuve, complétée ou modifiée

166) INTENSITE - des effets d’un phénomène dangereux


Expression de la violence, ou de l’importance d’un phénomène, évaluée ou mesurée par des
paramètres physiques

167) ISOLATION
Matériau spécial, mis autour d’un conduit ou d’une canalisation pour empêcher le produit
transporté de se refroidir (ou se réchauffer)

168) JOINT DE DILATATION


Les joints de dilatation sont destinés à parer à l’allongement ou au retrait, d’une canalisation droite
de grande longueur, dus aux dilatations thermiques

169) JOINT ISOLANT


Partie d’un dispositif appelé raccord isolant et destiné à isoler électriquement l’un de l’autre deux
tronçons de tuyauterie consécutifs, tout en assurant le passage normal du gaz de l’un à l’autre.

170) JOULE
Unité de mesure d’énergie du système International SI, rendu obligatoire en France par le décret
du 4 décembre 1975. C’est le travail produit par une force de 1 newton dont le point d’application
se déplace de 1 mètre dans la direction de la force. J = N.m.

171) L. I. E. – Limite Inférieure d’ Explosivité


Concentration minimale d’explosivité d’un mélange de vapeur et de comburant (air, oxygène)
PROPANE / 2,4% dans l’air
BUTANE / 1,8% dans l’air

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172) L. S. E. - Limite Supérieure d’Explosivité
Concentration maximale d’explosivité d’un mélange de vapeur et de comburant (air, oxygène)
PROPANE / 9,3% dans l’air
BUTANE / 8,8% dans l’air

173) LIMITEUR OU ECRETEUR DE PRESSION


-1.Cas de distributions publiques
Appareil utilisé lorsque le réseau de distribution de gaz est à une pression supérieure d’au moins 3
millibars à la B.P. ; il donne une pression aval convenant à l’alimentation directe des appareils
d’utilisation.
-2.Cas des hydrocarbures liquéfiés distribués par récipients
Appareil destiné à limiter la pression à une valeur donnée à l’entrée des locaux habités.

174) LIMITATION
Mesures visant à limiter les effets d’un phénomène dangereux sans en modifier la probabilité
d’occurrence

175) LOCAL (POSTE) DE DETENTE


On appelle « poste de détente », l’enceinte ou le local spécialement affecté, occupé par un bloc de
détente.

176) LOCAL AERE / LOCAL VENTILE

-1 Local aéré
Local muni d’au moins une baie (porte, fenêtre, châssis) ouvrant directement sur l’extérieur ou sur
une courette intérieure dont la plus petite dimension est au moins égale à 2 m. La baie doit avoir
une section ouvrante d’au moins 0.4 m2.
-2.Local ventilé
Local muni de dispositifs assurant l’alimentation en air frais et l’évacuation en air vicié.
Tout local qui ne possède pas au moins une baie répondant aux conditions précédentes, doit être
doté de dispositifs d’alimentation et d’évacuation en air, forcées.

177) LOCAL TECHNIQUE


Local ventilé contenant les compteurs de gaz desservant les logements d’un immeuble collectif.

178) LOCAL ACCESSIBLE AU PUBLIC


Zone, d’un bâtiment ou d’un site classé E.R.P., dans laquelle le public peut être admis, que ce soit
à titre gratuit ou payant.

179) LOI
Texte législatif applicable par tous pour une situation donnée

180) LOGEMENTS ( Classification, arrêté du 2 août 1977 )


Les bâtiments d’habitation sont classés comme suit :
-1.Immeubles de la première famille :
habitations individuelles isolées ou jumelées à un étage sur rez-de-chaussée au maximum,
habitations individuelles à rez-de-chaussée groupées en bande.
Habitations individuelles à un étage sur rez-de-chaussée, groupés en bande, lorsque les structures
de chaque habitation concourant à la stabilité du bâtiment sont indépendantes de celles de
l’habitation contiguë.

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-2.Immeubles de la deuxième famille :
habitations individuelles isolées ou jumelées de plus d’un étage sur rez-de-chaussée,
habitations individuelles à un étage sur rez-de-chaussée seulement, groupées en bande, lorsque les
structures de chaque habitation concourant à la stabilité du bâtiment ne sont pas indépendantes des
structures de l’habitation contiguë,
habitations individuelles de plus d’un étage sur rez-de-chaussée groupées en bande,
habitations collectives comportant au plus trois étages sur rez-de-chaussée,
Un bâtiment est considéré comme maison individuelle s’il ne comporte pas de logements
superposés.
-3.Immeubles de troisième famille :
habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à vingt huit mètres au plus au
dessus du sol utilement accessible aux engins des services publics de secours et de lutte contre
l’incendie.
Immeubles de la troisième famille de la catégorie A ou B selon des critères internes et externes.
-4.Immeubles de la quatrième famille :
habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à plus de vingt-huit mètres et à
cinquante mètres au plus au-dessus du niveau du sol utilement accessible aux engins des services
publics de secours et de lutte contre l’incendie.

181) LOGEMENT DE BOUTEILLES


Emplacement spécialement réservé dans un local d’habitation à l’installation de bouteilles de
butane et aménagé en conséquence.
Le logement de bouteilles peut faire partie d’un appareil d’utilisation (radiateur à butane,
notamment).

182) LYRE RIGIDE OU SOUPLE


Elément de tube rigide ou souple façonné de manière à absorber des déplacements relatifs de la
tuyauterie, par élasticité ou malléabilité. Elle sert notamment à raccorder la bouteille aux autres
accessoires constituant le poste de bouteilles.
La définition de la lyre rigide est identique à celle du cor de chasse.

183) M0
Classement suivant résistance au feu des matériaux
M0 Ininflammable
M1 Non Inflammable
M2 Difficilement Inflammable
M3 Moyennement Inflammable
M4 Facilement Inflammable

184) MAITRISE DU RISQUE


Actions de mise en œuvre des décisions de management du risque. La maîtrise du risque peut
impliquer la surveillance, la réévaluation et la mise en conformité avec les décisions

185) MAGISCOPE
Indicateur visuel de niveau utilisé avec les inverseurs automatiques, pour les installations utilisant
plusieurs bouteilles. Lorsqu’il est de couleur rouge, il signale que l’alimentation est assurée par la
(es) bouteille(s) de réserve.

186) MANCHETTE D’ECRASEMENT


Dispositif de coupure employé parfois à la place des robinets de branchements et constitué par un
tronçon de tube en métal mou (plomb ou cuivre recuit), faisant partie d’une tuyauterie à laquelle
elle peut être réunie par des raccords démontables, et reposant sur un élément dur. L’interruption
du gaz est obtenue par écrasement du métal mou. On rétablit le courant gazeux en remplaçant la
manchette.

187) MANCHON
Raccord Femelle/Femelle permettant de raccorder entre deux tubes par brasage capillaire

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188) MANOMETRE
Accessoire permettant de mesurer la Pression

189) MATERIAUX INERTE


Matériau qui n’a pas d’action chimique ou mécanique sur les autres matériaux

190) MILIBAR (mbar)


Unité de pression valant 1 millième de bar ou 10 décaPascal (daPa). Elle équivaut sensiblement à
10 mm de colonne d’eau.

191) MILITHERMIE (mth)


Ancienne unité de mesure de chaleur
Unité usuelle de quantité de chaleur équivalant à une kilocalorie ou 4 185 joules. Elle était
notamment utilisée pour définir les débits d’alimentation et les puissances nominales de certains
appareils d’utilisation (emploi admis que jusqu’au 31.12.77).

192) MONOXYDE DE CARBONE


Gaz TOXIQUE très dangereux.
Provoque une intoxication du sang par destruction des globules blancs
Il est dû à une combustion incomplète et un mauvais réglage du générateur
Formule chimique : CO

193) MULTIVALVE
Accessoire de citerne propane regroupant plusieurs fonctions :
- Vanne Départ
- Soupape sécurité
- Antiretour…etc

194) MUR COUPE FEU


Mur plein, construit en matériaux incombustibles, stable au feu de degré 2 heures, dont la hauteur
excède de 0,50m celle de la bouche d’emplissage ou celle de l’orifice des soupapes, et dont la
longueur est telle, que la projection horizontale du trajet réel des vapeurs éventuelles, entre ces
orifices et les emplacements référencés législativement, soit identique à celles définies sans le dit
mur.

195) NF
Norme Française

196) NOMENCLATURE DES I C P E


Classement des Installations Classées pour la protection de l’environnement, suivant leur type et
leur capacité.
Pour ce qui intéresse la profession des GPL nous pouvons citer :
Les Centres Emplisseurs 1414-1
Les Stations GPL Carburant 1414-3
Les Stockages cap > 6t 1412
……etc

197) NORMES
La norme indique la conformité des produits fabriqués
Aux normes NF viennent se superposer les normes CE (Communauté Européenne)

198) NOURRICE
Elément des installations communes à plusieurs logements destinés à alimenter les compteurs qui
se trouvent groupés dans un local technique spécialement aménagé pour les recevoir.

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199) OBSTRUE
Bouché

200) OBTURATEUR
Dispositif de coupure qui ne peut être utilisé que si un bouchon plombable est démonté.
-1.Obturateur à bille ou à clapet
L’organe de coupure est en permanence dans l’obturateur
-2.Obturateur à tampon
L’organe de coupure est introduit dans l’obturateur au moment de la coupure.

201) ODORISATION
Il s’agit de l’adjonction d’un produit odorant, permettant de détecter la présence de GPL, en faible
quantité, sans risque de confusion. Le produit actuellement utilisé est à base de mercaptan

202) OPERATEUR PUBLIC – (de Distribution de Gaz en Réseau)


Un Opérateur est l’organisme responsable de la conception, de la construction, de la mise en
service, de l’exploitation et de la maintenance d’un réseau (voir réseau)

203) ORGANE DE COUPURE


Vanne, robinet ou obturateur ; qui permet d’interrompre le flux gazeux dans une tuyauterie.
Un organe de coupure est dit « à fermeture rapide » lorsqu’il est du type quart de tour avec clef de
manœuvre mise à disposition
Et dit « à fermeture rapide et commande manuelle » quand il est du type poussoir ou quart de tour
avec clef de manœuvre incorporée.

204) ORGANISME HABILITE - O H


Organisme indépendant habilité conformément à un décret pour des activités précises
En ce qui concerne les équipements sous pression décret du 13 décembre 1999

205) PBDI
Organe de protection permettant de limiter ou de supprimer très rapidement le débit de gaz dans
une dérivation en cas de problème en aval de cet accessoire (fusion tuyauterie, arrachement
branchement…). Se place directement à l’amont d’un branchement individuel sur un réseau.

206) PERMIS DE TRAVAIL / PERMIS DE FEU


Documents décrivant les mesures de sécurité à prendre lors d’opérations spécifiques
Ils sont établis par le responsable du site, contrôlés et validés par le responsable des opérations
envisagées, et limités dans le temps.
Le permis de travail est général à un établissement, le permis de feu est spécifique à des zones
prédéfinies.

207) PIQUAGE
Opération consistant à percer une tuyauterie pour réaliser une dérivation d’une canalisation
secondaire sur une canalisation principale
En installation gaz ce type de réalisation est interdit. Toute dérivation doit être faite à l’aide de
raccords normalisés

208) PLAN DE PREVENTION DES RISQUES


Le P. P. R. est
Un outil de l’Etat destiné à préservé des vies humaines et à réduire les coûts
des dommages causés par une catastrophe (naturelle ou technologique)
Une servitude d’utilité publique associée à des sanctions pénales en cas de non
respect de ses prescriptions et à des conséquences en terme d’indemnisation
pour catastrophe naturelle
Le Plan de Prévention définit les mesures devant être respectées afin de prévenir les Risques
générés par une situation donnée (Incendie de Forêt, Inondation, séisme, Technologique)

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209) P. O. I. - Plan d’ Organisation Interne
Le POI définit les mesures d’organisation, les méthodes d’intervention et les moyens nécessaires
que l’exploitant doit mettre en œuvre pour protéger le personnel, les populations et
l’environnement

210) P. P. I. - Plan Particulier d’ Intervention


Le PPI concerne l’organisation des secours en cas d’accident très grave, dont les conséquences
débordent le cadre d’un site industriel,
Il est établi par le Préfet en vue de la protection des personnes, des biens et de l’environnement

211) POLYETHYLENE - P E H D
Matière thermoplastique de la famille des polymères, provenant de la polymérisation de
l’éthylène.
Matériau léger, de bonne résistance mécanique et passivité chimique, sensible à la chaleur et aux
ultra violets.
Doit toujours être installé en enterré. Seule la remontée au coffret (protégée) est autorisée
Les canalisations en Polyéthylène sont repérées par des bandes de couleur suivant leur utilisation
Pour le gaz les bandes sont de couleur jaune

212) POSTES DE RECIPIENTS d’hydrocarbures liquéfiés sous pression


-1.Poste de butane commercial
Il est constitué :- soit par une bouteille– soit par deux bouteilles ou deux groupes de bouteilles et
par le dispositif de jumelage sélectif ou non.
-2.Poste de propane commercial
Il comprend généralement deux bouteilles ou groupes de bouteilles ainsi qu’un dispositif de
jumelage (rampe collectrice).Il peut être constitué également par un ou deux conteneurs avec
dispositif de jumelage, ou encore, par un ou plusieurs réservoirs fixes en élévation ou enterrés,
avec leurs bouches d’emplissage et munis d’un dispositif de première détente.

213) POUVOIR CALORIFIQUE SUPERIEUR ( P.C.S.) et INFERIEUR ( P.C.I.)


Quantité de chaleur exprimée en kilo Watt heure (kWh) dégagée par la combustion complète, à
pression constante :
- soit d’un mètre cube de gaz mesuré sous 1013 mbar (pouvoir calorifique en volume) ;
- soit d’un kilogramme de gaz (pouvoir calorifique en masse).
Dans les eux cas, les constituants du mélange combustible sont pris secs et à 0°C ; les produits de
la combustion sont ramenés à la température de 0°C ; l’eau résultant de la combustion est
supposée ramenée à l’état liquide. Le pouvoir calorifique est dit « inférieur » (P.C.I.) quand cette
eau de combustion est supposée à l’état de vapeur.

214) PRESSION DE DISTRIBUTION


La pression de distribution de gaz à l’intérieur des bâtiments d’habitation est fixée par le
distributeur à une valeur comprise entre 0,005 bar et 4 bar. Dans ces limites les distributeurs
distinguent plusieurs gammes de pression (Voir Pression Théorique d’Alimentation – ci dessous)

215) PRESSION THEORIQUE D’ALIMENTATION


Pression servant de base à l’estampillage des appareils d’utilisation (voir norme NF D 30-503) et
aux calculs d’installations. Elle est fixée par le distributeur à une valeur comprise entre 0,005 et 4
bar.
Dans ces limites, les distributeurs distinguent plusieurs gammes de pression :
pour les gaz distribués en réseau :
basse pression : jusqu’à 0,05 bar inclus,
moyenne pression A : de 0,05 à 0,4 bar inclus,
moyenne pression B : de 0,4 à 4 bar inclus.
pour les gaz de pétrole liquéfiés distribués en récipients :
basse pression : inférieure à 0,2 bar,
moyenne pression : de 0,2 à 1,75 bar.

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216) PREVENTION
Mesures visant à prévenir un risque en réduisant la probabilité d’occurrence d’un phénomène
dangereux

217) PRISE DE BRANCHEMENT


Raccordement entre une conduite et un branchement Ensemble des organes constituant ce
raccordement :
- soit un té ou une tubulure soudée, d’une part à la conduite, d’autre part au branchement ;
- soit une tubulure raccordée au branchement et vissée sur la conduite ou serrée contre elle par un
collier à lunette.

218) PRISE DE SECURITE


Organe solidaire de l’extrémité de la tuyauterie fixe d’amenée du gaz à un appareil d’utilisation
raccordé par flexible. La prise de sécurité est conçue de telle manière que l’arrivée du gaz soit
nécessairement interrompue lorsque le flexible n’est pas branché sur la prise (voir flexible de
sécurité). Elle peut faire partie intégrante du robinet de commande d’appareil.

219) PRISE DE TERRE


Pièce métallique conductrice enterrée profondément dans le sol. Sert à établir un contact électrique
permanent entre les masses métalliques et le sol

220) PRODUITS DE COMBUSTION


Résidus de la combustion d’un combustible. Si le combustible est solide, on parle de cendres

221) PROPANE COMMERCIAL


Définition – Est dénommé «propane commercial » le mélange d’hydrocarbures composé dans la
proportion de 90 p. 100 environ de propane, propène, et pour le surplus d’éthane, d’éthène, de
butanes et de butènes, répondant à des spécifications normalisées
Spécifications administratives et fiche sécurité du produit sont disponibles sous Tech Net
chapitre GPL Caractéristiques

222) PROTECTION
Mesures visant à limiter l’étendue et/ou la gravité des conséquences d’un accident sur les éléments
vulnérables, sans modifier la probabilité d’occurrence du phénomène dangereux correspondant
Voir ATEx

223) PROTECTION CATHODIQUE


La protection cathodique a pour but de créer une différence de potentiel entre une masse
métallique (citerne ou tuyauterie) et son milieu environnant. Cette protection empêche la corrosion
de cette masse au détriment du milieu

224) PROTOCOLE DE SECURITE


Le protocole de sécurité définit les règles applicables lors de certaines opérations, par exemple
chargement ou déchargement GPL sur un site relais vrac

225) PUISSANCE CALORIFIQUE


La puissance calorifique d’un appareil est définie comme la quantité de combustible, exprimée par
rapport au pouvoir calorifique inférieur, consommée par heure en marche continu maximale de
l’appareil
Puissance calorifique = Débit de gaz entrant x P C I

226) PUISSANCE UTILE


La puissance utile d’un appareil est la quantité de chaleur transmise au fluide caloporteur par unité
de temps, exprimée en kilowatt

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227) PUISSANCE NOMINALE
La puissance nominale d’un appareil est la valeur de la puissance utile indiquée par le fabricant
exprimée en kilowatt

228) PURGE/VIDANGE (bouchon de )


Placé en génératrice inférieur, il ne doit être utilisé que pour vider les réservoirs lors des
emplissages en eau (épreuve hydraulique), après transfert du liquide et dégazage
jamais lorsque le réservoir est sous gaz

229) QUALIFICATION
Condition nécessaire pour qu’un soudeur puisse réaliser son travail dans certaines conditions

230) QUALIGAZ
Organisme chargé de contrôler la conformité des installations gaz
Valide les certificats de conformité, établis par les installateurs, lorsque les installations sont
correctement réalisées. Une installation, neuve ou modifiée, ne doit pas être mise en gaz avant
l’obtention de ce certificat
Pour rappel :
Certificat Modèle 1 Installations à usage collectif
Certificat Modèle 2 Installations intérieure logement
Certificat Modèle 4 Chaufferies et mini chaufferies

231) RACCORD ISOLANT (manchon isolant)


Il est utilisé pour les citernes enterrées sous protection cathodique et pour les citernes aériennes. Il
est réalisé en un matériau isolant pour assurer la discontinuité électrique. Son implantation est
située sur le circuit départ gaz, entre la sortie du limiteur de pression et la canalisation.

232) RACCORD MIXTE


Raccord destiné à réunir deux éléments de tuyauteries de matériaux différents

233) RACCORDE (appareil d’utilisation raccordé)


Adjectif qualifiant tout appareil d’utilisation dont les produits de la combustion sont évacués à
l’extérieur des bâtiments par l’intermédiaire d’un conduit de raccordement les reliant à un conduit
de fumée, à une gaine ou à une ventouse.
Les appareils à circuit étanche sont un cas particulier des appareils raccordés.
Les appareils « non raccordés » sont les appareils qui libèrent leurs produits de combustion dans
l’atmosphère du local où ils sont installés. Les types d’appareils pouvant fonctionner dans ces
conditions sont fixés limitativement par l’arrêté de sécurité du 15 octobre 1962.

234) RACCORDEMENT DES APPAREILS D’UTILISATION


1-Conduit de raccordement
Ce terme désigne le dispositif reliant la buse d’un appareil à un conduit de fumée, à une gaine ou à
une ventouse).
2-Tube ou tuyau de raccordement
Ce terme désigne le tube reliant l’appareil à l’amenée de gaz. Dans cette acception, on distingue :
3-Le raccordement rigide
Tube métallique démontable réunissant le robinet de commande d’un appareil situé à l’extrémité
des tuyauteries fixes et le raccord d’entrée de l’appareil.
Le tube métallique peut toutefois comporter une partie élastique, telle que cor de chasse ou lyre.
Raccordement par flexible de sécurité ou embouts mécaniques ou ordinaire

235) RADIATEUR
Surface de chauffe permettant l’échange entre le fluide caloporteur (eau) et l’atmosphère du local

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236) RADIATEUR CHALEUR DOUCE
Grâce à une plus grande surface que pour les radiateurs classiques, ils diffusent la même quantité
de chaleur, mais de façon plus uniforme. La température de l’eau est plus basse ( 50°C contre
80°C ). Le confort en est accru.

237) RAMPE COLLECTRICE PROPANE


Elément de canalisation situé en amont de la première détente auquel sont reliés par lyres souples
ou cors de chasse les récipients du poste de propane, lorsque ces récipients sont des bouteilles, par
tuyauteries rigides éprouvées à la même pression que les réservoirs pour les équipements sous
pression fixes.

238) RCA
Robinet de Commande d’Appareil. Organe de coupure propre à chaque appareil

239) RECUIT
Tube cuivre ayant subit un traitement thermique le rendant plus malléable.

240) RENDEMENT
Le rendement correspond au rapport entre la chaleur produite et l’énergie consommée. Aucun
générateur ne restitue intégralement l’énergie consommée.

241) REPRISE LIQUIDE (clapet de )


Il permet la reprise du GPL en phase liquide dans le réservoir. Il est monté sur un bossage sous
lequel est soudé un tube de diamètre et de longueur définis afin de permettre le soutirage de la
quasi totalité du contenant du réservoir

242) RESEAU GAZ


Au sens législatif, un réseau de distribution de gaz combustible par canalisations, est un système
d’alimentation en gaz desservant un même espace géographique dépendant d’un même opérateur

243) RESEAU TRANSPORT - de Gaz de France


Société anonyme, filiale de Gaz de France dont les principales missions sont :
La commercialisation de l’accès au réseau transport de gaz sur l’ensemble du
territoire français
L’exploitation du réseau dans les meilleurs conditions de sécurité et fiabilité
Le pilotage des mouvements de gaz naturel sur le réseau

244) RESERVATION
Cavité ou orifice que l’on ménage dans une construction pour facilité le passage d’une tuyauterie

245) RESIDENCE MOBILE


Véhicule habitable de loisirs transportable, qui ne satisfait pas aux exigences pour la construction
et l’utilisation de véhicules routiers, qui conserve ses moyens de mobilité et qui est destiné à une
occupation temporaire ou saisonnière. Il est d’usage d’utiliser le terme de « mobil-home ».

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246) RESERVOIRS
-1.FIXE (Citerne)
Récipient d’hydrocarbures liquéfiés installé à poste fixe chez l’usager et dont le remplissage est
assuré directement par véhicules-citernes sur le lieu même de leur implantation. Sa capacité (à
partir de 0.3 t) est choisie en fonction de l’importance de la consommation, du débit horaire
demandé, de la fréquence du ravitaillement.
Les réservoirs fixes sont construits conformément à la réglementation en vigueur sur les appareils
à pression de gaz et poinçonnés par le Service des Mines ou par délégation ( Direction Régionale
de l’industrie, de la Recherche et de l’Environnement – DRIRE ).
Ils possèdent un équipement complet comprenant :
- Un matériel spécial pour le remplissage, l’utilisation, le contrôle, la sécurité (robinetterie, clapet
anti-retour, limiteur de débit, soupape de sécurité, manomètre, etc).
– Une jauge à lecture directe permettant de contrôler à tout moment le niveau du gaz liquéfié
contenu dans le réservoir.
Les réservoirs fixes sont installés suivant les conditions définies dans les règles en vigueur. Ils
sont mis à la terre de manière à permettre l’écoulement des charges statiques éventuellement
développées. Une borne spéciale est prévue pour le branchement du câble de mise à la terre du
véhicule ravitailleur.
Les règles techniques et de sécurité à respecter pour l’implantation des postes de réservoirs fixes
de gaz de pétrole liquéfiés à usage domestique sont fixées par un arrêté en date du 30 Juillet 1979.
-2.MOBILES (Bouteilles – Conteneurs/Fûts à pression)
Récipients dont l’emplissage est effectué en dehors de leur emplacement de stockage ou
d’utilisation, dans des centres spécialisés
Bouteilles : récipients mobiles de moins de 100 litres qui peuvent être déplacés manuellement
Conteneurs/Fûts à pression : Récipient mobile, de plus de 40 kg de charge utile ( 330 kg dans le
cas de PRIMATEC ) pour les hydrocarbures liquéfiés : il répond aux prescriptions du règlement
de transport de matières dangereuses ( ADR ).et ne peut être déplacé qu’à l’aide d’ un engin de
manutention

247) RESPONSABLE CONSIGNATION COMPTEUR :


Le Responsable de la Consignation Compteur est un intervenant de PRIMAGAZ France, ou d’une
société oeuvrant pour son compte, disposant de l’habilitation « Consignation compteur ».
Il opère la consignation du compteur lorsque les obligations techniques et/ou commerciales
nécessitent celle-ci.

248) RESPONSABLE CONSIGNATION RESEAU :


Le Responsable de la Consignation Réseau est un salarié de PRIMAGAZ France, ou d’une société
oeuvrant pour son compte, disposant de l’habilitation « Consignation réseau ».
A un instant donné et pour une installation déterminée, il ne peut y avoir qu’un Responsable
Consignation .
Aucuns travaux sur un réseau ne peuvent être mis en œuvre sans l’accord préalable du responsable
consignation.

249) RESPONSABLE EXPLOITATION :


Tout salarié de PRIMAGAZ France disposant de l’habilitation « Responsable d’exploitation de
réseau » l’autorisant à avoir sous sa responsabilité un ou plusieurs ouvrages de distribution sur un
territoire déterminé.
A un instant donné et pour une installation déterminée, il ne peut y avoir qu’un Responsable
d’Exploitation : il est dûment désigné.

250) RESPONSABLE EXPLOITATION DELEGUE


Tout intervenant de PRIMAGAZ France ou d’une société travaillant pour son compte (habilité
Responsable d’Exploitation) qui reçoit de l’exploitant une délégation de pouvoir sur un territoire
ou une zone géographique déterminée : il est dûment désigné

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251) RESPONSABLE TRAVAUX
Le Responsable des travaux est un salarié de PRIMAGAZ France, ou d’une société oeuvrant pour
son compte, disposant de l’habilitation correspondante.
A un instant donné et sur une zone et pour un domaine de travail déterminé, il ne peut y avoir
qu’un Responsable des Travaux.
Lorsqu’il y a consignation, il ne peut débuter toute action sans l’accord préalable du responsable
consignation.
Une personne peut être, à la fois, Responsable des travaux et Responsable Consignation.

252) REDONDANCE
Existence dans une entité, de plus d’un moyen pour accomplir une fonction requise

253) REQUALIFICATION PERIODIQUE


Au regard de l’Arrêté du 15 mars 2000, l’inspection de requalification comprend une vérification
intérieure et extérieure de l’équipement sous pression et tout contrôle ou essai complémentaire
jugé nécessaire par l’expert (pour les citernes : mise sous pression hydraulique)
Elle a pour objet de vérifier que l’état de l’équipement sous pression lui permet d’être maintenu en
service avec un niveau de sécurité compatible avec les conditions d’exploitation prévisibles
Elle peut être réalisée sur le lieu d’exploitation ou en atelier avec une périodicité maximale de 10
ans.

254) RISQUE
Le risque peut être décomposé selon les différentes combinaisons de ces trois composantes qui
sont la probabilité, l’intensité et la vulnérabilité
Combinaison de la probabilité d’un événement et de ses conséquences
Possibilité de survenance d’un dommage résultant d’une exposition aux effets d’un phénomène
dangereux – intensité
Le risque est le produit de l’aléa par la vulnérabilité

255) RISQUE - ACCEPTATION du


L’acceptation du risque dépend des critères de risque retenus par la personne qui prend la décision
Le regard porté par cette personne tient compte du ressenti et du jugement qui lui sont associés

256) RISQUE - ALEA


Probabilité qu’un phénomène accidentel produise en un point donné des effets d’une intensité
donnée, au cours d’une période déterminée.

257) RISQUE – ANALYSE du


Utilisation systématique d’informations pour identifier les phénomènes dangereux et pour estimer
le risque en découlant

258) RISQUE – APPRECIATION du


Ensemble de processus d’analyse du risque et d’évaluation du risque

259) RISQUE – EVALUATION du


Processus de comparaison du risque estimé avec des critères de risque donnés pour déterminer
l’importance du risque
La comparaison peut être menée par rapport à un référentiel préétabli dans l’objectif de permettre
la prise de décision vis à vis de l’acceptation du risque ou de son traitement.

260) RISQUE – IDENTIFICATION


Processus permettant de trouver, lister et caractériser les situations dangereuses
261) RISQUE – PERCEPTION
Manière dont le risque est considéré à partir d’un ensemble de valeurs et de préoccupations

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262) RISQUE – REDUCTION du
Actions menées en vue de diminuer la probabilité, les conséquences négatives associés à un
risque, ou les deux.
Cela peut être fait par le biais de chacune des composantes du risque, la probabilité, l’intensité et
la vulnérabilité

263) RISQUE RESIDUEL


Risque subsistant après que des mesures de prévention aient été prises

264) RISQUE TOLERE


La tolérabilité du risque résulte d’une mise en balance des avantages et des inconvénients, liés à
une situation
La détermination du risque tolérable pour un événement dangereux à pour but d’établir ce qui est
jugé raisonnable eu égard à la fréquence de l’événement dangereux et à ses conséquences
spécifiques

265) RISQUE – TRAITEMENT du


Processus de sélection et de mise en œuvre des mesures visant à modifier le risque

266) ROBINET
Dispositif de coupure dont la manœuvre exige une intervention extérieure.
L’intervention extérieure peut être manuelle ou assurée par l’intermédiaire d’une télécommande,
elle-même manuelle ou automatique, ou enfin pouvoir être indifféremment exercée par les deux
moyens.
On classe les robinets suivants :
-1.Leur construction
Robinet à tournant (ou à boisseau), à pointeau, à membrane, etc, robinet vanne, robinet papillon,
etc (voir NF E 29-055).
-2.Leur destination
Robinets de branchements sur les divers branchements, robinets de compteurs à l’entrée des
compteurs, robinet de barrage permettant d’isoler une partie d’une installation intérieure,
robinet de commande d’appareil avant le raccordement aux appareils d’utilisation, etc.
Certains robinets peuvent être combinés avec d’autres dispositifs, par exemple, avec les
détendeurs-régulateurs, les déclencheurs de sécurité, les prises de sécurité, etc.
-3.Robinet poussoir ( ou à coup de poing ) et robinet quart de tour de sécurité
Organe de coupure générale à fermeture rapide et à commande manuelle. Une fois fermé, il ne
peut être ouvert que par une personne habilitée. Le robinet poussoir ne nécessite qu’une action «
coup de poing » pour le fermer, ce qui peut poser des problèmes de déclenchement intempestifs.
En cas de maintenance, le robinet quart de tours de sécurité lui est préféré car il ne nécessite qu’
une action volontariste.
4.Robinet thermostatique
Thermostat directement installé sur les radiateurs, permettant de régler automatiquement la
température ambiante en tenant compte des apports de chaleur dus à une autre source ( soleil, âtre,
nombre de personnes présentes,…) Selon les besoins, le robinet thermostatique laisse plus ou
moins passer d’eau chaude dans l’émetteur. Il n’équipe pas les radiateurs de la pièce où se trouve
le thermostat d’ambiance.

267) ROBINET DEPART GAZ


Il permet le soutirage du propane en phase gazeuse et est conçu pour réaliser la connexion entre la
citerne et le détendeur. Equipé d’une jauge point haut avec tube de niveau, il permet de vérifier le
taux maxi d’emplissage (85%)

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268) REGLEMENTATION THERMIQUE - RTh
La Réglementation Thermique s’exprime sous la forme de performance à atteindre en laissant à
chacun une très grande liberté de conception pour arriver au résultat.
Dans la pratique, la Réglementation Thermique n’est pas difficile à satisfaire dès lors qu’une
installation est pensée dans sa totalité.
Pour satisfaire à ces exigences réglementaires, la conception des bâtiments doit trouver des voies
d’amélioration sur deux points essentiels :
- l’isolation des parois
- le rendement global des systèmes de chauffage et production d’eau chaude

269) SECURITE – SURETE


La Sécurité, est l’aptitude d’un système à fonctionner en maîtrisant à un niveau acceptable les
risques pour les personnes, les biens et l’environnement
On parle de Sécurité des installations vis à vis des accidents et de sûreté vis à vis des attaques
externes volontaires, des actions malveillantes externes ou internes

270) SECURITE – FONCTION de


Fonction ayant pour but la réduction de la probabilité et/ou des effets et conséquences d’un
événement non souhaité
Les principales actions assurées par les fonctions sont : empêcher, éviter, détecter, contrôler,
limiter.

271) SECURITE – MESURES de


Ensemble d’éléments techniques et/ou organisationnels nécessaires et suffisants pour assurer une
fonction de sécurité

272) SECURITE POSITIVE


Un équipement est dit à sécurité positive, lorsqu’une perte de fluide moteur (dont l’électricité) ou
des utilités conduit l’équipement à se mettre en situation sécuritaire stable.
La position de sécurité doit être maintenue dans le temps

273) SIGLES - Filière Bâtiment

CAPEB / Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment


UNCP / Unin Nationale des chambres syndicales de Couverture Plomberie de France
UCF / Union Climatique de France
SYNASAV / SYNdicat National de maintenance et des Services Après Vente
FNAS / Fédération Française des Négociants en Appareils Sanitaires, chauffage,
climatisation et canalisations
UNCMI / Union Nationale des Constructeurs de Maisons Individuelles
AFCOBOIS / Association Française des Constructeurs BOIS
UNSFA / Union Nationale des Syndicats Français d’Architecture
UNTEC / Union Nationale des Economistes de le Construction et des coordonnateurs
SYNAMOB / Syndicat National des Architectes et Maîtres d’œuvre du Bâtiment
SNAL / Syndicat National des Aménageurs et du Lotissement
UNGE / Union Nationale des Géomètres Experts

274) SIPHON ISOLATEUR


Dispositif de coupure constitué par une capacité placée en série sur une conduite et d’une forme
permettant l’arrêt du flux gazeux par l’introduction d’un liquide. Inversement, l’enlèvement du
liquide rétablit le courant gazeux.

275) SITUATION D’ URGENCE


Pour une raison de sécurité, en cas d’urgence avérée, toute personne habilitée peut intervenir pour
faire cesser le risque constaté : dans ce cas, il informe le responsable d’exploitation dans les plus
brefs délais.

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276) SOUDAGE/SOUDURE
Expression ordinairement utilisée pour désigner un assemblage réalisé par réunion de deux
éléments métalliques de même nature, de manière à assurer la continuité entre les parties
assemblées.

277) SOUDOBRASAGE
Assemblage de deux tubes de matériaux différents (acier / cuivre) par l’apport d’un troisième
métal (métal d’apport) ayant une température de fusion inférieure à celle des matériaux à
assembler .

278) SOUPAPE
Organe de sécurité dont le clapet s’ouvre automatiquement à une pression déterminée. Sous
l’action de la seule pression du fluide la soupape évacue un débit suffisant pour éviter la
surpression (donc l’explosion) du réservoir. Le clapet se referme automatiquement lorsque les
conditions de service normal ont été rétablies

279) TECHNICIEN MAINTENANCE CITERNE


Salarié de PRIMAGAZ France dont la fonction principale est la maintenance des citernes en
clientèle.
Dans le cadre des réseaux, après formation validée, il intervient, sous les ordres du Responsable
Consignation Réseau, lors des phases de gazage et dégazage des réseaux.
Le Technicien Maintenance Citerne intervient également pour le dépannage au niveau du coffret
de comptage.

280) TEFLON
Ruban extrêmement mince de matière synthétique dont on enrobe les filetages avant assemblage
des raccords mécaniques pour obtenir l’étanchéité
On trouve aussi le téflon sous forme de bagues, destinées elles aussi à assurer l’étanchéité

281) TEMPS DE REPONSE


Intervalle de temps requis entre la sollicitation et l’exécution de la mission/fonction de sécurité

282) THERMIE
Ancienne Unité de mesure thermique
Unité de quantité de chaleur équivalente à 1 000 kiloCalories, soit 4.185 mégaJoules. Elle est
notamment utilisée pour mesurer les quantités de gaz vendues sur les réseaux de distribution et
pour définir les débits d’alimentation et la puissance nominale de certains appareils d’utilisation.

283) THERMO COUPLE


Dispositif de contrôle de flamme permettant l’arrêt de l’alimentation gaz à l’appareil en cas
d’extinction de la veilleuse

284) THERMOSTAT D’AMBIANCE


Un thermostat d’ambiance permet de choisir la température générale d’un logement. Après avoir
comparé la température d’une pièce avec la température demandée, il agit si nécessaire sur le
relais de mise en route de la chaudière. Ce même relais commande l’arrêt de la chaudière dès que
la température ambiante atteint celle affichée par le thermostat. Un thermostat d’ambiance de
bonne qualité permet d’obtenir des variations de température inférieures à 0,5°C : confort accru et
économie d’énergie. Il convient d’installer le thermostat dans une zone représentative du
logement, en dehors de toute zone pouvant être perturbée par des courants d’air ou le soleil.

285) TIGE APRES COMPTEUR


Tuyauterie d’allure rectiligne et verticale reliant un compteur situé dans un local technique à
l’appartement desservi. Elle fait partie de l’installation intérieure.

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286) TIGE CUISINE
Conduite à usage collectif, non équipée d’un compteur, desservant plusieurs logements équipés
d’un seul appareil (cuisson)
287) TUBE D’EVENT
Tuyauterie raccordée sur l’évent des détendeurs-régulateurs ou des soupapes de sûreté et destinée
à évacuer à l’air libre les dégagements éventuels de gaz.

288) TUBE EN ACIER


Les tubes en acier doivent répondre aux spécifications ATG B 521
Ils sont utilisables pour les tuyauteries enterrées, en élévation ou incorporées

289) TUBE EN CUIVRE


Les tubes en cuivre doivent répondre aux spécifications ATG B 524
Ils sont utilisables pour les tuyauteries enterrées, en élévation ou incorporées, à l’exception des
tiges cuisines

290) TUBE EN PLOMB


Interdit en installation gaz Butane et Propane
Les tubes en plomb ne sont autorisés que pour les opérations de réparations d’installations
existantes en plomb, véhiculant des gaz autres que le butane ou le propane commercial, sous une
pression n’excédant pas 400 mbar

291) TUBE EN POLYETHYLENE


Les tubes en Polyéthylène doivent être conformes à la norme NF T 54-065
Ils ont utilisables uniquement pour la réalisation des parties de l’installation enterrée extérieure
aux bâtiments.
Leur remontée jusqu’au raccord métal/plastique du coffret détente est autorisée.

292) TUBE SOUPLES


Tubes souples homogènes à base d’élastomères de 12-15-20 mm de diamètre intérieur pour
appareils d’usage domestique utilisant les combustibles gazeux distribués par réseau et tubes de 12
et 15 mm ayant une extrémité évasée. Marquage « NF GAZ »,
Tubes souples à base d’élastomères de 6 mm de diamètre intérieur pour appareils ménagers à
butane ou à propane. Marquage « NF GAZ but-pro ».

293) TUYAU FLEXIBLE


Conduit flexible, homogène ou composite équipé d’embouts pour raccordement d’appareils à
usage domestique utilisant les combustibles gazeux.

294) TUYAU D’ALIMENTATION EN GAZ D’APPAREILS


Tuyau flexible ou tube rigide, semi-rigide ou souple reliant la tuyauterie fixe à l’appareil.

295) TUYAUTERIES FIXES


Toutes tuyauteries fixées aux parois jusque et y compris les robinets de commande, incorporés ou
non à ces appareils.
, à un type d’effet donné

296) U. V. C. E.
Explosion d’un nuage de vapeur non confiné (phénomène différent du BLEVE). Phénomène qui
suppose une inflammation accidentelle d’un nuage de gaz mélangé avec l’oxygène de l’air

297) ULTRAVIOLET
Radiations non visibles du spectre lumineux. Sur le polyéthylène, ces radiations entraînent la
polymérisation du tube le rendant à la longue poreux

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298) UNITES DE MESURES
Les unités de mesures sont définie par le Système International (SI)
Les unités SI de base sont :
Le mètre, unité de longueur
Le kilogramme, unité de poids
La seconde, unité de temps
L’ampère, unité d’intensité de courant électrique
Le kelvin, unité de température thermodynamique
Le mole, unité de quantité de matière
Le candela, unité d’intensité de lumière
Grandeur Dénomination Symbole Définition Multiple Symbole
Longueur du trajet parcouru dans le vide par la lum ière
longueur m ètre m
pendant 1/299 792 458 de seconde
Aire ou
m ètre carré m² surface d'un carré ayant 1m de côté hectare ha
Superficie
Volume m ètre cube m3 Volum e d'un cube ayant 1m de côté litre l
m asse du prototype iridié qui a été sanctionné par la
Conférence générale des poids et m esures tenue à Paris
Masse kilogram m e kg tonne t
en 1889 et qui est déposé au bureau international des
poids et m esures
Masse kilogram m e par
kg/m 3 Masse d'un corps hom ogène dont le v olum e est 1 m 3
volumique m3
Volume m ètre cube par
m 3/kg Volum e d'un corps hom ogène dont la m asse est d'1 kg
massique kilogram m e
Durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation
Temps seconde s correspondant à la transition entre les deux niveaux
hyperfins de l'état fondam ental de l'atom e de cesium 133
Fréquence d'un phénom ène périodique dont la période est
Fréquence hertz Hz
une seconde
m ètre par Vitesse d'un m obile qui, anim é d'un m ouv em ent uniform e,
Vitesse m /s
seconde parcourt une longueur de 1m en 1 seconde
m ètre par Accélération d'un m obile, anim é d'un m ouv em ent, dont la
Accélération m /s²
seconde carrée v itesse v arie, en 1 seconde, de 1 m ètre
Force qui com m unique à un corps, ayant une m asse de
Force newton N
1kg, une accélération de 1 m ètre par s²
Travail, Trav ail produit par une force de 1 newton dont le point
Energie, joule J d'application se déplace de 1 m ètre dans la direction de la
Chaleur force
Puissance,
flux Puissance d'un systèm e énergétique dans lequel est
énergétique, watt W transféré uniform ém ent une énergie de 1 joule
flux pendant 1 seconde
thermique
Contrainte qui, agissant sur une surface plane de 1 m ²,
exerce sur cette surface une force totale de 1 N Pression
Contrainte,
pascal Pa uniform e, qui, agissant sur une surface plane de 1 m ² bar bar
Pression
exerce perpendiculairem ent à cette surface une force
totale de 1 newton
Intensité d'un courant électrique constant qui, m aintenu
Intensité de dans deux conducteurs paralléles, rectilignes, de longueur
courant am père A infinie, de section circulaire négligeable et placés à une
électrique distance de 1 m dans le v ide, produirait entre ces
conducteurs une force de 2.10-7 N par m de longueur
Différence de potentiel électrique qui existe entre deux
points d'un conducteur parcouru par un courant constant
T ension v olt V
de 1 A, lorsque la puissance dissipée entre ces deux points
est égale à 1 watt
Résistance électrique entre deux points d'un conducteur
Résistance
ohm losqu'une différence de potentiel constant de 1 v olt produit
électrique
dans ce conducteur un courant de 1 am père
Conductiv ité therm ique d'un corps hom ogène isotrope
Conductivité watt par m ètre dans lequel une différence de tem pérature de 1° kelv in
W /(m .K)
thermique kelv in produit entre deux plans paralléles, ayant une aire de 1 m ²
et distant d' 1m , un flux therm ique de 1 watt
Quantité de m atière d'un systèm e contenant autant
Quantité de
m ole m ol d'entités élém entaires qu'il y a d'atom es dans 0,0012 kg de
matière
carbone 12

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299) USAGER
Personne ayant la jouissance de l’usage d’un logement où se trouvent un ou plusieurs appareils à
gaz. Un même abonnement peut, dans certains cas, intéresser plusieurs usagers (Tige Cuisine par
exemple).
300) VANNE DE SECURITE
Vanne automatique faisant office de déclencheur de sécurité dans le cas des blocs détente

301) VAPORISATION
Passage de l’état liquide à l’état gazeux. C’est le principe de fonctionnement des récipients de
G.P.L. dont le contenu liquide entre en ébullition et se vaporise au fur et à mesure des soutirages.
La chaleur nécessaire est fournie par le liquide lui-même, lequel récupère aussitôt des calories
dans l’air ambiant, par les parois du récipient. La température d’ébullition des G.P.L. est assez
basse (0°C pour le butane et – 44°C pour le propane à pression atmosphérique) pour autoriser
généralement la vaporisation. Néanmoins, les possibilités de débit des récipients sont fonction de
la capacité de ceux-ci, ainsi que de l’importance du contenu, et ces conditions (ou des facteurs
climatiques défavorables) peuvent rendre parfois souhaitable une vaporisation artificielle.

302) VAPORISEUR
Echangeur de chaleur, alimenté soit en eau chaude, soit en électrique, et permettant une
vaporisation artificielle du G P L.
Le vaporiseur est un appareil à pression

303) VAPORISEUR - Feed Back


En vaporisation Feed Back ou rétroaction, le vaporiseur suppléé le manque de vaporisation
naturelle, en maintenant une pression prédéterminée dans la citerne.
Il ne fournit qu’un complément

304) VAPORISEUR - Feed Out


En vaporisation Feed out, le vaporiseur fournit à l’installation la totalité des besoins (débit et
pression) nécessaire à son bon fonctionnement

305) VEILLEUSE
Petit brûleur à flamme permanente qui assure l’allumage du brûleur principal, lorsque cela est
nécessaire.
Les chaudières actuelles, équipées d’allumage électronique ne comporte pas de veilleuse

306) VENTOUSE
Dispositif à installer sur un mur extérieur, destiné à protéger contre les effets des turbulences
atmosphériques un orifice de prise d’air frais ou un orifice d’évacuation des produits de la
combustion. Les deux fonctions peuvent être jumelées dans un même ensemble ; c’est notamment
le cas des ventouses équipant certains appareils à circuit étanche.

307) VIDE SANITAIRE


Volume d’au moins 0,20m de haut placé entre le plancher bas du rez-de-chaussée et le sol. Permet
d’éviter les remontées d’humidité
Un vide sanitaire est dit ventilé lorsque la surface des orifices de ventilation (en cm²) est égale ou
supérieure à 5 fois la surface du vide sanitaire (en m²)
Ex : Vide sanitaire = 100m² => orifices = 500 cm²

308) VISITABLE
Un volume est dit visitable lorsqu’il est possible après démontage de certains éléments de voir ce
qui est installé dans ce volume

309) VITON
Matière plastique servant à la fabrication de joints pour les installations de butane et de propane

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310) VMC
Ventilation Mécanique Contrôlée.
Permet l’extraction de l’air vicié dans les pièces de service (cuisine, bains…) et l’entrée d’air neuf
dans les autres pièces (séjour, chambre…)

311) VOLUME TAMPON


D’une capacité égale à 1/500éme du débit gazeux cette « bouteille » tampon, placée entre la
détente finale et le brûleur, permet d’éviter la mise en sécurité de l’installation du fait du temps de
réaction de la détente finale

312) VULNERABILITE
La vulnérabilité d’une zone est l’appréciation de la sensibilité des éléments vulnérables, présents
dans la zone

313) WATT
Unité légale de puissance thermique. C’est la puissance d’un système énergétique dans lequel est
transférée uniformément une énergie de 1 joule pendant 1 seconde. W = J/s.

314) ZIP - (Effet )


Ouverture d’un réservoir aérien de stockage sur toute sa longueur en moins d’une seconde

315) ZONES / ZONAGE


Les zones sont définies par les conséquences prévisibles, d’un accident grave, déterminées par les
études de dangers et de risques.
Pour les GPL, elles sont liées aux effets découlant d’un BLEVE ou d’un UVCE (voir définition),
et 2 types de zone sont à prendre en compte
Z1, ou zone de létalité,
zone dans laquelle, l’onde de choc et l’onde thermique entraîne la mort des occupants
Z2, ou zone de brûlures significatives,
zone dans laquelle l’onde thermique provoque des brûlures plus ou moins graves
Les rayons de ces zones sont définis dans les Plans Particuliers d’Intervention. Ils dépendent du
type de stockage et de la quantité stockée.

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