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LOIRE ATLANTIQUE

SAINT SEBASTIEN SUR LOIRE

Rue du Docteur LUNEAU

« MAISON DE LA PETITE ENFANCE »

MAIRIE DE SAINT SEBASTIEN SUR LOIRE

RAPPORT D’ETUDE GEOTECHNIQUE D’AVANT PROJET


(MISSION G12)

FTQ 262
CENTRE ANNEE N° D’ORDRE
N°AFFAIRE A N 0 9 2 3 3 PIECE N° 001

29/07/09 J-Y ALLAIN —-i b_


T. BERTON c: 37 Première diffusion

INDICE DATE NOM VISA NOM VISA NB DE MODIFICATIONS -

ETABLI PAR VERIFIE PAR PAGES OBSERVATIONS

Agences FONDASOL Région Ouest Bretagne :

BREST : 13, rue Maupertuis - 29200 BREST - Tél. 02 98 41 46 90 - Fax 02 98 41 44 86 - E-mail : brest@ fondasol.fr

LE MANS : Zac du Vivier 2 - rue Newton - 72700 ALLONNES - Tél. 02 43 87 53 64 - Fax 02 43 87 53 84 - E-mail : lemans@fondasol.fr

NANTES : Zac de la Pentecôte - 12, rue Léon Gaumont - 44700 ORVAULT - Tél. 02 51 77 86 50 - Fax 02 51 78 65 15 - E-mail : nantes@fondasol.fr

DIRECTION FONDASOL : BP 767 - 84035 AVIGNON CEDEX 3 - Tél. 04 90 31 23 96 - Fax 04 90 32 59 83 - http://www.fondasol.fr


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Qfpndasoj RAPPORT AN 09.233 – ST SEBASTIEN SUR LOIRE – maison de la petite enfance 2/37

FEUILLE DE MISE A JOUR

FTQ 261
e e
1 1
Page/Rév A B C D Page/Rév A B C D
édition édition
1 X 51
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3 X 53
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23 X 73
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25 X 75
26 X 76
27 X 77
28 X 78
29 X 79
30 X 80
31 X 81
32 X 82
33 X 83
34 X 84
35 X 85
36 X 86
37 X 87
38 88
39 89
40 90
41 91
42 92
43 93
44 94
45 95
46 96
47 97
48 98
49 99
50 100
Qfqndasqj RAPPORT AN 09.233 – ST SEBASTIEN SUR LOIRE – maison de la petite enfance 3/37

I. SOMMAIRE DE L’ETUDE

I. SOMMAIRE DE L’ETUDE............................................................................................ 3

II. MISSION DE FONDASOL DANS LE CADRE DE L’INTERVENTION......................... 4

III. ANALYSE GEOTECHNIQUE DU SITE........................................................................ 5


III.1 GENERALITES................................................................................................................................5
III.2 LITHOLOGIE ...................................................................................................................................6
III.3 NIVEAUX D’EAU .............................................................................................................................6
III.4 CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES SOLS ........................................................................6
III.5 RISQUE DE POLLUTION ................................................................................................................7
III.6 RISQUE SISMIQUE.........................................................................................................................7
III.7 ENQUETE DOCUMENTAIRE .........................................................................................................7
III.8 RESULTATS DES ESSAIS EN LABORATOIRE .............................................................................8

IV. ADAPTATION DU PROJET AUX SOLS RENCONTRES............................................ 9


IV.1 CARACTERISTIQUES DU PROJET ...............................................................................................9
IV.2 CHOIX DES FONDATIONS ET NIVEAU BAS .................................................................................9
IV.3 ETUDE DE LA SOLUTION DE FONDATIONS SUPERFICIELLES...............................................10
IV.4 ASSISE DE DALLAGES SUR TERRE-PLEIN ...............................................................................11
IV.5 SUJETIONS DE CONCEPTION ET D'EXECUTION .....................................................................14
IV.6 ASSISES DE VOIRIES ET STRUCTURES DE CHAUSSEES ......................................................15

V. SYNTHESE DE L'ETUDE .......................................................................................... 17

VI. CONDITIONS GENERALES ...................................................................................... 18

VII. ENCHAINEMENT DES MISSIONS TYPES D’INGENIERIE GÉOTECHNIQUE


(NFP94-500) ............................................................................................................... 20
VIII. CLASSIFICATION DES MISSIONS TYPES D’INGENIERIE GÉOTECHNIQUE
(NFP94-500) ............................................................................................................... 21

IX. ANNEXES .................................................................................................................. 22


- PLAN DE SITUATION
- PLAN D'IMPLANTATION DES SONDAGES
- METHODES D'INVESTIGATIONS
- METHODE DE CALCUL D’UNE FONDATION SELON LE DTU 13.12
- RESULTATS DES SONDAGES
- RESULTATS DES ESSAIS EN LABORATOIRE
- ARRETES DE CATASTROPHE NATURELLE
Qfqndasqj RAPPORT AN 09.233 – ST SEBASTIEN SUR LOIRE – maison de la petite enfance 4/37

II. MISSION DE FONDASOL DANS LE CADRE DE L’INTERVENTION

Les Services Techniques de la ville de Saint Sébastien sur Loire, nous ont confié l'étude
géotechnique d’avant-projet de construction d’une maison de la petite enfance et des voiries
attenantes.

Les objectifs de cette étude sont définis dans notre offre AN 09.05.077 du 29 mai 2009:

 Effectuer la synthèse géotechnique du site,


 Fournir les hypothèses géotechniques à prendre en compte pour la justification des
ouvrages
 Donner les recommandations générales pour la réalisation des travaux (terrassements,
fondations, problèmes liés à la présence d’eau, …)
 Définir les recommandations particulières concernant les modalités d’assise des dallages,
 Expliciter les principales sujétions de conception et d'exécution,
 Détailler les incertitudes et aléas qui subsistent à l’issue de l’étude.

Il s'agit, suivant la norme NFP 94-500 de décembre 2006, de missions géotechniques de type :

Etude géotechnique préalable concernant l’adaptation du bâtiment au sol (fondations et


dallages) :
 Forages et mesures
 Mission d'étude géotechnique préliminaire de site (G11)
 Mission d’étude géotechnique d’avant projet sur fondations et dallages (G12).

La lettre de commande du Maître d’Ouvrage est datée du 23 juin 2009 (commande 2009003428).

Nous avons effectué les investigations géotechniques suivantes :

 2 sondages destructifs descendus à 6,00 m de profondeur, avec 5 essais pressiométriques


répartis dans ces sondages, notés PR1 et PR2,
 2 essais de pénétration statique au pénétromètre 25 kN poussés au refus, notés PS3 et
PS4,
 1 sondage destructif descendu à 3,00 m de profondeur, noté RG5,
 1 série d’essais en laboratoire.

Pour cette étude nous disposions des documents suivants :

 plan de situation,
 position du terrain support du projet.
RAPPORT AN 09.233 – ST SEBASTIEN SUR LOIRE – maison de la petite enfance 5/37

III. ANALYSE GEOTECHNIQUE DU SITE

III.1 GENERALITES

Le terrain étudié, d'une superficie de 5400 m² environ, se situe rue du docteur Luneau à Saint
Sébastien sur Loire.

La partie support du bâtiment prévu se situe côté Nord-Ouest de cette parcelle sur un peu plus de
1000 m².

Lors de notre intervention, le terrain était à l’état de prairie herbeuse.

La topographie du site présente une légère pente descendant vers le Nord-Est.

L'altitude des points de sondage varie entre les cotes relatives 97,51 et 100,00.
Les cotes indiquées dans ce rapport ont été nivelées par nos soins en prenant pour référence (cote
100,00) le regard E.U. dont l’emplacement est précisé sur le plan d’implantation des sondages
présenté en annexe.

L’aspect général du site est illustré sur la photographie aérienne ci-dessous (campagne 2005) :
Qfqndasqj RAPPORT AN 09.233 – ST SEBASTIEN SUR LOIRE – maison de la petite enfance 6/37

III.2 LITHOLOGIE

Le site est caractérisé par la présence de schistes.

Nos sondages ont mis en évidence la succession lithologique suivante du haut vers le bas à partir du
terrain actuel :

- 10 à 40 cm de terre végétale,
- puis à partir de 0,5 m de profondeur les schistes très altérés, s’améliorant à partir de 1,0
à 1,2 m de profondeur jusqu’à devenir très compacts au-delà de 4 m.

Les coupes lithologiques détaillées des sondages sont jointes en annexe.

Dans la suite de ce rapport, les profondeurs seront données en mètres à partir du terrain naturel
actuel.

III.3 NIVEAUX D’EAU

Lors de notre intervention, début juillet 2009, nous avons rencontré des arrivées d’eau vers 3,5 m de
profondeur dans nos sondages pendant la foration.

En fin de chantier, le niveau d’eau dans les sondages s’établissait entre 2,2 et 3 m de profondeur.

Le terrain est manifestement le siège de circulations d’eau provenant d’une nappe ou d’infiltrations.

Nota : L’intervention ponctuelle du géotechnicien dans le cadre de la réalisation de l’étude confiée ne


lui permet pas de fournir des informations hydrogéologiques suffisantes, dans la mesure où le
niveau d’eau mentionné dans le rapport d’étude correspond nécessairement à celui relevé à
un moment donné, sans possibilité d’apprécier la variation inéluctable des nappes et
circulations d’eau qui dépend notamment des conditions météorologiques.

III.4 CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES SOLS

Les caractéristiques mécaniques des sols rencontrés ont été mesurées au pressiomètre, au droit de
nos sondages les résultats sont les suivants, avec :

pl* : pression limite nette


EM : module de déformation pressiométrique

• une compacité moyenne dès 0,8 m de profondeur avec :

0,77 ≤ pl * ≤ 0,93 MPa pl *retenu = 0,8 MPa

7,8 ≤ EM ≤ 9,2 MPa EM retenu = 8 MPa


Qfqndasqj RAPPORT AN 09.233 – ST SEBASTIEN SUR LOIRE – maison de la petite enfance 7/37

• une bonne compacité à partir de 1,2 m de profondeur :

1,95 ≤ pl * ≤ 2,41 MPa pl * retenu = 2 MPa

19,2 ≤ EM ≤ 29,3 MPa EM retenu = 20 MPa

• une compacité encore meilleure au-delà de 3 m de profondeur :

3,3 ≤ pl * ≤ plus de 7 MPa pl * retenu = 3,5 MPa

37,9 ≤ EM ≤ plus de 300 MPa EM retenu = 50 MPa

III.5 RISQUE DE POLLUTION

L’objet de l’étude géotechnique n’est pas de détecter une éventuelle contamination des sols par des
matières polluantes.

Nous pouvons toutefois noter que les échantillons de sol prélevés ne présentaient pas d’odeur
particulière.

III.6 RISQUE SISMIQUE

La commune est actuellement classée en zone d’aléa très faible vis-à-vis du risque sismique
(Zone 0 : accélération < 0,7 m/s²).
Il n’y a pas, par conséquent, de précaution parasismique particulière à prendre.

Nous attirons toutefois votre attention sur le fait que selon le Plan Séisme présenté le 21.11.05 et
revu en avril 2008 (non encore en vigueur), elle serait classée en zone d’aléa modéré (Zone 1.b. : 1,1
< accélération ac < 1,6 m/s²).

III.7 ENQUETE DOCUMENTAIRE

La commune a fait l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle liés à des mouvements de
terrains et à des inondations. La liste des ces arrêtés et la date de parution au journal officiel sont
présentées en annexe.

Il appartient aux concepteurs du projet de se renseigner auprès des services compétents afin de
vérifier si le site intéressé par le projet est effectivement concerné par ces risques déjà répertoriés.
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III.8 RESULTATS DES ESSAIS EN LABORATOIRE

Des échantillons ont été prélevés dans le sondage RG5 (zone d’une la future voirie).

Les résultats des essais de laboratoire menés sur ces matériaux sont les suivants :

III.8.1 Identification des matériaux:

Profondeur Passant à Classification IPI


Sondage Wn % sur 0/20 VBS
(m) 80 µm % GTR
wnat
Norme AFNOR NFP 94-050 NFP 94-068 NFP 94-056

RG5 0,50 à 0,8 11,6 1,45 53,3 A1m 17

Les courbes d’essais sont jointes en annexe.

III.8.2 Analyse des résultats :

Les matériaux A1 sont des sols fins, peu plastiques, changeant brutalement de consistance pour de
faibles variations de teneur en eau.

A la teneur en eau mesurée lors de notre prélèvement, leur portance était bonne à très bonne
(IPI : 17).

Réemploi des matériaux en remblai

Les matériaux de type A1 ne sont réutilisables en remblai que dans un état hydrique « m », dans des
conditions météorologiques limitées, moyennant un contrôle sévère de la teneur en eau, un
compactage adapté à l’état hydrique.

Réemploi des matériaux en couche de forme

Les matériaux de type A1 ne sont réutilisables en couche de forme que dans un état hydrique « h » à
« s », après traitement associant de la chaux et des liants hydrauliques.
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IV. ADAPTATION DU PROJET AUX SOLS RENCONTRES

IV.1 CARACTERISTIQUES DU PROJET

D’après les éléments qui nous ont été communiqués, le projet consiste en la construction d’une
maison de la petite enfance.

Il s’agirait d’un bâtiment de plein pied.

La surface dédiée à cet équipement serait voisine de 1000 m².

Le niveau bas du projet est supposé en profil rasant par rapport au niveau du TN actuel.

Nous ne disposions pas d’autre information concernant ce projet au moment de la rédaction de ce


rapport.

La position exacte et l’organisation du bâtiment feront l’objet d’un concours d’architecture.

IV.2 CHOIX DES FONDATIONS ET NIVEAU BAS

IV.2.1 Fondations

Compte tenu des caractéristiques du site et des éléments portés à notre connaissance concernant le
projet, nous conseillons le système de fondation suivant :

 fondations superficielles de type isolées ou continues ancrées d’au moins 30 cm dans


les schistes très altérés. Ceci correspond à une assise des fondations située vers
0,8 m de profondeur au droit de nos sondages.
A cette profondeur, nous aurons une contrainte de sol q’ELS = 0,2 MPa.

On veillera à respecter cet ancrage de 30 cm dans les schistes très altérés, ce qui pourra conduire à
des approfondissements locaux en cas de surépaisseur de limon.
Les sur-profondeurs pourront être rattrapées par un calage en gros béton.

On respectera les conditions de hors-gel et les règles relatives aux fondations posées à des niveaux
différents.

Une solution de fondation plus profonde est envisageable.

Elle permettrait d’atteindre une contrainte de sol nettement meilleure q’ELS = 0,5 MPa à partir de
1,5 m de profondeur.

IV.2.2 Niveau bas

Les dallages pourront être réalisés sur terre-plein sous réserve de respecter les modalités détaillées
au paragraphe IV.4.
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IV.3 ETUDE DE LA SOLUTION DE FONDATIONS SUPERFICIELLES

La présente étude a été réalisée en référence au DTU 13.12 (Cf. § « Calcul d’une fondation
superficielle selon le DTU 13.12 » en annexe).

Pour des semelles continues ou isolées ancrées de 30 cm dans les schistes très altérés soit vers
0,8 m de profondeur au droit de nos sondages, nous aurons :

IV.3.1 Portance :

Nous rappelons la formule : q’u = kp.ple*.iδ + γD

Ici :
kp = 0,8
ple* = 0,8 MPa
iδ = 1 (contrainte verticale centrée)
γ.D négligeable en ne tenant pas compte du poids propre des fondations.

Application numérique :

Contrainte ultime : q’u # 0,6 MPa

Contrainte de calcul aux Etats Limites Ultimes : q'ELU # 0,3 MPa

2
Contrainte de calcul aux Etats Limites de Service : q'ELS # 0,2 MPa (≈ 2 bars soit ≈ 20 t/m ).

IV.3.2 Tassements :

A titre d’exemple, dans le cadre d’une ébauche dimensionnelle de semelles filantes de 60 cm de


largeur reposant au niveau précédemment défini et sous une contrainte uniforme de 0,2 MPa, nous
aurions :

B = 0,6 m
λc = 1,5
λd = 2,65
α # 2/3
σ = 0,2 MPa
EMS # 8 MPa
EMD # 20 MPa

On retiendra des tassements absolus de l’ordre du demi-centimètre.


Les tassements différentiels pourraient atteindre un ordre de grandeur équivalent.

Ces tassements s’entendent pour des fonds de fouille non remaniés.


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IV.4 ASSISE DE DALLAGES SUR TERRE-PLEIN

IV.4.1 Dispositions constructives

Le dallage pourra être réalisé sur terre-plein, en prévoyant :

 le décapage de la terre végétale,


 la purge des limons, et des sols remaniés par les terrassements ou altérés par les
intempéries,
 la réalisation d'une couche de forme en bons matériaux.

Etant donné la destination du bâtiment, on cherchera à asseoir le dallage sur une plateforme de type
PF2 (EV2>50 MPa), avec kw > 50 MPa/m (cf. DTU 13.3).
Dans le cadre d’une ébauche dimensionnelle, pour obtenir ce type de plate-forme d'assise, on
prévoirait :
 une couche de forme de 50 cm,
- 20 cm de GNT 0/31,5mm
- 30 cm de GNT 0/60 ou 0/80mm
 un géotextile anticontaminant et antipoinçonnant,
 un drainage périphérique permettant d'assurer la pérennité de la portance de plate-
forme.

Les matériaux retenus devront être conformes à la norme NFP11-300 et en particulier répondre aux
exigences suivantes : VBS < 0,1 et MDE < 45.

IV.4.2 Tassements

Les tassements des dallages sous une surcharge uniformément répartie (charge d'exploitation)
peuvent être évalués en première approximation par la relation pressiométrique suivante :
αph
S =
EM

avec :

S : le tassement
α : le coefficient rhéologique du sol
p : la contrainte ajoutée au sol
h : la hauteur de sol déformable
EM : le module de déformation pressiométrique de cette couche

A titre d’exemple, pour une charge d’exploitation de 1 t/m², il viendrait :

α # 2/3
p = 0,01 MPa (1 t/m²)
h # 1,2 m
EM # 8 MPa

D'où les tassements unitaires sous dallages Su # 0,1 cm.

Ces tassements s'appliqueront sous les charges réparties appliquées par les charges d'exploitations.
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IV.4.3 Caractéristiques des sols supports de dallage

On trouvera dans le tableau inséré ci-après les caractéristiques à retenir pour le dimensionnement du
dallage à partir du DTU 13.3 :

Profondeur de la
Sol EM (MPa) α ν ES (MPa)
base / TN (m)

Terre végétale et
0,5 décapé
limons
Schiste très
1,2 8 2/3 0,32 à 0,37 12
altéré hors nappe
Schiste résistant
3 20 1/2 0,35 à 0,40 40
hors nappe
Schiste résistant
3 20 1/2 0,40 à 0,45 40
sous nappe
Schiste compact
>6 50 1/2 0,43 à 0,49 100
sous nappe

EM : module pressiométrique (mesuré)


α: coefficient rhéologique (estimé)
ν: coefficient de Poisson (estimé)
Es : module d’élasticité du sol à long terme : Es = k.EM/α, avec k=1 dans le cadre d’une mission G12, à affiner
éventuellement dans le cadre d’une mission G2 (k : coefficient correctif fonction de la distorsion du sol).

IV.4.4 Terrassements

Le décapage affectera la terre végétale et les limons. Il ne présentera pas de difficulté particulière :
les terrassements pourront être effectués au moyen d’engins classiques de type pelle mécanique ou
décapeuse.

Les plates formes devront être réalisées en période hydrique favorable afin de ne pas risquer une
perte générale et importante de portance des sols d'assises.

Dans le cas contraire, la portance et la traficabilité de la plate-forme ne permettront pas de réaliser


des travaux de terrassement dans de bonnes conditions et nécessiteront immanquablement des
travaux supplémentaires afin d’obtenir une portance EV2 de 50 MPa sur la plate-forme finie.

Dans le cas où les travaux démarreraient à l’issue d’une période pluvieuse, on prévoira un drainage
complet du terrain avec rejet des eaux collectées vers un exutoire suffisant.

Les fonds de forme devront être refermés dès l’arrivée de la pluie et à la veille des week-ends.
On prévoira une forme de pente de 2 % orientée vers une tranchée drainante raccordée à un
exutoire.
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IV.4.5 Contrôle

La plate-forme d'assise des dallages sera contrôlée par des essais à la plaque (3 au minimum + 1
essai tous les 2000 m² supplémentaires, par plateforme).

Les critères de réception seront les suivants:

Module de Westergaard : Kw ≥ 50 MPa/m


Module de 2 ème
cycle : EV2 ≥ 50 MPa
Indice de compactage : k = EV2/EV1 ≤ 2,0 (à confirmer suivant le type de matériaux mis
effectivement en oeuvre).
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IV.5 SUJETIONS DE CONCEPTION ET D'EXECUTION

IV.5.1 Conception

Règles relatives aux fondations posées à des niveaux différents:

Semelles filantes en redans

y///////
7777777777
_H
77777777777
L 7 « _ H
< 1/ 3
L L

Semelles isolées (ou puits)

tgα ≤ 2 / 3
α

IV.5.2 Exécution

Fondations superficielles

Les sols d'assise sont très sensibles à l'eau, aussi les fonds de fouilles seront rapidement bétonnés
et les formes protégées des intempéries.

L’homogénéité des fonds de fouilles sera soigneusement vérifiée et les éventuels points faibles, zone
remaniée mis à jour seront purgés et remplacés par du gros béton.

Des restites compactes (bloc de roches très dures) peuvent exister superficiellement dans ce type de
terrain. A leur rencontre ces points durs devront être purgés.

Des venues d’eau en fond de fouilles pourraient nécessiter un pompage préalable au bétonnage.
Ce pompage devra impérativement s’effectuer dans le respect des avoisinants.

IV.5.3 Aléas prévisibles de chantier (non exhaustifs)

A ce stade de l’étude plusieurs aléas ont été identifiés :

• présence d’eau à partir de 2,2 m profondeur au mois de juillet,

• grande sensibilité à l’eau des matériaux d’assise.


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IV.6 ASSISES DE VOIRIES ET STRUCTURES DE CHAUSSEES

IV.6.1 Généralités

N’ayant pas de renseignement particulier concernant les trafics prévus sur les voiries, nous
prendrons l’hypothèse d’un trafic inférieur à 25 Poids Lourds par Jour et par sens (PL / j).

Le dimensionnement des chaussées sera effectué conformément au Guide pour la construction des
chaussées à faible trafic du CETE OUEST de 2002, en adoptant une plate-forme support de
chaussée de portance PF2- (EV2 ≥ 50 MPa).

D’après ce catalogue, les voiries supporteront un trafic de classe t5 (< 25 PL / j).

IV.6.2 Portance et couche de forme

Au droit des sondages réalisés dans la zone des voiries (RG5 particulièrement), nous avons
rencontré de la terre végétale et des limons, puis des schistes très altérés.

Les matériaux d’assise de chaussée (schistes très altérés) ont été classifiés A1 selon le GTR. Ils
correspondent à une catégorie de matériaux déformables à très déformables et sensibles à l’eau.

Après décapage des limons, on mettra en œuvre une couche de forme. Celle-ci sera réalisée en
matériau d’apport type 0/63 mm, propre, exempt d’argile (VBS ≤ 0,1), dur (LA ou MDE < 45), bien
gradué et non gélif.

Avec mise en place préalable d’un géotextile, cette couche de forme aurait une épaisseur minimum
de 50 cm.
La portance serait alors au moins égale à une portance PF2-.

IV.6.3 Structures de chaussée

Les structures de chaussée ont été déterminées à partir d‘une plate-forme de portance PF2- (module
à la plaque compris entre 50 et 80 MPa).

A titre d’exemple, dans le cadre d’une ébauche dimensionnelle, nous proposons les structures
suivantes pour des voiries soumises à un trafic t5 (structures à mettre en œuvre au dessus de la
couche de forme):

 Exemple n°1 : Structure GNT (Grave Non Traitée ord inaire) :


 6 cm de Béton Bitumineux Souple (BBS)
 16 cm de GNT 0/31.5

 Exemple n°2 : Structure GB2 (Grave Bitume de class e 2) :


 4 cm Béton Bitumineux Mince (BBM)
 12 cm de GB2

Dans le cas où les plateformes seraient soumises aux intempéries, nous recommandons la mise en
œuvre d’un enduit de protection bicouche si elles sont circulées en phase chantier, monocouche
sinon.
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Ces propositions de structure concernent les tracés routiers linéaires, pas les aires de
manœuvres, de retournements des poids lourds ou de quais.

Dans ces zones, un traitement particulier sera apporté à la chaussée, comme par exemple :
- une structure en béton près des quais,
- une structure à base d’EME (Enrobé à Module Elevé), dans les aires de manœuvre ou de
retournement.

IV.6.4 Vérification au gel des structures

La tenue au gel des structures est fonction :

- de l’indice de gel atmosphérique


- de la structure mise en œuvre
- de la gélivité du sol en place
- du type de couche de forme.

Dans la région de Saint Sébastien sur Loire, l’hypothèse sur l’indice de gel est de l’ordre de
60°C.jours.

Les terrains d’assise rencontrés étant très gélifs (A1), il faut s’assurer que l’inégalité ci-après est bien
vérifiée :

Qng + Q g + QM ≥ Qsi 60

Où :

Qng est la protection apportée par les matériaux non gélifs de la couche de forme :
A.h 2
Qng = avec A = 0,12 pour les matériaux granulaires
h + 10
h épaisseur de couche de forme prévue en cm

Qg quantité de gel admissible en surface des couches gélives


QM protection mécanique apportée par la structure de chaussée
Qsi60 quantité de gel transmise à la plateforme en fonction de la nature des couches
de chaussées pour un indice de gel atmosphérique de 60

Vérifications des 2 structures de chaussée proposées avec une couche de forme de 50 cm


d’épaisseur (avec géotextile) :

Structure Qng Qg QM Qsi60 Vérification au gel


N°1 5,0 0 0 2,64 Oui
N°2 5,0 0 0,2 3,24 Oui

Les 2 structures sont vérifiées au gel / dégel.


Qfqndasqj RAPPORT AN 09.233 – ST SEBASTIEN SUR LOIRE – maison de la petite enfance 17/37

V. SYNTHESE DE L'ETUDE

A la demande des Services Techniques de la ville de Saint Sébastien sur Loire nous avons réalisé
rue du docteur Luneau une étude géotechnique d’avant projet en vue de la construction d’une maison
de la petite enfance.

Nous avons indiqué dans cette étude les recommandations sur les fondations à prévoir pour le
bâtiment projeté ainsi que les précautions à prendre lors de la réalisation des travaux de fondations,
de terrassement et de niveau bas.

Ce rapport conclut la mission d’étude géotechnique d’avant projet (G12) qui nous a été confiée pour
cette affaire.
Conformément à la norme NFP 94-500, les calculs et valeurs dimensionnelles donnés dans le
présent rapport en mission G12 ne sont que des ébauches destinées à donner un premier aperçu
des sujétions techniques d’exécution et ne constituent pas un dimensionnement du projet.

Selon l’enchaînement des missions au sens de la norme NFP 94-500, l’élaboration du projet
géotechnique nécessite une mission de type G2, les études géotechniques d’exécution doivent être
établies dans le cadre d’une mission G3 et une mission G4 de supervision géotechnique d’exécution
des travaux doit être réalisée.

FONDASOL est à la disposition de tous les intervenants pour réaliser toutes ou parties de ces
missions.
Qfqndasqj RAPPORT AN 09.233 – ST SEBASTIEN SUR LOIRE – maison de la petite enfance 18/37

VI. CONDITIONS GENERALES

L’acceptation de l’offre de FONDASOL implique celle des présentes conditions générales. En cas de contradiction entre
certaines clauses des présentes conditions générales et des conditions particulières émises par FONDASOL, ces dernières
prévalent sur les présentes conditions générales. Dans le cas d’une acceptation d’un nouveau contrat, ces conditions générales
feront partie intégrante de ce contrat.

ARTICLE I – OBJET ET NATURE DES PRESTATIONS

Le terme « prestation » désigne exclusivement les prestations énumérées dans le devis de FONDASOL. Toute prestation
différente de celles prévues fera l’objet d’un prix nouveau à négocier.

Par référence à la norme NF P 94-500 des missions géotechniques, il appartient au maître de l’ouvrage, au maître d’œuvre ou
à toute entreprise de faire réaliser par un homme de l’art compétent toutes les missions géotechniques nécessaires à la
conception et à l’exécution de l’ouvrage. Les missions G1, G2, G3 et G4 doivent être réalisées successivement pour suivre les
phases d’élaboration et d’exécution du projet. La mission d’investigation est limitée à l’exécution matérielle de sondages et à
l’établissement d’un compte rendu factuel sans interprétation ; elle exclut toute activité d’étude ou de conseil. Les missions G5
engagent le géotechnicien uniquement dans le cadre strict des objectifs ponctuels fixés.

ARTICLE II – RECOMMANDATIONS

L’étude géotechnique repose sur les renseignements relatifs au projet communiqués et sur un nombre limité de sondages et
essais qui ne permettent pas de lever toutes les incertitudes inéluctables à cette science naturelle. Les conclusions
géotechniques ne peuvent conduire à traiter à forfait le prix des fondations compte tenu d’une hétérogénéité, naturelle ou du fait
de l’homme, toujours possible et des aléas d’exécution pouvant survenir lors de la découverte des terrains.

Les éléments géotechniques non décelés par l’étude et mis en évidence lors de l’exécution pouvant avoir une incidence sur les
conclusions du rapport, doivent être portés à la connaissance de FONDASOL ou signalés au géotechnicien chargé de la
mission G 4 de suivi géotechnique d’exécution, afin que les conséquences sur la conception géotechnique ou les conditions
d’exécution soient analysées par un homme de l’art. En cas d’incident important survenant en cours d’exécution des travaux,
notamment glissement, dommages aux avoisinants ou existants, dissolution, remblais évolutifs, FONDASOL doit
impérativement être avertie pour valider les conclusions géotechniques antérieures à l’événement ou les remettre en cause le
cas échéant.

Les cotes des différentes formations géologiques sont données par rapport à un repère dont l’origine est définie dans le rapport
géotechnique. Dans l’hypothèse où les cotes ne seraient pas rattachées au Nivellement Général de la France, il appartient aux
concepteurs de les recaler dans ce référentiel avant tout remodelage du terrain étudié. Cette condition est essentielle pour la
validité du rapport.
De surcroît, les niveaux d’eau indiqués dans le rapport correspondent uniquement aux niveaux relevés au droit des sondages
exécutés et à un moment précis ; une étude hydrogéologique spécifique devra être envisagée le cas échéant au stade de la
conception de l’ouvrage.

Toute modification apportée au projet et à son environnement nécessite une actualisation, par une nouvelle mission, du rapport
géotechnique établi à l’origine et dont la durée de validité est en tout état de cause limitée.

ARTICLE III – AUTORISATIONS ET FORMALITES

La responsabilité de FONDASOL ne saurait être engagée en cas de dommages causés à la végétation et aux cultures ou à des
ouvrages (en particulier, canalisations ou réseaux enterrés) dont la présence et l’emplacement précis ne lui ont pas été signalés
préalablement à ses travaux. Il est rappelé au maitre d’ouvrage que l’article 4 du décret n°91-1147 du 14 octobre 1991 lui fait
obligation d’une demande de renseignements auprès des exploitants des ouvrages enterrés puis de communiquer les réponses
à ses cocontractants, avant qu’ils n’effectuent leurs propres DICT.

ARTICLE IV – DELAIS

Sauf indication contraire précise, les estimations de délais d’intervention et d’exécution données aux termes du devis ne
sauraient engager FONDASOL.
En toute hypothèse, la responsabilité de FONDASOL est dégagée de plein droit en cas de force majeure, d’événements
imprévisibles, notamment la rencontre de sols inattendus et la survenance de circonstances naturelles particulières, ainsi que
toute cause non imputable au bureau d’études géotechniques du fait du maître de l’ouvrage, de constructeurs ou de tiers,
modifiant les conditions d’exécution des travaux géotechniques objet de la commande ou les rendant impossibles.
Qfqndasqj RAPPORT AN 09.233 – ST SEBASTIEN SUR LOIRE – maison de la petite enfance 19/37

ARTICLE V – PRIX

Nos prix sont fermes et définitifs pour une durée de trois mois. Au-delà, ils seraient réactualisés par application de l'indice
"Sondages et Forages TP 04", paraissant au Moniteur des Travaux Publics, l'Indice de base étant celui du mois de
l'établissement du devis.

La nature des prestations et des moyens à mettre en œuvre, les prévisions des avancements et délais, ainsi que les prix sont
déterminés en fonction des éléments communiqués par le client et ceux recueillis lors de la visite du site.
Si ces éléments s’avéraient différents en cours de travaux, notamment du fait de la présence de conditions imprévisibles au
regard du contexte géologique défini à titre préliminaire dans l’offre en fonction des informations connues, le devis sera modifié.
En cas de désaccord sur les modifications à apporter aux prix unitaires ou nature des prestations, FONDASOL se réserve le
droit de dénoncer le contrat sans que le client puisse demander un quelconque dédommagement ou indemnité, les prestations
déjà réalisées devant être payées.

Dans l’hypothèse où FONDASOL serait dans l’impossibilité de réaliser les prestations prévues pour une cause qui ne lui est pas
imputable, le temps d’immobilisation sera facturé aux prix suivants :
. Travaux de sondage : 1550 euros HT / journée d’équipe
. Travaux d’ingénierie : 850 euros HT / jour /Homme

ARTICLE VI – RAPPORT DE LA MISSION

Le rapport géotechnique constitue une synthèse de la mission définie par la commande. Le rapport et ses annexes, établis en
deux exemplaires originaux, l’un pour le cocontractant, l’autre conservé par FONDASOL, forment un ensemble indissociable.
Toute interprétation, reproduction partielle ou utilisation par un autre maître de l’ouvrage ou constructeur, notamment pour un
projet différent de celui objet de l’étude géotechnique réalisée, ne saurait engager la responsabilité de FONDASOL. A défaut de
clause spécifique, la remise du rapport fixe le terme de la mission.

ARTICLE VII – RESILIATION

La résiliation du contrat implique le paiement de l’ensemble des prestations régulièrement exécutées par FONDASOL au jour
de la résiliation.

ARTICLE VIII – RESPONSABILITES ET ASSURANCES

Répartition des risques et responsabilités autres que la responsabilité décennale soumise à obligation d’assurance
FONDASOL assume les responsabilités qu’il engage par l’exécution de sa mission telle que décrite au présent contrat. A ce
titre, il est responsable de ses prestations dont la défectuosité lui est imputable. FONDASOL sera garanti en totalité par le client
contre les conséquences de toute recherche en responsabilité dont il serait l’objet du fait de ses prestations, de la part de tiers
au présent contrat, le client ne garantissant cependant FONDASOL qu’au delà du montant de responsabilité visé ci-dessous
pour le cas des prestations défectueuses.
La responsabilité globale et cumulée de FONDASOL au titre ou à l’occasion de l’exécution du contrat sera limitée au montant
des garanties délivrées par son assureur, dont le client reconnaît avoir eu connaissance, et ce pour les dommages de quelque
nature que ce soit et quel qu’en soit le fondement juridique.
Il est expressément convenu que FONDASOL ne sera pas responsable des dommages immatériels consécutifs ou non à un
dommage matériel tels que, notamment, la perte d’exploitation, la perte de production, le manque à gagner, la perte de profit, la
perte de contrat, la perte d’image, l’immobilisation de personnel ou d’équipements ainsi que tout dommage indirect.
Assurance décennale obligatoire
FONDASOL bénéficie d’un contrat d’assurance au titre de la responsabilité décennale afférente aux ouvrages soumis à
obligation d’assurance, conformément à l’article L.241-1 du Code des assurances.
Ce contrat impose une obligation de déclaration préalable et d’adaptation de la garantie pour les ouvrages dont la valeur HT
(travaux et honoraires compris) excède au jour de la déclaration d’ouverture de chantier un montant de 30 M€ (à adapter au cas
par cas).
Il est expressément convenu que le client a l’obligation d’informer FONDASOL d’un éventuel dépassement de ce seuil, et
accepte, de fournir tous éléments d’information nécessaires à l’adaptation de la garantie.
Le client prend également l’engagement, en cas de souscription d’un Contrat Collectif de Responsabilité Décennale (CCRD), de
faire le nécessaire pour que FONDASOL soit mentionné parmi les bénéficiaires de cette garantie de responsabilité décennale
de seconde ligne. En tout état de cause, il appartiendra au client de prendre en charge toute éventuelle surcotisation qui serait
demandée à FONDASOL par rapport aux conditions de base de son contrat d’assurance.
Ouvrages non soumis à l’obligation d’assurance :
Les ouvrages d’un montant supérieur, tous corps d’état honoraires compris, à 30 M € HT doivent faire l’objet d’une déclaration
auprès de FONDASOL qui en réfèrera à son assureur pour détermination des conditions d’assurance décennale. Toutes les
conséquences financières d’une déclaration insuffisante quant au coût de l’ouvrage seront supportées par le client et le maitre
d’ouvrage.

ARTICLE IX - LITIGES

Pour tous les litiges pouvant survenir entre les parties, seuls les tribunaux d’Avignon, département du siège social de
FONDASOL seront compétents nonobstant toute clause contraire. FEVRIER 2009
Qfqndasqj RAPPORT AN 09.233 – ST SEBASTIEN SUR LOIRE – maison de la petite enfance 20/37

VII. ENCHAINEMENT DES MISSIONS TYPES D’INGENIERIE GÉOTECHNIQUE (NFP94-500)

Tout ouvrage est en interaction avec son environnement géotechnique. C'est pourquoi, au même titre que les autres
ingénieries, l'ingénierie géotechnique est une composante de la maîtrise d'œuvre indispensable à l'étude puis à la
réalisation de tout projet.
Le modèle géologique et le contexte géotechnique général d'un site, définis lors d'une mission géotechnique
préliminaire, ne peuvent servir qu'à identifier des risques potentiels liés aux aléas géologiques du site. L'étude de
leurs conséquences et de leur réduction éventuelle ne peut être faite que lors d'une mission géotechnique au stade
de la mise au point du projet : en effet, les contraintes géotechniques de site sont conditionnées par la nature de
l'ouvrage et variables dans le temps, puisque les formations géologiques se comportent différemment en fonction des
sollicitations auxquelles elles sont soumises (géométrie de l'ouvrage, intensité et durée des efforts, cycles
climatiques, procédés de construction, phasage des travaux notamment).
L'ingénierie géotechnique doit donc être associée aux autres ingénieries, à toutes les étapes successives d'étude et
de réalisation d'un projet, et ainsi contribuer à une gestion efficace des risques géologiques afin de fiabiliser le délai
d'exécution, le coût réel et la qualité des ouvrages géotechniques que comporte le projet.
L'enchaînement et la définition synthétique des missions types d'ingénierie géotechnique sont donnés dans les
tableaux 1 et 2.
Les éléments de chaque mission sont spécifiés dans les chapitres 7 à 9 (de la norme). Les exigences qui y sont
présentées sont à respecter pour chacune des missions, en plus des exigences générales décrites au chapitre 5 de
la présente norme.
L'objectif de chaque mission, ainsi que ses limites, sont rappelés en tête de chaque chapitre.
Les éléments de la prestation d'investigations géotechniques sont spécifiés au chapitre 6 (de la norme).

Tableau 1 - Schéma d'enchaînement des missions types d'ingénierie géotechnique

Phase Objectifs en termes de Prestations


Missions d'ingénierie
Étape d'avancement gestion des risques liés d'investigations
géotechnique
du projet aux aléas géologiques géotechniques *

Étude préliminaire Étude géotechnique Première identification Fonction des données


Étude d'esquisse préliminaire de site (G11) des risques existantes
1
Identification des aléas
Fonction des données
Étude géotechnique majeurs et principes
Avant projet existantes
d'avant-projet (G12) généraux pour en limiter les
et de l'avant-projet
conséquences
Projet
Identification des aléas
2 Étude géotechnique de importants et dispositions Fonction des choix
Assistance
projet (G2) pour en réduire les constructifs
aux Contrats
conséquences
de Travaux (ACT)

Étude et suivi
Fonction des méthodes
géotechniques
de construction mises en œuvre
d'exécution (G3) Identification des aléas
3 Exécution résiduels et dispositions pour
en limiter les conséquences
Fonction des conditions
Supervision géotechnique
rencontrées
d'exécution (G4)
à l'exécution

Étude d'un ou
Diagnostic géotechnique Analyse des risques liés
Cas plusieurs éléments Fonction de la spécificité
(G5) à ces éléments
particulier géotechniques des éléments étudiés
géotechniques
spécifiques

* NOTE À définir par l'ingénierie géotechnique chargée de la mission correspondante.


Décembre 2006

Tableau 2 « Classification des missions types d’ingénierie géotechnique » en page suivante.


Qfqndasqj RAPPORT AN 09.233 – ST SEBASTIEN SUR LOIRE – maison de la petite enfance 21/37

VIII. CLASSIFICATION DES MISSIONS TYPES D’INGENIERIE GÉOTECHNIQUE (NFP94-500)

L'enchaînement des missions d'ingénierie géotechnique doit suivre les étapes d'élaboration et de réalisation de tout projet pour contribuer à la
maîtrise des risques géologiques. Chaque mission s'appuie sur des investigations géotechniques spécifiques. Il appartient au maître d'ouvrage
ou à son mandataire de veiller à la réalisation successive de toutes ces missions par une ingénierie géotechnique.

ÉTAPE 1 : ÉTUDES GÉOTECHNIQUES PREALABLES (G1)


Ces missions excluent toute approche des quantités, délais et coûts d'exécution des ouvrages géotechniques qui entre dans le cadre d'une
mission d'étude géotechnique de projet (étape 2). Elles sont normalement à la charge du maître d'ouvrage.
ÉTUDE GÉOTECHNIQUE PRÉLIMINAIRE DE SITE (G11)
Elle est réalisée au stade d'une étude préliminaire ou d'esquisse et permet une première identification des risques géologiques d'un site :
- Faire une enquête documentaire sur le cadre géotechnique du site et l'existence d'avoisinants avec visite du site et des alentours.
- Définir un programme d'investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats.
- Fournir un rapport avec un modèle géologique préliminaire, certains principes généraux d'adaptation du projet au site et une première
identification des risques.
ÉTUDE GÉOTECHNIQUE D'AVANT PROJET (G12)
Elle est réalisée au stade de l'avant projet et permet de réduire les conséquences des risques géologiques majeurs identifiés :
- Définir un programme d'investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats.
- Fournir un rapport donnant les hypothèses géotechniques à prendre en compte au stade de l'avant-projet, certains principes généraux de
construction (notamment terrassements, soutènements, fondations, risques de déformation des terrains, dispositions générales vis-à-vis des
nappes et avoisinants).
Cette étude sera obligatoirement complétée lors de l'étude géotechnique de projet (étape 2).

ÉTAPE 2 : ÉTUDE GÉOTECHNIQUE DE PROJET (G2)


Elle est réalisée pour définir le projet des ouvrages géotechniques et permet de réduire les conséquences des risques géologiques importants
identifiés. Elle est normalement à la charge du maître d'ouvrage et peut être intégrée à la mission de maîtrise d'œuvre générale.
Phase Projet
- Définir un programme d'investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats.
- Fournir une synthèse actualisée du site et les notes techniques donnant les méthodes d'exécution proposées pour les ouvrages
géotechniques (notamment terrassements, soutènements, fondations, dispositions vis-à-vis des nappes et avoisinants) et les valeurs seuils
associées, certaines notes de calcul de dimensionnement niveau projet.
- Fournir une approche des quantités/délais/coûts d'exécution de ces ouvrages géotechniques et une identification des conséquences des
risques géologiques résiduels.
Phase Assistance aux Contrats de Travaux
- Établir les documents nécessaires à la consultation des entreprises pour l'exécution des ouvrages géotechniques (plans, notices techniques,
cadre de bordereau des prix et d'estimatif, planning prévisionnel).
- Assister le client pour la sélection des entreprises et l'analyse technique des offres.

ÉTAPE 3 : EXÉCUTION DES OUVRAGES GÉOTECHNIQUES (G3 et G4, distinctes et simultanées)


ÉTUDE ET SUIVI GÉOTECHNIQUES D'EXÉCUTION (G3)
Se déroulant en 2 phases interactives et indissociables, elle permet de réduire les risques résiduels par la mise en œuvre à temps de mesures
d'adaptation ou d'optimisation. Elle est normalement confiée à l'entrepreneur.
Phase Étude
- Définir un programme d'investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats.
- Étudier dans le détail les ouvrages géotechniques : notamment validation des hypothèses géotechniques, définition et dimensionnement
(calculs justificatifs), méthodes et conditions d'exécution (phasages, suivis, contrôles, auscultations en fonction des valeurs seuils associées,
dispositions constructives complémentaires éventuelles), élaborer le dossier géotechnique d'exécution.
Phase Suivi
- Suivre le programme d'auscultation et l'exécution des ouvrages géotechniques, déclencher si nécessaire les dispositions constructives
prédéfinies en phase Etude.
- Vérifier les données géotechniques par relevés lors des excavations et par un programme d'investigations géotechniques complémentaire si
nécessaire (le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats).
- Participer à l'établissement du dossier de fin de travaux et des recommandations de maintenance des ouvrages géotechniques.
SUPERVISION GÉOTECHNIQUE D'EXÉCUTION (G4)
Elle permet de vérifier la conformité aux objectifs du projet, de l'étude et du suivi géotechniques d'exécution. Elle est normalement à la charge
du maître d'ouvrage.
Phase Supervision de l'étude d'exécution
- Avis sur l'étude géotechnique d'exécution, sur les adaptations ou optimisations potentielles des ouvrages géotechniques proposées par
l'entrepreneur, sur le programme d'auscultation et les valeurs seuils associées.
Phase Supervision du suivi d'exécution
- Avis, par interventions ponctuelles sur le chantier, sur le contexte géotechnique tel qu'observé par l'entrepreneur, sur le comportement
observé de l'ouvrage et des avoisinants concernés et sur l'adaptation ou l'optimisation de l'ouvrage géotechnique proposée par l'entrepreneur.

DIAGNOSTIC GÉOTECHNIQUE (G5)


Pendant le déroulement d'un projet ou au cours de la vie d'un ouvrage, il peut être nécessaire de procéder, de façon strictement limitative, à
l'étude d'un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques, dans le cadre d'une mission ponctuelle.
- Définir, après enquête documentaire, un programme d'investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique,
en exploiter les résultats.
- Étudier un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques (par exemple soutènement, rabattement, causes géotechniques d'un désordre)
dans le cadre de ce diagnostic, mais sans aucune implication dans d'autres éléments géotechniques.
Des études géotechniques de projet et/ou d'exécution, de suivi et supervision, doivent être réalisées ultérieurement, conformément à
l'enchaînement des missions d'ingénierie géotechnique, si ce diagnostic conduit à modifier ou réaliser des travaux.
Décembre 2006
Qfqndasqj RAPPORT AN 09.233 – ST SEBASTIEN SUR LOIRE – maison de la petite enfance 22/37

IX. ANNEXES

 PLAN DE SITUATION DU PROJET (1 page)

 PLAN D'IMPLANTATION DES SONDAGES (1 page)

 METHODES D'INVESTIGATION UTILISÉES (2 pages)

 METHODE DE CALCUL D’UNE FONDATION SELON LE DTU 13.12 (3 pages)

 RESULTATS DES SONDAGES ET ESSAIS IN SITU (5 pages)

 RESULTATS DES ESSAIS EN LABORATOIRE (2 pages)

 ARRETES DE CATASTROPHE NATURELLE (1 page)


RAPPORT AN 09.233 - ST SEBASTIEN SUR LOIRE - maison de la petite enfance 23/37

-PLAN DE SITUATION -

:
-IMPLANTATION DES SONDAGES -

fondOHi
RAPOT
AN

09-.23
ST

SEBATIN
SUR
LOIRE
-maison
de
la

peti e
enface
24/37
I P 31 if .1 RAPPORT AN 09.233 - ST SEBASTIEN SUR LOIRE - maison de la petite enfance 25/37

METHODES D’INVESTIGATION

I - RECONNAISSANCE GEOLOGIQUE

Les sondages ont été réalisés à l'aide d'une sondeuse hydraulique SOCOMAFOR, à la tarière de
63 mm de diamètre jusqu’à 6,00 m de profondeur.

Dans ces sondages, nous avons mis en oeuvre des essais pressiométriques pour mesurer tes
caractéristiques mécaniques des sols.

Rappelons que l'on désigne par :

EM MPa :
Le module pressiométrique standard défini par analogie avec le module de compression simple
dans la théorie pseudo-élastique de l'expansion d'une cavité cylindrique soumise à une pression
croissante et calculé dans la première phase de l'essai où l'augmentation relative du diamètre de
la sonde est proportionnelle à l'augmentation de pression.

Pf MPa :

La pression de fluage, pression à partir de iaquelie les tassements différés prennent une valeur
importante par rapport aux tassements quasi-instantanés. C'est la fin de la phase pseudo¬
élastique. Pf est déterminée par l'étude de l'évolution de l'augmentation du rayon de la sonde à
pression constante en fonction du temps.

PI MPa :

La pression limite à partir de laquelle le terrain est en équilibre indifférent (écoulement semi-
visqueux) dans une zone de rayon croissant avec le temps autour de la sonde, les variations de
volume correspondantes étant encaissées par les déformations "élastiques" du terrain extérieur
jusqu'à l'infini.

Po MPa :

La contrainte horizontale initiale préexistante dans le sol au niveau de chaque essai. Si H est la
profondeur de l'essai par rapport au terrain naturel et Hs la profondeur de la nappe, la hauteur de
terrain immergé au-dessus du niveau de l'essai sera :

Hi = H - Hs
RAPPORT AN 09.233 - ST SEBASTIEN SUR LOIRE - maison de la petite enfance 26/37

Soit : y' la densité immergée du sol,

y sa densité humide

Yw : la densité de l'eau

Nous avons alors :

Po = K0 (yHs + yH| + ywH,)

K0 est le coefficient de poussée des terres au repos, il est théoriquement de la forme :


o
Ko =
1- o

Où v = coefficient de Poisson

Comme en général, dans le sol : v # 1/3

on a Ko # 1/2

D'où, la formule pratique :

P0 = 1/2 (yH$ + y'Hi + ywH|)


Çfrim'wàasal RAPPORT AN 09.233 - ST SEBASTIEN SUR LOIRE - maison de la petite enfance 27/37

CALCUL D’UNE FONDATION SUPERFICIELLE


SELON LE DTU 13.12

1. CONTRAINTE DE REFERENCE

La justification des fondations vis à vis de certains états limites est menée à partir d'une contrainte
conventionnelle de référence notée q'réf.

Selon le DTU 13-12 de Mars 1988 relatif aux règles pour le calcul des fondations superficielles, la
contrainte issue de la résultante est déterminée comme indiqué ci-dessous :

Cette contrainte issue de la résultante est comparée à la contrainte de calcul.

La contrainte de calcul q'E[_U est *a P'us petite des 2 valeurs, qu/2 et de celle qui dispense de tenir
compte des tassements différentiels dans la structure.
igÿ for RAPPORT AN 09.233 - ST SEBASTIEN SUR LOIRE - maison de la petite enfance 28/37

2. CONTRAINTE DE CALCUL

2.1. Contrainte ultime sous charge verticale centrée

Selon le DTU 13-12, la contrainte ultime sous charge verticale centrée a pour expression :

q’u = P|e* + 7ÿ

ou q’u = kc-qce + Yÿ
(théorie pressiométrique) (théorie pénétrométrique)

Avec :

kp kc : coefficients de portance

P|e* : pression limite nette équivalente


qce : résistance de pointe équivalente
yD : contrainte verticale effective dans le sol au niveau de la base de la
fondation en faisant abstraction de celle-ci.

2.2. Contrainte de calcul à l’Etat Limite Ultime (ELU)

La contrainte issue de la résultante doit vérifier :

P (q’u Y*D) . i8 + yD = q’ELU


* ~ ■

Où :

iS est le coefficient minorateur tenant compte de l'inclinaison de la résultante, de


la nature du sol et de l'encastrement de la fondation.

2.3. Contrainte admissible, contrainte de calcul à l’Etat Limite de Service (ELS)

La contrainte issue de la résultante doit vérifier :

P -(q’y- Y-D). i5 + yD = q’adm

Elle est assimilable à une contrainte de calcul à l'Etat Limite de Service q’ELS-
RAPPORT AN 09.233 - ST SEBASTIEN SUR LOIRE - maison de la petite enfance 29/37

3. TASSEMENTS - MODULES DE REACTION VERTICALE

3.1. Tassements

Le tassement sous une fondation superficielle résulte de deux phénomènes différents :


S un phénomène de consolidation sous l’influence de la composante sphérique du tenseur des
contraintes.
Ce phénomène est prépondérant immédiatement au-dessous de la fondation dans un domaine
qui peut approximativement être limité à une profondeur de l’ordre de la moitié de la largeur de
ia fondation.
s un phénomène de fluage sous l’influence de la composante déviatorique du tenseur des
contraintes.
Ce phénomène est prépondérant dans le domaine situé au-dessous du précédent.

Dans le cas d'un sol homogène, le tassement final d'une fondation s'exprime par la relation :

S=
BA. 2B J Bflln-rJ)
Bo J

EC| E(j modules pressiométriques représentatifs de la couche


compressible située sous la fondation (Ec : domaine sphérique,
Ed : domaine déviatorique)
ac, ctd coefficients rhéologiques

Xc, Àd coefficients de forme fonction du rapport L/B


où : L = Longueur de semelle
B = Largeur de semelle

B0 : largeur de référence égale à 0.60 m


y.D contrainte verticale effective dans le sol au niveau de la base de la
fondation avant travaux
q contrainte verticale moyenne, calculée à l'Etat Limite de Service,
appliquée au sol par la fondation

3.2. Modules de réaction

Ils sont utilisés pour évaluer les déformations au niveau d’une fondation rigide. Ils s'intégrent dans les
modèles de calcul simplifié consistant à admettre que, sous une fondation superficielle, la relation liant
en tout point le déplacement vertical y de la semelle et la pression p exercée par le sol en réaction
est de la forme :
P = kv.y

Connaissant le tassement s de la fondation sous l'effet d'une pression uniforme q, la valeur de kv


est donnée par ;
k v =3
s
Pour une sollicitation de courte durée d'application, on retiendra : kj = 2 kv
Qfondasaï RAPPORT AN 09.233 - ST SEBASTIEN SUR LOIRE - maison de la petite enfance 30/37
- —
--- - — ~
Affaire AN/09233
SAINT SEBASTIEN SUR LOIRE
Maison de la petite enfance
Q fondasoi
GÊC3TeCHWlGtUl
Date : 02/07/2009 Cote : 100.00
Machine : SOCO50.5

1/50 Sondage : PR1 EXGTE 2.15/GTE

w.jeanlutzsfr
A
S.
-
LUTZ
JEAN
Logicel
iÿfondasol RAPPORT AN 09.233 - ST SEBASTIEN SUR LOIRE - maison de la petite enfance 31/37
Affaire AN/09233
SAINT SEBASTIEN SUR LOIRE
Maison de la petite enfance
Date : 02/07/2009 Cote T97.51
Machine : SOCO50.5

1/so Sondage : PR2 EXGTE 2.15/GTE

w.jeanlutzsfr
A
S.
-
LUTZ
JEAN
Logicel
Qfonctasol RAPPORT AN 09,233 - ST SEBASTIEN SUR LOIRE - maison de la petite enfance 32/37

-w.jeanlutzsfr
S.A
LUTZ
JEAN
Logicel
Refus à 2.00 m
RAPPORT AN 09.233
.............
- ST SEBASTIEN SUR LOIRE - maison de la petite enfance 33/37
.

SAINT SEBASTIEN SUR LOIRE


Maison de la petite enfance
Affaire AN/09233

Date : 02/07/2009 Cote : 98.19


Machine : SOCO50.5

1/50 Sondage : PS4 EXGTE 2.15/GïE

w.jeanlutzsfr
S.A
-
LUTZ
JcAN
Logicel
Refus à 2.00 m
Qfondesol RAPPORT AN 09.233 - ST SEBASTIEN SUR LOIRE - maison de la petite enfance 34/37

lutzsa.fr
w -.jean
S.A
LUTZ
JEAN
Logicel
fonasf
>2
L4
æ*W,&
*s Management QSHE FTQ.244

RECAPITULATIF D ’ ESSAIS DE LABORATOIRE Echantillons remaniés


Nom do T affaire : Affaire N* : Ingénieur d’études , visa : RESPONSABLE DU LABORATOIRE Page
ST SEBASTIEN - MAISON PETITE ENFANCE AN09Q233 J-Y.ALLAIN Oatc 23/07/2009 Nom S.BERNARD
P'-

RAPOT
indice mémo:

(Indlco) % passant % passant % passant % passant % passant % passant Perte sans cc>rrectïon
FORAGE PROFONDEUR Wn WL IP Wr VBs P à à à a à à au Wopn pdopn pd i.p.1. GTR
m % % % % Mg / m1 50 mm 2 mm SO pm 2 mm 80 pm 2 pm feu % t/m3 t/m3 à Wnat
0/0 0/D 0/D 0/50 0/50 0/D (%)
Normes AFNOR 94-050 94-051 94060-2 94-06894-053
* le ne peut être calculé unîqucmont si le matériau
94-056 94-057 94-093 94-078 AN
Remarques : *Wn = teneur en eau sur 0/20 (NFP 11-300) <40Ûpm (NFP 94-051)

RG5
Nombre d' essais
0.50 - 0.80
1
11.6
1
1.45 100 83.1
1
53.3 83.1 53.3 1.93
1
17 A1 m
09.-23
ST

SEBATIN
SUR
LOIRE
-
maison
de
la

peti e
enface
N.B. : *ÿ quantité de matériau NON NORMALISEE it Cet essai ne représente que l'échantillon
35/37
a|_
RAPPORT AN 09.233 - 5T5EBASTIEN SUR. LOIRE - maison de-ta-pettPrenfance—3Û/37S
FdNDASOU '
Laboratoire BORDEAUX ANALYSE GRANULOMETRIQUE
N’Affaire : AN.090233 Nom Affaire : ST SEBASTIEN - MAISON PETITE ENFANCE
Forage : RG5 Profondeur :0.50 - 0.80
Dales prélèvement : . Essai : 20/07/09 Mode de prélèvement :

ANALYSE GRANULOMETRIQUE par Tamisage à sec après lavage (selon la nonne NF P 94-056)
% de passant à : Maille maxl utilisée Température
50 mm « 100.0 2 mm = 83.1 ou Diamètre Maxi.: 25. mm d'étuvage : 105. °C
20 mm = 98.3 80(i= 53.3
5 mm = 88.7 2,i =

Maille(X) Passant(Y)
mm %
1 25 100.0
2 20 98.3
3 10 93.2
A 5 88.7
5 2 83.1
6 1 79.3
7 0.5 75.6
8 0.2 62.1
9 0.1 54,1
10 0.08 53.3

Observations: Etabli par : S.BERNARD


FONDASOl cç GRBASB Iï/S'Wï 1.0
IWnoM (3 6S
f/cgr. GR wrs‘c/ï : ? 10 Cchfct GR. AKWJ233 éch : 1
. -Y1 •

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