Météo La République Centrafricaine l’emporte devant l’Algérie (2-0) Education nationale

FOOTBALL
28° à Alger L’ire de
40° à Illizi
Méc on na issa bles ! Benbouzid
Mme G uer rouc he Akila, pr és id ent e
de l’Un io n nat io nale des s ages -
Les " V er t s" c omp rom et t en t  40% des
établissements
f e m m e s, a u f o ru m d ’ El M o u d j a h i d
le u rs ch a n c e s d e q u a li f ic a t i o n scolaires prévus pour
la rentrée 2010-2011
Un quotidien
P. 32 n'ont pas été
réceptionnés
Toxicomanie
plein de vie P. 11

 La formation continue au profit

L’Algérie compte 200.000 Révision des règles
parasismiques
des sages-femmes est "une nécessité
impérieuse"
PP. 16-17
consommateurs de drogue ! P. 9 Ça bouge...!
3 Doul Qîda 1431 - Lundi 11 Octobre 2010 - N° 14021 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287 L’AADL continuera
sa mission P. 7

Air Algérie
anno nce d es
per t u r bat i on s s u r s es
vol s , dem a i n, v er s et
en p r oven anc e de P ar i s
L A R E V O L U T I O N PA R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E P. 2

F in d e s t r a v a u x d u 2 e s o m m e t a r a b o - a f r i c a in d e Sy r t e ( L i b y e )
Le Président

Adoption d’une Bouteflika prend

part à une
réunion de

stratégie
concertation des
pays du Sahel
Le Président de la République,
M. Abdelaziz Bouteflika, a pris
part, hier soir, à Syrte (Libye) à
une réunion de concertation
des pays du Sahel. La réunion
a regroupé outre le Président

de partenariat
Bouteflika, le Guide de la
Révolution libyenne, le Colonel
Maâmar El Gueddafi, les Chefs
d'Etat de Mauritanie, M.
Mohamed Ould Abdelaziz, du
Mali, M. Amadou Toumani
Touré, et du Tchad, M. Idriss
Deby Itno.
Auparavant, M. Bouteflika s'est
entretenu avec le Guide de la
Révolution libyenne, le Colonel
Maâmar El Gueddafi.
Cette réunion s'est déroulée
juste après la clôture
du 2e sommet afro-arabe.

3 mots clés du Président

Paix,
Sécurité,
Stabilité PP. 3 à 5

Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Té l. : (021) 73.70.81 — Fa x : (021) 73.90.43 — 52e Année — Alg ér ie : 10,00 DA - Fra n ce : 1 €
2 EL MOUDJAHID
28° à Alger,
Météo 40° à Illizi
Sur les régions nord du pays, le temps sera
relativement froid et instable sur les régions ouest et
centre avec des pluies parfois orageuses et localement
assez marquées sur le littoral. Toutefois sur l’est, le ciel
sera passagèrement nuageux en cours de journée. Les
vents seront variables modérés avec rafales de vents sous
orages. La mer sera agitée.
Au Sud, le ciel sera nuageux du sud-ouest vers El
Bayadh, Ghardaïa, Laghouat, le nord oasis et le Sahara
oriental avec quelques pluies parfois orageuses. Les vents
seront de secteur sud-ouest modérés à assez forts avec
soulèvements de sable.
Le mercure affichera 28° à Alger, 27° à Annaba et
Bejaia, 25° à Batna et à Chlef 24° à Oran, 26° à
Constantine, 23° à Bordj Bou Arreridj, 22° à Sétif, 21° à
Tlemcen, , 29° à Ghardaïa, 34° à Tamanrasset, 27°
Tindouf, 40° à Illizi, 33° à Adrar et 36° In Salah.
Le 14 octobre, au siège de l’ANDPME
Journée d’étude sur la promotion
de la femme entrepreneur
Le siège de l’Agence nationale de développement de la
PME (ANDPME) abritera le 14 octobre à partir de 9 h une
journée d’étude sur le thème « promotion de la femme
entrepreneur, défis et opportunités».
Ce matin, à 10 h, au siège du FNA
Conférence de presse
de Moussa Touati
M. Moussa Touati, président du Front
National Algérien, animera ce matin à 10 h au
siège du parti, une conférence de presse sur le bilan des AG de
sensibilisation tenues dans 10 wilayas du pays.
Pétanque
L’En vice-championne
de la coupe des nations
L’équipe nationale de pétanque a décroché le titre de
vice-championne de la coupe des nationas de la pétanque qui
s’est déroulé à Izmir (Turquie), du 7 au 10 octobre.
52 nations ont participés à ce grand rendez-vous sportif
mondial.
Air Algérie annonce des perturbations
sur ses vols, demain, vers
et en provenance de Paris
La direction générale de la compagnie nationale Air
Algérie a annoncé hier des perturbations sur ses vols vers et en
provenance de la plate-forme parisienne, le mardi 12 octobre,
en raison d'un appel à la grève générale lancé en France.
Dans ce contexte, Air Algérie signale, dans un
communiqué, qu'en raison des limitations imposées à toutes
les compagnies aériennes par la direction générale de la
navigation civile française (DGAC), des vols ont du être
annulés, alors que d'autres pourront être affectés par des
retards plus au moins importants. Air Algérie, précise a cet
égard, qu'elle a procédé aux annulations suivantes sur les
liaisons Algérie-plate-forme parisienne:
- Alger-Paris CDG-Alger (vol AH 1000/ 1001)
- Constantine -Paris CDG-Constantine (vol AH 1122-
1123)
- Béjaia-Paris Orly -Béjaia (vol AH 1012/1013)
- Sétif-Paris Orly -Sétif (vol 1146/1147)
- Alger-Paris CDG ( vol AH 1008)
"Le transport des passagers ayant réservé sur ces vols sera
assuré par les autres vols du même jour qui pourront être
maintenus ou par les vols des jours suivants", indique
toutefois Air Algérie, en précisant que "d'autres modifications
de programme vers et en provenance de la France pourront
intervenir en fonction de l'évolution du mouvement social
annoncé".
El Oued
Une récolte de 2 millions QX de dattes attendue
Une récolte de 1.891.382 million de sur une production de plus 268.000 q pour
quintaux de dattes est attendue cette saison un effectif de plus de 610.000 palmiers, dont
dans la wilaya d'El Oued, a-t-on indiqué hier, 463.000 productifs, peuplant une surface de
à la direction locale des services agricoles près de 6.000 ha.La saison dernière, la
(DSA).Cette production prévisionnelle wilaya d'El-oued avait enregistré une récolte
consiste en 1.262.505 q de dattes de variété
"Deglet Nour" pour un effectif de plus de 2
de 1.674.950 q de dattes, dont plus d'un
million q de variété ''Deglet Nour'', près de
millions de palmiers, dont plus de 1,9 million
de palmiers productifs, couvrant 23.000 ha et
300.000 q de "Ghars" et 237.000 q d'autres
variétés, a-t-on rappelé. Lancée en début du
plus de 360.000 q de variété ''Ghars'' produits
à partir de 697.000 palmiers, dont 621.000
mois d'octobre en cours, la campagne de
cueillette des dattes devra s'étaler sur trois
productifs occupant une surface de plus de mois dans la région, a-t-on fait savoir à la
6.000 ha, a-t-on précisé. Pour les autres DSA d'El Oued.
variétés de dattes, la DSA table, cette saison,
 Ce matin, à 10 h
“Energies renouvelables, énergies propres”
Conférence de presse de “Era”
Le commissariat du Salon “Era” organise une conférence de presse, ce
matin, 2010, à 10 heures, au Centre de presse d’El Moudjahid, en prévision
de la tenue du Salon international “ Energies renouvelables, Energies
propres, Développement durable ”, qui se tiendra à Tamanrasset du 19 au
21 octobre 2010 et placé sous le haut patronage du Président de la
République, M. Bouteflika. Lors de cette rencontre, la commissaire
présentera les temps forts de cette édition, les participants attendus et les
conférences-débats qui auront lieu.
 Demain à 10 h
Conférence-débat sur
“La religion et la modernité
dans l’espace musulman”
Une conférence-débat sera assurée par le président du Haut conseil
islamique, Cheikh Bouamrane, demain à 10 h, au centre de presse d’El
Moudjahid. Cette rencontre portera sur le thème d’actualité : “La religion
et la modernité dans l’espace musulman”.
Seront présents des représentants d’institutions publiques, des
chercheurs, des scientifiques et des représentants de médias.
 Le 13 octobre, à 10 h
Conférence-débat sur «le don d’organes :
un nouveau combat pour la vie»
A l’occasion de la commémoration de la journée mondiale du Don
d’organes, le centre de presse d’El Moudjahid abritera le 13 octobre une
conférence-débat sous le thème « le don d’organes : un nouveau combat
pour la vie». Cette rencontre organisée par la société algérienne de
néphrologie, dialyse et transplantation sera l’occasion d’informer, d’aider
à réfléchir et à sensibiliser le grand public à la question du don d’organes
afin que chacun se sente solidaire et concerné par ce problème.
La société algérienne de néphrologie désire promouvoir le don
d’organes à partir de personnes décédées pour permettre à de nombreux
insuffisants rénaux chroniques de bénéficier d’une transplantation rénale.
Ce matin, au siège du ministère
de l’Energie et des Mines
Célébration du 50e
anniversaire de création
de l’OPEP
Le ministère de l’Energie et des Mines organise ce matin à 11h en son
siège une cérémonie de célébration du 50e anniversaire de création de
l’organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep).
A partir d’aujourd’hui, à la résidence
Djenane El Mithak
Séminaire sur l’arabisation de l’enseignement
et le développement humain
Dans le cadre de son programme culturel et scientifique tracé pour la
session 2009-2011, le Conseil supérieur de la langue arabe organisera un
Colloque scientifique sous le thème « l’arabisation de l’enseignement et le
développement humain » qui se tiendra à la résidence Djenane El Mithak,à
partir d’aujourd’hui. Ce colloque de trois jours est organisé en collaboration
avec plusieurs institutions notamment le centre arabe pour l’arabisation, la
traduction, la création et la publication (Damas), le ministère de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des institutions
rattachées à l’organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences
(ALESCO) et le programme arabe de l’OMS.
Ecole nationale de formation des cadres
des affaires religieuses
Le décret exécutif vient de paraître au JO
Rendues indispensables par les nouvelles mutations de la société, la
formation et le perfectionnement constant du personnel du secteur des affaires
religieuses viennent d’être renforcés par la parution au Journal Officiel du
décret exécutif n° 208-10, portant organisation de l’Ecole nationale de
formation des cadres des affaires religieuses. Selon les déclarations de M. Saïd
Maâouel, directeur de la formation et du perfectionnement du personnel au
ministère des Affaires religieuses et du Wakf, recueillies par notre confrère El
Khabar dans son édition de jeudi dernier, ce décret constitue une importante
réalisation pour le secteur en ce sens qu’il permet à cet établissement d’assurer
une formation préparatoire (durant la période de stage) au profit des candidats
choisis pour occuper les postes d’imams principaux, imams enseignants,
guides féminins d’orientation religieuse (morchidate) et chargés des biens
wakfs. Objectifs : perfectionnement du niveau des cadres du secteur ;
promotion du discours religieux et amélioration des missions assurées par la
mosquée, notamment.
Lundi 11 Octobre 2010
Ce matin, au Centre des études
stratégiques d’Echaâb
Conférence débat sur
«la lutte contre le terrorisme
dans le Sahel africain»
Le Centre Echaâb des études
stratégiques organisera une conférence
débat sous le thème « la lutte contre le
terrorisme dans le Sahel africain ». La
rencontre qui sera animée par Dr. Lyes Boukraâ, directeur
général du centre africain des études et des recherches sur le
terrorisme, se tiendra ce matin à 11 h au siège du journal
Echaâb, 39, boulevard des Martyrs, Alger.
Ce matin, au siège de la
Résidence des magistrats
AG constitutive
du réseau euro-arabe
de formation judiciaire
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux,
M. Tayeb Belaiz, présidera ce matin à 9 h au
siège de la Résidence des magistrats la
cérémonie d’ouverture des travaux de
l’assemblée générale constitutive du réseau
euro-arabe de formation judiciaire. Les travaux
s’étaleront sur deux jours consécutifs à l’hôtel
El Djazaïr.
Tou inspecte la ligne
ferroviaire Batna-Touggourt
M. Amar Tou, ministre des Transports,
effectuera aujourd’hui une visite d’inspection
de la ligne ferroviaire reliant Batna à
Touggourt, sur une distance de 305 km, dont
le renouvellement et la modernisation ont été
réalisés sur un linéaire de 240 km. Cette ligne
dont la mise en exploitation (trafic voyageurs)
interviendra tout prochainement était à l’arrêt
depuis une dizaine d’années. Tout au long du parcours, M.
Amar Tou visitera les gares ferroviaires de Batna et Aïn Touta
(wilaya de Batna), El Kantara-Loutaïa-Biskra (wilaya de
Biskra), Djamaa (wilaya d’El Oued) et Touggourt (wilaya de
Ouargla).
Ouverture du premier centre
universitaire à Naama
Le Centre universitaire de Naama, premier du genre au
niveau de la wilaya, a ouvert ses portes hier, au titre de la
nouvelle saison universitaire 2010-2011, au profit de 237
étudiants, dont 75 % sont des filles, ont indiqué les
responsables de cette institution.
Issus de Naama et de la wilaya limitrophe d'El Bayadh,
ces nouveaux étudiant (es), inscrits dans les deux filières de
droit et sciences administratives avec un effectif de 122
étudiants, et de la langue et lettres arabes avec 115 inscrits,
poursuivent leurs études en système Licence-Master-
Doctorat (LMD), a précisé M. Bouchrit Lekbir, directeur
du centre. Le même responsable a indiqué que ce nouvel
acquis, ouvert à la satisfaction de la population locale et
devant épargner aux étudiants de la région le déplacement
vers d'autres structures similaires du pays, est encadré par
33 enseignants, dont un professeur et deux maîtres de
conférence. Cette nouvelle structure universitaire entend
ouvrir, au titre de la prochaine saison, 25 postes
d'enseignement en vue d'encadrer de nouvelles spécialités
appelées à être enseigner, à savoir les filières des énergies
renouvelables, la protection de l'environnement et le
développement des potentialités agro-pastorales devant
répondre aux spécificités de l'économie locale, a expliqué le
même responsable. Le directeur du logement et des
équipements publics (DLEP) a, de son côté, fait savoir que
ce nouveau centre sera renforcé par une nouvelle opération
de développement consistant en la réalisation de 2.000
nouvelles places pédagogiques, une cité universitaire d'une
capacité d'hébergement de 1.000 lits et d'un réfectoire, en
plus d'autres structures d'accompagnement nécessaires.
Le centre universitaire de Naama dispose d'une série de
structures socio-pédagogiques, dont 4 amphithéâtres vastes
de 500 places, 24 salles de travaux dirigés et une
bibliothèque centrale dotée de 2.500 titres, note-t-on.
A partir d’aujourd’hui, au Palais
des expositions
1er Salon international sur les énergies
renouvelables et la maîtrise de l’énergie
L’APPRUE organise à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 15
octobre au Palais des expositions, Pins maritimes, Alger, en
partenariat avec BATIMATEC, le premier Salon international
sur les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie,. Ce
Salon s’intéresse particulièrement aux technologies les plus
récentes en matière d’énergies renouvelables et de maîtrise de
l’énergie, en rapport avec le PNME 2007-2011.
Demain, à l’université Mentouri
de Constantine
Cérémonie à l’occasion
du coup d’envoi de l’année
universitaire 2010-2011
L’université Mentouri de Constantine organisera demain à
9 h une cérémonie à l’occasion du coup d’envoi de l’année
universitaire 2010-2011.
EL MOUDJAHID
L’événement 3

Fin des travaux du 2e sommet arabo-africain de Syrte (Libye)

Le Président de la République, Abdelaziz

Bouteflika, a appelé hier, depuis Syrte, où se
tenait le deuxième sommet afro-arabe a «ins-
titutionnaliser» ce sommet «avec une périodici-
Adoption d’une stratégie
de partenariat entre
té triennale et des rencontres régulières des ministres
des Affaires étrangères et des Comités sectoriels pour
traduire nos engagements sur le terrain de la réalité.»
37 années après le sommet arabe d'Alger qui s'était
tenu en novembre 1973 et qui avait dès lors jeté les
bases d'une coopération et d'un rapprochement entre
les pays arabes et les pays africains à travers, notam-

les deux régions

ment la mise en place d’institutions financières desti-
nées à la promotion du développement économique et
social de l'Afrique, Arabes et Africains se sont retrou-
vés de nouveau réunis hier dans la ville libyenne de
Syrte, pour la seconde fois après le premier sommet
abrité par la capitale égyptienne en 1977.
Ce sommet se doit de ce fait de rattraper le temps
perdu et consolider davantage les liens entre les deux De notre envoyé spécial à Syrte : Abderrahmane Marouf Araibi et des envoyés spéciaux de l’APS
régions au regard des immenses pos-
sibilités qui existent, encore à l'état
latent, et qui de par leur valorisation
sont à même d'apporter des réponses
concrètes aux aspirations et aux pré-
occupations des populations respec-
tives. Cependant, a fait remarquer le
Président de la République, «la pre-
mière de nos préoccupations devrait
concerner les questions de la paix, de
la sécurité et de la stabilité.»
C'est un

Rattraper
le t e m p s p e r d u
fait établi, qu'il ne peut y
avoir de développement sans paix et
sans stabilité. L'Algérie dans ce
cadre en a fait l'amère et dramatique
expérience.
La cause palestinienne et les conflits
qui subsistent encore en Afrique doi-
vent trouver, dans le cadre de la soli-
darité et de l'entente arabo-africaine,
l'occasion d'une concertation poli-
tique régulière et plus étroite pour
être abordés de manière solidaire
dans les fora internationaux compé-
tents a fait remarquer le Président de la République.
C'est dans cette optique et dans le souci de répondre à
ce défi que se situe la proposition et l'appel du
Président de la République pour justement sérier ces
rencontres dans un agenda pour permettre de booster
Déclaration de Syrte :
les relations entre les pays africains et arabes sur tous
les plans et de pouvoir suivre pas à pas pour ainsi dire
sur le terrain les engagements pris et de répondre aux
défis qui se posent. Tout, absolument tout, rapproche
le Monde arabe et le Monde africain, autant le posi-
La stabilité, socle de tout
tionnement géographique que les liens séculaires
d'ordre commercial, économique, culturel et civilisa-
tionnel, des liens d'autant plus renforcés par l'africanité
de pas moins de 9 pays arabes. Dans ce contexte, la
processus de développement
dimension africaine de la politique algérienne a de tout

L a déclaration sanction- aspirations des peuples arabes ministérielle arabo-africaine

temps était présente, et, l'Algérie, a relevé le Président nant les travaux du
de la République dans son intervention, s'est investie
depuis son indépendance dans la promotion de liens deuxième sommet
arabo-africain a mis en avant
économiques multiformes avec les deux ensembles,
arabe et africain, qui constituent pour elle des aires l'importance de la paix et de la
naturelles d'appartenance, et a œuvré à travers ses poli- stabilité en tant que socles de
tiques de développement de contribuer à l'intégration tout processus de développe-
au sein des deux ensembles et à ériger des passerelles ment dans les deux régions.
de coopération entre eux. La déclaration a également
Sur le plan infrastructurel, la Transsaharienne traduit souligné la détermination des
on ne peut mieux ce souci d'ouverture et d'intégration deux parties à "coopérer dans
entre les deux ensembles, il y a lieu de noter aussi le tous les domaines y compris en
grand projet de gazoduc, double d'une liaison par fibre matière de règlement des
optique entre Alger et Lagos, l'ancienne capitale du conflits pouvant directement
Nigeria. Sur le plan du développement humain, influer sur ce processus et à
l'Algérie a formé dans ses universités et ses instituts poursuivre la coopération avec
plus de 40.000 cadres africains depuis l'indépendance. les autres parties internatio-
Valoriser au mieux le patrimoine culturel des deux nales".
régions en tant que facteur de rapprochement et de Le sommet a mis l'accent
compréhension entre les peuples des deux régions, ce sur la nécessité "de conjuguer
à quoi a appelé le Président de la République en souli- les efforts arabo-africains en
gnant la grande importance que doit accorder le parte- vue d'une réforme globale et
nariat arabo-africain à la dimension culturelle et
humaine. substantielle de l'Organisation
des Nations unies pour que
A. M. A.
cette dernière réponde aux
et africains".
La déclaration a condamné
le terrorisme sous toutes ses
formes qualifiant "les crimes
commis par les groupes terro-
ristes de grave violation des
droits de l'homme et une
menace pour la paix nationale
des pays et leur stabilité".
Concernant la cause palesti-
nienne, la déclaration de Syrte
a réaffirmé "le plein soutien" à
la lutte du peuple palestinien
contre l'occupant israélien.
S'agissant de la situation au
Soudan, les participants ont
souligné "l'impératif respect
de la souveraineté du Soudan
et de son intégrité territoriale"
appelant à soutenir "les efforts
tendant à consacrer paix et sta-
bilité dans ce pays".
Le sommet a salué les
efforts de la commission
chargée du règlement de la
crise au Darfour tout en
"reconnaissant l'importance
de l'action de l'organe de mise
en oeuvre de haut niveau de
l'UA concernant cette provin-
ce". Par ailleurs, les diri-
geants arabes et africains ont
exprimé leurs "préoccupa-
tions" quant aux actes de vio-
lence en Somalie et "les actes
terroristes touchant les civils"
saluant le rôle de la mission de
l'UA en Somalie.
Par ailleurs, la déclaration
souligne le souci des deux
groupes arabe et africain de
"consolider leurs relations et
d'édifier un partenariat straté-
gique visant à consacrer le
développement, la paix et la
stabilité".

Lundi 11 Octobre 2010

4
“Le Monde arabe est bien placé pour
contribuer à l’émergence d’une aire
afro-arabe de paix et de prospérité”
Le Président de la République, M. Abdelaziz
Bouteflika, a prononcé une allocution en séan-
ce à huis clos lors du 2e sommet afro-arabe, hier
à Syrte (Libye), dont voici le texte intégral :
“ Monsieur le Président et
cher frère Guide de la
Révolution libyenne,
Majestés,
Excellences,
Messieurs les Chefs d’Etat et
de gouvernement,
Altesses,
Mesdames, Messieurs,
Je tiens tout d’abord à féliciter
le Guide Maamar El Gueddafi qui
a pris l’initiative de convier les
dirigeants africains et arabes en
vue de relancer et approfondir les
relations multiformes entre leurs
deux ensembles.
Nous sommes convaincus que
le présent sommet marquera un
nouveau départ de portée ambi-
tieuse pour un partenariat straté-
gique afro-arabe permanent, plus
dense et plus fructueux.
Monsieur le Président,
Etroitement imbriqués au plan
géographique, le Monde arabe et
l’Afrique sont unis par des liens
séculaires d’échanges écono-
miques, culturels et civilisation-
nels. Ils ont su forger un partena-
riat politique solide et écrit
ensemble des pages glorieuses de
la diplomatie de combat au service
des causes justes.
Le sommet arabe d’Alger de
novembre 1973 a ouvert la voie à
l’institutionnalisation des liens de
solidarité et de coopération des
pays arabes avec l’Afrique. Le
lancement à cette occasion d’un
processus de mise en place d’insti-
tutions financières multilatérales
arabes dédiées au développement
économique et social de l’Afrique,
a marqué un tournant hautement
significatif appelant naturellement
à la définition d’une stratégie de
partenariat diversifié.
C’est cette dynamique qui a
conduit à la tenue, en 1977, du
premier sommet afro-arabe qui
visait notamment à consolider le
partenariat politique qui lie le
Monde arabe au continent africain,
à l’approfondir et à l’élargir à
d’autres domaines prometteurs de
coopération.
Notre rencontre d’aujourd’hui
nous permettra d’évaluer les réali-
sations de ce partenariat depuis
que ses principes et ses axes d’ac-
tion ont été consacrés par la
Déclaration du Caire. Il s’agira
aussi d’organiser une mobilisation
rationnelle des atouts considé-
rables de nos deux régions pour
élever notre partenariat au niveau
d’exemplarité auquel nous pou-
vons légitimement aspirer.
Les pays africains, comme les
pays arabes, ont été durement
affectés par la mondialisation
accélérée des processus de produc-
tion des biens et services, des cou-
rants d’échanges et des flux de
capitaux.
Chacun de nos pays a réalisé
que le nouveau contexte interna-
tional présente des opportunités,
mais que c’est aussi un vecteur
d’instabilité. Il est donc important
d’accélérer l’intégration régionale,
seule à même de permettre de rele-
ver les défis du développement. Il
en est de même pour la recherche
de la concertation et de l’action
Fin des travaux du 2e sommet
Le Président Bouteflika
commune au service de la paix et
de la stabilité et de relations éco-
nomiques internationales plus
équitables, dont les enjeux sont
cruciaux pour nos deux régions.
La première de nos préoccupa-
tions devrait concerner les ques-
tions de la paix, de la sécurité et
de la stabilité. Ce sont-là des
domaines où nos deux régions
connaissent des difficultés cer-
taines et font encore face à des
défis majeurs.
De plus, il s’agit des conditions
nécessaires à la viabilité de tout
processus de développement éco-
nomique et social.
Cet objectif appelle une concer-
tation politique régulière et plus
étroite pour aborder de manière
solidaire dans les fora internatio-
naux compétents, notamment, la
question palestinienne et celle des
conflits en Afrique. Le soutien
réciproque et le développement de
synergies entre les architectures
respectives de paix et sécurité de
l’Union africaine et de la Ligue
arabe nécessite la mise en place de
mécanismes conjoints pour des
contacts suivis entre les instances
dirigeantes des deux organisations.
L’injustice subie par le peuple
palestinien perdure. Les termes
d’une solution juste et durable,
autour desquels les rangs arabo-
africains sont soudés, n’ont pas
changé. Il est donc important que
nous renouvelions notre soutien
au droit inaliénable du peuple
palestinien à son propre Etat indé-
pendant avec El-Qods pour capi-
tale, et que nous lui manifestions
une solidarité sans faille dans sa
lutte courageuse sur une voie
encore parsemée d’embûches.
La solidarité et l’entente arabo-
africaines doivent également
encourager l’Afrique à trouver,
elle-même, des solutions à ses pro-
blèmes en matière de paix et de
sécurité.
Nous devons intensifier nos
efforts pour encourager les parties
au Soudan et en Somalie à ne
ménager aucun effort dans la
recherche et la mise en œuvre d’un
règlement juste et durable fondé
sur l’équité et la fraternité et tour-
né vers la réconciliation, la stabili-
té et le développement.
Notre partenariat doit se fonder
sur une coopération vigoureuse
pour le développement écono-
mique et social. Dans ce contexte,
il est clair qu’il est indispensable
d’établir des priorités pour une
meilleure concentration des
efforts, un suivi systématique et
des résultats tangibles.
A cet égard, les priorités identi-
fiées dans le cours des préparatifs
de notre sommet nous paraissent
constituer un choix judicieux. Il
s’agit, d’une part, de promouvoir
les investissements et le commerce
entre les pays des deux régions et,
d’autre part, de coopérer davanta-
ge dans le domaine de l’agricultu-
re où des complémentarités
notables existent et devraient être
exploitées au bénéfice de la sécu-
rité alimentaire de l’ensemble de
la zone afro-arabe.
En Algérie et depuis notre indé-
L’événement EL MOUDJAHID
Un partenariat stratégique, permanent, plus dense et plus fructueux.
pendance, nous nous sommes soutenue des pouvoirs publics 40.000 cadres africains dans les
investis activement dans la promo- pour saisir toutes les opportunités universités et instituts algériens
tion de liens économiques multi- de porter nos rapports écono- depuis l’indépendance et consa-
formes avec des deux régions qui miques à un niveau en rapport avec crant plus du tiers du budget natio-
constituent pour nous des aires l’excellence des liens politiques et nal à l’éducation et à la formation,
naturelles d’appartenance. Nos de fraternité qui unissent nos gou- nous accordons toute leur impor-
politiques de développement vernements et nos peuples. tance aux ressources humaines
prennent à cœur le souci de contri- Dans le cadre de notre coopéra- dans le développement durable de
buer à l’intégration au sein de cha- tion avec l’Afrique, nous avons nos pays et l’épanouissement de
cun des deux ensembles et à ériger réalisé un grand nombre de pro- nos peuples.
des passerelles de coopération jets conjoints. Nous continuons à En outre, le développement des
entre eux. œuvrer à intensifier nos efforts de capacités institutionnelles et
Nous avons aussi été animés par promotion du commerce et de l’in- humaines en matière de concep-
le souci de promouvoir le désen- vestissement. tion et de gestion des projets
clavement et le développement C’est ainsi que nous avons industriels, agricoles et de services
socioéconomique des zones engagé des négociations en vue peut ouvrir un vaste champ à la
situées de part et d’autre de nos d’un accord de commerce et d’in- coopération et aux échanges d’ex-
frontières avec le Mali et le Niger, vestissement avec l’Union écono- périences entre les deux régions.
au bénéfice des populations de ces mique et monétaire ouest-africai- Monsieur le Président,
zones et du rapprochement entre ne. C’est dans le même esprit que L’institutionnalisation du som-
nos peuples. nous avons engagé des pourparlers met afro-arabe avec une périodici-
C’est ainsi que dès 1968, notre préliminaires avec la COMESA té triennale et les rencontres régu-
législation a consacré le commer- pour explorer les initiatives pos- lières des ministres des Affaires
étrangères et des comités secto-
riels représentent des mesures sus-
 L’injustice subie par le peuple palestinien perdu- ceptibles de répondre à notre souci
re. Les termes d’une solution juste et durable, de traduire nos engagements en
réalité sur le terrain.
autour desquels les rangs arabo-africains sont Nous devons nous féliciter de la
soudés, n’ont pas changé. Il est donc important que disponibilité des dirigeants de la
nous renouvelions notre soutien au droit inalié- Banque africaine de développe-
ment, de la Banque islamique de
nable du peuple palestinien à son propre Etat indé- développement, de la BADEA, de
pendant avec El-Qods pour capitale, et que nous lui la Commission économique pour
manifestions une solidarité sans faille dans sa l’Afrique et de l’Agence du
NEPAD à mobiliser à cette fin leur
lutte courageuse sur une voie encore parsemée expertise et leurs ressources.
d’embûches.
Monsieur le Président,
Les conditions les plus favo-
ce de troc avec le Mali et le Niger. sibles pour renforcer les liens éco- rables sont aujourd’hui réunies
Ces relations privilégiées dans le nomiques et commerciaux avec cet pour un essor des relations afro-
cadre du commerce transfrontalier ensemble dynamique. arabes. Le potentiel de croissance
bénéficient d’une exonération, que Le partenariat arabo-africain de l’Afrique est aujourd’hui recon-
nous avons accordée unilatérale- doit accorder une grande impor- nu par tous. Avec ses ressources,
ment, des droits de douane et de tance à la dimension culturelle et son expérience et son compagnon-
formalités de commerce extérieur humaine. Pour avoir accueilli, en nage traditionnel avec l’Afrique
pour les produits échangés dans le 1969, puis en 2009, deux Festivals dans les moments difficiles, le
cadre du commerce de troc avec culturels panafricains et organisé Monde arabe est bien placé pour
nos frères maliens et nigériens. les activités liées à la Proclamation contribuer à l’émergence d’une
L’Algérie se fait également un d’Alger capitale de la culture aire afro-arabe de paix et de pros-
devoir de participer aux princi- arabe en 2007, l’Algérie est plei- périté.
pales foires commerciales organi- nement consciente de l’importan- Les décisions de notre sommet
sées en Afrique. Les instances ce de la valorisation du patrimoine marqueront un jalon essentiel sur
bilatérales mixtes de coopération culturel inestimable des deux cette voie. Il nous appartient de
chargées d’impulser notre coopé- régions, en tant que facteur de rap- travailler sans relâche à la mise en
ration et nos échanges sont prési- prochement et de compréhension œuvre des programmes communs
dées par des personnalités de rang entre nos peuples. ambitieux que nous nous sommes
élevé et bénéficient d’une attention De plus, ayant formé plus de tracés.”
Lundi 11 Octobre 2010
EL MOUDJAHID
arabo-africain de Syrte (Libye)
Le colonel Gueddafi met Pour une aire
afro-arabe pacifiée,
en garde contre les risques stable et prospère
de partition du Soudan L’
L e Guide de la
Révolution libyenne et
président du deuxiè-
me sommet arabo-africain, le
colonel Maâmar El Gueddafi
a mis en garde hier, à Syrte
(Libye) contre les risques de
la séparation du Sud Soudan
qualifiant de néfastes ses
implications sur certains pays
africains.
S'exprimant à l'ouverture
des travaux du sommet
arabo-africain, le colonel
Maâmar El Gueddafi a esti-
mé "dangereux" l'appel à la
séparation "quelles que
soient les motivations" au
regard de ses "conséquences"
sur la carte de l'Afrique qui
pourrait, a-t-il dit, "changer
(...) notamment pour les pays
fragilisés".
Dans ce cas, a-t-il poursui-
vi, le Sud Soudan peut
constituer "un modèle" de
séparation qui "contaminera"
d'autres pays ouvrant ainsi
une autre étape, celle du
"retraçage de la carte de
l'Afrique", a-t-il estimé.
Le guide de la Révolution
libyenne n'a pas exclut l'exis-
tence de parties étrangères
qui ciblent l'unité du Soudan,
pointant un doigt accusateur
vers Israël.
Abordant les liens histo-
riques qui unissent les Arabes
et les africains, le colonel
Gueddafi a présenté aux afri-
cains des "excuses" au nom
des Arabes "pour le compor-
tement des Arabes dans le
passé notamment les nantis
d'entre eux contre leurs frères
africains en les soumettant à
l'esclavage".
Le leader libyen a qualifié
de "honteux" et de "vil" l'es-
clavage auquel les Arabes
riches ont contraint les afri-
cains estimant que cette
situation "ne différait en rien
de celle des Européens à l'en-
droit des Africains".
Après avoir "déploré" les
La sécurité alimentaire, souci majeur
de la coopération afro-arabe
L e problème de la sécuri-
té alimentaire demeure
l'une des préoccupa-
tions majeures des pays arabes
et africains, qui veulent mettre
sur pied un véritable partena-
riat capable de résoudre cette
problématique en utilisant
conjointement les énormes
ressources et potentialités dont
ils disposent.
Cette question fera l'objet
d'un large débat lors du 2e
Sommet arabo-africain qui
s’est tenu hier, à Syrte, en
Libye, avec la participation de
dirigeants arabes et africains,
dont le Président de la
République, M. Abdelaziz
Bouteflika.
Les pays d'Afrique sub-
saharienne qui ont en commun
d'importantes ressources en
33 années de retard dans la
tenue du sommet, le colonel
Gueddafi a mis en relief la
nécessité de "la cohésion et
du resserrement des rangs"
pour faire face aux défis qui
se posent à l'Afrique et au
Monde arabe, proposant la
tenue, tous les trois ans, d’un
sommet arabo-africain.
Intervenant en sa qualité
de président du dernier som-
met arabo-africain tenu en
1977, le président égyptien
Mohamed Hosni Moubarek a
souligné que les crises et les
défis que connaissent
l'Afrique et le Monde arabe
"nous imposent de relancer
la coopération entre les deux
parties en activant les méca-
nismes et structures institu-
tionnelles mis en place lors
du sommet du Caire" et
requièrent "davantage de
coordination des positions au
plan international".
Le président égyptien a
appelé à la mise en place
d'"un partenariat arabo-afri-
cain efficace sur la base d'une
stratégie globale, d'un plan
d'action précis et des méca-
nismes de mise en œuvre à
même de servir les intérêts de
tous et de renforcer la coopé-
ration entre les deux parties
dans différents domaines".
Le président gabonais, Ali
Bango a quant à lui affirmé
que la tenue du sommet
arabo-africain "reflétait la
volonté commune des deux
parties d'aller de l'avant vers
un véritable partenariat et une
coopération au service des
intérêts des pays des deux
régions et conférait à ce par-
tenariat un caractère straté-
gique englobant la coopéra-
tion dans les domaines politi-
co-économiques".
Il a souligné dans ce
contexte la nécessité de par-
venir à des "résultats
concrets" à la hauteur des
aspirations et des attentes des
eau, de vastes terres culti-
vables et une grande diversité
agro-écologique, offrent
d'énormes opportunités d'in-
vestissement.
Les pays arabes, quant à
eux, disposent d'un potentiel
important de capitaux, d'un
savoir-faire appréciable et de
meilleurs moyens techniques
qu'ils peuvent mettre à profit
pour lancer des projets d'inves-
tissement sur le continent afri-
cain.
Au niveau régional, les
plus grandes augmentations du
nombre de personnes sous-ali-
mentées se sont produites en
Asie et en Afrique sub-saha-
rienne qui, à elles seules,
comptent environ 90% des
personnes souffrant de la fami-
ne dans le monde.
L’événement
peuples du continent africain
et du Monde arabe.
Pour sa part, l'Emir de
l'Etat de Koweït, Cheikh
Sabah Al Ahmed Al Djaber
Assabah, a souligné dans son
intervention l'importance
"d'un partenariat stratégique
pour une meilleure coopéra-
tion entre les deux régions".
Après avoir évoqué les
problèmes dont souffre le
continent, telles la sécheres-
se et la désertification,
L'Emir du Koweït a mis l'ac-
cent sur la nécessité
d'"œuvrer à mettre fin à leurs
incidences" d'autant plus, a-t-
il dit que "l'Afrique recèle
d'importantes ressources".
De son côté, le secrétaire
général de la Ligue arabe, M.
Amr Moussa a mis en
exergue, dans son allocution,
les efforts déployés par les
deux parties pour garantir le
succès de ce sommet notam-
ment avec "l'ancrage du
concept de l'espace commun
et de la politique d'action
commune pour faire face aux
Les prévisions de la FAO
font ressortir que tant que la
crise économique mondiale
persistera et les prix des den-
rées alimentaires ne baisseront
pas, la plupart des pays en
développement, principale-
ment ceux de l'Afrique sub-
saharienne, auront des diffi-
cultés insurmontables à rame-
ner le nombre de sous-alimen-
tées à 50% d'ici à 2015.
Pour affronter cette situa-
tion, des réunions successives
de haut niveau regroupant les
experts et les ministres des
deux régions se sont tenues à
Damas, Ryad et Le Caire pour
mettre au point le plan d'action
conjoint pour le renforcement
de la coopération dans le
domaine de l'agriculture et de
la sécurité alimentaire entre
Lundi 11 Octobre 2010
crises et aux problèmes".
M. Moussa a estimé que la
tenue du sommet constituait
"une nouvelle étape sur des
bases saines et solides (...)
notamment avec la proposi-
tion d'une stratégie de parte-
nariat avec des objectifs à
réaliser dans des délais pré-
cis".
Le président de la commis-
sion de l'Union africaine, M.
Jean Ping a quant à lui souli-
gné l'importance du sommet
qui "apporte de grands
espoirs aux peuples africains
et arabes et constitue une
nouvelle dynamique permet-
tant de jeter les bases d'un
partenariat solide à même
d'ouvrir des canaux de dia-
logue, de rapprochement et
de solidarité".
Il a en outre exprimé son
souhait que les documents
qui seront adoptés par le
sommet constituent un cadre
permanent pour l'orientation
de la nouvelle politique basée
sur un partenariat stratégique
arabo-africain.
les pays arabes et africains.
Ils ont réaffirmé la nécessi-
té de faire face aux problèmes
du développement agricole et
de la sécurité alimentaire, à
travers la promotion de la
coopération et de la solidarité
arabo-africaines.
Ils ont approuvé le plan
d'action conjoint comme ins-
trument de partenariat et de
complémentarité au profit des
peuples des deux régions, en
identifiant plusieurs domaines
de cette coopération: l'intensi-
fication agricole, les réserves
alimentaires, les infrastruc-
tures, le commerce, le déve-
loppement de la recherche
agricole et le transfert de tech-
nologies.
5
instauration de la paix et sa
relation avec le processus de
développement pérenne, c’est
le thème saillant du discours du
Président de la République développé au
sommet arabo-africain.
Le Chef de l’Etat, qui apprécie à leur
juste mesure, les enjeux que préfigurent
l’évolution des rapports internationaux à
l’ombre de la globalisation ainsi que le
poids des grands ensembles, a appelé les
participants au 2e sommet arabo-afri-
cain, qui se tient à Syrte, en Libye, à
donner un coup de fouet au processus
d’intégration régionale.
Le Chef de l’Etat n’omet pas, dans ce
contexte, de souligner l’urgence de l’ac-
tion concertée dans cette perspective,
sachant que la conjoncture que traverse
le monde, ne draine pas dans son silla-
ge, des opportunités seulement, elle est
aussi porteuse de facteurs déstabilisa-
teurs auxquels il faut faire face de
concert.
Pour le Chef de l’Etat, seule la réali-
sation de cet objectif stratégique est à
même de permettre de se hisser au
niveau de ces grands enjeux. « Chacun
de nos pays a réalisé que le nouveau
contexte international présente des
opportunités, mais que c'est aussi un
vecteur d'instabilité. Il est donc impor-
tant d'accélérer l'intégration régionale,
seule à même de permettre de relever les
défis du développement", a soutenu le
Président de la République.
Le Monde arabe et l’Afrique sont
aujourd’hui plus que par le passé accu-
lés à conjuguer leurs efforts en adaptant
leur vision et en mettant en cohérence
leur démarche pour pouvoir prétendre
concourir à pacifier tous les espaces et
de s’atteler au développement. "Il en est
de même pour la recherche de la concer-
tation et de l'action commune au service
de la paix et de la stabilité et de relations
économiques internationales plus équi-
tables, dont les enjeux sont cruciaux
pour nos deux régions", a expliqué le
Chef de l’Etat.
Dans la vision du Président, cela
devra se placer en tête des priorités des
pays des deux régions qui en plus des
vulnérabilités ont subi de plein fouet les
effets négatifs de la mondialisation.
Les défis sont d’autant plus grands
que les deux régions sont souvent
contrariées dans leur ambition de mettre
en œuvre des politiques de développe-
ment qui puissent répondre aux aspira-
tions des populations.
Le Chef de l’Etat, qui a toujours
prôné le dialogue et la concertation entre
les partenaires pour plus d’efficacité de
l’action commune invite, dans ce sens, à
une concertation politique "régulière" et
"plus étroite" pour aborder de "manière
solidaire" dans les fora internationaux
compétents, notamment la question
palestinienne et celle des conflits en
Afrique.
Le Chef de l’Etat qui a mis en évi-
dence le caractère immuable de la posi-
tion de principe quant à la question
palestinienne exhorte également la mise
en place « de mécanismes conjoints
pour des contacts suivis entre les ins-
tances dirigeantes des deux organisa-
tions", pour mener à bien la nécessaire
solidarité avec le peuple palestinien et à
le soutenir dans sa lutte.
Les deux régions, selon le Chef de
l’Etat, doivent mettre à profit les atouts
et les potentialités, pour développer un
partenariat fondé sur une coopération
vigoureuse pour le développement éco-
nomique et social".
Dans ce sens, le partenariat entre
l’Algérie et l’Afrique constitue matière
à méditation, d’autant que la conjonctu-
re est favorable à la promotion d’un
grand ensemble afro-arabe pacifié,
stable et prospère .
S. Lamari
6
Développement local
Une mission cardinale
L e point de presse animé
par le ministre de
l’Intérieur et des
Collectivités locales, M. Daho
Ould Kablia, à l’occasion de
l’installation des walis, aura
permis d’obtenir des préci-
sions et des éclaircissement
fort utiles et opportuns à pro-
pos d’un vaste mouvement
opéré au sein de notre admi-
nistration.
Dans un langage dénué de
toute fioriture, M. Daho Ould
Kablia a dressé une feuille de
route, fixé des missions et les
objectifs que les walis ont en
charge de faire aboutir
durant leur mandat. Il s’agit
d’impulser un nouvel élan au
développement local, d’amé-
liorer très sensiblement les
prestations et services publics,
d’établir des passerelles et des
canaux à l’effet de rappro-
cher l’administration des citoyens, de se mettre à leur
écoute par un travail de proximité digne de ce nom.
L’ampleur de ce mouvement, car c’en est un, la
nature des instructions et des orientations prodiguées
aux premiers magistrats des wilayas, le besoin de s’ap-
puyer sur une ressource humaine fondamentalement
jeune, aguerrie ne font pas l’ombre d’un doute quant à
la volonté de l’Etat de fournir les moyens d’orchestrer
une rupture avec le passé.
Sans tomber dans l’emphase, il est loisible de rap-
peler que les walis sont tenus de faire aboutir un large
spectre d’actions et de labeur en profondeur pour
conférer aux règles et aux exigences d’une administra-
tion de proximité qui soit au diapason des aspirations
et des préoccupations citoyennes, celle-là même qui
sort des sentiers battus, des discours lénifiants et qui
soit capable de tarir les sources de nombre de pro-
blèmes et de dysfonctionnements.
Aux grands maux, les grands moyens, et les walis
ainsi que leurs équipes vont devoir contribuer avec effi-
cacité au succès du plan quinquennal 2010-2014, initié
par le Président de la République, de participer à
U n changement de wali à la tête d’une région
Le défi du développement
constitue toujours un événement pour la col-
lectivité et sa population pour susciter des
commentaires et focaliser une attention de par le
poids de la responsabilité de ce grand commis de
l’Etat et de son influence sur le cours du développe-
ment local. Un développement dont le rythme de
réalisation dépend exclusivement du dynamisme, du
sens de management et de l’esprit d’initiatives de ce
gestionnaire aux attributions et prérogatives si élar-
gies. Et il demeure cette véritable locomotive pour
la mise en œuvre d’un plan d’investissement, de
valorisation des équipements, la vocation dont il a la
charge et la concrétisation de l’ensemble des objec-
tifs assignés. C’est dire toute l’importance des mis-
sions de cet agent de la déconcentration et de la
décentralisation qui furent rappelées lors de la céré-
monie d’installation présidée jeudi dernier par le
ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales,
Daho Ould Kablia. Absolument, l’opportunité était
offerte pour le membre du gouvernement de s’adres-
ser aux quarante nouveaux walis nommées récem-
ment à la suite d’un vaste mouvement décidé par le
Premier magistrat du pays et d’insister surtout sur
leur rôle en cette phase marquée par l’initiation d’un
programme national d’équipement de nature à
asseoir définitivement les fondements du dévelop-
pement durable et stratégique après un long travail
préparatoire entamé durant toute une décennie. Une
réelle implication des walis qui est recherchée à tra-
Mise en service de la station de dessalement de Souk Tleta en décembre
L a station de dessalement de Souk Tleta dans la wilaya de Tlemcen sera mise en service
au mois de décembre prochain, a-t-on annoncé hier, lors de la visite d’inspection du
ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal.
Les travaux de réalisation de cette station d'une capacité de production de 200.000 mètres
cubes/jour, pour un coût de plus de 250 millions de dollars US, ont enregistré un taux d’avan-
cement de plus de 95 %, a-t-on indiqué.
Les travaux d'une seconde station de dessalement, implantée dans la côte de Tafsout (daira
de Honaine), dotée de la même capacité de production, seront achevés en juin prochain, selon
les responsables chargés du projet.
Le ministre a mis l’accent sur la nécessité de respecter les délais de réalisation, soulignant
qu’avec la mise en service de ces stations, les besoins en eau potable de la wilaya de Tlemcen
seront satisfaits jusqu’à l'horizon 2030.
L’irrigation agricole sera également renforcée eu égard aux grands projets hydrauliques réa-
lisés ces dernières années dans la wilaya, a ajouté M. Abdelmalek Sellal.
La deuxième station de la wilaya de Tlemcen sera dotée d’un centre de formation du per-
Nation EL MOUDJAHID
Oran
Réalisation prochaine
d'un pôle de recherche
scientifique
La direction de l'Université d'Oran entend se lancer pro-
chainement dans la réalisation d'un pôle de recherche
scientifique au niveau de l'ex-Institut algérien de pétrole
(IAP), a indiqué hier, son recteur. Ce projet comprend la
réalisation de plusieurs infrastructures et centres de
recherche scientifique, ainsi que des laboratoires destinés
aux sciences appliqués, a expliqué M. Chahed Larbi dans
une conférence de presse, animée au siège du rectorat de
l'université d'Oran, et portant sur la rentrée universitaire
2010-2011.
Ainsi, ce site qui abrite provisoirement le siège du rectorat
sera reconverti en une "cité de recherche scientifique
appliquée", une fois réalisées les infrastructures sus-citées
et l'administration de l'université et transférés, dans les
années à venir, tous les instituts et facultés vers le nou-
veau pôle universitaire situé dans la localité de Belgaid, à
l'est d'Oran, a ajouté ce responsable. Ce nouveau pôle de
recherche verra la réalisation d'un centre de recherche en
chimie verte et un autre centre de recherche scientifique
spécialisé dans le domaine des risques majeures, outre une
unité spécialisée dans la recherche en médecine. Il sera
procédé également à la réalisation d'une base technique et
technologique en recherche expérimentale, en plus de
laboratoires scientifiques, qui seront ouverts aux activités
Ph : Nesrine des chercheurs dans le cadre des programmes nationaux
de recherche (PNR). Ce projet sera financé, a indiqué le
l’achèvement des restes à réaliser dans le cadre du pre- recteur de l'université d'Oran, dans le cadre du plan quin-
mier plan quinquennal, de permettre d’assainir des quennal sectoriel de développement. Une enveloppe finan-
boulets que les citoyens traînent dans leurs pieds cière d'environ 200 millions de dinars a été accordée pour
comme la bureaucratie, le problème lancinant de l’hy- sa réalisation et un montant de près de 700 millions de
giène et de la salubrité dans nos cités, le règlement de dinars pour l'équipement de la base technique et technolo-
la question du commerce informel qui n’a que trop gique de recherche en sciences expérimentales.
duré, le problème de la circulation routière et des par- Dans le cadre de l'actuel plan quinquennal, la wilaya
kings sauvages. Il y a du grain à moudre et du pain sur d'Oran sera renforcée, a souligné M. Chahed, de près de
la planche pour se retrousser les manches. 8.000 nouvelles places pédagogiques, contribuant ainsi au
Dans cette rencontre avec la presse venue nombreu- renforcement de la capacité d'accueil du nouveau pôle uni-
versitaire de Belgaid.
se s’enquérir des tenants et des aboutissants de ce mou- Cette nouvelle structure sera dotée également, dans le
vement de large envergure, on peut retenir quelques
même cadre, d'un projet de réalisation d'un "village uni-
maîtres mots de l’allocution préliminaire du ministre versitaire" comprenant une bibliothèque centrale, une
de l’Intérieur, M. Daho Ould Kablia. Ils ont trait à un
grande salle de conférences et de manifestations scienti-
souci sincère qui émane d’une volonté à mettre le fiques, d'un centre d'archive, d'un théâtre, d'espaces cultu-
citoyen au cœur du développement, de prendre en rels et d'un complexe sportif. Pour rappel, l'université
charge ses aspirations, de briser toutes les entraves qui d'Oran accueillera, pour la présente année universitaire, un
pourraient l’empêcher d’accéder à une écoute diligen- total de 58.000 étudiants inscrits toutes spécialités confon-
te de ses sollicitations légitimes. dues dont près de 7.500 nouveaux étudiants, en plus de
La tâche est donc cruciale mais l’ambition existe. l'ouverture des concours au sein des facultés dans le cadre
Mohamed Bouraïb de la formation post-graduée, offrant cette année, environ
160 places pédagogiques.
vers les orientations du membre du gouvernement pour une ment par l’augmentation des ressources financières au profit
harmonie d’une action d’édification qui se veut globale et de la collectivité. Une grande confiance a été placée en ces
intégrée, rentable et incitatrice de l’investissement productif. commis de l’Etat pour la relance de l’économie locale, la pro-
L’application donc d’un programme d’équipement, la pré- motion des régions du pays et l’épanouissement des popula-
paration des futures échéances électorales, la lutte contre le tions tout bonnement.
marché informel, l’habitat précaire, la bureaucratie et autres A. Bellaha
fléaux afin de mettre en valeur cet élan national d’investisse-
ment font partie désormais des priorités dans les actes de
gestion de ces représentants de l’Etat tenus également de se Wali et société
conformer aux lois de la République pour attribuer un sens à Combattre le marché informel, l’habitat précaire et la
cette notion de droit. Toute une projection est exposée en la bureaucratie est devenu par la force des choses et du temps
circonstance au gré de cette installation à la forte symbolique des missions prioritaires des gestionnaires et élus locaux, car
car regroupant l’ensemble des nouveaux promus et se dérou- il y va de l’image de nos cités et de la crédibilité de l’admi-
lant dans la capitale comme pour donner le caractère solennel nistration. Ces nouveaux walis fraîchement nommés doivent
à une prise de fonctions aux diverses retombées et incidences impérativement s’impliquer dans cette action de réhabilita-
sur le parachèvement de l’œuvre du renouveau national. tion dans le sens le plus large du terme à l’effet de rétablir une
Un ton est en effet donné à la suite de ce mouvement qui confiance et de se mettre au même diapason d’une œuvre de
a touché, faut-il le rappeler 40 wilayas, pour provoquer une modernisation engagée. Tout en fait repose sur l’acte de ce
dynamique, accorder une nouvelle impulsion et s’appuyer grand commis de l’Etat qui doit veiller à la préservation des
quelque part sur la consolidation d’un développement de base repères en étant à l’écoute du citoyen et en faisant valoir éga-
et la rentabilisation de l’action de proximité. Du pain sur la lement chaque fois que possible cette autorité de l’Etat en se
planche pour ces gestionnaires de collectivités locales som- conformant naturellement aux lois de la République.
més de s’inscrire dans cette projection et de se mobiliser pour Attention, compréhension et rigueur doivent se conjuguer
la matérialisation de ses axes et thèmes grâce à un suivi et à pour permettre le développement harmonieux et l’équilibre
une évaluation en permanence des activités. Des gestion- de la société. Une société interpellée à son tour aussi à contri-
naires qui seront soumis à leur tour à une obligation de résul- buer à la promotion de son environnement pour son épa-
tats qui ne peuvent se limiter à un lancement de projets et une nouissement. En clair, toute une action combinée et solidai-
consommation des crédits, dans la mesure où il est question re est à mener pour l’assainissement d’une situation devenue
désormais de comptabiliser au titre de leur mandat les pesante et angoissante vraiment.
emplois créés et les richesses valorisées et traduites notam- A. B.
Tlemcen
sonnel de toutes les stations de dessalement du pays, a souligné un responsable de l’entrepri-
se en charge de sa réalisation. Ce centre d’une capacité d'accueil de 40 stagiaires disposera de
toutes les commodités nécessaires dont des salles de cours, des laboratoires et des salles de
sports.
Le ministre, accompagné des autorités locales, a procédé, dans la région de Khouriba
(Nedroma), à la mise en service d’une station de pompage reliée au champs captant de Zouia.
Cette dernière, qui a nécessité une enveloppe financière de 800 millions de dinars, dispose
d’une capacité de production de 9.000 m3/jour, de quoi satisfaire les besoins de plusieurs loca-
lités et communes de la wilaya dont Souahlia, Adjaidja, Tient et Nedroma.
M. Sellal a également inspecté, lors de cette visite, le projet de raccordement aval de la sta-
tion de dessalement d’eau de mer de Tafsout aux réseaux AEP de Tlemcen, qui consiste en la
réalisation de cinq grands réservoirs et quatre stations de pompage.
Ce projet, localisé à Sidi Ahmed (Remchi) et dont les travaux ont atteint un taux d'avance-
ment de 65 pour cent, a nécessité un montant de plus de 12 milliards de dinars. Il alimentera
21 communes sur les 53 que compte la wilaya, a-t-on expliqué.
Lundi 11 Octobre 2010
EL MOUDJAHID
Rencontre nationale sur la révision des règles parasismiques
“Secouer” les normes de construction
L e ministre de
l’Habitat et de
l’Urbanisme,
Noureddine Moussa, a
M.
affirmé, hier, à l’occasion
de la rencontre nationale
sur la révision des règles
parasismiques algériennes,
organisée par son départe-
ment, au Palais des nations,
dans le cadre de la commé-
moration du 30e anniversai-
re du tremblement de terre
qui a ébranlé la région
d’El Asnam, en 1980, que
l’Algérie s’est dotée depuis
cette date fatidique, de
règles parasismiques en
terme de conception, mais aussi de respect des
autres normes de construction. En effet, tien-
dra-t-il à préciser, le ministère de l’Habitat et
de l’Urbanisme veille régulièrement à la révi-
sion et l’actualisation des règles parasis-
miques algériennes, s’inspirant des nouveau-
tés scientifiques et techniques expériences
cumulées dans ce domaine, aussi bien à
l’échelle nationale qu’internationale.
M. Noureddine Moussa estime que
l’amendement des textes en
question s’avère incontour-
nable d’autant plus que la sis-
mologie est considérée, aujour-
d’hui, comme une science
empirique qui fait appel à l’ex-
pertise et l’expérience pratique,
ce qui explique le recours, dans
notre pays, à la révision des
règles parasismiques tous les
dix ans.
Le ministre affirmera ainsi
que son département a procédé
par cinq fois, à la révision de
règles algériennes de construc-
tion parasismique, en 1981,
1983, 1988, 1999 et 2003,
modifiant et enrichissant cer-
taines prescriptions au règles,
liées à l’étude de sol et l’im-
plantation des ouvrages, les critères de classi-
fication, le calcul de la force sismique et les
structures en béton armé, rappelant que la
forme actuelle, puisée des règles parasis-
miques de 1999, complétées, dans le cadre de
la dernière révision, de 2003, constitue la
mouture la plus adéquate et la plus indiquée, à
ce jour, pour réduire les risques parasis-
miques. Le chargé du secteur relèvera cepen-
dant que la dernière révision, dictée par un
contexte d’urgence, fera ressortir des compli-
cations de certains ouvrages, constatées après
le tremblement de terre qui a secoué
Boumerdès, en 2003, d’où la décision prise
par le ministère de revoir en 2010, une fois de
plus les règles parasismiques.
Aussi, relèvera-t-il, le centre national de
recherche appliquée en génie parasismique a
été chargé de l’élaboration de l’avant-projet
portant sur la révision des règles parasis-
miques nationales.
Cette révision, selon le ministre, tire des
leçons des tremblements de terre ayant plu-
sieurs régions du monde, d’autant plus que
L’AADL continuera
sa mission
L e ministre de l’Habitat et de
l’Urbanisme, M. Noureddine Moussa,
a affirmé, hier, en marge de la ren-
contre que le règlement parasismique existe
depuis trente ans mais le problème réside dans
son application.
Aujourd’hui, il s’agit de donner à ce der-
nier une force obligatoire ce à quoi s’attelle la
loi du 20 juillet 2008. Intervenant sur les irré-
gularités relevées en terme de conception et
de réalisation, il tiendra à préciser les bureaux
d’études, les directions de l’urbanisme et le
CTC sont à cheval sur cet aspect et ne sont
délivrés aux constructeurs des autorisations
de construction que si les ouvrages sont
conformes aux normes.
Concernant la problématique du vieux bâti
et sa résistance au séisme, il relèvera que les
anciennes constructions s’avèrent plus résis-
tantes pour peu qu’elles soient bien entrete-
nues, bien maintenues, car plus le béton, ce
matériau organique, est ancien, plus sa cour-
be de résistance augmente. Ce matériau conti-
nue à durcir avec l’âge, durant son cycle
d’existence, rappelant qu’un travail a été fait
Nation
l’Algérie est située
dans une zone médi-
terranéenne connue
pour son activité sis-
mique, qui augmente
le degré d’exposition à
cet aléa naturel.
Le ministre de
l’Habitat et de
l’Urbanisme explique-
ra, en outre, que les
Ph : Nesrine
autorités ont, de ce fait, recouru à certaines
dispositions pour réduire l’impact des
séismes, notamment dans le domaine de la
construction parasismique, le contrôle des
projets en vue de veiller à la conformité des
ouvrages aux normes et l’application des
règles parasismiques, avant de poursuivre que
la nouvelle mouture des règles parasismiques
sera ficelée en juillet 2011.
Dans le même contexte, des formations
ainsi que des campagnes de sensibilisation de
citoyens, sur le risque sismique sont organi-
sées pour faire face à ce phénomène.
M. Noureddine Moussa expliquera qu’à la
faveur des règles parasismiques dont elle dis-
pose, l’Algérie jouit, aujourd’hui, d’une expé-
rience avérée en terme de construction para-
sismique qui va être renforcée prochainement
dans les domaines de la dynamique des struc-
tures et du comportement des ouvrages, per-
mettant ainsi, l’ouverture d’opportunité de
partenariat euro-méditerra-
néen et autre, rappelant que
l’expérience algérienne per-
et un cahier de santé a été éla-
boré pour certains bâtiments,
notamment au niveau
d’Alger, Oran et Annaba. Le
seul problème, estime le
ministre, réside dans le
manque d’entreprises algé-
riennes spécialisées dans la
réhabilitation et l’entretien
des ouvrages.
Le travail technique est
fait, ajoutera-t-il, reste aujour-
d’hui à entamer la phase de
réalisation qui va prendre du temps.
A propos du partenariat avec certains pays
dans le cadre de la construction parasismique,
M. Noureddine Moussa rappellera que la
coopération avec les USA et le Japon a per-
mis, aujourd’hui, de monter le laboratoire de
développement du génie parasismique de
Sebbala, en 2008, ainsi que l’élaboration des
règles parasismiques algériennes en 1980, en
collaboration avec l’université de Californie.
Le chargé du secteur appellera, dans son
intervention, les constructeurs privés à faire
Lundi 11 Octobre 2010
met de superviser les activités du Centre
arabe de prévention contre les séismes et les
catastrophes naturelles créé à l’initiative de la
Ligue arabe dont Alger est choisie pour abri-
ter cet organisme.
Le ministre de l’Habitat et de
l’Urbanisme, s’exprimant sur cette rencontre
qui a regroupé les différents intervenants
dans l’acte de bâtir, insistera sur l’importan-
ce de cet espace
pour
enrichir et développer les règles
de construction parasismiques,
signalant que cette rencontre
intervient après trois séminaires
régionaux, tenus au centre, à l’est
et à l’ouest du pays auxquels ont
participé quelque 1.500 interve-
nants, sanctionnés par 29 propo-
sitions de bureaux d’études, 42
recommandations des instances
de contrôle technique et 35 sug-
gestions formulées par les direc-
tions d’urbanisme. Au total, ce
sont près de 70 recommandations
qui ont été formulées par les
experts pour définir la force sis-
mique, les calculs et les règles de
conception.
Le premier responsable du secteur estime-
ra néanmoins nécessaire l’implication de tous
les acteurs dans l’élaboration de la nouvelle
copie des règles algériennes parasismiques,
d’où l’organisation de cet espace de consulta-
tion qui comportera outre les communication
sur le schéma de la réglementation technique
de la construction parasismique en Algérie,
les séismes ayant touché le Nord, la réduction
du risque sismique ainsi que les efforts de
l’Etat pour la réduction du risque sismique,
quatre ateliers sur la réalisation et le contrôle,
la conception et le calcul de la force sismique,
l’aménagement et l’urbanisme ainsi que la
prévention et gestion du risque sismique.
Une exposition, pour rappel, a été organi-
sée parallèlement aux séances plénières qui
ont débattus des règles de construction para-
sismiques.
Samia D.
des études de sol avant de lancer les ouvrages
car la conception est importante. Elle fait
gagner du temps et de l’argent.
Interrogé sur les missions de l’Agence
nationale de développement et de l’améliora-
tion du logement, le ministre précisera que
l’information annonçant la fin de mission de
cet organisme, avec la livraison des pro-
grammes 2001et 2002 est infondée car cet
organisme a comme première vocation le
développement du logement.
Samia D.
7
Hadj
M. Ghlamallah
appelle
les membres
de la mission
du hadj à réunir
les meilleures
conditions
pour accueillir
les hadji
L
e ministre des Affaires religieuses
et du Wakf, M. Bouabdallah
Ghlamallah a appelé, hier, à Alger,
les membres de la mission algérienne
chargée d'encadrer l'accueil et l'héberge-
ment des hadji pour la saison 2010, à
réunir les meilleures conditions d'accueil
et d'hébergement, avant l'arrivée des pèle-
rins aux Lieux Saints.
Intervenant lors d'une rencontre avec
les membres de la mission, le ministre a
affirmé que l'accueil et l'hébergement des
hadji comptent parmi les principaux fac-
teurs à même d'assurer le succès de la sai-
son du hadj de cette année.
A cet effet, il a insisté sur la nécessité
d'inspecter les immeubles devant abriter
les hadji aussi bien à La Mecque qu'à
Médine.
M. Ghlamallah a, d'autre part, exhorté
les 700 membres de la délégation, appar-
tenant aux différents secteurs concernés à
"faire preuve de patience et de sagesse
pour une bonne prise en charge des hadji,
en matière d'accueil, d'hébergement, de
soins et de transport", d'autant que la "plu-
part des hadji sont des personnes âgées
qui accomplissent ce rite religieux pour la
première fois".
Dans une déclaration, au terme de cette
rencontre, le directeur général de l'Office
national du Hadj et de la Omra (ONHO),
M. Berbara, a souligné que toutes les
conditions sont "favorables" actuellement
à la réussite de la saison du hadj 2010, en
vue d'éviter les défaillances enregistrées
l'année dernière, notamment en matière
d'accueil et d'hébergement.
27 immeubles ont été réservés pour
abriter les hadji à La Mecque et 9 autres
à Médine, a-t-il indiqué, précisant que
22000 hadji sont pris en charge par
l'ONHO. 7000 autres hadjis seront pris en
charge par l'Office national du tourisme
(ONT) et Touring club d'Algérie (TCA).
M. Berbara a indiqué avoir instruit les
membres de la mission de veiller à assu-
rer les services nécessaires aux hadji pour
leur permettre d'accomplir les rites du
hadj, ajoutant avoir demandé à tous les
secteurs concernés d'envoyer, au sein de
la mission, des cadres faisant preuve de
"compétence, de patience et de dévoue-
ment".
A cette occasion, il a annoncé que les
premiers groupes de hadjis se rendront
aux Lieux saints de l'Islam le 21 octobre
et prendront le départ à partir d'Alger,
Constantine et Oran.
Chaque groupe compte entre 250 et
400 hadji, a-t-il indiqué, précisant que les
groupes seront répartis entre des vols
d'Air Algérie à destination de Djeddah et
de la compagnie aérienne saoudienne à
destination de Médine.
Par ailleurs, M. Berbara a indiqué que
la mission médicale algérienne composée
de 120 médecins, assistants médicaux et
spécialistes se rendra dimanche aux lieux
saints de l'islam pour réunir les conditions
en vue d'assurer la couverture sanitaire
appropriée aux hadjis.
EL MOUDJAHID
L’Algériecompte200.000consommateursdedrogue!
• Plus de 20.000 personnes
déférées chaque année devant la
justice.
• 7.000 consommateurs ont
bénéficié en 2009 de traitement
dans les établissements de santé.
E n dépit des efforts consentis par les pou-
voirs publics et la société civile, à travers
des innombrables actions de sensibilisa-
tion, force est de constater que le trafic de
drogue en Algérie est désormais une réalité
implacable, et ce ne sont pas les statistiques
officielles qui contredisent les faits, du reste
bien dramatiques. Car comme les spécialistes
tiennent à le mettre en garde depuis un certain
temps, notre pays ne se contente plus du statut
du pays de transit mais tend petit à petit à deve-
Manque de clarté des procédures de mise en œuvre
de la loi de 2004
U n manque de clarté dans les procédures
de mise en oeuvre de la loi 04-18 du 25
décembre 2004 relative à la prévention
et à la répression de l’usage et du trafic illicites
de stupéfiants et de substances psychotropes a
été relevé hier, à Alger lors d’un séminaire sur
le sujet.
"Sur le terrain, l’application de cette loi ren-
contre un certain nombre de difficultés dont le
manque de clarté de sa mise en œuvre et l’in-
suffisance des infrastructures de traitement des
toxicomanes", a indiqué le directeur général de
l’Office national de lutte contre la drogue et la
toxicomanie, M. Abdelmalek Sayeh.
Relevant "un manque d’harmonisation et de
coordination" entre les différentes parties qui
interviennent dans l’application de la loi 04-18,
il a affirmé qu’il existe "un décalage entre ce
Lymphomes
Un mot clé : dépister
rganisée pour la 5e fois en Algérie, à
O l’initiative de l’association nationale
Nour Doha, d’aide aux personnes
atteintes de cancer, la Journée mondiale du
lymphome a eu lieu samedi dernier à l’hôtel
Dar Diaf Chérega.
Cette rencontre qui a vu la participation
d’éminents spécialistes algériens
hématologues et oncologues était l’occasion
d’aborder plusieurs aspects de la maladie, ses
causes, son traitement et les modes de prise
en charge des personnes atteintes de cette
pathologie peu connue du large public.
« L’organisation de ce genre de rencontres
tend à favoriser un diagnostic suffisamment
précoce pour permettre un traitement adapté
et efficace dans le but d’arriver à soigner
convenablement cette pathologie qui ne cesse
de faire des victimes » dira Mme Gasmi
Samia, présidente de l’association.
Selon le Dr. Khalida Makhlef, de
l’hôpital Beni-Messous, les lymphomes
sont des maladies du sang, caractérisées par
la prolifération maligne de cellules
lymphoïdes et réticulaires qui tendent à
infiltrer tout l’organisme.
« Le lymphome se caractérise par la
multiplication anarchique des lymphocytes
qui s’accumulent pour former des tumeurs
dans divers éléments du système lymphatique
: ganglions, mais aussi des organes très divers
Nation
T ox icomanie
nir consommateur.
L’on estime à cet
effet à plus de 20% le
taux de l’ensemble
de la drogue saisie
qui est destinée à la
consommation.
Pour rappel, en
2009, le bilan des
saisies porte sur la
récupération de plus
de 74 tonnes de can-
nabis, soit une hausse
de 95% par rapport à
l’année 2008. Pis
encore, en deux ans,
on a enregistré une hausse des saisies de l’ordre
de 700% dans la mesure où en 2007, « seule-
ment » 12 tonnes de cette drogue ont été saisies
! C’est donc dans ce contexte d’appréhension et
d’inquiétudes que l'Office national de lutte
contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT)
a organisé hier, à l’hôtel Riad de Sidi Fredj
(Alger), le séminaire régional sur l’application
de la loi 04-18 du 25 décembre 2004 relative à
la prévention et à la répression de l'usage et du
trafic illicite de stupéfiants.
Et comme pour confirmer la donne, le
directeur général de l’ONLCDT révèle que
l’Algérie compte quelque 200.000 consomma-
teurs de drogue, plus particulièrement le kif, et
avance le chiffre de 22.000 personnes qui sont
traînées chaque année devant la justice à cause
des affaires de stupéfiants. Abdelmalek Sayah,
qui a présidé cette rencontre à laquelle ont pris
part plus de 250 participants venus d’une dou-
qui a été décidé et ce qui est réalisé". Il a expli-
qué que les nouvelles dispositions préventives
et curatives contenues dans la loi concernent
notamment l’expertise médicale à laquelle sont
soumis les usagers de drogues illicites.
L’injonction thérapeutiques et l’abandon des
poursuites judiciaires à l’encontre des per-
sonnes qui se sont conformées au traitement
médical de désintoxication sont également
contenus dans cette loi, a-t-il noté.
De son côté, le procureur général près la
cour de Tizi-Ouzou, M. Mohamed Lazizi, a
indiqué que les dispositions de la loi 04-18
"demeurent insuffisantes, à défaut d’être
accompagnées d’un travail de sensibilisation, à
tous les niveaux et à défaut d’adoption de pro-
grammes d’action sérieux, de la part de tous les
acteurs sociaux". Il a expliqué, toutefois, que
Sa nté
puisque les lymphocytes circulent dans tout
le corps et tous les organes » explique le Dr.
Makhlef. En précisant que l’origine de ces
cancers reste en partie mystérieuse.
Cependant, certains facteurs de risque ont été
identifiés : maladie du système immunitaire,
infection grave, exposition aux pesticides,
infection virale… Mais la maladie peut
apparaître alors qu’aucun de ces facteurs de
risque n’est présent.
« L’étiologie de cette pathologie est liée à
des facteurs génétiques et viraux et son
traitement exige un suivi spécifique en raison
de la rapidité de propagation de la maladie»
a-elle encore expliqué.
Pour ce qui est des symptômes de cette
maladie, l’intervenante a fait savoir que ses
signes révélateurs restent relativement
communs et peuvent être aisément confondus
avec ceux d’autres maladies moins graves
comme la grippe : fièvre (particulièrement la
nuit), état grippal, apparition de ganglions
(cou, aisselles, clavicule), perte de poids
inexpliquée, fatigue essoufflement.
« C’est pourquoi les lymphomes est
souvent sous diagnostiqués et les malades
arrivent généralement aux structures de santé
à un stade avancée de la maladie ce qui rend
leur prise en charge plus difficile » tient à
préciser le Dr. Makhlef. Tout en insistant sur
le dépistage précoce de la maladie qui, selon
Lundi 11 Octobre 2010
9
Saisie
de 23 tonnes
zaine de wilayas du Centre du pays, souligne
de stupéfiants
à Alger depuis
par ailleurs que le kif (cannabis) demeure la
drogue la plus prisée par la société algérienne,
notamment les jeunes dont l’âge ne dépasse pas
janvier
les 35 ans. Cependant, faut-il pour autant 23 tonnes de stupéfiants ont été sai-
s’avouer vaincu face à la fatalité ? Sur ce point, sis depuis janvier dernier à Alger a
le DG de l’Office national de lutte contre la annoncé hier, le directeur général de
drogue soutient que l’Etat n’a pas baissé les l'office national de lutte contre la
bras, bien au contraire. « Il faut savoir que les drogue et la toxicomanie M.
pouvoirs publics ne ménagent pas leurs efforts Abdelmalek Sayeh.
pour endiguer ce mal et l’on compte à cet effet Dans une déclaration à la presse en
la réalisation de 68 centres médicaux pour le marge des travaux du séminaire régio-
traitement et la prise en charge des toxico- nal sur l'application de la loi 18-04
manes et de la mise en place de 185 cellules relative à la prévention et à la répres-
d’écoute et d’orientation », expliquera-t-il, sion de l'usage et du trafic illicites de
relevant au passage que 7.000 consommateurs stupéfiants et de substances psycho-
de drogue ont bénéficié d'un traitement au tropes, M. Sayeh a indiqué que la toxi-
niveau des établissements hospitaliers en 2009. comanie touchait, à des degrés diffé-
Outre la présentation des spécificités de la loi rents, tous les milieux sociaux et
04-18 du 25 décembre 2004 relative à la pré- toutes les régions du pays.
vention et à la répression de l'usage et du trafic Après avoir souligné que les toxico-
illicites de stupéfiants, le séminaire en ques- manes appartiennent à la tranche
tion, qui se poursuit aujourd’hui, devra per- d'âge 12-35ans (filles et garçons), il a
mettre aux différents acteurs, et autres parties déploré l'envergure de ce fléau dont la
chargées de l'application des lois, une meilleu- lutte requiert la mobilisation de toutes
re « compréhension » de l’arsenal juridique mis
en place et sera appelé à « renforcer » les rela-
tions de collaboration et de suivi entre l’en-
semble des intervenants. Ce sera l’occasion
les énergies. Plus de 30.000 toxico-
manes, a-t-il poursuivi, ont été recen-
sés durant la dernière décennie, préci-
sant que leur nombre est en perpétuel-
également, notent les organisateurs, de donner le augmentation, en raison, en grande
un aperçu général sur le phénomène de la
partie, des prix des stupéfiants qui ont
drogue en Algérie sous tous ses aspects et baissé ces derniers temps. Le canna-
d’avoir une idée plus précise sur les rôles et
bis, a-t-il dit, vient en tête des drogues
missions de tout chacun (services de sécurité, consommées en Algérie suivi par les
médecins…).
psychotropes.
S. A. M. M. Sayeh a souligné le lien direct
entre la drogue et la criminalité et
toutes les autres formes de délin-
quances comme le vol, la violence et
les agressions. Il a, à ce propos, sug-
géré la mise en place de mécanismes
de prévention et de prise en charge du
toxicomane ainsi que la création de
cette loi a prévu, aussi, des mesures préven- pavillons spéciaux au sein des établis-
tives et curatives préalablement aux mesures sements de rééducation pour le traite-
pénales, "ce qui est très important vu que la ment des toxicomanes en milieu car-
spécificité de l’infraction exige la prévention céral tout en encourageant les toxico-
afin de prémunir le plus grand nombre possible manes à rejoindre les centres de désin-
de ceux qui ne se sont pas introduits dans le toxication. M. Sayeh a insisté sur l'im-
cercle des stupéfiants". portance d'inclure le sujet de la
Cette loi a pour la première fois traité à titre drogue, des psychotropes et la toxico-
exclusif des stupéfiants et a classifié les infrac- manie dans les programmes scolaires,
tions et, par conséquent, les auteurs et classé les ceux des facultés de médecine et de
peines par rapport à la dangerosité de l’acte. droit, de la police et de la gendarmerie
La loi a aggravé les peines et mis en place nationale tout en développant le rôle
des mesures strictes pour leur application, a des organes d'information à l'effet de
réduit le pouvoir d’appréciation chez le juge par diffuser des messages sur les risques
rapport à l’estimation de la peine lorsque la sanitaires et sociaux de la toxicomanie
perpétration de l’acte est établie et incriminée et ses effets néfastes sur l'individu, la
la personne morale, a-t-il encore expliqué. famille et la société.
Ph : Tahar. R
elle, permet d’établir le diagnostic et de nombre des patients atteints de lymphomes
déterminer le type de lymphome. en Algérie est en progression et double
Concernant la prévalence du cancer du pratiquement d’année en année pour les
lymphome, le Pr Nadjia Boudjerra, différentes sortes de lymphomes : les
hématologue au niveau du Centre Pierre et hodgkiniens et non-hodgkiniens comme la
Marie Curie (CPMC) et coordinatrice du leucémie lymphoïde chronique".
groupe d’étude algérien des lymphomes, Notons qu’une dizaine de
souligne qu’elle est de 0,5% par an pour les communications portant sur le diagnostique,
lymphomes ganglionnaires de l’adulte, le traitement et la prise en charge de cette
rappelant que l’incidence du lymphome est maladie ont été présentées au cours de cette
beaucoup plus importante. 5e édition.
Pour ce qui est de l’épidémiologie des Kamélia. H
lymphomes, la spécialiste indique que "le
EL MOUDJAHID
Nation 11

Education nationale Energie

La centrale hybride
L’ire de Benbouzid
 40% des établissements scolaires prévus pour la rentrée
de Hassi R’mel sera
livrée avant la fin
2010-2011 n'ont pas été réceptionnés
de l’année
 D’un coût global de 315 millions

L e ministre de l'Education nationale,

M. Boubekeur Benbouzid, a affir-
mé hier à Alger que 40% des pro-
grammes de réalisation d'établissements
scolaires à travers le territoire national
n'ont pas été réceptionnés lors de la ren-
trée scolaire 2010-2011. Sur les
240 écoles primaires, 196 CEM et 120
lycées attendus au début de la rentrée
scolaire, le secteur n'en a réceptionné que
54, 120 et 71 respectivement, a indiqué
M. Benbouzid lors d'une conférence
regroupant les directeurs de l'Education
des wilayas de l'ouest et du sud du pays.
Concernant la wilaya d'Alger, le
ministre a rappelé qu'aucune des 29
écoles primaires prévues n'a été récep-
tionnée alors que sur les 13 CEM atten-
dus 9 seulement ont été réceptionnés .
Pour le cycle secondaire, la wilaya
d'Alger n'a réceptionné aucun lycée sur
les trois établissements programmés, a
précisé le ministre exprimant son regret
quant à la surcharge des classes dans la
région d'Alger ouest notamment dans les
quartiers qui ont accueilli récemment de
nombreuses familles dans le cadre des
opérations de relogement. M. Benbouzid
a rendu les parties compétentes des
wilayas responsables du problème de
surcharge des classes, en ce sens, a-t-il
souligné, que la construction de nou-
veaux établissements scolaires en parallè-
le à la construction de nouveaux loge-
ments incombe à ces derniers.
Le ministre a saisi cette occasion pour
rappeler que les programmes en cours de
réalisation au niveau national concer-
naient 931 écoles primaires, 385 collèges
et 333 lycées.
Il a appelé à cet effet les directeurs de
l'Education à "faire pression" sur les
walis et les responsables de la construc-
tion dans les wilayas concernées par le
retard dans la réalisation des établisse-
ments scolaires, notamment les lycées.
Le ministre a insisté dans ce sens "sur
l'importance à donner à la réalisation de
lycées en prévision du grand nombre
d'élèves attendus dans ce cycle durant les
prochaines années", sommant les direc-
teurs de l'Education à suivre de près les
projets de réalisation d'établissements
scolaires.
Pour M. Benbouzid le manque d'en-
treprises du Bâtiment au niveau des
wilayas en question est à l'origine du pro-
blème de surcharge des classes soulignant
que son département examinera au niveau
du gouvernement les solutions à apporter
à cette situation qui ne saurait durer au
regard des moyens mobilisés par l'Etat à
cet effet.
Formation et enseignement professionnels
23.700 postes à Sétif
 8 nouveaux instituts nationaux spécialisés au programme 2010-2014
Surchage des classes
15% des établissements concernés
Par ailleurs, le ministre a évoqué cer-
taines questions ayant entravé le bon
déroulement de la rentrée dont la prime
de scolarité qui n'a pas encore été
octroyée aux élèves dans certaines
wilayas, proposant la mise en place d'une
commission nationale chargée d'exami-
ner ce problème et d'apporter les solu-
tions adéquates.
Le premier responsable du secteur a
également évoqué le problème des ensei-
gnants retraités n'ayant pas encore perçu
leurs salaires au niveau de certaines
wilayas qualifiant cette situation
d'"inconcevable", d'autant que les res-
sources financières nécessaires sont dis-
ponibles. Concernant la préoccupation
soulevée quant au poids du cartable
notamment pour les élèves du cycle pri-
maire, M. Benbouzid a précisé que "les
programmes n'y sont pour rien", ajoutant
que l'allègement de ces affaires "ne règle-
ra pas le problème, chaque matière
nécessitant ses propres outils de travail".
Pour le ministre, la solution réside
dans la mise en place de casiers pour les
élèves au niveau de tous les établisse-
ments éducatifs, une initiative en cours
de réalisation dans nombre d'établisse-
ments pilotes. S'agissant de la surcharge
des programmes éducatifs, M. Benbouzid
a annoncé la mise sur pied d'une com-
mission nationale ad hoc chargée d'exa-
miner l'éventualité de procéder à un
changement de cadence en matière de
volume horaire, du nombre des jours de
classe et des vacances scolaires.
Cette conférence s'inscrit dans le
cadre du suivi permanent du bon déroule-
ment de la rentrée scolaire et des ques-
tions nécessitant traitement et évaluation.
Des rapports ont été soumis concer-
nant le livre scolaire, la prime de scolari-
té, les salaires des enseignants retraités et
le paiement des arriérés des salaires.
d’euros, ce projet devrait créer
environ un millier d’emplois et ouvre
à l’Algérie des perspectives
d’exportation d’électricité
vers l’Europe.
L a centrale de production d’énergie hybride,
solaire et gaz, de Hassi R’Mel près de
Laghouat, devrait être livrée comme prévu
en 2010 au lancement du projet.
Le chantier mené par deux filiales du produc-
teur espagnol d’énergie, Abengoa, est déjà fort
avancé ont, en effet, annoncé les représentants des
deux filiales du groupe espagnol.
Ces représentants qui sont la société d’ingénie-
rie Abener (Séville) et du BTP Teyma (Burgos)
annoncent que le calendrier du chantier est respec-
té.
Avec une surface construite de 12.000 m2, le
chantier mobilise 18.000 m3 de béton.
Le projet, mené près d’un gisement de gaz
naturel, considéré comme le plus important en
Algérie, consiste à s’en servir pour faire fonction-
ner la centrale, certes, mais aussi à l’économiser en
comptant sur 25 MW produits par 224 panneaux
solaires photovoltaïques paraboliques disposés en
56 boucles, sur une capacité totale de production
électrique de 150 MW.
La phase de construction, en voie d'achève-
ment, a impliqué un million de mètres cubes de
terrassement, de 18.000 mètres cubes de béton,
1.400 tonnes de renforts structurels en acier,
80.000 pouces de soudage et de 12.000 mètres car-
rés de surface de plancher, répartis entre les entre-
pôts et bâtiments industriels
Réalisé pour le compte de Neal (New Energy
Algeria), une filiale de Sonelgaz et Sonatrach, ce
chantier d’un coût de 315 millions d’euros, devrait
créer environ un millier d’emplois et ouvre à
l’Algérie des perspectives d’exportation d’électri-
cité vers l’Europe.
Trois autres unités de ce type sont, en effet,
prévues près de Tilghemt. Aussi, le ministre de
l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi qui a
récemment effectué une visite de travail sur le site,
a indiqué que l'énergie solaire est partie intégran-
te de la stratégie de consolidation du pays.
Selon lui, « l'Algérie aspire à développer, à
l'avenir, cette source d'énergie renouvelable ».
Le ministre a également affirmé que cet ambi-
tieux projet énergétique, premier du genre à échel-
le nationale, « permettra d'étudier les technologies
utilisées et d'évaluer les coûts financiers, pour un
éventuel recours à ce genre de technologies pour
de futurs autres projets de centrales ».
Le ministre a, à ce titre, présenté la production
électrique comme étant l'une des priorités du pays
dont il appartient d'en étudier les techniques de
mise en œuvre, tout en mettant en exergue l'impor-
tante réalisation du projet de Centre national des
énergies renouvelables (CNER) qui viendra ren-
forcer prochainement les installations de la zone
industrielle de Hassi R'mel.
Elaborée pour être la première de ce type, la
centrale électrique mixte de Hassi R'mel est une
centrale électrique hybride qui combinera une
matrice de miroirs paraboliques concentrant la
puissance solaire de 25 MW , sur une aire de
180.000 m2, en conjonction avec une centrale à tur-
bines à gaz de 130 MW, réduisant ainsi les émis-
sions de CO2, comparé à des centrales électriques

E n procédant à l'inauguration à Sétif de l'Institut national de
la formation spécialisée dans le domaine de 1'agro-ali-
mentaire qui constitue avec les deux autres grandes infra-
structures du genre implantées dans les daïra d'El Eulma et Aïn
Oulmène en plus de l’IFP de Sétif, un potentiel de haut niveau
dans le secteur de l'enseignement et la formation professionnel-
le, le Président Abdelaziz Bouteflika, s'il mesurait les avancées
enregistrés par ce secteur ces dernières années, n’était pas sans
mettre en exergue, cette dimension qualitative qui confère à l'en-
seignement et la formation professionnelle, une place de choix,
dans la dynamique des réformes engagées.
Une place d’autant plus importante qui si elle hissait cette
wilaya, la seconde place du pays de par l’importance de sa
population, au rang qui lui était dû, n’était pas sans cadrer avec
des spécificités établies autant dans le domaine agricole qui
constitue, la vocation principale de cette wilaya, impulsée par de
grands projets structurants à l’instar des grands transferts
hydrauliques que le domaine industriel qui est venu s’y greffer
au lendemain de l’indépendance.
Des acquis qui font que lorsque nous évoquons aujourd'hui
la wilaya de Sétif dans le domaine de l'enseignement et de la for-
mation professionnelle, on ne peut pas écarter d'un simple revers
de la main, les efforts importants qui y ont été consentis par
l'Etat à la faveur des programmes initiés par le Président de la
République et le chemin parcouru ces dernières années par un
secteur dont l'offre de formation est passée de 10.000 postes de
formation en 1999 à 23.700 postes en 2010, tous modes de for-
mation confondus. Pas moins de 10.920 postes de formation
sont ouverts pour la seule année 2010 qui constitue la première
année du nouveau quinquennat 2010-2014 et ouvre indéniable-
ment de nouvelles perspectives à ce secteur autant dans les
domaines de la formation résidentielle que l'apprentissage, l'en-
seignement professionnel jusque même à la formation de la
femme au foyer.
Pour préparer dans les conditions qui se doivent cette rentrée
d'octobre, de nombreuses actions d'information et de sensibili-
sation ont été mises en œuvre par la direction de l’enseignement
et de la formation professionnelle depuis déjà le mois d'avril
dernier en coordination avec la direction de l'éducation et entrer
de plain-pied dès le mois de juillet dans une dynamique de
proximité directe avec les parents et leurs enfants scolarisés.
« Je crois que nous sommes l'un des rares pays à avoir rap-
proché la formation du citoyen! Nous sommes passés de 15 éta-
blissements en 1999 à 31 établissements aujourd'hui et les struc-
tures que j'ai eues à inaugurer aujourd'hui, par délégation du
Président de la République sont autant d'exemples révélateurs
des efforts consentis par l'Etat en matière d'infrastructures et
d'équipements », soulignait à juste titre alors M. El Hadi Khaldi,
ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnelle,
le 12 novembre 2009. C'est dire combien le champ d'interven-
tion de ce secteur s'est élargi dans une wilaya que le ministre
qualifiera d'exemple à suivre et qui vient une fois encore de se
tailler la part du lion au titre du programme 2010-2014 avec un
portefeuille de pas moins de grands projets dont 8 instituts natio-
naux spécialisés et un CFPA, le tout pour une enveloppe de
2.189.000.000 DA soit un taux de croissance de 250% par rap-
port au premier plan quinquennal.
F. Z.
traditionnelles.
La sortie de la matrice solaire sera utilisée dans
la turbine à flux.
La promotion et le développement des énergies
alternatives constituent donc une nécessité incon-
tournable. Un développement qui aura un effet
positif sur la préservation de l’environnement et la
lutte contre le chômage.
En effet, les experts du domaine estiment que
l’investissement dans ce secteur permettra de créer
des emplois et d’épargner l’utilisation des énergies
fossiles comme le gaz, l’essence, le GPL, etc. qui
peuvent être exportées ou utilisées pour générer
des activités industrielles.
Le potentiel solaire de l’Algérie est considéré
comme l’un des plus importants dans la
Méditerranée et l’exploitation de cette source
pourra contribuer à économiser le pétrole et le gaz,
ceci d’autant que les énergies, solaire et éolienne,
sont techniquement faisables. Aussi, 35% de la
capacité de cette centrale sont à base solaire. Le
défi majeur est relatif à l’acquisition des technolo-
gies de stockage de cette énergie à générer durant
la journée et l’utiliser le soir.
Pour rappel, l’Algérie ambitionne de porter à
6% la part d’énergies renouvelables dans sa pro-
duction électrique à l’horizon 2015.
Amel Zemouri

Lundi 11 Octobre 2010

12
Nation EL MOUDJAHID

Ouverture du 2 et dernier tronçon de l’autoroute
Est-Ouest traversant la wilaya de Tlemcen
L e deuxième et dernier tronçon de
l’autoroute Est-Ouest, traversant la
wilaya de Tlemcen, a été ouvert
dimanche lors d’une cérémonie à Maghnia
en présence des ministres des Travaux
publics et des Ressources en eau, respecti-
vement MM. Amar Ghoul et Abdelmalek
Sellal et l’ambassadeur de la République
populaire de Chine en Algérie.
Ce tronçon qui s'étend sur 53 km,
reliant la localité de Ain Lahdjar située sur
la RN 22 dans la bande frontalière algéro-
marocaine, est le deuxième du genre après
celui ouvert au début septembre dernier et
reliant sur une distance de 47 km la région
de Ain Nehala à l'ouest de la wilaya de Sidi
Bel-Abbès à Ain Lahdjar, proche du chef-
lieu de wilaya de Tlemcen.
Pour rappel, l'autoroute Est-Ouest
longe la wilaya sur 100 km, traverse 11
communes et compte trois échangeurs et
16 viaducs réalisés au niveau des oueds de
la région tels "Isser", "Sekkak", "Mrihem"
et "Tafna".
Le ministre des Travaux publics, M.
Amar Ghoul, a déclaré à l’occasion qu'
Travaux publics-infrastructures
e
"avec l'ouverture de ce tronçon, l'Algérie a
réalisé un grand rêve et a pu concrétiser le
programme du président de la
République", en ajoutant que la réception
de ce tronçon rend désormais toute la par-
tie ouest de l'autoroute reliant la capitale à
la frontière algéro-marocaine ouverte à la
circulation, soit sur une distance globale
de 868 km.
M. Ghoul a ajouté que des projets
similaires sont programmés au titre du
plan quinquennal 2010-2014 devant relier
l'autoroute Est-Ouest à tous les ports, ainsi
que l’autoroute des hauts plateaux, en plus
de voies express à travers le pays.
Ces infrastructures, a ajouté le ministre,
permettront d'impulser une dynamique au
développement et à la promotion des acti-
vités économiques et touristiques, avec
plus d'intérêt pour la réalisation des instal-
lations nécessaires des abords de l’auto-
route et leur renforcement par les actions
de reboisement et de création d'aires de
repos. Pour sa part, le ministre des président de la République, M. Abdelaziz efforts consentis sur plusieurs niveaux
Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, Bouteflika, pour la réalisation de l'autorou- administratifs et techniques pour réaliser
a rappelé la décision historique prise par le te Est-Ouest, tout en se félicitant des cet important projet.

La trémie du Boulevard Fernane Hanafi totalement Décès

inondée
Deux personnes ont trouvé la
mort tôt hier matin à Alger et
Boumerdès suite aux pluies
torrentielles, annonce la direction
générale de la protection civile. Les
fortes pluies et les vents violents ont
provoqué l'effondrement d'un
immeuble dans le quartier de
Mohamed Belouizdad (Sidi-
M’hamed), à la rue Nassira
Nounou, causant le décès d'une
dame âgée de 83 ans. A Boumerdès,
l'effondrement d'un balcon à la cité
El Hammam, aux Issers, a provoqué
la mort d'un homme âgé de 50 ans,
ont déploré les services de la
protection civile. Voilà donc le bilan
des premières pluies d’octobre. Des
pluies qui, tout en provoquant un
réel état d’alerte auprès de la
population, est à l’origine d’un
dysfonctionnement général des
réseaux du trafic routier.
En effet, les pluies torrentielles
Selon un bilan de la
gendarmerie nationale
12 morts
et 157 blessés
dans des
accidents
de la route
les 7 et 8
octobre
Douze personnes ont trouvé la
mort et cent cinquante sept
autres ont été blessées dans 69
accidents de la route, survenus
les 7 et 8 octobre sur
l'ensemble du territoire
national, selon un bilan de la
gendarmerie nationale publié
hier.
Ces accidents ont également
engendré des dégâts matériels
importants à 100 moyens de
locomotion impliqués, a
précisé la même source. Le
bilan le plus lourd a été
enregistré dans la wilayas de
Djelfa on l'on déplore 3 décès.
S'agissant du nombre
d'accidents, la wilaya de
Mascara vient en tête avec 10
accidents, suivie de Chlef (7),
Médéa (5) et Blida (4).
de deux
qui se sont abattues sur Alger ont
personnes
fortement ralenti la circulation
routière dans la capitale tôt dans la
à Alger et
matinée d’hier. Les habitants
d’Alger n'ont, pour la plupart, pu
Boumerdès
rejoindre leurs lieux de travail à
cause des embouteillages sur les Deux personnes ont trouvé
principaux accès à la capitale. Les la mort tôt hier matin à
transports publics ont été également
paralysés pendant une grande partie Alger et Boumerdès suite
de la journée, obligeant les usagers aux pluies torrentielles, a-t-
à se rabattre sur d’autres moyens de on appris hier auprès de la
mobilité. La région de Hussein Dey Direction générale de la pro-
a été particulièrement affectée par tection civile. Les fortes
les flux des eaux pluviales et les flots pluies et les vents violents
qui proviennent des hauteurs ont provoqué l'effondrement
d’Alger. La trémie réalisée au d'un immeuble dans le quar-
quartier Fernane Hanafi, non loin de tier de Mohamed Belouizdad
la Cour d’Alger, a été totalement
inondée et a dû être fermée à la la matinée « si nous n’étions pas sur d'épuisement des eaux ont été (Alger centre), à la rue
circulation en attendant son terrain, les Algérois n’auraient effectuées dans la wilaya d'Alger par Nassira Nounou, causant le
évacuation. même pas eu la possibilité de sortir la protection civile, qui précise qu'il décès d'une dame âgée de
Contacté par téléphone, le DTP de chez eux” fera-t-il remarquer la s'agissait notamment d'habitations et 83 ans, a indiqué la même
d’Alger confirme les faits et atteste quantité exceptionnelle de pluies d'administrations. source.
que les agents de la wilaya ont été ajoutée à l’existence de chantiers Dans le quartier populaire de Bab A Boumerdès, l'effondre-
mobilisés depuis 3 h du matin « nous dans ce quartier ont compliqué les El Oued, les pluies torrentielles qui ment d'un balcon à la cité El
sommes à pied d’œuvre depuis 3h choses mais nous restons à pied se sont déversées sans discontinuer Hammam, aux Issers, a pro-
du matin pour chapeauter les travaux d’œuvre pour éviter tout toute la nuit ont réveillé chez les voqué la mort d'un homme
d’épuisement d’eau et veiller au désagrément » dira-t-il. D’autres habitants le souvenir des inondations
rétablissement du trafic routier » routes ont été perturbées, selon M. catastrophiques de novembre 2001. âgé de 50 ans, ont déploré
les services de la protection
précisera-t-il. Une cellule de crise Rabhi, qui précise qu’une Fort heureusement, la situation
représentée par le directeur des accumulation d’eau a gêné la s’est rapidement rétablie durant la civile.
Par ailleurs, une cinquantai-
travaux publics d’Alger, le directeur circulation au niveau du Jardin journée et le trafic a repris son cour
de l’hydraulique et le directeur de la d’Essais et non loin de l’Avenue normal, apprend-t-on. ne d'opérations d'épuise-
protection civile a été, de ce fait, ALN au 1er mai. A. Fadila ment des eaux ont été effec-
installée dès les premières heures de Une cinquantaine d'opérations tuées dans la wilaya d'Alger
par la protection civile, qui
précise qu'il s'agissait
Météo
notamment d'habitations et
d'administrations.
Fortes pluies aujourd’hui à l'ouest
et au centre du pays, temps peu L’effondreme
nuageux à l'est nt d’un mur
Le temps sera nuageux aujourd’hui avec et 21° et les régions intérieures où le fait un mort
de fortes pluies à l'ouest et au centre du thermomètre sera compris entre 14° et 18°.
pays et peu nuageux à l'est, ont indiqué, Selon l'ONM, il est prévu que cette aux Issers
hier, les services de l'Office national de la perturbation climatique perdure jusqu'à
météorologie (ONM). mercredi prochain. Un quinquagénaire a trouvé
Après une "brève accalmie" hier après- "Après une période relativement longue la mort hier à l'aube,
midi, le temps redeviendra nuageux avec de chaleur, la levée du blocage dans la cité ''El-Hammam''
de fortes pluies, parfois accompagnées de atmosphérique, qui s'étendait de l'extrême de la commune des Issers
rafales de vent à l'ouest et au centre du sud de l'Algérie à l'Europe, a provoqué une (Boumerdès), suite à l’effon-
pays, a-t-on précise de même source. perturbation atmosphérique provenant de drement d’un mur de sa
Le temps à l'est du pays sera peu l'Atlantique", a-t-on expliqué de même maison provoqué par un
nuageux, alors que les wilayas de source. vent fort accompagné d’une
l'intérieur et du sud, notamment le nord de S'agissant du bilan pluviométrique, les pluie torrentielle, a-t-on
Béchar, Naâma, Laghouat, Djelfa et services de l'ONM ont indiqué avoir appris auprès de la protec-
Ouargla, enregistreront des chutes de enregistré, en l'espace de deux heures, 36
tion civile. Ces intempéries
pluie. mm à Dar El Beida (est d'Alger), 23 mm à n’ont causé aucun dégât
La température connaîtra, en outre, une Alger, 20 mm à Médéa, 16 mm à Miliana, 30
matériel à travers le terri-
baisse sensible notamment dans les mm à Sidi Bel-Abbès, 19 mm à Ghazaouet toire de la wilaya, précise-t-
régions côtières où elle oscillera entre 19° et Tlemcen et 17mm à Mascara.
on de même source.

Lundi 11 Octobre 2010

EL MOUDJAHID
La SG
de wilaya
UNFA,
Benchiha
Assia, n’est
plus…
Un petit malaise devait
l’emporter avant-hier
plongeant toute la popula-
tion locale dans la
consternation.
Elle qui était pourtant
habituée aux grands
combats pour la promo-
tion de la femme de
l’Algérie profonde à telle
enseigne qu’elle fut le
symbole d’une résistance
menée depuis son jeune
âge avec foi et convic-
tion. Assia Benchiha a tiré
sa révérence à 52 ans
après un long parcours de
militantisme au sein de
l’UNFA, du FLN puis du
RND assumant des res-
ponsabilités locales et
nationales. Elle a fait ses
débuts au sein de l’UNJA
avant de faire de l’émanci-
pation de la femme, sa rai-
son d’être et de vivre. Et
le commun des
Belabbessiens se rappelle
des positions de cette
enseignante, devenue
curieusement par la suite
avocate lors d’une épreu-
ve douloureuse subie par
le pays et de ses intenses
activités pour la sensibili-
sation de la femme rurale
et le soutien à ses causes.
Cette vie consacrée à un
combat pour la défense
des droits de la femme
était hier passée en revue
par sa base venue compa-
tir et méditer sur le sort
de cette militante.
Une militante dévouée et
au service constamment
de la collectivité et de la
classe populaire. Une
grande foule composée
même de femmes venues
de tous les coins du pays
devait l’accompagner à sa
dernière demeure tout en
exprimant sa reconnais-
sance et sa gratitude pour
le travail accompli.
Repose en paix Assia, ton
combat sera poursuivi….
A. B
Plus de 1.200 demandes de micros-crédits agréées par la banque
Quelque 1205 demandes de micros crédits sur
un ensemble de 2878 demandes agréées par la
coordination de la wilaya de Bouira de l’Agence
nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM)
ont reçu un accord bancaire durant la période
allant de juin 2007 à septembre 2010, a indiqué
le responsable de cette structure.
Les crédits ANGEM sont destinés au finance-
ment d’activités agricoles et professionnelles
diverses, selon M. Boualemallah, qui a signalé la
réception, par ses services à la période indiquée,
de pas moins de 5867 demandes de crédits pour
un financement triangulaire, d’un montant com-
pris entre 100.000 et 400.000 DA, associant la
SIDI BEL-ABBÈS
Une nouvelle impulsion
au développement
La nomination récente d’un
nouveau wali à Sidi-Bel-Abbès
constitue certainement une
opportunité pour donner une nou-
velle impulsion au développe-
ment de cette région qui, en dépit
des conséquents investissements
consentis, ne s’est nullement
remise à niveau pour subir encore
l’effet des disparités entre ses
zones, ni d’ailleurs rehausser le
statut de son chef-lieu dont les
principales artères sont aujour-
d’hui envahies par le marché
informel où des stands de fortune
ont été érigés dévalorisant une
cité jadis réputée pour son hygiè-
ne, sa propreté et son architectu-
re. La rigueur a fait défaut pour
céder place au laxisme et au
populisme sous le regard hagard
et impuissant d’une population
locale qui ne reconnaît point son
environnement ou ses repères.
Une véritable clochardisation du
tissu urbain s’est opérée en l’ab-
sence d’un suivi des élus et d’un
contrôle de la tutelle et le cas du
site de la coupole en est l’illustra-
tion. Un espace devenu le lieu
privilégié du marché informel.
Les grandes réalisations enre-
gistrées dans les secteurs de l’en-
seignement superieur, de l’hy-
Sud Taghit et Beni-Abbès se
préparent pour la nouvelle
saison touristique
Les villes touristiques de Taghit
et de Beni-Abbès, dans la wilaya de
Béchar, se préparent pour la saison
touristique du Sud, ont indiqué des
responsables de ces collectivités
locales.
A travers la région de Taghit, les
responsables locaux et ceux de la
Direction locale de la jeunesse et du
sport (DJS), comptent exploiter,
cette saison, le nouveau camp de
jeunes de la localité de Zaouïa El
Fougania pour l’accueil des
touristes, à cause de la fermeture
pour rénovation de l’unique hôtel de
la région entamée dernièrement par
la chaîne hôtelière El Djazaïr, a-t-on
fait savoir.
Ce nouveau camp, qui vient
d’être doté d’un nouvel équipement
et autres logistiques nécessaires à
son fonctionnement, dispose d’une
capacité de 400 lits, dont 200 sous
forme de camp de toile, signale un
responsable de la DJS.
Cette infrastructure accueillera
les touristes et les visiteurs lors de
cette saison touristique du Sud,
moyennant une contribution
financière, souligne-t-on.
Les offices locaux du tourisme
Bouira
banque, l’ANGEM et le porteur du projet.
Sur ce nombre de dossiers déposés, 2878 ont
été déclarés éligibles au crédit, dont 1250 ont
reçu un accord bancaire pour leur financement,
desquels 453 ont obtenu des crédits pour la
concrétisation de projets, explique-t-on.
Selon les explications fournies par la cellule
de communication de la même coordination,
l’ANGEM prend également en charge les crédits
dits binaires, impliquant seulement la banque et
le promoteur du projet.
Pour 59 dossiers réceptionnés pour ce type de
crédits, 57 ont été retenus par la coordination de
Bouira pour bénéficier d’un crédit d’un montant
Nation
draulique et des travaux publics rayonner et attirer l’intérêt des
ne peuvent dissimuler la dégrada- investisseurs. Un passage de l’au-
tion d’un cadre de vie particuliè-
rement au niveau de la capitale de
to-route est/ouest sur plus de 70
km et une ligne de chemin de fer
la wilaya qui a vécu cet été par
exemple l’enfer. Des coupures
conduisant jusqu’à Béchar pour
le transport des voyageurs et de
fréquentes de l’électricité plon- marchandises, la position géogra-
geant toute la cité dans le noir, phique de la wilaya de Sidi Bel-
des tas d’ordures ménagères Abbès a été valorisée qu’il va fal-
amassées dans les quartiers et au loir seulement se concentrer pour
cœur même de la ville, des routes créer les structures d’accompa-
en état de détérioration avancé, la gnement et exposer les potentiali-
situation n’est guère reluisante tés existantes à exploiter. Des
pour cette wilaya privilégiée par potentialités agricoles, indus-
une position géographique pour trielles, touristiques et des
constituer un carrefour de transit moyens de réalisation si perfor-
et la plaque tournante de l’Ouest. mants. Tout un travail de
Assurément, les citoyens en réflexion et d’exploration à entre-
gardent de mauvais souvenirs de prendre.
cette période estivale où prévalait Des préoccupations et des
une grande vacance avec l’en- attentes formulées donc, des
semble des incidences sur les capacités et un programme
prestations de service public d’équipement d’une certaine
démobilisant le plus volontaire. consistance, le nouveau respon-
C’est pour l’ensemble de ces rai- sable du conseil exécutif de la
sons que la nomination du nou- wilaya a également pour mission
veau wali intervient à point d’assurer cette rigueur et de don-
nommé pour redresser une situa- ner un sang nouveau au dévelop-
tion et accompagner un proces- pement de cette région confinée
sus de développement de cette pendant ces dernières années
région vraiment structurant à dans l’immobilisme en l’absence
l’image de ces deux grands pro- d’une locomotive à grande vites-
jets appelés à donner à la cité de se.
la Mekerra une dimension pour A. Bellaha
Tourisme
de Taghit et de Béni-Abbès ont responsables locaux du secteur du
procédé, en prévision de la nouvelle tourisme s’attendent à un afflux
saison, à l’élaboration d’un important de touristes et de visiteurs,
programme de différentes nationaux et étrangers.
manifestations culturelles, La wilaya de Béchar figure parmi
artistiques et touristiques, en plus les wilayas du Sud, à fortes
d’un cycle d’expositions du potentialités touristiques, qui ont été
tourisme saharien, notamment sur
retenues pour bénéficier d'une
les mesures incitatives et
d’encouragement des réhabilitation et mise à niveau de
investissements dans le secteur. leurs structures hôtelières.
A Beni-Abbès, les opérateurs Une enveloppe globale de plus
touristiques et les responsables de 2 milliards de dinars avait été
locaux de la commune espèrent que annoncée, dans cet objectif, par le
la nouvelle piste d’envol de ministre du Tourisme et de
l’aérodrome de la ville à forte l'Artisanat, en fin de semaine
potentialité touristique soit mise en dernière de Ghardaïa, où il a présidé
exploitation pour donner une une rencontre d'évaluation du
dynamique aux activités touristiques dispositif mis en place pour garantir
à travers la région. un bon déroulement de la saison
La région dispose de plusieurs
touristique saharienne 2010-2011.
structures d’accueil notamment un
La rencontre avait regroupé les
hôtel de 120 lits, une auberge de
opérateurs et les acteurs du tourisme
jeunes, et un centre d’accueil réalisé
par l’association “Aouarourout’’ à saharien, dont les représentants de la
wilaya de Béchar, pour l'examen
l’intérieur même du ksar de cette
ville. Pour cette année, et à la faveur de l'état d'avancement des
du déroulement de plusieurs préparatifs de la saison touristique
manifestations d'envergures Sud et la proposition de mesures de
nationale et internationale, à travers facilitation pour assurer une prise en
la wilaya de Béchar, les charge de qualité des touristes.
allant de 50.000 à 100.000 DA, signale-t-on.
Par ailleurs, l’ANGEM de la wilaya de Bouira
a eu à agréer, sur un total de 8073 dossiers dépo-
sés durant la période considérée, 6767 demandes
de prêts non rémunérés (PNR), nantis, chacun,
d’une valeur de 30.000 DA pour l’acquisition de
matières premières.
Selon la même source, la coordination de
l’ANGEM de Bouira organisera dans les pro-
chains jours, une campagne de sensibilisation
pour expliquer aux citoyens les avantages du
dispositif ANGEM , comme moyen de création
et de promotion de l’auto emploi.
Lundi 11 Octobre 2010
Règlement des litiges
13
commerciaux
Les entreprises
appelées à
recourir à la
médiation et à
l'arbitrage
Les petites et moyennes entre-
prises et les groupes industriels
sont appelés à recourir davantage à
l'arbitrage, à la médiation et à la
conciliation pour régler leurs litiges
en vue de gagner du temps et de
contribuer à l'allègement des tribu-
naux, ont estimé hier, des juristes
lors d'un colloque sur les modes de
règlement des différends commer-
ciaux. Les intervenants à ce col-
loque étaient unanimes à considérer
que l'Algérie avait bien fait d'adop-
ter un nouveau code des procé-
dures, qui institue à la fois la
médiation, la conciliation et l'arbi-
trage en tant que modes de règle-
ment de litiges commerciaux.
L'objectif de cette rencontre, à
laquelle ont participé outre des
juristes algériens, des avocats
venus de France et de Belgique,
"est de faire connaître ces modes
de règlement et de montrer au
monde que l'Algérie se situe au
niveau international pour ce qui
concerne le commerce international
et l'économie", selon le Pr Mohand
Issad. Le recours à ces modes
alternatifs "est fondamental", selon
Me Farid Benbelkacem, qui a fait
savoir, en marge de cette rencontre
organisée par la Chambre algérien-
ne de Commercer et d'Industrie
(CACI), qu'un travail de vulgarisa-
tion se fait actuellement pour sen-
sibiliser les PME et PMI et les
groupes industriels publics et pri-
vés à recourir à l'arbitrage, à la
conciliation et à la médiation. Pour
cette dernière méthode, cet avocat
souligne que du fait qu'elle est
nouvelle en Algérie, les gens ont
peur de cette procédure, alors que
le médiateur ne s'implique pas
dans le litige, mais essaye de rap-
procher les positions des uns et des
autres parties du différend. Autre
avantage de ces modes alternatifs,
l'allègement des tribunaux, qui se
trouvent dépassés par le nombre de
dossier à traiter et qui ne nécessi-
tent pas parfois une procédure
judiciaire.
"Des milliers de dossiers sont au
niveau des tribunaux, automatique-
ment on ne peut pas faire un travail
de qualité", soutient cet avocat.
Cela permettra également d'évi-
ter les lenteurs des procédures, de
gagner les frais d'avocats et d'avoir
une confidentialité, estime pour sa
part Me Fatma Bouchemla.
Les intervenants ont souligné
également la réticence des avocats
eux-mêmes de recourir à la média-
tion parce que cela leur fait perdre
un marché, c'est à dire l'argent qu'il
peuvent gagner avec la procédure
judiciaire. Concernant l'arbitrage
international, les juristes pensent
que ce mode se développe en
Algérie. "Les entreprises algé-
riennes vont de plus en plus à l'ar-
bitrage, parce qu'elles découvrent
que l'arbitrage est une bonne façon
de régler les différends surtout
avec les étrangers", estime Pr Issad.
Selon lui, les firmes commer-
ciales et industrielles du monde
préfèrent recourir à l'arbitrage
qu'aux juridictions étatiques pour
deux raisons : la première, c'est
que les arbitres sont choisis par les
parties elles-mêmes, donc elles
choisissent les plus compétents, les
plus intègres et les plus connus.
La deuxième, l'arbitrage est
secret, alors que la justice publique.
Or les grandes entreprises ne veu-
lent pas étaler leurs contentieux sur
la scène publique. Par ailleurs,
certains spécialistes estiment que
l'introduction récente de ces modes
de règlement des litiges a permis à
l'Algérie de disposer d'outils
modernes dans ce domaine dans le
but est d'assurer le partenaire étran-
ger venant investir dans le marché
algérien.
APS
EL MOUDJAHID
Culture 15

Conférence de presse de Mme Christine Ockrent,

directrice générale déléguée de France 24
Alger choisie pour le lancement
officiel de l’augmentation
du volume horaire de la chaîne
La chaîne publique française d'information internationale France 24
va émettre, à partir de demain, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept
en arabe, a annoncé hier à Alger, Mme Christine Ockrent, directrice
générale déléguée de France 24, lors d’une conférence de presse qu’elle
a animée en présence de deux journalistes algériens de la chaîne
de l’information continue.

E videmment le choix d’Alger
pour l’annonce officielle de
l’augmentation du volume
horaire de diffusion de France 24,
n’est pas fortuit, puisque c’est à
partir d’Alger que se fera
officiellement le lancement, à partir
de 11h00 et c’est Nahida Nakad,
directrice de la rédaction du pôle
arabophone qui assurera le plateau,
précisera Mme Ockrent,
visiblement satisfaite de se
retrouver à Alger pour cet
événement comme elle le signalera
non sans préciser « qu’Alger est
toujours la première étape dès qu’il
24 parle arabe « à supposer que
vous l’ignoriez, ce que j’en
doute » avant d’affirmer que la
chaîne version arabe diffusera 24
heures sur 24 et qu’il s’agit-là
« d’un bond en avant dont nous
sommes fiers ». Elle jugera l’étape
importante vu qu’elle consiste à
conquérir une population
arabophone estimée à plus de 300
millions de personnes. Avant de se
livrer aux jeux des questions-
réponses, la directrice générale
déléguée de France 24 donnera la
parole aux deux journalistes
algériens de la chaîne. Le premier
Abdelhakim Zemmouche,
permanent à Alger depuis deux
années soulignera que France 24
donne une alternative par rapport
à l’offre qui existait avant
l’avènement de France 24.
Répondant à la première question
sur le pourquoi du passage à 24
heures, Mme Christine Ockrent
dira d’emblée parce que la chaîne
s’appelle France 24 avant
d’expliquer plus sérieusement : «
parce qu’il y’a les mondes arabes,
qu’il y’a un enjeu et qu’il s’agit
aussi d’un marché. Il y’a 750
chaînes de télévisions qui parlent
arabe et nombre d’ente elles font
dans l’info-continue. Il en résulte

s’agit de parler de France, pour
preuve, l’année dernière, c’est le
PDG qui a annoncé à Alger le
passage à dix heures d’antenne de
France 24. »
Dans une ambiance
sympathique, Mme Christine
Ockrent très détendue dira avec
une pointe d’humour qu’elle
aurait aimé faire démonstration à
l’assistance que la chaîne France
exerçant depuis 2007 sur France
24 parlera de rêve qui se
concrétise. Cet ancien journaliste
de la radio et de la télévision
algérienne affirmera qu’il a vu
l’évolution de la chaîne avant de
noter qu’il a enregistré de bons
échos auprès des téléspectateurs
algériens. Le deuxième journaliste
Kamel Zait, correspondant
Ph. : Nesrine
notera-t-elle, une confrontation
permanente, voire aussi une
comparaison permanente. Cela
dit, Mme Ockrent se dit
convaincue que le plus de France
24 réside dans le fait qu’en France
et en Europe, il y’a une manière
spécifique de mener les débats et
d’alimenter les visions
contradictoires et que c’est ainsi
que le débat s’enrichit.
«La modernité dans
l’information, ce n’est plus fonction de nos besoin » avant de
apprendre l’information, en souligner que la chaîne a déjà
revanche, il faut la comparer, faire consenti un gros investissement.
des choix et enfin se forger une Quant à la une question
opinion. Notre rôle consiste à concernant l’exercice la liberté
offrir un choix supplémentaire. » d’expression dans le monde arabe
Elle ajoutera que la liberté du où le droit à l’information est
choix est le fondement de la entravée dans certains pays, Mme
démarche de France 24 avant de Ockrent estime que «le recours à
mettre en exergue « la qualité des des pigistes offrent une
débats contradictoires et des opportunité. Des gens qui
reportages de France 24. » A une rencontrent des difficultés à
question relative au recrutement, s’exprimer chez eux, arrivent à le
Mme Ockrent aura une réponse faire sur France 24 ».
évasive : «oui probablement en Abdelkrim Tazaroute

Le festival national de la Poésie féminine à Constantine

Une troisième édition dédiée
à la lutte de la femme algérienne
Recherche La 3e édition du festival culturel national de poé-
sie féminine qui a débuté samedi et qui se poursui-
Athmani Badri ("Le souvenir de la vie dans la mémoi-
re féminine"), le Dr. Amina Bellali ("Les espaces de

académique vra jusqu’au 13 octobre prochain consacrera, en

toile de fond, le parcours de lutte de la femme
algérienne, a indiqué mercredi la commissaire de
sur le patrimoine cet événement. S’exprimant lors d’une confé-
rence de presse, organisée à la Maison de la
culture "Mohamed-Laïd Al Khalifa", Mme
archéologique Mounira-Saâda Khelkhal a signalé la présen-
ce à ce festival de quelques personnalités, à
de Mila
l’image de Mme Zhor Ounissi, de la chan-
teuse Seloua et de la femme de théâtre
Sonia, avant de faire part de la présenta-
tion d'importantes œuvres artistiques.
Le patrimoine archéologique de la ville de Mila fera prochainement l’objet
d’une étude approfondie par des chercheurs de l’université Mentouri de Mme Khelkhal a souligné l'importance
de prendre en charge la création fémi-
Constantine, a-t-on appris samedi d’un archéologue activant dans cette wilaya.
Cette étude scientifique qui donnera lieu à un recueil en trois tomes, verra la par- nine en Algérie, en lui aménageant
"des aires vitales pour son épanouis-
ticipation d’archéologues, d’anthropologues et d’historiens de l’université
Mentouri. Elle permettra d’élaborer une étude d’évaluation des sites historiques sement et le raffermissement de sa
plume". Le choix de l'espace en
de cette wilaya riche du passage de plusieurs civilisations. Cette action traduit, selon
la même source, l’importance des efforts déployés en vue de mettre en valeur le pré- tant que thématique, a-t-elle ajou-
té à ce propos, "vise à renouer
cieux héritage de cette région qui doit faire l’objet de recherches scientifiques appro-
fondies. Plusieurs autres projets de recherche scientifique, portant sur l’étude de l’his- avec ce lien ombilical qu'entre-
tient l'artiste avec la source-
toire du vieux Mila, ainsi que sur celle des carrières et des anciens matériaux de
construction, sont actuellement en cours par des chercheurs universitaires, a-t-on ajou- mère de son inspiration, en
l'occurrence “la terre”. Un
té. En 2007, la ville de Mila avait, rappelle-t-on, bénéficié d’un plan permanent de sau-
vegarde, tandis que huit sites archéologiques ont été répertoriés au parc national d’ar- thème qui sera mis en
exergue, du 9 au 13 octobre
chéologie, notamment Ain El Blad, dans la vieille ville et Ksar El Agha, à Ferdjioua.
Vingt-sept autres sites archéologiques, récemment découverts dans les communes de prochain, notamment par
Ouassini Laâradj, à tra-
M’chira et d'Ouled Khlouf seront également classés, a-t-on ajouté, rappelant que la wilaya
de Mila a bénéficié, au titre du programme quinquennal 2010- 2014, de la réalisation d’un vers une communication
intitulée "Le défi lin-
musée régional qui permettra la protection et la sauvegarde des pièces archéologiques,
témoins de la riche histoire de cette région. guistique dans l'écritu-
re féminine", le Dr.
mémoire dans la poésie féminine") et le Dr. Chahrazed
Zagher ("Les images de la présence sociétale et civili-
sationnelle de Constantine dans les écrits féminins").
Cette relation d'appartenance à un espace donné, "la
terre" en l'occurrence, sera également rehaussé par
d'autres supports artistiques, à travers la lecture théâ-
trale de la nouvelle pièce du théâtre régional de Skikda
"Derrière les murs de la ville", réalisée par Sonia, en
plus de soirées artistiques animées par des troupes
locales. Le palais du Bey, verra, à l'occasion, s'élever,
l'espace d'une journée, les voix de poétesses de la ville
des ponts dans les patios, les allées et les jardins de jas-
min de ce joyau ancestral de l'époque Ottomane où,
selon M. Djamel Foughali , directeur de la Culture, "la
culture actionnera un retour légitime du temps en
l'honneur des dames qui, par leurs courage et leur per-
sévérance, ont fait entendre au monde la voix d'une
Algérie de paix et de réconciliation".
L'artiste Seloua, dont une tournée artistique la
conduira dans la cité du Vieux rocher, durant la pério-
de d'organisation de ce festival, constituera le "clou"
de cet événement culturel, a estimé Mme Khelkhal,
considérant la présence de Seloua comme "une contri-
bution du hasard qui a voulu associer un autre grand
nom qui a toujours chanté l'Algérie et porté son nom
très haut". Un menu riche et varié a été concocté pour
célébrer la création féminine. Le public constantinois
pourra se délecter à loisir des déclamations de poé-
tesses du pays et choisir entre conférences sur la cri-
tique littéraire, chants et théâtre à travers des espaces
réservés à la Maison de la culture Mohamed-Laïd Al
Khalifa, le théâtre régional de Constantine et le palais
du Bey.

Lundi 11 Octobre 2010

16 EL MOUDJAHID

Mme Guerrouche, présidente d

au foru

Un q
● La profession a besoin d’être

●
La présidente de l’Union
La formation continue au profit des sages- nationale des sages-femmes, Mme
femmes est "une nécessité impérieuse" dans Guerrouche Akila, invitée hier
la mesure où elle contribue à la réussite des d’El Moudjahid au centre de
programmes de santé publique, a estimé, hier, Mme presse de la publication a dressé
Guerrouche Akila, présidente de l'Union nationale des
sages-femmes algériennes (UNSFA). un bilan d’activités de l’institu-
"Les sages-femmes n'ont pas bénéficié de formation tion dont elle est à la tête.
continue et de mise à jour depuis longtemps", a tenu à La présidente de l’Union a
dire Mme Guerrouche qui s'exprimait dans le cadre du fait état des difficultés rencon-
forum du quotidien El Moudjahid. trées dans le cadre de l’exercice
Pour la présidente de l'UNSFA, cette situation n'est de cette profession. Elle a décla-
pas faite pour améliorer les prestations en matière de ré faire confiance aux autorités
santé d'autant, note-t-elle, que l'Organisation mondiale politiques pour la prise en charge
de la santé (OMS) a, à chaque fois que l'opportunité des problèmes rencontrés par la
s'est présentée, relevé le "rôle important" que joue la Les taux d’accouchement en médicaux, cela permet aux
sage-femme et la nécessité pour cette dernière de corporation.
bénéficier d'une formation continue à même de lui per- milieu assisté sont passés de femmes de recevoir les soins
mettre de maîtriser les divers aspects liés à son activi- Réduire les risques 76% en 1992 à 97,2% en 2009 dont elles ont besoin, là où elles
té. La nécessité de réduire la avec une amélioration de la cou- le souhaitent.
Outre les appels de l'instance onusiennne au sujet morbidité et la mortalité mater- verture sanitaire en direction de Compte tenu de ce contexte
du perfectionnement des sages-femmes, Mme nelles et néonatales sont des la mère et de l’enfant, un quelle place a la sage-femme
Guerrouche a insisté pour dire que "depuis 2001 au objectifs entrant dans la politique meilleur accès aux soins préna- dans la politique globale de santé
moins", le ministère de la Santé ne cesse d'appeler, taux. ? Une grande place, on peut le
en vain, à la nécessité de la mise en place d'un vaste nationale de santé publique. Ce
sont aussi des objectifs inscrits dire.
programme de formation continue au profit des sages-
femmes. comme Objectifs du millénaire La moitié des femmes
"On a appelé à un “plan Marshall” en matière de par les services des Nations dans le monde Des contraintes
formation continue, mais nous n'avons rien vu venir", unies. Dans la réalisation de ce n’accèdent pas aux importantes
relève la présidente de l'UNSFA. programme international, Mais la corporation connaît
"Si les conditions de travail ne s'améliorent pas et l’Algérie est entièrement impli-
soins
Lors du forum international des contraintes importantes
que le perfectionnement continue à être relégué au quée. Dans une récente réunion selon les animatrices de l’Union,
second plan, il n'est pas exclu que le nombre des de la pratique de la sage-femme
sages-femmes - officiellement elles sont 7000 - ne soit du G8, il a été indiqué que pour dans la communauté tenu en alors que l’intérêt des autorités
revu à la baisse", avertit l'oratrice, relevant que cela la réussite de ce programme Tunisie en 2006, il a été constaté politiques pour la profession
contrasterait avec le nombre des naissances, qui, lui, entrant dans le cadre du millénai- qu’environ la moitié des femmes reste intact. C’est sur le terrain
est de 800 mille par an depuis 2008, augmentant re, les sages-femmes contribuent dans le monde ne sont pas en d’application que des progrès
depuis lors de 200 mille chaque année. à sauver la vie des femmes et de mesure d’accéder à des soins de restent à faire, notent les respon-
Selon elle, la charge de travail à laquelle sont leur nouveau-né et si leur sables de l’Union. D’abord sur le
confrontées les sages-femmes est pratique de sage-femme au L
nombre reste inchangé, plus de moment d’accoucher alors que plan statutaire, formation et pro-
"très grande" à telle enseigne qu'un 500.000 femmes continueront motion font partie de l’habillage n
hôpital doit, parfois, faire face à Un hôpital les données disponibles suggè- p
chaque année à mourir inutile- juridique en matière de statut,
100 naissances par jour, insiste-t- doit, ment de complications liées à la
rent que c’est exactement ce S
elle. qu’il faudrait pour réduire les mais de réels problèmes demeu-
parfois, grossesse, avait déclaré lors de rent encore à ce niveau. Des d
"Avec un tel flux, vous devez faire face hauts niveaux constatés de mor- l
faire preuve de célérité et avoir le cette réunion des pays les plus talité maternelle et infantile dans sages-femmes presque en fin
à 100 riches, la présidente de la confé- d’exercice professionnel, n’ont l
sens de l'anticipation", explique-t- les pays les plus pauvres du s
elle, ajoutant qu'il faut parfois jouer naissances dération internationale des monde. jamais bénéficié ni de formation
au psychologue pour pouvoir sortir par jour ! sages-femmes. d
Pour les experts, le travail de ni de promotion. Il y a une reven- r
de situations difficiles, notamment dication persistante pour que les
lorsque la malade (ou sa famille) proximité joue un rôle important t
fait preuve d'agressivité. Possibilité d’éviter dans le quotidien professionnel choses changent, clament les d
jusqu’à 90% des décès de la sage-femme non seulement animatrices de l’Union. d
Au sujet des domaines susceptibles de faire l'objet
d'une formation continue, Mme Guerrouche signale Les sages-femmes peuvent pour fournir des soins à des d
que ce sont tous ceux qui ont trait au travail de la contribuer en effet, selon la pré- femmes qui vivent loin des Les sages-femmes n
sage-femme, à l'instar des décès maternelles et néo- sidente, à éviter jusqu’à 90% des centres médicaux mais pour sur- restent mobilisées s
natal, de la formation dans le domaine psychiatrique décès maternels lorsqu’elles ont monter d’autres obstacles à l’ac- Les sages-femmes, par la voix de
(deuil en cas de décès natal et prise en charge de la les moyens de mettre en œuvre cès aux services. leurs représentantes syndicales, 8
dépression post-natale), de la naissance des handica- des compétences capables de
pés et de la lutte contre la malnutrition. clament pourtant leur disponibi-
Outre ce qui précède, l'oratrice a relevé la nécessité sauver des vies dans des sys- Donner sa chance à lité, rappelant qu’en dépit du A
de la mise en place d'une formation dans le domaine tèmes opérationnels. chaque mère et enfant caractère particulièrement ardu s
de la médecine légale, ce qui éviterait bien des démê- Lors du dernier sommet afri- Donner sa chance à chaque de la profession, elles restent n
lées avec la justice. cain à Kampala, consacré aux mère et à chaque enfant réclame mobilisées dans l’intérêt de la p
"L'épée de Damoclès est en permanence suspendue Objectifs inscrits pour le millé- santé de la mère et de l’enfant. Il t
sur les têtes des sages-femmes qui, le plus souvent, des soins qui soient proches des
naire, le Président de la femmes. Cette pratique de la est simplement demandé écoute q
sont les premières à être convoqués par la justice en République a été particulière- et disponibilité des décideurs. Il s
cas de décès", fait-elle remarquer. sage-femme de proximité
ment insistant sur la nécessité y a des défis à relever, le pro- 8
Mme Guerrouche estime que de même que des semble être appréciée de tous,
juges se sont spécialisés dans certains domaines (fon- d’atteindre les objectifs déjà ins- relève les spécialistes. La pra- gramme quinquennal présiden-
cier, immobilier...), il faut qu'il en soit de même pour la crits dans la programme du tique de la profession peut être tiel, les Objectifs du millénaire
médecine afin qu'il y ait meilleure compréhension de Millénaire. La réduction de la exercée dans tous les endroits, y en matière de santé. Nous sou-
tous les aspects liés à une affaire donnée et que le mortalité infantile a été réduite compris à domicile, dans la com- haitons être parties prenantes à la
jugement, qui découlera, soit le plus objectif possible. de 142‰ en 1970, à 46,8‰ en munauté et en milieu hospitalier, politique ainsi tracée par les
Avant de clore son intervention, la présidente de
O
1990 et à 25,5‰ en 2008. en clinique ou dans les centres autorités. c
l'UNSFA a annoncé qu'un débrayage sera observé au Sur la santé maternelle, ce
cours du mois de décembre prochain. d
taux a fortement baissé pour L'oratrice a relevé la nécessité de la mise m
Outre la formation continue, celui-ci aura pour mobile s’établir à 86,2 pour 100.000 en
la définition du statut des sages-femmes, particulière- en place d'une formation dans le domaine G
ment ce qui a trait à l'évolution du plan de carrière. 2008, contre 215 pour 100.000 s
en 1992. de la médecine légale, ce qui éviterait
(APS) p
bien des démêlées avec la justice.
 Forum
de l’Union nationale des sages-femmes,
um d’El Moudjahid
quotidien plein de vie
re fortifiée à travers ses statuts et des conditions de travail strictes ”
Réaction positive des
autorités sanitaires
Les animatrices de l’Union ont
noté avec satisfaction la réaction
positive de l’actuel ministre de la
Santé, le Dr Ould Abbès, qui a
donné des instructions pour que
le statut en vigueur réglementant
l’activité de la sage-femme et le
statut particulier fassent l’objet
de suivi. Les sages-femmes
réclament de meilleures condi-
tions de travail, une sécurisation
de leur fonction, une répartition
des tâches dans le cadre
d’équipes pluridisciplinaires qui
ne culpabilise pas toujours la
sage-femme.
800.000 naissances/an
assurées
A côté des gynécologues, la
sage-femme doit assister dans
notre pays, 800.000 naissances
par an (statistique de 2008). Au
total, ce sont 1.000 naissances
qui doivent être assurées par
sage-femme, au nombre de 7 à
8.000 sujets.
Pas plus de 175
accouchements/an et
par sage-femme
Or, selon les ratios OMS, la
capacité de prise en charge ne
doit pas dépasser 175 accouche-
ments/an et par sage-femme. Mme
Guerrouche a beaucoup insisté
sur la formation continue. Elle
permet, dit-elle, d’avoir accès à
Lundi 11 Octobre 2010
une somme d’informations, elle
qui travaille dans plusieurs
champs d’activités.
Les sages-femmes font leur, le
principe de l’accès universel des
femmes enceintes aux soins de
pratique de sage-femme, et cela
aussi près que possible du lieu où
vivent ces femmes. Cela exige
des moyens.
L’importance des
soins de proximité
Ce principe rappelle une exigen-
ce pour le retour aux soins de
proximité. Il rappelle aussi que
la sage-femme reste la clé de
voûte dans la politique de santé
publique, celle qui traite de la
femme et de l’enfant. La com-
munauté des sages-femmes sou-
haite qu’en matière de formation
il y ait une mise à niveau des pro-
grammes.
La formation continue
: une exigence
La formation continue doit
prendre en compte les évolutions
du métier, les techniques
modernes utilisées. Dans une
liste citée par Mme Gerrouche,
pour assurer une formation
continue qui réponde aux
normes, la présidente de l’Union
cite la gynéco-obstétrique,
l’échographie obstétricale. Elle
est devenue, dit-elle, un des exa-
mens complémentaires prépon-
dérants dans la surveillance de la
prénatalité et la prise en charge
des urgences en maternité. Elle
constitue un apport indispen-
sable et doit être généralisée
dans notre pays. La sage-femme
est la personne idéale pour prati-
quer l’échographie de premier
niveau.
L’échographie doit
entrer dans les mœurs
L’acquisition de matériel écho-
graphique étant un acquis dans le
cadre du programme périnatal
décrété en mars 2005, l’organisa-
tion d’une formation spécifique
devenait indispensable. La
pédiatrie est aussi une autre piste
en matière de formation conti-
nue, avec comme axes la réani-
mation néonatale et la prévention
des traumatismes des nouveau-
nés à l’accouchement.
Formation générale,
sciences humaines,
juridiques
La gynécologie, avec la colpo-
scopie et les dépistages des can-
cers du col de l’utérus, les infec-
tions génitales constituent un
thème de référence, la contracep-
tion, la ménopause et l’allaite-
ment maternel, les sciences
humaines (psychologie, sociolo-
gie), les matières juridiques, la
pharmacologie sont également
des axes de travail qui permettent
à la sage-femme d’avoir avec
quelque exactitude ce qui est
attendu d’elle dans l’exercice de
son métier, ce qui est effective-
ment demandé de la sage-femme
dans le déroulement de ses
tâches qui sont très lourdes et qui
demeurent d’une grande nobles-
se, c’est d’être une profession-
nelle, habilitée à dispenser des
soins périnataux aux nouveau-
nés et aux femmes dont la gros-
sesse, l’accouchement, et le post-
natal ne présentent pas de com-
plication.
Une intervenante en
première ligne
Il s’agit d’une intervenante en
première ligne, faisant partie du
réseau de la santé et des services
sociaux tout au long de la vie de
la femme. La sage-femme doit
pouvoir assurer la continuité des
soins et des services pendant
toute la période périnatale. C’est
compte tenu de l’immensité de
cette tâche, exercée très souvent
avec beaucoup de compétence
par la sage-femme algérienne,
que celle-ci avance certaines
revendications de nature salaria-
le, promotionnelle, de formation
pour pouvoir assurer qualité et
accessibilité aux soins pour les
patientes.
Des conditions de
travail décentes
Les sage-femmes doivent bénéfi-
cier de conditions de travail
décentes ainsi que d’outils leur
permettant de dispenser des
soins. C’est la revendication pre-
mière. Protéger les sages-
femmes des risques profession-
nels pour leur santé et leur sécu-
rité, est aussi une revendication à
prendre en charge. La commu-
nauté des sage-femmes souhaite
sensibiliser qui de droit autour de
ces problèmes. Elle souhaite
aussi sensibiliser au-delà, c’est-
à-dire le plus de gens possible
car le travail est en direction du
public aussi.
Réduire risques,
handicaps et
complications
L’ambition des sage-femmes
avec des conditions de travail
optimales est de parvenir à rédui-
re dans l’environnement médical
dans lequel elles évoluent, les
risques et handicaps, les compli-
cations pouvant survenir dans les
évacuations, faire face à leurs
responsabilités. La sage-femme
est en effet par l’importance de
sa présence dans le déroulement
pré-natal, natal et au-delà, expo-
sée. Il y a un risque potentiel de
poursuites sur le plan judiciaire.
Il faut parvenir à la protéger.
Des équipements
encore
sous emballage
La présidente de l’Union a
rappelé l’importance des équipe-
ments, notant qu’en 2005, il y a
un budget qui a été dégagé pour
l’acquisition de matériel et
d’équipement pour les materni-
tés, mais qu’il y a encore du
matériel sous emballage. Aucun
généraliste, note Mme
Guerrouche, ne peut le manipu-
EL MOUDJAHID 17
Par Tahar Mohamed Al Anouar - Ph. : Nacera I.
ler car il faut une formation spé- fois des vies humaines et de tra-
cifique, non encore dispensée. Naissance en vailler dans l’urgence, très sou-
vent. Concernant les décès qui
évolution arrivent parfois, des prématurés,
Le dépistage est Nous souffrons des déperditions la présidente de l’Union relève
primordial dans le corps des sages-femmes
qu’une fois la déclaration faite, il
La présidente de l’Union a à un moment précis où les nais- y a intervention du pédiatre. La
aussi évoqué la question impor- sances sont en évolution
sortie du nouveau-né est décidée
tante du dépistage, destinée à (800.000 naissances par an et par le pédiatre, ou le généraliste
l’orientation des patientes. Il y a 200.000 naissances de plus dans
s’il n’y a pas de pédiatre. La sor-
des caravanes de sensibilisation l’année que celle qui l’a précé- tie d’un prématuré est de la res-
qui sont organisées, mais cela dée). ponsabilité du service. A propos
demeure insuffisant, déclare
de justice et de l’éventualité
l’oratrice. La contraception, l’al- La profession présente d’une spécialisation des juges,
laitement maternelle sont évo- des risques on ne doit pas se suffire des
qués par Mme Guerrouche qui expertises médicales. Les juges
Sur une question concernant
parle d’humanisation des presta- les poursuites judiciaires, Mme ne connaissent pas le référentiel
tions dues aux patientes et aux Guerrouche réaffirme que la pro- du métier de la sage-femme. Il
bébés. Dans le débat, les ques- fession présente des risques réels faut donc une spécialisation et
tions posées ont porté sur les et importants. Une sage-femme auparavant des périodes de sen-
effectifs de sages-femmes, les sur deux est poursuivie en justice sibilisation réunissant magistrats
contraintes vécues. ou convoquée pour enquête ou et monde médical, notamment
pour témoignage par le fait pédiatres et sages-femmes pour
Déperdition dans les même qu’elle travaille dans des l’heure, les plus exposés en
effectifs équipes pluridisciplinaires. La mesure de poursuites.
Sur les effectifs, la communauté présidente de l’Union reven-
de sages-femmes comprend dique la mise à disposition des Deux naissances lors
entre 7.000 et 8.000 sujets. Il y a sages-femmes du référentiel du du dernier hadj
une réelle déperdition dans le métier, celui-ci n’est pas connu Sur le pélerinage à La Mecque,
corps professionnel. C’est un des intéressées.
la présidente de l’Union a rappe-
métier qui suscite beaucoup de lé qu’il y a certaines femmes qui
vocation, mais les candidates Sauver des vies souhaitent arrêter leur cycle pen-
s’en éloignent face à la somme humaines parfois dans dant le rite. Cela n’est pas sans
des difficultés rencontrées, le
l’urgence danger, dit-elle, avec des risques
manque d’attrait salarial, les dif- d’hémorragie possible. Les
ficultés de progression dans leur Sur le métier, Mme Guerrouche
femmes enceintes ne peuvent
carrière. note qu’il s’agit de sauver par-
logiquement effectuer le hadj,
mais certaines arrivent à passer
entre les mailles du filet. A ce
propos, Mme Guerrouche a
annoncé qu’il y a eu deux nais-
sances dans la communauté
algérienne lors du dernier hadj.
Mme Guerrouche termine en rap-
pelant que la Confédération
internationale organise en juin
2011 une conférence mondiale
en collaboration avec l’OMS et
le Fonds onusien pour la popula-
tion (FNUAP). Nous espérons
pouvoir participer à cette impor-
tance rencontre.
Echo favorable
Décision a été prise de faire figu-
rer pour la campagne du pro-
chain hadj, une représentante des
sages-femmes.
T. M. A.
Outre les appels de l'instance onusiennne au sujet du perfection-
nement des sages-femmes, Mme Guerrouche a insisté pour dire
que "depuis 2001 au moins", le ministère de la Santé ne cesse
d'appeler, en vain, à la nécessité de la mise en place d'un vaste
programme de formation continue au profit des sages-femmes.
"On a appelé à un “plan Marshall” en matière de formation conti-
nue, mais nous n'avons rien vu venir", relève la présidente de
l'UNSFA.
EL MOUDJAHID

La Journée mondiale de la santé mentale

Santé 18

Sensibiliser l’opinion publique

aux problèmes de santé mentale
E
lle permet de parler plus ouvertement des
troubles mentaux et de promouvoir les investis-
sements en faveur des services de prévention et
de traitement.
Les lacunes à combler dans la prise en charge des
troubles mentaux, neurologiques et liés à l’usage de
substances toxiques sont énormes, en particulier dans
les pays pauvres en ressources.
La santé physique et la santé mentale sont intimement
liées.
Il faut impérativement s’occuper des problèmes de
santé mentale des sujets atteints de maladies physiques
chroniques et de la prise en charge physique des usagers
des services de santé mentale au travers d’un processus
de soins continu et intégré.
Effets des maladies mentales sur la santé
tale de cette année, l’OMS a lancé la publication intitu-
lée Mental Health Gap Intervention Guide (mhGAP-
IG) le 7 octobre, date qui marquera aussi le démarrage
de la phase de mise en œuvre du programme d'action.
● La santé mentale fait l’objet d’un large éven-
tail d’activités qui relèvent directement ou indirec-
tement du "bien-être", tel qu’il figure dans la défi-
nition de la santé établie par l’OMS comme étant
"un état de complet bien-être physique, mental et
social, et [qui] ne consiste pas seulement en une
absence de maladie ou d’infirmité".
La santé mentale englobe la promotion du bien-
être, la prévention des troubles mentaux, le traite-
À l’occasion de la Journée mondiale de la santé men- ment et la réadaptation des personnes atteintes de
ces troubles.
Q : Quels sont les pre-
miers signes des
choses que les autres ne
voient ou n'entendent pas
troubles mentaux? par ex.).

L
a santé mentale est toute aussi importante que la quilibre biochimique sanguin.
santé physique. En fait, les deux sont intimement Dans le cas des troubles de R : Un trouble mental Les signes précoces spé-
liées. Notre santé mentale a un effet direct sur notre l'alimentation, les per- ou comportemental se cifiques varient en fonc-
santé physique, et vice versa. Les personnes souffrant de sonnes qui en souffrent caractérise par une pertur- tion du trouble. Les per-
problèmes de santé physique éprouvent souvent de l'anxié- peuvent mourir d'une bation de la réflexion, de sonnes présentant un ou
té ou une dépression, ce qui affecte leur guérison. De sous-alimentation. l'humeur ou du comporte- plusieurs des symptômes
même, les facteurs liés à la santé menta- ment qui ne rentre plus énumérés ci-dessus
le peuvent accroître le risque dans le cadre des normes devraient aller consulter
de développer certains
problèmes phy-
Causes ou des croyances cultu-
relles. Dans la plupart des
un professionnel s'ils per-
sistent, provoquent des
siques, tels que :
diabète; maladie
des maladies mentales cas, les symptômes s'ac-
compagnent d'une détres-
souffrances importantes
ou interfèrent avec les
du cœur; gain se et interfèrent avec les tâches de la vie quotidien-
Les maladies mentales sont causées par une interaction fonctions personnelles. ne.
ou perte de complexe entre divers facteurs, dont les suivants : géné-
poids; problèmes Les troubles mentaux La dépression, la toxico-
tique; biologie; personnalité; statut socio-écono- entraînent des symptômes manie, la schizophrénie,
gastro-intestinaux; mique; et événements de la vie.
réduction de l'efficacité dont s'aperçoivent ceux le retard mental, l'autisme
du système immunitaire; et désé- qui en souffrent ou leurs de l'enfant et la démence
proches. On observe : sont des exemples de
des symptômes phy- troubles mentaux. Ils peu-
Réduire les risques siques (céphalées,
troubles du sommeil par
vent se produire chez
l'homme ou la femme de
et faciliter la guérison ex.)
des symptômes émo-
n'importe quel âge et de
n'importe quel groupe

E
n obtenant de l'aide dès le
début, en plus de vous
concentrer sur le maintien
ou l'amélioration de votre bien-être
mental (ou une santé mentale posi-
tive), vous réduisez les risques de
maladie mentale.
Une santé mentale positive peut
vous aider à vous adapter aux défis
de la vie et à en profiter au maxi-
mum. Elle peut aussi faciliter votre
guérison si vous développez une
maladie mentale.
Les suggestions suivantes peu-
vent vous aider à conserver une
santé mentale positive : adoptez un
régime alimentaire équilibré en
suivant les recommandations du tionnels (tristesse, peur,
Guide alimentaire canadien pour angoisse par ex.)
manger sainement; faites régulière- des symptômes cognitifs
ment de l'activité physique; dormez (difficulté à raisonner nor-
suffisamment chaque nuit; évitez malement, croyances
l'alcool, pour surmonter des pro- anormales, troubles de la
blèmes); éviter de consommer des mémoire par ex.)
drogues illicites; apprenez à com- des symptômes compor-
poser avec le stress associé à la vie tementaux (comporte-
moderne et prenez des mesures ment agressif, incapacité
pour réduire au minimum votre à exécuter les activités de
stress; et parlez aux autres, que ce la vie courante, usage
soit vos proches, vos amis ou vos abusif de substances, par
collègues, des choses qui vous pré- ex.)
occupent. des troubles de la per-
Partager vos sentiments et vos ception (perception
anxiétés peut vous aider à y faire visuelle ou auditive de
face.
ethnique.
Bien qu'on ne connaisse
pas parfaitement les
causes de nombreux
troubles mentaux, on
pense qu'ils sont influen-
cés par une association de
facteurs biologiques, psy-
chologiques et sociaux :
événements stressants,
contexte familial difficile,
pathologies cérébrales,
hérédité, problèmes géné-
tiques ou médicaux. Dans
la plupart des cas, on peut
les diagnostiquer et les
traiter efficacement.

Les dix plus grands mythes concernant les maladies mentales

Mythe n° 1: Les maladies psychiatriques ne
sont pas de véritables maladies médicales
comme les maladies cardiaques et le diabète.
Les malades mentaux sont tout simplement
"fous".
Fait : Les maladies mentales sont de véri-
tables maladies médicales à l'instar des mala-
dies cardiaques et du diabète. La recherche a
démontré qu'il existe des causes génétiques et
biologiques aux maladies psychiatriques et que
ces dernières peuvent être traitées efficacement.
Mythe n° 2 : Les personnes souffrant d'une
grave maladie mentale comme la schizophrénie
sont généralement dangereuses et violentes.
Fait : Il ressort des statistiques que la fréquen-
ce de la violence parmi les personnes souffrant
d'une maladie cérébrale n'est pas très supérieure
à celle observée dans la population générale.
Les personnes souffrant d'une psychose comme
la schizophrénie sont plus souvent angoissées,
confuses et désespérées que violentes.
Mythe n° 3 : Les maladies mentales sont la
conséquence d'une mauvaise éducation.
Fait : La plupart des spécialistes s'accordent
sur le fait que les maladies psychiatriques sont
la conséquence d'une sensibilité génétique com-
binée à d'autres facteurs de risques. En d'autres
termes, les maladies mentales ont une cause
physique.
Mythe n° 4 : La dépression est la conséquen-
ce d'une personnalité faible ou d'un défaut de
caractère et les personnes dépressives pour-
raient tout simplement redevenir normales si
elles le voulaient vraiment.
Fait : La dépression n'a rien à voir avec de la
paresse ou de la faiblesse. Elle résulte de chan-
gements dans la chimie ou le fonctionnement du
cerveau et les médicaments et/ou la psychothé-
rapie aident souvent ces personnes à se sentir
mieux.
Mythe n° 5 : La schizophrénie signifie un
dédoublement de la personnalité et on ne peut
rien y faire.
Fait : La schizophrénie est souvent confondue
avec un trouble de personnalité multiple. La
schizophrénie est en réalité une maladie céré-
brale au cours de laquelle les personnes ne peu-
vent plus penser lucidement et logiquement. Les
2,5 millions estimés d'Américains souffrant de
schizophrénie présentent des symptômes allant
du retrait social à des hallucinations et des
délires. Nombre de ces personnes sont en mesu-
re, grâce à une médication, de mener une vie
productive et satisfaisante.
Mythe n° 6 : La dépression est un processus
normal au cours du vieillissement.
Fait : Il n'est pas normal que les personnes
âgées deviennent dépressives. Les signes de la
dépression chez les personnes âgées compren-
nent une perte d'intérêt dans les activités, des
troubles du sommeil et une léthargie. La dépres-
sion chez les personnes âgées n'est souvent pas
reconnue et il est important que les seniors et les
membres de leur famille reconnaissent ce pro-
blème et demandent un avis professionnel.
Mythe n° 7 : La dépression et d'autres mala-
dies comme les troubles de l'anxiété n'existent
pas chez les enfants ou les adolescents. Dans ce
groupe, les problèmes sont liés au processus de
croissance.
Fait : Les enfants et les adolescents peuvent
présenter de graves maladies mentales. Aux
États-Unis, un enfant ou adolescent sur dix
souffre d'une maladie mentale suffisamment
grave pour provoquer des ravages. Toutefois,
environ 20% seulement de ces enfants reçoivent
un traitement. Sans traitement, ces problèmes
peuvent s'aggraver. Celui qui parle de suicide
doit être pris très au sérieux.
Mythe n° 8 : Une maladie mentale peut être
surmontée par la volonté. Lorsqu'une personne
doit être traitée pour une maladie psychiatrique,
cela signifie qu'elle a en quelque sorte "échoué"
ou qu'elle est faible.
Fait : Une maladie mentale ne peut pas guérir
par la volonté à elle seule. Et ce n'est pas en
niant le problème qu'il disparaîtra non plus. On
a par contre besoin de courage pour demander
une aide professionnelle.
Mythe n° 9 : Une assuétude est un choix de
mode de vie et indique un manque de volonté.
Les personnes ayant des problèmes d'abus de
substances sont moralement faibles ou "de mau-
vaise vie".
Fait : Une assuétude constitue une maladie
qui résulte généralement de changements dans
la chimie du cerveau. Cela n'a rien à voir avec le
fait d'être une personne "de mauvaise vie".
Mythe n°10 : Un traitement électroconvulsif
(TEC), connu dans la langue populaire sous le
nom d' "électrochocs", est douloureux et barba-
re.
Fait : Pour de nombreuses personnes souffrant
d'une dépression grave et invalidante, le traite-
ment par TEC a permis un nouveau départ dans
la vie. Ce traitement est utilisé lorsque d'autres
traitements comme la psychothérapie ou les
médicaments sont inefficaces ou ne peuvent pas
être utilisés. Les patients traités par TEC sont
endormis et anesthésiés de sorte qu'ils ne sen-
tent rien. "Ces malentendus peuvent causer des
dommages irréparables aux personnes souffrant
de véritables maladies qui peuvent et doivent
être traitées," dit Herbert Pardes, M.D., prési-
dent du NARSAD Scientific Council.

Lundi 11 Octobre 2010

EL MOUDJAHID
Monde-Coopération 21

Sahara occidental Algérie-Belgique

Les violations par le Maroc des droits
de l'homme dénoncées à l'ONU
Plusieurs pétitionnaires raoui", estimant que "les Nations unies
manquaient du courage ou de l'autorité
ont accusé le Maroc de nécessaires pour imposer le référendum
poursuivre ses violations promis de longue date".Dans son inter-
des droits de l'Homme vention, M. Alessandro Fucito
(Conseiller municipal de la ville de
contre le peuple sahraoui, Naples, Italie), a affirmé que la ville de
appelant à la mise en Naples "appuyait la cause du peuple sah-
place d'un mécanisme de raoui", et dénoncé "les difficultés d'accès
aux soins de santé et à l'éducation, ainsi
protection de ces droits, que la persécution dont sont victimes les
lors de leurs interventions militants politiques sahraouis".
devant la Commission des M. Raul Ignacio Rodriguez
Magdaleno (Observatoire asturien de
questions politiques spé- droits Humains) a souligné, pour sa part,
ciales et de la décolonisa- que l'"Espagne avait illégalement aban-
tion (Quatrième donné le Sahara occidental au Maroc
qui, depuis, n'a cessé d'entraver le droit à
Commission). ce de la communauté internationale sur les
l'autodétermination du peuple sahraoui", et
souffrances des Sahraouis et le "manque d'ac-
tion" des Nations unies. dénoncé, outre les violations des droits de
M. Bessaih reçoit
le premier président
du Conseil d'Etat
de Belgique
Le président du conseil constitutionnel,
M. Boualem Bessaih a reçu hier, au siège
du conseil, M. Robert Anderson, premier
président du Conseil d'Etat de Belgique et
la délégation qui l'accompagne, en visite
officielle en Algérie, a indiqué un com-
muniqué du Conseil.
Ont assisté à l'entrevue, Mme Fella Heni,
présidente du conseil d'état, l'ambassa-
deur de Belgique à Alger ainsi que des
membres du conseil constitutionnel.
Les entretiens ont porté essentielle-
ment sur les domaines d'intervention du
conseil d'Etat belge et du conseil constitu-
tionnel dans le processus du contrôle de
constitutionalité dans les deux pays, a pré-
cisé le communiqué.

D e nombreux pétitionnaires ont, ainsi,

dénoncé l'"occupation illégale" du
Sahara occidental par le Maroc, les
violations systématiques des droits de l'hom-
me, et le fait que les "troupes d'occupation
marocaines" répondent à l'"intifada pacifique
sahraouie" par la "répression féroce" d'un
peuple qui revendique la tenue d'un référen-
dum lui permettant de décider de son propre
destin.
M. Miguel Castro Moreno, représentant des
Associations espagnoles solidaires avec le
Sahara occidental (CEAS-Sahara) a abordé la
situation des Sahraouis qui "sous le régime
marocain, sont victimes d'atteintes à leur liber-
té d'expression et de mouvement, de déten-
tions arbitraires et de discrimination".
Il a souligné, à cet effet, le rôle de protec-
tion des droits de l'Homme qui "devrait être
assumé par la Mission des Nations unies pour
l'organisation du référendum au Sahara occi-
dental" (MINURSO).
Sur cette question, M. Moreno a accusé la
France de "soutien inconditionnel" au Maroc,
comme en a témoigné, a-t-il rappelé, sa posi-
tion, en avril dernier au Conseil de sécurité
lorsqu'il s'est agi d'élargir le mandant de la
MINURSO à la protection des droits de
l'homme des Sahraouis.
Pour sa part, Mme Sara Mesa Flores, de
l'Association d'amitié avec le peuple sahraoui
de l'archipel des Canaries, a dénoncé le silen-
Le PAM exhorte les pays donateurs à poursuivre leurs aides en faveur
des réfugiés sahraouis
● Un chèque de 300.000 dollars
US, don du Bresil aux refugiés
sahraouis, remis hier au PAM à
Alger.
Le représentant du Programme alimentaire
mondiale (PAM) en Algérie, M. Ussama
Osman, a exhorté hier à Alger les pays dona-
teurs à poursuivre leurs contributions au pro-
gramme d'aide destiné aux réfugiés sahraouis
"qui vivent, a-t-il souligné, dans des condi-
tions extrêmement difficiles".
"J'invite les pays donateurs du PAM, du
Haut Commissariat des Nations unies pour
les réfugiés (UNHCR), ainsi que des autres
organisations humanitaires à continuer d'ho-
norer leurs engagements à l'égard du pro-
Elle a également lancé un appel à la France
pour qu'elle change sa position au Conseil de
sécurité et permette à la MINURSO d'assumer
un rôle de protection des droits de l'Homme
au Sahara occidental.
M. Glynn Torres-Spelliscy (Association of
the Bar of the City of New York) s'est, quant
à lui, inquiété de la situation "préoccupante"
au Sahara occidental, et exprimé l'"espoir de
voir le mandat de la MINURSO élargi à la
question des droits de l'Homme".
De même pour Mme Nieves Cubas Armas
(Conseil général des avocats espagnols), qui a
"dénoncé les violations répétées de ces droits
commises (au Sahara occidental) par la puis-
sance occupante (Maroc) et le fait que les
observateurs internationaux ne puissent se
rendre sur place".
M. Gregorio Gonzalez Vega (Commission
de solidarité et de coopération avec les
peuples de la Fédération des municipalités des
Canaries), qui a affirmé avoir été "témoin
direct" de violations des droits de l'Homme
perpétrées par le Maroc contre le peuple sah-
raoui, a déploré l'"absence de protection et
l'indifférence de la communauté internationa-
le, y compris de la MINURSO".
De son coté, M. Tim Kustusch
(Organization for Statehood and Freedom), a
appelé à "mettre un terme au blocage politique
et faciliter l'autodétermination du peuple sah-
gramme d'aide aux réfugiés dans le monde,
en général, et aux réfugiés sahraouis, en parti-
culier", a indiqué M. Osman lors d'une céré-
monie de remise d'une aide financière du
Brésil au profit des réfugiés sahraouis.
Le représentant du PAM a incité les diffé-
rents pays à faire de même que le Brésil et de
répondre à temps et selon leurs moyens aux
appels de fonds afin d'assurer la continuité
des aides humanitaires et de parer à toute rup-
ture de stocks de produits de première néces-
sité.
"Pour éviter toute rupture pénalisante, nous
invitons les donateurs à continuer de soutenir
le programme (d'aide)", a-t-il dit.
"L'importance d'une contribution ne
dépend pas tant de son montant que de son
caractère de réponse directe et rapide à une
demande de soutien formulée pour pallier
l'Homme du peuple sahraoui, "l'exploitation
illégale de ses ressources naturelles".
Mme Michelle Dover (Western Sahara
Resource Watch) a également évoqué l'ex-
ploitation illégale des ressources naturelles du
Sahara occidentale pratiquée par le Maroc, et
ce, "malgré un grand nombre de résolutions
des Nations unies, et un avis du conseiller
juridique".
"Il (le conseiller juridique) a accusé (en
2002) la communauté internationale d'avoir
détourné les yeux en échange d'accords éco-
nomiques", a-t-elle ajouté.
Il a notamment accusé l'Union européenne,
"poussée par l'industrie espagnole de la
pêche, et la France, pratiquant une politique
systématiquement préférentielle en faveur du
Maroc, d'avoir abandonné le respect de prin-
cipes juridiques fondamentaux au profit
d'une +realpolitik brutale+, en signant avec le
Maroc des accords de pêche qui incluent
implicitement les eaux territoriales du Sahara
occidentale".
"Tout montre que le peuple sahraoui et ses
représentants n'ont pas été consultés sur l'ex-
ploitation des richesses du territoire", a relevé
Mme Dover, appelant à la "mise en place d'un
mécanisme plaçant sous administration inter-
nationale les profits tirés de l'exploitation des
ressources du Sahara occidental jusqu'à ce
que le statut du territoire soit défini".
une rupture importante dans un stock alimen-
taire", a expliqué le représentant du PAM.
Le responsable a salué les pays donateurs
actifs, dont les contributions "permettront de
répondre aux besoins (des réfugiés sahraouis)
jusqu'à la fin de l'année en cours".
Dans le cadre de l'assistance alimentaire au
profit des réfugiés sahraouis, un chèque d'une
valeur de 300.000 dollars US du gouverne-
ment brésilien a été remis au PAM.
Le chèque a été remis au représentant du
PAM en Algérie M. Osman, par l'ambassa-
deur du Brésil à Alger, M. Henrique Sardinha
Pinto, lors d'une cérémonie à laquelle ont
assisté notamment le représentant de
l'UNHCR, M. Abdul Karim Ghoul, et ceux
du ministère des Affaires étrangères, des
agences de l'ONU et d'autres partenaires.
Belaïz s’est entretenu
avec une délégation
du conseil d'Etat belge
Le ministre de la Justice garde des
Sceaux M. Tayeb Belaiz a reçu hier, au
siège de son département ministériel une
délégation du Conseil d'Etat belge.
La délégation était conduite par M.
Robert Anderson et Mme Marie Brack res-
pectivement premier président et prési-
dent du conseil d'Etat, indique un com-
muniqué du ministère de la Justice.
Les deux parties ont passé en revue les
dossiers d'intérêt commun et les moyens
de renforcer la coopération bilatérale en
relation avec les missions des Conseils
d'Etat des deux pays, ajoute la même
source.
Forum d'affaires
algéro-tunisien
les 14 et 15 octobre
Une délégation
algérienne à Tunis
Une délégation d'hommes d'affaires
algériens composée de représentants de
prés de 40 entreprises de divers secteurs
d'activités prendra part les 14 et 15
octobre à Tunis au forum d'affaires algé-
ro-tunisien, a indiqué hier, la Chambre
algérienne de commerce et d'industrie
(CACI) dans un communiqué.
La délégation algérienne sera conduite
par M. Moncef Said Othmani, président
de la partie algérienne de la Chambre
mixte algéro-tunisienne, organisatrice de
ce forum, a-t-on ajouté de même source.
Cette rencontre, selon la CACI,
"constituera une nouvelle occasion pour
les entreprises des deux pays de se ren-
contrer et tisser des relations économiques
et commerciales mutuellement bénéfiques
et de développer entre elles et consolider
des partenariats sous toutes formes".
La Chambre mixte algéro-tunisienne a
été créée par la CACI et l'Union tunisien-
ne de l'industrie, du commerce et de l'arti-
sanat (UTICA) à l'occasion de la visite du
président de la République tunisienne en
Algérie en 2002.

M. Ban Ki-moon plaide pour
un "accord négocié" pour l'établissement
d'un Etat palestinien indépendant
Le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a plaidé samedi pour un "accord négo-
cié" en vue d'établir un Etat palestinien indépendant et viable, ont rapporté hier, des
médias. "Il n'y a pas d'alternative à un accord négocié visant à établir un Etat palestinien
indépendant et viable coexistant en paix et en sécurité avec Israël", a déclaré M. Ban dans
un message envoyé au sommet de la Ligue arabe tenu samedi à Syrte, en Libye.
"Réaffirmons notre engagement commun pour cet objectif et travaillons ensemble pour
l'atteindre dans l'année à venir", a-t-il souligné. Le secrétaire général onusien a également
affirmé que les efforts récemment déployés pour résoudre le conflit israélo-palestinien ne
devaient pas être relâchés, appelant à la sagesse toutes les parties concernées pour conti-
nuer à faire avancer le processus de paix.
"Si l'on ferme la porte de la paix, il sera très difficile de la rouvrir", a averti M. Ban.
Par ailleurs, M. Ban a indiqué dans son message que la poursuite et l'expansion de la colo-
nisation juive en Cisjordanie occupée "va à l'encontre du droit international et de la feuille
de route", le plan approuvé par la communauté internationale pour une solution à deux
Etats. "En outre, l'absence de dispositif permettant de préserver un environnement favo-
rable à la réussite des négociations suite à l'expiration du moratoire partiel de 10 mois sur
la colonisation juive, a créé un obstacle majeur à la poursuite du processus", a-t-il ajouté.
Les Soudanais expriment leur ferme soutien
au président Omar El-Bechir
Des milliers de Soudanais ont investi samedi les rues de la capitale pour exprimer leur ferme
et indéfectible soutien au président Omar El-Bechir, à l'approche d'un référendum sur le deve-
nir du sud du Soudan, prévu le 9 janvier, rapportent hier, des agences. Les manifestants se sont
rassemblés devant le bureau des Nations unies à Khartoum, où ils ont demandé à l'ONU de res-
pecter la souveraineté de leur pays et dénoncé toute ingérence étrangère dans les affaires
internes de leur pays. Ils ont adressé une lettre au secrétaire général de l'ONU, réclamant éga-
lement la levée du mandat d'arrêt émis en mars 2009 par la Cour pénale internationale (CPI)
contre le président El-Bachir.
Le 9 janvier prochain, les Sud-Soudanais se prononceront par voie référendaire sur l'Unité
ou la sécession de la région semi-autonome du sud du pays, conformément à l'accord de paix
global (CPA) conclu en janvier 2005 entre Khartoum et les rebelles du Sud ayant mis fin à deux
décennies de guerre civile. Samedi, le gouvernement soudanais a réitéré son engagement à
tenir ce référendum à la date prévue, tout en s'opposant à toute ingérence étrangère dans cette
consultation populaire.
Dans une déclaration devant la délégation des ambassadeurs des quinze pays membres du
Conseil de sécurité de l'ONU, le chef de la diplomatie soudanaise Ali Karti a averti que son
pays n'accepterait "aucune ingérence dans le référendum".
"C'est notre seule condition pour accepter les résultats de la consultation", a-t-il insisté.

Lundi 11 Octobre 2010

30 Vie quotidienne EL MOUDJAHID

Justice Vie religieuse

Hold-up et homicide volontaire à la BDL Ali Boumendjel
Report de l'affaire
L e tribunal criminel près la cour
d'Alger a reporté au 24 octobre
l'examen du dossier de 9 accusés,
dont 5 femmes, condamnés pour
hold-up avec homicide volontaire au
niveau de la Banque de développe-
ment local (BDL) d'Ali Boumendjel.
AnniversairE
C’est aujourd’hui,
que la petite
ATIKA RAYANE
souffle sa 2ème bougie.
En cette heureuse cir-
constance, les familles
Chabbi et Belkacemi,
son papa Rabah et sa
maman Nesrine lui
souhaitent un bon
anniversaire et une
longue et heureuse
vie, Incha-Allah.
FélicitationS
Les familles Hamzaoui,
Boukemiche et Allili
d’Alger sont très heu-
reuses de féliciter leur fille
HADJER
pour l’obtention de son
Bac.
Elles lui souhaitent une
longue vie pleine de bon-
heur, de santé et de réus-
site dans ses études.
L'affaire a été reportée au motif de
l'absence de la défense de 3 accusées
amenant le président du tribunal, M.
Ben Kharchi Omar à leur désigner
des avocats d'office, a appris l'APS
sur place.
L'affaire a commencé par la dési-
gnation d'un ancien gendarme
comme gardien de la BDL. Ce der-
nier avait convenu avec des com-
plices de subtiliser l'argent de l'agen-
ce. Les trois acolytes ont exécuté
leur forfait en perçant le plafond
situé sur la salle des coffres.
Bejaia
Déficit en chambres universitaires
E n l’absence de nouvelles infra-
structures d’hébergement, l’uni-
versité de Bejaia s’est retrouvée, à
cette rentrée, aux prises avec un
déficit en chambres universitaires,
exacerbé par l’importance du flux
des nouveaux bacheliers, apprend-
on du rectorat.
Ce déficit est estimé à 1.935 lits,
selon la Direction des œuvres uni-
versitaires (DOU), qui fait remar-
quer que "la situation pourrait s’avé-
rer plus compliquée au regard du
flux des entrants et sortants en rési-
dences universitaires" sachant que
"seuls 2.490 lits ont été libérés par
les diplômés sortants, alors que le
flux des entrants demandeurs d’hé-
bergement est de l’ordre du double",
explique-t-on. Toutefois, cette
"pression" est toute relative, en rai-
son de la perspective offerte pour la
DOU qui escompte disposer du
siège de l’Ecole maritime, dont la
capacité est estimée à quelque 300
places, note-on.
Par ailleurs, d’ores et déjà, il est
envisagé en guise de solution urgen-
te de procéder au dédoublement par-
tiel des positions notamment, dans
la prise en charge de la demande
féminine, avérée fort importante.
Ce déficit, selon les responsables
de l’université a été charrié essen-
tiellement par le retard pris dans
l’opération de réhabilitation des
résidences actuelles et la réalisation
L'opération a duré deux jours mais
tourna en défaveur du principal ins-
tigateur puisque à l'issue d'une vio-
lente dispute le gardien est assassiné
par ses deux compères qui ont sus-
pendu son cadavre au mur pour
simuler un suicide.
Les faits remontent à l'année
2000 et des peines allant jusqu'à la
perpétuité ont été prononcées contre
les prévenus dont un a introduit un
pourvoi en cassation auprès de la
Cour suprême.
de nouvelles cités. "La réhabilita-
tion, notifiée pour une enveloppe de
500 millions DA avait pour objectif
d’améliorer les conditions de vie de
nos étudiants, est inscrite dans la
perspective de la rentrée 2010-2011
», a-t-on relevé
Il existe actuellement à Bejaia 10
résidences universitaires d’une
capacité théorique globale de 18.000
lits. La population estudiantine
s’élève, quant à elle, à quelque
40.000 inscrits, dont plus de 50 %
sont demandeurs de chambres dans
les résidences universitaires.
er
1 séminaire international sur les énergies renouvelables
L e premier séminaire interna-
tional sur les énergies nou-
velles et renouvelables se tiendra
aujourd’hui, à Ghardaia sous le
thème "Energies renouvelables
pour un développement durable au
Sud algérien", indiquent les orga-
nisateurs.
Cette rencontre de deux jours,
qui se déroulera au siège de l'Unité
de Recherche Appliquée en
Energie Renouvelable (URAER)
de Ghardaïa, a pour objectif d’éva-
luer l’état d’avancement des tra-
vaux de recherches dans le domai-
ne des énergies nouvelles et renou-
velables, en particulier les applica-
Horaires des prières de la journée du lundi 3 dhoul
ki’da 1431 correspondant au 11 octobre 2010 :
— Dohr...............….......12 h 35
— ‘Asr...........................15 h 48
— Maghreb...................18 h 20
— ‘Icha.........................19 h 38
Mardi 4 dhoul ki’da 1431 correspondant au 12
octobre 2010 :
— Fedjr..........................05 h 26
— Chourouk..................06 h 52
NÉCROLOGIE
CONDOLÉANCES PENSÉE
La secrétaire de l’UNFA, Triste et douloureuse fut
M Nouria Hafsi et l’ensemble
me
pour nous la date du 26 sep-
des militantes, profondément tembre 2010 où nous a quittés
affectées par le décès subit de à jamais notre cher et regretté
la regrettée Ali SLIMANI
Mme Assia BENCHIHA En ce dou-
née ZAAFOUR
(secrétaire nationale
loureux souve-
nir, ses fils, sa
et secrétaire générale
de la wilaya de
Sidi Bel-Abbès)
fille, son épou-
se, ses sœurs,
présentent à toute la famille de ses neveux et
la défunte leurs condoléances ses proches demandent à tous
ceux qui l’ont connu et aimé
les plus attristées la prient de
trouver ici l’expression de leur d’avoir une pieuse pensée à sa
profonde compassion. mémoire.
Qu’Allah Tout-Puissant Qu’Allah Tout-Puissant
accorde à la défunte Sa Sainte accorde à la défunte Sa Sainte
Miséricorde et l’accueille en Miséricorde et l’accueille en
Son Vaste Paradis. Son Vaste Paradis.
A Allah nous appartenons A Allah nous appartenons
et à Lui nous retournons. et à Lui nous retournons.
Aujourd’hui à Ghardaïa
tions dans les zones du sud de
l’Algérie.
Cet événement vise aussi à
et universitaires nationaux et
étrangers, dont ceux du Maroc, du
Koweït et de Tunisie.
mettre en place de nouvelles pers- Inauguré en 1999, l’URAER de
pectives de recherches en favori- Ghardaia est affiliée au Centre
sant les relations entre chercheurs National de Développement des
des différents laboratoires et les Energies Renouvelables.
décideurs oeuvrant dans ce domai- Son ambition est de devenir une
ne, soulignent les organisateurs. plate forme internationale d’expé-
Plusieurs communications por- rimentation et un n£ud de commu-
tant sur le gisement solaire et nication régional dans le dévelop-
éolien, le solaire thermique, les pement et la vulgarisation des
systèmes photovoltaïques, bio- énergies renouvelables ainsi que la
masse, hydrogène et piles à com- maîtrise des nouvelles technolo-
bustible, ainsi que la maîtrise gies des énergies nouvelles, sou-
d’énergie et l’environnement, lignent les responsables de
seront animées par des chercheurs l’ARAER.

Le président de l’Association AIDS Algérie

CONDOLÉANCES
“Nécessité d'impliquer les personnes
La présidente du Conseil d’Etat, le commissai- atteintes du SIDA dans la prévention”
re d’Etat, le secrétaire général, l’ensemble des
magistrats, cadres et personnels du Conseil d’Etat,
L 'implication des personnes atteintes du
Sida en matière de prévention, à travers
des activités adaptées et ciblées, a été souli-
très attristés par le décès de la grand-mère gnée, hier à Oran, par le président de l'asso-
de Mme Dalila DERRER, commissaire d’Etat adjoint ciation "AIDS Algérie", en marge d'un atelier
de formation "pour les femmes en situation
au Conseil d’Etat, lui présentent ainsi qu’à toute sa de vulnérabilité".
famille leurs sincères condoléances et les assu- "L'implication des malades eux-mêmes est
une meilleure réponse au fléau du SIDA", a
rent, en cette pénible circonstance, de leur profon- déclaré M. Othmane Bourouba, qui a expli-
de sympathie. qué que cette formation s'inscrit dans le cadre
Qu’Allah Tout-Puissant accorde à la défunte de la mise en oeuvre du Plan national straté-
gique IST/VIH/SIDA 2008-2012.
Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Selon le président de l'association "AIDS
Paradis. Algérie", il est impératif de mettre en œuvre
la stratégie préventive contre la propagation
A Allah nous appartenons et à Lui nous du Sida, compte tenu de la tendance actuelle
retournons. que conforte le dernier recensement donnant
un ratio "d'une femme pour un homme" alors
E.M./Pub — ANEP 829224 du 11/10/10
qu'il était, il y a cinq ans de "4 hommes pour
une femme".
Organisé par "AIDS Algérie" en partena-
riat avec le Programme des Nations Unis pour
la Population et ONUSIDA, cet atelier de for-
mation de trois jours ayant regroupé une
vingtaine d'éducateurs pairs (femmes) est une
occasion de plus pour les participants de
connaître, à travers des programmes validés,
les modes de transmissions du SIDA, ses
modes de prévention, le dépistage et autres
outils de prévention, a-t-il indiqué.
L'objectif recherché à travers cette
démarche est de "renforcer la participation
des populations vulnérables selon le concept
de l'éducation par les pairs à travers des
actions de proximité".
Pour M. Bourouba, cette formation pour
les personnes relais déjà identifiées et mobili-
sées "s'avère nécessaire afin de mener à bien
les actions de proximités et d'arriver à un
accès réel de ces populations aux services de
prévention et de soins".

BUREAUX REGIONAUX ANNABA :

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Lundi 11 Octobre 2010

La Rép. Centrafricaine l’emporte devant l’Algérie (2-0) Dr o it
au
Méconnaissables, Bien sur
but

les "Verts" compromettent que ce

leurs chances de qualification n’est pas
le Brésil…
Envoyé spécial de l’APS
Il a vendu la peau de l’ours
avant de l’avoir tué. Il,

Déclarations
ne
Antar Yahia (Cap.Algérie) : "Noust une
sommes pas fiers de ce résultat. C'es
peux
défaite inattendue, franchement, je ne de."
rien dire tellement la déception est gran
la
Mohamed Raouraoua (Président de dans
FAF) : "On est passé totalement à coté
cette rencontre. Les centrafricains ont
mieux joué que nous et l'équipe de la ire.
Centrafrique mérite amplement sa victoet il
Rien n'est encore joué dans ce groupeiter de
reste 12 points à prendre. Il faut prof
la moindre occasion."
Ligue1 professionnelle (3e journée)
L
a sélection algérienne a livré, hier à Bangui, une prestation
médiocre, en se faisant battre logiquement (2 - 0) par l'équipe de c’est bien sûr notre nouveau
la République centrafricaine en match comptant pour la 2e sélectionneur national,
journée des qualifications à la CAN-2012 (Groupe D). Désorganisés Abdelhak Benchikha.
et amorphes tout au long des 90 minutes de jeu, les coéquipiers de Il était convaincu que
Madjid Bougherra n'ont à aucun moment joué sur leur véritable valeur, la victoire ne pouvait
avec notamment un manque flagrant d'engagement et de motivation, échapper au Verts.
conjugués à un jeu statique et décousu. Deux buts inscrits dans les dix Il l’a tellement répété que
dernières minutes de jeu de la partie par Audin Boutou (81) et les journalistes sont restés
Kéthévoama Therence (86) ont scellé le sort du match en faveur des coi devant les assurances de
Centrafricains qui auraient pu infliger une sévère correction aux Verts, Benchikha. Et pour mettre
n'était ce le brio du gardien Rais M'Bolhi qui a sauvé ses buts à un terme aux appréhensions
plusieurs reprises, notamment lors de ses face-à-face devant Manga (40) des journalistes quant au
et Kelthevoama Foxi (44). Les trois remplacements tardifs effectués résultat de la rencontre, le
par le coach algérien, Abdelhak Benchikha, et dont le premier est sélectionneur n’a pas hésité
intervenu à la 72e minute de jeu, n'ont pas apporté un plus à la
un instant pour leur
prestation déplorable des joueurs algériens. Ni Lemouchia (à la place
de Yebda), ni Hadj Aissa (Djebbour 75), ni encore Ziaya (Belhadj 86) balancer le tonitruant : «
n'ont réussi à changer la physionomie du jeu. Ce résultat qui propulse la Ce n’est quand même pas le
Rép. Centrafricaine en tête du classement du groupe D, grâce à une Brésil ! » Comprendre que
meilleure attaque que le Maroc, vainqueur lui aussi en Tanzanie 1 - 0, l’Algérie n’allait pas
complique la mission de l'équipe algérienne dans la course à la affronter la terrible
qualification pour la CAN-2012. Avec un seul point récolté en deux formation brésilienne mais
rencontres, l'équipe algérienne a sérieusement hypothéqué ses chances tout simplement la modeste
de faire partie des qualifiés au rendez-vous de 2012 au Gabon et équipe de la République
Guinée-Equatoriale. Lors de la 3e journée prévue en mars 2011, centrafricaine. Du coup, les
l'Algérie accueillera le Maroc et la RCA sera opposée à la Tanzanie. joueurs se sont mis au
diapason et ont chanté en
chœur avant leur départ à
Bangui, la chanson du chef
et nous ferons en sorte de continuer
sur d’orchestre : « nous allons
Jules Accorsi (Entraîneur Rep cette dynamique. La Centrafrique est les battre ! »
Centrafrique) : "Je ne m'attendais ant
vraiment capable de prendre Des mots, que de mots.
vraiment pas à cette victoire. Mainten part à la prochaine Coupe d'Afrique."
on peut rêver à la qualification à la
Des mots encourageants
prochaine coupe d'Afrique. Nous som rés
mes qui chauffent le cœur des
Magnanzi (Rép.Centrafrique):"Nous
premiers du groupe. Nous sommes honoérie sommes tous fiers de cette victoire oh
inconditionnels des Verts
d'avoir battu un mondialiste, mais l'Alg mais qui ne font pas
pe." combien importante pour nous.
reste tout de même une grande équi leurs
Aujourd'hui nous étions de loin meildevons forcément gagner des
que les Algériens, désormais, nous pour confrontations même avec
Anzité (Rép.Centrafrique): "C'est on ne absolument continuer sur cette lancéeje
l'Algérie qui nous a offert la victoire,une
des adversaires de faibles
réaliser le rêve de toute une nation, des calibres. Il est dit
s'attendait guère à ce succès devant r au souhaite bonne chance à l'Algérie lors
équipe d'Algérie qui vient de participe effectivement que c’est sur
leaders, prochaines rencontres."
Mondial. Maintenant nous sommes le terrain que tout se joue et
que ce n’est que sur le
terrain qu’une compétition
se gagne.
Hier sur le terrain, les Verts
étaient amorphes,

2 matchs phares méconnaissables, incapables

de réagir. Sur le banc de
touche, Benchikha était lui

JSMB - ESS et MCA - MCO aussi incapable de redresser

la barre, de procéder au
moment opportun à des

L a troisième journée de Juillet, il faudra bien s'appliquer en changements efficaces.

Ligue1 prévue vendredi 15
et samedi 16 octobre sera
dominée par le grand choc au som-
met, au stade de l'Unité maghrébi-
ne de Bejaia, entre l'ESS, le leader
actuel, et un de ses poursuivants
immédiats, la JSMB. Il faut
admettre que les Béjaouis sem-
blent très sereins lorsqu'il s'agit de
jouer dans leur fief. Ils l'ont montré
au cours de la première journée de
Ligue1 en prenant le meilleur sur
l'ASO sur le score de 4 à 1.
Leur défaite, cependant, à
Annaba, devant les "Tuniques
rouges", 1 à 0, a freiné quelque peu
dans leur élan les poulains de
Djamel Menad. En "croisant le fer"
à une formation sétifienne qui est
en train de faire un sans-faute, les
Béjaouis ne doivent pas la sous-
estimer, même si les Béjaouis ont
toujours réussi de très bons résul-
tats contre l'ESS. Néanmoins, les
gars de Aïn-El-Fouara, depuis
qu'ils sont drivés par l'Italien
Gianni Solinas, les choses sem-
blent aller dans le bon sens pour
eux. Deux victoires dont l'une, à
Bologhine, devant l'USMA (2 à 1)
et une autre face à sa "bête noire"
de toujours le WAT (3 à 1). Par
conséquent, les deux "teams" vont
certainement nous convier à une
rencontre de premier, même si les
trois poinst seront très importants à
attaque. L'USMA, qui a très mal
débuté le présent exercice, aura à
effectuer son premier déplacement
de la saison. Ce sera à Tlemcen
devant le WAT. Un test que les
"usmistes" ne doivent aucunement
rater. Par ailleurs, la logique pour
les clubs recevants pourrait prédo-
miner. Notons le report du match
JSK-CRB à cause de la participa-
tion de la JSK à la demi-finale
retour de la Ligue des champions
d'Afrique face au TPMazembé
(Congo).
H. GHARBI
Programme :
vendredi (19 h)
WAT-USMAnnaba
JSMB-ESS
prendre pour l'un comme pour
Samedi (16 h):
l'autre. USMH-USMAnnaba
Le MC Alger, qui a bien digéré
MCS-CABBA
sa défaite à El-Eulma, aura à coeur USMB-ASO
de confirmer son sursaut d'orgeuil
MCEE-ASK (15 h) (télévisé)
au Khroub en ramenant les trosi MCA-MCO (télévisé)
points de la victoire (3 à 1). Face
JSK-CRB (reporté)
aux "Hamraoua" au stade du 5-
Il a attendu la fin du match,
les dernières minutes.
Les carottes étaient cuites.
Sans M’Bolhi, les Verts
auraient reçu un carton et
personne n’aurait trouvé à
redire. Le gardien de but de
l’équipe nationale a sauvé
l’équipe du naufrage. Mais
la défaite est là et les
chances de qualifications
sérieusement compromises.
Cela dit à la lecture de la
composante de l’équipe
rentrante, quelque chose
signifiait que Benchikha n’a
pas osé, faisant confiance
aux joueurs tels que Ghazal
et autres Yebda et Lahcen
et Antar Yahia en méforme.
Et maintenant ? Il faut
espérer un sursaut.
Abdel.T.