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Chapitre 3 Introduction au Cloud Computing

Introduction :

Le Cloud est geé neé ralement mateé rialiseé par un nuage qui dit « vous ne
voyez pas ce qu’il y a aà l’inteé rieur mais ne vous inquieé tez pas ça
fonctionne »

I. Généralités sur le Cloud Computing :

I. 1. Introduction et historique de Cloud Computing :


I. 1.1. Introduction :

Le « Cloud Computing », traduit de l’anglais « informatique dans les


nuages », n’est pas une nouvelle technologie en soi, mais une nouvelle
approche de l’informatique, comprenant un certain nombre d’ideé es
difficiles aà appreé hender. En feé vrier 2011, la socieé teé IPSOS1 en
partenariat avec Microsoft a interrogeé diffeé rentes entreprises aà ce sujet.
Le constat : 82% des TPE-PME ne pouvaient pas deé finir preé ciseé ment ce
qu’est le concept du Cloud Computing, alors que 52% d’entre elles
utilisaient deé jaà une solution de type Cloud. De manieà re geé neé rale, on
peut assimiler le « Cloud Computing » aà un regroupement de
ressources informatiques exploiteé es, aà distance et aà la demande, par de
nombreux clients externes, sous forme de services aà la consommation.
Les traitements informatiques ne sont donc plus reé aliseé s sur le poste
utilisateur ou sur un serveur interne mais deé porteé s dans un centre de
donneé es virtuelles maintenues par le prestataire de service Cloud.
L’objectif eé tant de reé duire la complexiteé de l’informatique.

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I. 1.2. Historique :

Il est communeé ment admis que le concept de Cloud Computing a eé teé


initieé par le geé ant Amazon en 2002. Le cybermarchand avait alors
investi dans un parc informatique afin de Pallier les surcharges des
serveurs deé dieé s au commerce en ligne constateé es durant les feê tes de fin
d’anneé e. A ce moment-laà , Internet comptait moins de 600 millions
d’utilisateurs mais La freé quentation de la toile et les achats en ligne
eé taient en pleine augmentation. En deé pit de cette augmentation, les
ressources informatiques d’Amazon restaient peu utiliseé es une fois que
les feê tes de fin d’anneé e eé taient passeé es. Ce dernier a alors eu l’ideé e de
louer ses capaciteé s informatiques le reste de l’anneé e aà des clients pour
qu’ils stockent les donneé es et qu’ils Utilisent les serveurs. Ces services
eé taient accessibles via Internet et avec une adaptation en temps reé el de
la capaciteé de traitement, le tout factureé aà la consommation.

Cependant, ce n’est qu’en 2006 qu’Amazon comprit qu’un nouveau mode


de consommation de l’informatique et d’internet faisait son apparition.

Bien avant la naissance du terme de Cloud Computing, utiliseé par les


informaticiens pour qualifier l’immense neé buleuse du net, des services
de Cloud eé taient deé jaà utiliseé s comme le webmail2, le stockage de
donneé es en ligne (photos, videé os,…) ou encore le partage d’informations
sur les reé seaux sociaux.

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La virtualisation est un concept beaucoup plus ancien qui constitue le


socle du Cloud Computing. La virtualisation regroupe l’ensemble des
techniques mateé rielles ou logicielles permettant de faire fonctionner, sur
une seule machine physique, plusieurs configurations informatiques
(systeà mes d’exploitation, applications, meé moire vive,…) de manieà re aà
former plusieurs machines virtuelles qui reproduisent le comportement
des machines physiques. C’est le fait de formaliser une offre de services
informatiques deé mateé rialiseé s aà la demande en direction des entreprises
qui a eé teé le moteur de deé veloppement du Cloud Computing en tant que
tel.

I. 1.3. Définition :

Le Cloud Computing (que l’on appelle aussi en français le nuage


informatique) fournit des services ou des applications informatiques en
ligne, accessibles partout, aà tout moment, et de n’importe quel terminal
(smartphone, PC de bureau, ordinateur portable et tablette) deà s lors
qu’il posseà de un navigateur Internet.

Pour eê tre plus preé cis, le Cloud Computing permet de partager, chez un
fournisseur d’offres Cloud, une infrastructure, une solution applicative
ou encore une plateforme aà tout utilisateur qui en fait la demande via un

simple site internet (aussi appeleé portail) en libre-service.

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Figure (11)

Le modeà le Cloud Computing se diffeé rencie par les cinq caracteé ristiques
essentielles suivantes:

 Accès aux services par l’utilisateur à la demande:

La mise en œuvre des systeà mes est entieà rement automatiseé e et c’est
l’utilisateur, au moyen d’une console de commande, qui met en place et
geà re la configuration aà distance.
 Accès réseau large bande:

Ces centres de traitement sont geé neé ralement raccordeé s directement sur
le backbone Internet pour beé neé ficier d’une excellente connectiviteé . Les
grands fournisseurs reé partissent les centres de traitement sur la planeà te
pour fournir un acceà s aux systeà mes en moins de 50 ms de n’importe
quel endroit.

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 Réservoir de ressources (non localisées):

La plupart de ces centres comportent des dizaines de milliers de


serveurs et de moyens de stockage pour permettre des monteé es en
charge rapides. Il est souvent possible de choisir une zone geé ographique
pour mettre les donneé es “preà s” des utilisateurs.
 Redimensionnement rapide (élasticité):

La mise en ligne d’une nouvelle instance d’un serveur est reé aliseé e en
quelques minutes, l’arreê t et le redeé marrage en quelques secondes.
Toutes ces opeé rations peuvent s’effectuer automatiquement par des
scripts. Ces meé canismes de gestion permettent de beé neé ficier pleinement
de la facturation aà l’usage en adaptant la puissance de calcul au trafic
instantaneé .
 Facturation à l’usage:

Il n’y a geé neé ralement pas de couê t de mise en service (c’est l’utilisateur
qui reé alise les opeé rations). La facturation est calculeé e en fonction de la
dureé e et de la quantiteé de ressources utiliseé es. Une uniteé de traitement
stoppeé e n’est pas factureé e.
I. 1.4. Les avantages de Cloud Computing :

 La puissance de calcul et de stockage aà la demande.

 L'optimiser des couê ts : Fonction de la dureé e de l'utilisation du


service rendu et ne neé cessite aucun investissement preé alable.

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 Services eé volutifs et support des monteé es de charges : Elasticiteé


du nuage.

 Fiabiliteé des services : Infrastructures performantes posseé dant


des politiques efficaces de toleé rance aux pannes.

 Fiabiliteé des services : Infrastructures performantes posseé dant


des politiques efficaces de toleé rance aux pannes.

I. 1.5. Les inconvénients de Cloud Computing :

 la seé curiteé .

 l'interopeé rabiliteé des donneé es et des applications et de leur


portabiliteé .

 La gouvernance et l’administration.

 Le monitoring et meé trique.

I. 1.6. Les différents services :

Le Cloud Computing peut eê tre deé composeé en trois couches :

 Application (SaaS, Software as a Service).


 Plate-forme (PaaS, Platform as a Service).
 Infrastructure (IaaS, Infrastructure as a Service).

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Les couches du Cloud Computing

Figure (12)

La Figure ci-dessus repreé sente les diffeé rentes couches du Cloud


Computing de la couche la moins visible pour les utilisateurs finaux aà la
plus visible. L’infrastructure as a Service (IaaS) est plutoê t geé reé e par les
architectes reé seaux, la couche PaaS est destineé e aux deé veloppeurs
d’applications et finalement le logicielle comme un service (SaaS) est le
« produit final » pour les utilisateurs.

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 Infrastructure as a Service (IaaS)

Seul le serveur est deé mateé rialiseé . Un prestataire propose la location


de composants informatiques comme des espaces de stockages, une
bande passante, des uniteé s centrales et des systeà mes d’exploitation. Les
utilisateurs d’une IaaS peuvent donc utiliser aà la demande des serveurs
virtuels situeé s dans des Datacenter sans avoir aà geé rer les machines
physiques

(couê ts de gestion, remplacement de mateé riel, climatisation, eé lectriciteé ...)

L’IaaS offre une grande flexibiliteé , avec une administration aà


distance, et permet d’installer tout type de logiciel. En revanche, cette
solution neé cessite la preé sence d’un administrateur systeà me au sein de
l’entreprise, comme pour les solutions serveur classiques. Parmi les
prestataires d’IaaS, on peut citer : Amazon avec EC2 ou Orange Business
Services avec Flexible Computing.

 Platform as a Service (PaaS)

Le mateé riel (serveurs), l’heé bergement et le Framework


d’application (kit de composants logiciels structurels) sont
deé mateé rialiseé s. L’utilisateur loue une plateforme sur laquelle il peut
deé velopper, tester et exeé cuter ses applications. Le deé ploiement des
solutions PaaS est automatiseé et eé vite aà l’utilisateur d’avoir aà acheter des

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logiciels ou d’avoir aà reé aliser des installations suppleé mentaires, mais ne


conviennent qu’aux applications Web

Les principaux fournisseurs de PaaS sont : Microsoft avec AZURE,


Google avec Google App Engine et Orange Business Services.

 Software as a Service (SaaS)

Le mateé riel, l’heé bergement, le Framework d’application et le logiciel


sont ddeé mateé rialiseé s et heé bergeé s dans un des Datacenter du fournisseur.
Les utilisateurs consomment les logiciels aà la demande sans les acheter,
avec une facturation aà l’usage reé el. Il n’est plus neé cessaire pour
l’utilisateur d’effectuer les installations, les mises aà jour ou encore les
migrations de donneé es.

Les solutions SaaS constituent la forme la plus reé pandue de Cloud


Computing. Les prestataires de solutions SaaS les plus connus sont
Microsoft – offre Office365 (outils collaboratifs) Google – offre Google
Apps (messagerie et bureautique).

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Figure (13)

I. 1.7. Modèles de déploiement :

 Le nuage privé :

L’infrastructure d’un nuage priveé n’est utiliseé e que par un unique client.

Elle peut eê tre geé reé e par ce client ou par un prestataire de service et peut
eê tre situeé e dans les locaux de l’entreprise cliente ou bien chez le
prestataire, le cas eé cheé ant. L’utilisation d’un nuage priveé permet de
garantir, par exemple, que les ressources mateé rielles alloueé es ne seront
jamais partageé es par deux clients diffeé rents.

 Le nuage communautaire :

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L’infrastructure d’un nuage communautaire est partageé e par


plusieurs organisations indeé pendantes et est utiliseé e par une
communauteé qui est organiseé e autour des meê mes besoins, vis-aà -vis de
son utilisation. Par exemple, dans le projet Open Cirrus, le nuage
communautaire est partageé par plusieurs universiteé s dans le cadre d’un
projet scientifique commun. Son infrastructure peut eê tre geé reé e par les
organisations de la communauteé qui l’utilise ou par un tiers et peut eê tre
situeé e, soit au sein des dites organisations, soit chez un prestataire de
service.

 Le nuage public :

L’infrastructure d’un nuage public est accessible publiquement ou pour


un large groupe industriel. Son proprieé taire est une entreprise qui vend
de l’informatique en tant que service.

 Le nuage hybride :

L’infrastructure d’un nuage hybride est une composition de deux ou


trois des types de nuages preé ceé demment citeé s. Les diffeé rents nuages qui
la composent restent des entiteé s indeé pendantes aà part entieà re, mais sont
relieé s par des standards ou par des technologies proprieé taires qui
permettent la portabiliteé des applications deé ployeé es sur les diffeé rents
nuages. Une utilisation type de nuage hybride est la reé partition de
charge entre plusieurs nuages pendant les pics du taux d’utilisation.

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II. Architecture du Cloud Computing :

Alors que le marcheé du Cloud Computing continue de se deé velopper,


une varieé teé de modeà les de deé ploiement Cloud apparaîêt. Les modeà les de
Cloud sont geé neé ralement classeé s, d'une part, en fonction de
l'emplacement du deé ploiement de l'environnement de Cloud Computing
(qui distingue le Cloud public du Cloud priveé , communautaire
et hybride) et, d'autre part, en fonction des services informatiques et de
la couche applicative fournis par le Cloud (distinction entre Clouds IaaS,
PaaS et SaaS). Quel que soit le modeà le de Cloud utiliseé par une
organisation, les Clouds preé sentent geé neé ralement certaines similariteé s
au niveau des eé leé ments composant leur architecture. Un Cloud se
caracteé rise donc preé ciseé ment par ces composants speé cifiques de
l'architecture de Cloud Computing.

II. 1. Éléments communs de l'architecture de Cloud

Computing :
 Couche de virtualisation : La virtualisation des serveurs et des
systeà mes de stockage jouent un roê le cleé dans l'architecture de
Cloud Computing, en offrant l'un des principaux avantages du
Cloud : l'agiliteé . La couche de virtualisation permet aux
fournisseurs d'autoriser ou de bloquer l'acceà s aux serveurs
Cloud, en fonction des besoins des utilisateurs du service.
 Stockage évolutif horizontal : L'eé volutiviteé est une autre marque
de distinction de l'architecture de Cloud Computing. En matieà re

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de stockage, elle reé sulte geé neé ralement de technologies exploitant


des ensembles importants de composants mateé riels standard,
qui peuvent eê tre facilement deé veloppeé s sur demande, aà moindres
frais, au fur et aà mesure de l'eé volution des besoins en matieà re
d'infrastructure et de stockage.
 Mécanismes de prise en charge d'utilisateurs multiples : Un
service Cloud doit permettre la seé paration physique ou virtuelle des
donneé es stockeé es pour chaque utilisateur et eê tre capable de retracer
le suivi de l'utilisation du service par utilisateur. Il est inteé ressant de
noter que la prise en charge d'utilisateurs multiples est une
caracteé ristique inteé grale, meê me dans les Clouds priveé s : dans ce
contexte, les divers services ou groupes de travail d'une entreprise
repreé sentent les diffeé rents utilisateurs.

 API Web : Un autre eé leé ment cleé de l'architecture de Cloud Computing


est l'ensemble d'API Web (utilisant des meé thodes standard telles que
les appels HTTP RESTful, XML et SOAP) au travers desquelles les
services Cloud peuvent eê tre invoqueé s. Ces API permettent la mise aà
disposition des services par le biais d'un navigateur Web standard
ou d'une autre application cliente HTTP.
III. Fonctionnement du Cloud privé :

Ce type de Cloud est creé eé et geé reé en interne pour les besoins d'une
entreprise. Les serveurs heé bergeant les services sont localiseé s dans les
baê timents de l'entreprise accessible aà travers un reé seau seé curiseé ,

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interne et fermeé . Il est sous l'administration de la direction du service


informatique. dans ce cas, l'entreprise met sur pied sa propre politique
de gestion de son Cloud.

Le Cloud priveé est une nouvelle approche qui ameé liore l'organisation
et la gestion des services et de ressources informatiques, mais aussi la
façon dont l'entreprise les consomme et les met aà l'œuvre.

Les ressources informatiques ne remplissent plus des roê les preé deé finis
et limiteé s, elles forment un pool flexible dans lequel les processus et le
personnel de l'entreprise viennent puiser en fonction des besoins et au
moment preé cis ouà ils en ont besoin.

Toute entreprise publique ou priveé e peut mettre sur pied son propre
Cloud. Ceci aà des fins purement internes. Pour cela, il faudrait que
l'activiteé de l'entreprise s'y preê te et qu'elle dispose du mateé riel adeé quat,
d'une expertise dans ce domaine. Plusieurs entreprises se tournent vers
cette solution car, elles restent proprieé taires de leurs donneé es, et
controê lent le processus du deé but aà la fin.

IV. Virtualisation :

IV. 1. Historique de la virtualisation :

La virtualisation est neé e dans les anneé es 60, sous l’impulsion d’IBM. Les
premiers prototypes de virtualisation mateé rielle sont le systeà me CP-40,
lanceé en 1967, et le systeà me VM/370 qui connut un fort succeà s en
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entreprise, et est parfois encore en usage. Cette technologie eé tait surtout


reé serveé e aux entreprises utilisant des mainframes de plusieurs milliers
de dollars. Dans les anneé es quatre-vingt-dix, l’inteé reê t pour les
eé mulateurs de consoles de jeu ainsi que l’explosion du marcheé de
l’informatique personnelle ont fait prendre conscience aux entreprises
qu’il y avait un marcheé pour la virtualisation. La socieé teé VMware
deé veloppa et popularisa aà la fin des anneé es 1990 et au deé but des anneé es
2000 un systeà me proprieé taire de virtualisation logicielle des
architectures de type x86 pour les architectures de type x86. Les
logiciels libres Xen, QEMU, Virtual Box et les logiciels proprieé taires mais
gratuits Virtual PC, Virtual Server et VMware Server ont acheveé la
popularisation de la virtualisation dans le monde x86.

IV. 2. Définition de la virtualisation :

La virtualisation est l’ensemble des techniques mateé rielles ou


logicielles permettant de faire fonctionner, sur une seule machine
physique, plusieurs configurations informatiques (systeà mes
d’exploitation, applications, meé moire vive,…) de manieà re aà former
plusieurs machines virtuelles qui reproduisent le comportement des
machines physiques.

C’est le fait de formaliser une offre de services informatiques


deé mateé rialiseé s aà la demande en direction des entreprises qui a eé teé le
moteur de deé veloppement du Cloud Computing en tant que tel.

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IV. 3. Les types de la virtualisation :

IV. 3.1. Virtualisation de serveurs :

Pour mieux rentabiliser son parc informatique et utiliser plus


efficacement les ressources des serveurs disponibles, il est
inteé ressant de les "virtualiser". Pour cela, par un principe
d'eé mulation, une couche logicielle isole les ressources physiques des
systeà mes d'exploitation. Ceux-ci s'exeé cutent alors sur des "machines
virtuelles". Par ce principe plusieurs systeà mes d'exploitation
peuvent cohabiter sur une meê me machine, indeé pendamment l'un de
l'autre.

IV. 3.2. Virtualisation des postes de travail :

La virtualisation de postes de travail permet de virtualiser le systeà me


d’exploitation du poste de travail dans son ensemble, selon le meê me
principe que la virtualisation de serveurs.
Les diffeé rents postes virtuels ou physiques sont heé bergeé s dans un
Data center seé curiseé pour une meilleure disponibiliteé et une seé curiteé
accrue des donneé es. L’utilisateur utilise son poste par acceà s distant et
deé port d’affichage, comme s’il eé tait preé sent localement sur son poste.
IV. 3.3. Virtualisation des applications :

La technologie de virtualisation d’applications (anciennement appeleé e


publication d’applications ou server-based computing) permet de

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mettre aà disposition les applications comme un service en


s’affranchissant des contraintes techniques de deé ploiement.
L’ensemble des donneé es de l’utilisateur, ainsi que les applications,
sont heé bergeé es dans un Data center seé curiseé pour une meilleure
disponibiliteé et une seé curiteé accrue des donneé es.
Autrement dit, l’utilisateur peut acceé der aà ses applications de
n’importe ouà et aà tout moment par un navigateur internet avec une
ameé lioration de la qualiteé de service.
IV. 3.4. Virtualisation de réseau :

La virtualisation de reé seau est la reproduction logicielle compleà te


d’un reé seau physique. Les applications du reé seau virtuel s’exeé cutent de
la meê me manieà re que si elles se trouvaient sur un reé seau physique. La
virtualisation de reé seau preé sente les peé ripheé riques et services reé seau
logiques (ports, commutateurs, routeurs, pare-feu, reé partiteurs de
charge, VPN et autres) aux charges de travail connecteé es. Les reé seaux
virtuels offrent les meê mes fonctions et garanties que les reé seaux
physiques, avec les avantages opeé rationnels et l’indeé pendance vis-aà -vis
du mateé riel assureé s par la virtualisation.

IV. 4. Différentes techniques de virtualisation :

 L’isolation : qui consiste aà exeé cuter des applications dans un


environnement isoleé , l’exemple le plus connu est le chroot sous
Linux, qui permet de changer de racine.

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 L’hyperviseur de type 2 : C’est un logiciel speé cialiseé chargeé de


faire fonctionner des systeà mes d'exploitation inviteé s (guests) sur un
systeà me hoê te (host) en virtualisant ou eé mulant le mateé riel deé dieé aux
systeà mes inviteé s. Les systeà mes inviteé s ne voient et ne dialoguent
qu'avec ce mateé riel. On peut citer Virtual Box, VMware Workstation.
 Un hyperviseur de type 1 : (ou natif, bare-metal) est un logiciel
qui s'exeé cute directement sur une plateforme mateé rielle. Un systeà me
d'exploitation secondaire peut de ce fait eê tre exeé cuteé au-dessus du
hardware. L'hyperviseur type 1 est un noyau hoê te alleé geé et optimiseé
pour ne faire tourner initialement que des noyaux d'OS inviteé s
adapteé s et optimiseé s pour tourner sur cette architecture speé cifique,
les OS inviteé s ayant conscience d'eê tre virtualiser. Ils doivent eê tre
adapteé s.
 Machines virtuelles : La machine virtuelle constitue le mode de
virtualisation le plus connu, puisque populariseé aupreà s du grand
public, par l'intermeé diaire de la socieé teé VMware. L'ideé e avanceé e est
de reconstituer un environnement complet, y compris le mateé riel et
de mettre aà disposition une plate-forme compleà te de virtualisation,
capable de supporter diffeé rents environnements simultaneé ment.
 Noyau en espace d’utilisateur : Il est possible de consideé rer un
noyau comme une application. C'est la solution de virtualisation
proposeé e par exemple par User Mode Linux ou encore
coopeé rative Linux. Deà s lors l'acceà s au mateé riel ne s'effectue plus
que par un dialogue avec le noyau de l'hoê te. Cette solution est
donc assez restrictive en terme de capaciteé d'interaction puisque

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le noyau n'est alors plus utile que pour la gestion des applications
qui seront au-dessus de lui.

Conclusion :
Au terme de ce chapitre nous pouvons comprendre que les
organisations devront faire face aà des difficulteé s dans l’utilisation de
l’informatique en nuage en raison du fait que les applications ne
disposent pas d’une base architecturale solide. La complexiteé de la
migration vers l’environnement de Cloud sera trop grande, aà la fois
conceptuellement et physiquement. L’eé volutiviteé eé leveé de Cloud
Computing se heurte aà l’architecture de ‘application et de
l’infrastructure.

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