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Rakovsky:
Le Parti bolchevique
et la question nationale
(avril 1923)
LES CAHIERS DU MOUVEMENT OUVRIER / NUMÉRO 48
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CHRISTIAN RAKOVSKY : LE PARTI BOLCHEVIQUE ET LA QUESTION NATIONALE (AVRIL 1923)
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CHRISTIAN RAKOVSKY : LE PARTI BOLCHEVIQUE ET LA QUESTION NATIONALE (AVRIL 1923)
paysan. Avant, il nous a fallu prendre au 20 avril 1866, Marx écrivait : « Hier, a
paysan pour défendre le pays contre les eu lieu une réunion du conseil de l ’Inter
seigneurs et les généraux, et les paysans nationale sur la guerre actuelle
donnaient sans s’interroger parce qu’ils Comme on s'y attendait, on en est venu à
savaient pourquoi, Mais quand la guerre la question des “nationalités” et de no
civile a été finie et qu’on a commencé à tre attitude à leur égard ( Les repré
faire les comptes, chacun a voulu savoir sentants de “Jeune F rance” (non-ou
ou allaient ses roubles, combien il ou elle vriers) ont assuré que toutes les nationa
en donnait et combien on en touchait. Et, lités et même les nations étaient des
étroitement lié avec la conscience natio '‘préjugés surannés” Les Anglais ont
nale, apparaît ce sentiment d’égalité dont beaucoup ri quand j ’ai commencé mon
parle Lénine dans sa lettre. Et du fait des discours en disant que notre ami Lafar
siècles de domination tsariste, les natio gue et d ’autres, qui en ont fini avec les
nalités font à nouveau l’expérience de ce nationalités, nous ont parlé en français,
sentiment d ’égalité de façon plus profonde c'est-à-dire dans une langue qui est in
et plus forte que nous ne le pensons, compréhensible aux neuf dixièmes des
présents dans la réunion. J ’ai suggéré
Les soixante millions également que, par négation des natio
nalités, il semblait, presque inconsciem
de paysans non-Russes ment, comprendre leur absorption par la
qui maintenant nation française modèle. »
Je vous demande, camarades commu
s’y sentent étrangers nistes russes, combien de fois vous avez
expérimenté semblables sentiments dans
Aussi, je dis que quand nous avons ces
vos rapports avec d’autres nations ? J’ai
masses devant nous, quelle est la question
entendu des camarades dire que la lan
à laquelle le parti est confronté ? Il est
gue ukrainienne était une invention des
confronté à la question de savoir com
Galiciens. Au bout du compte, n’est-ce pas
ment trouver cette alliance entre notre in
un sentiment de chauvinisme de grande
ternationalisme prolétarien et commu
nation qui rampe ainsi à travers tout le
niste, et le développement national de lar
peuple russe, qui n’a jamais connu l ’op
ges couches de masses paysannes avec
pression nationale, mais, au contraire, a op
leurs aspirations à une vie nationale, à
primé pendant des siècles ? Il est regret
leur propre culture nationale, à leur pro
table que je ne voie pas ici sur la liste
pre Etat national. C ’est essentiellement à
ceux des camarades qui, au plénum, sur
travers le développement national des ré
la question nationale, ont exprimé ces
publiques et des territoires — certains ri
canent à leur sujet — séparés, autono mêmes opinions que Lafargue (3) avait
mes et indépendants, c ’est essentielle soutenues il y a soixante ans.
ment à travers ces nouvelles républiques Je dem ande une p ro longation de
que nous amènerons au pouvoir soviéti quinze minutes {Des voix : “Dix minu
tes” ou "Cinq minutes”). Je n ’ai pas en
que et au Parti communiste les soixante
core dit le plus important.
millions de paysans non-Russes qui main
(Le président : “Mettons au vote —
tenant s’y sentent étrangers. C’est préci
quinze, dix ou cinq ? Qui est pour quinze
sément là la tâche du parti. Je me per
mettrai de dire que le préjugé commu minutes ? Pour dix ?” La majorité est
pour dix.)
niste qui existe chez tant de com mu
nistes ne nous est pas propre et a existé Camarades, de quoi s’agît-il ? A mon
chez bien des socialistes. Je puis vous rap avis, le préjugé communiste est encore
peler un passage de la correspondance de une explication insuffisante. Je pense
Marx avec Engels, un passage très carac que Staline en est resté au bord d ’une ex-
téristique que Vladimir Illitch a aussi uti (3) Paul Lafargue (1842-1911) était en 1866 re
lisé dans ses vieux articles. Je vais vous présentant de l ’Espagne au conseil général de
l'Internationale, mais également membre de sa
le lire. seciion londonienne “La Jeune France” , qui avait
D iscutant de la guerre austro-hon vivement critiqué l’accent mis par Marx sur la
groise dans une lettre à Engels datée du question polonaise.
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au nom de l’Ukraine, bien que personne cessions de toute rUnïon, et même je la ré
ne lui en ait donné le droit. Même à la clamerais. Mais pas en restant indifférent à
fondation de la Constitution de l’Union, la façon dont il est décidé de le créer.
ils n’avaient pas ce droit. Et qu’arrive- Le secrétariat du comité central nous
t-il encore ? Je vais vous donner quel a répondu que le congrès pan-Union des
ques faits supplémentaires. Dès qu’on a soviets avait décidé que les fonctions de
eu voté la Constitution de l’Union, les construction de l ’Union seraient placées
commissariats ont commencé à centra de façon temporaire sous le contrôle du
liser. Une dépêche de presse des Izvestüa comité exécutif russe, dans lequel il n’y
a indiqué qu’on crée des secrétariats a pas une seule république ou une seule
pour diriger les républiques dans les nationalité représentées et qui peut main
commissariats russes suivants : écono tenant trancher de tout ce qui touche à la
mie nationale, travail, finances. richesse des républiques. Mais je deman
de si le com ité central exécutif pan-
Cela signifie que Union connaissait la résolution du comi
té central ? Je ne sais pas ce que le secré
ce sera pire que jamais tariat va répondre, mais le fait qu’il n’en
Q u’est-cc que cela signifie ? Cela a pas été question dans la première ré
signifie que ce sera pire que jamais et ponse est une preuve manifeste.
que ce n ’est que quand le secrétariat du Bien que nous ayons eu dans le passé
comité central a commencé à les contrô bien des preuves indiscutables que nos
ler qu’ils se sont abstenus de faire ce organes centraux soviétiques cédaient à
pour quoi ils avaient été créés. Vous al une “psychologie d ’étroitesse d ’esprit”,
lez me dire, camarades, qu’il y a un co on leur a donné dix et même vingt fois
mité central, mais je dois dire que la tra plus de droits qu’auparavant dans la
gédie réside pour nous dans le fait que le Constitution de l’Union. Au lien de limi
point de vue de l ’étroitesse — pour le ter leurs droits et de les restreindre, on
quel la direction du pays n ’est pas une leur donne an contraire, comme une ré
question politique, internationale ou in compense, une décoration, une prime
térieure, mais une question de commodi pour ce gâchis q u ’ils ont fait dans la
té —, ce point de vue exerce une telle question nationale au détriment de la po
pression sur le comité central qu’il cons litique du parti et de l’Etat, au détriment
titue parfois un obstacle. de notre politique étrangère (et j ’ai une
On a quelques événements typiques quantité de matériaux sur la façon dont
extraordinaires. Au plénum du 24 février notre politique est perçue à l’étranger),
du comité central, on a décidé : "// est on leur donne encore plus de fonctions.
confirm é dans la procédure du parti Après décembre, après le premier con
qu'avant d ’établir des organes normaux grès des soviets de l ’Union, ils sont de
de l ’Union, on ne modifierait pas le sys venus m aîtres de notre vie à tous. Il
tème existant des rapports entre organes n ’existe pas d ’initiative qui puisse être
soviétiques." On a décidé cela en février. prise par les républiques nationales dont
Pas de changem ent dans les rapports on puisse dire d ’avance qu’elle serait au
mutuels. En mars, on se trouve en pré torisée. Le comité exécutif d ’un district
sence de toute une série d ’actes législa connaît mieux ses droits que les républi
tifs signés par l ’URSS. Soit dit en pas ques nationales.
sant, le plus typique était celui sur le co
mité des concessions. Qu’est-ce que cela La façon dont nous
veut dire ? Cela veut dire que le comité
des concessions va s’occuper de la ri avons construit l'Union
chesse de toutes les républiques, de l ’acier n'était pas juste
d ’Ukraine, du charbon, du pétrole, du
m anganèse, etc., des zones périphéri Ma position, camarades, c’est que la
ques. C’est cela, le comité des conces façon dont nous avons construit T Union
sions. Bien sûr, sur le fond, je ne suis pas n ’était pas juste. Vous le savez, ce n’est
opposé à la création d’un comité des con pas seulement mon opinion, c’est aussi
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celle de Lénine. J’ai mis en garde contre taux, comme si ces aspects étaient inclus
l ’énorme erreur que l’on se préparait à dans les thèses. Mais cet aspect n’est pas
faire en septembre, dans un mémoran dans les thèses.
dum particulier au comité central. Cama
rades, quelle est la conclusion de tout
cela ? La conclusion, c ’est que nous Quelqu'un
pouvons écrire dix résolutions supplé
mentaires, mais que, sauf qu’il faudra les nous reprochera
classer dans les bibliothèques et les ar notre hypocrisie
chives, il n ’en sortira rien, Il nous faut
résoudre cette question dans la pratique. Pour cette raison, camarades, je juge
Le camarade Staline a déjà déposé ici un nécessaire que, dans ces thèses — sous
autre amendement en faveur d ’un sys une forme ou sous une autre, je ne veux
tème à deux chambres. pas discuter ici de la question de savoir à
quelle thèse il faut ajouter, c ’est l’affaire
de Staline ou du comité centrai —, il soit
Enlever mentionné ce que Vladimir Illitch nous a
dit et répété dans le passé, et que nous
aux commissariats avons discuté ici, à savoir que, si nous
de l'Union devons devenir le centre de la lutte des na
tionalités opprimées en dehors des fron
les neuf dixièmes tières de l’URSS, il nous faut, à l’inté
de leurs pouvoirs rieur, dans les frontières de l ’URSS,
prendre une position juste sur la question
Mais ü faut aller plus loin de façon nationale. Car si nous parlons d ’autodé
décisive, il nous faut enlever aux com termination nationale sur le front exté
missariats de LUnion les neuf dixièmes rieur, mais ne la permettons pas à l ’inté
de leurs pouvoirs et les donner aux répu rieur, alors, de toute évidence, quelqu’un
bliques nationales. (Applaudissements,) nous reprochera notre hypocrisie. Je
Camarades, comme je dépose le premier vous rappelle les paroles de Vladimir II-
amendement, permettez-moi de l ’expli litch : “Nous ne pouvons pas nous per
quer. Le camarade Staline, dans sou pre mettre la moindre erreur dans ce do
mier discours, pas celui, tout à fait oppo maine, parce que, tout en sapant notre
sé, d’aujourd’hui, mais son premier dis sincérité principielle — ce sont ses pro
cours, dans lequel il a manifesté beau pres paroles —, cela peut aussi saper
coup d’attention à la question nationale, notre lutte de défense des nationalités
a indiqué qu’en plus des circonstances opprimées contre ! ’impérialisme. ”
intérieures, il y a aussi des circonstances
de nature extérieure, et il a indiqué en
même temps la signification colossale "Réaliser
que la question nationale aura dans la ré
volution qui vient, du fait de l’inévitable une solution juste
confrontation entre les nations d’Orient à la question nationale
et les Etats impérialistes d’Occident. On
pourrait ajouter aussi un autre aspect, dans les frontières
peut-être insignifiant, mais qui oblige à
traiter la question nationale intérieure
de rUnion soviétique”
avec un soin particulier, c’est la question C ’est pourquoi je propose que vous
nationale en Occident. Mais malheureu incluiez la thèse qui suit.
sement, le camarade Staline n ’y a même Aujourd’hui, en commission, c’était
pas fait référence. Rien n ’est dit sur trop long, nous l’avions pris à nos thèses
l ’Occident et l ’Orient ; aujourd’hui, en ukrainiennes, mais je l’ai raccourci et je
commission, Staline a dit que peut-être, propose ce nouveau texte modifié : “La
si l’on ajoutait un amendement sur l’Oc signification révolutionnaire colossale
cident, cela affaiblirait les aspects orien qui transform e les luttes des nations
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orientales et des colonies pour leur libé mité central de l’Union, 280, sinon plus,
ration du joug des Etats impérialistes et viennent de la RSFSR (4) et 80 du reste
aussi la reconstitution de mouvements des républiques indépendantes toutes en
européens de libération dans diverses semble.
provinces occupées rend plus nécessaire Q u’est-ce que la commission a ac
encore pour le parti d ’assumer la res cepté aujourd’hui ? Que, dans ce qu’on
ponsabilité de réaliser une solution théo l’on appelle le second étage des nationa
rique et pratique juste à la question na lités — note?, bien ce mot —, les natio
tionale dans les frontières de l'Union so nalités participeront avec un nombre de
viétique. voix égal. Ainsi, chacune des républi
Ce n ’est que l ’accord le plus strict ques et régions autonomes de la RSFSR
entre notre politique sur la question na aura quatre voix. La région centrale en
tionale à l ’intérieur et la politique que aura quatre, l’Ukraine quatre et la Biélo
nous propageons sur la question natio russie quatre. A quoi arrive-t-on 7 En
nale dans notre ligne du parti et de i’Etat réalité, ia RSFSR aura 64 ou 70 voix,
hors de nos frontières qui peut donner à l’Ukraine et la Biélorussie quatre cha
l ’Umon soviétique et au Parti commu cune. Oui, vraiment, la position du ca
niste l ’autorité morale et la sincérité marade Staline se révèle très confortable,
principielte qui feront d ’eux, au sens le et pourtant il dit : ‘‘Je reconnais toutes
plus large, la base de la lutte du proléta les nationalités et vous ne voulez pas re
riat mondial contre l'impérialisme.” connaître les Kirghizes,"
(Staline intervient, demandant le rejet (Des voix : “C ’est vrai.")
de l ’amendement. Il est rejeté.) Si c’est vrai, alors permettez-moi de
Camarades, mon deuxième amende vous dire : je suis prêt à signer ce projet
ment a une bien plus grande signification, très radical de Staline s’il est disposé à
bien que le premier ait eu aussi une grande ce que Kirghizie, Turkestan et toutes les
importance. Le deuxième amendement républiques autonomes deviennent des
concerne notre situation intérieure. républiques indépendantes. Alors, cha
cune pourra entrer dans le second étage
sur un pied d ’égalité,
Aucune garantie à nous,
républiques individuelles A quoi aboutissons-nous,
Nous considérons — et je parle ici au
nom des camarades ukrainiens — que la en réalité ?
plus grosse erreur a été commise au Mais à quoi aboutis sons-nous, en réa
jourd’hui dans le groupe où l ’on a ac lité ? Pourquoi créons-nous un second
cepté la formulation de Staline sur le étage ? Pour que chaque république indi
système à deux étages. Avant tout, cama viduelle puisse recevoir, en fonction de
rades, pour éviter de perdre du temps, ses besoins et de ses capacités fiscales,
nous sommes les partisans les plus déci de l ’aide de l’allocation centrale. Mais
dés du système à deux étages. Aussi, ce les républiques autonomes ont une seule
n’est pas la question, mais quelque chose allocation dans la RSFSR, un seul Con
d ’autre. Pourquoi a-t-on créé un système seil des ministres général de la RSFSR,
à deux étages ? Afin de donner des ga un seul commissariat central de la RSFSR
ranties aux républiques individuelles. — elles sont automatiquement liées à la
C ’est là la base du système à deux éta RSFSR. Ainsi, il arrivera que, dans une
ges. Mais dans la résolution qui a été seule pièce au comité central exécutif de
adoptée aujourd’hui, non seulement le l’Union, ils poursuivront tous la même ligne
système à deux étages ne nous donne au
cune garantie à nous, républiques indivi (4) La RSFSR (Rossisskaia SoLialistitcbeskaia
duelles, mais au contraire, en réalité, il Federaüvnaia Sovietskaia Respublika), ou Répu
blique socialiste soviétique fédérée de Russie,
renforce encore pins le système déjà réunissait les territoires et populations propre
existant, un système qui opère de la fa ment russes et, de loin, l’unité la plus puissante
çon suivante : sur les 360 députés au co parmi les républiques socialistes et leur Union,
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unique, puis, dans la seconde pièce, ils di un exemple de libéralisme et de nationa
ront qu’ils sont des républiques indépen lisme démocratique, que Staline utilise
dantes et individuelles. Non, permettez- contre notre systèm e à deux étages
moi, si elles sont indépendantes, alors comme argument, alors elle devrait créer,
elles doivent l ’être réellement, c ’est-à- en dessous de son propre comité central
dire couper leurs liens avec la fédération. exécutif de l’Union, un second étage où
Je considère comme absolument néces elle inviterait ces républiques.
saire, étant donné les différences de ni Si nous nous opposons résolument
veau de développement politique et cul aux propositions du camarade Staline, ce
turel, et pour défendre la fédération, n ’est pas parce que nous avons moins
qu’il n'y ait pas dans le second étage des
d ’attachement que d ’autres à l ’égalité.
nationalités, mais des unités étatiques. Il
S’il faut parler librement et franchement,
y a longtemps que nous avons dit à Sta
line que nous ne voulions pas avoir le il n’est pas nécessaire de créer un second
même nombre de voix que la RSFSR. étage et il n ’est pas nécessaire de dire
Non, nous sommes bien plus humbles. que cela va développer une base pour la
Nous serions satisfaits si la RSFSR se garantie des droits des républiques indi
contentait de n ’avoir pas plus de deux viduelles. C ’est pourquoi je soutiens
cinquièmes des voix dans le second étage l’amendement suivant : “Aucune unité
et si ces deux cinquèmes étaient divisés étatique unique participant au second
entre les républiques. C ’est certes son af étage ne peut avoir plus de trois cin
faire, mais si la RSFSR voulait donner quièmes des voix. ”
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