Professional Documents
Culture Documents
ROYAUME DU MAROC
Juin 2012
SOMMAIRE
Avant – propos.......................................................................................................................................3
1. Consistance du projet.....................................................................................................................4
1.1. Rappel des objecti fs ........................................................................................................4
1.2. Démarche pour la fi nalisati on du cadre logique du projet .................................5
2. Background et justification............................................................................................................6
2.1. Contexte socio-économique en relati on avec la thémati que de la stratégie 6
2.1.1. Activité, emploi et chômage chez les jeunes.................................................................6
2.1.2. La pauvreté: défi majeur de développement.................................................................7
Tableau 3. Indicateurs régionaux de la pauvreté et de la vulnérabilité en 2007 (niveau national)....8
2.1.3. Forces motrices pour YES green.....................................................................................9
3. Configuration actuelle du système de suivi de l’emploi et d’insertion des jeunes.........................11
3.1. Préambule........................................................................................................................11
3.2. Palett e des initi ati ves d’inserti on et de promoti on de l’emploi ....................11
3.3. Autres initi ati ves et expériences spécifi ques de formati on- inserti on ........13
4. Ciblage du projet..........................................................................................................................17
4.1. Screening des secteurs à fort potenti el d’employabilité ...................................17
4.2. Ebauche d’identi fi cati on des modes de formati on et des méti ers à
promouvoir pour YES GREEN ..................................................................................................19
4.2.1. Modalités de formation proposées pour GREEN YES...................................................19
4.2.2. Liste-ressources des métiers verts...............................................................................19
5. Sélection des régions cibles..........................................................................................................21
5.1. Critères de choix ............................................................................................................21
5.2. Lignes d’orientati on pour le choix des régions cibles ........................................21
6. Plan d’opérations.........................................................................................................................23
2
Avant – propos
Le projet YES Green a eé teé deé veloppeé dans le cadre d’un partenariat entre le Ministeè re de
l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement/Deé partement de l’Environnement et le
PNUD avec l’appui financier du Gouvernement du Japon. Ce projet vise aè contribuer aè la
promotion de l’emploi et de l’entreprenariat chez les jeunes dans les reé gions vulneé rables. Les
principaux reé sultats escompteé s sont : i) la formation des formateurs, ii) la formation de groupes
de jeunes et leur insertion, iii) la promotion de l’entreprenariat, et iv) la facilitation de l’acceè s au
financement.
La deé marche d’approbation et de mise en œuvre preé coniseé e par le projet s’appuie sur une
approche participative mobilisant tous les acteurs : Deé partements ministeé riels, collectiviteé s
locales, secteur priveé , associations professionnelles, socieé teé civile, etc. En effet, ce projet a fait
l’objet, aè la date du 27 mars 2012, d’une reé union d’approbation par un comiteé relevant de toutes
es institutions et organismes concerneé s. La signature officielle a eu lieu le 30 mars 2012 par le
Ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement en preé sence de
l'administratrice du PNUD, et de l'ambassadeur du Japon aè Rabat.
Le projet vise aè contribuer aè la promotion de l’emploi et de l’entreprenariat verts chez les jeunes
dans les reé gions vulneé rables et ce aè travers :
- La formation des formateurs
- La formation et l’insertion de groupes de jeunes
- L’initiation aè la creé ation de l’entreprise verte
- L’identification et l’initiation des canaux d’acceè s au financement
Les trois outputs (ou produits) cleé s de ce projet sont deé clineé es en cibles dans le tableau 1.
Objectif /outcome : Les opportunités d’accès des jeunes parmi les plus vulnérables aux emplois verts sont
améliorées et développées
Produits Cibles
1. Le document de la stratégie nationale 1) Mapping territorialiseé des besoins – reé gions
d’employabilité verte des jeunes, parmi les cibles – secteurs – opportuniteé s, eé laboreé
groupes vulnérables, est défini et sa mise en 2) Zones cibles identifieé es
œuvre est initiée 3) Possibiliteé s d'emplois verts identifieé s
4) Plan de formation (Qualification/verdissement/
Indicateur : stages pratiques, etc.) ciblant les besoins et les
- Un progrès est réalisé dans l'élaboration et la domaines eé laboreé
mise en œuvre de la Stratégie nationale 5) Plan de communication et de plaidoyer deé veloppeé
d’employabilité verte et mis en œuvre dans les reé gions cibleé es
2. Un plan de renforcement des capacités, basé 1) Protocoles d'entente et partenariats avec les
sur une demande du marché pour les institutions de formation signeé s
emplois verts est établi et mis en œuvre x modules de formation deé veloppeé s
autant pour les jeunes bénéficiaires que pour 2) X formateurs formeé s
des acteurs clés de la création d’emplois X groupes de jeunes formeé s dans les secteurs
speé cifieé s emplois verts
Indicateurs :
- Nombre de stages accomplis avec succès dans les
entreprises du secteur privé et d'autres
institutions partenaires du projet
- Nombre de mémorandums d'accord (protocoles
d’entente) signés
Nombre de jeunes professionnels, hommes et
femmes, formés dans les secteurs de l'économie
verte
3. L’accès, pour les groupes de jeunes les plus 1) Au moins une dizaine de projets-entreprises verts
vulnérables dans les régions ciblées, aux initieé s,
canaux de financement pour un 2) Une centaine de projets deé finis et mis dans le
entreprenariat vert est amélioré circuit de financement avec pariteé genre et focus
Indicateurs sur les jeunes dans des reé gions socialement
- Nombre d'entreprises œuvrant dans les secteurs fragiles
d’économie verte établies
- Nombre de projets additionnels développés
4
(portefeuilles)
Dans le souci de garantir un meilleur ciblage des actions et une identification pertinente des
beé neé ficiaires, des porteurs de projets et des partenaires potentiels, il a eé teé proceé deé aè une
premieè re consultation de quelques parties prenantes et des acteurs concerneé s par la theé matique
du projet. La liste de ces acteurs et des personnes contacteé es est rapporteé e en annexe 1. Un
second round de consultation sera organiseé dans le cadre de l’atelier participatif de lancement.
Comme il a eé teé souligneé en preé ambule, le preé sent rapport a pour objectif de traduire les outputs
rapporteé s dans le tableau 2 et leurs cibles correspondantes en un plan d’opeé rations (PO). Celui-
ci, finalisera les activiteé s indicatives preé -formuleé es dans le document initial du projet, identifiera
les responsables de mise en œuvre ainsi que les partenaires associeé s, et proceè dera aè l’estimation
des moyens et ressources neé cessaires.
- Les activiteé s devront eê tre axeé es dans leur formulation sur leur aptitude aè transformer les
inputs en outputs;
- Les activiteé s seront listeé es selon un ordre chronologique pour toute la peé riode du
projet ; et
- La mise en lien et en coheé rence entre les activiteé s et les objectifs/outputs du projet.
Avant de se livrer dans la formulation des activiteé s, ce rapport de cadrage vise eé galement aè
proposer des preé cisions pour certaines cibles qui repreé sentent les dimensions cleé s du projet et
les preé alables aè l’acheè vement des autres cibles. Ainsi, les cinq principaux eé leé ments de ciblage
retenus sont :
2. Background et justification
En relation pertinente avec l’objet du projet, on se propose de preé senter ci-apreè s quelques
extraits de donneé es statistiques, relateé s par le rapport de la Direction de la Statistique relevant
du HCP (2010)1, qui caracteé risent la trilogie activiteé – emploi – choê mage au Maroc :
(i) L’une des principales caracteé ristiques de la population active est sa jeunesse. En effet, les
actifs aê geé s de moins de 35 ans repreé sentent 49,9% du total des actifs ;
(ii) Le niveau de qualification de la population active aê geé e de 15 ans et plus reste assez bas.
En effet, preè s de 62,3% de la population active n’a aucun diploê me ;
(iii) Les secteurs d’activiteé eé conomique les plus employeurs sont par ordre d’importance:
l’agriculture, la foreê t, les services et l’industrie y compris l’artisanat. Les proportions
varient selon le milieu de reé sidence (urbain ou rural) ;
(iv) La preé cariteé des conditions d’emploi (selon l’indicateur de reé muneé ration) demeure
importante pour une grande proportion de la population active occupeé e;
(v) Le taux de choê mage des jeunes (aê geé s de 15 aè 24) a atteint 17,16% au niveau national,
31,3% dans les zones urbaines ; la figure 1 montre les anneé es 2000 et 2010 (selon le
rapport du HCP)1 ;
(vi) Par niveau de diploê me, le taux d’emploi des diploê meé s de niveau supeé rieur a connu une
diminution de 0,6 point (de 54,0% aè 53,4%). Pour les non diploê meé s, le recul n’a eé teé que
de 0,1 point (de 47,8% aè 47,7%), tandis que celui des diploê meé s de niveau moyen, a
augmenteé de 0,1 point (de 36,8% aè 36,9%) ; en somme le choê mage reste eé leveé parmi les
diploê meé s avec un taux de choê mage de 18,1% (18,5% pour les diploê meé s de niveau moyen
et 17,4% pour le niveau supeé rieur). Il est particulieè rement eé leveé chez les titulaires de : i)
certificats en speé cialisation, professionnelle (34,0%), (ii) diploê mes de qualification
professionnelle (21,7%), et diploê mes de l’enseignement supeé rieur deé livreé s par les
faculteé s (21,3%) ; la figure 2 illustre de manieè re simplifieé e ce constat.
1
Haut Commissariat au Plan – Direction de la Statistique .2010. Activité, emploi et chômage. Résultats
détaillés.
6
Figure 1: Evolution du taux de chômage selon les tranches d’âge (période 2000 – 2010)
Au Maroc, la pauvreteé constitue un enjeu majeur du deé veloppement, avec un taux actuel estimeé
aè preè s de 9 pour cent. Selon la cartographie de la pauvreteé eé laboreé e par le HCP en 2007, on
constate, sur le tableau 3, que les indicateurs reé gionaux de la pauvreteé et de la vulneé rabiliteé sont
variables d’une reé gion aè l’autre et entre l’urbain et le rural. Ces donneé es seront consideé reé es
parmi les criteè res de seé lection de zones d’intervention.
Tableau 3. Indicateurs reé gionaux de la pauvreteé et de la vulneé rabiliteé en 2007 (niveau national)
Région Indice (en %) de pauvreté et de vulnérabilité en 2007
Taux de Indice Indice de Taux de
pauvreté volumétrique sévérité de vulnérabilité
la
pauvreté
Gharb-Chrarda-Beni Hssen 16,0 3,3 0,9 26,7
Doukala-Abda 14,3 3,2 1,0 24,6
Souss-Massa-Daraa 12,7 3,1 1,1 19,6
Meknes-Tafilalet 12,2 2,4 0,7 21,4
Marrakech-Tensift-Al Haouz 11,2 2,2 0,7 21,6
Taza-Al hoceima-Taounate 10,7 2,2 0,7 19,9
Oriental 10,1 2,3 0,8 15,0
Guelmim-Es-smara 9,7 2,1 0,7 20,8
Fès-Boulemane 9,5 1,8 0,5 19,5
Tadla-Azilal 9,3 1,8 0,6 18,3
Tanger-Tétouan 7,8 1,4 0,4 14,1
Chaouia-Ourdigha 7,6 1,3 0,4 17,4
Rabat-Salé-Zemmour-Zaer 5,1 1,0 0,3 13,8
Grand-Casablanca 3,2 0,6 0,1 10,1
Oued Ed-dahab-Lagouira 2,6 0,4 0,1 11,5
Laayoune-Boujdour-Sakia El Hamra 2,2 0,4 0,1 9,2
Source: HCP, Carte de la pauvreté 2007.
Pour faire face au deé fi de deé veloppement, le Chiffres clés caractérisant les actions INDH sur
Maroc a lanceé plusieurs plans et la période 2005 – 2010
programmes de grande envergure : le Plan - 5 millions de bénéficiaires
Maroc Vert (avec son Pilier II d’agriculture - 11 000 acteurs mobilisés
solidaire dans les zones fragiles et - 22 000 projets programmés
preé caires), le Plan Halieutis, la Vision 2020 - 3400 entreprises créées
du tourisme, le Plan Emergence, le Plan - 40 000 emplois induits par ses activités
- 10 milliards de dirhams d’investis
logistique, etc. Il a eé teé toutefois constateé , que
Source : Forum d’Agadir (1er et 2 novembre 2010)
l’ameé lioration et la maximisation des
impacts de ces programmes, requiert une bonne coordination et l’ameé lioration de l'efficaciteé et
l’efficience de leur mise en œuvre au niveau territorial.
Il est aussi important de mentionner aè ce niveau l’initiative de Deé veloppement Humain (INDH)
qui, Conformeé ment au concept de deé veloppement durable, elle vise l’inteé gration de l’eé leé ment
humain dans la conduite des politiques publiques et la lutte contre la pauvreteé , l’exclusion
sociale et la preé cariteé aè travers des actions varieé es d’eé ducation, d’information, de formation et
d’accompagnement dans les initiatives de geé neé ration des activiteé s geé neé ratrices de revenus. Elle
se consacre aussi au cadre de vie des populations.
8
Il semble toutefois que, par ordre d’importance en termes de prioriteé et de budget consacreé aux
actions INDH, la formation et le renforcement des capaciteé s demeurent le parent pauvre de ce
programme de lutte contre la pauvreteé rurale 2. D’apreè s cette meê me reé feé rence, on note une
insuffisance en programmes de formation moyen et long terme deé dieé s aux diffeé rentes cateé gories
de meé nages ruraux pauvres (jeunes, femmes, eé leveurs, agriculteurs, artisans,..) et focaliseé s sur
les approches meé tier et filieè res porteuses en termes de revenu et d’emploi.
Les IDD en alignement avec la strateé gie de deé veloppement des meé tiers verts sont ceux relevant
des indicateurs de cateé gorie « Driving forces » intituleé « Population et socieé teé » et notamment le
taux d’emploi et le taux de population vivant en dessous du seuil de pauvreteé .
Dans le cadre du processus de son engagement en matieè re de deé veloppement durable, le Maroc
a initieé une seé rie de strateé gies, plans et programmes structurants dont le PNA, le PNDM, la
strateé gie eé nergeé tique, le Plan Maroc Vert, Plan climat, Vision 2020 du Tourisme, Vision 2020 du
CGEM, etc., qui repreé sentent des forces motrices pour la promotion de l’emploi vert.
Il s’aveè re utile de compleé ter cette cateé gorie de reé feé rentiels par le grand chantier initieé par le
Conseil Economique et Social en matieè re de promotion de l’Economie Verte. Celui-ci rappelle
que la mobilisation nationale en matieè re de gestion du deé veloppement durable requiert
2
Toumi, L. 2010. L’INDH au Maroc : Analyse critique de la composante formation du programme de
lutte contre la pauvreté en milieu rural’
l’eé laboration et la mise en œuvre d’une stratégie nationale de développement des filières de
l’économie verte cohérente et intégrée avec une attention particulière pour la
territorialisation (régionalisation) de l’approche. Il a aussi recommandeé la mise en œuvre de
huit mesures graduelles qui commencent par l’eé laboration de la strateé gie globale de transition
vers une eé conomie verte et qui eé voluent en actions de deé veloppement des filieè res qui lui sont
associeé es et de renforcement des capaciteé s d’innovation.
La Charte Nationale de l’Environnement et du Deé veloppement Durable, en cours d’eê tre eé rigeé e
en loi cadre, stipule l’instauration d’une approche d’inteé gration des dimensions
environnementales et sociales dans les politiques, plans et programmes de deé veloppement. Cela
reviendrait aè associer au concept de deé veloppement durable une nouvelle approche eé conomique
dite « verte » qui vise l’ameé lioration du bien-eê tre humain et la preé servation du capital naturel.
Lois environnementales
Le Maroc a connu ces quinze dernieè res anneé es un rythme acceé leé reé dans la promulgation des lois
environnementales dont la mise en application constituerait une force motrice de promotion de
l’emploi vert. Parmi les lois environnementales avec les secteurs geé neé rateurs potentiels de
l’emploi vert, on peut citer : la loi n° 28-00 relative aè la gestion des deé chets et aè leur eé limination,
la loi n° 13-03 relative aè la lutte contre la pollution de l’air, la loi n° 12-03 relative aux eé tudes
d'impact sur l’environnement, la loi n° 10-95 sur l’eau, la loi relative aux aires proteé geé es, et la
loi sur le littoral.
Le Maroc fut l’un des pays ayant ratifieé la plupart des conventions Confeé rences des Parties,
accords et traiteé s en relation avec l’environnement et le deé veloppement durable. On compte
preè s d’environ 100 Conventions environnementales internationales. La mise en conformiteé avec
ces engagements constitue une force motrice pour la promotion d’une eé conomie verte.
Il s’agit ici d’examiner les systeè mes actuels de promotion et de suivi de l’emploi et d’insertion
des jeunes au Maroc dans l’objectif de mieux cibler et greffer les actions initieé es par le preé sent
projet sur des systeè mes existants et de tirer ensuite, des enseignements qui eé claireront la
10
proposition de nouveaux creé neaux speé cifiques pour l’optimisation de l’employabiliteé des jeunes
dans le domaine des emplois verts au Maroc.
Aussi, une revue des expeé riences autour de la trilogie : formation – emploi – insertion sera
effectueé e dans le but d’orienter les actions du projet YES GREEN.
Depuis les anneé es 90, en reé ponse aè l’augmentation de l’effectif des jeunes diploê meé s choê meurs,
les pouvoirs publics ont deé veloppeé s une seé rie d’initiatives pour trouver des formules rapides
d’emploi aè ces diploê meé s en choê mage. Cependant, l’urgence de ces interventions, le manque de
vision strateé gique, l’absence d’un systeè me de suivi et d’eé valuation auxquels il faut ajouter
l’absence de meé canismes de coordination et de responsabilisation des intervenants, n’ont pas
permis aux initiatives engageé es d’accomplir pleinement leurs fins. Ci-apreè s, sont reprises de
manieè re sommaire, les eé tapes cleé s et initiatives ayant marqueé es l’histoire de l’insertion des
jeunes dans le marcheé du travail:
Deè s ses premieè res interventions aè travers le programme national d’insertion des diploê meé s
choê meurs (PNIDC), Le CNJA s’est confronteé aè 2 probleè mes majeurs entravant ses objectifs:
l’insuffisance des postes engageé s et la complexiteé d’insertion dans le secteur priveé faute
d’adeé quation des profils avec les postes aè pourvoir.
Les CIOPS, mis en place en 1993, affichent le roê le d’assurer l’information sur le marcheé de
l’emploi et se sont aussi progressivement investis dans l’insertion des diploê meé s dans le secteur
priveé aè travers des formations compleé mentaires de courtes dureé es pour les diploê meé s qui
preé sentent des difficulteé s d’insertion aux seins des entreprises et aè ceux porteurs de projets de
creé ation d’entreprise. Une fois de plus, une faible performance a eé teé enregistreé e reé sultant de
probleè mes de vision et de coheé rence.
Mis en place en 1997, le PAE fut un programme ambitieux qui s’est focaliseé davantage sur le
conseil et l’appui aè l’employabiliteé des jeunes diploê meé s par des stages de formation- insertion
dans le secteur priveé encourageé par des mesures incitatives aux entreprises engageé es et une
prime mensuelle aux stagiaires. Malgreé les reé sultats positifs obtenus pour certaines actions, des
difficulteé s d’insertion ont eé mergeé et ont eé teé attribueé es au non appropriation par les stagiaires et
au deé sengagement de certaines entreprises.
C’est une entreprise de service et d’intermeé diation publique entre les employeurs et les
chercheurs d’emploi. Elle apporte son appui et ses conseils pour reé pondre aux besoins des deux
parties aè travers son reé seau d’agences couvrant la plupart des provinces du pays. Les mesures
phares geé reé es par l’ANAPEC s’articulent sur les trois programmes succinctement deé finis ci-
apreè s :
http://www.moukawalati.m
Le programme Idmaj :
Le programme est conduit sous forme de contrat d’insertion qui lie l’entreprise au jeune
diplômé selon des modalités particulières. Il offre aux entreprises la possibilité de prendre en
stage et d’insérer les jeunes diplômés dans des conditions salariales et fiscales avantageuses.
Le programme Taehil :
Le programme Moukawalati
Le dispositif de gestion est constitué d’un comité national d’appui à la création d’entreprise
présidé par le premier ministre, un comité régional présidé par le wali et dont les
secrétariats sont assurés respectivement par l’ANAPEC et le Centre d’Investissement
Régional (CRI).
A l’heure actuelle bien que l’ANAPEC ait investie beaucoup dans sa deé marche d’intermeé diation et
d’appui, des probleè mes persistent encore en termes d’accompagnement post creé ation, d’acceè s
au financement, d’engagement des acteurs, etc. qui se sont reé percuteé s neé gativement sur les
objectifs et les reé sultats quantitatifs escompteé s.
Creé e en 2010, la Fondation du Jeune Entrepreneur, en tant qu’acteur d’intermeé diation, s’est fixeé e
comme objectif la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes, particulieè rement en milieu
12
rural et qu’elle concreé tise selon une approche partenariale avec des acteurs socio eé conomiques
aè travers tout le pays. A titre d’exemples, dans le cadre de son partenariat avec l’OCP, 25 projets
ont eé teé concreé tiseé s avec 102 emplois geé neé reé s dans diffeé rents secteurs socioeé conomiques
(agriculture, petite industrie, services).
Pour assurer un service de proximiteé pour les jeunes choê meurs, la FJE a mis en place des
Maisons du Jeune Entrepreneur (MJE), notamment dans la reé gion Chaouia Ouardigha et la
reé gion Doukkala Abda, animeé s par des speé cialistes en creé ation et deé veloppement d’entreprises
afin d'assister la population cible aè concreé tiser ses initiatives.
Toutes les actions se font dans le cadre du programme Moukawalati, en partenariat avec un
ensemble d’intervenants : l’ANAPEC, les centres reé gionaux d’investissement (CRI de Settat et
Marrakech), les banques, l’OCP, etc.
Actuellement, le bilan de la Fondation compte plus de 70 start-up deé veloppeé es et plus de 300
postes d’emploi creé es.
Pour renforcer son roê le d’intermeé diation, la Fondation fait office de coordination nationale
d’une initiative maghreé bine (Algeé rie, Maroc, Tunisie) “Maghreb Startup Initiative” qui a lanceé sa
premieè re eé dition 2012 -2013 pour un appel aè compeé tition entre les jeunes porteurs de projets
innovants dans les secteurs de la biotechnologie, l’eé conomie verte, etc.). La Maghreb Startup
Initiative offrira aux finalistes la possibiliteé de suivre une formation en deé veloppement de
business plan et en entrepreneuriat speé cifique aè leurs besoins, ainsi que des seé ances de
monitoring afin de les soutenir dans la creé ation de leurs entreprises (introduction aupreè s
d’investisseurs, financement bancaire, et autres mesures neé cessaires aè la creé ation du projet).
Dans sa strateé gie de deé veloppement de la sous-traitance de proximiteé dans le domaine de l’eau
potable et de l’assainissement, l’ONEP a concreé tiseé e un projet d’appui et d’accompagnement aè la
creé ation de micro-entreprises qui interviennent dans les postes d’entretien, de maintenance de
stations d’eé puration, de station de pompage et de reé seaux, etc. On compte, pour la peé riode 1996
– 2010, la creé ation d’environ 748 micro-entreprises dont 641 dans le secteur eau potable (86%)
et 107 dans le secteur assainissement (14%). Ces micro-entreprises ont creé e preè s de 1430
emplois.
Les porteurs de ces projets sont de jeunes diploê meé s laureé ats des centres de qualification
professionnelle et des instituts technologiques.
Par ailleurs, l’ONEP dispose d’un systeè me eé volutif de suivi et d’eé valuation de ces reé alisations, son
modeè le de performance pourrait eê tre encourageé et dupliquer dans le cadre des projets
environnementaux.
Cette expérience mérite être reproduite dans des communes dans le cadre d’un partenariat
avec le projet YES GREEN. Une évaluation préalable de la filière serait toutefois nécessaire.
Expérience de l’INDH pour développer des projets et des activités génératrices de revenu
Dans le cadre de son projet de partenariat avec le wilaya de Rabat (concours de 13 communes)
relatif aè l’inteé gration professionnelle des reé cupeé rateurs informels, de l’ancien deé charge
d’Akreuch, sur le nouveau centre de tri – recyclage des deé chets meé nagers sur le site d’Oum Azza
et leur reé habilitation socieé tale, 180 trieurs ont eé teé regroupeé s et organiseé s dans une coopeé rative
leurs geé neé rant ainsi une stabiliteé d’emploi et un revenu mensuel reé pondant aè leurs besoins
domestiques.
Dans son approche de gestion, de suivi et d’eé valuation du projet, l’entreprise a preé coniseé une
approche participative avec les trieurs pour mieux deé tecter les dysfonctionnements et cibler les
besoins. L’analyse de cette approche nous a permis d’identifier 3 phases importantes :
i. Phase de conception du projet : focaliseé e sur l’observation et les contacts avec les trieurs
de la deé charge d’Akreuch, pour comprendre les enjeux de l’activiteé d’une part, et d’autres
par sensibiliser ces trieurs au nouveau projet et installer un climat de confiance et
rassurance.
ii. Mise en place du projet : Sur le nouveau site de tri, formation pratique sont assureé e aux
trieurs par apprentissage direct sur les machines de tri (tapis de tri) et sur le travail en
groupes.
iii. Suivi eé valuation : par des rapports reé guliers d’eé valuation sociale (impact et niveau de
satisfaction), technique, etc.
Ce dispositif de suivi, leur a permis d’identifier un grand besoin de formation suppleé mentaire
pour certains de ces trieurs ou d’autres choê meurs aè identifier pour inteé grer les autres activiteé s
14
de la filieè res (Valorisation, compostage, etc.), des contacts sont en cours avec les autoriteé s
locales pour disposer de salle aè cet effet.
L‘expérience de cette société mérite être reproduite voire même d’être enrichie et renforcée
dans le cadre d’un partenariat avec le projet YES GREEN. Son originalité réside dans
l’intégration sociale des jeunes et leur formation et organisation.
Au Maroc, l’étude réalisée sur le potentiel de recyclage au Maroc a estimé un chiffre d’affaires
d’environ 400 Millions de DH par an qui peut être généré par le recyclage du papier/carton,
plastiques, ferraille et verre. Malheureusement le secteur demeure informel et mal organisé et
même les objectifs du PNDM sont en deçà des attentes.
Ce plan preé voit deé jaè la formation des meé tiers correspondants aè cinq (5) fonctions de travail
dans les domaines des ER et d’EE.
3
PNUE. 2011. Vers une économie verte : pour un développement durable et une éradication de la pauvreté :
Synthèse à l’intention des décideurs
4
Oliveira, L. et L. Rosa. Brazilian Waste Potential: Energy, Environmental, Social and Economic Benefits. Energy
Policy 31, n° 14 (novembre 2003), 1481-1491, p. 1486
A l’instar des autres instituts sectoriels dans les secteurs de l’automobile et de l’aeé ronautique,
cette expeé rience est assez originale dans le domaine de promotion de l’emploi vert. En effet, ce
modeè le vient faire la deé monstration sur le « comment sortir des goulots d’eé tranglement de
l’employabiliteé des jeunes diploê meé s » en s’appuyant, entre autres, sur les eé leé ments suivants :
- Une gestion déléguée des instituts de formation ce qui rendra plus efficace le
management et offrira une flexibiliteé dans les remaniements et reé ajustements (au
besoin) des programmes de formation et de gestion des recrutements des formateurs et
leurs reé muneé rations.
16
4. Ciblage du projet
4.1. Screening des secteurs à fort potentiel d’employabilité
La tentative de cartographie des besoins en meé tiers verts se base sur les premiers reé sultats de
consultation des parties prenantes et sur les eé tudes reé cemment reé aliseé es au niveau du MEMEE
(Deé partement de l’Environnement) 5,6 et du Deé partement de l’Energie et des Mines) 7 . Ces
besoins on teé teé estimeé s pour les domaines de deé chets, de l’eau et l’assainissement et des
eé nergies renouvelables et de l’efficaciteé eé nergeé tique. D’autres secteurs seront consideé reé s et
semblent repreé senter des opportuniteé s importantes notamment le secteur agricole, les services
eé cologiques, eé co-tourisme et aires proteé geé es, les paysages et espaces verts.
- Les deé chets meé nagers et assimileé s (et industriels) avec un focus sur le recyclage
- L’eau et assainissement liquide
- Les eé nergies renouvelables avec focus sur le photovoltaïïque, efficaciteé eé nergeé tique et
eé olien
- Le paysage et espaces verts
- L’agriculture (eé co-conseil et gestion-valorisation des deé chets)
- Les services eé cologiques en milieu naturel avec focus sur l’eé co-tourisme
Les estimations approximatives des besoins, deé clineé es par domaine et/ou par plan et
programmes sectoriels sont rapporteé es dans le tableau 4.
5
« Étude sur les métiers-emplois de l’environnement pour la promotion de l’emploi environnemental comme
appui à l’INDH », SEEE/DEPP, 2011
6
MEMEE – Département de l’Environnement – PGPE/GIZ. 2012. Ébauche de stratégie de développement des
capacités dans les métiers de l’environnement
7
MEMEE/Département de l’Energie et es Mines. 2011. « Étude pour la spécification des besoins en
compétences dans le secteur des énergies renouvelables : Livrable de la phase III : Définition des besoins en
formation pour le secteur des ENR et d’EE
Tableau 4. Cadre estimatif des besoins en emplois verts dans les domaines retenus
PP & Stratégies Domaine Estimations sur la génération de Références
l’emploi environnemental
PNA Assainissement 10.000 emplois dans le secteur Banque Mondiale- kfw (2008)8
liquide ingénierie/BTP
Métiers de gestion, maintenance et MEMEE/Département de
exploitation des ouvrages : l’Environnement – PGPE/GIZ,
2012)9
- 600 ingénieurs en 2020 et
1000 techniciens pour les
collectivités locales et
bureaux d’études
- Environ 300 micro-
entreprises en 2030
PNDM Déchets ménagers - 500 à 1000 ingénieurs pour MEMEE/Département de
et assimilés les collectivités locales et l’Environnement – PGPE/GIZ,
bureaux d’études 2012)6
- 2000 à 2800 techniciens
pour collectivités locales et
bureaux d’études
Profil 2015 2020 Etude MEMME/Département de
Stratégie Ingénieurs en 2575 5271 l’Energie et des Mines10
énergétique / ER/EE
Plan Solaire Techniciens et 8607 27 068
technico-
commerciaux
Ouvriers 12 119 34 236
qualifiés
12
MAPM-Plan Maroc Vert. 2010 Agriculture en chiffres
13
MAPM-ADA. 2012. Rapport provisoire d’évaluation environnementale stratégique du Plan Maroc Vert – EES
(2012)
18
éco-tourisme
4.2. Ebauche d’identi fi cati on des modes de formati on et des méti ers à
promouvoir pour YES GREEN
Le type de formation qui s’aveè re adapteé e aè la strateé gie GREEN YES consiste en un
verdissement ou qualification de courte dureé e qui s’opeé rera selon trois principales modaliteé s :
La mise en œuvre de ces formations requiert l’eé laboration des reé feé rentiels peé dagogiques et des
supports de formation baseé s sur l’Approche Par Compeé tence (APC), l’engagement des actions de
formation des formateurs et le montage de dispositifs de partenariat.
Ces aspects feront l’objet des activiteé s qui seront inteé greé es dans le PO.
On se propose de relater dans le tableau 5 de citer, aè titre indicatif, une liste des meé tiers verts
cateé goriseé s par domaine et/ou par plans et programmes sectoriels. Les eé tudes speé cifiques qui
seront planifieé es permettront de cibler, parmi cette liste, ceux qui s’avèreront pertinentes et
faisables et qui sont susceptibles de répondre à des besoins immédiats et réels. Ces besoins,
rappelons-le, devront eé maner des plans et programmes gouvernementaux et des actions de
mise aè niveau environnementale des entreprises priveé es.
Tableau 5. Domaines & métiers verts (inspiration et adaptation à partir des études MEMMEE –
Département de l’Environnement (2009 et 2012)14 ,15
Assainissement liquide Déchets ménagers et assimilés
- Technicien traitement des eaux - Responsable /technicien collecte et tri
- Technicien évacuation et traitement des eaux - Responsable /technicien traitement &
usées valorisation des déchets
- Technicien exploitation - Responsable/technicien gestion d’une
- Technicien contrôle des réseaux décharge
- Technicien en génie sanitaire - Technicien de traitement des déchets
- Technicien qualité de l’eau - Technicien de maintenance
- Agent évacuation et traitement des eaux - Agent tri et recyclage
usées - Agent collecte & nettoyage
- Agent d’entretien STEP - Agent traitement des déchets
- Agent maintenance des réseaux - Agent gestion des décharges
d’assainissement Paysage et espaces verts
- Agent de curage - Technicien en irrigation/arrosage des
- Aide laborantins espaces verts
- Agent d’accueil - Pépiniériste
- Surveillants de travaux - Agent d’entretien des espaces verts
- Vidéaste (inspection visuelle/vidéo d’un - Ouvriers spécialisés
réseau)
- Ouvriers qualifiés : entretien – maintenance,
etc.
Energies renouvelables (solaire et éolien) Biodiversité, services écologiques et éco-tourisme
- Technicien en énergies renouvelables - Technicien gestionnaire des espaces
- Technicien installeur - maintenance du parc naturels protégés
éolien $
- Technicien écologue
- Techniciens - électriciens et - Animateur éco-interprète
électromécaniciens spécialisés en EE/ER - Technicien forestier
- Technicien installateur et maintenance - Technicien cynégétique
solaire $ - Garde de parc naturel
- Artisans du bâtiment/monteur en isolation - Agent technique des parcs nationaux
thermique - Ouvrier d’entretien des espaces naturels
- Technicien en génie climatique$ - Animalier
Gestion agro-environnementale
- Technicien vulgarisateur en éco-conseils
- Technicien en compostage
- Technicien en techniques d’application des produits agro-chimiques
- Technicien de suivi de la qualité des sols
- Technicien de suivi de la qualité des eaux
- Technicien en agriculture biologique
- Agent en agriculture biologique
14
MEMEE-Département de l’Environnement.2009. Étude sur les métiers-emplois de l’environnement pour
la promotion de l’emploi environnemental comme appui à l’INDH
15
MEMEE – Département de l’Environnement – PGPE/GIZ. 2012. Ébauche de stratégie de développement des
capacités dans les métiers de l’environnement
20
$ : Fonctions parmi celles retenues pour organisation des formations adaptées (verdissement) au sein des
Instituts de formation dans les domaines des ER & EE (IFPMEREE) 16
- L’importance des domaines des champs de meé tiers verts retenus pour ce projet
(deé chets, assainissement liquide, eé nergies renouvelables, etc.) qui sont eux – meê mes
associeé s aux plans et programmes geé neé rateurs de besoins en emplois verts.
Il est important de rappeler que le projet ne se soldera pas seulement par des reé alisations
concreè tes (formations, entreprises initieé s, dispositifs de partenariats, etc.), mais par
l’eé laboration d’une feuille de route en matieè re d’optimisation de l’employabiliteé des jeunes. Cette
feuille de route identifiera les creé neaux aè explorer dans les reé gions d’intervention du projet YES
GREEN mais aussi dans d’autres reé gions.
Si on tente de faire un croisement sommaire des criteè res preé senteé s plus haut, et sans pour
autant disposer d’une cartographie compleè te des opportuniteé s, on propose les lignes
d’orientation suivantes, présentées sous forme d’entrées différentes, pour aider à la finalisation du
choix :
1) Gharb-Chrarda-Beé ni Hssen
2) Doukala-Abda
16
MEMEE/Département de l’Energie et es Mines. 2011. « Étude pour la spécification des besoins en
compétences dans le secteur des énergies renouvelables : Livrable de la phase III : Définition des besoins en
formation pour le secteur des ER
3) Mekneè s-Tafilalet
4) Marrakech-Tensift-Al Haouz
5) Souss-Massa-Draê a
6) Taza-Al Hoceima-Taounate
7) Guelmim-Es-smara
8) Feè s-Boulemane
9) Tadla-Azilal
10) Oriental
Paysage et espaces verts Toutes les communes sont concerneé es (consideé rer pour ce projet,
dans le court et moyen terme, les grands centres urbains)
- Les trois (3) instituts sectoriels de formation adapteé e sur les ER & EE (IFPMEREE) en cours de mise
en place (Oujda, Ouarzazate, Tanger), l’institut d’Oujda sera opeé rationnel en 2013.
- Les Ecoles Supeé rieures de Technologie (EST – Bac + 2) qui sont ouvertes dans 10 villes relevant de
plusieurs reé gions : Agadir, Al Hoceima, Berrechid, Casablanca, Essaouira, Feè s, Mekneè s, Oujda, Safi,
Saleé
- Les institutions supeé rieures organisant des formations continues qualifiantes et diploê mantes
- Institut de Formation des Techniciens Horticoles Paysagistes (IFTHP) aè Saleé
- Les eé tablissements OFPPT : reé seau de 297 eé tablissements
- Organismes disposant de plateformes –peé dagogique (aè Rabat, Casablanca, Al Hoceima, Tanger,
Kenitra, etc.)
o Les Offices (ONEP - IEA, ONE) disposant de plateformes peé dagogiques
o Les Concessionnaires priveé s dans le domaine d’assainissement solide et liquide et de
l’environnement : AMENDIS, LYDEC, PIZZORNO, REDAL, VEOLIA, etc.
o Etc.
- CGEM
22
- MAGG
- ANAPEC – Moukaoualati ; Idmaj, Taahil
- Associations (Al Jisr, Amal Job, Enda Maghreb, etc.)
- Fondation du Jeune Entrepreneur
- Etc.
Avertissement
Il est important de rappeler que ces opportunités ainsi que d’autres éléments de ciblage du projet
feront l’objet d’un échange et enrichissement dans le cadre de l’atelier participatif de lancement.
Un compte – rendu, complétant ce rapport et détaillant les résultats de l’atelier des réflexions et
de formulation des recommandations relatives notamment aux modalités d’intervention, de
partenariat et de mobilisation des acteurs. Un focus portera sur la formation- insertion et
l’entreprenariat – financement.
6. Plan d’opérations
Produit 1. Le document de la stratégie d’employabilité ver te des jeunes, parmi les groupes vulnérables, est élaboré et
sa mise en œuvre est initiée
Produit 3. L’accès au financement pour la création d’entreprises releva nt du secteur de l’économie verte chez les
jeunes dans les régions vulnérables cibles
Activités Partenaires impliqués dans la Calendrier de réalisation Ressources
mise en œuvre* J Jt A S O N D J F HM Budget
Identifier et définir les mécanismes Ministeè re Finance, MEFP, CGEM,
institutionnels et de partenariat pour ANAPEC, Banques, Agences de
faciliter l’accès au financement ainsi que les deé veloppement, CRI, CL, GPBM, etc.
outils d’accompagnement.
Appuyer les jeunes formés à l’élaboration des Ministeè re Finance, MEFP, CGEM,
dossiers de financement et mettre en place ANAPEC, Banques, Agences de
un système de suivi deé veloppement, CRI, CL, GPBM, etc.
26
Autres activités stratégiques
28
B. A C T I V I T EÉ S R E L AT I V E S AÀ L ’ A M EÉ L I O R AT I O N D E L ’ I N F O R M AT I O N S U R L E S B E S O I N S E N E M P L O I V E RT A U MAROC
Activités Partenaires impliqués dans la mise en Calendrier de réalisation Ressources
œuvre* J Jt A S O N D J F HM Budget
Etude prospective des besoins (territorialisés) en Institutions de formation
métiers verts pour les jeunes (niveau technicien, Deé partement de l’Education Nationale
technicien spécialisé, agent, ouvrier qualifié, Deé partement de la communication
ouvrier spécialisé) au Maroc dans les 4 autres Deé partement de la jeunesse et sports
domaines prioritaires (au Maroc) et de l’économie CES
verte non déjà couverts par d’autres études ODECo
(déchets, eau et assainissement, agriculture $, forêt, Profession/CGEM et autres
etc.) confeé deé rations sectorielles
DPF
S’inspirer de la démarche adoptée pour l’étude HCP
prospective « emplois dans le domaine des ER/EE »
Elaboration d’un système d’information « formation Institutions de formation
- besoins des entreprises et de la profession » Deé partement de l’Education Nationale
Deé partement de la communication
Deé partement de la jeunesse et sports
CES
ODECo
Profession/CGEM et autres
confeé deé rations sectorielles
DPF
HCP
Organiser un atelier de présentation de l’étude Institutions de formation Partage des
prospective et du système d’information (atelier Deé partement de l’Education Nationale reé sultats et
réunissant la profession, les institutions de Deé partement de la communication finalisation
formation, les départements sectoriels concernés Deé partement de la jeunesse et sports
par les domaines retenus CES
ODECo
Profession/CGEM et autres
confeé deé rations sectorielles
DPF
HCP
$ : Il semble que le Conseil Economique Social est sur le point de lancer une évaluation des besoins des secteurs seau et agriculture
C. Activiteé s strateé giques relatives aè la gestion des connaissances et de coopeé ration Sud – Sud
Selon les activiteé s, les principaux profils d’experts identifieé s sont les suivants :
30
Annexe : Liste des acteurs et personnes contactés
El Ottmani ; attaché au SG
NB. Le travail de préparation de ce rapport de cadrage a été mené en concertation permanente avec les
responsables au niveau de la DPCC.