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INTRODUCTION
NOTION DE CONTRAINTE
Notion de force
- Les forces de surface
- Les forces de volume
Contrainte
- Compression
- Tension (traction)
- Cisaillement
- Tenseur de contrainte
NOTION DE DEFORMATION
- Description des déformations en trois dimensions
- Changements de longueurs
- Changement de la forme
- La rotation d’ensemble du corps (rigide) déformé
- Changement de volume
- Quantification de la déformation
- Tenseur de déformation
LOI DE HOOKE
CONCLUSION
References bibliographiques
Annexe sur la divergence
1
Ce 1er chapitre du cours « méthodes sismiques d’exploration et sismologie » est dispensé en licence
de géophysique au Département de Géophysique et des Phénomènes Aléatoires de la Faculté des
Hydrocarbures et de la Chimie (Université M’Hamed Bougara de Boumerdes - Algérie ) durant l’année
universitaire 2018/2019 .Il est en constante perfectionnement en partie grâce aux retours que vous
pouvez apporter par vos commentaires. Ces derniers sont les bienvenus à mon adresse :
djeddimabrouk@yahoo.com
Si vous utilisez ce cours, vous devez citer la référence en bibliographie de la façon suivante :
2
INTRODUCTION
− Réversibilité
− Isotropie
− Linéarité
REVERSIBILITE ET ISOTROPIE.
Tout matériau parfaitement élastique et isotrope soumis sous l’action d’une faible
contrainte reprendrait son état (sa configuration) original lorsque la contrainte
cesse d’agir à condition que ses propriétés élastiques sont les mêmes dans toutes
les directions (isotropie) fig.1
Rappel : un matériau est dit isotrope si le comportement considéré (électrique,
magnétique, mécanique) ne dépend pas de la direction de sollicitation.
3
LINEARITE
Les matériaux qui obéissent à la loi expérimentale de Hooke selon laquelle les
déformations sont proportionnelles aux contraintes appliquées sont appelés matériaux
élastiques linéaires. Dans les matériaux de ce type toute connaissance des déformations
(actuelles) suffit à déterminer les contraintes (actuelles) et toute l’énergie est
conservée. Beaucoup de matériaux, y compris les roches et les sols peuvent être
considérés comme parfaitement élastiques, sans erreur appréciable, pourvu que les
déformations dont ils étaient l’objet, soient petites. Par contre, pour des sollicitations
plus grandes, si la déformation reste au moins partiellement après relâchement de la
contrainte , on parle alors de déformation plastique .
Quand on sollicite un solide jusqu'à la rupture (fig. 2), on remarque plusieurs phases de
comportement. L’étendue de ces phases change suivant la constitution du matériau et les
conditions ambiantes.
4
AB . Zone d’élasticité non linéaire (comportement élastique retour à l’état initial mais
avec une relation non linéaire entre contrainte et déformation)
Les déformations plastique et rupture sont les deux modes de déformation visibles sur
le terrain alors que la déformation élastique n’est pas perceptible (ex : cas des
tremblements de terre et en prospection sismique).
5
Rappel : entre deux seismes, la croute terrestre se déforme de façon élastique.La
déformation élastique augmente jusqu’à ce que le seuil de rupture soit atteint : c’est le
déclenchement du seisme.Celui-ci résulte donc par la libération rapide de l’énergie
lentement accumulée par les déformations élastiques et plastiques des materiaux de la
croute terrestre sous forme de chaleur et emission d’ondes sismiques.
NOTION DE CONTRAINTE
NOTION DE FORCE
La force est une quantité vectorielle qui s’applique en un point. Elle se definit par une
magnitude et une direction.
FORCES DE VOLUME
Les forces de volume (force à distance) agissent sur tout le volume du matériau. Les
forces de la pesanteur, la force (poussée) d’Archimède et la force électrostatique sont les
exemples les plus évidents des forces de volume. Les forces de volume peuvent agir à
distance voire à très grande distance pour certaines au travers de l’ ensemble d’un
matériau et elles dépendent de la densité massique du matériau .Elles peuvent résulter
des interactions à longue portée comme c’est le cas des forces gravitationnelle et
électromagnétique .En géodynamique, les forces volumiques se réduisent au poids causé
par l’attraction de la pesanteur sur une masse (densité x volume)
FORCES DE SURFACE
Les forces de surface (force de contact) agissent sur les surfaces limitant le volume du
matériau autrement dit elles agissent au contact entre les éléments de volume. Elles
correspondent aux interactions inter particules à très courte portée et elles sont
responsables de la cohésion de la matière. L’exemple le plus avéré des forces de surface
en sciences de la terre est la force qui agit sur l’interface des deux lithosphères océanique
et continentale .En effet, la surface entre ces deux lithosphères est soumise à deux forces.
⃗
∆𝑭 ⃗
𝒅𝑭 𝐅𝐨𝐫𝐜𝐞 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐥𝐞 à 𝐥𝐚 𝐬𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞
𝝈 = 𝐥𝐢𝐦 = =
∆𝒔→𝟎 ∆𝑺 𝒅𝑺 𝐬𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞 𝐚𝐠𝐢𝐭
⃗
𝒅𝒔 : élement de surface sur lequel s’éxerce la force 𝒅𝑭
Signe + en cas d’une tension
Signe − en cas d’une compression
Les contraintes peuvent être des tensions , des compressions ,des cisaillements , des
torsions ou des flexions..
LA TRACTION
Elle représente l’application sur le matériau de deux forces normales égales, contraires
et divergentes. Lors de la contrainte en traction, il en résulte un allongement dans la
direction de la force et une contraction dans la direction perpendiculaire à la tension.
C’est ce que l’on appelle phénomène de striction (diminution de la section).
LA COMPRESSION
7
Elle représente l’application sur le matériau de deux forces normales égales, contraires et
convergentes. La contrainte en compression produit un raccourcissement dans la
direction de la compression et une dilatation dans le sens de la section du matériau fig4.
LE CISAILLEMENT
Fig.4
Une contrainte est dite normale 𝝈𝒏 lorsque la force est appliquée perpendiculairement à
l’élement de surface : Soit (F//n)(composante // au plan) fig 5
la contrainte est dite tangentielle 𝝉 si la force agit dans le plan de la face considerée
(composante dans le plan. Soit (𝑭 ⊥ 𝒏) .
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Fig 5 : Décomposition de la force agissant sur un élement de surface ds
Tenseur uniaxial
𝝈 𝟎 𝟎
𝝈 = |𝟎 𝟎 𝟎|
𝟎 𝟎 𝟎
Tenseur sphérique
−𝒑 𝟎 𝟎
𝝈 = | 𝟎 −𝒑 𝟎 |
𝟎 𝟎 −𝒑
9
Fig 6. Contraintes s’appliquant sur les facettes d’un cube élémentaire
TENSEUR DE CONTRAINTE
Le tenseur de contrainte est donc l’ensemble des contraintes au point M(fig.6) obtenues
en donnant à la facette toutes les orientations posssibles. Le tenseur des contraintes, avec
toutes ses composantes, contient donc la combinaison des contraintes normales et
tangentielles.
𝝈𝒙𝒙 𝝉𝒙𝒛
(𝝉 𝝈𝒛𝒛 )
𝒛𝒙
Les 6 élements du tenseur de contrainte ( 𝝉𝒚𝒙 , 𝝉𝒙𝒚 , 𝝉𝒙𝒛 , 𝝉𝒛𝒙 , 𝝉𝒛𝒚 𝒆𝒕 𝝉𝒚𝒛 ) situés hors de
la diagonale sont appellées les contraintes de cisaillement (composantes tangentielles)
.Elles agissent parallèllement aux faces dans lesquelles elles s’appliquent.
En raison de la reciprocité des contraintes tangentielles Fig7, le tenseur peut être alors
exprimé par six quantités indépendantes dont 3 contraintes normales et 3 contraintes
de cisaillement.
NOTION DE DEFORMATION
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Pour mieux comprendre la n otion de déformation ,il est indispensable de definir la
notion de déplacement , la déformation et la dilatation.
La déformation est le mouvement relatif d’un point par rapport à un autre point.
Tout materiau possède une force propre pour resister aux contraintes et quand la
contrainte dépasse la resistance du materiau il se déforme et il s’en suit un changement
dans la forme et / ou de volume .La quantité de déformation subie par un échantillon du
materiau est fonction de ses propriétés mécaniques .
Les roches sont déformées depuis l’échelle du minéral (millimètre, micromètre) jusqu’à
celle du continent (milliers de kilomètre).
- Déformation élastique
- Déformation plastique
- Déformation cassante
- Déformation visqueuse
Sous l’effet d’une force exterieure , les materiaux subissent des déformations .Une
déformation est dite élastique si elle n’est pas permanente .La déformation est alors
proportionnelle à la contrainte qui la provoque et qui disparait lorsque la contrainte
est supprimée.
Dans le cas d’un comportement élastique des materiaux la déformation 𝝐 est
proportionnelle aux contraintes 𝝈 appliquées et elle est reversible. Le solide reprend sa
forme originale si les contraintes disparaissent .Le corps restitue alors la déformation
qu’il a accumulée quand la contrainte est relâchée .
examinons un materiau à deux dimensions PQRS indiqué par la figure 8 soumis à une
faible contrainte. Il se déforme.
On présume que les gradients de formation sont suffisamment petites par rapport aux
dimensions du materiau .On suppose ainsi que les d éplacements sont très petits par
rapport aux dimensions du materiau PQRS
12
𝝏𝒖 𝝏𝒖 𝝏𝒗 𝝏𝒗
, , , << 𝒅𝒙, 𝒅𝒚
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒙 𝝏𝒚
Fig 8
𝑷(𝒙, 𝒚) se transforme en 𝑷 ’( 𝒙 + 𝒖 , 𝒚 + 𝒗)
𝝏𝒖 𝝏𝒗
Q ( 𝒙 + 𝒅𝒙 , 𝒚) se transforme en Q’ ( 𝒙 + 𝒖 + 𝒅𝒙 , 𝒚 + 𝒅𝒙)
𝝏𝒙 𝝏𝒙
𝝏𝒖 𝝏𝒗
S (𝒙 , 𝒚 + 𝒅𝒚) se transforme en S’ ( 𝒙 + 𝒖 + 𝒅𝒚 , 𝒚 + 𝒅𝒚 + 𝒗 + 𝒅𝒚)
𝝏𝒚 𝝏𝒚
𝝏𝒖 𝝏𝒗
R (𝒙 + 𝒅𝒙 , 𝒚 + 𝒅𝒚) se transforme R’( 𝒙 + 𝒅𝒙 + 𝒖 + 𝒅𝒙 + 𝒅𝒙 , 𝒚 + 𝒅𝒚 +
𝝏𝒙 𝝏𝒙
𝝏𝒗 𝝏𝒗
𝒗+ 𝒅𝒙 + 𝒅𝒚
𝝏𝒙 𝝏𝒚
13
Les angles 𝜽𝟏 , 𝜽𝟐 sont très petits
𝝏𝒗 𝝏𝒖
𝜽𝟏 ≅ et 𝜽𝟐 ≅ étant donné que 𝒕𝒂𝒏 𝜽 ≅ 𝜽
𝝏𝒙 𝝏𝒚
Fig 9
Une modification de la forme , indiqué par la fermeture de l’angle QPS, obtenu par un
cisaillement parallèle à chaque axe Ce changement s’opère par la fermeture de l’angle
𝜽𝟏 + 𝜽𝟐
QPS avec un même angle (fig .10)
𝟐
Fig 10
14
Fig 10
- Les changements de longueurs dans la direction des axes ont pour expressions
𝝏𝒖
𝝐𝒙𝒙 =
𝝏𝒙
𝝏𝒗
𝝐𝒚𝒚 =
𝝏𝒚
𝝏𝒘
𝝐𝒚𝒚 =
𝝏𝒛
- Le changement de la forme (cisaillement) s’exprime par :
𝝏𝒖 𝝏𝒗
𝝐𝒙𝒚 = 𝝐𝒚𝒙 = +
𝝏𝒚 𝝏𝒙
𝝏𝒘 𝝏𝒗
𝝐𝒚𝒛 = 𝝐𝒛𝒚 = +
𝝏𝒚 𝝏𝒛
15
𝝏𝒖 𝝏𝒘
𝝐𝒛𝒙 = 𝝐𝒙𝒛 = +
𝝏𝒛 𝝏𝒙
𝝏𝒘 𝝏𝒗
𝜽𝒙 = −
𝝏𝒚 𝝏𝒛
𝝏𝒖 𝝏𝒘
𝜽𝒚 = −
𝝏𝒛 𝝏𝒙
𝝏𝒗 𝝏𝒖
𝜽𝒛 = −
𝝏𝒙 𝝏𝒚
CHANGEMENT DE VOLUME
𝝏𝒖 𝝏𝒗 𝝏𝒘
𝑽 + ∆𝑽 = 𝑽 + [𝒅𝒙 + 𝒅𝒙 ] . [𝒅𝒚 + 𝒅𝒚] . [𝒅𝒛 + 𝒅𝒚]
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
Soit
∆𝑽
⃗ : Appelée trace du tenseur des déformations
= 𝝐𝒙𝒙 + 𝝐𝒚𝒚 + 𝝐𝒛𝒛 = 𝒅𝒊𝒗 𝑼
𝑽
ou encore dilatation volumique (voire annexe l notion de divergence).
QUANTIFICATION DE LA DEFORMATION
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L’évaluation de la déformation consisterait à comparer l’état initial (avant
déformation) à l’état final (après déformation).Il ya deux paramètres qu’il faut prendre
en compte.
Dans la direction ox on a :
𝝐𝒙𝒙 𝟎 𝟎
𝝐𝒊𝒋 =( 𝟎 𝟎 𝟎)
𝟎 𝟎 𝟎
- En trois dimensions
𝝏𝒖 𝝏𝒖 𝝏𝒖
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
𝒅𝒖 𝝏𝒗 𝝏𝒗 𝝏𝒗
𝒅𝒙
( 𝒅𝒗 ) = 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
. (𝒅𝒚).
𝒅𝒘 𝝏𝒘 𝝏𝒘 𝝏𝒘 𝒅𝒛
( 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛)
Soit :
17
𝝐𝒙𝒙 𝝐𝒙𝒚 𝝐𝒙𝒛
𝝐𝒊𝒋 = ( 𝝐𝒚𝒙 𝝐𝒚𝒚 𝝐𝒚𝒛 )
𝝐𝒛𝒙 𝝐𝒛𝒚 𝝐𝒛𝒛
Les composantes 𝝐𝒚𝒙 , 𝝐𝒙𝒚 , 𝝐𝒙𝒛 𝝐𝒛𝒙 , 𝝐𝒛𝒚 𝒆𝒕 𝝐𝒚𝒛 : représentent les glissements
(déformations de cisaillement).
𝝏𝒋
La matrice qui rassemble les déformations avec 𝒋 = 𝒖, 𝒗; 𝒘 et 𝒊 = 𝒙 , 𝒚, 𝒛 forme
𝝏𝒊
le tenseur des déformations.
- Diagonalisable
- La trace du tenseur des déformations est invariante par changement de base. Elle
est égale à la somme de ses termes diagonaux ( 𝝐𝒙𝒙 + 𝝐𝒚𝒚 + 𝝐𝒛𝒛 )
- Tout point M (x,y,z) d’un solide sous l’action d’une contrainte subit un
déplacement ⃗𝑼
⃗ de composantes 𝒖 , 𝒗 et 𝒘
.
nous pouvons exprimer le tenseur symetrique des déformations 𝝐𝒊𝒋 par l’expression
dans le cadre des petits déplacements et des petites déformations, les termes de second
d’ordre peuvent être néglIgés , laissant place au tenseur des déformations linéairisées
qui a pour expression :
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𝟏 𝝏𝒖𝒊 𝝏𝒖𝒋
𝝐𝒊𝒋 = ( + )
𝟐 𝝏𝒙𝒋 𝝏𝒙𝒊
C’est cette relation qu’on utilise pour la propagation des ondes sismiques étant donné
que les déformations sont suffisamment faibles .
𝝏𝒖
𝝐𝒙𝒙 =
𝝏𝒙
𝝏𝒗
𝝐𝒚𝒚 =
𝝏𝒚
𝝏𝒘
𝝐𝒛𝒛 =
𝝏𝒛
Les expressions des déformations pour les termes de cisaillement sont :
𝟏 𝛛𝐰 𝛛𝐯
𝛜𝐲𝐳 = 𝛜𝐳𝐲 = ( + )
𝟐 𝛛𝐲 𝛛𝐳
𝟏 𝛛𝐮 𝛛𝐯
𝛜𝐲𝐱 = 𝛜𝐱𝐲 = ( + )
𝟐 𝛛𝐲 𝛛𝐱
𝟏 𝛛𝐰 𝛛𝐮
𝛜𝐱𝐳 = 𝛜𝐳𝐱 = ( + )
𝟐 𝛛𝐱 𝛛𝐳
LOI DE HOOKE
Dans le cas le plus simple de la compression ou d’une traction simple , la relation entre
la contrainte et la déformation est (Fig 11).
𝝈 = 𝑬. 𝝐
19
Fig 11
𝝈 𝐱𝐱 = 𝑬. 𝛜𝐱𝐱
𝑬 : module d’Young
En déformation transversale
𝝈 𝐱𝐱
𝛜 𝐲𝐲
= 𝛜𝐳𝐳 = − 𝛜𝐱𝐱 𝝑 = −𝝑
𝑬
𝝑 : coefficient de Poisson
𝝈 𝐱𝐱 𝝑 𝝈 𝐲𝐲 𝟏
𝛜𝐱𝐱 = − = (𝝈 𝐱𝐱 − 𝝑 𝝈 𝐲𝐲 )
𝑬 𝑬 𝑬
20
𝝈 𝐲𝐲 𝝑 𝝈 𝐱𝐱 𝟏
𝛜𝐲𝐲 = − = (𝝈 𝐲𝐲 − 𝝑 𝝈 𝐱𝐱 )
𝑬 𝑬 𝑬
𝑬
𝝈 𝐱𝐱 = ( 𝛜𝐱𝐱 + 𝝑 𝛜𝐲𝐲 )
(𝟏 − 𝝑𝟐 )
𝑬
𝝈 𝐲𝐲 = ( 𝛜𝐲𝐲 + 𝝑 𝛜𝐱𝐱 )
(𝟏 − 𝝑𝟐 )
En procédant par un raisonnement similaire aux cas à deux dimensions, la loi de Hooke
tridimensionnelle a pour expression :
𝟏
𝛜𝐱𝐱 = [𝝈 𝐱𝐱 − 𝝑 (𝝈 𝐲𝐲 + 𝝈 𝐳𝐳 )]
𝑬
𝟏
𝛜𝐲𝐲 = [𝝈 𝐲𝐲 − 𝝑 (𝝈 𝐳𝐳 + 𝝈 𝐱𝐱 )]
𝑬
𝟏
𝛜𝐳𝐳 = [𝝈 𝐳𝐳 − 𝝑 (𝝈 𝐱𝐱 + 𝝈 𝐲𝐲 )]
𝑬
Et inversement :
𝑬
𝝈 𝐱𝐱 = [(𝟏 − 𝝑) 𝛜𝐱𝐱 + 𝝑 ( 𝛜𝐲𝐲 + 𝛜𝐳𝐳 )]
(𝟏 + 𝝑)(𝟏 − 𝟐𝝑)
𝑬
𝝈 𝐲𝐲 = [(𝟏 − 𝝑) 𝛜𝐲𝐲 + 𝝑 ( 𝛜𝐳𝐳 + 𝛜𝐱𝐱 )]
(𝟏 + 𝝑)(𝟏 − 𝟐𝝑)
𝑬
𝝈 𝐳𝐳 = [(𝟏 − 𝝑) 𝛜𝐳𝐳 + 𝝑 ( 𝛜𝐱𝐱 + 𝛜𝐲𝐲 )]
(𝟏 + 𝝑)(𝟏 − 𝟐𝝑)
Pour les materiaux élastiques ,homogènes et isotropes , les relations entre contraintes
et déformations (parfaitement reversible) dependent seulementt de deux paralmetres 𝝀
et µ (constantes de Lamé). Cette loi appelée loi de Hooke a pour expression :
𝝈 𝐢𝐣 = 𝝀. 𝜽. 𝜹𝐢𝐣 + 𝟐𝝐 𝐢𝐣
21
𝜽 : dilatation volumique
𝜹𝐢𝐣 symbome de Kronecker
𝜹𝐢𝐣 = 𝟏 si 𝒊 = 𝒋
𝜹𝐢𝐣 = 𝟎 si 𝒊 ≠ 𝒋
CONSTANTES ELASTIQUES
Tout matériau continu, homogène et isotrope peut être décrit par deux
coefficients élastiques : le module d’Young 𝑬 et le module de cisaillement G ou 𝝁.
Module d’Young
𝝈 𝑭/𝑺
𝑬= =
𝝐 ∆𝑳/𝑳
∆𝑳 𝑭/𝑺
=
𝑳 𝑬
𝑭/𝑺: la force ou la contrainte appliquée par unité de surface
𝝐 = ∆𝑳/𝑳: déformation relative c’est-à-dire l’ allongement relatif (ou retricissement)
par unité de longueur sous l’effet de la contrainte .
22
𝐸 : module d’Young (en unité de Pression)
𝝐 : déformation ( sans dimension)
𝝈 : contrainte (en unité de pression)
La figure 12 montre qu’une tension normale genère deux effets :
Un allongement specifique
∆𝑳 = 𝑳′ − 𝑳
∆𝒅 = 𝒅′ − 𝒅
Fig 12
COEFFICIENT DE POISSON
∆𝐝
𝐝é𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐥𝐞
𝛝 = = 𝐝
𝐝é𝐟𝐢𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐢𝐭𝐮𝐝𝐢𝐧𝐚𝐥𝐞 ∆𝐋
𝐋
23
∆𝒅
= 𝝑. 𝝐
𝒅
∆𝒅 = 𝒅′ − 𝒅
𝝑 : Le coefficient de Poisson
𝝑, sans unité, toujours inferieur à 0,5, il est de l’ordre de 0,25 pour la majorité des
materiaux .
Le coefficient de Poisson est relié au module d’Young 𝑬 grâce aux deux constantes de
Lamé 𝝀 et µ (fig13)
𝑬. 𝝑
𝝀=
(𝟏 + 𝝑)(𝟏 − 𝟐𝝑)
𝑬 𝟑𝑲(𝟏 − 𝟐𝝑)
µ= =
𝟐(𝟏 + 𝝑) 𝟐(𝟏 + 𝝑)
Fig 13. Relation entre les constantes de Lamé pour 𝝑 variant entre 𝟎 et 𝟎, 𝟓 pour un 𝑬 fixé
en déformation longitudinale
𝛜 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐥𝐞
= − 𝝑 𝛜𝐥𝐨𝐧𝐠𝐢𝐭𝐮𝐝𝐢𝐧𝐚𝐥𝐞
en déformation transversale
24
𝝈 𝐱𝐱
𝛜 𝐲𝐲
= 𝛜𝐳𝐳 = −𝝑 𝛜𝐱𝐱 = −𝝑
𝑬
MODULE D’INCOMPRESSIBILITE
𝟏
∶ S’appelle compressibilité
𝑲
MODULE DE CISAILLEMENT
𝑭/𝑺 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆
𝑮= =
∆𝑳/𝑳 𝒅é𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒂𝒔 𝒅′ 𝒖𝒏 𝒄𝒊𝒔𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒊𝒎𝒑𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒈𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍
𝑭 ∆𝑳
= 𝝉𝒄𝒊𝒔𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = 𝑮. = 𝑮 . 𝒕𝒂𝒏𝜷
𝑺 𝑳
L’angle 𝜷 étant petit, 𝒕𝒂𝒏𝜷 ≈ 𝜷
25
G module de cisaillement ,il s’exprime en Gpa ou en N par 𝐦𝐦𝟐
𝑬
µ=𝑮=
𝟐(𝟏 + 𝝑)
Fig 14
Dans le cas des materiaux homogènes , isothermes et parfaitement élastiques toutes les
constantes élastiques qualifiées de statiques (car mesurés au laboratoire)des materiaux
sont reliées entre elles par les relations suivantes :
𝝁(𝟑𝝀+𝟐𝝁)
𝑬= = 𝟑𝑲(𝟏 − 𝟐𝝑) = 𝟐𝝁(𝟏 + 𝝑)
𝝀+𝝁
𝟑𝑲 − 𝟐𝝁 𝝀 𝟏 𝑬
𝝑= = = −
𝟔𝑲 + 𝟐𝝁 𝟐(𝝀 + 𝝁) 𝟐 𝟔𝑲
𝑬 𝟐 𝟐𝝁(𝟏 + 𝝑)
𝑲= = 𝝀+ 𝝁=
𝟑(𝟏 − 𝟐𝝑) 𝟑 𝟑(𝟏 − 𝟐𝝑)
𝑬.𝝑
𝝀=
(𝟏+𝝑)(𝟏−𝟐𝝑)
26
𝑬 𝟑𝑲(𝟏 − 𝟐𝝑)
µ= =
𝟐(𝟏 + 𝝑) 𝟐(𝟏 + 𝝑)
Les paramètres élastiques peuvent être deduits à partir des mesures des vitesses des
ondes sismiques , on les qualifie alors de coefficients dynamiques d’élasticité . Il sont
généralement différents des modules statiques.
Les valeurs des modules dynamiques en fonction des vitesses des ondes de compression
𝑽𝒑 et de cisaillement 𝑽𝒔 ont pour expressions :
𝟑𝑽𝟐𝒑 −𝟒𝑽𝟐𝒔
𝑬𝒅 = 𝝆𝑽𝟐𝒔
𝑽𝟐𝒑 −𝑽𝟐𝒔
𝑲𝒅 = 𝝆(𝑽𝟐𝒑 − 𝟒/𝟑𝑽𝟐𝒔 )
µ𝒅 = 𝝆𝑽𝟐𝒔
𝑽𝟐𝒑 −𝟐𝑽𝟐𝒔
𝝑𝒅 =
𝟐(𝑽𝟐𝒑 −𝑽𝟐𝒔 )
𝝀𝒅 = 𝝆(𝑽𝟐𝒑 − 𝟐𝑽𝟐𝒔 )
𝝆: densité du materiau
CONCLUSION
Sous l’action d’une contrainte quelconque , les materiaux solides élastiques subissent
des déformations de deux types .
- Une compression
- Un cisaillement
𝝀 + 𝟐𝝁 𝟑𝑲 + 𝟒𝝁
𝑽𝒑 = √ =√
𝝆 𝟑𝝆
27
- Les ondes de cisaillement encore appelées ondes de distorsion ou ondes
transversales ou ondes S.
𝝁
𝑽𝒔 = √
𝝆
------------------
28
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Djeddi Mk and Shout .H: Bases physiques des methodes sismiques .Office des
Publications universitaires –Alger 02/1995
https://fr.scribd.com/doc/301732138/Methodes-Sismiques-Comportement-Elastique-
Des-Roches
https://fr.scribd.com/document/224706211/Parametres-elastiques-des-roches
http://www.normalesup.org/~clanglois/Sciences_Terre/Phy-solide-notes.pdf
29
ANNEXE
Divergence
Le produit scalaire de l’opérateur Nabla "𝛁⃗ " par un vecteur definit la divergence de
ce vecteur.Ainsi pour un champ de vecteur 𝐀 ⃗ (𝐱, 𝐲, 𝐳) de composantes Ax , Ay , Az ,
la divergence du vecteur est par définition.
𝛛 𝐀𝐱 𝛛 𝐀𝐲 𝛛 𝐀𝐳
⃗ (𝐱, 𝐲, 𝐳) = 𝛁
𝐝𝐢𝐯𝐀 ⃗ .𝐀
⃗ (𝐱, 𝐲, 𝐳) = (𝐱, 𝐲, 𝐳) + (𝐱, 𝐲, 𝐳 ) + (𝐱, 𝐲, 𝐳)
𝛛𝐱 𝛛𝐲 𝛛𝐳
𝛛
𝛛𝐱 𝐀𝐱
𝛛
= 𝛛𝐲
. ( 𝐀𝐲 )
𝛛 𝐀𝐳
(𝛛𝐳)
⃗ par 𝐀
La divergence d’un vecteur est un scalaire (le produit scalaire de 𝛁 ⃗ ), elle
⃗ (𝐱, 𝐲, 𝐳)
représente la somme des dérivée partielles des composantes du vecteur 𝐀
La divergence peut être également définie comme étant égale au flux 𝜱 du vecteur
⃗⃗ (𝒙, 𝒚, 𝒛) sortant d’un volume unité 𝒅𝜏, soit :
𝑨
⃗ (𝐱, 𝐲, 𝐳) = 𝐝𝚽 .
⃗ (𝐱, 𝐲, 𝐳) = ⃗𝛁. 𝐀
𝐝𝐢𝐯𝐀
𝐝𝝉
Cette formule montre que la divergence d’un champ vectoriel ⃗A en un point est égale
au flux sortant par unité de volume ∆𝜏 centré en un point P et délimité par une surface
fermée ∆𝑆. Le terme ∆Φ est le flux du champ de vecteurs A ⃗ à travers l’unité de
volume ∆τ. La divergence de ⃗A est par definition :
∆𝚽 ∯𝐀 ⃗⃗⃗⃗
⃗ 𝐝𝐬
⃗ (𝐱, 𝐲, 𝐳) = 𝐥𝐢𝐦
𝐝𝐢𝐯𝐀 = 𝐥𝐢𝐦
∆𝛕→𝟎 ∆𝛕 ∆𝛕→𝟎 ∆𝛕
30
INTERPRETATION PHYSIQUE DE LA DIVERGENCE
Si 𝐝𝐢𝐯⃗⃗⃗𝐕 = 𝟎 en tout point le champ est uniforme et les lignes de champ sont
parallèles entre elles (figc)
Lorsqu’ un champ de vecteur tend localement à diverger à partir d’un point source,
son flux à travers une petite surface fermée qui entoure le point source est positif et,
selon le théorème de Green –Ostrogradsky, sa divergence est également positive.
Et inversement, lorsque le champ de vecteur tend à converger vers ce point source, son
flux à travers une petite surface fermée qui l’entoure est négatif (∆𝛷 < 0), la
divergence au point étudié est négative (flux entrant).on aura :
∆𝜱
𝒅𝒊𝒗 ⃗𝑨
⃗ (𝒙, 𝒚, 𝒛) = 𝐥𝐢𝐦 <0
∆𝝉→𝟎 ∆𝝉
Lorsque le champ de vecteur est uniforme au voisinage du point source, son flux à
⃗ = 𝟎, et sa
travers une petite surface fermée qui l’entoure est nul et donc 𝐝𝐢𝐯𝐀
divergence est aussi nulle(le flux est localement conservatif). Cela signifie que le champ
⃗ ne peut pas converger vers la source ou diverger de la source. On a alors :
de vecteur 𝐀
∆𝜱
𝒅𝒊𝒗 ⃗𝑨
⃗ (𝒙, 𝒚, 𝒛) = 𝐥𝐢𝐦 =𝟎 .
∆𝝉→𝟎 ∆𝝉
31
(a) (b) (c)
Fig 1
⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
∯ ⃗𝑨 𝒅𝑺 = ∰ 𝒅𝒊𝒗 ⃗𝑨
⃗ 𝒅𝝉
𝝉
𝒔
Cette Formule permet de transformer une intégrale de surface (flux d’un champ de
vecteurs ⃗𝑨
⃗ à travers une surface fermée) en une intégrale volumique.
On sait que le flux du champ électrique ⃗E à travers une surface fermée 𝐒 est égal à la
somme algébrique des charges électriques contenues à l’interieur de la surface 𝑆
selon l’expression
dq
ΦE⃗ = ∬s ⃗E. ds = ∑i i
∈o
Lorsque les charges sont distribuées à travers un volume V engendré par la surface S
de distribution volumique ρ, on a
32
𝐪 = ∭ 𝛒 𝐝𝐕 d’où
⃗ . 𝐝𝐬 = ∑𝐢 𝐝𝐪𝐢 =
𝚽𝐄⃗ = ∬𝐬 𝐄
𝟏
∭ 𝛒 𝐝𝐕
∈𝐨 ∈𝐨
⃗ dV = 1 ∭ ρ dV
∬s ⃗E. ds = ∭ divE ∈ o
D’où
dqi 𝛒.𝐝𝐕 𝛒
⃗ . 𝐝𝐕 = 𝐝𝚽 ⃗ =
𝐝𝐢𝐯𝐄 = D’où ⃗ =
𝐝𝐢𝐯𝐄
𝐄 ∈𝐨 ∈𝐨 ∈𝐨
La divergence dans l’équation de Maxwell divB ⃗⃗⃗ = 0 signifie que le flux du champ
magnétique à travers n’importe quelle surface fermée est nul (absence de monopoles
magnétiques).le flux du champ entrant est égal au flux du champ sortant.
33
Fig 2
Soient ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ deux champs de vecteurs et 𝑉(𝑥, 𝑦, 𝑧) un champ de scalaire .Les
𝐴 et 𝐵
propriétés de linéairité du produit scalaire donnent :
❶ ⃗⃗⃗ + 𝑩
𝜵. (𝑨 ⃗⃗⃗ ) = 𝜵. 𝑨
⃗⃗⃗ + 𝜵. 𝑩
⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ ∧ 𝐁
❹𝛁. (𝐀 ⃗⃗⃗ ) = 𝐁
⃗⃗⃗ . ( 𝛁 ∧ ⃗⃗⃗
𝐀 ) − ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ )
𝐀 (𝛁 ∧ 𝐁
❺ ⃗⃗⃗ ) = 𝟎
𝛁. ( 𝛁 ∧ 𝐀
34
volume élémentaire 𝒅𝝉 = 𝒅𝒙. 𝒅𝒚. 𝒅𝒛 , construit au point 𝑷(𝒙, 𝒚, 𝒛) a pour
expression fig 3
𝝏 𝑨𝒙 𝝏 𝑨𝒚 𝝏 𝑨𝒛
𝒅𝜱 = 𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛 + 𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛 + 𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛 =
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
𝝏𝑨 𝝏 𝑨𝒚 𝝏 𝑨𝒛 𝝏𝑨 𝝏 𝑨𝒚 𝝏 𝑨𝒛
( 𝝏𝒙𝒙 + + ) 𝒅𝒙𝒅𝒚 𝒅𝒛 = ( 𝝏𝒙𝒙 + + ⃗⃗⃗ . 𝒅𝝉
) 𝒅𝝉 = 𝒅𝒊𝒗 𝐀
𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒚 𝝏𝒛
𝒅𝜱
⃗⃗⃗ . 𝒅𝝉𝒅𝒊𝒗 𝐀
𝒅𝜱 = 𝒅𝒊𝒗 𝐀 ⃗⃗⃗ =
𝒅𝝉
Avec
𝝏 𝑨𝒙 𝝏 𝑨𝒚 𝝏 𝑨𝒛
( + + ⃗⃗⃗ = 𝛁
) = 𝒅𝒊𝒗 𝐀 ⃗⃗⃗ . 𝑨
⃗⃗⃗
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
Fig 3
⃗⃗⃗ = 𝐀
𝐀 ⃗⃗⃗ (𝒓, 𝜽, 𝒛) .De composantes
𝐴𝑟 = 𝐴𝑟 (𝒓, 𝜽, 𝒛)
𝐴𝜽 = 𝐴𝜽 (𝒓, 𝜽, 𝒛)
𝐴𝒛 = 𝐴𝒛 (𝒓, 𝜽, 𝒛)
⃗⃗⃗
𝐀 = ⃗⃗⃗
𝐀 (𝒓, 𝜽, 𝝋) de composantes
𝐴𝑟 = 𝐴𝑟 (𝒓, 𝜽, 𝝋)
𝐴𝜽 = 𝐴𝜽 (𝒓, 𝜽, 𝝋)
𝐴𝝋 = 𝐴𝒛 (𝒓, 𝜽, 𝝋)
𝟏 𝝏 𝟐 𝟏 𝝏 𝟏 𝝏𝑨𝝋
⃗⃗ =
𝒅𝒊𝒗 𝑨 (𝒓 . 𝑨𝒓 ) + (𝑨𝜽 𝒔𝒊𝒏 𝜽) + =
𝒓𝟐 𝝏𝒓 𝒓 𝐬𝐢𝐧 𝜽 𝝏𝜽 𝒓. 𝐬𝐢𝐧 𝜽 𝝏𝝋
----------------
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