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MATÉRIAUX

P0006633

NOR GN TR 13 0012.43

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


LES PUBLICATIONS DU QUÉBEC

Tome 7 2013 C1-C4-épine.indd 7 2013-05-28 13:39:53


Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
LES PUBLICATIONS DU QUÉBEC

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Cette publication a été préparée par le ministère des Transports du Québec
et produite par :
Les Publications du Québec
1000, route de l’Église, 5e étage
Québec (Québec)
G1V 3V9

La rédaction des présentes normes a été rendue possible grâce à l’étroite collaboration
des nombreuses personnes qui ont travaillé au sein des diverses équipes du comité
ministériel de normalisation.

Dans le présent document, le masculin est utilisé sans aucune discrimination et


uniquement dans le but d’alléger le texte.

La version électronique est disponible à l’adresse suivante :


http://www3.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/produits/ouvrage_routier.fr.html.

© Gouvernement du Québec

ISSN 1927-5455 (PDF)


ISSN 1927-5447 (version imprimée)
ISBN 978-2-551-24806-3 (version imprimée)

Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 4e trimestre de 2013

Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction par quelque procédé que ce soit et la traduction,
même partielles, sont interdites sans l’autorisation des Publications du Québec.

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Demande d’information
Pour toute demande de consultation ou de renseignements concernant le présent document,
veuillez communiquer avec la :
Direction du soutien aux opérations
Service des normes et des documents contractuels
700, boul. René-Lévesque Est, 23e étage
Québec (Québec) G1R 5H1
Téléphone : 418 643-1486
Télécopieur : 418 528-1688
Courriel : normes.pub@mtq.gouv.qc.ca

Proposition de modifications (V-2512)


Pour toute demande de modifications concernant le présent document, veuillez utiliser
le formulaire suivant :
Formulaire de proposition de modifications (V-2512),
que vous trouverez sur le site des Publications du Québec :
www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca.
Dans le menu « Produits en ligne »,
choisir la rubrique Ouvrages routiers
puis Joindre le ministère des Transports (Information et proposition).

Selon les cas suivants :


• si vous êtes employé du Ministère, vous devez faire contresigner
votre proposition par le chef de service et le directeur;
• si vous êtes membre d’une association professionnelle telle que
l’ACRGTQ, l’AICQ, l’ACLE, faites parvenir votre proposition par
l’intermédiaire de votre association;
• dans les autres cas, faites parvenir directement votre proposition
par courrier ou par courriel à l’adresse mentionnée ci-dessus.

Commande et abonnement
Si vous désirez commander des livres ou vous abonner à la version électronique de
la collection Normes – Ouvrages routiers, vous pouvez joindre les Publications du Québec :
www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca Téléphone : 418 643-5150
Dans le menu « Produits en ligne », 1 800 463-2100
choisir la rubrique Ouvrages routiers
puis Pour commander.

Révisé en juin 2012


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Proposition de modifications

Identification du document visé


du Québec.

Collection Normes – Ouvrages routiers Collection des documents contractuels Autres documents

Tomes (I à VIII) CCDG – Infrastructures routières – Construction et réparation Précisez :

Chapitre CCDG – Infrastructures routières – Services de nature technique

Section CCDG – Infrastructures routières – Déneigement et déglaçage

Dessin normalisé CCDG – Services professionnels

Identification du demandeur Autorisations

Nom du demandeur (en lettres moulées) Courriel Service Signature du chef de service Date (AAAA-MM-JJ)

Signature du demandeur Date (AAAA-MM-JJ) Téléphone Poste Direction Signature du directeur Date (AAAA-MM-JJ)

Texte existant Proposition ou nouveau texte Justification et impacts

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Ministère des Transports
V-2512 (2012-06) Page 1 de 1
Illustration du formulaire Proposition de modifications (V-2512) disponible en
format, 235 mm  355 mm (8½ po  14 po), sur le site Web des Publications
Mises à jour du
Tome VII – Matériaux

Collection
Tome VII – Matériaux Normes – Ouvrages routiers Date
(numéro de la mise à jour)

Édition originale — 95 05 26

1re mise à jour 3 96 09 23

2e 5 97 06 27

3e 9 99 06 01

4e 11 99 12 01

5e 15 2000 12 01

6e 19 2001 12 15

7e 23 2002 12 15

8e 29 2003 12 15

9e 36 2004 12 15

10e 42 2005 12 15

11e 50 2006 12 15

12e 56 2007 12 15

13e 64 2008 12 15

14e 71 2009 12 15

15e 79 2010 12 15

16e 85 2011 12 15

17e 92 2012 12 15

18e 100 2013 12 15

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Répertoire des mises à jour
Collection Normes – Ouvrages routiers

Pour consulter la liste des mises à jour des années 1995 à 2007, vous devrez dorénavant aller dans le
site Web des Publications du Québec à l’adresse suivante : www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca.
Dans le menu « Produits en ligne », choisir la rubrique Ouvrages routiers puis Répertoire des mises à jour.

N° Date N° Date

58 Tome III – Ouvrages d’art 2008 01 30 80 Tome III – Ouvrages d’art 2011 01 30
59 Tome IV – Abords de route 2008 06 15 81 Tome I – Conception routière 2011 10 30
60 Tome VI – Entretien 2008 06 15 82 Tome II – Construction routière 2011 10 30
61 Tome I – Conception routière 2008 10 30 83 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2011 10 30
62 Tome II – Construction routière 2008 10 30 84 Tome V – Signalisation routière Déc. 2011
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2011
63 Tome V – Signalisation routière Nov. 2008
Volume V – Traffic Control Devices Nov. 2008 85 Tome VII – Matériaux 2011 12 15
64 Tome VII – Matériaux 2008 12 15 86 Tome III – Ouvrages d’art 2012 01 30
65 Tome V – Signalisation routière Déc. 2008 87 Tome I – Conception routière 2012 06 15
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2008 88 Tome IV – Abords de route 2012 06 15
66 Tome III – Ouvrages d’art 2009 01 30 89 Tome VI – Entretien 2012 06 15
67 Tome V – Signalisation routière Avril 2009 90 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2012 09 30
Volume V – Traffic Control Devices April 2009
91 Tome V – Signalisation routière Déc. 2012
68 Tome IV – Abords de route 2009 06 15 Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2012
69 Tome I – Conception routière 2009 10 30 92 Tome VII – Matériaux 2012 12 15
70 Tome VI – Entretien 2009 12 15 93 Tome II – Construction routière 2013 01 30
71 Tome VII – Matériaux 2009 12 15 94 Tome III – Ouvrages d’art 2013 01 30
72 Tome V – Signalisation routière Déc. 2009 95 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2013 04 15
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2009
96 Tome I – Conception routière 2013 06 15
73 Tome III – Ouvrages d’art 2010 01 30
97 Tome IV – Abords de route 2013 06 15
74 Tome II – Construction routière 2010 03 30
98 Tome VI – Entretien 2013 06 15
75 Tome I – Conception routière 2010 06 15
99 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2013 09 30
76 Tome IV – Abords de route 2010 06 15
100 Tome VII – Matériaux 2013 12 15
77 Tome II – Construction routière 2010 10 30
78 Tome V – Signalisation routière Déc. 2010
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2010
79 Tome VII – Matériaux 2010 12 15

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Introduction
Normalisation
La collection Normes  –  Ouvrages routiers du ministère des Transports
s’inscrit dans un effort d’amélioration et d’uniformisation des pratiques
en matière de conception, de construction et d’entretien routier.
Autant les techniques que les produits évoluent à un rythme toujours
plus rapide. Les percées scientifiques amènent aussi de grands chan-
gements dans la réalisation des aménagements routiers.
La diffusion des façons de faire jugées les plus performantes
permet de positionner les opérations du ministère des Transports dans
un marché en constante évolution. Le partage des connaissances et
de l’expertise favorise l’évolution des façons de faire et l’atteinte des
objectifs de performance et d’uniformité. De plus, la publication des
normes permet d’intégrer de façon formelle toutes les nouvelles pra-
tiques. À défaut de normalisation, certaines innovations demeureraient
marginales et, parfois, passeraient presque inaperçues.
L’utilisation des normes permet aux différents acteurs du domaine
routier de bénéficier d’une expérience inestimable. Alliées au jugement
de chacun, les normes offrent des solutions efficaces en matière de
qualité, de coûts et d’atteinte des objectifs.

Organismes de normalisation
La normalisation est la vocation première de plusieurs organismes,
dont le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), l’Office des normes
générales du Canada (ONGC), l’Association canadienne de normali-
sation (CSA). Cependant, ces organismes ont élaboré des normes qui
sont axées davantage sur les besoins de l’industrie que sur ceux du
génie routier. L’Association des transports du Canada (ATC), l’American
Association of State Highway and Transportation Officials (AASHTO), la
Federal Highway Administration (FHWA) et le Transportation Research
Board (TRB), notamment, produisent des publications techniques en
matière de transport. C’est aussi le cas de l’Association mondiale de la
route (AIPCR).
Ce sont autant de partenaires avec lesquels nous devons assurer
des échanges constants pour garantir la qualité de nos propres activités
de normalisation.

Comité ministériel de normalisation


Au ministère des Transports du Québec, les activités de normalisation
sont assurées par le comité ministériel de normalisation, avec le soutien
technique du Service des normes et des documents contractuels de la
Direction du soutien aux opérations. Ce comité a pour mission de coordon-
ner et de superviser la révision des normes de manière à faire bénéficier
les utilisateurs des plus récents progrès technologiques. Douze tables
thématiques relèvent de ce comité ministériel et se partagent l’ensemble
des sujets traités dans la collection Normes – Ouvrages routiers.

i Révisé en juin 2013


Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Ces tables sont composées de représentants des directions territo-
riales et des directions centrales concernées, afin de tenir compte des
besoins réels des utilisateurs des normes tout en profitant de l’expertise
des participants.

Application des normes


Les normes sont le fruit de décennies d’expérience et d’innovation.
Elles représentent la meilleure manière de faire dans la très grande
majorité des cas et constituent des références pour les cas particuliers
où des solutions adaptées sont nécessaires. En toutes circonstances,
l’utilisateur devra faire appel à ses connaissances et à son jugement
pour choisir la meilleure manière de faire dans une situation donnée,
les normes ne pouvant remplacer la compétence.
Les normes ont été conçues pour atteindre des objectifs ministériels
et en tenant compte des effets éventuels de leur application. Elles sont
officialisées par les autorités du Ministère. Toutefois, l’ingénieur qui
authentifie ses plans et devis demeure responsable du choix qu’il fait
d’appliquer la norme, soit en totalité, soit en partie.
De manière générale, tout nouveau projet doit être réalisé selon les
critères spécifiés dans les présentes normes. L’actualisation du réseau
routier se fera graduellement, à l’occasion de travaux d’entretien majeurs
ou à l’intérieur de programmes spéciaux d’amélioration1.
Cependant, il se peut que des travaux de reconstruction ne puissent
être réalisés conformément aux présentes normes sans que cela entraîne
des dépenses disproportionnées par rapport aux avantages escomptés.
Dans ce cas, si la sécurité n’est pas en jeu, certains travaux pourront être
effectués conformément aux normes qui étaient en vigueur à l’époque
de la construction de l’ouvrage1.
Les expériences et les innovations sont encouragées; elles doivent
toutefois être justifiées. Ainsi, pour faire l’objet d’une normalisation, une
innovation devra avoir fait ses preuves. Elle devra, à la suite d’essais
d’une durée significative, avoir démontré un rendement égal ou supérieur
à la pratique courante au Ministère.
Enfin, il est important de mentionner que toutes les normes de concep-
tion et de construction doivent être appliquées sous la supervision d’un
ingénieur, comme le prescrit la Loi sur les ingénieurs (RLRQ,  chapitre  I-9).

Utilisation des dessins normalisés


Les dessins normalisés peuvent être référencés directement dans
un devis ou y être reproduits de façon intégrale, sans modification. Le
concepteur qui décide de modifier le contenu d’un dessin normalisé doit
obligatoirement produire un dessin spécifique et le présenter dans un
cartouche approprié, puis l’authentifier conformément aux exigences
du Code de déontologie de l’ingénieur. Le dessin spécifique ne peut en
aucun cas faire référence au dessin normalisé original.

1. Cela ne s’applique pas au Tome V – Signalisation routière en raison de son carac-


tère réglementaire (voir l’avant-propos du ministre dans le Tome V – Signalisation
routière ).

Révisé en juin 2013 ii


Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Contenu réglementaire et complément à la norme
La collection Normes – Ouvrages routiers présente trois catégories
d’information indiquées de façon distincte : le contenu réglementaire
(que l’on trouve uniquement dans le Tome V – Signalisation routière)
présenté entre bordures grises; le contenu normatif en lettrage noir;
et le complément à la norme en lettrage italique de couleur bronze.
Le contenu réglementaire et le complément à la norme sont décrits
dans ce qui suit. Ils n’ont pas le même statut que la norme.

Contenu réglementaire
Une grande partie des normes de signalisation routière revêt un
caractère obligatoire. En vertu du Code de la sécurité routière (RLRQ,
chapitre C-24.2), tout gestionnaire de réseau routier est tenu de se
conformer aux normes du Tome V – Signalisation routière lorsqu’une
obligation y est mentionnée.

Complément à la norme
Contrairement à la norme et au règlement, il ne possède pas de
statut particulier. Il s’agit, comme son nom l’indique, de diverses infor-
mations destinées à compléter la norme. Il présente des explications,
des exemples, des solutions de rechange, des références à un ou des
ouvrages complémentaires, des marges de manœuvre ou toute autre
information jugée nécessaire au travail de l’utilisateur de la norme. Il n’a
aucun caractère obligatoire et il a pour seul but de compléter l’informa-
tion par des données que l’on ne veut pas nécessairement normaliser.
Particularité de l’annexe du Tome VIII – Dispositifs de retenue : ce
tome présente en annexe le contenu du guide Dispositifs de retenue –
Guide d’application des normes. Le texte n’a pas été présenté en bronze
pour en faciliter la lecture. Comme indiqué dans la légende de chaque
page et compte tenu du lettrage bronze utilisé pour les titres des pages
et de l’italique du texte, l’annexe est considérée dans son ensemble,
comme un complément à la norme.

Présentation
Les huit tomes des normes de conception, de construction et d’en-
tretien routier du ministère des Transports sont numérotés en chiffres
romains. Chaque tome est divisé en chapitres, numérotés en chiffres
arabes, qui, à leur tour, sont divisés en sections et en sous-sections.
Les dessins normalisés sont quant à eux numérotés avec des nombres
à trois chiffres (001, 002, 003, etc.) afin de les distinguer des numéros
de page (1, 2, 3, etc.).
Les références sont indiquées de la manière suivante :

Dessin normalisé
Tome-chapitre-numéro du dessin
Exemple :
Dessin normalisé II-2-025

iii Révisé en juin 2013


Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Norme
Tome, section
Exemple :
Tome I, section 7.1
Dans les tomes I à V et VIII, les figures, les tableaux et les abaques
portent le numéro de la section à laquelle ils se rattachent, suivi d’un
numéro séquentiel.
Exemple :
Figure 7.4–1; première figure de la section 7.4
Les tomes VI et VII, portant sur les travaux d’entretien et les maté-
riaux, ont été subdivisés différemment, de manière à rattacher le numéro
d’une norme à chacun des éléments décrits. Ces tomes ne contiennent
pas de dessins normalisés.
Les références sont donc indiquées autrement. Pour le Tome VI –
Entretien, la numérotation correspond à la liste des Produits et Services
d’exploitation. Pour le Tome VII – Matériaux, les numéros des normes
sont composés du numéro du chapitre dont ils font partie, du numéro
de la section et d’un numéro séquentiel.
Exemple :
Tome VII, norme 3101
31 Chapitre 3, section 3.1
01 Première norme de la section (séquentielle)

Conclusion
Le changement le plus important apporté à cette nouvelle version
des normes est l’introduction de la notion de complément à la norme.
Cette nouvelle catégorie d’information nous permettra de clarifier le
statut que le Ministère entend donner à l’information présentée dans la
collection. Certaines données considérées jusqu’ici comme normatives
pourraient ne plus l’être dans l’avenir.
Il faut se rappeler que le tout continuera à être utilisé sous la super-
vision d’un ingénieur qui a la responsabilité d’appliquer une norme ou
de proposer une autre solution.
Les changements seront apportés progressivement. Certaines don-
nées qui ne pouvaient être présentées dans le cadre normatif habituel
pourront être ajoutées. Avec le temps, cette nouvelle façon de faire
apportera tous les avantages escomptés. Cela devrait permettre une
meilleure compréhension de la norme et de ses répercussions, donc
une meilleure utilisation de celle-ci.

Autorisé pour publication par :


Sous-ministre adjointe
Direction générale des
infrastructures et des technologies Anne-Marie Leclerc, ing., M. Ing.

Révisé en juin 2013 iv


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TABLE DES MATIÈRES
Tome VII – Matériaux
1 Classification des sols
2 Granulats
3 Bétons et produits connexes
4 Liants et enrobés
5 Armature
6 Pièces métalliques
7 Tuyaux et accessoires
8 Matériaux électriques
9 Matériaux pour l’aménagement paysager
10 Peintures et produits de marquage
11 Bois
12 Sels de déglaçage
13 Géosynthétiques
14 Matériaux divers

Lexique
Le Lexique de la collection Normes – Ouvrages routiers est disponible pour l’ensemble de
la clientèle en version numérique seulement à l’adresse suivante :
http://www3.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/produits/ouvrage_routier.fr.html.

i
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COLLECTION NORMES – OUVRAGES ROUTIERS

Tome I – Conception routière 8 Revêtement de protection


9 Engazonnement
1 Classification fonctionnelle
10 Arboriculture
2 Cadre environnemental
11 Boîte aux lettres
3 Notions de base en circulation routière
12 Passage à niveau
4 Éléments de la route
5 Profils en travers Tome V – Signalisation routière
6 Tracé et profil
Volume 1
7 Distance de visibilité
8 Carrefours plans 1 Dispositions générales
9 Carrefours dénivelés 2 Prescription
10 Accès 3 Danger
11 Servitude de non-accès 4 Travaux
12 Routes à faible débit Volume 2
13 Dispositifs de retenue (transféré au Tome VIII )
5 Indication
14 Stationnement
6 Marques sur la chaussée
15 Voies cyclables
7 Voies cyclables
16 Approche d’analyse avant une intervention
8 Signaux lumineux
sur une route existante

Tome II – Construction routière Tome VI – Entretien


1 Systèmes de sécurité
1 Terrassements
2 Chaussées
2 Structures de chaussée
3 Systèmes de drainage
3 Drainage
4 Abords de route
4 Bordures
5 Structures et tunnels
5 Musoirs
6 Viabilité hivernale
6 Trottoirs
7 Dispositifs de retenue (transféré au Tome VIII ) Tome VII – Matériaux
8 Clôtures et repères 1 Classification des sols
9 Mesures d’atténuation environnementales 2 Granulats
temporaires
3 Bétons et produits connexes
10 Dispositifs d’alerte
4 Liants et enrobés
Tome III – Ouvrages d’art 5 Armature
1 Classification des ouvrages d’art 6 Pièces métalliques
2 Conception des ouvrages d’art 7 Tuyaux et accessoires
3 Ponts normalisés 8 Matériaux électriques
4 Ponceaux 9 Matériaux pour l’aménagement paysager
5 Murs 10 Peintures et produits de marquage
6 Structures de signalisation, d’éclairage 11 Bois
et de signaux lumineux 12 Sels de déglaçage
7 Inventaire, inspection, évaluation et 13 Géosynthétiques
entretien 14 Matériaux divers

Tome IV – Abords de route Tome VIII – Dispositifs de


1 Architecture de paysage retenue
2 Parcs routiers (chapitre retiré) 1 Dispositions générales
3 Services publics 2 Sécurisation des abords de route
4 Éclairage routier 3 Glissières de sécurité – Conception
5 Postes et aires de contrôle routier et construction
6 Mesures d’atténuation environnementales 4 Dispositifs de retenue frontaux
permanentes 5 Dispositifs de retenue pour chantiers
7 Écrans antibruit 6 Voies de secours
ii
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Tome

–––
Chapitre

–––
notes gÉnÉrales Page

1
Date

Oct. 2011

Table des matières


But du chapitre 2

Système international 3

Symboles 3

Table d’équivalence 4

Organismes de référence 5

Sigles et sites Internet 5

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome

–––
Chapitre

–––
notes gÉnÉrales
Page
but du chapitre
2
Date

Oct. 2011

Ce chapitre « Notes générales » a été


préparé dans le but de fournir aux différents
utilisateurs des normes des outils de travail
communs. Ce chapitre ne touche que des
éléments de base.
On y trouve les symboles du système
international, la table d’équivalence entre les
systèmes d’unités impériales et métriques
ainsi que l’adresse des sites Internet des
organismes de référence dans le domaine du
transport.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome

–––
Chapitre

NOTES GÉNÉRALES –––

SYSTÈME INTERNATIONAL Page

3
Date

Déc. 2013

Symboles

Unités Symboles Unités Symboles


Kilomètre = km Degré Celcius = °C
Mètre par seconde = m/s
Kilomètre par heure = km/h Gramme = g
Kilogramme = kg
Micromètre = µm
Centimètre = cm Litre = l
Centimètre carré = cm2
Centimètre cube = cm3 Ampère = A
Mètre = m Ohm = Ω
Mètre carré = m2 Mégaohm = MΩ
Mètre cube = m3 Watt = W
Pouce = " Microhenry = µH
Microvolt = µV
Hectare = ha Volt = V
Kilovolt = kV
Newton = N Hertz = Hz
Kilonewton = kN Kilohertz = kHz
Pascal = Pa Mégahertz = MHz
Kilopascal = kPa Lux = lx
Joule = J Candela = cd
Kilojoule = kJ
Décibel = dB
Seconde = s
Minute = min
Heure = h
Jour = d
Année = a

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Tome

–––
Chapitre

–––
NOTES GÉNÉRALES
Page
SYSTÈME INTERNATIONAL
4
Date

Déc. 2013

Table d’équivalence
Longueur
1 po = 25,4 mm 1 mm = 0,0394 po
1 pi = 0,3048 m 1 m = 3,2808 pi
1 vg = 0,9144 m 1 m = 1,0936 vg
1 mille = 1,6093 km 1 km = 0,6214 mille

Superficie
1 po2 = 645,16 mm2 1 mm2 = 0,0016 po2
1 pi2 = 0,0929 m2 1 m2 = 10,7639 pi2
1 vg2 = 0,8361 m2 1 m2 = 1,196 vg2
1 acre = 0,4047 ha 1 ha = 2,471 acres
1 mille2 = 2,59 km2 1 km2 = 0,386 mille2

Volume
1 pi3 = 0,0283 m3 1 m3 = 35,3147 pi3
1 vg3 = 0,7646 m3 1 m3 = 1,3079 vg3
1 gal Imp = 4,5461 l 1 l = 0,22 gal Imp

Masse
1 oz = 28,3495 g 1 g = 0,0353 oz
1 lb = 0,4536 kg 1 kg = 2,2046 lb
1 tonne (2000 lb) = 0,9071 t 1 t = 1,1023 tonne (2000 lb)

Force
1 lb-force = 4,4482 N 1 N = 0,2248 lb-force
1 tonne-force = 8,8964 kN 1 kN = 0,1124 tonne-force

Pression
1 lb/po2 = 6,8948 kPa 1 kPa = 0,145 lb/po2
1 ton/po2 = 13,7895 MPa 1 MPa = 0,0725 ton/po2

Éclairement
1 pi/bougie = 10,7643 lux 1 lux = 0,0929 pi/bougie

Luminance
1 pied-lambert = 3,426 cd/m2 1 cd/m2 = 0,292 pied-lambert

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Tome

–––
Chapitre
NOTES GÉNÉRALES –––
ORGANISMES DE RÉFÉRENCE Page

Sigles et sites Internet 5


Date

Déc. 2013

Pour connaître l’adresse et le numéro de téléphone d’un ministère ou d’un organisme,


veuillez consulter leur site Internet.

ACSTA Administration canadienne de AWS American Welding Society


la sûreté du transport aérien
www.aws.org
www.catsa-acsta.gc.ca
AEMA Asphalt Emulsion
AASHTO American Association of State Manufacturers Association
Highway and Transportation
www.aema.org
Officials
www.transportation.org AI Asphalt Institute
www.asphaltinstitute.org
ACI American Concrete Institute
www.concrete.org ACA Association canadienne
d’acoustique
ANSI American National Standards www.caa-aca.ca
Institute
www.ansi.org CSA Association canadienne
de normalisation
APWA American Public Works www.csa.ca
Association
www.apwa.net CGA Association canadienne
du gaz
ASTM American Society for Testing www.cga.ca
and Materials
www.astm.org ACRGTQ Association des constructeurs
de routes et grands travaux
ASME American Society of du Québec
Mechanical Engineers www.acrgtq.qc.ca
www.asme.org
APRTQ Association des parcs de
AWWA American Water Works recherche et technopoles
Association du Québec
www.awwa.org www.newswire.ca

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome

–––
Chapitre

––– NOTES GÉNÉRALES


Page ORGANISMES DE RÉFÉRENCE
6 Sigles et sites Internet
Date

Déc. 2013

ATC Association des transports CSST Commission de la santé et


du Canada de la sécurité du travail
www.tac-atc.ca www.csst.qc.ca

AFNOR Association française –– Commission de toponymie


de normalisation du Québec
www.afnor.org www.toponymie.gouv.qc.ca

AIPCR Association mondiale de CTQ Commission des transports


la route du Québec
www.piarc.org www.ctq.gouv.qc.ca

AQTR Association québécoise du CCN Conseil canadien des normes


transport et des routes www.scc.ca
www.aqtr.qc.ca
CIFQ Conseil de l’industrie
ATRAQ ATR associées du Québec forestière du Québec

www.atraq.com www.cifq.com

FAA Federal Aviation


BNQ Bureau de normalisation Administration
du Québec
www.faa.gov
www.bnq.qc.ca
FHWA Federal Highway
CRIQ Centre de recherche Administration
industrielle du Québec
www.fhwa.dot.gov
www.criq.qc.ca
FQM Fédération québécoise
CAA Club automobile du Québec des municipalités

www.caaquebec.com www.fqm.ca

GDT Georgia Department


CCN Commission de la capitale of Transportation
nationale du Canada
www.dot.ga.gov
www.canadascapital.gc.ca
HQ Hydro-Québec
www.hydroquebec.com

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome

–––
Chapitre
notes gÉnÉrales –––
organismes de référence Page

Sigles et sites Internet 7


Date

Déc. 2012

IESNA Illuminating Engineering MTQ Ministère des Transports


Society of North America du Québec
www.iesna.org www.mtq.gouv.qc.ca

ITE Institute of Transportation MDDEFP Ministère du Développement


Engineers durable, de l’Environnement,
de la Faune et des Parcs
www.ite.org
www.mddefp.gouv.qc.ca
IMSA International Municipal
Signal Association –– Ministère du Tourisme
du Québec
www.imsasafety.org
www.tourisme.gouv.qc.ca
LCPC Laboratoire Central des Ponts
et Chaussées NCHRP National Cooperative Highway
Research Program
www.lcpc.fr
www.trb.org/CRP/NCHRP/NCHRP.asp
LAC Laboratoires des assureurs
du Canada inc. NEMA National Electrical
Manufacturers Association
www.ul.com
www.nema.org
MAMROT Ministère des Affaires
municipales, des Régions et –– NAV CANADA
de l’Occupation du territoire
www.navcanada.ca
www.mamrot.gouv.qc.ca
ONGC Office des normes générales
MRN Ministère des Ressources du Canada
naturelles
www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/ongc-cgsb
www.mrn.gouv.qc.ca
OTC Office des transports
MTO Ministère des Transports du Canada
de l’Ontario
www.cta-otc.gc.ca
www.mto.gov.on.ca
OQLF Office québécois de la langue
MTNB Ministère des Transports française
du Nouveau-Brunswick
www.oqlf.gouv.qc.ca
www.gnb.ca

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome

–––
Chapitre

––– notes gÉnÉrales


Page organismes de référence
8 Sigles et sites Internet
Date

Déc. 2012

OACI Organisation de l’aviation FED-STD United States Federal Standard


civile internationale
www.fed-std-595.com
www.icao.int
–– Vélo-Québec
ISO Organisation internationale de
www.velo.qc.ca
normalisation
www.iso.org/iso/fr

MPO Pêches et Océans Canada


www.dfo-mpo.gc.ca

SAAQ Société de l’assurance


automobile du Québec
www.saaq.gouv.qc.ca

SSPC Society for Protective Coatings


www.sspc.org

SAE Society of Automotive


Engineers
www.sae.org

SM Standard Methods for the


Examination of Water and
Wastewater
www.standardmethods.org

TRB Transportation Research


Board
www.trb.org

TC Transports Canada
www.tc.gc.ca

UMQ Union des municipalités


du Québec
www.umq.qc.ca

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome

vII
Chapitre

1
Classification des sols Page

i
Date

2009 12 15

Table des matières


1.1 Classification des sols
1101 Classification des sols

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


classification des sols Tome

VII
1.1 Classification des sols
Chapitre Norme

1 1101
Page
Classification des sols 1 4
NORME
de

Date

2009 12 15

1. Objet Les termes définis ci-dessous se


rapportent à la classification des sols
La présente norme a pour objet de déter- selon leur granularité et leurs limites de
mimer les exigences du Ministère en ce qui consistance :
a trait à la classification des sols basée sur
la granularité et les limites de consistance. Blocs (B)
Éléments d’un sol de dimensions supérieures
à 300 mm.
2. Références
Cailloux (Q)
La présente norme renvoie à l’édition Éléments d’un sol de dimensions inférieures
la plus récente de chacun des documents à 300 mm et retenus sur le tamis de 80 mm.
suivants : Gravier (G)
Éléments d’un sol passant le tamis de 80 mm
Normes et retenus sur le tamis de 5 mm.
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Pierre (P)
AND MATERIALS Éléments minéraux dont les dimensions sont
ASTM D2487 « Standard Test Method supérieures à 5 mm. Le pourcentage de pierre
for Classification of Soils for Engineering dans un sol est exprimé par la proportion
Purposes ». des éléments retenus sur le tamis de 5 mm.
Le terme « pierre » désigne les graviers, les
BUREAU DE NORMALISATION cailloux et les blocs.
DU QUÉBEC Sable (S)
NQ 2501–025 « Sols – Analyse granulomé- Éléments d’un sol passant le tamis de 5 mm
trique des sols inorganiques ». et retenus sur le tamis de 80 µm.
CAN/BNQ 2501–090 « Sols – Détermination Silt (M)
de la limite de liquidité à l’aide de l’appareil Éléments d’un sol passant le tamis de 80 µm
de Casagrande et de la limite de plasticité ». et qui démontrent une plasticité faible ou nulle,
CAN/BNQ 2501–092 « Sols – Détermination et dont la résistance mécanique est faible ou
de la limite de liquidité à l’aide du pénétro- nulle après séchage à l’air. Aux fins de clas-
mètre à cône et de la limite de plasticité ». sification, un silt est un sol à grains fins dont
l’indice de plasticité est inférieur à 4, ou dont
3. Définitions l’indice de plasticité par rapport à la limite
de liquidité se situe sous la ligne « A » du
Les définitions suivantes s’appliquent à la diagramme de plasticité de la figure 1101–1.
présente norme :
Argile (C)
Sols Éléments d’un sol passant le tamis de 80 µm
En termes d’infrastructures de transport, et qui démontrent une plasticité variant
matériaux d’origine minérale composés de selon la teneur en eau et une forte résistance
particules ou de fragments de pierre, de mécanique après séchage à l’air. Aux fins de
gravier, de sable, de silt ou d’argile, pouvant classification, une argile est un sol à grains
être en place ou étant rapportés, générale- fins dont l’indice de plasticité est égal ou
ment de déblais, d’excavations, de carrières, supérieur à 4, et dont l’indice de plasticité par
Contenu normatif

de sablières ou de chambres d’emprunt, et rapport à la limite de liquidité se situe sur la


pouvant comprendre certains sous-produits ligne « A » du diagramme de plasticité de la
industriels. figure 1101–1 ou au-dessus.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome classification des sols
VII
1.1 Classification des sols
Chapitre Norme

1 1101
Page

2 4 Classification des sols


NORME
de

Date

2009 12 15

Sols organiques (PT) de la limite de liquidité à l’aide de l’appareil


Sols contenant des matériaux d’origine de Casagrande et de la limite de plasticité » et
organique, principalement végétale, provenant CAN/BNQ 2501–092 « Sols – Détermination
de la flore naturelle, constitués de particules de la limite de liquidité à l’aide du pénétromètre
combustibles dont la dimension varie de la à cône et de la limite de plasticité ».
grosseur moléculaire à celle de fibres de Si le sol contient 10 % ou plus d’éléments
plusieurs centimètres de longueur. supérieurs à 80 mm, ces éléments sont
Coefficient de courbure (Cc ) classifiés selon la méthode présentée à la
Rapport (D30 )2/(D10 x D60 ), où D60, D30 et D10 section 4.1. La classification ainsi obtenue est
sont les diamètres des particules, correspon- combinée à la « Classification unifiée » de la
dant respectivement à 60 %, 30 % et 10 % façon indiquée à la section 4.2.
du passant cumulatif provenant de la courbe
granulométrique de la fraction passant le 4.1 Classification des sols à
tamis de 80 mm.
grains extra-gros
Coefficient d’uniformité (Cu )
Rapport D60 /D10, où D60 et D10 sont les diamè- La classification des sols à grains extra-
tres des particules, correspondant respecti- gros considère uniquement la partie de
vement à 60 % et 10 % du passant cumulatif l’échantillon dont les éléments sont supé-
provenant de la courbe granulométrique de la rieurs à 80 mm.
fraction passant le tamis de 80 mm. – Si moins de 20 % des éléments sont infé-
rieurs ou égaux à 300 mm, donner au sol
4. Classification des sols selon la classification « blocs », B.
leur granularité et leurs limites – Si de 20 % à 50 % des éléments sont infé-
rieurs ou égaux à 300 mm, donner au sol
de consistance la classification « blocs et cailloux », BQ.
La classification des sols décrite au – Si de 50 % à 80 % des éléments sont infé-
tableau 1101–1 comporte deux niveaux de rieurs ou égaux à 300 mm, donner au sol
classification. Le premier niveau classe la la classification « cailloux et blocs », QB.
partie d’un sol dont les éléments sont supé- – Si 80 % ou plus des éléments sont infé-
rieurs à 80 mm. Ces éléments sont identifiés rieurs ou égaux à 300 mm, donner au sol
aux sols à grains extra-gros. Le deuxième la classification « cailloux », Q.
niveau correspond à la « Classification
unifiée » décrite dans la norme ASTM D2487 La détermination des pourcentages
« Standard Test Method for Classification of d’éléments supérieurs à 80 mm et à 300 mm
Soils for Engineering Purposes ». La « clas- peut être faite visuellement, par estimation
sification unifiée » considère uniquement la des volumes des gros éléments exposés (et
partie d’un sol passant le tamis de 80 mm réévaluée en termes de masse), ou effectuée
dont la granularité est établie selon la norme directement par mesure des masses et des
NQ 2501–025 « Sols – Analyse granulométri- dimensions en utilisant une méthode appro-
que des sols inorganiques » et dont les limites priée. Dans ce cas, la masse de l’échantillon
de consistance sont évaluées selon les normes doit être en relation avec la dimension maxi-
CAN/BNQ 2501–090 « Sols – Détermination male des éléments constituants.
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


classification des sols Tome

VII
1.1 Classification des sols
Chapitre Norme

1 1101
Page
Classification des sols 3 4
NORME
de

Date

2009 12 15

4.2 Combinaison des


classifications
Lorsque le sol contient 50 % ou plus d’élé-
ments supérieurs à 80 mm, les codes des sols
à grains extra-gros sont indiqués devant les
codes obtenus de la « Classification unifiée »
(exemple : QB/GP).
Lorsque le sol contient moins de 50 %
d’éléments supérieurs à 80 mm, les codes
des sols à grains extra-gros suivent ceux
obtenus de la « Classification unifiée » (exem-
ple : GM/Q).
Si le sol contient moins de 10 % d’élé-
ments supérieurs à 80 mm, les codes des
sols à grains extra-gros ne sont pas ajoutés
à ceux obtenus de la « Classification unifiée ».
Pour une description globale des sols
contenant des éléments supérieurs à 80 mm,
le calibre du sol et le pourcentage de pierres
doivent être ajoutés à la suite des codes
combinés présentés au tableau 1101–1.

Exemple :
GW/QB (400–0 mm) 65 % P.
Ce sol contient au moins 50 % de sols à gros
grains et à grains fins, et entre 10 % et 50 %
de sols à grains extra-gros dont la dimension
maximale est de 400 mm. De plus, ce sol
con-tient 65 % de particules supérieures à
5 mm.

Exemple :
GM (150–0 mm) 45 % P.
Ce sol contient 90 % et plus de sols à gros
grains et à grains fins, et moins de 10 % de sols
à grains extra-gros dont la dimension maximale
est de 150 mm. De plus, ce sol contient 45 %
de particules supérieures à 5 mm et plus de
12 % de particules inférieures à 80 µm.
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


4
Tableau 1101–1

1
Chapitre
Classification des sols

de

Date
VII

Page
Tome

Symboles
Principales divisions Description Critères de classification
Code Symbole

2009 12 15
Norme

1101
Blocs (B) B Blocs Si moins de 20 % des éléments sont inférieurs ou égaux à 300 mm,
donner au sol la classification « blocs », B.
Éléments > 300 mm
BQ Blocs et cailloux Si de 20 % à 50 % des éléments sont inférieurs ou égaux à 300 mm,
donner au sol la classification « blocs et cailloux », BQ.
Cailloux (Q) QB Cailloux et blocs Si de 50 % à 80 % des éléments sont inférieurs ou égaux à 300 mm,

Niveau 1
donner au sol la classification « cailloux et blocs », QB.

Sols à grains
Éléments > 80 mm
Q Cailloux Si 80 % ou plus des éléments sont inférieurs ou égaux à 300 mm,

extra-gros > 80 mm
et ≤ 300 mm
donner au sol la classification « cailloux », Q.
Graviers (G) Graviers GW Gravier bien gradué, mélange gravier– C  4 et 1 ≤ C ≤ 3
u c
Moins propres sable. Peu ou pas de grains fins.
de 50 % GP Gravier mal gradué, mélange gravier– C < 4 ou 1 > C > 3
u c
passent le sable. Peu ou pas de grains fins.
tamis de Graviers GM Gravier silteux, Limites de consistance sous la ligne « A » du diagramme de Les limites de consistance situées
5 mm (2,3) plasticité de la figure 1101–1 ou indice de plasticité inférieur à 4. dans la zone hachurée du
avec grains mélange gravier-sable-silt.
diagramme de plasticité de la
fins GC Gravier argileux, Limites de consistance au-dessus de la ligne « A » du diagramme figure 1101–1 requièrent un
de plasticité de la figure 1101–1 et indice de plasticité supérieur à 7.
mélange gravier-sable-argile. symbole double.

Sables (S) Sables SW Sable bien gradué, mélange sable – C  6 et 1 ≤ C ≤ 3


u c
50 % propres gravier. Peu ou pas de grains fins.
ou plus SP Sable mal gradué, mélange sable –

Sols à gros grains (1)


Cu < 6 ou 1 > Cc > 3
passent le gravier. Peu ou pas de grains fins.
classification des sols

tamis de Sables avec SM Sable silteux, mélange sable-silt. Limites de consistance sous la ligne « A » du diagramme de Les limites de consistance situées
plasticité de la figure 1101–1 ou indice de plasticité inférieur à 4. dans la zone hachurée du
5 mm (2,3) grains fins diagramme de plasticité de la
Limites de consistance au-dessus de la ligne « A » du diagramme
1.1 Classification des sols

Sable argileux, mélange sable-argile.

Moins de 50 % passent le tamis de 80 µm


SC figure 1101–1 requièrent un
de plasticité de la figure 1101–1 et indice de plasticité supérieur à 7.
Classification des sols

symbole double.

Niveau 2
Silts et argiles ML Silt inorganique, poussière de roche, Figure 1101–1
sable très fin silteux ou argileux,
WL ≤ 50
silt argileux de faible plasticité. Diagramme de plasticité
CL Argile inorganique de faible plasticité,
argile graveleuse, sableuse, silteuse.
OL Silt organique, mélange silt-argile
organique de faible plasticité.
Silts et argiles MH Silt inorganique et sable très fin
ou silteux de grande plasticité.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


WL > 50

Sols à grains fins (1)


CH Argile inorganique de grande
plasticité.
OH Argile organique et silt organique

50 % ou plus passent le tamis de 80 µm


de plasticité moyenne à grande.
Sols organiques f Terre noire et autres sols
PT très organiques, tourbe.
a
Notes : PTf = fibreuse PTa = amorphe
Pour la classification des sols à grains fins et de la fraction fine
1. Fraction de sol passant le tamis de 80 mm. des sols à gros grains.
Les limites de consistance situées dans la zone hachurée requiè-
2. Fraction de sol passant le tamis de 80 mm et retenue sur le tamis de 80 µm. rent un symbole double.
3. Classification basée sur le pourcentage de silt et argile : moins de 5 % passent
NORME

Équation de la ligne « A »,


le tamis de 80 µm : GW, GP, SW, SP. Plus de 12 % passent le tamis de 80 µm : horizontale à lP = 4 jusqu’à WL = 25.5, puis lP = 0.73 (W L –20)
GM, GC, SM, SC. De 5 % à 12 % passent le tamis de 80 µm : symbole double. Équation de la ligne « U »,
verticale à WL = 16 jusqu’à lP = 7, puis lP = 0.9 (WL –8)

Contenu normatif
Tome

vII
Chapitre

2
Granulats Page

i
Date

2008 12 15

Table des matières


2.1 Granulats
2101 Granulats

Normes archivées (1)
Norme (dernière version active) Remarque Archivée le
2102 Matériaux granulaires pour fondation, Norme retirée, se référer à 2007 12 15
sous-fondation, couche de roulement granulaire la norme NQ 2560–114.
et accotement (2005 12 15)
2103 Matériaux granulaires pour coussin, Norme retirée, se référer à 2007 12 15
enrobement, couche anticontaminante la norme NQ 2560–114.
et couche filtrante (2004 12 15)

1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


GRANULATS Tome

VII
2.1 Granulats
Chapitre Norme

2 2101
Page
Granulats 1 de 5
NORME Date

2007 12 15

1. Objet Classe granulaire


La classe granulaire est définie par deux
La présente norme a pour objet de dimensions d’ouverture de mailles carrées,
déterminer les termes relatifs aux granulats données dans le tableau 2101–1, avec des
utilisés dans le domaine du génie civil, de conditions déterminées de passants et de
définir la notion de classe granulaire et de refus.
classer les granulats selon leurs caractéris-
tiques intrinsèques et leurs caractéristiques Courbe granulométrique
de fabrication. Représentation graphique de la répartition
dimensionnelle cumulée des particules de
granulat (voir figure 2101–1).
2. Références
Criblure
La présente norme renvoie à l’édition la Granulat fin issu du concassage et dont 100 %
plus récente des documents suivants : des particules sont fracturées.
Filler
NORMES : Granulat fin dont les dimensions sont compri-
ses entre 0 et 315 µm.
MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU Fines
QUÉBEC, LABORATOIRE DES Partie du granulat dont les particules sont de
CHAUSSÉES dimensions comprises entre 0 et 80 μm.
LC 21–040 « Analyse granulométrique ». Fuseau granulométrique
LC 21–070 « Détermination du pourcentage Zone délimitée par deux courbes granulomé-
d'usure par attrition du gros granulat au moyen triques non sécantes (voir figure 2101–1).
de l’appareil Micro-Deval ». Fuseau granulométrique de fabrication
LC 21–080 « Détermination du pourcentage Le fuseau granulométrique caractéristique
de friabilité des granulats fins ». d’une production donnée est défini par deux
LC 21–100 « Détermination du pourcentage courbes granulométriques enveloppes éta-
de particules fracturées du gros granulat ». blies sur la base des relations : passant
moyen + 2 écarts-types et passant moyen – 2
LC 21–101 « Détermination du pourcentage écarts-types pour chaque dimension.
d’usure par attrition du granulat fin au moyen
de l’appareil micro-Deval ». Un minimum de 10 analyses granulométriques
est nécessaire pour définir ce fuseau (voir
LC 21–265 « Détermination du pourcen- figure 2101–1).
tage de particules « plates » et de particules
« allongées ». Fuseau granulométrique de régularité
Le fuseau granulométrique de régularité
LC 21–400 « Détermination de la résistance définit les tolérances de dispersion maximales
à l’abrasion au moyen de l’appareil Los admissibles des passants, ou « étendues », à
Angeles ». des dimensions de tamis déterminées. C’est la
zone dans laquelle doivent se situer 95 % des
3. Définitions courbes obtenues au cours du contrôle.
Les définitions suivantes s’appliquent à la Un minimum de 10 analyses granulométriques
présente norme. est nécessaire pour définir ce fuseau (voir
Contenu normatif

Ballast figure 2101–1).


Gros granulat dont les dimensions sont com-
prises entre 20 mm et 50 mm.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome GRANULATS
VII
2.1 Granulats
Chapitre Norme

2 2101
Page

2 de 5 Granulats
Date NORME
2007 12 15

Fuseau granulométrique de spécification Graves


Fuseau granulométrique, propre à chaque Matériaux à granularité continue dont les
emploi, dans lequel doit se trouver la courbe dimensions sont comprises entre 0 et une
granulométrique moyenne du matériau dimension maximale comprise entre 5 mm
fabriqué (voir figure 2101–1). et 80 mm.
Granularité Gravillons
Répartition dimensionnelle des particules Granulats dont les dimensions sont compri-
d’un granulat. ses entre 2,5 mm et 31,5 mm.
Granulat Gros granulat
Matériau sans cohésion, formé de particules Partie du granulat dont les particules sont de
dont les dimensions sont comprises entre dimensions comprises entre 5 mm et 125 mm.
0 et 125 mm. Grosseur maximale
Granulat fin Dimension d’ouverture de mailles carrées,
Partie du granulat dont les particules sont de donnée dans le tableau 2101–1, à travers
dimensions comprises entre 0 et 5 mm. laquelle passent 100 % de la quantité du
Granulométrie granulat.
Détermination des dimensions des particu- Sable
les d’un granulat, données par des tamis de Granulat fin n’ayant pas subi de concassage.
contrôle à mailles carrées.

Contenu normatif

Figure 2101–1
Analyse granulométrique

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


GRANULATS Tome

VII
2.1 Granulats
Chapitre Norme

2 2101
Page
Granulats 3 de 5
NORME Date

2007 12 15

4. Classes granulaires Les produits 1,6 D; 1,6 d; 0,6 d et (d + D)/2


conduisent parfois à des dimensions légè-
rement différentes de celles des tamis du
4.1 Dimensions utilisées tableau 2101–1. Il faut alors choisir la dimen-
pour la définition des classes sion du tamis la plus proche.
granulaires
4.2.1 Classes granulaires d/D
Les caractéristiques granulométriques Les classes granulaires d/D (voir figure
des granulats sont déterminées selon la 2101–2) où d ≥ 2,5 mm doivent satisfaire aux
méthode d'essai LC 21–040 « Analyse gra- conditions suivantes :
nulométrique », en fonction de la grosseur
de leurs particules, mesurées au moyen de – D/d ≥1,4;
tamis à mailles carrées de la série présentée – le passant sur le tamis D est compris
au tableau 2101–1. entre :
– 99 % et 85 % si D > 1,6 d
– 99 % et 80 % si D ≤ 1,6 d
Tableau 2101–1 – le passant sur le tamis 1,6 D est 100 %;
Ouverture des mailles carrées des tamis (mm)
– le passant au tamis d est compris entre :
0,080 0,800 8,00 50,00 – 15 % et 1 % si D > 1,6 d
0,100 1,00 10,00 (1) (56,00) (1) – 20 % et 1 % si D ≤ 1,6 d
0,125 1,25 12,50 63,00 – le passant au tamis 0,6 d est inférieur à :
0,160 1,60 (14,00) (1) 80,00 (1) – 3 % si D > 5 mm
0,200 2,00 16,00 100,00 – 5 % si D ≤ 5 mm
0,250 2,50 (1) 20,00 (1) (112,00) – le passant à (d + D)/2 est compris entre :
0,315 3,15 25,00 125,00
– 25 % et 75 % si D < 2,5 d
0,400 4,00 (28,00) (1) (classe serrée)
0,500 5,00 (1) 31,50 – 33 % et 66 % si D ≥ 2,5 d
0,630 6,30 40,00 (1) (classe étalée)
1. Dimension recommandée pour la dénomination – l’étendue maximale du fuseau de régula-
des classes granulaires. rité est de :
() Tamis supplémentaire par rapport à la série – 14 % à d et D et 35 % à (d + D)/2
normale de progression géométrique de raison
10
V10 = 1,2589.
si D < 2,5 d
– 10 % à d et D et 25 % à (d + D)/2
si D ≥ 2,5 d.
4.2 Définition des classes 4.2.2 Classes granulaires 0/D
granulaires Lorsque d est inférieur à 2,5 mm, la classe
Les classes granulaires sont définies par granulaire est appelée 0/D. Dans ce cas :
d et D, qui représentent respectivement la – le passant sur le tamis D est compris entre
Contenu normatif

plus petite et la plus grande des dimensions 99 % et 85 %;


de la classe.

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Tome GRANULATS
VII
2.1 Granulats
Chapitre Norme

2 2101
Page

4 de 5 Granulats
Date NORME
2007 12 15

– l’étendue maximale du fuseau de régula-


rité sur le tamis de 80 μm est de :
– 4 % si le passant est inférieur à 12 %;
– 6 % si le passant est supérieur ou égal
à 12 %.

5. Classification

5.1 Gros granulats


Les gros granulats sont classifiés selon
leurs caractéristiques intrinsèques et leurs
caratéristiques de fabrication.

5.1.1 Classification selon les


caractéristiques intrinsèques
Les catégories de gros granulats sont
Figure 2101–2 établies au tableau 2101–2 selon leurs carac-
Classe granulaire d/D téristiques intrinsèques de résistance à l’usure
(essai Micro-Deval (MD); méthode d'essai
– le passant sur le tamis 1,6 D est 100 %; LC 21–070 « Détermination du pourcentage
d'usure par attrition du gros granulat au moyen
– l’étendue maximale du fuseau de régula- de l’appareil Micro-Deval ») et aux chocs (essai
rité est de 10 % à D; Los Angeles (LA); méthode d’essai LC 21–400
– l’étendue maximale du fuseau de régularité « Détermination de la résistance à l’abrasion
est de 20 % aux tamis intermédiaires entre au moyen de l’appareil Los Angeles »).
2,5 mm et D;

Tableau 2101–2
Catégories de gros granulats selon leurs caractéristiques intrinsèques
de résistance à l’usure et aux chocs
Caractéristiques Méthodes Catégories de gros granulats
intrinsèques d’essais 1 2 3 4 5 6
Micro-Deval (MD) LC 21–070 ≤ 15 ≤ 20 ≤ 25 ≤ 30 ≤ 35 ≤ 40
Los Angeles (LA) LC 21–400 ≤ 35 ≤ 45 ≤ 50 ≤ 50 ≤ 50 ≤ 50
Micro-Deval et Los ≤ 40 ≤ 55 ≤ 70 ≤ 75 ≤ 80 ≤ 85
Angeles (MD + LA)
Contenu normatif

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GRANULATS Tome

VII
2.1 Granulats
Chapitre Norme

2 2101
Page
Granulats 5 de 5
NORME Date

2007 12 15

L’appartenance à une catégorie nécessite 5.2 Granulats fins


de satisfaire simultanément les trois spécifi-
cations (MD, LA, MD + LA). Les granulats fins sont classifiés selon
leurs caractéristiques intrinsèques.
5.1.2 Classification selon les
5.2.1 Classification selon les
caractéristiques de fabrication
caractéristiques intrinsèques
Les catégories de gros granulats sont
établies au tableau 2101–3 selon leurs carac- Les catégories de granulats fins sont
téristiques de fragmentation (méthode d’essai établies au tableau 2101–4 selon leurs ca-
LC 21–100 « Détermination du pourcentage ractéristiques intrinsèques de résistance à
de particules fracturées du gros granulat ») l’usure (essai Micro-Deval (MD); méthode
et de forme (particules plates et allongées; d’essai LC 21–101 « Détermination du pour-
méthode d'essai LC 21–265 « Détermination centage d’usure par attrition du granulat fin
du pourcentage de particules « plates » et de au moyen de l’appareil micro-Deval ») et
particules « allongées »). de friabilité (méthode d'essai LC 21–080
« Détermination du pourcentage de friabilité
des granulats fins »).

Tableau 2101–3
Catégorie de gros granulats selon leurs caractéristiques de fabrication
Caractéristiques Méthodes Catégories de gros granulats
de fabrication d’essais a b c d e
Fragmentation (%) LC 21–100 100 ≥ 75 ≥ 60 ≥ 60 ≥ 50
Particules plates (%) (1) LC 21–265 ≤ 25 ≤ 25 ≤ 25 ≤ 30 —
Particules allongées (%) (1)
LC 21–265 ≤ 40 ≤ 40 ≤ 45 ≤ 50 —
1. Pour les particules plates et allongées, l’essai s’effectue sur la partie retenue au tamis de 10 mm.

Tableau 2101–4
Catégories de granulats fins selon leurs caractéristiques intrinsèques
de résistance à l’usure et de friabilité
Caractéristiques Méthodes Catégories de granulats fins
intrinsèques d’essais 1 2 3
Micro-Deval (MD) LC 21–101 ≤ 30 ≤ 35 ≤ 35
Friabilité LC 21–080 ≤ 40 ≤ 40 —
Contenu normatif

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granulats Tome

2.1 Granulats VII


Chapitre Norme

2 2102
Matériaux granulaires pour fondation,
Page
sous-fondation, couche de roulement 1 1
NORME
de
granulaire et accotement Date

2007 12 15

Cette norme a été retirée. Veuillez maintenant vous


référer à la norme NQ 2560–114 « Travaux de génie
civil – Granulats », Partie II « Matériaux pour fondation,
sous-fondation, couche de roulement et accotement ».
Nonobstant l'article 1 « Objet et domaine d'application »
de la Partie II, les exigences présentées dans cette partie
doivent être appliquées après la mise en œuvre des
matériaux granulaires.
Cette page sera retirée en 2011.

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granulats Tome

2.1 Granulats VII


Chapitre Norme

2 2103
Matériaux granulaires pour coussin, Page
enrobement, couche anticontaminante 1 1
NORME
de

et couche filtrante Date

2007 12 15

Cette norme a été retirée. Veuillez maintenant vous


référer à la norme NQ 2560–114 « Travaux de génie
civil – Granulats », Partie III « Coussin, enrobage, couche
anticontaminante et couche filtrante ».
Nonobstant l'article 1 « Objet et domaine d'application »
de la Partie III, les exigences présentées dans cette partie
doivent être appliquées après la mise en œuvre des
matériaux granulaires.
Cette page sera retirée en 2011.

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Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Tome

VII
Chapitre

BÉTONS ET 3

PRODUITS CONNEXES Page

i
Date

2013 12 15

Table des matières


3.1 Bétons 3.7 Membrane d’étanchéité
3101 Bétons de masse volumique 3701 Membrane d’étanchéité
normale
3.8 Mortiers cimentaires en sac
3.2 Béton projeté 3801 Mortiers cimentaires en sac
par procédé à sec
3201 Béton projeté par procédé à sec 3.9 Coulis cimentaires
3901 Coulis cimentaires
3.3 Béton projeté par
procédé humide
3.10 Matériaux connexes
3301 Béton projeté par procédé humide
31001 Doublure de coffrage

3.4 Éléments en béton


préfabriqués 3.11 Enduits de surface
31101 Enduits de surface pour béton
3402 Pavés
3403 Blocs remblais

3.5 Matériaux de cure


3501 Matériaux de cure

3.6 Imperméabilisants à béton


3601 Imperméabilisants à béton

Normes archivées (1)
Norme (dernière version) Remarque Archivée le
3102 Béton autoplaçant (2005 12 15) Fusionnée à la norme 3101. 2006 12 15
3103 Bétons de ciment au latex (2005 12 15) Fusionnée à la norme 3101. 2006 12 15
3104 Béton antilessivage (2005 12 15) Fusionnée à la norme 3101. 2006 12 15
3401 Bordures et musoirs (95 05 26) Norme retirée, se référer à la norme 2000 12 01
NQ 2624–210.
1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.

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BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

VII
3.1 Bétons
Chapitre Norme

3 3101
Bétons de masse Page

1 11
volumique normale
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet ASTM C1202 « Standard Test Method for


Electrical Indication of Concrete’s Ability to
La présente norme a pour objet de Resist Chloride Ion Penetration ».
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères ASSOCIATION CANADIENNE
d’évaluation des bétons de masse volumique DE NORMALISATION
normale. CSA A23.1 / A23.2 « Béton : Constituants et
exécution des travaux/Méthodes d’essai et
2. Références pratiques normalisées pour le béton ».
La présente norme renvoie à l’édition la CAN/CSA A3000 « Compendium des
plus récente des documents suivants : matériaux liants ».
CAN/CSA S6 « Code canadien sur le calcul
NORMES des ponts routiers ».
AMERICAN ASSOCIATION OF STATE BUREAU DE NORMALISATION
HIGHWAY AND TRANSPORTATION DU QUÉBEC
OFFICIALS BNQ 2621–905 « Béton prêt à l’emploi –
AASHTO M154 « Standard Specification for Programme de certification (élaboré à partir
Air-Entraining Admixtures for Concrete ». des exigences des chapitres 4, 5 et 8 de la
norme CSA A23.1-F09/A23.2-F09) ».
AASHTO M194 « Standard Specification for
Chemical Admixtures for Concrete ». AUTRES DOCUMENTS
AASHTO T260 « Standard Method of Test
for Sampling and Testing for Chloride Ion in US DEPARTMENT OF TRANSPORTATION,
Concrete and Concrete Raw Materials ». FEDERAL HIGHWAY ADMINISTRATION
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING FHWA RD 78-35 « Styrene – Butadiene
AND MATERIALS Latex Modifiers for Bridge Deck Overlay
Concrete ».
ASTM  C260 / C260M « Standard Speci-
fication for Air-Entraining Admixtures for Gouvernement du Québec
Concrete ». MINISTÈRE DES TRANSPORTS
ASTM C295 / C295M « Guide for Petro- DU QUÉBEC, LABORATOIRE DES
graphic Examination of Aggregates for CHAUSSÉES
Concrete ». LC 21–102 « Résistance au polissage des
ASTM  C457 / C457M « Standard Test granulats : méthode par projection ».
Method for Microscopical Determination LC 21–265 « Détermination du pourcentage
of Parameters of the Air-Void System in de particules « plates » et de particules
Hardened Concrete ». « allongées ».
ASTM  C494 / C494M « Standard Specifica-
tion for Chemical Admixtures for Concrete ». 3. Définitions
ASTM  C666 / C666M « Standard Test Les définitions du chapitre  3 « Définitions »
Method for Resistance of Concrete to Rapid de la norme CSA  A23.1 « Béton  :  Constituants
Contenu normatif

Freezing and Thawing ». et exécution des travaux/Méthodes d’essai et


ASTM  C1017 / C1017M « Standard Speci- pratiques normalisées pour le béton », ainsi
fication for Chemical Admixtures for Use in que les définitions de la présente norme
Producing Flowing Concrete ». s’appliquent.
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Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES
VII
3.1 Bétons
Chapitre Norme

3 3101
Page Bétons de masse
2 11
volumique normale
NORME
de

Date

2013 12 15

Béton antilessivage Réseau de bulles d’air ( L )


Mélange de matériau cimentaire, d’eau et
L’essai de distribution du réseau de bulles
d’adjuvants spéciaux dans lequel sont enro-
d’air est effectué conformément à la norme
bés des granulats fins et des gros granulats.
ASTM  C457 / C457M « Standard Test Method
Les adjuvants utilisés modifient la rhéologie
for Microscopical Determination of Parameters
du mélange et permettent une mise en place
of the Air-Void System in Hardened Concrete ».
dans l’eau tout en minimisant le lessivage du
béton au contact de l’eau et en préservant Perméabilité aux ions chlorure
ses caractéristiques physiques. L’essai de perméabilité aux ions chlorure
Béton au latex réalisé à 56 jours est effectué conformément
Mélange de matériau cimentaire, d’eau, à la norme ASTM C1202 « Standard Test
d’adjuvant, lorsque cela est nécessaire, et Method for Electrical Indication of Concrete’s
d’une proportion de 5 ou 15 % de latex styrène Ability to Resist Chloride Ion Penetration ».
butadiène dans lequel sont enrobés des gra-
Résistance aux sulfates
nulats fins et des gros granulats. L’usage du
latex dans le béton permet une amélioration Des exigences additionnelles sont
de l’adhérence et de l’étanchéité du béton. applicables lorsque le béton est exposé aux
Ce béton est habituellement utilisé pour la attaques par les sulfates. Les classes d’exposi-
réparation en couche mince non armée de tion sont établies selon le tableau  3 de la norme
dalles de ponts. Le béton contenant 5 % de CSA A23.1/A23.2 « Béton : Constituants et
latex est recouvert d’une membrane d’étan- exécution des travaux/Méthodes d’essai et
chéité et d’un enrobé à chaud, alors que celui pratiques normalisées pour le béton ».
qui comprend 15 % de latex ne l’est pas. Pour la classe  S-3, tous les types de béton
Béton de masse volumique normale sont acceptables à l’exception des types Xl et
Béton correspondant aux exigences de la XlI. Pour la classe  S-2, les types V-S, VIII, IX et
présente norme dont la masse volumique se XlII sont utilisés. Pour la classe S-1, les types
3
situe entre 2150 kg/m et 2500 kg/m .
3 VIII, IX et XlII sont utilisés en combinaison
avec un ciment de type HS.
Gâchée
Ensemble des constituants du béton obtenu Les ciments de types  HE et GUL ainsi que
après malaxage au poste de dosage et pré- les fillers minéraux sont interdits lorsqu’il y a
paré en une seule opération du tambour. une possibilité d’attaque aux sulfates ou une
exposition à l’eau de mer.
Latex
Produit constitué de la dispersion de particules Teneur en ions chlorure
de polymère organique dans l’eau. Le béton doit avoir une teneur en ions
chlorure inférieure aux limites spécifiées à
4. Caractéristiques requises du l’article 4.1.1.2 « Limites de teneur en ions
béton chlorure dans le béton » dans la norme
CSA A23.1/A23.2 « Béton : Constituants et
Les tableaux  3101–1 et 3101–2 indiquent exécution des travaux/Méthodes d’essai et
les différents types de béton utilisés dans les pratiques normalisées pour le béton ».
ouvrages routiers et dans les ouvrages d’art La teneur totale en ions chlorure peut aussi
ainsi que leurs caractéristiques.
Contenu normatif

être déterminée par la norme AASHTO T260


Le béton des ouvrages d’art doit posséder « Standard Method of Test for Sampling and
les caractéristiques mécaniques et de durabi- Testing for Chloride Ion in Concrete and
lité prescrites à la norme CAN/ CSA  S6 « Code Concrete Raw Materials ».
canadien sur le calcul des ponts routiers ».
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

VII
3.1 Bétons
Chapitre Norme

3 3101
Bétons de masse Page

3 11
volumique normale
NORME
de

Date

2013 12 15

Tableau 3101–1
Caractéristiques des bétons de masse volumique normale pour les ouvrages routiers
Affaissement
Résistance Masse min. Rapport Gros Teneur (mm)
Type à 28 jours liant Type de liant (1) eau/liant granulats en air (2) L max
(MPa) (kg/m³) max. (mm) (%) (μm)
± 20 ± 30

340 GU, GUL, MS, MH, HE  (3)

I 30 0,45 5–20 5–8 — 80 (5) 230


390 GUb–S (4)
GUb–SF, GUb–F/SF,
II 30 330 0,45 5–20 5–8 — 80 (5) 230
GUb–S/SF

GU, GUL, MS, MH, HE (3),


IIIA 35 (6) 340 0,45 5–20 5–8 40 — 230
GUb–SF, GUb–F/SF, GUb–S/SF

GU, GUL, MS, MH, HE (3),


IIIB 35 (6) 335 0,45 5–28 5–8 40 — 230
GUb–SF, GUb–F/SF, GUb–S/SF

410 GU, GUL, MS, MH, HE (3)


IV 35 0,40 5–20 5–8 — 80 (5) 230
420 GUb–S (4)

340 GUb–SF
V 35 0,45 5–20 5–8 — 80 (5) 230
365 GUb–F/SF, GUb–S/SF

390 GUb–SF, HEb–SF (7), HEb–N (7) 5–20


V-P 35 0,45 5–8 — 150 230
410 GUb–F/SF, GUb–S/SF 5–14

VI 35 390 GU, GUL, MS, MH, HE (3) 0,40 5–20 5–8 30 — 230

340 GUb–SF
VII 35 0,45 5–20 5–8 30 — 230
350 GUb–F/SF, GUb–S/SF

GU, GUL, MS, MH, HE (3),


XII 15 220 0,75 5–20 5–8 — 80 —
GUb–SF, GUb–F/SF, GUb–S/SF

1. - Le liant de type GUb–SF doit contenir au moins 8 % de fumée de silice.


- Les liants de types GUb–F/SF et GUb–S/SF doivent contenir au moins 5 % de fumée de silice et au moins 15 %
de cendre volante ou de laitier. La masse totale des ajouts cimentaires (cendre volante, fumée de silice et laitier)
ne doit pas être supérieure à 30 % de la masse totale du liant.
- Le liant de type HEb–N doit contenir au moins 12 % de métakaolin.
2. La teneur en air doit être conforme aux spécifications mentionnées au tableau, qu’il y ait ajout de superplastifiant ou non.
3. Le liant de type HE est autorisé seulement si la température extérieure est inférieure à 15 °C.
4. Le liant de type GUb–S peut être utilisé comme substitut du ciment de type GU dans la mesure où un taux de rempla-
cement maximal de 10 % est respecté.
5. Après ajout de superplastifiant, l’affaissement doit être de 120 ± 30 mm.
6. La résistance à la flexion à 28 jours, déterminée au moyen d’une poutre simple chargée au tiers de la portée, doit être
d’au moins 4,5 MPa.
7. Ces liants ne doivent pas être utilisés pour les ouvrages en contact avec de l’eau de mer.
Note :
– La nomenclature des types de béton correspond à :
V-P : Béton de type V de préfabrication
Contenu normatif

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4
3
Tableau 3101–2
Chapitre
Caractéristiques des bétons de masse volumique normale pour les ouvrages d’art

de

Date
VII

Page
Tome

Résistance Masse Rapport Gros Teneur Affaissement (mm) Perméabilité aux


Étalement L max
Type à 28 jours min. liant Type de liant (1) eau/liant max. ou granulats en air (2) ions chlorure max.

11

2013 12 15
(mm) ± 50
Norme

(μm)
3101
(MPa) (kg/m³) dans l’intervalle (mm) (%) ± 30 ± 40 (Coulombs)
340 GUb–SF
V 35 0,45 5–20 5–8 80 (3) — — 230 1500
365 GUb–F/SF, GUb–S/SF
V-DC 35 340 GUb–SF 0,35 5–20 5–8 — (4) — — 230 1000
 (5)
390 GUb–SF, HEb–SF ,
HEb-N (5) 5–20
V-P 35 0,45 5–14 5–8 150 — — 230 1000
410 GUb–F/SF, GUb–S/SF
340 GUb–SF
V-S 35 0,38 à 0,42 5–20 5–8 130 — — 230 1000
365 GUb–F/SF, GUb-S/SF
VIII 50 410 GUb–SF 0,37 5–14 5–8 — 180 — 230 1000
IX 60 410 GUb–SF 0,35 5–14 5–8 — 180 — 230 1000
340 GU, GUL
XI 30 0,50 5–20 4–7 150 — — — —
330 GUb–F/SF, GUb–S/SF

XIII 50 410 GUb–SF, GUb–F/SF, 0,34 à 0,38 5–14 5–8 170 — — 230 (11) 1000
GUb–S/SF
3.1 Bétons

400 GUb–SF
XIV-C 35 (6) 0,45 5–14 6–9 — — 625 230 (12) 1000
420 GUb–F/SF, GUb–S/SF
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES

Bétons de masse

XIV-R 35 (6) 460 GUb–F/SF, GUb–S/SF 0,35 à 0,40 (7) 2,5–10 (8) 6–9 — — 675 230 (12) 1000
volumique normale

XIV-S 35 — GUb–SF, GUb–F/SF, — 2,5–10 5–9 — — 650 300 1500


GUb–S/SF
XV 35 450 GUb–SF 0,42 2,5–10 (9) 6–9 — 200 — 230 1500

XVI-5 35 390 GUb–SF, GUb–F/SF, 0,40 2,5–10 4–8 120 — — 230 1000
GUb–S/SF

XVI-15 35 390 GU 0,40 2,5–10 3–7 (10) 150 — — 300 1000


5–14
1. – Le liant de type GUb-SF doit contenir au moins 8 % de fumée de silice. 11. À la sortie de la pompe, le facteur d’espacement doit être inférieur ou égal à 325 μm.
– Les liants de types GUb–F/SF et GUb–S/SF doivent contenir au moins 5 % de fumée 12. À la sortie de la pompe, le facteur d’espacement doit être inférieur à 260 μm.
de silice et au moins 15 % de cendre volante ou de laitier. La masse totale des ajouts
cimentaires (cendre volante, fumée de silice et laitier) ne doit pas être supérieure à Notes :

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


30 % de la masse totale du liant. – L’utilisation du liant ternaire est interdite du 15 octobre au 31 mars. Il est alors
– Le liant de type HEb–N doit contenir au moins 12 % de métakaolin. remplacé par un liant binaire conformément aux indications du tableau.
2. La teneur en air doit être conforme aux spécifications mentionnées au tableau, qu’il y ait ajout – La nomenclature des types de béton correspond à :
de superplastifiant ou non. V-DC : Béton de type V sans affaissement pour la préfabrication (dry cast )
3. Après ajout de superplastifiant, l’affaissement doit être de 120 ± 30 mm. V-P : Béton de type V de préfabrication
4. Béton à affaissement nul. V-S : Béton de type V superplastifié
5. Ces liants ne doivent pas être utilisés pour les ouvrages en contact avec de l’eau de mer. XIV-C : Béton autoplaçant de construction
6. La résistance à la compression minimale à 48 heures doit être de 10 MPa. XIV-R: Béton autoplaçant de réparation
7. Le rapport volumique sable/(liant+eau+air) doit être compris entre 0,6 et 0,8. XIV-S : Béton autoplaçant de réparation en sac
8. Le volume maximal de gros granulat est de 330 litres du volume total du mélange.
NORME

XV : Béton antilessivage
9. La proportion de granulat fin doit être entre 45 et 55 %, pourcentage calculé par rapport au XVI-5 : Béton latex 5 %
granulat total.
XVI-15 : Béton latex 15 %
10. L’exigence de 3 à 7 % s’applique pour la bétonnière mobile. Pour la centrale de dosage, la
teneur en air est de 5 à 8 %.

Contenu normatif
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

VII
3.1 Bétons
Chapitre Norme

3 3101
Bétons de masse Page

5 11
volumique normale
NORME
de

Date

2013 12 15

4.1 Constituants du béton type de béton à déterminer selon l’usage


prévu du liant. La coordination de cette
4.1.1 Ciment et ajouts cimentaires gâchée d’essai demeure sous la respon-
Le ciment et les ajouts cimentaires doivent sabilité du fabricant de liant. Le béton doit
être conformes à la norme CAN/CSA A3000 être fabriqué dans une usine de malaxage
« Compendium des matériaux liants ». Le dans le but d’attester la conformité de ce
mélange des ajouts cimentaires et du ciment type de béton à la présente norme. Le
à la centrale de dosage ou à l’usine de préfa- béton doit également être conforme aux
brication est interdit. exigences suivantes :
Le Ministère doit être informé de tout - Gel-dégel (300 cycles) ASTM C666 /
changement de source d’approvisionnement C666M « Standard Test Method for
de ciment ou d’ajouts cimentaires par les Resistance of Concrete to Rapid Free-
fabricants et ce, avant la remise de la fiche zing and Thawing », module d’élasticité
descriptive du mélange de béton devant minimal de 80 %;
contenir ces matériaux. - Écaillage de surface (56 cycles)
Dans le cas où un liant n’aurait jamais été BNQ 2621–905 Annexe B, perte de
utilisé ou n’aurait pas été utilisé par le Ministère masse maximale de 0,50 kg/m2.
au cours des 5 dernières années, les fabri-
cants de liant doivent informer le Ministère au 4.1.2 Eau
moins 6  mois avant le début de son utilisation. L’eau de gâchage doit être conforme au
À l’intérieur de cette période, une validation tableau suivant :
conjointe doit être effectuée afin d’attester la
conformité du liant à la présente norme. Eau utilisée dans la fabrication du béton
Dans le cas d’un changement de la source Concentra-
d’ajouts cimentaires et dans le cas où l’ajout tion maximale
n’aurait jamais été utilisé ou n’aurait pas été Paramètre dans l’eau Méthode d’analyse (1)
utilisé par le Ministère au cours des 5 der- de gâchage
nières années, les fabricants de liant doivent (mg/l)
informer le Ministère au moins 3 mois avant 500 (béton
le début de son utilisation. Au cours de cette précontraint) MA. 300 - lons 1.3
période, une validation conjointe doit être Chlorures
1000 (béton MA. 303 - Anions 1.0
effectuée afin d’attester la conformité du liant armé)
à la présente norme.
Sulfates MA. 300 - lons 1.3
La validation de la conformité d’un liant 3000
(SO4 ) MA. 303 - Anions 1.0
par un laboratoire enregistré comporte
deux étapes : Alcalis
(Na2O + 600 MA. 200 - Mét. 1.2
1. Fournir un certificat de conformité du liant
et de tous les constituants du liant à la 0,658K20)
norme CAN/CSA A3000 « Compendium Total de
50 000 MA. 100 - S.T. 1.1
des matériaux liants ». solides
2. Réaliser une gâchée d’essai conjointement pH ≥6 MA. 100 - pH 1.1
Contenu normatif

entre le fabricant de liant, un fournisseur de 1. MA : méthode d’analyse du Centre d’expertise en


béton de son choix et le Ministère sur un analyse environnementale du Québec.

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Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES
VII
3.1 Bétons
Chapitre Norme

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Date

2013 12 15

4.1.3 Granulats Pour le béton des chaussées en béton, les


Les granulats qui entrent dans la com- gros granulats doivent avoir un coefficient de
position du béton doivent être conformes à polissage par projection ≥ 0,45 réalisé selon
l’article 4.2.3 « Granulats » de la norme CSA la méthode d’essai LC 21–102 « Résistance
A23.1 /A23.2 « Béton  :  Constituants et exécu- au polissage des granulats : méthode par
tion des travaux/Méthodes d’essai et pratiques projection ».
normalisées pour le béton », à l’exception des 4.1.3.1 Réactivité alcalis-granulats
articles suivants : Les gros granulats ne doivent pas pré-
4.2.3.3.2.2 Granulométrie spéciale; senter de gonflement excessif au contact des
4.2.3.3.3.2 les alinéas a) et b); alcalis du mélange.
4.2.3.5.1 Réactivité alcalis-granulats; Les différentes méthodes utilisées en
4.2.3.9.3 Performances antérieures sur le lien avec la réactivité alcalis-granulats sont
terrain; décrites dans la norme CSA A23.1/A23.2
« Béton : Constituants et exécution des tra-
Tableau 12 « Les limites de substances vaux/Méthodes d’essai et pratiques norma-
nuisibles et propriétés physiques lisées pour le béton ». Elles sont précisées
des granulats ». L’exigence alter- dans les paragraphes ci-dessous.
native pour la perte à l’essai
MgSO4 est retirée, ainsi que les L’évaluation du potentiel de réactivité d’un
notes 1 à 5. granulat est effectuée conformément à la
méthode  A23.2–14A « Détermination du gon-
Les spécifications suivantes s’appliquent  : flement des granulats ».
4.2.3.2.3 c’est l’alinéa a) qui s’applique; La classification du degré de réactivité
4.2.3.3 « Granulats fins de densité nor- du granulat est basée sur le tableau 2 de la
male ». Le granulat est un GF1; méthode  A23.2–27A « Pratique normalisée de
4.2.3.4.3 « Forme des particules ».  Le détermination du degré de réactivité alcaline
mode opératoire  B de la méthode des granulats et des mesures pour éviter
d’essai CSA A23.2–13A « Par- l’expansion nuisible du béton » en utilisant
ticules plates et allongées dans les résultats de l’essai du prisme de béton.
le gros granulat » ou selon Les résultats obtenus au moyen de l’essai
la méthode B de la norme accéléré ne sont pas considérés.
LC  21–265 « Détermination Dans le cas de l’ouverture d’une nou-
du pourcentage de particules velle source de granulat à béton, l’évaluation
« plates » et de particules « allon- préliminaire peut s’effectuer au moyen de la
gées »; méthode A23.2–25A « Détection des granu-
4.2.3.7 « Examen pétrographique ». lats susceptibles de réactivité alcalis-silice par
L’essai est réalisé selon la expansion accélérée de barres de mortier ». La
méthode A de la méthode d’es- classification du degré de réactivité est basée
sai CSA A23.2–15A « Analyse sur le tableau 2 de la méthode A23.2–27A.
pétrographique des granulats ». Cette disposition n’est valide que pour un an,
La norme ASTM C295 / C295M soit le temps de réaliser les essais sur prismes
«  G u i d e fo r Pe t r o g r a p h i c de béton. Cette disposition ne s’applique pas
Contenu normatif

Examination of Aggregates for aux granulats dolomitiques.


Concrete » peut également être
utilisée.

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BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

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3.1 Bétons
Chapitre Norme

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Pour les bétons du groupe « Ouvrages – béton de type XVI-5 :


routiers » présentés au tableau 3101–1, les - le ciment avec fumée de silice ou
granulats classifiés « modérément réactifs » ternaire est obligatoire dans ce béton.
et « très réactifs » peuvent être utilisés en
Un granulat non réactif est exigé pour le
combinaison avec une des mesures préven-
béton de type XVI-15.
tives suivantes :
Les granulats montrant une réactivité de
– limiter la teneur en alcalis du liant à un
type alcalis-carbonates ne doivent pas être
maximum de 2,4 kg/m3. La teneur en
utilisés.
alcalis du liant est calculée en multipliant
la teneur en alcalis solubles dans l’acide 4.1.3.2 Réactions nuisibles
(oxyde de sodium équivalent, soit Na20 + Les granulats doivent être conformes à l’ar-
(0,658 × K20) par le dosage de ce liant ticle  4.2.3.5.2 « Autres réactions » de la norme
dans le mélange, en kg/m3 ); CSA A23.1/A23.2 « Béton : Constituants et
– utiliser un ciment de type GUb-SF, exécution des travaux/Méthodes d’essai et
GUb-F/SF ou GUb-S/SF pour les granulats pratiques normalisées pour le béton » et à
classifiés « modérément réactifs »; l’exigence supplémentaire de l’annexe A du
– utiliser un ciment de type GUb-F/SF ou Fascicule de certification BNQ 2621–905
GUb-S/SF pour les granulats classifiés « Béton prêt à l’emploi – Programme de cer-
« très réactifs ». tification (élaboré à partir des exigences des
chapitres 4, 5 et 8 de la norme CSA A23.1-
Pour les bétons du groupe « Ouvrages
F09/A23.2-F09) ».
d’art » présentés au tableau 3101–2, les
granulats classifiés « très réactifs » ne doivent 4.1.4 Adjuvants chimiques
pas être utilisés. Les granulats classifiés
« modérément réactifs » peuvent être utilisés Les adjuvants entraîneurs d’air doivent être
en combinaison avec une des mesures pré- conformes à la norme ASTM C260 / C260M
ventives suivantes : « Standard Specification for Air-Entraining
Admixtures for Concrete » ou à la norme
– bétons des types V, V-DC, V-P, V-S, VIII, AASHTO M154 « Standard Specification for
IX, XIII et XIV-C : Air-Entraining Admixtures for Concrete ».
- limiter le teneur en alcalis du liant à un Les autres adjuvants doivent être
maximum de 2,4 kg/m3. La teneur en conformes à la norme ASTM  C494 « Standard
alcalis du liant est calculée en multi- Specification for Chemical Admixtures for
pliant la teneur en alcalis solubles dans Concrete », à la norme ASTM  C1017 / C1017M
l’acide (oxyde de sodium équivalent, « Standard Specification for Chemical Admix-
soit Na20  + (0,658 × K20) par le dosage tures for Use in Producing Flowing Concrete »
de ce liant dans le mélange, en kg/m3 ); ou à la norme AASHTO M194 « Standard
- utiliser un ciment ternaire GUb-F/SF Specification for Chemical Admixtures for
ou GUb-S/SF; Concrete ».
– béton de type XIV-R : Pour déterminer la conformité d’un adju-
- l’usage du ciment ternaire est obliga- vant entraîneur d’air à la norme ASTM C260 /
toire dans ce béton; C260M, le fabricant d’adjuvants doit utiliser
le mode opératoire A ou B et l’article 9.2
Contenu normatif

– béton de type XV :


de la norme d’essai ASTM C666 / C666M
- le ciment avec fumée de silice est « Standard Test Method for Resistance of
obligatoire dans ce béton; Concrete to Rapid Freezing and Thawing »,

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Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES
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3.1 Bétons
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mais en prenant comme exigence celle qui Tableau 3101–3


est définie dans la norme ASTM  C260 / C260M Caractéristiques du latex
« Standard Specification for Air-Entraining
Propriétés Exigences
Admixtures for Concrete ».
Les adjuvants utilisés dans le béton ne Contenu en matière solide (%) 46 à 49
doivent contenir aucun chlorure; de plus, les Contenu en butadiène (%) 34 ± 1,5
adjuvants de type C ou E (accélérateurs de
prise) sont interdits. Contenu en styrène (%) 66 ± 1,5
Pour le béton de type XIII, l’utilisation de pH 9 à 11
superplastifiant est limité à deux dosages, Couleur Blanc
soit un premier à l’usine, plus un autre sur le
chantier. Selon les températures au moment de
la coulée, un retardateur de prise de type  B ou 4.2 Fiche descriptive du mélange
D conforme à la norme ASTM C494 / C494M La fiche descriptive du mélange de béton
« Standard Specification for Chemical Admix- doit être clairement numérotée, datée et
tures for Concrete » peut être utilisé. Un surdo- signée par le responsable du contrôle de la
sage de l’agent réducteur d’eau pour obtenir qualité du fabricant Les caractéristiques qui
un effet retardateur est interdit. y sont indiquées doivent être représentatives
Pour les bétons des types XIV-C, XIV-R du béton qui sera mis en place et conformes
et XIV-S, un agent colloïdal de type polysac- aux exigences de la présente norme. Toute
charide ou provenant d’un dérivé de cellulose modification apportée à une fiche descriptive
doit être employé pour prévenir la ségrégation fait en sorte que celle-ci doit être à nouveau
du béton, à moins d’utiliser un superplastifiant datée et signée par le responsable du contrôle
conçu à cet effet. Les dosages minimaux sont qualité du fabricant.
les suivants : Cette fiche doit comprendre l’information
– agent colloïdal de type polysaccharide : suivante :
1100 ml/100 l d’eau; 1- la masse volumique du béton frais à la
– agent colloïdal provenant d’un dérivé de teneur en air et à l’affaissement spécifiés
cellulose : 130 ml/100 kg de liant. en kg/m3 du mélange;
Pour le béton de type  XV, un agent antiles- 2- la masse de liant en kg/m3 avec une
sivage doit être employé, et seuls les super- variation de ± 5 % de la quantité fournie
plastifiants recommandés par le fournisseur de sur la fiche descriptive. Cependant, en
l’adjuvant antilessivage peuvent être utilisés. tout temps, la masse minimale de liant
doit satisfaire aux exigences des tableaux
4.1.5 Latex 3101–1 et 3101–2;
Le latex utilisé doit être de type « styrène 3- la quantité d’eau minimale et maximale
butadiène » et répondre aux exigences énu- en l/m3;
mérées dans le rapport FHWA RD 78-35 4- la masse des granulats fins et des gros
« Styrene Butadiene Latex Modifiers for granulats en kg/m3 du mélange (état
Bridge Deck Overlay Concrete ». Les princi- saturé, surface sèche);
pales caractéristiques sont indiquées au
Contenu normatif

tableau 3101–3. 5- le rapport massique eau/liant, en considé-


rant que les granulats sont dans un état
saturé, surface sèche;

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BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

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3.1 Bétons
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6- la résistance à la compression et l’affais- du béton ou dans les sources d’approvision-


sement du mélange; nement en granulats, une nouvelle fiche doit
7- les types d’adjuvants, le nom des produits être produite.
et les quantités utilisées; Les résultats des essais concernant le
8- le type de liant, sa provenance et le nom facteur d’espacement des bulles d’air, la
de la cimenterie; réactivité alcali-granulat, la perméabilité aux
ions chlorure et la teneur en ions chlorure
9- la teneur en latex en l/m3 du mélange;
sont valides pour une durée de 3 ans après
10- le nom du latex et celui du fabricant; la publication du rapport d’évaluation. Les
11- un rapport d’un laboratoire enregistré résultats des essais pour les autres carac-
établissant pour le mélange les carac- téristiques physiques sont valides pour une
téristiques du réseau de bulles d’air durée de 1 an.
entraîné, soit la teneur en air, le facteur Les certificats d’analyse chimique et
d’espacement des bulles d’air et la surface physique du liant et des ajouts cimentaires
volumique; doivent dater de moins de 3 mois et être
12- un rapport d’un laboratoire enregistré représentatifs des matériaux utilisés pour
établissant la teneur en ions chlorure; la fabrication du béton. De plus, le certificat
13- les limites de substances nuisibles et les d’analyse chimique et physique du liant devra
propriétés physiques des granulats, ainsi indiquer les pourcentages des ajouts cimen-
que leur provenance; taires utilisés dans la fabrication du liant.
14- un rapport d’un laboratoire enregistré Un (1) résultat d’essai de perméabilité aux
établissant la réactivité alcalis-granulats, ions chlorure est requis pour chaque type de
comme indiqué à la section 4.1.3.1; béton utilisé lorsqu’une exigence s’applique.
Cependant, si le résultat du béton de type
15- un rapport d’un laboratoire enregistré éta-
V-S d’une usine est conforme, il n’est pas
blissant la perméabilité aux ions chlorure
nécessaire de fournir les résultats des autres
du mélange;
types de béton de cette usine pourvu que le
16- un certificat d’analyse chimique et phy- liant utilisé pour ces bétons soit le même et
sique du liant utilisé; provienne du même fabricant de ciment, et
17- un certificat d’analyse chimique et phy- que leur rapport eau/liant ne dépasse pas
sique pour chacun des ajouts cimentaires 0,42. Dans le cas où un fabricant de béton a
utilisés dans la fabrication du liant. plusieurs usines, si le résultat de perméabilité
Cette fiche descriptive du mélange de aux ions chlorure du béton de type V-S d’une
béton est valide pour une durée de 12 mois. usine est conforme, il n’est pas nécessaire de
Les données correspondant aux numéros 1 fournir les résultats des autres types de béton
à 10 doivent être présentées avant le début de ces usines pourvu que le liant utilisé pour
du bétonnage pour chaque contrat, alors que ces bétons soit le même et provienne du même
les données des numéros 11 à 17 peuvent fabricant de ciment, et que leurs rapports eau/
être soumises annuellement pour approbation liant ne dépassent pas 0,42.
avant le début de la fourniture du mélange. Pour un même liant provenant du même
Dans le cas de béton de type  XI et de type  XII, fabricant de ciment, un résultat de perméa-
seules les données correspondant aux numé- bilité aux ions chlorure d’un béton de type V
Contenu normatif

ros 1 à 10 doivent être présentées. Dans le peut également valider le béton de type V des
cas de changements dans les constituants autres usines d’un même fournisseur de béton.

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3.1 Bétons
Chapitre Norme

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Si le résultat de perméabilité aux ions 4.3 Enregistrement du dosage des


chlorure du béton de type V-P d’une usine gâchées de béton
de préfabrication est conforme, il n’est pas
nécessaire de fournir les résultats des bétons Pour chaque gâchée de béton, un enre-
de types V et XIV-C de cette usine pourvu que gistrement officiel des masses de chacun des
le liant utilisé pour ces bétons soit le même constituants entrant dans la composition du
et provienne du même fabricant de ciment. béton doit pouvoir être fourni sur demande.
Les changements qui nécessitent un Cet enregistrement doit également indi-
nouveau rapport établissant les caractéris- quer clairement la teneur en eau de tous les
tiques du réseau d’air entraîné pour un type granulats fins pour chacune des gâchées.
de béton sont les changements :
4.4 Fabrication du béton
– de type de liant;
La fabrication doit être conforme aux exi-
– de la source d’approvisionnement en gences du chapitre  5 de la norme CSA  A23.1/
granulats fins; A23.2 « Béton : Constituants et exécution
– de la source et de type d’adjuvants des travaux/Méthodes d’essai et pratiques
chimiques, sauf pour l’adjuvant retardateur normalisées pour le béton », à l’exception de
de prise; l’article  5.2.4.4 « Contrôle de la température »
– de la source d’approvisionnement en latex. et de l’article  5.2.4.3.3 « Contrôle de l’affaisse-
Le rapport établissant les caractéristiques ment du béton superplastifié sur le chantier ».
du réseau d’air entraîné, obtenu pour un type Lorsque le béton superplastifié ne répond
de béton, peut être reconnu pour une autre pas aux exigences d’affaissement, il doit être
usine du même fournisseur de béton, pourvu rabattu au moyen d’adjuvants superplastifiants
que les combinaisons de constituants soient seulement.
les mêmes et que l’usine soit du même type La température du béton livré au chan-
(malaxeur stationnaire, camion malaxeur). tier doit être conforme aux exigences du
Les changements qui nécessitent un tableau 3101–4.
nouveau rapport établissant la teneur en
ions chlorure pour un type de béton sont les 4.5 Béton autoplaçant
suivants : de réparation en sac
– source d’approvisionnement en liant;
– source d’approvisionnement en gros 4.5.1 Fiche technique
granulats;
Les caractéristiques de ce béton sont
– source d’approvisionnement en granulats données au tableau 3101–2. Les sacs utili-
fins. sés pour l’ensachage doivent être constitués
Si le résultat de la teneur en ions chlorure d’un matériau résistant à l’humidité. Les
du béton de type V-S d’une usine est conforme, exigences énoncées dans les sections 4.2
il n’est pas nécessaire de fournir les résultats et 4.3 pour le béton préparé en usine ne
des autres types de béton de cette usine s’appliquent pas.
pourvu que la source de liant, la source des
gros granulats et la source des granulats fins
Contenu normatif

soient les mêmes.

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BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

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3.1 Bétons
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volumique normale
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2013 12 15

Le béton de type XIV-S doit être accom-


pagné d’une fiche technique. Celle-ci doit
comprendre les indications suivantes :
– l’usage recommandé;
– les recommandations de malaxage (quan-
tité d’eau et équipement de malaxage);
– les caractéristiques du béton de type  XIV-S
démontrant la conformité aux exigences
du tableau 3101–2;
– les précautions et limitations.

4.5.2 Étiquetage
Les sacs de béton de type XIV-S doivent
porter les indications suivantes :
– le nom du fabricant;
– le nom du matériau;
– la masse sèche du béton;
– le rendement;
– le numéro de lot.

Tableau 3101–4
Température du béton au moment de la mise
en place
Épaisseur Température (°C)
de l’élément (m) Min. Max.
<1 10 30 (1)
1à2 5 25 (1)
>2 5 20
1. La température du béton de type XIII ne doit pas
dépasser 22 °C.
Entre le 15 mai et le 15 octobre, cette exigence
maximale de 22 °C s’applique également au béton
de certains éléments d’ouvrages d’art, soit :
– les dalles épaisses;
– les portiques (béquilles, goussets et dalle);
– les glissières;
– les chasse-roues;
– les trottoirs;
– les pistes cyclables;
Contenu normatif

– les bandes médianes.


Durant cette même période, la température du béton
des dalles sur poutres ne doit pas dépasser 25 °C.
Ces exigences ne s’appliquent pas aux bétons de
types XIV-S et XVI-15.
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Bétons et produits connexes Tome

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3.2 Béton projeté par procédé à sec
Chapitre Norme

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Béton projeté par procédé à sec 1 5
NORME
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Date

2008 12 15

1. Objet NQ 2560–114 « Travaux de génie civil –


Granulats », Partie IV.
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui a BNQ 2621–900 « Bétons de masse volumique
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- normale et constituants ».
luation du béton projeté par procédé à sec.
AUTRE DOCUMENT :
2. Références
AMERICAN CONCRETE INSTITUTE
La présente norme renvoie à l’édition la ACI 506R « Guide to Shotcrete ».
plus récente des documents suivants :
3. Définition
NORMES :
La définition suivante s’applique à la
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING AND présente norme :
MATERIALS Béton projeté par procédé à sec
ASTM C 260 « Standard Specification for Mélange légèrement humidifié de granulats
Air-Entraining Admixtures for Concrete ». fins et de gros granulats et de ciment Portland,
ASTM C 457 « Standard Test Method for transporté dans un boyau à l’aide d’un jet d’air
Micro-scopical Determination of Parame- sous pression et projeté à haute vélocité sur
ters of the Air-Void System in Hardened une surface de béton ou un coffrage. La plus
Concrete ». grande partie de l’eau et les adjuvants prémé-
langés à l’eau sont introduits près de la sortie
ASSOCIATION CANADIENNE du boyau, à la lance de projection.
DE NORMALISATION
CSA A23.1 « Béton – Constituants et exécu­ 4. Caractéristiques requises
tion des travaux ».
CSA A23.2–14A « Détermination du gonfle- 4.1 Constituants du béton projeté
ment potentiel des granulats ».
4.1.1 Eau de gâchage
CSA A23.2–25A « Détection des granulats
susceptibles de réactivité alcalis-silice par l’ex- L’eau de gâchage utilisée pour le béton
pansion accélérée de barres de mortier ». projeté par procédé à sec doit respecter
les exigences de l’article 6.1.5 de la norme
CSA A23.2–27A « Méthode normalisée de BNQ 2621–900 « Bétons de masse volumique
détermination du degré de réactivité alcaline normale et constituants ».
des granulats et des mesures pour éviter
l’expansion nuisible du béton ». 4.1.2 Granulats
CAN/CSA A3000 « Compendium des maté-
riaux liants ». 4.1.2.1 Réactivité alcali-granulat
Le texte ci-dessous remplace l’article 3.4
BUREAU DE NORMALISATION de la norme NQ 2560–114 « Travaux de génie
DU QUÉBEC civil – Granulats », Partie IV.
BN 2501–025 « Sols – Analyse granulométri- Les gros granulats ne doivent pas présen-
Contenu normatif

que des sols inorganiques ». ter de gonflement excessif avec les alcalis du
mélange.

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Tome Bétons et produits connexes
VII
3.2 Béton projeté par procédé à sec
Chapitre Norme

3 3201
Page

2 5 Béton projeté par procédé à sec


NORME
de

Date

2008 12 15

L’essai d’évaluation du potentiel de réacti- 4.1.3 Adjuvants


vité d’un granulat est effectué conformément Les entraîneurs d’air doivent être confor-
à la norme CSA A23.2–14A « Détermination mes à la norme ASTM C 260 « Standard
du gonflement potentiel des granulats ». Specification for Air-Entraining Admixtures
La classification du degré de réactivité for Concrete ».
du granulat est basée sur le tableau 2 de la
norme CSA A23.2–27A « Méthode normali- 4.1.4 Liant hydraulique
sée de détermination du degré de réactivité Les ciments utilisés dans la fabrication
alcaline des granulats et des mesures pour des bétons projetés doivent être de type HE
éviter l’expansion nuisible du béton », en ou des ciments composés GUb–SF, GUb–
utilisant les résultats de l’essai du prisme de S/SF ou GUb–F/SF. Les ciments Portland de
béton. Les résultats obtenus au moyen de type HE, GUb–SF, GUb–S/SF ou GUb–F/SF
l’essai accéléré ne sont pas considérés. doivent être conformes à la norme CAN/
Dans le cas de l’ouverture d’une nou- CSA A3000 « Compendium des matériaux
velle source de granulat à béton, l’évaluation liants ».
préliminaire peut s’effectuer au moyen de la
méthode CSA A23.2–25A « Détection des 4.1.5 Fibre
granulats susceptibles de réactivité alcalis- Le béton projeté doit contenir uniquement
silice par l’expansion accélérée de barres des fibres de polypropylène ayant les carac-
de mortier ». La classification du degré de téristiques suivantes :
réactivité est basée sur le tableau 2 de la – composition : à base d’homopolymère de
norme CSA A23.2–27A. Cette disposition polypropylène vierge;
n’est valide que pour un an, soit le temps
de réaliser les essais sur prismes de béton. – résistance en traction : de 275 à 415 MPa;
Cette disposition ne s’applique pas pour les – absorption d’eau : nulle;
granulats dolomitiques. – densité : de 0,90 à 0,92;
Les granulats classifiés « fortement réac- – longueur : de 12 à 20 mm;
tifs » ne doivent pas être utilisés. Les granulats – résistance à l’humidité et aux alcalis du
classifiés « modérément réactifs » peuvent béton.
être utilisés en combinaison avec une des
mesures préventives suivantes : Si une bétonnière mobile est utilisée pour
la fabrication du béton projeté sec, les fibres
– limiter le contenu en alcali du mélange de de polypropylène doivent être préalablement
béton à un maximum de 2,4 kg/m3 (voir le mélangées au granulat fin à l’usine et l’agent
tableau 5 de la norme CSA A23.2–27A); entraîneur d’air doit être introduit dans l’eau
– utiliser un ciment de type GUb–SF, du réservoir de la bétonnière mobile.
GUb–S/SF ou GUb–F/SF conforme à la
norme CAN/CSA A3000 « Compendium 4.2 Usages des constituants du
des matériaux liants ».
béton projeté
Les granulats montrant une réactivité
Seuls les accélérateurs de prise à base
de type alcali-carbonate ne doivent pas être
d’aluminate doivent être utilisés.
utilisés.
Contenu normatif

4.3 Caractéristiques du béton


projeté
Le tableau 3201–1 regroupe les caracté-
ristiques du béton projeté.
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VII
3.2 Béton projeté par procédé à sec
Chapitre Norme

3 3201
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Béton projeté par procédé à sec 3 5
NORME
de

Date

2008 12 15

Tableau 3201–1
Caractéristiques du béton projeté par procédé à sec
Résistance Masse min. de ciment (kg/m3) Rapport Gros granulats Masse min.
Teneur en air
à 28 jours Ciment eau/liant 2,5–10 mm de fibres
Type HE(2) (%)
(MPa) composé(1) max. (% masse min.) (kg/m3)

35 450 460 0,40 10 3,5–7 0,9


1. Ciment hydraulique composé de type GUb–SF, GUb–F/SF ou GUb–S/SF.
2. Utilisation au plafond seulement.

4.4 Réseau de bulles d’air Boyau


Le béton projeté doit posséder un facteur Les boyaux, d’un diamètre de 38,1 mm, doi-
d’espacement des bulles d’air inférieur ou vent être flexibles, munis de joints étanches
égal à 300 µm en moyenne, aucun résultat pour relier plusieurs sections entre elles et
ne devant être supérieur à 320 µm. pouvant supporter la pression nécessaire. Ils
doivent s’adapter parfaitement à la pompe et
La mesure est effectuée selon la méthode
à la lance de projection.
exposée dans la norme ASTM C 457 « Stan-
dard Test Method for Microscopical Determi- Lance de projection
nation of Parameters of the Air-Void System La lance de projection doit comporter un
in Hardened Concrete », en utilisant un facteur embranchement avec soupape ajustable
d’amplification qui doit être compris entre 100 pour raccorder le boyau d’alimentation d’eau.
et 125. Ces caractéristiques sont évaluées à À son arrivée dans la lance, l’eau traverse
partir d’un panneau de béton projeté. un anneau perforé qui assure un mélange
uniformément hydraté à la sortie de la lance
4.5 Matériel de projection. La garniture intérieure de cette
Le matériel utilisé pour la projection du lance de projection doit être renouvelée au
béton est décrit dans le document ACI 506R besoin. Un anneau de prémouillage doit être
« Guide to Shotcrete ». Le matériel doit être localisé à 3 m de l’extrémité de la lance de
d’une capacité suffisante pour assurer une projection.
projection uniforme et continue du béton. Compresseur
Malaxeur Le compresseur doit fournir la quantité d’air
Le malaxeur servant à la préhumidification suffisante à la pression nécessaire, et cette
des mélanges doit produire un mélange uni- dernière ne doit pas fluctuer. L’air qui arrive à
forme, dont la teneur en eau est conforme à la lance de projection doit être exempt d’huile.
celle qui est exigée. La pression d’opération, mesurée au moyen
d’un manomètre, ne doit pas être inférieure
Pompe
à 275 kPa dans les cas où 30 m ou moins de
La pompe consiste essentiellement en un boyau sont utilisés; cette pres-sion doit être
réservoir dans lequel le mélange venant du augmentée de 35 kPa pour chaque longueur
malaxeur est déversé. Une pression d’air est supplémentaire de 15 m de boyau, et de
établie à l’intérieur du réservoir à l’aide d’une 35 kPa pour chaque dénivelée ascendante
Contenu normatif

soupape ou d’un engrenage, et le boyau et la supplémentaire de 8 m entre le compresseur


lance de projection sont alimentés de façon et la lance de projection.
continue.

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Tome Bétons et produits connexes
VII
3.2 Béton projeté par procédé à sec
Chapitre Norme

3 3201
Page

4 5 Béton projeté par procédé à sec


NORME
de

Date

2008 12 15

Pompe à eau 9- la granulométrie, la masse volumique


La pompe à eau doit être équipée d’un pilonnée à sec, la densité relative brute
manomètre. Elle doit maintenir une pression (état saturé, surface sèche), le pourcen-
d’eau supérieure de 100 kPa à celle qui est tage d’absorption des granulats fins et des
nécessaire pour la projection du béton. Cette gros granulats, de même que le module
pression est mesurée à la lance de projection. de finesse et l’indice colorimétrique des
La pompe doit fonctionner régulièrement et granulats fins;
sans secousses. 10- un rapport de laboratoire enregistré
établissant la réactivité alcali-granulat, tel
4.6 Fiche descriptive du mélange que cela est stipulé à la section 4.1.2.1.
La fiche descriptive des mélanges de
Cette fiche descriptive des mélanges de
béton projeté doit être datée et signée par
béton projeté est valide pour l’année civile
le responsable du contrôle de la qualité du
en cours. Les données correspondant aux
fabricant et être présentée avant la fourniture
numéros 1 à 6 doivent être présentées avant
du mélange. Les caractéristiques qui y sont
le début du bétonnage pour chaque contrat,
indiquées doivent être représentatives du
alors que les données des numéros 7 à 10
béton projeté qui sera mis en place et confor-
peuvent être soumises annuellement pour
mes aux exigences de la présente norme.
approbation avant le début de la fourniture du
Cette fiche doit comprendre les informations
mélange. Advenant des changements dans
suivantes :
les constituants du béton projeté ou dans les
1- la masse du ciment en kg/m3 du mélange; sources d’approvisionnement en granulats,
2- la masse des granulats fins et des gros une nouvelle fiche doit être produite.
granulats en kg/m3 du mélange (état Les résultats des essais concernant le
saturé, surface sèche); facteur d’espacement des bulles d’air et de
3- la résistance à la compression du réactivité alcali-granulat sont valides pour
mélange; trois années civiles après la publication du
4- le type de ciment, sa provenance et le rapport d’évaluation. Les résultats des essais
nom de la cimenterie; pour les autres caractéristiques physiques
sont valides pour l’année civile en cours.
5- le type d’adjuvant, le nom des produits et
les quantités proposées; Les changements qui nécessitent un
nouveau rapport établissant les caractéristi-
6- le nom de la fibre, la quantité et ses carac-
ques du réseau de bulles d’air entraîné sont
téristiques;
les changements de type de ciment, de la
7- un rapport d’un laboratoire enregistré source d’approvisionnement en granulats fins
établissant pour le mélange fourni les ainsi que de la source et de type d’adjuvants
caractéristiques du réseau de bulles d’air chimiques.
entraîné, soit la teneur en air, le facteur
d’espacement des bulles d’air et la surface 4.7 Température du béton frais
volumique;
Au moment de l’application, la température
8- les caractéristiques intrinsèques, de du béton ne doit pas être inférieure à 10 °C
fabrication et complémentaires des gra- ni être supérieure à 25 °C.
Contenu normatif

nulats fins et des gros granulats ainsi que


leur provenance;

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3.2 Béton projeté par procédé à sec
Chapitre Norme

3 3201
Page
Béton projeté par procédé à sec 5 5
NORME
de

Date

2008 12 15

4.8 Béton projeté en sac 4.8.2 Étiquetage


Les mélanges ensachés doivent conte- Les sacs de béton projeté doivent com-
nir tous les constituants, y compris l’agent prendre les indications suivantes :
entraîneur d’air. – le nom du fabricant;
– le nom du produit;
4.8.1 Fiche technique
– la masse sèche;
Le mélange ensaché doit être accom-
pagné d’une fiche technique. Celle-ci doit – le rendement;
comprendre les indications suivantes:  – les recommandations d’application;
– l’usage recommandé; – la durée d’entreposage;
– les caractéristiques du béton projeté – le numéro de lot.
démontrant la conformité aux exigences
du tableau 3201–1;
– les précautions et limitations.
Contenu normatif

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3.3 Béton projeté par procédé humide
Chapitre Norme

3 3301
Page
Béton projeté par procédé humide 1 4
NORME
de

Date

2008 12 15

1. Objet AUTRE DOCUMENT :


La présente norme a pour objet de déter- AMERICAN CONCRETE INSTITUTE
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères ACI 506R « Guide to Shotcrete ».
d’évaluation du béton projeté par procédé
humide. 3. Définition
La définition suivante s’applique à la
2. Références présente norme :
La présente norme renvoie à l’édition la Béton projeté par procédé humide
plus récente des documents suivants : Mélange de matériau cimentaire, d’eau et
d’adjuvants, dans lequel sont enrobés des
NORMES : granulats fins et des gros granulats, pompé
dans un boyau et projeté à haute vélocité sur
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING AND une surface de béton.
MATERIALS
ASTM C 457 « Standard Test Method for
4. Caractéristiques requises
Micro-scopical Determination of Parame- Le béton projeté doit respecter les exigen-
ters of the Air-Void System in Hardened ces de la norme NQ 2621–900 « Bétons de
Concrete ». masse volumique normale et constituants »,
à l’exception des articles suivants :
ASSOCIATION CANADIENNE DE
5.1 Classification selon l’exposition aux
NORMALISATION
chlorures et au gel-dégel;
CSA A23.1 « Béton – Constituants et exécution
6.1.3 Ajouts cimentaires;
des travaux ».
6.3.2 Dosage des constituants préalable-
CSA A23.2–14A « Détermination du gonfle-
ment soumis à l’essai;
ment potentiel des granulats ».
6.3.3 Dosage de constituants à déterminer
CSA A23.2–25A « Détection des granulats
par des mélanges d’essai;
susceptibles de réactivité alcalis-silice par l’ex-
pansion accélérée de barres de mortier ». 6.3.4 Dosage avec ajouts cimentaires;
CSA A23.2–27A « Méthode normalisée de 7.1.2 Résistance à la compression, rapport
détermination du degré de réactivité alcaline eau/liant et catégorie de teneur en
des granulats et des mesures pour éviter air;
l’expansion nuisible du béton ». 7.2.1 Généralités;
CAN/CSA A3000 « Compendium des maté- 7.3 Température du béton à l’état plastique;
riaux liants ». 7.6 Résistance à l’écaillage des bétons
des classes d’exposition C–1 et C–2;
BUREAU DE NORMALISATION
DU QUÉBEC 8 Échantillonnage;
NQ 2560–114 « Travaux de génie civil – 9.2 Fréquence des essais;
Granulats », Partie IV. 9.3 Critères d’acceptation pour la résistance
Contenu normatif

BNQ 2621–900 « Bétons de masse volumique à la compression.


normale et constituants ».

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3.3 Béton projeté par procédé humide
Chapitre Norme

3 3301
Page

2 4 Béton projeté par procédé humide


NORME
de

Date

2008 12 15

4.1 Constituants du béton projeté 4.1.2 Adjuvants chimiques


Les adjuvants utilisés dans le béton ne
4.1.1 Granulats doivent contenir aucun chlorure; de plus, les
4.1.1.1 Réactivité alcali-granulat adjuvants de type C ou E (accélérateurs de
prise) sont interdits.
Le texte ci-dessous remplace l’article 3.4
de la norme NQ 2560–114 « Travaux de génie 4.1.3 Fibre
civil – Granulats », Partie IV.
Le béton projeté doit contenir uniquement
Les gros granulats ne doivent pas présen- des fibres de polypropylène ayant les carac-
ter de gonflement excessif avec les alcalis du téristiques suivantes :
mélange.
– composition : à base d’homopolymère de
L’essai d’évaluation du potentiel de réacti- polypropylène vierge;
vité d’un granulat est effectué conformément
à la norme CSA A23.2–14A « Détermination – résistance en traction : de 275 à 415 MPa;
du gonflement potentiel des granulats ». – absorption d’eau : nulle;
La classification du degré de réactivité du – densité : de 0,90 à 0,92;
granulat est basée sur le tableau 2 de la norme – longueur : de 12 à 20 mm;
CSA A23.2–27A « Méthode normalisée de – résistance à l’humidité et aux alcalis du
détermination du degré de réactivité alcaline béton.
des granulats et des mesures pour éviter
l’expansion nuisible du béton », en utilisant Si une bétonnière mobile est utilisée pour la
les résultats de l’essai du prisme de béton. fabrication du béton projeté humide, les fibres
Les résultats obtenus au moyen de l’essai de polypropylène doivent être préalablement
accéléré ne sont pas considérés. mélangées au granulat fin à l’usine et l’agent
entraîneur d’air doit être introduit dans l’eau
Dans le cas de l’ouverture d’une nou- du réservoir de la bétonnière mobile.
velle source de granulat à béton, l’évaluation
préliminaire peut s’effectuer au moyen de la 4.2 Usages des constituants du
méthode CSA A23.2–25A « Détection des
granulats susceptibles de réactivité alcalis- béton projeté
silice par l’expansion accélérée de barres L’utilisation des accélérateurs de prise
de mortier ». La classification du degré de est interdite.
réactivité est basée sur le tableau 2 de la
norme CSA A23.2–27A. Cette disposition 4.3 Caractéristiques du béton
n’est valide que pour un an, soit le temps projeté
de réaliser les essais sur prismes de béton.
Le tableau 3301–1 regroupe les caracté-
Cette disposition ne s’applique pas pour les
ristiques du béton projeté.
granulats dolomitiques.
Les granulats classifiés « fortement réac- 4.4 Réseau de bulles d’air
tifs » ne doivent pas être utilisés.
Le béton livré au chantier doit posséder
Les granulats montrant une réactivité un facteur d’espacement des bulles d’air
de type alcali-carbonate ne doivent pas être inférieur ou égal à 230 µm en moyenne,
Contenu normatif

utilisés. aucun résultat ne devant être supérieur à


260 µm, que la teneur en air du béton durci
soit supérieure ou égale à 3 %.

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3.3 Béton projeté par procédé humide
Chapitre Norme

3 3301
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Béton projeté par procédé humide 3 4
NORME
de

Date

2008 12 15

Tableau 3301–1
Caractéristiques du béton projeté par procédé humide
Masse min. de ciment
Résistance Rapport Gros granulats Affaissement(2) Teneur en air(3) Masse min.
(kg/m3)
à 28 jours eau/liant 2,5–10 mm de fibres
(MPa) max. (% masse min.) (mm) (%) (kg/m3)
Ciment composé(1)

35 410 0,40 25 100 ± 30 10–15 0,9


1. Ciment hydraulique composé de type GUb–SF, GUb–F/SF ou GUb–S/SF.
2. L’affaissement est mesuré après l’ajout de superplastifiant. La tolérance sur la valeur spécifiée d’affaissement
ne s’applique qu’aux fins de contrôle.
3. La teneur en air est mesurée à la sortie du camion malaxeur et après l’ajout de superplastifiant, s’il y a lieu.

La mesure est effectuée selon la méthode 3- la quantité d’eau en l/m3 du mélange;


exposée dans la norme ASTM C 457 4- la masse des granulats fins et des gros
« Standard Test Method for Microscopical granulats en kg/m3 du mélange (état
Determination of Parameters of the Air-Void saturé, surface sèche);
System in Hardened Concrete », en utilisant
5- le rapport massique eau/liant, en consi-
un facteur d’amplification qui doit être compris
dérant que les granulats sont dans un état
entre 100 et 125.
saturé, surface sèche;
4.5 Matériel 6- la résistance à la compression et l’affais-
sement du mélange;
Le matériel utilisé pour la projection du
béton est décrit dans le document ACI 506R 7- le type d’adjuvant, les noms du produit et du
« Guide to Shotcrete ». Le matériel doit être fournisseur et les quantités proposées;
d’une capacité suffisante pour assurer une 8- le type de ciment, sa provenance et le
projection uniforme et continue du béton. nom de la cimenterie;
9- un rapport d’un laboratoire enregistré
4.6 Fiche descriptive du mélange établissant pour le mélange fourni les
La fiche descriptive du mélange de béton caractéristiques du réseau de bulles d’air
doit être datée et signée par le responsable entraîné, soit la teneur en air, le facteur
du contrôle de la qualité du fabricant et être d’espacement des bulles d’air et la surface
présentée avant la fourniture du mélange. Les volumique;
caractéristiques qui y sont indiquées doivent 10- les caractéristiques intrinsèques, de fabri­
être représentatives du béton projeté qui sera cation et complémentaires des granulats
mis en place et conformes aux exigences de fins et des gros granulats ainsi que leur
la présente norme. provenance;
Cette fiche doit comprendre les informa- 11- la granulométrie, la masse volumique
tions suivantes : pilonnée à sec, la densité relative brute
1- la masse volumique du béton frais à la (état saturé, surface sèche), le pourcen-
teneur en air et l’affaissement spécifiés tage d’absorption des granulats fins et
en kg/m3 du mélange; des gros granulats ainsi que le module
Contenu normatif

2- la masse de ciment en kg/m 3 du de finesse et l’indice colorimétrique du


mélange; granulat fin;

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3.3 Béton projeté par procédé humide
Chapitre Norme

3 3301
Page

4 4 Béton projeté par procédé humide


NORME
de

Date

2008 12 15

12- un rapport de laboratoire enregistré 4.7 Enregistrement du dosage des


établissant la réactivité alcali-granulat, tel gâchées de béton
que cela est stipulé à la section 4.1.1.1;
Pour chaque gâchée de béton, un enre-
13- les équipements de fabrication du gistrement officiel des masses de chacun des
béton. constituants entrant dans la composition du
Cette fiche descriptive du mélange de béton doit pouvoir être fourni sur demande.
béton est valide pour l’année civile en cours.
Les données correspondant aux numéros 1 4.8 Fabrication du béton
à 8 doivent être présentées avant le début du La fabrication du béton doit être conforme
bétonnage pour chaque contrat, alors que les aux exigences du chapitre 5 de la norme CSA
données des numéros 9 à 13 peuvent être A23.1 « Béton – Constituants et exécution des
soumises annuellement pour approbation travaux », à l’exception de l’article 5.2.4.4
avant le début de la fourniture du mélange. concernant le contrôle de la température.
Advenant des changements dans les consti-
tuants du béton ou dans les sources d’appro- Au moment de l’application, la température
visionnement en granulats, une nouvelle fiche du béton ne doit pas être inférieure à 10 °C ni
doit être produite. être supérieure à 25 °C.
Les résultats des essais concernant le
facteur d’espacement des bulles d’air et de
réactivité alcali-granulat sont valides pour trois
années civiles après la publication du rapport
d’évaluation. Les résultats des essais pour
les autres caractéristiques physiques sont
valides pour l’année civile en cours.
Les changements qui nécessitent un
nouveau rapport établissant les caractéristi-
ques du réseau de bulles d’air entraîné sont
les changements de type de ciment, de la
source d’approvisionnement en granulats fins
ainsi que de la source et de type d’adjuvants
chimiques.
Contenu normatif

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Bétons et produits connexes Tome

VII
3.4 Éléments en béton préfabriqués
Chapitre Norme

3 3402
Page
Pavés 1 1
NORME
de

Date

2009 12 15

1. Objet
La présente norme a pour objet de
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des pavés en béton préfabriqués
en usine.

2. Références
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants :

NORME
ASSOCIATION CANADIENNE
DE NORMALISATION
CSA A231.1/A231.2 « Precast Concrete
Paving Slabs/Precast Concrete Pavers ».

3. Caractéristiques requises
Le pavé en béton préfabriqué doit respec-
ter les exigences de la norme CSA A231.1/
A231.2 « Precast Concrete Paving Slabs/
Precast Concrete Pavers ».

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Bétons et produits connexes Tome

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3.4 Éléments en béton préfabriqués
Chapitre Norme

3 3403
Page
Blocs remblais 1 4
NORME
de

Date

2008 12 15

1. Objet 3. Définition
La présente norme a pour objet de La définition suivante s’applique à la
déterminer les exigences du Ministère en ce présente norme.
qui a trait aux caractéristiques et aux critères Bloc remblai
d’évaluation des blocs remblais en béton Élément de forme polygonale quelconque,
préfabriqués en usine. Ces blocs doivent être conçu pour empêcher le glissement l’un sur
fabriqués à l’aide d’un équipement approprié, l’autre, et servant à la construction de murs de
en utilisant un béton sans affaissement. soutènement, revêtements de talus, murets et
matelas de protection contre l’érosion.
2. Références Note :
La présente norme renvoie à l’édition la Bloc remblai est aussi connu sous l’appellation
plus récente des documents suivants : « parpaing ».

NORMES : 4. Caractéristiques requises


AMERICAN SOCIETY FOR TESTING 4.1 Constituants des blocs
AND MATERIALS remblais
ASTM C 260 « Standard Specification for Air-
Entraining Admixtures for Concrete ». 4.1.1 Liants hydrauliques
ASTM C 494 « Standard Specification for Les ciments portlands et les ciments
Chemical Admixtures for Concrete ». hydrauliques composés doivent être con-
ASTM C 979 « Standard Specification for formes aux exigences de la norme CAN/
Pigments for Integrally Colored Concrete ». CSA A3000 « Compendium des matériaux
liants ».
ASSOCIATION CANADIENNE Les ajouts cimentaires et le laitier hydrau­
DE NORMALISATION lique cimentaire doivent être conformes aux
CSA A23.2–14C « Prélèvement et détermi- exigences de la norme CAN/CSA A3000
nation de la résistance à la compression de « Compendium des matériaux liants ».
carottes de béton ».
CAN/CSA A3000 « Compendium des maté- 4.1.2 Adjuvants
riaux liants ». Les adjuvants doivent être conformes
aux exigences des normes ASTM C 260
BUREAU DE NORMALISATION « Standard Specification for Air-Entraining
DU QUÉBEC Admixtures for Concrete » et ASTM C 494
BNQ 2621–900 « Bétons de masse volumique « Standard Specification for Chemical Admix-
normale et constituants ». tures for Concrete ».
MINISTÈRE DES TRANSPORTS 4.1.3 Eau de gâchage
DU QUÉBEC L’eau de gâchage utilisée pour le béton des
Tome VII – Matériaux, blocs remblais doit respecter les exigences
Contenu normatif

Norme 12101 « Chlorure de sodium ». de l'article 6.1.5 de la norme BNQ 2621–900


« Bétons de masse volumique normale et
constituants ».

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome Bétons et produits connexes
VII
3.4 Éléments en béton préfabriqués
Chapitre Norme

3 3403
Page
2 4 Blocs remblais
NORME
de

Date

2008 12 15

4.1.4 Colorants Cette caractéristique doit être vérifiée


Les pigments utilisés dans la coloration selon la méthode décrite à l’article 4.4.2.
du béton doivent être des oxydes minéraux, La masse du matériau désagrégé déter-
naturels ou synthétiques, dont la stabilité sur le minée après 7 cycles, 28 cycles et 49 cycles
plan des couleurs est reconnue, et ils doivent est inscrite à 0,01 kg/m2 près et cumulée.
être conformes aux exigences de la norme
ASTM C 979 « Standard Specification for 4.4 Essais et exigences
Pigments for Integrally Colored Concrete ». Pour réaliser les essais, trois blocs rem-
blais représentatifs, prélevés au hasard, sont
4.1.5 Autres constituants nécessaires pour former un échantillon.
Les autres constituants qui entrent dans la Pour chaque bloc remblai échantillonné,
fabrication des blocs remblais ne doivent pas deux éprouvettes sont prélevées, une pour
altérer les caractéristiques du produit. l’essai de résistance à la compression et
l’autre pour l’essai de durabilité aux cycles
4.2 État de la surface de gel-dégel avec sel déglaçant.
Toutes les faces, sauf les faces éclatées, Les éprouvettes sont des carottes d’un
doivent avoir un aspect homogène et uniforme. diamètre compris entre 65 mm et 75 mm,
Elles doivent être unies et ne pas avoir de prélevées dans le sens de la mise en place
bosses ou de creux d’une hauteur ou d’une du béton.
profondeur supérieure à 3 mm.
Toutes les arêtes doivent être nettes et 4.4.1 Essai de résistance à la
régulières. Tous les éléments doivent être compression
exempts de fissures. L’essai de résistance à la compression
du béton doit être effectué selon la méthode
4.3 Caractéristiques physiques décrite dans la norme  CSA A23.2–14C « Pré-
Les caractéristiques physiques définies lèvement et détermination de la résistance
ci-après sont celles que doivent avoir les blocs à la compression de carottes de béton »,
remblais au moment de la livraison. avec conditionnement à l’humidité dans l’eau
saturée de chaux. Le diamètre des éprouvettes
4.3.1 Résistance à la compression doit être compris entre 65 mm et 75 mm. Le
Le béton doit avoir une résistance moyen- rapport longueur/diamètre de la carotte coif-
ne minimale à la compression de 35 MPa ou fée doit être compris entre 1,9 et 2,1. Dans le
plus. Cette résistance moyenne est établie à cas où la forme des blocs remblais ne permet
partir de trois résultats d’essais, dont aucun pas de prélever des carottes ayant un rapport
ne doit être inférieur à 30 MPa. longueur/diamètre entre 1,9 et 2,1, on doit
Cette caractéristique doit être vérifiée utiliser un rapport longueur/diamètre le plus
selon la méthode décrite à l’article 4.4.1. près possible de 2, sans toutefois être inférieur
à 1. Les résistances à la compression des
4.3.2 Durabilité aux cycles de carottes doivent être corrigées en fonction du
rapport longueur/diamètre qui est donné au
gel-dégel avec sel déglaçant
tableau 1 de la norme CSA A23.2–14C « Pré-
La durabilité du béton doit être telle que,
Contenu normatif

lèvement et détermination de la résistance à


après 49 cycles de gel-dégel, la perte de la compression de carottes de béton ».
masse moyenne mesurée sur trois éprouvet­
Toute anomalie de la carotte doit être
tes n’excède pas 0,60 kg/m2.
notée.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Bétons et produits connexes Tome

VII
3.4 Éléments en béton préfabriqués
Chapitre Norme

3 3403
Page
Blocs remblais 3 4
NORME
de

Date

2008 12 15

4.4.2 Essai de durabilité aux cycles C. Cales


de gel-dégel avec sel déglaçant Des cales doivent assurer le passage
Cet essai consiste à déterminer les pertes d’une couche de solution saline d’environ
de masse des éprouvettes de béton immer- 4 ± 2 mm sous l’éprouvette, tout en permet-
gées dans une solution saline et soumise tant l’exposition d’au moins 95 % de la face
à des cycles de gel-dégel. Le diamètre des inférieure de l’éprouvette à la solution saline.
éprouvettes doit être compris entre 65 mm Ces cales doivent être faites d’un matériau
et 75 mm. Le rapport longueur/diamètre de non corrosif (verre, céramique, plastique).
la carotte doit être compris entre 1,9 et 2,1. D. Balance
Dans le cas où la forme des blocs remblais
ne permet pas de prélever des carottes ayant La balance utilisée pour peser les débris
un rapport longueur/diamètre entre 1,9 et 2,1, du béton doit permettre de mesurer 500 g
on doit utiliser un rapport longueur/diamètre avec une précision ± 0,1 g.
le plus près possible de 2, sans toutefois être E. Solution saline
inférieur à 1.
La solution saline doit être une solution de
Le diamètre est la moyenne de deux NaCl conforme à la norme 12101 « Chlorure
mesures prises à l’angle droit et à mi-hauteur. de sodium » du Tome VII – Matériaux avec
Les mesures sont effectuées à 0,25 mm une pureté en NaCl de 99,9 % (exemple :
près. Avant de commencer l’essai, la surface sel d’adoucisseur d’eau). Elle doit avoir une
totale de l’éprouvette doit être mesurée et concentration de 3,0 ± 0,1 % et être à une
enregistrée. température comprise entre 5 °C et 30 °C.
4.4.2.1 Appareillage 4.4.2.2 Mode opératoire
A. Appareil de congélation-décongélation A. Préconditionnement de l’éprouvette
L’appareil de congélation-décongélation L’éprouvette doit être conservée à l’air
doit être une armoire ou une chambre froide ambiant, pendant une période de 7 jours, à
dont l’air ambiant, lors du cycle de congélation, une température comprise entre 15 °C et 30 °C
atteint -18 ± 3 °C dans l’heure qui suit le début et une humidité relative de 30 % à 70 %.
du cycle et, lors du cycle de décongélation,
ne dépasse en aucun temps 30 °C. B. Conditionnement de l’éprouvette
La puissance de l’appareil doit être telle L’éprouvette est placée à la verticale (l’ex-
que la température à l’intérieur des éprouvet- trémité sciée en dessous, s’il y a lieu) sur des
tes soit de -18 ± 3 °C lors des deux dernières cales à l’intérieur d’un contenant à immersion
heures du cycle de congélation, et égale ou qui ne doit contenir qu’une seule éprouvette.
supérieure à 5 °C à la fin du cycle de décon- Puis, le contenant est rempli de la solution
gélation. saline, de façon que l’éprouvette soit recou-
verte d’une épaisseur de 4 ± 2 mm, et fermé
B. Contenants d’immersion hermétiquement. Le rapport du volume de la
Les contenants utilisés pour l’immersion solution saline sur le volume de l’éprouvette
des éprouvettes doivent être fabriqués de doit être compris entre 1 et 2. Il faut s’assurer
matériaux non corrosifs et leurs dimensions que le contour de l’éprouvette est recouvert
d’au moins 2 mm de solution saline.
Contenu normatif

doivent permettre l’immersion complète des


éprouvettes dans la solution saline. Ces
contenants, munis d’un couvercle, doivent
être étanches.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome Bétons et produits connexes
VII
3.4 Éléments en béton préfabriqués
Chapitre Norme

3 3403
Page
4 4 Blocs remblais
NORME
de

Date

2008 12 15

Après un repos de 24 heures dans la F. Interruption de l’essai


solution saline, à une température comprise Si, pour des raisons quelconques, le cycle
entre 15 °C et 30 °C, l’éprouvette est prête de 24 heures ne peut être respecté, on doit
pour les cycles de gel-dégel. l’indiquer au procès-verbal; il faut alors inscrire
Après cette période, le recouvrement des au rapport d’essai le nombre de cycles et la
éprouvettes par la solution saline doit respecter durée de chaque délai allongeant les cycles
les exigences mentionnées précédemment. de gel-dégel décrits à l’article 4.4.2.2 c.
C. Cycle de gel-dégel En cas de défectuosité de l’appareil de
congélation-décongélation, l’éprouvette doit
Le cycle de gel-dégel a une durée de
être maintenue dans son contenant d’immer-
24 heures, dont 16 ± 1 heures pour la congéla-
sion, avec la solution saline, à la température
tion et 8 ± 1 heures pour la décongélation. Les
ambiante du laboratoire.
températures de l’air ambiant dans l’appareil
de congélation-décongélation ainsi que celles
de l’intérieur d’une éprouvette témoin doivent
être enregistrées, par un appareil approprié,
toutes les 30 minutes pour tous les cycles.
D. Mesure de la désagrégation
Après 7 cycles, 28 cycles et 49 cycles,
une mesure du matériau désagrégé doit être
prise.
L’éprouvette est rincée à l’eau du robinet
et nettoyée à l’aide d’un pinceau, afin d’enle­
ver toutes les particules détachées. Ces parti­
cules et celles qui sont recueillies au fond
du contenant doivent être lavées, filtrées au
tamis de 80 µm, puis séchées et pesées. Les
pertes de masses cumulatives de matériaux
désagrégés sont quantifiées en kg/m2, la
surface de calcul étant celle qui est obtenue
selon l’article 4.4.2.
Après chaque opération de mesure de
la masse du matériau désagrégé, la solution
saline doit être renouvelée.
Il n’est pas nécessaire de soumettre
l’éprouvette à une période de saturation de
24 heures après 7 cycles et 28 cycles, pourvu
qu’elle soit maintenue dans des conditions
saturées.
E. Nombre de cycles
Contenu normatif

L’essai doit se poursuivre sans interruption


pendant 49 cycles de gel-dégel, sauf si on
relève une perte supérieure à 2 kg/m2.

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Bétons et produits connexes Tome

VII
3.5 Matériaux de cure
Chapitre Norme

3 3501
Page
Matériaux de cure 1 2
NORME
de

Date

2008 12 15

1. Objet 4. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de
déterminer les exigences du Ministère en ce 4.1 Toile absorbante
qui a trait aux caractéristiques et aux critères La toile absorbante est composée de fibres
d’évaluation des matériaux de cure. synthétiques.
La toile de fibres synthétiques est consti-
2. Références tuée de polyester ou de polypropylène non
La présente norme renvoie à l’édition la tissé et aiguilleté. Elle doit avoir une masse
plus récente des documents suivants : surfacique minimale de 300 g/m2 et être de
couleur blanche.
NORMES : La toile absorbante doit avoir une largeur
d’au moins 1 m; elle ne doit pas contenir de
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING substances qui pourraient être nocives pour le
AND MATERIALS béton. La toile neuve doit être rincée à grande
eau, de façon à la rendre plus absorbante et à
ASTM C 156 « Standard Test Method for Water la débarrasser de toute substance soluble.
Retention by Concrete Curing Materials ».
ASTM C 171 « Standard Specification for 4.2 Feuille imperméable
Sheet Materials for Curing Concrete ».
ASTM C 309 « Standard Specification for La feuille imperméable doit être conforme
Liquid Membrane-Forming Compounds for aux exigences de la norme ASTM C 171
Curing Concrete ». « Standard Specification for Sheet Materials
for Curing Concrete ».
ASTM D 883 « Standard Terminology Relating
to Plastics ». La feuille imperméable est, soit :
– un papier imperméable composé de deux
3. Définitions feuilles de papier Kraft collées au moyen
d’un liant bitumineux et renforcées par des
Les définitions suivantes s’appliquent à la fibres;
présente norme : – une pellicule de polyéthylène transparente
Matériau de cure ou opaque de couleur blanche, et d’une
Matériau destiné à favoriser l’hydratation du épaisseur minimale de 0,1 mm;
ciment au cours des premières heures soit – une toile ayant une masse surfacique
en conservant l’eau de malaxage à l’intérieur minimale de 305 g/m2, recouverte d’un
du béton durant la période de durcissement côté d’une pellicule de polyéthylène opa-
initiale, soit en réduisant la perte d’humidité que de couleur blanche d’une épaisseur
du béton en scellant la surface. minimale de 0,1 mm.
Produit de cure formant membrane De plus, la feuille imperméable doit avoir
Matériau liquide composé de résines, de une largeur d’au moins 1 m, être exempte de
pigments, de plastifiants en dispersion dans déchirures et ne pas contenir de substances
l’eau ou de solvants volatils, appliqué à l’aide qui pourraient être nocives pour le béton.
d’un rouleau ou d'un pulvérisateur soit sur une
Contenu normatif

surface de béton frais, soit sur une surface de


béton décoffré avant la fin de sa période de
mûrissement.

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Tome Bétons et produits connexes
VII
3.5 Matériaux de cure
Chapitre Norme

3 3501
Page

2 2 Matériaux de cure
NORME
de

Date

2008 12 15

4.3 Produit de cure formant 4.4 Étiquetage


membrane Les produits de cure formant membrane
Le produit de cure doit être conforme doivent être livrés dans des contenants scellés
aux exigences de la norme ASTM C 309 et comprendre les indications suivantes :
« Standard Specification for Liquid Membrane – les noms du fabricant et du produit;
Forming Compounds for Curing Concrete ». – les instructions concernant l’application;
Le produit de cure formant membrane est, – le numéro du lot de production ou de
soit : cuvée;
– translucide sans colorant (type 1); – le volume des contenants.
– translucide, avec un colorant fugace
(type 1-D);
– pigmenté blanc (type 2);
– à la base de résine de classe B tel qu’elle
est définie dans la norme ASTM D 883
« Standard Terminology Relating to Plas-
tics ».
Le produit de cure de type 2, utilisé pour
la cure des revêtements en béton, doit limiter
la perte d'humidité du béton à un maximum
de 0,35 kg/m2 après 72 heures. L’essai est
effectué selon la norme ASTM C 156 « Stan-
dard Test Method for Water Retention by
Concrete Curing Materials », en appliquant
le produit de cure selon le taux recommandé
par le fabricant.

Contenu normatif

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Bétons et produits connexes Tome

VII
3.6 Imperméabilisants à béton
Chapitre Norme

3 3601
Page
Imperméabilisants à béton 1 2
NORME
de

Date

2008 12 15

1. Objet 4. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui a 4.1 Polymère de silicone
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- Les essais sur le polymère de silicone sont
luation des imperméabilisants à béton. réalisés selon le mode « Series 1 Tests » décrit
dans le rapport NCHRP 244 « Concrete Sea-
2. Références lers for Protection of Bridge Structures ».
La présente norme renvoie à l’édition la Le polymère de silicone appliqué au taux
plus récente des documents suivants : de 0,33 l/m2 sur un spécimen de béton doit
rencontrer les exigences du tableau 3601–1.
NORMES : Le polymère de silicone ne doit pas tacher
le béton ni altérer sa couleur.
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING La détermination de la composition des
AND MATERIALS polymères de silicone est effectuée par
ASTM D 5095 « Standard Test Method for l’évaluation du contenu en matières solides
Determination of the Nonvolatile Content in et par l’identification du polymère. Le pour-
Silanes, Siloxanes and Silane-Siloxane Blends centage de matières solides est déterminé
Used in Masonry Water Repellent Treat- conformément à la norme ASTM D 5095
ments ». « Standard Test Method for Determination of
the Nonvolatile Content in Silanes, Siloxanes
and Silane-Siloxane Blends Used in Masonry
AUTRE DOCUMENT :
Water Repellent Treatments ».
NATIONAL COOPERATIVE HIGHWAY
RESEARCH PROGRAM 4.2 Étiquetage
NCHRP Report 244 « Concrete Sealers for Les imperméabilisants à béton doivent être
Protection of Bridge Structures ». livrés dans des contenants scellés et porter
une étiquette mentionnant :
3. Définitions – les noms du fabricant et du produit;
La définition suivante s’applique à la pré- – les instructions concernant l’application;
sente norme : – le numéro du lot de production ou de
Polymère de silicone cuvée;
Produit dérivé des silicones, désigné sous le – le volume des bidons.
nom de « Silane » ou tout autre produit appa-
renté, utilisé pour imperméabiliser le béton
soumis à l’exposition de l’eau contenant des
sels de déglaçage.
Contenu normatif

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Tome Bétons et produits connexes
VII
3.6 Imperméabilisants à béton
Chapitre Norme

3 3601
Page

2 2 Imperméabilisants à béton
NORME
de

Date

2008 12 15

Tableau 3601–1
Exigences sur le polymère de silicone
(%) de réduction de (%) de réduction de de la
Produits l’absorption de l’eau(1) pénétration des chlorures (1)
(min.) (min.)
Silane
(teneur en matières solides
80 80
supérieure ou égale à 40 %
en masse)
Silane ou autres produits
apparentés
75 75
(teneur en matières solides
inférieure à 40 % en masse)
1. Par rapport à un béton témoin.

Contenu normatif

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Bétons et produits connexes Tome

VII
3.7 Membrane d’étanchéité
Chapitre Norme

3 3701
Page
Membrane d’étanchéité 1 4
NORME
de

Date

2008 12 15

1. Objet 3. Définition
La présente norme a pour objet de La définition suivante s’applique à la
déterminer les exigences du Ministère en ce présente norme :
qui a trait aux caractéristiques et aux critères Membrane d’étanchéité
d’évaluation d’une membrane d’étanchéité. Revêtement adhérent et imperméable à l’eau,
mis en place sur une dalle sur poutre ou sur
2. Références un tablier d’ouvrage d’art pour protéger les
La présente norme renvoie à l’édition la surfaces de béton contre l’arrivée d’eau char-
plus récente des documents suivants. gée de sels de déglaçage.

NORMES :
4. Caractéristiques requises
La membrane d’étanchéité comprend :
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING – une couche d’accrochage au béton;
AND MATERIALS
– une feuille préfabriquée qui adhère à
ASTM C 836 « Standard Specification for High la surface de la dalle par fusion.
Solids Content, Cold Liquid-Applied Elasto-
La couche d’accrochage est constituée
meric Water-proofing Membrane for Use with
par un enduit à base de bitume modifié par
Separate Wearing Course ».
un polymère SBS (styrène-butadiène-styrène).
OFFICE DES NORMES GÉNÉRALES La teneur minimale de SBS du bitume modifié
DU CANADA doit être de 8 % en volume.
ONGC 37–GP–56 « Membrane bitumineuse La feuille préfabriquée est constituée :
modifiée, préfabriquée et renforcée, pour le – d’une armature en polyester non tissée;
revêtement des toitures ». – d’un bitume élastomère SBS (styrène-
butadiène-styrène) enrobant l’armature
autres DOCUMENTS : synthétique des deux côtés. L’épaisseur
de la couche de bitume destinée à la
LABORATOIRE CENTRAL DES PONTS fusion doit être telle qu’elle permette une
ET CHAUSSÉES adhérence en tout point de la feuille au
« Caractéristiques mécaniques de matériaux support, sans endommager l’armature à
en films et en feuilles » : l’occasion du soudage;
– Détermination de la composition d’une – d’une couche supérieure de protection
feuille d’étanchéité bitumineuse. constituée de gravillons minéraux de cou-
leur grise, appliqués à un taux maximal de
– Détermination des caractéristiques en
1,2 kg/m2 et incrustés dans le bitume.
traction.
L’épaisseur minimale de la feuille pré-
– Détermination de l’adhérence.
fabriquée, mesurée en pleine feuille, est de
– Détermination de l’imperméabilité. 4,5 mm.
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome Bétons et produits connexes
VII
3.7 Membrane d’étanchéité
Chapitre Norme

3 3701
Page

2 4 Membrane d’étanchéité
NORME
de

Date

2008 12 15

4.1 Essais Tableau 3701–1


Caractéristiques mécaniques de la feuille
Ces essais sont effectués avec une couche préfabriquée
d’accrochage à base de solvant et avec une
couche d’accrochage à base d’eau. Tempé- Allon-
Force
Vitesse rature gement
Pour les essais d’adhérence et de fissura­ minimale à
d’étirement pendant minimal à
la rupture
tion, le support de béton est préalablement (mm/min) l’essai la rupture
(N/mm)
enduit d’une couche d’accrochage appliquée (°C) (%)
au taux de 0,2 L/m2. Immédiatement après 100 20 30 10
l’évaporation complète du solvant ou de l’eau, 10 -10 20 —
la feuille préfabriquée est collée par fusion au
chalumeau. 4.1.3 Essai de traction sur un collage
4.1.1 Détermination de la composition L’essai de traction est réalisé sur des
éprouvettes découpées perpendiculairement
L’essai est réalisé selon le mode opéra- au joint longitudinal, de telle sorte que le
toire LCPC « Détermination de la composition collage se trouve au centre de l’haltère.
d’une feuille d’étanchéité bitumineuse », sur
des éprouvettes de 50 x 100 mm extraites au L’essai de traction sur un collage sans
trichloréthylène. choc thermique préalable comprend un essai
à 20 ± 1 °C, à une vitesse de 100 mm/min,
4.1.2 Essai de traction et un essai à -10 ± 1 °C, à une vitesse de
10 mm/min.
L’essai est réalisé sur des éprouvettes
en forme d’haltère de 25 mm de largeur et Les résultats de l’essai doivent corres­
de 85 mm de longueur (longueur mesurée pondre à au moins 70 % des valeurs obtenues
entre les mâchoires), conformément au mode à l’occasion de l’essai de traction.
opératoire LCPC « Détermination des carac-
téristiques en traction ». 4.1.4 Essai de perforation
L’essai de traction comprend : Le diamètre de l’éprouvette est de 25 mm,
le poinçon est une tige de 3 mm de diamètre,
– un essai à 20 ± 1 °C, à une vitesse terminée par un cône d’angle au sommet de
de 100 mm/min, sur des éprouvettes 30° dont l’extrémité est légèrement arrondie.
découpées dans les sens longitudinal et
transversal; Les essais sont réalisés à 20 °C et -10 °C,
à la vitesse de 500 mm/min.
– un essai à 20 ± 1 °C, à une vitesse de
100 mm/min, et un essai à -10 ± 1 °C, à une La force de pénétration doit être supé­
vitesse de 10 mm/min, sur des éprouvettes rieure à 80 N.
découpées dans le sens longitudinal, ayant
subi un choc thermique à 140 °C, avec 4.1.5 Essai d’absorption d’eau
maintien de cette température pendant L’essai consiste à immerger dans l’eau
10 min, puis décroissance jusqu’à 40 °C. une éprouvette de 100 x 100 mm pendant
Les caractéristiques mécaniques sont 5 jours, à 50 °C.
données au tableau 3701–1. L’éprouvette ne doit pas absorber plus
d’un gramme d’eau.
Contenu normatif

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Bétons et produits connexes Tome

VII
3.7 Membrane d’étanchéité
Chapitre Norme

3 3701
Page
Membrane d’étanchéité 3 4
NORME
de

Date

2008 12 15

4.1.6 Essai d’adhérence au support 1 kg que l’on laisse tomber d’une hauteur de
L’essai est réalisé selon le mode opératoire 500 mm, présenter une marque légère mais
LCPC « Détermination de l’adhérence », à la sans subir de perforation et être étanches à
température de 20 ± 1 °C. l’eau.
L’adhérence au support doit être supé- 4.1.10 Essai de résistance au choc
rieure à 0,4 MPa.
statique
4.1.7 Essai de souplesse à basse L’essai est réalisé sur des éprouvettes de
température 200 x 200 mm, conformément au mode opé-
ratoire « Essai de perforation statique » décrit
L’essai est réalisé sur une éprouvette de dans la norme ONGC 37–GP–56 « Membrane
100 x 150 mm refroidie jusqu’à -10 °C et pliée bitumineuse modifiée, préfabriquée et renfor-
à angle droit sur un mandrin de 25 mm de cée, pour le revêtement des toitures ».
rayon en 2 secondes.
Les éprouvettes doivent pouvoir résister
L’éprouvette ne doit présenter aucun à une force de 245 N exercée à 23 ± 2 °C
signe de craquelage ou de fendillage. pendant une heure, présenter une marque
légère mais sans subir de perforation et être
4.1.8 Essai d’imperméabilité
étanches à l’eau.
L’essai est réalisé selon le mode opératoire
LCPC « Détermination de l’imperméabilité ». 4.1.11 Détermination du pouvoir
Une éprouvette de 150 mm de diamètre de colmatage des fissures
est soumise à une pression d’eau de : L’essai est réalisé conformément à la
– 0,1 MPa pendant 5 jours; norme ASTM C 836 « Standard Specification
– 0,2 MPa pendant 1 jour; for High Solids Content, Cold Liquid-Applied
– 0,3 MPa pendant 1 jour; Elasto-meric Waterproofing Membrane for Use
with Separate Wearing Course ».
– 0,5 MPa pendant 1 jour.
À une température de -20 °C, après
Au cours de l’essai, on ne doit observer 10 cycles de dilatation et de compression,
aucun passage d’eau. à une vitesse de 3 mm/h, ouvrant à 3 mm,
l’éprouvette ne doit présenter aucun signe
4.1.9 Essai de résistance au choc de craquelage, de fendillement ou de perte
dynamique d’adhérence.
L’essai est réalisé sur des éprouvettes
de 300 x 300 mm, conformément au mode 4.1.12 Détermination de la stabilité
opératoire « Essai de résistance au choc sous l’enrobé
dynamique » décrit dans la norme ONGC La feuille préfabriquée est préalablement
37–GP–56 « Membrane bitumineuse modifiée, enduite d’une émulsion anionique à rupture
préfabriquée et renforcée, pour le revêtement lente (SS–1) au taux résiduel de 0,15 l/m2,
des toitures ». puis recouverte d’une couche de 65 mm
Les essais doivent être effectués à des d’épaisseur d’enrobé de type EB–10 S, mis en
températures de 23 ± 2 °C et - 10 ± 2 °C. place à 160 °C et densifié à 94 % de la densité
Contenu normatif

Les éprouvettes doivent pouvoir résister maximale du mélange avec des pneumatiques
à un choc de 4,9 J produit par une masse de gonflés à 0,6 MPa.

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Tome Bétons et produits connexes
VII
3.7 Membrane d’étanchéité
Chapitre Norme

3 3701
Page

4 4 Membrane d’étanchéité
NORME
de

Date

2008 12 15

La plaque est découpée en quatre parties 4.2 Étiquetage


et l’on procède sur la coupe à un examen visuel Les produits constituant la membrane
de la feuille préfabriquée et de l’enrobé afin d’étanchéité doivent être livrés dans des con­
de déceler d’éventuelles anomalies. tenants ou emballages scellés et comprendre
Deux quarts de la plaque sont ensuite les indications suivantes :
introduits pendant 2 heures dans une étuve à – les noms du fabricant et du produit;
100 °C. La feuille préfabriquée est désolidari-
sée manuellement du support et de l’enrobé, – les instructions concernant l’application;
en prenant soin de ne pas détruire ce dernier, – le numéro du lot de production;
afin d’examiner son aspect à l’interface avec – le volume des contenants de la couche
la feuille. Une fois récupérée, la feuille est d’accrochage.
examinée par transparence pour déceler les
perforations.
Sur un quart de la feuille ainsi récupérée,
le liant bitumineux est extrait à l’aide de trichlo-
réthylène afin de récupérer l’armature. Une fois
sèche, celle-ci est également examinée par
transparence pour en constater l’état.
Des observations visuelles portant sur les
points suivants doivent démontrer la stabilité
de la feuille préfabriquée sous l’enrobé :
– adhérence entre la feuille préfabriquée et
l’enrobé, et entre la feuille préfabriquée et
le support;
– tenue de la feuille préfabriquée (déforma-
tion, perforations).

Contenu normatif

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Bétons et produits connexes Tome

VII
3.8 Mortiers cimentaires en sacs
Chapitre Norme

3 3801
Page
Mortiers cimentaires en sacs 1 4
NORME
de

Date

2008 12 15

1. Objet 3. Définition
La présente norme a pour objet de déter- La définition suivante s’applique à la
miner les exigences du Ministère en ce qui a présente norme :
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- Mortier cimentaire en sac 
luation des mortiers cimentaires préparés et Mélange de liant hydraulique, de granulats fins
ensachés en usine, utilisés pour la réparation et d’adjuvants chimiques, pouvant contenir des
du béton. ajouts cimentaires, des fibres ou des polymè-
res, préparé en usine et fourni en sacs.
2. Références
La présente norme renvoie à l’édition la 4. Classification
plus récente des documents suivants : Les mortiers cimentaires sont classifiés
en trois catégories, N, R et TR :
NORMES : Catégorie N
Mortier dont le développement des résistances
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING à la compression est normal.
AND MATERIALS
Catégorie R
ASTM C109/C109M « Standard Test Method Mortier dont le développement des résistances
for Compressive Strength of Hydraulic à la compression est rapide.
Cement Mortars (Using 2-in. or 50 mm Cube
Catégorie TR
Specimens) ».
Mortier dont le développement des résistances
ASTM C 157 « Standard Test Method for à la compression est très rapide.
Length Change of Hardened Hydraulic Cement
Mortar and Concrete ». 5. Caractéristiques requises
ASTM C 348 « Standard Test Method for
Flexural Strength of Hydraulic Cement
Mortars ».
5.1 Exigences générales
ASTM C 642 « Standard Test Method for Les mortiers cimentaires doivent contenir
Specific Gravity, Absorption, and Voids in moins de 5 % de gros granulats retenus sur
Hardened Concrete ». le tamis 10 mm.
ASTM C 666 « Standard Test Method for Les polymères utilisés comme constituant
Resistance of Concrete to Rapid Freezing and du mortier cimentaire doivent être employés
Thawing ». avec ou en remplacement de l’eau de
gâchage.
ASTM C 672 « Standard Test Method for Sca-
ling Resistance of Concrete Surfaces Exposed Les fibres utilisées comme constituant
to Deicing Chemicals ». du mortier cimentaire ne doivent pas se cor-
roder ni provoquer de gonflement du mortier
ASTM C 882 « Standard Test Method for
cimentaire.
Bond Strength of Epoxy–Resin Systems Used
With Concrete by Slant Shear ». Les sacs utilisés pour l’ensachage doi-
vent être constitués d’un matériau résistant à
ASTM C 1152 « Standard Test Methods
l’humidité, afin de prévenir l’hydratation des
for Acid-Soluble Chloride in Mortar and
constituants du mortier cimentaire.
Concrete ».

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome Bétons et produits connexes
VII
3.8 Mortiers cimentaires en sacs
Chapitre Norme

3 3801

2
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4 Mortiers cimentaires en sacs
NORME
de

Date

2008 12 15

Tous les mortiers cimentaires doivent être partir du malaxage d’un échantillon selon les
accompagnés d’une fiche technique. La fiche recommandations du fabricant, en utilisant un
technique doit comprendre les informations malaxeur à mortier.
suivantes : Les spécimens sont conservés dans un
– l’usage du mortier cimentaire; moule et protégés contre l’évaporation au
– les recommandations concernant le cours des premières 24 heures, sauf les spé-
malaxage (la quantité d’eau, la quantité cimens de la catégorie TR, qui sont démoulés
de polymère, l’utilisation de polymère, les après trois heures. Une fois le démoulage
équipements utilisés pour le malaxage, complété, les spécimens sont conservés à
les quantités à malaxer, le temps de l’air ambiant du laboratoire jusqu’au moment
malaxage); des essais; cependant, les spécimens desti-
nés aux essais de gel-dégel sont conservés
– les caractéristiques du mortier cimentaire
à l’humidité jusqu’au moment des essais.
définies au tableau 3801–1;
– les recommandations concernant la pré- 5.3.1 Essai de résistance
paration des surfaces; à la compression
– les recommandations concernant la cure; L’essai de résistance à la compression doit
– les limitations du mortier cimentaire; être réalisé conformément aux exigences de
– les précautions concernant l’utilisation. la norme ASTM C109/C109M « Standard Test
Method for Compressive Strength of Hydraulic
5.2 Étiquetage Cement Mortars (Using 2 in. or 50 mm Cube
Specimens) ».
Les sacs doivent mentionner les informa-
tions suivantes : 5.3.2 Essai de résistance à la flexion
– le nom du fabricant; L’essai de résistance à la flexion doit être
– le nom du mortier cimentaire; réalisé conformément aux exigences de la
– la masse du sac; norme ASTM C 348 « Standard Test Method
for Flexural Strength of Hydraulic Cement
– le rendement; Mortars ».
– la date d’expiration, s’il y a lieu;
– les recommandations pour le malaxage; 5.3.3 Essai d’absorption d’eau
– les quantités d’eau ou de polymères L’essai d’absorption d’eau doit être réalisé
nécessaires; conformément aux exigences de la norme
– les précautions à prendre. ASTM C 642 « Standard Test Method for
Specific Gravity, Absorption, and Voids in
Hardened Concrete ».
5.3 Exigences et essais
Les mortiers cimentaires doivent res- 5.3.4 Essai de détermination
pecter les caractéristiques énumérées au de la variation de longueur
tableau 3801–1. L’essai de détermination de la variation de
Pour réaliser les essais, un sac de mortier longueur doit être réalisé conformément aux
cimentaire constitue un échantillon. Les spé- exigences de la norme ASTM C 157 « Standard
cimens destinés aux essais sont prélevés à Test Method for Length Change of Hardened

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VII
3.8 Mortiers cimentaires en sacs
Chapitre Norme

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Mortiers cimentaires en sacs 3 4
NORME
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2008 12 15

Hydraulic Cement Mortar and Concrete », sur 80 µm, puis séchées et pesées. Les pertes
des spécimens de 25 × 25 × 300 mm. La de masses cumulatives de mortier désagrégé
lecture initiale est prise immédiatement après sont quantifiées en kg/m2, la surface de calcul
le démoulage : 24 heures pour les mortiers étant celle soumise à l’essai d’écaillage.
cimentaires de type N et R et 3 heures pour Après chaque opération de mesure de
les mortiers cimentaires de type TR. la masse du mortier désagrégé, la solution
saline doit être renouvelée.
5.3.5 Essai d’écaillage de surface
L’essai doit se poursuivre sans interruption
L’essai d’écaillage de surface doit être pendant 49 cycles de gel et de dégel, sauf si
réalisé conformément aux exigences de la on relève une perte supérieure à 2 kg/m2.
norme ASTM C 672 « Standard Test Method
for Scaling Resistance of Concrete Surfaces Si, pour des raisons quelconques, le cycle
Exposed to Deicing Chemicals ». de 24 heures ne peut être respecté, on doit
l’indiquer au compte rendu; il faut alors inscrire
Après 7 cycles, 28 cycles et 49 cycles, une dans le rapport d’essai le nombre de cycles
mesure du mortier désagrégé doit être prise. et la durée de chaque délai.
L’éprouvette est rincée à l’eau du robinet et En cas de défectuosité de l’appareil de
nettoyée à l’aide d’un pinceau, afin d’enlever congélation-décongélation, l’éprouvette doit
toutes les particules détachées. Ces particules être maintenue dans son contenant d’immer-
et celles qui sont recueillies au fond du conte- sion, avec la solution saline, à la température
nant doivent être lavées, filtrées au tamis de ambiante du laboratoire.

Tableau 3801–1
Caractéristiques et méthodes d’essais des mortiers cimentaires
Méthodes Catégorie de mortier
Caractéristiques
d’essais N R TR
Résistance en compression ASTM C 109 / 3h — — 17
(MPa) C 109 M 1d 12 22 —
7d 30 35 45
28d 30 35 45
Résistance à la flexion (MPa) ASTM C 348 7d 6,0
Adhérence au béton (MPa) ASTM C 882 1d 7,0
7d 10,0
Absorption d’eau (%) ASTM C 642 28d max 5,5
Variation de longueur (%) ASTM C 157 28d (eau) + 0,15
28d (air) - 0,15
Écaillage de surface (49 cycles) ASTM C 672 Perte max.(kg/m ) 2
0,50
Gel-dégel (300 cycles) ASTM C 666 Module d’élasticité 80
min.(%)
Teneur en ions chlorures (kg/m3) ASTM C 1152 — 0,60

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VII
3.8 Mortiers cimentaires en sacs
Chapitre Norme

3 3801

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4 Mortiers cimentaires en sacs
NORME
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2008 12 15

5.3.6 Essai de gel-dégel


L’essai de gel-dégel doit être réalisé
conformément aux exigences de la norme
ASTM C 666 « Standard Test Method for
Resistance of Concrete to Rapid Freezing
and Thawing ».

5.3.7 Ions chlorures


La teneur en ions chlorures du mélange
sec ne doit pas excéder 0.6 kg/m3. L’évaluation
doit être faite conformément aux exigences
de la norme ASTM C 1152 « Standard Test
Methods for Acid-Solubre Chloride in Mortar
and Concrete ».

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Bétons et produits connexes Tome

VII
3.9 Coulis cimentaires
Chapitre Norme

3 3901
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Coulis cimentaires 1 4
NORME
de

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2008 12 15

1. Objet ASTM E 488 « Standard Test Methods for


Strength of Anchors in Concrete and Masonry
La présente norme a pour objet de Elements ».
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères Association canadienne
d’évaluation des coulis cimentaires. de normalisation
CSA A23.1 « Béton – Constituants et exécu-
2. Références tion des travaux ».
La présente norme renvoie à l’édition la CSA A23.2–1B « Détermination de la viscosité,
plus récente des documents suivants : du ressuage, du gonflement et de la résistance
à la compression du coulis fluide ».
Normes : CAN/CSA A3000 « Compendium des maté-
riaux liants ».
American Society for Testing
and Materials BUREAU DE NORMALISATION
DU QUÉBEC
ASTM C 260 « Standard Specification for
Air-Entraining Admixtures for Concrete ». NQ 2621–900 « Bétons de masse volumique
normale et constituants ».
ASTM C 494 « Standard Specification for
Chemical Admixtures for Concrete ».
3. Définition
ASTM C 939 « Standard Test Method for Flow
of Grout for Preplaced-Aggregate Concrete La définition suivante s’applique à la
(Flow Cone Method) ». présente norme :
ASTM C 940 « Standard Test Method for Coulis cimentaire
Expansion and Bleeding of Freshly Mixed Mélange de ciment Portland, d’eau et d’adju-
Grouts for Preplaced-Aggregate Concrete in vants ayant une consistance fluide.
the Laboratory ».
ASTM C 942 « Standard Test Method for 4. Caractéristiques requises
Compressive Strength of Grouts for Preplaced-
Aggregate Concrete in the Laboratory ». 4.1 Exigences générales
ASTM C 1064 « Standard Test Method for
Tem-perature of Freshly Mixed Portland 4.1.1 Coulis en sac
Cement Concrete ». Les coulis en sac sont utilisés pour :
ASTM C 1090 « Standard Test Method for – l’ancrage au béton et autres usages;
Measuring Changes in Height of Cylindrical – l’injection de gaines de précontrainte.
Specimens of Hydraulic-Cement Grout ». Les sacs utilisés pour l’ensachage doi-
ASTM C 1107 « Standard Specification for vent être constitués d’un matériau résistant
Packaged Dry, Hydraulic-Cement Grout à l’humidité.
(Nonshrink) ». Le coulis doit être accompagné d’une
ASTM C 1152 « Standard Test Method for Acid- fiche technique. Celle-ci doit comprendre les
Soluble Chloride in Mortar and Concrete ». indications suivantes :
Contenu normatif

ASTM C 1202 « Standard Test Method for – l’usage recommandé;


Electrical Indication of Concrete’s Ability to – les recommandations de malaxage (quan-
Resist Chloride Ion Penetration ». tité d’eau et équipement nécessaires);

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Tome Bétons et produits connexes
VII
3.9 Coulis cimentaires
Chapitre Norme

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4 Coulis cimentaires
NORME
de

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2008 12 15

– les caractéristiques du coulis démon- Le coulis préparé au chantier doit


trant la conformité aux exigences du être accompagné de la fiche descriptive du
tableau 3901–1 pour l’ancrage au béton et mélange. Celle-ci doit comprendre les indi-
autres usages et au tableau 3901–2 pour cations suivantes :
l’injection de gaines de précontrainte; – la masse du ciment;
– les précautions et limitations. – la quantité d’eau;
Le coulis cimentaire pour l’injection de gai- – le type d’équipement pour le malaxage;
nes de précontrainte doit être thixotropique.
– les types et quantités d’adjuvants chimi-
4.1.1.1 Étiquetage ques;
Les sacs de coulis doivent porter les – les caractéristiques du coulis tels que
indications suivantes : définies au tableau 3901–3.
– le nom du fabricant; 4.1.2.1 Adjuvants chimiques
– l’identification du coulis; Un agent réducteur d’eau ou un super-
– la masse sèche du coulis; plastifiant peuvent être utilisés pour réduire
– le rendement; le ressuage et augmenter la fluidité. Ces
adjuvants doivent être conformes aux nor-
– les recommandations pour le malaxage;
mes ASTM C 260 « Standard Specification
– la date d’expiration, s’il y a lieu; for Air-Entraining Admixtures for Concrete »
– les précautions à prendre, notamment ou ASTM C 494 « Standard Specification for
l’entreposage; Chemical Admixtures for Concrete ». Tous les
– le numéro de lot. adjuvants chimiques doivent être exempts de
chlorure.
4.1.2 Coulis préparé au chantier Le coulis d’ancrage doit contenir un agent
Les coulis préparés au chantier sont expansif à base de poudre d’aluminium pour
utilisés exclusivement pour ancrage au roc. produire une dilatation.

Tableau 3901–1
Caractéristiques du coulis en sac pour l’ancrage au béton et autres usages
Caractéristiques Méthodes d’essai Exigences(1)
7,0 MPa à 1 jour
Résistance minimale à la 17,0 MPa à 3 jours
CSA A23.2–1B ou ASTM C 942
compression 25,0 MPa à 7 jours
35,0 MPa à 28 jours
0,0 à 0,3 % à 1 jour
Variation de hauteur 0,0 à 0,3 % à 3 jours
ASTM C 1090
(cure humide) 0,0 à 0,3 % à 14 jours
0,0 à 0,3 % à 28 jours
Contenu normatif

Résistance minimale à
ASTM E 488 40 kN
l’arrachement (force d’ancrage)
1. La quantité maximale d’eau recommandée par le fabricant est utilisée pour déterminer la conformité avec les exigences.

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Bétons et produits connexes Tome

VII
3.9 Coulis cimentaires
Chapitre Norme

3 3901
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Coulis cimentaires 3 4
NORME
de

Date

2008 12 15

Tableau 3901–2
Caractéristiques du coulis en sac pour l’injection de gaines de précontrainte
Caractéristiques Méthodes d’essai Exigences
Résistance minimale à la 20 MPa à 7 jours
CSA A23.2–1B ou ASTM C 942
compression 45 MPa à 28 jours
Dilatation libre CSA A23.2–1B ou ASTM C 940 < 2,0 % à 3 h
Ressuage CSA A23.2–1B ou ASTM C 940 0,0 % à 3 h
min. 20 s
CSA A23.2–1B ou ASTM C 939
max. 30 s
Fluidité
CSA A23.2–1B modifiée(1) min. 9 s
ou ASTM C 939 max. 20 s
Changement de hauteur du
ASTM C 1090 0,0 % à 0,2 % à 24 h et à 28 jours
coulis durci
Chlore maximal total ASTM C 1152 0,08 %
Perméabilité aux ions chlore ASTM C 1202 modifiée(2) 2500 coulombs
Température ASTM C 1064 5°C < T° < 30°C
1. Modifier la procédure en remplissant complètement le cône et calculant le temps nécessaire pour remplir un récipient de
1 litre.
2. Utiliser un voltage de 30V durant 6 heures.

Tableau 3901–3
Caractéristiques du coulis préparé au chantier pour l’ancrage au roc
Caractéristiques Méthodes d’essai Exigences
Rapport eau/liant (max) — 0,45
Résistance minimale à la 20,0 MPa à 7 jours
CSA A23.2–1B
compression 35,0 MPa à 28 jours
Dilatation libre CSA A23.2–1B 3 à 8 %
≤ 2 %, de 0 à 24 h
Ressuage CSA A23.2–1B
0,0 % > 24 h
min. 12 s
Fluidité CSA A23.2–1B
max. 35 s
Température ASTM C 1064 5°C < T° < 30°C
Contenu normatif

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Tome Bétons et produits connexes
VII
3.9 Coulis cimentaires
Chapitre Norme

3 3901

4
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4 Coulis cimentaires
NORME
de

Date

2008 12 15

4.1.2.2 Liant hydraulique 4.3 Protection des aciers contre


Les ciments Portland utilisés pour la la corrosion
fabrication du coulis d’ancrage doivent être Les concentrations de produits chimi-
de type GU et conformes aux exigences de ques corrosifs dans les coulis ne doivent pas
la norme CAN/CSA A3000 « Compendium dépasser les limites suivantes :
des matériaux liants ».
– chlorures : 250 mg/kg de coulis;
4.2 Eau de gâchage – nitrates : 100 mg/kg de coulis.
L’eau de gâchage utilisée pour les coulis Ces teneurs sont déterminées selon les
doit respecter les exigences de l’article 6.1.5 procédures mentionnées à l’article 6.8.4.3.7
de la norme NQ 2621–900 « Bétons de masse de la norme CSA A23.1 « Béton – Constituants
volumique normale et constituants ». et exécution des travaux ».

Contenu normatif

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Bétons et produits connexes Tome

VII
3.10 Matériaux connexes
Chapitre Norme

3 31001
Page
Doublure de coffrage 1 3
NORME
de

Date

2008 12 15

1. Objet 3. Définition
La présente norme a pour objet de déter- La définition suivante s’applique à la
miner les exigences du Ministère en ce qui présente norme :
a trait aux caractéristiques et aux critères Doublure de coffrage
d’évaluation des doublures de coffrage.
Matériau drainant, composé généralement
d’un tissu ou d’un géotextile, tendu sur la
2. Références surface intérieure d’un coffrage et qui a pour
La présente norme renvoie à l’édition la but de diminuer la formation de bulles à la
plus récente des documents suivants : surface du béton.

NORMES : 4. Caractéristiques requises


AMERICAN SOCIETY FOR TESTING 4.1 Exigences générales
AND MATERIALS
Les exigences générales sont les
ASTM C 672 « Standard Test Method for suivantes :
Scaling Resistance of Concrete Surfaces
Exposed to Deicing Chemicals ». – La doublure de coffrage ne doit pas altérer
l’apparence de la surface de béton. L’usage
ASTM C 805 « Standard Test Method for de la doublure engendre en général une
Rebound Number of Hardened Concrete ». couleur plus foncée des surfaces béton-
ASTM C 1202 « Standard Test Method for nées; la couleur finale des surfaces de
Electrical Indication of Concrete’s Ability to béton doit s’harmoniser avec celle des
Resist Chloride Ion Penetration ». surfaces bétonnées sans la doublure.
ASTM C 1543 « Standard Test Method for – La doublure ne doit pas adhérer à la sur-
Determining the Penetration of Chloride Ion face bétonnée et doit pouvoir être enlevée
into Concrete by Ponding ». facilement au moment du démoulage.
ASTM C 1585 « Standard Test Method for – La doublure doit être conçue de manière
Measurement of Rate of Absorption of Water à drainer l’eau du béton et à bloquer le
by Hydraulic–Cement Concretes ». passage des particules fines tout en évitant
le colmatage des pores.
ASSOCIATION CANADIENNE
DE NORMALISATION – La doublure ne doit être utilisée qu’une
seule fois.
CAN/CSA A23.1 « Béton – Constituants et
exécution des travaux ». – La doublure doit être clairement identifiée
et les indications propres à son installation
CAN/CSA A23.2–6B « Méthode normalisée doivent y figurer clairement (marque de
de détermination de l’adhérence sous charge commerce et sens de pose, s’il y a lieu).
de traction ».
MINISTÈRE DES TRANSPORTS 4.2 Exigences et essais
DU QUÉBEC L’évaluation de la doublure de coffrage
Tome VII – Matériaux, Norme 3101 « Béton est basée sur la comparaison des caractéris-
Contenu normatif

de masse volumique normale ». tiques d’un élément de béton moulé, dont la

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Tome Bétons et produits connexes
VII
3.10 Matériaux connexes
Chapitre Norme

3 31001
Page

2 3 Doublure de coffrage
NORME
de

Date

2008 12 15

moitié du coffrage est munie d’une doublure, Dans le cas des essais nécessitant un
alors que l’autre moitié ne l’est pas. Les exi­ carottage de l’élément, cette opération peut
gences sont énoncées au tableau 31001–1. s’effectuer lorsque le béton a de 8 à 28 jours
d’âge afin que les essais débutent au moment
prévu.
Tableau 31001–1
Exigences relatives aux doublures
de coffrage
Essai Exigence
Trois fois moins que
Bullage
la surface témoin
Supérieure ou égale
Dureté de surface
au témoin
Supérieure ou égale
Traction de surface
au témoin
Inférieure ou égale
Écaillage de surface
au témoin
Pénétration des Cl– Inférieure ou égale
à 10 mm au témoin
Perméabilité aux Inférieure ou égale
ions Cl– au témoin
Inférieure ou égale
Absorption de surface
au témoin

4.2.1 Spécimen d’essai Notes :


Le spécimen d’essai consiste en une – chanfreins : 15 x 15 mm;
section de 1,0 m de longueur d’une glissière – les cotes sont en millimètres.
en béton pour chantier de type New Jersey.
Une coupe type de cet élément est illustrée Figure 31001–1
à la figure 31001–1. Le béton utilisé pour la Spécimen d’essai
confection de cet élément est de type V, tel
qu’il est spécifié au tableau 3101–1 de la
norme 3101 « Béton de masse volumique
normale ». Le bois du coffrage doit être 4.2.2 Essai d’évaluation
conforme à la norme CAN/CSA A23.1 Aucun essai ne doit être effectué sur les
« Béton – Constituants et exécution des tra- 100 premiers millimètres situés sur le pourtour
vaux ». La cure à l’eau du béton doit se faire du spécimen :
pendant 7 jours suivant le bétonnage. Le
décoffrage et l’enlèvement de la doublure ont – Bullage : l’essai consiste à comparer la
Contenu normatif

lieu 3 jours après le bétonnage. La cure à l’air superficie en millimètres carrés des bulles
ambiant du laboratoire est ensuite effectuée d’air de la surface bétonnée au contact de
sur le béton ayant de 8 à 28 jours d’âge. la doublure et de celle qui est bétonnée

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Bétons et produits connexes Tome

VII
3.10 Matériaux connexes
Chapitre Norme

3 31001
Page
Doublure de coffrage 3 3
NORME
de

Date

2008 12 15

sans la doublure. La superficie prise en


compte ne comprend pas les 100 premiers
millimètres. Si l’essai est non conforme, il
doit être répété sur un nouveau spécimen.
Une seule reprise est autorisée.
– Dureté de surface : l’essai est mené
conformément à la méthode ASTM C 805
« Standard Test Method for Rebound
Number of Hardened Concrete ».
– Résistance en traction de la surface :
l’essai est effectué selon la méthode CAN/
CSA A23.2–6B « Méthode normalisée de
détermination de l’adhérence sous charge
de traction » à au moins trois endroits.
– Écaillage de surface : l’essai est fait sur
deux carottes de 150 mm de diamètre
conformément à la méthode ASTM C 672
« Standard Test Method for Scaling Resis­
tance of Concrete Surfaces Exposed to
Deicing Chemicals ».
– Pénétration des ions chlorures : l’essai est
effectué sur deux carottes de 150 mm de
diamètre selon la méthode ASTM C 1543
« Standard Test Method for Determining
the Penetration of Chloride Ion into
Concrete by Ponding ».
– Perméabilité aux ions chlorures : l’essai
est effectué sur deux carottes de 100 mm
de diamètre conformément à la méthode
ASTM C 1202 « Standard Test Method for
Electrical Indication of Concrete’s Ability
to Resist Chloride Ion Penetration ».
– Absorption de surface : l’essai est effectué
sur deux spécimens de 100 mm de dia­
mètre conformément à la méthode ASTM
C 1585 « Standard Test Method for Measu­
rement of Rate of Absorption of Water by
Hydraulic–Cement Concretes ».
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


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Bétons et produits connexes Tome

VII
3.11 Enduits de surface
Chapitre Norme

3 31101
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Enduits de surface pour béton 1 3
NORME
de

Date

2012 12 15

1. Objet 3. Définitions
La présente norme a pour objet de déter- La définition suivante s’applique à la pré-
miner les exigences du Ministère en ce qui sente norme.
a trait aux caractéristiques et aux critères Enduits de surface
d’évaluation des enduits de surface pour béton. Produits à un ou deux composants formant
un film pigmenté et offrant un certain niveau
2. Références d’imperméabilisation à une surface de béton
La présente norme renvoie à l’édition la tout en améliorant son apparence.
plus récente des documents suivants :
4. Caractéristiques requises
NORMES Les enduits de surface diminuent l’absorp-
tion d’eau et de chlorures dans le béton tout
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
en étant perméable à la vapeur d’eau. Ils
AND MATERIALS
doivent également bien adhérer au substrat
ASTM  C666 / C666M « Standard Test à la suite de cycles de gel et de dégel. Les
method for Resistance of Concrete to Rapid enduits, de type sablé, sont opaques, de
Freezing and Thawing ». couleur et de texture uniformes. L’application
ASTM D2369 « Standard Test Method for de deux couches d’enduit doit permettre de
Volatile Content of Coatings ». cacher complètement la surface du béton,
ASTM E1252 « Standard Practice for être exempte de trous d’aiguille, en plus de
General Techniques for Obtaining Infrared colmater les défauts mineurs.
Spectra for Qualitative Analysis ».
4.1 Essais de caractérisation
OFFICE DES NORMES GÉNÉRALES
DU CANADA À des fins de contrôle de la qualité et afin de
vérifier que les enduits qui seront contrôlés au
ONGC 1–GP–71 « Méthodes d’essai des chantier sont identiques aux enduits approu-
peintures et pigments ». vés en laboratoire, les enduits doivent faire
MINISTÈRE DES TRANSPORTS l’objet des essais de caractérisation suivants.
DU QUÉBEC
4.1.1 Aspect physique et teneur en
Tome VII « Matériaux »,
matière volatile
Norme 3101 « Bétons de masse volumique
normale ». Une description de l’aspect physique des
enduits est réalisée.
AUTRE DOCUMENT Une mesure du contenu en matières
non volatiles est réalisée conformément à la
NATIONAL COOPERATIVE HIGHWAY norme ASTM D2369 « Standard Test Method
RESEARCH PROGRAM for Volatile Content of Coatings ».
NCHRP Report 244: Concrete Sealers for
Protection of Bridge Structures. 4.1.2 Analyse infrarouge
Une identification « Fourier Transform
Contenu normatif

Infrared Spectroscopy » (FTIR) est réalisée


conformément à la norme ASTM E1252
« Standard Practice for General Techniques

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome Bétons et produits connexes
VII
3.11 Enduits de surface
Chapitre Norme

3 31101
Page

2 3 Enduits de surface pour béton


NORME
de

Date

2012 12 15

for Obtaining Infrared Spectra for Qualitative 4.2.3 Résistance au gel-dégel


Analysis ». Les enduits à deux composants L’essai de gel-dégel est réalisé confor-
requièrent une identification FTIR pour chaque mément à la norme ASTM C666 / C666M
composant. « Standard Test method for Resistance of
Concrete to Rapid Freezing and Thawing »,
4.2 Essais de performance sur deux spécimens de béton recouverts
Les enduits de surface sont posés en deux d’enduit sur toutes les faces. Cependant, les
couches au taux recommandé par la fiche modifications suivantes sont apportées à la
technique. La deuxième couche est posée norme ASTM C666 / C666M :
après un délai de 24 ± 4 h sur toutes les faces – la durée de l’essai de gel-dégel est de
d’un spécimen de béton. Les enduits doivent 150 cycles;
rencontrer les exigences du tableau  31101–1.
– le béton des spécimens est un type V
4.2.1 Opacité conforme à la norme 3101 « Bétons de
masse volumique normale » du Tome VII
Les enduits, appliqués selon le taux de « Matériaux »;
pose total demandé, doivent cacher complè-
tement les parties noires et blanches d’une – l’enduit est appliqué sur des cubes de
éprouvette Leneta 10H-BW, conformément à dimensions 100  mm × 100  mm × 100  mm
la norme ONGC  1–GP–71 « Méthodes d’essai ayant subi une cure à l’humidité d’au moins
des peintures et pigments », méthode 14.1. 28 jours;
– une fois recouvert d’enduit, le spécimen
4.2.2 Absorption d’eau, pénétration de béton subit une cure de 14 jours à
des chlorures et transmission de l’air libre avant de débuter les cycles de
gel-dégel;
vapeur d’eau
– seul l’état physique de l’enduit est noté à
Les essais sur les enduits de surface sont
tous les 50 cycles;
réalisés selon le mode « Series II Tests » décrit
dans le rapport NCHRP Report  244 « Concrete – une photographie de chaque spécimen
Sealers for Protection of Bridge Structures ». est prise avant de débuter les essais ainsi
qu’à tous les 50 cycles.

Tableau 31101–1
Exigences pour les essais de performance
% de % de % de
réduction de réduction de transmission
Résistance
Produit Opacité l’absorption la pénétration de vapeur
au gel-dégel
d’eau (1) des chlorures (1) d’eau (1)
(min.) (min.) (min.)
Type 1
Section 4.2.1 10 10 100 150 cycles
(Standard)
Type 2
Contenu normatif

(Haut pouvoir Section 4.2.1 75 75 100 150 cycles


imperméabilisant)

1. Par rapport à un béton témoin.

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Bétons et produits connexes Tome

VII
3.11 Enduits de surface
Chapitre Norme

3 31101
Page
Enduits de surface pour béton 3 3
NORME
de

Date

2012 12 15

À la suite de l’essai de gel-dégel, l’enduit


ne doit pas se décoller du béton ni former de
cloques ou s’altérer.

5. Étiquetage
Les enduits de surface pour béton doivent
être livrés dans des contenants scellés et
porter une étiquette mentionnant :
– le nom du produit et son fabricant;
– les instructions concernant l’entreposage
et la mise en œuvre;
– le numéro du lot de production;
– le volume des contenants;
– la date d’expiration.
Contenu normatif

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Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Tome

VII
Chapitre

4
LIANTS ET ENROBÉS Page

i
Date

2013 12 15

Table des matières


4.1 Liants bitumineux
4101 Bitumes
4104 Bitumes fluidifiés
4105 Émulsions de bitume

4.2 Enrobés à chaud


4201 Enrobés à chaud formulés selon
le principe de la méthode Marshall
4202 Enrobés à chaud formulés selon
la méthode de formulation du
Laboratoire des chaussées

4.3 Traitements de surface


4301 Traitements de surface

4.4 Produits de colmatage de


fissures et de joints
4401 Produits de colmatage de fissures
et de joints

4.5 Enrobés à froid


4501 Enrobés pour rapiéçage à froid

Normes archivées (1)
Norme (dernière version) Remarque Archivée le
4102 Bitumes intermédiaires (95 05 26) Fusionnée à la norme 4101. 95 05 26
4103 Bitumes supérieurs (95 05 26) Fusionnée à la norme 4101. 95 05 26

1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.

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LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

4 4101

Bitumes
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1 8
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet AASHTO T315 « Standard Method of Test


for Determining the Rheological Properties
La présente norme a pour objet de déter- of Asphalt Binder Using a Dynamic Shear
miner les exigences du Ministère en ce qui Rheometer (DSR) ».
a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des bitumes ordonnés selon des AASHTO T316 « Standard Method of Test
classes de performance, ainsi que de définir for Viscosity Determination of Asphalt
les modes d’action en assurance de la qualité Binder Using Rotational Viscometer ».
relativement à la fabrication des bitumes. AMERICAN SOCIETY FOR TESTING AND
MATERIALS
2. Références ASTM D70 « Standard Test Method for
La présente norme renvoie à l’édition la Density of Semi-Solid Bituminous Materials
plus récente des documents suivants : (Pycnometer Method) ».
ASTM D92 « Standard Test Method for Flash
NORMES and Fire Points by Cleveland Open Cup
Tester ».
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC Gouvernement du Québec
Tome VII – Matériaux, MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU
Norme 4202 « Enrobés à chaud formulés QUÉBEC, LABORATOIRE DES
selon la méthode de formulation du Labora- CHAUSSÉES
toire des chaussées ». LC 25–003 « Stabilité au stockage ».
LC 25–005 « Recouvrance d’élasticité ».
AUTRES DOCUMENTS
LC 25–007 « Bitume – Évaluation de la tem-
AMERICAN ASSOCIATION OF STATE pérature associée à une viscosité ».
HIGHWAY AND TRANSPORTATION LC 25–008 « Évaluation de la teneur en
OFFICIALS cendres ».
AASHTO R28 « Standard Practice for LC 25–009 « Évaluation de la résistance
Accelerated Aging of Asphalt Binder Using d’un liant bitumineux au désenrobage en
a Pressurized Aging Vessel (PAV) ». fonction d’une source granulaire donnée ».
AASHTO TP70 « Standard Method of Test
for Multiple Stress Creep Recovery (MSCR) 3. Définitions et abréviations
Test of Asphalt Binder Using a Dynamic
Shear Rheometer (DSR) ». 3.1 Définitions
AASHTO T240 « Standard Method of Test Les définitions suivantes s’appliquent à la
for Effect of Heat and Air on a Moving Film présente norme.
of Asphalt Binder (Rolling Thin-Film Oven Bitume
Test) ». Produit visqueux constitué principalement de
AASHTO T313 « Standard Method of Test composés hydrocarbonés et de leurs dérivés.
for Determining the Flexural Creep Stiffness Le bitume est obtenu par raffinage d’un pétrole
of Asphalt Binder Using the Bending Beam
Contenu normatif

brut avec ou sans additifs.


Rheometer (BBR) ».

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Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4101
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2 8
Bitumes
NORME
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Date

2013 12 15

Bitume tiède (T) Température élevée de


Bitume contenant un additif qui permet le caractérisation (Te)
malaxage et le compactage de l’enrobé à au Température (°C) à laquelle le bitume est
moins 30 °C de moins que les températures susceptible de se déformer de manière
optimales de malaxage et de compactage irréversible. La méthode de calcul qui conduit
d’un enrobé à chaud fabriqué avec le même à la détermination de Te est présentée à
bitume sans cet additif. l’annexe A.
Classe de performance
Classe qui se définit par l’expression PG H L, 3.2 Abréviations
où PG signifie classe de performance (Perfor- Les abréviations suivantes s’appliquent à
mance Grade); H représente la température la présente norme :
limite (en °C) au-dessus de laquelle le bitume BBR
est susceptible de présenter des phénomènes Rhéomètre à flexion de poutre (Bending Beam
de déformation irréversibles; L représente Rheometer).
la température limite (en °C) au-dessous de
DSR
laquelle le bitume est susceptible de se fissurer
Rhéomètre à cisaillement dynamique (Dyna-
par retrait thermique.
mic Shear Rheometer).
Note :
HRD
Le bitume conserve des propriétés visco-
Haute résistance au désenrobage.
élastiques adéquates lorsqu’il est soumis à
des conditions atmosphériques comprises MSCR
dans l’intervalle défini par les valeurs de Déformation et recouvrance répétées (Multiple
H et L. Stress Creep Recovery).
Lot PAV
Un lot de bitume est défini comme une quantité Bombe de vieillissement sous pression (Pres-
de bitume de même classe de performance suring Aging Vessel).
produit par un même fabricant et ayant les RTFOT
mêmes caractéristiques rhéologiques et Étuvage accéléré en couche mince (Rolling
physicochimiques. Les quantités de bitume Thin-Film Oven Test).
représentées par un lot peuvent varier THRD
selon le procédé de fabrication choisi par le Tiède à haute résistance au désenrobage.
fabricant :
– raffinage en continu du pétrole brut; 4. Caractéristiques requises
– fabrication par cuvée; Le bitume utilisé dans la fabrication d’enro-
– mélange et homogénéisation de consti- bés doit respecter les exigences décrites au
tuants qui sont déversés directement tableau 4101–1.
dans la citerne de transport en utilisant De plus, le bitume doit permettre l’exécu-
un système de dosage informatisé. tion de tous les essais de contrôle prévus à
Température basse de la norme 4202.
caractérisation (Tb)
Température (°C) à laquelle le bitume est sus- 4.1 Bitume HRD
Contenu normatif

ceptible de se fissurer par retrait thermique.


La méthode de calcul qui conduit à la déter- En plus des exigences citées précédem-
mination de Tb est présentée à l’annexe A. ment, les bitumes HRD et THRD doivent
montrer un enrobage résiduel minimal de
95 % (LC 25–009) lorsqu’ils sont testés avec
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LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

4 4101

Bitumes
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3 8
NORME
de

Date

2013 12 15

les granulats de référence de la source 3573- - la stabilité au stockage et le point de


0164 fournis par le Service des matériaux ramollissement moyen,
d’infrastructures de la Direction du laboratoire - la recouvrance d’élasticité lorsque
des chaussées. En contrôle de la qualité, une requise au tableau 4101–1,
tolérance de 5 % est applicable à ce paramètre.
- la teneur en cendres,
5. Assurance de la qualité - la variation de masse au RTFOT,
- la température élevée de caractéri­
5.1 Attestation de conformité sation Te,
Les modes de production du bitume, - la température basse de caractéri­
énumérés à la définition de « Lot » de la sation Tb,
section 3.1 « Définitions », doivent permettre - le module de rigidité So (60) et la pente
l’échantillonnage sécuritaire du produit final mo (60) mesurés sur le bitume d’origine,
avant la rampe de chargement. - l’enrobage résiduel lorsque requis
Pour chaque livraison de bitume, le fabri- (bitume HRD et THRD),
cant de bitume doit fournir au producteur - la recouvrance d’élasticité à 3,2 kPa
d’enrobés une attestation de conformité (R3,2), la complaisance non recouvrable
contenant l’information suivante : à 3,2 kPa (Jnr3,2) et la complaisance
– le nom du fabricant et le lieu de fabrication; non recouvrable différentielle (Jnrdiff)
– le lieu d’entreposage et d’expédition du mesurées selon les températures
bitume à l’entrepreneur; spécifiées au tableau 4101–3;
– la classe de performance du bitume suivie, – la date du contrôle;
s’il y a lieu, du suffixe HRD s’il s’agit d’un – les résultats d’essais de contrôle suivants :
bitume à haute résistance au désenro- - le paramètre G*/sin sur le bitume
bage, T s’il s’agit d’un bitume tiède ou d’origine,
THRD s’il s’agit d’un bitume tiède à haute - le module de rigidité Sc (60) et la
résistance au désenrobage; pente mc (60) mesurés sur le bitume
– le numéro de lot; d’origine,
– la date de fabrication; - la recouvrance d’élasticité lorsque
– la date de caractérisation; requise au tableau 4101–1;
– les résultats d’essais suivants : – les températures minimale et maximale
- la masse volumique à 25 °C exprimée d’entreposage;
en grammes par centimètre cube – les températures minimale et maximale
(ASTM D70), de malaxage1.
- la viscosité Brookfield à 135 °C et à
165 °C,
1. Un intervalle de 14 °C est alloué pour le malaxage. Cet intervalle est déterminé en appliquant une tolérance
de ± 7 °C sur la température optimale de malaxage correspondant à une viscosité de 0,17 Pa • s. Cette tempé-
rature est déterminée selon la méthode d’essai LC 25–007. Si ce calcul donne une température de malaxage
Contenu normatif

supérieure à 170 °C, celle-ci est fixée à 170 °C et la température minimale est fixée à 156 °C. Pour le bitume
destiné à la fabrication d’enrobé tiède, si le modèle basé sur la viscosité optimale ne peut être appliqué, les
températures minimale et maximale de malaxage sont celles recommandées par le fournisseur selon sa
propre méthodologie. Si un bitume destiné à la fabrication d’enrobé tiède peut aussi être utilisé pour la fabri-
cation d’enrobé à chaud, les températures minimale et maximale de malaxage, déterminées selon le modèle
basé sur la viscosité optimale, doivent également figurer sur l’attestation de conformité.
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Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4101
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4 8
Bitumes
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2013 12 15

L’échantillon utilisé pour ces essais doit


être représentatif du produit livré aux cen-
trales d’enrobage. Si un additif est ajouté au
bitume lors du chargement dans les citernes
de transport, la caractérisation du bitume doit
être faite après l’ajout de l’additif et homogé-
néisation. Cette caractérisation peut être faite
au préalable sur un échantillon de synthèse
contenant les mêmes lots de constituants
mélangés dans les mêmes proportions.
Si un additif est ajouté au bitume après sa
livraison à la centrale d’enrobage, le fabricant
d’enrobé devient le fabricant de bitume au
sens de la présente norme. Par conséquent, le
système qualité ISO de la centrale d’enrobage
doit couvrir cette activité, notamment en ce qui
a trait aux équipements, aux produits utilisés
et aux modes d’incorporation de l’additif. De
plus, le fabricant de bitume doit fournir une
attestation de conformité du produit ainsi
modifié.

5.2 Contrôle
Les réservoirs d’expédition du bitume
doivent être contrôlés hebdomadairement.
Les caractéristiques suivantes sont
vérifiées :
– limite supérieure de la classe, par la
mesure du paramètre G*/sin sur le
bitume d’origine au regard des exigences
du tableau 4101–1;
– limite inférieure de la classe, par un essai
BBR sur le bitume d’origine au regard des
exigences du tableau 4101–2;
– recouvrance d’élasticité sur le bitume
d’origine au regard des exigences du
tableau 4101–1.
Si une des exigences spécifiées au
tableau 4101–2 pour les paramètres Sc (60)
ou mc (60) n’est pas satisfaite, la limite infé-
rieure de la classe doit être confirmée par la
Contenu normatif

détermination de la température basse de


caractérisation (Tb ) au regard des exigences
du tableau 4101–1.

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LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

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Bitumes
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NORME
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2013 12 15

Tableau 4101–1
Exigences pour la classification des bitumes
Classe de performance
Méthode
Paramètre
d’essai
PG 52–34 PG 52–40 PG 58–28 PG 58–34 PG 58–40 PG 64–28 PG 64–34 PG 70–28 PG 70–34

Température élevée de caractérisation (Te )


Min. 52,0 °C 52,0 °C 58,0 °C 58,0 °C 58,0 °C 64,0 °C 64,0 °C 70,0 °C 70,0 °C Voir
Max. 57,9 °C 57,9 °C 63,9 °C 63,9 °C 63,9 °C 69,9 °C 69,9 °C 75,9 °C 75,9 °C annexe A

Température basse de caractérisation (Tb )


Min. -39,9 °C -45,9 °C -33,9 °C -39,9 °C -45,9 °C -33,9 °C -39,9 °C -33,9 °C -39,9 °C Voir
Max. -34,0 °C -40,0 °C -28,0 °C -34,0 °C -40,0 °C -28,0 °C -34,0 °C -28,0 °C -34,0 °C annexe A

Bitume d’origine

Point éclair > 230 °C > 230 °C > 230 °C > 230 °C > 230 °C > 230 °C > 230 °C > 230 °C > 230 °C ASTM D92
Viscosité AASHTO
< 3 Pa • s < 3 Pa • s < 3 Pa • s < 3 Pa • s < 3 Pa • s < 3 Pa • s < 3 Pa • s < 3 Pa • s < 3 Pa • s
Brookfield à 135 °C T316
Stabilité au stockage ≤ 2 °C ≤ 2 °C ≤ 2 °C ≤ 2 °C ≤ 2 °C ≤ 2 °C ≤ 2 °C ≤ 2 °C ≤ 2 °C LC 25–003
Recouvrance d’élas-
ticité à 10 °C, 20 cm, — ≥ 40 % — ≥ 40 % ≥ 60 % — ≥ 60 % ≥ 60 % ≥ 60 % LC 25–005
5 cm/min
Teneur en cendres ≤ 0,60 % ≤ 0,60 % ≤ 0,60 % ≤ 0,60 % ≤ 0,60 % ≤ 0,60 % ≤ 0,60 % ≤ 0,60 % ≤ 0,60 % LC 25–008
DSR 10 Rad/s,
52 °C 52 °C 58 °C 58 °C 58 °C 64 °C 64 °C 70 °C 70 °C AASHTO
à T °C
T315
G*/sinδ ≥ 1,00 kPa ≥ 1,00 kPa ≥ 1,00 kPa ≥ 1,00 kPa ≥ 1,00 kPa ≥ 1,00 kPa ≥ 1,00 kPa ≥ 1,00 kPa ≥ 1,00 kPa
Bitume vieilli à court terme (RTFOT)
AASHTO
Variation de masse < 1,00 % < 1,00 % < 1,00 % < 1,00 % < 1,00 % < 0,60 % < 1,00 % < 0,60 % < 1,00 %
T240
DSR 10 Rad/s,
52 °C 52 °C 58 °C 58 °C 58 °C 64 °C 64 °C 70 °C 70 °C AASHTO
à T °C
T315
G*/sinδ ≥ 2,20 kPa ≥ 2,20 kPa ≥ 2,20 kPa ≥ 2,20 kPa ≥ 2,20 kPa ≥ 2,20 kPa ≥ 2,20 kPa ≥ 2,20 kPa ≥ 2,20 kPa
Bitume vieilli à long terme (RTFOT + PAV)
Vieillissement au AASHTO
90 °C 90 °C 100 °C 100 °C 100 °C 100 °C 100 °C 100 °C 100 °C
PAV, à T °C R28
BBR temps de
-24 °C -30 °C -18 °C -24 °C -30 °C -18 °C -24 °C -18 °C -24 °C
charge 60 s, à T °C
Module de rigidité AASHTO
≤ 300 MPa ≤ 300 MPa ≤ 300 MPa ≤ 300 MPa ≤ 300 MPa ≤ 300 MPa ≤ 300 MPa ≤ 300 MPa ≤ 300 MPa T313
S(60)

Pente m(60) ≥ 0,300 ≥ 0,300 ≥ 0,300 ≥ 0,300 ≥ 0,300 ≥ 0,300 ≥ 0,300 ≥ 0,300 ≥ 0,300
Contenu normatif

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Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4101
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6 8
Bitumes
NORME
de

Date

2013 12 15

Tableau 4101–2
Paramètres de contrôle des bitumes
Classe de performance
Méthode
Paramètre
d’essai
PG 52–34 PG 52–40 PG 58–28 PG 58–34 PG 58–40 PG 64–28 PG 64–34 PG 70–28 PG 70–34

Bitume d’origine

BBR temps de
charge 60 s, -24 °C -30 °C -18 °C -24 °C -30 °C -18 °C -24 °C -18 °C -24 °C
à T °C
AASHTO
Module de T313
≤ Smax (1) ≤ Smax (1) ≤ Smax (1) ≤ Smax (1) ≤ Smax (1) ≤ Smax (1) ≤ Smax (1) ≤ Smax (1) ≤ Smax (1)
rigidité Sc (60)

Pente mc (60) ≥ 0,350 ≥ 0,350 ≥ 0,400 ≥ 0,350 ≥ 0,350 ≥ 0,400 ≥ 0,350 ≥ 0,400 ≥ 0,350

1. Le module de rigidité maximal permissible (Smax) est obtenu par la relation suivante :

Smax = So (60) + 10 × (L - Tb)

où : So est la valeur du module de rigidité mesurée à 60 s sur le bitume d’origine au moment de la caractérisation du lot
par le fournisseur.

Tableau 4101–3
Information additionnelle à fournir, selon l’essai MSCR, sur le bitume vieilli à court terme (RTFOT)
Classe de performance
Méthode
Paramètre
d’essai
PG 52–34 PG 52–40 PG 58–28 PG 58–34 PG 58–40 PG 64–28 PG 64–34 PG 70–28 PG 70–34

Température de
52 52 58 58 52 64 58 64 64
l’essai (°C)
Recouvrance d’élas-
ticité à 3,2 kPa, (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1)
R3,2 (%)
Complaisance
AASHTO
non recouvrable à (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1)
TP70
3,2 kPa, Jnr3,2 (kPa-1)
Complaisance non
recouvrable différen- (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1)
tielle, Jnrdiff (%)
1. Inscrire le résultat obtenu sur l’attestation de conformité.
Contenu normatif

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LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

4 4101

Bitumes
Page

7 8
NORME
de

Date

2013 12 15

ANNEXE A
Détermination des températures de caractérisation

A.1 Température élevée de caractérisation (Te )

La température élevée de caractérisation est déterminée par calcul à partir des mesures du paramètre
G*/sin obtenues à diverses températures en utilisant le DSR. Ce paramètre est utilisé pour évaluer
la capacité d’un bitume à résister aux déformations. Un bitume ne devrait pas montrer de signes de
déformation permanente lorsqu’il est utilisé dans un enrobé convenablement formulé et sélectionné si
la valeur du paramètre G*/sin, à la température H de la classe PG, est supérieure à 1,00 kPa pour le
bitume d’origine et supérieure à 2,20 kPa pour le bitume vieilli à court terme (RTFOT).

À partir des résultats de deux essais DSR réalisés sur le bitume d’origine à des températures T1 et T2,
il est possible de calculer la température pour laquelle G*/sin = 1,00 kPa. Pour plus de précision, les
températures d’essais sont celles où (G*/sin)1 < 1,00 kPa et (G*/sin)2 > 1,00 kPa. L’équation 1 est
utilisée pour obtenir Te(origine) :

Te (origine) = T1 +
{ [T2 - T1] ×
[ log(1,00) - log [(G* / sin)1]
log [(G* / sin)2] - log [(G* / sin)1] ]} (équation 1)

Le même principe est appliqué sur le bitume vieilli à court terme (RTFOT), à la différence près que le
calcul est effectué pour une valeur de G*/sin = 2,20 kPa. L’équation 2 permet d’obtenir Te(RTFOT) :

Te (RTFOT) = T3 + { [T4 - T3] × [ log(2,20) - log [(G* / sin)3]


log [(G* / sin)4] - log [(G* / sin)3] ]} (équation 2)

La température la plus restrictive de Te(origine) et de Te(RTFOT), soit la plus basse, est celle qui est
retenue comme valeur de Te.
Contenu normatif

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Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4101
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8 8
Bitumes
NORME
de

Date

2013 12 15

A.2 Température basse de caractérisation (Tb )

La température basse de caractérisation est déterminée par calcul à partir des mesures des paramè-
tres S(60) et m(60) obtenues sur un échantillon de bitume vieilli à long terme (RTFOT et PAV) soumis
à des essais BBR réalisés à diverses températures. Le modèle considère que la fissuration de l’enrobé
est favorisée lorsque la valeur du module de rigidité S(60) est supérieure à 300 MPa ou que la pente
de la courbe, désignée comme m(60), est inférieure à 0,300. À partir des résultats de deux essais BBR
réalisés sur le bitume vieilli à long terme (RTFOT + PAV) à des températures T1 et T2, il est possible de
calculer la température pour laquelle le module de rigidité S(60) = 300 MPa. Pour plus de précision, les
températures d’essais sont celles où S(60)1 < 300 MPa et S(60)2 > 300 MPa. L’équation 3 est utilisée
pour obtenir Tb(rigidité) :

Tb (rigidité) = T1 +
{ [T2 - T1] ×
[ log(300) - log [S(60)1]
log [S(60)2] - log [S(60)1] ]} - 10 (équation 3)

La pente m(60) doit également être prise en considération. L’équation 4 permet de déterminer la tempé-
rature Tb (pente) pour laquelle la pente m(60) est équivalente à 0,300 :

Tb (pente) = T1 + { [T2 - T1] × [ 0,300 - m(60)1


m (60)2 - m(60)1 ]} - 10 (équation 4)

La température la plus restrictive de Tb(rigidité) et de Tb(pente), soit la plus élevée, est celle qui est
retenue comme valeur de Tb.

Contenu normatif

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Liants et enrobés Tome

VII
4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4104
Page
Bitumes fluidifiés 1 3
NORME
de

Date

2008 12 15

1. Objet AUTRES DOCUMENTS :


La présente norme a pour objet de déter- MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU
miner les exigences du Ministère en ce qui QUÉBEC, LABORATOIRE DES
a trait aux caractéristiques et aux critères CHAUSSÉES
d’évaluation des bitumes fluidifiés.
LC 26–100 « Détermination de la teneur en
bitume ».
2. Références
LC 26–110 « Détermination de la masse du
La présente norme renvoie à l’édition la filler dans le produit de l’extraction ».
plus récente des documents suivants :
3. Définitions
NORMES :
Les définitions suivantes s’appliquent à la
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING présente norme.
AND MATERIALS Bitume fluidifié
ASTM D 5 « Standard Test Method for Liant liquide à base de bitume obtenu par
Penetration of Bituminous Materials ». dissolution d’un bitume routier dans un solvant
ASTM D 95 « Standard Test Method for hydrocarboné d’origine pétrolière.
Water in Petroleum Products and Bituminous Lot
materials by Distillation ». Quantité déterminée de bitume fluidifié de
ASTM D 113 « Standard Test Method for même type et de même classe, présentant
Ductility of Bituminous Materials ». les mêmes caractéristiques physicochimiques,
ASTM D 402 « Standard Test Method for produit par le même fabricant, avec les mêmes
Distillation of Cut-Back Asphaltic (Bituminous) constituants, dans les mêmes proportions et
Products ». selon le même procédé de fabrication.
ASTM D 2026 « Standard Specification for 4. Classification
Cutback Asphalt (Slow-Curing Type) ».
ASTM D 2027 « Standard Specification for Les bitumes fluidifiés doivent appartenir
Cutback Asphalt (Medium-Curing Type) ». à une des classes suivantes :
ASTM D 2028 « Standard Specification for – Séchage rapide (RC) :
Cutback Asphalt (Rapid-Curing Type) ». Classes : RC–30, RC–70, RC–250,
ASTM D 2042 « Standard Test Method for RC–800, RC–3000
Solubility of Asphalt Materials in Trichloroethy- – Séchage moyen (MC) :
lene ». Classes : MC–30, MC–70, MC–250,
ASTM D 2170 « Standard Test method MC–800, MC–3000
for Kinematic Viscosity of Asphalts (Bitu- – Séchage lent (SC) :
mens) ». Classes : SC–70, SC–250, SC–800,
SC–3000
– Séchage mi-rapide (RM) :
Contenu normatif

Classe : RM–20
Les chiffres de chacune des classes dési-
gnent le degré de viscosité minimal du bitume.

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Tome Liants et enrobés
VII 4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4104
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2 3
Bitumes fluidifiés
NORME
de

Date

2008 12 15

5. Caractéristiques requises 6. Attestation de conformité


Les bitumes fluidifiés des classes RC–30 Pour chaque livraison de bitume fluidifié,
et RM–20 doivent être conformes aux exigen- le fournisseur doit fournir à l’entrepreneur une
ces du tableau 4104–1. Les autres bitumes attestation de conformité contenant l’informa-
fluidifiés doivent être conformes aux normes tion suivante :
ASTM D 2026 « Standard Specification – le nom du fabricant et le lieu de fabrica-
for Cutback Asphalt (Slow-Curing Type) », tion;
ASTM D 2027 « Standard Specification for
– le lieu d’entreposage et le lieu d’expédition
Cutback Asphalt (Medium-Curing Type) » et
du bitume fluidifié à l’entrepreneur;
ASTM D 2028 « Standard Specification for
Cutback Asphalt (Rapid-Curing Type) ». L’exi- – l’identification de l’entreprise qui entre-
gence de viscosité cinématique sur le résidu pose et livre à l’entrepreneur le bitume
de distillation ne s’applique pas. Toutefois, fluidifié;
la pénétration du résidu doit être de 80 à – la classe de bitume fluidifié;
120 dmm dans le cas des bitumes fluidifiés – le numéro de lot de bitume fluidifié;
à séchage rapide (RC) et de 120 à 250 dmm
– la date de fabrication;
dans le cas des bitumes fluidifiés à séchage
moyen (MC). – les résultats d’essais du pourcentage
de résidu de distillation (ASTM D 402
Si le bitume fluidifié sert à fabriquer un
« Standard Test Method for Distillation
mélange, la présence de ce type de bitume
of Cut-Back Asphaltic (Bituminous) Pro-
dans un enrobé doit permettre l’exécution
ducts »);
de tous les essais de contrôle prévus pour
évaluer la qualité de cet enrobé et, notam- – les recommandations concernant le trans-
ment, la teneur en bitume d’après la méthode port, la manutention et l’entreposage des
d’essai LC 26–100 « Détermination de la bitumes fluidifiés;
teneur en bitume » et la masse du filler d’après – les températures recommandées pour la
la méthode d’essai LC 26–110 « Détermina- pulvérisation, le mélange et le pompage
tion de la masse du filler dans le produit de des bitumes fluidifiés.
l’extraction ». Note :
Les essais sur le bitume fluidifié sont effectués
5.1 Étiquetage sur des échantillons prélevés au réservoir
L’étiquette de chaque baril doit comporter d’expédition.
les informations suivantes :
– le nom du fournisseur;
– la classe de bitume fluidifié;
– le numéro du lot de production;
– la date de fabrication.
Contenu normatif

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Liants et enrobés Tome

VII
4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4104
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Bitumes fluidifiés 3 3
NORME
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Date

2008 12 15

Tableau 4104–1
Exigences pour les bitumes fluidifiés des classes RC–30 et RM–20
Méthodes RC–30 RM–20
Exigence
d’essai Minimum Maximum Minimum Maximum
Essais sur l’émulsion
Viscosité cinématique à 60 °C
ASTM D 2170 30 60 20 35
(mm2/s)
Essai de distillation, % du distillat
ASTM D 402
total jusqu’à 360 °C
jusqu’à 190 °C 15 — — 60
jusqu’à 225 °C 55 — 40 —
jusqu’à 260 °C 75 — 70 —
jusqu’à 315 °C 90 — 85 —
Résidu de distillation jusqu’à
50 — 50 —
360 °C, différence de volume (%)
Essais sur le résidu de distillation
Pénétration à 25 °C, 100 g, 5 s
ASTM D 5 80 120 80 200
(dmm)
Ductilité à 25 °C (cm) ASTM D 113 100 — 100 —
Solubilité dans le trichloroéthylène
ASTM D 2042 99,0 — 99,0 —
(% en masse)
Eau (% en volume) ASTM D 95 — 0,2 — 0,2
Contenu normatif

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LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

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Émulsions de bitume 1 5
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet ASTM D7402 « Standard Practice for


Identifying Cationic Emulsified Asphalts ».
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui ASTM D7496 « Standard Test Method for
a trait aux caractéristiques et aux critères Viscosity of Emulsified Asphalt by Saybolt
d’évaluation des émulsions de bitume. Furol Viscometer ».

AUTRES DOCUMENTS
2. Références
La présente norme renvoie à l’édition la
Gouvernement du Québec
plus récente des documents suivants :
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC, LABORATOIRE
NORMES
DES CHAUSSÉES
AMERICAN ASSOCIATION OF STATE LC 25–005 « Recouvrance d’élasticité ».
HIGHWAY AND TRANSPORTATION
LC 25–008 « Évaluation de la teneur en
OFFICIALS
cendres ».
AASHTO T315 « Standard Method of Test
LC 25–012 « Récupération du résidu
for Determining the Rheological Properties
d’émulsion sur plaque de granit ».
of Asphalt Binder Using a Dynamic Shear
Rheometer (DSR) ». LC 25–013 « Distillation d’émulsions
bitumineuses avec polymères ».
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
AND MATERIALS 3. Définition
ASTM D977 « Standard Specification for
Emulsified Asphalt ». Les définitions suivantes s’appliquent à
la présente norme.
ASTM D2397 « Standard Specification for
Cationic Emulsified Asphalt ». Émulsion de bitume
ASTM D6930 « Standard Test Method Mélange hétérogène instable comprenant
for Settlement and Storage Stability of une phase dispersante continue (solution
Emulsified Asphalts ». aqueuse) au sein de laquelle se trouve la
phase dispersée, constituée de gouttelettes
ASTM D6933 « Standard Test Method for de bitume. L’émulsion est stabilisée par la
Oversized Particles in Emulsified Asphalts présence de produits émulsifiants anioniques
(Sieve Test) ». (émulsions anioniques) ou cationiques (émul-
ASTM D6934 « Standard Test Method sions cationiques). Au contact des granulats,
for Residue by Evaporation of Emulsified il y a rupture de l’émulsion se manifestant
Asphalt ». par :
ASTM D6936 « Standard Test Method for – l’évaporation de l’eau et la coalescence
Determining Demulsibility of Emulsified des particules de bitume (prise);
Asphalt ». – l’évaporation de l’eau restante et des
ASTM D6997 « Standard Test Method for fractions volatiles jusqu’à ce que le liant
Distillation of Emulsified Asphalt ». résiduel ne contienne plus que des hydro-
Contenu normatif

carbures non volatils (mûrissement).

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Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4105
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2 5 Émulsions de bitume
NORME
de

Date

2013 12 15

Note livrées en vrac ». Les émulsions de bitume


L’émulsion inversée est une émulsion dont pour liants d’imprégnation sont des émul-
la phase dispersante est le bitume et la sions de type SS-1 ou SS-1h conformes à la
phase dispersée, l’eau. norme ASTM D977 « Standard Specification
Lot for Emulsified Asphalt » ou des émulsions
de type CSS-1 ou CSS-1h conformes à la
Quantité déterminée d’émulsion de bitume de
norme ASTM  D2397 « Standard Specification
même type et de même classe, présentant les
for Cationic Emulsified Asphalt ». Ces émul-
mêmes caractéristiques physicochimiques et
sions peuvent être diluées chez le fournisseur
rhéologiques, produit par le même fabricant,
jusqu’à un minimum de 30 % de bitume rési-
avec les mêmes constituants dans les mêmes
duel. Lorsqu’une émulsion est diluée dans
proportions et selon le même procédé de
les réservoirs du fournisseur ou lors de
fabrication.
son chargement, l’exigence de viscosité ne
s’applique plus et une nouvelle attestation
4. Classification de conformité avec les caractéristiques de
Les émulsions comprennent : l’émulsion diluée doit être produite. Les émul-
– Émulsions anioniques : sions pour les autres applications doivent être
conformes aux spécifications des sections
- à rupture rapide (RS); correspondantes.
- à rupture moyenne (MS);
- à rupture lente (SS). 5.1 Émulsions anioniques
– Émulsions anioniques à flottabilité Les émulsions anioniques doivent être
élevée (HF) : conformes aux exigences de la norme
- à rupture rapide (HFRS); ASTM D977 « Standard Specification for
Emulsified Asphalt ».
- à rupture moyenne (HFMS).
– Émulsions cationiques : 5.2 Émulsions anioniques à
- à rupture rapide (CRS); flottabilité élevée
- à rupture moyenne (CMS); Les émulsions à flottabilité élevée doivent
- à rupture lente (CSS). être conformes aux exigences de la norme
Note ASTM D977 « Standard Specification for
Emulsified Asphalt ».
Les émulsions de bitume peuvent être
Complément à la norme

modifiées par des polymères. Dans ce cas,


leur appellation est suivie d’un « P ». Dans
5.3 Émulsions cationiques
le texte ci-après, elles seront appelées Les émulsions cationiques doivent être
« émulsions de bitume polymère ». Dans conformes aux exigences de la norme ASTM
le cas où l’émulsion a un liant résiduel dur, D2397 « Standard Specification for Cationic
l’appellation est suivie d’un « h ». Emulsified Asphalt ». Les émulsions des
types CMS-2 et CMS-2h doivent satisfaire
5. Caractéristiques requises aux critères de la norme ASTM D2397, à
l’exception du pourcentage d’huile dans le
Les émulsions de bitume pour liants d’ac- distillat qui ne doit pas excéder 6 %.
Contenu normatif

crochage livrés en vrac doivent être conformes


aux spécifications du tableau 4105–1 « Exi-
gences pour les émulsions d’accrochage

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LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

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Émulsions de bitume 3 5
NORME
de

Date

2013 12 15

5.4 Émulsions de bitume polymère – l’identification de l’entreprise qui entre-


Les émulsions de bitume polymère doivent pose et livre à l’entrepreneur l’émulsion
être conformes aux exigences des normes de bitume;
ASTM D977 « Standard Specification for – le type et la classe de l’émulsion de bitume;
Emulsified Asphalt » et ASTM D2397 « Stan- – le numéro de lot de l’émulsion de bitume;
dard Specification for Cationic Emulsified – la date de fabrication;
Asphalt » pour les émulsions de bitume sans
polymère de même appellation. La distillation – pour les émulsions d’accrochage livrées
des émulsions de bitume polymère doit être en vrac, les résultats d’essais suivants :
effectuée selon la méthode d’essai LC  25–013 - la viscosité Saybolt Furol (ASTM
« Distillation d’émulsions bitumineuses avec D7496 « Standard Test Method for
polymères ». Toutes les émulsions de bitume Viscosity of Emulsified Asphalt by
polymère (y compris les produits d’entreprises) Saybolt Furol Viscometer »),
doivent avoir une recouvrance d’élasticité mini- - le pourcentage de résidu par évapo-
male (mesurée selon la méthode LC 25–005 ration (ASTM D6934 « Standard Test
« Recouvrance d’élasticité ») de 55 %, excepté Method for Residue by Evaporation of
les émulsions à flottabilité élevée, qui doivent Emulsified Asphalt ») ou par distillation
avoir une recouvrance d’élasticité minimale (ASTM  D6997 « Standard Test Method
de 50 %. for Distillation of Emulsified Asphalt »
ou LC 25–013 « Distillation d’émul-
5.5 Présence de bitume résiduel sions bitumineuses avec polymères »),
La présence de bitume résiduel dans un - le pourcentage d’huile dans le distil-
enrobé à l’émulsion doit permettre l’exécution lat, si le pourcentage de résidu est
de tous les essais de contrôle prévus pour mesuré par distillation (ASTM D6997
évaluer la qualité de cet enrobé. « Standard Test Method for Distillation
of Emulsified Asphalt ») ou LC  25–013
5.6 Étiquetage « Distillation d’émulsions bitumineuses
L’étiquette de chaque baril doit comprendre avec polymères »,
l’information suivante : - le ratio du module complexe de cisail-
– le nom du fournisseur; lement et de l’angle de phase G*/sinδ
– le type et la classe de produit; à 64 °C (LC 25–012 « Récupération
– le numéro du lot de production; de résidu d’émulsion sur plaque de
granit » et AASHTO T315 « Standard
– la date de fabrication. Method of Test for Determining the
Rheological Properties of Asphalt Bin-
6. Attestation de conformité der Using a Dynamic Shear Rheometer
Pour chaque livraison d’émulsion de (DSR) »),
bitume, le fournisseur doit fournir à l’entrepre- - le pourcentage de recouvrance
neur une attestation de conformité contenant d’élasticité selon la méthode d’essai
l’information suivante : LC 25–005 « Recouvrance d’élas-
– le nom du fabricant et le lieu de fabrication; ticité » du Ministère effectué sur le
résidu de distillation lorsqu’il s’agit
Contenu normatif

– le lieu d’entreposage et le lieu d’expédition


d’une émulsion polymère;
de l’émulsion de bitume à l’entrepreneur;

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Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4105
Page

4 5 Émulsions de bitume
NORME
de

Date

2013 12 15

– pour les autres émulsions :


- le pourcentage de résidu par distillation
(ASTM  D6997 « Standard Test Method
for Distillation of Emulsified Asphalt »
ou LC 25–013 « Distillation d’émul-
sions bitumineuses avec polymères »),
- le résultat du pourcentage d’huile
dans le distillat (ASTM D6997 « Stan-
dard Test Method for Distillation of
Emulsified Asphalt ») ou LC 25–013
« Distillation d’émulsions bitumineuses
avec polymères »,
- le pourcentage de recouvrance
d’élasticité selon la méthode d’essai
LC 25–005 « Recouvrance d’élas-
ticité » du Ministère effectué sur le
résidu de distillation lorsqu’il s’agit
d’une émulsion polymère,
- la viscosité Saybolt Furol (ASTM
D7496 « Standard Test Method for
Viscosity of Emulsified Asphalt by
Saybolt Furol Viscometer »),
- la pénétration effectuée sur le résidu
de distillation (ASTM D5 « Standard
Test Method for Penetration of Bitu-
minous Materials »);
– les températures minimale et maximale
d’entreposage;
– les températures minimale et maximale
d’utilisation;
– la température minimale de l’air ambiant
pour l’épandage de l’émulsion;
– le type et le pourcentage de polymère dans
le résidu de distillation, avec une précision
de ± 0,5 %, lorsqu’il s’agit d’une émulsion
utilisée pour la fabrication d’enrobé coulé
à froid.
Contenu normatif

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LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

4 4105
Page
Émulsions de bitume 5 5
NORME
de

Date

2013 12 15

Tableau 4105–1
Exigences pour les émulsions d’accrochage livrées en vrac
Paramètre Méthode Minimum Maximum
Charge des particules ASTM D7402 Positive
Viscosité SF à 25 °C (seconde) ASTM D7496 20 100
Stabilité au stockage 24 heures (%) ASTM D6930 — 1
Désémulsionnement (%), 35 ml,
0,8 % solution de dioctylsulfosuccinate ASTM D6936 40 —
de sodium
Essai granulométrique (%),
ASTM D6933 — 0,10
refus au 850 µm
ASTM D6934 ou
Bitume résiduel (%) ASTM D6997 ou 57 (2) —
LC 25–013 (1)
Teneur en cendres sur le résidu obtenu
LC 25–008 — 0,80
par évaporation ou par distillation (%)
Recouvrance d’élasticité (%) (1)(3) LC 25–005 40 —
LC 25–012
G*/sinδ à 64 °C (kPa) 1,00 3,50 (4)
AASHTO T315
1. Pour les émulsions polymères seulement.
2. Un résultat inférieur à 57 % obtenu par évaporation (ASTM D6934) doit être confirmé par la méthode par
distillation (ASTM D6997).
3. Sur le résidu de distillation.
4. Le critère maximal de G*/sinδ ne s’applique pas aux émulsions de bitume polymère.
Contenu normatif

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LIANTS ET ENROBÉS BITUMINEUX Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

4 4201
Enrobés à chaud formulés selon Page

le principe de la méthode Marshall 1 de 12


NORME Date

2007 12 15

Le contenu de cette norme n’est pas à jour. Vous référer à la norme 4202 « Enrobés
à chaud formulés selon la méthode de formulation du Laboratoire des chaussées »
pour la formulation des enrobés pour le Ministère.

1. Objet Norme 4202 « Enrobés à chaud formulés


selon la méthode de formulation du Laboratoire
La présente norme a pour objet de des chaussées ».
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères ORGANISATION INTERNATIONALE DE
d’évaluation des enrobés à chaud formulés NORMALISATION
selon le principe de la méthode Marshall, ainsi ISO 8258 « Cartes de contrôle de Shewhart ».
que de définir les modes d’action en assurance
de la qualité relativement à la fabrication des
enrobés. AUTRES DOCUMENTS :

MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU


2. Références QUÉBEC, LABORATOIRE DES
La présente norme renvoie à l’édition la CHAUSSÉES
plus récente des documents suivants : LC 21–040 « Analyse granulométrique ».
LC 21–065 « Détermination de la densité et
NORMES : de l’absorption du granulat fin ».
LC 21–066 « Détermination de la densité
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING AND
et de l’absorption du granulat fin de classe
MATERIALS
granulaire d/D ».
ASTM D 242 « Standard Specification for Mi-
LC 21–067 « Détermination de la densité et
neral Filler for Bituminous Paving Mixtures ».
de l’absorption du gros granulat ».
ASSOCIATION FRANÇAISE DE LC 26–001 « Tenue à l’eau (par trempage) ».
NORMALISATION LC 26–005 « Échantillonnage ».
NF EN 12697–22 « Mélanges bitumineux – LC 26–060 « Méthode Marshall de déter-
Méthodes d’essai pour mélange hydrocarboné mination de la résistance à la déformation
à chaud – Partie 22 : essai d’orniérage ». d’éprouvettes ».
NF EN 12697–33 « Mélanges bitumineux – LC 26–100 « Détermination de la teneur en
Méthodes d’essai pour mélange hydrocarboné bitume ».
à chaud – Partie 33 : confection d’éprouvettes
LC 26–110 « Détermination de la masse du
au compacteur de plaque ».
filler dans le produit de l’extraction ».
BUREAU DE NORMALISATION LC 26–150 « Détermination du facteur de
DU QUÉBEC correction à utiliser pour le calcul de la teneur
NQ 2560–114 « Travaux de génie civil – en bitume ».
Granulats ». LC 26–320 « Détermination du pourcentage de
Contenu normatif

vides dans les enrobés à chaud compactés ».


MINISTÈRE DES TRANSPORTS
LC 26–350 « Analyse granulométrique des
DU QUÉBEC
granulats ».
Tome VII – Matériaux,
LC 26–900 « Détermination de caractéristi-
Norme 4101 « Bitumes ». ques par le calcul de divers facteurs ».
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VII 4.2 Enrobés à chaud
Chapitre Norme

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à chaud formulés selon la méthode de formulation du Laboratoire des chaussées »
pour la formulation des enrobés pour le Ministère.

3. Définitions 5.2 Granulats


Les définitions suivantes s’appliquent à la Le choix du granulat doit permettre la
présente norme. réalisation sur l’enrobé à chaud de tous les
essais indiqués au tableau 4201–1.
Enrobé à chaud
Mélange de granulat et de bitume préparé à 5.2.1 Filler
chaud en centrale d’enrobage et destiné à Le filler doit être conforme à la nor-
être posé à chaud. me ASTM D 242 « Standard Specification for
Granulat bitumineux Mineral Filler for Bituminous Paving Mixtures ».
Granulat résultant du concassage d’un Les tamis 80 μm, 315 μm et 630 μm rempla-
enrobé bitumineux existant et qui est destiné cent les tamis 75 μm, 300 μm et 600 μm.
à remplacer une partie des granulats vierges
dans un nouvel enrobé. 5.2.2 Granularité
Pour la confection des enrobés à
4. Classification chaud, les granularités individuelles doivent
respecter les classes granulaires définies
Les enrobés à chaud doivent être classés à la norme NQ 2560–114 « Travaux de
dans les types suivants, selon leur utilisation : génie civil – Granulats », Partie I. Les granu-
– EB–20 : enrobé pour couche de base; larités doivent être déterminées conformé-
– EB–14 : enrobé pour couche unique ou ment aux exigences de la méthode d’essai
couche de surface; LC 21–040.
– EB–10S : enrobé pour couche de sur-
face; 5.2.3 Caractéristiques intrinsèques et
– EB–10C : enrobé pour couche de surface de fabrication
ou couche de correction; 5.2.3.1 Granulats fins
– EB–5 : enrobé pour rapiéçage manuel ou Les caractéristiques intrinsèques des
couche de correction; granulats fins doivent être conformes à la
– CH–10 : chape d’étanchéité. norme NQ 2560–114 « Travaux de génie
civil – Granulats », Partie V.
5. Caractéristiques requises 5.2.3.2 Gros granulats
Les caractéristiques intrinsèques et de
5.1 Bitumes fabrication des gros granulats doivent être
Le choix de la classe de bitume doit conformes à la norme NQ 2560–114 « Travaux
permettre la réalisation sur l’enrobé à chaud de génie civil – Granulats », Partie V.
de tous les essais indiqués dans la présente
Contenu normatif

norme. Les bitumes utilisés pour les enrobés


à chaud doivent être des bitumes conformes
à la norme 4101 « Bitumes ».

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4.2 Enrobés à chaud VII


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5.2.4 Caractéristiques Les essais du coefficient de polissage


complémentaires par projection doivent être effectués selon
la fréquence indiquée ci-dessous, suivant la
Les caractéristiques complémentaires des
valeur mesurée du coefficient de polissage
caractéristiques intrinsèques et de fabrication
par projection :
doivent être conformes aux exigences de
la norme NQ 2560–114 « Travaux de génie
civil – Granulats », Partie V. L’exigence relative Valeur mesurée
au pourcentage de mottes d’argile dans le du coefficient
Fréquence de l’essai
de polissage par
granulat fin s’applique au matériau provenant projection
de gravières ou de sablières seulement.
de 0,45 et 0,46 un essai par année
5.2.5 Fréquence de caractérisation de 0,47 et 0,48 un essai tous les 2 ans
Pour une source d’approvisionnement en de 0,49 et plus un essai tous les 3 ans
granulats dont l’historique d’exploitation est
déjà connu, le fabricant doit déterminer, au
minimum une fois l’an, en assurant une rotation 5.2.6 Entente sur la densité brute des
des classes granulaires, les caractéristiques granulats
suivantes : les caractéristiques intrinsèques, Avant de remettre ses formules d’enrobés,
les caractéristiques de fabrication et les le fabricant doit s’assurer que les densités
caractéristiques complémentaires des gros brutes des granulats, utilisées dans ses
granulats ainsi que les caractéristiques intrin- calculs pour déterminer les caractéristiques
sèques et complémentaires des granulats fins. des enrobés à chaud de la présente norme
Ces caractéristiques doivent être déterminées ou de la norme 4202, ont fait l’objet d’une
à partir d’au moins une classe granulaire du acceptation par le Ministère basée sur la
gros granulat et à partir d’au moins une classe procédure suivante :
granulaire du granulat fin. Cependant, pour – l’échantillonnage des granulats mis en
ce faire, le fabricant doit transmettre à l’inté- réserve doit être fait en présence des
rieur de son plan qualité une compilation des représentants du fabricant et du Ministère,
résultats des essais des années antérieures dès que les réserves sont complétées ou
(au moins deux ans) démontrant que ceux-ci qu’elles sont suffisantes pour assurer un
sont comparables d’une année à l’autre. minimum de trois jours de production au
Dans le cas d’une nouvelle source ou regard de la capacité de production de la
lorsque le fabricant ne peut répondre aux centrale;
exigences mentionnées précédemment, – au moins trois prélèvements doivent être
chaque classe granulaire des gros granulats effectués à même la réserve de granulats
et des granulats fins doit être caractérisée au d’une classe granulaire donnée en vue de
Contenu normatif

moins une fois l’an pour chacune des caracté- constituer un échantillon qui, par la suite,
ristiques des granulats pour enrobé à chaud, est divisé en trois portions, à savoir deux
selon les usages, à l’exception du coefficient aux fins d’analyse par les parties et une qui
de polissage par projection.

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est scellée par le Ministère et conservée calibre de granulat fin est déterminée en
par le fabricant pour expertise ultérieure en tenant compte de la densité du passant
cas de désaccord sur l’écart maximal; 80 μm fournie par le fabricant ou d’une
– les essais sont réalisés selon les méthodes valeur fixée à 2,700;
d’essai suivantes : – si l’écart entre les résultats est supérieur
- gros granulat : LC 21–067; à l’écart maximal, le Ministère et le fabri-
cant examinent conjointement leurs résul-
- granulat fin de classe granulaire d/D :
tats de densité apparente, d’absorption et
LC 21–066;
de granulométrie en vue d’en venir à une
- autre granulat fin : LC 21–065; entente à partir des résultats obtenus ou
– après analyse, le fabricant transmet au de procéder à une reprise des essais
Ministère pour validation ses résultats de réalisés sur la portion témoin scellée.
densité apparente, d’absorption, de densi- La durée de validité de l’entente sur la
té brute (résultats individuels et moyennes densité brute d’une classe granulaire est
des deux essais) et de granulométrie ; de trois ans maximum, dans la mesure où
– pour que les résultats de la densité brute les caractéristiques ainsi que la méthode de
fournis par le fabricant soient acceptés, fabrication du granulat composant cette classe
l’écart entre les résultats moyens obtenus granulaire demeurent inchangées.
par le Ministère et le fabricant ne doit pas
être supérieur à l’exigence qui suit : 5.3 Enrobés à chaud
Écart maximal entre 5.3.1 Plan qualité
Densité deux moyennes de Le plan qualité doit traiter minimalement
deux essais des éléments de gestion suivants :
Densité brute du 1- Organigramme de la centrale d’enro-
gros granulat 0,013
bage
LC 21–067
Le fabricant doit indiquer le nom du res-
Densité brute du ponsable du système qualité conforme à
granulat fin
LC 21–065
la norme ISO et du responsable désigné
0,018
LC 21–066 0,018
à la centrale d’enrobage ainsi que les
noms des intervenants impliqués dans les
activités d’assurance de la qualité. Ces
– lorsque l’écart entre les résultats est égal activités doivent couvrir, notamment, la
ou inférieur à l’écart maximal, le fabri- gestion des non-conformités, des requêtes
cant prend la moyenne des résultats des d’actions correctives, des enregistrements
deux parties pour établir les densités des qualité et des matières premières.
Contenu normatif

granulats qui sont utilisées dans les calculs 2- Gestion des non-conformités
servant à la présentation de ses formules Le fabricant doit fournir sa procédure de
d’enrobés. La densité brute de chaque maîtrise du produit non conforme. Cette

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procédure doit prendre en considération 5.3.2 Caractéristiques physiques et


la gestion des requêtes d’actions correc- mécaniques
tives.
En centrale d’enrobage, les enrobés
3- Gestion des enregistrements qualité doivent être malaxés selon la température
Le fabricant doit fournir sa procédure de de malaxage inscrite sur l’attestation de
gestion des enregistrements qualité liée à conformité du bitume utilisé.
la fabrication de l’enrobé. Tout enregistre- Les caractéristiques physiques et mécani-
ment fournissant des preuves des activités ques des enrobés à chaud doivent être confor-
liées à la fabrication doit être consigné mes aux exigences du tableau 4201–1.
par le fabricant et être disponible pour
consultation, sur demande du Ministère. 5.3.3 Validation des résultats des
Dans chacun des rapports d’essais remis essais et des calculs
au Ministère, le fabricant doit indiquer le Pour chacun des laboratoires désignés
nom et le lieu du laboratoire ayant effectué par le fabricant et par le Ministère, le fabricant
les essais. procède, en début de saison, à une validation
4- Gestion des matières premières des résultats des essais et des calculs de
Le fabricant doit décrire la procédure qu’il divers facteurs effectués soit sur un enrobé
entend suivre pour maintenir les caracté- de la présente norme ou un enrobé de la
ristiques du bitume stipulé et éviter toute norme 4202, conformément aux exigences
altération ou contamination du bitume par décrites dans la présente norme, et ce, à
tout autre bitume de classe de performance partir de la production d’un enrobé d’un type
ou de composition différente et par tout autre que EB–5, CH–10, EGA–10, SMA–10
autre matériau. ou ESG–5.
Si le plan qualité est déclaré non conforme Si la validation des résultats des essais
aux exigences, le fabricant doit effectuer les et des calculs est réalisée sur un enrobé
modifications demandées par le Ministère. de la présente norme, le prélèvement des
L’appréciation du plan qualité par le cinq échantillons appariés est effectué par le
Ministère ne dégage en rien le fabricant de fabricant, selon la méthode d’essai LC 26–005
ses obligations contractuelles. et en présence du Ministère, pour obtenir deux
portions identiques de l’enrobé. Les quantités
Pour les contrats subséquents, le fabricant requises se trouvent également à la méthode
doit confirmer par écrit au Ministère le maintien d’essai LC 26–005.
de la validité du plan qualité déjà transmis,
en précisant le numéro d’enregistrement du Les résultats des essais et des calculs
certificat et la date de la dernière révision de sont validés si, pour chacune des caracté-
son plan qualité. ristiques, les exigences de la page suivante
Contenu normatif

sont respectées :

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Méthodes
Caractéristiques Types d’enrobés D2 D5 σd
d’essai
Total EB–20, EB–14,
≤ 24,0 ≤ 15,0 13,4 LC 26–350
granulométrique GB–20 et ESG–14
EB–10S, EB–10C,
Total
ESG–10, EG–10 ≤ 13,0 ≤ 8,0 7,2 LC 26–350
granulométrique
et EC–10
Passant 80 μm Tous les enrobés ≤ 1,20 ≤ 0,80 0,68 LC 26–350
Pourcentage de
Tous les enrobés ≤ 0,40 ≤ 0,25 0,22 LC 26–100
bitume
Pourcentage des
Tous les enrobés — ≤ 1,2 1,05 LC 26–320
vides « Marshall »
Densité maximale Tous les enrobés ≤ 0,020 ≤ 0,013 0,011 LC 26–045

D2 : Écart maximal en valeur absolue entre la D5 : Écart maximal en valeur absolue entre la
moyenne des résultats du Ministère et la moyenne des résultats du Ministère et la
moyenne des résultats du fabricant obtenus moyenne des résultats du fabricant obtenus
à partir de deux échantillons appariés consé- à partir de cinq échantillons appariés consé-
cutifs. Cet écart est calculé selon la formule cutifs. Cet écart est calculé selon la formule
suivante : suivante :
σd σd
D2 = 2,57 • D5 = 2,57 •
√2 √5

σd : Écart type maximal des différences entre D2 : L’écart en valeur absolue entre la
les résultats du Ministère et du fabricant moyenne mobile des résultats du Minis-
pour chaque échantillon apparié. Cet tère et la moyenne mobile des résultats
écart type est utilisé pour calculer D2, D5 du fabricant à partir des analyses des
ou tout autre écart maximal équivalent. deux derniers échantillons appariés.
Le Ministère se réserve le droit de procéder D5 : L’écart en valeur absolue entre la
à des validations des essais et des calculs à moyenne mobile des résultats du Minis-
l’aide d’un ou de plusieurs échantillons préle- tère et la moyenne mobile des résultats
vés par le fabricant. Ces échantillons comptent du fabricant à partir des analyses des
pour la cadence normale d’échantillonnage cinq derniers échantillons appariés.
du fabricant. La validation s’effectue en cal- Les écarts durant la saison sont consi-
Contenu normatif

culant l’écart entre les résultats des essais et dérés comme étant non significatifs si la
des calculs, les écarts D2 et D5 étant calculés moyenne mobile des différences des résultats
comme suit : des essais entre les laboratoires respecte
l’écart maximal des exigences D2 et D5 telles
qu’elles sont définies.
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Tout écart significatif entre les résultats une teneur en vides comprise entre 3,0 et
des essais et des calculs de divers facteurs 4,0 %, ainsi que la stabilité, la déformation
effectués par le laboratoire désigné par le et les densités brutes et maximales à la
fabricant et celui désigné par le Ministère teneur en bitume proposée;
doit être signalé. Un effort conjoint est alors – le pourcentage de vides, le pourcentage
fait pour déterminer et corriger la source de de VAM comblé par le bitume, le VAM,
l’écart. la surface spécifique totale ainsi que la
compactabilité de l’enrobé à chaud, le
5.3.4 Formules théorique et finale pourcentage de bitume effectif, l’épaisseur
5.3.4.1 Information à fournir moyenne du feuil de bitume effectif à la
Les formules théorique et finale doivent teneur en bitume proposée;
comprendre l’information suivante : – la valeur de stabilité conservée à la teneur
– pour les granulats froids : la classe granu- en bitume proposée selon la méthode
laire, le type, la provenance, la granularité, d’essai LC 26–001;
le pourcentage utilisé1, la densité brute, – la compacité, sauf pour les enrobés ser-
le pourcentage d’absorption en eau pour vant au rapiécage ou à la correction avant
chaque classe granulaire; la pose du revêtement;
– les caractéristiques intrinsèques, de fabri- – les courbes des caractéristiques physiques
cation et complémentaires sur le combiné de l’enrobé en cinq points pour chacune
des granulats fins, selon la formule théo- des caractéristiques suivantes :
rique, ou sur chaque classe granulaire - la stabilité;
de granulats fins et sur chaque classe - l’indice de fluage;
granulaire de gros granulats;
- la masse volumique;
– la classe de performance du bitume;
- le pourcentage de vides dans l’en-
– la masse volumique à 25 °C exprimée en robé;
grammes par centimètre cube;
- le pourcentage de VAM comblé;
– la granularité, la densité brute, le pourcen-
tage d’absorption en eau et le total granu- - le feuil de bitume effectif.
lométrique du combiné, la teneur optimale 5.3.4.2 Production de la formule
en bitume proposée2 permettant d’obtenir théorique
Une formule théorique par type d’enrobé
doit être produite pour chaque classe de
1. Dans le cas d’une classe granulaire composée de bitume ou chaque fois qu’il y a un changement
granulats bitumineux, le pourcentage moyen de
bitume contenu dans le granulat bitumineux doit dans les sources d’approvisionnement en gra-
être indiqué (LC 26–150). nulats. Les caractéristiques qui y sont présen-
Contenu normatif

2. Dans le cas des enrobés avec granulats bitu- tées doivent être représentatives de l’enrobé
mineux, la teneur en bitume optimale inclut le à chaud qui sera mis en place et conformes
pourcentage moyen de bitume du granulat aux exigences de la présente norme.
bitumineux.

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Si, pour une formule théorique déjà pro- sont faits par le fabricant à l’aide des résultats
duite pour un type d’enrobé, il n’y a que la d’analyses de cinq échantillons d’une produc-
classe du bitume qui diffère, le fabricant peut tion continue.
utiliser les résultats des essais et des calculs L’échantillonnage est effectué par le fabri-
de la formule théorique déjà produite, sauf pour cant selon la méthode d’essai LC 26–005.
le pourcentage des vides et la tenue à l’eau.
Sur chacun des échantillons prélevés,
Lorsque l’essai à l’orniéreur est requis et que
le fabricant est tenu de faire les essais et de
la température haute de la nouvelle classe
calculer les divers facteurs, sauf les essais
de bitume utilisée est inférieure à celle de la
de tenue à l’eau.
classe de bitume de la formule déjà produite,
la réalisation d’un nouvel essai à l’orniéreur La vérification de la compacité porte sur
est obligatoire. un minimum de trois essais faits à partir d’une
production représentative servant à évaluer
Le fabricant doit indiquer clairement sur
en production la formule théorique et à établir
la formule théorique remise au Ministère la
la formule finale de l’enrobé.
classe du bitume qui est demandée et la
classe du bitume qu’il a utilisée pour produire Pour établir qu’une formule d’enrobé est
la formule théorique. Dans le cas où seule la finale, il faut que :
classe de bitume est changée, il n’est pas – les exigences spécifiées pour les formules
tenu de procéder à une nouvelle évaluation théoriques et finales soient satisfaites;
en production de la formule théorique. – la moyenne des résultats des essais
Par contre, si des changements autres que et des calculs des divers facteurs des
la classe de bitume sont apportés à la formule analyses des cinq échantillons de même
déjà produite, il s’agit alors d’une nouvelle que la valeur moyenne des essais de
formule et le fabricant est tenu de procéder compacité soient conformes aux exigen-
à une évaluation en production de la formule ces du tableau 4201–1, sauf pour la tenue
théorique et d’établir une formule finale pour à l’eau;
la classe du bitume spécifié, et ce, comme il – l’écart entre la formule finale et la moyenne
est indiqué à la section 5.3.4.3 « Évaluation des résultats des essais pour les caracté-
en production et établissement de la formule ristiques du passant 80 μm, du total gra-
finale » de la présente norme. nulométrique et du pourcentage de bitume
5.3.4.3 Évaluation en production et soit à l’intérieur des limites de surveillance,
établissement de la formule finale fixées à ± 2σ / √5. L’étendue mesurée entre
les résultats des essais doit être inférieure
La formule finale de l’enrobé à chaud est
au double de la valeur 4σ / √5. L’écart type
établie par le fabricant après une évaluation
maximum σ est indiqué à la section 5.3.5.2
en production de la formule théorique de
« Contrôle statistique »;
l’enrobé à chaud.
Contenu normatif

– les résultats de l’essai de résistance à l’or-


L’évaluation en production de chacune
niérage soient conformes aux exigences
des formules théoriques d’enrobé et l’éta-
du tableau 4201–1, si cela est exigé.
blissement de chacune des formules finales

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5.3.4.4 Responsabilité VAM comblé) du tableau 4201–1, les derniers


Les formules théorique et finale de l’enrobé résultats de l’année précédente pourront
à chaud doivent être datées et signées par être ajoutés à ces résultats afin d’obtenir les
le responsable du contrôle de la qualité du 15 résultats nécessaires à l’analyse.
fabricant et être présentées avant la fourniture Cette cadence est réévaluée à partir de
de l’enrobé à chaud. la caractéristique du total granulométrique,
selon la formule suivante :
5.3.5 Contrôle de production
σ1 σ2
5.3.5.1 Cadence =
√5 √ n2
Les essais de contrôle sont effectués selon
la cadence suivante : σ1 : Écart type maximum du tableau de la
section 5.3.5.2 « Contrôle statistique »
Granulométrie un essai par 300 tonnes
de la présente norme
Teneur en bitume
corrigée
un essai par 300 tonnes σ2 : Écart type des écarts mesurés entre
les résultats des essais et de la formule
Densité maximale un essai par 300 tonnes
finale pour les 15 derniers échantillons
Densité brute trois essais par 1500 tonnes mesurés
La cadence des essais de contrôle est n2 : Nouvelle cadence d’essai à établir par
maintenue au moins pour les 4500 premières tranches de 1500 tonnes d’enrobé
tonnes d’enrobés produits pour le Ministère, (1500/n2 = fréquence d’essai), pour les
en couche de base ou couche unique, suivant 3000 tonnes suivantes, cette nouvelle
le tableau 4201–1 ou le tableau 4202–1 de cadence d’essai ne devant jamais être
la norme 4202, et pour les 4500 premières inférieure à deux essais par 1500 ton-
tonnes d’enrobés produits pour le Ministère, nes d’enrobé.
en couche de correction ou de surface, suivant Dans le cas de l’essai de densité brute,
ces mêmes tableaux, et ce, pour chacune de cette cadence sera de trois essais par tranche
ses centrales d’enrobage. de 1500 tonnes lorsque n2 est égal à 5 ou à 4,
Si, dans l’année précédente, le fabricant et de deux essais par tranche de 1500 tonnes
a démontré sa capacité à produire avec une lorsque n2 est égal à 3 ou à 2.
centrale d’enrobage des enrobés conformes Le calcul pour la première évaluation
et stables, la cadence est maintenue au moins est fixé à partir des 15 premiers résultats
pour les 1500 premières tonnes d’enrobés (4500 tonnes) pour chaque groupe de cou-
produits pour le Ministère avec cette même ches, et ce, pour chacune de ses centrales
centrale d’enrobage. À ce moment, si les d’enrobage. La nouvelle cadence ainsi établie
résultats satisfont aux critères des tests sta- est maintenue pour les 3000 tonnes suivantes
Contenu normatif

tistiques décrits à l’article 5.3.4.2 et respectent de production. Par la suite, la nouvelle cadence
les caractéristiques physiques (pourcentage est recalculée à partir des 15 derniers résul-
de vides, feuil de bitume et pourcentage de tats et est maintenue pour les 3000 tonnes

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de production suivantes, et ainsi de suite. Le - Les tests 1, 2, 3 et 5 de la norme


fabricant doit être en mesure de documenter ISO 8258 « Cartes de contrôle de
toute modification de sa cadence d’essai. Shewhart » doivent être réalisés.
Au moment du déplacement d’une cen- - Les limites de surveillance sont fixées
trale mobile d’un site à un autre, la cadence à ± 2 σ et les limites de contrôle, à
d’essai pour les 1500 premières tonnes doit ± 3 σ.
être égale à 5, après quoi elle ne peut être - Pour les tests 2 et 3, une zone de
inférieure à 2. tolérance de ± 0,25 σ est accordée.
5.3.5.2 Contrôle statistique – Un second type de carte de contrôle porte
Le fabricant remplit, selon la norme sur la moyenne mobile des cinq derniers
ISO 8258 « Cartes de contrôle de Shewhart », écarts mesurés entre les résultats des
des cartes de contrôle pour un enrobé de la essais et la formule finale des enrobés.
présente norme ou de la norme 4202, pour - Le test 1 de la norme ISO 8258 « Car-
les caractéristiques décrites ci-après. tes de contrôle de Shewhart » est utilisé
Les écarts types maximums utilisés pour pour ce type de carte.
établir les limites de surveillance et de contrôle - Les limites de surveillance sont fixées
des cartes de contrôle sont les suivants : à ± 2σ /√5 et les limites de contrôle, à
± 3σ / √5.
Écarts types
maximums
– Le troisième type de carte de contrôle porte
Caractéristiques Types d’enrobés
(σ) sur l’écart type mobile des cinq derniers
écarts.
Total EB–20, EB–14,
19,0 - La limite de surveillance est fixée
granulométrique GB–20 et ESG–14
EB–10S, EB–10C,
à 1,54 σ et la limite de contrôle, à
CH–10, ESG–10,
1,96 σ.
Total
granulométrique
EG–10, EC–10, 14,0 Les deux premières cartes de contrôle
EGA–10, SMA–10 doivent avoir « zéro » comme valeur centrale
et ESG–5 et doivent être centrées sur la formule finale de
Passant 80 μm Tous les enrobés 0,80 l’enrobé. La troisième carte doit avoir « zéro »
Pourcentage de comme valeur inférieure.
Tous les enrobés 0,22
bitume corrigé Pour toute la production du Ministère
Densité maximale Tous les enrobés — réalisée par une même centrale, les valeurs
mesurées sur les enrobés de types EB–20,
Trois types de cartes de contrôle sont EB–14, GB–20 et ESG–14 sont inscrites chro-
requis : nologiquement depuis le début de la saison
– Un premier type de carte porte sur l’écart sur une même carte de contrôle, et les valeurs
Contenu normatif

entre chacun des résultats des essais


individuels et la formule finale de l’en-
robé.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


LIANTS ET ENROBÉS BITUMINEUX Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

4 4201
Enrobés à chaud formulés selon Page

le principe de la méthode Marshall 11 de 12


NORME Date

2007 12 15

Le contenu de cette norme n’est pas à jour. Vous référer à la norme 4202 « Enrobés
à chaud formulés selon la méthode de formulation du Laboratoire des chaussées »
pour la formulation des enrobés pour le Ministère.

mesurées sur les enrobés de types EB–10S,


EB–10C, CH–10, ESG–10, EG–10, EGA–10,
EC–10, SMA–10 et ESG–5 sont également
inscrites chronologiquement depuis le début
de la saison sur une autre carte de contrôle.

6. Entreposage
L’entreposage de l’enrobé à chaud
doit s’effectuer dans un silo isolé à l’abri des
intempéries, de façon à éviter la ségrégation,
le compactage, la contamination et le refroi-
dissement de l’enrobé à une température
inférieure à celle qui est recommandée pour
le type de bitume utilisé.
Contenu normatif

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Tome LIANTS ET ENROBÉS BITUMINEUX
VII 4.2 Enrobés à chaud
Chapitre Norme

4 4201
Page Enrobés à chaud formulés selon
12 de 12 le principe de la méthode Marshall
Date NORME
2007 12 15

Le contenu de cette norme n’est pas à jour. Vous référer à la norme 4202 « Enrobés
à chaud formulés selon la méthode de formulation du Laboratoire des chaussées »
pour la formulation des enrobés pour le Ministère.
Tableau 4201–1
Caractéristiques des enrobés à chaud formulés selon le principe de la méthode Marshall
Méthodes
Types d’enrobés EB–20 EB–14 EB–10S EB–10C EB–5 CH–10
d’essai
Couche unique, Couche de Rapiéçage
Couche couche de sur- Couche de surface ou manuel ou Chape
Usages
de base face ou couche surface couche de couche de d’étanchéité
de base correction correction
Nombre minimal de classes
3 3 2 2 1 2
granulaires distinctes à utiliser (1)
Tamis (% passant)
28 mm 100
20 mm 95–100 100
14 mm 65–88 95–100 100 100 100
10 mm 48–78 75–90 92–100 94–100 100 96–100
5 mm 34–55 50–65 50–65 66–78 85–100 75–85
2,5 mm 24–45 29–47 27–50 45–65 65–90 57–75
1,25 mm 16–39 20–40 18–42 30–50 — —
630 μm 9–31 14–34 12–35 20–40 25–65 25–50
315 μm 6–23 10–26 8–26 14–29 18–48 15–40
160 μm 4–15 5–17 5–17 7–18 8–30 7–25
80 μm 3,0–8,0 3,0–8,0 4,0–10,0 4,0–10,0 4,0–12,0 4,0–13,0
LC 26–100
Liant (% min.) 4,20 4,70 4,80 5,20 6,00 5,50
LC 26–110
Fluage (mm) 2,0–4,0 2,0–4,0 2,0–4,0 2,0–4,0 2,0–4,5 2,0–4,0 LC 26–060
Stabilité (N)(min.) 9000 9000 9000 9000 7000 9000 LC 26–060
Vides (%) (2) 2,0–5,0 2,0–5,0 2,0–5,0 2,0–5,0 2,0–5,0 2,0–5,0 LC 26–320
VAM comblé (% max.) 85,0 85,0 85,0 85,0 85,0 85,0 LC 26–900
Compacité (% min.) 93,0 93,0 93,0 93,0 93,0 93,0 LC 26–320
Résistance à l’orniérage sur plaques de 100 mm à
52, 58 ou 60 oC (selon la classe de bitume)
10,0 10,0 — — — —
à 30 000 cycles
(% max. de déformation) (3, 4, 5)
Résistance à l’orniérage sur plaques de 50 mm à
52, 58 ou 60 oC (selon la classe de bitume)
à 1000 cycles — — 10,0 10,0 — —
à 3000 cycles — — 20,0 20,0 — —
(% max. de déformation) (3, 4)
Tenue à l’eau (% min.) (6) 70 70 70 70 LC 26–001
Notes :
– L’épaisseur minimale du feuil de bitume effectif (exprimée en μm) doit être égale des réserves satisfasse individuellement aux conditions des classes granulaires d/D
ou supérieure à la plus grande valeur des trois équations suivantes: indiquées dans la norme NQ 2560–114 « Travaux de génie civil – Granulats ».
a) 9,0 – (0,005 X total granulométrique); 2. Formulation : à partir des vides visés.
b) 9,5 – (0,488 X surface des granulats (m2/kg)); 3. Lorsque l’essai de résistance à l’orniérage est exigé, il est réalisé selon les exigences
c) 8,8 – (0,18 X VAM). de la norme NF EN 12697–22 « Mélanges bitumineux – Méthodes d’essai pour
– La teneur minimale de bitume déterminée par la formule doit être au moins mélange hydrocarboné à chaud – Partie 22 : essai d’orniérage », et la préparation
supérieure de 0,40 % à la teneur en bitume qui permet d’obtenir l’épaisseur des échantillons est réalisée selon les exigences de la norme NF EN 12697–33
minimale du feuil de bitume effectif et au moins égale au pourcentage de liant « Mélanges bitumineux – Méthodes d’essai pour mélange hydrocarboné à chaud
minimal mentionné plus haut. – Partie 33 : confection d’éprouvettes au compacteur de plaque ».
Contenu normatif

1. Au moins 85 % des granulats de l’enrobé à chaud, ou 80 % dans le cas d’un enrobé 4. Les enrobés à chaud ne doivent pas présenter de ressuage à 10 000 cycles pour
recyclé, doivent être constitués de classes granulaires qui ne se chevauchent pas. les enrobés EB–10S et EB–10C ou 30 000 cycles dans le cas des enrobés de types
Cependant, une classe granulaire 0/D où D < 5 mm peut être constituée de deux EB–14 et EB–20, et ce, lorsque l’essai de résistance à l’orniérage est exigé.
ou plusieurs classes dont la valeur D peut être différente. La classe considérée 5. La quantité d’enrobé nécessaire pour l’essai à l’orniéreur est calculée par rapport
doit avoir la désignation 0/D, où D est la plus grande valeur de D des classes à une compacité visée de 95 %, et ce, selon la densité maximale de la formule.
qui la composent. L’utilisation de deux ou plusieurs classes granulaires de même 6. Lorsque l’enrobé est fabriqué avec un bitume dont la recouvrance élastique à
désignation d/D est considérée comme une seule classe, à condition que chacune 10 oC, 20 cm, 5cm/min est ≥ 60 %, cet essai n’est pas requis.

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LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

4 4202
Enrobés à chaud formulés selon
Page
la méthode de formulation du 1 13
NORME
de

Laboratoire des chaussées Date

2013 12 15

1. Objet ORGANISATION INTERNATIONALE


DE NORMALISATION
La présente norme a pour objet de
ISO 8258 « Cartes de contrôle de Shewart ».
déterminer les exigences du Ministère en
ce qui a trait aux caractéristiques et aux
AUTRES DOCUMENTS
critères d’évaluation des enrobés à chaud
formulés selon la méthode de formulation Gouvernement du Québec
du Laboratoire des chaussées en utilisant la
presse à cisaillement giratoire Superpave, MINISTÈRE DES TRANSPORTS
ainsi que de définir les modes d’action en DU QUÉBEC, LABORATOIRE
assurance de la qualité relativement à la DES CHAUSSÉES
fabrication des enrobés. LC 21–040 « Analyse granulométrique ».
LC 21–065 « Détermination de la densité et
2. Références de l’absorption du granulat fin ».
La présente norme renvoie à l’édition la LC 21–066 « Détermination de la densité
plus récente des documents suivants : et de l’absorption du granulat fin de classe
granulaire d/D ».
NORMES LC 21–067 « Détermination de la densité et
de l’absorption du gros granulat ».
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING LC 26–001 « Tenue à l’eau (par trempage) ».
AND MATERIALS
LC 26–003 « Détermination de l’aptitude
ASTM D242 « Standard Specification au compactage des enrobés à chaud à la
for Mineral Filler for Bituminous Paving presse à cisaillement giratoire ».
Mixtures ».
LC 26–004 « Formulation des enrobés à
ASSOCIATION FRANÇAISE l’aide de la presse à cisaillement giratoire
DE NORMALISATION selon la méthode du Laboratoire des
NF EN 12697–22 « Mélanges bitumineux – chaussées ».
Méthodes d’essai pour mélange LC  26–005 « Échantillonnage ».
hydrocarboné à chaud – Partie 22 : essai LC 26–006 « Détermination de la teneur en
d’orniérage ». bitume par ignition ».
NF EN 12697–33 « Mélanges bitumineux – LC 26–007 « Analyse granulométrique des
Méthodes d’essai pour mélange granulats d’extraction ».
hydrocarboné à chaud – Partie 33 :
confection d’éprouvettes au compacteur LC 26–045 « Détermination de la densité
de plaque ». maximale ».
LC 26–320 « Détermination du pourcentage
BUREAU DE NORMALISATION de vides et de la compacité dans les
DU QUÉBEC enrobés à chaud compactés ».
NQ 2560–114 « Travaux de génie civil – LC 26–400 « Fabrication d’éprouvettes au
Granulats ». compacteur LCPC ».
MINISTÈRE DES TRANSPORTS LC 26–410 « Résistance à la déformation
Contenu normatif

DU QUÉBEC des enrobés à l’essai d’orniérage ».


Tome VII – Matériaux,
Norme  4101 « Bitumes ».

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Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.2 Enrobés à chaud
Chapitre Norme

4 4202
Page
Enrobés à chaud formulés selon
2 13 la méthode de formulation du
NORME
de

Date
Laboratoire des chaussées
2013 12 15

3. Définition 5.2 Granulats


La définition suivante s’applique à la Le choix du granulat doit permettre la
présente norme. réalisation sur l’enrobé à chaud de tous les
essais indiqués au tableau 4202–1.
Enrobé à chaud
Mélange de granulat et de bitume préparé à 5.2.1 Filler
chaud en centrale d’enrobage et destiné à Le filler doit être conforme à la norme
être posé à chaud. ASTM D242 « Standard Specification for
Mineral Filler for Bituminous Paving Mixtures ».
4. Classification Les tamis de 80 µm, 315 µm et 630 µm
Les enrobés à chaud doivent être classés remplacent les tamis de 75 µm, 300 µm et
dans les types suivants, selon leur utilisation : 600 µm.
– GB–20 : enrobé pour couche de base. 5.2.2 Granularité
– ESG–14 : enrobé semi-grenu pour couche Pour la confection des enrobés à
unique ou couche de surface. chaud, les granularités individuelles doivent
– ESG–10 : enrobé semi-grenu pour couche respecter les classes granulaires définies à
de surface. la norme NQ 2560–114 « Travaux de génie
– EG–10 : enrobé grenu pour couche de civil – Granulats », Partie I. Les granularités
surface. doivent être déterminées conformément
– EGM–10 : enrobé grenu mince pour aux exigences de la méthode d’essai
couche de surface. LC 21–040.
– EC–10 : enrobé de correction. 5.2.3 Caractéristiques intrinsèques et
– SMA–10 : enrobé à matrice de pierre pour de fabrication
couche de surface.
– ESG–5 : enrobé semi-grenu pour couche 5.2.3.1 Granulats fins
antifissure (pour chaussée à durée de vie Les caractéristiques intrinsèques des
prolongée). granulats fins doivent être conformes à la
– EC–5 : enrobé de correction. norme NQ 2560–114 « Travaux de génie
civil – Granulats », Partie V.
5. Caractéristiques requises 5.2.3.2 Gros granulats
Les caractéristiques intrinsèques et de
5.1 Bitumes fabrication des gros granulats doivent être
Le choix de la classe de bitume doit conformes à la norme  NQ  2560–114 « Travaux
permettre la réalisation sur l’enrobé à chaud de génie civil – Granulats », Partie V.
de tous les essais indiqués dans la présente
norme. Les bitumes utilisés pour les enrobés 5.2.4 Caractéristiques
à chaud doivent être des bitumes conformes complémentaires
à la norme 4101 « Bitumes ». Les caractéristiques complémentaires des
caractéristiques intrinsèques et de fabrication
Contenu normatif

doivent être conformes aux exigences de


la norme NQ 2560–114 « Travaux de génie

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LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

4 4202
Enrobés à chaud formulés selon
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la méthode de formulation du 3 13
NORME
de

Laboratoire des chaussées Date

2013 12 15

civil – Granulats », Par tie V. L’exigence résultats des essais des années antérieures


relative au pourcentage de mottes d’argile (au moins deux ans) démontrant que ceux-ci
dans le granulat fin s’applique au matériau sont comparables d’une année à l’autre.
provenant de sablières1 seulement. Dans le cas d’une nouvelle source ou
5.2.4.1 Critères d’utilisation du bardeau lorsque le fabricant ne peut répondre aux
d’asphalte post-fabrication (BPF) exigences mentionnées précédemment,
chaque classe granulaire des gros granulats
Le bardeau d’asphalte post-fabrication
et des granulats fins doit être caractérisée au
peut être utilisé lorsque les critères d’utilisation
moins une fois l’an pour chacune des caracté-
suivants sont respectés :
ristiques des granulats pour enrobé à chaud,
Critères Enrobés Enrobés
selon les usages, à l’exception du coefficient
de surface de base de polissage par projection.
Les essais du coefficient de polissage
% autorisé dans par projection doivent être effectués selon
l’enrobé ≤ 3,0 % ≤ 5,0 %
la fréquence indiquée ci-dessous, suivant la
Dimension du valeur mesurée du coefficient de polissage
bardeau par projection :
≤ 10 mm ≤ 10 mm
(D de la classe
granulaire) Valeur mesurée
Conditions de DJMA < 10 000 du coefficient
Aucune Fréquence de l’essai
circulation non autorisé sur de polissage par
restriction projection
les autoroutes
Note : de 0,45 et 0,46 un essai par année
– aux fins de formulation, le bitume contenu dans le de 0,47 et 0,48 un essai tous les 2 ans
bardeau post-fabrication est mobilisable à 40 %.
de 0,49 et plus un essai tous les 3 ans

5.2.5 Fréquence de caractérisation


Pour une source d’approvisionnement en 5.2.6 Entente sur la densité brute des
granulats dont l’historique d’exploitation est granulats
déjà connu, le fabricant doit déterminer, au Avant de remettre ses formules d’enrobés,
minimum une fois l’an, en assurant une rotation le fabricant doit s’assurer que les densités
des classes granulaires, les caractéristiques brutes des granulats, utilisées dans ses calculs
suivantes : les caractéristiques intrinsèques, pour déterminer les caractéristiques des
les caractéristiques complémentaires des gros enrobés à chaud de la présente norme, ont
granulats ainsi que les caractéristiques intrin- fait l’objet d’une acceptation par le Ministère
sèques et complémentaires des granulats fins. basée sur la procédure suivante :
Ces caractéristiques doivent être déterminées – l’échantillonnage des granulats mis en
à partir d’au moins une classe granulaire réserve doit être fait en présence des
du gros granulat et à partir d’au moins une représentants du fabricant et du Ministère,
classe granulaire du granulat fin. Cependant, dès que les réserves sont complétées ou
pour ce faire, le fabricant doit transmettre qu’elles sont suffisantes pour assurer un
Contenu normatif

dans son plan qualité une compilation des

1. Le terme « sablière » inclut les gravières. Voir le Lexique.

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Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.2 Enrobés à chaud
Chapitre Norme

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Enrobés à chaud formulés selon
4 13 la méthode de formulation du
NORME
de

Date
Laboratoire des chaussées
2013 12 15

minimum de trois jours de production au – lorsque l’écart entre les résultats est égal
regard de la capacité de production de la ou inférieur à l’écart maximal, le fabricant
centrale; prend la moyenne des résultats des deux
– au moins trois prélèvements doivent être parties pour établir les densités des gra-
effectués à même la réserve de granulats nulats qui sont utilisées dans les calculs
servant à la présentation de ses formules
d’une classe granulaire donnée en vue de d’enrobés. La densité brute de chaque
constituer un échantillon qui, par la suite, calibre de granulat fin est déterminée en
est divisé en trois portions, à savoir deux tenant compte de la densité du passant
aux fins d’analyse par les parties et une qui 80 µm fournie par le fabricant ou d’une
est scellée par le Ministère et conservée valeur fixée à 2,700;
par le fabricant pour expertise ultérieure – si l’écart entre les résultats est supérieur à
en cas de désaccord sur l’écart maximal; l’écart maximal, le Ministère et le fabricant
– les essais sont réalisés selon les méthodes examinent conjointement leurs résultats
d’essai suivantes : de densité apparente, d’absorption et de
- gros granulat : LC 21–067, granulométrie en vue d’en venir à une
entente à partir des résultats obtenus
- granulat fin de classe granulaire d/D : ou de procéder à une reprise des essais
LC 21–066, réalisés sur la portion témoin scellée.
- autre granulat fin : LC 21–065; La durée de validité de l’entente sur la
– après analyse, le fabricant transmet au densité brute d’une classe granulaire est de
Ministère pour validation ses résultats trois ans au maximum, dans la mesure où
de densité apparente, d’absorption, de les caractéristiques ainsi que la méthode de
densité brute (résultats individuels et fabrication du granulat composant cette classe
moyennes des deux essais) et de granu- granulaire demeurent inchangées.
lométrie;
– pour que les résultats de la densité brute 5.3 Enrobés à chaud
fournis par le fabricant soient acceptés,
l’écart entre les résultats moyens obtenus 5.3.1 Plan qualité
par le Ministère et le fabricant ne doit pas Le plan qualité doit traiter minimalement
être supérieur à l’exigence qui suit : des éléments de gestion suivants :
1- Organigramme de la centrale d’enrobage
Écart maximal entre
Le fabricant doit indiquer le nom du res-
Densité deux moyennes de
deux essais ponsable du système qualité conforme à
la norme ISO et du responsable désigné
Densité brute du à la centrale d’enrobage ainsi que les
gros granulat 0,013 noms des intervenants dans les activités
LC 21–067
d’assurance de la qualité. Ces activités
Densité brute du doivent couvrir, notamment, la gestion des
granulat fin non-conformités, des requêtes d’actions
LC 21–065 0,018 correctives, des enregistrements qualité
LC 21–066 0,018 et des matières premières.
Contenu normatif

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LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

4 4202
Enrobés à chaud formulés selon
Page
la méthode de formulation du 5 13
NORME
de

Laboratoire des chaussées Date

2013 12 15

2- Gestion des non-conformités de malaxage inscrite sur l’attestation de


Le fabricant doit fournir sa procédure de conformité du bitume utilisé.
maîtrise du produit non conforme. Cette L e s c a ra c t é r i s t i q u e s p hy s i q u e s,
procédure doit prendre en considération mécaniques et granulométriques des
la gestion des requêtes d’actions correc­ enrobés à chaud doivent être conformes aux
tives. exigences énumérées au tableau 4202–1.
3- Gestion des enregistrements qualité La zone de restriction délimitée dans le
Le fabricant doit fournir sa procédure de tableau 4202–1 est une zone recommandée
gestion des enregistrements qualité liée à mais non obligatoire. Les enrobés dont
la fabrication de l’enrobé. Tout enregistre- la granulométrie passe par cette zone
ment fournissant des preuves des activités contiennent trop d’éléments fins dans la
liées à la fabrication doit être consigné fraction inférieure à 5  mm.  De façon générale,
par le fabricant et être disponible pour les enrobés dont la granulométrie passe par
consultation, sur demande du Ministère. cette zone risquent de présenter plus de
problèmes à la mise en place et à la résistance
Dans chacun des rapports d’essais remis
à l’orniérage. Cependant, il est possible de
au Ministère, le fabricant doit indiquer le
créer des enrobés qui ont de bons compor-
nom et le lieu du laboratoire ayant effectué
tements et qui passent dans cette zone.
les essais.
4- Gestion des matières premières 5.3.3 Validation des résultats des
Le fabricant doit décrire la procédure qu’il essais et des calculs
entend suivre pour maintenir les caracté- Pour chacun des laboratoires désignés
ristiques du bitume stipulé et éviter toute par le fabricant et par le Ministère, le fabricant
altération ou contamination du bitume par procède, en début de saison, à une validation
tout autre bitume de classe de performance des résultats des essais et des calculs de
ou de composition différente et par tout divers facteurs effectués sur un enrobé de la
autre matériau. présente norme conformément aux exigences
Si le plan qualité est déclaré non conforme décrites dans la présente norme, et ce, à partir
aux exigences, le fabricant doit effectuer les de la production d’un enrobé d’un type autre
modifications demandées par le Ministère. que EC–5, SMA–10 ou ESG–5.
L’appréciation du plan qualité par le Si la validation des résultats des essais
Ministère ne dégage en rien le fabricant de et des calculs est réalisée sur un enrobé de
ses obligations contractuelles. la présente norme, le prélèvement des cinq
Pour les contrats subséquents, le fabricant échantillons appariés est effectué par le
doit confirmer par écrit au Ministère le maintien fabricant, selon la méthode d’essai  LC  26–005
de la validité du plan qualité déjà transmis, et en présence du Ministère, pour obtenir
en précisant le numéro d’enregistrement du deux portions identiques de l’enrobé. Les
certificat et la date de la dernière révision de quantités requises pour les essais conven-
son plan qualité. tionnels et l’essai à la presse à cisaillement
giratoire se trouvent également dans la
5.3.2 Caractéristiques physiques, méthode d’essai LC 26–005.
mécaniques et granulométriques
Contenu normatif

Les résultats des essais et des calculs sont


En centrale d’enrobage, les enrobés validés si, pour chacune des caractéristiques,
doivent être malaxés selon la température les exigences suivantes sont respectées :

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Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.2 Enrobés à chaud
Chapitre Norme

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Enrobés à chaud formulés selon
6 13 la méthode de formulation du
NORME
de

Date
Laboratoire des chaussées
2013 12 15

Type Méthode
Caractéristique D2 D5 σd
d’enrobé d’essai
Total granulométrique GB–20 et ESG–14 ≤ 24,0 ≤ 15,0 13,4 LC 26–007
ESG–10, EG–10,
Total granulométrique ≤ 13,0 ≤ 8,0 7,2 LC 26–007
EGM–10 et EC–10
Passant 80 µm Tous les enrobés ≤ 1,20 ≤ 0,80 0,68 LC 26–007
Pourcentage de
Tous les enrobés ≤ 0,40 ≤ 0,25 0,22 LC 26–006
bitume
Pourcentage des
Tous les enrobés — ≤ 1,2 1,05 LC 26–320
vides Marshall
Densité maximale Tous les enrobés ≤ 0,020 ≤ 0,013 0,011 LC 26–045
D2 : Écart maximal en valeur absolue entre la moyenne des résultats du Ministère et la moyenne des résultats du
fabricant obtenus à partir de deux échantillons appariés consécutifs. Cet écart est calculé selon la formule
suivante :
D2 = 2,57 × σd
2
D5 : Écart maximal en valeur absolue entre la moyenne des résultats du Ministère et la moyenne des résultats
du fabricant obtenus à partir de cinq échantillons appariés consécutifs. Cet écart est calculé selon la formule
suivante :
D5 = 2,57 × σd
5

σd : Écart type maximal des différences entre D5 : L’écart en valeur absolue entre la
les résultats du Ministère et du fabricant moyenne mobile des résultats du Minis-
pour chaque échantillon apparié. Cet tère et la moyenne mobile des résultats
écart type est utilisé pour calculer D2, D5 du fabricant à partir des analyses des
ou tout autre écart maximal équivalent. cinq derniers échantillons appariés.
Le Ministère se réserve le droit de procéder Les écarts durant la saison sont considérés
à des validations des essais et des calculs comme étant non significatifs si la moyenne
à l’aide d’un ou de plusieurs échantillons mobile des différences des résultats des
prélevés par le fabricant. Ces échantillons essais entre les laboratoires respecte l’écart
comptent pour la cadence normale d’échan- maximal des exigences D2 et D5 telles qu’elles
tillonnage du fabricant. La validation s’effectue sont définies.
en calculant l’écart entre les résultats des
essais et des calculs, les écarts D2 et D5 étant Tout écart significatif entre les résultats
calculés comme suit : des essais et des calculs de divers facteurs
effectués par le laboratoire désigné par le
D2 : L’écart en valeur absolue entre la fabricant et celui désigné par le Ministère
moyenne mobile des résultats du Minis-
Contenu normatif

doit être signalé. Un effort conjoint est alors


tère et la moyenne mobile des résultats fait pour déterminer et corriger la source de
du fabricant à partir des analyses des l’écart.
deux derniers échantillons appariés.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

4 4202
Enrobés à chaud formulés selon
Page
la méthode de formulation du 7 13
NORME
de

Laboratoire des chaussées Date

2013 12 15

5.3.4 Formules théorique et finale des pourcentages de vides aux nombres


de girations requis correspondant au
5.3.4.1 Information à fournir pourcentage du bitume initial (Pbi) et au
Les formules théorique et finale doivent pourcentage du bitume total (Pb) (si le
comprendre l’information suivante : Pb diffère du Pbi) et la densité maximale
– pour les granulats froids  :  la classe granu- correspondant au pourcentage de bitume
laire, le type, la provenance, la granularité, initial (Pbi) et au pourcentage du bitume
la densité brute, la densité apparente, le total (Pb) (si le Pb diffère du Pbi);
pourcentage d’absorption en eau ainsi – la valeur de stabilité conservée à la teneur
que, d’après la formulation faite selon la en bitume proposée selon la méthode
méthode d’essai LC 26–004, le pourcen- d’essai LC 26–001;
tage utilisé de chaque classe granulaire; – la compacité, sauf pour les enrobés ser-
– les caractéristiques intrinsèques, de fabri- vant au rapiécage ou à la correction avant
cation et complémentaires sur le combiné la pose du revêtement.
des granulats fins, selon la formule théo-
rique, ou sur chaque classe granulaire 5.3.4.2 Production de la formule
de granulats fins et sur chaque classe théorique
granulaire de gros granulats; Une formule théorique par type d’enrobé
– pour le granulat bitumineux récupéré doit être produite pour chaque classe de bitume
(GBR) : la granulométrie, la teneur en ou chaque fois qu’il y a un changement dans
bitume du GBR, la densité brute et le les sources d’approvisionnement en granulats.
pourcentage utilisé; Les caractéristiques qui y sont présentées
doivent être représentatives de l’enrobé à
– pour le bardeau d’asphalte post- chaud qui sera mis en place et conformes aux
fabrication (BPF) : la granulométrie, la exigences de la présente norme.
teneur en bitume du BPF, la densité brute
et le pourcentage utilisé; Si, pour une formule théorique déjà
produite, il n’y a que la classe du bitume qui
– la classe de performance du bitume; diffère, le fabricant peut utiliser les résultats des
– la masse volumique à 25 °C exprimée en essais et des calculs de la formule théorique
grammes par centimètre cube; déjà produite, sauf pour le pourcentage de
– d’après la formulation faite selon la vides et la tenue à l’eau. Lorsque l’essai à
méthode d’essai LC 26–004, la granu- l’orniéreur est requis et que la température
larité finale, la densité brute, la densité haute de la nouvelle classe de bitume utilisée
apparente, la densité effective du granulat est inférieure à celle de la classe de bitume
de l’enrobé, le pourcentage d’absorption de la formule déjà produite, la réalisation
en eau du combiné, la teneur en fibres d’un nouvel essai à l’orniéreur est obligatoire.
proposées1, le total granulométrique, le Un nouvel essai est également requis si la
volume de bitume effectif (Vbe), le pour- température basse de la nouvelle classe de
centage de bitume initial correspondant au bitume utilisée est supérieure à celle de la
Vbe (exprimé au centième), le pourcentage classe de bitume de la formule déjà produite, et
de bitume total (exprimé au centième) ce, même si la température haute de la classe
avec le facteur de correction, la moyenne de bitume est demeurée la même.
Contenu normatif

1. Pour les enrobés de type SMA–10.

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Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.2 Enrobés à chaud
Chapitre Norme

4 4202
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Enrobés à chaud formulés selon
8 13 la méthode de formulation du
NORME
de

Date
Laboratoire des chaussées
2013 12 15

Le fabricant doit indiquer clairement sur la Pour le calcul des vides à la presse à
formule théorique remise au Ministère la classe cisaillement giratoire dans les enrobés, les
du bitume qui est demandée et la classe du dispositions suivantes s’appliquent :
bitume qu’il a utilisée pour produire la formule – l’essai de détermination de l’aptitude au
théorique. Dans le cas où seule la classe compactage des enrobés à chaud à la
de bitume est changée, il n’est pas tenu de presse à cisaillement giratoire est effectué
procéder à une nouvelle évaluation à l’étape sur une seule éprouvette par échantillon
de la production de la formule théorique. et les exigences de l’article  8.2 « Fidélité »
Par contre, si des changements autres que de la méthode d’essai LC 26–003 ne
la classe de bitume sont apportés à la formule s’appliquent pas;
déjà produite, il s’agit alors d’une nouvelle – les pourcentages de vides dans l’enrobé
formule et le fabricant est tenu de procéder à sont calculés pour chacun des nombres
une évaluation à l’étape de la production de la de girations indiqués au tableau 4202–1.
formule théorique et d’établir une formule finale
Sur chacun des échantillons prélevés,
pour la classe du bitume spécifié, et ce, comme
le fabricant est également tenu d’effectuer
il est indiqué à la section 5.3.4.3 « Évaluation
les essais de densité maximale et, s’il veut
à l’étape de la production et établissement de
se servir de la méthode Marshall pour faire
la formule finale » de la présente norme.
le contrôle des vides, les pourcentages de
5.3.4.3 Évaluation à l’étape de la vides Marshall sont calculés selon la méthode
production et établissement de la d’essai LC 26–320.
formule finale La vérification de la compacité porte sur
La formule finale de l’enrobé à chaud est trois essais au minimum faits à partir d’une
établie par le fabricant après une évaluation à production représentative servant à évaluer
l’étape de la production de la formule théorique en production la formule théorique et à établir
de l’enrobé à chaud. la formule finale de l’enrobé.
L’évaluation à l’étape de la production de Pour établir qu’une formule d’enrobé est
chacune des formules théoriques d’enrobé finale, il faut que :
et l’établissement de chacune des formules – les exigences concernant les formules
finales sont faits par le fabricant à l’aide des théoriques et finales soient satisfaites;
résultats d’analyses de cinq  échantillons d’une
– la moyenne des résultats des essais et
production continue.
des calculs des divers facteurs des ana-
Dans l’éventualité où une formule lyses des cinq échantillons de même que
théorique identique est produite par plus d’une la valeur moyenne des essais de com-
centrale d’enrobage, l’évaluation à l’étape de pacité soient conformes aux exigences
la production doit être réalisée pour chacune du tableau 4202–1, sauf pour la tenue à
de ces centrales. l’eau;
L’échantillonnage est effectué par le – l’écart entre la formule finale et la moyenne
fabricant selon la méthode d’essai  LC  26–005 des résultats des essais pour les carac-
pour les essais conventionnels et l’essai à la téristiques du passant 80 µm, du total
presse à cisaillement giratoire. granulométrique et du pourcentage de
Sur chacun des échantillons prélevés, le bitume soit à l’intérieur des limites de
Contenu normatif

fabricant est tenu d’effectuer les essais et de


calculer les divers facteurs, sauf les essais
de tenue à l’eau.

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LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

4 4202
Enrobés à chaud formulés selon
Page
la méthode de formulation du 9 13
NORME
de

Laboratoire des chaussées Date

2013 12 15

surveillance, fixées à ± 2 σ/5. L’étendue Les pourcentages de vides sont calculés


mesurée entre les résultats des essais selon le nombre de girations indiqué au
doit être inférieure au double de la valeur tableau 4202–1.
3 σ/5. L’écart type maximal σ est indiqué Si la valeur moyenne de la journée du
à la section  5.3.5.2 « Contrôle statistique »; pourcentage de vides Marshall, calculé selon
– les résultats de l’essai de résistance à la méthode d’essai LC 26–320 est inférieure
l’orniérage soient conformes aux exigen- ou égale à 1,0 %, ou si cette valeur moyenne
ces du tableau 4202–1, si cela est exigé. du pourcentage de vides Marshall s’écarte
de 1,5 % ou plus du pourcentage de vides
5.3.4.4 Responsabilité Marshall de la formule finale, le fabricant
Les formules théorique et finale de l’enrobé doit effectuer les essais de détermination
à chaud doivent être datées et signées par de l’aptitude au compactage des enrobés à
le responsable du contrôle de la qualité du la presse à cisaillement giratoire, et ce, sur
fabricant et être présentées avant la fourniture chacun des échantillons correspondant à ceux
de l’enrobé à chaud. sur lesquels un essai Marshall a été effectué,
Tout amendement apporté à une formule et transmettre les résultats au Ministère.
fait en sorte que celle-ci doit être à nouveau Pour les enrobés, les exigences suivantes
datée et signée par le responsable du contrôle s’appliquent :
de la qualité du fabricant. – la cadence des essais de contrôle est
maintenue au moins pour les 4500
5.3.5 Contrôle de production premières tonnes d’enrobés produits
5.3.5.1 Cadence pour le Ministère, en couche de base ou
Les essais de contrôle sont effectués selon couche unique, suivant le tableau  4202–1,
la cadence suivante : et pour les 4500  premières tonnes d’enro-
bés produits pour le Ministère, en couche
Granulométrie un essai par 300 tonnes de correction ou de surface, suivant ces
Teneur en bitume corrigée un essai par 300 tonnes mêmes tableaux, et ce, pour chacune de
Densité maximale un essai par 300 tonnes ses centrales d’enrobage;
% de vides à la PCG ou
trois essais par 1500 tonnes
– si, dans l’année précédente, le fabricant
densité brute a démontré sa capacité à produire avec
une centrale d’enrobage des enrobés
Suivant chacun des essais de contrôle conformes et stables, la cadence est main-
faits sur un enrobé fabriqué dans le cadre d’un tenue au moins pour les 1500 premières
même contrat, par une même centrale et selon tonnes d’enrobés produits pour le Minis-
la même formule finale d’enrobé, le fabricant tère avec cette même centrale d’enrobage.
est également tenu de remettre au Ministère À ce moment, si les résultats satisfont
le pourcentage des vides Marshall ou les aux exigences de contrôle de réception
pourcentages de vides à la presse à des enrobés à chaud formulés selon la
cisaillement giratoire de cet enrobé, selon la méthode de formulation du Laboratoire
méthode de contrôle choisie. des chaussées, les derniers résultats de
La détermination du pourcentage de vides l’année précédente pourront être ajoutés à
à la presse à cisaillement giratoire est effectuée ces résultats afin d’obtenir les 15  résultats
Contenu normatif

sur une seule éprouvette par échantillon, nécessaires à l’analyse.


les exigences de l’article 8.2 « Fidélité » de
cette méthode d’essai ne s’appliquant pas.

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Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.2 Enrobés à chaud
Chapitre Norme

4 4202
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Enrobés à chaud formulés selon
10 13 la méthode de formulation du
NORME
de

Date
Laboratoire des chaussées
2013 12 15

Cette cadence est réévaluée à partir de Au début de la production d’un enrobé


la caractéristique du total granulométrique, effectuée selon la présente norme ou au
selon la formule suivante : moment du déplacement d’une centrale mobile
d’un site à un autre, la cadence d’essai pour
σ1 σ2 les 1500  premières tonnes doit être égale à 5,
=
5 n2 après quoi elle ne peut être inférieure à 2.
5.3.5.2 Contrôle statistique
σ1 : écart type maximal du tableau de la
section  5.3.5.2 « Contrôle statistique » Le fabricant remplit, selon la norme
de la présente norme; ISO  8258 « Cartes de contrôle de Shewhart »,
des cartes de contrôle pour un enrobé de
σ2 : écart type des écarts mesurés entre
la présente norme, pour les caractéristiques
les résultats des essais et de la formule
décrites ci-après.
finale pour les 15 derniers échantillons
mesurés; Les écarts-types maximaux utilisés pour
établir les limites de surveillance et de contrôle
n2 : nouvelle cadence d’essai à établir
des cartes de contrôle sont les suivants :
par tranche de 1500 tonnes d’enrobé
(1500/n2 = fréquence d’essai), pour les
3000 tonnes suivantes, cette nouvelle Caractéristique Type d’enrobé
Écart-type
cadence d’essai ne devant jamais être maximal (σ)
inférieure à deux essais par tranche de Total
GB–20 et ESG–14 19,0
1500 tonnes d’enrobé. granulométrique
Dans le cas de l’essai de densité brute ESG–10, EG–10,
ou de pourcentage des vides à la presse à Total EC–10, SMA–10,
14,0
cisaillement giratoire (PCG), cette cadence granulométrique EGM–10, EC–5 et
est de trois  essais par tranche de 1500  tonnes ESG–5
lorsque n2 est égale à 5 ou à 4, et de deux Passant 80 µm Tous les enrobés 0,80
essais par tranche de 1500 tonnes lorsque n2 Pourcentage de
Tous les enrobés 0,22
est égale à 3 ou à 2. bitume corrigé
Le calcul pour la première évaluation Densité maximale Tous les enrobés —
est fixé à partir des 15 premiers résultats
(4500 tonnes) pour chaque groupe de
couches, et ce, pour chacune de ses centrales Trois types de cartes de contrôle sont
d’enrobage. La nouvelle cadence ainsi requis :
établie est maintenue pour les 3000 tonnes – Un premier type de carte porte sur l’écart
de production suivantes. Par la suite, la entre chacun des résultats des essais indi-
nouvelle cadence est recalculée à partir des viduels et la formule finale de l’enrobé.
15  derniers résultats et est maintenue pour les - Les tests 1, 2, 3 et 5 de la norme
3000 tonnes de production suivantes, et ainsi ISO 8258 « Cartes de contrôle de
de suite. Le fabricant doit être en mesure de Shewhart » doivent être réalisés.
documenter toute modification de sa cadence
d’essai. - Les limites de surveillance sont fixées
à ± 2 σ et les limites de contrôle, à
Contenu normatif

± 3 σ.
- Pour les tests 2 et 3, une zone de
tolérance de ± 0,25 σ est accordée.

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LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

4 4202
Enrobés à chaud formulés selon
Page
la méthode de formulation du 11 13
NORME
de

Laboratoire des chaussées Date

2013 12 15

– Un second type de carte de contrôle porte


sur la moyenne mobile des cinq derniers
écarts mesurés entre les résultats des
essais et la formule finale des enrobés.
- Le test 1 de la norme ISO 8258 « Car-
tes de contrôle de Shewhart » est utilisé
pour ce type de carte.
- Les limites de surveillance sont fixées
à ± 2 σ / 5 et les limites de contrôle, à
± 3 σ / 5.
– Le troisième type de carte de contrôle
porte sur l’écart type mobile des cinq der-
niers écarts.
- La limite de surveillance est fixée à
1,54 σ et la limite de contrôle, à 1,96 σ.
Les deux premières cartes de contrôle
doivent avoir « zéro » comme valeur centrale
et doivent être centrées sur la formule finale de
l’enrobé. La troisième carte doit avoir « zéro »
comme valeur inférieure.
Pour toute la production du Ministère
réalisée par une même centrale, les valeurs
mesurées sur les enrobés de types GB–20
et ESG–14 sont inscrites chronologiquement
depuis le début de la saison sur une même
carte de contrôle, et les valeurs mesurées
sur les enrobés de types ESG–10, EG–10,
EC–10, EGM–10, SMA–10 et ESG–5 sont
également inscrites chronologiquement
depuis le début de la saison sur une autre
carte de contrôle.

6. Entreposage
L’entreposage de l’enrobé à chaud doit
s’effectuer dans un silo isolé à l’abri des
intempéries, de façon à éviter la ségrégation,
le compactage, la contamination et le refroi-
dissement de l’enrobé à une température
inférieure à celle qui est recommandée pour
le type de bitume utilisé.
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


4

12
Chapitre

de
Tableau 4202–1

Date
VII

Page
Tome

Caractéristiques des enrobés à chaud formulés selon la méthode de formulation du Laboratoire des chaussées

13

2013 12 15
Norme

4202
EGM–10 EC–5 Méthode
Type d’enrobé GB–20 ESG–14 ESG–10 EG–10 EC–10 SMA–10 ESG–5 d’essai
Couche
Couche unique, Couche Couche Couche Couche Rapiécage
Usages de couche de de de Couche de de Couche de surface manuel ou
base surface surface surface correction surface antifissure (intervention couche de
ou couche palliative) correction
de base
Nombre minimal de
classes granulaires 3 3 2 2 2 2 2 2 1
distinctes à utiliser (1)

Tamis (% passant)

28 mm 100

20 mm 95–100 100

14 mm 67–90 95–100 100 100 100 100 100

10 mm 52–75 70–90 92–100 90–100 94–100 90–100 100 90–100 100


LIANTS ET ENROBÉS

Fuseau
5 mm 35–50 40–60 52–65 40–48 66–78 25–35 85–100 35–45 90–100
4.2 Enrobés à chaud

granulométrique
2,5 mm — — — — 45–65 min. 18 50–70 min. 20 65–90

80 µm 4,0–8,0 3,0–8,0 4,0–10,0 4,0–10,0 4,0–10,0 8,0–11,0 4,0–12,0 5–11 4–12


Laboratoire des chaussées
la méthode de formulation du

2,5 mm (2) — 39,2 46,1 46,1 — — — — —


Enrobés à chaud formulés selon

(2)
1,25 mm  — 25,7–31,7 30,7–36,7 30,7–36,7 — — — — —
(2)
630 µm  — 19,1–23,1 22,8–26,8 22,8–26,8 — — — — —

Zone de
restriction(8)
315 µm (2) — 15,4 18,1 18,1 — — — — —

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Pourcentage de fibres (%) (3) 1,0 — —
(4)
Vbe (%)  10,2 11,4 12,2 12,4 12,6 14,8 14,0 11,3 13,3

Vides à 10 girations (%) ≥ 11,0 ≥ 11,0 ≥ 11,0 ≥ 11,0 ≥ 11,0 ≥ 11,0 (6 g) ≥ 11,0 ≥ 11,0 ≥ 11,0 LC 26–003

Vides à 80 girations (%) — 4,0–7,0 4,0–7,0 4,0–7,0 4,0–7,0 4,0–7,0 LC 26–003


(60 g) (50 g)
Vides à 100 girations (%) 4,0–7,0 — — 4,0–7,0 4,0–7,0 — — LC 26–003

Vides à 120 girations (%) 4,0–7,0 — —


NORME

(5)
Vides à 200 girations (%)  ≥ 2,0 ≥ 2,0 ≥ 2,0 ≥ 2,0 ≥ 2,0 ≥ 2,0 (75 g) ≥ 2,0 ≥ 2,0 ≥ 2,0 LC 26–003

(suite page suivante)

Contenu normatif
Contenu normatif

Tableau 4202–1 (suite et fin)


Caractéristiques des enrobés à chaud formulés selon la méthode de formulation du Laboratoire des chaussées
EGM–10 EC–5 Méthode
Type d’enrobé GB–20 ESG–14 ESG–10 EG–10 EC–10 SMA–10 ESG–5 d’essai
Compacité (% min.) 93,0 93,0 93,0 93,0 93,0 93,0 93,0 93,0 93,0 LC 26–320

Résistance à l’orniérage sur


plaques de 100 mm à 52, 58
NORME

ou 60 °C (selon la classe de 10,0 10,0 — — — — — — —


bitume) à 30 000 cycles
(% max. de déformation) (5, 6, 7)

Résistance à l’orniérage sur


plaques de 50 mm à 52, 58
ou 60 °C (selon la classe de
bitume)
à 1000 cycles — — 10,0 10,0 10,0 — — 10,0 —
à 3000 cycles — — 15,0 15,0 20,0 10,0 — 15,0 —
(% max. de déformation) (5, 6)
Tenue à l’eau (% min.) (8) 70 70 70 — 70 70 70 70 — LC 26–001

1. Au moins 85 % des granulats de l’enrobé à chaud doivent être constitués de classes granulaires qui ne se chevauchent pas. Cependant, une classe granulaire
0/D où D ≤ 5 mm peut être constituée de deux ou de plusieurs classes 0/D ou d/D dont la valeur D peut être différente. La classe considérée doit avoir la
désignation 0/D, où D est la plus grande valeur de D des classes qui la composent. L’utilisation de deux ou plusieurs classes granulaires de même désignation
d/D est considérée comme une seule classe, à condition que chacune des réserves satisfasse aux conditions des classes granulaires d/D indiquées dans la
norme NQ 2560–114 « Travaux de génie civil – Granulats ». L’utilisation de granulats bitumineux récupérés (GBR) ou de bardeau d’asphalte post-fabrication
(BPF) n’est pas considéré comme un chevauchement de classes granulaires. Par contre, la vérification du chevauchement des autres classes granulaires
s’effectue avec l’ensemble des granulats, y compris les GBR ou BPF.
2. Limites de la zone de restriction suggérée.
3. Calculé selon le pourcentage de granulats.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


4. Aux fins de formulation seulement.
LIANTS ET ENROBÉS

5. Les enrobés à chaud ne doivent pas présenter de ressuage à 200 girations pour l’essai à la presse à cisaillement giratoire de même qu’à 10 000 cycles
pour l’essai à l’orniéreur dans le cas des enrobés de types EG–10, ESG–10, EGM–10, SMA–10 et EC–10 ou 30 000 cycles dans le cas des enrobés de
4.2 Enrobés à chaud

types GB–20 et ESG–14, et ce, lorsque l’essai de résistance à l’orniérage est exigé.


6. Lorsque l’essai de résistance à l’orniérage est exigé, il est réalisé selon les exigences de la méthodes d’essai LC 26–410 « Résistance à la déformation des
enrobés à l’essai d’orniérage » et la préparation des échantillons est réalisée selon les exigences de la méthodes d’essai LC 26–400 « Fabrication d’éprou-
vettes au compacteur LCPC ».
Laboratoire des chaussées

7. La quantité d’enrobé nécessaire à l’essai à l’orniéreur est calculée par rapport à une compacité visée de 95 %, et ce, selon la densité maximale de la
la méthode de formulation du

formule.
Enrobés à chaud formulés selon

8. Lorsque l’enrobé est fabriqué avec un bitume dont la recouvrance élastique à 10 °C, 20 cm, 5 cm/min est ≥ 60 %, cet essai n’est pas requis.
4

13
Chapitre

de

Date
VII

Page
Tome

13
Norme

2013 12 15
4202
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Liants et enrobés Tome

VII
4.3 Traitements de surface
Chapitre Norme

4 4301
Page
Traitements de surface 1 3
NORME
de

Date

2008 12 15

1. Objet 4. Classification
La présente norme a pour objet de déter- Les traitements de surface sont classifiés
miner les exigences du Ministère en ce qui dans les types suivants (TS1 à TS6), selon
a trait aux caractéristiques et aux critères leur utilisation.
d’évaluation des traitements de surface.
4.1 Traitement de surface
2. Références à l’émulsion de bitume
La présente norme renvoie à l’édition la (classes CRS-2P, CRS-2) :
plus récente des documents suivants : – monocouche sur surface asphaltée :
- couche de surface : TS3;
NORMES :
– multicouche sur surface asphaltée :
ASSOCIATION CANADIENNE - couche de base : TS2;
DE NORMALISATION - couche de surface : TS3 ou TS4;
CAN/CSA A23.2–5A « Détermination de la – multicouche sur surface granulaire,
teneur en particules fines du granulat passant stabilisée ou non :
le tamis 80 µm ». - couche de base : TS1;
MINISTÈRE DES TRANSPORTS - couche de surface : TS3 ou TS4;
DU QUÉBEC – préenduit : TS4.
Tome VII – Matériaux
Norme 2101 « Granulats »,
4.2 Traitement de surface
Norme 4105 « Émulsions de bitume ». à l’émulsion à flottabilité
élevée (HF) :
AUTRE DOCUMENT : – multicouche sur surface granulaire :
- couches de base et de surface : TS5
ASPHALT INSTITUTE et Asphalt ou TS6.
Emulsion Manufacturers
Association 5. Caractéristiques requises
AEMA « A Basic Asphalt Emulsion Manual »,
Manual Series no 19. 5.1 Formule théorique des
traitements de surface
3. Définition
La formule théorique des traitements
La définition suivante s’applique à la de surface doit être datée et signée par le
présente norme : responsable du contrôle de la qualité du four-
Traitement de surface nisseur et être présentée avant le début de
Procédé qui consiste en une application l’application du produit. Une formule théorique
d’émulsion de bitume immédiatement suivie doit être produite pour chaque type de liant
de l’épandage, puis du compactage des gra- ou à chaque changement dans les sources
Contenu normatif

nulats à l’aide d’un rouleau compresseur. Le d’approvisionnement en granulats. Les carac-


traitement de surface peut être monocouche téristiques qui y sont présentées doivent être
ou multicouche. représentatives du traitement de surface qui

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome Liants et enrobés
VII
4.3 Traitements de surface
Chapitre Norme

4 4301
Page

2 3 Traitements de surface
NORME
de

Date

2008 12 15

sera mis en place et conformes aux exigences 5.3 Granulats


de la présente norme. Cette formule est valide
pour l’année de calendrier en cours. 5.3.1 Granularité
La formule théorique des traitements de La granularité des granulats doit être
surface (à l’émulsion de bitume et à l’émul- conforme aux exigences du tableau 4301–1.
sion à flottabilité élevée) doit comprendre les
informations suivantes : 5.3.2 Coefficient d’uniformité
– les résultats des essais de compatibilité Le cœfficient d’uniformité est le rapport
granulat-liant; D80/D20, dans lequel D80 et D20 sont les
– la provenance, la catégorie, la granulo- diamètres des grains au point de la courbe
métrie et le degré de propreté des gros granulométrique où le pourcentage passant
granulats; est de 80 % et 20 % respectivement. Pour
plus de précision, les tamis 6,3 mm et 16 mm
– la proportion des particules plates et
sont ajoutés pour l’analyse granulométrique.
allongées dans les gros granulats;
Le cœfficient d’uniformité doit être inférieur
– la proportion des particules fragmentées, à 1,6 pour les fuseaux de spécification TS1,
dans le cas des gros granulats provenant TS2, TS3 et TS4.
d’une sablière;
– la densité relative brute des gros granu- 5.3.3 Caractéristiques intrinsèques et
lats; de fabrication
– la masse volumique non tassée; Les caractéristiques intrinsèques et de
– le type et la provenance des liants bitumi- fabrication des granulats doivent être confor-
neux; mes à la norme 2101 « Granulats ».
– les taux de pose du granulat et du liant Les catégories de granulats sont données
bitumineux selon la formule utilisée par au tableau 4301–2.
le Ministère (calcul des dosages selon
l’Asphalt Emulsion Manufacturers Asso- 5.3.4 Caractéristiques
ciation) ainsi que les données utilisées. complémentaires
Pour les traitements de surface de types
5.2 Liants bitumineux TS1 à TS6, les caractéristiques complémen­
Les liants bitumineux utilisés dans les taires des gros granulats doivent être confor-
traitements de surface à l’émulsion de bitume mes aux exigences du tableau 4301–3.
(classes CRS-2P et CRS-2) et dans les trai-
tements de surface à l’émulsion à flottabilité
élevée (HF) doivent être conformes à la norme
4105 « Émulsions de bitume ».
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Liants et enrobés Tome

VII
4.3 Traitements de surface
Chapitre Norme

4 4301
Page
Traitements de surface 3 3
NORME
de

Date

2008 12 15

Tableau 4301–1
Fuseaux granulométriques de spécification pour les traitements de surface
(TS1 à TS6)
Types de traitement TS1 (1)(2) TS2 (1)(3) TS3 (1)(4) TS4 (1)(5) TS5 TS6
de surface
Tamis (% passant)
28 mm 100
20 mm 85–100 100 100
14 mm 0–15 85–100 100 100
12,5 mm 75–95 90–100
10 mm 0–3 0–15 85–100 100 50–80 50–80
5 mm 0–3 0–15 85–100 25–50 25–50
2,5 mm 0–3 0–15 15–47 15–47
1,25 mm 0–3 10–40 10–40
630 µm 3–30 3–30
315 µm 2–20 2–20
160 µm 0–10 0–10
80 µm 0–5 0–5
1. Le diamètre moyen (D50) des particules du granulat de la couche de surface doit se situer entre
50 et 60 % du diamètre moyen (D50) des particules du granulat de la couche de base.
2. S’apparente à la classe granulaire 14/20.
3. S’apparente à la classe granulaire 10/14.
4. S’apparente à la classe granulaire 5/10.
5. S’apparente à la classe granulaire 2,5/5.

Tableau 4301–2
Catégories des granulats pour les traitements de surface
TS1, TS2, TS5 TS3, TS6
Gros granulats
Complément à la norme

4d 3d
TS4, TS5, TS6
Granulats fins
3

Tableau 4301–3
Caractéristiques complémentaires des granulats pour
les traitements de surface
Caractéristiques Méthode
Contenu normatif

complémentaires d’essai
Gros granulats — —
Propreté (% max.) CSA–A23.2–5A 0,7

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Liants et enrobés Tome

4.4 Produits de colmatage de fissures VII


et de joints Chapitre Norme

4 4401
Page
Produits de colmatage de fissures 1 2
NORME
de

et de joints Date

2009 12 15

1. Objet selon la même recette, à partir des mêmes


constituants et de la même source d'approvi­
La présente norme a pour objet de déter­ sionnement, au cours d'une période de
miner les exigences du Ministère en ce qui production ne dépassant pas trois jours de
a trait aux caractéristiques et aux critères production sans interruption.
d’évaluation des produits de colmatage de
fissures et de joints manufacturés à base Produit de colmatage de fissures et de
de bitume modifié, ainsi que de définir les joints
modes d'action en assurance de la qualité Produit manufacturé à base de bitume modifié
relativement à la fabrication de ces produits. par ajout de polymères et d’autres additifs.
Les produits de colmatage sont utilisés pour
traiter les fissures sur les chaussées en 4. Caractéristiques requises
enrobé ainsi que pour sceller les joints sur les
chaussées de béton. 4.1 Exigences techniques
Le produit de scellement de fissures et de
2. Références joints doit respecter les exigences décrites au
La présente norme renvoie à l’édition la tableau 4401–1. À cet effet, le fabricant pro­
plus récente des documents suivants : cède à la caractérisation de chacun des lots.

NormeS 4.2 Étiquetage


L’étiquette de chaque contenant ou
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING emballage de produit doit contenir l’information
AND MATERIALS suivante :
ASTM D36 « Test Method for Softening – le nom du fabricant;
Point of Bitumen (Ring-and-Ball
Apparatus) ». – la date de fabrication;
ASTM D1985 « Standard Practice for – le nom du produit;
Preparing Concrete Blocks for Testing – le numéro du lot de production;
Sealants, for Joints and Cracks ». – la température maximale de chauffage
ASTM D5329 « Standard Test Methods définie selon la norme ASTM D5167
for Sealants and Fillers, Hot-Applied, for (« Safe Heating Temperature »);
Joints and Cracks in Asphaltic and Portland – la température minimale de la mise en
Cement Concrete Pavements ». place définie selon la norme ASTM D5167
ASTM D5167 « Standard Practice for Mel­ (« Pouring Temperature »).
ting of Hot-Applied Joint and Crack Sealant
and Filler for Evaluation ». 5. Assurance de la qualité
3. Définitions 5.1 Attestation de conformité
Les définitions suivantes s’appliquent à la L’attestation de conformité est propre
présente norme : à chaque lot et doit contenir l’information
Lot suivante :
Contenu normatif

Un lot correspond à une quantité de produit, – le nom du fabricant;


déterminée par le fabricant, ayant les mêmes – le nom commercial du produit;
caractéristiques physicochimiques, fabriquée – le numéro du lot de production;

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome Liants et enrobés
VII 4.4 Produits de colmatage de fissures
Chapitre Norme et de joints
4 4401
Page

2 2 Produits de colmatage de fissures


NORME
de

Date
et de joints
2009 12 15

– la date de fabrication; – l’attestation de conformité doit être datée


– les résultats des essais spécifiés au et signée par le responsable du laboratoire
tableau 4401–1; du fabricant.
– le résultat de l’essai du point de ramollis­
sement (ASTM D36); 5.2 Contrôle
– la température maximale de chauffage Le produit de colmatage de fissures et de
définie selon la norme ASTM D5167 joints est contrôlé à chaud au fondoir, et les
(« Safe Heating Temperature »); caractéristiques doivent être conformes aux
exigences du tableau 4401–2.
– la température minimale de le mise en
place définie selon la norme ASTM D5167
(« Pouring Temperature »);

Tableau 4401–1
Exigences relatives au matériau prélevé à froid (1)
Caractéristiques Minimum Maximum Méthodes d’essai
ASTM D5329
Pénétration au cône à 25 °C, 5 s (1/10 mm) 95 145
(non-immersed)
Résilience à 25 °C (%) 40 70 ASTM D5329
Fluage (mm) — 5 ASTM D5329

Point de ramollissement (2) — — ASTM D36

Adhérence à – 29 °C, élongation de 150 % ASTM D5329


3 —
(nombre de cycles réussis) (3) (non-immersed)

1. Échantillons prélevés sur un bloc de produit vierge et préparés en laboratoire, servant à caractériser le produit.
2. Le liquide utilisé pour l’essai est de la glycérine USP.
3. Aux fins de l’essai, trois éprouvettes sont préparées avec une épaisseur de 12,7 mm de scellant entre les blocs
de béton. Un cycle est considéré réussi si les trois éprouvettes sont exemptes de défaut.
Le développement à tout moment au cours de l’essai d’un défaut tel qu’une fissure, une séparation ou toute
autre ouverture ayant une profondeur de plus de 6 mm dans le scellant ou entre le scellant et le bloc de béton
constitue un échec de l’éprouvette. La profondeur de la fissure, la séparation ou l’ouverture est mesurée avec
un vernier, perpendiculairement à la surface de l’éprouvette sur laquelle est apparu le défaut.

Tableau 4401–2
Exigences de contrôle du matériau prélevé à chaud au fondoir
Caractéristiques Minimum Maximum Méthodes d’essai
ASTM D5329
Pénétration au cône à 25 °C, 5 s (1/10 mm) 85 140
(non-immersed)
Contenu normatif

Résilience à 25 °C (%) 30 70 ASTM D5329

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Liants et enrobés Tome

4.5 Enrobés à froid VII


Chapitre Norme

4 4501
Page
Enrobés pour rapiéçage à froid 1 4
NORME
de

Date

2010 12 15

1. Objet 3. Définition
La présente norme a pour objet de déter- La définition suivante s’applique à la
miner les exigences du Ministère en ce qui présente norme :
a trait aux caractéristiques et aux critères Enrobé à froid
d’évaluation des enrobés à froid utilisés pour
Mélange de granulat et de liant bitumineux,
la réparation des nids-de-poule, des pourtours
fabriqué habituellement à chaud en centrale
de puisard, des trous et des crevasses sur les
d’enrobage et destiné à être posé à froid.
routes recouvertes d’enrobés.
Lot
2. Références Un lot est défini par une quantité d’enrobé
à froid fabriqué selon la même formule, à
La présente norme renvoie à l’édition la partir des mêmes constituants provenant
plus récente des documents suivants : des mêmes sources d’approvisionnement et
ayant des caractéristiques similaires. L’enrobé
NORME doit présenter les mêmes caractéristiques
BUREAU DE NORMALISATION physico-chimiques et le mélange à la centrale
DU QUÉBEC d’enrobage doit être fait dans la même journée.
Un lot d’enrobé en sacs est limité à une quantité
NQ 2560–114 « Travaux de génie civil – n’excédant pas 1000 tonnes.
Granulats ».

AUTRES DOCUMENTS
4. Classification
Les enrobés à froid sont fournis de
Gouvernement du Québec deux façons :
MINISTÈRE DES TRANSPORTS – en sacs;
DU QUÉBEC, LABORATOIRE – en vrac.
DES CHAUSSÉES
LC 26–045 « Détermination de la densité 5. Caractéristiques requises
maximale ».
LC 21–065 « Détermination de la densité et 5.1 Liant bitumineux
de l’absorption du granulat fin ».
Le liant bitumineux utilisé pour la fabrica-
LC 21–067 « Détermination de la densité et tion des enrobés à froid doit être spécialement
de l’absorption du gros granulat ». conçu à cette fin.
LC 26–015 « Enrobés pour rapiéçage à
froid – Essai de cohésion ». 5.2 Granulats
LC 26–016 « Enrobés pour rapiéçage à
froid – Essai de maniabilité ». 5.2.1 Gros granulats
LC 26–100 « Détermination de la teneur en Les gros granulats doivent être compo-
bitume ». sés uniquement de pierre concassée. Les
LC 26–350 « Analyse granulométrique des caractéristiques intrinsèques et de fabrication
granulats ». des gros granulats doivent être conformes à
Contenu normatif

la norme NQ 2560–114 « Travaux de génie


civil – Granulats », Partie V. La catégorie de
gros granulat exigée est 3a.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome Liants et enrobés
VII 4.5 Enrobés à froid
Chapitre Norme

4 4501
Page

2 4 Enrobés pour rapiéçage à froid


NORME
de

Date

2010 12 15

5.2.2 Granulats fins type de liant ou à chaque changement dans


Les caractéristiques intrinsèques des les sources d’approvisionnement en granulats.
granulats fins doivent être conformes à la Les caractéristiques qui y sont présentées
norme NQ 2560–114 « Travaux de génie doivent être représentatives de l’enrobé à froid
civil – Granulats », Partie V. La catégorie de qui est produit et conformes aux exigences de
granulats fins exigée est 2. la présente norme.
La formule théorique doit comprendre
5.2.3 Caractéristiques l’information suivante :
complémentaires – l’identification du produit;
Les caractéristiques complémentaires des – les caractéristiques physiques de l’enrobé
caractéristiques intrinsèques et de fabrication (cohésion et maniabilité);
doivent être conformes aux exigences pour – pour les granulats : la classe granulaire,
couche de base du tableau 3 de la norme le type, la provenance, la granularité, le
NQ 2560–114 « Travaux de génie civil – Gra- pourcentage utilisé, la densité brute et
nulats », Partie V. l’absorption (LC 21–065 « Détermination
de la densité et de l’absorption du granulat
5.3 Enrobé à froid fin » et LC 21–067 « Détermination de la
densité et de l’absorption du gros granu-
5.3.1 Caractéristiques physiques et lat »);
granulométriques – les caractéristiques intrinsèques, de fabri-
Les caractéristiques physiques et granulo- cation et complémentaires des granulats
métriques des enrobés à froid doivent être con- fins et des gros granulats;
formes aux exigences du tableau 4501–1. – le type et le pourcentage de liant
(LC 26–100 « Détermination de la teneur
5.3.2 Mélange en bitume »);
L’enrobé à froid fourni doit être homogène
– la granularité finale du mélange.
et stable, et toutes les particules de granulats
doivent être uniformément enrobées de liant.
Il ne doit pas y avoir de surplus de liant accu- 6. Entreposage et ensachage
mulé au fond du sac ou au fond de la réserve
de l’enrobé en vrac. Les granulats doivent être 6.1 Entreposage temporaire
préalablement chauffés à une température À la suite de la fabrication, chaque réserve
appropriée (entre 90 et 100 °C) avant d’être d’enrobé en vrac doit être identifiée par le
mélangés avec le liant bitumineux pour enlever numéro de lot correspondant ainsi que la date
l’humidité dans le granulat et pour favoriser le de fabrication et être entreposée dans un abri
mouillage de celui-ci par le liant. pour la protéger des intempéries.
Le fournisseur doit prendre les mesures
5.3.3 Formule théorique de l’enrobé nécessaires afin de préserver l’intégrité de
à froid l’enrobé pendant le transport. En outre, les
La formule théorique de l’enrobé à froid camions doivent être munis d’une bâche
doit être datée et signée par le responsable étanche et celle-ci doit recouvrir l’enrobé.
Contenu normatif

du contrôle de la qualité du fabricant et être


fournie sur demande. Une formule théorique
doit être produite pour chaque changement de

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Liants et enrobés Tome

4.5 Enrobés à froid VII


Chapitre Norme

4 4501
Page
Enrobés pour rapiéçage à froid 3 4
NORME
de

Date

2010 12 15

6.2 Ensachage 7. Assurance de la qualité


Les sacs d’enrobés doivent avoir une
masse variant de 20 à 30 kg. Ils doivent être 7.1 Attestation de conformité
en polyéthylène qui comprend un additif Pour chaque livraison d’enrobé à froid,
antiultraviolet, avoir un intérieur opaque et le fournisseur doit remettre au client une
une épaisseur minimale de 150 μm. Les sacs attestation de conformité délivrée par le fabri-
doivent être hermétiquement scellés. cant, signée et datée, contenant l’information
L’information suivante doit être indiquée suivante :
sur les sacs : – le nom du fabricant;
– le nom du fabricant; – le nom commercial du produit;
– le nom du produit; – le numéro de lot de production;
– la masse en kg; – la date de fabrication;
– le volume en litres, arrondi au dixième de – la date d’ensachage pour les enrobés en
litre1; sacs;
– les instructions relatives à la pose et aux – les résultats d’essais suivants :
conditions d’utilisation.
- la teneur en liant (LC 26–100 « Déter-
6.3 Mise en palette mination de la teneur en bitume »);
Les sacs doivent être mis sur une palette - l’analyse granulométrique (LC  26–350
à deux voies d’une masse totale n’excédant « Analyse granulométrique des granu-
pas 2 tonnes. lats »);
Chaque palette doit former un tout - la densité maximale (LC 26–045
homogène de façon que les sacs soient « Détermination de la densité maxi-
adéquatement protégés durant le transport male »);
et l’entreposage. - la cohésion (LC 26–015 « Enrobés
Chaque palette doit être étiquetée de façon pour rapiéçage à froid – Essai de
que l’information suivante y soit clairement cohésion »);
indiquée : - la maniabilité (LC 26–016 « Enrobés
– le nom du fabricant; pour rapiéçage à froid – Essai de
maniabilité »).
– le nom du produit;
– le numéro de lot;
– la date d’ensachage;
– le nombre de sacs.
Le numéro de lot et la date d’ensachage
doivent être inscrits de façon permanente sur
la palette.
Contenu normatif

1. Le volume à 0 % de vides est obtenu comme suit :


Masse nominale d’un sac (kg)
Volume (L) =
Dmm • 0,997044 g/cm3

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome Liants et enrobés
VII 4.5 Enrobés à froid
Chapitre Norme

4 4501
Page

4 4 Enrobés pour rapiéçage à froid


NORME
de

Date

2010 12 15

Tableau 4501–1
Caractéristiques des enrobés à froid
Caractéristiques Exigences Méthodes d’essai
a) Physiques
Maniabilité – minimum 4,0 joules (1) LC 26–016
– maximum 6,5 joules (1)
(ou 7,5 joules) (2)
Cohésion – minimum 90 % LC 26–015
– pas d’affaissement
b) Granulométriques
Tamis (% passant)
14 mm 100
10 mm 95–100
5 mm 45–65
2,5 mm —
LC 26–350
1,25 mm 15–25
630 µm —
315 µm —
160 µm —
80 µm maximum 5,0
1. Mesurée au moins deux semaines après la date de production.
2. Mesurée deux mois ou plus après la date de production.

Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome

vII
Chapitre

5
armature Page

i
Date

2012 12 15

Table des matières


5.1 Armature pour les ouvrages
en béton
5101 Armature pour les ouvrages
en béton

5.2 Armature de précontrainte


5201 Armature de précontrainte

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


armature Tome

5.1 Armature pour les ouvrages en béton VII


Chapitre Norme

5 5101
Armature pour Page

les ouvrages en béton 1 2


NORME
de

Date

2012 12 15

1. Objet 4. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui 4.1 Armature
a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation de l’armature. 4.1.1 Barre crénelée
Les barres crénelées doivent être de
2. Références nuance 400W ou 400R conformément aux
exigences de la norme CSA G30.18 « Barres
La présente norme renvoie à l’édition la d’acier au carbone pour l’armature du béton ».
plus récente des documents suivants :
Pour les ouvrages routiers, les glissières
NORMES en béton doivent être de nuance 400W alors
que les nuances 400R et 400W sont permises
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING pour les revêtements des chaussées en béton.
AND MATERIALS Pour les ouvrages d’art, seule la nuance
ASTM  A123 / A123M « Standard Specifica- 400W est permise.
tion for Zinc (Hot-Dip Galvanized) Coatings Pour les ouvrages d’art, les barres
on Iron and Steel Products ». crénelées galvanisées doivent être de
ASTM  A185 / A185M « Standard Specifica- nuance 400W.
tion for Steel Welded Wire Reinforcement, Le diamètre minimal de pliage doit être :
Plain, for Concrete ». – de six fois le diamètre de la barre pour
ASTM  A497 / A497M « Standard Specifica- une barre de désignation 10, 15 ou 20;
tion for Steel Welded Wire Reinforcement, – de huit fois pour une barre de désigna-
Deformed, for Concrete ». tion 25, 30 ou 35;
ASSOCIATION CANADIENNE – de dix fois pour une barre de désigna-
DE NORMALISATION tion 45 ou 55.
CSA G30.18 « Barres d’acier au carbone
pour l’armature du béton ». 4.1.2 Treillis d’acier à mailles soudées
CAN/CSA S6 « Code canadien sur le calcul Le treillis d’acier à mailles soudées, fabri-
des ponts routiers ». qué de fil d’acier crénelé, doit être conforme
aux exigences de la norme ASTM A497 /
3. Définitions A497M « Standard Specification for Steel
Welded Wire Reinforcement, Deformed, for
Les définitions suivantes s’appliquent à Concrete ».
la présente norme : Le treillis d’acier à mailles soudées, fabriqué
Armature de fil d’acier non crénelé, doit être conforme aux
Acier sous forme de barre crénelée ou de exigences de la norme ASTM A185 / A185M
treillis utilisé dans les ouvrages en béton. « Standard Specification for Steel Welded
Barre crénelée Wire Reinforcement, Plain, for Concrete ».
Barre pourvue de crénelures pour améliorer Le fil d’acier non crénelé n’est permis que
son adhérence au béton. pour les tuyaux, les regards et les puisards
Contenu normatif

en béton.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome armature
VII 5.1 Armature pour les ouvrages en béton
Chapitre Norme

5 5101
Page Armature pour
2 2 les ouvrages en béton
NORME
de

Date

2012 12 15

4.2 Jonction mécanique des


barres crénelées
Les dispositifs d’assemblage mécanique
des barres d’armature doivent être conformes
aux spécifications de la norme CAN/CSA S6
« Code canadien sur le calcul des ponts rou-
tiers ». Lorsque les barres d’armature sont
galvanisées, les dispositifs d’assemblage
doivent être galvanisées conformément à
la norme ASTM  A123 / A123M « Standard
Specification for Zinc (Hot-Dip Galvanized)
Coatings on Iron and Steel Products ».

4.3 État superficiel de l’armature


L’armature doit être exempte de boue,
d’huile, d’enduit ou de toute autre substance
susceptible de réduire l’adhérence au béton.

4.4 Marquage
Les barres crénelées doivent être
marquées conformément aux exigences de
la norme CSA G30.18 « Barres d’acier au
carbone pour l’armature du béton ».

Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


armature Tome

5.2 Armature de précontrainte VII


Chapitre Norme

5 5201
Page
Armature de précontrainte 1 1
NORME
de

Date

2006 12 15

1. Objet 4. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de fixer les L’ar mature de précontrainte doit
exigences du Ministère en ce qui a trait aux être conforme aux exigences des normes
caractéristiques et aux critères d’évaluation suivantes :
de l’armature de précontrainte utilisée pour – ASTM A416 « Standard Specification for
la précontrainte du béton. Steel Strand Uncoated Seven-Wire for
Prestressed Concrete »
2. Références – ASTM A722 « Standard Specification for
La présente norme renvoie à l’édition la plus Uncoated High-Strength Steel Bars for
récente des documents suivants : Prestressing Concrete ».

NORME : 5. Marquage
L’armature de précontrainte doit être
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING marquée conformément aux exigences des
AND MATERIALS (ASTM) normes de référence régissant le produit.
ASTM A416 « Standard Specification for Steel
Strand Uncoated Seven-Wire for Prestressed
Concrete ».
ASTM A722 « Standard Specification for
Uncoated High-Strength Steel Bars for Pres-
tressing Concrete ».

3. Définitions
Les définitions suivantes s’appliquent à la
présente norme :
Armature de précontrainte :
Acier à haute résistance sous forme de
barre ou de toron qui a subi un traitement
thermique afin de lui conférer les caractéris-
tiques mécaniques requises.
Barre :
Armature de précontrainte sous forme de
barre pourvue ou non de crénelures.
Toron :
Armature de précontrainte sous forme d’un
ensemble de six fils enroulés en hélice autour
d’un fil central appelé âme.
Touret :
Dévidoir sur lequel on enroule les torons.
Contenu normatif

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Tome

VII
Chapitre

6
PIÈCES MÉTALLIQUES Page

i
Date

2013 12 15

Table des matières


6.1 Aciers de construction
6101 Aciers de construction

6.2 Boulons, tiges d’ancrage,


écrous et rondelles en acier
6201 Boulons, tiges d’ancrage,
écrous et rondelles en acier

6.3 Éléments de glissement


en acier pour glissières
de sécurité
6301 Éléments de glissement
en acier pour glissières
de sécurité

6.4 Aluminium
6401 Aluminium

6.5 Gabions
6501 Gabions

6.6 Clôtures métalliques


6601 Clôtures métalliques

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PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

VII
6.1 Aciers de construction
Chapitre Norme

6 6101
Page
Aciers de construction 1 1
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet rances dimensionnelles de fabrication des


pieux doivent être conformes aux valeurs
La présente norme a pour objet de indiquées dans les tableaux 11, 12, 15 et
déterminer les exigences du Ministère en ce 17 de la norme CSA G40.20 « Exigences
qui a trait aux caractéristiques et aux critères générales relatives à l’acier de construction
d’évaluation des aciers de construction. laminé ou soudé ».
L’acier des pieux profilés en H doit être
2. Références conforme aux exigences stipulées au tableau  7
La présente norme renvoie à l’édition la « Propriétés mécaniques des profilés et des pal-
plus récente des documents suivants : planches » de la norme CSA G40.21 « Aciers
de construction » ou conforme au grade  50 ou
NORMES 55 de la norme ASTM A572 / A572M « Stan-
dard Specification for High-Strength Low-Alloy
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Columbium – Vanadium Structural Steel ».
AND MATERIALS L’acier des profilés creux de type HSS pour
ASTM  A500 / A500M « Standard drains et joints de tablier doit être de nuance
Specification for Cold-Formed Welded and 350 W, conforme aux exigences de la norme
Seamless Carbon Steel Structural Tubing in CSA G40.21 « Aciers de construction », ou
Rounds and Shapes ». être de grade C, comme stipulé à la norme
ASTM  A572 / A572M « Standard Specifi- ASTM  A500 / A500M « Standard Specifica-
cation for High-Strength Low-Alloy Colum- tion for Cold-Formed Welded and Seamless
bium – Vanadium Structural Steel ». Carbon Steel Structural Tubing in Rounds
and Shapes ».
ASSOCIATION CANADIENNE
DE NORMALISATION
3.1 Marquage
CSA G40.20/ G40.21 « Exigences générales
Les aciers de construction doivent être
relatives à l’acier de construction laminé ou
marqués conformément aux exigences de la
soudé/Acier de construction ».
norme  CSA  G40.21 « Aciers de construction ».
CAN/CSA S6 « Code canadien sur le calcul
Dans le cas de produits comprenant
des ponts routiers ».
plusieurs numéros de coulée, ces derniers
doivent être fournis avec leur emplacement
3. Caractéristiques requises dans la pièce.
Les aciers de construction doivent être Dans le cas des pieux tubulaires et des
conformes aux exigences de la norme pieux caissons, chaque tube doit être marqué
CSA G40.21 « Aciers de construction ». De conformément aux exigences de la norme
plus, les exigences thermiques et énergé- CSA G40.21 « Aciers de construction ».
tiques pour l’essai de résilience Charpy doivent Dans le cas des pieux profilés en H,
être conformes aux tableaux 10.12 et 10.13 chaque profilé doit être marqué conformé-
de la norme CAN/CSA S6 « Code canadien ment aux exigences de la norme  CSA  G40.21
sur le calcul des ponts routiers ». « Aciers de construction » ou de la norme
L’acier des pieux tubulaires et des pieux ASTM  A572 / A572M « Standard Specifi-
Contenu normatif

caissons doit être conforme aux exigences cation for High-Strength Low-Alloy Colum-
stipulées dans la norme CSA  G40.21 « Aciers bium – Vanadium Structural Steel ».
de construction », nuance 350W. Les tolé-

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PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

VII
6.2 Boulons, tiges d’ancrage,
écrous et rondelles en acier Chapitre Norme

6 6201
Page
Boulons, tiges d’ancrage, 1 3
NORME
de

écrous et rondelles en acier Date

2013 12 15

1. Objet ASTM F436 « Standard Specification for


Hardened Steel Washers ».
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui ASTM F593 « Standard Specification for
a trait aux caractéristiques et aux critères Stainless Steel Bolts, Hex Cap Screws, and
d’évaluation des boulons, tiges d’ancrage, Studs ».
écrous et rondelles en acier. ASTM F594 « Standard Specification for
Stainless Steel Nuts ».
2. Références ASTM F1554 « Standard Specification for
Anchor Bolts, Steel, 36, 55, and 105 ksi
La présente norme renvoie à l’édition la Yield Strength ».
plus récente des documents suivants :
ASTM F1852 « Standard Specification for
NORMES “Twist Off” Type Tension Control Structural
Bolt/Nut/Washer Assemblies, Steel, Heat
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Treated, 120/105 ksi Minimum Tensile
AND MATERIALS Strength ».
ASTM  A123 / A123M « Standard Specifica- AMERICAN SOCIETY OF MECHANICAL
tion for Zinc (Hot-Dip Galvanized) Coatings ENGINEERS
on Iron and Steel Products ». ASME B18.21.1 « Washers: Helical Spring-
ASTM A153 / A153M « Standard Specifica- Lock, Tooth Lock, and Plain Washers (Inch
tion for Zinc Coating (Hot-Dip) on Iron and Series) ».
Steel Hardware ».
ASSOCIATION CANADIENNE
ASTM A193 / A193M « Standard Specifi- DE NORMALISATION
cation for Alloy-Steel and Stainless Steel
Bolting for High Temperature or High Pres- CSA G40.20/ G40.21 « Exigences générales
sure Service and Other Special Purpose relatives à l’acier de construction laminé ou
Applications ». soudé/Acier de construction ».
ASTM A307 « Standard Specification for
Carbon Steel Bolts and Studs, 60 000 PSI 3. Caractéristiques requises
Tensile Strength ». Les boulons, les tiges d’ancrage, les
ASTM A325 « Standard Specification for écrous et les rondelles doivent être conformes
Structural Bolts, Steel, Heat Treated, aux exigences des normes suivantes.
120/105 ksi Minimum Tensile Strength ».
ASTM A449 « Standard Specification for 3.1 Boulons
Hex Cap Screws, Bolts and Studs, Steel, ASTM A307
Heat Treated, 120/105/90 ksi Minimum – grade A : boulons destinés à l’usage
Tensile Strength, General Use ». général.
ASTM A490 « Standard Specification for ASTM A325
Structural Bolts, Alloy Steel, Heat Treated,
150 ksi Minimum Tensile Strength ». – type  1  :  boulons en acier à moyenne teneur
de carbone;
ASTM A563 « Standard Specification for
Contenu normatif

Carbon and Alloy Steel Nuts ». – type 3 : boulons en acier à résistance


améliorée à la corrosion;
– les filets doivent être roulés.

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Tome PIÈCES MÉTALLIQUES
VII
6.2 Boulons, tiges d’ancrage,
Chapitre Norme écrous et rondelles en acier
6 6201
Page

2 3 Boulons, tiges d’ancrage,


NORME
de

Date
écrous et rondelles en acier
2013 12 15

ASTM A449 3.3 Boulons en U en acier


– boulons en acier à moyenne teneur en inoxydable pour structures de
carbone. Les boulons à tête ronde, galva-
nisés à chaud, sont utilisés pour retenir les signalisation
éléments de glissement en tubes d’acier. Le diamètre nominal des boulons en U
ASTM A490 figurant sur les plans s’applique aussi bien à
– type 1 : boulons en acier allié; la partie filetée qu’à la partie non filetée.
– type 3 : boulons en acier à résistance ASTM F593
améliorée à la corrosion; – boulons en acier inoxydable en alliage de
– les filets doivent être roulés. la série 300.
ASTM F593
3.4 Écrous
– boulons en acier inoxydable, estampillés
F 593C, D, G, H, L ou M. ASTM A563
ASTM F1852 – les écrous à utiliser sont ceux qui figurent
– type  1  :  boulons en acier à moyenne teneur dans la colonne « Recommended » du
en carbone; tableau X1.1 « Nut and Bolt Suitability
Guide » de la norme précitée.
– type 3 : boulons en acier à résistance
améliorée à la corrosion. ASTM F594
– utilisés avec les boulons et les tiges filetées
3.2 Tiges d’ancrage conformes à la norme ASTM F593.
Le diamètre nominal des tiges d’ancrage 3.5 Rondelles
apparaissant sur les plans s’applique aussi
bien à la partie filetée qu’à la partie non filetée. ASME B18.21.1
Dans le cas des structures de signalisation et – rondelles standards;
d’éclairage, les filets des ancrages doivent – rondelles à ressort.
être roulés. Pour éviter des problèmes de
fragilisation à l’hydrogène à l’étape de la gal- ASTM F436
vanisation à chaud, la résistance à la rupture – type 1 : rondelles en acier au carbone;
des tiges à haute résistance doit être inférieure – type 3 : rondelles en acier à résistance
à 1035 MPa. Ces dernières ne peuvent être améliorée à la corrosion atmosphérique.
pliées.
ASTM  A193 / A193M 3.6 Revêtement
– grade B7 : tiges d’ancrage à haute résis- La galvanisation des boulons et des tiges
tance. d’ancrage doit être conforme à la norme
ASTM A449 ASTM A153 / A153M « Standard Specification
for Zinc Coating (Hot-Dip) on Iron and Steel
– tiges d’ancrage à haute résistance.
Hardware » ou à la norme ASTM A123 /
ASTM F1554 A123M « Standard Specification for Zinc (Hot-
– grade  105  :  tiges d’ancrage à haute résis- Dip Galvanized) Coatings on Iron and Steel
Contenu normatif

tance. Products », à l’exception des boulons qui sont


CSA  G40.20/ G40.21 conformes aux exigences de la norme
ASTM F1852 « Standard Specification for
– aciers de nuance 350W : tiges d’ancrage
d’usage général.
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PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

VII
6.2 Boulons, tiges d’ancrage,
écrous et rondelles en acier Chapitre Norme

6 6201
Page
Boulons, tiges d’ancrage, 3 3
NORME
de

écrous et rondelles en acier Date

2013 12 15

“Twist Off” Type Tension Control Structural


Bolt/Nut/Washer Assemblies, Steel, Heat
Treated, 120/105 ksi Minimum Tensile
Strength ». Les boulons conformes aux exi-
gences des normes ASTM A490 « Standard
Specification for Structural Bolts, Alloy Steel,
Heat Treated, 150 ksi Minimum Tensile
Strength » ne doivent pas être galvanisés ni
électroplaqués.
Les tiges d’ancrage peuvent être galvani-
sées soit entièrement, soit partiellement sur
la partie filetée.
Les écrous et les rondelles doivent avoir
le même fini que les boulons et les tiges
d’ancrage.

3.7 Marquage
Les boulons, les écrous et les rondelles
doivent être marqués conformément aux
exigences de la norme de référence régissant
le produit.
Contenu normatif

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PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

6.3 Éléments de glissement en acier VII


pour glissières de sécurité Chapitre Norme

6 6301
Page
Éléments de glissement en acier 1 2
NORME
de

pour glissières de sécurité Date

2013 12 15

1. Objet 3. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de
déterminer les exigences du Ministère en ce 3.1 Éléments de glissement
qui a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des éléments de glissement en 3.1.1 Éléments de glissement en tôle
tôle d’acier ondulée galvanisée, en câbles d’acier ondulée galvanisée
d’acier galvanisé et en tubes d’acier galvanisé. Les éléments de glissement en tôle d’acier
ondulée galvanisée et les pièces d’extrémité
2. Références doivent être fabriqués conformément aux exi-
gences de la norme NQ  3315–112 « Glissières
La présente norme renvoie à l’édition la
de sécurité – Éléments de glissement en tôle
plus récente des normes suivantes :
d’acier ondulée galvanisée et accessoires ».
NORMES 3.1.1.1 Accessoires
Les accessoires doivent être fabriqués
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
conformément aux exigences de la norme
AND MATERIALS
NQ 3315–112 « Glissières de sécurité –
ASTM  A123 / A123M « Standard Specifica- Éléments de glissement en tôle d’acier
tion for Zinc (Hot-Dip Galvanized) Coatings ondulée galvanisée et accessoires » avec les
on Iron and Steel Products ». modifications suivantes :
ASTM  A500 / A500M  « Standard Specifica- – les plaques de renfort rectangulaire instal-
tion for Cold-Formed Welded and Seamless lées sur les glissières de sécurité flexibles
Carbon Steel Structural Tubing in Rounds doivent avoir une masse minimale du
and Shapes ». revêtement de zinc de 400 g/m2 ;
ASTM A741 « Standard Specification for – les rondelles en acier installées sur poteaux
Metallic-Coated Steel Wire Rope and de bois doivent satisfaire aux exigences
Fittings for Highway Guardrail ». de la norme ASME B18.21.1 « Washers:
AMERICAN SOCIETY OF MECHANICAL Helical Spring-Lock, Tooth Lock, and Plain
ENGINEERS Washers (Inch Series) », type B, série
régulière, diamètre nominal intérieur de
ASME B18.21.1 « Washers: Helical Spring-
16 mm, diamètre extérieur de 44,4 mm.
Lock, Tooth Lock, and Plain Washers (Inch
Ces rondelles doivent être galvanisées
Series) ».
à chaud, conformément à la norme
ASSOCIATION CANADIENNE ASTM  A123 / A123M « Standard Specifi-
DE NORMALISATION cation for Zinc (Hot-Dip Galvanized)
CSA  G40.20/ G40.21  « Exigences générales Coatings on Iron and Steel Products ».
relatives à l’acier de construction laminé ou
soudé/Acier de construction ». 3.1.2 Éléments de glissement en
câbles d’acier galvanisé
BUREAU DE NORMALISATION
DU QUÉBEC Les éléments de glissement en câbles
d’acier galvanisé et les accessoires doivent
NQ 3315–112 « Glissières de sécurité –
Contenu normatif

être conformes à la norme ASTM A741 « Stan-


Éléments de glissement en tôle d’acier dard Specification for Metallic-Coated Steel
ondulée galvanisée et accessoires ». Wire Rope and Fittings for Highway Guardrail ».

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Tome PIÈCES MÉTALLIQUES
VII 6.3 Éléments de glissement en acier
Chapitre Norme pour glissières de sécurité
6 6301
Page

2 2 Éléments de glissement en acier


NORME
de

Date
pour glissières de sécurité
2013 12 15

Le câble doit avoir un diamètre de 19 mm, 3.2 Traitement au chromate


être composé de 3 torons à 7 fils et avoir une Après la galvanisation, les éléments de
résistance minimale à la traction de 110 kN. glissement en tôle d’acier ondulée, les pièces
3.1.2.1 Étiquetage d’extrémité de même que les éléments de
Pour les éléments de glissement en glissement en tubes d’acier doivent recevoir
câbles d’acier galvanisé, une étiquette doit un traitement au chromate.
être apposée sur chaque bobine et comporter Si le traitement au chromate a lieu
l’information suivante : immédiatement après la galvanisation, il doit
– le nom du fournisseur; être réalisé par trempage de l’acier dans une
solution aqueuse contenant au moins 0,2 %
– l’année de fabrication; en poids de dichromate de sodium ou 0,2 %
– le numéro du lot de production. d’acide chromique. La température de la
solution doit être égale ou supérieure à 32 °C
3.1.3 Éléments de glissement en et l’immersion des éléments galvanisés doit
tubes d’acier galvanisé durer au moins 20 secondes.
Les éléments de glissement en tubes Si les éléments galvanisés sont à la
d’acier galvanisé (profilé creux) doivent être température ambiante, de l’acide sulfurique
conformes à la norme CSA G40.21 « Acier doit être ajouté comme activant dans la solu-
de construction », nuance 350W, ou être tion, à une concentration de 0,5 à 1 %.
de grade C comme il est stipulé à la norme
ASTM  A500 / A500M  « Standard Specifica-
tion for Cold-Formed Welded and Seamless
Carbon Steel Structural Tubing in Rounds
and Shapes », au tableau intitulé « Shaped
Structural Tubing ».
Les tubes doivent être galvanisés à chaud
conformément à la norme ASTM  A123 / A123M
« Standard Specification for Zinc (Hot-Dip
Galvanized) Coatings on Iron and Steel Pro-
ducts ». La galvanisation doit être effectuée
après le découpage et le perçage des tubes.
3.1.3.1 Étiquetage
Pour les éléments de glissement en
tubes d’acier galvanisé, une étiquette doit
être apposée sur chaque ballot et comporter
l’information suivante :
– le nom du fournisseur;
– l’année de fabrication;
– le numéro du lot de production.
Contenu normatif

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Pièces métalliques Tome

VII
6.4 Aluminium
Chapitre Norme

6 6401
Page
Aluminium 1 2
NORME
de

Date

2012 12 15

1. Objet ASTM B108 / B108M
La présente norme a pour objet de déter- – alliage 356-T6 :
miner les exigences du Ministère en ce qui a fonte d’aluminium pour pièces coulées
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- en moule permanent pour caissons de
luation de l’aluminium servant à la fabrication sécurité, caissons de service électrique,
des structures de signalisation et d’éclairage, et brides de raccord.
des feux de circulation et des panneaux de
3.2 Tôle et plaque d’aluminium
signalisation et de supersignalisation.
ASTM B209
2. Références – alliages 5052H32 ou 6061-T6 :
La présente norme renvoie à l’édition la tôles d’aluminium pour coffrets utilisés en
plus récente des documents suivants : électrotechnique;
– alliages 5052H36 ou 5052H38 :
NORMES tôles d’aluminium pour panneaux de
signalisation;
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING – alliage 6061-T6 :
AND MATERIALS tôles pour PMV, plaques pour brides de
ASTM B85 / B85M « Standard Specification raccord et autres plaques pour structures
for Aluminum-Alloy Die Castings ». de signalisation et d’éclairage.
ASTM B108 / B108M « Standard Specifica-
tion for Aluminium-Alloy Permanent Mold 3.3 Profilé d’aluminium
Castings ». ASTM B221
ASTM B209 « Standard Specification for – alliage 6061-T6 :
Aluminum and Aluminum-Alloy Sheet and profilés extrudés pour PMV et supports
Plate ». en T pour panneaux de signalisation;
ASTM B221 « Standard Specification for – alliage 6063-T6 :
Aluminum and Aluminum-Alloy Extruded profilés de charpente pour panneaux de
Bars, Rods, Wire, Profiles, and Tubes ». signalisation;
– alliage 6351-T6 :
3. Caractéristiques requises supports en T pour panneaux de signali-
Les pièces d’aluminium doivent être sation.
conformes aux exigences des normes sui-
vantes. 3.4 Tube d’aluminium
ASTM B221
3.1 Fonte d’aluminium – alliage 6061-T6 :
ASTM B85 / B85M tubes pour longerons et membrures
– alliages 360 et A360 : secondaires de structures de signalisation
fonte d’aluminium injectée pour lumi- et d’éclairage;
naires avec résistance au brouillard – alliage 6063-T6 :
salin 3000 heures. D’autres alliages tubes pour poteaux, fûts et membrures
Contenu normatif

peuvent être acceptés lorsque la résis- principales de potences de structures de


tance au brouillard salin spécifiée est de signalisation et d’éclairage.
1000 heures.

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Tome pièces métalliques
vii
6.4 Aluminium
Chapitre Norme

6 6401
Page

2 2 Aluminium
NORME
de

Date

2012 12 15

4. Étiquetage
Les pièces d’aluminium doivent porter
une étiquette conformément aux exigences
des normes :
– ASTM B85 / B85M « Standard Specifica-
tion for Aluminum-Alloy Die Castings »;
– ASTM B108 / B108M « Standard Speci-
fication for Aluminium-Alloy Permanent
Mold Castings »;
– ASTM B209 « Standard Specification for
Aluminum and Aluminum-Alloy Sheet and
Plate »;
– ASTM B221 « Standard Specification for
Aluminum and Aluminum-Alloy Extruded
Bars, Rods, Wire, Profiles, and Tubes ».

Contenu normatif

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pièces métalliques Tome

VII
6.5 Gabions
Chapitre Norme

6 6501
Page
Gabions 1 3
NORME
de

Date

2008 12 15

1. Objet 3. Définitions
La présente norme a pour objet de Les définitions suivantes s’appliquent à la
déterminer les exigences du Ministère en ce présente norme :
qui a trait aux caractéristiques et aux critères Diaphragme
d’évaluation des gabions en acier galvanisé Section de treillis métallique à l’intérieur du
recouvert de polychlorure de vinyle (PVC). panier divisant le gabion en cellules.
Fil de lisière
2. Références Fil d’acier de calibre supérieur à ceux des
La présente norme renvoie à l’édition la mailles et parcourant le pourtour et les arêtes
plus récente des documents suivants : du panier.
Gabion
NORMES : Panier pouvant avoir différentes grandeurs,
ayant la forme d’une boîte, fabriqués de treillis
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING métallique galvanisé recouvert de PVC et
AND MATERIALS remplis de pierres.
ASTM A 641 « Standard Specification for Zinc- Tirant
Coated (Galvanized) Carbon Steel Wire ». Fil servant à empêcher la déformation du
ASTM A 975 « Standard Specification for gabion.
Double-Twisted Hexagonal Mesh Gabions and
Revet Mattresses (Metallic-Coated Steel Wire 4. Classification
or Metallic-Coated Steel Wire With Polyvinyl Les gabions sont classés en deux types :
Chloride (PVC) Coating) ».
– Type A : Gabions utilisés comme murs de
ASTM B 117 « Standard Practice for Operating soutènement.
Salt Spray (Fog) Apparatus ».
– Type B : Gabions-matelas utilisés pour la
ASTM D 412 « Standard Test Methods for protection des terrains en pente, la pro-
Vulcanized Rubber and Thermoplastic Elas- tection contre l’érosion des rives de cours
tomers – Tension ». d’eau et l’aménagement de l’embouchure
ASTM D 792 « Standard Test Methods for des rivières.
Density and Specific Gravity (Relative Density)
of Plastics by Displacement ». 5. Caractéristiques requises
ASTM D 1499 « Standard Practice for Filte-
red Open-Flame Carbon-Arc Exposures of 5.1 Fabrication
Plastics ».
Les gabions doivent être fabriqués en une
ASTM D 2240 « Test Method for Rubber
seule pièce de façon à ce que les côtés, les
Property – Durometer Hardness ».
bouts, le fond, le couvercle et les diaphrag-
ASTM G 152 « Standard Practice for Opera- mes puissent être assemblés sur place pour
ting Open Flame Carbon Arc Light Apparatus former des paniers rectangulaires, selon les
for Exposure of Nonmetallic Materials ». dimensions spécifiées. Le fond, le couvercle,
Contenu normatif

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Tome pièces métalliques
VII
6.5 Gabions
Chapitre Norme

6 6501
Page

2 3 Gabions
NORME
de

Date

2008 12 15

les bouts et les côtés doivent être, soit tressés 5.2.2 Revêtement en PVC
en une seule pièce, ou être liés au fond du Après la galvanisation, les tirants, les
gabion par une extrémité, de manière que les fils du treillis métallique, les fils de lisière et
joints soient aussi résistants que le corps du de ligature doivent être recouverts, avant le
treillis lui-même. Les mailles du treillis doi- tressage, d’une couche de protection en PVC
vent être de forme hexagonale, de 100 mm d’une épaisseur minimale de 0,38 mm.
de longueur et de 80 mm de largeur, et être
tressées à double torsion. Le PVC utilisé pour le revêtement doit être
conforme aux exigences du tableau 6501–2.
Lorsque la longueur du gabion excède
d’une fois et demie sa largeur, des diaphrag- 5.3 Dimensions des gabions
mes dont le treillis est le même que celui du
gabion doivent être ajoutés; la longueur des
cellules ne doit pas excéder leur largeur. Les 5.3.1 Gabions de type A
fils des diaphragmes doivent être du même Les dimensions des gabions de type A
calibre que ceux du treillis. Le gabion doit doivent être conformes aux exigences du
être fourni avec les diaphragmes nécessaires tableau 6501–3.
cousus au fond, de telle manière qu’aucune
attache supplémentaire ne soit nécessaire à 5.3.2 Gabions de type B
ce joint. Les dimensions des gabions de type B
doivent être conformes aux exigences du
5.2 Matériaux de fabrication tableau 6501–4.

5.2.1 Fils 5.3.3 Tolérance quant aux dimensions


Les tirants, les fils du treillis métallique, La tolérance quant aux dimensions est
les fils de lisière et les fils de ligature doivent de ± 5 %.
être conformes aux exigences de la norme
ASTM A 641 « Standard Specification for Zinc- 5.4 Résistance au défaufilage
Coated (Galvanized) Carbon Steel Wire », de Le gabion doit être fabriqué de façon à
catégorie molle et d’un revêtement de zinc de éviter qu’il se défaufile, à savoir qu’il résiste
classe 3. Les tirants, les fils du treillis métal- à l’étirement de n’importe quelle torsion à la
lique, les fils de lisière et les fils de ligature liaison formant la maille lorsqu’un simple brin
doivent être galvanisés avant le tressage et de fil est coupé à une section de la maille.
doivent avoir les dimensions données au
tableau 6501–1.

Tableau 6501–1
Diamètre des fils
Type Diamètre des fils Diamètre des fils Diamètre des fils
du treillis en de lisière en de ligature et
acier galvanisé acier galvanisé des tirants en
(mm) (mm) acier galvanisé
Contenu normatif

(mm)
Gabions 2,70 ± 0,10 3,40 ± 0,10 2,20 ± 0,10
Gabions-matelas 2,20 ± 0,10 2,70 ± 0,10 2,20 ± 0,10

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


pièces métalliques Tome

VII
6.5 Gabions
Chapitre Norme

6 6501
Page
Gabions 3 3
NORME
de

Date

2008 12 15

Tableau 6501–2
Caractéristiques physiques, mécaniques et méthodes d’essais du PVC utilisé
pour le revêtement
Caractéristiques Valeurs initiales Changement après Méthodes d’essais
les essais d’usure
accélérée (1)
– Masse volumique 1,30 à 1,35 g/cm3 < 6 % ASTM D 792
– Dureté « Shore D » 50 à 60 à l’échelle < 10 % ASTM D 2240
– Résistance à la tension > 20,6 MPa < 25 % ASTM D 412
– Allongement 200 % à 280 % < 25 % ASTM D 412
– Module d’élasticité > 18,6 MPa < 25 % ASTM D 412
– Apparence La couche de PVC
ne doit pas se déchirer
ou fendiller.
1. Essais d’usure accélérée :
– Essai de vaporisation d’eau salée : ASTM B 117 – Durée de l’essai : 3000 heures.
– Exposition aux rayons ultraviolets : ASTM D 1499 et ASTM G 152 – Durée : 3000 heures à 63 °C.

Tableau 6501–3 Tableau 6501–4


Dimensions des gabions de type A Dimensions des gabions de type B
Dimensions Nombre de Capacité Dimensions Nombre de Surface
(m) cellules (m3) (m) diaphragmes couverte
(m2)
2x1x1 2 2
30 x 2 x 0,23 18 60
3x1x1 3 3
30 x 2 x 0,30 18 60
4x1x1 4 4
30 x 3 x 0,23 27 90
2 x 1 x 0,5 2 1
30 x 3 x 0,30 27 90
3 x 1 x 0,5 3 1,5
4 x 1 x 0,5 4 2
2 x 1 x 0,3 2 0,6
Contenu normatif

3 x 1 x 0,3 3 0,9
4 x 1 x 0,3 4 1,2

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

6.6 Clôtures métalliques VII


Chapitre Norme

6 6601
Page
Clôtures métalliques 1 3
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet 3. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de
déterminer les exigences du Ministère en 3.1 Clôture de ferme
ce qui a trait aux caractéristiques et aux cri-
tères d’évaluation des clôtures de ferme, des 3.1.1 Poteau et grillage
clôtures grillagées à mailles et des écrans 3.1.1.1 Poteau en acier
antiéblouissement en métal déployé.
L’acier des poteaux terminaux et des
poteaux de renfort doit être conforme à la
2. Références norme  CSA  G40.20/ G40.21  « Exigences
La présente norme renvoie à l’édition la générales relatives à l’acier de construction
plus récente des documents suivants : laminé ou soudé/Acier de construction »,
nuance minimale 260W.
NORMES L’acier des poteaux intermédiaires
doit avoir une limite élastique minimale de
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING 260 MPa.
AND MATERIALS
Les poteaux terminaux, les poteaux inter-
ASTM  A53 / A53M « Standard Specification médiaires et les poteaux de renfort de la clôture
for Pipe, Steel, Black and Hot-Dipped, Zinc- de ferme sur poteaux d’acier galvanisé (non-
Coated, Welded and Seamless ». accès) doivent être galvanisés conformément
ASTM A116 « Standard Specification for à la norme ASTM A123 / A123M « Standard
Metallic-Coated, Steel Woven Wire Fence Specification for Zinc (Hot-Dip Galvanized)
Fabric ». Coatings on Iron and Steel Products ».
ASTM  A123 / A123M « Standard Specifica- 3.1.1.2 Grillage
tion for Zinc (Hot-Dip Galvanized) Coatings
on Iron and Steel Products ». Le fil constituant le grillage de la clôture
et de la barrière doit posséder les caractéris-
ASTM A370 « Standard Test Methods and tiques énumérées au tableau 6601–1.
Definitions for Mechanical Testing of Steel
Products ». Les fils longitudinaux doivent être munis
d’ondulations extensibles. Les noeuds doivent
ASTM A780 / A780M « Standard Practice for être de type à enroulement (tight-lock ou fixed-
Repair of Damaged and Uncoated Areas of knot) et fabriqués de façon à empêcher tout
Hot-Dip Galvanized Coatings ». déplacement vertical ou horizontal des fils
ASSOCIATION CANADIENNE DE constituant le grillage. Le grillage à mailles
NORMALISATION soudées n’est pas permis.
CSA G40.20/ G40.21 « Exigences générales
relatives à l’acier de construction laminé ou
3.1.2 Barrière
soudé/Acier de construction ». Le cadre de la barrière doit être fabriqué
en tube d’acier de type F, conformément à la
OFFICE DES NORMES GÉNÉRALES DU norme ASTM A53 / A53M « Standard Specifi-
CANADA cation for Pipe, Steel, Black and Hot-Dipped,
CAN/CGSB 138.1 « Grillage métallique pour Zinc-Coated, Welded and Seamless ». Le fil
Contenu normatif

clôture ». en acier galvanisé attaché sur le cadre de la


barrière doit être identique à celui du grillage.
CAN/CGSB 138.4 « Barrière pour clôture
grillagée ».

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Tome PIÈCES MÉTALLIQUES
VII 6.6 Clôtures métalliques
Chapitre Norme

6 6601
Page

2 3 Clôtures métalliques
NORME
de

Date

2013 12 15

Tableau 6601–1
Caractéristiques des fils pour clôture de ferme
Éléments
Normes de
Caractéristiques Fil Fil Nœud (1) référence
horizontal (1) vertical(1)
Force à la rupture (min.) (kN) 6 3,4 — ASTM A116
Masse surfacique (min. du
244 244 214 ASTM A116
revêtement de zinc) (g/m2)
1. Le diamètre des fils horizontaux et verticaux doit être de 2,5 mm. Le diamètre minimal du fil de nœud doit être de 2,2 mm.

Le cadre de la barrière est fabriqué à partir 3.2.1.2 Grillage


de tubes d’acier non recouvert, et ensuite gal- Le fil constituant le grillage de la clôture et
vanisé après le découpage et le soudage. La de la barrière doit être fabriqué confor­mément
masse surfacique minimale du revêtement de aux exigences de la norme  CAN/CGSB 138.1
zinc doit être de 550 g/m2. Des trous doivent « Grillage métallique pour clôture » et posséder
être prévus sur le cadre pour évacuer le sur- les caractéristiques sui­vantes :
plus de zinc et éviter l’éclatement du cadre
– type 1;
que pourrait causer la chaleur.
– catégorie A;
Le revêtement de zinc du cadre endom-
magé par le soudage doit être réparé par – genre de grillage moyen;
métallisation, conformément aux exigences – masse surfacique minimale du revêtement
de la norme ASTM A780 / A780M « Standard de zinc de 490 g/m2 (classe 2).
Practice for Repair of Damaged and Uncoated
Areas of Hot-Dip Galvanized Coatings », 3.2.2 Barrière
méthode  A3. Dans ce cas, la masse surfacique Les barrières en acier doivent être fabri-
minimale du revêtement de zinc doit être de quées conformément aux exigences de la
710 g/m2. norme CAN/CGSB 138.4 « Barrière pour
clôture grillagée ».
3.2 Clôture grillagée à mailles Le cadre de la barrière est fabriqué en tubes
d’acier du type F, conformément à la norme
3.2.1 Monture et grillage ASTM  A53 / A53M « Standard Specification
3.2.1.1 Monture for Pipe, Steel, Black and Hot-Dipped, Zinc-
Les poteaux de clôture, les barres de sup- Coated, Welded and Seamless », non recou-
port et les entretoises doivent être fabriqués vert et galvanisé après le découpage et le
en tube d’acier du type F, conformément à la soudage. La masse surfacique minimale du
norme ASTM A53 / A53M « Standard Specifi- revêtement de zinc doit être de 550 g/m2. Des
cation for Pipe, Steel, Black and Hot-Dipped, trous doivent être prévus sur le cadre pour
Zinc-Coated, Welded and Seamless ». La évacuer le surplus de zinc et éviter l’éclate-
masse surfacique minimale du revêtement ment du cadre que pourrait causer la chaleur.
Contenu normatif

de zinc doit être de 550 g/m2. Les tubes verticaux doivent être découpés et

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PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

6.6 Clôtures métalliques VII


Chapitre Norme

6 6601
Page
Clôtures métalliques 3 3
NORME
de

Date

2013 12 15

préparés de façon qu’ils épousent la forme du


cadre de la barrière. L’assemblage fait avec
des tubes à bouts aplatis n’est pas permis.
Le cadre de la barrière peut aussi être
fabriqué à partir de tubes d’acier galvanisé
ayant une masse surfacique minimale du
revêtement de zinc de 550 g/m2. Le revête-
ment de zinc du cadre endommagé par le
soudage doit être réparé par métallisation,
conformément aux exigences de la norme
ASTM A780 / A780M « Standard Practice for
Repair of Damaged and Uncoated Areas of
Hot-Dip Galvanized Coatings », méthode A3.
Dans ce cas, la masse surfacique minimale
du revêtement de zinc doit être de 710 g/m2.

3.3 Écran antiéblouissement en


métal déployé
3.3.1 Poteau
Chaque poteau doit être constitué d’un
tube d’acier de type F, conformément à la
norme ASTM A53 / A53M « Standard Specifi-
cation for Pipe, Steel, Black and Hot-Dipped,
Zinc-Coated, Welded and Seamless ». La
masse surfacique minimale du revêtement
de zinc doit être de 550 g/m2.

3.3.2 Panneau de métal déployé


Les panneaux de métal déployé doivent
être fabriqués en acier AISI (American Iron and
Steel Institute), de désignation 1006 à 1015.
Après la transformation et le découpage, le
panneau doit être galvanisé conformément aux
exigences de la norme ASTM A123 / A123M
« Standard Specification for Zinc (Hot-Dip
Galvanized) Coatings on Iron and Steel
Products ».
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Tome

vII
Chapitre

7
TUYAUX ET ACCESSOIRES Page

i
Date

2011 12 15

Table des matières


7.1 Tuyaux
7101 Tuyaux en tôle ondulée
ou nervurée et en tôle forte
ondulée et courbée

7.2 Accessoires
7202 Cadres, grilles, tampons, cales
de rehaussement et trappes
de puisard

Normes archivées (1)
Norme (dernière version active) Remarque Archivée le
7102 Tuyaux circulaires en béton armé Norme retirée, se référer aux normes 2000 12 01
et en béton non armé (97 06 27) NQ 2622–120, NQ 2622–130 et NQ 2622–126.

7103 Tuyaux en thermoplastique (95 05 26) Norme retirée, se référer aux normes 2000 12 01
NQ 3624–110, NQ 3624–115, NQ 3624–120
et NQ 3624–135.
7201 Regards, puisards et chambres de vannes Norme retirée, se référer à la norme 2000 12 01
préfabriqués en béton de ciment armé (99 06 01) NQ 2622–420.

1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.

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TUYAUX ET ACCESSOIRES Tome

7.1 Tuyaux VII


Chapitre Norme

7 7101
Tuyaux en tôle ondulée ou
Page
nervurée et en tôle forte 1 4
NORME
de

ondulée et courbée Date

2011 12 15

1. Objet Manchon d’accouplement


Dispositif permettant l’assemblage de deux
La présente norme a pour objet de déter- tronçons de tuyaux en tôle d’acier ou d’alu-
miner les exigences du Ministère en ce qui minium.
a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des tuyaux en tôle ondulée Les manchons d’accouplement sont de
ou nervurée, des tôles fortes ondulées et type :
courbées, de leurs manchons d’accouplement – collier plat : collier sans ondulations ni
et de leurs garnitures d’étanchéité. projections, formé de une ou deux pièces;
– collier ondulé : collier comportant des
2. Références ondulations annulaires sur toute sa cir-
conférence;
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants : – collier partiellement ondulé : collier à ondu-
lations annulaires dont la partie centrale
NORMES est plate.

ASSOCIATION CANADIENNE 4. Caractéristiques requises


DE NORMALISATION
CAN/CSA G164 « Galvanisation à chaud 4.1 Tuyaux en tôle d’acier
des objets de forme irrégulière ».
galvanisée et ondulée
CAN/CSA G401 « Tuyaux en tôle ondulée ».
Les tuyaux en tôle d’acier galvanisée et
BUREAU DE NORMALISATION ondulée ainsi que les garnitures d’étanchéité
DU QUÉBEC et les accessoires doivent être conformes
NQ 3311–180 « Tuyaux en tôle d’aluminium aux exigences de la norme CAN/CSA G401
ondulée ». « Tuyaux en tôle ondulée ».

3. Définitions 4.2 Tuyaux en tôle d’acier


Les définitions suivantes s’appliquent à la galvanisée et nervurée
présente norme :
Les tuyaux en tôle d’acier galvanisée et
Aciérie nervurée ainsi que les garnitures d’étanchéité
Producteur de tôles en acier avec revête­- et les accessoires doivent être conformes à
ment métallique de protection utilisées pour la norme CAN/CSA G401 « Tuyaux en tôle
la fabrication des tuyaux en tôle ondulée ou ondulée ».
nervurée, ainsi que des tôles fortes en acier
qui, une fois ondulées, courbées et galvani- 4.3 Tuyaux en tôle d’acier
sées, peuvent être assemblées.
Aluminerie
aluminisée et ondulée
Producteur des tôles en aluminium utilisées Les tuyaux en tôle d’acier aluminisée et
pour la fabrication des tuyaux en tôle d’alu- ondulée ainsi que les garnitures d’étanchéité
minium ondulée. et les accessoires doivent être conformes aux
Contenu normatif

Garniture d’étanchéité exigences de la norme CAN/CSA G401


Dispositif sous forme de bague torique ou « Tuyaux en tôle ondulée ».
de manchon d’étanchéité et servant à rendre
étanche les jonctions des tuyaux.

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Tome TUYAUX ET ACCESSOIRES
VII 7.1 Tuyaux
Chapitre Norme

7 7101
Tuyaux en tôle ondulée ou
Page

2 4 nervurée et en tôle forte


NORME
de

Date
ondulée et courbée
2011 12 15

4.4 Tuyaux en tôle d’acier 4.7.1 Collier ondulé


aluminisée et nervurée Le type collier ondulé doit avoir un profil
d’ondulation de 68 × 13 mm et être conforme
Les tuyaux en tôle d’acier aluminisée et aux exigences des tableaux 7101–1 et 7101–2,
nervurée ainsi que les garnitures d’étanchéité selon le cas.
et les accessoires doivent être conformes à
Les colliers ondulés sont serrés autour des
la norme CAN/CSA G401 « Tuyaux en tôle
extrémités des tuyaux à l’aide de brides angu-
ondulée ».
laires et de boulons, et s’adaptent parfaitement
aux ondulations annulaires des extrémités
4.5 Tuyaux en tôle d’aluminium des tuyaux.
ondulée
4.7.2 Collier partiellement ondulé
Les tuyaux en tôle d’aluminium ondulée
ainsi que les garnitures d’étanchéité et les Le type collier partiellement ondulé
accessoires doivent être conformes aux exi- doit avoir un profil d’ondulation continue de
gences de la norme NQ 3311–180 « Tuyaux 68 × 13 mm et être conforme aux exigences
en tôle d’aluminium ondulée ». du tableau 7101–3.
Les colliers partiellement ondulés sont
4.6 Tôles fortes d’acier, serrés autour des tuyaux au moyen de tiges
d’attache à travers des ferrures.
ondulées, courbées et
galvanisées 4.8 Perforations
Les tôles fortes d’acier, ondulées, cour- Lorsque des perforations sont nécessai-
bées et galvanisées ainsi que les acces- res, les tuyaux en tôle ondulée doivent
soires utilisés pour l’assemblage doivent être conformes aux exigences de la norme
être conformes aux exigences de la norme CAN/CSA G401 « Tuyaux en tôle ondulée »
CAN/CSA G401 « Tuyaux en tôle ondulée », pour les tuyaux en acier ou de la norme
sauf pour l’épaisseur minimale du revêtement NQ 3311–100 « Tuyaux en tôle d’acier ondu-
de zinc des tôles et accessoires qui doit lée » pour les tuyaux en aluminium.
être conforme à la norme CAN/CSA G164
« Galvanisation à chaud des objets de forme 4.9 Marquage
irrégulière ».
4.9.1 Tuyaux en tôle d’acier
4.7 Manchons d’accouplement Les informations suivantes doivent être
Les manchons d’accouplement des marquées ou inscrites sur chaque tuyau :
tuyaux en tôle ondulée ou nervurée doivent – le nom du fabricant;
être conformes aux exigences de la norme
applicable au tuyau. – l’épaisseur nominale de la tôle, en milli-
mètres;
La tôle servant à la fabrication des
manchons d’accouplement doit être faite du – le numéro du lot de production ou la date
même alliage que celle du tuyau. de fabrication.
Contenu normatif

Les manchons d’accouplement doivent


être de type collier plat, collier ondulé ou
collier partiellement ondulé.

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TUYAUX ET ACCESSOIRES Tome

7.1 Tuyaux VII


Chapitre Norme

7 7101
Tuyaux en tôle ondulée ou
Page
nervurée et en tôle forte 3 4
NORME
de

ondulée et courbée Date

2011 12 15

4.9.2 Tuyaux en tôle d’aluminium


Les informations suivantes doivent être
marquées ou inscrites sur chaque tuyau :
– le nom du fabricant;
– l’épaisseur nominale de la tôle, en milli-
mètres;
– le numéro du lot de production ou la date
de fabrication.

4.9.3 Tôles fortes d’acier


L’information suivante doit être marquée
sur chaque plaque :
– le numéro séquentiel correspondant au
lot de production.

4.10 Entreposage
Les plaques de tôles fortes courbées
revêtues d’une protection doivent être entre-
posées sur des supports en bois afin de
prévenir toute détérioration de leur revêtement,
d’assurer la circulation de l’air et d’éviter la
rétention d’eau entre les éléments.
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome TUYAUX ET ACCESSOIRES
VII 7.1 Tuyaux
Chapitre Norme

7 7101
Tuyaux en tôle ondulée ou
Page

4 4 nervurée et en tôle forte


NORME
de

Date
ondulée et courbée
2011 12 15

Tableau 7101–1
Caractéristiques du collier ondulé pour les tuyaux en tôle d’acier
Diamètre des tuyaux (mm)
Largeur
Type de ondulations ondulations
minimale
raccord des tuyaux de des tuyaux de
(mm)
68 × 13 mm 125 × 25 mm
Une pièce 180 300–600 —
Une pièce 300 700–1200 —
Deux pièces 300 1400–1600 1200–1600
Deux pièces 600 1800–2400 1800–2400
Trois pièces 600 — 2700–3600

Tableau 7101–2
Caractéristiques du collier ondulé pour les tuyaux en tôle d’aluminium
Diamètre des tuyaux (mm)
Épaisseur Largeur Nombre de
Type de ondulations ondulations
nominale minimale boulons
raccord des tuyaux de des tuyaux de
(mm) (mm) par pièce
68 × 13 mm 76 × 25 mm
Une pièce 1,3 180 2 300–500 —
Une pièce 1,6 300 2 600–1000 —
Une pièce 2,0 300 2 1200–1600 —
Deux pièces 2,0 600 3 1800–2200 800–2400
Trois pièces 2,0 600 3 — 2700–3000

Tableau 7101–3
Caractéristiques du collier partiellement ondulé pour les tuyaux en tôle d’acier et
pour les tuyaux en tôle d’aluminium
Épaisseur Diamètre des tuyaux (mm)
Largeur Nombre de
Type de nominale
minimale boulons
raccord d’aluminium acier aluminium
(mm) par pièce
(mm)
Une pièce 1,6 330 2 300–800(1) 300–800(1)
Deux pièces 2,0 480 4 900–2200 (1)(2)
900–2200(1)(3)
Trois pièces 2,0 480 4 2400–3600(2) 2400–3000(3)
Contenu normatif

1. Ondulations des tuyaux de 68 × 13 mm.


2. Ondulations des tuyaux de 125 × 25 mm.
3. Ondulations des tuyaux de 76 × 25 mm.

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TUYAUX ET ACCESSOIRES Tome

7.2 Accessoires VII


Chapitre Norme

7 7202
Cadres, grilles, tampons, cales de Page

rehaussement et trappes de puisard 1 1


NORME
de

Date

2011 12 15

1. Objet Les cales de rehaussement de forme


circulaire peuvent aussi être en acier de
La présente norme a pour objet de déter- nuance 300W conformément à la norme
miner les exigences du Ministère en ce qui CSA G40.20/ G40.21 « Exigences générales
a trait aux caractéristiques et aux critères relatives à l’acier de construction laminé ou
d’évaluation des cadres, grilles, tampons et soudé/Acier de construction ».
trappes de puisard fabriqués en fonte grise ou
en fonte ductile, et des cales de rehaussement 3.1 Marquage
fabriquées en fonte ductile ou en acier.
Chaque pièce coulée doit porter les indi-
2. Références cations suivantes :
La présente norme renvoie à l’édition la – le nom du fabricant;
plus récente des documents suivants : – la date de fabrication ou de codifica-
tion permettant de retracer la date de
NORMES coulée;
– le terme « ductile » ou « d.i. », dans le cas
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING AND de la fonte ductile.
MATERIALS
Selon l’utilisation à laquelle le tampon est
ASTM A536 « Standard Specification for destiné, on doit inscrire une des indications
Ductile Iron Castings ». suivantes : unitaire, pluvial, sanitaire, domes-
ASSOCIATION CANADIENNE tique ou aqueduc.
DE NORMALISATION
CSA G40.20/ G40.21 « Exigences générales
relatives à l’acier de construction laminé ou
soudé/Acier de construction ».
BUREAU DE NORMALISATION
DU QUÉBEC
NQ 3221–500 « Cadres, grilles, tampons,
trappes de puisard et bouches à clé –
Moulages en fonte grise ou en fonte ductile
pour travaux de génie civil – Caractéristiques
et méthodes d’essais ».

3. Caractéristiques requises
Les cadres, grilles, tampons, cales
de rehaussement et trappes de puisard
doivent respecter les exigences de la norme
NQ 3221–500 « Cadres, grilles, tampons,
trappes de puisard et bouches à clé –
Moulages en fonte grise ou en fonte ductile
Contenu normatif

pour travaux de génie civil – Caractéristiques


et méthodes d’essais ». À l’intérieur de la plate-
forme de la route, les grilles, les tampons et
les cales de rehaussement doivent être en
fonte ductile.
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Tome

VII
Chapitre

8
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Page

i
Date

2013 12 15

Table des matières


8.1 Conduits électriques 8.4 Unités optiques
8107 Conduits, boîtes et raccords 8403 Module à diodes
électroluminescentes
8.2 Câbles électriques pour signaux lumineux
8201 Fils et câbles électriques
8.5 Commandes pour signaux
8202 Câbles de distribution et de
contrôle pour signaux lumineux
lumineux
8501 Relais de charge à trois circuits
8203 Câbles d’amenée blindés pour
signaux lumineux 8502 Relais pour clignotants
8503 Relais de transfert
8.3 Luminaires
8504 Détecteurs de véhicules enfichables
8301 Luminaires profilés pour
à 2 et 4 canaux
l’éclairage routier
8505 Contrôleur de feux de circulation et
8302 Luminaires pour montage en surface
moniteur de conflit
8304 Luminaires ronds pour tour
8508 Boucles de détection préfabriquées
d’éclairage
8509 Détecteurs lumineux pour piétons
8511 Module enfichable de synchronisation
par satellite pour feux de circulation

Normes archivées (1)
Norme (dernière version) Remarque Archivée le
8101 Conduits et accessoires en métal rigide Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
(2007 12 15)
8102 Conduits et accessoires en polychlorure Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
de vinyle rigide (2007 12 15)
8103 Conduits métalliques flexibles (2007 12 15) Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
8104 Conduits en polyéthylène (2007 12 15) Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
8105 Tubes électriques métalliques (2007 12 15) Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
8106 Conduits rigides en fibre de verre (2007 12 15) Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
8303 Luminaires cylindriques pour l’éclairage routier Norme retirée. 2003 12 15
(96 09 23)
8305 Coffrets de branchement et de distribution pour Nouvelle numérotation, maintenant norme 8701. 2007 12 15
l’éclairage routier (2006 12 15)
8306 Coffrets de branchement pour l’éclairage routier Nouvelle numérotation, maintenant norme 8702. 2007 12 15
(2006 12 15)
8401 Lampes pour l’éclairage du réseau routier Norme retirée. 2005 12 15
(2000 12 01)
8402 Lampes pour feux lumineux (98 03 25) Norme retirée. 2007 12 15
8506 Coffrets pour feux de circulation (2006 12 15) Nouvelle numérotation, maintenant norme 8703. 2007 12 15
8507 Coffrets pour feux clignotants (2006 12 15) Nouvelle numérotation, maintenant norme 8704. 2007 12 15
8510 Têtes pour signaux lumineux (99 06 01) Norme retirée, remplacée par les normes 8601 2003 12 15
et 8602.
1. Ces normes ont été retiréesCopie
ou fusionnées
de travail et ne sont plus
- DESSAU présentées
- NOR GN TR 13dans le présent document.
0012.43
Tome

VII
Chapitre

8
Page MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
ii
Date

2013 12 15

8.6 Têtes de feux pour signaux


lumineux
8601 Têtes horizontales pour signaux
lumineux
8602 Têtes verticales pour signaux
lumineux
8603 Têtes de feux pour piétons
à décompte numérique
8.7 Coffrets
8700 Boîtier des coffrets
8701 Coffrets de branchement et de
distribution pour l’éclairage routier
8702 Coffrets de branchement
8703 Coffrets de distribution et de
contrôle pour feux de circulation
8704 Coffrets pour feux clignotants
8.8 Panneaux à messages
variables
8801 Panneaux à messages variables
à usage permanent

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


matériaux électriques Tome

VII
8.1 Conduits électriques
Chapitre Norme

8 8107
Page
Conduits, boîtes et raccords 1 2
NORME
de

Date

2011 12 15

1. Objet CSA C22.2 n° 211.0 « General Require-


ments and Methods of Testing for Nonme-
La présente norme a pour objet de tallic Conduit ».
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères CSA C22.2 n° 211.2 « Rigid PVC (Unplasti-
d’évaluation des conduits, boîtes et raccords cized) Conduit ».
utilisés dans les applications électriques. CSA C22.2 n° 211.3 « Conduits (CRTR)
et raccords en résine thermodurcissable
2. Références renforcée ».
La présente norme renvoie à l’édition la 3. Caractéristiques requises
plus récente des documents suivants :

NORMES 3.1 Caractéristiques physiques


Les caractéristiques physiques des
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING conduits, boîtes et raccords doivent satisfaire
AND MATERIALS aux exigences et aux normes présentées au
ASTM B117 « Standard Practice for Opera- tableau 8107–1.
ting Salt Spray (Fog) Apparatus ».
3.2 Exigences de fabrication et de
ASSOCIATION CANADIENNE
DE NORMALISATON mise à l’essai
CSA B137.0 « Tuyauterie sous pression Pour chaque équipement, la fabrication
en matière thermoplastique : Définitions, et les essais doivent être effectués conformé-
exigences générales et méthodes d’essai ». ment aux prescriptions des normes applica-
bles indiquées au tableau 8107–1.
CSA B137.1 « Tuyaux, tubes et raccords
en polyéthylène (PE) pour conduites d’eau La peinture extérieure de tous les conduits,
froide sous pression ». boîtes et accessoires en acier doit résister à
une exposition de 1500 heures au brouillard
CAN/CSA C22.10 « Code de construction salin sans détérioration apparente. Les essais
du Québec – Chapitre V – Électricité – doivent être effectués selon les exigences de
Code canadien de l’électricité, Première la norme ASTM B117 « Standard Practice for
partie et modifications du Québec ». Operating Salt Spray (Fog) Apparatus ».
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences géné-
rales – Code canadien de l’électricité, 3.3 Compatibilité
Deuxième partie ».
Lorsque les conduits sont utilisés avec
CAN/CSA C22.2 n° 18.1 « Boîtes de sortie d’autres pièces, utiliser, si elles existent, des
métalliques ». pièces de même matériau et ayant les mêmes
CSA C22.2 no 45 « Conduits métalliques caractéristiques que les conduits.
rigides ».
CSA C22.2 n° 56 « Flexible Metal Conduit 3.4 Marquage
and Liquid-Tight Flexible Metal Conduit ». Les inscriptions qui doivent figurer sur les
CSA C22.2 n° 83 « Tubes électriques métal- conduits sont celles qui sont mentionnées
Contenu normatif

liques ». dans les normes applicables indiquées au


tableau 8107–1. Ces inscriptions doivent être
CAN/CSA C22.2 n° 85 « Boîtes et raccords
indélébiles et lisibles.
en PVC rigide ».

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome matériaux électriques
VII
8.1 Conduits électriques
Chapitre Norme

8 8107
Page

2 2 Conduits, boîtes et raccords


NORME
de

Date

2011 12 15

Tableau 8107–1
Exigences et caractéristiques des conduits, boîtes et raccords
Marquage
Matériaux à utiliser Pièce Norme CSA
complémentaire
Acier galvanisé Conduit (1), CAN/CSA C22.10 Sigle CSA, inscription
Acier galvanisé au zinc boîte, CAN/CSA C22.2 n° 0 appropriée indiquant
avec revêtements raccord l’usage prévu.
CAN/CSA C22.2 n° 18.1
extérieur et intérieur
additionnels (2) CSA C22.2 n° 45
Aluminium ASTM B117
Métal flexible avec gaine Conduit (1), CAN/CSA C22.10 Sigle CSA, inscription
thermoplastique 75 °C raccord CAN/CSA C22.2 n° 0 appropriée indiquant
étanche au liquide l’usage prévu, dimen-
CAN/CSA C22.2 n° 18.1 sion nominale.
CSA C22.2 no 56
Acier doux Tube, boîte, CAN/CSA C22.10 Sigle CSA, inscription
Alliage d’aluminium raccord CAN/CSA C22.2 n° 0 appropriée indiquant
(EMT) l’usage prévu.
CAN/CSA C22.2 n° 18.1
CSA C22.2 n° 83
Polyéthylène de type Conduit (1), CSA B137.0
PE1404 série 50 raccord CSA B137.1
PVC rigide non plastifié Conduit (1), CAN/CSA C22.10
75 °C boîte, CAN/CSA C22.2 n° 0
raccord
CAN/CSA C22.2 n° 85
CSA C22.2 no 211.0
CSA C22.2 no 211.2
Fibre de verre de type Conduit (1), CAN/CSA C22.10 Sigle CSA ou UL,
E-Glass (3) boîte, CAN/CSA C22.2 n° 0 épaisseur nominale
raccord de la paroi.
CSA C22.2 n° 211.3 (ANSI/UL 1684)
CSA C22.2 n° 2215 (ANSI/UL 2515)
1. Inclut les coudes et les manchons.
2. Revêtement extérieur additionnel exigé :
- couche de polyester époxydique - épaisseur minimale de 76 µm - appliquée par procédé électrostatique;
OU
- couche de polychlorure de vinyle (PVC) - épaisseur minimale de 1 mm - obtenue par trempage à chaud
(  hot dip plastisol ).
Revêtement intérieur additionnel exigé :
- couche de peinture époxy acrylique - épaisseur minimale de 25 µm.
Contenu normatif

3. Résistance diélectrique minimale exigée de 19,68 kV/mm.


Coefficient d’expansion thermique maximal exigé de 2,5 × 10-5 m/m/°C.
Épaisseur minimale exigée pour la paroi du conduit : 1,78 mm.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


matériaux électriques Tome

VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8201
Page
Fils et câbles électriques 1 3
NORME
de

Date

2010 12 15

1. Objet CSA C22.2 no 129  « Neutral-Supported


Cables ».
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui CAN/CSA C22.2 no 131 « Type TECK 90
a trait aux caractéristiques et aux critères Cable ».
d’évaluation des câbles électriques des types INTERNATIONAL MUNICIPAL
RW90, RWU90, TWU75-FT1,TECK90, NS75- SIGNAL ASSOCIATION
FT1 (aérien), SOOW (souple) et NMD90 Official IMSA Wire and Cable Specifications
XLPE, ainsi que des câbles de distribution et Manual: IMSA 19–1 « Specification for Poly-
de contrôle, d’amenée blindés pour signaux ethylene Insulated, Polyvinyl Chloride
lumineux et haute température. Jacketed Signal Cable ».

2. Références NATIONAL ELECTRICAL MANUFACTURERS


ASSOCIATION
La présente norme renvoie à l’édition la NEMA WC 70 « Power Cables Rated
plus récente des documents suivants : 2000 Volts or Less for the Distribution of
Electrical Energy ».
NORMES
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
American Society for Testing and DU QUÉBEC
Materials Tome VII – Matériaux,
ASTM B33 « Standard Specification for Tin- Norme 8202 « Câbles de distribution et de
Coated Soft or Annealed Copper Wire for contrôle pour signaux lumineux ».
Electrical Purposes ».
Norme 8203 « Câbles d’amenée blindés
ASSOCIATION CANADIENNE pour signaux lumineux ».
DE NORMALISATION
CAN/CSA C22.10 « Code de construction AUTRE DOCUMENT
du Québec – Chapitre V – Électricité –
Code canadien de l’électricité, Première UNDERWRITERS LABORATORIES INC.
partie et modifications du Québec ». UL 66 « the Standard for Safety of Fixture
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences géné- Wire ».
rales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ». 3. Caractéristiques requises
CAN/CSA C22.2 no 0.3 « Test Methods for
Electrical Wires and Cables ». 3.1 Caractéristiques physiques
CSA C22.2 no 38 « Fils et câbles à isolant Tous les câbles mentionnés dans la
thermodurci ». présente norme doivent satisfaire aux exi-
CAN/CSA C22.2 no 48 « Nonmetallic Shea- gences et aux caractéristiques présentées
thed Cable ». au tableau 8201–1.
CAN/CSA C22.2 no 49 « Flexible Cords and
Cables ».
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome matériaux électriques
VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8201
Page

2 3 Fils et câbles électriques


NORME
de

Date

2010 12 15

3.2 Exigences de fabrication et de


mise à l’essai
La fabrication et les essais doivent
être effectués conformément aux exigen-
ces des normes applicables indiquées au
tableau 8201–1.

3.3 Marquage
Les inscriptions qui doivent apparaître sur
l’enveloppe des câbles sont celles qui sont
mentionnées dans les normes applicables
indiquées au tableau  8201–1. Ces inscriptions
doivent être indélébiles et lisibles.

Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


matériaux électriques Tome

VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8201
Page
Fils et câbles électriques 3 3
NORME
de

Date

2010 12 15

Tableau 8201–1
Exigences et caractéristiques des câbles électriques
Type Norme CSA Matériau Conducteur Gaine
RW90  (1)
CSA C22.2 n  38 o
Cuivre Toronné Isolation pour une tension
CAN/CSA C22.10 de 600 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
NEMA WC 70
RWU90 (1) CSA C22.2 no 38 Cuivre Toronné Isolation pour une tension
CAN/CSA C22.10 de 1000 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
NEMA WC 70
TWU75-FT1 CSA C22.2 no 38 Cuivre Un seul brin Isolation pour une tension
CAN/CSA C22.10 plein de 600 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
NEMA WC 70
TECK90 CAN/CSA C22.2 no 131 Cuivre ou Toronné Isolation pour une tension
CAN/CSA C22.10 aluminium de 1000 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
NEMA WC 70
NS75-FT1 (1) (2) CSA C22.2 no 129 Aluminium Toronné Isolation pour une tension
CAN/CSA C22.10 de 600 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
SOOW CAN/CSA C22.2 no 49 Cuivre Toronné Isolation pour une tension
CAN/CSA C22.10 de 600 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
NMD90 XLPE CAN/CSA C22.2 no 48 Cuivre Toronné Isolation pour une tension
CAN/CSA C22.10 de 300 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
Câble de distribution CAN/CSA C22.10 Cuivre Toronné Isolation pour une tension
et de contrôle pour CAN/CSA C22.2 no 0 de 300 V.
signaux lumineux CSA C22.2 no 0.3
Tome VII, norme 8202
IMSA 19–1
Câble d’amenée blindé CAN/CSA C22.10 Cuivre Toronné Isolation pour une tension
pour signaux lumineux CAN/CSA C22.2 no 0 de 300 V.
CSA C22.2 no 0.3
Tome VII, norme 8203
Câble haute température CAN/CSA C22.10 Cuivre étamé Toronné Silicone avec gaine en fibre
SF2/SEW UL 3071 CAN/CSA C22.2 no 0 de verre.
CSA C22.2 no 0.3 Isolation pour une tension de
Contenu normatif

UL 66 600 V et une température de


ASTM B33 200 °C.
1. La gaine doit être résistante au soleil et identifiée « sunlight resistant » lorsque le fil est utilisé à l’air libre
donc exposé au soleil.
2. Le neutre porteur doit être du même calibre que les autres conducteurs.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8202
Câbles de distribution et de contrôle Page

pour signaux lumineux 1 2


NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet – CAN/CSA  C22.10  « Code de construction


du Québec – Chapitre V – Électricité –
La présente norme a pour objet de Code canadien de l’électricité, Première
déterminer les exigences du Ministère en ce partie et modifications du Québec »;
qui a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des câbles de distribution et de – CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences géné-
contrôle pour signaux lumineux. rales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ».
2. Références 3.1.1 Conducteurs
La présente norme renvoie à l’édition la Les câbles de distribution et de contrôle
plus récente des documents suivants : pour signaux lumineux doivent être formés
de 3, 9 ou 36 conducteurs toronnés.
NORMES
ASSOCIATION CANADIENNE
3.1.2 Calibres des conducteurs
DE NORMALISATION Le calibre des conducteurs des câbles de
distribution et de contrôle pour signaux lumi-
CAN/CSA C22.10 « Code de construction
neux doit être mesuré au moyen de la jauge
du Québec – Chapitre V – Électricité –
« Standard American Wire Gauge » (AWG).
Code canadien de l’électricité, Première
partie et modifications du Québec ». Les calibres des conducteurs doivent être
tels qu’ils sont spécifiés aux tableaux 8202–1
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences
(3 conducteurs), 8202–2 (9 conducteurs) et
générales – Code canadien de l’électricité,
8202–3 (36 conducteurs).
Deuxième partie ».
CAN/CSA C22.2 n° 0.3 « Test Methods for 3.1.3 Codes de couleurs et méthodes
Electrical Wires and Cables ». d’application des couleurs
INTERNATIONAL MUNICIPAL Les conducteurs d’un câble doivent être
SIGNAL ASSOCIATION différenciés à l’aide des codes de couleurs des
Official IMSA Wire and Cable Specifications tableaux 8202–1, 8202–2 et 8202–3.
Manual: Specification 19-1 « Polyethylene Les couleurs sur les conducteurs doivent
Insulated, Polyvinyl Chloride Jacketed être obtenues selon les façons de faire
Signal Cable ». décrites à la Spécification  19-1 « Polyethylene
Insulated, Polyvinyl Chloride Jacketed Signal
3. Caractéristiques requises Cable ».

3.1 Caractéristiques physiques 3.2 Essais et exigences


Les câbles de distribution et de contrôle Les normes Official IMSA Wire and Cable
pour signaux lumineux doivent satisfaire aux Specifications Manual: Specification 19-1
exigences des normes : « Polyethylene Insulated, Polyvinyl Chlo-
ride Jacketed Signal Cable » et CAN/CSA
– Official IMSA Wire and Cable Specifica-
C22.2  no 0.3 « Test Methods for Electrical
tions Manual: Specification 19-1 « Poly-
Wires and Cables » régissent l’échantillon-
ethylene Insulated, Polyvinyl Chloride
Contenu normatif

nage et les essais de contrôle applicables à


Jacketed Signal Cable »;
ces produits.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8202
Page Câbles de distribution et de contrôle
2 2 pour signaux lumineux
NORME
de

Date

2013 12 15

3.3 Marquage Tableau 8202–3


Câble à 36 conducteurs
L’identification sur l’enveloppe extérieure
des câbles de distribution et de contrôle pour Couleur Couleur de
Conducteur Calibre
signaux lumineux doit être telle qu’elle est de la bande de
n o
AWG
l’isolant l’isolant
décrite à la Spécification 19-1 « Polyethylene
Insulated, Polyvinyl Chloride Jacketed Signal 1 10 Blanc —
Cable ». 2 16 Bleu —
En plus des exigences de la Spécifica- 3 16 Rouge —
tion 19-1 « Polyethylene Insulated, Polyvinyl 4 16 Jaune —
Chloride Jacketed Signal Cable », les câbles 5 16 Vert Blanc
doivent porter l’inscription du calibre des 6 16 Jaune Blanc
conducteurs. De plus, le marquage imprimé
7 16 Rouge Blanc
à l’aide d’encre indélébile sur l’enveloppe
extérieure du câble est également accepté 8 16 Bleu Blanc
s’il est bien visible et facilement lisible. 9 16 Noir Blanc
10 16 Vert Noir
11 16 Jaune Noir
Tableau 8202–1 12 16 Rouge Noir
Câble à 3 conducteurs de calibre AWG n° 16 13 16 Bleu Noir
Conducteur Couleur de l’isolant 14 16 Blanc Noir
no 15 16 Vert Bleu
1 Blanc 16 16 Jaune Bleu
2 Noir 17 16 Rouge Bleu
3 Rouge 18 16 Noir Bleu
19 16 Blanc Bleu
20 16 Vert Orange
Tableau 8202–2 21 16 Jaune Orange
Câble à 9 conducteurs de calibre AWG n° 16
22 16 Rouge Orange
Conducteur Couleur de Couleur de 23 16 Bleu Orange
no l’isolant la bande de
l’isolant 24 16 Noir Orange
1 Noir — 25 16 Vert Gris
2 Blanc — 26 16 Jaune Gris
3 Rouge — 27 16 Rouge Gris
4 Vert — 28 16 Bleu Gris
5 Orange — 29 16 Noir Gris
6 Bleu — 30 16 Vert Violet
7 Blanc Noir 31 16 Jaune Violet
8 Vert Noir 32 16 Rouge Violet
Contenu normatif

9 Rouge Noir 33 16 Bleu Violet


34 16 Noir Violet
35 16 Vert Brun
36 16 Noir Brun
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
matériaux électriques Tome

VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8203
Câbles d’amenée blindés Page

pour signaux lumineux 1 2


NORME
de

Date

2010 12 15

1. Objet
La présente norme a pour objet de
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des câbles d’amenée blindés pour
signaux lumineux.

2. Références
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants :
Figure 8203–1
NORMES Câble d’amenée blindé

ASSOCIATION CANADIENNE DE
NORMALISATION Les conducteurs isolés et le conducteur nu
doivent être faits de brins de cuivre étamés et
CAN/CSA C22.10 « Code de construction toronnés. Chaque conducteur isolé doit être
du Québec – Chapitre V – Électricité – d’un calibre minimal de 18 AWG tandis que le
Code canadien de l’électricité, Première conducteur nu doit être d’un calibre minimal
partie et modifications du Québec ». de 20 AWG. Les conducteurs isolés doivent
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences géné- être torsadés entre eux avec un minimum de
rales – Code canadien de l’électricité, 10 croisements au mètre.
Deuxième partie ». Le blindage doit être un ruban (pellicule
CAN/CSA C22.2 no 0.3 « Test Methods for de polyester adhérant à une pellicule d’alumi-
Electrical Wires and Cables ». nium) recouvrant uniquement les conducteurs
isolés. La pellicule d’aluminium du ruban doit
3. Caractéristiques requises faire face à l’enveloppe du câble.
L’enveloppe extérieure du câble doit être
3.1 Fabrication en polychlorure de vinyle (PVC) ou en poly-
Le câble d’amenée (lead-in-wire ) doit éthylène (PE) et avoir une épaisseur d’au
être conforme aux normes CAN/CSA C22.10 moins 0,76 mm.
« Code de construction du Québec – Chapi-
tre V – Électricité – Code canadien de l’élec- 3.2 Isolation
tricité, Première partie et modifications du L’isolation des conducteurs doit être
Québec » et CAN/CSA  C22.2  no  0 « Exigences de polyéthylène (PE) d’une épaisseur d’au
générales – Code canadien de l’électricité, moins 0,46 mm.
Deuxième partie ». L’isolation doit conserver ses qualités iso-
La figure 8203–1 « Câble d’amenée lantes, de rigidité, de souplesse et de stabilité
blindé » illustre les différents composants de aux températures ambiantes comprises entre
ce type de câble. - 20 et + 60 °C.
Le câble d’amenée pour signaux lumineux L’isolation électrique doit être de 300 V.
Contenu normatif

doit être fait d’une enveloppe extérieure, d’un


blindage, de 2 ou 4  conducteurs isolés et d’un
conducteur nu.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome matériaux électriques
VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8203
Page Câbles d’amenée blindés
2 2 pour signaux lumineux
NORME
de

Date

2010 12 15

3.3 Couleur
Chaque conducteur doit posséder une
couleur différente.

3.4 Essais et exigences


Le câble doit satisfaire les exigences
des essais décrits dans la norme CAN/
CSA C22.2 no  0.3 « Test Methods for Electrical
Wires and Cables ».

3.5 Marquage
Les marquages indélébiles suivants
doivent être présents sur l’enveloppe du câble,
à intervalles réguliers :
– le nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
– le numéro de produit du fabricant;
– la mention que l’enveloppe extérieure du
câble est blindée;
– le calibre des conducteurs formant le
câble.

Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.3 Luminaires
Chapitre Norme

8 8301
Luminaires profilés pour Page

l’éclairage routier 1 9
NORME
de

Date

2013 06 15

1. Objet ILLUMINATING ENGINEERING SOCIETY


OF NORTH AMERICA
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui a IESNA RP–8 « American National Standard
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- Practice for Roadway Lighting ».
luation des luminaires profilés pour l’éclairage MINISTÈRE DES TRANSPORTS
routier à base de lampes au sodium à haute DU QUÉBEC
pression ou aux halogénures métalliques. Tome III – Ouvrages d’art.
Tome VII – Matériaux.
2. Références
Norme 6401 « Aluminium ».
La présente norme renvoie à l’édition
la plus récente des normes ou documents UNDERWRITERS LABORATORIES INC.
suivants : UL 496 « Standard for Safety for Edison-
Base Lampholders ».
NORMES UL 1029 « Standard for Safety for High-
Intensity-Discharge Lamp Ballasts ».
AMERICAN NATIONAL STANDARDS
INSTITUTE AUTRES DOCUMENTS
ANSI C78.389 « For Electric Lamps – High
Intensity Discharge – Methods of Measuring ILLUMINATING ENGINEERING SOCIETY
Characteristics ». OF NORTH AMERICA
ANSI C82.4 « Ballasts for High-Intensity- IESNA HB–9 « Lighting Handbook,
Discharge and Low-Pressure Sodium Reference & Application ».
Lamps (Multiple-Supply Type) ».
Gouvernement du Québec
ANSI C136.15 « Roadway and Area
Lighting Equipment – Luminaire Field MINISTÈRE DES TRANSPORTS
Identification ». DU QUÉBEC, DIRECTION DES
STRUCTURES
ASSOCIATION CANADIENNE
PSEL–01 « Essais de vibrations et de
DE NORMALISATION
chocs – Luminaires profilés et pour
CAN/CSA C22.10 « Code de construction montage en surface ».
du Québec – Chapitre V – Électricité – Code
PSEL–02 « Essais de distribution
canadien de l’électricité, Première partie et
photométrique ».
modifications du Québec ».
PSEL–03 « Essais thermiques à l’intérieur
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences
d’un luminaire ».
générales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ». PSEL–07 « Essais sur la peinture des
boîtiers en aluminium ».
CAN/CSA E60598–1–02
« Luminaires – Partie 1 : Prescriptions
générales et essais ». 3. Classification
CAN/CSA E60598–2–3–98 « Luminaires – Usage normal
Partie 2 : Règles particulières – Section 3 :
Contenu normatif

Utilisé dans des conditions extérieures


Luminaires d’éclairage public ». normales et soumis aux intempéries.

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Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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2013 06 15

Sous-classes 4.1.1.2 Catégorie « BP »


Pour ce type d’usage, on trouve deux La masse totale du luminaire équipé de
sous-classes de luminaires, soit ceux pour tous ses composants et accessoires, y compris
« route seulement » et ceux pour « route et sa lampe et son ballast, ne doit pas excéder
pont ». 27 kg; son EPA ne doit pas excéder 0,2 m2.
Le luminaire doit posséder tous les compo-
4. Caractéristiques requises sants précisés dans cette norme.
Les luminaires doivent être conformes La figure 8301–1 illustre un modèle type
aux exigences de la classification pour usage de luminaire profilé.
normal, soit :
4.1.2 Puissance
– pour les luminaires peinturés seulement :
Les luminaires doivent être conçus pour
- 1000 h de résistance au brouillard fonctionner en accord avec la source lumi-
salin selon la procédure PSEL–07; neuse et dans une plage de puissance
– pour la sous-classe « route seulement » : pouvant varier de 70 à 400 W.
- résister à des vibrations qui génèrent
une accélération de 1,5g mesurée 4.1.3 Tension d’alimentation
selon la procédure PSEL–01; Les tensions d’alimentation possibles
– pour la sous-classe « route et pont » : sont : 120 V, 240 V, 347 V et 600 V.
- résister à des vibrations qui génèrent
une accélération de 3,0g mesurée
selon la procédure PSEL–01.

4.1 Caractéristiques physiques


4.1.1 Forme
La présente norme regroupe sous deux
catégories les luminaires profilés pour l’éclai-
rage routier, soit les catégories :
« AP » pour luminaires profilés de type A, qui
correspond aux modèles à tête de
Complément à la norme

cobra;
« BP » pour luminaires profilés de type B,
qui correspond aux autres modèles
destinés à l’éclairage routier.
4.1.1.1 Catégorie « AP »
La masse totale du luminaire équipé de
tous ses composants et accessoires, y compris
sa lampe et son ballast, ne doit pas excéder
27  kg; sa surface effective (Effective Projected
Contenu normatif

Area [EPA]) ne doit pas excéder 0,15 m2. Figure 8301–1


Le luminaire doit posséder tous les compo- Luminaire profilé
sants précisés dans cette norme.

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Chapitre Norme

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4.2 Caractéristiques mécaniques les facettes les unes aux autres et former un
ensemble rigide. Les facettes doivent com-
4.2.1 Fabrication porter au moins deux points de fixation et ne
pas se déformer sous l’effet de la température.
4.2.1.1 Boîtier en aluminium De plus, elles doivent être d’une épaisseur
Le luminaire doit être composé d’un boî- minimale de 0,6 mm. Une fois assemblé,
tier qui contient tous les éléments propres ce type de réflecteur doit pouvoir s’enlever
au fonctionnement de l’appareil. Le boîtier d’un seul bloc.
doit être muni d’une partie fixe sur laquelle le
dispositif de fixation du tenon est ancré. Il doit 4.2.1.3 Réfracteur
être muni d’une porte de service, articulée sur Pour les luminaires de la catégorie AP, le
une charnière captive, pour permettre l’accès réfracteur doit être fabriqué de verre trempé
au ballast et au bloc optique. ou de borosilicate thermorésistant. Pour la
Le boîtier et la porte de service du luminaire catégorie BP, l’acrylique ou le polycarbonate
doivent être moulés en monoblocs d’aluminium thermorésistant sont également acceptés.
à l’aide d’une matrice appropriée ou être Pour les deux catégories, le réfracteur
construits de pièces d’aluminium pliées et doit être résistant aux ultraviolets et avoir une
soudées sur la pleine longueur de toutes les épaisseur minimale de 3 mm. Il doit également
arêtes. Les alliages d’aluminium doivent être être fixé au boîtier par un dispositif approprié
conformes aux exigences de la norme 6401 qui n’endommage pas le réfracteur ou le boîtier.
« Aluminium » du présent tome. 4.2.1.4 Garniture d’étanchéité
Le boîtier doit être équipé d’un dispositif Le bloc optique du luminaire est composé
de verrouillage des portes captif qui ne permet d’un réflecteur, d’un réfracteur et d’une douille
l’ouverture que par une intervention humaine. conformes aux stipulations des articles de
Le luminaire et ses accessoires, y com- cette norme.
pris le dispositif de fermeture de la porte de Tous les joints d’assemblage des compo-
service, doivent être conçus pour résister aux sants du luminaire doivent être munis de gar-
surcharges de vent et de verglas et aux sur- nitures afin que le bloc optique soit étanche à
charges vives conformément aux exigences la poussière et aux éclaboussures d’eau selon
du Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 6 la classification minimale IP64 des normes
« Structures de signalisation, d’éclairage et CAN/CSA E60598–1–02 « Luminaires –
de signaux lumineux ». Partie 1 : Prescriptions générales et essais »
Complément à la norme

4.2.1.2 Réflecteur et CAN/CSA  E60598–2–3–98 « Luminaires  –


Le réflecteur doit être supporté en per- Partie 2 : Règles particulières – Section 3 :
manence par la partie fixe du boîtier du Luminaires d’éclairage public ».
luminaire ou par la porte de service à l’aide Les garnitures doivent préserver l’étan-
d’au moins deux points d’ancrage. Il doit être chéité initiale pour une période d’au moins
en aluminium avec un fini spéculaire ayant cinq ans et résister à une température qui
un coefficient de réflexion d’au moins 80 %. fluctue entre - 45 et + 120 °C.
Il peut être constitué d’une seule pièce moulée Les garnitures doivent être fixées adé-
ou de plusieurs facettes. quatement pour éviter qu’elles se détachent
Contenu normatif

Dans le cas d’un réflecteur multifacette, un pendant les opérations d’entretien.


dispositif de fixation permanent, une soudure
ou un pliage doit être utilisé pour attacher

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4.2.1.5 Pièces amovibles, accessoires de composants, diminuer la durée de vie des


fixation et de support composants en favorisant des conditions de
Les accessoires de support sont les propagation de la corrosion ou entraîner des
accessoires qui permettent de fixer le lumi- lésions corporelles durant les manipulations.
naire sur une potence, un mur ou tout autre Les surfaces à l’intérieur du boîtier, parti-
équipement. Les accessoires de fixation sont culièrement celles du bloc optique, doivent
les accessoires qui permettent de fixer les être exemptes de poussières et de résidus
composants du luminaire. qui pourraient nuire aux performances du
Toutes les pièces amovibles doivent être luminaire.
solidement fixées au boîtier principal. Lorsque les surfaces et les accessoires
Les boulons ou les vis du dispositif de à l’extérieur du boîtier du luminaire sont peints,
fixation du tenon doivent être munis d’une la peinture doit être en polyester cuit de couleur
rondelle antidesserrage qui doit être installée grise, sauf indication contraire. La boulonne-
entre la pièce à fixer et la tête du boulon ou de rie en acier inoxydable n’a pas à être peinte.
la vis. De plus, ces boulons ou ces vis doivent La peinture et son procédé d’application
être lubrifiés à l’aide d’un enduit anticorrosion. doivent être conformes aux exigences décrites
dans la procédure PSEL–07 « Essais sur la
Les boulons ou les vis qui servent à fixer
peinture des boîtiers en aluminium ».
le transformateur du ballast, ou sa plaque
de fixation, au boîtier du luminaire doivent 4.2.2 Fixation au support, ajustement
être munis d’un système de blocage qui les
empêche de se desserrer ou de se dévisser et mise à niveau
sous l’effet de la vibration. Le luminaire doit être muni d’un pare-
À l’intérieur du luminaire, les accessoires oiseaux afin d’empêcher les animaux de
de fixation doivent être soit en acier inoxydable, pénétrer à l’intérieur du luminaire.
en acier galvanisé, en aluminium ou en acier 4.2.2.1 Catégorie « AP »
traité au zinc. Un manchon à brides d’attache intégrées,
À l’extérieur du luminaire, les accessoires fixé au boîtier, doit permettre de glisser et
de fixation et de support (boulons, écrous, d’attacher le luminaire sur un tenon de 60  mm
ressorts, loquets, charnières, vis, rivets, cro- de diamètre extérieur.
chets, sangles, cordon de sécurité, câbles et Le serrage doit s’effectuer au moyen de
autres) doivent être en acier inoxydable de boulons de 9,5 mm (3/8 po, filetage UNC 16)
la série 300.
Complément à la norme

de diamètre au minimum.
Afin d’éviter la corrosion électrochimique, Le luminaire doit être pourvu d’une zone
un matériau diélectrique doit être posé entre plane ou d’un dispositif approprié qui permet
les pièces de matériaux métalliques différents l’ajustement vertical, latéral et longitudinal du
pour qu'elles ne soient pas en contact direct. luminaire en vue d’optimiser son rendement
4.2.1.6 Finition et peinture photométrique.
Les bordures du boîtier, les joints de mou- De plus, un pivot interne intégré à l’embout
lage, les trous de perçage, les composants de fixation, ou tout autre dispositif approprié,
à l’intérieur du luminaire et la quincaillerie doit permettre un ajustement vertical minimal
Contenu normatif

doivent être exempts de toute aspérité, bavure du luminaire de ± 5° par rapport à l’axe hori-
ou pointe et de toute autre imperfection zontal du tenon.
qui pourrait nuire au fonctionnement des

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4.2.2.2 Catégorie « BP » 4.4 Caractéristiques électriques


Le luminaire doit être muni d’un manchon
permettant de glisser et de fixer le lumi- 4.4.1 Facteur de puissance
naire sur un fût ou un tenon d’un diamètre À une température ambiante extérieure
de 60 mm. de 25 °C, le facteur de puissance du luminaire
doit être d’au moins 90 %.
4.3 Caractéristiques optiques
4.4.2 Composants électriques
4.3.1 Bloc optique
internes
L’efficacité du bloc optique, soit le rap-
Les installations électriques à l’intérieur
port entre le flux lumineux distribué par le
du luminaire doivent être conformes aux
luminaire du côté « rue » et le flux lumineux
nor mes CAN/CSA C22.10 « Code de
nominal généré par la lampe, ne doit pas être
construction du Québec – Chapitre V –
inférieure à 35 %.
Électricité – Code canadien de l’électricité,
Sur chaque pièce amovible du bloc Première partie et modifications du Québec »
optique, un repère doit être présent pour faci- et CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences géné-
liter son ajustement, et ce, dans chaque axe rales – Code canadien de l’électricité,
de déplacement. Ces repères doivent être per- Deuxième partie ». De plus, le luminaire doit
manents et facilement repérables. Les pièces être certifié par un organisme reconnu par
d’ajustement doivent être solides, captives et ces normes.
conçues pour prévenir tout déplacement de
l’assemblage. L’ajustement du bloc optique ne 4.4.3 Conducteurs électriques
doit pas être altéré lors du remplacement de
Les conducteurs électriques à l’intérieur
la lampe ou de l’ouverture du compartiment
du luminaire doivent être recouverts d’un
du ballast.
isolant électrique pouvant résister aux tempé-
ratures obtenues lors des essais thermiques.
4.3.2 Distribution photométrique
La température minimale exigée pour les
Le luminaire doit au moins permettre conducteurs est de 150 °C. Cependant, ceux
d’obtenir des distributions photométriques qui sont attachés à la douille de la lampe
de types II et III medium défilé. doivent résister à une température d’au moins
Des fichiers électroniques de type « .ies » 200 °C.
doivent être fournis pour chaque distribution Sauf indication contraire, tous les conduc-
photométrique, pour chacune des puissances teurs doivent avoir au moins 300 mm de
et pour chaque type de lampe. longueur et ils ne doivent pas être complète-
Toutes les distributions photométriques ment enduits de vernis durant le processus
rendues par le luminaire doivent être de fabrication. De façon à bien les distinguer
conformes aux normes RP–8 « American (tension, composant à raccorder, etc.), ils
National Standard Practice for Roadway doivent être clairement identifiés soit par un
Lighting » et HB–9 « Lighting Handbook, marquage permanent lisible, soit à l’aide d’un
Reference & Application » de l’IESNA.
Contenu normatif

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code de couleurs approprié. Les gaines de Il doit être conçu pour fonctionner à une fré-
couleur d’une longueur d’au moins 25 mm quence d’alimentation sinusoïdale de 60 Hz.
sont permises pour l’identification des conduc- Il doit permettre d’allumer et de faire fonc-
teurs si elles ne nuisent pas à la lecture des tionner la lampe à des températures ambiantes
inscriptions sur le conducteur. Si un code de extérieures variant de - 30 à + 40 °C.
couleurs est utilisé, il doit correspondre au
Pour tous les luminaires, le ballast
diagramme électrique du ballast.
doit comprendre un transformateur et un
4.4.4 Dispositifs de raccordement condensateur.
électrique Pour les luminaires fonctionnant avec une
lampe au sodium à haute pression ou une
Les raccordements électriques entre les lampe aux halogénures métalliques à démar-
composants doivent être réalisés au moyen rage par impulsions « pulse-start » (HMps), le
de cosses débranchables de 6 mm installées ballast doit inclure un démarreur.
aux extrémités des conducteurs, de joints
à compression isolés ou de connecteurs Le fabricant doit fournir la fiche technique
multicircuits isolés, de tension et de courant complète du ballast (courant, tension, tempé-
adéquats. rature, facteur de ballast, taux de distorsion
harmonique total, etc.).
Si le condensateur, le bornier de connexion
ou le démarreur sont munis de cosses débran- Dans le cas des ballasts à démarrage par
chables, elles doivent être isolées ou proté- impulsions, le fabricant doit également fournir
gées par un matériau diélectrique. les courbes trapézoïdales pour chaque modèle
de ballast proposé.
Les dispositifs de raccordement électrique
employés doivent être assemblés mécani- Le ballast doit supporter, sans affecter son
quement en usine à l’aide d’un outil adapté fonctionnement, des variations de ± 10 % de la
au matériel utilisé. De plus, ils doivent être tension nominale tout en conservant un facteur
conçus pour un usage intensif afin d’éviter de régulation de la puissance inférieur à 18 %.
qu’une des parties ne se relâche, ne surchauffe Le ballast doit pouvoir résister aux tensions
ou ne soit endommagée par les vibrations et minimales suivantes sans interrompre son
les contraintes mentionnées dans la présente fonctionnement :
norme. – 1500 Vca pendant 1 minute;
L’utilisation des connecteurs de conduc- – 1800 Vca pendant 1 seconde.
teurs à visser et de gaines thermorétractables
est proscrite. Le facteur de crête à la lampe doit être infé-
rieur à 1,8. Cette valeur doit être mesurée selon
4.4.5 Ballast une des méthodes décrites dans la norme
ANSI C78.389 « For Electric Lamps – High
Le ballast doit être conforme à la norme Intensity Discharge – Methods of Measuring
ANSI C82.4 « Ballasts for High-Intensity- Characteristics ».
Discharge and Low-Pressure-Sodium Lamps
(Multiple-Supply Type) ». Il doit être de type Le transformateur doit être solidement
autotransformateur à puissance constante fixé à l’intérieur du boîtier du luminaire
(CWA), de type transformateur isolé à puis- à l’aide de 4 vis à métaux appropriées.
sance constante (CWI), de type régulateur Le démontage du ballast doit être possible
Contenu normatif

magnétique (MAG-REG) et de type autotrans- sans avoir à retirer le luminaire de son support.
formateur à haute réactance et à facteur de
puissance élevé (HX-HPF).

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8.3 Luminaires
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Le luminaire doit accepter les ballasts de Le démarreur doit être de type standard,
dimension standard. La distance entre les sans dispositif de protection de démarrage.
trous de fixation doit être : Sur demande, le Ministère peut exiger
– pour les lampes de 70 W à 150 W : que le démarreur puisse fonctionner sans
- de 89 mm  62  mm; défaillance durant au moins 6 mois à raison
de 12 heures par jour (ou durant au moins
– pour les lampes de 175 W à 450 W :
3  mois à raison de 24  heures par jour) lorsque
- de 111 mm  98  mm. la lampe est en circuit ouvert. Une attestation
Si le luminaire ne peut recevoir des bal- de conformité doit alors être fournie.
lasts qui présentent ces dimensions, il doit
être équipé d’un adaptateur permanent, non 4.4.6 Douille
soudé sur le ballast, pour s’y conformer. La douille à crans antivibrations doit com-
prendre un réceptacle en porcelaine vitrifiée,
4.4.5.1 Transformateur un manchon et un plot avec ressort fait d’un
Les enroulements de cuivre du transfor- alliage plaqué de cuivre résistant à la corro­
mateur doivent être isolés pour résister à une sion ou un plot en acier inoxydable.
température minimale de 180 °C (classe d’iso- La douille et le câblage qui s’y raccorde
lation H selon la norme UL 1029 « Standard doivent résister aux températures atteintes en
for Safety for High-Intensity-Discharge Lamp milieu fermé lorsqu’une lampe à vapeur de
Ballasts »). sodium à haute pression ou aux halogénures
De plus, pour cette classe d’isolation, métalliques de 400 W est utilisée.
la température d’échauffement du transfor- La longueur minimale des fils reliés à la
mateur, à température ambiante extérieure douille doit être de 100 mm.
de 25 °C, doit être inférieure à 90 °C (code
d’échauffement 1029A, 1029B, 1029C ou La douille doit être de type Goliath
1029D selon la norme UL 1029 « Standard « Mogul » E39 lorsqu’elle est disponible pour
for Safety for High-Intensity-Discharge Lamp la puissance requise. Dans le cas contraire,
Ballasts »). les douilles de type moyen « Medium » E26
sont acceptées.
Le transformateur doit être enrobé d’un
vernis sur toutes les surfaces métalliques et L’isolation de la douille doit être conforme
les bobinages. Le transformateur doit être à la norme UL 496 « Standard for Safety for
nettoyé avant l’immersion pour permettre au Edison-Base Lampholders ». La douille de
vernis de bien adhérer aux surfaces. type Goliath doit être isolée pour une tension
pulsée minimale de 5 kV, tandis que la douille
4.4.5.2 Condensateur de type moyen doit être isolée pour une tension
Le boîtier du condensateur doit être en pulsée minimale de 4 kV.
aluminium ou en plastique, étanche à l’humi-
dité, et il doit résister à la corrosion. 4.4.7 Plaquette à bornes de
Le condensateur doit être muni d’une raccordement
résistance de décharge. La plaquette à bornes de raccordement
4.4.5.3 Démarreur doit supporter des tensions d’utilisation allant
jusqu’à 600 V.
Contenu normatif

Lorsque le luminaire est à démarrage par


impulsions, le boîtier du démarreur doit être La plaquette à bornes de raccordement
en plastique ou en aluminium. Le démarreur doit comprendre trois sections distinctes. Elle
doit résister à l’humidité et à la corrosion. doit permettre de raccorder les conducteurs

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d’arrivée de calibre  14 à 10  AWG et les cosses 4.6.1 Étiquetage du luminaire


femelles des conducteurs de sortie lorsque Le boîtier du luminaire doit contenir les
celles-ci sont utilisées. étiquettes suivantes fixées en permanence
La plaquette à bornes de raccordement et bien en vue.
doit être solidement fixée au boîtier, facilement
accessible et certifiée CSA ou ULC. Étiquette descriptive du luminaire
Cette étiquette, fixée sur la surface inté-
4.5 Essais rieure du luminaire, doit contenir l’information
suivante :
Les luminaires doivent satisfaire aux
exigences des essais décrits dans les procé- – le nom du fabricant ou sa marque de
dures électrotechniques suivantes : commerce;
– PSEL–01 « Essais de vibrations et de – l’indication du modèle du luminaire;
chocs – Luminaires profilés et pour mon- – le numéro de série;
tage en surface »; – le type de distribution photométrique;
– PSEL–02 « Essais de distribution – le type de lampe et sa puissance;
photométrique »;
– la tension d’alimentation du luminaire;
– PSEL–03 « Essais thermiques à l’intérieur
– la classification du luminaire (« route » ou
d’un luminaire ».
« route et pont »).
Lorsqu’ils sont peints, les luminaires
doivent satisfaire aux exigences des essais Étiquette du schéma de connexion du
décrits dans la procédure électrotechnique luminaire
suivante : Cette étiquette, fixée sur la surface inté-
– PSEL–07 « Essais sur la peinture des rieure du luminaire, doit être placée à l’endroit
boîtiers en aluminium ». le plus en vue. Le schéma électrique qui
figure sur cette étiquette doit illustrer tous les
Sur demande du Ministère, les luminaires
composants et les branchements électriques
doivent satisfaire aux essais du démarreur
du luminaire.
décrits dans la section « Démarreur » de
la présente norme lorsque la lampe est en Étiquette pour l’ajustement de la douille
circuit ouvert. ou du réflecteur
Les laboratoires d’essais doivent être Cette étiquette, fixée sur la surface inté-
reconnus par le Conseil canadien des rieure du luminaire, doit indiquer les diffé-
normes (CCN) ou par un autre organisme rentes positions de la douille ou du réflecteur
accréditeur accepté par le Ministère. en fonction de la distribution photométrique
Sur demande du Ministère, le fournisseur recherchée et de la puissance de la lampe.
doit remettre les rapports d’essais correspon- Étiquette de repérage de la puissance et
dants et la certification du laboratoire. du type de lampe
Cette étiquette, fixée sur la surface exté-
4.6 Étiquetage rieure du luminaire, doit indiquer le code
Les étiquettes ou les plaques signalétiques d’identification de la puissance et du type
doivent être de type permanent. Elles doivent de lampe utilisée conformément à la norme
Contenu normatif

être adaptées à la surface de montage et à ANSI C136.15 « Roadway and Area Lighting


l'environnement. Equipment – Luminaire Field Identification ».

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4.6.2 Étiquetage du ballast – la tension de l’alimentation;


Une étiquette lisible et fixée en perma- – la date de fabrication du luminaire;
nence à l’endroit le plus visible sur le trans- – le numéro du lot de production;
formateur du ballast doit contenir l’information – la classification du luminaire « route
minimale suivante : seulement » ou « route et pont ».
– le nom du fabricant ou sa marque de Une partie ou la totalité de cette information
commerce; peut être regroupée et inscrite sous forme de
– le numéro d’identification du produit ou du code. Si c’est le cas, une référence permet-
modèle; tant de comprendre le code et d’en extraire
– la date de fabrication ou le code qui permet les renseignements exigés doit être fournie.
de retracer la date de fabrication;
– le type de transformateur (CWI, CWA, 4.7 Instructions
MAG-REG ou HX-HPF), sa classe d’iso- Les instructions qui concernent le montage
lation UL et son code d’échauffement (y compris les valeurs du couple de serrage
UL 1029 « Standard for Safety for High- de tous les boulons), l’entretien et le position-
Intensity-Discharge Lamp Ballasts »; nement de la douille ou du réflecteur doivent
– le type de lampe autorisé (SHP, HM ou être incluses dans l’emballage du luminaire
HMps) et la puissance nominale; et être écrites en français.
– la tension de service et la capacité élec-
trique du condensateur;
– le monogramme de certification (CSA,
ULC ou un autre organisme reconnu par
la norme C22.10 « Code de construction
du Québec, Chapitre V – Électricité »).
Une partie ou la totalité de cette informa-
tion, sauf pour le schéma, peut être regroupée
et inscrite sous forme de code. Si c’est le cas,
une référence permettant de comprendre
le code et d’en extraire les renseignements
exigés doit être fournie.
Le schéma des connexions du ballast peut
Complément à la norme

être inclus dans le schéma des connexions


du luminaire.

4.6.3 Étiquetage de l’emballage


Des étiquettes, fixées à chaque extrémité
de la boîte d’emballage du luminaire, doivent
contenir l’information suivante :
– le modèle de luminaire;
Contenu normatif

– le type de distribution photométrique;


– le type et la puissance de la lampe à
utiliser;

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1. Objet CAN/CSA E60598–1–02
« Luminaires – Partie 1 : Prescriptions
La présente norme a pour objet de déter- générales et essais ».
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères CAN/CSA E60598–2–3–98 « Luminaires –
d’évaluation des luminaires pour montage Partie 2 : Règles particulières – Section 3 :
en surface pour l’éclairage routier à base de Luminaires d’éclairage public ».
lampes au sodium à haute pression ou aux ILLUMINATING ENGINEERING SOCIETY
halogénures métalliques. OF NORTH AMERICA
Il s’agit, entre autres, des installations IESNA RP–8 « American National Standard
pour les ponts d’étagement, les passages Practice for Roadway Lighting ».
pour piétons et cyclistes, les haltes routières
et les passages sous les lignes électriques. MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC
2. Références Tome III – Ouvrages d’art.
Tome VII – Matériaux.
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des normes ou des documents Norme  6401 « Aluminium ».
suivants : UNDERWRITERS LABORATORIES INC.
UL 496 « Standard for Safety for Edison-
NORMES Base Lampholders ».
AMERICAN NATIONAL UL 1029 « Standard for Safety for High-
STANDARDS INSTITUTE Intensity-Discharge Lamp Ballasts ».
ANSI C78.389 « For Electric Lamps – High
Intensity Discharge – Methods of Measuring AUTRES DOCUMENTS
Characteristics ». ILLUMINATING ENGINEERING SOCIETY
ANSI C82.4 « Ballasts for High-Intensity- OF NORTH AMERICA
Discharge and Low-Pressure Sodium IESNA HB–9 « Lighting Handbook,
Lamps (Multiple-Supply Type) ». Reference & Application ».
ANSI C136.15 « Roadway and Area
Lighting Equipment – Luminaire Field
Gouvernement du Québec
Identification ». MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC, DIRECTION DES
ASSOCIATION CANADIENNE
STRUCTURES
DE NORMALISATION
PSEL–01 « Essais de vibrations et de
CAN/CSA C22.10 « Code de construction
chocs – Luminaires profilés et pour
du Québec – Chapitre V – Électricité – Code
montage en surface ».
canadien de l’électricité, Première partie et
modifications du Québec ». PSEL–02 « Essais de distribution
photométrique ».
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences
générales – Code canadien de l’électricité, PSEL–03 « Essais thermiques à l’intérieur
Deuxième partie ». d’un luminaire ».
Contenu normatif

PSEL–07 « Essais sur la peinture des


boîtiers en aluminium ».

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Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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3. Classification – Usage intensif :


Usage normal - 3000  h de résistance au brouillard salin
selon la procédure PSEL–07;
Utilisé dans des conditions extérieures nor-
males et soumis aux intempéries. (Exemples : - résister à des vibrations qui génèrent
sous les lignes de distribution et de transport une accélération de 3,0g mesurée
d’électricité, sur un bâtiment, dans un station- selon la procédure PSEL–01 (route
nement, une halte routière, un parc). et pont).
Dans ce type d’usage, on trouve deux sous- 4.1 Caractéristiques physiques
classes de luminaires, soit pour « route seu-
lement » ou pour « route et pont ». 4.1.1 Forme
Usage intensif La masse totale du luminaire équipé de
Utilisé dans des conditions de poussière tous ses composants et accessoires, y compris
et de produits de déglaçage à concentration sa lampe et son ballast, ne doit pas excéder
élevée où le nettoyage ne se fait pas régu- 25  kg; sa surface effective (Effective Projected
lièrement ou très peu et que les intempé- Area [EPA]) ne doit pas excéder 0,3 m2.
ries n’atteignent pas. La saleté s’accumule Le luminaire doit posséder tous les compo-
et devient donc une contrainte d’éclairage sants précisés dans cette norme.
majeure. (Exemples : sous les ponts, sous La figure 8302–1 illustre un modèle type
le boulevard Métropolitain, à Montréal, sur de luminaire pour montage en surface.
les autoroutes urbaines, au centre-ville).
Pour ce type d’usage, on trouve seulement
une sous-classe de luminaire, soit pour « route
et pont ». 2 1
6
4. Caractéristiques requises 3
Les luminaires des deux classes définies à
la section précédente doivent être conformes
4
aux exigences suivantes :
– Usage normal :
5
- 1000  h de résistance au brouillard salin
Complément à la norme

selon la procédure PSEL–07;


- résister à des vibrations qui génèrent 1 Boîtier
une accélération de 1,5g mesurée 2 Porte de service
selon la procédure PSEL–01 (route 3 Réfracteur
seulement); 4 Réflecteur
- résister à des vibrations qui génèrent 5 Ballast
une accélération de 3,0g mesurée 6 Plaque d’interface
selon la procédure PSEL–01 (route
et pont). Figure 8302–1
Contenu normatif

Luminaire pour montage en surface

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8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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4.1.2 Puissance Le luminaire doit posséder des endroits


Les luminaires doivent être conçus pour libres de tout composant afin de permettre le
fonctionner en accord avec la source lumi- perçage des trous requis pour le raccordement
neuse et dans une plage de puissances du conduit ou du câble d’alimentation.
pouvant varier de 70 W à 400 W. Le luminaire doit pouvoir être alimenté par
le côté, le bas ou l’arrière.
4.1.3 Tensions d’alimentation
4.2.1.2 Réflecteur
Les tensions d’alimentation possibles
Le réflecteur doit être supporté en
sont : 120 V, 240 V, 347 V et 600 V.
permanence par la partie fixe du boîtier du
luminaire ou par la porte de service. Il doit
4.2 Caractéristiques mécaniques être en aluminium avec un fini spéculaire
ayant un coefficient de réflexion d’au moins
4.2.1 Fabrication
80 %. Il peut être constitué d’une seule pièce
4.2.1.1 Boîtier en aluminium moulée ou avoir plusieurs facettes.
Le luminaire doit être composé d’un boî- Dans le cas d’un réflecteur multifacette, un
tier qui contient tous les éléments propres dispositif de fixation permanent, une soudure
au fonctionnement de l’appareil. Il doit être ou un pliage doit être utilisé pour attacher
muni d’une porte de service, articulée sur une les facettes les unes aux autres et former
charnière captive, pour permettre l’accès au un ensemble rigide. Les facettes doivent
ballast et au bloc optique. comporter au moins deux points de fixation
Le boîtier et la porte de service du luminaire et ne doivent pas se déformer sous l’effet de
doivent être moulés en monoblocs d’aluminium la température. De plus, elles doivent avoir
à l’aide d’une matrice appropriée ou être une épaisseur minimale de 0,6 mm. Une fois
construits de pièces d’aluminium pliées et assemblé, ce type de réflecteur doit pouvoir
soudées sur la pleine longueur de toutes les s’enlever d’un seul bloc.
arêtes. Les alliages d’aluminium doivent être 4.2.1.3 Réfracteur
conformes aux exigences de la norme 6401
Le réfracteur doit être fabriqué de verre
« Aluminium » du présent tome.
trempé, de borosilicate thermorésistant,
Le boîtier doit être équipé d’un dispositif d’acrylique ou de polycarbonate thermoré-
de verrouillage des portes captif qui ne permet sistant. Il doit être résistant aux ultraviolets,
l’ouverture que par une intervention humaine. avoir une épaisseur minimale de 3  mm et être
Complément à la norme

Le luminaire et ses accessoires, y com- fixé au boîtier par un dispositif approprié qui
pris le dispositif de fermeture de la porte de n’endommage pas le réfracteur ou le boîtier.
service, doivent être conçus pour résister aux
4.2.1.4 Garnitures d’étanchéité
surcharges de vent et de verglas, et aux sur-
charges vives, conformément aux exigences Le bloc optique du luminaire est composé
du Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 6 d’un réflecteur, d’un réfracteur et d’une douille
« Structures de signalisation, d’éclairage et conformes aux stipulations des articles de
de signaux lumineux ». De plus, un câble de cette norme.
sécurité en acier inoxydable ou un dispositif Tous les joints d’assemblage des compo-
équivalent, placé à l’intérieur du luminaire, sants du luminaire doivent être munis de gar-
Contenu normatif

doit relier la ou les portes de service au boîtier nitures afin que le bloc optique soit étanche à
principal afin d’éviter qu’une de ces portes la poussière et aux éclaboussures d’eau selon
tombe au sol en cas de défaillance. la classification minimale IP65 des normes

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CAN/CSA E60598–1–02 « Luminaires – Afin d’éviter la corrosion électrochimique,


Partie 1 : Prescriptions générales et essais » un matériau diélectrique doit être posé entre
et CAN/CSA E60598–2–3–98 « Luminaires  – les pièces de matériaux métalliques différents
Partie 2 : Règles particulières – Section 3 : pour qu'elles ne soient pas en contact direct.
Luminaires d’éclairage public ».
Les garnitures d’étanchéité doivent préser-
ver l’étanchéité initiale pour une période d’au
moins 5 ans et résister à une température qui
fluctue entre - 45 et + 120 °C.
Les garnitures doivent être fixées adé-
quatement pour éviter qu’elles se détachent
pendant les opérations d’entretien.
4.2.1.5 Pièces amovibles, accessoires de
fixation et de support
Les accessoires de support sont les
accessoires qui permettent de fixer le lumi-
naire sur une potence, un mur ou tout autre
équipement. Les accessoires de fixation sont
les accessoires qui permettent de fixer les Figure 8302–2
composants du luminaire. Installation sur fût
Toutes les pièces amovibles doivent être
solidement fixées au boîtier principal.
Les boulons ou les vis qui servent à fixer
le transformateur du ballast, ou sa plaque
de fixation, au boîtier du luminaire doivent
être munis d’un système de blocage qui les
empêche de se desserrer ou de se dévisser
sous l’effet de la vibration.
À l’intérieur du luminaire, les accessoires
de fixation doivent être soit en acier inoxydable,
en acier galvanisé, en aluminium ou en acier
Complément à la norme

traité au zinc.
À l’extérieur du luminaire, les accessoires
de fixation et de support (boulons, écrous,
ressorts, loquets, charnières, vis, rivets,
crochets, sangles, cordon de sécurité, câbles
et autres) doivent être en acier inoxydable de
la série 300. Les luminaires doivent pouvoir
être installés sur une plaque d’interface en alu-
minium, comme illustré sur les figures  8302–2
Contenu normatif

et 8302–3. Les trous de fixation du boîtier


principal ne doivent pas être prépercés.
Figure 8302–3
Plaque d’interface

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4.2.1.6 Finition et peinture Sur chaque pièce amovible du bloc


Les bordures du boîtier, les joints de mou- optique, un repère doit être présent pour
lage, les trous de perçage, les composants faciliter son ajustement, et ce, dans chaque
à l’intérieur du luminaire et la quincaillerie axe de déplacement. Ces repères doivent
doivent être exempts de toute aspérité, bavure, être permanents et facilement repérables.
pointe ou de toute autre imperfection qui pour- Les pièces d’ajustement doivent être solides,
rait nuire au fonctionnement des composants, captives et conçues pour prévenir tout dépla-
diminuer la durée de vie des composants en cement de l’assemblage. L’ajustement du
favorisant des conditions de propagation de la bloc optique ne doit pas être altéré lors du
corrosion ou entraîner des lésions corporelles remplacement de la lampe ou de l’ouverture
durant les manipulations. du compartiment du ballast.
Les surfaces à l’intérieur du boîtier, parti- 4.3.2 Distribution photométrique
culièrement celles du bloc optique, doivent
être exemptes de poussières et de résidus Des fichiers électroniques de type « .ies »
qui pourraient nuire aux performances du doivent être fournis pour chaque distribution
luminaire. photométrique, pour chacune des puissances
et pour chaque type de lampe.
Les surfaces et les accessoires à l’exté-
rieur du boîtier du luminaire doivent être peints Toutes les distributions photométriques
à l’aide d’une peinture de polyester cuite rendues par le luminaire doivent être
de couleur grise, sauf indication contraire. conformes aux normes RP–8 « American
La boulonnerie en acier inoxydable n’a pas à National Standard Practice for Roadway
être peinte. La peinture et son procédé d’appli- Lighting » et HB–9 « Lighting Handbook,
cation doivent être conformes aux exigences Reference & Application » de l’IESNA.
décrites dans la procédure électrotechnique
PSEL–07 « Essais sur la peinture des boîtiers 4.4 Caractéristiques électriques
en aluminium ».
4.4.1 Facteur de puissance
4.2.1.7 Fixation au support, ajustement À une température ambiante extérieure
et mise à niveau de 25 °C, le facteur de puissance du luminaire
La fixation du luminaire à son support doit doit être d’au moins 90 %.
s’effectuer à l’aide de boulons munis d’une
rondelle antidesserrage qui doit être instal- 4.4.2 Composants électriques
lée entre la pièce à fixer et la tête du boulon. internes
Le luminaire doit être pourvu d’une zone plane
Les installations électriques à l’intérieur du
ou d’un autre dispositif approprié qui permet
luminaire doivent être conformes aux normes
l’ajustement vertical, latéral et longitudinal du
CAN/CSA C22.10 « Code de construction du
luminaire en vue d’optimiser son rendement
Québec – Chapitre V – Électricité – Code
photométrique.
canadien de l’électricité, Première partie
et modifications du Québec » et CAN/CSA
4.3 Caractéristiques optiques C22.2 no 0 « Exigences générales – Code
4.3.1 Bloc optique canadien de l’électricité, Deuxième partie ».
De plus, le luminaire doit être certifié par un
Contenu normatif

L’efficacité du bloc optique, soit le rapport organisme reconnu par ces normes.
entre le flux lumineux distribué par le luminaire
et le flux lumineux nominal généré par la
lampe, doit être supérieure ou égale à 65 %.
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4.4.3 Conducteurs électriques ne surchauffe ou ne soit endommagée par


Les conducteurs électriques à l’intérieur du les vibrations et les contraintes mentionnées
luminaire doivent être recouverts d’un isolant dans la présente norme.
électrique pouvant résister aux températures L’utilisation des connecteurs de conduc-
obtenues au cours des essais thermiques. teurs à visser et de gaines thermorétractables
La température minimale exigée pour les est proscrite.
conducteurs est de 150 °C. Cependant, ceux
qui sont attachés à la douille de la lampe 4.4.5 Ballast
doivent résister à une température d’au moins Le ballast doit être conforme à la norme
200 °C. ANSI C82.4 « Ballasts for High-Intensity-
Sauf indication contraire, tous les conduc- Discharge and Low-Pressure Sodium Lamps
teurs doivent avoir au moins 300 mm de (Multiple-Supply Type) ». Il doit être de type
longueur et ils ne doivent pas être complète- autotransformateur à puissance constante
ment enduits de vernis durant le processus (CWA), de type transformateur isolé à puis-
de fabrication. De façon à bien les distinguer sance constante (CWI), de type régulateur
(tension, composant à raccorder, etc.), magnétique (MAG-REG) et de type autotrans-
ils doivent être clairement identifiés soit par formateur à haute réactance et à facteur de
un marquage permanent lisible, soit à l’aide puissance élevé (HX-HPF).
d’un code de couleurs approprié. Les gaines Il doit être conçu pour fonctionner à une
de couleur d’une longueur d’au moins 25 mm fréquence d’alimentation sinusoïdale de
sont permises pour l’identification des conduc- 60 Hz.
teurs si elles ne nuisent pas à la lecture des Il doit permettre d’allumer et de faire fonc-
inscriptions sur le conducteur. Si un code de tionner la lampe à des températures ambiantes
couleurs est utilisé, il doit correspondre au extérieures variant de - 30 à + 40 °C.
diagramme électrique du ballast.
Pour tous les luminaires, le ballast
4.4.4 Dispositifs de raccordement doit comprendre un transformateur et un
condensateur.
électrique
Pour les luminaires fonctionnant avec une
Les raccordements électriques entre les
lampe au sodium à haute pression ou une
composants doivent être réalisés au moyen
lampe aux halogénures métalliques à démar-
de cosses débranchables de 6 mm installées
rage par impulsions « pulse-start » (HMps), le
aux extrémités des conducteurs, de joints à
ballast doit également inclure un démarreur.
compression isolés ou de connecteurs multicir-
cuits isolés, de tension et de courant adéquats. Le fabricant doit fournir la fiche technique
complète du ballast (courant, tension, tempé-
Si le condensateur, le bornier de connexion
rature, facteur de puissance, taux de distorsion
ou le démarreur sont munis de cosses débran-
harmonique total, etc.).
chables, elles doivent être isolées ou proté-
gées par un matériau diélectrique. Dans le cas des ballasts à démarrage par
impulsions, le fabricant doit également fournir
Les dispositifs de raccordement élec-
les courbes trapézoïdales pour chaque modèle
trique employés doivent être assemblés
de ballast proposé.
mécaniquement en usine à l’aide d’un outil
Le ballast doit supporter, sans affecter son
Contenu normatif

adapté au type de matériel utilisé. De plus,


ils doivent être conçus pour un usage intensif fonctionnement, des variations de ± 10 % de la
afin d’éviter qu’une des parties ne se relâche, tension nominale tout en conservant un facteur
de régulation de la puissance inférieur à 18 %.

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Le ballast doit pouvoir résister aux tensions Le transformateur doit être enrobé d’un
minimales suivantes sans interrompre son vernis sur toutes les surfaces métalliques et
fonctionnement : les bobinages. Le transformateur doit être
– 1500 Vca pendant 1 minute; nettoyé avant l’immersion pour permettre au
vernis de bien adhérer aux surfaces.
– 1800 Vca pendant 1 seconde.
Le facteur de crête à la lampe doit être infé- 4.4.5.2 Condensateur
rieur à 1,8. Cette valeur doit être mesurée selon Le boîtier du condensateur doit être en
une des méthodes décrites dans la norme aluminium ou en plastique, étanche à l’humi-
ANSI C78.389 « For Electric Lamps – High dité, et il doit résister à la corrosion.
Intensity Discharge – Methods of Measuring Le condensateur doit être muni d’une
Characteristics ». résistance de décharge.
Le transformateur doit être solidement
4.4.5.3 Démarreur
fixé à l’intérieur du boîtier du luminaire à
l’aide de quatre vis à métaux appropriées. Lorsque le luminaire est à démarrage par
Le démontage du ballast doit être possible impulsions, le boîtier du démarreur doit être
sans avoir à retirer le luminaire de son sup- en plastique ou en aluminium. Le démarreur
port. Le luminaire doit accepter les ballasts doit résister à l’humidité et à la corrosion.
de dimension standard. La distance entre les Le démarreur doit être de type standard,
trous de fixation doit être : sans dispositif de protection de démarrage.
– pour les lampes de 70 W à 150 W : Sur demande, le Ministère peut exiger
- de 89 mm  62  mm. que le démarreur puisse fonctionner sans
défaillance durant au moins 6 mois à raison
– pour les lampes de 175 W à 450 W :
de 12 heures par jour (ou durant au moins
- de 111 mm  98  mm. 3  mois à raison de 24  heures par jour) lorsque
Si le luminaire ne peut recevoir des la lampe est en circuit ouvert. Une attestation
ballasts qui présentent ces dimensions, il doit de conformité doit alors être fournie.
être équipé d’un adaptateur permanent, non
soudé sur le ballast, pour s’y conformer. 4.4.6 Douille
4.4.5.1 Transformateur La douille à crans antivibrations doit com-
prendre un réceptacle en porcelaine vitrifiée,
Les enroulements de cuivre du transfor- un manchon et un plot avec ressort fait d’un
mateur doivent être isolés pour résister à une alliage plaqué de cuivre résistant à la corrosion
température minimale de 180 °C (classe d’iso- ou un plot en acier inoxydable.
lation H selon la norme UL 1029 « Standard
for Safety for High-Intensity-Discharge Lamp La douille et le câblage qui s’y raccorde
Ballasts »). doivent résister aux températures atteintes en
milieu fermé lorsqu’une lampe à vapeur de
De plus, pour cette classe d’isolation, sodium à haute pression ou aux halogénures
la température d’échauffement du transfor- métalliques de 400 W est utilisée.
mateur, à température ambiante extérieure
de 25 °C, doit être inférieure à 90 °C (code La longueur minimale des fils reliés à la
d’échauffement 1029A, 1029B, 1029C ou douille doit être de 100 mm.
1029D selon la norme UL 1029 « Standard La douille doit être de type Goliath
Contenu normatif

for Safety for High-Intensity-Discharge Lamp « Mogul » E39 lorsqu’elle est disponible pour
Ballasts »). la puissance requise. Dans le cas contraire,
les douilles de type moyen « Medium » E26
sont acceptées.
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L’isolation de la douille doit être conforme Les laboratoires d’essais doivent être
à la norme UL 496 « UL Standard for Safety reconnus par le Conseil canadien des normes
for Edison-Base Lampholders ». La douille de (CCN) ou par un autre organisme accréditeur
type Goliath doit être isolée pour une tension accepté par le Ministère.
pulsée minimale de 5 kV, tandis que la douille Sur demande du Ministère, le fournisseur
de type moyen doit être isolée pour une tension doit remettre les rapports d’essais correspon-
pulsée minimale de 4 kV. dants et la certification du laboratoire.
4.4.7 Plaquette à bornes de 4.6 Étiquetage
raccordement Les étiquettes ou les plaques signalétiques
Lorsque des plaquettes à bornes sont doivent être de type permanent. Elles doivent
utilisées, elles doivent satisfaire aux exigences être adaptées à la surface de montage et à
du présent article. l’environnement.
La plaquette à bornes de raccordement
doit supporter des tensions d’utilisation allant 4.6.1 Étiquetage du luminaire
jusqu’à 600 V. Le boîtier du luminaire doit contenir les
La plaquette à bornes de raccordement étiquettes suivantes fixées en permanence
doit comprendre trois sections distinctes. Elle et bien en vue.
doit permettre de raccorder les conducteurs Étiquette descriptive du luminaire
d’arrivée de calibre 14 à 10  AWG et les cosses
femelles des conducteurs de sortie lorsque Cette étiquette, fixée sur la surface inté-
celles-ci sont utilisées. rieure du luminaire, doit contenir l’information
suivante :
La plaquette à bornes de raccordement
doit être solidement fixée au boîtier, facilement – le nom du fabricant ou sa marque de
accessible et certifiée CSA ou ULC. commerce;
– l’indication du modèle du luminaire;
4.5 Essais – le numéro de série;
Les luminaires doivent satisfaire aux – le type de distribution photométrique;
exigences des essais décrits dans les procé- – le type de lampe et sa puissance;
dures électrotechniques :
– la tension d’alimentation du luminaire;
– PSEL–01 « Essais de vibrations et de
chocs – Luminaires profilés et pour – la classification du luminaire (usage normal
montage en surface »; pour routes, usage normal pour routes et
ponts, usage intensif).
– PSEL–02 « Essais de distribution
photométrique »; Étiquette du schéma de connexion du
– PSEL–03 « Essais thermiques à l’intérieur luminaire
d’un luminaire »; Cette étiquette, fixée sur la surface inté-
– PSEL–07 « Essais sur la peinture des rieure du luminaire, doit être placée à l’endroit
boîtiers en aluminium ». le plus en vue. Le schéma électrique qui
figure sur cette étiquette doit illustrer tous les
Sur demande du Ministère, les luminaires composants et les branchements électriques
Contenu normatif

doivent satisfaire aux essais du démarreur du luminaire.


décrits dans la section « Démarreur » de
la présente norme lorsque la lampe est en
circuit ouvert.

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Étiquette pour l’ajustement de la douille Une partie ou la totalité de cette informa-


ou du réflecteur tion, sauf pour le schéma, peut être regroupée
Cette étiquette, fixée sur la surface inté- et inscrite sous forme de code. Si c’est le cas,
rieure du luminaire, doit indiquer les diffé- une référence permettant de comprendre
rentes positions de la douille ou du réflecteur le code et d’en extraire les renseignements
en fonction de la distribution photométrique exigés doit être fournie.
recherchée et de la puissance de la lampe. Le schéma des connexions du ballast
peut être inclus dans le schéma des connexions
Étiquette de repérage de la puissance et
du luminaire.
du type de lampe
Cette étiquette, fixée sur la surface exté- 4.6.3 Étiquetage de l’emballage
rieure du luminaire, doit indiquer le code Des étiquettes, fixées à chaque extrémité
d’identification de la puissance et du type de la boîte d’emballage du luminaire, doivent
de lampe utilisée conformément à la norme contenir l’information suivante :
ANSI C136.15 « Roadway and Area Lighting
Equipment – Luminaire Field Identification ». – le modèle de luminaire;
– le type de distribution photométrique;
4.6.2 Étiquetage du ballast – le type et la puissance de la lampe à
Une étiquette lisible et fixée en perma- utiliser;
nence à l’endroit le plus visible sur le trans- – la tension de l’alimentation;
formateur du ballast doit contenir l’information
– la date de fabrication du luminaire;
minimale suivante :
– le numéro du lot de production;
– le nom du fabricant du ballast ou sa mar-
que de commerce; – la classification du luminaire (usage
normal pour route, usage normal pour
– le numéro d’identification du produit ou du
route et pont, usage intensif).
modèle;
Une partie ou la totalité de cette information
– la date de fabrication ou le code qui permet
peut être regroupée et inscrite sous forme de
de retracer la date de fabrication;
code. Si c’est le cas, une référence permet-
– le type de transformateur (CWI, CWA, tant de comprendre le code et d’en extraire
MAG-REG ou HX-HPF), sa classe d’iso- les renseignements exigés doit être fournie.
lation UL et son code d’échauffement
UL 1029 « Standard for Safety for High- 4.7 Instructions
Complément à la norme

Intensity-Discharge Lamp Ballasts »;


Les instructions qui concernent le montage
– le type de lampe autorisé (SHP, HM ou (y compris les valeurs du couple de serrage
HMps) et la puissance nominale; de tous les boulons), l’entretien et le position-
– la tension de service et la capacité élec- nement de la douille ou du réflecteur doivent
trique du condensateur; être incluses dans l’emballage du luminaire
– le monogramme de certification (CSA, et être écrites en français.
ULC ou un autre organisme reconnu par
la norme C22.10 « Code de construction
du Québec, Chapitre V – Électricité »).
Contenu normatif

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8.3 Luminaires VII


Chapitre Norme

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pour tour d’éclairage 1 9


NORME
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Date

2013 06 15

1. Objet ILLUMINATING ENGINEERING SOCIETY


OF NORTH AMERICA
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui IESNA RP–8 « American National Standard
a trait aux caractéristiques et aux critères Practice for Roadway Lighting ».
d’évaluation des luminaires ronds pour tour MINISTÈRE DES TRANSPORTS
d’éclairage. DU QUÉBEC
Tome III – Ouvrages d’art.
2. Références Tome VII – Matériaux.
La présente norme renvoie à l’édition la Norme 6401 « Aluminium ».
plus récente des normes ou des documents
suivants : UNDERWRITERS LABORATORIES INC.
UL 496 « Standard for Safety for Edison-
NORMES Base Lampholders ».
UL 1029 « Standard for Safety for High-
AMERICAN NATIONAL Intensity-Discharge Lamp Ballasts ».
STANDARDS INSTITUTE
ANSI C78.389 « For Electric Lamps – High AUTRES DOCUMENTS
Intensity Discharge – Methods of Measuring
Characteristics ». ILLUMINATING ENGINEERING SOCIETY
ANSI C82.4 « Ballasts for High-Intensity- OF NORTH AMERICA
Discharge and Low-Pressure-Sodium IESNA HB–9 « Lighting Handbook,
Lamps (Multiple-Supply Type) ». Reference & Application ».
ANSI C136.15 « Roadway and Area Gouvernement du Québec
Lighting Equipment – Luminaire Field
MINISTÈRE DES TRANSPORTS,
Identification ».
DIRECTION DES STRUCTURES
ASSOCIATION CANADIENNE PSEL–02 « Essais de distribution
DE NORMALISATION photométrique ».
CAN/CSA C22.10 « Code de construction PSEL–03 « Essais thermiques à l’intérieur
du Québec – Chapitre V – Électricité – d’un luminaire ».
Code canadien de l’électricité, Première
PSEL–04 « Essais de vibrations et de
partie et modifications du Québec ».
chocs – Luminaires ronds ».
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences
PSEL–07 « Essais sur la peinture des
générales – Code canadien de l’électricité,
boîtiers en aluminium ».
Deuxième partie ».
CAN/CSA E60598–1–02 3. Classification
« Luminaires – Partie 1 : Prescriptions
générales et essais ». Usage normal
CAN/CSA E60598–2–3–98 « Luminaires – Utilisé dans des conditions extérieures
Partie 2 : Règles particulières – Section 3 : normales et soumis aux intempéries.
Luminaires d’éclairage public ».
Contenu normatif

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VII 8.3 Luminaires
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4. Caractéristiques requises « BR » pour luminaires ronds de type B.


Les luminaires ronds doivent être Ces catégories diffèrent selon la façon
conformes aux exigences suivantes : d’accéder à la lampe à l’intérieur du luminaire.
– résister à des vibrations qui génèrent une Chaque luminaire doit posséder tous les
accélération de 2,5g mesurée selon la composants indiqués dans la présente norme
procédure PSEL–04; et se trouver dans l’une des deux catégories
mentionnées.
– pour les luminaires peinturés seulement :
La figure 8304–1 montre certains com-
- 1000  h de résistance au brouillard salin posants d’un luminaire rond, à titre indicatif
selon la procédure PSEL–07. seulement.
La masse totale du luminaire équipé de
4.1 Caractéristiques physiques tous ses composants et accessoires (déflec-
4.1.1 Forme teur interne ou visière externe, etc.), de sa
lampe et de son ballast ne doit pas dépasser
La présente norme distingue deux formes 35  kg; sa surface effective (Effective Projected
de luminaires ronds pour tour d’éclairage, soit Area [EPA]) ne doit pas excéder 0,23 m2.
les catégories :
« AR » pour luminaires ronds de type A;

Ballast
Ballast
Vis de retenue
du couvercle Couvercle

Tenon Loquet

Tenon

Manchon coulé à Serres intégrées


même le boîtier Support
Douille de lampe
Complément à la norme

Câble de retenue Lampe


du réflecteur

Amortisseur Réflecteur
de vibrations
Loquet
et dispositif
antidesserrement
Support Réfracteur
de lampe
Contenu normatif

CATÉGORIE « AR » CATÉGORIE « BR »

Figure 8304–1
Luminaire rond
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8.3 Luminaires VII


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2013 06 15

4.1.2 Puissance et tension chapitre 6 « Structures de signalisation,


d’alimentation d’éclairage et de signaux lumineux ». De plus,
un câble de sécurité en acier inoxydable ou
Les luminaires doivent être conçus pour
un dispositif équivalent, placé à l’intérieur
fonctionner avec une lampe à vapeur de
du luminaire, doit relier chaque couvercle
sodium à haute pression ou aux halogénures
de service et le boîtier principal afin d’éviter
métalliques aux puissances spécifiées au
qu’un de ces couvercles tombe au sol en cas
tableau  8304–1 et sous une tension d’alimen-
de défaillance.
tation de 120 V, 240 V, 347 V ou 600 V.
Les alliages d’aluminium doivent être
4.2 Caractéristiques mécaniques conformes aux exigences de la norme 6401
« Aluminium » du présent tome.
4.2.1 Fabrication pour la 4.2.1.2 Réflecteur
catégorie « AR » Le réflecteur amovible doit être constitué
4.2.1.1 Boîtier d’une seule pièce en aluminium au fini spé-
Le boîtier du luminaire doit être composé : culaire et être soutenu par le boîtier principal
du luminaire.
– d’un boîtier principal construit en alumi-
nium moulé avec manchon de montage 4.2.1.3 Réfracteur
moulé à même. Ce boîtier principal doit Le réfracteur doit être être fabriqué de
contenir le ballast et doit supporter le verre trempé ou de borosilicate thermorésis-
réflecteur amovible; tant d’une épaisseur minimale de 3 mm et
– d’un couvercle de service fabriqué du être retenus au réflecteur par un anneau en
même matériau que le boîtier principal qui acier inoxydable. Cet anneau doit être fixé en
doit le recouvrir et y être assujetti à l’aide permanence au réflecteur.
d’un dispositif lui permettant de demeurer
en place. 4.2.2 Fabrication pour la
Le luminaire et ses accessoires, y com- catégorie « BR »
pris le dispositif de fermeture du couvercle 4.2.2.1 Boîtier
de service, doivent être conçus pour résister
Le boîtier du luminaire doit être composé :
aux surcharges de vent et de verglas, et
aux surcharges vives, conformément aux – d’un boîtier principal construit en alumi-
exigences du Tome III – Ouvrages d’art, nium moulé avec manchon de montage

Tableau 8304–1
Efficacité du système optique
Puissance de la lampe Efficacité minimale
Source de la lampe
(watts) du système optique
400 Haute pression de sodium 60 %
750 Haute pression de sodium 60 %
Contenu normatif

1000 Haute pression de sodium 60 %


400 Halogénures métalliques 50 %
1000 Halogénures métalliques 60 %

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VII 8.3 Luminaires
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à serres intégrées. Ce boîtier principal Tous les joints d’assemblage des com-
doit contenir le ballast et doit supporter posants du luminaire doivent être munis de
en permanence le réflecteur; garnitures afin que le bloc optique soit étanche
– d’un couvercle de service fabriqué du à la poussière et aux éclaboussures selon
même matériau que le boîtier principal qui la classification minimale IP64 des normes
doit le recouvrir et y être assujetti à l’aide CAN/CSA E60598–1–02 « Luminaires –
d’un dispositif lui permettant de demeurer Partie 1 : Prescriptions générales et essais »
en place. et CAN/CSA E60598–2–3–98 « Luminaires –
Partie 2 : Règles particulières – Section 3 :
Le luminaire et ses accessoires, y com-
Luminaires d’éclairage public ».
pris le dispositif de fermeture du couvercle
de service, doivent être conçus pour résister Les garnitures d’étanchéité doivent préser-
aux surcharges de vent et de verglas, et aux ver l’étanchéité initiale durant au moins 5 ans
surcharges vives, conformément aux et résister à une température qui fluctue entre
exigences du Tome III – Ouvrages d’art, - 45 °C et + 120 °C.
chapitre 6 « Structures de signalisation, Les garnitures doivent être fixées adé-
d’éclairage et de signaux lumineux ». De plus, quatement pour éviter qu’elles se détachent
un câble de sécurité en acier inoxydable ou pendant les opérations d’entretien.
un dispositif équivalent, placé à l’intérieur
du luminaire, doit relier chaque couvercle 4.2.5 Pièces amovibles, accessoires
de service et le boîtier principal afin d’éviter de fixation et de support
qu’un de ces couvercles tombe au sol en cas Les accessoires de support sont les
de défaillance. accessoires qui permettent de fixer le lumi-
Les alliages d’aluminium doivent être naire sur une potence, un mur ou tout autre
conformes aux exigences de la norme 6401 équipement. Les accessoires de fixation sont
« Aluminium » du présent tome. les accessoires qui permettent de fixer les
4.2.2.2 Réflecteur composants du luminaire.
Le réflecteur doit être constitué d’une Toutes les pièces amovibles doivent être
seule pièce en aluminium au fini spéculaire solidement fixées au boîtier principal.
et être supporté en permanence par le boîtier Les boulons ou les vis qui servent à fixer
du luminaire. le transformateur du ballast au boîtier du
luminaire doivent être munis d’un système
4.2.2.3 Réfracteur de blocage qui les empêche de se desserrer
Complément à la norme

Le réfracteur doit : ou de se dévisser sous l’effet de la vibration.


– être constitué de verre trempé ou de À l’intérieur du luminaire, les accessoires
borosilicate thermorésistant; de fixation doivent être soit en acier inoxydable,
– avoir une épaisseur minimale de 3 mm; en acier galvanisé, en aluminium ou en acier
– être retenu par un anneau en acier inoxy- traité au zinc.
dable s’articulant sur charnières et muni À l’extérieur du luminaire, les accessoires
d’au moins 4 loquets à ressorts qui le de fixation et de support (boulons, écrous,
maintiennent solidement fermé. ressorts, loquets, charnières, vis, rivets,
crochets, sangles, cordon de sécurité, câbles
Contenu normatif

4.2.4 Garniture d’étanchéité et autres) doivent être en acier inoxydable de


Le bloc optique du luminaire est composé la série 300.
d’un réflecteur, d’un réfracteur et d’une douille
conformes aux stipulations des articles de
cette norme. Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
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8.3 Luminaires VII


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Afin d’éviter la corrosion électrochimique, Le serrage doit s’effectuer au moyen d’au


un matériau diélectrique doit être posé entre moins 4 boulons de 9,5 mm (3/8 po, filetage
les pièces de matériaux métalliques différents UNC 16) de diamètre au minimum, et ces
pour qu'elles ne soient pas en contact direct. boulons doivent être munis de rondelles
antidesserrage.
4.2.5.1 Support de la lampe
Un dispositif « serre-lampe » en acier 4.2.7.2 Catégorie « BR »
inoxydable de la série 300 garni de tissu Le luminaire doit être muni d’un manchon à
isolant en fibre de verre tressée doit être fixé serres intégrées très bien assujetti à l’intérieur
à l’armature du luminaire pour amortir les du boîtier, qui doit permettre de glisser et de
vibrations de la lampe. fixer le luminaire sur un tenon d’un diamètre
de 60 mm.
4.2.6 Finition et peinture Le serrage doit s’effectuer au moyen d’au
Les bordures du boîtier, les joints de mou- moins 2 boulons pour une serre intégrée
lage, les trous de perçage, les composants coulée ou d’au moins 4 boulons dans tous
à l’intérieur du luminaire et la quincaillerie les autres cas.
doivent être exempts de toute aspérité, bavure, La grosseur des boulons doit être de
pointe et de toute autre imperfection qui pour- 9,5  mm (3/8  po, filetage UNC  16) de diamètre
rait nuire au fonctionnement des composants, au minimum, et ces boulons doivent être munis
diminuer la durée de vie des composants en de rondelles antidesserrage.
favorisant des conditions de propagation de la
corrosion ou entraîner des lésions corporelles Le luminaire doit être muni d’un
durant les manipulations. pare-oiseaux.
Les surfaces à l’intérieur du boîtier, 4.3 Caractéristiques optiques
particulièrement celles du bloc optique, doivent
être exemptes de poussières et de résidus 4.3.1 Bloc optique
qui pourraient nuire aux performances du
L’efficacité du bloc optique, soit le rapport
luminaire.
entre le flux lumineux distribué par le luminaire
Lorsque les surfaces et les accessoires et le flux lumineux nominal généré par la
à l’extérieur du boîtier du luminaire sont peints, lampe, ne doit pas être inférieure aux valeurs
la peinture doit être en polyester cuit de couleur indiquées au tableau 8304–1.
grise, sauf indication contraire. La boulon-
Sur chaque pièce amovible du bloc
nerie en acier inoxydable n’a pas à être peinte.
optique, un repère doit être présent pour
La peinture et son procédé d’application
faciliter son ajustement, et ce, dans chaque
doivent être conformes aux exigences décrites
axe de déplacement. Ces repères doivent
dans la procédure PSEL–07 « Essais sur la
être permanents et facilement repérables.
peinture des boîtiers en aluminium ».
Les pièces d’ajustement doivent être solides,
4.2.7 Fixation au support, ajustement captives et conçues pour prévenir tout dépla-
cement de l’assemblage. L’ajustement du bloc
et mise à niveau optique ne doit pas être altéré au moment du
4.2.7.1 Catégorie « AR » remplacement de la lampe.
Le luminaire doit être muni d’un manchon
Contenu normatif

extérieur coulé à même le boîtier, qui doit 4.3.2 Distribution photométrique


permettre de glisser et de fixer le luminaire Des fichiers électroniques de type « .ies »
sur un tenon d’un diamètre de 60 mm. doivent être fournis pour chaque distribution

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VII 8.3 Luminaires
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photométrique, pour chacune des puissances ils doivent être clairement identifiés soit par
et pour chaque type de lampe. un marquage permanent lisible, soit à l’aide
Toutes les distributions photométriques d’un code de couleurs approprié. Les gaines
rendues par un luminaire doivent être confor­ de couleur d’une longueur d’au moins 25 mm
mes aux normes RP–8 « American National sont permises pour l’identification des conduc-
Standard Practice for Roadway Lighting » teurs si elles ne nuisent pas à la lecture des
et HB–9 « Lighting Handbook, Reference & inscriptions sur le conducteur. Si un code de
Application » de l’IESNA. couleurs est utilisé, il doit correspondre au
diagramme électrique du ballast.
4.4 Caractéristiques électriques
4.4.4 Dispositifs de raccordement
4.4.1 Caractéristiques générales électrique
4.4.1.1 Facteur de puissance Les raccordements électriques entre les
composants doivent être réalisés au moyen
À une température ambiante extérieure de cosses débranchables de 6 mm installées
de 25 °C, le facteur de puissance du luminaire aux extrémités des conducteurs, de joints à
doit être d’au moins 90 %. compression isolés ou de connecteurs multi-
circuits isolés, de tension et de courant
4.4.2 Composants électriques adéquats.
internes
Si le condensateur, le bornier de connexion
Les installations électriques à l’intérieur du ou le démarreur sont munis de cosses débran-
luminaire doivent être conformes aux normes chables, elles doivent être isolées ou proté-
CAN/CSA C22.10 « Code de construction du gées par un matériau diélectrique.
Québec – Chapitre V – Électricité – Code
Les dispositifs de raccordement élec-
canadien de l’électricité, Première partie et
trique employés doivent être assemblés
modifications du Québec » et CAN/CSA  C22.2
mécaniquement en usine à l’aide d’un outil
n°  0 « Exigences générales  –  Code canadien
adapté au type de matériel utilisé. De plus,
de l’électricité, Deuxième partie ». De plus,
ils doivent être conçus pour un usage intensif
le luminaire doit être certifié par un organisme
afin d’éviter qu’une des parties ne se relâche,
reconnu par ces normes.
ne surchauffe ou ne soit endommagée par
4.4.3 Conducteurs électriques les vibrations et les contraintes mentionnées
dans la présente norme.
Les conducteurs électriques à l’intérieur du
luminaire doivent être recouverts d’un isolant L’utilisation des connecteurs de conduc-
électrique pouvant résister aux températures teurs à visser et de gaines thermorétractables
obtenues au cours des essais thermiques. La est proscrite.
température minimale exigée pour les conduc-
teurs est de 150 °C. Cependant, ceux qui
4.4.5 Ballast
sont attachés à la douille de la lampe doivent Le ballast doit être conforme à la norme
résister à une température d’au moins 200 °C. ANSI C82.4 « Ballasts for High-Intensity-
Discharge and Low-Pressure Sodium Lamps
Sauf indication contraire, tous les conduc-
(Multiple-Supply Type) ». Il doit être de type
teurs doivent avoir au moins 300 mm de
autotransformateur à puissance constante
Contenu normatif

longueur et ils ne doivent pas être complète-


(CWA), de type transformateur isolé à puis-
ment enduits de vernis durant le processus
sance constante (CWI) ou de type régulateur
de fabrication. De façon à bien les distinguer
magnétique (MAG-REG).
(tension, composant à raccorder, etc.),
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8.3 Luminaires VII


Chapitre Norme

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Il doit être conçu pour fonctionner à une 4.4.5.1 Transformateur


fréquence d’alimentation sinusoïdale de Les enroulements de cuivre du transfor-
60 Hz. mateur doivent être isolés pour résister à une
Il doit permettre d’allumer et de faire fonc- température minimale de 180 °C (classe d’iso-
tionner la lampe à des températures ambiantes lation H selon la norme UL 1029 « Standard
extérieures variant de - 30 à + 40 °C. for Safety for High-Intensity-Discharge Lamp
Pour tous les luminaires, le ballast Ballasts »).
doit comprendre un transformateur et un De plus, pour cette classe d’isolation,
condensateur. la température d’échauffement du transfor-
Pour les luminaires fonctionnant avec une mateur, à température ambiante extérieure
lampe au sodium à haute pression ou une de 25 °C, doit être inférieure à 90 °C (code
lampe aux halogénures métalliques à démar- d’échauffement 1029A, 1029B, 1029C ou
rage par impulsions « pulse-start » (HMps), le 1029D selon la norme UL 1029 « Standard
ballast doit également inclure un démarreur. for Safety for High-Intensity-Discharge Lamp
Ballasts »).
Le fabricant doit fournir la fiche technique
complète du ballast (courant, tension, tempé- Le transformateur doit être enrobé d’un
rature, facteur de puissance, taux de distorsion vernis sur toutes les surfaces métalliques et
harmonique total, etc.). les bobinages. Le transformateur doit être
nettoyé avant l’immersion pour permettre au
Dans le cas des ballasts à démarrage par
vernis de bien adhérer aux surfaces.
impulsions, le fabricant doit également fournir
les courbes trapézoïdales pour chaque modèle 4.4.5.2 Condensateur
de ballast proposé. Le boîtier du condensateur doit être en
Le ballast doit supporter, sans affecter son aluminium ou en plastique, étanche à l’humi-
fonctionnement, des variations de ± 10 % de la dité, et il doit résister à la corrosion.
tension nominale tout en conservant un facteur Le condensateur doit être muni d’une
de régulation de la puissance inférieur à 18 %. résistance de décharge.
Le ballast doit pouvoir résister aux tensions
4.4.5.3 Démarreur
minimales suivantes sans interrompre son
fonctionnement : Lorsque le luminaire est à démarrage par
impulsions, le boîtier du démarreur doit être
– 1500 Vca pendant 1 minute;
en plastique ou en aluminium. Le démarreur
– 1800 Vca pendant 1 seconde. doit résister à l’humidité et à la corrosion.
Le facteur de crête à la lampe doit être infé- Le démarreur doit être de type standard,
rieur à 1,8. Cette valeur doit être mesurée selon sans dispositif de protection de démarrage.
une des méthodes décrites dans la norme
Sur demande, le Ministère peut exiger
ANSI C78.389 « For Electric Lamps – High
que le démarreur puisse fonctionner sans
Intensity Discharge – Methods of Measuring
défaillance durant au moins 6 mois à raison
Characteristics ».
de 12 heures par jour (ou durant au moins
Le transformateur doit être solidement fixé 3  mois à raison de 24  heures par jour) lorsque
à l’intérieur du boîtier principal du luminaire. la lampe est en circuit ouvert. Une attestation
Le démontage du ballast doit être possible de conformité doit alors être fournie.
Contenu normatif

sans avoir à retirer le luminaire de son support.

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VII 8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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4.4.6 Douille – PSEL–03 « Essais thermiques à l’intérieur


La douille à crans antivibrations doit d’un luminaire »;
comprendre un réceptacle en porcelaine – PSEL–04 « Essais de vibrations et de
vitrifiée, un manchon et un plot avec ressort chocs Luminaires ronds ».
fait d’un alliage plaqué de cuivre résistant à Lorsqu’ils sont peints, les luminaires
la corrosion ou un plot en acier inoxydable. doivent satisfaire les exigences des essais
La douille et le câblage qui s’y raccorde décrits dans la procédure électrotechnique
doivent résister aux températures atteintes suivante :
en milieu fermé lorsqu’une lampe au sodium – PSEL–07 « Essais sur la peinture des
à haute pression ou aux halogénures métal- boîtiers en aluminium ».
liques de 1000 W (impulsions minimales de Sur demande du Ministère, les luminaires
5 kV courant continu) est utilisée. doivent satisfaire aux essais du démarreur
La longueur minimale des fils reliés à la décrits dans la section « Démarreur » de
douille doit être de 100 mm. la présente norme lorsque la lampe est en
La douille doit être de type Goliath circuit ouvert.
« Mogul » E39. L’isolation de la douille doit Les laboratoires d’essais doivent être
être conforme à la norme UL 496 « Standard reconnus par le Conseil canadien des normes
for Safety of Edison- Base Lampholders ». La (CCN) ou par un autre organisme accréditeur
douille doit être isolée pour une tension pulsée accepté par le Ministère.
minimale de 5 kV. Sur demande du Ministère, le fournisseur
doit remettre les rapports d’essais correspon-
4.4.7 Plaquette à bornes de
dants et la certification du laboratoire.
raccordement
La plaquette à bornes de raccordement 4.6 Étiquetage
doit supporter des tensions d’utilisation allant Les étiquettes ou les plaques signalétiques
jusqu’à 600 V. doivent être de type permanent. Elles doivent
La plaquette à bornes de raccordement être adaptées à la surface de montage et à
doit comprendre trois sections distinctes. Elle l’environnement.
doit permettre de raccorder les conducteurs
d’arrivée de calibre 10 AWG et les cosses 4.6.1 Étiquetage du luminaire
femelles des conducteurs de sortie lorsque Le luminaire doit contenir les étiquettes
celles-ci sont utilisées. suivantes fixées en permanence et bien
La plaquette à bornes de raccordement en vue.
doit être solidement fixée au boîtier, facilement
Étiquette descriptive du luminaire
accessible et certifiée CSA ou ULC.
Cette étiquette, fixée sur la surface inté-
4.5 Essais rieure du luminaire, doit contenir l’information
suivante :
Les luminaires doivent satisfaire aux
exigences des essais décrits dans les procé- – le nom du fabricant ou sa marque de
dures électrotechniques : commerce;
– l’indication du modèle du luminaire;
Contenu normatif

– PSEL–02 « Essais de distribution


photométrique »; – le type de distribution photométrique;

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8.3 Luminaires VII


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– le numéro de série; – le monogramme de certification (CSA,


– le type de lampe et sa puissance; ULC ou un autre organisme reconnu par
la norme C22.10 « Code de construction
– la tension d’alimentation du luminaire.
du Québec, Chapitre V – Électricité »).
Étiquette du schéma de connexion du Une partie ou la totalité de cette informa-
luminaire tion, sauf pour le schéma, peut être regroupée
Cette étiquette, fixée sur la surface inté- et inscrite sous forme de code. Si c’est le cas,
rieure du luminaire, doit être placée à l’endroit une référence permettant de comprendre
le plus en vue. Le schéma électrique qui le code et d’en extraire les renseignements
figure sur cette étiquette doit illustrer tous les exigés doit être fournie.
composants et les branchements électriques Le schéma des connexions du ballast peut
du luminaire. être inclus dans le schéma des connexions
Étiquette de repérage de la puissance et du luminaire.
du type de lampe
4.6.3 Étiquetage de l’emballage
Cette étiquette, fixée sur la surface exté-
rieure du luminaire, doit indiquer le code Des étiquettes, fixées à chaque extrémité
d’identification de la puissance et du type de la boîte d’emballage du luminaire, doivent
de lampe utilisée conformément à la norme contenir l’information suivante :
ANSI C136.15 « Roadway and Area Lighting – le nom du fabricant ou sa marque de
Equipment – Luminaire Field Identification ». commerce;
– le modèle de luminaire;
4.6.2 Étiquetage du ballast
– le type de distribution photométrique;
Une étiquette lisible et fixée en perma-
– le type et la puissance de la lampe à
nence à l’endroit le plus visible sur le trans-
utiliser;
formateur du ballast doit contenir l’information
minimale suivante : – la tension de l’alimentation;
– le nom du fabricant du ballast ou sa marque – la date de fabrication du luminaire;
de commerce; – le numéro du lot de production.
– le numéro d’identification du produit ou du Une partie ou la totalité de cette information
modèle; peut être regroupée et inscrite sous forme
– la date de fabrication ou le code qui permet de code. Si c’est le cas, une référence permet-
tant de comprendre le code et d’en extraire
Complément à la norme

de retracer la date de fabrication;


les renseignements exigés doit être fournie.
– le type de transformateur (CWI, CWA ou
MAG-REG), sa classe d’isolation UL et son
code d’échauffement UL  1029 « Standard
4.7 Instructions
for Safety for High-Intensity-Discharge Les instructions qui concernent le montage
Lamp Ballasts »; (y compris les valeurs du couple de serrage
de tous les boulons), l’entretien et le position-
– le type de lampe autorisé (SHP, HM ou
nement de la douille ou du réflecteur doivent
HMps) et la puissance nominale;
être incluses dans l’emballage du luminaire
– la tension de service et la capacité élec- et être écrites en français.
Contenu normatif

trique du condensateur;

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.4 Unités optiques VII


Chapitre Norme

8 8403
Module à diodes Page
électroluminescentes 1 3
NORME
de

pour signaux lumineux Date

2013 12 15

1. Objet 3. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de déter- Les modules doivent être conformes aux
miner les exigences du Ministère en ce qui normes de l’Institute of Transportation Engi-
a trait aux caractéristiques et aux critères neers (ITE) :
d’évaluation des modules à diodes électro- – ST– 052 « Vehicle Traffic Control Signal
luminescentes (DEL) pour signaux lumineux. Heads:  Light Emitting Diode (LED) Circular
Signal Supplement »;
2. Références – ST– 054 « Vehicle Traffic Control Signal
La présente norme renvoie à l’édition la Heads:  Light Emitting Diode (LED) Vehicle
plus récente des documents suivants : Arrow Traffic Signal Supplement ».
La dimension des lentilles et leur couleur
NORMES doivent être conformes au Tome V – Signalisa-
tion routière, chapitre  8 « Signaux lumineux »,
ASSOCIATION CANADIENNE y compris celles portant le symbole d’un vélo
DE NORMALISATON ou le mot « Bus », à l’exception des lentilles
CAN/CSA C22.10 « Code de construction de 100 mm.
du Québec – Chapitre V – Électricité –
Code canadien de l’électricité, Première 3.1 Caractéristiques physiques et
partie et modifications du Québec ». mécaniques
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences Les modules doivent être conformes aux
générales – Code canadien de l’électricité, caractéristiques physiques et mécaniques
Deuxième partie ». suivantes :
INSTITUTE OF TRANSPORTATION – un joint d’étanchéité doit être fourni avec
ENGINEERS chacun des modules. Il doit résister sans
ST– 017B « Equipment and Material se déformer ou se décolorer dans un envi-
Standards of the Institute of Transportation ronnement où les températures peuvent
Engineers: Vehicle Traffic Control Signal varier de - 40 à + 120 °C et être conforme
Heads ». à la norme ST– 017B « Equipment and
ST– 052 « Vehicle Traffic Control Signal Material Standards of the Institute of
Heads: Light Emitting Diode (LED) Circular Transportation Engineers: Vehicle Traffic
Signal Supplement ». Control Signal Heads »;
ST– 054 « Vehicle Traffic Control Signal – la lentille doit être teinte de la même couleur
Heads: Light Emitting Diode (LED) Vehicle que le feu ou la flèche qu’elle représente.
Arrow Traffic Signal Supplement ».
3.2 Caractéristiques électriques
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
Le module à diodes électrolumines-
DU QUÉBEC
centes doit être conforme aux normes
Tome V – Signalisation routière. CAN/CSA C22.10 « Code de construc-
tion du Québec – Chapitre V – Électri-
cité – Code canadien de l’électricité, Pre-
Contenu normatif

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Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.4 Unités optiques
Chapitre Norme

8 8403
Page
Module à diodes
2 3 électroluminescentes
NORME
de

Date pour signaux lumineux


2013 12 15

mière partie et modifications du Québec » 3.5 Documentation


et CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences géné- La documentation à fournir est la suivante  :
rales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ». Les modules doivent éga- – le rapport des essais exigés dans la
lement être conformes aux caractéristiques section 3.4 de la présente norme;
électriques suivantes : – un attestation d’un laboratoire indépendant
– sur chacun des modules, un ensemble de et certifié démontrant la conformité aux
prises mâle/femelle, à connexion rapide de normes de l’Institute of Transportation
marque Molex ou l’équivalent compatible Engineers :
avec les équipements du Ministère, doit - ST– 052 « Vehicle Traffic Control Signal
être fourni et installé sur des fils comme Heads: Light Emitting Diode (LED)
montré à la figure 8403–1. Circular Signal Supplement »,
- ST– 054 « Vehicle Traffic Control Signal
3.3 Essais Heads: Light Emitting Diode (LED)
Les modules à diodes doivent satisfaire Vehicle Arrow Traffic Signal Supple-
aux exigences des normes de l’Institute of ment ».
Transportation Engineers :
– ST– 052 « Vehicle Traffic Control Signal
Heads:  Light Emitting Diode (LED) Circular
Signal Supplement »;
– ST– 054 « Vehicle Traffic Control Signal
Heads:  Light Emitting Diode (LED) Vehicle
Arrow Traffic Signal Supplement ».

3.4 Étiquetage
Une étiquette fixée en permanence sur
la surface extérieure du module doit contenir
l’information suivante :
– le nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
– le numéro de série;
Complément à la norme

– le modèle du module;
– la puissance du module;
– la date de fabrication.
Une partie ou la totalité de cette information
peut être regroupée et inscrite sous forme de
code. Si c’est le cas, une référence permet-
tant de comprendre le code et d’en extraire
les renseignements exigés doit être fournie.
Contenu normatif

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.4 Unités optiques VII


Chapitre Norme

8 8403
Module à diodes Page
électroluminescentes 3 3
NORME
de

pour signaux lumineux Date

2013 12 15

1 Couleur rouge : feu rouge.


Couleur jaune : feu jaune.
Couleur brune : feu vert.

Note :
– les cotes sont en millimètres.

Figure 8403–1
Connecteurs pour module à DEL
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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8501
Page
Relais de charge à trois circuits 1 1
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet 3.2 Boîtier du relais de charge


La présente norme a pour objet de Le boîtier doit être fixé solidement à la
déterminer les exigences du Ministère en ce plaque du circuit de contrôle du relais pour
qui a trait aux caractéristiques et aux critères empêcher toute oscillation.
d’évaluation des relais de charge à trois circuits
pour feux de circulation. 3.3 Circuits imprimés
En plus de ce qui est exigé à la norme
2. Références NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies
with NTCIP Requirements », les chemins
La présente norme renvoie à l’édition la conducteurs doivent être étamés et les
plus récente des documents suivants : circuits recouverts d’un masque de soudure
ou d’une protection équivalente.
NORMES
ASSOCIATION CANADIENNE 3.4 Indicateurs
DE NORMALISATON Les relais de charge à trois circuits
CAN/CSA C22.10 « Code de construction doivent comporter des indicateurs lumineux
du Québec – Chapitre V – Électricité – de présence de l’état des signaux d’entrée et
Code canadien de l’électricité, Première de sortie, sur la face avant.
partie et modifications du Québec ».
3.5 Essais et exigences
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences
générales – Code canadien de l’électricité, Les relais de charge à trois circuits, en
Deuxième partie ». plus d'être conformes à la norme NEMA TS–2
« Traffic Controller Assemblies with NTCIP
NATIONAL ELECTRICAL Requirements », doivent être conformes aux
MANUFACTURERS ASSOCIATION essais effectués dans l’environnement décrit
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies dans la norme NEMA TS–2  « Traffic Controller
with NTCIP Requirements ». Assemblies with NTCIP Requirements ».

3. Caractéristiques requises 3.6 Étiquetage


Une étiquette permanente, bien en vue
3.1 Exigences générales sur la surface extérieure des boîtiers, doit
Les relais de charge à trois circuits contenir l’information suivante :
doivent être conformes aux normes CAN/CSA – le nom du fabricant ou sa marque de
C22.10 « Code de construction du Québec – commerce;
Chapitre V – Électricité – Code canadien de – le numéro du modèle;
l’électricité, Première partie et modifications du – la date de fabrication.
Québec », CAN/CSA C22.2 no  0 « Exigences
générales – Code canadien de l’électricité, 3.7 Documentation
Deuxième partie » et NEMA TS–2 « Traffic
Controller Assemblies with NTCIP Require- L’emballage de livraison de l’appareil doit
ments ». inclure la fiche technique.
Contenu normatif

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8502
Page
Relais pour clignotants 1 1
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet 3.2 Circuits imprimés


La présente norme a pour objet de En plus de ce qui est exigé à la norme
déterminer les exigences du Ministère en ce NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies
qui a trait aux caractéristiques et aux critères with NTCIP Requirements », les chemins
d’évaluation des relais pour clignotants. conducteurs doivent être étamés et les circuits
recouverts d’un masque de soudure ou d’une
2. Références protection équivalente.

La présente norme renvoie à l’édition la 3.3 Essais et exigences


plus récente des documents suivants : Les relais pour clignotants, en plus d’être
conformes à la norme NEMA TS–2 « Traffic
NORMES Controller Assemblies with NTCIP Require-
ASSOCIATION CANADIENNE ments », doivent être conformes aux essais
DE NORMALISATION effectués dans l’environnement décrits dans
la norme NEMA TS–2 « Traffic Controller
CAN/CSA C22.10 « Code de construction Assemblies with NTCIP Requirements ».
du Québec – Chapitre V – Électricité –
Code canadien de l’électricité, Première 3.4 Étiquetage
partie et modifications du Québec ».
Une étiquette permanente, bien en vue
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences sur la surface extérieure des boîtiers, doit
générales – Code canadien de l’électricité, comporter l’information suivante :
Deuxième partie ».
– le nom du fabricant ou sa marque de
NATIONAL ELECTRICAL commerce;
MANUFACTURERS ASSOCIATION – le numéro du modèle;
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies – la date de fabrication.
with NTCIP Requirements ».
3.5 Documentation
3. Caractéristiques requises L’emballage de livraison de l’appareil doit
inclure la fiche technique.
3.1 Exigences générales
Les relais pour clignotants doivent être
conformes aux normes CAN/CSA C22.10
« Code de construction du Québec –
Chapitre V – Électricité – Code canadien de
l’électricité, Première partie et modifications du
Québec », CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences
générales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie » et NEMA TS–2 « Traffic
Controller Assemblies with NTCIP Require-
ments ».
Contenu normatif

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8503
Page
Relais de transfert 1 1
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet 3.2 Essais et exigences


La présente norme a pour objet de déter- Les relais de transfert, en plus d'être
miner les exigences du Ministère en ce qui conformes à la norme NEMA TS–2 « Traffic
a trait aux caractéristiques et aux critères Controller Assemblies with NTCIP Require-
d’évaluation des relais de transfert qui font ments », doivent être conformes aux essais
commuter les feux de circulation en mode effectués dans l’environnement décrits dans
clignotant. la norme NEMA TS–2 « Traffic Controller
Assemblies with NTCIP Requirements ».
2. Références
3.3 Étiquetage
La présente norme renvoie à l’édition la Une étiquette permanente, bien en vue
plus récente des documents suivants : sur la surface extérieure des boîtiers, doit
comporter l’information suivante :
NORMES
– le nom du fabricant ou sa marque de
ASSOCIATION CANADIENNE commerce;
DE NORMALISATION – le numéro du modèle;
CAN/CSA C22.10 « Code de construction – la date de fabrication.
du Québec – Chapitre V – Électricité –
Code canadien de l’électricité, Première 3.4 Documentation
partie et modifications du Québec ». L’emballage de livraison de l’appareil doit
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences inclure la fiche technique.
générales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ».
NATIONAL ELECTRICAL
MANUFACTURERS ASSOCIATION
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies
with NTCIP Requirements ».

3. Caractéristiques requises
3.1 Exigences générales
Les relais de transfert doivent être
conformes aux normes CAN/CSA C22.10
« Code de construction du Québec –
Chapitre V – Électricité – Code canadien
de l’électricité, Première partie et modifica-
tions du Québec », CAN/CSA C22.2 no 0
« Exigences générales – Code canadien de
l’électricité, Deuxième partie » et NEMA TS–2
« Traffic Controller Assemblies with NTCIP
Contenu normatif

Requirements ».

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8504
Détecteurs de véhicules Page

enfichables à 2 et 4 canaux 1 2
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet 3. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui 3.1 Exigences générales
a trait aux caractéristiques et aux critères Les détecteurs de véhicules doivent être
d’évaluation des détecteurs de véhicules enfi- conformes aux normes CAN/CSA C22.10
chables à 2 et 4 canaux, reliés à des boucles « Code de construction du Québec –
de détection. Chapitre V – Électricité – Code canadien de
l’électricité, Première partie et modifications du
2. Références Québec » et CAN/CSA  C22.2  no  0 « Exigences
générales – Code canadien de l’électricité,
La présente norme renvoie à l’édition la Deuxième partie ».
plus récente des documents suivants :
Les détecteurs de véhicules doivent
NORMES pouvoir fonctionner en mode TS–2 et être
conformes aux normes NEMA TS–2 « Traffic
ASSOCIATION CANADIENNE Controller Assemblies with NTCIP Require-
DE NORMALISATON ments » et ST–017B « Equipment and Material
CAN/CSA C22.10 « Code de construction Standards of the Institute of Transportation
du Québec – Chapitre V – Électricité – Code Engineers: Standard for Vehicle Detectors ».
canadien de l’électricité, Première partie et
modifications du Québec ». 3.1.1 Sensibilité
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences Les détecteurs de véhicules doivent être
générales – Code canadien de l’électricité, capables de détecter les petits véhicules, tels
Deuxième partie ». que les cyclomoteurs, sans provoquer de faux
appels avec les voies adjacentes. Pour ce faire,
INSTITUTE OF TRANSPORTATION la variation de l’inductance, détectable par le
ENGINEERS détecteur, produite par une masse métallique
ST–017B « Equipment and Material se présentant dans la zone de détection, doit
Standards of the Institute of Transportation être de 0,01 % et moins.
Engineers: Standard for Vehicle Detectors ». L’emploi du « Symbole pour détecteur
NATIONAL ELECTRICAL MANUFACTURERS de véhicule » normalisé dans le Tome V –
ASSOCIATION Signalisation routière, positionné au centre
de la zone de détection, est recommandé
Complément à la norme

NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies pour optimiser la détection.


with NTCIP Requirements ».
MINISTÈRE DES TRANSPORTS 3.1.2 Affichage
DU QUÉBEC Les détecteurs de véhicules doivent
Tome V – Signalisation routière. être munis d’un affichage à cristaux liquides
permettant au minimum de faire la mise au
point de la détection et d’aider à diagnostiquer
différents problèmes de fonctionnement.
Contenu normatif

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Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8504
Page Détecteurs de véhicules
2 2 enfichables à 2 et 4 canaux
NORME
de

Date

2013 12 15

3.2 Étiquetage
Une étiquette permanente, bien en vue
sur la surface extérieure des boîtiers, doit
comporter l’information suivante :
– le nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
– le numéro du modèle;
– le numéro de série.

3.3 Documentation
L’emballage de livraison de l’appareil doit
inclure la fiche technique ainsi que le manuel
d’opération et d’utilisation.

Contenu normatif

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8505
Contrôleur de feux de circulation Page

1 3
NORME
de
et moniteur de conflit
Date

2013 12 15

1. Objet Malgré que le type A1N soit exigé, le


type  A2N, avec une interface de branchement
La présente norme a pour objet de déter- utilisant les connecteurs A-B-C, doit égale-
miner les exigences du Ministère en ce qui a ment être fournie sur demande.
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva-
luation du contrôleur de feux de circulation et Le contrôleur doit être garanti pour au
du moniteur de conflit. moins cinq ans.

3.1.1 Programmation
2. Références
La programmation du contrôleur doit
La présente norme renvoie à l’édition la être accessible par mot de passe. Toutes les
plus récente des documents suivants : exigences de fonctionnement doivent être
accessibles autant par le clavier intégré sur
NORMES la face avant du contrôleur que par le logiciel
de configuration et programmation.
NATIONAL ELECTRICAL
MANUFACTURERS ASSOCIATION Aucun menu caché n’est accepté.
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies 3.1.2 Exigences de fonctionnement
with NTCIP Requirements ».
En plus des exigences de la norme
NATIONAL TRANSPORTATION « Advanced Transportation Controller (ATC) »,
COMMUNICATIONS FOR ITS PROTOCOL le contrôleur de feux de circulation doit per-
NTCIP–1201 « Global Object (GO) Defini- mettre d’afficher un feu vert clignotant, comme
tions ». décrit dans le Tome V – Signalisation routière,
NTCIP–1202 « Object Definitions for Actu- chapitre 8 « Signaux lumineux ».
ated Traffic Signal Controller (ASC) Units ».
3.1.3 Horlogerie
Advanced Transportation Controller (ATC).
Le contrôleur de feux de circulation doit
MINISTÈRE DES TRANSPORTS être muni d’une horlogerie intégrée qui s’ajuste
DU QUÉBEC automatiquement aux années bissextiles et
Tome V – Signalisation routière. aux changements d’heure biannuels, avec
possibilité de modification des dates de
3. Caractéristiques requises changement.
Complément à la norme

3.1.4 Fréquence de clignotement


3.1 Contrôleur de feux de La fréquence des clignotements doit
circulation être conforme aux exigences du Tome V –
Le contrôleur de feux de circulation doit Signalisation routière, chapitre 8 « Signaux
être conforme à la norme « Advanced Trans- lumineux ».
portation Controller (ATC) » et avoir une
configuration de 16 phases pour véhicules. 3.1.5 Protocole de communication
Le contrôleur doit avoir les interfaces de Le protocole de communication doit être
connexions de type A1N, comme il est décrit conforme aux normes NTCIP « National Trans-
Contenu normatif

dans la norme NEMA TS–2 « Traffic Controller portation Communication for ITS Protocol ».
Assemblies with NTCIP Requirements », à
l’exception de la DataKey, qui n’est pas exigée.

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Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8505
Page
Contrôleur de feux de circulation
2 3
NORME
de
et moniteur de conflit
Date

2013 12 15

Une copie de la base de données (MIB – 3.3 Logiciel de configuration et de


Management Information Base) doit être programmation du contrôleur
fournie dans un format texte.
Le logiciel doit respecter les spécifications
Au minimum, les objets obligatoires du suivantes :
niveau 2 de la norme NEMA TS–2 « Traffic
Controller Assemblies with NTCIP Require- – être conforme au système d’exploitation
ments » doivent être supportés. utilisé au Ministère;
La définition des objets doit être con- – permettre la présentation de l’intersection;
forme aux normes NTCIP–1201 « Global – présenter un affichage dynamique des
Object (GO) Definitions », NTCIP–1202 mouvements programmés avec leur minu-
« Object Definitions for Actuated Traffic Signal tage;
Controller (ASC) Units » et Advanced Trans- – permettre la visualisation du fonctionne-
portation Controller (ATC). ment d’un carrefour en affichant au mini-
mum les intervalles vert, jaune et rouge,
3.1.6 Ports de communication les phases pour piétons, les détections
Le contrôleur doit être muni au minimum de véhicules et de piétons, et les appels
d’un port  USB, de deux  ports Ethernet et d’un de préemption;
port RS-232 avec un connecteur DB-9. Tous – permettre l’impression totale ou partielle
ces ports doivent être pleinement fonctionnels. de la programmation désirée;
– conserver la configuration et la program-
3.2 Moniteur de conflit (MMU) mation dans un fichier transférable sur un
Le moniteur de conflit doit être conforme support informatique externe standard.
à la norme NEMA TS–2 « Traffic Controller
Assemblies with NTCIP Requirements » et 3.4 Essais et approbations
être de type 16.
Pour le contrôleur, les essais des sec-
tions 9.0 et 11.0 de la norme « Advanced
3.2.1 Composants
Transportation Controller (ATC) » sont exigés.
Les pièces électriques et électroniques
Pour le moniteur de conflit, les essais des
utilisées pour la fabrication du moniteur de
sections 2.1 et 2.3 de la norme NEMA TS–2
conflit doivent être clairement marquées du
« Traffic Controller Assemblies with NTCIP
numéro de la pièce et du nom du fabricant.
Requirements » sont exigés.
3.2.2 Communication Ces essais doivent être faits au moyen
Un port RS-232 avec un connecteur d’un vérificateur de moniteur de conflit. Les
DB-9 doit permettre de recueillir différents essais doivent inclure au minimum :
évènements enregistrés en fonction de la – les temps de réaction (system timing );
date et de l’heure. – le voltage de chacun des 16 canaux;
– les conflits permis pour une carte non
3.2.3 Exigences de fonctionnement programmée;
Le moniteur de conflit doit pouvoir recon- – les intervalles rouge-jaune-vert (single
naître un feu vert clignotant aux fréquences channel );
Contenu normatif

normalisées du Tome V – Signalisation rou-


tière, chapitre 8 « Signaux lumineux ». – l’identification double (dual display );

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8505
Contrôleur de feux de circulation Page

3 3
NORME
de
et moniteur de conflit
Date

2013 12 15

– les pertes d’alimentation (AC Power


Failure-Transfer/Restore/Hysteresis);
– les mises à la terre logiques et réelles;
– le clignotement des intervalles verts (entre
90 et 120 cl/m).
Pour le clignotement des intervalles verts,
la détection doit se faire avant le troisième
clignotement pour être considérée comme
réussie.

3.5 Étiquetage
Une étiquette permanente, bien en vue sur
la surface extérieure des boîtiers du contrôleur
et du moniteur de conflit, doit contenir les
renseignements suivants :
– nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
– numéro de série;
– numéro de modèle et sa version;
– date de fabrication.

3.6 Documentation
Une documentation complète doit être
fournie. Elle doit comprendre au minimum :
– la description des broches du port RS-232;
– le rapport démontrant la conformité du
contrôleur au protocole de communication
NTCIP de la section 3.1.6;
– le rapport démontrant la conformité aux
essais environnementaux de la sec-
tion 3.4;
– les manuels de programmation requis;
– le logiciel et les mises à jour subséquentes;
le manufacturier doit avertir le Ministère
de toutes les nouvelles mises à jour, et le
détail de celles-ci doit être documenté;
– le manuel d’installation et d’utilisation du
logiciel;
– les mises à jour du micrologiciel.
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8508
Page
Boucles de détection préfabriquées 1 2
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet d’utilisation du système).Le concepteur doit


privilégier la valeur du facteur de qualité le
La présente norme a pour objet de détermi­ plus grand possible pour couvrir l’éventuelle
ner les exigences du Ministère en ce qui a trait dégradation. (Voir le Traffic Detector Handbook
aux caractéristiques et aux critères d’évalua­ de l’Institute of Electrical Engineering [ITE]).
tion des boucles de détection préfabriquées.
3.2 Câblage
2. Références Le câble utilisé comme boucle de détec­
La présente norme renvoie à l’édition la tion doit être un monoconducteur de calibre
plus récente des documents suivants : AWG No 14. Ce conducteur de type « RWU–
90–X–link » doit être conforme à la norme  8201
NORMES « Fils et câbles électriques ».
Les deux conducteurs émergeants de
ASSOCIATION CANADIENNE
l’enveloppe de protection doivent être torsadés
DE NORMALISATION
de 10 croisements par mètre au minimum.
CAN/CSA C22.2 no 227.1 « Tubes électriques
La polarité à chacune des extrémités du
non métalliques ».
conducteur doit être indiquée.
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC 3.3 Enveloppe
Tome VII – Matériaux, L’enveloppe de protection doit consister
Norme 8107 « Conduits, boîtes et raccords ». en un conduit de polyvinyle (PVC) ou en un
tube électrique non métallique d’un diamètre
Norme 8201 « Fils et câbles électriques ».
intérieur de 16 ou 21 mm.
3. Caractéristiques requises Les coins du conduit de polyvinyle doivent
être réunis au moyen de coudes de polyvinyle
ou d’un équivalent offrant une liaison compara­
3.1 Boucle de détection ble. Un des quatre coins doit être joint au
La boucle de détection est définie comme moyen d’un raccord en forme de « T » auquel
un conducteur électrique encerclant une cer­ doit être soudé un conduit d’une longueur
taine superficie d’une voie de circulation pour supplémentaire de 75 mm.
former une zone de détection d’un véhicule. Les extrémités d’un tube électrique non
La boucle de détection doit être formée d’un métallique doivent être jointes au moyen d’un
Complément à la norme

conducteur isolé continu. raccord en forme de « T » auquel doit être


La valeur inductive de la boucle et des soudée une longueur complémentaire de
conducteurs émergeants de la boucle doit 75 mm de conduit.
être conforme aux valeurs affichées dans le Le conduit et les raccords de polyvi­
tableau 8508–1 en fonction des caractéris­ nyle (PVC) doivent être conformes à la
tiques choisies. norme 8107 « Conduits, boîtes et raccords ».
Il est recommandé que le facteur de qua- Les conduits ou les tubes doivent être
lité  (Q), valeur de référence venant préciser la soudés aux raccords au moyen d’un solvant
qualité de l’installation, soit toujours plus grand approprié.
Contenu normatif

que 5. (Cette valeur est fonction de la résis-


tance, de la capacitance et de la fréquence

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8508
Page

2 2 Boucles de détection préfabriquées


NORME
de

Date

2013 12 15

3.4 Matériau de remplissage appropriée d’un matériau inerte capable de


Après que le monoconducteur de détection combler entièrement l’espace. Il doit se solidi­
a été adéquatement introduit dans l’enve­ fier tout en demeurant flexible et stable entre
loppe de protection, le volume intérieur de des températures allant de - 40 °C à + 100 °C.
l’enveloppe doit être injecté sous pression Ce matériau ne doit pas influer sur la valeur
inductive de la boucle.

Tableau 8508–1
Valeurs théoriques pour diverses conceptions de boucles
Côté 1 Côté 2 P N A (1) F B (2) C
(A + B)
Dimensions de Périmètre Nombre Inductance Longueur Inductance Valeur totale
la boucle de la de tours boucle des conduc- des de l’inductance
(m) boucle (µH) teurs émer- conducteurs (µH) (± 10 %)
(m) geants de la (µH)
boucle
(m)
1,8 1,8 7,2 4 118,03 25 18,1 136,1
1,8 1,8 7,2 4 118,03 50 36,1 154,1
1,8 1,8 7,2 4 118,03 75 54,2 172,2
1,8 1,8 7,2 4 118,03 100 72,2 190,2

2,0 2,0 8 4 131,15 25 18,1 149,2


2,0 2,0 8 4 131,15 50 36,1 167,2
2,0 2,0 8 4 131,15 75 54,2 185,3
2,0 2,0 8 4 131,15 100 72,2 203,3

2,0 3,0 10 4 163,93 25 18,1 182,0


2,0 3,0 10 4 163,93 50 36,1 200,0
2,0 3,0 10 4 163,93 75 54,2 218,1
2,0 3,0 10 4 163,93 100 72,2 236,1

2,0 5,0 14 4 229,51 25 18,1 247,6


2,0 5,0 14 4 229,51 50 36,1 265,6
2,0 5,0 14 4 229,51 75 54,2 283,7
2,0 5,0 14 4 229,51 100 72,2 301,7
1. Inductance d’une boucle (A) : P × (N² +N)/1,22.
Contenu normatif


P = Périmètre de la boucle en mètres.
N = Nombre de tours dans la boucle.
2. Inductance des conducteurs (B) : 0,722 microhenry/mètre.

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8509
Page
Détecteurs lumineux pour piétons 1 2
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet Les panneaux de signalisation I-395


« Bouton d’appel de feux pour piétons ou pour
La présente norme a pour objet de cyclistes » doivent être utilisés conformément
déterminer les exigences du Ministère en ce au Tome V – Signalisation routière, chapitre  5
qui a trait aux caractéristiques et aux critères « Indication ».
d’évaluation des détecteurs lumineux pour
piétons. 3.2 Indicateur lumineux
Le détecteur doit être muni d’un indica-
2. Références teur lumineux. Cet indicateur doit s’allumer
La présente norme renvoie à l’édition la lorsqu’une détection est enregistrée et le
plus récente des documents suivants : demeurer jusqu’à ce que la phase corres-
pondante soit desservie. Lorsque le détecteur
NORMES est utilisé avec des signaux sonores pour
personnes ayant une déficience visuelle,
ASSOCIATION CANADIENNE l’activation du signal sonore doit s’effectuer
DE NORMALISATION selon une durée de détection conforme au
CAN/CSA C22.10 « Code de construction Tome V – Signalisation routière, chapitre 8
du Québec – Chapitre V – Électricité – « Signaux lumineux ».
Code canadien de l’électricité, Première Pour les modèles de type encastré dans un
partie et modifications du Québec ». fût, une plaque d’aluminium d’une épaisseur de
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences géné- 1 mm ou une plaque de plexiglas d’une épais-
rales – Code canadien de l’électricité, seur de 3 mm doit être utilisée. Dans chacun
Deuxième partie ». des cas, la plaque doit être recouverte d’une
sérigraphie ou d’une pellicule rétroréfléchis-
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
sante de type IV conforme à la norme 14101
DU QUÉBEC
« Pellicules rétroréfléchissantes ».
Tome V – Signalisation routière.
L’indicateur lumineux doit être de type DEL
Tome VII – Matériaux, à haute intensité.
Norme 8201 « Fils et câbles électriques ».
Norme 14101 « Pellicules rétroréfléchissantes ». 3.3 Qualité d’assemblage
Tous les composants du détecteur doivent
3. Caractéristiques requises être à l’épreuve de la corrosion causée par le
sel et le calcium.
3.1 Exigences générales Les vis ainsi que les autres pièces d’as-
Le détecteur doit être conforme aux nor- semblage doivent être neutralisées contre
mes CAN/CSA  C22.10  « Code de construction le grippage causé par l’oxydation entre les
du Québec – Chapitre V – Électricité – Code matériaux différents.
canadien de l’électricité, Première partie et Le mécanisme du détecteur doit être
modifications du Québec » et CAN/CSA  C22.2 construit de façon à empêcher toute infiltra-
n° 0 « Exigences générales – Code canadien tion d’eau.
de l’électricité, Deuxième partie ».
Contenu normatif

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Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8509
Page

2 2 Détecteurs lumineux pour piétons


NORME
de

Date

2013 12 15

Le détecteur doit être conforme aux exi-


gences du tableau 8509–1.
Le fonctionnement du détecteur ne doit
pas être bloqué par l’accumulation de glace
ou de neige.
Aucune lumière environnante ne doit
provoquer de faux appels.
Le détecteur doit demeurer fonctionnel
même lorsque des gants ou d’autres acces-
soires sont utilisés.
Les pièces extérieures doivent nécessiter
l’utilisation d’un outil spécialisé pour pouvoir
être démontées.

3.4 Étiquetage
Une étiquette permanente fixée à l’arrière
du détecteur doit comprendre les renseigne-
ments suivants :
– nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
– numéro de série;
– numéro de modèle;
– date de fabrication.

3.5 Documentation
L’emballage de livraison du détecteur
lumineux doit inclure la fiche technique.

Tableau 8509–1
Caractéristiques du détecteur lumineux
Température de - 34 à + 74 °C
fonctionnement
Alimentation électrique 24 V c.c. et moins
Pression d’opération < 1800 g
Contenu normatif

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8511
Module enfichable de
synchronisation par satellite Page

1 2
NORME pour feux de circulation de

Date

2013 12 15

1. Objet Il doit être compatible avec les contrôleurs


« ATC (Advanced Transportation Controller) »
La présente norme a pour objet de déter- ou NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies
miner les exigences du Ministère en ce qui with NTCIP Requirements » de type A1N.
a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation du module de synchronisation Il doit respecter les températures de fonc-
par satellite enfichable pour feux de circulation. tionnement NEMA TS–2.
Le module doit pouvoir s’insérer dans un
2. Références support standard de détecteurs de véhicules
enfichables de 12 ou 24 Vcc.
La présente norme renvoie à l’édition la Pour les coffrets de distribution et de
plus récente des documents suivants : contrôle pour feux de circulation existants
NORMES sans support de détecteurs, le module devra
être fourni avec un boîtier alimenté 120 Vca.
ASSOCIATION CANADIENNE
DE NORMALISATION 3.1.2 Exigences de fabrication
CAN/CSA C22.10 « Code de construction Le module doit être muni :
du Québec – Chapitre V – Électricité – – d’un affichage à voyants lumineux permet-
Code canadien de l’électricité, Première tant au minimum de valider l’alimentation
partie et modifications du Québec ». électrique et de la communication avec le
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences satellite;
générales – Code canadien de l’électricité, – d’un port USB pour la programmation au
Deuxième partie ». moyen d’un logiciel ou permettre de faire
INSTITUTE OF TRANSPORTATION des mises à jour du micrologiciel;
ENGINEERS – d’un système permettant de conserver la
Advanced Transportation Controller (ATC). programmation en cas de panne de cou-
rant, conforme à la norme NEMA TS–2
NATIONAL ELECTRICAL « Traffic Controller Assemblies with NTCIP
MANUFACTURERS ASSOCIATION Requirements »;
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies – d’un port RS-232 pour la communication
with NTCIP Requirements ». avec le contrôleur;
– d’un connecteur femelle de type SMA pour
3. Caractéristiques requises la communication avec le satellite.
L’antenne, conçue pour l’extérieur, doit
3.1 Exigences générales être fournie avec un câble d’une longueur
Le module de synchronisation doit minimale de 2 m.
être conforme aux normes CAN/CSA
C22.10 « Code de construction du Québec – 3.1.3 Coordination du temps
Chapitre V – Électricité – Code canadien Le module doit pouvoir mettre à l’heure les
de l’électricité, Première partie et modifica- données du contrôleur au démarrage de ce
tions du Québec » et CAN/CSA C22.2 n° 0 dernier et, par la suite, à chaque période de
Contenu normatif

« Exigences générales – Code canadien de 24 heures. La fréquence de mise à jour doit


l’électricité, Deuxième partie ». être ajustable au besoin.

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Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8511
Module enfichable de
Page
synchronisation par satellite
2 2
pour feux de circulation
NORME
de

Date

2013 12 15

Le jour de la semaine, la date, l’heure, les


minutes et les secondes doivent pouvoir être
transférés, selon un protocole compatible, au
contrôleur de feux de circulation.
Le module doit pouvoir sélectionner le bon
fuseau horaire.
Il doit s’ajuster automatiquement aux
années bissextiles et aux changements
d’heure biannuels, avec possibilité de modi-
fication des dates de changement.

3.2 Étiquetage
Une étiquette permanente, bien en vue
sur la surface extérieure des boîtiers, doit
comporter l’information suivante :
– le nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
– le numéro du modèle;
– le numéro de série.

3.3 Documentation
L’emballage de livraison de l’appareil doit
inclure la fiche technique avec, au minimum,
le manuel d’opération et d’utilisation, et le
logiciel de programmation.

Contenu normatif

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8601
Têtes horizontales pour Page

signaux lumineux 1 5
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet Norme  6401 « Aluminium ».


La présente norme a pour objet de Norme 14101 « Pellicules
déterminer les exigences du Ministère en ce rétroréfléchissantes ».
qui a trait aux caractéristiques et aux critè-
res d’évaluation des têtes horizontales pour AUTRE DOCUMENT
signaux lumineux. Gouvernement du Québec
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
2. Références DU QUÉBEC, DIRECTION DES
La présente norme renvoie à l’édition la STRUCTURES
plus récente des documents suivants : PSEL– 05 « Essais de vibrations et de
chocs – Tête horizontale pour signaux
NORMES lumineux ».
ASSOCIATION CANADIENNE
DE NORMALISATON 3. Caractéristiques requises
CAN/CSA C22.10 « Code de construction Le montage de la tête horizontale
du Québec – Chapitre V – Électricité – doit être conforme aux normes CAN/
Code canadien de l’électricité, Première CSA C22.10 « Code de construction du
partie et modifications du Québec ». Québec – Chapitre V – Électricité – Code
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences canadien de l’électricité, Première partie et
générales – Code canadien de l’électricité, modifications du Québec » et CAN/CSA  C22.2
Deuxième partie ». n° 0 « Exigences générales – Code canadien
de l’électricité, Deuxième partie ». Les maté-
CAN/CSA S6 « Code canadien sur le calcul riaux électriques doivent être certifiés par un
des ponts routiers ». organisme reconnu par ces normes.
CSA W47.2 « Certification des compagnies La tête de feux horizontale pour signaux
de soudage par fusion de l’aluminium ». lumineux doit être conforme à la norme de l’Ins-
CSA W59.2 « Construction soudée en titute of Transportation Engineers, ST– 017B
aluminium ». « Equipment and Material Standards of the
INSTITUTE OF TRANSPORTATION Institute of Transportation Engineers: Vehicle
ENGINEERS Traffic Control Signal Heads ».
Complément à la norme

ST– 017B « Equipment and Material 3.1 Composants


Standards of the Institute of Transportation
Engineers: Vehicle Traffic Control Signal La tête horizontale doit être formée d’un
Heads ». châssis unique de dimensions suffisantes pour
permettre d’y encastrer, côte à côte, autant
MINISTÈRE DES TRANSPORTS de lanternes que le nombre de messages à
DU QUÉBEC diffuser. Les différents composants de la tête
Tome III – Ouvrages d’art. horizontale sont montrés à la figure 8601–1.
Tome V – Signalisation routière. Les modules DEL sont montrés ici à titre
indicatif. Ils font l’objet d’une norme distincte
Contenu normatif

Tome VII – Matériaux,
(norme 8403 « Module à diodes électrolumi-
Norme 6201 « Boulons, tiges d’ancrage,
nescentes pour signaux lumineux »).
écrous et rondelles en acier ».

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Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8601
Page Têtes horizontales pour
2 5 signaux lumineux
NORME
de

Date

2013 12 15

Figure 8601–1
Composants d’une tête horizontale pour signaux lumineux

3.1.1 Châssis La conception du châssis doit être


Le châssis d’une tête horizontale doit être conforme aux normes du Tome III – Ouvrages
fabriqué de pièces en alliage d’aluminium d’art, chapitre 6 « Structures de signalisa-
conformes à la norme  6401 « Aluminium ». Les tion, d’éclairage et de signaux lumineux »,
pièces utilisées pour la fabrication du châssis section 6.5 « Critères de conception »,
peuvent être de la tôle ou de la plaque en CAN/CSA S6 « Code canadien sur le calcul
alliage d’aluminium 6061–T6, des tubes ou des ponts routiers », CSA W59.2 « Construc-
des profilés en alliage d’aluminium 6061–T6 tion soudée en aluminium » et CSA W47.2
ou 6063 –T6 ou des pièces coulées en fonte « Certification des compagnies de soudage
d’aluminium en alliage 356 –T6. par fusion de l’aluminium ». Le tableau 6.5–1
du Tome III – Ouvrages d’art présente les
Toute pièce soudée en alliage d’aluminium valeurs maximales permises.
6063–T6 doit être soumise à un traitement
thermique, nécessaire pour revenir à un niveau Le cadre doit être muni d’un écran de visi-
de résistance égal à 85 % de la limite élastique bilité formant une bande symétrique minimale
à l’état non soudé. de 100  mm sur sa périphérie, conformément à
la norme ST– 017B « Equipment and Material
Le châssis d’une tête horizontale peut être Standards of the Institute of Transportation
ouvert ou fermé. Le châssis ouvert est com- Engineers: Vehicle Traffic Control Signal
posé d’un cadre auquel est fixé un manchon Heads ».
de raccord. Le châssis fermé est composé
d’un cadre, d’un dos recouvrant les boîtiers de 3.1.2 Boîtier des lanternes
lanterne et d’un manchon de raccord. Ce der-
nier est normalement fixé au dos du châssis. Le boîtier des lanternes doit être en alu-
minium ou en polycarbonate stabilisé contre
Le châssis fermé doit être étanche de les rayons ultraviolets et la chaleur. Il doit
façon à ce que l’eau ne puisse pas s’infiltrer être conforme à la norme ST– 017B « Equip-
Contenu normatif

et s’accumuler à l’intérieur. ment and Material Standards of the Institute


of Transportation Engineers: Vehicle Traffic
Control Signal Heads ».

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8601
Têtes horizontales pour Page

signaux lumineux 3 5
NORME
de

Date

2013 12 15

La porte donnant accès à l’intérieur de Pour chacune des lanternes, une prise
la lanterne doit permettre l’adaptation d’un femelle à connexion rapide de marque Molex,
module à diodes, et ce, sans l’aide d’outils ou l’équivalent compatible avec les équipe-
spéciaux ou d’adaptateurs. Elle doit être arti- ments du Ministère, doit être fournie et installée
culée sur des charnières et être maintenue sur des fils, comme montré à la figure  8601–2.
fermée par un dispositif mécanique sécuritaire L’utilisation de connecteurs vissés (de type
pouvant être ouvert manuellement, sans outils. Marrette) est interdite.
Un bornier de raccordement doit être ins-
3.1.3 Visière tallé derrière la première lanterne (du côté du
Chaque porte d’accès doit être munie manchon de raccord). Le bornier de raccorde-
d’une visière de type casquette ou en biseau ment doit avoir des espacements minimaux
(cap ou cut-away ) afin d’atténuer l’effet de la de 11 mm entre les contacts.
lumière solaire sur la diffusion du message
lumineux, comme décrit dans la norme 3.2.2 Aboutement à la potence
ST– 017B « Equipment and Material Standards La tête horizontale pour signaux lumineux
of the Institute of Transportation Engineers: doit être munie d’un manchon de raccord d’une
Vehicle Traffic Control Signal Heads ». longueur nominale de 300 mm permettant de
fixer solidement la tête d’un tenon en acier
3.2 Fixation ou en aluminium de 102 mm de diamètre sur
300 mm de longueur placé à l’extrémité des
3.2.1 Assemblage des composants potences de signalisation lumineuse.
Le joint d’assemblage entre une plaque Le manchon de raccord doit comporter au
pliée et une pièce coulée doit être enduit d’une moins quatre boulons et permettre d’ajuster
colle époxy et sécurisé au moyen de boulons la position de la tête de ± 3 °, horizontalement
en acier inoxydable de 6,4 mm (1/4 po), file- ou verticalement, par rapport à l’axe du tenon.
tage UNC 20) de diamètre, munis d’écrous à Les boulons doivent avoir un diamètre d’au
gaine d’insertion en téflon. L’utilisation de vis moins 12,7 mm (1/2 po) et une longueur
autotaraudeuses est interdite. de 50,8 mm, et être munis d’un dispositif
Le châssis doit être conçu de façon à antidesserrage. Le serrage des boulons de
pouvoir s’installer à gauche ou à droite de la fixation doit s’effectuer à l’extérieur de la tête.
voie de circulation. Le système de fixation ne doit pas endom-
Les goupilles servant à retenir les portes mager le tenon afin d’éviter toute fissuration.
des lanternes doivent être à ressort et réuti- De plus, le manchon de raccord doit être
lisables. muni d’au moins une bride d’attache qui
Les boulons et les écrous doivent être peut être placée à l’intérieur du châssis et
en acier inoxydable, conformément à la boulon­née de l’extérieur. Une bride d’attache
norme 6201 « Boulons, tiges d’ancrage, faite de plaques pliées en acier inoxydable,
écrous et rondelles en acier » (ASTM F593 boulonnées à deux barres soudées au man-
et ASTM F594 respectivement). Les autres chon de raccord est également acceptée. Les
matériaux de la quincaillerie doivent être en dimensions minimales de chaque plaque pliée
acier inoxydable de même type que les bou- doivent être de 25 sur 4,76 mm.
lons et les écrous. Un dispositif doit empêcher le relâchement
Contenu normatif

des assemblages.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8601
Page Têtes horizontales pour
4 5 signaux lumineux
NORME
de

Date

2013 12 15

1 Fil du module rouge : de couleur rouge.


Fil du module jaune : de couleur jaune.
Fil du module vert : de couleur brune.

Notes :
– la marque de commerce Molex est donnée à titre indicatif;
– les cotes sont en millimètres.

Figure 8601–2
Connecteurs pour feux horizontaux

3.3 Fini extérieur of the Institute of Transportation Engineers:


La surface de l’écran de visibilité faisant Vehicle Traffic Control Signal Heads ».
face à la circulation doit être munie d’une De plus, les têtes horizontales pour
pellicule rétroréfléchissante de couleur jaune, signaux lumineux doivent être soumises aux
conformément au Tome V – Signalisation rou- essais de vibrations et de chocs décrits dans
tière, chapitre 8 « Signaux lumineux ». la procédure d’électrotechnique PSEL– 05
Les visières et les surfaces extérieures « Essais de vibrations et de chocs – Tête
des lanternes doivent être de couleur noire. horizontale pour signaux lumineux ».
Les autres surfaces extérieures doivent être
de couleur grise. 3.5 Étiquetage
Lorsqu’une peinture est utilisée, elle doit Une étiquette permanente doit être fixée
être émaillée. Le fini extérieur doit pouvoir sur la surface intérieure des châssis et sur
résister à toute écaillure ou décoloration pour la boîte de livraison. Les étiquettes doivent
une durée minimale de sept ans. porter les indications suivantes :
– le nom du fabricant ou sa marque de
3.4 Essais commerce;
Contenu normatif

Les têtes horizontales doivent être sou- – le modèle;


mises aux essais décrits dans la norme – le numéro de série;
ST– 017B « Equipment and Material Standards – la date de fabrication.
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8601
Têtes horizontales pour Page

signaux lumineux 5 5
NORME
de

Date

2013 12 15

3.6 Documentation
La documentation à fournir est la suivante  :
– les dessins d’atelier, les fiches techniques
et les procédures d’installation, y compris
entre autres les exigences relatives aux
couples de serrage applicables et à l’ins-
tallation des divers éléments composant
la tête horizontale;
– les notes de calcul;
– le rapport des essais exigés dans la
section 3.4 de la présente norme;
– un attestation d’un laboratoire indépendant
et certifié démontrant la conformité à la
norme ST– 017B « Equipment and Material
Standards of the Institute of Transportation
Engineers: Vehicle Traffic Control Signal
Heads » et à la procédure d’électrotech-
nique PSEL– 05 « Essais de vibrations et
de chocs  – Tête horizontale  pour signaux
lumineux ».
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8602
Têtes verticales pour Page

signaux lumineux 1 4
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet Première partie et modifications du Qué-


bec » et CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences
La présente norme a pour objet de générales – Code canadien de l’électricité,
déterminer les exigences du Ministère en ce Deuxième partie ».
qui a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des têtes verticales pour signaux La tête de feux verticale pour signaux lumi-
lumineux. neux doit être conforme à la norme ST– 017B
« Equipment and Material Standards of the
Institute of Transportation Engineers: Vehicle
2. Références Traffic Control Signal Heads ».
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants : 3.1 Composants
La tête verticale est un ensemble formé
NORMES d’un nombre de lanternes, attachées les unes
aux autres, correspondant au nombre de
ASSOCIATION CANADIENNE
messages lumineux à diffuser.
DE NORMALISATON
Les différents composants de la tête
CAN/CSA C22.10 « Code de construction
verticale sont montrés à la figure 8602–1.
du Québec – Chapitre V – Électricité –
Code canadien de l’électricité, Première 3.1.1 Boîtier
partie et modifications du Québec ».
Le boîtier d’une lanterne doit être fabriqué
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences en polycarbonate stabilisé contre les rayons
générales – Code canadien de l’électricité, ultraviolets et la chaleur, tel qu’il est décrit
Deuxième partie ». dans la norme ST– 017B « Equipment and
INSTITUTE OF TRANSPORTATION Material Standards of the Institute of Trans-
ENGINEERS portation Engineers: Vehicle Traffic Control
ST– 017B « Equipment and Material Signal Heads ».
Standards of the Institute of Transportation La conception de la tête verticale doit être
Engineers: Vehicle Traffic Control Signal conforme à la norme du Tome III – Ouvrages
Heads ». d’art, chapitre 6 « Structures de signalisa-
tion, d’éclairage et de signaux lumineux »,
MINISTÈRE DES TRANSPORTS section 6.5 « Critères de conception ». Le
DU QUÉBEC tableau 6.5–1 du Tome III – Ouvrages d’art
Tome III – Ouvrages d’art. présente les valeurs maximales permises.
Tome V – Signalisation routière.
Tome VII – Matériaux, 3.1.2 Porte d’accès
Norme 6201 « Boulons, tiges d’ancrage, La porte doit permettre l’adaptation d’un
écrous et rondelles en acier ». module à diodes, et ce, sans l’aide d’outils
spéciaux ou d’adaptateurs.
3. Caractéristiques requises 3.1.3 Visière
La tête verticale doit satisfaire aux exi- Chaque porte d’accès doit être munie
Contenu normatif

gences des normes CAN/CSA  C22.10 « Code d’une visière de type casquette ou en biseau
de construction du Québec – Chapitre V – (cap ou cut-away ) afin d’atténuer l’effet de
Électricité – Code canadien de l’électricité,

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Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8602
Page Têtes verticales pour
2 4 signaux lumineux
NORME
de

Date

2013 12 15

Figure 8602–1
Composants d’une tête verticale pour signaux lumineux

la lumière solaire sur la diffusion du mes- Pour chacune des lanternes, une prise
sage lumineux, comme décrit dans la norme femelle à connexion rapide, de marque Molex
ST– 017B « Equipment and Material Standards ou l’équivalent compatible avec les équipe-
of the Institute of Transportation Engineers: ments du Ministère, doit être fournie et installée
Vehicle Traffic Control Signal Heads ». sur des fils, comme montré à la figure  8602–2.
Les modules DEL sont montrés ici à titre L’utilisation de connecteurs vissés (de type
indicatif. Ils font l’objet d’une norme distincte Marrette) est interdite.
Complément à la norme

(norme 8403 « Module à diodes électrolumi- Chaque lanterne doit posséder son


nescentes pour signaux lumineux »). propre bornier de raccordement, comprenant
cinq  sections de branchement double au mini-
3.2 Fixation mum (10 points de contact). Ces borniers de
raccordement doivent avoir des espacements
3.2.1 Assemblage des composants minimaux de 11 mm entre les contacts.
Les boulons et les écrous doivent être en Chaque lanterne pour signaux lumineux
acier inoxydable conformément à la norme doit être munie d’un dispositif permettant
6201 « Boulons, tiges d’ancrage, écrous et ron- d’accepter un conduit de 50 mm.
Contenu normatif

delles en acier » (ASTM F593 et ASTM F594 Un diamètre nominal de 1,5 po (NPS –


respectivement). Les autres matériaux de la Nominal Pipe Standard), mentionné dans
quincaillerie doivent être en acier inoxydable la norme  ITE, correspond à un diamètre exté-
de même type que les boulons et les écrous. rieur de 48,26 mm (donc 50 mm).

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8602
Têtes verticales pour Page

signaux lumineux 3 4
NORME
de

Date

2013 12 15

1 Fil du module rouge : de couleur rouge.


Fil du module jaune : de couleur jaune.
Fil du module vert : de couleur brune.

Notes :
– la marque de commerce Molex est donnée à titre indicatif;
– les cotes sont en millimètres.

Figure 8602–2
Connecteurs pour feux verticaux

3.3 Fini extérieur la boîte de livraison. Les étiquettes doivent


Les surfaces intérieures des visières et porter les indications suivantes :
toutes les surfaces extérieures des lanternes – le nom du fabricant ou sa marque de
doivent avoir un fini noir. commerce;
– le modèle;
3.4 Essais – le numéro de série;
Les têtes verticales doivent être soumises – la date de fabrication.
aux essais décrits dans la norme ST– 017B
« Equipment and Material Standards of the 3.6 Documentation
Institute of Transportation Engineers: Vehicle
Traffic Control Signal Heads ». La documentation à fournir est la suivante :
– les dessins d’atelier, la fiche technique et
3.5 Étiquetage les instructions d’installation, y compris
Une étiquette permanente doit être fixée entre autres les exigences relatives aux
sur la surface intérieure de la première lan- couples de serrage applicables et à l’ins-
tallation des divers éléments composant
Contenu normatif

terne de la tête verticale (celle du bas) et sur


la tête verticale;

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Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8602
Page Têtes verticales pour
4 4 signaux lumineux
NORME
de

Date

2013 12 15

– le rapport des essais exigés dans la sec-


tion 3.4 de la présente norme;
– une attestation d’un laboratoire indépen-
dant et certifié démontrant la conformité
à la norme ST– 017B « Equipment and
Material Standards of the Institute of
Transportation Engineers: Vehicle Traffic
Control Signal Heads ».

Contenu normatif

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8603
Têtes de feux pour piétons Page

à décompte numérique 1 3
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet Les modules doivent être conformes à


la norme « Pedestrian Traffic Control Signal
La présente norme a pour objet de Indicators  –  Light Emitting Diode (LED) Signal
déterminer les exigences du Ministère en ce Modules ».
qui a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des lanternes de tête de feux pour 3.1 Tête de feux
piétons à décompte numérique.
Les dimensions minimales de la tête de
feux, y compris les symboles et les chiffres,
2. Références sont spécifiées au Tome V – Signalisation
La présente norme renvoie à l’édition routière, chapitre 8 « Signaux lumineux »,
la plus récente de chacun des documents dessins normalisés 019 « Dimensions
suivants : minimales des feux pour piétons à décompte
numérique (têtes de feux verticales) » et
NORMES 020 « Dimensions minimales des feux pour
piétons à décompte numérique (têtes de feux
ASSOCIATION CANADIENNE horizontales et symboles combinés) ».
DE NORMALISATON
La conception des têtes de feux doit être
CAN/CSA C22.10 « Code de construction conforme à la norme 8602 « Têtes verticales
du Québec – Chapitre V – Électricité – pour signaux lumineux » en ce qui a trait aux
Code canadien de l’électricité, Première composants, à la fixation et au fini extérieur.
partie et modifications du Québec ».
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences 3.2 Unité optique
générales – Code canadien de l’électricité, Les modules à diodes électrolumines-
Deuxième partie ». centes des têtes de feux pour piétons doivent
INSTITUTE OF TRANSPORTATION avoir un fond noir.
ENGINEERS
« Pedestrian Traffic Control Signal 4. Caractéristiques électriques
Indicators – Light Emitting Diode (LED) La tête de feux pour piétons doit être con-
Signal Modules ». forme aux normes CAN/CSA C22.10 « Code
MINISTÈRE DES TRANSPORTS de construction du Québec – Chapitre V –
DU QUÉBEC Électricité – Code canadien de l’électricité,
Première partie et modifications du Qué-
Tome V – Signalisation routière. bec » et CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences
Tome VII – Matériaux, générales – Code canadien de l’électricité,
Norme 8602 « Têtes verticales pour signaux Deuxième partie ».
lumineux ».
4.1 Électricité
3. Caractéristiques requises Pour chacun des modules, un ensemble
La tête de feux pour piétons à décompte de prises mâle/femelle à connexion rapide
numérique inclut les modules à diodes élec- de marque Molex, ou l’équivalent compatible
troluminescentes (DEL) pour piétons. avec les équipements du Ministère, doit être
Contenu normatif

fourni et installé sur des fils, comme montré


à la figure 8603–1.

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VII
8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8603
Page Têtes de feux pour piétons
2 3 à décompte numérique
NORME
de

Date

2013 12 15

5. Caractéristiques Les étiquettes doivent porter les indica-


tions suivantes :
opérationnelles
– le nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
5.1 Affichage
– le modèle;
Les exigences concernant l’affichage et
le mode de fonctionnement des têtes de feux – le numéro de série;
pour piétons à décompte numérique sont pré- – la date de fabrication.
sentées au Tome V – Signalisation routière, Une partie ou la totalité de cette information
chapitre 8 « Signaux lumineux ». peut être regroupée et inscrite sous forme de
Les DEL doivent être assemblées de code. Si c’est le cas, une référence permet-
façon que, en cas de défectuosité partielle, tant de comprendre le code et d’en extraire
le réseau de distribution pour l’affichage des les renseignements exigés doit être fournie.
DEL assure que le message transmis ne sera
pas modifié. 8. Documentation
La documentation à fournir est la suivante  :
5.2 Programmation des phases
– le schéma électrique de conception;
Les options programmables, le micro-
contrôleur ou les interrupteurs de contrôle du – les dessins d’atelier, la fiche technique et
module à décompte doivent être accessibles, les procédures d’installation, y compris
directement ou par logiciel, pour permettre la entre autres les exigences relatives aux
programmation ou les mises à niveau. couples de serrage applicables et à l’ins-
tallation des divers éléments composant
5.3 Protection la tête de feux pour piétons;
L’impédance de l’état de défaut (Failed – le rapport des essais exigés dans la sec-
State Impedance) est exigée et doit être tion 6 « Essais » de la présente norme;
conforme à la norme de l’Institute of Transpor- – une attestation d’un laboratoire indépen-
tation Engineers « Pedestrian Traffic Control dant et certifié démontrant la conformité
Signal Indicators  –  Light Emitting Diode (LED) à la norme « Pedestrian Traffic Control
Signal Modules ». Signal Indicators – Light Emitting Diode
(LED) Signal Modules »;
6. Essais – un manuel et, si nécessaire, le logiciel de
Complément à la norme

Les têtes de feux pour piétons doivent être programmation.


soumises aux essais décrits dans la norme
« Pedestrian Traffic Control Signal Indicators  –
Light Emitting Diode (LED) Signal Modules ».

7. Étiquetage
Une étiquette permanente doit être fixée
sur la surface intérieure d’une des lanternes
Contenu normatif

et sur la boîte de livraison.

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8603
Têtes de feux pour piétons Page

à décompte numérique 3 3
NORME
de

Date

2013 12 15

1 Fil du module de la main : de couleur orange.


Fil du module de la silhouette : de couleur bleue.

Notes :
– la marque de commerce Molex est donnée à titre indicatif;
– les cotes sont en millimètres.

Figure 8603–1
Connecteurs pour module pour piétons
Contenu normatif

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VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8700
Page
Boîtier des coffrets 1 7
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet 3. Fabrication
La présente norme a pour objet de déter- Les boîtiers doivent être fabriqués en acier
miner les exigences du Ministère en ce qui inoxydable conformément à la norme ASTM
a trait aux caractéristiques générales des A167 « Standard Specification for Stainless
boîtiers des coffrets. and Heat-Resisting Chromium-Nickel Steel
Plate, Sheet, and Strip ». L’acier utilisé doit
2. Références être de type  304, calibre  14, et d’un fini de sur-
face de type 2B au minimum, conformément
La présente norme renvoie à l’édition à la norme ASTM A480 / A480M « Standard
la plus récente de chacun des documents Specification for General Requirements for
suivants : Flat-Rolled Stainless and Heat-Resisting Steel
Plate, Sheet, and Strip ».
NORMES
Les exigences sont décrites dans les
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING plans types :
AND MATERIALS – PT1PC– 01 « Dimensions des coffrets et
ASTM A167 « Standard Specification for des plaques de fond »;
Stainless and Heat-Resisting Chromium- – PT1PC– 01A « Fixation des coffrets sur
Nickel Steel Plate, Sheet, and Strip ». fût »;
ASTM  A480 / A480M « Standard Specifi- – PT1PC– 02 « Coffret de branchement –
cation for General Requirements for Flat- Plaque de fond et accessoires de mon-
Rolled Stainless and Heat-Resisting Steel tage »;
Plate, Sheet, and Strip ». – PT1PC– 03 « Coffret de branchement
NATIONAL ELECTRICAL et de distribution pour l’éclairage routier
MANUFACTURERS ASSOCIATION 120/240 V  –  Plaque de fond et accessoires
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies de montage »;
with NTCIP Requirements ». – PT1PC– 04 « Coffret de branchement
NEMA 250 « Enclosures for Electrical et de distribution pour l’éclairage routier
Equipment (1000 Volts Maximum) ». 347/600 V  –  Plaque de fond et accessoires
de montage »;
ASSOCIATION CANADIENNE DE – PT1PC– 05 « Coffret pour feux de circula-
NORMALISATION tion à 8 ou 16 relais – Plaque de fond et
Complément à la norme

CSA W47.1 « Certification des compagnies accessoires de montage »;


de soudage par fusion de l’acier ». – PT1PC– 06 « Coffret pour feux cligno-
MINISTÈRE DES TRANSPORTS tants – Plaque de fond et accessoires de
DU QUÉBEC montage »;
Tome VII – Matériaux, – PT1PC– 07 « Coffret pour système
Norme 6201 « Boulons, tiges d’ancrage, de relève avec feux de circulation –
écrous et rondelles en acier ». Accessoires de montage »;
Norme  6401 « Aluminium ». – PT1PC– 08 « Coffret pour télésurveillance
Contenu normatif

et contrôle – Accessoires de montage »;

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Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8700
Page

2 7 Boîtier des coffrets


NORME
de

Date

2013 12 15

– PT1PC– 09 « Coffret de branchement et Pour les coffrets de distribution et de


de distribution pour panneau à messages contrôle pour feux de circulation, des renforts
variables 120/240 V – Plaque de fond et pleine largeur vis-à-vis des brides d’attache
accessoires de montage »; doivent être ajoutés pour assurer une plus
– PT1PC–10 « Coffret de branchement grande rigidité.
et de distribution pour panneau à mes- Lors de l’utilisation d’une plaque de fond,
sages variables 347/600 V – Plaque de l’ouverture de la porte doit être égale ou
fond et accessoires de montage »; supérieure à celle-ci pour qu’elle puisse sortir
– PT1PC–11 « Coffret de contrôle pour librement.
panneau à messages variables – Les boîtiers doivent être conçus de
Montage des équipements ». manière que l’eau ne tombe pas à l’intérieur
Les boulons et les écrous doivent être du coffret lors de l’ouverture de la porte. De
en acier inoxydable conformément à la plus, l’accumulation de neige ou de glace sur
norme 6201 « Boulons, tiges d’ancrage, le coffret ou dans les gouttières ne doit pas
écrous et rondelles en acier » (ASTM F593 empêcher l’ouverture de la porte.
et ASTM F594 respectivement). Les autres Pour les coffrets de distribution et de
matériaux de la quincaillerie doivent être en contrôle pour feux de circulation, même si ces
acier inoxydable de même type que les boulons composants ne font pas partie intégrante de
et les écrous. L’emploi d’un système antides- chaque coffret, il faut toujours prévoir l’espace
serrage résistant aux vibrations est requis. nécessaire pour les éléments de montage
Pour tous les coffrets dont les dimensions permettant le contrôle de deux phases pour
excèdent 610 mm en largeur et 915 mm en piétons, au minimum, avec des boutons
hauteur, l’installation d’un dispositif de levage d’appel à quatre fils et l’emploi de deux pan-
pour la manipulation et le transport du coffret, neaux de présignalisation « Préparez-vous à
soudé sur le dessus du boîtier, est requise. arrêter ».
Les boîtiers doivent être certifiés 3R,
comme défini dans la norme NEMA 250 4. Porte
« Enclosures for Electrical Equipment La porte doit être fixée au coffret au moyen
(1000  Volts Maximum) ». d’une charnière dissimulée de type piano. Elle
Toutes les surfaces internes et externes doit être munie d’un joint d’étanchéité sur tout
des boîtiers doivent être exemptes d’aspérités le périmètre et s’appuyer sur un épaulement.
et de tout autre défaut, dont une pénétration Tous les coffrets dont les dimensions
Complément à la norme

trop prononcée des soudures internes alté- excèdent 610 mm en largeur et 915 mm en
rant l’apparence des surfaces extérieures hauteur doivent avoir une poignée cadenas-
des boîtiers. sable par le haut et une crémone à trois  points
Les ouvertures pratiquées dans les tôles de fixation et un système de retenue, per-
doivent être percées selon les gabarits appro- mettant de conserver la porte en position
priés. La périphérie des ouvertures doit être ouverte, conforme à la norme NEMA TS–2
lisse et sans bavure. En l’absence de conduit « Traffic Controller Assemblies with NTCIP
ou de bague de raccordement, une gaine Requirements ».
protectrice doit être utilisée autour des trous La serrure de ces coffrets doit être posi-
Contenu normatif

laissant le passage aux fils électriques. tionnée de façon à ce qu’elle dégage le fonc-
tionnement complet de la poignée.

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8700
Page
Boîtier des coffrets 3 7
NORME
de

Date

2013 12 15

Pour les coffrets de distribution et de Rails


contrôle pour feux de circulation : Deux modèles de rails sont requis, soit un
– des renforts supplémentaires à l’intérieur en « Z » et un en « U ».
de la porte doivent être ajoutés pour assu- « Z » : calibre 14 en acier inoxydable de
rer une plus grande rigidité; type 304 perforé. Les trous doivent
– un portillon doit être utilisé  :  il doit avoir une avoir 6,4 mm de diamètre et être espa-
porte avec serrure, fixée sur une charnière cés de 15 mm c/c. Les trous doivent
et munie d’un joint d’étanchéité sur tout le être munis d’un dispositif de retenue
périmètre. pour écrous  10-32 aux endroits requis.
Ce modèle de rail est utilisé princi-
5. Soudage palement pour fixer les composants
électriques plus lourds.
Le fabricant doit détenir une procédure de
soudage et un système d’inspection basés « U » : acier zingué de modèle PR5 (TS35/
sur la norme CSA W47.1 « Certification des CF6). Ce modèle de rail est utilisé
compagnies de soudage par fusion de l’acier ». principalement pour les borniers et les
Les soudures internes et externes doivent être porte-fusibles.
nettoyées et sablées.
7. Porte-documents
6. Montage Un porte-documents pour l’insertion des
plans doit être fourni avec chaque coffret et fixé
Plaque de fond et autres plaques de solidement sur la face intérieure de la porte du
montage boîtier. Le porte-documents doit résister lors
Les dimensions des plaques doivent être de manipulations à des températures variant
conformes aux exigences du ministère des de - 34 à + 74 °C.
Transports.
Elles doivent être en aluminium et les 8. Identification
alliages d’aluminium doivent être conformes à
Le fabricant doit fixer une étiquette à
la norme  6401 « Aluminium » du présent tome.
l’intérieur du boîtier à un endroit visible. Elle
Les plaques doivent être fixées sur des doit porter la certification de l’étanchéité et
rails en « Z » et conçues de manière à pouvoir donner les renseignements suivants :
être retirées librement sans avoir à enlever de
– le nom du fabricant ou sa marque de
composants.
Complément à la norme

commerce;
Pour les coffrets de distribution et de
– le nom de l’organisme de certification,
contrôle pour feux de circulation, la plaque de
le numéro de certification du fabricant et
fond doit être conçue de manière à pouvoir
l’identification « type 3R »;
basculer librement vers l’avant au moyen de
pentures sans rien accrocher. – la date d’approbation;
Les plaques de fond des coffrets pour – le code d’identification du coffret permet-
l’éclairage CE1 et CE3 à 120/240 V et à tant de le relier au lot de production auquel
347/600 V sont identiques et comportent les il appartient.
Contenu normatif

mêmes percements. Aucune marque de commerce ne doit être


apposée sur l’extérieur du boîtier.

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Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8700
Page

4 7 Boîtier des coffrets


NORME
de

Date

2013 12 15

9. Codification des coffrets 10. Dimension des coffrets


La codification des coffrets sert à spécifier Le tableau 8700–1 présente les dimen-
avec précision les caractéristiques requises sions des différents coffrets.
pour un coffret. La façon de créer le code est
présentée à la figure 8700–1.

Figure 8700–1
Structure du code descriptif pour les coffrets électrotechniques

Caractéristiques physiques CB - 0 - 0 - 1 - A1 - F1 (1)

– Type de coffret
• CB : Coffret de branchement
• CCS : Coffret pour feux clignotants simple
intensité
• CE1 : Coffret de branchement et de distribu-
tion pour l’éclairage routier 120/240 V
• CE3 : Coffret de branchement et de distribu-
tion pour l’éclairage routier 347/600 V
• CF8 : Coffret pour feux de circulation à
8 relais
• CF16 : Coffret pour feux de circulation à
16 relais
• CM : Coffret pour station météo
• CPMV : Coffret de contrôle pour panneau à
messages variables
• CPMV1 : Coffret de branchement et de distribu-
tion pour panneau à messages variables
120/240 V
Complément à la norme

• CPMV2 : Coffret de branchement et de distribu-


tion pour panneau à messages variables
347/600 V
• CR : Coffret pour système de relève
• CRPMV : Coffret pour système de relève pour
panneau à messages variables
• CS : Coffret spécial
• CTC : Coffret pour télésurveillance et contrôle
Contenu normatif

1. Exemple de codes descriptifs.


(suite page suivante)

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8700
Page
Boîtier des coffrets 5 7
NORME
de

Date

2013 12 15

Figure 8700–1 (suite)


Structure du code descriptif pour les coffrets électrotechniques

Caractéristiques physiques CB - 0 - 0 - 1 - A1 - F1 (1)

– Option de montage du coffret


• 0 : coffret vide
• inclut seulement le boîtier du coffret avec fixation
• 1 : coffret avec composants mécaniques et électriques
• inclut le coffret complet avec la cellule
photoélectrique
• 2 : coffret avec composants mécaniques
seulement
• inclut :
• boîtier du coffret avec fixation
• plaque de fond avec fixation (si demandé)
• plaques de fixation
• rails
• alimentation (si applicable), soit :
• coffret de branchement
• tube électrique métallique
• conduits rigides métalliques
• raccords et fixations nécessaires

– Plaque de fond
• 0 : sans plaque de fond
• 1 : avec plaque de fond

– Méthode de fixation de la plaque de fond


Complément à la norme

• 0 : avec moulure en « J »


• 1 : à spécifier par le fournisseur
• 2 : sans objet

1. Exemple de codes descriptifs.


(suite page suivante)
Contenu normatif

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VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8700
Page

6 7 Boîtier des coffrets


NORME
de

Date

2013 12 15

Figure 8700–1 (suite et fin)


Structure du code descriptif pour les coffrets électrotechniques

Caractéristiques physiques CB - 0 - 0 - 1 - A1 - F1 (1)

– Accessoires
• A1 : dispositif de maintien de la porte en position
ouverte à 135°
• A2 : crémone à 3 points de fixation modèle
EBERHARD 5647 ou équivalent approuvé
• A3 : poignée verrouillable par cadenas modèle
EBERHARD 45-8061 SSP ou équivalent
approuvé
• A4 : cliquets à leviers scellés modèle SOUTHCO
C5-21-16 ou équivalent approuvé
• A5 : poignée avec dispositif permettant de retirer
la poignée modèle ECONOLITE 10-6395 ou
équivalent approuvé
• A6 : dispositif de levage des coffrets modèles
HALFEN TPA-FP ancrage à plateau ou
équivalent approuvé
• A7 : ventilation et chauffage
• A8 : tablette

– Fixation du coffret
• F1 : fixation sur fût avec profilé standard
• F2 : fixation sur fût avec courroies de retenue
• F3 : montage sur socle
• F4 : à spécifier par le fournisseur

1. Exemple de codes descriptifs.


Complément à la norme
Contenu normatif

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8700
Page
Boîtier des coffrets 7 7
NORME
de

Date

2013 12 15

Tableau 8700–1
Dimensions des coffrets
Type de Dimensions du coffret (mm)
Description
coffret Largeur Hauteur Profondeur
CB Coffret de branchement 255 510 200
CCS Coffret pour feux clignotants simple intensité 255 510 200
CE1 Coffret de branchement et de distribution pour 610 1220 200
l’éclairage routier 120/240 V
CE3 Coffret de branchement et de distribution pour 610 1220 200
l’éclairage routier 347/600 V
CF8 Coffret pour feux de circulation à 8 relais 635 1255 430
CF16 Coffret pour feux de circulation à 16 relais 760 1380 455
CM Coffret pour station météo 915 1220 405
CPMV Coffret de contrôle pour panneau à messages 610 1220 405
variables
CPMV1 Coffret de branchement et de distribution pour 610 1220 405
panneau à messages variables 120/240 V
CPMV2 Coffret de branchement et de distribution pour 610 1220 405
panneau à messages variables 347/600 V
CR Coffret pour système de relève 760 915 405
CRPMV Coffret pour système de relève pour panneau à 810 1135 460
messages variables
CS Coffret spécial 610 915 405
CTC Coffret pour télésurveillance et contrôle 760 915 405
Contenu normatif

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matériaux électriques Tome

VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8701
Coffrets de branchement
Page
et de distribution 1 4
NORME
de

pour l’éclairage routier Date

2012 12 15

1. Objet du Québec – Chapitre V – Électricité – Code
canadien de l’électricité, Première partie et
La présente norme a pour objet de déter- modifications du Québec » et CAN/CSA  C22.2
miner les exigences du Ministère en ce qui a no 0 « Exigences générales – Code canadien
trait aux caractéristiques de la partie électrique de l’électricité, Deuxième partie ».
des coffrets de branchement et de distribution
pour l’éclairage routier. Sauf indication contraire, cette norme
fait référence à des tensions et des courants
alternatifs.
2. Références
Le montage des composants des boîtiers
La présente norme renvoie à l’édition doit être conforme à la norme CAN/CSA  C22.2
la plus récente de chacun des documents no 14 « Industrial Control Equipment ».
suivants : Les coffrets de branchement et de dis-
tribution pour l’éclairage routier à 120/240 V,
NORMES de deux à cinq circuits de dérivation, et à
ASSOCIATION CANADIENNE 347/600 V, de deux à quatre circuits de déri-
DE NORMALISATION vation doivent être fabriqués selon les formes
et les dimensions exigées par le ministère
CAN/CSA C22.10 « Code de construction des Transports.
du Québec – Chapitre V – Électricité –
Code canadien de l’électricité, Première Ces exigences sont indiquées dans les
partie et modifications du Québec ». plans types :
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences géné- – PT1PC–01 « Dimensions des coffrets et
rales – Code canadien de l’électricité, des plaques de fond »;
Deuxième partie ». – PT1PC–01A « Fixation des coffrets sur
CAN/CSA C22.2 no 0.12 « Espace de fût »;
câblage et espace de pliage de fils dans les – PT1PC–03 « Coffret de branchement
boîtiers pour appareils d’au plus 750 V ». et distribution pour l’éclairage routier
CAN/CSA C22.2 no 14 « Industrial Control 120/240 V – Plaque de fond et acces-
Equipment ». soires de montage »;
– PT1PC–03A « Coffret de branchement
MINISTÈRE DES TRANSPORTS et distribution pour l’éclairage routier
DU QUÉBEC 120/240 V – Montage et schéma élec-
Complément à la norme

Tome VII – Matériaux, trique »;


Norme 8201 « Fils et câbles électriques ». – PT1PC–04 « Coffret de branchement
Norme 8700 « Boîtier des coffrets ». et distribution pour l’éclairage routier
347/600 V  –  Plaque de fond et accessoires
3. Caractéristiques de montage »;
– PT1PC–04A « Coffret de branchement
3.1 Exigences générales et distribution pour l’éclairage routier
347/600 V – Montage et schéma élec-
Les coffrets de branchement et de dis-
trique ».
tribution pour l’éclairage routier doivent être
Contenu normatif

conformes à la norme 8700 « Boîtier des Les coffrets sont fournis avec deux  circuits
coffrets » du présent tome et aux normes de dérivation, mais peuvent recevoir jusqu’à
CAN/CSA C22.10 « Code de construction quatre ou cinq circuits de dérivation, selon
le cas.
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Tome matériaux électriques
VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8701
Page
Coffrets de branchement
2 4 et de distribution
NORME
de

Date
pour l’éclairage routier
2012 12 15

3.1.1 Coffret de branchement Le nombre minimal de disjoncteurs requis


Un coffret de branchement complet (avec est, sauf indication contraire :
conduits, condulets, bagues et connecteurs) – pour une tension de 347/600 V :
doit être fixé dans le coin supérieur gauche. - 1 disjoncteur 3 pôles de 100 A;
Il doit être de type 3R, conforme aux dimen- - 6 disjoncteurs 1 pôle de 40 A;
sions exigées par le ministère des Transports.
Il doit être muni d’un dispositif de verrouillage – pour une tension de 120/240 V :
par cadenas. - 1 disjoncteur 2 pôles de 100 A;
Ces exigences sont décrites dans les plans - 4 disjoncteurs 1 pôle de 40 A.
types PT1PC–03 ou PT1PC–04.
Il doit être certifié « CSA pour application 3.2.2 Contacteur
de branchement »; de ce fait, les borniers de L’isolation du contacteur doit être de
neutre, de mise à la terre et de continuité des 10 000  MΩ sous une tension de 5000 V cou-
masses doivent être inclus et installés en usine. rant continu entre les bornes de la bobine.
La partie isolante et les parties exposées
3.2 Composants électriques du contacteur doivent avoir reçu un traitement
Une copie du schéma électrique de antifongique.
montage doit être fournie et insérée dans Le contacteur doit posséder les caracté-
la pochette du porte-documents.Tous les ristiques suivantes :
composants électriques doivent être approu- – type magnétique;
vés CSA ou équivalent mentionné dans
CAN/CSA C22.10 « Code de construction – trois pôles normalement ouverts;
du Québec – Chapitre V – Électricité – Code – courant alternatif maintenu de 100 A au
canadien de l’électricité, Première partie et minimum;
modifications du Québec ». – conçu pour lampe à décharge ou pour
équipement de type AC-1;
3.2.1 Disjoncteurs – tension d’opération de 600 V;
Les disjoncteurs doivent être de type – alimentation de la bobine à 120 V, 60 Hz.
thermomagnétique, avec un étalonnage
magnétique non ajustable et montés dans 3.2.3 Transformateur
un boîtier moulé.
Un transformateur monophasé doit être
Les cosses des disjoncteurs doivent être
Complément à la norme

fourni pour les coffrets 347/600 V afin d’alimen-


séparées par une cloison de protection et ter la cellule photoélectrique. Il doit être d’une
pouvoir accepter des fils de type monocon- puissance de 350 VA. La tension au primaire
ducteur de calibre 8 à 1/0. est de 347 V ou de 600 V et au secondaire,
L’isolation des disjoncteurs doit être de de 120/240 V.
10 000  MΩ sous une tension de 5000 V cou-
rant continu. 3.2.4 Cellule photoélectrique
Les disjoncteurs doivent aussi être La cellule photoélectrique doit être
munis d’une plaque isolante et de boulons alimentée à 120 V, d’une puissance minimale
de fixation. de 1800 VA et être conçue pour un usage
Contenu normatif

extérieur. Un contact normalement fermé et

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matériaux électriques Tome

VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8701
Coffrets de branchement
Page
et de distribution 3 4
NORME
de

pour l’éclairage routier Date

2012 12 15

un dispositif de verrouillage avec prise femelle doit être fourni et fixé solidement à la plaque
de type verrou rotatif « twist lock » sont requis. de fond au moyen de boulons et d’écrous à
La quincaillerie pour la fixation de la cellule insertion de nylon.
photoélectrique doit être fournie pour l’ins-
tallation sur le chapeau au sommet d’un fût. 3.2.10 Câblage
Tout le câblage de puissance (alimentation
3.2.5 Sélecteur à trois positions et distribution) doit être de type RWU. Pour le
Un sélecteur à 3 positions dans un boîtier câblage de contrôle, les types RWU et TWU
doit être fourni. Sa capacité doit être de 10 A sont acceptés. Le câblage doit correspondre
sous une tension de 600 V. aux indications de la norme 8201 « Fils et
câbles électriques » du présent tome.
3.2.6 Porte-fusible et fusible Le câblage doit être disposé, plié et attaché
3.2.6.1 Pour la cellule photoélectrique en évitant tout dommage à la gaine isolante
Une borne de type « porte-fusible » pour des conducteurs et des câbles. Les espace-
fusible miniature pouvant être fixée sur les ments entre les fils doivent être conformes
rails des modèles en « G » et en « U » doit aux normes CAN/CSA C22.2 no  14 « Indus-
être fournie. Le porte-fusible doit être de type trial Control Equipment » et CAN/CSA C22.2
industriel extrarobuste. no 0.12 « Espace de câblage et espace de
pliage de fils dans les boîtiers pour appareils
3.2.6.2 Pour le transformateur d’au plus 750 V ».
Une borne de type « porte-fusible » pour Lorsque l’exigent les normes CAN/
fusible de modèle GMA6 ou ATM pouvant être CSA C22.10 « Code de construction du
fixée sur les rails des modèles en « G » et en Québec – Chapitre V – Électricité – Code
« U » doit être fournie. Le porte-fusible doit canadien de l’électricité, Première partie
être de type industriel extrarobuste. et modifications du Québec » et CAN/CSA
C22.2 no 0 « Exigences générales – Code
3.2.7 Bornes juxtaposables canadien de l’électricité, Deuxième partie », un
Les bornes juxtaposables et leurs fil de mise à la terre de couleur verte de calibre
accessoires de montage doivent être emboîta- suffisant doit être installé entre le bornier de
bles, isolées à 600 V et capables de se fixer sur neutre et celui de mise à la terre.
les rails des modèles en « G » et en « U ».
4. Identification
3.2.8 Adaptateur pour conducteurs
de calibres différents 4.1 Montage électrique
Un adaptateur conçu spécialement pour la Sur la plaque de montage pour composants
marque et le modèle de contacteur choisi doit électriques, le fournisseur responsable de la
être fourni et installé sur la borne principale partie électrique doit apposer une étiquette
« noire » de ce dernier afin d’y raccorder le fil portant la certification CSA, ou l’équivalent,
d’alimentation du fusible du transformateur et donnant les renseignements suivants :
de calibre 14. – le nom du fournisseur ou sa marque de
commerce;
3.2.9 Bornier de mise à la terre
Contenu normatif

– le nom ou le logo de l’organisme de


Un bornier de mise à la terre, comportant
certification et le numéro de certification
un minimum de 10 points de raccordement
du fournisseur;
et pouvant recevoir des fils de calibre 4 à 14,

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Tome matériaux électriques
VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8701
Page
Coffrets de branchement
4 4 et de distribution
NORME
de

Date
pour l’éclairage routier
2012 12 15

– les caractéristiques électriques nominales


suivantes :
- la tension;
- la fréquence;
- le nombre de phases;
- le courant total en ampères;
– la date d’approbation.

4.2 Porte-fusible
Une étiquette doit être apposée près de
chaque porte-fusible donnant les renseigne-
ments sur le modèle et la capacité des fusibles
de remplacement. Elle doit être conforme aux
indications de la norme CAN/CSA  C22.2 no 14
« Industrial Control Equipment ».

4.3 Bornes
Une étiquette doit être apposée près de
chaque série de bornes et près du bornier de
mise à la terre donnant les renseignements
sur la tension et l’équipement raccordé.

Contenu normatif

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matériaux électriques Tome

VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8702
Coffrets de branchement Page

1 2
NORME
de

Date

2012 12 15

1. Objet Première partie et modifications du Qué-


bec » et CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences
La présente norme a pour objet de générales – Code canadien de l’électricité,
déterminer les exigences du Ministère en ce Deuxième partie ».
qui a trait aux caractéristiques de la partie
électrique des coffrets de branchement pour Sauf indication contraire, cette norme
les systèmes électrotechniques. fait référence à des tensions et des courants
alternatifs.
2. Références Le montage des composants des boîtiers
doit être conforme à la norme CAN/CSA C22.2
La présente norme renvoie à l’édition n° 14 « Industrial Control Equipment».
la plus récente de chacun des documents Les coffrets de branchement doivent être
suivants : fabriqués selon les formes et les dimensions
exigées par le ministère des Transports.
NORMES
Ces exigences sont décrites dans les
ASSOCIATION CANADIENNE plans types :
DE NORMALISATON – PT1PC–01 « Dimensions des coffrets et
CAN/CSA C22.10 « Code de construction des plaques de fond »;
du Québec – Chapitre V – Électricité – – PT1PC–01A « Fixation des coffrets sur
Code canadien de l’électricité, Première fût »;
partie et modifications du Québec ». – PT1PC–02 « Coffret de branchement –
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences géné- Plaque de fond et accessoires de mon-
rales – Code canadien de l’électricité, tage »;
Deuxième partie ». – PT1PC–02A « Coffret de branchement –
CAN/CSA C22.2 n° 0.12 « Espace de Montage et schéma électrique ».
câblage et espace de pliage de fils dans les
boîtiers pour appareils d’au plus 750 V ». 3.2 Composants électriques
CAN/CSA C22.2 n° 14 « Industrial Control Une copie du schéma électrique de
Equipment ». montage doit être fournie et insérée dans la
MINISTÈRE DES TRANSPORTS pochette du porte-documents. Tous les com-
DU QUÉBEC posants électriques doivent être approuvés
CSA ou équivalent mentionné dans CAN/CSA
Complément à la norme

Tome VII – Matériaux,


C22.10 « Code de construction du Québec –
Norme 8201 « Fils et câbles électriques ». Chapitre V – Électricité – Code canadien de
Norme 8700 « Boîtier des coffrets ». l’électricité, Première partie et modifications
du Québec ».
3. Caractéristiques
3.2.1 Disjoncteur
3.1 Exigences générales Le disjoncteur doit être de type thermo-
magnétique, avec un étalonnage magnétique
Les coffrets de branchement doivent être
non ajustable et monté dans un boîtier moulé.
conformes à la norme 8700 du présent tome
Contenu normatif

Les cosses du disjoncteur doivent être sépa-


et aux normes CAN/CSA C22.10 « Code
rées par une cloison de protection et pouvoir
de construction du Québec – Chapitre V –
accepter des fils de type monoconducteur de
Électricité – Code canadien de l’électricité,
calibre 8 à 1/0.

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Tome matériaux électriques
VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8702
Page Coffrets de branchement
2 2
NORME
de

Date

2012 12 15

L’isolation du disjoncteur doit être de Un fil de mise à la terre de couleur verte


10 000  MΩ sous une tension de 5000 V cou- de grosseur #6 AWG au minimum doit être
rant continu. installé entre le bornier de neutre et celui de
Le disjoncteur doit aussi être muni d’une mise à la terre.
plaque isolante et de boulons de fixation.
Le nombre minimal de disjoncteurs requis 4. Identification
est, sauf indication contraire :
pour l’éclairage routier : 4.1 Montage électrique
– pour une tension de 347/600 V : Sur la plaque de montage pour composants
électriques, le fournisseur responsable de la
- 1 disjoncteur 3 pôles de 100 A; partie électrique doit apposer une étiquette
– pour une tension de 120/240 V : portant la certification CSA, ou l’équivalent,
- 1 disjoncteur 2 pôles de 100 A; et donnant les renseignements suivants :
pour les signaux lumineux : – le nom du fournisseur ou sa marque de
- 1 disjoncteur 2 pôles de 30 A. commerce;
– le nom ou le logo de l’organisme de
3.2.2 Bornes juxtaposables certification et le numéro de certification
Les bornes juxtaposables et leurs du fournisseur;
accessoires de montage doivent être de type – les caractéristiques électriques nominales
emboîtable, isolées à 600 V et pouvoir se fixer suivantes :
sur les rails de modèles en « G » et en « U ». - la tension;
3.2.3 Bornier de mise à la terre - la fréquence;
Un bornier de mise à la terre, comportant - le nombre de phases;
un minimum de trois points de raccordement - le courant total en ampères;
et pouvant recevoir des fils de calibre 4 à 14, – la date d’approbation.
doit être fourni et fixé solidement à la plaque
de fond au moyen de boulons et d’écrous à
insertion de nylon.

3.2.4 Câblage
Tout le câblage doit être de type RWU et
correspondre aux indications de la norme  8201
« Fils et câbles électriques » du présent tome.
Le câblage doit être disposé, plié et
attaché en évitant tout dommage à la gaine
isolante des conducteurs et des câbles. Les
espacements entre les fils doivent être con-
formes aux normes CAN/CSA C22.2 n° 14
« Industrial Control Equipment » et CAN/
CSA C22.2 n° 0.12 « Espace de câblage et
Contenu normatif

espace de pliage de fils dans les boîtiers pour


appareils d’au plus 750 V ».

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8703
Coffrets de distribution et Page

de contrôle pour feux de circulation 1 4


NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet 3. Caractéristiques
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui 3.1 Exigences générales
a trait aux caractéristiques électrique des Les coffrets de distribution et de
coffrets de distribution et de contrôle pour contrôle pour feux de circulation doivent être
feux de circulation. conformes à la norme 8700 « Boîtier des
coffrets » du présent chapitre et aux normes
2. Références CAN/CSA C22.10 « Code de construction
du Québec – Chapitre V – Électricité –
La présente norme renvoie à l’édition la Code canadien de l’électricité, Première
plus récente des documents suivants : partie et modifications du Québec » et CAN/
CSA C22.2 n° 0 « Exigences générales –
NORMES Code canadien de l’électricité, Deuxième
ASSOCIATION CANADIENNE partie ».
DE NORMALISATION Sauf indication contraire, cette norme fait
CAN/CSA C22.10 « Code de construction référence à des tensions et à des courants
du Québec – Chapitre V – Électricité – Code alternatifs.
canadien de l’électricité, Première partie et Les coffrets doivent être conçus pour
modifications du Québec ». les contrôleurs « Advanced Transportation
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences Controller (ATC) » dont les interfaces de
générales – Code canadien de l’électricité, connexion sont de type 1 - A1N, conformes
Deuxième partie ». à la norme NEMA TS–2 « Traffic Controller
Assemblies with NTCIP Requirements ».
CAN/CSA C22.2 n° 14 « Industrial Control
Equipment ». Le montage des équipements doit suivre
les recommandations de la CSA SPE–1000
CSA SPE–1000 « Model Code for the field « Model Code for the field Evaluation of Elec-
Evaluation of Electrical Equipment ». trical Equipment » en appliquant la norme
NATIONAL ELECTRICAL CAN/CSA C22.2 n° 14 « Industrial Control
MANUFACTURERS ASSOCIATION Equipment ».
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies Les coffrets de distribution et de contrôle
with NTCIP Requirements ». pour feux de circulation doivent être fabriqués
selon les formes et dimensions exigées par
Complément à la norme

NEMA 250 « Enclosures for Electrical


Equipment (1000 Volts Maximum) ». le ministère des Transports.
NTCIP–1202 « Object Definitions for Actu- Ces exigences sont décrites dans les
ated Traffic Signal Controller (ASC) Units ». plans types :
Advanced Transportation Controller (ATC). – PT1PC– 01 « Dimensions des coffrets et
des plaques de fond »;
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC – PT1PC– 01A « Fixation des coffrets sur
fût »;
Tome VII – Matériaux,
– PT1PC– 05 « Coffret pour feux de circula-
Contenu normatif

Norme 8700 « Boîtier des coffrets ». tion à 8 ou 16 relais – Plaque de fond et


accessoires de montage »;

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8703
Page Coffrets de distribution et
2 4 de contrôle pour feux de circulation
NORME
de

Date

2013 12 15

– PT1PC– 05A « Coffret pour feux de 3.2.5 Relais de transfert


circulation à 8 ou 16 relais – Montage des L’ensemble des relais de transfert doit être
équipements ». câblé et fonctionnel.
3.2 Composants électriques 3.2.6 Détecteurs de véhicule
Le coffret doit permettre l’utilisation de
3.2.1 Généralités huit détecteurs enfichables doubles et de
Le coffret pourra être conçu pour 8 ou deux interfaces enfichables de préemption;
16 relais de charge. Le coffret devra être le support des détecteurs doit être entière-
câblé en « mode de clignotement d’urgence ment câblé et fonctionnel. De plus, les sorties
tout rouge ». Tous les accès au 120 V doivent arrière des détecteurs (c’est-à-dire les entrées
être isolés ou protégés contre tout contact du contrôleur) doivent être accessibles sur
accidentel. une plaque de montage. Celle-ci doit être
sur un circuit imprimé, avec des bornes de
3.2.2 Alimentation électrique raccordement et une identification numérique
Un interrupteur permettant d’enlever séquentielle et ce, autant pour la détection
l’alimentation électrique du contrôleur et du par boucle que pour les appels de feux pour
moniteur de conflit, tout en conservant les piétons.
feux en mode clignotant, doit être installé à
l’intérieur de la porte d’accès du boîtier. 3.2.7 Portillon
Deux circuits de distribution électrique Quatre interrupteurs à bascule, situés dans
séparés doivent être prévus : un pour les élé- le portillon, doivent permettre les modes de
ments de contrôle, l’autre pour les accessoires fonctionnement suivants :
(éclairage, chauffage, etc.). – int. 1 : Clignotant/Automatique;
L’alimentation électrique doit intégrer des – int. 2 : Manuel/Automatique;
filtres de lignes et des protections éprouvés – int. 3 : Avec/Sans alimentation électrique;
contre la foudre. Un éclairage d’appoint,
– int. 4 : Fixe (rappel minimal) / À la demande.
contrôlé au moyen d’un interrupteur, doit être
installé dans le boîtier. Une prise de courant, Le retour à la position Automatique de
avec protection de mise à la terre, est aussi l’interrupteur  1 doit enclencher le redémarrage
exigée. programmé du contrôleur.
Le contrôle manuel, accessible par l’inter-
Complément à la norme

3.2.3 Moniteur de conflit rupteur 2 (int. 2) doit être actionné au moyen


L’ensemble des canaux du moniteur de d’un bouton-poussoir muni d’un cordon d’envi-
conflit doit être facilement accessible et repé- ron 2 m de long.
rable. Ils doivent être branchés un à un sur les
bornes de raccordement des fusibles. 3.2.8 Résistances de charge
Une plaque de montage avec bornier doit
3.2.4 Relais de charge être fournie. Elle doit inclure six résistances.
L’ensemble des relais de charge doit être Le montage peut être à résistances actives
câblé et fonctionnel. Des cavaliers, à insérer ou être conçu de résistances de 2,2  kΩ, d’une
Contenu normatif

dans les borniers de relais inutilisés, doivent puissance de 10 watts, à grande capacité de
être installés. dissipation de chaleur.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8703
Coffrets de distribution et Page

de contrôle pour feux de circulation 3 4


NORME
de

Date

2013 12 15

Cette plaque doit être accessible sans Le câblage doit être d’une longueur suf-
avoir à abaisser la plaque de fond. fisante pour permettre, selon le cas, la mani-
pulation des composants ou la réalisation de
3.2.9 Chauffage et ventilation deux modifications.
Des éléments de chauffage doivent être
installés. Ils doivent être clairement identifiés 3.2.12.1 Connexion des éléments
et inclure une protection physique. L’ensemble électriques
des éléments de chauffage ne doit pas excé- La connexion des éléments électriques
der 150 watts. doit être faite par soudage ou au moyen de
Un contrôle avec thermostats ajustables cosses isolées.
manuellement est exigé pour le chauffage et
toute ventilation forcée. 3.2.12.2 Soudage des conducteurs
Les thermodiscs sont interdits. Les conducteurs doivent être dégainés
au maximum de 3 mm avant le joint. De plus,
3.2.10 Porte-fusible et fusible le conducteur ne doit pas être marqué par le
L’ensemble du bornier de raccordement dégainage. Le câblage doit être fabriqué et
des têtes de feux de circulation doit utiliser des attaché de façon à éviter d’endommager les
porte-fusibles de type industriel, à bouchon gaines isolantes des conducteurs. Tous les
vissé et des fusibles miniatures à action rapide, raccordements doivent être attachés méca-
de (¼ po) de diamètre sur (1 ¼ po) de long niquement avant d’être soudés. Si une gaine
et d’une capacité de 5A, pouvant se fixer sur thermorétractable est utilisée, elle doit avoir
des rails de modèle « PR5 (TS35) ». une longueur minimale de 20 mm excédant
de chaque côté du fil mis à nu.
3.2.11 Bornes juxtaposables
Les bornes juxtaposables et leurs 3.2.12.3 Raccordement aux bornes
accessoires de montage doivent être de Les cosses de raccordement doivent être
type emboîtable, isolés à 600 V et fixables sur de type « à œillet » et celles situées à l’arrière
les rails de modèle « PR5 (TS35) ». de la plaque de montage doivent être assem-
blées avec des rondelles autobloquantes.
3.2.12 Câblage
Le câblage doit être plié et attaché en 4. Identification
évitant tout dommage à la gaine isolante des
conducteurs et des câbles. Les espacements 4.1 Montage électrique
entre les fils doivent être conformes à la norme
Le fournisseur responsable du montage
CAN/CSA C22.2 n° 14 « Industrial Control
électrique doit apposer à l’intérieur de la porte
Equipment ».
du coffret une étiquette permanente autocol-
Tous les conducteurs doivent être groupés lante avec inscriptions indélébiles portant la
dans une gaine protectrice. Les conducteurs certification CSA, ou l’équivalent approuvé, et
avec connecteurs militaires ou de même type donnant les renseignements suivants :
doivent être groupés dans une gaine souple
– le nom du fournisseur ou sa marque de
en polyester tressé, approuvé par le Labo-
Contenu normatif

commerce;
ratoire des assureurs du Canada (ULC) ou
l’équivalent, conformément aux températures – le nom ou le logo de l’organisme de
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies certification et le numéro de certification
with NTCIP Requirements ». du fournisseur;

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8703
Page Coffrets de distribution et
4 4 de contrôle pour feux de circulation
NORME
de

Date

2013 12 15

– les caractéristiques électriques nominales 5. Documentation


suivantes :
Les documents suivants doivent être
- la tension, la fréquence, le nombre fournis :
de phases et le courant total en
ampères, – le plan complet du câblage électrique du
coffret, sur support électronique et papier;
- la date d’approbation.
– la représentation de la localisation des
4.2 Porte-fusible composants avec la référence au plan
électrique;
Une étiquette doit être apposée près de – les fiches techniques des composants;
chaque série de porte-fusibles de même
calibre donnant l’information sur le modèle – un rapport de vérification du fonctionne-
et la capacité des fusibles de remplacement. ment du coffret avec un contrôleur ATC.
Elle doit être conforme à la norme
CAN/CSA C22.2 no 14 « Industrial Control
Equipment ».

4.3 Bornes
Une étiquette doit être apposée près de
chaque série de bornes et près du bornier
de mise à la terre donnant l’information sur
la tension et l’équipement raccordé.
Un bornier doit donner accès au rac-
cordement de 16 relais de charge, par une
numérotation de gauche vers la droite, en
respectant l’ordre vert-jaune-rouge par relais
(1V-1J-1R, 2V-2J-2R […] 16V-16J-16R). Cette
numérotation doit être reportée sur chacun
des câbles raccordés à chacune des bornes.
Pour ce faire, des étiquettes ou des bagues
en vinyle, portant des caractères lisibles
et indélébiles et adaptées au diamètre des
câbles, doivent être utilisées.

4.4 Plaque de fond, plaques de


montage et contrôle
Une inscription lisible et permanente doit
être utilisée pour identifier l’ensemble des
bornes, des interrupteurs de contrôle et des
supports de composants.
Contenu normatif

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MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

8 8704
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Coffrets pour feux clignotants 1 3
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet Première partie et modifications du Qué-


bec » et CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences
La présente norme a pour objet de déter- générales – Code canadien de l’électricité,
miner les exigences du Ministère en ce qui Deuxième partie ».
a trait aux caractéristiques électriques des
coffrets pour feux clignotants. Sauf indication contraire, cette norme fait
référence à des tensions et à des courants
alternatifs.
2. Références
Le montage des boîtiers doit être conforme
La présente norme renvoie à l’édition la à la norme CAN/CSA C22.2 n° 14 « Industrial
plus récente des documents suivants : Control Equipment ».
Les coffrets pour feux clignotants doivent
NORMES être fabriqués selon les formes et les dimen-
ASSOCIATION CANADIENNE sions exigées par le ministère des Transports.
DE NORMALISATION Ces exigences sont décrites dans les
CAN/CSA C22.10 « Code de construction plans types :
du Québec – Chapitre V – Électricité – Code – PT1PC– 01 « Dimensions des coffrets et
canadien de l’électricité, Première partie et des plaques de fond »;
modifications du Québec ». – PT1PC– 01A « Fixation des coffrets sur
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences fût »;
générales – Code canadien de l’électricité, – PT1PC– 06 « Coffret pour feux cligno-
Deuxième partie ». tants – Plaque de fond et accessoires de
CAN/CSA C22.2 n° 0.12 « Espace de montage »;
câblage et espace de pliage de fils dans les – PT1PC– 06A « Coffret pour feux cli-
boîtiers pour appareils d’au plus 750 V ». gnotants simple intensité – Montage et
CAN/CSA C22.2 n° 14 « Industrial Control schéma électrique ».
Equipment ».
3.2 Composants électriques
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC Une copie du schéma électrique de mon-
tage doit être fournie et insérée dans le porte-
Tome VII – Matériaux, documents. Tous les composants électriques
Norme 8201 « Fils et câbles électriques ». doivent être approuvés CSA ou l’équivalent
Complément à la norme

Norme 8502 « Relais pour clignotants ». mentionné dans CAN/CSA C22.10 « Code


Norme 8700 « Boîtier des coffrets ». de construction du Québec – Chapitre V –
Électricité – Code canadien de l’électricité,
Première partie et modifications du Québec ».
3. Caractéristiques physiques
3.2.1 Porte-fusible et fusible
3.1 Exigences générales
Pour les sorties des modules à diodes
Les coffrets pour feux clignotants
doivent être conformes à la norme 8700 Une borne de type « porte-fusible » pour
« Boîtier des coffrets » du présent chapitre fusible miniature pouvant se fixer sur les
Contenu normatif

et aux normes CAN/CSA C22.10 « Code rails de modèles en « G » et en « U » doit être
de construction du Québec – Chapitre V – fournie. Le porte-fusible doit être de type
Électricité – Code canadien de l’électricité, industriel extrarobuste.

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Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.7 Coffrets
Chapitre Norme

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2 3 Coffrets pour feux clignotants


NORME
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Date

2013 12 15

Pour l’alimentation Première partie et modifications du Qué-


Une borne de type « porte-fusible » pour bec » et CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences
fusible de modèle KTK pouvant se fixer sur générales – Code canadien de l’électricité,
les rails de modèle en « G » doit être fournie. Deuxième partie ».
Le porte-fusible doit être de type industriel
extrarobuste. 3.2.6 Soudage des éléments
électriques
3.2.2 Bornes juxtaposables Les fils doivent être dégainés de 3 mm au
Les bornes juxtaposables et leurs maximum avant le joint. De plus, le conducteur
accessoires de montage doivent être de type et la gaine ne doivent pas être marqués par
emboîtable, isolés à 600 V et fixables sur les le dégainage. Le câblage doit être fabriqué
rails de modèles en « G » et en « U ». et attaché de façon à éviter tout coincement
qui pourrait endommager les gaines isolantes
3.2.3 Base de relais pour feux des conducteurs.
clignotants Tous les raccords doivent être atta-
La base de relais doit permettre d’utiliser chés mécaniquement et maintenus solide-
les relais spécifiés à la norme 8502 « Relais ment avant d’être soudés. La soudure des
pour clignotants ». résistances doit être recouverte d’une gaine
thermorétractable haute température d’une
3.2.4 Bornier de mise à la terre longueur qui excède de 20 mm au minimum
Un bornier de mise à la terre, comportant de chaque côté du fil mis à nu.
un minimum de trois points de raccordement
et pouvant recevoir des fils de calibre 4 à 14, 4. Identification
doit être fourni et fixé solidement à la plaque
de fond au moyen de boulons et d’écrous 4.1 Montage électrique
autobloquants. Sur la plaque de montage pour compo-
sants électriques, le fournisseur responsable
3.2.5 Câblage du montage électrique doit apposer une
Tout le câblage doit satisfaire aux étiquette portant la certification CSA, ou
exigences de la norme 8201 « Fils et câbles l’équivalent, et donnant les renseignements
électriques » du présent tome. suivants :
Le câblage doit être disposé, plié et – le nom du fournisseur ou sa marque de
attaché en évitant tout dommage à la commerce;
gaine isolante des conducteurs et des – le nom ou le logo l’organisme de certi-
câbles. Les espacements entre les fils fication et le numéro de certification du
doivent être conformes aux normes CAN/ fournisseur;
CSA C22.2 n° 14 « Industrial Control Equip-
– les caractéristiques électriques nominales
ment » et CAN/CSA C22.2 n° 0.12 « Espace
suivantes :
de câblage et espace de pliage de fils dans
les boîtiers pour appareils d’au plus 750 V ». - la tension, la fréquence, le nombre
de phases et le courant total en
Le câblage doit être conforme aux
ampères;
Contenu normatif

exigences des CAN/CSA C22.10 « Code


de construction du Québec – Chapitre V – – la date d’approbation.
Électricité – Code canadien de l’électricité,

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8.7 Coffrets
Chapitre Norme

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Coffrets pour feux clignotants 3 3
NORME
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2013 12 15

4.2 Porte-fusible
Une étiquette doit être apposée près de
chaque porte-fusible donnant l’information
sur le modèle et la capacité des fusibles de
remplacement. Elle doit être conforme à la
norme CAN/CSA C22.2 n° 14 « Industrial
Control Equipment ».

4.3 Bornes
Une étiquette doit être apposée près de
chaque série de bornes et près du bornier
de mise à la terre donnant l’information sur
la tension et l’équipement raccordé.
Contenu normatif

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1. Objet Ferrous Metals and Nonmagnetic, Noncon-


ductive Coatings Applied to Non-Ferrous
La présente norme a pour objet de déter- Metals ».
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques générales des AMERICAN ARCHITECTURAL
panneaux à messages variables (PMV) à MANUFACTURERS ASSOCIATION
usage permanent. AAMA 2605 « Voluntary specification per-
formance requirements and test procedures
2. Références for superior performing – Organic coatings
on aluminium extrusions and panels ».
Sauf indication contraire, la présente
norme renvoie à l’édition la plus récente des ELECTRONIC COMPONENTS,
documents suivants : ASSEMBLIES & MATERIALS
EIA 310–E « Cabinets, Racks, Panels, and
NORMES Associated Equipment ».
ASSOCIATION CANADIENNE MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DE NORMALISATION DU QUEBEC
CAN/CSA C22.10 « Code de construction Tome V – Signalisation routière.
du Québec – Chapitre V – Électricité – Tome VII – Matériaux,
Code canadien de l’électricité, Première
partie et modifications du Québec ». Norme 8700 « Boîtier des coffrets ».
CAN/CSA C22.2 no 14 « Industrial Control NATIONAL TRANSPORTATION
Equipment ». COMMUNICATIONS FOR ITS PROTOCOL
CSA SPE–1000 « Model Code for the field NTCIP 1103 « Transportation Management
Evaluation of Electrical Equipment ». Protocols ».
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING NTCIP 1201 « Global Object Definitions ».
AND MATERIALS NTCIP 1203 « Object Definitions for
ASTM B117 « Standard Practice for Opera- Dynamic Message Signs ».
ting Salt Spray (Fog) Apparatus ». NTCIP  2101 « PPP/RS232 ».
ASTM D968 « Standard Test Methods for NTCIP  2104 « Ethernet ».
Abrasion Resistance of Organic Coatings by NTCIP 2202 « Internet (TCP/IP and UDP/IP) ».
Falling Abrasive ».
NATIONAL ELECTRICAL
ASTM D1730 « Standard Pratices for Prep- MANUFACTURERS ASSOCIATION
aration of Aluminium and Aluminium-Alloy
Surfaces for Painting ». NEMA TS–4 « Hardware Standards for
Dynamic Message With NTCIP Require-
ASTM D3359 « Standard Test Methods for ments ».
Measuring Adhesion by Tape Test ».
NEMA 250 « Enclosures for Electrical
ASTM D3363 « Standard Test Method for Equipment (1000 Volts Maximum) ».
Film Hardness by Pencil Test ».
ASTM D7091 « Standard Practice for Non- ORGANISATION INTERNATIONALE
DE NORMALISATION
Contenu normatif

destructive Measurement of Dry Film Thick-


ness of Nonmagnetic Coatings Applied to ISO 8601 « International Standard Date and
Time Notation ».

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8.8 Panneaux à messages variables
Chapitre Norme

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Page Panneaux à messages variables
2 22 à usage permanent
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3. Caractéristiques Ces mêmes coffrets doivent tenir compte


des exigences des plans types :
3.1 Exigences générales – PT1PC– 01 « Dimensions des coffrets et
Les PMV sont des dispositifs lumineux des plaques de fond »;
permettant de transmettre différents mes- – PT1PC– 01A « Fixation des coffrets sur
sages en temps réel aux usagers de la route. fût »;
Cette norme couvre tous les types de – PT1PC– 09 « Coffret de branchement et
PMV permanents utilisés par le Ministère. de distribution pour panneau à messages
Ils doivent être conformes au chapitre 8 variables 120/240 V – Plaque de fond et
« Signaux lumineux » du Tome V – Signali­ accessoires de montage »;
sation routière. – PT1PC– 09A « Coffret de branchement et
Les PMV doivent être à affichage pleine de distribution pour panneau à messages
matrice, pouvant afficher des caractères variables 120/240 V  –  Montage et schéma
alphanumériques, des pictogrammes ou les électrique »;
deux simultanément et utiliser des diodes – PT1PC–11 « Coffret de contrôle pour pan­
électroluminescentes jaunes. neau à messages variables  –  Accessoires
Ils doivent pouvoir être gérés selon dif- de montage »;
férents modes de communication à distance – PT1PC–11A « Coffret de contrôle pour
autant que par branchement direct. panneau à messages variables  –  Montage
Les éléments de base d’un PMV sont : des équipements .
– le caisson, destiné à recevoir la face avant
et les éléments électroniques du système 3.2 Caractéristiques de l’affichage
d’affichage. Selon le cas, un caisson de L’affichage des PMV doit être conforme aux
type walk-in, pouvant permettre les opé- exigences du chapitre  8 « Signaux lumineux »
rations d’entretien; du Tome V – Signalisation routière en ce qui
– tout le câblage permettant l’interconnexion concerne, notamment :
des équipements fournis avec le PMV; – les dimensions minimales de la face avant
– les équipements nécessaires au contrôle du caisson;
et au fonctionnement du PMV; – la largeur minimale de l’écran de contraste;
– l’unité d’alimentation sans coupure (ASC) – les caractéristiques d’une bordure rétro-
requise pour la gestion des pannes d’ali- réfléchissante optionnelle;
Complément à la norme

mentation; – les distances minimales de visibilité et de


– les logiciels d’opération et d’entretien en lisibilité;
français. Les cartes de la matrice d’affichage doivent
Les PMV doivent respecter la figure être identiques et interchangeables. Elles
8801–1. doivent pouvoir être remplacées facilement
Le coffret de distribution et de contrôle sans outillage spécial.
et le coffret de relève de PMV doivent être
conformes à la norme 8700 « Boîtier des
Contenu normatif

coffrets » du présent tome.

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8.8 Panneaux à messages variables
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à usage permanent 3 22
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2013 12 15
Contenu normatif

Figure 8801–1
Schémas types d’installation d’un panneau à messages variables

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8.8 Panneaux à messages variables
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3.2.1 Photométrie 3.2.4 Adaptation de l’affichage à la


Les limites de chromacité des DEL de luminosité ambiante
l’affichage, les valeurs d’intensité lumineuse Les PMV doivent être munis d’un système
minimales et maximales, de jour et de nuit, d’asservissement progressif de l’intensité
l’uniformité de l’affichage et le rapport de lumineuse afin de gérer l’affichage en fonction
contraste doivent satisfaire aux exigences des conditions de luminosité ambiante.
de la norme NEMA TS – 4 « Hardware Stan- L’affichage doit être conforme aux exigences
dards for Dynamic Message With NTCIP de la norme NEMA TS – 4 « Hardware Stan-
Requirements ». dards for Dynamic Message With NTCIP
Requirements ».
3.2.2 Diodes
Ce système doit comprendre 3 cellules
Le choix des diodes doit répondre aux photoélectriques permettant de contrôler
exigences de la norme NEMA TS – 4 « Hard- automatiquement l’intensité du panneau.
ware Standards for Dynamic Message With Celle-ci doit cependant pouvoir être ajustable
NTCIP Requirements ». manuellement.
Le pixel doit apparaître comme un point, Une cellule doit être orientée loin de la
non comme des diodes individuelles. lumière directe et fonctionner pour des opé-
Le diamètre du pixel et la distance centre à rations jusqu’à 100 lux.
centre entre les pixels doivent être conformes Les deux autres cellules doivent être
au tableau 8801–1. orientées dans des directions opposées et
perpendiculaires au caisson, une vers l’amont
3.2.3 Définition de l’affichage de la route et l’autre vers l’aval. Elles doivent
Le pixel doit apparaître comme un point, fonctionner jusqu’à 100 000 lux.
non comme des diodes individuelles. Le dia- Les niveaux d’intensité du mode automa-
mètre du pixel et la distance centre à centre tique doivent être ajustables par le Ministère
entre les pixels doivent être conformes au selon une table de référence du logiciel.
tableau 8801–1.

Tableau 8801–1
Spécification des pixels

Caractéristiques Types de PMV (1)


des pixels 1er 2e 3e 4e
Hauteur des
400 mm 300 mm 460 mm 300 mm
caractères (H)
Distance centre Uniforme Uniforme Uniforme Uniforme
à centre des pixels à 57 mm à 43 mm à 66 mm à 43 mm
Diamètre du pixel Uniforme de Uniforme de Uniforme de Uniforme de
Contenu normatif

(7 à 13 % de H) 28 à 52 mm 21 à 39 mm 32 à 60 mm 21 à 39 mm
1. Comme défini au Tome V – Signalisation routière, chapitre 8 « Signaux lumineux ».

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8.8 Panneaux à messages variables
Chapitre Norme

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à usage permanent 5 22
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3.3 Caractéristiques mécaniques du (jauge 11). Ce masque doit avoir des ouver-


caisson tures uniquement en face des pixels.
Les caractéristiques mécaniques viennent Un système prévenant la condensation ou
compléter les exigences des plans types struc­ la formation de givre doit être installé.
turaux pour chaque type de PMV et les plans
types d’installation produits par le Ministère. 3.3.2 Accès
Lors de l’emploi d’un caisson de type
3.3.1 Face avant walk-in, la porte d’accès doit s’ouvrir vers
La face avant comprend un masque et un l’extérieur et être verrouillable. Un système
écran de contraste noirs, un écran de protec- de retenue, permettant de conserver la porte
tion transparent et une matrice d’affichage, en position ouverte, doit être installé et être
auxquels on peut ajouter une pellicule rétro- conforme aux exigences de la norme NEMA
réfléchissante (voir figure 8801–1). TS–4 « Hardware Standards for Dynamic
Message With NTCIP Requirements ».
L’écran de protection doit être fait de poly-
carbonate transparent résistant aux rayons UV. 3.3.3 Étanchéité
Il doit être fabriqué de façon à empêcher un
gondolement ou une flexion excessive. Il ne Comme décrit dans la norme NEMA TS – 4
doit pas toucher la matrice d’affichage. « Hardware Standards for Dynamic Message
With NTCIP Requirements », la certifica-
Cette surface transparente doit être recou- tion 3R est exigée, conformément à la norme
verte d’un masque de contraste en aluminium NEMA 250 « Enclosures for Electrical Equip-
ayant une épaisseur d’au moins 2,3 mm ment (1000 Volts Maximum) ».

Tableau 8801–2
Exigences pour le système de peinture
Essai selon Paramètre à
Critère d’acceptation
la norme évaluer
Après 4000 h d’exposition et lorsque examiné à l’oeil nu, le feuil
Résistance
de peinture ne doit pas présenter de cloquage, de corrosion ou
ASTM B117 et au brouillard
d’autres défauts au-delà de 2 mm de chaque côté d’une incision
Complément à la norme

AAMA 2605 salin durant


en X. De plus, il ne doit pas avoir de cloquage ni de corrosion sur
4000 heures
plus de 3 % de la surface du feuil non associée au X.
Aucun décollement ni écaillage ne doit être décelé
ASTM D3359 Adhérence
(degré de performance 5A ou 5B).
Aucune rupture du feuil ne doit être constatée après l’utilisation
ASTM D3363 Dureté
d’un crayon de grade « H ».
À la suite d’un choc direct, aucun décollement ne doit être
Résistance aux
AAMA 2605 constaté après avoir appliqué une charge créant une déformation
chocs
Contenu normatif

de 3 ± 0,3 mm à la surface de l’éprouvette.


Résistance à
ASTM D968 La résistance doit être supérieure ou égale à 40 litres / mil.
l’abrasion

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3.3.4 Ventilation, chauffage et filtres 3.4 Caractéristiques


Lorsqu’ils sont présents, la ventilation, environnementales
le contrôle de température et les filtres Les principaux composants, y compris le
antimoustiques doivent être conformes aux contrôleur, les blocs d’alimentation, les inter-
exigences de la norme NEMA TS – 4 « Hard- faces entrées/sorties, les cartes d’affichage,
ware Standards for Dynamic Message With les interfaces de communication et les capteurs
NTCIP Requirements ». environnementaux doivent être conformes
aux exigences de la norme NEMA TS – 4
3.3.5 Peinture « Hardware Standards for Dynamic Message
Pour le recouvrement noir mat du masque With NTCIP Requirements ».
et de l’écran de contraste, le fabricant doit Les caractéristiques de température,
utiliser un système de peinture approuvé d’humidité, de résistance aux vibrations et de
par le Ministère. Les fiches techniques de la précision de l’horlogerie doivent satisfaire au
peinture, de ses composants, et la description minimum à ces exigences.
complète de la méthode de préparation des
pièces doivent être soumises pour l’approba- 3.5 Caractéristiques électriques
tion du Ministère. Le traitement préparatoire
de l’aluminium doit être fait selon la norme 3.5.1 Généralités
ASTM ASTM D1730 « Standard Pratices for Tous les systèmes du PMV doivent être
Preparation of Aluminium and Aluminium-Alloy conformes à la norme CAN/CSA C22.10
Surfaces for Painting ». « Code de construction du Québec –
Le système de peinture doit respecter les Chapitre V – Électricité – Code canadien de
normes et les exigences du tableau 8801–2. l’électricité, Première partie et modifications
Une évaluation du système de peinture du Québec ».
doit être faite par un laboratoire indépendant Le montage des équipements doit suivre
certifié ISO 9001 afin de démontrer qu’on les recommandations de la CSA SPE–1000
satisfait à ces exigences. « Model Code for the field Evaluation of Elec-
La préparation et le recouvrement trical Equipment » en appliquant la norme
des échantillons de plaques et des pièces CAN/CSA C22.2 no 14 « Industrial Control
d’extrusion d’aluminium devant servir aux Equipment ».
essais doivent être effectués en présence du
représentant du laboratoire indépendant qui 3.5.2 Alimentation électrique
effectuera par la suite les essais. Le rapport Le courant maximal de chaque PMV ne
de l’évaluation doit inclure une description de doit pas dépasser 40A équilibré sur chacune
la procédure de préparation de la surface de des lignes pour un système à 120/240V CA.
l’aluminium et de l’application du revêtement Le calcul de la charge maximale doit être
et les valeurs d’épaisseur du film sec, détermi- conforme aux exigences de la norme
nées selon la norme ASTM  D7091 « Standard NEMA TS–4 « Hardware Standards for Dyna-
Practice for Nondestructive Measurement of mic Message With NTCIP Requirements ».
Dry Film Thickness of Nonmagnetic Coatings Lorsque le caisson est de type walk-in,
Applied to Ferrous Metals and Nonmagnetic, un panneau de distribution secondaire pour
Nonconductive Coatings Applied to Non-
Contenu normatif

l’alimentation électrique des principaux équi-


Ferrous Metals ». Ce rapport devra être remis pements doit être installé dans le caisson.
pour l’approbation du Ministère avant l’utilisa-
tion du système de peinture.

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3.5.3 Protections ces éléments doivent être munis de témoins


Un système protégeant les contrôleurs lumineux permettant de valider les différents
et ses interfaces contre les bruits électroma- états d’opération.
gnétiques et les surtensions électriques doit
être prévu, et les liens de communication et 3.5.7 Accessoires
d’alimentation électrique doivent inclure des Dans un caisson de type walk-in, un
suppresseurs de surtension. Ces exigences système d’éclairage avec grille de protection
doivent être conformes à la norme NEMA doit être installé. Il doit être contrôlé par un
TS – 4 « Hardware Standards for Dynamic interrupteur situé près de la porte d’accès,
Message With NTCIP Requirements ». relié à une minuterie d’extinction réglable.
Deux prises électriques doubles doivent être
3.5.4 Circuits imprimés installées à chacune des extrémités. Elles
La fabrication des circuits imprimés doit doivent être de type à disjoncteur différentiel
répondre aux exigences de la norme NEMA (DDFT).
TS – 4 « Hardware Standards for Dynamic Dans le coffret de contrôle, une lampe pour
Message With NTCIP Requirements ». Les éclairage intérieur et une barre multiprise à
deux faces doivent être enduites d’un scellant six sorties doivent être installées.
prévenant l’oxydation. Les prises doivent être de 15A, 120V CA
cer tifiées CSA selon la norme CAN/
3.5.5 Câblage et connecteurs CSA C22.10 « Code de construction du
L’installation du câblage doit être conforme Québec – Chapitre V – Électricité – Code
aux exigences de la norme NEMA TS – 4 canadien de l’électricité, Première partie et
« Hardware Standards for Dynamic Message modifications du Québec ».
With NTCIP Requirements ».
Les différents câbles doivent cheminer 3.6 Relève en cas de panne de
proprement et être regroupés pour permettre courant
un accès facile aux composants.
Ils doivent être identifiés au moyen d’éti- 3.6.1 Alimentation sans coupure
quettes ou de bagues en vinyle adaptées au Chaque PMV doit posséder une unité d’ali-
diamètre des câbles, fixées et indélébiles. mentation sans coupure (ASC) qui permettra
Aucune épissure n’est permise. Tous de conserver les données de programmation
les connecteurs doivent être à verrouillage, pendant 10 minutes au minimum.
polarisés et permettre au moins 50 cycles
3.6.2 Système de relève
d’utilisation. Tous les raccordements doivent
être attachés mécaniquement avant d’être Lorsque le fonctionnement du PMV est
soudés. relevé par un système avec accumulateurs,
la durée de l’autonomie doit être spécifiée au
3.5.6 Contrôleurs, blocs moment de l’achat. De plus, les accumulateurs
d’alimentation et chargeurs doivent être situés dans un coffret installé sur
un massif de fondation. Pour établir le nombre
Les connexions entre le contrôleur, les d’accumulateurs nécessaires, il faut respecter
blocs d’alimentation et les chargeurs doivent les critères suivants :
Contenu normatif

respecter les exigences de la norme NEMA


TS – 4 « Hardware Standards for Dynamic – l’autonomie de fonctionnement continue
Message With NTCIP Requirements ». Tous désirée du PMV;

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– l’affichage d’un damier avec l’intensité des (la majuscule T est employée pour séparer les
diodes à 50 %. éléments de la date et de l’heure).

3.7 Contrôleur 3.8 Surveillance


3.7.1 Caractéristiques du contrôleur 3.8.1 Généralités
Le contrôleur doit être de type industriel, Le contrôleur doit être capable de faire
être muni d’une interface locale avec écran un diagnostic du message réellement affiché
et clavier, et respecter les exigences de la sur le PMV.
norme NEMA  TS – 4 « Hardware Standards Il doit être en mesure de détecter diffé-
for Dynamic Message With NTCIP Require- rents problèmes de fonctionnement, confor-
ments ». Le logiciel d’application du contrôleur mément à la norme NEMA TS–4 « Hardware
doit être installé en usine. Les données ou la Standards for Dynamic Message With NTCIP
mise à jour doivent pouvoir être téléchargées Requirements ».
à distance.
À la suite de la détection d’un problème,
Le contrôleur doit être installé dans un l’information doit être conservée tant que le
châssis de 482,6 mm conforme à la norme contrôleur n’a pas fonctionné normalement
de l’EIA, 310–E « Cabinets, Racks, Panels, pendant 30 minutes au minimum ou tant que
and Associated Equipment ». le contrôleur n’a pas reçu une demande de
Cette valeur correspond au châssis de remise à zéro provenant du centre de contrôle.
(19 po), comme spécifié dans la norme EIA. En tout temps, chaque erreur décelée
Une horloge de surveillance (chien de pourra être transmise au centre de contrôle
garde) doit permettre de détecter tout sous forme d’alarme si une demande est faite
problème de fonctionnement du contrôleur et par ce dernier.
de le redémarrer.
3.8.2 Alarmes
3.7.2 Horlogerie Au minimum, les évènements suivants
La précision de l’horloge interne du contrô- doivent générer une alarme correspondante  :
leur, son affichage et son ajustement aux – mauvais fonctionnement des cellules
changements d’heure doivent être conformes photoélectriques;
à la norme NEMA TS – 4 « Hardware Stan-
– dépassement des seuils minimaux et
dards for Dynamic Message With NTCIP
maximaux des températures;
Complément à la norme

Requirements ». Elle doit pouvoir être syn-


chronisée avec celle du centre de contrôle, – ouverture des portes;
au moment d’une communication. – absence et retour de l’alimentation élec-
L’heure et la date doivent être conformes trique;
à la norme ISO 8601 « International Stan- – mauvais fonctionnement des ventilateurs;
dard Date and Time Notation », en uti- – pixels demeurant toujours allumés ou
lisant le for mat suivant : aaaa-mm-jj toujours éteints;
T heure:minute:seconde.
– mauvais fonctionnement des cartes
Exemple pour l’affichage de l’horlogerie : d’affichage;
Contenu normatif

2010-04-01T13:01:02 représente 1  minute et


– perte de communication entre le contrôleur
2 secondes après 13 heures le 1er avril 2010
et les cartes d’affichage.

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8.8 Panneaux à messages variables
Chapitre Norme

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3.8.3 Sécurité régional, les préfixes de sortie et d’inter-


Le contrôleur ne doit procéder aux urbain;
actions ordonnées par le logiciel d’opération – d’archiver automatiquement les para-
ou par la console d’entretien qu’à la suite mètres de configuration;
de la validation de sécurité selon la norme – d’archiver automatiquement, d’une façon
NTCIP 1103 « Transportation management continue et dans un fichier texte, toutes
protocols – Section 8 - Security ». Le groupe les actions exécutées, telles que les dia-
et les objets de cette norme, indiqués dans gnostics reçus et les messages affichés,
le tableau 8801–3, sont exigés. avec l’heure et la date, accompagnés des
nom, numéro et adresse du PMV; le nom
4. Logiciels d’opération, des champs doit être conservé comme
d’édition et d’entretien suit, sans espace :
[identification_du_pmv];[adresse_du_
4.1 Généralités pmv];[message];
L’exploitation des PMV doit respec- [code_erreur];[operateur];[date];[heure].
ter le chapitre 8 « Signaux lumineux » du Le logiciel d’opération doit permettre la
Tome V – Signalisation routière. surveillance des PMV. Au minimum, il doit
Elle doit être conforme à la norme NEMA permettre :
TS – 4 « Hardware Standards for Dynamic – de diagnostiquer les contrôleurs et d’impri-
Message With NTCIP Requirements ». mer ces diagnostics;
Les PMV doivent pouvoir être supervisés – de visualiser et diagnostiquer les diffé-
avec une interface « usager » conçue par le rentes alarmes;
Ministère ou par le fabricant. L’interface doit – de diagnostiquer, sur l’ensemble de la
être conforme au protocole de communi- matrice d’affichage, l’état des pixels;
cation NTCIP décrit dans la section 5.3
– de visionner les pixels allumés en temps
« Protocole ».
réel;
Les logiciels doivent être compatibles avec
– d’effectuer une scrutation de plusieurs
le système d’exploitation utilisé par le Minis-
PMV à une fréquence programmable,
tère. Ils doivent être accessibles au moyen
autant sur les PMV en réseau que les PMV
d’un mot de passe et posséder deux niveaux
isolés; cette scrutation doit pouvoir être
d’utilisateurs : opérateur (accès restreint) et
interrompue facilement en cas d’urgence,
administrateur (plein pouvoir).
notamment pour l’envoi d’un message.
4.2 Logiciel d’opération Le logiciel d’opération doit pouvoir faire
l’affichage de messages. Au minimum, il doit
Le logiciel d’opération doit pouvoir faire
permettre :
la configuration des PMV et l’archivage des
données. Au minimum, il doit permettre : – lorsque la communication est établie avec
un PMV, l’envoi rapide, soit en moins
– de configurer à distance un PMV;
de cinq secondes, d’un message alpha-
– de programmer à distance les seuils de numérique, d’un pictogramme ou les deux
température; simultanément à partir d’une seule fenêtre
Contenu normatif

– de programmer des paramètres de télé- d’application et avec un maximum de deux


communication tels que des accès  IP, des opérations : sélection d’un message et
numéros de téléphone avec leur code envoi au PMV pour qu’il s’affiche;

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8.8 Panneaux à messages variables
Chapitre Norme

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– d’afficher, à partir d’une banque de mes- – d’utiliser, au minimum, les fontes de carac-
sages située dans le centre de contrôle, tère mentionnées au chapitre  8 « Signaux
des messages sur un ou plusieurs PMV; lumineux » du Tome V – Signalisation
– de programmer une vitesse d’alternance routière;
des phases de message jusqu’à une fré- – de justifier, centrer ou positionner les
quence d’un changement de 10  secondes, messages, automatiquement ou manuel-
par incrément d’un dixième (1/10) de lement, verticalement ou horizontalement;
seconde; – de garder un espacement paramétrable
– de chercher un message dans une liste de 1 à 2 pixels entre deux caractères;
en utilisant les fonctionnalités standard de – de simuler et imprimer un message en
recherche, par exemple en trouvant le nom respectant la résolution et les dimensions
d’un message en entrant ses premières de la matrice d’affichage ainsi que celles
lettres; de la fonte utilisée;
– d’afficher continuellement un message à – de permettre la création, la modification
deux phases; et la sauvegarde de différentes fontes de
– de regrouper deux  messages à une phase caractères.
à partir d’une banque de messages dis-
tincts et de l’afficher immédiatement sur 4.4 Logiciel d’entretien
un PMV; Le logiciel d’entretien doit pouvoir faire
– de programmer une durée maximale de des mises au point des PMV. Au minimum, il
temps pendant laquelle un PMV n‘a pas doit permettre :
eu de communication avec un centre de – de prendre le contrôle localement ou à
contrôle, provoquant ainsi l’affichage d’un distance du PMV;
message par défaut (habituellement un
affichage éteint); – d’établir un diagnostic rapide et précis de
défauts, notamment la détection de sous-
– éteindre l'affichage. ensembles défectueux;
4.3 Logiciel d’édition – de mettre en évidence un problème de
communication entre le contrôleur et le
Le logiciel d’édition doit pouvoir faire la
mise en forme des messages à afficher sur le
centre de contrôle;
PMV. Au minimum, il doit permettre : – d’afficher un damier, un damier inversé ou
– d’importer les pictogrammes du chapitre  8 différents affichages de tests;
« Signaux lumineux » du Tome V – Signa­ – de diagnostiquer l’ensemble des alarmes;
lisation routière; – de vérifier la transmission des données
– de créer ou modifier des pictogrammes à entre les différents éléments de contrôle :
partir d’un éditeur graphique; - contrôleur,
– de sauvegarder, d’effacer et de renommer - interfaces,
des messages; - cartes d’affichage;
– d’utiliser un clavier français; – de vérifier l’intégrité du logiciel d’applica-
tion du contrôleur.
Contenu normatif

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Chapitre Norme

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5. Communications – l’opération continue du PMV durant


48 heures avec un changement de mes-
5.1 Généralités sage toutes les minutes;
Les interfaces de communication du – l’activation de l’ensemble des pixels de la
contrôleur doivent être conformes aux exi- matrice;
gences de la norme NEMA TS – 4 « Hardware – l’utilisation de tous les logiciels, avec les
Standards for Dynamic Message With NTCIP commandes d’affichage de messages et
Requirements ». l’emploi des fontes obligatoires;
– les essais de redémarrage;
5.2 Ports de communication – la programmation et la lecture des photo-
Le contrôleur doit être muni d’au moins cellules;
deux ports de communication Ethernet avec – la simulation des alarmes et la vérification
des connecteurs de type  RJ-45. Le contrôleur de l’archivage des évènements;
doit être accessible en utilisant les numéros
de port disponibles au Ministère. – la simulation de bris, tels que le débran-
chement de cartes d’affichage et le bris
5.3 Protocole de pixel;
Le protocole de communication doit être – la vérification de la durée du système de
conforme aux normes NTCIP « National relève, si présent;
Transportation Communication For ITS Pro- – la vérification de la communication au
tocol ». Une copie de la base de données moyen des modems ou des interfaces de
(MIB - Management Information Base) doit communication nécessaires.
être fournie dans un format texte.
Pour les normes NTCIP 1201 « Global 7. Inscriptions
Object Definitions » et NTCIP 1203 « Object Une plaque signalétique permanente doit
Definitions for Dynamic Message Signs », être installée près de ou sur la porte d’accès
NTCIP  2101 « PPP/RS232 », NTCIP  2104 du côté intérieur du caisson. Elle doit inclure
« Ethernet » et NTCIP  2202 « Internet (TCP/IP le nom du fabricant, le modèle, le numéro de
and UDP/IP) », les groupes et objets indiqués série, le poids total, la surface avant exposée
dans le tableau 8801–3 sont exigés. au vent, la charge électrique et la date de
fabrication du caisson de type walk-in.
6. Essais et approbations Une affiche doit être installée à l’extérieur,
Les essais et les approbations listés dans près de la porte d’accès, obligeant l’emploi
le tableau 8801–4 sont exigés. d’une lampe de poche pour les employés ayant
De plus, avant l’installation, des essais à travailler à l’intérieur du caisson.
doivent être effectués pour s’assurer que le
PMV est pleinement fonctionnel. 8. Documentation
Ces essais doivent inclure au minimum : Une documentation complète doit être
– la validation du temps maximal pour l’envoi fournie. Elle doit comprendre au minimum :
d’un message, comme exigé dans la sec- – les manuels d’installation, d’opération et
Contenu normatif

tion 4.2; d’entretien de tout l’équipement du PMV;

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– la version à jour des logiciels d’opération,


d’édition et d’entretien installés;
– la version à jour du micrologiciel (firmware)
du contrôleur;
– les mises à jour subséquentes; les mises
à jour doivent être fournies d’une façon
automatique et le détail de celles-ci doit
être documenté;
– les rapports de conformité;
– la description du système de peinture, y
compris la méthode de préparation des
pièces métalliques avant l’application du
revêtement;
– les fiches techniques de la peinture et la
méthode de préparation des pièces;
– les fiches techniques des composants;
– les plans électriques et électrotechniques
de raccordement du système;
– les calculs de charge pour le système de
relève;
– la méthode pour permettre la mise hors
service complète du système de relève
au moment de l’entretien;
– la liste des pièces de rechange néces-
saires, y inclus au minimum celles qui
sont indiquées dans la norme NEMA
TS – 4 « Hardware Standards for Dynamic
Message With NTCIP Requirements ».
Contenu normatif

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Tableau 8801–3
Objets des normes NTCIP qui doivent être supportés
Groupe d’éléments Identification informatique de l’objet

Sécurité
1103 – Transportation management protocols (TMP)
Objets pour la sécurité communityNameAdmin
(Security objects) communityNamesMax
communityNameTable
communityNameTableEntry
communityNameIndex
communityNameUser
communityNameAccessMask
Généralités
1201 – Global Object Definitions
Configuration globalSetIDParameter
(Global configuration ) globalMaxModules
globalModuleTable
moduleNumber
moduleDeviceNode
moduleMake
moduleModel
moduleVersion
moduleType
controller-baseStandards
Base de temps globalTime
(Global Time Mng ) globalDaylightSaving
PMPP maxGroupAddresses
(Point to Multi-point protocol ) hdlcGroupAddressTable
hdlcGroupAddressIndex
hdlcGroupAddressNumber
(suite page suivante)
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Tableau 8801–3 (suite )


Objets des normes NTCIP qui doivent être supportés
Groupe d’éléments Identification informatique de l’objet

Panneaux à messages variables


1203 – Object Definitions for Dynamic Message Signs (DMS)
Type dmsSignType
(Sign configuration ) dmsBeaconType
Apparence physique dmsSignAccess
(Graphical User Interface Appearance ) dmsSignHeight
dmsSignWidth
dmsHorizontalBorder
dmsVerticalBorder
dmsLegend
dmsSignTechnology
Fontes numFonts
(Font configuration ) fontTable
fontIndex
fontNumber
fontName
fontHeight
fontCharSpacing
fontLineSpacing
fontVersionID
maxFontCharacters
characterTable
characterNumber
characterWidth
characterBitmap
Spécification VMS vmsCharacterHeightPixels
(VMS Sign Configuration) vmsCharacterWidthPixels
vmsSignHeightPixels
Contenu normatif

(suite page suivante)

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Tableau 8801–3 (suite )


Objets des normes NTCIP qui doivent être supportés
Groupe d’éléments Identification informatique de l’objet

Spécification VMS vmsSignWidthPixels


(VMS Sign Configuration) vmsHorizontalPitch
vmsVerticalPitch
Caractéristiques MULTI defaultFlashOn
(MULTI-Mark Up Language Transportation defaultFlashOff
Information ) defaultFont
defaultJustificationLine
defaultJustificationPage
defaultPageOnTime
defaultPageOffTime
défautCharacterSet
Table de messages dmsNumPermanentMsg
(Message Table ) dmsNumChangeableMsg
dmsMaxChangeableMsg
dmsFreeChangeableMemory
dmsNumVolatileMsg
dmsMaxVolatileMsg
dmsFreeVolatileMemory
dmsMessageTable
dmsMessageMemoryType
dmsMessageNumber
dmsMessageMultiString
dmsMessageOwner
dmsMessageCRC
dmsMessagePixelService
dmsMessageRunTimePriority
dmsMessageMsgStatus
dmsValidateMessageError
Contenu normatif

(suite page suivante)

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Tableau 8801–3 (suite )


Objets des normes NTCIP qui doivent être supportés
Groupe d’éléments Identification informatique de l’objet

Communication dmsControlMode
(Sign Control ) dmsSWReset
dmsActivateMessage
dmsMessageTimeRemaining
dmsMsgTableSource
dmsMsgRequesterID
dmsMsgSourceMode
dmsMemoryMgmt
dmsActivateMsgError
Messages par défaut dmsShortPowerRecoveryMessage
(Default Message Control ) dmsLongPowerRecoveryMessage
dmsShortPowerLossTime
dmsResetMessage
dmsCommunicationsLossMessage
dmsTimeCommLoss
dmsPowerLossMessage
dmsEndDurationMessage
Surveillance des pixels vmsPixelServiceDuration
(Pixel Service Control ) vmsPixelServiceFrequency
Gérance des erreurs dmsMultiSyntaxError
(MULTI Error Control ) dmsMultiSyntaxErrorPosition
dmsMultiOtherErrorDescription
Brillance dmsIllumControl
(Illumination/Brightness Control ) dmsIllumMaxPhotocellLevel
dmsIllumPhotocellLevelStatus
dmsIllumNumBrightLevels
dmsIllumBrightStatus
dmsIllumManLevel
Contenu normatif

(suite page suivante)

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Tableau 8801–3 (suite )


Objets des normes NTCIP qui doivent être supportés
Groupe d’éléments Identification informatique de l’objet

Brillance dmsIllumBrightnessValues
(Illumination/Brightness Control ) dmsIllumBrightnessValuesError
dmsIllumLightOutpuStatus
État du panneau statMultiFieldRows
(Sign Status ) statMultiFieldTable
statMultiFieldIndex
statMultiFieldCode
statMultiCurrentFieldValue
watchdogFailureCount
dmsStatDoorOpen
État des erreurs shortErrorStatus
(Status Error ) controllerErrorStatus
État des pixels pixelFailureTableNumRows
(Pixels Error Status ) pixelFailureTable
pixelFailureDetectionType
pixelFailureIndex
pixelFailureXLocation
pixelFailureYLocation
pixelFailureStatus
pixelTestActivation
État de la ventilation fanFailures
(Fan Error Status ) fanTestActivation
État de l’alimentation signVolts
(Power Status ) lineVolts
powerSource
État de la température tempMinCtrlCabinet
(Temperature Status ) tempMaxCtrlCabinet
tempMinAmbient
Contenu normatif

(suite page suivante)

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Tableau 8801–3 (suite )


Objets des normes NTCIP qui doivent être supportés
Groupe d’éléments Identification informatique de l’objet

État de la température tempMaxAmbient


(Temperature Status ) tempMinSignHousing
tempMaxSignHousing
Réseau PMPP (Point to Multi-Point Protocol)
2101 – Sous-Réseau RS232
Généralités rs232Number
(Generic RS-232 ) rs232PortTable
rs232PortEntry
rs232PortIndex
rs232PortType
rs232PortInSigNumber
rs232PortOutSigNumber
rs232PortInSpeed
rs232PortOutSpeed
Ports asynchrones rs232AsyncPortTable
(Asynchronus ports RS-232 ) rs232AsyncPortEntry
rs232AsyncPortIndex
rs232AsyncPortBits
rs232AsyncPortStopBits
rs232AsyncPortParity
rs232AsyncPortAutobaud
rs232AsyncPortParityErrrs
rs232AsyncPortFramingErrrs
rs232AsyncPortOverrunErrrs
Ports synchrones rs232SyncPortTable
(Synchronus ports RS-232 ) rs232SyncPortEntry
rs232SyncPortIndex
rs232SyncPortClorkSource
Contenu normatif

rs232SyncPortFrameCheckErrs
rs232SyncPortTransmitUnderrunErrs
(suite page suivante)
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Tableau 8801–3 (suite )


Objets des normes NTCIP qui doivent être supportés
Groupe d’éléments Identification informatique de l’objet

Ports synchrones rs232SyncPortReceiveOverrunErrs


(Synchronus ports RS-232 ) rs232SyncPortInterruptedFrames
rs232SyncPortAbortedFrames
Table du signal d’entrée rs232InSigTable
(Input Signal Table ) rs232InSigEntry
rs232InSigPortIndex
rs232InSigName
rs232InSigState
rs232InSigChanges
Table du signal de sortie rs232OutSigTable
(Onput Signal Table ) rs232OutSigEntry
rs232OutSigPortIndex
rs232OutSigName
rs232OutSigState
rs232OutSigChanges
Profil Ethernet
2104 – Ethernet Subnetwork Profile
Statistique Ethernet dotStatsTable
(Ethernet-like Statistics ) dot3StatsIndex
dot3StatsAlignmentErrors
dot3StatsFCSErrors
dot3StatsSingleCollisionFrames
dot3StatsMultipleCollisionFrames
dot3StatsSQTestErrors
dot3StatsDeferredTransmissions
dot3StatsLateCollisions
dot3StatsExcessiveCollisions
dot3StatsIntenalMACTransitErrors
Contenu normatif

dot3StatsCarrierSenseErrors
(suite page suivante)

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Tableau 8801–3 (suite )


Objets des normes NTCIP qui doivent être supportés
Groupe d’éléments Identification informatique de l’objet

Statistique Ethernet dot3StatsFrameTooLongs


(Ethernet-like Statistics ) dot3StatsInternalMACReceiveErrors
dot3StatsEitherChipSet
Statistiques de collisions dot3CollTable
(Ethernet-like Collision Statistics ) dot3CollCount
dot3CollFrequencies
Profil Internet
2202 – UDP (User Datagram Protocol) / IP (Internet Protocol)
Protocole Internet ipForwarding
(Internet Protocol - IP ) ipDefaultTTL
ipInReceives
ipInHdrErrors
ipInAddrErrors
ipForwDatagrams
ipUnknownProtos
ipInDiscards
ipInDelivers
ipOutRequests
ipOutDiscards
ipOutNoRoutes
ipReasmTimeout
ipReasmReqds
ipReasmOKs
ipReasmFails
ipFragsreates
ipFragOKs
ipFragFails
ipAddrTable
Contenu normatif

ipAddrEntry
ipAdEntAddr
(suite page suivante)
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Tableau 8801–3 (suite et fin )


Objets des normes NTCIP qui doivent être supportés
Groupe d’éléments Identification informatique de l’objet

Protocole Internet ipAdEntIfIndex


(Internet Protocol - IP ) ipAdEntNetMask
ipAdEntBcastAddr
ipAdEntReasmMaxSize
ipRouteTable
ipRouteEntry
ipRouteDest
ipRouteIfIndex
ipRouteMetric1
ipRouteMetric2
ipRouteMetric3
ipRouteMetric4
ipRouteNextHop
ipRouteType
ipRouteProto
ipRouteAge
ipRouteMask
ipRouteMetric5
ipRouteInfo
ipNetToMediaTable
ipNetToMediaEntry
ipNetToMediaIfIndex
ipNetToMediaPhysAddress
ipNetToMediaNetAddress
ipNetToMediaType
ipRoutingDiscards
Contenu normatif

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NORME
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Date

2013 12 15

Tableau 8801–4
Essais et approbations

Article Essais Preuves de conformité exigées


NTCIP
5.3 Conformité des groupes et objets Rapport d’un laboratoire indépendant
NEMA TS–4
3.2.1 Rapport de contraste, intensités lumineuses Rapport d’un laboratoire indépendant
et longueur d’onde de l’affichage
3.3.3 Étanchéité 3R selon la procédure de Rapport du fabricant
NEMA 250
3.4 Températures Rapport d’un laboratoire indépendant
3.4 Vibrations Rapport d’un laboratoire indépendant
3.3.5 Peinture
Système de peinture Approbation du Ministère
Fiches techniques et méthode de prépara- Approbation du Ministère
tion des pièces
Vérification de l’épaisseur du feuil de recou- Rapport d’un laboratoire indépendant certifié
vrement selon la norme ASTM D7091. ISO 9001 et approbation du Ministère
3.5.1 Certification CAN/CSA C22.10
Montage électrique Rapport de certification avec sceau de CSA,
ULC ou tout autre organisme reconnu par le
Code électrique Canadien
6.0 Essais de pré-installation Rapport du fabricant

Contenu normatif

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Tome

vII
Chapitre

Matériaux pour 9
l’aménagement paysager Page

i
Date

2009 12 15

Table des matières


9.1 Matériaux pour l’aménagement
paysager
9101 Matériaux pour l’aménagement
paysager

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matériaux pour l’aménagement paysager Tome

9.1 Matériaux pour l’aménagement paysager VII


Chapitre Norme

9 9101
Matériaux pour Page

l’aménagement paysager 1 10
NORME
de

Date

2009 12 15

1. Objet AUTRES DOCUMENTS


La présente norme a pour objet de détermi- CENTRE d’expertise en analyse
ner les exigences du Ministère en ce qui a trait environnementale du Québec
aux caractéristiques et aux critères d’évalua- MA. 100-Gran. 1.0 « Détermination de la
tion des matériaux servant à l’aménagement granulométrie : méthode gravimétrique par
paysager des infrastructures routières. tamis ».
Pour tous les projets réalisés à des fins
autres qu’ornementales, la section II de la Conseil des productions
Loi sur les forêts (L.R.Q., c. F-4.1) s’applique. végétales du Québec
880162 « Méthodes d’analyse des sols, des
2. Références fumiers et des tissus végétaux ».
930158 « Mise à jour – Méthodes d’analyse
La présente norme renvoie à l’édition la des sols, des fumiers et des tissus
plus récente des normes suivantes : végétaux ».
Normes V9706 « 2e mise à jour – Méthodes
d’analyses des sols, des fumiers et des
BUREAU DE NORMALISATION tissus végétaux »
DU QUÉBEC
CAN/BNQ 0413–200 « Amendements 3. Définitions
organiques – Composts ». Les définitions suivantes s’appliquent à la
BNQ 0419–070 « Pierre à chaux agricole ». présente norme :
NQ 0605–300 « Produits de pépinières et Amendement
de gazon ». Substance incorporée à un sol pour le rendre
NQ 0605–400 « Produits de serres ». plus fertile.
Ministère des transports Compost
du Québec Produit solide mature issu du compostage, qui
est un procédé dirigé de bio-oxydation d'un
Tome VII – Matériaux substrat organique hétérogène solide incluant
Norme 1101 « Classification des sols ». une phase thermophile.
OFFICE DES NORMES GÉNÉRALES Engrais à base organique
DU CANADA Engrais contenant au moins 15 % de matières
CAN/CGSB–16.2 « Émulsions de bitume, organiques d’origine animale ou végétale.
de type anionique, pour usages routiers ». Engrais à libération lente
Engrais traité de manière à produire une
GOUVERNEMENT DU QUÉBEC dissolution retardée des éléments solubles
et mobiles. Il existe différentes appellations :
Loi sur les forêts (L.R.Q., c. F-4.1). à solubilité contrôlée ou lente, à action lente,
GOUVERNEMENT FÉDÉRAL à solubilisation progressive ou retardée,
engrais enrobé, engrais résiné ou engrais-
Loi sur les engrais (L.R., 1985, ch. F-10). retard.
Contenu normatif

Loi sur les semences (L.R., 1985, ch. S-8).


Loi sur les produits antiparasitaires
(L.R., 1985, ch. P-9).

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome matériaux pour l’aménagement paysager
VII
9.1 Matériaux pour l’aménagement paysager
Chapitre Norme

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2 10 l’aménagement paysager
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Engrais de source naturelle Zone de rusticité


Engrais entièrement composé de substances La rusticité est basée sur la tolérance des
organiques et de minéraux. Ces minéraux plantes aux conditions climatiques et à la
sont obtenus par broyage mécanique de durée moyenne de la période sans gel. Le
gisements naturels sans aucun recours au classement des zones est basé sur les zones
traitement chimique ou synthétique. canadiennes de rusticité, élaborées par Agri-
Engrais de synthèse culture et Agroalimentaire Canada.
Engrais granulaire ou liquide obtenu par voie
chimique, par mélange ou par les deux à la fois. 4. Caractéristiques requises
Herbicides
Substances chimiques utilisées pour la 4.1 Échantillonnage et analyse
destruction totale ou sélective des plantes. des sols
Inoculant
Micro-organismes placés dans un substrat 4.1.1 Terre végétale et terreau
de culture, un sol, un compost ou des
semences. Pour l'échantillonnage, on utilisera un
contenant propre et sec pour le mélange des
Insecticides et fongicides échantillons et des contenants, ou des sacs
Substances chimiques utilisées pour le stériles et étiquetés pour les échantillons à
contrôle des insectes et des maladies. être conservés ou expédiés au laboratoire.
Matières fertilisantes L’échantillonnage doit être représentatif
Engrais destinés à entretenir ou à améliorer des sources d’approvisionnement et des
la nutrition des végétaux et l’activité biologique variations importantes du sol à analyser.
des sols. Pour chaque source d'approvisionnement, on
Matières résiduelles fertilisantes prélève au hasard, sur une profondeur de 0 à
Matières ou objets périmés, mis au rebut ou 15 cm, 12 échantillons ou plus de 250 ml. Les
autrement rejetés dont l'emploi est destiné à fragments de plantes doivent être enlevés. Le
entretenir ou à améliorer, séparément ou sol ne doit pas être manipulé avec les mains.
simultanément, la nutrition des végétaux, ainsi On mélange entre eux les 12 échantillons pour
que les propriétés physiques et chimiques et en extraire deux échantillons représentatifs
l'activité biologique des sols. de 500 ml chacun pour la terre végétale et
Mycorhize de 750 ml chacun pour le terreau. L'un de ces
Association symbiotique du mycélium d'un échantillons doit être expédié à un labora-
champignon avec les racines d'une plante toire aux fins d'analyse alors que l'autre sera
supérieure. conservé par le Ministère.
Terre végétale Les tableaux 9101–1 et 9101–2 présentent
Sol dont les propriétés le rendent propice à les paramètres et méthodes d'analyse pour
la croissance des végétaux. la terre végétale et le terreau.
Tourbe
Résidus organiques qui se forment dans les
tourbières par décomposition partielle des
Contenu normatif

végétaux, dans un milieu de très grande


humidité et d’anaérobie.

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9.1 Matériaux pour l’aménagement paysager VII


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Tableau 9101–1 Tableau 9101–2


Paramètres et méthodes d'analyse pour la Paramètres et méthodes d'analyse pour le
terre végétale terreau

Paramètres Méthodes (1) Paramètres Méthodes (1)

Préparation des échantillons Préparation des échantillons


PR-1 PR-1
de sol de sol
pH eau PH-1 pH eau PH-1
pH tampon PH-2 Matière organique MA-2
Matière organique MA-1 ou MA-2 Phosphore ME-3
Phosphore ME-3 Potassium ME-3
Potassium ME-3 Magnésium ME-3
Calcium ME-3 Capacité échange cationique CA-1
Sodium ME-3 Conductivité CO-1
Granulométrie GR-1 Simplifiée ou
Granulométrie
officielle (2)
1. Méthodes décrites dans le document 880162
« Méthodes d’analyse des sols, des fumiers et des 1. Méthodes décrites dans le document 880162
tissus végétaux », 930158 « Mise à jour- Méthodes « Méthodes d’analyse des sols, des fumiers et des
d’analyse des sols, des fumiers et des tissus tissus végétaux », 930158 « Mise à jour- Méthodes
végétaux » et V9706 « 2e mise à jour – Méthodes d’analyse des sols, des fumiers et des tissus
d’analyses des sols, des fumiers et des tissus végétaux » et V9706 « 2e mise à jour – Méthodes
végétaux ». d’analyses des sols, des fumiers et des tissus
végétaux ».
2. Méthodes décrites dans le document MA. 100-
Gran. 1.0 « Détermination de la granulométrie :
4.1.2 Compost méthode gravimétrique par tamis ».
L’échantillonnage et l'analyse du compost
doivent répondre aux exigences de la norme
CAN/BNQ 0413–200 « Amendements orga- premiers millimètres de la couche supérieure
niques – Composts ». (horizon A) d'un champ (type 1) ou d'un terrain
L'échantillonnage et les analyses sont boisé (type 1 et type 2). La terre végétale doit
effectués avant la livraison. respecter les exigences du tableau 9101–3.
Un deuxième échantillonnage sera La texture de la terre végétale doit corres-
effectué sur le compost immédiatement pondre aux critères suivants:
après la livraison. – être un sable-silteux (SM), un sable-
argileux (SC), un silt (ML) (OL) ou une
4.2 Terre végétale argile (CL) selon la norme 1101 « Classi-
fication des sols »;
La terre végétale doit contenir entre 3 et
20 % de matière organique (base sèche). Elle ou
doit être fertile et friable. La densité apparente – avoir une texture autre qu'un sable pur
Contenu normatif

des sols ne doit pas dépasser 1800 kg/m3. selon la classification agronomique


La terre végétale doit provenir des 150 à 250 des sols (Commission canadienne de
pédologie).

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Tableau 9101–3
Composition chimique de la terre végétale
Paramètres Sols légers Sols moyens et lourds
pH eau 5  pH  7,5 5,5  pH  7,5
Phosphore (ppm) ≥ 27 ≥ 54
Potassium (ppm) ≥ 45 ≥ 90
Calcium (ppm) ≤ 4000 ≤ 4000
Sodium (ppm) ≤ 135 ≤ 135

4.2.1 Type 1 Tableau 9101–4


Composition chimique du terreau
La terre végétale de type 1 doit être
exempte de débris ligneux et de pierres dont Paramètres Valeurs
les dimensions dépassent 50 mm. Au moins
90 % de la masse des matériaux d'origine pH 6,0 à 7,0
minérale doivent passer par le tamis 5 mm. Capacité d'échange
≥ 10
cationique (C.E.C.)
4.2.2 Type 2 Conductivité électrique
La terre végétale de type 2 provient géné-  3,5
(mS/cm)
ralement d’un terrain boisé. La terre végétale Phosphore (ppm) ≥ 40
de type 2 doit être exempte de débris ligneux
dépassant 300 mm et de pierres dont les Potassium (ppm) ≥ 100
dimensions dépassent 50 mm. Au moins 90 %
de la masse des matériaux d'origine minérale
doivent passer par le tamis 5 mm. 4.4 Amendements
Les amendements les plus couramment
4.3 Terreau utilisés sont des substances organiques,
Le terreau doit contenir entre 6 % et calciques, sulfuriques ou autres que l’on
30 % de matière organique (base sèche). Sa incorpore aux sols pour en améliorer les
granulométrie doit appartenir à l'une des propriétés physiques ou chimiques, dont la
classes texturales agronomiques suivantes : structure, le pH et la capacité absorbante.
limon, loam limoneux, loam sableux, sable Les principaux amendements sont :
loameux.
Le terreau doit être homogène et exempt 4.4.1 Tourbe
de cailloux, de débris ligneux ou de corps La tourbe se retrouve dans le milieu
étrangers de plus de 25 mm de diamètre. organique des tourbières dégagées de leur
Le tableau 9101–4 présente la composi- couverture végétale vivante. Elle se divise en
tion chimique des terreaux. deux classes :
Contenu normatif

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4.4.1.1 Tourbe horticole 4.4.3 Chaux hydratée


La tourbe horticole se situe sur l’échelle La chaux hydratée est un hydroxyde de
de degré de décomposition Von Post entre calcium (Ca(OH)2) et provient de l'hydratation
H2 et H4. Elle se retrouve généralement dans de la chaux calcinée. Le pouvoir neutralisant
les couches supérieures d’une tourbière. de la chaux hydratée est de 136 %.
Sa couleur varie du blond au brun pâle. Ses
résidus organiques sont peu décomposés et 4.4.4 Soufre élémentaire
leur structure est identifiable. Le soufre élémentaire est employé comme
Un morceau de tourbe horticole récolté amendement minéral pour diminuer l'alcalinité
en milieu naturel et pressé dans la main du sol. Il est commercialisé sous la forme de
laisse écouler entre les doigts une eau sans poudre.
résidu de couleur variant du jaune pâle au
brun foncé. La tourbe horticole améliore le 4.4.5 Compost
drainage, l’aération et la capacité de rétention Le compost de type B, A ou AA doit
d’eau des sols auxquels elle est incorporée. répondre aux exigences de la norme
La tourbe horticole a un contenu en poids CAN/BNQ 0413–200 « Amendements orga-
de 2 à 12 % de cendres et de 88 à 98 % de niques – Composts ».
matières organiques.
4.4.6 Matières résiduelles
4.4.1.2 Tourbe humus fertilisantes
La tourbe humus est le type de tourbe En plus des composts, des terreaux et du
le plus couramment utilisé par le Ministère. bois raméal fragmenté, qui sont des matières
Elle est communément nommée « mousse résiduelles fertilisantes utilisées régulièrement
de tourbe ». par le Ministère, les biosolides municipaux et
La tourbe humus se situe sur l’échelle de de papetières, les cendres et autres résidus
décomposition Von Post entre H4 et H6. Elle reconnus par le Ministère du Développement
se retrouve généralement dans les couches durable, de l'Environnement et des Parcs
inférieures d’une tourbière. Sa couleur varie peuvent être utilisés sur recommandation du
du brun foncé au noir. Ses résidus organiques Ministère seulement. Un certificat d'autorisa-
sont décomposés et leur structure ne peut tion du Ministère du Développement durable,
être identifiée. Un morceau de tourbe humus de l'Environnement et des Parcs peut être
récolté en milieu naturel et pressé dans la nécessaire pour les travaux d'épandage et
main laisse écouler entre les doigts une eau pour l'entreposage temporaire sur les lieux
noire contenant de nombreux débris. La tourbe d'épandage.
humus a un contenu en poids de 12 à 30 %
de cendres et de 70 à 88 % de matières orga- 4.5 Sol non revêtu de terre
niques.
végétale
4.4.2 Chaux agricole Le sol en place doit être un sol qui satis-
La chaux agricole est un carbonate ou fait les critères décrits à l’article 4.2 « Terre
un hydrate de calcium utilisé pour neutraliser végétale », sauf pour la quantité minimale de
matières organiques (< 3 %).
Contenu normatif

l’acidité du sol et pour activer l’absorption des


fertilisants par les plantes. Elle doit respecter
les exigences de la norme BNQ 0419–070
« Pierre à chaux agricole ».

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4.6 Matières fertilisantes 4.8 Mycorhizes


Tout engrais produit industriellement doit Les mycorhizes peuvent servir à l'implan-
respecter la Loi sur les engrais (L.R., 1985, tation de végétaux ligneux ou herbacés. Les
ch. F-10) du gouvernement du Canada. Un endomycorhizes favorisent plusieurs espèces
engrais est générale-ment composé de trois végétales, notamment les arbres et arbustes
éléments nutritifs, soit l’azote, le phosphore feuillus, ainsi que les plantes herbacées
et le potassium. Par exemple, l’engrais 12-16-8 annuelles et vivaces. Les ectomycorhizes
contient : 12 % d’azote (N), 16 % d’acide conviennent à un nombre plus limité d'espè-
phosphorique (P2O5) et 8 % de potasse (K2O). ces, notamment les conifères mais aussi les
Les principaux engrais utilisés sont : saules, les bouleaux et les chênes.
– les engrais de synthèse; On doit faire un usage modéré du phos-
phore avec les mycorhizes. Ce produit ne doit
– les engrais à base organique;
pas être appliqué tard à l'automne.
– les engrais de source naturelle.
4.9 Gazon en plaques
4.7 Semences
Le gazon doit être cultivé à cette fin, être
Les semences des diverses variétés de de classe 1 et répondre aux exigences de la
graminées, de légumineuses et d’autres plan- norme NQ 0605–300 « Produits de pépinières
tes herbacées doivent respecter les normes et de gazon ».
prescrites par la Loi sur les semences (L.R.,
1985, ch. S-8) du gouvernement du Canada. 4.10 Plantes
La composition du mélange doit être adaptée
au milieu auquel il est destiné. Le mélange à
être utilisé par défaut est le suivant. 4.10.1 Approvisionnement
Mélange à gazon : Les plantes doivent avoir été cultivées
ou avoir séjourné dans une zone de rusticité
– 50 % de fétuque rouge traçante égale, ou avoir un écart maximal de deux
(Festuca rubra L. var.); zones par rapport au milieu récepteur, depuis
– 30 % de pâturin du Kentucky au moins deux saisons hivernales avant leur
(Poa pratensis L.); plantation. Elles doivent provenir de pépiniè-
– 10 % d'agrostide commune res approuvées par le ministère de l’Agricul-
(Agrostis gigantea Roth); ture, des Pêcheries et de l’Alimentation du
– 10 % d'ivraie vivace Québec ou un organisme public canadien
(Lolium perenne). équivalent.
Les semences de ce mélange à gazon 4.10.2 Qualités et dimensions
doivent être de catégorie Canada no 1.
Les plantes, le gazon et les accessoires
Les légumineuses employées doivent doivent tous répondre aux exigences de la
être inoculées avec leur bactérie spécifique norme NQ 0605–300 « Produits de pépinières
de façon à favoriser la formation de nodu- et de gazon ».
les. L'inoculant doit être mélangé avec la
semence avant le semis. L'entrepreneur doit
Contenu normatif

suivre les recommandations du fabricant de


l'inoculant.

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4.10.3 Plante en motte 4.11.2 Qualités


Plante prélevée en pépinière dans son Les jeunes plants doivent présenter un
milieu de croissance avec une partie des feuillage sain, bien développé, de nombreu-
racines intactes dans une motte de terre dans ses racines bien réparties dans une motte
laquelle elle s'est développée. La motte doit humide.
être solide et le rester jusqu'au moment de la Les jeunes plants en multicellule sont
plantation. La motte est emballée et son développés dans un contenant respectant la
emballage doit être assez serré pour éviter norme NQ 0605–400 « Produits de serres »
que la motte se désagrège et s'effrite. Les et leur système racinaire doit être distribué
dimensions des mottes doivent respecter les dans l'ensemble du substrat. Les jeunes
exigences de la norme NQ 0605–300 plants doivent avoir un système racinaire
« Produits de pépinières et de gazon ». développé de manière à maintenir la motte
entière lors de sa sortie de la multicellule. La
4.10.4 Plante en contenant période maximale de culture dans une même
Plante qui s'est développée dans un multicellule ne doit pas engendrer la spirali-
contenant pendant une saison de croissance sation des racines des jeunes plants.
et dont le système racinaire est distribué dans Dans le cas des jeunes plants en multi-
l'ensemble du substrat. Les plantes doivent cellule de forte dimension (PFD), la période
avoir un système racinaire développé de de culture est deux ans. Les arbustes doivent
manière à maintenir la motte entière lors de être ramifiés et les premières branches doivent
sa sortie du contenant. La période maximale être situées dans les dix premiers centimètres
de culture dans un même contenant ne doit de la tige au-dessus du collet. Les arbrisseaux
pas engendrer la spiralisation des racines peuvent faire exception à cette règle.
des plantes. Le système racinaire ne doit pas
occuper plus des deux tiers du volume total 4.11.3 Dimensions
de la motte. Les dimensions des contenants
doivent respecter les exigences de la norme 4.11.3.1 Jeunes plants en multicellule
NQ 0605–300 « Produits de pépinières et Les jeunes plants doivent avoir de 10 à
de gazon ». 20 cm de hauteur (mesure du collet au niveau
du sol jusqu’au bout de la flèche). Le volume
4.11 Jeunes plants en de la motte des jeunes plants doit être égal
multicellule ou supérieur à 110 cm3. Le rapport entre la
longueur de la tige et celle de la motte doit
4.11.1 Provenance être d’environ 1/1 à 2/1.
Les jeunes plants doivent être issus de 4.11.3.2 Jeunes plants en multicellule
plantes-mères ayant une rusticité comparable
au milieu récepteur, être de bonne qualité et de forte dimension (PFD)
avoir été cultivés dans une pépinière approu- Les jeunes plants en multicellule de forte
vée par le ministère de l’Agriculture, des dimension doivent avoir une motte de 320 à
Pêcheries et de l’Alimentation du Québec ou 500 cm3 de volume. Dans le cas des arbres
un organisme public canadien équivalent. et des arbustes, le jeune plant doit avoir de
Contenu normatif

30 à 60 cm de hauteur (mesure du collet au


niveau du sol jusqu'au bout de la flèche).

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4.11.4 Contenants 4.13.1.2 Paillis pour la plantation


Les multicellules doivent être moulées A. Copeaux de bois
en thermoplastique ou l'équivalent. Les
multicellules doivent posséder 45 alvéoles Les copeaux de bois sont composés à
de 110 cm3 chacune (45-110) et les multi- 100 % d’essences résineuses. La dimen-
cellules de forte dimension (PFD) doivent sion minimale d’un copeau de bois est
posséder 15 alvéoles pour un volume variant 20 x 20 x 5 mm.
de 320 à 500 cm3 (15-320 et 15-500). B. Produit de bois déchiqueté
Le produit de bois déchiqueté est composé
4.12 Eau à 100 % d’essences résineuses. Il provient de
L’eau utilisée pour l’ensemencement résidus des industries forestières.
hydraulique, l’arrosage des plantes et les C. Bois raméal fragmenté
surfaces engazonnées doit être de bonne
qualité et permettre la germination et la Le bois raméal fragmenté est un matériau
croissance des plantes. L’eau salée ainsi que constitué de copeaux obtenus par la frag-
l’eau provenant des tourbières ne doivent mentation mécanique des parties ligneuses
jamais être utilisées. des arbres et des arbustes dont le diamè-
tre est inférieur à 7 cm. Lorsqu'il est utilisé
comme paillis, la grosseur des fragments ne
4.13 Agents protecteurs doit pas excéder 50 x 50 x 5 mm. Le rapport
carbone/azote (C/N) varie entre 75 et 140.
4.13.1 Paillis
Le paillis sert à maintenir l’humidité 4.13.1.3 Matelas
dans le sol ainsi qu’à contrôler la croissance
d’herbes indésirables. Il est utilisé pour A. Matelas de fibre de bois
couvrir les surfaces nouvellement engazon- Le matelas est un assemblage de fibre
nées ou les fosses de plantation. de bois cousu mécaniquement à des filets
photodégradables. L'espacement entre
4.13.1.1 Paillis pour l’ensemencement les coutures ne doit pas être supérieur à
50 mm. La masse surfacique minimale
A. Paille doit être 250 g/m2. Le tout doit former un
La paille doit provenir de l’avoine, de l’orge assemblage suffisamment solide et homo-
ou du blé et doit être exempte de mauvaises gène pour couvrir la surface sur laquelle il
herbes et de substances nuisibles à la crois- est disposé.
sance des graminées, des légumineuses et
des autres plantes herbacées. B. Matelas de paille
Le matelas est un assemblage de paille
B. Fibre de bois cousu mécaniquement à des filets photodé-
La fibre de bois doit consister en une gradables. La masse surfacique minimale
pulpe fibreuse mélangée ou non avec d’autres doit être 250 g/m2. L'espacement entre les
produits organiques tels que la mousse de coutures ne doit pas être supérieur à 50 mm.
tourbe et le papier déchiqueté. La paille doit provenir de culture agricole.
Contenu normatif

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Le tout doit former un assemblage suf- 4.16 Insecticides, fongicides et


fisamment solide et homogène pour couvrir
entièrement la surface sur laquelle il est répulsifs à rongeurs
déposé. Les insecticides, fongicides et répulsifs
à rongeurs sont utilisés pour contrôler les
4.13.2 Agents fixateurs insectes, les maladies et les rongeurs.
Les agents fixateurs sont des produits
spécialement conçus pour fixer le paillis utilisé 4.17 Tuteurs
pour l’ensemencement. Ils peuvent dériver
Les tuteurs sont des profilés en acier en
d’émulsions asphaltiques, de résines ther-
forme de T ou V de 35 × 35 mm, de longueur
moplastiques ou d’autres produits similaires.
suffisante pour permettre de fixer l’attache aux
Ils peuvent aussi être de source organique,
deux tiers de la hauteur de l’arbre.
mais ils sont moins efficaces et doivent être
réservés aux pentes faibles à modérées. Ils
doivent être suffisamment fluides pour être 4.18 Haubans
vaporisés uniformément en gouttelettes. Le Les haubans doivent être constitués de
produit à base d’émulsions asphaltiques doit fils d’acier, de jauge 16. Au nombre de trois,
respecter la norme CAN/CGSB–16.2 « Émul- ils sont fixés à l’arbre au deux tiers de sa
sions de bitume, de type anionique pour hauteur et au sol au moyen de trois piquets
usages routiers », de type SS–1. de bois. Le tronc de l’arbre doit être protégé;
une gaine protectrice, d’environ 30 cm de
4.14 Ancrage longueur, entoure le fil d’acier et encercle le
tronc.
4.14.1 Piquet de bois pour plaques de
gazon 4.19 Protection contre les
Les piquets sont des pièces de bois rongeurs
biseautées de 19 x 19 x 300 mm.
4.19.1 Bandes spiralées
4.14.2 Piquet de bois pour haubans Les bandes spiralées sont utilisées pour
Les piquets sont des pièces de bois protéger les arbres à feuilles caduques plan-
biseautées de 38 x 38 x 450 mm. tés sans tuteur ni hauban. La bande spiralée
doit être plastifiée, perforée et conçue à cette
4.14.3 Crampon métallique fin.
Les crampons métalliques sont en acier,
de jauge 12,5. Ils ont la forme d’un U dont 4.19.2 Gaines grillagées
les tiges ont une longueur de 200 mm et sont Les gaines grillagées sont utilisées pour
séparées par un écart de 30 mm. protéger les arbres à feuilles caduques plantés
avec des tuteurs ou des haubans. La gaine
4.15 Herbicides grillagée doit être composée d'un treillis
métallique galvanisé dont les mailles sont
On ne doit utiliser que des herbicides
espacées de 13 cm.
de fabrication commerciale normalisée, de
Contenu normatif

marque déposée et vendus au Canada confor-


mément aux prescriptions de la Loi sur les
produits antiparasitaires (L.R., 1985, ch. P-9).

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4.20 Agent antisiccatif


L’agent antisiccatif est une émulsion
cireuse employée pour recouvrir la surface
du feuillage et empêcher son assèchement
rapide, sans en interrompre la transpiration.
Seuls les produits spécialement commercia-
lisés à cette fin peuvent être utilisés.

Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome

VII
Chapitre
10
PEINTURES ET PRODUITS
DE MARQUAGE Page

i
Date

2013 12 15

Table des matières


10.1 Peintures
10102 Peintures et systèmes
de peintures à base de zinc
pour structures d’acier
10103 Peintures et systèmes de peintures
organiques pour structures d’acier
10104 Systèmes de peintures pour
structures d’acier

10.2 Produits de marquage


10201 Peinture alkyde pour le
marquage des routes
10202 Produits de marquage
de moyenne durée
10203 Produits de marquage
de longue durée
10204 Peinture à base d’eau pour
le marquage des routes

Normes archivées (1)
Norme (dernière version) Remarque Archivée le
10101 Peintures et systèmes de peintures pour Norme retirée. 2000 12 01
carrosseries de véhicules lourds et équipements
connexes (95 05 26)
1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.

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peintures et produits de marquage Tome

10.1 Peintures VII


Chapitre Norme

10 10102
Peintures et systèmes
Page
de peintures à base de zinc 1 9
NORME
de

pour structures d'acier Date

2008 12 15

1. Objet ASTM D 1210 « Standard Test Method for


Fineness of Dispersion of Pigment-Vehicle
La présente norme a pour objet de déter- Systems ».
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères ASTM D 1475 « Standard Test Method for
d’évaluation des peintures et systèmes de Density of Paint, Varnish, Lacquer, and Re-
peintures à base de zinc pour structures lated Products ».
d’acier. ASTM D 1640 « Standard Test Method for
Drying, Curing, or Film Formation of Organic
2. Références Coatings at Room Temperature ».
ASTM D 1654 « Standard Test Method for
La présente norme renvoie à l’édition la Evaluation of Painted or Coated Specimens
plus récente des documents suivants : Subjected to Corrosive Environments ».
ASTM D 2244 « Standard Test Method for
Normes : Calculation of Color Differences from Instru-
mentally Measured Color Coordinates ».
American Society for Testing
and Materials ASTM D 2369 « Standard Test Method for
Volatile Content of Coatings ».
ASTM B 117 « Standard Practice for Operating
Salt Spray (FOG) Testing Apparatus ». ASTM D 2371 « Standard Test Method for Pig-
ment Content of Solvent-Reducible Paints ».
ASTM B 499 « Standard Test Method for
Measurement of Coating Thicknesses by the ASTM D 2621 « Standard Test Method for
Magnetic Method : Nonmagnetic Coatings on Infrared Identification of Vehicle Solids from
Magnetic Basis Metals ». Solvent-Reducible Paints ».
ASTM D 185 « Standard Test Methods for ASTM D 2697 « Standard Test Method for
Coarse PSections in Pigments, Pastes, and Volume Nonvolatile Matter in Clear or Pig-
Paints ». mented Coatings ».
ASTM D 521 « Standard Test Methods for ASTM D 3359 « Standard Test Methods for
Chemical Analysis of Zinc Dust (Metallic Zinc Measuring Adhesion by Tape Test ».
Powder) ». ASTM D 3960 « Standard Practice for
ASTM D 523 « Standard Test Method for Determining Volatile Organic Compound
Specular Gloss ». (VOC) Content of Paints and Related Coa-
tings ».
ASTM D 562 « Standard Test Method for
Consistency of Paints Using the Stormer ASTM D 4214 « Standard Test Methods for
Viscometer ». Evaluating Degree of Chalking of Exterior
Paint Films ».
ASTM D 609 « Standard Practice for Prepa-
ration of Cold-Rolled Steel Panels for Testing ASTM G 154 « Standard Practice for Oper-
Paint, Varnish, Conversion Coatings, and ating Fluorescent Light Apparatus for UV
Related Coating Products ». Exposure of Nonmetallic Materials ».
ASTM D 610 « Standard Test Method for OFFICE DES NORMES GÉNÉRALES
Evaluating Degree of Rusting on Painted Steel DU CANADA
Contenu normatif

Surfaces ». ONGC 1–GP–71 « Méthodes d’essai des


ASTM D 714 « Standard Test Method for Eva- peintures et pigments ».
luating Degree of Blistering of Paints ».

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Tome peintures et produits de marquage
VII
10.1 Peintures
Chapitre Norme

10 10102
Peintures et systèmes
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2 9 de peintures à base de zinc


NORME
de

Date
pour structures d'acier
2008 12 15

organisation internationale Système de peintures


de normalisation Ensemble de couches de peintures compati­
ISO 3549 « Pigments à base de poussière bles, dont chacune remplit un rôle dans la
de zinc pour peintures – Spécifications et protection.
méthodes d’essai ». Valeur à l’agrément
Valeur avec laquelle le résultat de l’essai doit
UNITED STATES FEDERAL STANDARD être comparé lorsque le produit est évalué par
FED-STD 595B « Colors Used in Government rapport aux exigences du tableau 10102–4.
Procurement ». Les valeurs à l’agrément sont soumises
par le fabricant, vérifiées par le Ministère
SSPC – SOCIETY FOR PROTECTIVE et acceptées conjointement au moment de
COATING l’homologation.
« Surface Preparation Specifications (Initial
Surface Conditions) ». 4. Caractéristiques requises
« Joint Surface Preparation Standard
SSPC – SP 10/NACE No 2 (Near-White Blast 4.1 Exigences générales
Cleaning) ».
Les peintures faisant partie d’un système
3. Définitions doivent être fournies par le même fabricant.
Le fabricant doit également fournir au moment
Les définitions suivantes s’appliquent à la de l’homologation, les fiches technique et
présente norme : signalétique de chaque produit et les valeurs
Couche à l’agrément de chacune des caractéristiques
Dépôt mince de peinture d’épaisseur aussi mentionnées au tableau 10102–4. De plus,
uniforme que possible, appliqué dans une le spectre infrarouge (identification du liant)
même opération continue. doit être fourni.
Feuil Tous les produits doivent être exempts de
Pellicule mince résultant de l’application sur plomb et de chromate, à l’exception de traces
un subjectile de une ou de plusieurs couches dans les siccatifs ou autres additifs contenus
de peintures et constituant un tout ou une dans la peinture.
partie d’un système de peintures. La fiche technique doit comprendre les
Séchage « sec à coeur » (dry-hard) informations suivantes :
Temps nécessaire pour obtenir un feuil qui ne – le profil du produit : type, caractéristiques
marque pas lorsqu’on y applique une pression générales, usages recommandés et non
de deux livres avec le pouce durant 20 secon- recommandés, résistance chimique,
des. résistance à la chaleur et au froid, flexibilité,
Séchage « sec pour recouvrir » (dry-to- résistance aux intempéries, résistance à
recoat) l’abrasion, nature du subjectile, couche
Temps nécessaire pour qu’on puisse appli- de finition et compatibilité avec d’autres
quer une seconde couche de peinture sans revêtements;
qu’il ne se développe de défectuosités de feuil – les caractéristiques techniques : teneur en
Contenu normatif

telles que cloquage, frisage, ramollissement, solides et en composé organique volatil


perte d’adhérence. (VOC) du mélange, épaisseur du feuil sec
par couche, pouvoir couvrant, stabilité à
l’entreposage, couleur et brillant;

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peintures et produits de marquage Tome

10.1 Peintures VII


Chapitre Norme

10 10102
Peintures et systèmes
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de peintures à base de zinc 3 9
NORME
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pour structures d'acier Date

2008 12 15

– le mode d’emploi : degré de préparation La couleur et le brillant de la couche de


de la surface, préparation du mélange, finition doivent être conformes à la couleur
durée de vie du mélange, conditions cli- exigée. Les couleurs sont indiquées dans
matiques, méthodes d’application, durée la norme FED-STD 595B « Colors Used in
de séchage, consignes de sécurité et Government Procurement ».
conditions d’entreposage;
– l’aptitude à subir des retouches : prépa- 4.4 Santé et sécurité
ration de la surface, types de produits Durant le transport, l’entreposage et
à employer, épaisseur du feuil sec et l’utilisation, chacune des peintures faisant
méthode d’application. partie d’un système doit satisfaire les critères
La fiche signalétique doit comprendre les imposés par les lois et règlements en vigueur
informations suivantes : concernant la santé et la sécurité.
– la composition chimique, le code et l’utili-
sation du produit; 4.5 Application
– les ingrédients dangereux; Une fois appliqué, le feuil sec de peinture
– les caractéristiques physiques; doit être exempt de coulures, de particules
– les risques d’incendie et d’explosion; grossières et de cratères.
– la réactivité du produit; L’apparence du feuil sec de peinture doit
être uniforme quant à la texture, à la couleur
– les propriétés toxicologiques;
et au brillant.
– les premiers soins;
– les mesures préventives; 4.6 Aptitude à subir des
– la date de rédaction de la fiche. retouches
4.2 Entreposage Les systèmes de peintures doivent pouvoir
subir des retouches après dégradation, soit au
Chaque composant et chaque peinture cours de l’application, soit par vieillissement
faisant partie d’un système doivent retrouver naturel, ou par toute autre cause.
leur homogénéité par simple agitation ma-
nuelle lorsqu’ils sont entreposés durant une 4.7 Étiquetage
période minimale de six mois à partir de la
date de livraison, dans des récipients hermé­ Les peintures doivent être livrées dans
tiques; la température d’entreposage doit des contenants scellés et porter une étiquette
être celle spécifiée par le fabricant ou, si non mentionnant :
spécifiée, être comprise entre 5 °C et 40 °C. – les noms du fabricant et du produit;
Après mélange, chaque peinture doit satisfaire – le volume des contenants;
les exigences de la présente norme.
– le numéro du lot de production ou de
cuvée;
4.3 Couleur
– les exigences du SIMDUT (Système d’in-
Chaque couche de peinture doit être d’une formation sur les matières dangereuses
couleur différente. La couleur de la couche utilisées au travail).
Contenu normatif

primaire doit être telle qu’elle permette de


distinguer une surface non peinte, mais ayant
été nettoyée, d’une surface ayant reçu une
première couche de peinture.
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Tome peintures et produits de marquage
VII
10.1 Peintures
Chapitre Norme

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4 9 de peintures à base de zinc


NORME
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pour structures d'acier
2008 12 15

4.8 Essais, exigences et La détermination de l’épaisseur du feuil


sec doit être faite conformément à la norme
tolérances ASTM B 499 « Standard Test Method for
Le tableau 10102–4 donne les méthodes Measurement of Coating Thicknesses by the
d’essais, les exigences et tolérances que Magnetic Method : Nonmagnetic Coatings on
les peintures doivent satisfaire, et le tableau Magnetic Basis Metals ».
10102–5, les méthodes d’essais et exigences Les essais doivent être effectués après
pour les systèmes de peintures. la période de séchage « sec à coeur » entre
chaque couche et de sept jours pour la couche
4.8.1 Préparation des éprouvettes de finition.
d’essais Les conditions de séchage des éprou-
Les éprouvettes d’acier doivent être prépa- vettes doivent être les suivantes : tempéra-
rées conformément à la norme ASTM D 609 ture de 23 °C ± 2 °C et humidité relative de
« Standard Practice for Preparation of Cold- 50 % ± 5 %.
Rolled Steel Panels for Testing Paint, Varnish,
Conversion Coatings, and Related Coating 4.8.2 Masse volumique
Products ». L’essai doit être réalisé sur chacun des
Les surfaces d’acier doivent être nettoyées constituants et sur le mélange de tous les
de façon à enlever toute huile, graisse ou constituants, une heure après le mélange.
autre substance similaire. Le degré de rouille
des éprouvettes doit correspondre au degré 4.8.3 Consistance
de rouille « A » décrit dans la norme SSPC L’essai doit être réalisé sur chacun des
« Surface Preparation Specifications (Initial constituants et sur le mélange de tous les
Surface Conditions) ». constituants, une heure après le mélange.
Les surfaces d’acier doivent être nettoyées
par projection d'un abrasif propre et sec, sans 4.8.4 Opacité
silice cristalline, de façon à obtenir le type de Appliquée suivant l’épaisseur spécifiée, la
soin SSPC – SP 10/NACE No 2 décrit dans la couche de finition doit cacher complètement
norme « Joint Surface Preparation Standard les parties noires et blanches d’une éprouvette
SSPC – SP 10/NACE No 2 (Near-White Blast Leneta 10H–BW.
Cleaning) ». La rugosité de la surface doit être
63 ± 13 µm. 4.8.5 Brillant
Immédiatement après le nettoyage par La mesure du brillant est réalisée sur la
projection d'un abrasif, les éprouvettes doi- peinture de finition seulement.
vent être débarrassées de toute trace de La mesure du brillant pour les résines
poussière. polyuréthanes doit être déterminée sous un
Les éprouvettes doivent être recouvertes angle d’incidence de 60°. La valeur numérique
de peinture selon les épaisseurs minimales du brillant doit être comprise entre 60 et 90.
spécifiées du système avec un écart maximal
de + 15 %. Les conditions d’application des 4.8.6 Teneur en matière volatile
différentes couches de peinture sont celles Les éprouvettes doivent être chauffées à
Contenu normatif

recommandées par le fabricant dans sa fiche 105 °C ± 2 °C durant 3 heures.


technique.

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10.1 Peintures VII


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NORME
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2008 12 15

4.8.7 Teneur en matière non volatile Pour toutes les autres couches de pein-
Les éprouvettes doivent être chauffées à ture, la couleur de référence doit être la
105 °C ± 2 °C durant 3 heures. couleur de l’échantillon initialement évalué
et approuvé pour l’usage.
4.8.8 Composé organique volatil
4.8.11 Adhérence
(VOC)
L’adhérence du système de peintures
Une peinture dont le contenu en composé
au subjectile et également d’une couche
organique volatil (VOC) n’excède pas 350 g/l
à une autre ne doit pas être inférieure à
est considérée comme étant à faible teneur
la classification 4. Deux éprouvettes de
en composé organique volatil (VOC).
100 x 150 x 1,6 mm, préparées selon les
4.8.9 Identification du liant exigences de la section 4.8.1, doivent être
essayées à trois endroits différents sur cha-
Chaque constituant du liant d’une peinture cune.
doit être associé au spectre (analyse par infra-
rouge) correspondant à celui des échantillons 4.8.12 Résistance à la corrosion par
soumis pour la peinture. le brouillard salin
4.8.10 Différence de couleur Trois éprouvettes de 100 x 150 x 1,6 mm,
préparées selon les exigences de la sec-
La différence de couleur entre la couche
tion 4.8.1, doivent être exposées au brouillard
de finition et la couleur de référence ne doit
salin dans l’appareil décrit dans la norme
pas être supérieure aux valeurs suivantes :
ASTM B 117 « Standard Practice for Operating
– pour la couleur verte, lustrée, no 14109 du Salt Spray (FOG) Testing Apparatus » pendant
U.S. FED-STD 595B (système CIELAB) : une période de 2400 heures.

L* : ± 2 unités Avant l’essai, les trois éprouvettes doivent

a* : ± 2 unités être rayées à l’aide d’une lame bien tranchante,
d’un coin à l’autre de façon à former un X. La

b* : + 3,5 unités
∇ lame doit être tenue à un angle de 30° par
E : 4,5 unités
rapport à l’éprouvette, le plan de la lame étant
– pour les autres couleurs (système MAC perpendiculaire à l’éprouvette. L’incision doit
ADAM) : mettre le métal à nu. Les arêtes et le dos des

E : 6 unités éprouvettes doivent être protégés de façon
La grande ouverture de l’appareil de adéquate par un revêtement approprié, inat-
mesure (Color Machine Spectrophotometer taquable dans les conditions d’essais.
de Byk-Gardner) est utilisée pour les essais, À la fin de la période d’exposition, les
en employant l’illuminant C de la CIE avec éprouvettes doivent être rincées à l’eau dis-
un champ d’observation de 2 degrés et une tillée afin de les débarrasser de toute solution
géométrie 45°/0°. saline et des dépôts solubles et elles doivent
Dans chaque cas, la couleur de référence être examinées immédiatement.
doit être une couleur étalon donnée dans Le feuil de peinture du système ne doit
la norme FED-STD 595B « Colors Used in montrer ni cloquage ni rouille sur la surface.
Contenu normatif

Government Procurement ». De plus, ni cloquage ni rouille ne doivent être


visibles de chaque côté de l’incision.

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Tome peintures et produits de marquage
VII
10.1 Peintures
Chapitre Norme

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L’adhérence du feuil de peinture du L’adhérence du feuil de peinture du


système après 48 heures de séchage à la système après 48 heures de séchage à la
fin de l’essai ne doit pas être inférieure à la fin de l’essai ne doit pas être inférieure à la
classification 4. classification 4.
L’adhérence ne doit pas être inférieure à la
4.8.13 Résistance au vieillissement classification 3 pour les retouches au système
artificiel accéléré lorsque vérifiée par un essai de retouche.
Deux éprouvettes de 70 x 150 x 1,6 mm, À la fin de la période d’exposition, la perte
préparées selon les exigences de la sec- de brillant, déterminée sous un angle d’inci-
tion 4.8.1 doivent être exposées aux intempé- dence de 60°, ne doit pas être supérieure à
ries pour une période de 1600 heures, confor- 60 % pour les résines polyuréthanes.
mément à la norme ASTM G 154 « Standard L’essai de retouche consiste à utiliser les
Practice for Operating Fluorescent Light deux éprouvettes (75 mm x 150 mm) qui ont
Apparatus for UV Exposure of Nonmetallic subi l’essai de vieillissement artificiel accéléré
Materials ». Les éprouvettes sont vieillies selon avec succès. On doit laver les éprouvettes
un cycle de huit heures d’exposition aux rayons à l’eau douce et les laisser sécher pendant
UV-A à 70 °C ± 2 °C, suivies de quatre heures 24 heures. Par la suite, on doit poncer au
de condensation à 50 °C ± 2 °C. Pour la zone de milieu de chaque éprouvette une section de
l’ultraviolet, utiliser la radiation UV-A avec une 30 mm x 75 mm à l’aide d’un papier abrasif
lampe ayant un maximum de 340 nanomètres de grade moyen afin d’enlever la moitié de
et une plage de 295 à 365 nanomètres. l’épaisseur du feuil.
À la fin de la période d’exposition, le feuil On doit appliquer ensuite le système de
de peinture du système ne doit présenter peintures à soumettre à l’essai sur une lar-
aucune trace de rouille ni aucune altération geur d’au moins 30 mm de chaque côté de
telle que cloquage ou autres défauts. La cote la partie poncée. Finalement, on doit laisser
de farinage ne doit pas être inférieure à 7. La sécher pendant 7 jours après l’application de
différence de couleur ne doit pas être supé- la dernière couche.
rieure aux valeurs suivantes :
– pour la couleur verte, lustrée, no 14109 du 5. Systèmes de peintures
U.S. FED-STD 595B (système CIELAB) :

L* : ± 4 unités 5.1 Système zinc et liant

a* : ± 4 unités
∇ inorganique/résines
b* : ± 5 unités
∇ époxydiques/résines
E : 7,5 unités
– pour les autres couleurs (système MAC polyuréthanes
ADAM) : Le système zinc et liant inorganique/rési-
nes époxydiques/résines polyuréthanes doit

E : 16 unités
Les conditions expérimentales de mesure être conforme au tableau 10102–1.
de différence de couleur sont les mêmes que
celles indiquées à la section 4.8.10.
Contenu normatif

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10.1 Peintures VII


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Tableau 10102–1 5.3 Système zinc et résines


Système zinc et liant inorganique/résines
époxydiques/résines polyuréthanes époxydiques/résines
Couche épaisseur min. époxydiques/résines
du feuil sec (µm) polyuréthanes
1re : zinc et liant 65
inorganique Le système zinc et résines époxydiques/
résines époxydiques/résines polyuréthanes
2e : résines époxydiques(1) 100 doit être conforme au tableau 10102–3.
3 : résines polyuréthanes
e
50
Total : 215
Tableau 10102–3
1. Lorsque spécifié par le fournisseur lors de Système zinc et résines époxydiques/résines
l’homologation, l’accrochage de la 2e couche époxydiques/résines polyuréthanes
est réalisé en appliquant un enduit aux résines
vinyliques ou un brouillard de résines époxydiques Couche épaisseur min.
sur la 1re couche. du feuil sec (µm)
1re : zinc et résines 65
époxydiques
5.2 Système zinc et résines
2e : résines époxydiques 100
polyuréthanes/résines
3 : résines polyuréthanes
e
50
polyuréthanes
Total : 215
Le système zinc et résines polyuréthanes/
résines polyuréthanes doit être conforme au
tableau 10102–2.

Tableau 10102–2
Système zinc et résines polyuréthanes/
résines polyuréthanes
Couche épaisseur min.
du feuil sec (µm)
1re : zinc et résines 65
polyuréthanes
2e : résines polyuréthanes(1) 75
3 : résines polyuréthanes
e
75
Total : 215
1. Lorsque spécifié par le fournisseur au moment de
l’homologation, l’accrochage de la 2e couche est
réalisé en appliquant un enduit aux résines
vinyliques ou un brouillard de résines
polyuréthanes sur la 1re couche.
Contenu normatif

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Tome peintures et produits de marquage
VII
10.1 Peintures
Chapitre Norme

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Tableau 10102–4
Essais de caractérisation – Peintures
Méthodes d’essais Exigences Tolérances
1. Essais physiques
– Masse volumique (kg/l) (2)(3)(4)(5)(6) ASTM D 1475 Valeur à l’agrément ± 5 %,
section 4.8.2
– Consistance (K.U.) (2)(3)(4)(5)(6) ASTM D 562 Valeur à l’agrément ±10 K.U.
ou ± 25 %, (7)
section 4.8.3
– Durée de séchage ASTM D 1640
• sec pour recouvrir  (1)(2)(3)(4)(5)(6)
24 heures maximum
• sec à coeur (1)(2)(3)(4)(5)(6) Valeur à l’agrément ± 30 %
– Opacité  (6)
1–GP–71, méthode 14.1 Section 4.8.4
– Finesse de broyage (H.U.)  (6)
ASTM D 1210 Valeur à l’agrément ± 2 H.U.
– Brillant  (6)
ASTM D 523 Section 4.8.5 ± 30 %
– Particules grossières du constituant ASTM D 185 Valeur à l’agrément ± 0,2
à pigment refusé sur tamis de 45 µm
(No 325) (% en masse) (2)(3)

2. Essais chimiques
– Teneur en zinc métallique (1)(2)(3) ASTM D 521 Valeur à l’agrément ±2
du constituant pigment (% en masse)
– Teneur totale en zinc (% en masse) (1) ISO 3549 Valeur à l’agrément ±2
– Teneur en silice d’une solution 1–GP–71, méthode 50.30 Valeur à l’agrément ±2
silicatée (% en masse) (1)
– Teneur en pigment ASTM D 2371 Valeur à l’agrément ±5
(% en masse) (1)(2)(3)
– Teneur en liant solide (3 heures) ASTM D 2371 Valeur à l’agrément ±5
(% en masse) (2)(3)
– Teneur en matière volatile ASTM D 2369 Valeur à l’agrément ± 5,
(% en masse) (1)(2)(3)(4)(5)(6) section 4.8.6
– Teneur en matière non volatile ASTM D 2697 Valeur à l’agrément ± 2,
(% en volume) (4)(5)(6) section 4.8.7
– Teneur en composé organique ASTM D 3960 Valeur à l’agrément ± 10 %
volatil (g/l) (1)(2)(3)(4)(5)(6) section 4.8.8
3. Identification du liant
– Analyse par infrarouge (1)(2)(3)(4)(5)(6) ASTM D 2621 Valeur à l’agrément Section 4.8.9
4. Différence de couleur  (6)
ASTM D 2244 Section 4.8.10
1. Zinc et liant inorganique. 5. Résines polyuréthanes en couche intermédiaire.
Contenu normatif

2. Zinc et résines époxydiques. 6. Résines polyuréthanes en couche de finition.


3. Zinc et résines polyuréthanes. 7. La moindre des deux valeurs.
4. Résines époxydiques.

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peintures et produits de marquage Tome

10.1 Peintures VII


Chapitre Norme

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2008 12 15

Tableau 10102–5
Essais de performance – Systèmes de peintures
Méthodes d’essais Exigences
1. Adhérence ASTM D 3359 Section 4.8.11
méthode A
2. Résistance à la corrosion
par le brouillard salin
– Essai au brouillard salin ASTM B 117 Section 4.8.12
– Cloquage ASTM D 714, ASTM D 1654 Section 4.8.12
procédure A, méthode 2
– Rouille ASTM D 610, ASTM D 1654 Section 4.8.12
procédure A, méthode 2
– Adhérence ASTM D 3359 Section 4.8.12
méthode A
3. Résistance au vieillissement
artificiel accéléré
– Essai accéléré de résistance ASTM G 154 Section 4.8.13
au vieillissement artificiel
– Rouille ASTM D 610, ASTM D 1654 Section 4.8.13
procédure B
– Cloquage ASTM D 714, ASTM D 1654 Section 4.8.13
procédure B
– Farinage ASTM D 4214 Section 4.8.13
– Adhérence ASTM D 3359 Section 4.8.13
méthode A
– Différence de couleur ASTM D 2244 Section 4.8.13
– Perte de brillant ASTM D 523 Section 4.8.13
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10.1 Peintures VII


Chapitre Norme

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Peintures et systèmes de peintures Page

organiques pour structures d'acier 1 9


NORME
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Date

2008 12 15

1. Objet ASTM D 1654 « Standard Test Method for


Evaluation of Painted or Coated Specimens
La présente norme a pour objet de déter- Subjected to Corrosive Environments ».
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- ASTM D 2244 « Standard Test Method for
luation des peintures et systèmes de peintures Calculation of Color Differences from Instru-
organiques pour structures d’acier. mentally Measured Color Coordinates ».
ASTM D 2369 « Standard Test Method for
2. Références Volatile Content of Coatings ».
ASTM D 2621 « Standard Test Method for
La présente norme renvoie à l’édition la Infrared Identification of Vehicle Solids from
plus récente des documents suivants : Solvent-Reducible Paints ».
ASTM D 2697 « Standard Test Method for
Normes : Volume Nonvolatile Matter in Clear or Pig-
mented Coatings ».
American Society for Testing
and Materials ASTM D 3359 « Standard Test Methods for
Measuring Adhesion by Tape Test ».
ASTM B 117 « Standard Practice for Operating
Salt Spray (FOG) Testing Apparatus ». ASTM D 3960 « Standard Practice for
Determining Volatile Organic Compound
ASTM B 499 « Standard Test Method for (VOC) Content of Paints and Related Coa-
Measurement of Coating Thicknesses by the tings ».
Magnetic Method : Nonmagnetic Coatings on
Magnetic Basis Metals ». ASTM D 4214 « Standard Test Methods for
Evaluating the Degree of Chalking of Exterior
ASTM D 523 « Standard Test Method for Paint Films ».
Specular Gloss ».
ASTM G 154 « Standard Practice for Oper-
ASTM D 562 « Standard Test Method for ating Fluorescent Light Apparatus for UV
Consistency of Paints Using the Stormer Exposure of Nonmetallic Materials ».
Viscometer ».
ASTM D 609 « Standard Practice for Prepa- OFFICE DES NORMES GÉNÉRALES
ration of Cold-Rolled Steel Panels for Testing DU CANADA
Paint, Varnish, Conversion Coatings, and ONGC 1–GP–71 « Méthodes d’essai des
Related Coating Products ». peintures et pigments ».
ASTM D 610 « Standard Test Method for
Evaluating Degree of Rusting on Painted Steel UNITED STATES FEDERAL STANDARD
Surfaces ». FED-STD 595B « Colors Used in Government
ASTM D 714 « Standard Test Method for Procurement ».
Evaluating Degree of Blistering of Paints ». SSPC – STEEL STRUCTURES PAINTING
ASTM D 1210 « Standard Test Method for COUNCIL
Fineness of Dispersion of Pigment - Vehicle « Surface Preparation Specifications (Initial
Systems ». Surface conditions) ».
ASTM D 1475 « Standard Test Method For
Contenu normatif

« Joint Surface Preparation Standard


Density of Paint, Varnish, Lacquer, and SSPC – SP 6/NACE No 3 (Commercial Blast
Related Products ». Cleaning) ».
ASTM D 1640 « Standard Test Methods for
Drying, Curing or Film Formation of Organic
Coatings at Room Temperature ».
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Tome peintures et produits de marquage
VII
10.1 Peintures
Chapitre Norme

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3. Définitions signalétique de chaque produit et les valeurs


à l’agrément de chacune des caractéristiques
Les définitions suivantes s’appliquent à la mentionnées au tableau 10103–6. De plus,
présente norme : le spectre infrarouge (identification du liant)
Couche doit être fourni.
Dépôt mince de peinture d’épaisseur aussi Tous les produits doivent être exempts de
uniforme que possible, appliqué dans une plomb et de chromate, à l’exception de traces
même opération continue. dans les siccatifs ou autres additifs contenus
Feuil dans la peinture.
Pellicule mince résultant de l’application sur un La fiche technique doit comprendre les
subjectile de une ou de plusieurs couches de informations suivantes :
peintures et constituant un tout ou une partie
d’un système de peintures. – le profil du produit : type, caractéristiques
générales, usages recommandés et non
Séchage « sec à coeur » (dry-hard) recommandés, résistance chimique,
Temps nécessaire pour obtenir un feuil qui résistance à la chaleur et au froid, flexibilité,
ne marque pas lorsqu’on y applique une résistance aux intempéries, résistance à
pression de deux livres avec le pouce durant l’abrasion, nature du subjectile, couche
20 secondes. de finition et compatibilité avec d’autres
Séchage « sec pour recouvrir » (dry-to- revêtements;
recoat) – les caractéristiques techniques : teneur en
Temps nécessaire pour qu’on puisse appliquer solides et en composé organique volatil
une seconde couche de peinture sans qu’il ne (VOC) du mélange, épaisseur du feuil sec
se développe de défectuosités de feuil telles par couche, pouvoir couvrant, stabilité à
que cloquage, frisage, ramollissement, perte l’entreposage, couleur et brillant;
d’adhérence.
– le mode d’emploi : degré de préparation
Système de peintures de la surface, préparation du mélange,
Ensemble de couches de peintures compa- durée de vie du mélange, conditions
tibles, dont chacune remplit un rôle dans la climatiques, méthodes d’application, du-
protection. rée de séchage, consignes de sécurité et
Valeur à l’agrément conditions d’entreposage;
Valeur avec laquelle le résultat de l’essai doit – l’aptitude à subir des retouches : prépa-
être comparé lorsque le produit est évalué par ration de la surface, types de produits
rapport aux exigences du tableau 10103–6. à employer, épaisseur du feuil sec et
Les valeurs à l’agrément sont soumises par le méthode d’application.
fabricant, vérifiées par le Ministère et accep-
tées conjointement lors de l’homologation. La fiche signalétique doit comprendre les
informations suivantes :
4. Caractéristiques requises – la composition chimique, le code et l’utili-
sation du produit;
4.1 Exigences générales – les ingrédients dangereux;
– les caractéristiques physiques;
Contenu normatif

Les peintures faisant partie d’un système


doivent être fournies par le même fabricant. – les risques d’incendie et d’explosion;
Le fabricant doit également fournir lors – la réactivité du produit;
de l’homologation, les fiches technique et – les propriétés toxicologiques;

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10.1 Peintures VII


Chapitre Norme

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2008 12 15

– les premiers soins; 4.6 Aptitude à subir des


– les mesures préventives; retouches
– la date de rédaction de la fiche.
Les systèmes de peintures doivent pouvoir
subir des retouches après dégradation, soit au
4.2 Entreposage cours de l’application, soit par vieillissement
Chaque composant et chaque peinture naturel, ou par toute autre cause.
faisant partie d’un système doivent retrou-
ver leur homogénéité par simple agitation 4.7 Étiquetage
manuelle lorsque entreposés durant une
période minimale de six mois à partir de la Les peintures doivent être livrées dans
date de livraison, dans des récipients her- des contenants scellés et porter une étiquette
métiques; la température d’entreposage doit mentionnant :
être celle spécifiée par le fabricant ou, si non – les noms du fabricant et du produit;
spécifiée, être comprise entre 5 °C et 40 °C. – le volume des contenants;
Après mélange, chaque peinture doit satisfaire – le numéro du lot de production ou de
les exigences de la présente norme. cuvée;
– les exigences du SIMDUT (Système d’in-
4.3 Couleur formation sur les matières dangereuses
Chaque couche de peinture doit être d’une utilisées au travail).
couleur différente. La couleur de la couche
primaire doit être telle qu’elle permette de 4.8 Essais, exigences et
distinguer une surface non peinte, mais ayant tolérances
été nettoyée, d’une surface ayant reçu une
première couche de peinture. Le tableau 10103–6 donne les méthodes
La couleur et le brillant de la couche de d’essais, les exigences et tolérances que
finition doivent être conformes à la couleur les peintures doivent satisfaire, et le tableau
exigée. Les couleurs sont indiquées dans 10103–7, les méthodes d’essais et exigences
la norme FED-STD 595B « Colors Used in pour les systèmes de peintures.
Government Procurement ».
4.8.1 Préparation des éprouvettes
4.4 Santé et sécurité d’essais
Les éprouvettes d’acier doivent être prépa-
Durant le transport, l’entreposage et rées conformément à la norme ASTM D 609
l’utilisation, chacune des peintures faisant « Standard Practice for Preparation of Cold-
partie d’un système doit satisfaire les critères Rolled Steel Panels for Testing Paint, Varnish,
imposés par les lois et règlements en vigueur Conversion Coatings, and Related Coating
concernant la santé et la sécurité. Products ».
Les surfaces d’acier doivent être nettoyées
4.5 Application de façon à enlever toute huile, graisse ou
Une fois appliqué, le feuil sec de peinture autre substance similaire. Le degré de rouille
Contenu normatif

doit être exempt de coulures, de particules des éprouvettes doit correspondre au degré
grossières et de cratères. de rouille « B » décrit dans la norme SSPC
L’apparence du feuil sec de peinture doit « Surface Preparation Specifications (Initial
être uniforme quant à la texture, à la couleur et Surface Conditions) ».
au brillant.
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2008 12 15

Les surfaces d’acier doivent être nettoyées 4.8.4 Opacité


par projection d’un abrasif propre et sec, sans Appliquée suivant l’épaisseur spécifiée, la
silice cristalline, de façon à obtenir le type de couche de finition doit cacher complètement
soin SSPC – SP 6/NACE No 3 décrit dans la les parties noires et blanches d’une éprouvette
norme « Joint Surface Preparation Standard Leneta 10H–BW.
SSPC – SP 6/NACE No 3 (Commercial Blast
Cleaning) ». La rugosité de la surface doit être 4.8.5 Brillant
63 ± 13 µm.
La mesure du brillant est réalisée sur la
Immédiatement après le nettoyage par peinture de finition seulement.
projection d’un abrasif, les éprouvettes doi-
La mesure du brillant doit être déterminée
vent être débarrassées de toute trace de
sous un angle d’incidence de 60°. La valeur
poussière.
numérique du brillant doit être comprise entre
Les éprouvettes doivent être recouvertes 60 et 90.
de peinture selon les épaisseurs minimales
spécifiées du système avec un écart maximal 4.8.6 Teneur en matière volatile
de + 15 %. Les conditions d’application des Les éprouvettes doivent être chauffées à
différentes couches de peinture sont celles 105 °C ± 2 °C durant 3 heures.
recommandées par le fabricant dans sa fiche
technique. 4.8.7 Teneur en matière non volatile
La détermination de l’épaisseur du feuil Les éprouvettes doivent être chauffées à
sec doit être faite conformément à la norme 105 °C ± 2 °C durant 3 heures.
ASTM B 499 « Standard Test Method for
Measurement of Coating Thicknesses by the 4.8.8 Composé organique volatil
Magnetic Method : Nonmagnetic Coatings on
(VOC)
Magnetic Basis Metals ».
Une peinture dont le contenu en composé
Les essais doivent être effectués après
organique volatil (VOC) n’excède pas 350 g/l
la période de séchage « sec à coeur » entre
est considérée comme étant à faible teneur en
chaque couche et après sept jours pour la
composé organique volatil (VOC).
couche de finition.
Les conditions de séchage des éprouvet- 4.8.9 Identification du liant
tes doivent être les suivantes : température Chaque constituant du liant d’une peinture
de 23 °C ± 2 °C et humidité relative de 50 % doit être associé au spectre (analyse par infra-
± 5 %. rouge) correspondant à celui des échantillons
soumis pour la peinture.
4.8.2 Masse volumique
L’essai doit être réalisé sur chacun des 4.8.10 Différence de couleur
constituants et sur le mélange de tous les La différence de couleur entre la couche
constituants, une heure après le mélange. de finition et la couleur de référence ne doit
pas être supérieure aux valeurs suivantes :
4.8.3 Consistance
– pour la couleur verte, lustrée, no 14109 du
L’essai doit être réalisé sur chacun des
U.S. FED-STD 595B (système CIELAB) :
Contenu normatif

constituants et sur le mélange de tous les


L* : ± 2 unités

constituants, une heure après le mélange.
a* : ± 2 unités

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10.1 Peintures VII


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b* : ± 3,5 unités perpendiculaire à l’éprouvette. L’incision doit

E : 4,5 unités mettre le métal à nu. Les arêtes et le dos des
éprouvettes doivent être protégés de façon
– pour les autres couleurs (système MAC
adéquate par un revêtement approprié, inat-
ADAM) :
∇ taquable dans les conditions d’essais.
E : 6 unités
À la fin de la période d’exposition, les
La grande ouverture de l’appareil de éprouvettes doivent être rincées à l’eau dis-
mesure (Color Machine Spectrophotometer tillée afin de les débarrasser de toute solution
en Byk-Gardner) est utilisée pour les essais, saline et des dépôts solubles et elles doivent
en employant l’illuminant C de la CIE avec être examinées immédiatement.
un champ d’observation de 2 degrés et une
Lorsqu’il est examiné à l’oeil nu, le feuil
géométrie 45°/0°.
de peinture du système ne doit pas présenter
Dans chaque cas, la couleur de référence de cloquage, de rouille ni d’autres défauts
doit être une couleur étalon donnée dans au-delà de 2 mm de chaque côté de l’incision.
la norme FED-STD 595B « Colors Used in De plus, il ne doit pas y avoir de cloquage ni
Government Procurement ». de rouille sur plus de 3 % de la surface non
Pour toutes les autres couches de peinture, associée au « X ».
la couleur de référence doit être la couleur de L’adhérence du feuil de peinture du
l’échantillon originalement évalué et approuvé système après 48 heures de séchage à la
pour l’usage. fin de l’essai ne doit pas être inférieure à la
classification 4.
4.8.11 Adhérence
L’adhérence du système de peintures au 4.8.13 Résistance au vieillissement
subjectile et également d’une couche à une autre artificiel accéléré
ne doit pas être inférieure à la classification 4. Deux éprouvettes de 70 x 150 x 1,6 mm,
Deux éprouvettes de 100 x 150 x 1,6 mm, préparées selon les exigences de la section
préparées selon les exigences de la section 4.8.1 doivent être exposées aux intempéries
4.8.1, doivent être essayées à trois endroits pour une période de 1600 heures, confor-
différents sur chacune. mément à la norme ASTM G 154 « Standard
Practice for Operating Fluorescent Light
4.8.12 Résistance à la corrosion par
Apparatus for UV Exposure of Nonmetallic
le brouillard salin Materials ». Les éprouvettes sont vieillies
Trois éprouvettes de 100 x 150 x 1,6 mm, selon un cycle de huit heures d’exposition aux
préparées selon les exigences de la section rayons UV-A à 70 °C ± 2 °C, suivies de quatre
4.8.1, doivent être exposées au brouillard heures de condensation à 50 °C ± 2 °C. Pour
salin dans l’appareil décrit dans la norme la zone de l’ultraviolet, utiliser la radiation
ASTM B 117 « Standard Practice for Opera- UV-A avec une lampe ayant un maximum de
ting Salt Spray (FOG) Testing Apparatus » 340 nanomètres et une plage de 295 à 365
pendant une période de 2400 heures. nanomètres.
Avant l’essai, les trois éprouvettes doivent À la fin de la période d’exposition, le feuil
être rayées à l’aide d’une lame bien tranchante, de peinture du système ne doit présenter
Contenu normatif

d’un coin à l’autre de façon à former un « X ». aucune trace de rouille ni aucune altération
La lame doit être tenue à un angle de 30° par telle que cloquage ou autres défauts lorsqu’il
rapport à l’éprouvette, le plan de la lame étant est examiné à l’oeil nu. La cote de farinage

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VII
10.1 Peintures
Chapitre Norme

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6 9 organiques pour structures d'acier
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ne doit pas être inférieure à 7. La différence 5. Systèmes de peintures


de couleur ne doit pas être supérieure aux
valeurs suivantes :
5.1 Système résines époxydiques
– pour la couleur verte, lustrée, no 14109 du
U.S. FED-STD 595B (système CIELAB) : et pigments d’aluminium/

L* : + 4 unités résines polyuréthanes

a* : + 4 unités Le système résines époxydiques et pig-
ments d’aluminium/résines polyuréthanes doit

b* : + 5 unités

E : 7,5 unités être conforme au tableau 10103–1.
– pour les autres couleurs (système MAC
Tableau 10103–1
ADAM) : Système résines époxydiques et pigments

E : 16 unités d’aluminium/résines polyuréthanes
Les conditions expérimentales de mesure Couche épaisseur min.
de différence de couleur sont les mêmes que du feuil sec (µm)
celles indiquées à la section 4.8.10. 1re : résines époxydiques 100
L’adhérence du feuil de peinture du et pigments d’aluminium
système après 48 heures de séchage à la 2 : résines époxydiques
e
100
fin de l’essai ne doit pas être inférieure à la et pigments d’aluminium
classification 4. 3e : résines polyuréthanes 50
L’adhérence ne doit pas être inférieure à la Total : 250
classification 3 pour les retouches au système
lorsque vérifiée par un essai de retouche.
5.2 Système résines
À la fin de la période d’exposition, la perte
de brillant, déterminée sous un angle d’inci- polyuréthanes et pigments
dence de 60°, ne doit pas être supérieure à d’aluminium/résines
60 %.
polyuréthanes
L’essai de retouche consiste à utiliser les
deux éprouvettes (75 mm x 150 mm) qui ont Le système résines polyuréthanes et pig-
subi l’essai de vieillissement artificiel accéléré ments d’aluminium/résines polyuréthanes doit
avec succès. On doit laver les éprouvettes être conforme au tableau 10103–2.
à l’eau douce et les laisser sécher pendant
24 heures. Par la suite, on doit poncer au Tableau 10103–2
milieu de chaque éprouvette une section de Système résines polyuréthanes et pigments
30 mm x 75 mm à l’aide d’un papier abrasif d’aluminium/résines polyuréthanes
de grade moyen afin d’enlever la moitié de Couche épaisseur min.
l’épaisseur du feuil. du feuil sec (µm)
On doit appliquer ensuite le système de 1re : résines polyuréthanes 75
peintures à soumettre à l’essai sur une lar- et pigments d’aluminium
geur d’au moins 30 mm de chaque côté de
2 : résines polyuréthanes
e
75
Contenu normatif

la partie poncée. Finalement, on doit laisser et pigments d’aluminium


sécher pendant 7 jours après l’application de
la dernière couche. 3e : résines polyuréthanes 50
Total : 200

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10.1 Peintures VII


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5.3 Système résines Tableau 10103–4


Système résines polyuréthanes et pigments
polyuréthanes et pigments d’oxyde de fer lamellaire/résines polyuréthanes
d’aluminium/résines Couche épaisseur min.
époxydiques/résines du feuil sec (µm)
1re : résines polyuréthanes 75
polyuréthanes et pigments d’oxyde
Le système résines polyuréthanes et pig de fer lamellaire
ments d’aluminium/résines époxydiques/ 2e : résines polyuréthanes 75
résines polyuréthanes doit être conforme au et pigments d’oxyde
tableau 10103–3. de fer lamellaire
3e : résines polyuréthanes 50
Tableau 10103–3 Total : 200
Système résines polyuréthanes et pigments
d’aluminium/résines époxydiques/résines
polyuréthanes 5.5 Système résines
Couche épaisseur min. époxydiques et pigments
du feuil sec (µm) d’oxyde de fer lamellaire/
1re : résines polyuréthanes 75 résines polyuréthanes
et pigments d’aluminium
2e : résines époxydiques 100 Le système résines époxydiques et pig-
ments d’oxyde de fer lamellaire/résines
3e : résines polyuréthanes 50 polyuréthanes doit être conforme au tableau
Total : 225 10103–5.

5.4 Système résines Tableau 10103–5


polyuréthanes et pigments Système résines époxydiques et pigments
d’oxyde de fer lamellaire/résines polyuréthanes
d’oxyde de fer lamellaire/ Couche épaisseur min.
résines polyuréthanes du feuil sec (µm)
Le système résines polyuréthanes et pig- 1re : résines époxydiques 75
ments d’oxyde de fer lamellaire/résines et pigments d’oxyde
polyuréthanes doit être conforme au tableau de fer lamellaire
10103–4. 2e : résines époxydiques 100
et pigments d’oxyde
de fer lamellaire
3e : résines polyuréthanes 50
Total : 225
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10.1 Peintures
Chapitre Norme

10 10103
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Tableau 10103–6
Essais de caractérisation – Peintures
Méthodes d’essais Exigences Tolérances
1. Essais physiques
– Masse volumique (kg/l) (1)(2)(3)(4)(5)(6) ASTM D 1475 Valeur à l’agrément ± 5 %,
section 4.8.2
– Consistance (K.U.) (1)(2)(3)(4)(5)(6) ASTM D 562 Valeur à l’agrément ±10 K.U.(7)
ou ± 25 %,
section 4.8.3
– Durée de séchage ASTM D 1640
• sec pour recouvrir  (1)(2)(3)(4)(5)(6)
24 heures maximum
• sec à coeur (1)(2)(3)(4)(5)(6) Valeur à l’agrément ± 30 %
– Opacité  (3)
1–GP–71, méthode 14.1 Section 4.8.4
– Finesse de broyage (H.U.)  (3)
ASTM D 1210 Valeur à l’agrément ± 2 H.U.
– Brillant  (3)
ASTM D 523 Section 4.8.5 ± 30 %
2. Essais chimiques
– Teneur totale en Al, exprimée en Fluorescence X Valeur à l’agrément ± 10 %
Al métallique (% en masse du
composant de base) (2)(4)(5)(6)
– Teneur totale en Fe, exprimée en Fluorescence X Valeur à l’agrément ± 10 %
Fe2O3 (% en masse du composant
de base) (2)(4)(5)(6)
– Teneur en matière volatile ASTM D 2369 Valeur à l’agrément ± 5,
(% en masse) (1)(2)(3)(4)(5)(6) section 4.8.6
– Teneur en matière non volatile ASTM D 2697 Valeur à l’agrément ± 2,
(% en volume) (1)(2)(3)(4)(5)(6) section 4.8.7
– Teneur en composé organique ASTM D 3960 Valeur à l’agrément ± 10 %,
volatil (g/l) (1)(2)(3)(4)(5)(6) section 4.8.8
3. Identification du liant
– Analyse par infrarouge (1)(2)(3)(4)(5)(6) ASTM D 2621 Valeur à l’agrément Section 4.8.9
4. Différence de couleur (3) ASTM D 2244 Section 4.8.10
1. Résines époxydiques.
2. Résines époxydiques et pigments d’aluminium.
3. Résines polyuréthanes.
4. Résines polyuréthanes et pigments d’aluminium.
5. Résines polyuréthanes et pigments d’oxyde de fer lamellaire.
6. Résines époxydiques et pigments d’oxyde de fer lamellaire.
7. La moindre des deux valeurs.
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10.1 Peintures VII


Chapitre Norme

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Peintures et systèmes de peintures Page

organiques pour structures d'acier 9 9


NORME
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Date

2008 12 15

Tableau 10103–7
Essais de performance – Systèmes de peintures
Méthodes d’essais Exigences
1. Adhérence ASTM D 3359 Section 4.8.11
méthode A
2. Résistance à la corrosion
par le brouillard salin
– Essai au brouillard salin ASTM B 117 Section 4.8.12
– Cloquage ASTM D 714, ASTM D 1654 Section 4.8.12
procédure A, méthode 2
– Rouille ASTM D 610, ASTM D 1654 Section 4.8.12
procédure A, méthode 2
– Adhérence ASTM D 3359 Section 4.8.12
méthode A
3. Résistance au vieillissement
artificiel accéléré
– Essai accéléré de résistance ASTM G 154 Section 4.8.13
au vieillissement artificiel
– Rouille ASTM D 610, ASTM D 1654 Section 4.8.13
procédure B
– Cloquage ASTM D 714, ASTM D 1654 Section 4.8.13
procédure B
– Farinage ASTM D 4214 Section 4.8.13
– Adhérence ASTM D 3359 Section 4.8.13
méthode A
– Différence de couleur ASTM D 2244 Section 4.8.13
– Perte de brillant ASTM D 523 Section 4.8.13
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10.1 Peintures VII


Chapitre Norme

10 10104
Systèmes de peintures pour Page

1 4
NORME structures d’acier
de

Date

2011 07 20

1. Objet AUTRES DOCUMENTS


La présente norme a pour objet de déter- Northeast Protective Coatings
miner les exigences du Ministère en ce qui Committee
a trait aux caractéristiques et aux critères NEPCOAT « Acceptance Criteria List A,
d’évaluation des systèmes de peintures pour B, C ».
structures d’acier.
NEPOVERCOAT « Acceptance Criteria
Cette norme s’applique aux systèmes List  M ».
de peintures à haute performance à base
de zinc pour des surfaces d’acier neuf ou Gouvernement du Canada
préparé selon un degré très soigné ainsi Règlement limitant la concentration en
qu’aux systèmes de peintures d’entretien pour composés organiques volatils (COV) des
des surfaces d’acier préparé selon un degré revêtements architecturaux
soigné ou minimal. (DORS/2009-264).

2. Références 3. Définitions
La présente norme renvoie à l’édition la Les définitions suivantes s’appliquent à la
plus récente des documents suivants : présente norme :
Couche
NORMES Dépôt mince de peinture d’épaisseur aussi
uniforme que possible, appliqué dans une
AMERICAN ASSOCIATION OF STATE même opération continue.
HIGHWAY AND TRANSPORTATION
OFFICIALS Feuil
Pellicule mince résultant de l’application sur un
AASHTO R31 « Standard Practice for subjectile de une ou de plusieurs couches de
Evaluation of Protective Coating Systems peintures et constituant un tout ou une partie
for Structural Steel ». d’un système de peintures.
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Système de peintures
AND MATERIALS Ensemble de couches de peintures compa-
ASTM D3359 « Standard Test Methods for tibles, dont chacune remplit un rôle dans la
Measuring Adhesion by Tape Test ». protection.
SOCIETY FOR PROTECTIVE COATINGS
4. Caractéristiques requises
SSPC « Painting Manual Volume 2 –
Chapter 2 Surface Preparation Standards,
Guides and Specifications ». 4.1 Étiquetage
SSPC – VIS 1 « Guide and Reference Les peintures doivent être livrées dans
Photographs for Steel Surfaces Prepared by des contenants scellés et porter une étiquette
Dry Abrasive Blast Cleaning ». mentionnant :
– les noms du fabricant et du produit;
UNITED STATES FEDERAL STANDARD
– le volume des contenants;
U.S. FED-STD 595B « Colors Used in
Contenu normatif

Government Procurement ». – le numéro du lot de production ou de cuvée;


– les exigences du SIMDUT (Système d’infor-
mation sur les matières dangereuses
utilisées au travail).
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Tome peintures et produits de marquage

VII 10.1 Peintures


Chapitre Norme

10 10104
Page
Systèmes de peintures pour
2 4
structures d’acier
NORME
de

Date

2011 07 20

4.2 Santé et sécurité Government Procurement ». La couleur de


Durant le transport, l’entreposage et l’uti- référence pour chacune des couches de
lisation, chacune des peintures faisant partie peinture doit être la couleur de l’échantillon
d’un système doit satisfaire les critères impo- initialement évalué et approuvé pour l’usage.
sés par les lois et règlements en vigueur
concernant la santé et la sécurité. 4.4.1 Système de peintures à haute
performance
4.3 Entreposage Les systèmes de peintures à haute
Chaque composant et chaque peinture performance utilisés sur des surfaces d’acier
faisant partie d’un système doivent retrouver neuf ou sur des surfaces d’acier d’un ouvrage
leur homogénéité par simple agitation lorsqu’ils existant préparées selon un degré très soigné
sont entreposés dans des récipients hermé- (SSPC–SP  10 / NACE  No. 2) doivent être
tiques durant une période minimale de six  mois constitués d’au moins deux couches. La
à partir de la date de livraison. Si les tempé- couche primaire de ces systèmes doit conte-
ratures d’entreposage ne sont pas spécifiées nir des pigments de zinc. Le type de pigments
par le fabricant, elles doivent être comprises de zinc (en poudre ou en flocons) doit être
entre 5 °C et 40 °C. Après mélange, chaque spécifié sur la fiche technique. L’épaisseur
peinture doit satisfaire les exigences de la minimale totale du feuil sec de peinture doit
présente norme. être de 225 µm.

4.4 Exigences générales 4.4.2 Système de peintures


Le fournisseur doit transmettre au d’entretien
Ministère les fiches techniques et signa- Les systèmes de peintures d’entretien
létiques du fabricant pour chaque produit. doivent être utilisés sur des surfaces d’acier
Les peintures faisant partie d’un système d’un ouvrage existant, préparées selon un
doivent être exemptes de plomb et de chro- degré soigné (SSPC–SP 6 / NACE No.3), ou
mate. La présence de ces éléments à l’état préparées de façon minimale pour un encap-
de trace dans les siccatifs ou autres additifs sulage (SSPC–SP 3 ou équivalent, avec une
peut être tolérée. faible concentration en ions chlorure). Les
systèmes de peintures d’entretien doivent
Les concentrations maximales en COV avoir, sauf exception, une épaisseur minimale
de chacune des peintures doivent respecter totale du feuil sec de peinture de 300 µm sur
les exigences spécifiées dans le Règlement le substrat d’acier.
limitant la concentration en composés orga-
niques volatils (COV) des revêtements archi- 4.5 Exigences relatives aux essais
tecturaux (DORS/2009-264).
La couleur de la couche primaire doit être 4.5.1 Système de peintures à haute
telle qu’on puisse la distinguer de celle de la performance
surface non peinte une fois préparée selon le
Les exigences relatives à la préparation
type de soin prescrit. Chaque couche de
des éprouvettes d’essai doivent être conformes
peinture doit être d’une couleur différente. La
aux exigences de la norme AASHTO R31
couleur de référence de la couche de finition
« Standard Practice for Evaluation of Protec-
Contenu normatif

doit être une couleur étalon indiquée dans la


tive Coating Systems for Structural Steel ».
norme FED-STD 595B « Colors Used in

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


peintures et produits de marquage Tome

10.1 Peintures VII


Chapitre Norme

10 10104
Systèmes de peintures pour Page

3 4
NORME structures d’acier
de

Date

2011 07 20

Les exigences relatives aux essais sont norme AASHTO R31 « Standard Practice for
spécifiées dans les versions les plus récentes Evaluation of Protective Coating Systems for
du programme de qualification NEPCOAT Structural Steel », à l’exception des prescrip-
(Acceptance Criteria List A, B, C) et de la tions suivantes :
norme AASHTO R31« Standard Practice for – l’essai de coefficient de friction n’est pas
Evaluation of Protective Coating Systems à faire;
for Structural Steel », à l’exception des pres-
– l’essai de résistance à l’abrasion n’est pas
criptions suivantes :
à faire;
– l’essai de résistance à l’abrasion n’est pas
– l’essai de résistance au brouillard salin
à faire;
est réalisé sur une période d’exposition
– les mesures initiales de la couleur et du de 3000 heures;
brillant doivent être réalisées sur la couche
– l’essai de résistance cyclique au vieillis-
de finition. La mesure du brillant initial doit
sement accéléré est limité à neuf cycles
être comprise entre 60 et 90;
(3024 heures);
– le suivi de deux  ans des éprouvettes expo-
– les mesures initiales de la couleur et du
sées à des conditions atmosphériques en
brillant doivent être réalisées sur la couche
milieu salin et humide n’est pas à faire.
de finition. La mesure du brillant initial doit
En cas de différences entre les exigences être comprise entre 60 et 90;
de la norme AASHTO  R31 « Standard Practice
– l’essai d’adhérence initiale et après
for Evaluation of Protective Coating Systems
exposition des éprouvettes aux cycles de
for Structural Steel » et celles du programme
gel-dégel est réalisé conformément à la
de qualification NEPCOAT, les exigences
méthode A de l’ASTM D3359 « Standard
spécifiées dans le programme NEPCOAT
Test Methods for Measuring Adhesion
prévalent.
by Tape Test ». L’adhérence initiale du
4.5.2 Système de peintures système de peintures au subjectile, ainsi
que celle d’une couche à une autre, ne
d’entretien doit pas être inférieure à la classification  4.
Système de peintures d’entretien Chacune des trois éprouvettes doit être
(surfaces préparées SSPC–SP 6 / soumise à l’essai à trois endroits différents.
NACE  No. 3) Aucune perte d’adhérence ne doit être
Les exigences relatives à la préparation observée entre les mesures initiales et
des éprouvettes d’essai doivent être conformes les mesures prises après exposition aux
aux exigences de la norme AASHTO R31 cycles de gel-dégel;
« Standard Practice for Evaluation of Protec- – le suivi de deux  ans des éprouvettes expo-
tive Coating Systems for Structural Steel » sées à des conditions atmosphériques en
sauf que les peintures doivent être appliquées milieu salin et humide n’est pas à faire.
sur des éprouvettes d’acier préparées selon En cas de différences entre les exigences
SSPC– SP 6 / NACE No. 3 et dont la rugosité de la norme AASHTO  R31 « Standard Practice
de surface est de 63 ± 13 µm. for Evaluation of Protective Coating Systems
Les exigences relatives aux essais sont for Structural Steel » et celles du programme
spécifiées dans les versions les plus récentes de qualification NEPCOAT, les exigences
Contenu normatif

du programme de qualification NEPCOAT spécifiées dans le programme NEPCOAT


(Acceptance Criteria List A, B, C) et de la prévalent.

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Tome peintures et produits de marquage

VII 10.1 Peintures


Chapitre Norme

10 10104
Page
Systèmes de peintures pour
4 4
structures d’acier
NORME
de

Date

2011 07 20

Système de peintures d’entretien par


encapsulage (surfaces minimalement
préparées)
Les systèmes de peintures d’entretien
par encapsulage doivent avoir un historique
de performance en chantier reconnu par le
Ministère ou être conformes aux exigences
relatives aux essais sur site qui sont spécifiées
dans la version la plus récente du programme
de qualification NEPOVERCOAT (Acceptance
Criteria List M).
Remarques
Les systèmes de peintures couverts par
la présente norme sont destinés à une utili-
sation sur des surfaces d’ouvrages en acier,
sujettes à des niveaux de corrosivité très
élevés dans un environnement climatique froid
et humide.
Les critères d’évaluation et d’acceptation
des systèmes de peintures à haute perfor-
mance de la présente norme ont été élaborés
en fonction d’un système de peintures à
trois couches, constitué d’une couche de
peinture primaire à base de zinc, d’une couche
intermédiaire jouant un rôle de barrière,
et d’une couche de finition ayant un rôle
esthétique et de résistance aux agressions
extérieures. Les rôles relatifs à chacune des
couches doivent être combinés dans le cas
d’un système à deux couches.
Les critères d’évaluation et d’acceptation
des systèmes de peintures d’entretien de la
présente norme ont été élaborés en fonction
d’un système de peintures d’entretien visant
à remettre à niveau des caractéristiques anti-
corrosion sur des surfaces d’ouvrages en acier
existants. Le système, constitué d’au moins
une couche de peinture, doit comprendre des
inhibiteurs de corrosion, des caractéristiques
Complément à la norme

de protection par barrière, ainsi que des pro-


priétés esthétiques et de résistance aux
agressions extérieures.

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peintures et produits de marquage Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10201
Peinture alkyde Page

pour le marquage des routes 1 6


NORME
de

Date

2011 12 15

1. Objet ASTM E1347 « Standard Test Method for


Color and Color-Difference Measurement
La présente norme a pour objet de déter- by Tristimulus Colorimetry ».
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères UNITED STATES FEDERAL STANDARD
d’évaluation de la peinture alkyde pour le U.S. FED-STD 595C « Colors Used in
marquage des routes. Government Procurement ».

2. Références AUTRES DOCUMENTS


La présente norme renvoie à l’édition la Gouvernement du Québec
plus récente des documents suivants :
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC, LABORATOIRE DES
Normes
CHAUSSÉES
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING LC 34–301 « Détermination du bioxyde de
AND MATERIALS titane ».
ASTM D562 « Standard Test Method for LC 34–505 « Détermination de la consis-
Consistency of Paint Measuring Krebs tance à 5 °C ».
Unit (KU) Viscosity Using a Stormer-Type LC 34–506 « Détermination du degré de
Viscometer ». sédimentation – Méthode Patton ».
ASTM D711 « Standard Test Method for LC 34–507 « Détermination de la teneur en
No-Pick-Up Time of Traffic Paint ». chromate de plomb ».
ASTM D969 « Standard Test Method for LC 34–508 « Détermination de la teneur en
Laboratory Determination of Degree of anhydride phtalique ».
Bleeding of Traffic Paint ».
ASTM D1210 « Standard Test Method for 3. Caractéristiques requises
Fineness of Dispersion of Pigment-Vehicle
Systems by Hegman-Type Gage ». 3.1 Exigences générales
ASTM D1475 « Standard Test Method for La peinture alkyde doit être prête à l’emploi
Density of Liquid Coating, Inks and Related (aucune dilution pour l’application), homogène
Products ». et dispersée, de manière à avoir une consis-
ASTM D2244 « Standard Practice for tance uniforme. La peinture alkyde ne doit pas
Calculation of Color Tolerances and Color former de peaux ni de dépôts trop compacts;
Differences from Instrumentally Measured elle ne doit pas épaissir, ni coaguler, ni se
Color Coordinates ». gélifier. La peinture alkyde doit être exempte
ASTM D2369 « Standard Test Method for de peaux brisées, de saletés ou d’autres
Volatile Content of Coatings ». substances étrangères. La peinture alkyde
ASTM D2371 « Standard Test Method for ne doit pas contenir de chromate de plomb,
Pigment Content of Solvent-Reducible de colophane ni aucun de ses dérivés.
Paints ».
ASTM D4017 « Standard Test Method for
3.2 Entreposage
Contenu normatif

Water in Paints and Paints Materials by Karl La peinture alkyde doit pouvoir être
Fisher Method ». pompée et doit pouvoir s’appliquer conve-
nablement après une période d’entreposage

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Tome peintures et produits de marquage

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10201
Page Peinture alkyde
2 6 pour le marquage des routes
NORME
de

Date

2011 12 15

pouvant aller jusqu’à 6  mois après la livraison, – Couvrir le contenant avec un couvercle
à l’aide de l’équipement utilisé pour le mar- bien ajusté, puis le retourner.
quage des routes. – Laisser le contenant dans cette position
Durant toute cette période de 6 mois pendant 48 heures à une température de
d’entreposage, la peinture alkyde doit toujours 24  ± 2 °C.
satisfaire aux exigences de la présente norme. – Enlever, à la fin de cette période, le fond
du contenant à l’aide d’un ouvre-boîte et
3.3 Application examiner le produit.
La peinture alkyde doit pouvoir s’appli- Note :
quer à la largeur et à l’épaisseur exigées. La Pour cet essai, on doit préalablement
peinture alkyde et le solvant de nettoyage homogénéiser l’échantillon dans sont
recommandés ne doivent pas endommager contenant d’origine. Le prélèvement doit se
l’équipement. faire immédiatement après l’ouverture du
contenant original et de préférence avant
3.4 Étiquetage de retirer du produit pour d’autres essais.
L’étiquette de chaque contenant doit com-
porter l’information suivante : 3.5.2 Sédimentation lors de
– le nom et l’adresse du fabricant; l’entreposage (essai accéléré)
– le nom du produit; Le degré de sédimentation de la peinture
– le numéro de code du produit; alkyde doit être vérifié selon la méthode
d’essai LC 34–506 « Détermination du degré
– la date de fabrication; de sédimentation – Méthode Patton ». La
– la couleur; durée de l’essai est de 14 jours à une tempé-
– la quantité en volume et en masse; rature de 60 ± 2 °C dans une étuve à ventila-
– le numéro de cuvée; tion continue.
– les exigences du SIMDUT (Système Pour que la peinture soit jugée conforme,
d’information sur les matières dange- la courbe de sédimentation tracée sur le
reuses utilisées au travail). graphique (voir la figure 10201–1) ne doit
pénétrer en aucun point dans la zone ombrée.
3.5 Essais et exigences 3.5.3 Couleurs
La peinture alkyde doit respecter les
La peinture alkyde doit être fournie, dans
essais et les exigences du tableau 10201–1
l’une ou l’autre des trois couleurs indiquées
ainsi que des sections 3.5.1 à 3.5.5
ci-dessous. L’application des feuils de peinture
inclusivement.
doit être réalisée en une seule couche à l’aide
d’un filmographe manuel ou automatique pour
3.5.1 Résistance à la formation de
obtenir un feuil frais de 380 µm ± 5 %. La
peaux peinture est appliquée sur un carton de type
La peinture alkyde ne doit pas former de Penopac numéro 1 B ou son équivalent. La
peaux lorsqu’elle est vérifiée selon la méthode durée de séchage doit être de 24 heures à
d’essai décrite ci-après : une température de 24 ± 2 °C et une humidité
Contenu normatif

– Remplir à moitié, avec le produit à analyser, relative de 50 ± 10 %.


un contenant de peinture de 250 ml dans
des conditions normales de température
et d’humidité relative.
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
peintures et produits de marquage Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10201
Peinture alkyde Page

pour le marquage des routes 3 6


NORME
de

Date

2011 12 15

Les caractéristiques trichromatiques and Color Differences from Instrumentally


de la peinture, vérifiées selon la méthode Measured Color Coordinates », ne doit pas
ASTM D2244  « Standard Practice for Calcula- être supérieure à :
tion of Color Tolerances and Color Differences L* – 1,0 à + 5,0 unités CIELAB
from Instrumentally Measured Color Coordi-
a* ± 3,5 unités CIELAB
nates », doivent être obtenues en faisant la
moyenne de 3 lectures prises sur la partie de b* ± 6,5 unités CIELAB
l’échantillon appliquée sur la surface blanche ∆ E 9,0 unités CIELAB
et non poreuse du carton. Ces lectures sont
3.5.3.3 Noire
prises à 3  endroits légèrement différents, mais
en faisant, après la première et la deuxième La couleur de la peinture alkyde noire doit
lecture, une rotation de 90° de l’éprouvette. être conforme à celle de l’échantillon n°  37038
de la norme U.S. FED-STD 595C « Colors
La grande ouverture de l’appareil de
Used in Government Procurement ».
mesure (Color Machine Spectrophotomer de
BYK-Gardner-Pacific Scientific) est utilisée 3.5.4 Stabilité à l’entreposage (essai
pour les essais, en employant l’illuminant
C de la CIE (Commission internationale de accéléré)
l’éclairage) avec le champ d’observation de La stabilité à l’entreposage de la peinture
2 degrés et une géométrie de 45/0. doit être vérifiée selon la méthode d’essai
décrite ci-après :
3.5.3.1 Blanche
– Remplir, avec le produit à analyser, un
La couleur de la peinture alkyde blanche contenant de 250 ml.
doit être conforme à celle de l’étalon n° 37875
de la norme U.S. FED-STD 595C « Colors – Fermer hermétiquement et placer dans une
Used in Government Procurement ». étuve à ventilation continue à 60 ± 2 °C
pendant 96 heures.
La différence de couleur, calculée selon
la méthode d’essai ASTM D2244  « Standard – Retirer de l’étuve, à la fin de cette période,
Practice for Calculation of Color Tolerances et laisser reposer pendant 24  heures dans
and Color Differences from Instrumentally des conditions normales (24 ± 2 °C).
Measured Color Coordinates », ne doit pas La peinture ne doit pas former de peaux
être supérieure à : ni de gel et doit retrouver son homogénéité
L* ± 2,0 unités CIELAB par simple agitation manuelle.
a* ± 2,0 unités CIELAB De plus, la peinture doit satisfaire aux
exigences suivantes :
b* ± 3,5 unités CIELAB
– la durée maximale de séchage doit être
∆ E 4,5 unités CIELAB de 25 minutes;
3.5.3.2 Jaune – la finesse de broyage doit être inférieure
La couleur de la peinture alkyde jaune doit à 80 µm;
être conforme à celle de l’étalon n° 33538 de – la consistance à 24 °C doit se situer entre
la norme U.S. FED-STD 595C « Colors Used 75 KU et 90 KU;
in Government Procurement ». – la consistance à 5 °C doit être inférieure
La différence de couleur, calculée selon à 135 KU.
Contenu normatif

la méthode d’essai ASTM D2244  « Standard


Practice for Calculation of Color Tolerances

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Tome peintures et produits de marquage

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10201
Page Peinture alkyde
4 6 pour le marquage des routes
NORME
de

Date

2011 12 15

3.5.5 Composition des pigments


3.5.5.1 Peinture alkyde blanche
La peinture alkyde blanche doit contenir
au moins 0,15 kg/l de bioxyde de titane
(TiO2). La teneur en bioxyde de titane de la
peinture doit être vérifiée selon la méthode
d’essai LC 34–301 « Détermination de la
teneur en bioxyde de titane ».
Le pigment de bioxyde de titane doit être
de type « rutile » et doit contenir au moins 93 %
de TiO2.
3.5.5.2 Peinture alkyde jaune sans
chromate de plomb (PbCrO4)
La peinture alkyde de couleur jaune ne doit
pas contenir de chromate de plomb (PbCrO4).
La vérification est effectuée selon la méthode
d’essai LC 34–507 « Détermination de la
teneur en chromate de plomb ».

3.6 Opacité
Le rapport de contraste (opacité) doit être
supérieur ou égal à 0,998 pour la peinture
blanche et supérieur ou égal à 0,994 pour la
peinture jaune.
L’essai consiste à mesurer le contraste
avec un appareil conforme aux exigences de la
norme ASTM E1347 « Standard Test Method
for Color and Color-Difference Measurement
by Tristimulus Colorimetry », c’est-à-dire un
appareil employant l’illuminant C de la CIE
avec un champ d’observation de 2 degrés et
une géométrie de 45/0.
La mesure s’effectue sur la partie lustrée
du film noir (R noir) et sur la partie lustrée
du film blanc (R blanc) d’un carton d’essai
Leneta Penopac Form (1B), après l’applica-
tion d’un feuil humide de peinture de 380 µm
± 5 % et d’une période de séchage d’au moins
24 heures à 24 ± 2 °C avec une humidité
relative de 50 ± 10 %. Le rapport de contraste
Contenu normatif

(opacité) est égal à R noir/R blanc (R faisant


référence à la valeur tristimulus Y).

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peintures et produits de marquage Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10201
Peinture alkyde Page

pour le marquage des routes 5 6


NORME
de

Date

2011 12 15

Tableau 10201–1
Méthodes d’essai et exigences pour la peinture alkyde
Méthodes Exigences
Caractéristiques physiques et chimiques
d’essai Min. Max.
Consistance (KU)
à 24 °C ASTM D562 (1) 75 85
à 5 °C LC 34–505 — 135
Séchage (min.) ASTM D711 7 20
Finesse de broyage (µm) ASTM D1210 — 80
Saignement ASTM D969
Peinture blanche 4 —
Peinture jaune 6 —
Matières volatiles organiques (% en masse) ASTM D2369  (2)

Peinture blanche 28 32
Peinture jaune 26 31
Teneur en eau (% en masse) ASTM D4017 — 1
Teneur en matières pulvérulentes (% en masse) ASTM D2371
Peinture blanche 51 55
Peinture jaune 52 57
Anhydride phtalique (% en masse)
LC 34–508 32 37
du liant non volatil
Masse volumique (kg/l) ASTM D1475
Peinture blanche Valeur à l’agrément (3)
Peinture jaune Valeur à l’agrément (3)
Peinture noire Valeur à l’agrément (3)
Pigment noir 200 Valeur à l’agrément (3)
1. Homogénéiser le produit dans son contenant d’origine et entreposer à 24 ± 2 °C pendant un minimum de
8 heures. Procéder à l’essai en prenant soin de maintenir la température de l’échantillon à 24 ± 2 °C durant
toute la durée de l’opération.
2. Peser 2,0 ± 0,2 g de peinture et sécher durant 3 heures à 105 ± 2 °C.
3. La valeur à l’agrément est la valeur avec laquelle le résultat doit être comparé lorsque le produit est évalué
selon les exigences du tableau 10201–1. Les valeurs à l’agrément sont soumises par le fabricant, vérifiées
par le Ministère et acceptées conjointement au moment de l’homologation.
Contenu normatif

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Tome peintures et produits de marquage

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10201
Page Peinture alkyde
6 6 pour le marquage des routes
NORME
de

Date

2011 12 15

50

40
Distance entre le disque du palpeur
et le fond du contenant (mm)

30

20

10

0
1001 1001 200 400 600 800 1000

Charge totale (grammes)

1. Poids du palpeur sans surcharges.


– Sur le graphique, le premier point 100 correspond à la première lecture (début). Le second 100 correspond à la
deuxième lecture (0,5 minute).
Note :
– la peinture est jugée conforme lorsque la courbe de l’essai de sédimentation ne pénètre pas dans la zone
Contenu normatif

ombrée.

Figure 10201–1
Graphique du degré de sédimentation

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10202
Produits de marquage Page

de moyenne durée 1 5
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet ASSOCIATION FRANÇAISE DE


NORMALISATION
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui a AFNOR P98–612 « Signalisation routière
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- horizontale – Marquages appliqués sur
luation des différents produits de marquage chaussées – Rétroréflexion sous pluie :
de moyenne durée (bandes préfabriquées, méthode de mesure ».
enduits thermoplastiques, produits à plus AFNOR P98–613 « Signalisation routière
d’un composant). horizontale – Marquages appliqués sur
On entend par « produits de moyenne chaussées – Rétroréflexion sous la pluie :
durée » les produits qui respectent les exi- méthode d’essai in situ ».
gences du Ministère en ce qui a trait aux UNITED STATES FEDERAL STANDARD
propriétés de rétroréflexion, de couleur, U.S. FED-STD 595C « Colors Used in
d’adhérence et de durabilité sur route pendant Government Procurement ».
deux ans d’utilisation continue.
AUTRES DOCUMENTS
2. Références
AMERICAN ASSOCIATION OF STATE
La présente norme renvoie à l’édition la HIGHWAY AND TRANSPORTATIONS
plus récente des documents suivants : OFFICIALS
NORMES AASHTO T316 « Standard Method of Test
for Viscosity Determination of Asphalt
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Binder Using Rotational Viscometer ».
AND MATERIALS Gouvernement du Québec
ASTM D913 « Standard Practice for
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
Evaluating Degree of Traffic Paint Line
DU QUÉBEC, LABORATOIRE DES
Wear ».
CHAUSSÉES
ASTM D2244 « Standard Practice for
LC 34–501 « Résistance aux produits
Calculation of Color Tolerances and Color
chimiques (5 % NaCl) ».
Differences from Instrumentally Measured
Color Coordinates ». LC 34–502 « Résistance aux produits
chimiques (5 % CaCl2) ».
ASTM E303 « Standard Test Method for
Measuring Surface Frictional Properties LC 34–507 « Détermination de la teneur
Using the British Pendulum Tester ». en chromate de plomb ».
ASTM E1347 « Standard Test Method for
Color and Color-Difference Measurement 3. Définitions
by Tristimulus Colorimetry ». Les définitions suivantes s’appliquent à la
ASTM E1710 « Standard Test Method for présente norme :
Measurement of Retroreflective Pavement Bandes préfabriquées
Marking Materials with CEN-Prescribed Bandes souples, fabriquées en usine et cons­
Geometry Using a Portable Retroreflecto- tituées d’une partie solide et d’un liant assu-
Contenu normatif

meter ». rant la cohésion de l’ensemble. Sous leur


forme définitive, ces bandes sont suffisam­
ment souples pour être mises en place sans
subir de dommages.
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10202
Page Produits de marquage
2 5 de moyenne durée
NORME
de

Date

2013 12 15

Enduits thermoplastiques dans les différents matériaux de revêtement


Produits solides à la température ambiante, ou de l’huile de moteur. Les couleurs utilisées
qui deviennent visqueux, puis fluides sous pour les différents produits de marquage de
l’effet d’une élévation de la température pen- moyenne durée doivent être conformes à la
dant la pose. norme U.S. FED-STD 595C « Colors Used in
Produits à plus d’un composant Government Procurement ».
Produits qui sont habituellement constitués Les produits de marquage de moyenne
d’une résine et d’un durcisseur ne comportant durée de couleur jaune ne doivent pas conte-
pas de solvant et qui durcissent par réaction nir de chromate de plomb (PbCrO4). La vérifi-
chimique après mélange. cation est effectuée selon la méthode d’essai
LC 34–507 « Détermination de la teneur en
4. Caractéristiques requises chromate de plomb ».
L’évaluation de la performance des De plus, les produits de marquage de
produits de marquage de moyenne durée est moyenne durée ne doivent pas se décolorer ni
basée sur des exigences en laboratoire et des se décoller sous l’effet des rayons ultraviolets
exigences sur route. sur une période de deux ans.
Les produits de marquage de moyenne
4.1 Exigences générales durée doivent respecter les exigences du
Les produits de marquage à plus d’un tableau 10202–1.
composant (résine et durcisseur) doivent être
homogènes de manière à avoir des propriétés
4.3.1 Bandes préfabriquées
physico-chimiques uniformes. De plus, ils Les bandes préfabriquées doivent être
doivent être exempts de saletés ou d’autres exemptes de défauts, tels que craquelures ou
substances étrangères. trous, et avoir une épaisseur et une largeur
uniformes.
4.2 Entreposage
4.3.2 Enduits thermoplastiques
Les produits de marquage à plus d’un
composant doivent pouvoir être pompés et Les enduits ther moplastiques ne
appliqués convenablement après une période doivent subir aucune détérioration significative
d’entreposage pouvant aller jusqu’à 12 mois lorsqu’ils sont chauffés à une température
après la livraison, à l’aide de l’équipement de 170 °C pendant quatre heures ou durant
utilisé pour le marquage des routes. quatre périodes de réchauffage de une heure
chacune. Le point de ramollissement et la
Durant cette période d’entreposage de viscosité de ces produits doivent demeurer
12 mois, les produits de marquage à plus constants durant quatre périodes de réchauf-
d’un composant doivent toujours satisfaire fage. Aucun changement de couleur ne doit
aux exigences de la présente norme. être observé lorsque les enduits thermo-
plastiques sont soumis à quatre périodes de
4.3 Exigences en laboratoire réchauffage de une heure chacune, jusqu’à
Les produits de marquage de moyenne une température de 170 °C.
durée ne doivent pas se détériorer au contact Les enduits thermoplastiques, sous forme
du chlorure de sodium ou d’autres agents
Contenu normatif

solide, ne doivent pas émettre de vapeurs


chimiques utilisés pour le déglaçage de la nocives ou toxiques.
chaussée ou au contact de l’huile contenue

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10202
Produits de marquage Page

de moyenne durée 3 5
NORME
de

Date

2013 12 15

4.3.3 Produits à plus d’un composant Les produits de marquage de moyenne


Les produits à plus d’un composant, sous durée homologués par le Ministère doivent
leur forme solide, ne doivent pas émettre de respecter les exigences du tableau 10202–2
vapeurs nocives ou toxiques. et du programme d’homologation « Produits
de marquage des routes (courte, moyenne et
4.4 Opacité longue durée) – HOM 8010-100 ».
Le rapport de contraste (opacité) doit être
supérieur ou égal à 0,998 pour la peinture
blanche et supérieur ou égal à 0,980 pour la
peinture jaune.
L’essai consiste à mesurer le contraste
avec un appareil conforme aux exigences de la
norme ASTM E1347 « Standard Test Method
for Color and Color-Difference Measurement
by Tristimulus Colorimetry », c’est-à-dire un
appareil employant l’illuminant C de la CIE
avec un champ d’observation de 2 degrés et
une géométrie de 45/0.
La mesure s’effectue sur la partie lustrée
du film noir (R noir) et sur la partie lustrée du
film blanc (R blanc) d’un carton d’essai Leneta
Penopac Form (1B), après l’application d’un
feuil humide de peinture de 380 µm ± 5 % et
une période de séchage d’au moins 24  heures
à 24 ± 2 °C avec une humidité relative de
50 ± 10 %. Le rapport de contraste (opacité)
est égal à R noir/R blanc (R faisant référence
à la valeur tristimulus Y).
Cependant, pour les produits à base de
méthacrylate de méthyle (MMA) appliqués par
pulvérisation, l’essai est réalisé après l’applica-
tion d’un feuil humide équivalant à l’épaisseur
appliquée lors du processus d’homologation.
Pour les produits préfabriqués, les enduits
thermoplastiques et les MMA appliqués
manuellement à plus de 1 mm d’épaisseur,
cet essai ne s’applique pas.

4.5 Exigences sur route


Les produits de marquage de moyenne
durée, une fois jugés conformes aux exigences
Contenu normatif

de la section 4.1, doivent subir des essais sur


la route, dont le Ministère définit l’endroit et
les modalités.

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Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10202
Page Produits de marquage
4 5 de moyenne durée
NORME
de

Date

2013 12 15

Tableau 10202–1
Exigences en laboratoire pour les produits de marquage de moyenne durée
Essais Méthodes d’essai Exigences
Rétroréflexion Rétroréflectomètre LTL-X Blanc : ≥ 200
(mcd/lx/m2) ASTM E1710 Jaune : ≥ 140
Rétroréflexion sous la pluie À titre indicatif : en France, la méthode d’essai est basée
(mcd/lx/m2) sur les normes AFNOR P98–612 et P 98–613.
Blanc : ≥ 65
Réflectance directionnelle (%) (1) ASTM E1347
Jaune : ≥ 40
Couleur (1) Appareil conforme aux exigences de la Blanc : U.S. FED-STD
norme ASTM E1347 « Standard Test 595C (no 37875)
Method for Color and Color-Difference Jaune : U.S. FED-STD
Measurement by Tristimulus Colorimetry » 595C (no 33538)
et employant l’illuminant C de la CIE avec
Noir : U.S. FED-STD
un champ d’observation de 2 degrés et
595C (no 37038)
une géométrie 45/0.
blanc : - 2,0
L*+ 8,0

a* ± 3,5
b* ± 4,5
∆E  10,0
jaune : - 2,0
L*+ 8,0

a* ± 3,5

b* - 6,5
+ 30,0
∆E  32,0
Résistance à la glissance (BPN) ASTM E303 ≥ 40
Résistance aux produits 5 % NaCl (immersion de 24 h) : LC 34–501 Des échantillons de
chimiques 5 % CaCl2 (immersion de 24 h) : LC 34–502 5 × 5  cm ne doivent
montrer aucun signe
de détérioration.

1. Sans microbilles.
Notes :
– Les fournisseurs doivent fournir les échantillons conditionnés pour les essais.
– Les valeurs L*, a*, b* et ∆E (système CIELAB) représentent les tolérances autorisées par rapport aux
différents standards (ASTM D2244).
Contenu normatif

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PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10202
Produits de marquage Page

de moyenne durée 5 5
NORME
de

Date

2013 12 15

Tableau 10202–2
Critères sur route des produits de marquage de moyenne durée
Exigences de performance
Critères
À la pose Après 1 an Après 2 ans Méthodes d’essai
Rétroréflexion blanc ≥ 200 ≥ 100  (1)
≥ 60 Rétroréflectomètre LTL-X
(mcd/lx/m2) jaune ≥ 140 ≥ 80 (1) ≥ 50 ASTM E1710
Rétroréflexion sous la pluie À titre indicatif : en France, la méthode d’essai est basée
(mcd/lx/m2) sur les normes AFNOR P98–612 et P 98–613.
Couleur blanc (no 37875) Étalon U.S. Léger Léger Comparaison
jaune (n 33538)
o FED-STD 595C changement changement visuelle
de couleur de couleur
Durabilité (%) 100 85 75 ASTM D913(2)
Résistance à la glissance
40 ASTM E303
(BPN)
1. En zone urbaine éclairée, la rétroréflexion doit être, pour le blanc, ≥ 60 mcd/lx/m2, et pour le jaune, ≥ 50 mcd/lx/m2.
2. Le pourcentage de présence des bandes sur la chaussée est évalué à l’aide d’images photographiques stan-
dards (ASTM D913 « Standard Practice for Evaluating Degree of Traffic Paint Line Wear ») en prenant comme
référence le moment de la pose du produit (100 %).
Contenu normatif

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10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10203
Produits de marquage Page

de longue durée 1 7
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet ASSOCIATION FRANÇAISE DE


NORMALISATION
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui AFNOR P98–612 « Signalisation routière
a trait aux caractéristiques et aux critères horizontale – Marquages appliqués sur
d’évaluation des différents produits de mar- chaussées – Rétroréflexion sous pluie :
quage de longue durée (bandes préfabriquées, méthode de mesure ».
enduits thermoplastiques, produits à plus d’un AFNOR P98–613 « Signalisation routière
composant). horizontale – Marquages appliqués sur
On entend par « produits de longue durée » chaussées – Rétroréflexion sous la pluie :
les produits qui respectent les exigences du méthode d’essai in situ ».
Ministère en ce qui a trait aux propriétés de UNITED STATES FEDERAL STANDARD
rétroréflexion, de couleur, d’adhérence et de U.S. FED-STD 595C « Colors Used in
durabilité sur route pendant au moins quatre Government Procurement ».
ans d’utilisation continue.
AUTRES DOCUMENTS
2. Références
AMERICAN ASSOCIATION OF STATE
La présente norme renvoie à l’édition la HIGHWAY AND TRANSPORTATION
plus récente des documents suivants : OFFICIALS
NORMES AASHTO T316 « Standard Method of Test
for Viscosity Determination of Asphalt
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Binder Using Rotational Viscometer ».
AND MATERIALS Gouvernement du Québec
ASTM D913 « Standard Practice for
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
Evaluating Degree of Traffic Paint Line
DU QUÉBEC, LABORATOIRE DES
Wear ».
CHAUSSÉES
ASTM D2244 « Standard Practice for
LC 34–501 « Résistance aux produits
Calculation of Color Tolerances and Color
chimiques (5 % NaCl) ».
Differences from Instrumentally Measured
Color Coordinates ». LC 34–502 « Résistance aux produits
chimiques (5 % CaCl2) ».
ASTM E303 « Standard Test Method for
Measuring Surface Frictional Properties LC 34–507 « Détermination de la teneur en
Using the British Pendulum Tester ». chromate de plomb ».
ASTM E1347 « Standard Test Method for
Color and Color-Difference Measurement 3. Définitions
by Tristimulus Colorimetry ». Les définitions suivantes s’appliquent à la
ASTM E1710 « Standard Test Method for présente norme.
Measurement of Retroreflective Pavement Bandes préfabriquées
Marking Materials with CEN-Prescribed Bandes souples, fabriquées en usine et
Geometry Using a Portable Retroreflecto- constituées d’une partie solide et d’un liant
Contenu normatif

meter ». assurant la cohésion de l’ensemble. Sous leur


forme définitive, ces bandes sont suffisamment
souples pour être mises en place sans subir
de dommages.
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Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10203
Page Produits de marquage
2 7 de longue durée
NORME
de

Date

2013 12 15

Enduits thermoplastiques dans les différents matériaux de revêtement


Produits solides à la température ambiante, ou de l’huile de moteur. Les couleurs utilisées
qui deviennent visqueux, puis fluides sous pour les différents produits de marquage de
l’effet d’une élévation de la température pen- longue durée doivent être conformes à la
dant la pose. norme U.S. FED-STD 595C « Colors Used in
Produits à plus d’un composant Government Procurement ».
Produits qui sont habituellement constitués De plus, les produits de marquage de
d’une résine et d’un durcisseur ne comportant longue durée ne doivent pas se décolorer ni
pas de solvant et qui durcissent par réaction se décoller sous l’effet des rayons ultraviolets
chimique après mélange. sur une période de quatre ans.
Les produits de marquage de longue
4. Caractéristiques requises durée de couleur jaune ne doivent pas con-
L’évaluation de la performance des tenir de chromate de plomb (PbCrO4). La
produits de marquage de longue durée est vérification est effectuée selon la méthode
basée sur des exigences en laboratoire et d’essai LC 34–507 « Détermination de la
des exigences sur route. teneur en chromate de plomb ».

4.1 Exigences générales 4.3.1 Bandes préfabriquées


Les bandes préfabriquées doivent être
Les produits de marquage à plus d’un
exemptes de défauts, tels que craquelures ou
composant (résine et durcisseur) doivent être
trous, et avoir une épaisseur et une largeur
homogènes de manière à avoir des propriétés
uniformes. Les bandes préfabriquées doivent
physico-chimiques uniformes. De plus, ils
respecter les exigences du tableau 10203–1.
doivent être exempts de saletés ou d’autres
substances étrangères.
4.3.2 Enduits thermoplastiques
4.2 Entreposage Les enduits thermoplastiques ne doivent
subir aucune détérioration significative
Les produits de marquage à plus d’un lorsqu’ils sont chauffés à une température
composant doivent pouvoir être pompés et de 170 °C pendant quatre heures ou durant
appliqués convenablement après une période quatre périodes de réchauffage de une heure
d’entreposage pouvant aller jusqu’à 12 mois chacune. Le point de ramollissement et la
après la livraison, à l’aide de l’équipement viscosité de ces produits doivent demeurer
utilisé pour le marquage des routes. constants durant quatre périodes de réchauf-
Durant cette période d’entreposage de fage. Aucun changement de couleur ne doit
12 mois, les produits de marquage à plus être observable lorsque les enduits thermo-
d’un composant doivent toujours satisfaire plastiques sont soumis à quatre périodes de
aux exigences de la présente norme. réchauffage d’une heure chacune, jusqu’à
une température de 170 °C.
4.3 Exigences en laboratoire Les enduits thermoplastiques, dans leur
Les produits de marquage de longue forme solide, ne doivent pas émettre de
durée ne doivent pas se détériorer au contact vapeurs nocives ou toxiques.
du chlorure de sodium ou d’autres agents
Contenu normatif

Les enduits thermoplastiques doivent


chimiques utilisés pour le déglaçage de la respecter les exigences du tableau 10203–2.
chaussée ou au contact de l’huile contenue

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PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10203
Produits de marquage Page

de longue durée 3 7
NORME
de

Date

2013 12 15

4.3.3 Produits à plus d’un composant 4.5 Exigences sur route


Les produits à plus d’un composant, Les produits de marquage de longue
dans leur forme solide, ne doivent pas durée, une fois jugés conformes aux exigences
émettre de vapeurs nocives ou toxiques. Ces de la section 4.1, doivent subir des essais sur
produits doivent respecter les exigences du la route, dont le Ministère définit l’endroit et
tableau 10203–3. les modalités.
Les produits de marquage de longue
4.4 Opacité durée homologués par le Ministère doivent
Le rapport de contraste (opacité) doit être respecter les exigences du tableau 10203–4
supérieur ou égal à 0,998 pour la peinture et du programme d’homologation « Produits
blanche et supérieur ou égal à 0,980 pour la de marquage des routes (courte, moyenne et
peinture jaune. longue durée) – HOM 8010-100 ».
L’essai consiste à mesurer le contraste
avec un appareil conforme aux exigences
de la norme ASTM E1347 « Standard Test
Method for Color and Color-Difference
Measurement by Tristimulus Colorimetry »,
c’est-à-dire un appareil employant l’illuminant
C de la CIE avec un champ d’observation de
2 degrés et une géométrie de 45/0.
La mesure s’effectue sur la partie lustrée
du film noir (R noir) et sur la partie lustrée du
film blanc (R blanc) d’un carton d’essai Leneta
Penopac Form (1B), après l’application d’un
feuil humide de peinture de 380 µm ± 5 % et
une période de séchage d’au moins 24  heures
à 24 ± 2 °C avec une humidité relative de
50 ± 10 %. Le rapport de contraste (opacité)
est égal à R noir/R blanc (R faisant référence
à la valeur tristimulus Y).
Cependant, pour les produits à base de
méthacrylate de méthyle (MMA) appliqués
par pulvérisation, l’essai est réalisé après
l’application d’un feuil humide équivalant à
l’épaisseur appliquée lors du processus
d’homologation. Pour les produits préfabri-
qués, les enduits thermoplastiques et les MMA
appliqués manuellement à plus de 1 mm
d’épaisseur, cet essai ne s’applique pas.
Contenu normatif

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Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10203
Page Produits de marquage
4 7 de longue durée
NORME
de

Date

2013 12 15

Tableau 10203–1
Exigences en laboratoire pour les bandes préfabriquées
Essais Méthodes d’essai Exigences
Rétroréflexion Rétroréflectomètre LTL-X Blanc : ≥ 200
(mcd/lx/m2) ASTM E1710 Jaune : ≥ 140
Rétroréflexion sous la pluie À titre indicatif : en France, la méthode d’essai est basée
(mcd/lx/m2) sur les normes AFNOR P98–612 et P 98–613.
Blanc : ≥ 65
Réflectance directionnelle (%) (1) ASTM E1347
Jaune : ≥ 40
Couleur (1) Appareil conforme aux exigences de la Blanc : U.S. FED-STD
norme ASTM E1347 « Standard Test 595C (no 37875)
Method for Color and Color-Difference Jaune : U.S. FED-STD
Measurement by Tristimulus Colorimetry » 595C (no 33538)
et employant l’illuminant C de la CIE avec
Noir : U.S. FED-STD
un champ d’observation de 2 degrés et
595C (no 37038)
une géométrie 45/0.

blanc : - 2,0
L* + 8,0

a* ± 3,5
b* ± 4,5
∆E  10,0
jaune : - 2,0
L* + 8,0

a* ± 3,5

b* - 6,5
+ 30,0
∆E  32,0
Résistance à la glissance (BPN) ASTM E303 ≥ 40
Résistance aux produits 5 % NaCl (immersion de 24 h) : LC 34–501 Des échantillons de
chimiques 5 % CaCl2 (immersion de 24 h) : LC 34–502 5 × 5 cm ne doivent
montrer aucun signe
de détérioration.
1. Sans microbilles.
Notes :
– Les fournisseurs doivent fournir les échantillons conditionnés pour les essais.
– Les valeurs L*, a*, b* et ∆E (système CIELAB) représentent les tolérances autorisées par rapport aux
différents standards (ASTM D2244).
Contenu normatif

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PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10203
Produits de marquage Page

de longue durée 5 7
NORME
de

Date

2013 12 15

Tableau 10203–2
Exigences en laboratoire pour les enduits thermoplastiques
Essais Méthodes d’essai Exigences
Rétroréflexion Rétroréflectomètre LTL-X Blanc : ≥ 200
(mcd/lx/m2) ASTM E1710 Jaune : ≥ 140
Rétroréflexion sous la pluie À titre indicatif : en France, la méthode d’essai est basée
(mcd/lx/m2) sur les normes AFNOR P98–612 et P 98–613.
Blanc : ≥ 65
Réflectance directionnelle (%) (1) ASTM E1347
Jaune : ≥ 40
Couleur (1) Appareil conforme aux exigences de la Blanc : U.S. FED-STD
norme ASTM E1347 « Standard Test 595C (no 37875)
Method for Color and Color-Difference Jaune : U.S. FED-STD
Measurement by Tristimulus Colorimetry » 595C (no 33538)
et employant l’illuminant C de la CIE avec
Noir : U.S. FED-STD
un champ d’observation de 2 degrés et une
595C (no 37038)
géométrie 45/0.

blanc : - 2,0
L* + 8,0

a* ± 2,0
b* ± 3,5
∆E    9,0
jaune : - 2,0
L* + 8,0

a* ± 3,5

b* - 6,5
+ 30,0
∆E  32,0
Résistance à la glissance (BPN) ASTM E303 ≥ 40
Résistance aux produits 5 % NaCl (immersion de 24 h) : LC 34–501 Des échantillons de
chimiques 5 % CaCl2 (immersion de 24 h) : LC 34–502 5 × 5 cm ne doivent
montrer aucun signe
de détérioration.
1. Sans microbilles.
Notes :
– Les fournisseurs doivent fournir les échantillons conditionnés pour les essais.
– Les valeurs L*, a*, b* et ∆E (système CIELAB) représentent les tolérances autorisées par rapport aux
différents standards (ASTM D2244).
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10203
Page Produits de marquage
6 7 de longue durée
NORME
de

Date

2013 12 15

Tableau 10203–3
Exigences en laboratoire pour les produits à plus d’un composant
Essais Méthodes d’essai Exigences
Rétroréflexion Rétroréflectomètre LTL-X Blanc : ≥ 200
(mcd/lx/m2) ASTM E1710 Jaune : ≥ 140
Rétroréflexion sous la pluie À titre indicatif : en France, la méthode d’essai est basée
(mcd/lx/m2) sur les normes AFNOR P98–612 et P 98–613.
Blanc : ≥ 65
Réflectance directionnelle (%) (1) ASTM E1347
Jaune : ≥ 40
Couleur (1) Appareil conforme aux exigences de la Blanc : U.S. FED-STD
norme ASTM E1347 « Standard Test 595C (no 37875)
Method for Color and Color-Difference Jaune : U.S. FED-STD
Measurement by Tristimulus Colorimetry » 595C (no 33538)
et employant l’illuminant C de la CIE avec
Noir : U.S. FED-STD
un champ d’observation de 2 degrés et une
595C (no 37038)
géométrie 45/0.

blanc : – 2,0
L* + 8,0

a* ± 2,0
b* ± 3,5
∆E   9,0
jaune : – 2,0
L* + 8,0

a* ± 3,5

b* – 6,5
+ 30,0
∆E  32,0
Résistance à la glissance (BPN) ASTM E303 ≥ 40
Résistance aux produits 5 % NaCl (immersion de 24 h) : LC 34–501 Des échantillons de
chimiques 5 % CaCl2 (immersion de 24 h) : LC 34–502 5 × 5 cm ne doivent
montrer aucun signe
de détérioration.
Rupture à 100 % du
Adhérence (1) ACI 503R
béton
1. Sans microbilles.
Notes :
– Les fournisseurs doivent fournir les échantillons conditionnés pour les essais.
Contenu normatif

– Les valeurs L*, a*, b* et ∆E (système CIELAB) représentent les tolérances autorisées par rapport aux
différents standards (ASTM D2244).

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PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10203
Produits de marquage Page

de longue durée 7 7
NORME
de

Date

2013 12 15

Tableau 10203–4
Critères sur route des produits de marquage de longue durée
Exigences de performance
Critères À la Après Après Après Après Méthodes
pose 1 an 2 ans 3 ans 4 ans d’essai
blanc ≥ 200 ≥ 120 (1) ≥ 100 (1) ≥ 80 (1) ≥ 60 Rétroréflecto-
Rétroréflexion
mètre LTL-X
(mcd/lx/m2) jaune ≥ 140 ≥ 100 (1) ≥ 80 (1) ≥ 65 (1) ≥ 50 ASTM E1710
Rétroréflexion sous la pluie À titre indicatif : en France, la méthode d’essai est basée
(mcd/lx/m2) sur les normes AFNOR P98–612 et P 98–613.
Couleur blanc (no 37875) Étalon U.S. Léger Léger Léger Léger
Comparaison
jaune (no 33538) FED-STD changement changement changement changement visuelle
595C de couleur de couleur de couleur de couleur
Durabilité (%) 100 95 85 80 75 ASTM D913 (2)
Résistance à la glissance
40 ASTM E303
(BPN)
1. En zone urbaine éclairée, la rétroréflexion doit être, pour le blanc, ≥ 60 mcd/lx/m2, et pour le jaune, ≥ 50 mcd/lx/m2.
2. Le pourcentage de présence des bandes sur la chaussée est évalué à l’aide d’images photographiques stan-
dards (ASTM D913 « Standard Practice for Evaluating Degree of Traffic Paint Line Wear ») en prenant comme
référence le moment de la pose du produit (100 %).
Contenu normatif

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10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

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Peinture à base d’eau pour Page

le marquage des routes 1 7


NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet ASTM D3723 « Standard Test Method for


Pigment Content of Water-Emulsion Paints
La présente norme a pour objet de déter- by Low-Temperature Ashing ».
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères ASTM D4017 « Standard Test Method for
d’évaluation de la peinture à base d’eau pour Water in Paints and Paints Materials by Karl
le marquage des routes. Fisher Method ».
ASTM E303 « Standard Test Method for
Measuring Surface Frictional Properties
2. Références Using the British Pendulum Tester ».
La présente norme renvoie à l’édition la ASTM E1347 « Standard Test Method for
plus récente des documents suivants : Color and Color-Difference Measurement
by Tristimulus Colorimetry ».
NORMES ASTM E1710 « Standard Test Method for
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Measurement of Retroreflective Pavement
AND MATERIALS Marking Materials with CEN-Prescribe Ge-
ometry Using Portable Retroreflectometer ».
ASTM D523 « Standard Test Method for
Specular Gloss ». ASSOCIATION FRANÇAISE DE
ASTM D562 « Standard Test Method for NORMALISATION
Consistency of Paint Measuring Krebs AFNOR P98–612 « Signalisation routière
Unit (KU) Viscosity Using a Stormer-Type horizontale – Marquages appliqués sur
Viscometer ». chaussées – Rétroréflexion sous pluie :
ASTM D711 « Standard Test Method for méthode de mesure ».
No-Pick-Up Time of Traffic Paint ». AFNOR P98–613 « Signalisation routière
ASTM D913 « Standard Practice for Evalu- horizontale – Marquages appliqués sur
ating Degree of Traffic Paint Line Wear ». chaussées – Rétroréflexion sous pluie :
méthode d’essai in situ ».
ASTM D1210 « Standard Test Method for
Fineness of Dispersion of Pigment-Vehicle MINISTÈRE DES TRANSPORTS
Systems by Hegman-Type Gage ». DU QUÉBEC
ASTM D1475 « Standard Test Method for Tome VII – Matériaux,
Density of Liquid Coating, Inks, and Related Norme 14601 « Microbilles de verre pour
Products ». peinture servant au marquage des routes ».
ASTM D2244 « Standard Practice for UNITED STATES FEDERAL STANDARD
Calculation of Color Tolerances and Color
Differences from Instrumentally Measured U.S. FED-STD 595C « Colors Used in
Color Coordinates ». Government Procurement ».
ASTM D2369 « Standard Test Method for AUTRES DOCUMENTS
Volatile Content of Coatings ».
ASTM D3960 « Standard Practice for
Gouvernement du Québec
Determining Volatile Organic Compound MINISTÈRE DES TRANSPORTS
Contenu normatif

(VOC) Content of Paints and Related DU QUÉBEC, LABORATOIRE DES


Coatings ». CHAUSSÉES
LC 34–301 « Détermination du bioxyde de
titane ».
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Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE
VII
10.2 Produits de marquage
Chapitre Norme

10 10204
Page Peinture à base d’eau pour
2 7 le marquage des routes
NORME
de

Date

2013 12 15

LC 34–505 « Détermination de la consis- – la date de fabrication;


tance à 5 °C ». – la couleur;
LC 34–506 « Détermination du degré de – la quantité en volume et en masse;
sédimentation – Méthode Patton ».
– le numéro de cuvée;
– les exigences du SIMDUT (Système d’in-
3. Caractéristiques requises formation sur les matières dangereuses
utilisées au travail).
3.1 Exigences générales
3.5 Exigences spécifiques
La peinture à base d’eau doit être prête
à utiliser (aucune dilution pour l’application), La peinture à base d’eau doit respecter les
homogène et dispersée, de manière à avoir essais et les exigences du tableau 10204–1.
une consistance uniforme. La peinture à
base d’eau ne doit pas former de peaux ni de
dépôts trop compacts; elle ne doit pas épaissir,
4. Essais et mesures
ni coaguler, ni se gélifier. La peinture à base La peinture doit être bien homogénéisée
d’eau doit être exempte de peaux brisées, de 24 heures avant de faire les essais.
saletés ou d’autres substances étrangères.
4.1 Détermination de la résistance
3.2 Entreposage à la formation de peaux
La peinture à base d’eau doit pouvoir La peinture ne doit pas former de peaux
être pompée et appliquée convenablement lorsque vérifiée selon la méthode d’essai
après une période d’entreposage pouvant décrite ci-après :
aller jusqu’à 6 mois après la livraison, à l’aide
– Remplir à moitié, avec le produit à analyser,
de l’équipement utilisé pour le marquage des
un contenant de peinture de 250 ml.
routes.
– Couvrir le contenant avec un couvercle
Durant cette période de 6  mois d’entrepo-
bien ajusté, puis le retourner.
sage, la peinture à base d’eau doit toujours
satisfaire aux exigences de la présente norme. – Laisser le contenant dans cette position
pendant 48 heures à une température de
3.3 Application 24 ± 2 °C.
– Enlever, à la fin de cette période, le fond
La peinture à base d’eau doit pouvoir s’ap-
du contenant à l’aide d’un ouvre-boîte et
pliquer à la largeur et à l’épaisseur requises.
examiner le produit.
3.4 Étiquetage Note
Pour cet essai, on doit préalablement homo-
L’étiquette de chaque contenant doit généiser l’échantillon dans son contenant
comprendre l’information suivante : d’origine. Le prélèvement doit se faire immé-
– le nom et l’adresse du fabricant; diatement après l’ouverture du contenant
– le nom du produit; original et de préférence avant de retirer du
produit pour d’autres essais.
– le numéro de code du produit;
Contenu normatif

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10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

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le marquage des routes 3 7


NORME
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Date

2013 12 15

4.2 Détermination de la 4.4 Détermination de la stabilité à


sédimentation lors de l’entreposage (essai accéléré)
l’entreposage (essai accéléré) La stabilité à l’entreposage de la peinture
Le degré de sédimentation de la peinture doit être vérifiée selon la méthode d’essai
doit être vérifié selon la méthode d’essai décrite ci-après :
LC  34–506 « Détermination du degré de sédi- – Remplir, avec le produit à analyser, un
mentation – Méthode Patton ». La durée de contenant de 250 ml.
l’essai est de 14 jours à une température de – Fermer hermétiquement et placer dans
50  ± 2 °C dans une étuve à ventilation continue. une étuve à ventilation continue à 50  ± 2 °C
Pour que la peinture soit jugée conforme, pendant 96 heures.
la courbe de sédimentation tracée sur le – Retirer de l’étuve à la fin de cette période
graphique (voir la figure 10204–1) ne doit et laisser reposer pendant 24  heures dans
pénétrer en aucun point dans la zone ombrée. des conditions normales (24 ± 2 °C).
La peinture ne doit pas former de peaux
4.3 Vérification des couleurs ni de gel et doit retrouver son homogénéité
L’application du feuil de peinture doit être par simple agitation manuelle.
réalisée en une seule couche à l’aide d’un De plus, la peinture doit satisfaire aux
filmographe manuel ou automatique pour exigences suivantes :
obtenir un feuil humide de 380 µm  ± 5 %. La – la durée maximale de séchage doit être
peinture est appliquée sur un carton de type de 25 minutes;
Penopac numéro 1 B ou son équivalent. La
durée de séchage doit être de 24 heures à – la finesse de broyage doit être inférieure
une température de 24  ± 2 °C et à une humidité à 80 µm;
relative de 50 ± 10 %. – la consistance à 5 °C doit être inférieure
Les caractéristiques trichromatiques à 135 KU;
de la peinture, vérifiées selon la méthode – la consistance à 24 °C doit satisfaire à la
ASTM  D2244 « Standard Practice for Calcula- valeur à l’agrément établie.
tion of Color Tolerances and Color Differences
from Instrumentally Measured Color Coordi- 4.5 Détermination du temps de
nates », doivent être obtenues en faisant la séchage
moyenne de 3 lectures prises sur la partie de
l’échantillon appliquée sur la surface blanche L’essai consiste à mesurer le temps de
et lustrée du carton. Ces lectures sont prises séchage à l’aide de la méthode ASTM D711
à 3 endroits légèrement différents, mais en « Standard Test Method for No-Pick-Up Time
faisant, après la première et la deuxième of Traffic Paint ». La peinture sera considérée
lecture, une rotation de 90° de l’éprouvette. comme sèche lorsque le film de peinture ne
laissera plus de saillies à l’extérieur du sillon
La grande ouverture de l’appareil de
laissé par le passage de la roue.
mesure (Color Machine Spectrophotometer
de BYK-Gardner-Pacific Scientific) est utilisée
pour les essais, en employant l’illuminant
Contenu normatif

C de la CIE (Commission internationale de


l’éclairage) avec le champ d’observation de
2 degrés et une géométrie de 45/0.

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VII
10.2 Produits de marquage
Chapitre Norme

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Page Peinture à base d’eau pour
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NORME
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2013 12 15

4.6 Détermination de l’opacité


L’essai consiste à mesurer le contraste
avec un appareil conforme aux exigences de la
norme ASTM E1347 « Standard Test Method
for Color and Color-Difference Measurement
by Tristimulus Colorimetry » en utilisant un
appareil employant l’illuminant C de la CIE
avec le champ d’observation de 2 degrés et
une géométrie de 45/0.
La mesure s’effectue sur la partie lustrée
du film noir (R noir) et sur la partie lustrée du
film blanc (R blanc) d’un carton d’essai Leneta
Penopac Form (1B), après l’application d’un
feuil humide de peinture de 380 µm ± 5 % et
une période de séchage d’au moins 24  heures
à 24 ± 2 °C avec une humidité relative de
50 ± 10 %. Le rapport de contraste (opacité)
est égal à R noir/R blanc (R faisant référence
à la valeur tristimulus Y).

4.7 Exigences sur route


Les peintures à base d’eau pour le mar-
quage des routes, une fois jugées conformes
aux exigences du tableau 10204–1, doivent
subir des essais sur la route, dont le Ministère
définit l’endroit et les modalités.
Les peintures à base d’eau homologuées
par le Ministère doivent respecter les exi-
gences du tableau 10204–2 et du programme
d’homologation « Produits de marquage des
routes (courte, moyenne et longue durée) –
HOM 8010-100 ».
Contenu normatif

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10.2 Produits de marquage VII


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2013 12 15

Tableau 10204–1
Essais de caractérisation – Peinture à base d’eau pour le marquage
Caractéristiques physiques et Méthodes
Exigences (1) Tolérances
chimiques d’essai
Masse volumique (kg/l) à 24 °C ASTM D1475 Valeurs à l’agrément ± 0,025  kg/l
Teneur en matières pulvérulentes ASTM D3723 Valeurs à l’agrément ± 2 %
Matières volatiles (2) ASTM D2369 Valeurs à l’agrément ± 2 %
Teneur en eau ASTM D4017 Valeurs à l’agrément ± 2 %
Composés organiques volatils  (3)
ASTM D3960 Max. : 150 g/L Aucune
Consistance (KU) à 24 °C ASTM D562 Valeurs à l’agrément ± 2  KU
Consistance (KU) à 5 °C  (4)
LC 34–505 Valeurs à l’agrément ± 3  KU
TiO2 (blanc) LC 34–301 Valeurs à l’agrément ± 0,01  kg/l
Valeurs à l’agrément à partir de valeurs imposées
Caractéristique physique et
Méthode d’essai Exigence Tolérance
chimique
Temps de séchage à 24 °C sans ASTM D711 Min. : 7 ± 30 %
microbilles Section 4.5 de la Max. : 20
présente norme
Valeurs imposées
Caractéristiques physiques et Méthodes
Exigences
chimiques d’essai
Opacité ASTM E1347 Min. : 0,994 (jaune)
Section 4.6 de la Min. : 0,998 (blanc)
présente norme
Facteur de brillance (5) ASTM D523 Min. : 80 (blanc), 50 (jaune)
Finesse de broyage ASTM D1210 Max. : 80 µm
Rétroréflexion mcd/lx/m  2
ASTM E1710  (6)
Blanche : 200 Jaune : 140
Couleur (7) ASTM D2244 Paramètres Blanche Jaune
U.S. FED-STD L* - 2,0 à + 8,0 - 1,0 à + 5,0
595C a* ± 3,5 ± 3,5
Blanc : n° 37875 b* ± 4,5 ± 6,5
Jaune : n° 33538 ∆E 10,0 9,0
Résistance à la formation de peaux Section 4.1 de la
Ne doit pas former de peaux.
présente norme
Sédimentation LC 34–506 La courbe de sédimentation tracée ne doit
Section 4.2 de la pénétrer en aucun point dans la section
présente norme ombrée du même graphique.
Section 4.4 de la
Stabilité à l’entreposage Section 4.4 de la présente norme
présente norme
1. Les valeurs imposées (exigences) incluent la tolérance. 5. La mesure du brillant doit être déterminée sous un angle
d’incidence de 45 °.
Contenu normatif

2. Peser 2,0 ± 0,2 g de peinture et sécher durant 3 heures à


105  ± 2 °C. 6. Le ministère des Transports du Québec utilise le rétroré-
3. Comme défini par Environnement Canada. flectomètre LTL-X.
4. La consistance à 5 °C doit être de 135 KU au maximum. 7. Les valeurs L*, a*, b* et ∆E (système CIELAB) repré-
sentent les tolérances autorisées par rapport aux diffé-
rents standards (ASTM D2244).
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VII
10.2 Produits de marquage
Chapitre Norme

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6 7 le marquage des routes
NORME
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2013 12 15

Tableau 10204–2
Critères sur route – Peinture à base d'eau pour le marquage
Exigences de performance
Critères
À la pose Printemps suivant Méthodes d’essai
Rétroréflexion blanc ≥ 200 — Rétroréflectomètre LTL-X
(mcd/lx/m2) jaune ≥ 140 — ASTM E1710
Rétroréflexion sous la pluie À titre indicatif : en France, la méthode d’essai est basée
(mcd/lx/m2) sur les normes AFNOR P98–612 et P98–613.
Couleur blanc (no 37875) Étalon U.S. Léger changement Comparaison
jaune (no 33538) FED-STD 595C de couleur visuelle

Durabilité (%) 100 65 ASTM D913(1)


1. Le pourcentage de présence des bandes sur la chaussée est évalué à l’aide d’images photographiques stan-
dards (ASTM D913 « Standard Practice for Evaluating Degree of Traffic Paint Line Wear ») en prenant comme
référence le moment de la pose du produit (100 %).

Contenu normatif

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PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

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NORME
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Date

2013 12 15

50

40
Distance entre le disque du palpeur
et le fond du contenant (mm)

30

20

10

0
100 (1) 100 (1) 200 400 600 800 1000

Charge totale (grammes)

1. Poids du palpeur sans surcharges. Sur le graphique, le premier point 100 correspond à la première
lecture (début). Le second 100 correspond à la deuxième lecture (0,5 minute).
Note :
– la peinture est jugée conforme lorsque la courbe de l’essai de sédimentation ne pénètre pas dans la
zone ombrée.
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Figure 10204–1
Graphique du degré de sédimentation

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Tome

VII
Chapitre

11
BOIS Page

i
Date

2010 12 15

Table des matières


11.1 Bois
11101 Bois

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bois Tome

11.1 Bois VII


Chapitre Norme

11 11101
Page
Bois 1 3
NORME
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Date

2010 12 15

1. Objet Bois d’œuvre


Produit fabriqué à partir d’une bille de bois. À
La présente norme a pour objet de l’état brut, le bois est scié, déligné et ébouté
déterminer les exigences du Ministère en ce de façon à présenter au moins sur l’ensemble
qui a trait aux caractéristiques et aux critères des quatre faces longitudinales de chaque
d’évaluation du bois : bois d’œuvre, poteaux pièce des marques de scie ou d’autres mar­
ronds et pieux de fondation. ques faites dans la transformation des billes
en bois d’œuvre.
2. Références Bois raboté
La présente norme renvoie à l’édition la Bois débité qui a été raboté dans un planeur
plus récente des documents suivants : pour obtenir des surfaces douces et polies et
une uniformité dans les dimensions sur une
NORMES face  (P1F), deux faces  (P2F), une rive  (P1C),
deux rives (P2C) ou une combinaison de
ASSOCIATION CANADIENNE faces et de rives (P1F1C), (P1F2C), (P2F1C)
DE NORMALISATION ou (P4F).
CAN/CSA O15 « Poteaux et poteaux ren­ État brut
forts en bois pour les services publics ». Se dit du bois non raboté.
CSA O56 « Pilots de bois rond ». Planches
CAN/CSA O80 « Préservation du bois ». Aux fins de classement selon les dimensions,
bois d’œuvre dont l’épaisseur nominale est
AUTRE DOCUMENT inférieure à 51 mm (2 po) et dont la largeur
nominale est égale ou supérieure à 51 mm
COMMISSION NATIONALE (2 po).
DE CLASSIFICATION DES SCIAGES
Produit de préservation du bois
Règles de classification pour le bois Toute substance chimique reconnue par la
d’œuvre canadien. norme CAN/CSA  O80 « Préservation du bois »
comme étant toxique pour les champignons,
3. Définitions les insectes, les tarets et autres parasites.
Les définitions suivantes s’appliquent à la
présente norme.
Bois de dimension
Aux fins de classement selon les dimensions,
bois d’œuvre dont l’épaisseur nominale
mesure entre 51 mm (2  po) et 102  mm (4  po),
et dont la largeur nominale est égale ou
supérieure à 51 mm (2 po).
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Tome bois
VII
11.1 Bois
Chapitre Norme

11 11101
Page

2 3 Bois
NORME
de

Date

2010 12 15

4. Caractéristiques requises être blanchi sur une face (P1F) et ébouté


à la pleine longueur selon les exigences
de l’article  36 des Règles de classification
4.1 Exigences générales pour le bois d’œuvre canadien.
Dans chaque cas, une tolérance de ± 4  mm
4.1.1 Bois d’œuvre
sur l’épaisseur blanchie est permise.
b) Le bois d’œuvre utilisé pour les poteaux
Classification
Appellation (1) et blocs d’espacement pour glissières de
du bois d’œuvre
sécurité doit être à l’état brut et ébouté
Planche à la pleine longueur selon les exigences
Épaisseur : minimum 65 % spécifiées.
< 51 mm (2 po) de « Construction »
Une tolérance de ± 25  mm sur la longueur
Largeur : maximum 35 % des poteaux et de ± 15  mm sur la longueur
≥ 51 mm (2 po) de « Standard » des blocs d’espacement est permise.
Bois de dimension c) Le bois d’œuvre utilisé pour la construc­
Épaisseur : « N° 1 » avec un tion des tables à pique-nique doit être
entre 51 mm (2 po) et maximum de 35 % blanchi sur les quatre faces (P4F) avec
102 mm (4 po) (inclus) de « N° 2 » (2) coins arrondis et ébouté à la pleine lon­
gueur selon les exigences de l’article 36
Largeur :
des Règles de classification pour le bois
≥ 51 mm (2 po)
d’œuvre canadien.
Poutres, longerons,
poteaux et bois carré
Une tolérance de ± 2 mm sur l’épaisseur
est permise.
Face étroite : ≥ 127 mm « N° 1 » avec un d) Le bois d’œuvre utilisé pour les murs
(5 po) maximum de 35 % parafouille peut être à l’état brut.
de « N° 2 »
1. Référence : Règles de classification pour le bois 4.1.2 Poteaux ronds
d’œuvre canadien. Les poteaux ronds destinés aux lignes de
2. Pour un usage comme charpente claire, l’appel­ transport d’énergie électrique, de télécommu­
lation est « Construction ».
nications et à la construction de ponts doivent
répondre aux exigences de la norme CAN/
Le bois d’œuvre doit être ébouté d’équerre CSA O15 « Poteaux et poteaux renforts en
aux deux bouts (E2B), avant traitement, con­ bois pour les services publics ».
formément à l’article 748 b) des Règles de
classification pour le bois d’œuvre canadien. 4.1.3 Pieux de fondation
a) Le bois d’œuvre utilisé pour la construc­ Les pieux de fondation doivent répondre
tion des ponts doit être blanchi sur une aux exigences de la norme CSA O56 « Pilots
face (P1F) et ébouté à la pleine longueur de bois rond » et être écorcés.
avec une tolérance de - 5 mm à + 10 mm.
Le bois débité utilisé pour la construction
des murs et des boisages de fossés doit
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bois Tome

11.1 Bois VII


Chapitre Norme

11 11101
Page
Bois 3 3
NORME
de

Date

2010 12 15

4.2 Choix des essences 4.4 Marquage du bois


Chaque pièce de bois doit porter un
4.2.1 Bois d’œuvre marquage lisible et permanent.
Les essences utilisées pour les usages a) Bois d’œuvre : l’estampillage du bois doit
décrits à la section 4.1.1 « Bois d’œuvre » être conforme aux exigences des Règles
sont : la pruche, la pruche de l’Ouest, le pin de classification pour le bois d’œuvre
gris, le pin rouge, le sapin de Douglas et le canadien, approuvées par le Conseil
pin jaune. d’accréditation de la Commission cana­
dienne de normalisation du bois d’œuvre.
4.2.2 Poteaux ronds
Sur les poteaux pour glissière de sécu­
Les essences utilisées pour les ponts sont  :
rité de 150 mm × 200 mm × 1830 mm,
la pruche, la pruche de l’Ouest, le pin gris, le
deux marques triangulaires de 40 mm de
pin rouge et le sapin de Douglas.
côté, pointées l’une vers l’autre, doivent être
Les essences utilisées pour les poteaux gravées, avant le traitement de préservation,
destinés aux lignes de transport d’énergie sur la même face du poteau à 600 mm de
électrique et de télécommunications sont le chacune des extrémités.
pin gris et le pin rouge.
b) Poteaux ronds : le marquage d’identifica­
4.2.3 Pieux de fondation tion doit être conforme à la norme CAN/
CSA O15 « Poteaux et poteaux renforts
Les essences utilisées sont : la pruche, la en bois pour les services publics ».
pruche de l’Ouest, le pin gris, le pin rouge, le
sapin de Douglas, le cèdre blanc et l’épinette. c) Pieux de fondation : le marquage d’iden­
tification doit être conforme à la norme
Lorsqu’un traitement du bois est néces­ CSA O56 « Pilots de bois rond ».
saire, seuls la pruche, la pruche de l’Ouest,
le pin gris, le pin rouge et le sapin de Douglas La marque de l’estampille sur la pièce de
sont utilisés. bois doit être lisible après le traitement de
préservation.
4.3 Traitement du bois
Lorsque c’est nécessaire, le bois doit
recevoir un traitement de préservation sous
pression à l’ACC (arsenic – cuivre – chrome)
ou avec un autre produit de préservation
hydrosoluble reconnu comme équivalent
en matière d’efficacité, conformément aux
exigences contenues dans la norme CAN/
CSA O80 « Préservation du bois ».
La pénétration et la rétention du produit de
préservation dans le bois doivent être confor­
mes à la norme CAN/CSA  O80 « Préservation
du bois », et ce, selon l’essence, le type de
produit de préservation et la classe d’emploi.
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Tome

Vii
Chapitre

12
Sels de déglaçage Page

i
Date

2012 12 15

Table des matières


12.1 Chlorure
12101 Chlorure de sodium
12102 Chlorure de calcium

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SELS DE DÉGLAÇAGE Tome

12.1 Chlorure
VII
Chapitre Norme

12 12101
Page
Chlorure de sodium 1 2
NORME
de

Date

2011 12 15

1. Objet 3. Définitions
La présente norme a pour objet de déter- Les définitions suivantes s’appliquent à la
miner les exigences du Ministère en ce qui présente norme :
a trait aux caractéristiques et aux critères Chlorure de sodium (NaCl)
d’évaluation du chlorure de sodium destiné Fondant chimique utilisé pour le déglaçage
au déglaçage des routes. des routes.
Sel ou sel de voirie
2. Références Nom commun donné généralement au chlo-
La présente norme renvoie à l’édition la rure de sodium.
plus récente des documents suivants : Sel de déglaçage
Fondant chimique utilisé sous forme solide.
NORMES
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
4. Échantillonnage
AND MATERIALS L’échantillonnage s’effectue selon la pro-
ASTM E534 « Standard Test Methods for cédure décrite dans la méthode LC 40–010.
Chemical Analysis of Sodium Chloride ».
ASTM D632 « Standard Specification for 5. Caractéristiques requises
Sodium Chloride ». Le chlorure de sodium doit être exempt de
gravier, d’argile, de minerai et de toute matière
AUTRES DOCUMENTS étrangère pouvant favoriser la prise en masse
Gouvernement du Québec ou la formation de grumeaux.
Les adjuvants employés comme anti-
MINISTÈRE DES TRANSPORTS agglomérants ne doivent pas modifier de
DU QUÉBEC, LABORATOIRE façon appréciable les propriétés du chlorure
DES CHAUSSÉES de sodium et ils ne doivent pas être dom-
LC 21–015 « Réduction des échantillons mageables pour l’environnement. De plus,
pour essais en laboratoire ». ils ne doivent pas diminuer l’adhérence à la
LC 21–040 « Analyse granulométrique ». chaussée.
LC 40–010 « Échantillonnage des sels de Le chlorure de sodium doit également
déglaçage ». satisfaire aux exigences décrites au tableau
LC 40–015 « Détermination de la teneur en 12101–1.
eau des sels de déglaçage ».
Contenu normatif

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Tome SELS DE DÉGLAÇAGE
VII
12.1 Chlorure
Chapitre Norme

12 12101
Page

2 2 Chlorure de sodium
NORME
de

Date

2011 12 15

Tableau 12101–1
Exigences pour le sel de déglaçage des routes

Paramètre Minimum Maximum Méthode d'essai

Teneur en eau
— 1,5 LC 40–015
(% en masse)
Chlorure de sodium Annexe A de la
93,5 (1) —
(% en masse) norme ASTM D632 (2)
Analyse granulométrique
— — LC 21–040 (3)
(% cumulatif passant)
Tamis 12,5 mm 100 — —
Tamis 10 mm 95 100 —
Tamis 5 mm 20 90 —
Tamis 2,5 mm 10 60 —
Tamis 630 µm — 11 —
1. Dans le cas de sel échantillonné après la livraison au site d’entreposage, la teneur minimale requise en chlo-
rure de sodium est 93,0 %.
2. En cas de litige entre le Ministère et le fournisseur, la teneur en chlorure de sodium est évaluée conformément
à la norme ASTM E534, en y apportant les modifications suivantes :
– Broyage de l’échantillon :
un échantillon de 500 g, préalablement séché à 110 °C pendant deux heures, est broyé de façon à pas-
ser un tamis de 250 µm au lieu d’un tamis n° 8.
– Mise en solution de l’échantillon :
peser 25 g d’échantillon broyé à 250 µm dans un bécher de 1000 ml, ajouter 600 ml d’eau déminérali-
sée, puis couvrir d’un verre de montre pendant l’agitation du mélange.
– Filtre utilisé pour l’évaluation de la teneur en matière insoluble dans l’eau : le disque de fibre de verre
à 0,3 µm est remplacé par une membrane filtrante à 0,45 µm en cellulose renforcée et sans cendres
(de type HA).
– Filtre utilisé pour l’évaluation de la teneur en ions sulfate :
le creuset de type Gooch recouvert d’un lit d’amiante est remplacé par un papier filtre Whatman sans
cendres, n° 42, avec une capacité de rétention de 2,5 µm.
– Le facteur de conversion du sulfate de magnésium en chlorure de magnésium est 0,7910 au lieu
de 1,1311.
3. Lorsqu’un tamiseur mécanique de type Ro-Tap est utilisé, la durée de tamisage ne doit pas excéder 10 min.
Contenu normatif

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SELS DE DÉGLAÇAGE Tome

VII
12.1 Chlorure
Chapitre Norme

12 12102

Chlorure de calcium
Page

1 1
NORME
de

Date

2012 12 15

1. Objet 4. Échantillonnage
La présente norme a pour objet de déter- L’échantillonnage du chlorure de
miner les exigences du Ministère en ce qui calcium doit être effectué selon la méthode
a trait aux caractéristiques et aux critères ASTM  D345 « Standard Test Method for Sam-
d’évaluation du chlorure de calcium destiné pling and Testing Calcium Chloride for Roads
à ses opérations. and Structural Applications », et la teneur en
chlorure de calcium doit être évaluée selon
2. Références la méthode ASTM E449 « Standard Test
Methods for Analysis of Calcium Chloride ».
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants :

NORMES
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
AND MATERIALS
ASTM D98 « Standard Specification for
Calcium Chloride ».
ASTM D345 « Standard Test Method for
Sampling and Testing Calcium Chloride for
Roads and Structural Applications ».
ASTM E449 « Standard Test Methods for
Analysis of Calcium Chloride ».
BUREAU DE NORMALISATION
DU QUÉBEC
BNQ 2410–300 « Produits utilisés comme
abat-poussières pour routes non asphaltées
et autres surfaces similaires ».

3. Caractéristiques requises
Les caractéristiques du chlorure de
calcium solide ou en solution, utilisé comme
fondant chimique, agent d’humidification du
chlorure de sodium, abat-poussières ou pour
le traitement des abrasifs doivent respecter les
exigences de la norme ASTM  D98 « Standard
Specification for Calcium Chloride ». De plus,
le chlorure de calcium utilisé doit satisfaire
aux exigences de la norme BNQ 2410–300
« Produits utilisés comme abat-poussières
Contenu normatif

pour routes non asphaltées et autres surfaces


similaires » et être certifié par le Bureau de
normalisation du Québec.

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Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43
Tome

VII
Chapitre

13
GÉOSYNTHÉTIQUES Page

i
Date

2013 12 15

Table des matières


13.1 Géotextiles
13101 Géotextiles

13.2 Géomembranes et
géocomposites bentonitiques
13201 Géomembranes et géocomposites
bentonitiques

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GÉOSYNTHÉTIQUES Tome

VII
13.1 Géotextiles
Chapitre Norme

13 13101
Page
Géotextiles 1 4
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet CAN/CGSB 148.1 « Méthodes d’essai


des géosynthétiques », méthode no 10
La présente norme a pour objet de « Géotextiles – Détermination du diamètre
déterminer les exigences du Ministère en ce d’ouverture de filtration ».
qui a trait aux caractéristiques et aux critè-
res d’évaluation des géotextiles utilisés en 3. Définitions
construction routière.
Les définitions suivantes s’appliquent à la
2. Références présente norme.
La présente norme renvoie à l’édition la Aire ouverte
plus récente des documents suivants : Surface des ouvertures d’un tissé par rapport
à la surface totale du géotextile.
NORMES Géotextile
Produit textile perméable qui, utilisé en contact
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING avec un sol, joue un rôle de séparation, de
AND MATERIALS filtration, de drainage ou de renforcement.
ASTM D4595 « Standard Test Method for Dans le rôle de séparation, le géotextile
Tensile Properties of Geotextiles by the sert à séparer deux couches de sols dont la
Wide – Width Strip Method ». granulométrie est différente; dans le rôle de
ASTM D4355 « Standard Test Method for filtration, il permet l’évacuation de l’eau, tout
Deterioration of Geotextiles by Exposure en retenant les particules du sol; dans le rôle
to Light, Moisture and Heat in a Xenon Arc de drainage, il transporte l’eau à travers les
Type Apparatus ». sols moins perméables;  dans le rôle de renfor-
cement, il agit comme une armature dans le
OFFICE DES NORMES GÉNÉRALES sol. Une combinaison de ces rôles est souvent
DU CANADA recherchée dans les applications courantes.
CAN/CGSB 148.1 « Méthodes d’essai Géocomposite
des géosynthétiques », méthode no 1 Produit formé par l’assemblage de plusieurs
« Géotextiles – Échantillonnage et composants, dont au moins un géotextile, et
préparation des spécimens d’essai ». dont la cohésion est assurée par un moyen
CAN/CGSB 148.1 « Méthodes d’essai des physique ou chimique.
géosynthétiques », méthode no 2 « Masse Non-tissé
surfacique ». Nappe obtenue par le liage mécanique,
CAN/CGSB 148.1 « Méthodes d’essai des chimique ou thermique de fibres en excluant
géosynthétiques », méthode  n°  3 « Épaisseur le tissage et le tricotage continu de fils.
des géotextiles » Non-tissé aiguilleté
CAN/CGSB 148.1 « Méthodes d’essai Non-tissé dont la cohésion est assurée par
des géosynthétiques », méthode no 4 l’enchevêtrement de fibres à l’aide d’aiguilles
« Géotextiles – Perméabilité à l’eau dans un à barbes.
sens normal sans charge de compression ». Non-tissé thermosoudé
CAN/CGSB 148.1 « Méthodes d’essai des Non-tissé dont la cohésion est assurée par
géosynthétiques », méthode no 7.3 « Essai
Contenu normatif

des points de soudure découlant de la fusion


de résistance à la rupture des géotextiles – partielle ou totale d’un certain nombre de
Essai d’arrachement ». fibres.

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Tome GÉOSYNTHÉTIQUES
VII
13.1 Géotextiles
Chapitre Norme

13 13101
Page

2 4 Géotextiles
NORME
de

Date

2013 12 15

Ouverture de filtration « FOS » (µm) 4.1.1 Emballage


Dimension significative des pores d’un géo- Les géotextiles doivent être protégés
textile, équivalant au d95 (diamètre correspon- jusqu’au moment de leur utilisation, au moyen
dant à 95 % en masse des particules passant d’un film de polyéthylène opaque de 0,15  mm
un tamis déterminé) du matériau en suspen- d’épaisseur minimale ou d’une membrane
sion dans l’eau et passant au travers du imperméable opaque.
géotextile durant un essai de tamisage hydro-
dynamique. 4.1.2 Étiquetage
Tissé Chaque rouleau de géotextile doit avoir
Nappe formée par deux ou plusieurs une étiquette permanente qui doit contenir
ensembles de fils qui s’entrecroisant essen- l’information suivante :
tiellement à angle droit avec un ensemble de – le nom et l’adresse du fabricant;
fils parallèles au sens de la chaîne.
– la désignation commerciale;
Tricoté
Tissus obtenu par tricotage continu de fils. – le type de géotextile;
– les dimensions du rouleau;
4. Caractéristiques requises – le numéro d’identification.
De plus, les géotextiles doivent être
4.1 Exigences générales marqués de manière régulière et lisible, au
moins une fois tous les 5 m suivant le sens
Les géotextiles sont fabriqués à 100 % de la production. Ce marquage doit indiquer :
de fibres de polyester, de polypropylène, de
polyéthylène ou d’autres polymères résistant – le nom du fabricant;
à l’action des bases, des acides, des hydro- – le type de géotextile.
carbures. Ils doivent être résistants aux micro-
organismes et à l’hydrolyse, à l’exception des 4.2 Caractéristiques physiques
polyamides (nylon) qui sont hydrolysables. et mécaniques
Les géotextiles doivent être aptes à
conserver chacune de leurs propriétés malgré 4.2.1 Échantillonnage
les dommages et contraintes physiques subis
au cours de leur mise en place et de la compac- La procédure d’échantillonnage des géo-
tion des matériaux granulaires sus-jacents. textiles pour en évaluer les caractéristiques
physiques et mécaniques doit respecter les
Le tableau 13101–1 présente, entre exigences de la norme CAN/CGSB 148.1
autres, les types de polymères, le procédé « Méthodes d’essai des géosynthétiques »,
de fabrication, les propriétés de fabrication et méthode n° 1 « Géotextiles – Échantillonnage
les rôles que jouent les géotextiles, et ce, en et préparation des spécimens d’essai ».
fonction des principales applications.
Pour les géotextiles du type  II des tissés à 4.2.2 Masse surfacique
bandelettes adaptés sont permis. Dans ce cas, La masse surfacique est déterminée
les géotextiles doivent posséder une masse conformément à la norme CAN/CGSB 148.1
surfacique minimale de 200 g/m², mesurée « Méthodes d’essai des géosynthétiques »,
conformément à l’article 4.2.2, et présenter
Contenu normatif

méthode n° 2 « Masse surfacique ». Le


une épaisseur supérieure à 0,8  mm, mesurée coefficient de variation de la masse surfacique
conformément à l’article 4.2.3. (CVMS) est déterminé selon cinq prises
d’essai au minimum.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


GÉOSYNTHÉTIQUES Tome

VII
13.1 Géotextiles
Chapitre Norme

13 13101
Page
Géotextiles 3 4
NORME
de

Date

2013 12 15

CVMS = σ x 100 4.2.5 Résistance à la traction et


MS allongement
La résistance minimale à la traction dans
σ : Écart type des valeurs de masse sur- la direction perpendiculaire et dans la direction
facique des cinq prises d’essai, calculé parallèle au sens de la chaîne et le pourcen-
avec (N - 1) au dénominateur. tage minimal de déformation à la rupture
MS : Valeur moyenne de la masse surfacique doivent correspondre aux valeurs du
des cinq prises d’essai. tableau 13101–1 selon les différentes appli-
cations.
4.2.3 Épaisseur La résistance minimale à la traction exigée
L’épaisseur du géotextile est déterminée au tableau 13101–1 est augmentée de 5 % si
conformément à a norme CAN/CGSB 148.1 le CVMS est compris entre 5 et 10 %, de 10 %
« Méthodes d’essai des géosynthétiques », si le CVMS est compris entre 10 et 15 %, et
méthode n° 3 « Épaisseur des géotextiles ». ainsi de suite. Cependant, un géotextile pré-
sentant un CVMS supérieur à 30 % est refusé
4.2.4 Propriétés hydrauliques pour toute application spécifique.

4.2.4.1 Perméabilité 4.2.6 Ouverture de filtration « FOS »


Le coefficient de perméabilité des géo- Les dimensions des ouvertures du géo-
textiles est d’au moins 10 -5 m/s; cette valeur textile correspondent aux valeurs données au
est déterminée conformément à la norme tableau 13101–1 en fonction des différentes
CAN/CGSB 148.1 « Méthodes d’essai des applications. L’ouverture de filtration « FOS »
géosynthétiques », méthode  n°  4 « Géotex- est déterminée conformément à la norme
tiles – Perméabilité à l’eau dans un sens CAN/CGSB 148.1 « Méthodes d’essai des
normal sans charge de compression ». Cette géosynthétiques », méthode  n°  10 « Géotexti-
propriété ne peut être vérifiée que pour les – Détermination du diamètre d’ouverture
certaines applications correspondant aux de filtration ». L’ouverture de filtration « FOS »
types III, IV et V du tableau 13101–1. doit être supérieure à 40 µm.

4.2.4.2 Permittivité 4.2.7 Résistance aux rayons


La permittivité des géotextiles de ren- ultraviolets
forcement est d’au moins 0,05 sec -1. Cette La résistance des géotextiles est d’au
valeur est déterminée conformément à la moins 50 % après 500 heures d’exposition
norme CAN/CGSB  148.1 « Méthodes d’essai aux ultraviolets. Cette valeur est déterminée
des géosynthétiques », méthode n° 4 « Géo- conformément à la norme ASTM D4355
textiles – Perméabilité à l’eau dans un sens « Standard Test for Deterioration of Geotexti-
normal sans charge de compression ». Cette les by Exposure to Light, Moisture and Heat
propriété doit être vérifiée uniquement pour in a Xenon Arc Type Apparatus ».
les applications correspondant au type II du
tableau 13101–1.
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


4
13
Tableau 13101–1
Caractéristiques physiques et mécaniques des géotextiles Chapitre

de

Date
VII

Page
Tome

Résistance

4
Allongement Ouverture de

2013 12 15
Norme

min. à la
13101
(1)
min. filtration « FOS » Type de Procédé de
Type Principales applications Rôles  traction
(%) (µm) (max.) polymère (2) fabrication (3)
(N)
CAN/CGSB 148.1, n° 10
CAN/CGSB 148.1, n° 7.3

I – Renforcement de massifs de sol R note (4) note (4) note (4) PET, PP T, NTA, NTR


– Renforcement de l’infrastructure de
II chaussées non revêtues ou sur sols de R, S note (4) note (4) 150 PET, PP T, NTA, NTR
faible résistance lors de la construction
– Tranchée drainante et enrobement de
drains perforés dans sols fins > 50 % F, D
passant le tamis 80 µm et les ponceaux
III 400 15 150 PET, PP NTA
– Anticontamination de l’infrastructure S, D
– Séparation de deux sols
S
de granulométries différentes
GÉOSYNTHÉTIQUES

– Tranchée drainante et enrobement de


Géotextiles

drains perforés, de ponceaux et de


13.1 Géotextiles

F, S T (6), NTA, NTT,


IV conduites d’égout dans sols grossiers 400 15 300 PET, PP
< 50 % passant le tamis 80 µm K (7)

– Filtre derrière les murs de gabions F


– Protection des berges
V F, R 1000 15 150 PET, PP NTA
sous des enrochements (5)
– Protection des fossés sous un tapis
F
VI de granulaire 650 15 150 PET, PP NTA
– Scellement des joints de murs S, F

1. Le rôle principal est souligné. R = renforcement, F = filtration, 4. La résistance à la traction, l’allongement et l’ouverture de filtration « FOS » doivent

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


S = séparation, D = drainage. être conformes aux spécifications établies aux plans et devis pour l’ouvrage à
2. PET = polyester; PP = polypropylène. réaliser. À moins d’indication contraire aux plans et devis, la résistance minimale
Pour certaines applications, le type de polymère doit être précisé. à la traction exigée pour les applications correspondant au type II est de 5 kN/m à
Pour une installation sous l’eau, un géotextile de polyester doit être utilisé. 5 % d’allongement et 11 kN/m à la rupture, déterminée suivant la méthode d’essai
En présence d’un sol très alcalin ou en contact avec le béton, le polyester perd une ASTM D4595.
partie de sa résistance. Le seuil de fluage (Tlim /Tult) du polyester est environ deux fois 5. Une masse surfacique minimale de 250 g/m2 pour le géotextile est exigée.
plus grand que celui du polypropylène et du polyéthylène. (Tlim = charge maximale 6. Le géotextile tissé doit avoir une aire ouverte > 4 %.
par unité de largeur pour laquelle la déformation axiale d’un échantillon diminue
avec le temps; Tult = charge à la rupture exprimée en kN/m). 7. Le géotextile tricoté peut être utilisé seulement pour enrober les drains perforés
installés dans des sols contenant moins de 10 % de particules passant le tamis
3. T = tissé à bandelettes; NTA = non-tissé aiguilleté; NTR = composite non-tissé
de 80 µm et dont le coefficient d’uniformité est supérieur à 4.
renforcé par un tissé à bandelettes; NTT = non-tissé thermosoudé; K = tricoté.
NORME

Contenu normatif
GÉOSYNTHÉTIQUES Tome

VII
13.2 Géomembranes et
géocomposites bentonitiques Chapitre Norme

13 13201
Page
Géomembranes et 1 de 4
NORME géocomposites bentonitiques Date

2006 12 15

1. Objet ASTM D 4632 « Standard Test Method


for Grab Breaking Load and Elongation of
La présente norme a pour objet de déter- Geotextiles ».
miner les exigences du Ministère en ce qui a
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- ASTM D 4833 « Standard Test Method for
luation des géomembranes en polyéthylène Index Puncture Resistance of Geotextiles,
(PE), des géomembranes bitumineuses et des Geomembranes and Related Products ».
géocomposites bentonitiques utilisés dans ASTM D 5084 « Standard Test Method for
l’imperméabilisation de fossés en bordure Measu-rement of Hydraulic Conductivity of
des routes. Saturated Porous Materials Using a Flexible
Wall Permeameter ».
2. Références ASTM D 5199 « Standard Test Method
for Measuring the Nominal Thickness of
La présente norme réfère à l’édition la Geosynthetics ».
plus récente des documents suivants :
ASTM D 5993 « Test Method for Measuring
the Mass Per Unit Area of Geosynthetic Clay
NORMES : Liners ».
AMERICAN NATIONAL STANDARD/NSF ASTM D 5994 « Test Method for Measu-
INTERNATIONAL STANDARD ring the Core Thickness of Textured
Geomembrane ».
ANSI/NSF 54 « Flexible Membrane Liners ».
ASTM D 5596 « Test Method for Microscopic
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Evaluation of the Dispersion of Carbon Black
AND MATERIALS in Polyolifin Geosynthetics ».
ASTM D 543 « Standard Test Method for ASTM D 7056 « Standard Test Method for
Resistance of Plastics to Chemical Determining the Tensile Shear Strength of
Reagents ». Pre-Fabricated Bituminous Geomembrane
ASTM D 638 « Standard Test Method for Seams ».
Tensile Properties of Plastics ». ASTM E 96 « Standard Test Methods for
ASTM D 746 « Standard Test Method for Water Vapor Transmission of Materials ».
Brittleness Temperature of Plastics and
Elastomers by Impact ». 3. Définitions
ASTM D 751 « Standard Test Methods for Les définitions suivantes s’appliquent à la
Coated Fabrics ». présente norme.
ASTM D 1603 « Standard Test Method for Géomembrane
Carbon Black In Olefin Plastics ». Matériau synthétique à faible perméabilité
ASTM D 4437 « Standard Practice for utilisé pour assurer l’étanchéité dans des
Determining the Integrity of Field Seams applications géotechniques.
Used in Joining Flexible Polymeric Sheet Géocomposite bentonitique
Geomembranes ». Produit consistant en une barrière hydrauli-
ASTM D 4595 « Standard Test Method for que composée d’argile bentonite maintenue
et supportée par des géotextiles au moyen
Contenu normatif

Tensile Properties of Geotextiles by the


Wide-Width Strip Method ». d’aiguilletage ou couture.

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome GÉOSYNTHÉTIQUES
VII
13.2 Géomembranes et
Chapitre Norme géocomposites bentonitiques
13 13201
Page

2 de 4 Géomembranes et
Date
géocomposites bentonitiques NORME
2006 12 15

Soudure La surface d’un des deux côtés doit être


Mode d’assemblage des surfaces des géo- recouverte d’un enduit sablé pour assurer une
membranes qui sont fusionnées par la chaleur. bonne adhérence au sol en place. La largeur
Simultanément, une pression est appliquée sur minimale de la géomembrane bitumineuse
les faces extérieures des géomembranes. doit être de 2 m.

4. Caractéristiques requises 4.1.1 Emballage


Les géomembranes et les géocomposites
4.1 Exigences générales bentonitiques doivent être protégés jusqu’au
moment de leur utilisation au moyen d’un
Les géomembranes doivent avoir une film de polyéthylène opaque de 0,15 mm
surface texturée. Les géomembranes doivent d’épaisseur minimale ou d’une membrane
être assez flexibles pour épouser la forme de imperméable opaque.
la couche de support.
Dans le cas des géomembranes en poly- 4.1.2 Étiquetage
éthylène, la teneur en noir de carbone doit Chaque rouleau de géomembrane et de
être comprise entre 2 et 3 %. Cette teneur est géocomposite bentonitique doit avoir une
mesurée selon la méthode d’essai ASTM étiquette permanente sur laquelle doivent
D 1603 « Standard Test Method for Carbon apparaître les informations suivantes :
Black in Olefin Plastics ». La dispersion du – le nom et l’adresse du fabricant;
noir de carbone dans la matrice de polyester
doit être homogène et est déterminée selon – la désignation commerciale;
la méthode d’essai ASTM D 5596 « Test – le type de géomembrane;
Method for Microscopic Evaluation of the – les dimensions du rouleau;
Dispersion of Carbon Black in Polyolifin – le numéro du lot de production.
Geosynthetics ».
Dans le cas d’un géocomposite bentoni- 4.2 Caractéristiques physiques
tique, la bentonite doit être sodique (1,5 %
min. en masse de Na2O). La quantité minimale et chimiques
de bentonite doit être de 3,5 kg/m2,déterminée Les géomembranes et les géocompo-
selon la méthode d’essai ASTM D 5993 sites bentonitiques doivent pouvoir résister
« Test Method for Measuring the Mass Per à l’ensemble des contraintes à long terme.
Unit Area of Geosynthetic Clay Liners ». Ces contraintes sont de types physique et
Les géocomposites bentonitiques doivent être chimique.
maintenus par deux géotextiles non tissés. Le tableau 13201–1 présente les carac-
La géomembrane bitumineuse doit être téristiques physiques des géomembranes
préfabriquée en usine et doit comporter au en polyéthylène, le tableau 13201–2 celles
moins une armature de géotextile enduite des géocomposites bentonitiques, et le
et recouverte d’un mastic bitumineux. Ce tableau 13201–3 les caractéristiques phy-
mastic bitumineux doit être composé d’un siques et chimiques des géomembranes
bitume élastomère et de charges minérales. bitumineuses.
Contenu normatif

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GÉOSYNTHÉTIQUES Tome

VII
13.2 Géomembranes et
géocomposites bentonitiques Chapitre Norme

13 13201
Page
Géomembranes et 3 de 4
NORME géocomposites bentonitiques Date

2006 12 15

Tableau 13201–1
Caractéristiques physiques des géomembranes en polyéthylène (PE)
Résistance min. Résistance min. Résistance min. Résistance min. Résistance
à la tension à la au de la soudure de la soudure aux basses
limite élastique poinçonnement au cisaillement(1) au pelage (1) températures
(kN/m) (N) (kN/m) (kN/m) (° C)
ASTM D 638 M (2) ASTM D 4833 ASTM D 4437 (2) ASTM D 4437 (2) ASTM D 746
11 300 9 7,5 ≤ - 30
1. Tests effectués à tous les 150 m de cordons de soudure.
2. La méthode d’essai a été modifiée dans la norme ANSI/NSF 54, appendice A.

Tableau 13201–2
Caractéristiques physiques des géocomposites
bentonitiques
Résistance min. à la Résistance min. au
tension à la rupture poinçonnement
(N) (N)
ASTM D 4632 ASTM D 4833
600 500

Tableau 13201–3
Caractéristiques physiques et chimiques des géomembranes bitumineuses

Caractéristiques Méthode d’essai Exigences

Épaisseur ASTM D 5199 ≥ 4 mm


Résistance en traction à la rupture ASTM D 4595 ≥ 12 kN/m
Résistance au poinçonnement ASTM D 4833 ≥ 300 N
Résistance aux hydrocarbures Voir l’article 4.2.3 ≥ 3 jours
≥ 90 % de la résistance
Contenu normatif

Résistance des soudures (1) ASTM D 7056


en traction à la rupture
1. La résistance des soudures doit être déterminée sur un spécimen prélevé en chantier, à la fréquence
d’un échantillon tous les 150 m de soudure.

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Tome GÉOSYNTHÉTIQUES
VII
13.2 Géomembranes et
Chapitre Norme géocomposites bentonitiques
13 13201
Page

4 de 4 Géomembranes et
Date
géocomposites bentonitiques NORME
2006 12 15

4.2.1 Épaisseur 4.2.3 Résistance aux hydrocarbures


La géomembrane en polyéthylène doit être Les géomembranes en polyéthylène ne
texturée et l’épaisseur minimale doit être de doivent pas présenter de perte ou de gain
1 mm, mesurée entre les aspérités selon la de poids supérieur à 25 % lorsqu’elles sont
méthode d’essai ASTM D 5994 « Test Method en contact avec des hydrocarbures, confor-
for Measuring the Core Thickness of Textured mément à la norme ASTM D 543 « Standard
Geomembrane ». Test Method for Resistance of Plastics to
Chemical Reagents ».
4.2.2 Propriétés hydrauliques Lorsque cela est exigé aux plans et
Les géomembranes en polyéthylène doi- devis, les géomembranes bitumineuses et
vent présenter une résistance hydrostatique les soudures doivent résister à la pénétration
supérieure à 2,4 MPa, conformément à la des hydrocarbures. Dans ce cas, l’ajout d’un
norme ASTM D 751 « Standard Test Methods enduit est exigé et celui-ci doit être placé sur
for Coated Fabrics1 ». la surface supérieure de la géomembrane.
Les géocomposites bentonitiques doi- Pour s’assurer de la stabilité de la géomem-
vent présenter une perméabilité inférieure brane bitumineuse, la résistance aux hydro-
à 10 –9 cm/s, conformément à la norme carbures doit être confirmée par une étude
ASTM D 5084 « Standard Test Method for spécifique.
Measurement of Hydraulic Conductivity os
Saturated Porous Materials Using a Flexible
Wall Permeameter ».
Les géomembranes bitumineuses doivent
présenter une transmission de la vapeur d’eau
inférieure à 2g/m²•24h, conformément à la
norme ASTM E 96 « Standard Test Methods
for Water Vapor Transmission of Materials ».

Contenu normatif

1. Méthode A.

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Tome

VII
Chapitre
14
Matériaux divers Page

i
Date

2012 12 15

Table des matières


14.1 Pellicules
rétroréfléchissantes
14101 Pellicules
rétroréfléchissantes

14.2 Bordures et musoirs


de granite scié
14201 Bordures et musoirs
de granite scié

14.3 Polystyrène pour


construction routière
14301 Polystyrène pour
construction routière

14.4 Abrasifs
14401 Abrasifs

14.5 Enrochement et revêtement


en pierres
14501 Enrochement et revêtement
en pierres

14.6 Microbilles de verre


14601 Microbilles de verre pour peinture
servant au marquage des routes

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MATÉRIAUX DIVERS Tome

14.1 Pellicules rétroréfléchissantes VII


Chapitre Norme

14 14101
Page
Pellicules rétroréfléchissantes 1 1
NORME
de

Date

2010 12 15

1. Objet
La présente norme a pour objet de détermi-
ner les exigences du Ministère en ce qui a trait
aux caractéristiques et aux critères d’évalua-
tion des pellicules rétroréfléchissantes et des
types d’encres utilisées pour la signalisation.

2. Références
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants :

NORME
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
AND MATERIALS
ASTM D4956 « Standard Specification for
Retroreflective Sheeting for Traffic Control ».

3. Caractéristiques requises
Les caractéristiques des pellicules rétro-
réfléchissantes doivent respecter les exigen-
ces de la norme ASTM D4956 « Standard
Specification for Retroreflective Sheeting for
Traffic Control ».
Contenu normatif

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MATÉRIAUX DIVERS Tome

14.2 Bordures et musoirs de granite scié VII


Chapitre Norme

14 14201
Page
Bordures et musoirs de granite scié 1 1
NORME
de

Date

2009 12 15

1. Objet
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des bordures et musoirs de
granite scié.

2. Références
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente du document suivant :

NORME 
BUREAU DE NORMALISATION
DU QUÉBEC
BNQ 2520–110 « Bordures de granit ».

3. Caractéristiques requises
Les bordures et musoirs de granite scié
doivent respecter les exigences de la norme
BNQ 2520–110 « Bordures de granit ».
Contenu normatif

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MATÉRIAUX DIVERS Tome

14.3 Polystyrène pour construction routière VII


Chapitre Norme

14 14301
Polystyrène pour Page

1 2
construction routière
NORME
de

Date

2010 12 15

1. Objet – type B : polystyrène pour construction de


remblais légers.
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères 5. Caractéristiques requises
d’évaluation du polystyrène pour construction
routière. 5.1 Exigences générales
2. Références Le polystyrène est un matériau inflam-
mable qui est dissout par les hydrocarbures
La présente norme renvoie à l’édition la et qui est sensible aux rayons ultraviolets.
plus récente des documents suivants : Sa température maximale d’utilisation est de
74 °C. Des précautions doivent être prises
NORMES pour éviter toute source de chaleur à proxi-
mité du polystyrène et tout contact avec les
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
hydrocarbures.
AND MATERIALS
Le polystyrène de type A doit être mûri au
ASTM C177 « Standard Test Method for
moins 30 jours avant sa pose.
Steady-State Heat Flux Measurements and
Thermal Transmission Properties by Means Le polystyrène pour construction de
of the Guarded-Hot-Plate Apparatus ». remlais légers (type B) doit contenir un
produit ignifuge qui retarde la propagation de
ASTM D1621 « Standard Test Method for
la flamme.
Compressive Properties of Rigid Cellular
Plastics ».
5.2 Caractéristiques
ASTM D2842 « Standard Test Method for
Water Absorption of Rigid Cellular Plastics ». dimensionnelles
Les panneaux ou les blocs de polystyrène
doivent avoir les dimensions spécifiées. Ces
3. Définitions dimensions doivent être uniformes, dans les
Les définitions suivantes s’appliquent à limites de tolérance suivantes :
la présente norme : – Longueur et largeur : ± 0,5 %;
Panneau de polystyrène – Épaisseur : - 2 mm et + 4 mm pour une
Pièce rigide de forme rectangulaire dont épaisseur d’au plus 100 mm, et ± 5  mm
l’épaisseur est de 150 mm et moins. pour une épaisseur supérieure à 100  mm;
Bloc de polystyrène – Équerrage : 5 mm (différence entre les
Pièce rigide de forme rectangulaire dont l’épais­ longueurs des diagonales);
seur est de plus de 150 mm.
– Planéité (dans le sens de la longueur et
de la largeur) : ± 5 %.
4. Classification
5.3 Caractéristiques physiques et
Le polystyrène servant à la construction
routière comprend deux types : mécaniques
Contenu normatif

– type A : polystyrène pour isolation thermi- Le polystyrène doit avoir des caractéris-
que; tiques mécaniques conformes aux données
des tableaux 14301–1 et 14301–2.

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Tome MATÉRIAUX DIVERS
VII
14.3 Polystyrène pour construction routière
Chapitre Norme

14 14301
Page Polystyrène pour
2 2
construction routière
NORME
de

Date

2010 12 15

5.4 Marquage
Chaque panneau ou bloc de polystyrène
doit être marqué de façon permanente sur
au moins une de ses faces. Les informations
suivantes doivent être fournies :
– le nom du fournisseur ou sa marque de
commerce;
– la date de fabrication;
– le numéro du lot de production;
– la résistance minimale à la compression.

Tableau 14301–1
Caractéristiques physiques et mécaniques du polystyrène pour isolation thermique (type A)
Exigences
Méthodes
Propriétés Extrudé Extrudé Expansé
d’essai
chaussée conduite (1) conduite (1)
Résistance à la compression (2) (min.) ASTM D1621 400 kPa 250 kPa 250 kPa
Module de compression (min.) ASTM D1621 15 MPa 9 MPa 9 MPa
Résistance thermique (min.) ASTM C177 0,86 m °C/W
2
0,86 m °C/W
2
0,69 m2 °C/W
Absorption d’eau en volume (max.) ASTM D2842 0,7 % 0,7 % 2,5 %
1. Le polystyrène avec une résistance de 250 kPa peut être utilisé pour l’isolation d’une chaussée lorsque spéci-
fié aux plans et devis. L’épaisseur utilisée doit être multipliée par un facteur de 1,2 dans le cas d’un polystyrène
expansé par rapport à un polystyrène extrudé.
2. Résistance à une déformation ou un fléchissement de 5 %, selon la première éventualité, dans le cas d’un
polystyrène extrudé et de 10 % dans le cas d’un polystyrène expansé.

Tableau 14301–2
Caractéristiques physiques et mécaniques du polystyrène pour remblais légers (type B)
Propriétés Méthodes d’essai Exigences
Résistance à la compression (1) (min.) ASTM D1621 100 kPa
1. Pour la couche supérieure (1,2 m d’épaisseur) de remblai léger sous la structure de chaussée, l’exigence
minimale est de 140 kPa. Une valeur différente pour la résistance à la compression peut être exigée aux plans
et devis pour d’autres ouvrages spécialisés.
Contenu normatif

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MATÉRIAUX DIVERS Tome

VII
14.4 Abrasifs Chapitre Norme

14 14401
Page

Abrasifs 1 2
NORME
de

Date

2011 12 15

1. Objet Gravier concassé


Matériau obtenu par concassage des
La présente norme a pour objet de déter- particules extraites d’une sablière1.
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères Pierre concassée
d’évaluation des granulats utilisés comme Matériau obtenu par concassage d’une roche
abrasifs en viabilité hivernale. massive extraite d’une carrière ou d’un déblai
de première classe et dont le pourcentage de
particules fracturées est égal à 100 %.
2. Références
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants : 4. Caractéristiques requises

NORMES 4.1 Granularité


MINISTÈRE DES TRANSPORTS La granularité des abrasifs doit être incluse
DU QUÉBEC à l’intérieur de l’un ou l’autre des deux fuseaux
granulométriques de spécification présentés
Tome VI – Entretien, au tableau 14401–1.
Norme 6410-7 « Traitement des abrasifs ». Le fuseau granulométrique AB–5 est
Tome VII – Matériaux, bien adapté pour les abrasifs constitués de
Norme  2101 « Granulats ». pierre concassée et le fuseau granulomé-
trique AB–10, pour les abrasifs composés
AUTRE DOCUMENT de sable tamisé, de pierre concassée ou de
gravier concassé ou non.
Gouvernement du Québec
MINISTÈRE DES TRANSPORTS 4.2 Caractéristiques intrinsèques,
DU QUÉBEC, LABORATOIRE de fabrication et complémentaires
DES CHAUSSÉES Les caractéristiques intrinsèques, de
LC 21–201 « Détermination de la teneur en fabrication et complémentaires relatives aux
eau par séchage ». granulats pour abrasifs sont présentées au
tableau 14401–2.
3. Définitions 4.3 Traitement des abrasifs traités
Les définitions suivantes s’appliquent à la
Les abrasifs traités avec des adjuvants
présente norme :
en vue d’assurer leur maniabilité à basse
Abrasif température doivent satisfaire aux exigences
Granulat d’origine minérale composé de par- de la norme  6410-7 « Traitement des abrasifs »
ticules ou fragments, concassés ou non, de du Tome VI – Entretien.
roc, de pierre, de gravier, de sable ou de
certains sous-produits industriels.
Contenu normatif

1. Le terme « sablière » inclut les gravières. Voir le


Lexique.

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Tome MATÉRIAUX DIVERS
VII
Chapitre Norme
14.4 Abrasifs
14 14401
Page

2 2 Abrasifs
NORME
de

Date

2011 12 15

Tableau 14401–1
Fuseaux granulométriques de spécification
pour abrasifs
AB–5 AB–10
Tamis
(% passant) (% passant)
10 mm — 100
8 mm 100 —
5 mm 85–99 95–100
2,5 mm 1–15 —
1,25 mm 0–5 0–70
630 µm 0–50
315 µm 0–35
160 µm 0–15
80 µm 0–5

Tableau 14401–2
Caractéristiques intrinsèques, de fabrication
et complémentaires des granulats pour
abrasifs
Méthodes
Granulats fins Exigences
d’essai
Caractéristiques
intrinsèques et — Catégorie 3
de fabrication(1)
Caractéristiques
complémentaires : LC 21–201 ≤5
– teneur en eau (%)
1. Voir la norme 2101 « Granulats ».
Contenu normatif

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MATÉRIAUX DIVERS Tome

VII
14.5 Enrochement et revêtement en pierres
Chapitre Norme

14 14501
Enrochement et revêtement Page

1 1
en pierres
NORME
de

Date

2012 12 15

1. Objet civil – Granulats », ainsi qu’à celles qui sont


indiquées au tableau 14501–1.
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui Les pierres doivent être des pierres de
a trait aux caractéristiques et aux critères carrière provenant du dynamitage ou des
d’évaluation des pierres utilisées dans les pierres d’une sablière1 provenant du concas-
enrochements (perrés) et les revêtements en sage. Lorsque les pierres proviennent d’une
pierres, ainsi que des pierres de remplissage sablière1, le rapport de concassage doit être
des caissons en bois. égal ou supérieur à 4.
Le rapport de concassage (Rc) est déter-
miné à partir de l’équation suivante :
2. Références
D50 matériau d’origine
La présente norme renvoie à l’édition la Rc =
plus récente des documents suivants : D50 matériau produit

NORME D50 : dimension de l’ouverture du tamis
BUREAU DE NORMALISATION dans lequel passe 50 % en masse
DU QUÉBEC du matériau.
NQ 2560–114 « Travaux de génie civil – À l’exception des pierres ignées et de
Granulats ». type granitique, la réserve de pierres doit
faire l’objet d’une analyse qualitative par un
AUTRE DOCUMENT géologue ou un ingénieur en géologie. Le
Gouvernement du Québec rapport d’analyse doit confirmer que la pierre
est massive, concassée (en démontrant que
Ministère des transports l’exigence pour le rapport de concassage
du Québec, Laboratoire des est respectée) et qu’elle présente des arêtes
chaussées vives. Le rapport doit également confirmer
LC 21–067 « Détermination de la densité et que la pierre ne contient pas de matériaux
de l’absorption du gros granulat ». gélifs (par ex. : schiste argileux, schiste
ardoisier, phyllage, calcaire argileux, dolomie
argileuse, grès argileux, pelite argileuse) ni de
3. Caractéristiques requises plan de faiblesse (par ex. : microlits argileux,
Les caractéristiques des pierres, cimen- diaclases, etc.) susceptibles de provoquer la
tées ou non, doivent satisfaire aux exigences fragmentation de la pierre sous l’effet de la
de la catégorie 5 de gros granulats selon météorisation ou au moment de sa mise en
la norme NQ 2560–114 « Travaux de génie œuvre. Le rapport doit présenter les dimen-
sions approximatives de la réserve ayant fait
l’objet de l’analyse qualitative.
Tableau 14501–1
Caractéristiques complémentaires des pierres d’enrochement et de revêtement de protection
Caractéristiques Exigences Méthodes d’essai
Contenu normatif

Absorption (% max.) 1,5 LC 21–067


Densité apparente (min.) 2,6 LC 21–067

1. Le terme « sablière » inclut les gravières. Voir le Lexique.


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MATÉRIAUX DIVERS Tome

14.6 Microbilles de verre VII


Chapitre Norme

14 14601
Microbilles de verre pour peinture Page

servant au marquage des routes 1 4


NORME
de

Date

2012 12 15

1. Objet s’est débarrassé après usage et qui aurait


rejoint le flux des déchets s’il n’en avait été
La présente norme a pour objet de détourné (postconsommation).
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères Les microbilles doivent avoir un contenu
d’évaluation des microbilles de verre utilisées minimal de 90 % de résidus de verre.
pour réflectoriser les peintures servant au
marquage des routes. 3.2 Contaminants
La concentration maximale des contami-
2. Références nants (antimoine, arsenic, cadmium, mercure
et plomb) dans la microbille doit être de :
La présente norme renvoie à l’édition la
– antimoine (Sb) : 75 mg/kg;
plus récente des documents suivants :
– arsenic (As) : 50 mg/kg;
NORMES  – cadmium (Cd) : 20 mg/kg;
– mercure (Hg) 20 mg/kg;
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
AND MATERIALS – plomb (Pb) : 50 mg/kg.
ASTM D1155 « Standard Test Method for
Roundness of Glass Spheres ».
3.3 Sphéricité
Les microbilles doivent être sphériques
ASTM D1214 « Standard Test Method for
dans une proportion de 80 % au minimum en
Sieve Analysis of Glass Spheres ».
poids lorsqu’elles sont mesurées conformé-
ment à la norme ASTM  D1155 « Standard Test
3. Caractéristiques requises Method for Roundness of Glass Spheres ».

3.1 Exigences générales 3.4 Imperfections et corps


Les microbilles de verre doivent s’écouler étrangers
facilement et uniformément dans le dispo- Les microbilles doivent avoir une surface
sitif de saupoudrage lorsque les conditions lisse et lustrée. Elles doivent être exemptes
atmosphériques conviennent à l’application des imperfections suivantes dans une propor-
de la peinture. Les microbilles ne doivent tion d’au moins 75 % : lactescence, opacité,
pas s’agglomérer durant l’entreposage, et ce, fractures et inclusions gazeuses excessives.
afin d’éviter qu’elles bloquent le dispositif de Faire l’essai en utilisant la méthode suivante :
saupoudrage.
– choisir au hasard un échantillon de
Les microbilles doivent être fabriquées à microbilles parfaitement sphériques et le
partir de verre ou de résidus de verre ou les transférer sur une surface transparente et
deux. Les résidus de verre peuvent provenir collante telle qu’un ruban adhésif par pres-
de verre issu d’un procédé industriel (verres sion ou une feuille de plastique recouverte
endommagés, défectueux, ou de stocks d’une mince couche de colle;
périmés ou superflus des fabricants, des
distributeurs et des grossistes) et qui auraient – poser sur une surface quadrillée telle qu’un
normalement rejoint le flux des déchets s’ils papier pour graphiques afin de faciliter le
comptage;
Contenu normatif

n’en avaient pas été détournés (préconsom-


mation) ou de verre dont le consommateur

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Tome MATÉRIAUX DIVERS
vii
14.6 Microbilles de verre
Chapitre Norme

14 14601
Page Microbilles de verre pour peinture
2 4 servant au marquage des routes
NORME
de

Date

2012 12 15

– examiner sous un microscope à grossis- 3.7 Indice de réfraction


sement 40-50 un échantillon compté de L’indice de réfraction des microbilles doit
900 à 1000 microbilles, échantillon com- être d’au moins 1,50 lorsqu’il est déterminé
prenant toutes les microbilles se trouvant selon la méthode d’immersion. On doit utiliser
dans une zone donnée ainsi que dans un microscope éclairé par une source lumi-
plusieurs zones choisies au hasard, et neuse blanche et des huiles à immersioncer-
compter le nombre de microbilles défec- tifiées. Avant l’essai, on doit vérifier l’indice de
tueuses; réfraction des huiles à immersion en utilisant
– les microbilles défectueuses sont celles qui comme standard un solide certifié. L’indice de
sont blanchâtres, opaques, égratignées, réfraction est déterminé au centième près à
trouées, cassées ou qui contiennent des 24 ± 1 °C.
bulles qui représentent plus du quart du
diamètre de la microbille. 3.8 Double revêtement des
Les microbilles ne doivent pas contenir microbilles
de corps étrangers. Les microbilles doivent avoir un double
revêtement, soit un revêtement hydrofuge
3.5 Granularité empêchant les microbilles de s’agglomérer
La granularité des microbilles doit satisfaire et un revêtement d’adhérence favorisant le
aux exigences décrites au tableau 14601–1. lien entre les microbilles et les produits pour
L’essai doit être réalisé conformément à la le marquage des routes.
norme ASTM D1214 « Standard Test Method Les microbilles doivent subir avec succès
for Sieve Analysis of Glass Spheres ». les essais décrits ci-après.

3.8.1 Revêtement hydrofuge


Tableau 14601–1 S’assurer dans un premier temps que les
Granularité microbilles sont exemptes d’humidité ou de
Tamis trace d’eau. Le cas échéant, placer les micro-
Tamis n° Dimension % Passant billes dans un four à 60 ˚C pendant 24  heures.
des mailles (µm)
Suivre la procédure suivante :
20 850 100,0
– peser 300  g d’un échantillon représentatif
30 600 80,0 – 95,0 de microbilles;
50 300 20,0 – 35,0 – transférer les microbilles dans un
100 150 0,0 – 10,0 erlenmeyer de 500 ml;
200 75 0,0 – 2,0 – ajouter 0,10 ml d’eau déminéralisée à
l’intérieur du récipient;
– fermer l’erlenmeyer avec un bouchon et
agiter vigoureusement pendant 1 minute;
3.6 Couleur
– fixer un bouchon de caoutchouc percé au
Les microbilles doivent être incolores et
centre et comprenant un tube de verre de
ne doivent pas modifier la couleur des bandes
10 cm de long sur 6,35 mm de diamètre
Contenu normatif

de peintures à la lumière du jour.


intérieur relié avec un autre erlenmeyer de
500 ml ayant un bouchon de caoutchouc

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MATÉRIAUX DIVERS Tome

14.6 Microbilles de verre VII


Chapitre Norme

14 14601
Microbilles de verre pour peinture Page

servant au marquage des routes 3 4


NORME
de

Date

2012 12 15

percé au centre. La partie intérieure des – transférer le chlorure de dansyle dans une
bouchons doit avoir un rebord conique de fiole jaugée de 25 ml;
60˚, de l’extérieur du bouchon vers le tube – compléter au trait de jauge avec de
de verre afin de favoriser l’écoulement; l’acétone;
– renverser le montage des deux erlenmeyers – filtrer la solution de chlorure de dansyle
pour permettre aux microbilles de s’écouler pour éliminer les particules insolubles (filtre
vers l’erlenmeyer inférieur jusqu’à ce que de type Whatman n° 4).
l’erlenmeyer supérieur soit vide;
La solution de chlorure de dansyle doit
– donner, si nécessaire, de légers coups être conservée dans un contenant fermé et
sur l’erlenmeyer supérieur pour démarrer réfrigérée entre les essais. Après un mois,
l’écoulement. jeter la solution et en préparer une nouvelle.
L’échantillon est jugé conforme lorsque Procédure pour vérifier la présence du
les microbilles s’écoulent facilement sans revêtement d’adhérence sur les microbilles :
interruption.
– peser 10 g de microbilles dans une cou-
Si les microbilles ne s’écoulent pas faci- pelle d’aluminium;
lement sans interruption :
– saturer les microbilles avec 3 ml de la
– donner de légers coups sur l’erlenmeyer solution de chlorure de dansyle en utilisant
supérieur jusqu’à ce que toutes les micro- une pipette volumétrique;
billes se soient écoulées vers l’erlenmeyer
– mettre les microbilles dans un four à
inférieur;
60 ˚C pendant 15 minutes (à leur sortie,
– renverser, à nouveau, le montage des les microbilles seront de couleur jaune et
deux erlenmeyers pour permettre aux agglomérées ensemble);
microbilles de s’écouler vers l’erlenmeyer
– placer les microbilles sur un papier
inférieur jusqu’à ce que l’erlenmeyer
filtre dans un entonnoir (filtre de type
supérieur soit vide;
Whatman n° 4);
– donner, si nécessaire, de légers coups
– verser 100  ml d’acétone sur les microbilles;
sur l’erlenmeyer supérieur pour démarrer
l’écoulement. – transférer les microbilles dans une cou-
pelle d’aluminium;
Si les microbilles ne s’écoulent toujours
pas facilement sans interruption, répéter les – remettre les microbilles dans un four à
trois dernières étapes de la présente méthode. 60 ˚C pendant 15 minutes;
Si les microbilles ne s’écoulent toujours – placer les microbilles sous une lumière
pas facilement sans interruption après trois ultraviolette (l’inspection doit être effectuée
renversements du montage, l’échantillon est dans une chambre noire).
jugé non conforme. L’échantillon est jugé conforme lorsque
les microbilles sont de couleur jaune-vert
3.8.2 Revêtement d’adhérence (fluorescente). Pour faciliter l’interprétation,
Tout d’abord, préparer une solution de faire en parallèle toutes les étapes de cette
chlorure de dansyle : procédure avec des microbilles n’ayant pas
– peser 0,20 g de chlorure de dansyle dans de revêtement d’adhérence.
Contenu normatif

une coupelle d’aluminium;

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43


Tome MATÉRIAUX DIVERS
vii
14.6 Microbilles de verre
Chapitre Norme

14 14601
Page Microbilles de verre pour peinture
4 4 servant au marquage des routes
NORME
de

Date

2012 12 15

3.9 Résistance chimique 5. Attestation de conformité


3.9.1 Résistance à l’acide L’attestation de conformité est un docu-
ment délivré par le fabricant attestant que la
chlorhydrique microbille de verre a été produite conformé-
Un échantillon de 10 g de microbilles est ment aux exigences de la présente norme.
placé dans un bécher contenant une solution L’attestation de conformité doit être fournie
d’acide chlorhydrique ayant un pH de 5,0 à par le fabricant pour chaque lot de production.
5,3 durant 90 heures. Retirer l’échantillon du Un lot de production correspond à
bécher, l’étaler sur un papier filtre propre et une quantité déterminée de microbilles de
laisser sécher. La surface des microbilles ne verre présentant les mêmes caractéristiques
doit pas être ternie. physico-chimiques, fabriquée selon la même
recette, à partir de la même source d’approvi-
3.9.2 Résistance au chlorure de
sionnement et au cours d’une même période
calcium de production ininterrompue.
Un échantillon de 10 g de microbilles est L’attestation de conformité doit contenir
placé dans un bécher contenant une solution l’information suivante pour chaque lot de
de chlorure de calcium 1,0  N durant 3  heures. production :
Retirer l’échantillon du bécher, l’étaler sur un
papier filtre propre et laisser sécher. La surface – le nom du fabricant;
des microbilles ne doit pas être ternie. – le code de produit du fabricant;
– le type de produit;
3.9.3 Résistance au sulfure de – le numéro de lot de production;
sodium – la date et le lieu de fabrication;
Un échantillon de 10 g de microbilles est – la norme de référence;
placé dans un récipient en verre fermé au
moyen d’un bouchon à joint rodé. L’échantillon – pourcentage de résidus de verre;
est couvert d’une solution constituée de 50 % – les résultats des analyses et essais :
de sulfure de sodium, de 48 % d’eau distillée - la sphéricité;
et de 2 % d’un agent mouillant. Après une - les imperfections;
heure, la surface des microbilles ne doit pas
être noircie. - le revêtement hydrofuge;
- le revêtement d’adhérence;
4 Étiquetage - la granulométrie.
Chaque étiquette doit résister aux intem­
péries et doit comporter les informations
suivantes :
– la raison sociale du fabricant;
– le nom du produit;
– le numéro de lot de production;
– la date de fabrication.
Contenu normatif

Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0012.43

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