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Terminale S Physique – Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie – Page 1 sur 7

Chap. 5 : Noyaux, masse et énergie – Exercices


Exercice n°2 p122
1. Les unités de masse sont : le kilogramme (kg), l’unité de masse atomique (u).
Les unités d’énergie sont : le joule (J), l’électronvolt (eV)
Les autres unités sont : le watt (W) : unité de puissance ; le newton (N) : unité de force.
–
2. a. 2,88.10–11 J : pour convertir en eV, il faut diviser par la charge élémentaire e : ,. – = 1,80.108 eV.
,.
b. 1,248.10–9 J : même méthode qu’en a. : 7790 MeV.
c. 4,78.102 eV : pour convertir en J, il faut multiplier par la charge élémentaire e : 7,66.10–17 J.
d. 45 MeV : 45.106 eV : 45.106×1,602.10–19 = 7,2.10–12 J.
e. 2,3.10–26 kg : pour convertir en unité de masse atomique (u et non ) on divise par la valeur, en kg, d’une unité de
–
masse atomique : 1 u =  = 1,66054.10–27 kg : 2,3.10–26/1,66.10–27 = 14 u
NA
d. 3,02 u : pour convertir en kg, on multiplie par la valeur d’une unité de masse atomique : 5,01.10–27 kg !
Exercice n°6 p122
1. Le défaut de masse correspond à la masse des nucléons isolés ôtée de la masse du noyau, une fois les nucléons liés :
m = 3×mn + 3×mp – m(36Li) = 3×1,00866 + 3×1,00728 – 6,01350 = 0,03432 u.
2. a. El = m.c2. Pour le béryllium 10 : 0,00697×931,5 = 6,49 MeV.
Pour le nickel 60 : 526,8 MeV ; pour le plomb 208 : 1636 MeV et pour l’uranium 238 : 1801 MeV.
b. Pour le béryllium 10 : 0,649 MeV/nucléons ; pour le nickel 60 : 8,78 MeV/nucléons, pour le plomb 208 : 7,87
MeV/nucléons, et pour l’uranium 238 : 7,57 MeV/nucléons.
3. Le plus stable est le nickel 60, puis le plomb 208, suivi de l’uranium 238 et le moins stable est le béryllium 10.
Exercice n°7 p122
92U + 0n  36Kr + 56Ba + 3 0n
1. 235 1 90 143 1

2. a. La perte de masse est Dm = m(235 1 90 143


92U) + m(0n) – m(36Kr) – m( 56Ba) – 3 m(0n)
1

Ainsi m = m(235 90 143


92U) – m(36Kr) – m( 56Ba) – 2 m(0n).
1

A.N. : Dm = 234,99332 – 89,89972 – 142,88982 – 2×1,00866 = 0,18646 u


b. L’énergie libérée est 0,18646×931,5 = 173,7 MeV = 2,782.10–11 J
Exercice n°9 p123
1. Première étape : 2 11H  12H + 10e (réaction 1). On détermine à l’aide des lois de conservations que la particule émise
est un positon.
Deuxième étape : 11H + 21H  23He (réaction 2)
Troisième étape : 2 23He  42He + 2 11H (réaction 3).
2. Pour former 1 noyau d’hélium 4, il faut que la réaction 3 ait lieu 1 fois. Elle nécessite deux noyaux d’hélium 3, donc la
réaction 2 doit avec lieu 2 fois, ce qui demande donc deux noyaux de deutérium, donc la réaction 1 doit avec lieu 2
fois : 4 11H  42He + 2 10e.
Le bilan montre qu’il faut quatre noyaux d’hydrogène pour former un noyau d’hélium.
Exercice n°11 p123
92U + 0n  40Zr + 52Te + 3 0n + 
1. 235 1 95 138 1

Donc la perte de masse Dm est : Dm = m(235 95 138


92U) – m(40Zr) – m( 52Te) – 2.m(0n).
1

A.N. : Dm = 234,99332 – 94,88804 – 137,90067 – 2×1,00866 = 0,18729 u


2. a. L’énergie libérée par cette réaction nucléaire est égale à Dm.c2, soit 0,18729×931,5 = 174,5 MeV. Cette énergie est
libérée sous forme de rayonnement électromagnétique (rayonnement ) et sous forme d’énergie cinétique des
particules formées.
b. Si l’on suppose que le rendement est de 100 %, l’énergie fournie et consommée par le réacteur est E = P.t.
Cette énergie est fournie par la réaction nucléaire mettant en jeu l’uranium 235.
Le réacteur consomme donc en 30 jours une énergie E = 25.106×30×24×3600 = 6,48.1013 J.
Un noyau fourni une énergie de 174,5 MeV, donc il faut N = ,. = 2,32.1024 noyaux.
,×,.–
,.
Ce qui représente une masse m = ×235 = 906 g.
,.
40Zr  41Nb + –1e
3. a. 95 52Te  53I + –1e
95 0 138 138 0
et
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b. Dans l’équation mettant en jeu le zirconium Zr, l’énergie libérée est : 0,00320×931,5 = 2,98 MeV.
Dans l’équation mettant en jeu le tellure Te, l’énergie libérée est : 0,00688×931,5 = 6,41 MeV.
Ces énergies sont nettement plus faibles que les énergies libérées par la fission d’un noyau d’uranium (174,5 MeV).
Exercice n°12 p124
92U  36Kr + 56Ba + 2 0n (réaction de fission).
1. a. 01n + 235 90 144 1

88Ra  86Rn + 2He (radioactivité )


b. 223 219 4

86Rn  86Rn +  (rayonnement )


c. 222 * 222


15P  16S + –1e (radioactivité  )
d. 32 32 0

e. 2 42He  48Be (réaction de fusion)



27Co  26Fe + 1e (radioactivité  )
f. 56 56 0

Exercice n°13 p124


1. a. Le produit I.t est homogène à une charge électrique. En effet la définition de l’intensité est I = dq. Donc dq = I.dt
dt
Ainsi l’énergie W est homogène à une tension fois une charge électrique soit des volts par coulomb !
Avec un peu plus de rigueur : [W] = [U].[I].[t] = [U].[I].T = [U].[Q].T = [U].[Q]
T
b. Un eV correspond donc à la charge d’un électron multipliée par une tension de 1 V., c'est-à-dire à des C.V. Or la
question a. a montré que des C.V sont homogènes à une énergie !
2. 1 eV = q×U, avec q = 1,602.10–19 C (charge élémentaire) et U = 1 V.
Ainsi 1 eV = 1,602.10–19 C.V ou 1,602.10–19 J !
Exercice n°14 p124
1. Le noyau de radon 222 contient 86 protons et 136 neutrons.
2. La masse de l’ensemble des nucléons séparés est :
mnucléons = Z.mp + (A – Z).mn A.N. : mnucléons = 86×1,00728 + 136×1,00866 = 223,80384 u.
3. m = mnucléons – m( Rn) = 223,80384 – 221,97028 = 1,83356 u = 3,04470.10–27 kg.
222

4. a. El = m.c2 = 3,04470.10–27×(2,9979.108)2 = 2,7364.10–10 J = 1,7081.109 eV = 1708,1 MeV.


b. Pour dissocier, les nucléons, il faudrait fournir une énergie égale à l’énergie de liaison, donc 1708,1 MeV.
c. L’énergie de liaison par nucléons est , = 7,694 MeV/nucléons

Exercice n°16 p124
1. Calculons la variation de masse au cours de la fission : m = m(139 94 1 235 1
53I) + m(39Y) + 3.m(0n) – m( 92U) – m(0n)
m = m(139 94 1 235
53I) + m(39Y) + 2.m(0n) – m( 92U).
A.N. : m = 138,89695 + 93,8904 + 2×1,00866 – 234,99332 = – 0,18865 u
La masse perdue au cours de la fission est convertie en énergie : Nous savons que 1 u = 931,5 MeV donc
E = 175,7 MeV = 2,815.10–11 J.
2. Cette énergie apparaît sous forme d’énergie cinétique microscopique (énergie cinétique des noyaux fils et des
neutrons) et sous forme d’un rayonnement électromagnétique .
3. Un neutron produit trois neutrons susceptibles d’engendrer de nouvelles réactions de fission : cette réaction peut
engendrer une réaction en chaine.
4. a. L’énergie E calculée précédemment correspond à l’énergie libérée pour la fission d’un noyau d’uranium 235. 1 kg
  
d’uranium 235 contient N noyaux d’uranium 235. n(235U) = m U = N U donc N(U) = m U .NA
M U NA M U

et finalement E’ = m U .NA.E.
M U
3
A.N. : E’ = 1.10 ×6,02.1023×2,815.10–11 J = 7,21.1013 J (1 kg signifie, exactement 1 kg dans ce type de question).
235
13
b. La masse de pétrole serait : 7,21.106 = 1,7.106 kg soit de l’ordre de 1700 tonnes !
42.10
Pour produire la même énergie, il faut donc, une masse près de deux millions de fois plus grande de pétrole que
d’uranium 235 !
Exercice n°18 p125
27Co  28Ni + –1e puis 28Ni  28Ni + 
1. 60 60 * 0 60 * 60

2. a. Calculons la variation de masse : m = m(60 0 60


28Ni) + m(–1e) – m(27Co).
A.N. : m = 59,91539 + 0,00055 – 59,91897 = – 0,00303 u.
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L’énergie libérée, correspondant à cette perte de masse, lors de la désintégration est : E = 2,822 MeV.
b. Cette énergie apparaît sous forme d’énergie cinétique microscopique (énergie cinétique de la particule – et du
noyau de nickel) et sous forme d’un rayonnement électromagnétique .
c. L’énergie cinétique de l’électron est maximale lorsque l’énergie cinétique du noyau de nickel est nulle, et que
l’énergie emportée par le rayonnement  est minimale. Nous ne connaissons que l’énergie moyenne (1,25 MeV),
nous pouvons donc calculer l’énergie cinétique maximale moyenne de l’électron :
Ee = E – E = 2,822 – 1,25 = 1,57 MeV.
Exercice n°19 p125
70Yb  69Tm + 1e
1. 165 165 0

2 . L’émission  est une réaction nucléaire spontanée au cours de laquelle de l’énergie est libérée. Le noyau fils formé
est donc plus stable que le noyau père.
3. a. Dm = – m = m(165 165 0
70Yb) – m( 69Tm) – m(1e)
b. Cette désintégration est spontanée. Ceci signifie que l’ytterbium 165 n’est pas stable, il possède un excédent
d’énergie, et cherche à libérer son excédent d’énergie : l’énergie libérée correspond à l’énergie de masse de la
masse perdue.
4. a. L’énergie de liaison par nucléons de l’ytterbium 165 est : 8,103 MeV/nucléons.
L’énergie de liaison par nucléons du thulium 165 est : 8,127 MeV/nucléons.
b. L’ytterbium possède une énergie de liaison par nucléons plus faible que le thulium, il est donc moins stable ! Le
noyau fils est plus stable que le noyau père.
Exercice n°20 p125
1. 37Li + 11p  2 42He
2. Dm = – m = m(73Li) + m(11p) – 2.m(42He) = 0,01863 u : Elibérée = 17,35 MeV.
3. E = Elibérée + EC(11p) = 17,35 + 0,600 = 17,95 MeV.
L’énergie cinétique des deux particules  est de 17,95 MeV.
Exercice n°21 p125
1. 147N + 21H  158O + 10n
2. a. L’énergie correspondant à la perte de masse est libérée au cours de la réaction nucléaire.
Elibérée = Dm.c2 = (m147N  m21H – m158O – m10n)931,5 = 5,067 MeV.
b. l’énergie se conserve. Donc EC(10n) = EC(12H) + Elibérée
L’énergie du neutron produit est EC(10n) = EC(12H) + Elibérée = 7 MeV.
Exercice n°22 p125
 3
1. Quantité de matière de neptunium 237 : n(237Np) = m Np = 11.10 = 46,4 mol donc N(237Np) = 2,79.1025
M Np 237

m Pu 31,9.103
Quantité de matière de plutonium 241 : n(241Pu) =  = = 132 mol donc N(241Pu) = 7,97.1025
M Pu 241
 3
Quantité de matière d’américium 241 : n( Am) = m Am = 2,40.10 = 9,96 mol donc N(241Am) = 6,00.1024
241
M Am 241
 3
Quantité de matière de césium 135 : n(135Cs) = m Cs = 0,150.10 = 1,11 mol donc N(135Cs) = 6,69.1023
M Cs 135
2. L’activité est proportionnelle au nombre de noyau : A = .N or  =  = Ln  donc A = Ln .N
 t/ t/
237 11
Activité du neptunium 237 : A( Np) = 2,92.10 Bq ( Ln  2,79.10 )
25
,.
Activité du plutonium 241 : A(241Pu) = 1,25.1017 Bq
Activité de l’américium 241 : A(241Am) = 3,05.1014 Bq
Activité du césium 135 : A(135Cs) = 6,39.109 Bq.
93Np  91Pa + 2He
3. a. 237 233 4

94Pu  95Am + –1e


241 241 0

95Am  93Np + 2He


241 237 4

55Cs  56Ba + –1e


135 135 0

93Np – m 91Pa – m2He)931,5 = 4,965 MeV.


b. L’énergie libérée par la première réaction est : E1 = (m237 233 4

94Pu – m 95Am – m–1e)931,5 = 0,02 MeV.


L’énergie libérée par la seconde réaction est : E2 = (m241 241 0
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95Am – m 93Np – m2He)931,5 = 5,636 MeV.
L’énergie libérée par la troisième réaction est : E3 = (m241 237 4

55Cs – m 56Ba – m–1e)931,5 = 0,27 MeV.


L’énergie libérée par la quatrième réaction est : E4 = (m135 135 0

Ces énergies représentent les énergies libérées lorsque chaque noyau se désintègre.
Lorsque A noyaux se désintègrent par seconde, il faut multiplier ces énergies par l’activité A !
La somme est donc : A(237Np).E1 + A(241Pu).E2 + A(241Am).E3 + A(135Cs).E4 = 4.1015 MeV.s–1 = 0,65 kJ.s–1
Exercice n°23 p125
a. C(s) + O2(g) = CO2(g)
Lorsque m(C) = 1 g, il réagit N(C) = mC .NA et l’on obtient N(CO2) = mC .NA
MC MC
L’énergie libérée est donc : Ea =  6,02.10236,0 = 3,0.1023 eV = 3,0.1017 MeV.

b. Dm = m( 92U) + m(0n) – m( 53I) – m(94
235 1 139 1 235 139 94
39Y) – 3.m(0n) = m( 92U) – m( 53I) – m(39Y) – 2.m(0n).
1

A.N. : Dm = 0,18891 u donc Elb = Dm931,5 = 176,0 MeV.


Cette énergie est libérée par 1 noyau d’Uranium 235, pour 1 g d’uranium 235 :
E N
Eb = lb A = 4,5.1023 MeV

c. Dm = 2.m(21H) – m(10n) – m(32He) = 3,51.10–3 MeV
Elc = 3,51.10–3931,5 = 3,27 MeV
Cette énergie est libérée par la fusion de 2 noyaux de deutérium (donc la moitié pour un noyau), pour 1 g de
E N
deutérium : Ec = lc. A = 4,92.1023 MeV.
 
Conclusion : pour une masse identique, la réaction de fusion libère plus d’énergie que la réaction de fission. Les
réactions de type nucléaire libèrent de l’ordre d’un million de fois plus d’énergie que les réactions de type chimique.
Exercice n°24 p126
1. Pour produire un noyau d’Hélium 4 (réaction 3), il faut deux noyaux d’hélium 3 (produit par la réaction 2). La réaction
(3) doit donc avoir lieu 1 fois, la réaction (2) deux fois ! Il faut un noyau de deutérium pour effectuer la réaction (2)
une fois, donc deux pour quelle s’effectue deux fois. La réaction (1) produit un noyau de deutérium : elle doit donc
s’effectue deux fois. La réaction globale est donc : 2.(1) + 2.(2) + (3).
4 11H  42He + 2 01e + 2 
2. Dm = 4.m(11H) – m(42He) – 2.m(10e). A.N. : Dm = 4×1,00728 – 4,00150 – 2×0,00055 = 0,02652 u
L’énergie obtenue lors de la formation d’un noyau d’hélium 4 est donc : Elib = Dm×931,5 = 24,70 MeV
Pour 1 g d’hélium 4 : E = Elib× 4 ×NA = 24,70××6,02.1023 = 3,72.1024 MeV = 5,96.1011 J.
2He 
E
3. a. Notons E l’énergie libérée chaque seconde : P = et t = 1 s donc E = 3,9.1026 J.
t
E
La masse d’hélium 4 produite est donc : m(42He) = = 6,5.1014 g soit 6,5.1011 kg.
E
La masse d’hélium 4 formée chaque seconde est, dans ces conditions, de 6,5.1011 kg !
b. La perte de masse correspond à Dm pour la production d’un noyau d’hélium, donc pour produire 6,5.1011 kg, la
perte de masse, par seconde est : ,6,5.1011 kg = 4,3.109 kg.
,
N.B. : on peut également déterminer la perte de masse avec la relation d’Einstein : E = m.c2

E
Donc m =  = ,.   = 4,3.109 kg.
c ,. 
La perte de masse, chaque seconde, subit par le Soleil, est : 4,3.109 kg.
c. La masse perdue par le Soleil, depuis qu’il rayonne, est de l’ordre de : 4,3.1093600243654,6.109 = 6,2.1026 kg.

Ceci représente :,. = 3.10–4 soit 0,03 % de sa masse actuelle !
.
http://www.cea.fr/index.php/cea/layout/set/popup/content/view/popvide/6299
Exercice n°25 p126
1. Le fer 56 se trouve dans le creux de la courbe d’Aston. C’est donc le nucléide qui a l’énergie de liaison par nucléons,
la plus élevée de tous les nucléides. L’isotope 56 du fer étant particulièrement stable, il ne fusionnera pas
spontanément pour se transformer en un nucléide moins stable.
2. 4 11H  42He + 2 01e
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3. 3 42He  126C
4. 2 126C  20 4
10Ne + 2He

14Si  26Fe + 2 1e. Lors


28 56 0
5. de la formation du fer 56, il y a émission de deux positons (lois de Soddy).
Exercice n°26 p126
94Pu  92U + 2He
1. 238 234 4

2. Dm = m(238 234 4
94Pu) – m( 92U) – m(2He)
E = Dm.c2 = (m238 234 4
94Pu – m 92U – m2He).c .
2

A.N. : E = (3,952073.10–25 – 3,885528.10–25 – 6,644691.10–27)(2,9979.108)2 = 8,82.10–13 J.


L’énergie libérée lors de la désintégration d’un noyau de plutonium 238 est de 8,82.10–13 J.
3. a. Une désintégration libère une énergie de 8,82.10–13 J. La pile doit fournir à chaque seconde, une énergie de
56.10–3
56.10–3 J. Ainsi le nombre de désintégration par seconde doit être de = 6,3.1010.
8,82.10–13
Par conséquent l’activité de la source radioactive doit être de 6,3.1010 Bq.
 
b. A = .N = .n(238Pu).NA = . m Pu .NA. Ainsi la masse de 238Pu doit être : m(238Pu) = A.M Pu
M Pu .NA

A.N. : m(238Pu) = ,.  = 0,10 g. La masse de plutonium 238 fournissant la puissance nécessaire au
,.–,.
fonctionnement de la pile est de 0,10 g !
c. La loi de décroissance radioactive pour l’activité est A(t) = A0.e–.t

Ainsi au bout de 10 ans l’activité A(10 ans) serait : A(10 ans) = 6,3.1010 e– 10365243600 = 5,8.1010 Bq.
La variation relative d’activité est :, – , = 7,9 %.
,
La pile est donc utilisable sur une période d’au moins 10 ans.
Exercice n°27 p126
1. La fission d’un noyau produit environ 200 MeV c'est-à-dire environ 3,2.10–11 J.
920
Une puissance produite de 920 MW correspond à une puissance nucléaire de = 2,6 GW.
0,35
Chaque seconde, cela correspond à une énergie nucléaire de 2,6.109 J.
9
Le nombre de noyaux qui doivent subir une fission est donc, chaque seconde, de : 2,6.10–11 = 8,1.1019.
3,2.10
Ceci correspond en une journée à 8,1.1019243600 = 7,0.1024 noyaux fissiles !

2. La masse d’uranium 235 correspondant à ce nombre de noyaux est : m(235U) = N U.M(235U).
NA
La masse d’uranium 235 présent dans l’uranium enrichi est de 3 % : m(235U) = 0,03m(U).
 
Donc m(U) = N U.M U = 91 kg. La masse minimale d’uranium enrichi est donc de 91 kg.
NA ,
3. Si le rendement est le même, il faut par jour une énergie de 2,6.109243600 = 2,2.1014 J.
14
1 kg de pétrole fourni 42.106 J, il faudrait donc 2,2.10 6 = 5,3.106 kg, soit de l’ordre de 5300 tonnes !
42.10
Il faudrait environ 5300 tonnes de pétrole par jour !
Exercice n°28 p127
1. Le terme thermonucléaire provient de nucléaire : le noyau et thermo : énergie thermique. Les réactions
thermonucléaire nécessite en effet d’apporter une grande énergie d’agitation thermique (haute température) pour
vaincre les répulsions électrostatique entre noyaux positifs.
2. Le terme « vie courte » signifie que la plus grande partie du tritium disparaît rapidement, il a donc une demi-vie faible.
(rappelons qu’il ne reste que  =  des noyaux radioactifs au bout de 5 demi-vies !).
 
3. a. 1H + 1H  2He + 0n. La particule émise est un neutron.
2 3 4 1

b. Une réaction libère de l’énergie lorsque la variation de masse entre les produits et les réactifs est négative.
m = m(24He) + m(10n) – m(21H) – m(31H) = 4,00150 + 1,00866 – 2,01355 – 3,01550 = – 0,01889 u.
La variation de masse est bien négative, il y a une perte de masse Dm = 0,01889 u.
L’énergie libérée est donc : Elib = 0,01889×931,5 = 17,60 MeV.
c. D représente le noyau de deutérium : 12H ; T représente le noyau de tritium : 31H ; He représente le noyau d’hélium
4 : 24He ; n représente le neutron produit et 17,6 MeV l’énergie libérée au cours de la fusion (question précédente).
Terminale S Physique – Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie – Page 6 sur 7
Exercice n°29 p127
1. La dose létale représente la quantité minimale d’un produit toxique, pouvant entrainer la mort.
2. Le radium 226 est émetteur  : 226
88Ra  86Rn + 2He.
222 4

Le radium 228 est émetteur  : 228 88Ra  89Ac + –1e.


228 0

3. L’activité du flacon était de 3,7.104 Bq. Or l’activité est proportionnelle aux nombres de noyaux radioactifs présents à
At At  At 
l’instant t : A(t) = .N(t). Par conséquent N(t) = et donc n(t) = . et pour finir : m(t) = . .M(226Ra).
  NA  NA
Or  =  = ln , donc m(t) = At. t/ .M(226Ra)
 t/ ln  NA
 
A.N. : m(t) = ,. × ,. ××××226 = 1,0.10–6 g = 1,0 g.
ln  ,.
4. La masse étant proportionnelle au nombre de noyaux radioactifs, et à l’activité, elle sera divisée par deux au bout
d’une demi-vie, c'est-à-dire au bout de 1,6.103 ans, soit de l’ordre de 1600 ans.
5. Au cours de la désintégration d’un noyau de radium 226 : m = m(222 4 226
86Rn) + m(2He) – m( 88Ra).
m = 225,97701 + 4,00150 – 221,97029 = 221,97029 + 4,00150 – 225,97029 = – 5,22.10–3 u
La perte de masse correspond donc à Dm = 5,22.10–3 u.
L’énergie libérée est : Elib = 4,86 MeV.
At
6. Un flacon de radithor peut donc libérer une énergie : E = N(t).Elib = .t1/2.Elib.
ln 
A.N. : E = 1,3.1016 MeV = 2,1 kJ !
Exercice n°30 p128
1. 95
 95
39Y 40Zr + –1e +  .
0

N.B. : on a longtemps pensé que la masse d’un neutrino était nulle. Il semblerait d’après de récente découverte, qu’elle
ne soit pas nulle, mais extrêmement faible. Nous pouvons, ici, la négliger devant les autres masses.
2. m = m(95 0 95
40Zr) + m(–1e) – m(39Y).
A.N. : m = 94,88604 + 0,00055 – 94,89137 = – 4,78.10–3 u. Par conséquent Dm = 4,78.10–3 u.
Ainsi : Elib = 4,78.10–3×931,5 = 4,45 MeV.
3. La particule qui emporte de l’énergie est l’antineutrino. L’énergie emportée est sous forme d’énergie cinétique et
vaut : 4,45×1,6.10–13 – 5,2.10–13 = 1,9.10–13 J soit 1,2 MeV.

Sujets BAC : Datation au carbone 14 – page 107


1. Désintégration du radium
1.1. La particule émise étant un noyau d’hélium 4 (particule ), il s’agit de radioactivité  !
1.2. Défaut de masse
1.2.a. m = Z.mp + (A – Z).mn – mX.
1.2.b. m = 88×1,007 + (226 – 88)×1,009 – 225,977 = 1,881 u.
1.3. La relation d’équivalence masse-énergie est la relation d’Einstein : E = m.c2.
1.4.a. L’énergie de liaison d’un noyau correspond à l’énergie qu’il faut fournir à un noyau pour le dissocier en ses
nucléons constitutifs, séparés et au repos ! Elle peut être calculée par la relation El = m.c2.
1.4.b. El(222Rn) = 3,04.10–27×( = 2,74.10–10 J
2,74.10–10
1.4.c. El(222Rn) = = 1,71.109 eV soit 1,71.103 MeV.
1,60.10–19
L’énergie de liaison du noyau de radon 222 est bien égale à 1,71.103 MeV.
E Rn ,.
1.4.d. l = = 7,70 MeV.nucléon–1.
A 
L’énergie de liaison par nucléon est égale à 7,70 MeV.nucléon–1, pour le noyau de Radon 222.
1.5.a. L’expression littérale de la variation d’énergie est : E = m.c2 = (m222 86Rn  m2He – m 88Ra).c
4 226 2

1.5.b. E = (221,970 + 4,001 – 225,977).1,66054.10–27.(3,00.108)2 = – 8,97.10–13 J.


L’énergie est négative puisqu’elle est libérée par le système vers l’extérieure. Elle est égale à –5,60 MeV.
2. Fission de l’uranium 235
2.1. Des noyaux isotopes sont des noyaux possédant même nombre de protons mais un nombre différents de neutrons
(donc de nucléons). Ils appartiennent donc au même élément chimique.
2.2. Intérêt énergétique de la fission
2.2.a. On appelle fission la réaction nucléaire qui conduit, sous l’effet d’un bombardement de neutrons, à ce qu’un noyau
lourd se scinde en deux noyaux plus légers.
Terminale S Physique – Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie – Page 7 sur 7
2.2.b.235
92U + 
1
0n
99
40Zr
134
+
52Te
1
+3
0n
2.2.c. Les noyaux de zirconium et de tellure possèdent une énergie de liaison par nucléon, plus élevée (ils sont plus
proches du creux de la courbe d’Aston). Ils sont donc plus stables que le noyau d’Uranium 235. Au cours de la
fission il y a donc perte de masse. Cette perte de masse conduit à une libération d’énergie.
3. Désintégration du noyau Zr
3.1. La radioactivité – correspond, lors de la désintégration d’un noyau radioactif, à l’émission d’un électron.
3.2. 9940Zr  41Nb + –1e
99 0

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