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Mathieu C LÉMENT
2B2
Collège Saint-Michel, Fribourg
2007 – 2008
1 Géologie 2
1.1 Méthodes de datation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.2 Exercice pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.3 Types et cycles des roches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.4 Datation relative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.5 Datation absolue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2 Résumé de l’histoire de la Terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.1 Évènements primordiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.2 Survol de l’histoire de la vie sur Terre . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3 Découvertes amenants à la tectonique des plaques . . . . . . . . . . . . . 16
1.3.1 Dérive des continents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.3.2 Courbe de T RABERT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.3.3 Les grandes structures tectoniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.3.4 Étude des tremblements de terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.3.5 Anomalies magnétiques des planchers océaniques . . . . . . . . . 21
1.4 Tectonique des plaques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.5 Ressources géologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.5.1 Or Au . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1.5.2 Pétrole brut à l’essence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2 Mondialisation 27
2.1 Définition et historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.2 Géographie de la mondialisation I (d’après I. Wallerstein) . . . . . . . . . 29
2.3 Géographie de la mondialisation II : le rôle des mégalopoles et des grandes mégapoles 30
2.4 Les firmes mondiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.5 Réduction des distances-côuts et des distances-temps I : la circulation des informations 32
2.6 Réduction des distances-coûts et des distances-temps II : flux de population et brassage 33
2.7 Réduction des distances-coûts et distances-temps III : le commerce et l’OMC 34
2.7.1 Montée en puissance : 1950 à aujourd’hui . . . . . . . . . . . . . . 34
2.7.2 Modification des structures des échanges . . . . . . . . . . . . . . 34
2.7.3 Modification de la nature des échanges . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.7.4 Modification de la carte du commerce ; changements sur le planisphère 36
2.7.5 Poids croissant des firmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.8 Mondialisation financière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.9 Quelques idées sur la mondialisation criminelle . . . . . . . . . . . . . . 39
2.10 La démocratie libérale « à l’américaine » est-elle l’avenir du monde ? . . 40
I
MC, 2008 TABLE DES MATIÈRES
3 Hydrologie 44
3.1 Cycle de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
3.1.1 Cycle de l’eau et climat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.1.2 Cycle de l’eau et paysage (végétation, érosion) . . . . . . . . . . . 46
3.2 Les cours d’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
3.2.1 Notions hydrographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Notes I
Bibliographie III
1
1 Géologie
L A GÉOLOGIE
de la Terre.
Elle permet :
est une science naturelle, dont l’objet est l’étude des roches à la surface
2
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
Localisation
Cette roche évoque un milieu de dépôt marin, peu profond (plateau continental),
pas très loin des côtes (présence de cailloux, bouts de bois transformés en petits frag-
ments en petits fragments de charbon, . . .)
Datation et conclusion
En laboratoire, avec l’aide d’autres observations de terrains, on peut dater cette
roche de 20 Ma.
Conclusion : Il y a environ 20 Ma, le « Plateau suisse » correspond à un bras de mer
peu profond à proximité du continent.
3
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
magmas
⇓ fusion
magmas
4
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
Radioactivité :
Les noyaux d’atomes instables se transforment / se désintègrent tous seuls, selon
un loi qui dépend du temps.
P −→ F
∗
= radioactif ;
∗
P = noyau père ;
F = noyau fils
5
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
Exemple
Au moment de se cristalliser, un granite incorpore dans sa masse un peu d’uranium
radioactif 2381 ( 238U).
238
U −→206 P b
a) Supposons que l’échantillon compte 48 000 2 noyaux d’ 238U au moment de la
cristallisation.
238 206
U Pb
48 000 t=0
24 000 24 000 t = 4.5 × 109 ans = 4.5 Ga = demi-vie
12 000 36 000 t = 9 Ga
6 000 42 000 t = 13.5 Ga
b) Supposons qu’aujourd’hui, l’analyse au laboratoire au moyen d’un spectro-
mètre de masse montre qu’il reste dans l’échantillon 36 000 noyaux de 238U.
La loi de désintégration est exponentielle : à chaque demi-vie (ici 4.5 Ga), la moitié
des noyaux radioactifs disparaît.
6
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
F IG . 1.3 – Exemple a
Remarque préliminaire :
La Terre a commencé avec le système solaire il y a 4.56 Ga.
Comment ce nombre a-t-il été trouvé ?
En datant des pierres et des cailloux près des volcans, des rivières, sur la Lune, mais
surtout par les météorites les plus vieilles.
7
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
c) Formation de la Lune
Énigme : Masse volumique de la Terre ≈ 5.5 kg/dm3
Masse volumique de la Lune ≈ 3.3 kg/dm3
8
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
d) Différenciation gravitationnelle
Une émulsion laissée au repos permet à ses composants sédimenter dans l’ordre
des densités. Ex. mélange huile - eau (sauce à salade).
Application à la Terre :
Cette structure est soupçonnée depuis longtemps ; elle a été confirmée à la fin du
XXe siècle.
Les roches de surface ont une densité moyenne de 2.7 kg/dm3 , or la masse volu-
mique moyenne de la Terre est de 5.5 kg/dm3 . Il doit donc y avoir à l’intérieur de
la Terre, des matériaux de masse volumique très élevée.
9
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
3
Fer
2
PierreM Si O x y z
1
Ceci se comprend mieux si l’on admet que la plupart des météorites proviennent
de protoplanètes différenciées qui ont éclaté suite à des collisions au début du
système solaire.
e) Hydratation
1er point étonnant : la Terre est aujourd’hui la seule planète du système solaire
où l’on aie constaté un océan formé d’eau.
Mars a aussi eu un océan d’eau mais il ne l’a pas gardé, car la planète avait une
masse trop faible.
En effet, la masse est l’un des facteurs de l’attraction.
10
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
Vénus a presque la même masse que la Terre mais n’a pas d’océan d’eau.
Vénus est trop près du soleil ; sa surface trop chaude ne permet pas à l’eau de se
condenser.
L’eau qui reste comme vapeur dans l’atmosphère est comme le CO2 , un gaz à effet
de serre qui contribue encore à élever encore la température de surface (∼500◦ C).
Cet effet de serre est dénommé « mammouth ».
Force gravitationnelle
– F~12 étant la force gravitationnelle exercée par le corps 1 sur le corps 2 (en new-
ton ou m kg s−2 ) ;
– G, la constante gravitationnelle, qui vaut 6, 6742 × 10−11 N m2 kg 2 (ou
m3 kg −1 s−2 ) ;
– m1 et m2 , les masses des deux corps en présence (en kilogrammes) ;
– d, la distance entre les 2 corps (en mètres) ;
– ~u12 est un vecteur unitaire dirigé du corps 1 vers le corps 2 ;
– le signe − indique que le corps 2 est attiré par le corps 1.
f) La Vie
Ce qui est sûr : déjà bien présente il y a 3.5 Ga : stromatolites (1ers fossiles
certifiés)
11
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
Dans tous les cas, l’évolution biologique sur Terre a été pendant très longtemps
uniquement océanique.
12
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
Hypothèse Gaïa
« La vie s’arrange toujours pour que l’environnement lui reste favorable. » (James Love-
lock).
La Terre et la vie agissent comme un superorganisme complexe.
13
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
Dans un premier temps, l’oxygène reste dans la mer, car il y trouve matière à
oxyder, surtout du fer dissout.
Fe+2 + O2 −→ ↓ Fe2 O3
Fe2 O3 = rouille
Biosphère II
Les eucaryotes, cellules à noyau, entrent en scène, beaucoup plus volumineuses et
beaucoup plus complexes que les bactéries.
Durant encore longtemps (−→ Biosphère III), elles forment des organismes unicel-
lulaires.
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
Explosion faunique : tous les embranchements actuels d’animaux sont là, entre
autres les vertébrés.
Biosphère IV :
La vie gagne les continens. D’abord les plantes.
La division de l’histoire de la Terre proposée par les géologues depuis 540 millions
d’années.
540 Ma ≈ 400 Ma 245 Ma 65 Ma P
Biosphère III Biosphère IV
Paléozoïque Mésozoïque Cénozoïque
(ère primaire) (ère secondaire) (ère tertiaire)
cataclysme idem
extinction massive (90 % des espèces)
(90 % des espèces) (65 % dont les dinosaures)
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
Son idée fut reprise dans la tectonique des plaques : de grandes unités tectoniques
(Fig. 1.6 comme les continents peuvent avoir de grands mouvement horizontaux (provo-
quant des tremblements de terre).
Notons que l’idée de W EGENER est en général rejetée par la communauté scientifique,
à cette époque-là.
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
Formation du charbon
En descendant de plus en plus profondément dans les sols qui en contiennent, on
remarque plusieurs couches, qui permettent d’ailleurs de comprendre comment est
formé le charbon (voir Fig. 1.9 :
+H O
1. bois : CH2 O −−−2→ CO2 ↑ + H2 O↑
↓
2. tourbe : H2 O
↓
3. charbon : C
terril = "stériles"
S : sédiments inutiles "stériles"
17
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
18
MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
Ceci constitue une solution pour le manque de pétrole mais ne convient pas
comme carburant pour les véhicules.
2. centrales électriques thermiques à séquestration du CO2 : C+O2 −→ CO2
Conclusion
Sur Terre, il y a deux niveaux principaux, ils coïncident avec la croûte océanique et
la croûte continentale.
Cette disposition est essentielle pour la tectonique des plaques. Elle n’existe que sur
Terre.
La tectonique des plaques est dûe aux océans.
Volcanisme :
Où ? et sous la mer ?
dans et à proximité des fossés d’effondrement —
à proximité des fosses au début de la subduction (dans l’océan)
aux dorsales presque toujours
aux points chauds au début
EM ≈ 1000 × EM −2
Exemple : EM =5 ≈ 1000 × EM −3
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
↑ : lave
4 : le plus jeune de la croûte
Une fois assez dense, elle peut plonger dans le manteau où elle va se refondre et se
recycler.
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
asthénosphère, couche plus chaude, plus molle sur laquelle les plaques peuvent
glisser.
B Dynamique des plaques et leurs comportements aux limites
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
1.5.1 Or Au
– à l’état natif : métal pur, déjà prêt à l’emploi : pépites, paillettes ;
– éclat (doré) + couleur (jaune) ;
– rare, mais pas trop ;
– fusible (fond à basse température : 1 000 ◦ C → métallurgie.
Usages antiques
– sacré ;
– parure ;
– monnaie.
Usages modernes
– un petit peu sacré ;
– un petit peu parure ;
– garant de la monnaie, dans les banques centrales, e.g. BNS = Banque nationale
suisse.
Usages techniques
Citation : Auri sacra fames (Virgile)
– Conflits
– Irak
– Embargo (1973)
– crise pétrolière
– prospection
– pollution
– CO2
– marées noires
– usages industriels
– raffinage
– benzine
– kérosène
– plastique
– géographie
– Moyen-Orient
– Russie
– « or noir »
– prix
– source d’énergie
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
– chauffage
– machines
– bâtiments
– mouvement
– avions
– voitures
– formation géologique
– ressource non renouvelable
– raréfaction
– Tendance à la raréfaction sur le long terme (quelques décennies) ; pression à la
hausse
– Augmentation de la demande
– Incertitude Iran
– Psychologie des spéculateurs boursiers
Hydrocarbure → CnHm
→ C6 H6 : benzène,
→ CH4 : méthane,
→ C8 H18 : octane (principal composé de l’essence),
→ ...
Extinctions massives
Événements au cours desquels une proportion significative des espèces animales et
végétales disparaît.
Extinctions massives :
– crise ;
– fin d’une période ;
– 1 Ma ;
– disparition de 80 % des espèces.
Les causes :
– éruptions volcaniques ;
– chute de météorites ;
– glaciations ;
– ...
les espèces qui disparaissent sont remplacées par de nouvelle espèces.
Quelques exemples : crélacés (65 Ma), plus connue. À ce moment ont disparu les
dinosaures. À cause : de l’impact d’un météore ou éruption volcanique ?
holocène (en cours) :
– les espèces sont en train de disparaître à cause de l’homme ;
– renouvellemetn de certains organismes végétaux ;
– plus de CO2 , moins d’O2 .
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MC, 2008 CHAPITRE 1. GÉOLOGIE
F IG . 1.12 – météorite
Météorites
Corps céleste dans l’esapce = astéroïde
En collision avec la Terre = météorite
Idée ancienne : avant on croyait que c’était une pierre frappée par la foudre.
Classification :
– météorites non-différentes :
– très petites, les plus anciennes ;
– composé de petites sphères de la ceinture d’astéroïdes ;
– alliage fer, nickel, silicates.
– météorites différenciées :
– les plus grosses ;
– corps d’origine fondu puis modifié.
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2 Mondialisation
27
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
Pourquoi la mondialisation ?
– Montée en puissance et émancipation de la haute finance (bourses) ;
– Développement de la télématique9 ;
– Pénétration de l’ex-monde communiste par le capitalisme, selon des modalistés
diverses ;
– Stratégie devenue mondiale des grandes firmes.
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MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
Semi-périphéries
Relativement autonomes
Russie, Inde Chine, Brésil
Ce sont des régions qui ont un rôle de leader à l’échelle continentale
Relais (entre centres et périphéries) : Mexique, Israël, Australie, . . .
Périphéries / marges
Régions qui, pour toutes sortes de raisons, sont à l’écart de la recherche, de l’inno-
vation :
– régions naturellement inhospitalières : Groenland, Antarctique, . . .
– pays marginaux : Cuba, Corée du nord, Afghanistan, . . .
– pseudo-États qui n’existent que sur le papier : Congo, Somalie, Liban, . . .
– cohorte immense d’États très pauvres : Bengladesh, Tchad, Bolivie, . . . qui vivent
exclusivement des produits des mines, de l’agriculture et du tourisme ;
– micro-États insulaires : Bahamas, Nauru, . . .qui existent grâce à la présence du
tourisme et de la finance off-shore.
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MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
30
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
31
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
PNB : richesse produite en un an par les entreprises suises ou contrôlées par des en-
treprises suisses (holding)
PIB : richesse produite en Suisse par les entreprises suisses et étrangères
32
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
– les gouvernements :
– pour se protéger comme l’Echelon aux États-Unis, grandes paraboles partout
dans le monde et qui captent les appels téléphoniques,
– pour propager l’idéologie (propagande) ;
– les firmes :
– la publicité,
– le sponsoring,
– la protection ;
– les terroristes, les pirates informatiques ;
– les acteurs boursiers ;
– les ONG (par ex. Greenpeace)
McLuhan : « Village global »
« le massage est le message » (massage = matraque).
Tunnels
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MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
Structures institutionnelles
douane :
– contrôler ce qui arrive dans le pays ;
– taxation ;
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MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
– protection du pays ;
– enrichissement de lÉtat par le passage de marchandises dans le pays ;
– contre la concurrence étrangère et contre l’arrivée d’éléments indésirables.
Les pays d’économie de marché ont des accords pour petit à petit éliminer tous les
obstacles au commerce entre eux et supprimer tout protectionnisme (taxes douanières,
normes propres aux divers pays, tracasseries administratives).
GATT12 jusqu’en 1995
Rounds : négociations musclées entre les pays dans diverses villes
OMC13 : structure permanente avec siège à Genève, crée en 1995. À la solde des intérêts
capitalistes ?
– émergence de la zone pacifique (Japon, Corée du sud, Taïwan, Chine R.P.) ; les
plus grands ports sont en Asie : Singapour, Hong Kong, Shenzhen, Shangaï, Pu-
san ;
– essor du commerce intrarégional (région au sens continental)
UE : intensification du commerce entre membres
1
3
du commerce international
36
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
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MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
Les États tolèrent des paradis fiscaux et financiers, qui sont eux-mêmes des États
spécialisés, le plus souvent des micro-États, parfois off-shore.
Exemples : Hong Kong, Bahrein, Singapour, Bahamas, Liechtenstein, Monaco, Luxem-
bourg, et même la Suisse.
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MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
Une super puissance (la seule aujourd’hui étant les États-Unis) est un État qui veut
et peut l’être...
41
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
Russie
Points forts :
Chine
Points forts :
Inde
(pareil que la Chine)
2.12 Conclusion
La mondialisation, c’est :
1. une opposition capital-travail ; idéologie néo-marxiste ; nouvel épisode de cette
opposition ;
2. un nouveau rapport entre État(s) et capitalisme (Michael Hardt, 2000) ;
3. une union de facto des pays riches ; idéologie tiers-mondiste : Les pays occiden-
taux et le Japon se sont taillés des empires coloniaux dont ils ont extrait les ri-
chesses à leur profit ; ceci continue aujourd’hui sous une autre forme : ce qui est
exploité aujourd’hui est la main d’œuvre ;
42
MC, 2008 CHAPITRE 2. MONDIALISATION
4. une opposition travail qualifé vs travail non qualifié. Cette division passe à l’in-
térieur de chaque pays (Dollfus, 2000) ;
5. une tentative de l’occident de dominer le monde (Huntington, 2000) ;
6. une fin de l’Histoire : les peuples veulent adapter la démocratie libérale à l’amé-
ricaine.(Fukuyama, 1993)
« Village global » (Pierre-Xavier Grezaud, 2001), paix, co-prospérité aux réduc-
tions des écarts ;
7. une opportunité formidable de création de richesse → liberté.
43
3 Hydrologie
« Tout comme la pluie et la neige tombent du ciel et n’y retournent pas sans
avoir arrosé la Terre, sans l’avoir fécondée et fait germer les plantes, . . . »
44
MC, 2008 CHAPITRE 3. HYDROLOGIE
océan
volcanisme
circulation thermoaline
360 Mkm2
subduction
* sauf dessalement (cf. Lybie et pays voisins) => pétrole pour faire de l’eau !
45
MC, 2008 CHAPITRE 3. HYDROLOGIE
40◦ N
40◦ S
- Bilan écologique négatif
90◦ S
↑↓ : flux ou transferts de chaleur
* durant l’année, cette région (40◦ N – 40◦ S) reçoit plus d’énergie le jour qu’elle n’en
perd la nuit.
Pour s’extraire du milieu liquide, une molécule d’eau exige de l’énergie qu’elle
porte avec elle pour retourner au milieu liquide (condensation). Elle restitue de l’éner-
gie qu’elle a empruntée ; cette énergie va à l’air lorsque se forment des nuages (énergie
latente de condensation). −→ : poussée du vent
. : grains de lumière = photons ; ils vont dans l’air et excitent des molécules (O2 , N2 ,
. . .) ; l’air se (ré)chauffe
: goutte d’eau liquide
poussée du vent
photon b
b bc bc
bc b b
bc cb cb bc
bc b
b
b
b b
bc cb
cb bc cb cbcb bc bc cb cb cb bc cb cb
bc bc bc
bc bc bc cb bc bc cb cb bc bc cb cb cb bc cb cb cb cb cb bc cb bc cb cb cb bc cb cb bc bc cb cb bcbc bc bc
bc bc bc bc
bc bc cb bc bc cb bc bc bc bc bc bc cb cb cb cb bc bc bc
46
MC, 2008 CHAPITRE 3. HYDROLOGIE
m2
2 000 kgp/c
→ altération super-
– ruissellement → ravine- → cônes d’éboulis (pier- ficielle des roches
ment riers) qui devinnent plus
– ! érosion des sols ! faciles à éroder,
– cours d’eau → vallées ensuite charge dissoute
– vagues dans l’eau
– marées
– avalanches
– glaciers
s ol i
ui
de
s
champs de neige
névés sols (imperméables ou saturés)
glaciers interception directe infiltration
nt
me
lle
se
is
ru
lit
canalisation naturelle à caractère permanent
(1 000 à 100 000 ans)
47
MC, 2008 CHAPITRE 3. HYDROLOGIE
lit mineur
b P b
P’
M b
B B’
b b
M’
b
bc
bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc
bc bc
bc
alluvions b
T’
T
lit majeur
vallée
P, P’ points de lignes de partage des eaux
T talweg : point de la vallée le plus bas sur une coupe transversale
T’ talweg apparent
M–M’ lit majeur = zone inondable lors de crues majeures, actuellement colonisée par
la végétation
B, B’ berges = digues naturelles
B–B’ lit mineur, seulement partiellement ou entièrement occupé hors crise majeure
alluvions sédiments fluvialites
– inondations récurrentes, bien vécues si régulières, e.g. les crues du Nil (Égypte) ;
– insalubrité : l’eau stagnante peut provoquer diverses maladies dont la malaria,
dûe aux moustiques nés d’œufs contaminés par des bactéries se développant
dans les eaxu stagnantes
Avantages :
b) réseau hydrographique
Un réseau est un ensemble de lignes interconnectées (connexions = nœuds) où cir-
culent des objets de matière ou personnes ou énergie ou des dignaux analogiques et /
ou numériques (information).
48
F IG . 3.2 – digues artificielles
Notes
1
238 est la somme des protons et des neutrons. 92 + 146 = 238
2
nombre fictif
3
La première bactérie terrestre porte le nom de L UCA pour Last Universal Common
Ancester
4
voir Faune d’Ediacara, animaux mous étranges
5
le plus souvent composées de calcaire CaCO3
6
Cette définition est extraite du Wikipédia francophone, page : Mondialisation.
7
1989 : chute du mur de Berlin
8
1991 : autodissolution de l’URSS
9
télématique : télécommunications + informatique → internet
10
La Terre a rétréci : ça ne concerne évidemment pas la première, mais grâce aux
moens de transports et de télécommunications, on réduit les distances-temps et les
distances-coûts. Les flux d’informations sont énormes et presque sans frontières.
11
technologies de l’information et de la communication
12
General Agreements on Trade and Traffics
13
organisation mondiale du commerce
14
New York Stock Exchange
15
grands banquiers, spéculateurs boursiers, fonds institutionnels (AVS, AI, . . .)
16
Attentat terroriste des tours du World Trade Center à New York
17
Attentats à la bombe dans le métro de Madrid
18
Organisation mondiale de la santé
19
géopolitique : étude des rapports de force entre États ou autres entités ayant une
emprise territoriale
MC, 2008 NOTES
20
ce qui casse par le gel
II
Bibliographie
H UNTINGTON, S.-P., éditeur (2000). Le choc des civilisations, volume Poches odile jacob.
Odile Jacob. 43
P IERRE -X AVIER G REZAUD, W. Z. (2001). Global village. A qui profite la révolution techno-
logique ? Les Arènes. 43
III
Table des figures
IV