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B.P :4731
KINSHASA/NGALIEMA
SECTION : BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS
DEPARTEMENT : CONSTRUCTIONS INDUSTRIELLES ET BATIMENT
Par :
EPIGRAPHE
« Les scientifiques étudient le monde tel qu’il est tandis que les ingénieurs créent un monde
qui n’a jamais existait ».
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Je rends en premier lieu grâce à DIEU le Tout Puissant qui, par sa grâce je suis arrivé au
terme de mes études.
Je remercie ensuite le corps professoral de l’Institut National du Bâtiment et des Travaux
Publics pour ses enseignements et plus particulièrement le Professeur Rufin MUTONDO et
l’Assistant Fils ZENGA qui, malgré leurs multiples occupations, ont accepté de diriger ce
travail.
Je tiens à exprimer mon immense gratitude à mes parents, tuteurs et ma famille qui n’ont
cessé de me soutenir pendant toute la durée de mes études. Que DIEU vous bénisse.
Enfin, merci à tous ceux qui ont contribué, de loin ou de près, d’une manière ou d’une
autre à ma formation.
iv
SYMBOLES
E: module d’élasticité de l’acier.
fy : limite élastique de l’acier.
LISTE D’ IMAGES
Images 1 : Pylônes monopodes ............................................................................................................... 4
Images 2: Pylônes autoportants .............................................................................................................. 5
Images 3 : Pylônes haubanés ................................................................................................................... 5
vii
EPIGRAPHE................................................................................................................................................ i
DEDICACE..................................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................... iii
SYMBOLES................................................................................................................................................ iv
LISTE D’ IMAGES ...................................................................................................................................... vi
LISTE DES FIGURES .................................................................................................................................. vii
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................... vii
TABLES DES MATIERES .............................................................................................................................. x
INTRODUCTION........................................................................................................................................ 1
0. Problématique ............................................................................................................................. 1
1. Choix et intérêt du sujet .............................................................................................................. 1
2. Hypothèses du travail .................................................................................................................. 1
3. Objectifs du travail ....................................................................................................................... 2
4. Méthodologie du travail .............................................................................................................. 2
5. Délimitation du sujet ................................................................................................................... 2
6. Subdivision du travail ................................................................................................................... 2
CHAPITRE I: GENERALITES........................................................................................................................ 3
I.1. Les pylônes..................................................................................................................................... 3
I.1.1. Quelques termes et leurs définitions ...................................................................................... 3
I.1.2. Classification des pylônes ....................................................................................................... 3
I.2. Actions sur les pylônes ................................................................................................................... 6
I.2.1. Charges permanentes ............................................................................................................. 6
I.2.2. Surcharges climatiques (vent) ................................................................................................. 6
I.2.3. Le séisme ................................................................................................................................ 6
CHAPITRE II: PRESENTATION DES DONNES .............................................................................................. 7
II.1. Hauteur exigée du pylône ............................................................................................................. 7
II.2. Situation géographique (le site) .................................................................................................... 7
II.3. Données climatiques ..................................................................................................................... 7
II.4. Données géotechniques ............................................................................................................... 7
II.5. Données sismiques ...................................................................................................................... 8
II.6. Matériels de communication, antennes à mettre en place .......................................................... 8
CHAPITRE III: CONCEPTION ET CHOIX DES MATERIAUX........................................................................... 9
III.1. Type de pylône............................................................................................................................. 9
xi
INTRODUCTION
0. Problématique
La télécommunication est un ensemble des procédés permettant de transmettre des
informations à distance, tels que le téléphone, la radio, la télévision, et maintenant les réseaux
informatiques.1
Dans notre pays, la République Démocratique du Congo, certains coins sont dépourvus des
réseaux de télécommunication. Or, ceux-ci facilitent la diffusion d’informations d’un point à un
autre dans un laps de temps. Le manque d’informations crée un déphasage avec le monde
(« les informés »). Sans informations, on ne sait presque pas évoluer, ce qui fait de la
télécommunication un domaine très indispensable dans la vie humaine.
Bien que la télécommunication a pour objectif principal la transmission des informations, elle
s’appuie sur des ouvrages de génie civil qui nécessitent une étude particulière.
Ce qui nous préoccupe ici c’est d’étudier un pylône autoportant de télécommunication
(antenne réseau téléphonique) de 80 mètres de hauteur afin de permettre au service réseau
d’installer les équipements nécessaires y afférents.
Quel type de pylône concevoir en fonction de la hauteur imposée ? Quelles actions prendre en
compte pour un tel type d’ouvrage ? Quelle méthode de calcul adoptée en vue d’optimiser les
matériaux utilisés ?
1. Choix et intérêt du sujet
Dans le domaine de construction industrielle et bâtiment (CIB), l’approche « construction
industrielle » semble être négligée. La plupart des travaux académiques (TFC, TFE, …) ne
traitent que des structures des bâtiments. Or, la CIB ne se limitent pas seulement à ceux-ci. Elle
aborde aussi divers types des structures telles que treillis (plans et spatiaux), réservoirs, coques,
etc.
Ainsi, notre choix a porté sur les structures du type treillis spatiaux (pylône autoportant). Cela
permettra donc, d’élargir un champ de recherche dudit domaine.
2. Hypothèses du travail
En fonction de la hauteur de la structure, un pylône en profilés cornières semble répondre aux
exigences techniques recommandées par les normes de calcul et être en même temps
économique. Les actions à considérer ainsi que leurs combinaisons sont définies par la norme
utilisée.
La méthode de calcul à utiliser sera celle des états limites(méthode élastique) : les sollicitations
de service sont comparées à des valeurs prescrites et des sollicitations de service majorées, à
la capacité portante de la structure.2
1
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation
2
R. MUTONDO, Cours de constructions métalliques, Université de Kinshasa, Faculté Polytechnique, Département
des constructions, 1ere Edition 1998
2
3. Objectifs du travail
L’objectif poursuivie dans ce travail est d’étudier un pylône autoportant de télécommunication
(infrastructure de télécom) de 80 mètres de hauteur afin de permettre au service réseau
d’installer les équipements nécessaires y afférents.
4. Méthodologie du travail
D’une façon générale, la méthode de travail est une réflexion fondée sur les ouvrages
scientifiques. Dans la suite de notre recherche, nous utiliserons la méthode déductive en nous
appuyant sur une documentation fondée sur les ouvrages de recherche scientifique, de calcul
des structures, les normes de calcul, les notes de cours, les travaux académiques (travaux de
fin de cycle, travaux de mémoire, thèses de doctorat), etc.
5. Délimitation du sujet
Dans la suite du travail, nous nous focaliserons sur le dimensionnement des éléments
structuraux du pylône : infrastructure (massif de fondation) et superstructure. A la fin, nous
présenterons une évaluation quantitative ainsi qu’un devis quantitatif et estimatif du projet.
Les limites de temps et d’espace ne nous permettent pas d’aborder d’autres aspects liées à une
étude complète d’un projet de ce type, tel que l’étude d’impacts environnementaux,
l’élaboration du dossier d’appel d’offre, etc.
6. Subdivision du travail
Hormis l’introduction et la conclusion, le travail est subdivisé en cinq chapitre, suivant :
- Généralités ;
- Présentation des données ;
- Conception et choix des matériaux ;
- Dimensionnement du pylône ;
- Evaluation du projet
3
CHAPITRE I: GENERALITES
I.1. Les pylônes
I.1.1. Quelques termes et leurs définitions
- Fût : élément principal du pylône, de section polygonale ou circulaire, ancrée dans le
sol. Il est subdivisé en tronçons successifs.
- Chevalets : éléments permettant l’accrochage des câbles de garde(pylône).
- Embase : Partie constituée par les pièces d’appui qui forment l’extrémité d’un poteau,
par laquelle il transmet ses sollicitations aux fondations de l’ouvrage.
- Bride : Couronne circulaire, raidie ou non raidie, servant à assembler un tronçon de fût
par boulonnage.
- Membrure : éléments en acier constituant les éléments porteurs principaux de la
structure.
- Contreventements principaux : éléments autres que les membrures, supportant des
efforts provoqués par les charges appliquées sur la structure.
- Contreventements secondaires : éléments utilisés pour réduire la longueur de
flambement d’autres éléments.
- Equipements annexes linéaires : tout élément non structurel s'étendant sur plusieurs
panneaux, tels les guides d'ondes, descentes de câbles, échelles et canalisations.
- Aire projetée : aire de l'élément considéré projetée sur une élévation parallèle à la face
de la structure considérée.
- Tronçon d’un pylône (ou d’un mât haubané) : toute partie d’un pylône ou d’un mât
haubané subdivisée verticalement dans le but de déterminer les aires projetées et la
traînée aérodynamique. Les tronçons sont souvent, mais pas nécessairement, compris
entre les intersections de membrures et de contreventements.
Les pylônes métalliques en treillis sont constitués de : futs, membrures et
contreventements.
3
K. KODJO, Exposé de procédés généraux de construction : les pylônes, Ecole nationale Supérieure d’ingénieurs,
Département de génie civil, Université de Lomé
4
Ils présentent plusieurs avantages dont : nécessitent moins d’entretien que les pylônes
métalliques, procurent un accès facile aux antennes, abritent des équipements
radioélectriques, etc.
Par contre, ces tours en béton sont très onéreuses : une tour en béton coûte environ
trois fois plus que le prix d’un pylône autoporteur.
C. Pylônes haubanés : ils doivent résister à des efforts obliques d’arrachement. Ils sont
plus légers que ceux-ci. Leur section est en général de forme triangulaire et constante
tout au long de la structure. Les membrures et treillis sont en cornières à 90° ou 60°, ou
en tubes galvanisées. Les haubans sont en câbles d’acier galvanisé. Ils sont fixés au
pylône tous les 15 à 30m. L’ancrage des haubans peut être assuré par des massifs en
béton enterrés ou par remblais fixant la semelle du dispositif d’ancrage.
Pour des hauteurs importantes, des dispositifs anti torsion doivent être prévus à
hauteur des antennes. L’installation des haubans nécessite l’acquisition d’un terrain de
plus grande étendue que pour un pylône auto-stable, ce qui augmente évidement le
coût. Comme les autres types de pylônes, ces pylônes nécessitent également d’être
protégés contre la corrosion (usage des profilés en métal galvanisé et de la peinture) et
contre la foudre (usage du paratonnerre Franklin en acier inoxydable).
4
Idem
5
Dictionnaire Encarta
6
Arcelor Mittal, Constructions parasismiques en acier, P.7
7
7
R. MUTONDO, Cours de Ponts, 3em Graduat BTP, INBTP, 2013-2014, inédit.
8
R. MUTONDO, op.cit.
8
La RDC ne possédant pas de règle de construction parasismique, nous nous appuierons sur
l’Eurocode 8.
II.6. Matériels de communication, antennes à mettre en place
Les matériels de communication à mettre en place sont constitués de :
- 12 antennes GSM de dimensions 2,5 × 0,25 × 0,3m
- 6 MW (micro wave) de 1,2m de diamètre
9
T. MAVONGA AND R.J. DURRHEIM, Probabilistic seismic hazard assessment for the Democratic Republic of
Congo and surrounding areas
9
10
J. MOREL, Conception et calcul des structures métalliques selon eurocode 3, Eyrolles
11
J. MOREL, op.cit.
10
3 ≤ t ≤ 100 mm ∶ 340/470
Allongement minimum moyen ε:
t ≤ 3 mm ∶ 18%
3 ≤ t ≤ 150 mm ∶ 23%
III.2.1.3. Choix du profilé d’acier
Plusieurs types de profilés peuvent être utilisés pour répondre aux exigences techniques
prescrites : profilés à âme pleine, tubulaire et cornières. Nous utiliserons dans ce travail les
cornières. Par rapport aux profilés à âme pleine et tubulaire, elles sont plus ou moins
économiques pour des grandes hauteurs.
Le système d’axes utilisé pour les cornières est repris sur la figure suivante 12:
Armatures
Nous considérerons dans notre travail comme :
12
Arcelor Group, ARCELOR SECTIONS COMMERCIAL S.A., POUTRELLES, PROFILES ET ACIERS MARCHANDS
13
JP., MOUGIN, Béton armé BAEL 91 modifié 99 et DTU associés, Deuxième Edition 2000, Quatrième tirage
2006, EYROLLES
11
On a, pour :
FeE 400
f 400
contrainte limite: σst = γe = 1,15 = 347,826MPa = 3478,26 daN⁄cm2
s
Avec :
- H : la hauteur du pylône
- B : largeur de la base au sol
80 80
On aura donc : 20 ≤ B ≤ 10 ⇒ 4 ≤ B ≤ 8 . Prenons B = 8m
14
Anonyme, Etude d’un pylône d’éclairage d’un terrain de football
12
15
Eurocode 3 : Calcul des Structures en acier -Partie 3-1 : Tours, mâts et cheminées - Pylônes et mâts haubanés,
pg 22
13
2 2
X= = = 2.002 m
cosγ Cos2,505092867°
L’élancement λ ≤ 120
X
λ ≤ i , avec :
vv
La lecture sur l’abaque des profilés laminés donne ivv = 1,67cm ≅ 1,74cm
⇒ 𝐋𝟗𝟎 × 𝟗𝟎 × 𝟏𝟐
III.3.3. Contreventements16
Il convient de noter que l'élancement ne doit généralement pas être supérieur à 180 pour les
éléments de contreventement principaux, et à 240 pour les contreventements secondaires.
Les systèmes de contreventement types sont repris dans les figures suivantes :
16
Op.cit.
14
17
Op.cit.
15
λ = 180
Ld2 Ld2 4,394
λ= ⇒ iyy = = = 0,0244m = 2,44cm.
iyy λ 180
La lecture sur l’abaque des profilés laminés donne iyy = 2,44ccm ⇒ 𝐋𝟖𝟎 × 𝟖𝟎 × 𝟔
18
Op.cit.24
16
N° Poids total
Tronçons (daN)
1° 3 111.993
2° 4 128.989
3° 6 985.845
4° 6 229.435
5° 4 798.824
6° 4 200.997
7° 3 638.574
8° 2 485.983
∑ 35 80.640
N° Poids total
Tronçons (daN)
1° 155.600
2° 206.449
3° 349.292
4° 311.472
5° 239.941
6° 210.050
7° 181.929
8° 124.299
∑ 1 779.032
Tronçons G
1° 3 267.593
2° 4 335.438
3° 7 335.137
4° 6 540.907
5° 5 038.765
6° 4 411.047
7° 3 820.503
8° 2 610.282
∑ 37 359.672
19
Règles NV 65, pg 115
19
Les tableaux n°10 au n° 13 suivants reprennent les différentes surfaces des parties pleines
Sp d’une face
Tableau 11: Surfaces des membrures: incidence normale à une face (1A)
20
Op.cit.
20
Tableau 12: Surfaces des contreventements en K d'une face: incidence normale à une face (1A)
Tableau 13: Surfaces des contreventements secondaires: incidence normale à une face (1A)
Surfaces S
Tableau 15: Surface S (1A)
N° Surface S
Tronçons (cm2)
1° 756 250.000
2° 668 750.000
3° 581 250.000
4° 493 750.000
5° 406 250.000
6° 318 750.000
7° 231 250.000
8° 143 750.000
Coefficient 𝛗
Tableau 16: Coefficient 𝝋 (1A)
coefficient 𝛗
Les tableaux n°16 au n°19 suivants reprennent les différentes surfaces des parties pleines Sp
Tableau 17: Surfaces des membrures d'une face: incidence suivant une diagonale (1B)
Tableau 18: Surfaces des contreventements en K d'une face: incidence suivant une diagonale (1B)
Tableau 19:Surfaces des contreventements secondaires: incidence suivant une diagonale (1B)
N° Surface Sp
Tronçons (cm2)
1° 213 700.200
2° 206 860.840
3° 226 584.160
4° 202 966.920
5° 142 113.840
23
6° 125 963.200
7° 110 799.040
8° 79 191.420
Surfaces S
Tableau 21: Surface S (1B)
N° Surface S
Tronçons (cm2)
1° 1 072 690.000
2° 948 945.000
3° 822 010.000
4° 698 270.000
5° 574 525.000
6° 450 780.000
7° 327 040.000
8° 182 585.000
Coefficient 𝛗
Tableau 22: Coefficient 𝜑 (1B)
coefficient 𝛗
N° Surface sp Surface S
(cm2) (cm2)
𝛗
Tronçons
Pour H compris entre 0 et 500 m, l’effet de la hauteur H au-dessus du sol est défini par 21:
qH H+18 H+18
= 2,5 H+60 ⇒ q H = 2,5q10 H+60 Où :
q10
B. Effet du site
Pour en tenir compte, il suffit de multiplier la pression dynamique par un coefficient K s définit
en fonction des sites. La construction étant située en pleine ville, il s’agit donc d’un site
normal. D’où K s = 1 pour la région III . (Voir tableau 2).
Tableau 24 : Modification de la pression dynamique du vent: effet du site
21
Règles NV 65, pg 43
25
C. Effet de masque
La pression dynamique de base doit être affectée d’un coefficient δ ayant pour valeurs celles données
dans le tableau ci-après 22 :
22
CENTRE TECHNIQUE INDUSTRIEL DE LA CONSTRUCTION MÉTALLIQUE, Recommandations sur le calcul des
structures de mâts d’éclairage de grands espace, Construction Métallique N° 4 – 2000, deuxième édition
décembre – 2000, pg 19
26
- W : Action du vent
- q r : valeur moyenne au sens analytique de la pression dynamique(q r = q Hmod )
- Sp : surface des parties pleines d’une seule face quelle que soit l’incidence
- Ct : coefficient global de traînée
Tours et pylônes à section carrée : méthode globale (0,08 ≤ φ ≤ 0,35)
Incidence normale à une face
- Cas des treillis de barres à arêtes vives ou faiblement
arrondies : Ct = 3,20 − 2φ
- Cas des treillis de tubes : Ct = 2,24 − 1,4φ
Incidence suivant une diagonale
On multiplie le coefficient Ct precedement determiné par un coefficient χ
fonction de la nature de la structure et donné par le tableau suivant :
Tableau 28 : Coefficients 𝜒
Effet du vent
Coefficient trainé Ct Action du
Action du vent
N° Incidence q Hmod Surface SP
Incidence vent normal suivant une
Tronçons normal à une suivant une
(daN⁄m^2 ) (m2)
à une face diagonale
face
diagonale W(daN) W(daN)
1° 2.903 2.802 69.35 11.2356 2 261.869 2 182.938
2° 2.874 2.764 79.99 10.8936 2 504.525 2 408.507
3° 2.791 2.649 88.79 11.8798 2 944.204 2 793.866
4° 2.767 2.619 94.15 10.6989 2 786.826 2 637.777
5° 2.823 2.705 114.75 7.6562 2 480.225 2 376.736
6° 2.770 2.641 128.55 6.8487 2 438.957 2 325.257
7° 2.673 2.522 134.46 6.0905 2 189.205 2 065.677
8° 2.573 2.367 139.5 4.5101 1 618.522 1 489.384
On constate que l’incidence du vent normale à une face donne la plus grande valeur de l’effet
du vent.
Les effets du vent trouvés précédemment s’appliquent sur uneface du pylône. Pour une demi-
face, on aura alors :
Tableau 32: Action du vent normal à une demi-face (1)
28
action du vent
N° normal à une
Tronçons demi-face
W(daN)
1° 1 130.935
2° 1 252.262
3° 1 472.102
4° 1 393.413
5° 1 240.113
6° 1 219.478
7° 1 094.602
8° 809.261
24
Eurocode 3 : Calcul des Structures en acier -Partie 3-1 : Tours, mâts et cheminées - Pylônes et mâts haubanés
29
- θ: angle d'incidence du vent par rapport à l'axe longitudinal d'un élément linéaire
quelconque θ = 90°
On aura par suite :
Wéq = 1,2 × 0,6 × 11,2 × 1 = 8,064 KN = 806.4 daN
Cette charge est linéairement repartie sur le pylône (suivant la hauteur). Pour chaque tronçons,
806.4daN
on aura : = 100.8 daN (car nous avons 8 tronçons).
8
Wéq = Ct K A AA Avec :
25
Op.cit.
30
2. Coefficient de comportement
Le coefficient de comportement q est donné par le produit :
q = q 0 k r ≥ 1, avec :
26
Eurocode 8 - Conception et dimensionnement des structures pour la résistance aux séismes -Partie 3 - Tours,
mâts et cheminées
27
Op.cit.
31
- Ft : Sd (T) ∑n1 Wj
- Wi : poids de la ième masse correspondant aux effets des actions permanentes et
variables, multipliées par leurs coefficients (coefficient des masses partielles) de
combinaison spécifiés au paragraphe 3.6 de l'ENV 1998-1-2 : 1994 ?????
- Sd (T) : ordonnée du spectre de calcul, tel que défini au paragraphe 4.2.4. de
l'ENV 1998-1-1 : 1994, pour la période fondamentale de vibration T.
1. Période fondamentale de vibration T29
La période du mode fondamental de vibration dans la direction de calcul x peut être évaluée,
pour les ossatures non bloquées par un remplissage ou une maçonnerie, par la formule
forfaitaire suivante :
H
T = 0,10 Avec :
√Lx
2. Spectre de dimensionnement30
Les spectres de dimensionnement normalisés sont donnés pour la valeur de 5 % de
l'amortissement relatif et sont rapportés à la valeur unité de l'accélération nominale.
28
Op.cit.
29
Règles PS applicables aux bâtiments, dites Règles PS 92
30
Op.cit.
32
Leur forme est représentée dans la figure suivante où le paramètre R M et les ordonnées R D (T)
sont des nombres sans dimension. :
Les équations analytiques des branches de ces spectres sont données pour chaque type de site
dans le tableau suivant :
Tableau 35: Equations analytiques des branches des spectres de dimensionnement
Considérons que nous sommes dans le site S0 (voir le point 5.2.2 des règles PS92). La période
étant située dans l’intervalle D′ E ′ (T = 2,828 s), on calcule, l'ordonnée du spectre de
2,99 2,99 2,99
dimensionnement normalisé par: R D (T) = 5 = 5 = = 0.529
5.655
T3 2,8283
Tableau 36 : Charges
Tableau 37 : Total charges permanentes d’une demi-
permanentes de la structure (1) face de la structure (1)
33
N° Charges N° Charges
Tronçons Wj Tronçons Wj
1° 3 267.593 1° 408.449
2° 4 335.438 2° 541.930
3° 7 335.137 3° 916.892
4° 6 540.907 4° 817.613
5° 5 038.765 5° 629.846
6° 4 411.047 6° 551.381
7° 3 820.503 7° 477.563
8° 2 610.282 8° 326.285
∑ 37 359.672 ∑ 4 669.959
N° Hi Charges Wj Cumul Wj
4. Détermination des masses 𝐖𝐢 (poids permanent et une fraction du poids variable). Ici le poids
variable est le vent.
Tableau 39: charge 𝑊𝑖 (charges permanentes +fraction charge variable) d'une demi-face (1)
7° 0.529 477.563 803.848 797.283 65.000 65.000 425.236 51 823.395 31 041.595 55 512.970 396.973
6° 0.529 551.381 1 355.229 824.077 55.000 55.000 716.916 45 324.235 30 325.955 85 838.925 378.542
5° 0.529 629.846 1 985.075 906.668 45.000 45.000 1 050.105 40 800.060 28 343.070 114 181.995 375.228
4° 0.529 817.613 2 802.688 1 125.10 35.000 35.000 1 482.622 39 378.360 28 616.455 142 798.450 408.851
3° 0.529 916.892 3 719.580 1 240.11 25.000 25.000 1 967.658 31 002.825 22 922.300 165 720.750 368.107
2° 0.529 541.93 4 261.510 821.182 15.000 15.000 2 254.339 12 317.730 8 128.950 173 849.700 159.726
1° 0.529 408.449 4 669.959 663.436 5.000 5.000 2 470.408 3 317.180 2 042.245 175 891.945 46.590
36
Tableau 42: Charges de calcul d’une demi-face des tronçons à l'ELU (1)
2em tronçon
39
3em tronçon
Tableau 50: Efforts dans les membrures du tronçon 3 (1)
4em tronçon
42
5em tronçon
Tableau 56: Efforts dans les membrures et contreventements en K du tronçon 5 (1)
6em tronçon
44
7em tronçon
Tableau 58: efforts dans les membrures et contreventements en K du tronçon 7 (1)
45
8em tronçon
Tableau 59: Efforts des membrures et contreventements en K du tronçon 8 (1)
31
Manfred A. Hirt Rolf Bez, Traité de Génie Civil de l’école polytechnique fédérale de Lausanne, volume 10,
Construction métallique, Notions fondamentales et méthodes de dimensionnement
32
J. MOREL, Op. Cit.
46
Nl20
⇒I>
π2 E
Avec :
- N : effort sollicitant
- A : section du profilé
- fy : contrainte admissible
- l0 : longueur initiale de la pièce
- I : rayon de giration minimale
Les résultats sont représentés dans les tableaux ci-après :
47
Membrures
Traction Compression
N°
max N + A Profil max N − L20 E I Profil
Tronçons (MN) fy (Mpa) (mm2 ) suivant N + (MN) (m2 ) (Mpa) (mm4) suivant N − Profil retenu
π
+/−
1° 1.2956731 235.000 5 513.503 L180x180x16 1.2956744 4.008 3.140 210 000 2 508 103.361 L110x110x12 L180x180x16+/−
2° 1.1051065 235.000 4 702.581 L160x160x16+ 1.1051080 4.008 3.140 210 000 2 139 214.227 L110x110x10 L160x160x16+
3° 0.9089982 235.000 3 868.077 L150x150x14+ 0.9090003 4.008 3.140 210 000 1 759 598.554 L100x100x10 L150x150x14+
4° 0.7182343 235.000 3 056.316 L120x120x15 0.7182368 4.008 3.140 210 000 1 390 327.806 L100x100x8 L120x120x15
5° 0.5380251 235.000 2 289.468 L120x120x10− 0.5380256 4.008 3.140 210 000 1 041 483.706 L90x90x8 L120x120x10−
6° 0.3635611 235.000 1 547.069 L90x90x9− 0.3635617 4.008 3.140 210 000 703 765.085 L80x80x8 L90x90x9−
7° 0.1935464 235.000 823.602 L65x65x7− 0.1935473 4.008 3.140 210 000 374 659.473 L70x70x7 L70x70x7
8° 0.0612646 235.000 260.700 L35x55x4∗/− 0.0833123 4.008 3.140 210 000 161 271.833 L60x60x5 L60x60x5
Contreventements en K
Traction Compression
N°
max N + fy Ab Profil max N − L20 E I Profil
Tronçons (MN) (Mpa) (mm2 ) suivant N +
(MN) (m2 ) (Mpa) (mm4) suivant N − Profil retenu
π
1° 0.0843944 235.000 359.125 ∗/− 0.0843931 4.008 3.140 210 000 163 364.090
L 40 x 40 x 5 L 60 x 60 x 5 L 60 x 60 x 5
2° 0.0787437 235.000 335.080 L 40 x 40 x 5 ∗/− 0.0787421 4.008 3.140 210 000 152 425.140 L 60 x 60 x 5 L 60 x 60 x 5
3° 0.0731179 235.000 311.140 L 40 x 40 x 5 ∗/− 0.0731159 4.008 3.140 210 000 141 534.197 L 60 x 60 x 5 L 60 x 60 x 5
4° 0.0627092 235.000 266.848 L 35 x 35 x 4 ∗/− 0.0627070 4.008 3.140 210 000 121 385.059 L 50 x 50 x 6 L 50 x 50 x 6
5° 0.0532158 235.000 226.450 L 30 x 30 x 4 ∗/− 0.0532148 4.008 3.140 210 000 103 010.637 L 50 x 50 x 5 L 50 x 50 x 5
6° 0.0466609 235.000 198.557 L 30 x 30 x 4 ∗/− 0.0466599 4.008 3.140 210 000 90 321.961 L 50 x 50 x 5 L 50 x 50 x 5
7° 0.0397343 235.000 169.082 L 30 x 30 x 4 ∗/− 0.0397330 4.008 3.140 210 000 76 913.167 L 50 x 50 x 4 L 50 x 50 x 4
8° 0.0295419 235.000 125.710 L 25 x 25 x 3 ∗/− 0.0260274 4.008 3.140 210 000 50 382.592 L 40 x 40 x 5 L 40 x 40 x 5
48
CONTREVENTEMENTS SECONDAIRES
Traction Compression
N° Tronçons max N + fy Ab max N − L20 E I Profil
(MN)) (Mpa)) (mm2 ) profil N +
(MN) (m2 ) π2 (Mpa) (mm4) suivant N − Profil retenu
1° 0.0003283 235.000 1.397 L 20x20 x 3 − 0.0003295 4.008 3.140 210 000 637.888 L 20x20x3 L 20x20x3
2° 0.0003189 235.000 1.357 L 20x20 x 3 − 0.0003189 4.008 3.140 210 000 617.272 L 20x20x3 L 20x20x3
3° 0.0003057 235.000 1.301 − 0.0003053 4.008 3.140 210 000 590.927
L 20x20 x 3 L 20x20x3 L 20x20x3
4° 0.0002886 235.000 1.228 − 0.0002886 4.008 3.140 210 000 558.658
L 20x20 x 3 L 20x20x3 L 20x20x3
49
ZPoids équipements et
accessoires
N° Poids total
Tronçons (daN)
1° 166.328
2° 154.681
3° 132.385
4° 112.680
5° 83.608
6° 64.479
7° 48.114
8° 22.399
∑ 784.675
N° Charges G
Tronçons (daN)
1° 3 492.892
2° 3 248.307
3° 2 780.080
4° 2 366.279
5° 1 755.759
6° 1 354.068
7° 1 010.403
8° 470.388
∑ 16 478.177
52
Tableau 71: Surfaces des contreventements en K d'une face: incidence normale à une face(2A)
Tableau 72: Surfaces des contreventements secondaires: incidence normale à une face(2A)
33
Règles NV 65
53
Surfaces S
Tableau 74: Surface S (2A)
N° Surface S
Tronçons (cm2)
1° 756 250.000
2° 668 750.000
3° 581 250.000
4° 493 750.000
5° 406 250.000
6° 318 750.000
7° 231 250.000
8° 143 750.000
Coefficient 𝛗
Tableau 75: Coefficient φ (2A)
54
coefficient phi
Tableau 77: Surfaces des contreventements en K d'une face: incidence suivant une diagonale (2B)
Tableau 78 : Surfaces des contreventements secondaires: incidence suivant une diagonale (2B)
Surfaces S
Tableau 80: Surface S (2B)
N° Surface S
Tronçons (cm2)
1° 1 072 690.000
2° 948 945.000
3° 822 010.000
4° 698 270.000
5° 574 525.000
6° 450 780.000
7° 327 040.000
8° 182 585.000
56
Coefficient 𝛗
Tableau 81: Coefficient φ(2B)
coefficient phi
1° 1 072 690.000
157 954.240 0.1473
2° 150 079.680 948 945.000 0.1582
3° 135 778.600 822 010.000 0.1652
4° 104 280.720 698 270.000 0.1493
5° 85 618.200 574 525.000 0.1490
6° 69 268.000 450 780.000 0.1537
7° 56 369.200 327 040.000 0.1724
8° 34 802.880 182 585.000 0.1906
4° 0.1178 2.964
5° 0.1202 2.960
6° 0.1228 2.954
7° 0.1370 2.926
8° 0.1419 2.916
Coefficient de trainé :
incidence suivant une diagonale
Coeff
N° coeff
trainé
Tronçons φ
Ct
1° 0.1473 2.905
2° 0.1582 2.884
3° 0.1652 2.870
4° 0.1493 2.901
5° 0.1490 2.902
6° 0.1537 2.893
7° 0.1724 2.855
8° 0.1906 2.834
Effet du vent
Coefficient de trainé Ct
Surface Action du vent Action du vent
N° Incidence Incidence q Hmod normal à une
S p suivant une
Tronçons normal à une suivant une (daN⁄m2) 2 face W
(m ) diagonale W(daN)
face diagonale (daN)
1° 2.967 2.905 69.35 8.7986 1 810.604 1 772.888
2° 2.952 2.884 79.99 8.3048 1 960.769 1 915.635
3° 2.941 2.870 88.79 7.5397 1 968.559 1 921.077
4° 2.964 2.901 94.15 5.8146 1 622.893 1 588.320
5° 2.960 2.902 114.75 4.8815 1 657.874 1 625.538
6° 2.954 2.893 128.55 3.9139 1 486.446 1 455.378
7° 2.926 2.855 134.46 3.1688 1 246.680 1 216.571
8° 2.916 2.834 139.5 2.0404 830.048 806.682
On constate que l’incidence du vent normale à une face donne la plus grande valeur de l’effet
du vent.
58
Les effets du vent trouvé ci-précédemment s’appliquent sur une face du pylône. Pour une
demi-face, on aura alors :
Tableau 86: Action du vent normal à une demi- face W (2)
1° 905.302
2° 980.384
3° 984.280
4° 811.447
5° 828.937
6° 743.223
7° 623.340
8° 415.024
34
Eurocode 8 - Conception et dimensionnement des structures pour la résistance aux séismes -Partie 3 - Tours,
mâts et cheminées
35
Règles PS applicables aux bâtiments, dites Règles PS 92
59
Charges permanentes
totales de la structure (daN)
N° Charges Wj
Tronçons (daN)
1° 3 492.892
2° 3 248.307
3° 2 780.080
4° 2 366.279
5° 1 755.759
6° 1 354.068
7° 1 010.403
8° 470.388
∑ 16 478.177
N° Charges Wj
Tronçons (daN)
1° 436.612
2° 406.038
3° 347.510
4° 295.785
5° 219.470
6° 169.259
7° 126.300
8° 58.799
∑ 2 059.772
Charges Cumul
N° hi
Wj Wj
Tronçons (m)
(daN) (daN)
4. Détermination des masses 𝐖𝐢 (poids permanent et une fraction du poids variable). Ici le poids
variable est le vent.
Tableau 90: Charges Wi(charges permanentes + fraction charge variable) d'une demi-face (2)
7° 0.529 126.3 185.099 405.048 65.000 65.000 97.917 26 328.142 8 209.500 12 619.425 204.287
6° 0.529 169.259 354.358 338.063 55.000 55.000 187.455 18 593.475 9 309.245 21 928.670 158.945
5° 0.529 219.47 573.828 405.417 45.000 45.000 303.555 18 243.781 9 876.150 31 804.820 174.124
4° 0.529 295.785 869.613 478.23 35.000 35.000 460.025 16 738.195 10 352.475 42 157.295 182.649
3° 0.529 347.51 1 217.123 564.53 25.000 25.000 643.858 14 113.149 8 687.750 50 845.045 178.717
2° 0.529 406.038 1 623.161 622.275 15.000 15.000 858.652 9 334.128 6 090.570 56 935.615 140.769
1° 0.529 436.612 2 059.773 637.832 5.000 5.000 1 089.620 3 189.160 2 183.060 59 118.675 58.780
62
Ces charges de calcul d’une demi-face de tronçon sont des charges concentrées aux centres de
demi-faces de tronçons. Elles doivent être reparties aux nœuds de demi-faces des tronçons.
Les charges aux nœuds sont :
Tableau 94: Charges de calcul aux nœuds d'une demi-face de tronçons (2)
Charges de calcul aux nœuds
d'une demi-face de tronçons (daN)
N°
Tronçons ELU ELS
1° 539.340 375.373
2° 462.139 325.598
3° 455.095 322.261
4° 390.066 278.136
5° 373.003 264.666
6° 330.696 234.445
63
7° 493.080 344.865
8° 335.673 233.457
2em tronçon
Tableau 98: Efforts dans les membrures et Contreventement en K du tronçon 2 (2)
65
3em tronçon
Tableau 100: Efforts dans les membrures et contreventements en K du tronçon 3 (2)
66
4em tronçon
Tableau 102: Efforts dans les membrures et contreventement en K du tronçon 4 (2)
67
5em tronçon
68
6em tronçon
Tableau 105: Efforts dans les membrures et contreventements en K du tronçon 6 (2)
69
7em tronçon
Tableau 106: Efforts dans les membrures et Contreventements en K du tronçon 7 (2)
70
8em tronçon
Tableau 107: Efforts et membrures et Contreventements en K du tronçon 8 (2)
71
36
Manfred A. Hirt Rolf Bez, Op.cit.
37
J. MOREL, Op.cit.
72
Nous constatons que pour certaines barres, le ratio (rapport entre l’effort sollicitant et l’effort
critique de flambement NK est très petit. Pour optimiser le matériau, nous adopterons un ratio
compris entre 0,50 et 0,85.
Ainsi, après itérations, nous avons retenu les profils suivant :
Tableau 111: Profils de barres retenus et effort critique de flambement: membrures
NB : Pour les contreventements en plan, nous allons utiliserons les mêmes profils que les
contreventements en K pour chaque tronçon.
IV.7. Dimensionnement du massif de fondation
Les efforts aux pieds des membrures sont (réactions d’appuis) :
A l’ELU
A l’ELS
Prenons h = 55 cm et b = 25 cm
B. Fut
Les efforts transmis par le fut de fondation sont :
Nu fut = ± 80 530,773 daN + 1,35Glongrine (Effort normal : composante verticale de
-
la réaction d’appui au pied du poteau et poids de la longrine)
Nu1 fut = 80 530,773 daN + (1,35 × 0,55 × 0,25 × 8 × 2500)daN
= 84243,273 daN
Nu2 fut = −80 530,773 daN + (1,35 × 0,55 × 0,25 × 8 × 2500)daN
= −76818.273 daN
- Vu fut = 8 345,905 daN (Effort tranchant : composante horizontale de la réaction
d’appui au pied du poteau)
- Mu fut = Vu × 2.5 = 8 345,905 daN × 2.5m = 20864,763daNm (Moment dû à
composante horizontale de la réaction d’appui au pied de la membrure)
Nous considérons les futs de fondation comme des poteaux encastrés dans la semelle de
fondation et reliés aux sommets par des longrines (longrines de liaison).
Connaissant l’effort normal ultime Nu repris par le poteau, la section réduite du poteau est
déterminée par : 38
βNu
Br ≥
fbu A fe
+ 0,85
0,9 Br × γ s
Avec :
- Br : aire de béton réduite, pour la section rectangulaire a × b, avec a ≤ b
Br = (a − 2cm) × (b − 2cm)
- β : coefficient fonction de l’élancement λ
λ
λ ≤ 50 :β = 1 + 0,2(35)2
38
JP. MOUGIN, Op.cit.
75
0,85λ2
50 ≤ λ ≤ 70 :β =
1500
- Nu : effort normal ultime repris par le poteau ;
- fbu : contrainte de calcul du béton ;
- A : aire des armatures ;
- fe : limite d’élasticité garantie de l’acier ;
- γs : coefficient de sécurité de l’acier.
A βNu
En prenant B = 1 %, il vient Br ≥ fbu f
r +0,0085× e
0,9 γs
1
En posant k = fbu f ; on a :Br ≥ k β Nu
+0,0085× e
0,9 γs
Nser sem = ±56 649,110 daN + Gfut + Glongrine = ±56 649,110 + 1250 + 2750
Nser sem 1 = 60649,11 daN
Nser sem 2 = −52649,11 daN
39
R. SAFARI, Etude de la structure en béton armé d’un immeuble à quatre niveaux à Kinshasa/Gombe, Travail
de fin de cycle, 2014, inédit
77
H1 = 5 876,050 daN
bl1H = 2,5m
V1 = 56 649,110 daN
bl1V = 1,5m
- Réaction d’appuis au point 2
H2 = 5 876,050 daN
bl2H = 2,5m
V2 = −56 649,110 daN
bl2V = 9.5m
- Réaction d’appuis au point 3
H3 = 5 876,050 daN
bl3H = 2,5m
V3 = −56 649,110 daN
bl3V = 9.5m
- Réaction d’appuis au point 4
H4 = 5 876,050 daN
bl4H = 2,5m
V4 = 56 649,110 daN daN
bl4V = 1.5m
IV.7.4.2. Stabilité au renversement
∑M
Condition à remplir40 : ∑ M S ≥ 1,5 à 2
R
Tableau 114: Bilan des actions pour la vérification des conditions de stabilité de la structure
Forces Valeurs bl MS MR
Gfut 1 1 250.000 1.500 1 875.000 -
Gfut 2 1 250.000 9.500 11 875.000 -
Gfut 3 1 250.000 9.500 11 875.000 -
Gfut 4 1 250.000 1.500 1 875.000 -
Glongrine a 2 750.000 5.500 15 125.000 -
Glongrine b 2 750.000 1.500 4 125.000 -
Glongrine c 2 750.000 5.500 15 125.000 -
Glongrine d 2 750.000 1.500 4 125.000 -
Gsemelle 1 16 875.000 1.500 25 312.500 -
40
P. Muzyumba, Cours de Géotechnique Appliquée, INBTP 2015, Inédit
80
∑ MS 1 970 564.340
∑ MR
= = 8,616 ≥ 1.5 ⟶ Condition vérifiée
228 707.830
N2 ≤ 0,045uhfc28 Avec :
(a+h)(b+h)
- N2 = N1 [1 − ]
AB
- N1 = charge de calcul au sol = Nu + Poids poteau enterré + Poids semelle +
Poids terre supportées
- u = perimetre du feuillet moyen = 2(a + b + 2h)
a et b sont les dimensions du poteau, h la hauteur de la semelle
On a :
41
H. Thonier, Le projet de béton armé, deuxième partie : formulaire, Institut technique du Bâtiment et des
Travaux Publics
81
42
H. THONIER, Op.cit.
43
JP. MOUGIN, Op.cit.
44
JP. MOUGIN, Op.cit.
82
Prenons t = 30 mm
IV.8.1.3. Détermination des boulons d’encrage en fonction des efforts de traction engendrés
par le soulèvement
L’effort de soulèvement est : V = Nu fut tendu = 61 462,023daN
V 61 462,023daN
Effort de traction par goujon : 3 = = 20 487,341 daN
3
45
J. MOREL, Op.cit.
83
7gc ∅
Na = 0,1(1 + ) (l1 + 6,4r + 3,5l2 )
1000 (1+ ∅ )2
d1
15,939∅2 V
Na = ∅ 2
≥ = 20 487,341
(1+ ) 3
160
3,992∅
∅ ≥ 143,134
1+
160
143,134∅
3,992∅ ≥ 143,134 + 160
∅ ≥ 46.21 mm , Prenons ∅ = 𝟒𝟕 𝐦𝐦
IV.8.1.4. Dessins ancrages membrures dans le massif de fondation (voir annexes)
Ab
Pour les classe de qualité 4.8, 5.8, 6.8 et 10.9 : FV = 0,5 × fub × γ
Mb
46
J. MOREL, Op.cit.
84
l P 1 fub
Où α = min(3d1 , 3d1 − 4 , , 1)
0 0 fu
Pour raison de simplification, nous n’allons pas calculer les assemblages de chaque tronçon.
Nous allons nous focaliser seulement sur le premier tronçon. Pour d’autres tronçons, la
philosophie de calcul reste la même.
IV.8.2.1. Assemblage membrure – membrure (1er tronçon)
N = −78232,256 daN
Considérons les hypothèses suivantes :
Classe de boulon : 10.9 : fub = 1000 N⁄mm2 fyb = 900 N⁄mm2
d2 162
Diamètre boulon :16mm Ab = π = 3,14 =200.960 mm2
4 4
- Nombre de boulons
N 78232,256
n=F = = 8,11 ⇒ 8 boulons
V 9 646.080
78232,256
Pour un boulon, on aura : = 9779,032 daN < 11520 daN
8
- Nombre de boulons
N 5415.061
n=F = = 1.796 ⇒ 2 boulons
V 3014.400
85
5415.061
Pour un boulon, on aura : = 2707.531 𝑑𝑎𝑁 < 7 200 𝑑𝑎𝑁
2
B. 2em TRONCON
5 Membrures 1.000 40.040 100 x 100 x 12 17.800 712.712
6 Contreventements en K 1.000 292.874 80 x 80 x 8 9.630 2 820.377
7 Contreventements secondaires 1.000 141.696 50x 50 x 5 3.770 534.194
8 Contreventements en plan 1.000 20.280 80 x 80 x 8 9.630 195.296
4 262.579
C. 3em TRONCON
9 Membrures 1.000 40.040 100 x 100 x 10 15.000 600.600
10 Contreventements en K 1.000 260.590 70 x 70 x 6 6.380 1 662.564
11 Contreventements secondaires 1.000 125.567 50x 50 x 4 3.060 384.235
12 Contreventements en plan 1.000 17.678 70 x 70 x 6 6.380 112.786
2 760.185
D. 4em TRONCON
13 Membrures 1.000 40.040 90 x 90 x 10 13.400 536.536
88
E. 5em TRONCON
17 Membrures 1.000 40.040 90 x 90 x 8 10.900 436.436
18 Contreventements en K 1.000 198.329 60 x 60 x 5 4.570 906.364
19 Contreventements en plan 1.000 12.728 60 x 60 x 5 4.570 58.167
1 400.966
E. 6em TRONCON
20 Membrures 1.000 40.040 80 x 80 x 8 9.630 385.585
21 Contreventements en K 1.000 168.964 60 x 60 x 5 4.570 772.165
22 Contreventements en plan 1.000 10.253 60 x 60 x 5 4.570 46.856
1 204.607
F. 7em TRONCON
23 Membrures 1.000 40.040 70 x 70 x 7 7.380 295.495
24 Contreventements en K 1.000 141.393 50 x 50 x 6 4.470 632.027
25 Contreventements en plan 1.000 7.778 50 x 50 x 6 4.470 34.768
962.290
G. 8em TRONCON
23 Membrures 1.000 40.040 70 x 70 x 7 7.380 295.495
24 Contreventements en K 1.000 83.924 50 x 50 x 4 3.060 256.807
25 Contreventements en plan 1.000 5.303 51 x 50 x 4 3.060 16.227
568.530
89
NOMBRE DE PARTIES
REFERENCE N°
SEMBLABLES
DIMENSIONS SURACE OU CUBES (m2 ou m3)
DESIGNATION OBSERVATIONS
B. FONDATION
90
2 TERRASSEMENT
Déblais m3 122.500 25.000 3 062.500
Remblais m3 52.000 7.000 364.000
3 FONDATION
Béton de propreté m3 2.450 500.000 1 225.000
Fondation en béton armé m3 31.325 650.000 20 361.250
4 TRONCON 1
Profilés Kg 5 258.975 0.527 2 771.480
accessoires d'assemblages Kg 525.897 0.527 277.148
5 TRONCON 2
Profilés Kg 4 262.579 0.527 2 246.379
accessoires d'assemblages Kg 426.258 0.527 224.638
6 TRONCON 3
Profilés Kg 2 760.185 0.527 1 454.617
accessoires d'assemblages Kg 276.018 0.527 145.462
7 TRONCON 4
Profilés Kg 2 421.107 0.527 1 275.923
accessoires d'assemblages Kg 242.111 0.527 127.592
8 TRONCON 5
Profilés Kg 1 400.966 0.527 738.309
accessoires d'assemblages Kg 140.097 0.527 73.831
9 TRONCON 6
Profilés Kg 1 204.607 0.527 634.828
accessoires d'assemblages Kg 120.461 0.527 63.483
10 TRONCON 7
Profilés Kg 962.290 0.527 507.127
accessoires d'assemblages Kg 96.229 0.527 50.713
11 TRONCON 8
Profilés Kg 568.530 0.527 299.615
accessoires d'assemblages Kg 56.853 0.527 29.962
Total 35 933.856
Imprévues 10% 3 593.386
T.V.A 13,5% 4 851.071
Frais d'études 3% 1 078.016
Total général 46 893.683
92
CONCLUSION
L’objectif de ce travail était d’étudier la stabilité d’un pylône autoportant de
télécommunication de 80 mètres de hauteur et en suite le dimensionner afin de permettre au
service réseau d’installer les équipements nécessaires y afférents.
Dans ce travail, nous avons d’abord conçu et pré - dimensionné la structure du pylône
en se basant sur la norme Euro code 3(Partie 3-1 : Tours, mâts et cheminées - Pylônes et mâts
haubanés). Nous avons aussi choisi les matériaux optimaux à utiliser.
Ensuite, nous avons évalué les actions sur le pylône dont le poids propre, l’effet du vent et
l’effet sismique. Pour l’effet du vent, nous nous sommes appuyés sur la norme NV65. En ce
qui concerne l’effet sismique, les normes Euro code 8 et PS92 ont été appliquées.
Apres évaluation des actions, nous avons déterminé les sollicitations et dimensionner les
barres de la structure. Dans le souci de vérifier si les profils de barres trouvées sont optimaux,
nous sommes donnés la peine de réévaluer les actions. Cela nous a permis de choisir de
profils de barres plus optimaux avec un ratio (rapport entre l’effort sollicitant et l’effort
admissible) compris entre 0.50 et 0.85.
Cela étant fait, nous avons calculé le massif de fondation qui est constitué des blocs séparés
(semelles isolées) : après avoir pré – dimensionné les éléments du massif de fondation, nous
avons vérifié les conditions de stabilité dont le glissement, le renversement et le
poinçonnement. Nous avons ensuite déterminé les armatures de ces éléments de fondations.
En ce qui concerne les assemblages, nous n’avons pas tout calculé vu la complexité de la
structure. Nous nous sommes limités à quelques assemblages du premier tronçon dont
l’assemblage membrure-membrure et l’assemblage membrure-contreventement
En fin, nous avons présenté un devis quantitatif et estimatif pour estimer le cout de l’ouvrage
projeté.
De ce qui précède, nous osons donc croire approfondir nos connaissances en calculs
des structures et plus spécialement en structures métalliques, matières incontournables dans
l’exercice de notre fonction en qualité d’ingénieur en bâtiment et travaux publics.
Cependant, l’auteur de ce travail affirme qu’il contient des imperfections. C’est pourquoi, afin
d’améliorer ce travail, que les remarques et suggestions des lecteurs soient les bienvenues.
93
BIBLIOGRAPHIE
- Anonyme, Etude d’un pylône d’éclairage d’un terrain de football.
- ARCELOR GROUP, ARCELOR SECTIONS COMMERCIAL S.A., Poutrelles, profiles et aciers
marchands.
- ARCELOR MITTAL, Constructions parasismiques en acier.
- EUROCODE 3 : Calcul des Structures en acier -Partie 3-1 : Tours, mâts et cheminées -
Pylônes et mâts haubanés.
- EUROCODE 8 - Conception et dimensionnement des structures pour la résistance aux
séismes-Partie 3 - Tours, mâts et cheminées.
- KODJO K., Exposé de procédés généraux de construction : les pylônes, Ecole nationale
Supérieure d’ingénieurs, Département de génie civil, Université de Lomé, 2014.
- MANFRED A. HIRT ROLF BEZ, Traité de Génie Civil de l’école polytechnique fédérale de
Lausanne, Construction métallique, Notions fondamentales et méthodes de
dimensionnement, volume 10.
- MAVONGA T. AND DURRHEIM R.J., Probabilistic seismic hazard assessment for the
Democratic Republic of Congo and surrounding areas.
- MOREL J., Conception et calcul des structures métalliques selon euro code 3, Eyrolles
- MOUGIN JP., Béton armé BAEL 91 modifié 99 et DTU associés, Deuxième Edition 2000,
Quatrième tirage 2006, EYROLLES.
- MUTONDO R., Cours de constructions métalliques, Université de Kinshasa, Faculté
Polytechnique, Département des constructions, 1ere Edition 1998.
- MUTONDO R., Cours de Ponts, Institut National du Bâtiment et des Travaux Publics,
2013.
- MUZYUMBA P., Cours de Géotechnique Appliquée, Institut National du Bâtiment et des
Travaux Publics, 2015.
- Règles NV 65.
- Règles PS applicables aux bâtiments, dites Règles PS 92.
- THONIER H., Le projet de béton armé, deuxième partie : formulaire, Institut Technique
du Bâtiment et des Travaux Publics.
- SAFARI R., Etude de la structure en béton armé d’un immeuble à quatre niveau à
Kinshasa/Gombe, Travail de fin de cycle, 2014.
94
ANNEXES
100
PLAN DE CONCPTION: VUE EN ELEVATION
1000
187,5
187,5
1000
275
275
1000
362,5
362,5
450
1000
450
8000
537,5
1000
537,5
625
1000
625
721,5
1000
712,5
800
1000
800
800
PLANS DE CONCEPTION : TRONCONS ET LONGUEURS DES BARRES (1 à 4)
TRONCON 2 TRONCON 4
4 28
1,8 7,
18 14
200
200
2 63 112,29
8,4 642,5 156,25 7, 467,5
37 721,5 30
1 52
5,5 0,
18 15
200
200
8 33
5,8 660
160,63 4, 116,65 537,5
38 31 485
1 82
9,2 3,
18 15
200
200
8 13
3,3 677,5 165 1, 502,5 121,25
39 32
2,9
4 17
7,
712,5
19 15
200
200
02
537,5
4 169,38 8, 125,39
0,9 695 50
,0
1
32 520
40 7, 7
,69 01 50 57
38
07
6 0,
19
0,
0,
16
07
38
200
200
5 5 129,75
8,5 33 537,5
40
173,75 129,75
712,5
TRONCON 1 TRONCON 3
7 01
0,4 4,
20 16
800
200
200
6
6,2 730 178,13 2,0 134,12
41 34 555
8
4,2 7,5
20 16
625
200
200
182,5 ,2 138,48
3,9 747,5
49 572,5
42 3
3
8,1 1,0
20 17
200
200
1 142,85
1,6
3 765
186,88 6,4 590
43 35
5 ,6
800
1,9 17
4
21
625
200
200
8
9,4
191,25 3,6 607,5 147,22
9
56
782,5 36
,6
43 94
5,
44
56
5,8 8,2 1,
69
1,
21 17 44
94
200
200
2
,21 1,0
447 37 625
195,63 151,58
800
PLANS DE CONCEPTION : TRONCONS ET LONGUEURS DES BARRES (5 à 8)
TRONCON 6 TRONCON 8
100
5
7,6
200
200
7
7,7
22
24
292,5 117,5
23
6,5
200
200
03
3,
1
310
25
135
6,3
200
200
48
24
8, 362,5
327,5
25
152,5
25
6,
200
200
11
91
4,
187,5
26
345 170
362,5
25
33
24
6,
6,
187,5
33
8,
200
200
91
25
26
13
9,
2,
26
362,5 187,5
58
TRONCON 5 TRONCON 7
4
200
200
6
4,7
8
5,
22
380
27
205
6
200
200
96
8,8
1,
397,5
22
222,5
28
450
4
200
200
19
3,2
8,
28 415
23
240
275
6
200
200
56
7,8
4,
29 432,5
23
257,5
450
2
31
275
8,
8,
31
19
1
200
200
04
2
2,7
4,
1, 450
45
30 24 275
ASSEMBLAGE MEMBRURE-MEMBRURE
&
MEMBRURE-CONTREVENTEMENT
ASSEMBLAGE CONTREVENTEMENT EN K
SCHEMA STATIQUE 1
ELU 1 ELS 1
VUE EN PLAN
125 50 125 500 125 50 125
125 50 125
c
4 3
25
500
b
d
A A 125 50 125
a
1 2
COUPE A-A
20
55
180
195
70
O
300 300
FERRAILLAGE MASSIF DE FONDATION
50
A
HA6 4HA8
COUPE A-A
55
HA6 25
12HA14
125
A
B B
55
70
300 COUPE B-B
50
50
300
ENCRAGE DANS LE MASSIF DE FONDATION
500
250
97
250
500
55 98
49 98 103