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Opérations de bétonnage

Caractéristiques fondamentales
du béton

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Yves Dénommé, ing., M.Sc.A.

Notre mission

Notre Mission

Promouvoir l’utilisation du béton prêt à l’emploi

Mobiliser nos membres et partenaires à adhérer aux bonnes pratiques de


l’industrie

1
Présentation de l’ABQ

L’Association béton Québec en quelques lignes…

Fondée en 1975

Regroupe près de 100 entreprises associées à l’industrie du béton

2014, plus de 4,25 millions de m3 de béton produit et livré au Québec

Soit environ 95% de la production québécoise.

Développement de système qualité depuis 1985

Présentation de l’ABQ

Consultez nos
Technobéton au

www.betonabq.org

2
Film: Code Chastenay

Caractéristiques
fondamentales du béton
.

4
Principales causes des problèmes de durabilité des
structures en béton

Caractéristiques fondamentales
du béton

Ciment: Béton:
Liant  poudre Produit final pour construire
Ingrédient du béton nos infrastructure
Réagit avec l’eau pour former
la «colle du béton»

10

5
Caractéristiques fondamentales
du béton

Production annuelle de matériaux et produits en 2007

Matériaux et
produits Tonnes

Béton 13 milliards


Ciment portland 2,36 milliards
Acier 1,34 milliards
Charbon 6,5 milliards
Pétrole brute 3,8 milliards
blé 606,4 millions
Environ 1 m3 de béton par
Sel 200 millions
habitant de la terre est produit
Sucre 162 millions annuellement
Adaptation de Aïtcin et Mindess, 2013 11

Caractéristiques fondamentales
du béton

Composition typique d’un béton (en volume)

Agent entraineur d’air


Réducteur d’eau
Superplastifiant
Réducteur de retrait
Retardateur
Accélérateur
Etc,

Normalement les formulations de béton sont exprimés en poids


pour faire 1m3
12

6
Caractéristiques fondamentales
du béton

Composition typique Composition typique


d’un mortier d’un coulis

Air Air
Liants Liants
Adjuvants Adjuvants
Eau Eau

Granulat fin
(sable)

13

Caractéristiques fondamentales
du béton

Vue en coupe de béton durci

Béton composé de calcaire Béton composé de gravier


concassé siliceux roulé
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7
Caractéristiques fondamentales
du béton

Résistance à la compression - mesure de la résistance maximale d’une


éprouvette de béton ou de mortier à une charge axiale, généralement exprimée
en mégaPascal (MPa) à l’âge de 28 jours.

Résistance en compression ( ƒc′ )


7 jours : 75 % à 28 jours
56 et 90 jours : 10 % à 15 % > 28 jours
La plupart des bétons d’usage général: 20 à 40 MPa
Béton à haute résistance, par définition: 70 MPa ou plus

excellent comportement aux efforts de compression

15

Caractéristiques fondamentales
du béton

Détermination de la résistance à la compression


Béton Mortier
CSA A23.2-9C CSA A3004-C2
Détermination de la résistance Méthode d’essai pour la
à la compression d’éprouvettes détermination des résistances à la
de béton cylindriques compression sur cube de 50 mm

16

8
Caractéristiques fondamentales
du béton

Résistance approximative du béton (flexion et traction)

Résistance en flexion
(module de rupture)
masse volumique normale : 8 % à 12 % de ƒc′

Résistance en flexion

Résistance en traction
Traction directe: 8 % à 12 % de ƒc′
Traction par fendage: 8 % à 14 % de ƒc′

Faible résistance aux


efforts de traction Traction par fendage

17

Caractéristiques fondamentales
du béton

Béton armé - matériaux


composite ayant un mariage
judicieux de matériaux aux
caractéristiques
complémentaires: l’acier pour sa
capacité à résister aux
contraintes de traction et le
béton pour sa capacité à résister
à la compression.

La résistance à la traction du
béton est admise nulle dans les
calculs de béton armé:

Source: Febelcem
18

9
Caractéristiques fondamentales
du béton

Rapport eau / ciment (E/C)


Rapport entre la masse d’eau et la masse de ciment dans un
mélange de béton, exprimé sous forme de décimale.

Rapport eau / liants (E/L)


Rapport entre la masse d’eau et la masse de liants dans un mélange de
béton, exprimé sous forme de décimale. Ne tient pas compte de l’eau
absorbée par le granulat.

19

Caractéristiques fondamentales
du béton

20

10
Effet de la cure sur l’acquisition de résistance du béton

La résistance mécanique du
béton augmente avec l’âge,
tant que la présence d’eau et
une température favorable
permettent l’hydratation du
ciment et qu’il contient du
liant non-hydraté

L’hydratation et les gains en


résistance cessent
pratiquement lorsque
l’humidité relative (HR) du
béton est inférieure à 80 %.
21

Caractéristiques fondamentales
du béton

Relation E/L et résistance à la compression

Quand le e/c ↓, il faut


augmenter « le dosage en
liant » pour garder le même
volume de pâte qui donne
la fluidité du béton

Source: Dosage et contrôle des mélanges de béton (DCMB) 22

11
Caractéristiques fondamentales
du béton

Acquisition de résistance du béton en pourcentage de la


résistance à 28 jours

Source: DCMB, Lange 1994


23

Caractéristiques fondamentales
du béton

24

12
Caractéristiques fondamentales
du béton

Influence de la taille du granulat sur la résistance à la compression

25

Caractéristiques fondamentales
du béton

Avantages de la réduction de la quantité d’eau Source: Febelcem

Augmente la résistance
Réduit la perméabilité
Accroît la résistance aux agents
atmosphériques
Améliore l’adhésion entre le béton et
l’armature
Réduit la tendance au retrait et à la
fissuration au séchage
Réduit les variations de volume
imputables au mouillage et au séchage

26

13
Caractéristiques fondamentales
du béton

Maniabilité — Propriété du béton frais qui


détermine ses caractéristiques à l’utilisation, c’est-à-
dire avec quelle facilité il sera malaxé, mis en place,
consolidé et fini.

27

Caractéristiques fondamentales
du béton

Facteurs affectant la maniabilité

Méthode et durée du transport


Quantité et caractéristiques des liants
Consistance du béton (affaissement)
Dimensions, forme et texture de surface des granulats
Air entraîné (%)
Quantité d’eau
Température du béton et de l’air ambiant
Adjuvants

28

14
Caractéristiques fondamentales
du béton

Effet de la température de mise en place sur l’affaissement

29

Caractéristiques fondamentales
du béton

Problèmes de consolidation?

Méthode de mise en place déficiente

Est-ce qu’il y avait des aiguilles vibrantes au


chantier?

Maniabilité du béton non-adapté à la géométrie de


l’ouvrage? (attention au classique 80±30 mm!)

Corrosion précoce des aciers d’armature

Faible résistance à la compression

Mauvaise durabilité…
30

15
Opérations de bétonnage
Ciments et ajouts cimentaires

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation par : Yves Dénommé, ing., M.Sc.A.

Ciments et ajouts cimentaires

Historique des liants

Les Égyptiens utilisaient un mélange de


chaux, d'argile, de sable et d'eau dans
les vers 2 600 avant notre ère.

Vers le 1er siècle de notre ère, les


Romains perfectionnent ce « liant ». En
y ajoutant de la terre volcanique de
Pouzzole, ils découvrent que le
mélange faisait prise sous l'eau. D’où le Source: LERM
terme pouzzolanne.
Chaux + pouzzolanes  silicate de calcium hydraté (C S H)

Ca(OH)2 + SiO2 amorphe  CSH


2

1
Pont du Gard

Panthéon

2
Ciments et ajouts cimentaires

Le Panthéon d’Hadrien, vers l’an 125

Diamètre intérieure de la
coupole: 43,3 m

Plus grande coupole du


monde en béton non
armé

Utilisation de granulats
de densité plus faible en
fonction de la hauteur

Source: Structures en béton armé


Patrick Paultre
5

Ciments et ajouts cimentaires

Historique des liants

La technologie du béton romain


fut perdue après la chute de
l'empire romain jusqu'à la
découverte du ciment Portland en
1824.

3
Ciments et ajouts cimentaires

Historique des liants

Le ciment portland a été breveté


par un maçon anglais, Joseph
Aspdin, en 1824.

Nommé en raison de sa couleur


semblable à celle de la pierre
provenant d’une carrière de la de
la presqu’île de Portland en
Angleterre, sur la Manche.

Source: Dosage et contrôle des


mélanges de béton
7

Ciments et ajouts cimentaires

Qu’est-ce le ciment portland?

Définition de base:
Poudre (grise ou blanche) que l’on
mélange avec de l’eau et des granulats
(sable et pierre) pour obtenir un matériau
qui durcit au bout de quelques heures.

Définition technique:
Liant hydraulique composé principalement
de silicates de calcium hydrauliques qui
font prise et durcissent en vertu d’une
réaction chimique avec l’eau.

4
Ciments et ajouts cimentaires

Fabrication du ciment portland

Ciments et ajouts cimentaires

Types de ciment (hydrauliques simples et composés)


Appellation Portland CPC composé Application

Ciment hydraulique Gub Dans les ouvrages en général lorsque les


GU (10) GUL propriétés spécifiques des autres types ne
d’usage général GULb sont pas nécessaires.
Ciment hydraulique à résistance HEb Ciment hydraulique à résistance initiale
HE (30) HEL
initiale élevée HELb élevée
Ciment hydraulique MSb Dans les ouvrages en général exposés à
moyennement résistant aux MS (20) - l’action moyennement agressive des
sulfates MSLb sulfates.
Ciment hydraulique très HSb Lorsqu’une résistance élevée aux sulfates
HS (50) -
résistant aux sulfates HSLb est requise.
Ciment hydraulique à chaleur MHb Pour des ouvrages en général lorsqu’une
MH (20) MHL
d’hydratation modérée MHLb chaleur d’hydratation modérée est requise.
Ciment hydraulique à faible LHb Lorsqu’une faible chaleur d’hydratation est
LH (40) LHL
chaleur d’hydratation LHLb requise.
adaptation tableaux 6 et 7, CSA A23.1-14
10

5
Ciments et ajouts cimentaires

Ciment portland au calcaire (CONTEMPRA)


L’ajout de 10% de calcaire dans le ciment Portland permet la réduction de
10% de clinker, donc de l’énergie et de GES

11

Ciments et ajouts cimentaires

Produits d’hydratation du ciment

C-S-H Portlandite Ettringite


(Silicate de Calcium Hydraté) (chaux hydratée, CaOH2)
Portlandite
C-S-H

12

6
Ciments et ajouts cimentaires

Ajout cimentaire- matériau qui, lorsque ajouté au ciment hydraulique,


contribue aux propriétés du béton durci par action hydraulique ou pouzzolanique,
ou les deux.

Type Identification ciment + eau

N Pouzzolane naturelle (ex: métakaolin)



C-S-H + CaOH2+ ettringite
Cendres volantes
F, CI, F : faible teneur en calcium (< 8 %),
CH Cl : teneur intermédiaire en calcium (8 à 20 %),
CH : teneur élevée en calcium (> 20 %) CaOH2 + ajout cimentaire
S Laitier de haut-fourneau granulé finement broyé 
SF Fumée de silice C-S-H
adaptation tableau 8, CSA A23.1-14
13

Ciments et ajouts cimentaires

Cendre volante – sous-produit des centrales thermiques


au charbon

Particules non combustibles entraînées par les fumées


lors de la combustion du charbon dans les chaudières
Cendre volante
des centrales thermique et captés par des 15-20 mm
dépoussiéreurs

Source: Portland Cement Association 14

7
Ciments et ajouts cimentaires

Laitier de haut fourneau - sous-produit issu de la fabrication de la fonte.

Le minerai de fer et le fondant (chaux


et dolomie) sont portés à haute
température (1400 à 1600°C) dans un
haut-fourneau.
Le laitier liquéfié, de densité plus
faible, vient en surface de la fonte en Laitier de haut fourneau
15-20 mm (selon broyage)
fusion 400 à 600 m2/kg
A la sortie du haut-fourneau, le laitier
de haut-fourneau est soumise à un
refroidissement brutal (la trempe)
Le laitier sous forme de sable est
séché et moulu en une poudre de fine
15

Ciments et ajouts cimentaires

Fumée de silice – sous-produit de la fabrication du


silicium métal et de ses alliages

Le silicium est produit dans des fours à arc électrique.


Les gaz dégagés sous forme de fumées sont du
monoxyde gazeux (SiO) qui s’oxyde (SiO2) pour ensuite
se condenser en particules vitrifiées amorphes d’une
finesse extrême.

Fumée de silice
Source: Silica Fume Association
0,1-0,2 mm
16

8
Ciments et ajouts cimentaires

Contributions de la fumée de silice

Effet total

Effet pouzzolanique

Effet filler

17

Ciments et ajouts cimentaires

Poudre de verre – verre broyé finement issu de la récupération

La section A3004-E1 Méthode normalisée pour l’évaluation d’autres ajouts


cimentaires pour le béton de la CSA A3000-13 présente les exigences
minimales à respecter pour les ajouts cimentaires alternatifs.
Travaux de recherche issus de la chaire de valorisation du verre dans les
matériaux dirigée par le Dr. Arezki Tagnit-Hamou
Licence de production à Tricentris

broyage
Source: Tricentris
18

9
Ciments et ajouts cimentaires

Ajouts cimentaires: dosages typiques dans le béton selon la


masse des liants

Cendre volante
Classe F 15 % à 25 %
Réactivité

Classe CH 15 % à 40 %
Laitier: 30 % à 45 %
Métakaolin: 10 % à 20 %
Fumée de silice: 5 % à 10 %

19

Ciments et ajouts cimentaires

Ajouts cimentaires: morphologie et surface spécifique

Fumée de silice Cendre volante Laitier de haut fourneau


0,1-0,2 mm 15-20 mm 15-20 mm (selon broyage)
*20 000 m2/kg **300 à 500 m2/kg **400 à 600 m2/kg

*surface spécifique par BET: adsorption d’azote -note: ciment GU: 300 à 400 m2/kg
**surface spécifique Blaine ciment HE: 500 à 600 m2/kg
fumée tabac: 10 000 m2/kg
20

10
Ciments et ajouts cimentaires

Effet filler
Effet total

Effet
pouzzolanique

21

Ciments et ajouts cimentaires

Ciments hydrauliques composés


Nomenclature: BHb-Axx\Byy\Czz
BHb Type de ciment
Ex. 1: Gub-8SF
Ciment hydraulique composé d’usage général BHb type de ciment composé à
base de ciment portland
contenant 8% fumée se silice
A Teneur de l’ajout prédominant
Ex.2 : Gub-22S/5SF
xx Ajout prédominant
Ciment hydraulique composé d’usage général
contenant 22% de laitier et 5% de fumée de B Teneur de l’ajout secondaire
silice
yy Ajout secondaire
Ex.3: Gub-25F/5SF
C Teneur de l’ajout tertiaire
Ciment hydraulique composé d’usage général
zz Ajout tertiaire
contenant 25% de cendre volante à faible
teneur en calcium et 5% de fumée de silice
22

11
Ciments et ajouts cimentaires

Avertissement
Pour les dosages élevés en ajouts cimentaires:
Période de cure plus longue peut être requise
Attention au bétonnage par temps «froid»
Possible que les résistances spécifiées soient plus que 28 jours (ex.: 56 jours)
Plus sensible à l’écaillage

Source: Portland Cement Association 23

Autres liants

24

12
Autres liants

CSA-A3002 – Ciments à maçonner et à mortier

Type de Description
ciment

N Ciment à maçonner type N

S Ciment à maçonner type S

MCN Ciment à mortier type N

MCS Ciment à mortier type S

25

Questions

26

13
Opérations de bétonnage
Les adjuvants et les fibres

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Yves Dénommé, ing., M.Sc.A.

Adjuvants – généralités –

Adjuvants: généralités

Adjuvants: dosage jusqu’à 2%


en volume

• Faibles dosages mais


éléments essentiels à la
formulation des bétons
modernes

1
Adjuvants – généralités –

Qu’est-ce qu’un adjuvant?


Tout ingrédient, autre que le ciment portland, l’eau et les granulats que l’on
ajoute au mélange immédiatement avant ou pendant le malaxage pour
améliorer les propriétés du béton.

Source: Dosage et
contrôle des mélanges de
béton
3

Adjuvants – généralités –

Pourquoi les utiliser?


Pour permettre de rencontrer les spécifications
Respect du rapport eau/liants
Durabilité (gel/dégel, écaillage, etc.)
Modifier la cinétique d’hydratation (accélérateur, retardateur)
Autres propriétés du béton frais et durci

Pour diminuer le coût du béton mis en place


Diminution du coût total des ingrédients du béton;
Accélération des cadences de décoffrage.

2
Adjuvants – généralités –

Pourquoi les utiliser?

Pour améliorer les propriétés du béton durci par une meilleure


homogénéisation du béton et par une réduction du rapport eau/liant.

résistance à court ou long terme;

module d’élasticité;

diminution de la perméabilité;

diminution de l’absorption;

augmentation de la résistance à l’abrasion;

augmentation de l’adhérence à l’acier d’armature.

Adjuvants – généralités –

Les différents types d’adjuvants

Adjuvants courants Adjuvants spécialisés


Réducteurs d’eau Agents de viscosité
standard Inhibiteurs de corrosion
moyenne portée Adjuvants réducteurs de
superplastifiant retrait
Entraîneurs d’air Agents moussants
Retardateurs de prise Imperméabilisants
Accélérateurs de prise Fibres…

3
Les réducteurs d’eau

Adjuvants – réducteurs d’eau –

Impact de l’ajout d’eau en chantier


Augmentation de l’affaissement, mais:

Diminution des propriétés du béton:


résistance à la compression
durabilité
des risques de fissuration
perméabilité
résistance au gel/gel et aux sels de
déglaçage
de la cohésion du béton, risque de
ségrégation

4
Adjuvants – réducteurs d’eau –

Avec superplastifiant ou
réducteur d’eau* Référence sans adjuvant
AFFAISSEMENT

4 1 Augmenter l’affaissement
(à teneur en eau constante)

3 1
2 Diminuer la teneur en eau
(à affaissement égal)

3 Diminuer la teneur en eau et


augmenter l’affaissement
2
4 Béton autoplaçant

RAPPORT EAU/LIANT
* la réduction d’eau et l’augmentation de la fluidité sont limitées pour les réducteurs d’eau Adaptation de Vénuat, 1984
9

Adjuvants – réducteurs d’eau –

Les différents types de réducteurs d’eau


Réducteurs d’eau standard (avec et sans retard de prise)
Réduction d’eau minimale 5%
Lignosulfonates, gluconates, sucres

Réducteurs d’eau moyenne portée (mid-range)


Rencontrent généralement les spécifications ASTM C494 type A ou F

Superplastifiants (avec et sans retard de prise)


Réduction d’eau minimale 12% et allant à plus de 30%
Polynaphtalène sulfonate (PNS)
Polymélamine sulfonate (PMS)
Polycarboxylate (PCP = PCE = PC)
10

5
Adjuvants – réducteurs d’eau –

Représentation schématique des superplastifiants

neutre
PNS, PMS ,
NS copolymères,
MS copolymères -
- - -
autres copolymères
- - - -
- - -
- - -
- - - - chargé
-
- -
- - - -
- -

- - - - - - - - - - - -
Polycarboxylate

Source: Jolicoeur, UdeS


11

Adjuvants

Ciment  15 000 nm
FS  100 nm
FS Chaîne latérale  4-30 nm
FS Backbone  15-30 nm

Grain de ciment
Cement - - - - - - - - -- - -

FS

12

6
Adjuvants – réducteurs d’eau –

Dispersion avec superplastifiant

Ciment Eau Etat dispersé du


ciment
+


Ajout d’un
Grumeaux Superplastifiant

Grain de
ciment
Meilleure hydratation qu’un
Adaptation du SYNAD réducteur d’eau standard
13

Stabilisateurs d’affaissement

14

7
Adjuvants
– Stabilisateur d’affaissement –

Stabilisateur d’affaissement
(ASTM C494 type S ou A)
Source: BASF
Rétention et ouvrabilité sans retard
de prise préjudiciable
Niveaux modulables de rétention
et de maniabilité selon le dosage
Améliore les résistances en
compression en bas âge et à long
terme
Procure une plus grande
constance de l’ouvrabilité
Limite le nombre de correction
d’affaissement en chantier
15

Adjuvants
– Stabilisateur d’affaissement –

Mode d’action des stabilisateurs d’affaissement


Stabilisateur
Adsorption du PolycarboxylateStabilisateur d’affaissement: d’affaissement
polycarboxylate conventionnel -
standard:  Faible densité -de charge -
-
 Faible adsorption -
-- initiale -
 Haute densité charge  Demeure en- solution
 Adsorption rapide - - Adsorption stabilisateur
- - - d’affaissement:
 Bonne fluidité initiale - -
-
Processus d’hydrolyse
- du
-
stabilisateur d’affaissement:
-  Lorsque la densité de
Hydratation du ciment: -
-- charge est assez élevée
 Consommation partiel du  Certains monomères - sont  Maintien de la fluidité
polycarboxylate standard - - -
instables à pH- alcalins -
=  Hydrolyse forme
- des
perte de fluidité groupements -carboxyliques
-
 Augmentation graduelle de la
Grain de ciment densité de charge pH: ~12,5
Monomère non-chargé et - Groupement Sous-produit provenant de
instable à pH alcalin carboxylique l’hydrolyse
16

8
Les agents
entraîneurs d’air

17

Adjuvants – agents entraîneurs d’air

Fonctions des agents entraîneurs d’air

Développer un réseau de bulles d’air microscopiques dans le béton afin d’offrir


une protection contre les cycles de gel/dégel et aux agents de déglaçage
(écaillage).

Autres avantages:
résistances aux sulfates
résistance à la réactivité alcali-silice
améliorer l’ouvrabilité

18

9
Adjuvants – agents entraîneurs d’air

Modes d’action des agents entraîneurs d’air

Tension actif (savon) Stabiliser les bulles Stabilisation par


d'air piégées par les adsorption sur les
turbulences générées grains de ciment
lors du malaxage du
Queue
Tête hydrophile béton
hydrophobe

19

Adjuvants – agents entraîneurs d’air

Modèle des pressions hydrauliques (Powers)


En gelant, l’eau augmente de volume de 9% créant
ainsi des efforts considérable de traction si
l’expansion est restreint
La formation de glace se fait graduellement en
fonction :
Diamètre des pores. L’eau gèle initialement dans
les gros pores
La concentration des ions en solution dans l’eau
Les bulles d’air agissent comme des vases
d’expansion pour l'eau poussée par la glace ou pour
la glace elle-même.

20

10
Adjuvants – agents entraîneurs d’air

Caractérisation du réseau de bulles d’air

Béton standard, L barre:


moyenne: 230 μm
aucun résultat individuel 260 μm
21

Adjuvants – agents entraîneurs d’air

Résistance à l’écaillage
(cycles de gel et dégel en présence de sels)

Exemple
d’écaillage sévère

22

11
Les retardateurs
de prise

23

Adjuvants
– retardateurs de prise –

Domaines d'application des retardateurs de prise:

Coulage du béton en continu;

Limiter la perte d’ouvrabilité;

Limiter les risques de joints froids

Coulage de béton par temps chauds;

Transports sur longues distances;

Pour les mises en place difficiles (ex.: coulage de piliers ou radiers);

Différer la prise pour des finis spéciaux (ex.: granulats exposés).


24

12
Adjuvants
– retardateurs de prise –

Mode d’action simplifié des retardateurs de prise

Ralentir la vitesse de réaction entre le ciment et l’eau en affectant le taux de


croissance des produits d’hydratation et/ou réduire la vitesse de pénétration de
l’eau sur les grains de ciments

État de l’hydratation à 3
heures à 20 °C

Adaptation du SYNAD
25

Adjuvants
– retardateurs de prise –

Résultats observés: retardateur de prise

Adaptation du SYNAD
26

13
Les accélérateurs
de prise

27

Adjuvants
– retardateurs de prise –

Domaines d'application des accélérateurs de prise

Accélérer le temps de prise, particulièrement par temps froids;

Accélérer les opérations de finition;

Réduire les temps de protection hivernal;

Réduire le temps pour obtenir les résistances spécifiées;

Réduire l’utilisation de l’eau chaude dans la fabrication du béton

Augmenter la cadence de décoffrage;

Réduire les coût globaux de construction.


28

14
Adjuvants
– accélérateurs de prise –

Accélérateurs non-chlorés Accélérateurs à base de


chlorure de calcium

N’apporte pas des ions N’est pas un antigel!


chlorures dans le béton comme
Augmentation du potentiel de
le chlorure de calcium
corrosion, du retrait et de la
N’entraîne pas la corrosion des réaction alcalis granulats
aciers d’armature Diminution de la résistance aux
sulfates

Peut causer une décoloration


du béton (tâches foncées et
pâles)

29

Adjuvants
– accélérateurs de prise –

Mode d’action simplifié des accélérateurs de prise


Accélérer le taux d’hydratation (prise) ainsi que l’augmentation de la résistance
Initiale du béton à jeune âge.

Cristaux Ajout de Ca+2 :

 formation de Ca(OH)2
 CSH

Grains de
Adaptation du SYNAD
ciment
Béton accéléré
Béton témoin
Accélération de l’hydratation des grains de ciment
30

15
Adjuvants
– accélérateurs de prise –

Accélérateurs de prise vs durcissement

31

Les réducteurs de retrait

32

16
Adjuvants
– réducteurs de retrait –

Les différents types de retrait:

Retrait plastique:
• Évaporation de l’eau de gâchage en cours de prise
Retrait endogène
• Volumes des hydrates < (volume ciment + volume eau)
Retrait de séchage
• Évaporation de l’eau dans les capillaires fermés : formation de
ménisques et tension sur le matériau
Retrait thermique
• Variation de température lors de l’hydratation

33

Adjuvants
– réducteurs de retrait –

Les retraits empêchés sont une des principales causes


de la fissuration des bétons:
Séchage
Fissure

Retrait de séchage

Éléments massif

Source: Gagné et Lessard


34

17
Adjuvants
– réducteurs de retrait –

En abaissant la tension de surface de l’eau:

sans réducteur de retrait avec réducteur de retrait

Adaptation: Jolicoeur

Source: Gaurav Sant & all., 2010

Réduction des tensions internes dues aux ménisques


35

Adjuvants
– réducteurs de retrait –

À surveiller

Entraînement d’air:
• Les AEA et les agents réducteurs de retrait fonctionnent sur des
mécanismes similaires: réduction de la tension de surface de l’eau
Durabilité au gel/dégel et écaillage
• Consulter votre adjuvantier pour utiliser le bon produit et choisir une formule
de mélange adaptée
• Plusieurs études démontrent une baisse de durabilité
Résistance à la compression:
• Une perte de résistance jusqu’à 15% à 28 jours peut être observée
• Compenser en abaissant le e/l

36

18
Adjuvants
– agent expansif à base de CaO–

L’agent expansif à base de CaO (ACI 223 type G):

Mécanisme d’action
• Le CaO contenu dans l’agent expansif interne réagit avec l’eau
présente dans le béton (principalement dans les 24 premières heures)
pour former du Ca(OH)2, soit de la portlandite, qui provoque
l’expansion contrôlée du béton après la prise du béton et durant son
durcissement. Mûrissement à l’eau important!

Source: Gagné et Lessard 37

Les inhibiteurs de
corrosion

38

19
Adjuvants
– Inhibiteurs de corrosion–

Béton sain: bonne protection contre la corrosion


Le béton est un milieu très alcalin
(pH=13) et assure alors la protection de
l’acier.
Fe3O4 béton
Fe2O3
Une mince couche d’oxyde, ou film passif
(solution solide de Fe3O4 - Fe2O3 g dont
l'épaisseur est de 10-3 à 10-1 μm), se acier
forme protège la barre d’armature. béton

La corrosion des aciers d'armature peut Film


acier passif
débuter si le film passif est détruit ou si
les pH de la solution interstitielle devient
Adaptation de W.R. Grace
trop faible

39

Adjuvants
– Inhibiteurs de corrosion–

Les étapes de la corrosion de armatures


Dépassivation progressive de l'acier par essentiellement:
• Carbonatation (baisse du pH);
• pénétration des ions chlorure
Propagation de la rouille produite par des réactions d'oxydation à la surface
du métal. Formation produits fortement gonflants (6x)
Aux endroits où la couche a été détruite, l'acier se dissous (zone anodique),
alors que le reste de la surface encore passivée correspond à la zone
cathodique

40

20
Adjuvants
– Inhibiteurs de corrosion–

Temps pour initiation de la corrosion pour un


environnement fortement sollicité en sel de déglaçage

Enrobage des armatures: 75 mm

Liant GU
Béton
Liant Gub/S/SF
E/L=0,42
Liant Gub/F/SF

CEGQ
CEGQ --2020 février
février 2013 2013 Source: adaptation de SIMCO
41

Les fibres

42

21
Les fibres

Applications selon le types de fibres


Microfibre synthétique
• Contrôler et atténuer les
fissures de retrait plastique
• Forme de monofilament très fin
ou fibrillé
• Longueur varie de 0,8 à 50 mm
et leur diamètre est inférieur à
0,2 mm
• Module de Young moyen de 3
à 5 GPa

43

Les fibres

Applications selon le types de fibres


Macrofibre synthétique
• Permet d’obtenir des résistances
d’ingénierie équivalentes à celles offertes
par le treillis métallique et les barres
d’armatures (calcul d’ingénierie
nécessaire)
• Contrôle et atténue les fissures de retrait
plastique
• Forme de filaments grossiers
• Longueur varie de 25 à 65 mm et leur
diamètre équivalent est de 0,2 à 1,2 mm
• Module de Young moyen de 5 à 10 GPa
44

22
Les fibres

Applications selon le types de fibres


Fibre d’acier
• Permet d’obtenir des résistances
d’ingénierie équivalentes à celles
offertes par le treillis métallique et
les barres d’armatures (calcul
d’ingénierie nécessaire)
• Module de Young moyen de 200
Gpa
• Peu efficace pour le retrait plastique
• Plus le béton vieillit, plus les fibres
métalliques sont efficaces pour
contrôler les fissures

45

Questions

46

23
Opérations de bétonnage
Les granulats

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Yves Dénommé, ing., M.Sc.A.

Granulats

Granulats à béton: généralités

Importance d’utiliser des granulats de


qualités :

• 60 à 80% du volume de béton


• 70 à 85% de sa masse

1
Granulats

Norme sur les granulats à béton

Les granulats sont couverts par la norme CSA A23.1-14, section 4.2.3

Les granulats doivent être:

• durs

• résistants

• durables

• exempts de substances chimiques nuisibles

Granulats

Granulats fins Granulats grossiers

Sable et pierre concassée Gravier et pierre concassée


< 5 mm La plupart des particules  5 mm
Généralement de 10 mm à 40 mm
Source: Dosage et
contrôle des
mélanges de béton
4

2
Granulats

Minéraux

Les minéraux sont des substances inorganiques solides qui se présentent


sous forme d’un cristal ou d’un solide cristallin. Ils sont constitués
d'éléments chimiques.
Quartz Gyspe massif Pyrithe

www.healingwithcrystals.net.au/ www.krcdesigns.com/ 5

Granulats

granite
Roche

Une roche (ou granulat) est un


matériau solide formé en général d’un
assemblage de minéraux. Les roches
sont constituées de minéraux. Une
www.geology.about.com/
roche peut être constituée de un
plusieurs minéraux.
gneiss
La nature du minéral est donc un
élément de classification de la roche

3
Granulats

Trois grandes catégories de roche

Roches ignées (roches magmatiques):

• Granite, Syénite, Diorite, Gabbro, Péridotite, Pegmatite ,Verre


volcanique, Felsite, Basalte

Roches métamorphiques

• Gneiss, Paragneiss, Marbre, Métaquartzite, Ardoise , Phyllite ,


Schiste, Amphibolite , Cornéenne , Serpentinite

Roches sédimentaires

• Calcaire, Dolomie, Grès, Conglomérat, Roche argileuse, siliceuse,


argilite et schiste, Carbonates, Chert
7

Granulats

Impuretés à éviter

Argile, silt et poussières : la présence de particules fines abondantes nuit à


la mise en œuvre du béton et à ses performances finales en abaissant
l’adhérence ciment/granulats.

Les corps étrangers (lignite, charbon ou scories) vont réduire la résistance


du béton.

Matière organique : les matières organiques telles l’humus, l’huile et le


sucre vont retarder ou même empêcher l’hydratation du ciment et retarder le
durcissement du béton. Il est donc important d’éviter la contamination des
granulats.

4
Granulats

Impuretés à éviter (suite)

Mica : la biotite et muscovite présents dans les roches métamorphiques et


dans certains sables augmentent l’absorption en eau et affectent la
résistance et la durabilité.

Coquillages : des coquilles peuvent nuire à la maniabilité du béton

Granulats

Granulats grossiers: pierre concassée

Les granulats concassés sont obtenus par abattage et concassage de


rocher consolidé qui leur donne des formes angulaires. Différentes phases
de concassage et de criblage aboutissent à l’obtention des classes
granulaires souhaitées et de granulats propres.

Les caractéristiques des granulats concassés dépendent de plusieurs


paramètres : nature de la roche, régularité du banc, degré de concassage.

10

5
Source: Baillargeon MSA

Granulats

Vidéo de dynamitage

Source: Baillargeon MSA


12

6
Source: Baillargeon MSA

Source: Baillargeon MSA

7
Source: Baillargeon MSA

Granulats

Granulats grossiers: gravier

Les granulats de roche meuble (gravier), qui résultent des phénomènes


d’érosion, de transport et de déposition. Ces granulats sont lavés pour
éliminer les particules argileuses nuisibles au béton et criblés pour obtenir
différentes classes de dimension.

16

8
Granulats

Granulats
grossiers: gravier

Source: Lafarge
17

Caractérisation des granulats

18

9
Granulats

Particules plates et allongées

http://www.pavementinteractive.org/

19

Granulats

Optimisation granulaire

Source: Dosage et contrôle


des mélanges de béton
20

10
Granulats

Adaptation de FEBELCEM
Granulométrie

80

21

Granulats

Limites granulométriques du granulat fin (sable)

Pourcentage de la masse totale passant


chaque tamis
Tamis GF1 GF2
10 100 100
5 95 à 100 80 à 90
2,5 80 à 100 60 à 75
1,25 50 à 90 35 à 50
0,63 25 à 65 15 à 30
0,315 10 à 35 5 à 15
0,16 2 à 10 0à8
† †
0,08 0à3 0à3
22

11
Granulats

Limites granulométriques du gros granulat, Groupe 1

Pourcentage de la masse totale passant chaque tamis


Tamis Taille nominale 20-5 mm Taille nominale 14-5 Taille nominale 10-2,5
28 mm 100 100 100
20 mm 85 à 100 100 100
14 mm 50 à 90 90 à 100 100
10 mm 25 à 60 45 à 75 85 à 100
5 mm 0 à 10 0 à 15 10 à 30
2,5 mm 0à5 0à5 0 à 10
1,25 mm - - 0à5

23

Granulats

Source: Febelcem
24

12
Granulats

Caractérisation des granulats fins et grossiers

Tableau 12 CSA A23.1


Limites de substances
nuisibles et propriétés
physiques des granulats

CSA A23.2-15A
Analyse pétrographique

CSA A23.2-14A et 25A


Essai de réactions alcalis-
Source: Dosage et contrôle granulats
des mélanges de béton
25

Granulats

Tableau 12
CSA A23.1

26

13
Granulats

Conditions d'humidité des granulats

Source: Dosage et contrôle


des mélanges de béton
27

Granulats

Foisonnement du sable

Au contact de
teneurs en eau
faibles, le
volume d’un
échantillon
de particules
fines
pulvérulentes a
tendance à
s’accroître.

Source: Febelcem
28

14
Granulats

Réactions nuisibles du granulat

Réactivité alcalis-silice (RAS) - Réaction chimique entre les composantes


minérales actives de certains granulats (silice amorphe) et les hydroxydes
alcalins de sodium et de potassium dans le béton.

Note:

Le granulat utilisé dans le béton ne doit pas


réagir au contact des alcalis du béton au point
d’occasionner une expansion excessive du
béton, une fissuration, ou les deux.

En présence d’un granulat réactif, des


mesures préventives doivent être appliquées.
29

Granulats

Réaction alcalis-silice

Facteurs favorisant la RAS


•Formes réactives de silice dans les granulats
•Solution interstitielle ayant une teneur élevée en alcali (pH)
•Taux d’humidité suffisant résistants

Si l’une de ces conditions


est absente, la RAS ne peut
pas avoir lieu.
Source: Dosage et contrôle
des mélanges de béton
30

15
Granulats

Mesures préventives contre la réactivité alcali-silice

Granulats non réactifs

Ajouts cimentaires ou ciments


composés

Faible teneur en alcalis

Remplacement de ~30 % du
granulat réactif par du calcaire
broyé

Adjuvants à base de lithium

Source: Dosage et contrôle


des mélanges de béton Fournier 1997.
31

Granulats

Réactions nuisibles du granulat

Sulfures de fer – une expansion considérable peut se produire due à la


présence dans le granulat de sulfures, comme la pyrrhotite et la marcasite, qui
peuvent s’oxyder et s’hydrater avec une augmentation de volume ou encore la
libération de sulfates, qui attaquent la pâte de ciment, ou les deux.

Note:

Le granulat utilisé dans le béton doit être


entièrement caractérisé par une analyse
pétrographique selon CSA A23.2-15A.

La conclusion de l’analyse doit conclure à


l’aptitude du granulat à produire un béton de
qualité.
. 32

16
Granulats

Cratère d’éclatement (pop-out)

Fragment conique qui s’enlève de la


surface de la dalle tout en créant un
trou ou cratère. Ce phénomène est
provoqué par l’expansion d’un
granulat de faible performance avec
un taux d’absorption élevé. Lorsque
le granulat absorbe l’humidité et gèle,
son expansion provoque une
pression interne suffisante pour
éclater la surface de la dalle. Rogers 2008

33

Questions

34

17
Opérations de bétonnage
Eau de gâchage du béton

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par: Yves Dénommé, ing., M.Sc.A

Types d’eau
(BNQ 2621-905/2012)

Types d’eau Définition Fréquence des


analyses

Eau potable: Eau dont la distribution est Non-nécessaire


assurée par un réseau municipal

Eau brute: Eau provenant d’un puits, d’un 5 ans


lac ou de tout autre cours d’eau

Eau de qualité Eau brute, eau de lavage (traitée 180 jours


douteuse: ou non), eau recyclée ou eau
décantée.

1
Eaux de qualité douteuse

Eau décantée et recyclée:


Un système de récupération de l’eau permet la réutilisation de l’eau de
lavage comme eau de malaxage
Un système de bassins communiquant permet de décanter les particules
fines en suspension.
L’eau du dernier bassin est généralement «claire»
3

Eaux de qualité douteuse

Eaux de lavage agitées et recyclées:

Eaux de lavage sont agitées et reliées à un


densimètre pour connaître la concentration en
solides

2
Caractérisation des eau
brutes et de qualité douteuse
Eau utilisée dans la fabrication du béton
Paramètre Concentration max dans l’eau Méthode d’analyse
de gâchage (mg/l)
Chlorures 500 (béton précontraint) MA.300 - Ions 1.3
1000 (béton armé) MA.303 - Anions 1.0
Sulfates (SO4) 3000 MA.300 - Ions 1.3
MA.303 - Anions 1.0
Alcalis 600 MA.200 – Mét. 1.2
(Na2O + 0,658
K2O)
Total de 50 000 MA.100 – S.T. 1.1
solides
pH ≥6 MA.100 – pH 1.1
5

Spectrophotomètre atomique
d’absorption

Spectrométrie d'absorption atomique est utilisé pour déterminer la


concentration de certains métaux dans un échantillon

3
Critères d’acceptation des
eaux douteuses

Limite Méthode d’essai

Résistance en compression,
pourcentage minimal ou celle
90 CSA A23.2-8A
du spécimen témoin à 28
jours

BNQ 2621-905/2012 : seulement dans le cas où le total des solides est hors
norme

CSA A23.1 – Teneur limite du


béton en ions chlorure

Béton précontraint: 0,06 %

Béton armé exposé à un


milieu humide ou à des
chlorures ou aux deux: 0,15 %

Béton armé qui ne sera


exposé ni à un milieu
humide ni à des chlorures: 1,00 %

Béton conventionnel: Aucune limite


8

4
Eaux acides

5
Opérations de bétonnage:
Les bétons spéciaux

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Yves Dénommé, ing., M.Sc.A.

Bétons spéciaux
– généralités –

Différents types de bétons spéciaux

*Extrait Dosage et
contrôle des
mélanges de béton

1
Bétons spéciaux
– généralités –

Plan
Bétons à haute performance (BHP)
Bétons autoplaçants et autonivellants
Remblai sans retrait
Bétons compactés au rouleau (BCR)
Bétons drainants
Bétons fibrés
Bétons projetés
Bétons lourds
Bétons légers

Bétons à haute performance


(BHP)

2
Bétons à haute performance

Définitions de l’American Concrete Institute


(ACI)*

Béton à haute performance


• Béton conforme à des exigences de tenue qui ne
peuvent pas toujours être satisfaites régulièrement
en n’ayant recours qu’à des matériaux classiques et
à des méthodes normales de malaxage, de mise en Pont confédération
place et de cure.

Béton à haute résistance


• Béton qui a une résistance à la compression
spécifiée pour la conception de 8000 psi (55 MPa)
ou plus.
• Consulter ACI 363
*Traduction libre Burj Khalifa
5

Bétons à haute performance

Définitions de la CSA A23.1


Béton à haute performance
• Aucune définition officielle. Sujet traité à
l’annexe I
*Réfection pont Jacques-Cartier

Béton à haute résistance


• Béton ayant une résistance à la
compression spécifiée d’au moins 70 MPa
à un âge déterminé d’au plus 91 jours.

*Source: Construction Demathieu & Bard


Freedom Tower, NY
6

3
Bétons à haute performance

Bétons haute performance vs haute résistance


Dans les années 1970 et 1980, priorité :
bétons à haute résistance
Aujourd’hui:
• Accent mis sur les bétons durables dans
des environnements éprouvants, pour
prolonger la vie utile des structures :
béton hautement durable.

• Le choix des composants et de la


composition ne doit pas être axé sur
l’obtention d’une résistance maximale,
mais davantage sur l’obtention d’une
Plateforme Hibernia
prestation optimale des propriétés
souhaitées.
7

Bétons à haute performance

Granulats (1/2)

Choix de granulat devient de plus en plus


critique au fur à mesure que f'c augmente. Eau de
ressuage
Granulats d’une grosseur nominale maximale visible
de 10 mm à 14 mm:
• assurent une résistance optimale. Eau de
ressuage
• Ressuage localisé minimisé interne
Combiner des granulats, propre de préférence,
de dimensions spécifiques pour obtenir la
granulométrie voulue améliore le contrôle et
réduit les variations du béton.

4
Bétons à haute performance

Granulats (2/2)
Les granulats concassés (anguleux et
rugueux) permettent d’obtenir de
meilleures résistances que les graviers
de rivière

Préférable de choisir un granulat


provenant des roches dures à grains fins
et peu de plans de clivage.
Gravier de Granulat
Pour une résistance de 70 MPa ou plus, rivière concassé
le MF du sable devrait être de 2,8 à 3,2
(un sable plus fin peut diminuer la
*MF:
résistance et l’ouvrabilité) Module de finesse
9

Bétons à haute performance

Comportement à la compression

Béton ordinaire Béton à haute performance

Fissuration dans le mortier et Fissuration dans le mortier, l’auréole de


l’auréole de transition transition et les granulats. Parfois, c’est
le granulat qui est la limite
10

5
Bétons autoplaçants et
autonivellants

11

Bétons autoplaçants –

Qu’est-ce que le béton


autoplaçant (CSA A23.1)

Béton autoplaçant (BAP) - Béton


extrêmement fluide mais stable qui
peut facilement être épandu, remplir
les coffrages et enrober l’armature, le
cas échéant, sans consolidation
mécanique et sans subir de
séparation importante des
constituants.

Essai d’étalement
Généralement compris entre 500 et 800 mm
Tolérance: ± 70 mm

12

6
Bétons autoplaçants

Vidéo de béton autoplaçant

13

Bétons autoplaçants

Avantages du béton autoplaçant (1/2)

Mise en œuvre sans vibration


Bétonnage plus rapide et optimisation de productivité sur chantier
Coulage de murs verticaux de grande hauteur
Bétonnage de formes complexes avec un excellent remplissage
Plus grande fluidité pour un meilleur pompage

14

7
Bétons autoplaçants

Avantages du béton autoplaçant (2/2)

Aptitude à remplir les moindres recoins de coffrage même en présence


d’une grande densité d’armature
Optimisation de la qualité de parement
Amélioration des conditions de travail sur le chantier
Absence de nuisance sonore liée à la vibration
Béton de réparation

15

Bétons autoplaçants

Les éléments à surveiller

Bonne étanchéité du coffrage


Résistance à la poussée hydrostatique
Vitesse de bétonnage
Ajouts d’eau interdits
Protection du béton frais par des conditions de cure adaptées
Hauteur de chute du béton (utilisation d’un tube plongeur conseillée)
Qualité de surface des coffrages (éléments architecturaux)
Agents de décoffrage
Retrait (béton avec volume important de pâte)
16

8
Remblai sans retrait

17

Remblai sans retrait

Qu’est-ce que le remblai sans retrait?

Béton avec de granulats gros et fins avec très peu de ciment et beaucoup
d’eau
Très fluide
Autocompactant
Remise en circulation rapide
Résistances mécaniques suffisantes mais volontairement limitées pour
permettre, en cas de besoin, une réexcavation facile de ces tranchées.

Important de procéder rapidement et sans


interruption lors du déversement (mise en place à
forte vélocité)
18

9
Remblai sans retrait

Les utilisations du remblai sans


retrait:

Au Québec, développé au cours des années


1990

Utilisé pour remblayer rapidement:


les tranchées des routes et rues
municipales lors de réparation; ou
les tranchées d’installation de services
publics telles l’électricité, le gaz, l’eau, les
égouts, les ponceaux ou autres.

19

Remblai sans retrait

20

10
Remblai sans retrait

Les propriétés du remblai sans retrait

Compacité
de l’ordre de 95% de l’optimum du proctor modifié*
California Bearing Ratio (CBR) similaire aux granulats concassés
compactés

Résistance à la compression
Maximum: 1,0 MPa à 28 jours
Généralement de 0,3 à 0,8 MPa

Perméabilité:
similaire à la pierre concassée*
1,1 À 1,6 10-4 cm/sec
*Source: Structural concrete • 2003 • 4 • No 4
21

Bétons compactés au rouleau


(BCR)

22

11
Bétons compactés au rouleau

Qu’est-ce que le BCR (CSA A23.1)?

Béton compacté au rouleau — mélange sans affaissement de granulat, de


liant, d’eau et d’adjuvant, conçu pour être mis en place par des rouleaux vibrants
ou un matériel de compactage à plaque. Transporté, placé, et consolidé par des
équipements conventionnels de pavage en asphalte ou spécialisé. Il existe deux
types de BCR :

BCR pour barrage


BCR pour dalles de chaussée

23

Bétons compactés au rouleau

Le BCR pour dalles de chaussée

Mêmes constituants qu’un béton conventionnel


Idéalement produit dans une usine en continu (pugmill), sinon dans une
usine de type pré-mix.
Transporté, placé, et consolidé par des équipements conventionnels de
pavage en asphalte ou spécialisé
Béton sans armatures et sans coffrages
Pleine capacité de charge en 36 heures (même 24 heures)
Trafic possible après compaction du BCR
Haute résistance à l’abrasion et aux impacts.
24

12
Bétons compactés au rouleau

Applications du BCR pour dalles de chaussée ?

Chaussées à trafic lourd : applications dont les sollicitations


mécaniques sont importantes : chargement élevé, abrasion, fatigue,
impacts, etc :
Parcs industriels des villes
Aires de stationnements pour poids lourds
Réseau artériel des villes
Zones de chargement et de déchargement
Aires de dépôt (compostage, recyclage, aciers, bois, conteneurs, Le
BCR allie la facilité de mise-en-place de l’asphalte à la résistance et la
durabilité du béton.

25

Bétons compactés au rouleau

Chaussées flexibles vs rigides

Les chaussées rigides redistribuent les charges sur une plus grande surface
Par contre, l’épaisseur des fondations est généralement contrôlée par la
protection contre les effets du gel

3000 kg. 3000 kg.

Pression < 0,2 MPa


Pression
» 2,0 MPa
26

13
Bétons compactés au rouleau

Fabrication du BCR: Mise en place

Mise en place, profilage par paveuse


d’enrobé ou finisseur à haut pouvoir de
compactage

Les Carrières de St-Dominique


27

Bétons compactés au rouleau

Fabrication du BCR: Compaction

Gagné, UdeS Lafarge

Compactage par rouleaux compacteurs tandems à cylindres d’acier lisses de masse


totale supérieure à 9500 kg, pouvant être utilisés en mode statique et vibratoire
28

14
Bétons drainants

29

Béton drainant

Mélange de béton avec vides interconnectés


Gros granulat
Pas ou peu de sable
Liant (ciment)
Eau
Adjuvants (AEA, VMA et
réducteurs d’eau)

Teneur en vides de 15-25%


Design autour 18-20%

30

15
Béton drainant

31

Béton drainant

Béton drainant
-minimum 150 mm
Fondation drainante
-perméabilité du sol
-volume d’eau à traiter
Drain perforé si requis

Géotextile

Sol non-remanié

32

16
Béton drainant

Facteurs critiques pour une bonne réalisation:


Bon dimensionnement (structural et hydraulique)
Équipe de construction expérimentée maitrisant les techniques de mise
en place

Facteurs pour une bonne longévité


Aucun trafic lourd
Aucun ajout d’abrasif (sable)
Entretien adéquat
Contrôle des sédiments

33

Bétons fibrés

34

17
Bétons fibrés

L’ajout de fibres dans le béton permet d’améliorer:


Cohésion du béton frais ;
Déformabilité avant rupture ;
Résistance à la traction par flexion ;
Ductilité et la résistance post fissuration ;
Résistance aux chocs ;
Résistance à la fatigue ;
Résistance à l’usure ;
Résistance mécanique du béton aux jeunes âges ;
Réduction des conséquences du retrait par effet de couture des
microfissures ;
Tenue au feu ;
Résistance à l’abrasion.
35

Bétons fibrés

Comportement en flexion d’une poutre de béton fibré

Faible performance en faible concentration

36
36

18
Bétons fibrés

Facteurs affectant les propriétés du béton fibré

D
Volume de fibres, dosage
Système d’ancrage
Orientation des fibres
Module élastique de la fibre
Rapport d’élancement (aspect ratio), L/D; L

37

Bétons fibrés

Applications selon le types de fibres


Microfibres synthétiques
Contrôler et atténuer les fissures de
retrait plastique
Forme de monofilament très fin ou
fibrillé
Longueur varie de 0,8 à 50 mm et leur
diamètre est inférieur à 0,2 mm
Module de Young moyen de 3 à 5 GPa

38

19
Bétons fibrés

Applications selon le types de fibres


Macrofibres synthétiques
Permet d’obtenir des résistances d’ingénierie
équivalentes à celles offertes par le treillis
métallique et les barres d’armatures (calcul
d’ingénierie nécessaire)
Contrôle et atténue les fissures de retrait
plastique
Forme de filaments grossiers
Longueur varie de 25 à 65 mm et leur
diamètre équivalent est de 0,2 à 1,2 mm
Module de Young moyen de 5 à 10 GPa
Peut remplacer le treillis
métallique
39

Bétons fibrés

Applications selon le types de fibres


Fibres métalliques
Acier,inox, fonte (amorphe).
Permet d’obtenir des résistances
d’ingénierie équivalentes à celles offertes
par le treillis métallique et les barres
d’armatures (calcul d’ingénierie nécessaire)
Module de Young moyen de 200 GPa
Peu efficace pour le retrait plastique
Plus le béton vieillit, plus les fibres
métalliques sont efficaces pour contrôler
les fissures

40

20
Bétons projetés
— Par voie humide
— Par voie sèche

41

Bétons projetés

Béton projeté

Béton projeté - Mortier ou béton à petits granulats projeté


pneumatiquement à grande vitesse sur une surface

Procédé par voie sèche ou par voie humide

Usages :
• Béton à mettre en place dans des endroits difficiles, dans des sections
étroites et sur de grandes surfaces
Avantages :
• Mise en place du béton dans des formes libres, réparation de structures,
couches minces, pas de coffrage, possibilité d'obtenir des textures
particulières

42

21
Bétons projetés

Béton projeté par voie humide

Béton ou un mortier pompé de


façon conventionnelle dans un
boyau et projeté à haute vitesse
contre une surface réceptrice en
utilisant de l’air comprimé ajouté à la
lance.

Surtout utilisé lorsque les volumes à


produire sont importants.

Contrôle de la qualité plus simple, puisqu’en utilisant un béton conventionnel, le


dosage des constituants du mélange est connu
Source: Gagnon, mémoire de maîtrise UdeL
43

Bétons projetés

Béton projeté par voie sèche

Les matériaux secs (ciment et


granulats) sont incorporés
directement dans une canalisation,
où ils sont transportés par l’air
comprimé jusqu’à la lance.

L’eau sous pression est introduite


dans le mélange à la lance.

Le malaxage de l’eau et des matériaux secs se produit dans la lance et au


contact de la surface.
Le procédé par voie sèche est le plus utilisé pour les réparations.
Source: Gagnon, mémoire de maîtrise UdeL
44

22
Bétons projetés

Éléments à surveiller

Rebond excessif
Problème de compaction
Faible adhérence
Mauvais enrobage des armatures

Ségrégation, poches de sable ou piégeage des rebonds


Délaminations aux joints de construction ou aux interfaces entre les couches.

Importance de la formation ACI des lanciers

45

Bétons projetés

46

23
Bétons lourds

47

Bétons lourds

Béton lourd

Béton lourd — béton ayant une masse volumique séchée à l’air de plus de
2500 kg/m3 (CSA A23,1)
-Note: Le béton lourd peut atteindre une masse volumique plus de 6400 kg/m 3

Principales utilisations:
Stabilisation :
• radiers lourds,
• lests fixes ou mobiles.
Protection contre les rayonnements et explosions :
• écrans de protection contre les rayonnements ionisants : centrales
nucléaires, salles de radiothérapie, salles de contrôle des soudures ou des
pièces de fonderie par rayons X, centre de recherche sur l’atome,
• dalles et chapes anti-déflagrantes.
48

24
Bétons lourds

Efficacité d’un écran de protection contre les rayonnements


ionisants

Facteurs affectant l’épaisseur de l’écran:


Espace disponible
Type et intensité des radiations
Efficacité d’un écran proportionnelle à la masse volumique du béton et à
la présence de certains éléments (fer, hydrogène et bore) pour atténuer
les neutrons. L’hydrogène se retrouve dans l’eau:
L’eau libre et l’eau liée chimiquement
Certains granulats lourds sont à privilégiés car ils contiennent de l’eau
fixée dans la structure cristalline lors de leur formation

49

Bétons lourds

Béton lourd: éléments à surveiller

Sensibilité à la ségrégation
Cure indispensable en raison
de retrait important engendré
par de forte chaleur
d’hydratation
Élaboration de coffrages en
tenant compte des poussées
Transport tenant compte de la
forte densité
Attention aux nids d’abeille et
fissures!!!

50

25
Bétons légers

51

Bétons légers

Bétons structuraux (CSA A23.1):

Béton structural — béton utilisé dans les ouvrages conçus conformément aux
CAN/CSA-A23.3 et CAN/CSA-S6.

Béton structural léger — béton ayant une résistance à la compression à 28


jours d’au moins 20 MPa et une masse volumique séchée à l’air d’au plus 1850
kg/m3

Béton structural semi-léger — béton ayant une résistance à la compression à


28 jours d’au moins 20 MPa et une masse volumique séchée à l’air variant
entre 1850 kg/m3 et 2150 kg/m3

52

26
Bétons légers

Granulats légers
pour béton structural (ASTM C330)
Argiles, schistes et ardoises expansés dans des
fours rotatifs
Schistes et ardoises expansés sur des grilles
Argile expansée chauffantes
Cendres volantes granulées ou extrudées
Laitiers expansés
Pierre ponce naturelle et scories transformées

Laitier expansé Pierre ponce 53

Bétons légers

Détermination de la teneur en air des bétons légers


Méthode volumétrique Méthode de pression d’air
CSA A23.2-7C CSA A23.2-4C

Argile expansée

Mesure l’air contenu dans la fraction mortier Possible mais après vérification
du béton, mais non l’air qui peut être présent seulement
dans des particules de granulat poreux.
54

27
Opérations de bétonnage:
Spécification du béton

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Yves Dénommé, ing., M.Sc.A.

Plan

Plan de la présentation
Normes et protocoles
Spécification par performance vs normative
Classes d’exposition et les exigences relatives
Teneur en air du béton
Spécification des matériaux
Enrobage des armatures
Cure du béton
Affaissement ou étalement du béton

1
Normes et protocoles

Normes et protocoles

CSA A23.1/2 CSA A3000


Document Document de référence
de référence pour la sur les liants
spécification du béton

2
Normes et protocoles

Protocole BNQ 2621-905/2012

Programme de certification volontaire de


tierce partie indépendante

Basé selon les exigences applicables des


chapitres 4, 5 et 8 de la norme CSA
A23.1

Spécifie les exigences concernant les


constituants, le stockage des matériaux,
la fabrication et la livraison du béton ainsi
que les éléments du système de gestion
de la qualité

Normes et protocoles

Quels donneurs d’ouvrages exigent des usines certifiées?

À ce jour: MTQ, MDDELCC, Hydro-Québec, plusieurs villes et municipalités


(ex.: ville de Montréal), Garantie Construction Résidentielle (GCR), etc.

Elle sera obligatoire par la Régie du bâtiment du Québec: 15 décembre 2016

En résumé, la certification sera obligatoire partout sous peu!

3
Spécification par
performance vs normative

Spécification du béton

Différents aspects à tenir compte


Classe d’exposition (rapport E/L, cure, perméabilité aux ions chlorures, etc.)
Résistance minimale à la compression à un âge donné
Utilisation prévue
Propriétés des granulats (dimension, granulométrie...)
Développement durable (ajouts cimentaires...)
Stabilité volumétrique
Programme de contrôle de la qualité
Propriétés architecturales (couleurs, aspects...)
Évaluation préalable
Exigences relatives à la facilité de finissage et au finis; et
Toutes les exigences spéciales du maître d’ouvrage
8

4
Spécification du béton

Variantes pour spécifier le béton


Spécification par performance:

«le maître d’ouvrage exige que le fournisseur de béton soit responsable


de la performance du béton livré et que l’entrepreneur assume la
responsabilité du béton en place»

Spécification normative:

«… le maître d’ouvrage assume la responsabilité du béton.»

Se référer à la norme CSA A23.1: Tableau 5 et Annexe J

Spécification du béton

Performance – responsabilités du maître d’ouvrage


Il doit spécifier les critères:
de conception structurale exigés, y compris la résistance à un âge donné,

de durabilité exigés, y compris la classe d’exposition

des critères additionnels de durabilité, de stabilité volumique, de qualité


architecturale et de développement durable ainsi que tout autre critère de
performance, de pré-qualification ou de vérification ;

les exigences de gestion de la qualité (voir l’annexe J) ;


si le fournisseur de béton doit satisfaire aux exigences des programmes de
certification de l’industrie du béton (Usine certifiée)
toute autre propriété exigée pour satisfaire aux critères de performance du
maître d’ouvrage.
Tableau 5, CSA A23.1
10

5
Spécification du béton

Normative – responsabilités du maître d’ouvrage


le dosage des mélanges, y compris les quantités de tous les constituants (c.-
à-d. adjuvants, granulats, liants et eau) en masse par mètre cube de béton ;
la plage de teneurs en air ;
la plage d’affaissements ;
l’utilisation d’un plan de qualité du béton, au besoin ; et
d’autres exigences.

Tableau 5, CSA A23.1


11

Spécification du béton

Variantes pour spécifier le béton (performance)

Tableau 5, CSA A23.1


12

6
Spécification du béton

Variantes pour spécifier le béton (normative)

Tableau 5, CSA A23.1


13

Classes d’exposition et les


exigences relatives

14

7
Spécification du béton

Classes d’exposition

La norme CSA A23.1 répartie les classes d’exposition en 5 classes:

Classe C: exposition aux chlorures


Classe F: exposition au gel/dégel mais non aux chlorures
Classe S: exposition aux sulfates
Classe A: application agricole
Classe N: non-exposé

15

Spécification du béton

Résumé tableaux 1 et 2; CSA A23.1-14


Classe E/L ƒ’c min Cat. Type Perm.
Description / Applications
exposition max MPa air cure Ions Cl-

Béton armé exposé aux chlorures ou à d’autres environnements 1


50 *<1000
C-XL agressifs, soumis ou non au gel-dégel, pour lequel les attentes en ou 3
0,40 (56j) à 91 jrs
matière de durabilité sont plus élevées que celles des classes C-1. 2
Béton armé exposé aux chlorures, soumis ou non au gel-dégel.
*35 1
Respecter classe S-3 pour les expositions à l’eau salée et aux *<1500
C-1 0,40 (56j) ou 2
embruns d’eau salée. à 91 jrs
2
Tabliers de pont, rampes de stationnement, bassins d’eau salée
Béton non armé exposé aux chlorures, soumis au gel/dégel.
32
C-2 Planchers de garage, marches, chaussées, trottoirs, bordures et 0,45 1 2
(28j)
caniveaux.
Béton constamment submergé, exposé aux chlorures mais non
soumis au gel-dégel. Respecter classe S-3 pour les expositions à 30
C-3 0,50 2 1
l’eau salée et aux embruns d’eau salée. (28j)
Parties submergées d’ouvrages maritimes.
Béton non armé exposé aux chlorures, non soumis au gel/dégel. 25
C-4 0,55 2 1
Dalles sur sol dans les stationnements intérieurs. (28j)
16

8
Spécification du béton

Effet du E/L et de la nature du liant sur la perméabilité


aux ions chlorure

Source: Saric-Coric, 2001


Source: DCMB, Pinto et Hover 2001 17

Spécification du béton

Temps pour initiation de la corrosion pour un


environnement fortement sollicité en sel de déglaçage

Enrobage des armatures: 75 mm

Liant GU
Béton
Liant Gub/S/SF
E/L=0,42
Liant Gub/F/SF

CEGQ
CEGQ --2020 février
février 2013 2013 Source: adaptation de SIMCO
18

9
Spécification du béton

Résumé tableaux 1 et 2; CSA A23.1-14


Classe E/L ƒ’c min Cat. Type Perm.
Description / Applications
exposition max MPa air cure Ions Cl-

Béton armé exposé à des niveaux très élevés de gaz de fumiers


et (ou) d’ensilage, avec ou sans expositions au gel et au dégel. 1
Béton exposé à des vapeurs qui se dégagent des eaux d’égouts 50 *<1000
A-XL ou 3
ou des eaux résiduaires industrielles, où de l’hydrogène sulfuré 0,40 (56j) à 91 jrs
peut se former, avec attentes en matière de durabilité plus 2
grandes que pour la classe A-1.

Béton armé exposé aux gaz des fumiers ou d’ensilage fortement


agressifs, soumis ou non au gel-dégel. Béton exposé aux vapeurs
s’échappant des eaux d’égout ou des eaux industrielles 1
*35 *<1500
A-1 résiduaires, où de l’hydrogène sulfuré peut se former. 0,40 ou 2
(56j) à 91 jrs
poutres armées, dalles, ouvertures d’accès et poteaux au-dessus 2
de fosses à lisier fermées et de silos, logements clos et conduits
partiellement remplis d’eaux résiduaires.

19

Spécification du béton

Résumé tableaux 1 et 2; CSA A23.1-14


Classe E/L ƒ’c min Cat. Type Perm.
Description / Applications
exposition max MPa air cure Ions Cl-

Béton armé exposé à des gaz et liquides des fumiers et (ou)


d’ensilage moyennement à fortement agressifs, soumis ou non au
gel-dégel. 32
A-2 0,45 1 2
murs des structures à lisier, des silos et des réservoirs (28j)
d’alimentation extérieurs et dalles extérieures pour le fumier
égoutté.
Béton armé constamment submergé, exposé à des gaz et liquides
des fumiers et (ou) d’ensilage soumis ou non au gel-dégel. Béton
constamment submergé dans des eaux municipales ou
industrielles résiduaires. 30
A-3 0,50 2 1
murs gouttereaux, poutres, dalles et poteaux intérieurs ; tuyaux (28j)
d’eaux usées constamment pleins (p. ex., égouts sous pression)
et parties submergées d’installations de traitement des eaux
usées.
Béton non armé modérément exposé à des gaz et liquides des
25
A-4 fumiers et (ou) d’ensilage modérés, non soumis au gel-dégel. 0,55 2 1
(28j)
dalles intérieures.
20

10
Spécification du béton

Résumé tableaux 1 et 2; CSA A23.1-14

E/L ƒ’c min Cat. Type


Classe Perm.
Description / Applications de
exposition max MPa air Ions Cl-
cure
Béton soumis au gel-dégel, en condition saturée,
mais non exposé aux chlorures
30
F-1 bords de piscine, patios, courts de tennis, piscines 0,50 1 2 -
(28j)
d’eau douce et installations de régulation des eaux
douces.
Béton soumis au gel-dégel, en condition non saturée,
25
F-2 mais non exposé aux chlorures. 0,55 2* 1 -
(28j)
Murs et poteaux extérieurs.

21

Spécification du béton

Résumé tableaux 1 et 2; CSA A23.1-14


E/L ƒ’c min Cat. Type
Classe Perm.
Description / Applications de
exposition max MPa air Ions Cl-
cure
35
S-1 Béton exposé aux sulfates très fortement agressifs 0,40 1 ou 2 2 -
(56j)
32
S-2 Béton exposé aux sulfates fortement agressifs 0,45 1 ou 2 2 -
(56j)
Béton exposé aux sulfates moyennement agressifs et 30
S-3 0,50 1 ou 2 1 -
à l’eau de mer ou aux embruns d’eau de mer (56j)

Sulfate hydrosoluble (SO4) du sol (%) Sulfate (SO4) d’eau souterraine (mg/l)
S-1 > 2,0 % > 10 000
S-2 0,20 à 2,0 % 1 500 – 10 000
S-3 0,10 à 0,20 % 150 – 1 500
(comprend exposition à l’eau salée)

Pour plus de détails : Tableau 3 CSA A23.1


22

11
Spécification du béton

Résumé tableaux 1 et 2; CSA A23.1-14

E/L ƒ’c min Cat. Type


Classe Perm.
Description / Applications de
exposition max MPa air Ions Cl-
cure
Béton non exposé aux chlorures ni au gel/dégel. Pour
la conception structurale. Selon les besoins
N N/A 1 -
structuraux
Assises et dalles, murs et poteaux intérieurs
Planchers intérieurs en béton finis à la truelle d’acier,
non exposé aux chlorures ou aux sulfates, que ce soit
dans un environnement mouillé ou sec.
25 MPa
N-CF planchers intérieurs, surface revêtue (tapis, carreaux 0,55 N/A 1 -
(28j)
de vinyle) et surfaces exposées (avec ou sans
durcisseur de surface), patinoires de hockey,
planchers d’entrepôt frigorifique.

23

Spécification du béton

 CSA A23.1-09: el/=0,70 et f’c=15 Mpa CSA A23.1-14: e/l=0,55 et f’c=25 MPa
24

12
Spécification du béton

Remblai
sous dalle

Remblai
sous dalle

Source: APCHQ
25

Teneur en air du béton

26

13
Spécification du béton

Teneur en air (Tableau 4, CSA A23.1-14)

Plage de teneurs en air des bétons selon la dimension


Catégorie de nominale maximale du gros granulats (%)
teneur en air 10 mm 14 à 20 mm 28 à 40 mm

Voir 1 6à9 5à8 4à7

tableau 2 2 5à8 4à7 3à6

Plus la dimension du granulat est petit

Plus le volume de pâte est élevé

Plus la teneur en air du béton doit être élevé


27

Spécification des matériaux

28

14
Spécifications des matériaux
cimentaires

Quels matériaux cimentaires spécifier?


Le plus simple: spécifier la classe d’exposition et les exigences de
performances (spécification par performance)

Laisser le producteur certifié BNQ 2621-905 vous proposer un béton répondant


à ces critères.

Sinon, il faut spécifier des matériaux cimentaires conforment à la CSA A3000,


en fonction de:
Classe d’exposition (présence de sulfates ou non, perméabilité aux ions chlore)
Chaleur d’hydratation, si applicable: utilisation d’un liant à moyenne/faible chaleur
d’hydratation ou utilisation d’ajouts cimentaires telle la cendre volante
Couleur, si applicable
Utilisation d’ajouts cimentaires pour réduire empreinte environnementale, si
applicable
29

Spécifications des matériaux


cimentaires

À éviter:
Éviter de fixer les quantités ou les types de matériaux cimentaires qui peuvent
être utilisées sauf si requis pour certains attributs de performance.

Ne pas spécifier un rapport E/L dans les bétons de classe N

Ne pas spécifier des résistances maximales

30

15
Spécifications des granulats

Points à regarder pour les granulats:


Conformité à la norme CSA A23.1 (assurée par la certification BNQ 2621-905)
Granulométrie, exigences du tableau 12
Réactions nuisibles dont RAG
Examen pétrographique

Dimension nominale maximale du granulat (diapositive suivante)

Exigences de performance spéciale (ex.: béton autoroutier nécessite des


granulats résistants à l’abrasion)

Couleur si applicable (ex.: bétons à granulats exposés)

31

Spécifications des granulats

Dimension nominale maximale du granulat


un cinquième de la dimension la plus étroite entre les parois des coffrages
trois-quarts de l’espace net minimum entre les barres d’armature ;
un tiers de l’épaisseur des dalles ;
l’enrobage spécifié pour le béton qui n’est pas exposé au sol ni aux
intempéries
deux-tiers de l’enrobage spécifié pour le béton exposé au sol ou aux
intempéries ou
la moitié de l’enrobage spécifié pour le béton exposé aux chlorures
un tiers du plus petit diamètre interne du tuyau ou du tuyau flexible devant
acheminer le béton, ou à 40 mm, selon la dimension la plus petite.

32

16
Spécifications de l’eau et des
ajduvants

Spécifications de l’eau
Respect des exigences de la norme CSA A23.1 (assuré par la certification
CSA A23.1)

Spécifications des adjuvants

Éviter de limiter le type d'adjuvants qui peuvent être utilisés à moins qu'il y ait
une raison spécifique (par exemple des adjuvants à base chlorure en raison
des risques de corrosion des aciers).
Conformité des adjuvants chimiques à la norme ASTM C494, ASTM C1017
ou AASHTO M154 et des entraîneurs d’air à l’ASMT C260 ou AASHTO M154
Ou autres normes pour produits spéciaux

33

Enrobage des armatures

34

17
Enrobage des armatures

Enrobage des aciers d’armature: distance entre la surface du béton


jusqu’à la crénelure la plus rapprochée de l’armature, ou jusqu’à la surface des
barres lisses ou des fils, selon le cas. L’armature comprend les ligatures, les étriers
et l’acier principal.

Pense-bête: truc de la main

Source: Tableau 17, CSA A23.1-14


35

Enrobage des armatures

Enrobage suffisant des aciers d’armature?

Courtoisie Qualitas Risques:


Corrosion prématurée des aciers
d’armature, durabilité, nids d’abeille,
etc.

36

18
Enrobage des armatures

Importance du respect des épaisseurs d’enrobage sur le temps


d’initiation de la corrosion

Enrobage 75 mm Enrobage 50 mm

Source: SIMCO
37

Cure du béton

38

19
Cure du béton

Régimes de cure admissibles (Tableau 19, CSA A23.1-14)


Cure - Maintien d’une humidité et d’une température adéquates pendant une
période suffisante après la mise en place et la finition du béton, de sorte que les
propriétés voulues puissent être produites.
Doit débuter dès que le béton ait suffisamment durci afin de ne pas abimer sa
surface (immédiatement après la mise en place et le finissage)
Type de cure Nom Description

1 Base 3 jours avec T ≥ 10°C, ou temps pour obtenir 40 % du f’c

2 Supplémentaire 7 jours avec T ≥ 10°C et 70 % du f’c

3 Prolongée *Cure humide de 7 jours avec T ≥ 10°C et 70% du f’c

39

Caractéristiques fondamentales
du béton

Influence de la cure sur la résistance du béton


La résistance mécanique du
béton augmente avec l’âge,
tant que la présence d’eau et
une température favorable
permettent l’hydratation du
ciment et qu’il contient du
liant non-hydraté

L’hydratation et les gains en


résistance cessent
pratiquement lorsque
l’humidité relative (HR) du
béton est inférieure à 80 %.
Source: DCMB, Gonnerman et Shuman, 1928
40

20
Cure du béton

Méthodes de cure
produits de cure ;
nappe d’eau ou arrosage d’eau
continu ;
application d’eau et recouvrement
Doit débuter dès que le
de feuilles de polyéthylène béton ait suffisamment
(chevauchées et étendues à plat durci afin de ne pas
sur le plancher) ; abimer sa surface
application d’eau et recouvrement
d’une toile absorbante ;
coffrages en contact avec la
surface du béton ; ou
Note: retrait de l’utilisation du papier
autres moyens de rétention de imperméable ou pellicule de plastique
l’humidité approuvés par le maître dans la version de la CSA A23.1-14
d’ouvrage (voir l’article 7.5).
41

Produit de cure

42

21
Mûrissement à l’eau

43

DATE DE PRÉSENTATION Conseil d'administration 43

Affaissement ou étalement
du béton

44

22
Affaissement ou étalement du
béton

Essai d’affaissement
Les affaissements sont mesurés au 5 mm près (CSA A23.2-5C).
Les tolérances relatives à l’affaissement sont :
< 80 mm: ± 20 mm
80 à 180 mm: ± 30 mm
>180 mm: ± 40 mm

45

Affaissement ou étalement du
béton

Béton autoplaçant (BAP)

Béton autoplaçant (BAP)


Béton pouvant, sous le seul effet de la
gravité, se mettre en place dans les
coffrages même les plus complexes et très
encombrés sans nécessiter pour autant des
moyens de vibration afin de le consolider

Particulièrement adapté pour:


− Ouvrages fortement ferraillés
− Réparations Essai d’étalement
− Formes complexes Généralement compris
− Réduction des nuisances sonores entre 500 et 800 mm
− Qualité esthétique des parements Tolérance: ± 70 mm

46

23
Affaissement ou étalement du
béton

Est-ce que la norme définit précisément quels affaissements


utiliser en chantier ?

Réponse non.

La norme mentionne:
L’affaissement ou l’étalement du béton doit être compatible avec les méthodes
de mise en place et de consolidation du béton, le matériel utilisé et les
conditions du site. Les exigences en matière d’affaissement doivent être
établies et examinées par l’entrepreneur et le fournisseur de béton avant la
construction.

47

Caractéristiques fondamentales
du béton

Problèmes de consolidation?

Méthode de mise en place déficiente

• Est-ce qu’il y avait des aiguilles vibrantes au


chantier?

Maniabilité du béton non-adapté à la géométrie de


l’ouvrage? (attention au classique 80±30 mm!)

Corrosion précoce des aciers d’armature

Faible résistance à la compression

Mauvaise durabilité…
48

24
Opérations de bétonnage
Dosage, malaxage, transport
et manutention du béton

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par: Luc bédard, ing., M.Ing., M.B.A.

Plan de présentation

Le gâchage
Le malaxage et les types d’usine
Le transport et les types de camions
La manutention du béton

test 1
Vidéo d’une usine de béton avec malaxeur stationnaire
(pre-mix)

333

Gâchage

test 4

test 2
Types d’usines

Au chantier ou dans
une centrale
Malaxage en usine ou à sec

Types de malaxeurs –
jusqu’à 11 m3

Temps typique de malaxage complet


Minimum de 1 min. pour 0,76 m3 de capacité du malaxeur,
plus 15 sec. par mètre cube complet ou partiel en plus
5

Béton prêt à l’emploi

• Malaxage en centrale
– Malaxeur stationnaire
à cuve basculante

test 3
Béton prêt à l’emploi

Malaxeur rotation inversé


Malaxeur à double arbre
Malaxeur planétaire

Efficacité du malaxage

Vérification de l’uniformité
Les temps de malaxage peuvent être diminués en autant
que l’uniformité peut être démontrée dans une même
gâchée

Tiré de du Tableau 13 de CSA


A23.1-04

test 4
Refroidissement du béton

Refroidisseur

Glace
L’eau du robinet est «gratuite» mais il faut
payer pour la glace au dépanneur.
 Idem pour le producteur de béton
Azote liquide ($$$)
99

Usine de béton prêt à


l’emploi

10

test 5
Camions agitateurs

Utilisation : Transport de
béton pour tous usages.
Les distances doivent
permettre le déchargement
du béton dans les 2 heures.
Avantages : Utilisés avec
des centrales. Permettent
des distances plus longues
qu’un camion à benne (non
agitateur).
À surveiller : Le moment
des livraisons doit convenir
à l’organisation du chantier.
L’équipe affectée au béton
et l’équipement nécessaire
doivent être sur place et
prêts à recevoir le béton.

11

Camions agitateurs

12

test 6
Camions non agitateurs

Utilisation : Transport de béton sur de courtes


distances et de bonnes chaussées. Se voit
souvent sur les chantiers routiers. Temps de
déchargement habituellement limité à 30 à
45 minutes.
Avantages : Utilisation d’un camion ordinaire
à benne métallique. Coût inférieur à celui de
camions agitateurs ou malaxeurs.
À surveiller : Pour mélanges à faible
affaissement. Possibilité de ségrégation dans
transport sur chaussées cahoteuses. Hauteur
libre suffisante pour le déchargement.

13

Béton prêt à l’emploi

Béton malaxé en bétonnière


Malaxage complet dans
une bétonnière

14

test 7
Béton malaxé en bétonnière

Norme CSA A23.1


70 à 100 tours de la cuve à la vitesse de malaxage de 6 à 18
rpm.
Après 100 tours, il faut passer à la vitesse d’agitation, de 2 à
6 rpm.
Le délai maximum entre le gâchage et le déchargement
complet au chantier est de 2 heures. Si plus de 90 minutes
s’écoulent après le gâchage, le béton prévu pour les
conditions C-XL, C-1, C-2 et F-1 doit être soumis à de
nouveaux essais de la teneur en air.

15

Bétonnière mobile

Dosage volumétrique : Les


matériaux secs, l’eau et les
adjuvants sont introduits dans le
malaxeur et mélangés par un
système à auges. Le béton doit
respecter la norme ASTM C 685.
Utilisation : Production
intermittente ou en petites
quantités, au chantier.
Avantages : Combine les
opérations de gâchage, de
malaxage et de transport, toutes
faites par une seule personne.

16

test 8
Remalaxage du béton (1)

Norme CSA A23.1


De l’eau peut être ajoutée par le fournisseur au chantier si :
Affaissement mesuré inférieur aux spécifications
Pas plus de 60 min. entre le gâchage et le début du
déchargement
Ajout d’eau limité à la quantité nécessaire pour donner au
béton l’affaissement spécifié
Ajout d’eau limité à 16 L/m3 ou à 10 % de l’eau de gâchage
prévue
Aucun dépassement du rapport eau / liants prévu

17

Remalaxage du béton (2)

Norme CSA A23.1


De l’eau peut être ajoutée :
Sur instruction du maître d’ouvrage lorsque le béton est livré
selon la variante 2 (normative) et le volume d’eau doit être
consigné sur le borderau et signé par le maître
d’ouvrage.(clause 5.2.4.3.2)

Si de l’eau est ajoutée :


Après ajout de l’eau, faire tourner la cuve à vitesse de
malaxage au moins 30 tours ou jusqu’à obtenir l’uniformité
requise par la norme
18

test 9
Transport et manutention

Déchargement arrière Déchargement frontal


test 19

Transport et manutention

Brouettes et wagonnets
Utilisation : Transports
horizontaux de béton au
chantier, sur de courtes
distances
Avantages : Polyvalence – idéal
à l’intérieur et sur les chantiers
où les conditions de mise en
place changent constamment
À surveiller : Lent et exige
beaucoup de main-d’œuvre

20

test 10
Transport et manutention

Convoyeurs à bandes
Utilisation : Transports horizontaux
ou à des niveaux plus élevés ou plus
bas
Avantages : Portée ajustable, section
orientable et vitesse variable
À surveiller : Dispositions à prendre
au point de déversement final pour
prévenir la ségrégation et la
présence de mortier sur la bande de
retour. Nécessité de couvrir la bande
par temps chaud et venteux.

21

Transport et manutention

Convoyeur monté sur camion malaxeur


Utilisation : Transport horizontal à un
niveau plus élevé ou plus bas
Avantages : Convoyeur arrive en
même temps que le béton. Portée
ajustable et vitesse variable.
À surveiller : Dispositions à prendre
au point de déversement final pour
prévenir la ségrégation et la présence
de mortier sur la bande de retour.
Nécessité de couvrir la bande par
temps chaud et venteux.

22

test 11
Transport et manutention

Bennes
Utilisation : Grues, blondins et hélicoptères
Avantages : Permet d’utiliser toute la
versatilité des grues, blondins et
hélicoptères. Déversement propre.
À surveiller : Choix de la capacité de la
benne selon le volume de la gâchée de
béton et de la capacité du matériel de
mise en place

23

Transport et manutention

Grues et bennes
Utilisation : Travail au-
dessus du niveau du sol
Avantages : Manipulation du
béton, de l’acier d’armature,
des coffrages et autres
À surveiller : Un seul crochet.
Bonne planification des corps
de métier pour une utilisation
optimale de la grue.

24

test 12
Transport et manutention

Pompes
Utilisation :
Acheminement du béton
directement d’un point de
déversement central à
l’endroit du bétonnage
Avantages : Tuyaux
prenant peu d’espace et
pouvant facilement être
prolongés. Débit de béton
continu. Pompes mobiles.
À surveiller :
Approvisionnement
constant en béton frais
sans tendance à la
ségrégation

25

Pompage du béton

Pompes
Perte d’affaissement
de ± 25 mm

Pompage vertical:

Perte d’air possible de 1 à 3%

Pompage horizontal:
Le «grout» servant à la lubrification ne Perte d’air possible d’environ ±
doit pas être pompé dans la structure 1%

26

test 13
Transport et manutention

Flèche verticale doit <1.2m. Sinon:


Double coude et clapet électrique
27

Transport et manutention

Double coude (section en «S»)

Section réductrice

Clapet

28

test 14
Transport et manutention

Conduit flexible à l’extrémité d’une


ligne de pompage rigide

29

Transport et manutention

Épandeurs à vis
Utilisation : Étendre sur de grandes
surfaces planes
Avantages : Le béton peut être étalé
rapidement et uniformément sur une
grande superficie.
À surveiller : Font habituellement
partie d’un train de machines de
construction routière. À utiliser pour
l’épandage avant la vibration.

30

test 15
Transport et manutention

Travaux au-dessus du niveau du sol


31

Questions?
Commentaires!

32

test 16
Opérations de bétonnage
Commande et estimation des
volumes

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Luc Bédard, ing., M.Ing., M.B.A.

Introduction

Lors de la mise en place du béton, il arrive que des écarts significatifs


soient observés entre le volume évalué par le client et le volume livré
par le producteur. La problématique provient souvent de paramètres
relevant des conditions de chantier, alors que plusieurs pertes de
béton peuvent survenir. Des explications et des exemples de calculs
peuvent aider à mieux estimer les quantités réelles de béton
nécessaires à la réalisation de différents ouvrages .

1
Dosage du volume par le
producteur de béton

Les producteurs de béton certifiés selon la norme BNQ 2621-905 sont


tenus de suivre des procédures strictes afin de garantir l’exactitude
des volumes de béton livrés. Ces procédures comprennent la
vérification périodique des balances et des débitmètres, la mesure de
l’humidité et de la densité des matériaux ainsi que la réalisation
d’essais de rendement sur le béton frais.

Les producteurs de béton doivent également se conformer aux


exigences de l’article 5.2.1.1 de la norme CSA-A23.1, qui stipule que le
volume de béton commandé par le client est mesuré à la sortie de
l’équipement de livraison, soit à la bétonnière dans la majorité des cas.

Évaluation de la quantité de béton


par le client

La quantité de béton à livrer au chantier est généralement effectuée


par le client. Elle est faite à partir des dimensions théoriques
susceptibles d’omettre les paramètres suivants :
la déformation des coffrages sous la pression du béton;
la tolérance de pose des coffrages;
l’irrégularité des fondations granulaires dans le cas des dalles sur sol et des
empattements;
l’effet de l’équipement de mise en place :
pompe à béton (perte pour l’amorçage, dans la ligne de pompage et à l’extérieur des
coffrages);
convoyeur (perte de pâte sur la courroie et à l’extérieur des coffrages);
la perte d’air entraîné causée par :
les attentes sur le chantier;
la survibration;
le pompage.

2
Exemple de calcul de volume

Fondation
Dimensions extérieures du mur (L3) de 10 m x 10 m
Hauteur : 2400 mm
Épaisseur : 250 mm
Dimension de la semelle
Largeur : 750 mm
Épaisseur : 250 mm

Exemple de calcul de volume

Fondation
Semelle de fondation
a) Calcul du volume théorique

( L1 + L2 ) x 2 x largeur x épaisseur
( 10,5 + 9,0 ) x 2 x 0,75 x 0,25 = 7,31 m3

b) Calcul du volume réel mis en place


Ajouter environ 10 mm de surépaisseur pour la présence d’irrégularités au fond
de la semelle et pour la légère ouverture qui s’effectue dans des
coffrages lors de la mise en place du béton.

( 10,5 + 9,0 ) x 2 x 0,75 x 0,01 = 0,30 m3

Volume théorique de 7,31 m3 + les irrégularités de la semelle (0,30 m3)


= 7,61 m3

3
Exemple de calcul de volume

Fondation
Semelle de fondation
b) Calcul du volume réel mis en place
Ajouter environ 10 mm de surépaisseur pour la présence d’irrégularités au fond
de la semelle et pour la légère ouverture qui s’effectue dans des
coffrages lors de la mise en place du béton.

( 10,5 + 9,0 ) x 2 x 0,75 x 0,01 = 0,30 m3


Volume théorique de 7,31 m3 + les irrégularités de la semelle (0,30 m3)
= 7,61 m3

c) Volume à commander
Arrondir au ½ m³ supérieur = 8 m3

Exemple de calcul de volume

Fondation
Mur de fondation (sans ouvertures)
a) Calcul du volume théorique

( L3 + L4 ) x 2 x hauteur x épaisseur
( 10,0 + 9,5 ) x 2 x 2,4 x 0,25 = 23,4 m3

b) Calcul du volume réel mis en place

Ajouter 5 mm à l’épaisseur du mur pour tenir compte de la déformation


du coffrage sous la pression du béton, de la tolérance de pose et des
pertes dans certains joints.

( 10,0 + 9,5 ) x 2 x 2,4 x 0,005 = 0,47 m3

4
Exemple de calcul de volume

Fondation
Ajouter une perte pour l’extérieur des coffrages (valeur estimée) =
0,50 m3
Ajouter une perte pour la mise en place avec une pompe ou lorsqu’il y
a une hauteur de chute importante :

pour l’amorçage et la fin du pompage (valeur estimée) = 0,50 m³


pour l’air perdu qui équivaut à environ 2 % (23,4 m3 x 0,02) = 0,47 m³

Volume théorique de 23,4 m3 + les pertes (0,47 + 0,50 + 0,50 + 0,47)


= 25,34 m3

Volume à commander

Arrondir au ½ m³ supérieur = 25,5 m3

Exemple de calcul de volume

Dalle sur sol


a) Calcul de volume théorique

L4 x L4 (surface) x épaisseur
9,5 x 9,5 x 0,10 = 9,03 m3

b) Calcul du volume réel mis en place

Ajouter 10 mm d’épaisseur pour niveler les imprécisions et le léger


tassement du remblai.

9,5 x 9,5 x 0,01 = 0,9 m3

Volume théorique de 9,03 m3 + ajustement ( 0,9 m3 ) = 9,93 m3

c) Volume à commander, Arrondir au ½ m³ supérieur = 10,0 m3


10

5
Exemple de calcul de volume

Mur du réservoir
a) Calcul du volume théorique
π/4 ( D12 - D22) x hauteur
π/4 ( 402 - 39,52) x 3,0 = 93,61 m3
b) Calcul du volume réel mis en place
Ajouter environ 5 mm au mur pour tenir compte de la déformation, des tolérances et des pertes dans certains
joints.

Volume théorique de béton / épaisseur du mur x épaisseur supplémentaire


93.61 m3 / 250 mm x 5 mm = 1.87 m3
Ajouter une perte pour le déversement à l’extérieur des coffrages (valeur estimée) =
1,00 m³
Ajouter les pertes lors de la mise en place avec une pompe ou lorsqu’il
y a une hauteur de chute importante :
pour l’amorçage et la fin du pompage (valeur estimée) = 0,50 m³
pour l’air qui équivaut à environ de 2 % (93,61 m3 x 0,02) = 1,87 m³
Volume théorique de 93,61 m3 + les pertes ( 1,87 + 1,0 + 0,5 + 1,87 m3 ) = 98,85 m³

b) Volume à commander Arrondir au ½ m³ supérieur = 99,0 m3


11

Recommandations

Ajouter un minimum de 5 % de béton au volume théorique et


possiblement un maximum d’environ 10 % selon la méthode utilisée
pour la mise en place.
Noter que la taille de la coulée a une influence : plus les volumes sont
faibles, plus la différence sera importante (10 %) en raison des pertes
fixes.
Pour le cas des dalles sur sol, accorder une grande attention à la mise
en forme de la fondation granulaire. Les irrégularités impliquent non
seulement des surplus importants de béton, mais aussi un risque de
diminution de la performance des joints.
Arrondir la quantité de béton à commander au ½ m³ supérieur.

12

6
Opérations de bétonnage
Les coffrages

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Yves Dénommé, ing., M.Sc.A.

Coffrages

Définitions

Coffrage(CSA S269.3) Ensemble du système de soutènement du béton


frais incluant les moules, les éléments porteurs, les organes d’assemblage
et les contreventements requis mais excluant les ouvrages provisoires.

Coffrage (vulgarisé) Nom générique pour désigner les équipements


destinés au moulage du béton frais, le plus souvent en bois ou en acier, qui
est retiré après la prise et le durcissement. Le coffrage permet de donner sa
forme à la pièce en béton.

1
Coffrages

Normes

La conception, la fabrication, le montage et l’utilisation des coffrages à


béton doivent être conformes à la norme CAN/CSA-S269.3

Les fausses charpentes pour dalles de béton suspendue doivent être


conformes à la norme CSA A269.1

Les coffrages pour finis architecturaux spéciaux doivent être conforme à


l’article 8.3 de la CSA A23.1 et CSA A23.4

Coffrages

Agent de démoulage

Chaque fois que c’est possible, les surfaces des coffrages devraient être
enduites d’un agent de démoulage :

a) afin d’empêcher l’adhérence du béton et de faciliter le décoffrage ; et


b) afin de protéger et de préserver les matériaux constitutifs des
coffrages.

Le démoulant doit être compatible avec les matériaux constitutifs des


coffrages ainsi qu’avec la qualité du parement requise

Lorsque les coffrages doivent être réutilisés, cet enduit doit être appliquée le
plus rapidement possible après le décoffrage.
CAN/CS A-S269.3 -M92
4

2
Coffrages

Agent de démoulage (suite)

Si l’esthétique constitue un facteur important, des essais devraient être


effectués avec l’agent de décoffrage en question, le matériau des coffrages
et le béton qu’on se propose d’utiliser.

on doit utiliser des agents de décoffrage qui ne tachent pas

CSA A23.1-14
5

Coffrages

Taux d’application de l’agent de démoulage

Le taux d’application des agents de démoulage est très variable et dépend de


nombreux facteurs :
La composition du produit
La porosité et le caractère absorbant des coffrages (bois, métal,
polyuréthane,...)
L’état de surface du moule : une surface rugueuse demande plus de
produit qu’une surface lisse
Le temps de décoffrage
La forme du coffrage

CAN/CS A-S269.3 -M92


6

3
Coffrages

Méthodes d’application de l’agent de démoulage


Application en couche très mince. Dans le cas d’une mise en œuvre par
pulvérisation, il est très important d’utiliser les appareils adaptés, munis de
buses avec filtres pour arrêter les impuretés. Dans tous les cas il faut éviter
une surépaisseur du film dont les principales conséquences sont :
Risque d’arrachements
Farinage
Tâches et différences de teinte du béton
Bullage
Mauvais accrochage d’un éventuel revêtement
Conseil : enlever l’excès d’agent de démoulage. L’excès nuit à l’efficacité.
• Les accessoires de coffrage et d’ancrage doivent être huilés pour faciliter
leur décoffrage.
7

Coffrages

Rupture des coffrages peuvent être causée par:

Conception ou plans de coffrages inadéquats


Coffrages endommagés, fléchis ou fissurés
Manque d’attention aux détails (assemblages)
Contreventement inadéquat
Instabilité du sol, défauts de verticalité de l’étaiement
Vibration (étais déplacés)
Mise en place du béton mal contrôlée
Enlèvement des étais et décoffrage inadéquats

4
Incidences des principaux paramètres liés aux coffrage
sur la qualité du béton
Paramètres Conséquences Dispositions à prévoir

Rigidité insuffisante Non respect des Conception: raidisseurs de


tolérances coffrage et épaisseur de
dimensionnelles peau
Ségrégation et bullage
Défaut d’étanchéité Nids de cailloux par Emboitement des panneaux
départ d’eau ou de Bandes de joints et couvre
laitance joints étanches, mastics, etc
Peaux des -à surface absorbante Teinte du béton plus Saturation en eau du
coffrages foncée coffrage
Agent de démoulage
-à surface oxydée Tâches, trace de rouille imperméabilisant
9

Incidences des principaux paramètres liés aux agents de


décoffrage sur la qualité du béton

Paramètres Conséquences Dispositions à prévoir

Répartition inégale Variations de teinte Soin dans l’application,


surtout sur les parties
verticales
Excès Tâches sur le béton Emploi de produits se fixant
Parties non traitées Arrachement au décoffrage mieux sur les parois.

10

5
Coffrages

Dessins des coffrages

Les dessins de montage des coffrages doivent indiquer les critères de calcul
relativement aux éléments suivants :

a) masse volumique du béton plastique ;


b) taux, ordre et méthode de bétonnage ;
c) affaissement ou étalement du béton ;
d) adjuvants du béton ;
e) température du béton ;
f) spécifications des matériaux des coffrages ;
g) flèche maximale des éléments ou des panneaux ;
h) masse des éléments de coffrage devant être mis en place ;
i) emplacements et détails des joints de construction proposés ; et
j) cambrure.

11

Coffrages

Décoffrage

Les coffrages doivent être laissés en place jusqu’à ce que le béton soit
suffisamment résistant pour supporter son propre poids et les surcharges de
construction.

Le temps minimal recommandé avant le décoffrage des parois verticales est


de 24 heures

Ce délai doit être modifié si des ajouts cimentaires, des ciments spéciaux, des
retardateurs ou des accélérateurs de prise ont été utilisés.

12

6
Coffrages

Éléments à surveiller

Coffrage(CSA S269.3) Ensemble du système de soutènement du béton


frais incluant les moules, les éléments porteurs, les organes d’assemblage
et les contreventements requis mais excluant les ouvrages provisoires.

Coffrage (vulgarisé) Nom générique pour désigner les équipements


destinés au moulage du béton frais, le plus souvent en bois ou en acier, qui
est retiré après la prise et le durcissement. Le coffrage permet de donner sa
forme à la pièce en béton.

13

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11
Les coffrages non traités doivent être
copieusement mouillés avant la mise
en place du béton, et leur surface doit
être humide au moment du bétonnage.

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13
Opérations de bétonnage
Armatures

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Luc Bédard, ing., M.Ing., M.B.A.

Introduction

Cette section est une introduction à l’acier d’armature.


Elle vise les rudiments des contrôles en chantier.
Et n’est pas une formation sur les calculs d’ingénierie sur les quantités
nécessaires d’armatures.

1
Référence

Institut d’acier d’armature du Québec


77, avenue du Lac
Sainte-Julie (Québec) J3E 2Y8

Téléphone : 450 649-2012


Télécopieur : 450 649-8357
http://www.iaaq.ca/
Courriel : info@iaaq.ca.

Généralités

2
Identification des barres

Soudable ou non
Nuance
Provenance

Types de barres et diametres

3
État de la surface de l’armature

Stockage de l’armature

4
Dessin de mise en place

Les dessins doivent comprendre les éléments


suivants:
L’emplacement des éléments
Le type d’armature, par exemple: en acier noir, revêtement
d’époxy, en acier inoxydable, galvanisée
La quantité
La grosseur et la nuance
La longueur ou l’identification numérique
L'espacement de toutes les barres d’acier d’armature
Le type de jointure et leur emplacement
La cartouche d’inscription et l’information sur le contrat

Bordereau

Les bordereaux doivent inclure les


informations suivantes:
Le renvoi à un dessin spécifique
Le type d’armature, par exemple: en acier noir,
revêtement d’époxy, en acier inoxydable,
galvanisée
La quantité totale requise
La grosseur et la nuance
La nomenclature des barres et les dimensions de
pliage
L’information sur le contrat
10

5
Soumission de l’armature

Comme pour le béton, l’armature


présente une longue liste
d’exigences à valider.

11

Fabrication et pose de l’armature

12

6
Fabrication et pose de l’armature

13

Fabrication et pose de l’armature

14

7
Ligatures en fil

A. Attache simple: empêche le déplacement


des barres
B. Enroulement et attache simple: Attacher
l’armature d’un mur, empêcher le
déplacement des barres lors de la mise en
place du béton
C. Attache en forme de selle: attacher et tenir
en place les bout recourbés, semelle ou de
radiers
D. Enroulement et attache-selle: fixer les
barres lourdes et les éléments déplacé à la
grue, grande contraintes
E. Attache en forme de 8: pour les murs à ;la
place de l’attache par enroulement

15

Diamètre de courbure des barres

vants

16

8
Dimensions des crochets

Information complémentaires
sur les crochets.

17

Types de pliages des barres et


tolérances

18

9
Fabrication et pose de l’armature

19

Fabrication et pose de l’armature

20

10
Longueur d’ancrage

21

Longueur de chevauchement

22

11
Barres décalées dans les
colonnes

23

Enrobage des barres d’armature

24

12
Exemple de supports (chaises)

25

Diamètre de perçage

26

13
Abréviations

27

Questions

28

14
Opérations de bétonnage
Mise en place, finition du béton

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par: Luc Bédard, ing., M.Ing., M.B.A.

Facteurs de base dans


la mise en place du béton (1)

Maintenir la qualité du béton


Rapport eau / liants
Affaissement
Teneur en air
Homogénéité

Éviter la séparation des granulats et du mortier

1
Facteurs de base dans
la mise en place du béton (2)

Éviter les déplacements horizontaux excessifs


Consolider adéquatement
Vérifier la capacité de mise en place et de finition
Choisir l’équipement adéquat pour manipuler, aplanir et finir le
béton

La préparation avant
la mise en place

Nivellement de la fondation

2
La préparation avant
la mise en place

Humidification de l’infrastructure

La préparation avant
la mise en place

Compaction de l’infrastructure

3
Mise en place du béton

À NE PAS FAIRE –
a) Ne pas trop circuler sur un sol de fondation saturé, afin de
maintenir sa capacité portante.
b) Ne pas mettre en place sur un sol gelé.

À FAIRE –
Déposer continuellement, et
le plus près de la position
finale.
Le rythme de mise en place
doit permettre de recouvrir le
béton déjà en place d’une
nouvelle couche avant qu’il
n’ait durci.

Mise en place du béton

Débuter le long du périmètre à une extrémité, en déversant chaque


nouvelle coulée immédiatement à la suite de la précédente.

À ne pas faire –
a) Ne pas placer en tas séparés et étendre par la suite.

b) Ne pas placer en un gros tas et étendre horizontalement.

Ces méthodes favorisent la ségrégation.

(Le mortier coule en avant des matériaux moins fins.)

4
Méthode recommandée
avec un convoyeur à bandes

Mise en place fautive avec


un convoyeur à bandes

10

5
Mise en place du béton

Routes en béton

Béton déposé à l’avant d’une


épandeuse à coffrages coulissants

Béton réparti également sur


l’infrastructure par l’épandeuse
avant consolidation et finition

11

Mise en place du béton

Bordure / bordure et caniveau


Béton déposé dans
dans une machine à
coffrage coulissant pour
bordures et caniveaux,
qui extrudera le béton
dans la forme voulue

12

6
Mise en place du béton

Murs
Déposer le béton en couches
horizontales d’épaisseur
uniforme
Armé – 150 mm à 500 mm
Masse – 375 mm à 500 mm
Consolider chaque couche avant
la mise en place de la suivante
Mise en place et consolidation
rapides pour éviter lignes
d’écoulement et joints froids.

13

Joint de reprise horizontal

Technologie du béton 2012 14

7
Joints de construction
horizontaux

Rainuré en V Rainuré en biseau

15

Méthodes de mise en
place sous l’eau

Trémie
Pompe
Bennes à déversement par le fond
Injection dans des granulats préplacés
(spécialisé)
Poches à levier articulé
Poches perdues
Cloche de plongée

16

8
Placer le béton sous l’eau

Recommandations élémentaires

Courant maximal de 3 m/minute


Température de l’eau min. de 5 °C – ou vérifier
le gain de résistance
Rapport eau / liants max. de 0,45
Utilisation d’un agent anti-lessivage
Privilégier ciment avec fumée de silice
Teneur minimum en liants de 390 kg/m3
Affaissement de 190 ± 40 mm (CSA A23.1)
Le lessivage maximal ne doit pas entraîner une
perte de masse cumulative supérieure à 8 %

17

Mise en place sous l’eau


par trémie

Diamètre de la trémie d’au moins 8 x la taille maximale des granulats


Trémies espacées d’au moins 6 m
Pour préserver l’étanchéité, maintenir l’extrémité de la trémie enfoncée dans au
moins 0,3 m de béton

18

9
Consolidation du béton

Vibration interne

Vibration interne
• Vibration externe
Vibration externe

19

Vibration interne

20

10
Vibrateurs internes

Diam. de la Fréquence Rayon d’action Taux de mise en


tête de recommandée approximatif place du béton
l’aiguille (vibrations / min.) (mm) (m3/h) Application
(mm)

Béton frais et fluide dans des


20-40 9000-15 000 75-150 1-4 membrures étroites. Aussi
utilisé pour des échantillons
d’essai en laboratoire.

Béton frais dans murs minces,


colonnes, poutres, pieux
30-60 8500-12 500 125-250 2-8 préfabriqués, dalles minces et
le long de joints de
construction.

Béton frais raide (moins de


50-90 8000-12 000 175-350 5 - 15 80 mm d’affaissement) dans la
construction en général.

Adapté de ACI 309


21

Vibrateurs internes

Bonnes pratiques
Une pénétration verticale d’environ 100-
150 mm dans la couche précédente
intervalles réguliers d’environ 1,5 fois le
rayon d’action
Durée: 5 à 15 secondes
Débuter la mise en place au bas de la
pente de façon à ce que le poids du
nouveau béton améliore la compaction.
La vibration consolide le béton

22

11
Vibrateurs internes

Mauvaises pratiques
Une pénétration à des endroits et
des angles aléatoires et à une
profondeur insuffisante n’assurera
pas une fusion intime des deux
couches.
En cas de mise en place débutant
au sommet de la pente, le béton a
tendance à faire de la ségrégation,
surtout lorsque des vibrations sont
appliquées en dessous : le béton
commence à couler et se sépare
du béton au-dessus.

23

Vibration externe

Vibrateurs de coffrage
Tables vibrantes
Vibrateurs de surface
Règles vibrantes
Plaques vibrantes
Règles à rouleaux vibrants
Truelles vibrantes manuelles
(taloches)

24

12
Consolidation du béton

Une mauvaise consolidation


peut causer :
Nids d’abeilles
Quantité excessive d’air
emprisonné (bullage)
Veines de sable
Joints froids
Lignes de coulée
Fissuration de
tassement

25

Nucléomètres pour
déterminer le compactage
de l’infrastructure

26

13
Arasement (aplanissement)

Procédé qui consiste à racler le béton en excès pour amener la


surface supérieure d’une dalle au niveau voulu

27

Règles vibrantes

28

14
Aplanissement primaire

Éliminer les
irrégularités de
surface et enfoncer
les gros granulats

29

Aplanissement primaire
au Darby

30

15
Façonnage des bordures et
des joints

Densifie et compacte le béton à proximité immédiate des


coffrages, où l’aplanissage est moins efficace
Requis le long des coffrages latéraux,
des joints de désolidarisation et de
construction et des dalles extérieures
Sépare béton et coffrages sur une
profondeur de 25 mm, avec une
truelle de maçon ou truelle d’angle
Pour les dalles intérieures, peut être
nécessaire après chaque opération
de finition ultérieure

31

Règles d’aplanissement
pour pavage

www.concreteconstruction.net www.forconstructionpros.com

32

16
Talochage manuel

Produit une texture relativement égale, dense et dure


Le béton extérieur ne devrait pas être taloché :
Risque de perte d’air entraîné due à une finition excessive de la
surface
Les surfaces truellées peuvent être glissantes lorsqu’elles sont
humides.

33

Finition au balai

www.mitchellrepublic.com

www.altaviewconcrete.com

34

17
Finition au peigne

www.gomaco.com

35

Cure et protection

• La cure devrait commencer


immédiatement après la
finition – béton exposé au
gel-dégel : 7 jours à
10 °C min.

36

18
Mise en place sur du béton
durci

Préparation du béton durci

www.falch.com

hydrodémolition Sablage au jet de sable

37

Lier une nouvelle couche de


béton à une couche durcie

Coulis ciment /
sable
Latex
Époxyde

38

19
Joints de désolidarisation

NQ 1809-500/2006
Trottoirs et bordures en béton

39

Joints de retrait

www.nationwidediamondgroup.co.uk

www.nationwidediamondgroup.co.uk

www.cement.org

40

20
Espacement pour les
joints de retrait

Épaisseur de la
dalle Granulats de moins de Granulats de 20 mm et
(mm) 20 mm plus
100 2,4 3,0
125 3,0 3,75
150 3,75 4,5
175 4,25 5,25
200 5,0 6,0
225 5,5 6,75
250 6,0 7,5

41

Joints de retrait

Outil de rainurage sur


aplanissoir

Coupe à froid du béton

42

21
Joints de construction

43

Joints de retrait
dans les dalles

À retenir
Les panneaux créés par les joints de contraction
devraient être à peu près carrés.

Ratio des côtés des panneaux : 1,5:1 max.

Les extrémités des joints de retrait (de contrôle)


devraient toujours rejoindre un bord libre ou un joint
de désolidarisation.

Si l’espacement des joints excède 4,5 m, le transfert


de charge par imbrication des granulats est réduit
significativement.

44

22
Disposition caractéristique
des joints

45

Opérations de finition
Consolidation
Arasement ou régalage Dalle monolithique
Façonnage des bords
Aplanissement
Temps d’attente
Façonnage des bords
Rainurage (si désiré)
Talochage (mécanique ou manuel)
Truellage (mécanique ou manuel)
Temps d’attente
Truellage secondaire (manuel ou mécanique)
Truellage final (manuel)
Mûrissement
Technologie du béton 2012 46

23
Opérations de finition
– dalles extérieures –

Consolidation Trottoirs, entrées de garage, etc.


Arasement
Aux joints de retrait, enfoncer les granulats à l’aide d’une lame
en bois ou en métal si le béton a été façonné à la main
Aplanissement

Temps d’attente
Façonnage des bordures
Façonnage des joints (optionnel en cas de façonnage à la main)
Talochage

Temps d’attente
Texturage (au balai / talochage en spirale)
Mûrissement

47

Réparation

48

24
Cure de réparation

49

Nettoyage des surfaces en


béton

Méthodes de nettoyage
À l’eau

Chimique

Mécanique

Technologie du béton 2012 50

25
Finition des surfaces coffrées

Finis bruts de décoffrage

Fini lisse de décoffrage

Fini lisse frotté

Fini taloché sablé

Fini frotté à la toile

51

Finis de surface spéciaux

Motifs et textures

Granulats exposés

Finis colorés

Peintures, teintures et enduits transparents

52

26
Béton estampé Béton à granulats exposés

Béton poli «stain crete» 53

Question?

54

27
2018-03-02

Opérations de bétonnage
Cure du béton

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par Yves Dénommé, ing., MSc.A.

Plan de la présentation

1. La cure du béton selon la CSA A23.1-14?


2. Pourquoi la cure?:
Développement des résistances
Diminution de la perméabilité
Limiter la fissuration due au retrait
Résistance à l’abrasion

1
2018-03-02

La cure du béton selon la CSA A23.1-14

Définition de la cure
Cure — maintien d’une température et d’un degré d’humidité suffisants
dans le béton pendant la période qui suit immédiatement sa mise en
place et sa finition afin d’obtenir les caractéristiques désirées.
Doit débuter dès que le béton ait suffisamment durci afin de ne pas
abimer sa surface (immédiatement après la mise en place et le
finissage)
Trois mots clés: Température (min 10°C), Humidité et Temps

La cure du béton selon la CSA A23.1-14

Types de cure: selon les classes d’exposition


La norme CSA A23.1 répartie les classes d’exposition en 5 classes:

Classe C: exposition aux chlorures


Classe F: exposition au gel/dégel mais non aux chlorures
Classe S: exposition aux sulfates
Classe A: application agricole
Classe N: non-exposé

2
2018-03-02

Exigences relatives aux classes d’exposition


C, F, N, A et S

Source:extrait Tableau 2, CSA 5A23.1-14

La cure du béton selon la CSA A23.1-14

Régimes de cure admissibles (Tableau 19, CSA A23.1)

Type de cure Nom Description


3 jours avec T ≥ 10°C ou
1 Base
40 % de ƒ’c
7 jours avec T ≥ 10°C et
2 Supplémentaire
70 % de ƒ’c
*Cure humide de 7
3 Prolongée jours et
avec Tmouillée
*nappe d’eau, arrosage continue, matériau absorbant ou toile maintenue continuellement ≥ 10°C
6

3
2018-03-02

La cure du béton selon la CSA A23.1-14

Méthodes de cure

produits de cure ;
nappe d’eau ou arrosage d’eau continu ;
application d’eau et recouvrement de feuilles
de polyéthylène (chevauchées et étendues à
plat sur le plancher) ;
application d’eau et recouvrement d’une toile
absorbante ;
coffrages en contact avec la surface du béton ;
ou
autres moyens de rétention de l’humidité
approuvés par le maître d’ouvrage
Note: retrait de l’utilisation du papier
imperméable ou pellicule de plastique
(CSA A23.1-14)

La cure du béton selon la CSA A23.1-14

4
2018-03-02

La cure du béton selon la CSA A23.1-14

Cure par temps froid


Par temps froid, le béton doit être protégé pour maintenir la température du
béton à au moins 10°C pendant la période de cure.
Abris chauffés;
Couvertures ou isolation;
Combinaison de deux moyens
Attention, les coins, les arêtes et les sections minces des éléments de
béton sont les endroits les plus vulnérables au gel!

La cure du béton selon la CSA A23.1-14

Cure par temps froid


Lorsqu’il est probable que la température ambiante descende à moins de 5
°C dans les 24 heures suivant la mise en place, tous les matériaux et le
matériel nécessaires pour assurer la protection du béton et sa cure doivent
être disponibles et prêts à être utilisés avant le début du bétonnage.
La neige et la glace doivent être complètement enlevées avant que le béton
soit placé sur une surface quelconque.
Ne pas utiliser le chlorure de calcium et les autres sels
de déglaçage pour déglacer.

10

5
2018-03-02

La cure du béton selon la CSA A23.1-14

Détermination graphique du
moment auquel les coffrages
isolés peuvent être enlevés sans
risque de fissuration sous l’effet
des contraintes thermiques

Source: figure D-2, CSA11


A23.1-14

La cure du béton selon la CSA A23.1-14

Cure par temps froid


La cure humide doit se terminer 12 heures avant la fin de la période de
protection. Les surfaces doivent être sèches avant d’être exposées au gel.
Des cloques peuvent se former sur la surface pendant le lissage à la truelle s’il y a
un écart de température importante entre la base granulaire et le béton.
L’emprisonnement d’une quantité suffisante d’eau de ressuage peut également
conduire à des délaminations.
Préchauffage la base granulaire et l’aire de travail et l’emploi
d’accélérateurs sans chlorures peuvent atténuer ou éliminer ce
problème.

12

6
2018-03-02

La cure du béton selon la CSA A23.1-14

La protection ne doit pas être totalement enlevée avant que le béton se soit
refroidi conformément à l’écart de température indiqué au tableau suivant:

Source: Tableau 20, CSA A23.1-14 13

La cure du béton selon la CSA A23.1-14

Cure par temps chaud


Lorsque la température ambiante est de 27 °C ou plus, la cure
pendant la période de cure de base doit se faire par arrosage ou par
utilisation d’un tissu absorbant saturé d’eau, sauf indication contraire.
Les produits de cure peuvent être utilisés dans certaines conditions
d’application par temps chaud avec l’autorisation du maître d’ouvrage

14

7
2018-03-02

Pourquoi la cure?
Développement des résistances-

15

Pourquoi la cure?
Développement des résistances-

La résistance mécanique du béton


augmente avec l’âge, tant que la présence
d’eau et une température favorable
permettent l’hydratation du ciment et
qu’il contient du liant non-hydraté

L’hydratation et les gains en résistance


cessent pratiquement lorsque l’humidité
relative (HR) du béton est inférieure à
80 %.

16

8
2018-03-02

Pourquoi la cure?
Développement des résistances-

Bétons avec ajouts cimentaires

Bétons avec cendres volantes

BFDAC: béton à fort dosage d’ajouts cimentaires


Source: PCA
17

Pourquoi la cure?
Diminution de la perméabilité-

18

9
2018-03-02

Pourquoi la cure?
Diminution de la perméabilité
Effet du rapport eau / ciment
et de la durée de la cure sur la
perméabilité du mortier

19

Pourquoi la cure?
Diminution de la perméabilité
Relation entre la
perméabilité à l’eau, le
rapport eau/ciment et la
cure initiale pour des
échantillons de béton

20

10
2018-03-02

Pourquoi la cure?
Limiter la fissuration due au retrait

21

Pourquoi la cure?
Limiter la fissuration due au retrait

Les types de retrait


Retrait plastique:
Évaporation de l’eau de gâchage en
cours de prise

Retrait endogène
Volumes des hydrate < (volume ciment +
volume eau)

Retrait de séchage
Évaporation de l’eau dans les capillaires
fermés : formation de ménisques et
tension sur le matériau

Retrait thermique
Variation de température lors de
l’hydratation

Source: FEBELCEM

22

11
2018-03-02

Attention à la
fissuration plastique due
au vent!

Source: figure D-1, CSA23


A23.1-14

Pourquoi la cure?
Limiter la fissuration due au retrait

Effet de la cure sur le retrait sur BHP (E/L=0,35; Gub/SF)

2.5 m

0.6 m

200 mm
750 kg de béton

Bonneau, O. et Aïtcin, P.C., 2001, « Importance of a Water Curing


to Control the Initial Shrinkage Cracking and Durability of
High Performance Concrete Structures »
24

12
2018-03-02

Pourquoi la cure?
Limiter la fissuration due au retrait

Effet de la cure sur le retrait sur BHP (E/L=0,35; Gub/SF)

Bonneau, O. et Aïtcin, P.C., 2001,

25
Température

Retrait Retrait Retrait de séchage


plastique endogène Régime de
cure «idéale»
pour
Temps
contrôler le
Membrane de Film
Mûrissement à l’eau ou
mûrissement
brumisation imperméable retrait
ou
brumisation

Il faut absolument Il faut ralentir ou


Il faut
tout faire pour que retarder le retrait de
absolument
les capillaires soient séchage. Par contre, le
empêcher
continuellement retrait endogène se
l’eau de
remplis d’eau poursuit au rythme de Source: adaptation FEBELCEM
s’évaporer
l’hydratation
26

13
2018-03-02

Pourquoi la cure?
Résistance à l’abrasion

27

Pourquoi la cure?
Résistance à l’abrasion
Profondeur d’abrasion

e/l = 0,40
e/l = 0,70
(mm)

1j moule 1j moule 1j moule Type de cure


0j eau 3j eau 27j eau
27j air 24j air 0j air
Source: adaptation de Montgomery et coll (1992)

28

14
Opérations de bétonnage
Bétonnage par temps chaud

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Yves Dénommé, ing., M.Sc.A.

Bétonnage par temps chaud

-généralités-

1
Bétonnage par temps chaud

Bétonnage par temps chaud selon la norme CSA A23.1-14

Lorsque la température ambiante est de 27 °C ou plus, ou lorsqu’il y a probabilité


qu’elle dépasse 27 °C pendant le bétonnage (selon les prévisions du bureau
météorologique de la région).

Quoi faire par temps chaud?

Prendre les mesures appropriées doivent être prises pour assurer la protection
du béton mis en place contre les effets du temps chaud et (ou) sec.

Bétonnage par temps chaud

Caractéristiques délétères d’un temps chaud

Température ambiante élevée

Température du béton élevée

Faible humidité relative

Vitesse de vent élevée

Radiation solaire

2
Bétonnage par temps chaud

-Effets potentiels-

Bétonnage par temps chaud

Demande en eau additionnelle

Dosage et contrôle des mélanges de béton


8e édition canadienne
2011
6

3
Bétonnage par temps chaud

Pertes d’affaissement rapides

La température a un effet d’accélérer


la réaction d’hydratation et réduit
l’affaissement dans le temps et le
temps de prise

Centre d’information sur le ciment


et ses applications. G11. Les
bétons : formulation, fabrication et
mise en œuvre, CIMbéton,
France, 2006,134 p.
7

Bétonnage par temps chaud

Temps de prise rapides

Température Temps de prise

38°C X – 4 heures
32°C X – 3 heures
27°C X – 2 heures
21°C X heures

Dosage et contrôle des mélanges de béton – 8e édition canadienne – 2011


8

4
Bétonnage par temps chaud

Impacts possible d’une pertes d’affaissement rapide ou temps


de prise rapide
Difficultés de mise en place et de finition

Plus grand risque de joints froids

Bétonnage par temps chaud

Difficulté à contrôler la teneur en air entraîné

La teneur en air du béton diminue


avec une augmentation de la
température.

Cet effet est encore plus marqué


pour les bétons avec un
affaissement élevé.

Teneur en air compensé par le


producteur par l’augmentation du
dosage en air entraîné.

Dosage et contrôle des mélanges de béton – 8e édition canadienne – 2011


10

5
Bétonnage par temps chaud

Résistance à la compression insuffisante

À jeune âge, le béton mise en place et


mûri dans des conditions de températures
élevées donne de meilleures résistances.

Par contre, entre le 3e ou 7e (selon la


température) et le 28e jour, les résistances
sont plus faibles avec les bétons mises en
place à haute température.

Dosage et contrôle des mélanges de béton


8e édition canadienne
2011
11

Bétonnage par temps chaud

Augmentation de la tendance à la
fissuration plastique

Fissuration plastique se produit quand


de l'eau de gâchage s'évapore d'un
béton en phase plastique provoquant
ainsi une diminution du volume et le
développement de contraintes de
traction dans la masse durcissante.

Un phénomène similaire peut être déclenché par un support très absorbant


(assise de fondation, coffrage, ...).

Attention: en général les sols industriels intérieurs sont également exposés au


vent (courants d'air!).
12

6
Augmentation de la tendance à la fissuration plastique

Source: Febelcem
13

Bétonnage par temps chaud

Augmentation de la tendance
à la fissuration plastique

En présence de vent, les fissures


plastiques se manifestent en
groupes parallèles,
perpendiculaires à. La direction
du vent dominant

Sans vent, fissures


désordonnées

Source: Febelcem
14

7
Bétonnage par temps chaud

Estimation du taux d’évaporation


ÉQUATION D’UNO :

E = 5*([Tb+18] 2, 5- r*[Ta+18] 2, 5) * (V+4)*10-6

Avec :
E = Taux d’évaporation, en kilogramme/m2/h
Tb = Température du béton, en degré Celsius
Ta = Température de l’air, en degré Celsius
V = Vitesse du vent, en kilomètre/h
r =Humidité relative, en %

15

Bétonnage par temps chaud

Humidité relative pour évaporation de 0,5 kg/h/m2


Facteurs aggravants Vitesse de vent = 15 km/h

la fissuration 100
plastique: 90
80
Humidité relative (%)

Température du béton
élevée par rapport à
70
l’air ambiant 60
50
Temps sec
40
Présence vent 30
Tbéton > Tair (écart 5°C)
20
Tbéton < Tair (écart 5°C)
10 T béton = T air
0
0 10 20 30
Température du béton (°C)
16

8
Si on ne dispose pas
d’information plus
détaillée, on devrait
considérer que les
conditions d’assèchement
extrêmes existent lorsque
le taux d’évaporation de
l’humidité superficielle
dépasse 0,50 kg/m2/h.

Les mesures de la
température de l’air, de
l’humidité relative, de la
température du béton et
de la vitesse du vent à
0,8 à 1,2 m au-dessus de
la surface du béton.

CSA A23.1-14, Annexe D


17

Bétonnage par temps chaud

-précautions-

18

9
Bétonnage par temps chaud

Respect des températures maximales de mise en place

Tableau 14, CSA A23.1-14


Températures, °C
Épaisseur de la section, m Minimales Maximales
< 0,3 10 32
≥ 0,3 à < 1 10 30

≥1à<2 5 25

≥2 5 20

La température du béton à haute performance ne doit jamais être supérieure à 25 °C.

19

Bétonnage par temps chaud


-Refroidissement du béton

Refroidissement du béton

0,22(TgMg + TcMc) + TeMe + TegMeg – 80Mi


T (ºC) =
0,22(Mg + Mc) + Me + Meg + Mi
Avec:

T = température du béton frais,en °C


Tg, Tc, Te, et Teg = température, en °C, respectivement des granulats, des
liants, de l’eau de gâchage et de l’humidité contenue dans les granulats
Mg, Mc, Me, et Meg et Mi = masse, en kg, respectivement des granulats, des
liants, de l’eau de gâchage, de l’humidité contenue dans les granulats et de la
glace

20

10
Bétonnage par temps chaud
-Refroidissement du béton

Refroidissement du béton

Afin de réduire de 0,5°C la température du béton, il faut abaisser d’environ:

4°C la température du ciment, ou


2°C la température de l’eau, ou
1°C la température des granulats

Abaisser la température des granulats a le plus


d’impact sur le refroidissement du bétlon

21

Bétonnage par temps chaud


-Refroidissement du béton

Refroidissement du béton
-Les granulats

Entreposer les granulats à


l’ombre
Arroser les granulats d’eau
froide
Utilisation d’un brumisateur
Source: Demix
Circuler de l’air frais à travers les
trémies d’entreposage

22

11
Bétonnage par temps chaud
-Refroidissement du béton

Refroidissement du béton
-La glace
Généralement, la glace ne doit pas remplacer plus de 75% de l’eau de gâchage
Dans la majorité des cas, la réduction maximale possible est de 11°C.
Glace est sous forme de cubes, blocs à concasser ou flocons.

23

Bétonnage par temps chaud


-Refroidissement du béton

Refroidissement du béton
-Refroidisseur à eau

Dans la majorité des cas, la réduction


maximale possible est de 6°C.

Quantité utilisée ne doit pas dépasser le E/L

Source: http://www.sioux.com/

24

12
Bétonnage par temps chaud
-Refroidissement du béton

Refroidissement du béton
-Azote liquide
L’azote liquide peut refroidir l’eau de
gâchage ou transformer l’eau en
«slush» (réduction max de 11°C)
L’azote peut refroidir directement le
béton:

Refroidissement d’environ de 1 à 3°C par minute


Peut abaisser la température du béton à moins de 10°C, voir jusqu’à 2°C
Attention de ne pas appliquer directement sur la paroi du camion malaxeur

25

Bétonnage par temps chaud


-protection contre le vent

Limiter l’évaporation durant la mise en place et la finition

-Écran de protection contre le vent

Source: Bruce A. Suprenant and Ward R. Malisch, Understanding Windbreak Principles, Concrete International, Volume: 34, Issue: 7, 2012

26

13
Bétonnage par temps chaud
-protection contre le vent

-Écran de protection contre le vent

Source: Bruce A. Suprenant and Ward R. Malisch, Understanding Windbreak Principles, Concrete International, Volume: 34, Issue: 7, 2012
27

Bétonnage par temps chaud


-utilisation de brumisateurs

Limiter l’évaporation durant la mise en place et la finition

-Utilisation de brumisateurs

xxxx

Source:Dosage et Contrôle des mélanges de béton Source:Louis Crépeau


28

14
Bétonnage par temps chaud
-débuter la cure le plus tôt possible

Débuter la cure le plus tôt possible (Tableau 19, CSA A23.1-14)


Cure - Maintien d’une humidité et d’une température adéquates pendant une
période suffisante après la mise en place et la finition du béton, de sorte que les
propriétés voulues puissent être produites.
Doit débuter dès que le béton ait suffisamment durci afin de ne pas abimer sa
surface (immédiatement après la mise en place et le finissage)
Type de cure Nom Description

1 Base 3 jours avec T ≥ 10°C, ou temps pour obtenir 40 % du f’c

2 Supplémentaire 7 jours avec T ≥ 10°C et 70 % du f’c

3 Prolongée *Cure humide de 7 jours avec T ≥ 10°C et 70% du f’c

29

Bétonnage par temps chaud


-débuter la cure le plus tôt possible

Bétonnage par temps chaud: débuter la cure à l’eau le


plus tôt possible

Température de 27 °C ou plus : par arrosage ou par utilisation d’un tissu


absorbant saturé d’eau, sauf indication contraire (ACI A23.1-14)

Béton de masse, température de 20 °C ou plus : cure de 14 jours pour


le béton non armé et 7 jours pour le béton armé ou 70% du f’c (ACI 308R-
01_

Produits de cure blancs : Approbation du maître d’ouvrage

L’eau de cure ne devrait pas être de plus de 110C plus


froide que le béton (ACI 308R-01).

30

15
Mûrissement à l’eau

31

DATE DE PRÉSENTATION Conseil d'administration 31

Produit de cure

32

16
Bétonnage par temps chaud
-autres précautions

Autres précautions
Planifier les livraisons pour limiter au maximum les temps d’attente au chantier.
Une agitation prolongée du béton contribue à l’augmentation de la température
du béton
Prévoir le bétonnage tôt le matin ou la nuit
Prévoir le nombre de personnes suffisant pour permettre une mise ne place
rapide du béton.
Utiliser un retardateur de prise ou adjuvant stabilisateur d’affaissement
Lorsque la température du béton pendant la mise en place se maintient au-
dessus de 25°C, on devrait envisager l’utilisation d’un adjuvant retardateur
de prise approprié (CSA A23.1-14)

33

Bétonnage par temps chaud


-autres précautions

Mode d’action
Stabilisateur des stabilisateurs d’affaissement
d’affaissement
Stabilisateur d’affaissement:

Adsorption du  Faible densité de charge


«PCP conventionnel»: - -
 Faible adsorption initiale -
-
 Haute densité charge -- - -
-
 Adsorption rapide - - Adsorption stabilisateur
 Bonne fluidité initiale - - -
- - d’affaissement
-
-
Processus d’hydrolyse du -  Lorsque la densité de
Hydratation: -
stabilisateur d’affaissement
-
charge est
--
 Consommation partiel du - instables à suffisamment élevée
 Certains monomères
«PCP conventionnel» - - - -
pH alcalins -
= - des
 Hydrolyse forme
-
perte de fluidité
groupements carboxyliques
-
Grain de ciment  Augmentation graduelle de la pH: ~12,5
densité de charge
Monomère non- - Groupement Sous-produit provenant de
chargé et instable à carboxylique l’hydrolyse
pH alcalin 34

17
Bétonnage par temps chaud
-autres précautions

Autres précautions
Utiliser un superplastifiant au chantier (pas d’ajout d’eau)
Attention au retrait plastique: mouiller l’infrastructure, ériger des paravents et des
écrans solaires temporaires, couvrir le béton, vaporiser de l’eau dès la fin de la
mise en place, ajouter des fibres synthétiques

35

Bétonnage par temps chaud

Cure initiale des éprouvettes sur chantier


Aussitôt que les éprouvettes sont moulées et leur surface est arasée, elles
doivent subir une cure dans l’eau ou dans une chambre humide dont la
température est comprise entre 15 °C et 25 °C, jusqu’à ce qu’elles soient
transportées au laboratoire

L’entrepreneur doit fournir à l’usage exclusif de l’organisme chargé des essais


des installations adéquates permettant le stockage sûr et la cure appropriée,
sur chantier, des cylindres d’essai pendant la cure initiale et entretenir ces
installations. Ces installations doivent comprendre une zone désignée
protégée, dont la température est contrôlée, conforme à la CSA A23.2-3C.

36

18
Retrait

37

Retrait

Les principaux types de retrait:

Retrait plastique:
Évaporation de l’eau de gâchage en cours de prise
Retrait endogène
Volumes des hydrates < (volume ciment + volume eau)
Consommation de l’eau du béton durant le durcissement
Retrait de séchage
Évaporation de l’eau dans les capillaires fermés :
formation de ménisques et tension sur le matériau
Retrait thermique
Variation de température lors de l’hydratation
38

19
Retrait

Chronologie des différents retraits

Source: FEBELCEM
39

Retrait

Les retraits empêchés sont une des principales causes


de la fissuration des bétons:

Séchage
Fissure

Retrait de séchage

Éléments massif

Source: Gagné et Lessard


40

20
Retrait

Retrait plastique

Source: FEBELCEM
41

Retrait

Retrait de séchage
Influence du E/L
E/L > 0,60 : retrait de séchage important
– Beaucoup d’eau libre
E/L 0,50 à 0,40 : attention….
E/L < 0,40 : retrait de séchage très faible
– Pas beaucoup d’eau libre
– Imperméabilité du béton

La fumée de silice diminue le retrait de séchage


Imperméabilité du béton

Prévoir un bon (et long) mûrissement

42

21
Retrait

T0
Retrait de séchage Évaportation des
gros pores
Conservation capilaires
scellée
Séchage T1
Temps

Augmentation du
T0
T1

retrait
T2
Retrait

Retrait de séchage
T3 T2

Retrait
endogène
T3

Évaportation des
petits pores
Adaptation: Gagné et Lessard capilaires
43

Retrait

Retrait endogène
Influence du E/L
E/L > 0,45 : retrait endogène négligeable
E/L 0,45 à 0,35 : attention….
E/L < 0,35 : retrait endogène important

La fumée de silice augmente le retrait endogène

Durée: de 0 à 7 j

Prévoir un bon mûrissement au jeune âge

Dès que possible !


Pour saturer la porosité capillaire au jeune âge

44

22
Retrait

Retrait thermique

Diminution de volume par refroidissement.

L’hydratation du ciment produit de la chaleur.


Une évacuation trop rapide, insuffisante ou
inégale de cette chaleur donne lieu à des
écarts de température importants – et donc à
des contraintes de traction – entre le noyau et
la surface, entre le centre et les bords.

La surface se refroidit plus rapidement que le


cœur (généralement au décoffrage des
éléments).

Les constructions massives ou des éléments


à section variable doivent faire l’objet d’une
attention particulière. Source: FEBELCEM
45

Retrait

Effet de la cure sur le retrait sur BHP (E/L=0,35; Gub/SF)

2.5 m

0.6 m

200
750 kg de béton mm

Bonneau, O. et Aïtcin, P.C., 2001, « Importance of a Water


Curing
to Control the Initial Shrinkage Cracking and Durability of
High Performance Concrete Structures »
46

23
Retrait

Effet de la cure sur le retrait sur BHP (E/L=0,35; Gub/SF)

Bonneau, O. et Aïtcin, P.C., 2001,


47

Régime de
cure
«idéale»
pour
contrôler le
retrait

Source: adaptation
FEBELCEM
48

24
Retrait

Adjuvants pour diminuer le retrait:


Réducteur de retrait
Mécanisme d’action
Abaisser la tension de surface de l’eau et réduire les
tensions internes dues aux ménisques

Réducteur
de retrait

Source: Gagné et Lessard


49

Retrait

Adjuvants pour diminuer le retrait:


L’agent expansif à base de CaO (ACI 223 type G)
Mécanisme d’action
Le CaO contenu dans l’agent expansif interne réagit avec l’eau
présente dans le béton (principalement dans les 24 premières
heures) pour former du Ca(OH)2, soit de la portlandite, qui
provoque l’expansion contrôlée du béton après la prise du béton
et durant son durcissement. Mûrissement à l’eau important!

Source: Gagné et Lessard


50

25
Retrait

Cure interne par ajout de sable léger poreux (expérimental)


Mécanisme d’action
Ajout dans le béton d’un certain pourcentage de sable
léger poreux saturée en eau
Durant la période de mûrissement, le sable léger poreux
agit comme réservoir d’eau pour compenser l’eau
consommée lors de l’hydratation

51

52

26
Opérations de bétonnage
Bétonnage par temps froid

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Yves Dénommé, ing., M.Sc.A.

Bétonnage par temps froid

Réduction possible de 50 % de la résistance du béton en cas de gel :


dans les premières heures
avant d’avoir atteint une résistance de 3,5 MPa

Béton gelé une seule fois à jeune âge :


peut reprendre une résistance à peu près normale avec une cure
résistance réduite aux intempéries
imperméabilité réduite

Lorsque le béton atteint une résistance à la compression de 7 MPa, il est


habituellement suffisamment fort pour résister aux dommages initiaux dus au
gel.

1
Bétonnage par temps froid

Source: Portland Cement Association

Bétonnage par temps froid

Influence de la température sur le temps de prise du béton

Température Temps de référence

21°C X heures
16°C X + 2 heures
10°C X + 5 heures
4°C X + 8 heures
-1°C X + 13 heures
-7°C Aucune prise - gel

Adaptation de Report on Chemical Admixtures for Concrete, ACI 212.3R-10

2
Bétonnage par temps froid

Rapport eau / liants = 0,43


Effet de la Teneur en air: 4 à 5 %
Ciment type GU ( type I )
température sur 310 kg/m³

l’augmentation de la
résistance du béton

Béton coulé à 4 °C puis


placé immédiatement en
chambre de cure à -4 °C

Dosage et contrôle des mélanges de béton – 8e édition canadienne – 2011


5

Bétonnage par temps froid

rapport eau / liants = 0,43


Teneur en air: 4 à 5 %
Effet de la Ciment type GU ( type I )
310 kg/m³
température sur
l’augmentation de la
résistance du béton

Dosage et contrôle des mélanges de béton – 8e édition canadienne – 2011


6

3
Bétonnage par temps froid

Bétonnage par temps froid selon la norme CSA A23.1-14

Lorsqu’il est probable que la température ambiante descende à moins de 5 °C


dans les 24 heures suivant la mise en place, tous les matériaux et le matériel
nécessaires pour assurer la protection du béton et sa cure doivent être
disponibles et prêts à être utilisés avant le début du bétonnage.

La neige et la glace doivent être complètement enlevées avant que le béton soit
placé sur une surface quelconque.
Ne pas utiliser le chlorure de calcium et les autres sels de déglaçage pour déglacer.

Bétonnage par temps froid

Bétonnage par temps froid selon la norme CSA A23,1-14

Des cloques peuvent se former sur la surface pendant le lissage à la truelle s’il y
a un écart de température importante entre la base granulaire et le béton.
L’emprisonnement d’une quantité suffisante d’eau de ressuage peut également
conduire à des délaminations.

Préchauffage la base granulaire et l’aire de travail et l’emploi d’accélérateurs


sans chlorures peuvent atténuer ou éliminer ce problème.

4
Bétonnage par temps froid

Respect des températures maximales de mise en place

Tableau 14, CSA A23.1-14


Températures, °C
Épaisseur de la section, m Minimales Maximales
< 0,3 10 32
≥ 0,3 à < 1 10 30

≥1à<2 5 25

≥2 5 20

Il faut éviter que la température du béton excède de plus de 10°C les valeurs minimales (ACI
306-R10)
9

Bétonnage par temps froid

Cure - Maintien d’une humidité et d’une température adéquates pendant une


période suffisante après la mise en place et la finition du béton, de sorte que les
propriétés voulues puissent être produites.
Doit débuter dès que le béton ait suffisamment durci afin de ne pas abimer sa
surface (immédiatement après la mise en place et le finissage)

Type de cure Nom Description

1 Base 3 jours avec T ≥ 10°C, ou temps pour obtenir 40 % du f’c

2 Supplémentaire 7 jours avec T ≥ 10°C ET 70 % du f’c

3 Prolongée *Cure humide de 7 jours avec T ≥ 10°C ET 70% du f’c

10

5
Bétonnage par temps froid

Bétonnage par temps froid selon la norme CSA A23.1-14


10 °C pendant toute la durée de la période de cure. La protection doit
être assurée au moyen:
• d’abris chauffés,
• de couvertures ou d’isolation, ou
• par une combinaison de ces moyens.
Attention, les coins, les arêtes et les sections minces des éléments de béton
sont les endroits les plus vulnérables au gel!
La cure humide doit se terminer 12 heures avant la fin de la période de
protection. Les surfaces doivent être sèches avant d’être

11

Bétonnage par temps froid

12

6
DATE DE PRÉSENTATION Conseil d'administration 13
13

Bétonnage par temps froid

Attention à la carbonatation du
Appareil de chauffage direct béton et la santé des
travailleurs!

Au moment de la mise en place et


durant la cure, les surfaces du béton
doivent être protégées contre
l’exposition directe aux gaz de
combustion

Dosage et contrôle des mélanges de béton – 8e édition canadienne – 2011


14

7
Bétonnage par temps froid

Appareil de chauffage indirect

Dosage et contrôle des mélanges de béton – 8e édition canadienne – 2011


15

Bétonnage par temps froid

Systèmes hydroniques

Circulation d’eau ou de glycol dans


des conduites ou boyaux

Déglaçage et préchauffage du sol

Mûrir les dalles surélevées, dalles


sur sol, murs, fondations et colonnes.

16

8
DATE DE PRÉSENTATION Conseil d'administration 17
17

Bétonnage par temps froid

18

9
Bétonnage par temps froid

Protection hivernale adéquate???

Source: Colorado Ready Mixed Concrete ssociation Source: Colorado Ready Mixed Concrete ssociation
19

Bétonnage par temps froid

Réduction de la période de
cure
La réduction de la période de
cure par des moyens visant
l’obtention de la résistance
requise du béton sur une courte
période de temps ne doit se
faire qu’avec l’autorisation du
maître d’ouvrage.

Ciment portland de type HE ou HEb à haute résistance initiale


Dosage et contrôle des mélanges
Dosage plus élevé en ciment portland (60 à 120 kg/m 3) de béton
8e édition canadienne – 2011
Accélérateurs de prise
20

10
Bétonnage par temps froid

Moyens d’accélérer le gain de résistance


Attention aux accélérateurs à base de
chlorures de calcium
N’est pas un antigel!
Augmentation du potentiel de corrosion, du
retrait et de la réaction alcalis granulats
Diminution de la résistance aux sulfates
Peut causer une décoloration du béton
(tâches foncées et pâles)

21

Bétonnage par temps froid

La protection ne doit pas être totalement enlevée avant que le béton


se soit refroidi conformément à l’écart de température indiquée:
Écarts maximaux admissibles entre la température de la surface du béton et la
température ambiante pour minimiser la fissuration – vent d’au plus 25 km/h
Tableau 21, ACI A23.1
Écart de température maximal admissible, °C
Rapport longueur-hauteur des éléments structuraux

Épaisseur du béton, m 0 3 5 7 20 ou plus


<0,3 29 22 19 17 12
0,6 22 18 16 15 12
0,9 18 16 15 14 12
1,2 17 15 14 13 12
>1,5 16 14 13 13 12
22

11
Bétonnage par temps froid

Dosage et contrôle des mélanges de béton – 8e édition canadienne – 2011


23

Épaisseur du mur

Détermination graphique du
moment auquel les coffrages
isolés peuvent être enlevés sans
risque de fissuration sous l’effet
des contraintes thermiques

Moment propice au décoffrage (en jours),


en supposant que le béton est isolé pour
se maintenir à 10 °C pendant 7 jours.

CSA A23.1-14, Annexe D


24

12
Bétonnage par temps froid

Cure initiale des éprouvettes sur chantier


Aussitôt que les éprouvettes sont moulées et leur surface est arasée, elles
doivent subir une cure dans l’eau ou dans une chambre humide dont la
température est comprise entre 15 °C et 25 °C, jusqu’à ce qu’elles soient
transportées au laboratoire

L’entrepreneur doit fournir à l’usage exclusif de l’organisme chargé des essais


des installations adéquates permettant le stockage sûr et la cure appropriée,
sur chantier, des cylindres d’essai pendant la cure initiale et entretenir ces
installations. Ces installations doivent comprendre une zone désignée
protégée, dont la température est contrôlée, conforme à la CSA A23.2-3C.

25

Maturométrie

26

13
Maturométrie

15.4.3.2 Étaiement (CCDG 2016)


«[…]L’étaiement d’un ouvrage en béton armé ne doit être
enlevé que lorsque le béton a atteint au moins 70 % de la
résistance à la compression exigée à 28 jours…

La résistance à la compression du béton doit être


vérifiée par des essais sur des éprouvettes témoins
mûries dans les mêmes conditions que le béton de
l’ouvrage. Si aucun essai n’apporte cette vérification,
l’entrepreneur doit attendre un minimum de 21 jours.»

27

Maturométrie

Problématiques avec les éprouvettes témoins

Écart entre l’historique de température au sein des éprouvettes témoins et


au sein de l’ouvrage.
Ceci est d’autant plus marqué que l’ouvrage est constitué de pièces de
forte épaisseur (« effet de masse » important).
La prise et le durcissement du béton étant fortement influencés par la
température, il en résulte des différences considérables entre les valeur
de résistance mesurées sur éprouvettes d’information et la résistance
réelle du béton dans l’ouvrage .
Les éprouvettes témoins ne sont pas toujours entreposées adéquatement.

Opérations de décoffrage non-optimales


28

14
Maturométrie

Qu’est-ce que la maturométrie


Méthode de détermination in situ de la résistance au jeune âge du
béton, intégrant les effets couplés de température et de temps,
par le biais de la loi d’Arrhenius:

E 1 1  te : Age équivalent (h)


te   exp 
t
   .dt E: Énergie d’activation (J/mol)
0  R  293 273   (t )   R:
 (t) :
Constante gas (J/mol/K)
Histoire température (°C)

La maturométrie s’appuie sur le fait établi que, pour un béton


donné, la résistance au jeune âge ne dépend que de l’histoire
thermique.
Méthode couverte par la norme ASTM C 1074
Estimating Concrete Strength by the Maturity Method

29

Maturométrie

Maturométrie avec le métro de Laval

Courtoisie: Unibéton
30

15
Maturométrie

Maturométrie avec le métro de Laval

Courtoisie: Unibéton
31

Maturométrie

Avantage de la maturométrie
Évaluation en temps réel de la résistance dans l’ouvrage
Optimisation des cycles de coffrage et décoffrage
Suivi en temps réel du développement de la résistance
Économie de temps
Meilleure homogénéité des résultats de résistance pour fins de
décoffrage
Suivi en temps réel de la température du béton dans l’ouvrage
Optimisation de l’utilisation des appareils de chauffage
Meilleur contrôle du mûrissement du béton

32

16
Maturométrie

La maturométrie est pertinente lors:


Nombre de coulée important (+ de 8)
Coulées échelonnées sur plusieurs semaines afin de permettre la
calibration et la vérification de celle-ci
Cycles de coffrage et décoffrage critiques
Formule de béton préétablie;
on ne doit pas déroger de la formule initiale pour laquelle la
calibration a été effectuée.

Limitation:  résistance inférieure à 5 MPa ou


 Maturité ayant plus 50% que la résistance à 28d

33

34

17
Opérations de bétonnage
Contrôle de la qualité

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Yves Dénommé, ing., M.Sc.A.

Plan

Essais sur les constituants

Essais sur béton frais

Essais sur béton durci

Essais sur béton existant

22

1
Contrôle de la qualité

-Essais sur les constituants-

Essais sur les constituants

Essais sur les constituants

Eau de gâchage (déjà vue)

Granulats fins et grossiers

Liants

44

2
Essais sur les constituants
Granulats

Granulats

Essais de qualification pour une utilisation dans le béton :


• Mottes d’argiles
• Constituants granulaires de faible densité
• Particules fines passant le tamis 80 mm
• Particules plates et allongées
• Essai de micro-Deval
• Essai de gel-dégel non confiné
• Perte à l’impact et à l’abrasion
• Analyse pétrographique
• Essai de réactivité alcalis-granulats (RAG)

Essais sur les constituants


Granulats

Granulats

Essais de contrôle afin d’assurer l’uniformité :


• Teneur en eau
• Densité
• Granulométrie

3
Essais sur les constituants
Granulats

Échantillonnage des granulats


CSA A23.2-1A

Très important : conséquence directe


sur les autres résultats d’essais
Il faut prélever une quantité suffisante
de granulats, qui sera séparé/quarté
de façon à obtenir la quantité requise
pour la réalisation des essais

77

Essais sur les constituants


Granulats

Échantillonnage des granulats


CSA A23.2-1A
Être conscient de l’endroit où
l’échantillon est récupéré
– Convoyeur
– Benne à granulats
– Pile de réserve

Ne pas prélever dans une zone de


ségrégation

88

4
Essais sur les constituants
Granulats

Détermination de la présence de matières organiques dans les


granulats fins (colorimétrie)
CSA A23.2-7A

Permet d’indiquer à l’utilisateur la


présence possible de quantités nuisibles
d’impuretés organiques dans le granulat
fin.

www.globalgilson.com
www.orbeco.com/
9

Essais sur les constituants


Granulats

Détermination de la présence de matières organiques dans les


granulats fins (suite)
CSA A23.2-7A

Si les granulats fins échouent l’essai CSA A23.2-7A :


• Appliquer l’essai CSA A23.2-8A : Détermination de la résistance
du mortier en fonction de la nature des granulats fins.

Si la solution est foncée en raison de la présence de charbon ou


lignite :
• Appliquer l’essai CSA A23.2-4A : Matériaux granuleux légers dans
les granulats.

10

5
Essais sur les constituants
Granulats

Détermination de la quantité de particules plus fines que


80 μm dans le granulat, CSA A23.2-5A

Déterminer par lavage de la quantité totale


de particules passant le tamis 80 µm dans
le granulat.
L’augmentation de la quantité de matériau
passant 80 µm tend à faire augmenter la
quantité d’eau de gâchage requise pour
un affaissement donné et peut avoir une
incidence négative sur la qualité de
l’adhérence entre le granulat et la pâte de
ciment.

11
11

Mottes d’argile dans les granulats


naturels, CSA A23.2-3A
Après un lavage destiné à enlever les
particules passant 80 µm, les particules de
granulat sont mise à tremper dans l’eau
pour déterminer celles qui peuvent être
brisées entre leEssais sur les constituants
pouce et l’index.
Granulats

Mottes d’argile dans les granulats naturels, CSA A23.2-3A

Après un lavage destiné à enlever les particules passant 80 µm, les particules
de granulat sont mise à tremper dans l’eau pour déterminer celles qui peuvent
être brisées entre le pouce et l’index.

12
12

6
Essais sur les constituants
Granulats

Analyse granulométrique des granulats fins et des gros


granulats, CSA A23.2-2A

Procédure pour établir la granulométrie du granulat


fins et du gros granulat au moyen de tamis à mailles
carrées.
Déterminer si la répartition de tailles du granulat est
conforme aux exigences spécifiées pertinentes et à
obtenir les données nécessaires au contrôle de
production des divers produits de granulats et de
mélanges de béton qui contiennent ces granulats.
Ces données peuvent aussi être utiles pour
déterminer les rapports liés à l’ouvrabilité de divers
mélanges de béton.
13
13

Essais sur les constituants


Granulats

Détermination de la densité relative et de l’absorption du


gros granulat, CSA A23.2-12A

La densité brute (SSS) est la propriété utilisée pour le calcul du volume


occupé par un granulat humide dans un béton de ciment hydraulique en
fonction du volume absolu

Les gros granulats dont les valeurs d’absorption sont élevées sont plus
susceptibles d’être endommagés par le gel et le dégel lorsqu’ils sont
saturés ou presque saturés que les granulats dont les valeurs d’absorption
sont plus faibles.

14

7
Essais sur les constituants
Granulats

Détermination de l’humidité superficielle du granulat fin


CSA A23.2-11A
P = 100(M – D)/D

P = teneur en eau de l’échantillon (%)


M = masse de l’échantillon humide
D = masse de l’échantillon sec

La méthode d’essai détermine la teneur en


humidité superficielle du granulat afin de
faciliter les décisions touchant la quantité
d’eau nécessaire dans une gâchée de béton
pour doser le mélange dans les proportions
prévues.
15
15

Essais sur les constituants


Granulats

Détermination de l’humidité superficielle du granulat fin ,


CSA A23.2-11A

Fréquence une ou deux fois par jour


• Note – Un changement de 1 % dans la teneur en eau des
granulats fins entraîne un changement d’environ 8 kg/m3
des besoins en eau de gâchage.

Alternative: sondes d’humidité

www.hydronix.com

16

8
Essais sur les constituants
Granulats

Détermination de la densité relative et de l’absorption du


granulat fin, CSA A23.2-6A

La densité brute (SSS) est la propriété utilisée pour le calcul du volume


occupé par un granulat humide dans un béton de ciment hydraulique en
fonction du volume absolu.

L’absorption par le granulat fin sert à déterminer les ajustements de


quantités de granulat et d’eau qu’il faut ajouter ou soustraire, dans une
gâchée, pour obtenir le rendement et la teneur en eau spécifiés dans la
formulation du mélange.

17

Contrôle de la qualité

-Essais sur les constituants-

Liants

18

9
Essais sur les constituants

Liants
Ciments et ajouts cimentaires
• Contrôle effectué par le fournisseur.
• Transmis sous forme d’attestation de conformité.

19

Contrôle de la qualité

-Essais sur le béton frais-

20

10
Essais sur béton frais

Échantillonnage du béton
plastique CSA A23.2-1C
• Procédure pour obtenir un échantillon
de béton frais à partir d’une
bétonnière pour effectuer les essais
ou p
Critères importants
• L’échantillonnage doit être prélevé
entre 10 et 90 % du déchargement.
• Échantillon d’au moins 20 L.
• Pas plus de 10 minutes entre le
prélèvement de l’échantillon et son
remalaxage pour uniformité
21

Essais sur béton frais

Essais pour mesurer la consistance


Affaissement du béton, CSA A23.2-5C

Détermination de l’étalement du béton, CSA A23.2-19C


Pour béton autoplaçant

Appareil de consistance Vebe, ASTM C 1170


Pour béton compacté au rouleau

Essai du cône d’affaissement inversé, ASTM C 995


Béton renforcé de fibres

22

11
Essais sur béton frais

Essais pour mesurer la consistance (suite)

Fréquence – affaissement / étalement

Première gâchée du jour par mélange.

Un nombre suffisant d’essais doit être effectué pour assurer


l’uniformité de l’affaissement ou de l’étalement.

Chaque fois qu’un essai de résistance est fait .

À tous les 2e ou 3e essais de teneur en air.

23

Essais sur béton frais

Affaissement du béton, CSA A23.2-5C

Un échantillon de béton fraîchement


malaxé est placé et compacté au moyen
d’un bourroir dans un moule ayant la forme
d’un cône tronqué.

Le moule est soulevé pour laisser le béton


s’affaisser.

La distance verticale entre la position


originale et la distance déplacée du centre
du sommet de béton est mesurée et notée
comme étant l’affaissement du béton (au 5
mm près).
24

12
Essais sur béton frais

Essai d’étalement
Les tolérances relatives à l’étalement: ± 70 mm

D1

D2
www.youtube.com/watch?v=vzy26fq_Vd4 CEMEXbetons.fr
25

Essais sur béton frais


indice de stabilité visuelle
ISV=0 ISV=1

• Pas de ségrégation • Pas de


• Pas de ressuage ségrégation
• Ressuage léger
• Légère
formation de
bulles d’air

ISV=2 ISV=3

• Légère auréole • Grande auréole


de mortier ou de mortier
petit tas de • Ségrégation
granulat visible
• Concentration • Ressuage visible
pâteuse
• Ressuage visible
26
26

13
Essais sur béton frais

Détermination de la température du béton de ciment


hydraulique frais, CSA 23.2-17C

Immerger le dispositif de mesure de la température dans le béton, en veillant à


insérer la sonde proprement dite dans au moins 75 mm de béton.

Laisser le dispositif de mesure de la


température dans le béton pendant au
moins 2 minutes, ou jusqu’à ce que la
lecture se soit stabilisée.

Effectuer la mesure de la température du


béton frais dans les 5 minutes qui
suivent l’obtention de l’échantillon.

27
27

Essais sur béton frais

Détermination de la masse volumique et du rendement du béton


plastique CSA A23.2-6C

Précise le mode opératoire pour la


détermination de la masse volumique
du béton plastique et présente les
formules qui permettent de calculer le
volume d’un béton produit avec des
quantités connues de ses constituants
(c.-à-d., rendement); et la teneur en
liant

28
28

14
Essais sur béton frais

Détermination de la teneur en air du béton plastique par la


méthode de pression d’air, A23.2-4C

Une pression d’air est appliquée à un


volume connu de béton pour comprimer
l’air entraîné dans le béton

www.caer.uky.edu/

29
29

Essais sur béton frais

Détermination de la teneur en air du béton plastique par la


méthode volumétrique, A23.2-7C

Cette méthode d’essai peut être utilisée


pour tous les bétons, mais est
couramment utilisée pour les bétons de
granulat léger.

Peu utilisée au Québec

https://connect.ncdot.gov

30
30

15
Essais sur béton frais

Fréquence de l’essai de teneur en air

Béton exposé à des cycles de gel-dégel en présence d’humidité ou de


sels de déglaçage

• Sur chaque livraison jusqu’à l’obtention d’un contrôle satisfaisant.

• Chaque fois qu’un essai donne des résultats hors des limites
spécifiées la fréquence des essais doit être ramenée à un essai
par chargement ou par gâchée, jusqu’au rétablissement d’un
contrôle satisfaisant.

• À chaque essai de résistance.

31

Essais sur béton frais

Confection et cure des éprouvettes de béton destinées aux


essais de compression et de flexion, CSA A23.2-3C

Le moulage des échantillons doit être terminé dans les 20 minutes suivants
l’échantillonnage.

32

16
Essais sur béton frais

Confection des éprouvettes (suite)

En chantier, maintenir la En laboratoire, maintenir à une


température entre 15 C et 25 °C température de 23±2°C
33
33

Essais sur béton frais

Confection des éprouvettes (suite)

Fréquence :
• Une fois par jour pour chaque classe de béton mis en place
• Au moins une fois pour chaque 100 m 3 (MTQ 1/75 m³)

Nombre :
• Résistance en compression (CSA A23.2-9C)
o Minimum deux cylindres testés au même âge – sauf
indication contraire, à l’âge de 28 jours
o Selon les autres âges d’essai spécifiés (3, 7, 56, 91 jours)

34

17
Essais sur béton frais

Temps de prise, ASTM C 403

Essai réalisé sur échantillon où les particules de plus 5 mm


sont enlevées
Mesure la résistance à la pénétration avec différentes
pointes.

35
35

Essais sur béton frais

Méthode d’essai standardisée pour le ressuage du béton


ASTM C232

36
36

18
Contrôle de la qualité

-Essais sur le béton durci-

37

Essais sur béton durci

Détermination de la résistance à la compression


d’éprouvettes de béton cylindriques, CSA A23.2-9C

Résistance maximale d’une éprouvette de béton soumise à une


charge axiale.

La résistance est établie en fonction de la force appliquée sur une


surface donnée :
• Mesurer le diamètre du cylindre à 2 endroits, faire la moyenne et
l’exprimer au 0,5 mm près afin de déterminer la surface.
• Les extrémités du cylindre doivent être préparées de manière à
être planes et exemptes de défauts.
• Le rapport longueur-diamètre doit être compris entre 1,8 et 2,2 ; si
le L/D < 1,8, un facteur de correction à la résistance obtenue
(tableau 4 de la norme) doit être appliqué.
38

19
Essais sur béton durci

Résistance à la compression (suite)


L’éprouvette peut être :
• Échantillon de béton frais moulé et mûri.
• Échantillon prélevé in situ par carottage ou sciage.
• Cylindres remplis sur place.

39
39

Essais sur béton durci

Résistance à la compression (suite)

Coiffe avec mortier de soufre


40
40

20
Coiffes non collées

41
41

Surfaçage des surfaces

SNC lavalin GEM SNC lavalin GEM

42
42

21
Résistance à la compression
(suite)

SNC lavalin GEM


SNC lavalin GEM

Presse à béton Cylindres après rupture

43

Résistance à la flexion

Détermination de la résistance à la flexion du béton (au


moyen d’une poutre simple chargée au tiers), CSA A23.2-8C

La résistance à la flexion du béton est utilisée dans la conception de


chaussée et de dalle sur sol.
• Les éprouvettes sont des poutres de 150 x 150 x 500 mm.
• La poutre est placée de côté par rapport à la position de moulage.

Ruptures acceptables :
• dans le tiers médian.
• Hors du tier médian à une distance inférieure à 5% de la portée.

44

22
Résistance à la flexion (suite)

45
45

Résistance à l’écaillage

BNQ 2621-905
Les éprouvettes sont des dalles de 500 cm² minimum.
L’essai est fait sur 2 éprouvettes.
La cure initiale est de 20 à 28 h à 20±5 oC.
La cure finale est de 14 jours à 23±2 oC à 100 % d’humidité et de 14
jours à l’air ambiant.
À 28 jours période de saturation de 7 jours avec solution saline de NaCl
à 3,0 %.
À 35 jours début des cycles de gel-dégel.
1 cycle de gel-dégel = 24 heures = 16 h froid (-18±3 oC) et 8 h chaud :
(25±3 oC).
La durée de l’essai est de 56 cycles.
Après 7, 21, 35 et 56 cycles la masse des débris détachés de la surface
doit être mesurée.
46

23
Résistance à l’écaillage (suite)

Échantillon pour essais


d’écaillage

Chambre de gel-dégel SNC lavalin GEM


47
47

Durabilité du béton aux cycles de


gel-dégel rapides

Durabilité du béton aux cycles de gel-dégel rapides,


ASTM C 666
Poutres de béton de 75 à 125 mm de largeur et d’au plus 400 mm de
longueur.
La cure initiale est de 20 à 28 h à 20±5 oC.
Cure finale : 14 jours à 23±2 oC à 100 % d’humidité.
Période de gel de 4 à -18 oC.
Période de dégel : de -18 à 4 oC.
Le temps d’un cycle de gel-dégel doit être de 2 à 5 heures.
Les poutres sont constamment immergées dans l’eau.
À tous les 36 cycles (max), les poutres sont mesurées : longueur,
masse et vitesse de propagation d’une onde.
L’essai dure 300 cycles.
48

24
Poutre soumise à un essai de gel-
dégel rapide

2 3 4
1 :Poutres de béton de 75 à 125 mm de largeur et d’au plus 400 mm de longueur
2: Mesure de la vitesse de l’onde
3: Mesure des dimensions des poutres
4: Cabinet de gel/dégel rapide SNC lavalin GEM
49
49

Caractérisation du réseau de
bulles d’air dans le béton durci

Caractérisation du réseau de bulles d’air dans le béton


durci, ASTM C 457

La méthode généralement utilisée : Modified Point-Count Method

Selon une méthode statistique on calcul la demie-distance entre 2


bulles.
L’essais est effectuée sur une plaque de béton prélevée dans un
cylindre ou une carotte de béton.
Le plaque de béton est polie à l’aide de poudre abrasive, jusqu’à
l’obtention d’une surface fini miroir.

50

25
Caractérisation du réseau de bulles
d’air dans le béton durci (suite)

Pour un béton contenant des granulats de 20 mm, on doit effectuer au


moins 1350 lectures sur une plaque d’environ 80 cm², on compte :

Le nombre d’arrêt sur pâte (Sp stop paste).

Le nombre d’arrêt sur bulle (Sa stop air void).

Le nombre de vides interceptés (N).

Le nombre d’arrêt total (St total stop).

51

Caractérisation du réseau de bulles


d’air dans le béton durci (suite)

SNC lavalin GEM SNC lavalin GEM SNC lavalin GEM

miscroscope utilisé Plaque de béton poli Vue au microscope


pour l’essai pour essai
52
52

26
Perméabilité aux ions chlorure

Indication électrique de la capacité du béton à résister à


l’infiltration d’ions chlorures, ASTM C 1202 ou A23.2-23C

Des exigences de perméabilité sont souvent requises pour les ponts et les
dalles de stationnement multi-étagés.
On place un échantillon de béton dans une cellule faite de plastique
translucide.
On remplit un côté de la cellule avec une solution de Na OH et l’autre côté
avec une solution de Na Cl.
On fait passer un courant de 60 volts pour le béton et un courant de 30
volts pour le coulis.
La durée de l’essai est de 6 heures.
On mesure la quantité d’ions chlorures qui a traversé l’échantillon. Les
mesures sont prises automatiquement à toutes les 30 secondes.
53

Perméabilité aux ions chlorures


(suite)
SNC lavalin GEM

SNC lavalin GEM

Cellules et montage pour l’essai de perméabilité aux ions chlorures

54
54

27
Contrôle de la qualité

-Essais sur le béton existant-

55

Essais sur béton existant

Prélèvement et détermination de la
résistance à la compression de
carottes de béton, CSA A23.2-14C

Le béton représenté par les carottes est


www.panoramio.com/
considéré comme structuralement
adéquat si :

• Résistance moyenne de trois


carottes ≥ 85 % de ƒc′ .

• Aucune carotte individuelle n’a une


résistance < 75 % de ƒc′.
www.panoramio.com/
56

28
Essais sur béton existant

Mesure de la profondeur de la
carbonatation du béton, ASTM C 856
Carbonatation :
Réaction entre le dioxyde de carbone
(CO2) et les produits provenant de www.concretexray.com.au/
l’hydratation du ciment.

Phénolphtaléine est incolore pour un


pH inférieur à 8,2 et rose soutenu pour
un pH supérieur à 9,9

http://www.comsiru.uct.ac.za/
57

29
2018-03-02

Opérations de bétonnage
Pathologies du béton:
Causes et prévention
ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Luc Bédard, ing., M.Ing., M.B.A.

Problème communs
rencontrés en chantier

Variation de l’affaissement
Fluctuation de la teneur en air
Ségrégation
Perte d’affaissement rapide
Retard sur la prise
Ressuage excessif
Fissuration plastique
Prise inégale
2

1
2018-03-02

Démarche d'investigation

• Comprendre la raison de la problématique


• Obtenir et analyser les faits
− Déterminer la ou les causes potentielles

Puis…
…corriger pour ne plus que le
problème revienne!

Deux sources d’où proviennent


des problèmes de béton frais

Usine de béton Au chantier

Granulats Préparation des formes et


du sol (grade)
Ciments et ajouts
cimentaires Ajustement à la demande
du client
Adjuvants
Méthode de mise en place
Contrôle et système du
doseur Technique de finition

Ajustement à la Conditions ambiantes


bétonnière

2
2018-03-02

Variations de l’affaissement

À l’usine Au chantier

Ajout d’eau
Proportions matériaux
Température
Importantes eaux de
lavage à la bétonnière Addition d’adjuvant / Vitesse
et temps de malaxage
Dispersion des adjuvants
Révolution par minute
Vitesse de malaxage
Délais sur le chantier
Temps de transport

Variations de la teneur en air

À l’usine Au chantier
Granulats et proportions Ajout d’eau
Changement de ciments Ajout de superplastifiant
Ajouts cimentaires Ajout de pigments
Températures du béton Ajout de fibres
Variation d’affaissements Malaxage
Entraineur d’air Calibration des cadrans
Malaxage Tests mal faits
Contamination Pompage

3
2018-03-02

Pompage – Actions
correctives

Revoir et ajuster les matériaux (combiné granulaire)


Suggérer différents ciments, ajouts cimentaires dans
les cas où c’est possible
Vérifier si le malaxage avant pompage est efficace
Essais sur bétons appropriés (mv pour contre vérifier)
Regarder si contamination possible
Configuration de la pompe
Pompe, réduits, coudes, … adéquats ?

Angle de la pompe très


critique

La mise en place du béton par pompage


vertical est généralement accompagnée d’une perte
d’air pouvant varier de 1 à 3 % tandis que des pertes
de ± 1 % s’observent lors d’un pompage horizontal.

Des pertes élevées (de 3 à 8 %) ont été observées


avec des configurations de conduites de pompage
se terminant par des descentes verticales sans
dispositifs de restriction visant à conserver le réseau
de conduites de pompage en pression positive.

4
2018-03-02

Ségrégation

Utiliser des granulats


respectant les fuseaux
recommandé par CSA
A23.1

Utiliser un agent de
viscosité pour maintenir
les granulats ensemble
dans le cas de béton très
fluide.
Source www.structuremag.org

Problème de ségrégation

À l’usine Au chantier

Ajout d’eau
Proportions des
constituants Ajout d’adjuvants /
Temps et vitesse de
Humidité des granulats
malaxage
Eau rinçage ajout par
conducteur de bétonnière
Dispersion des adjuvants

10

5
2018-03-02

Perte d’affaissement rapide

À l’usine Au chantier

Température du béton Âge du béton

Source du ciment et sa Température du béton


température et température ambiante

Facteur cimentaire Ajout inapproprié de


produit par le contracteur
Dosage en adjuvants
Absorption des granulats
Demande en eau du
mélange
11

Actions correctives à la perte


d’affaissement rapide

Contrôler / Ajuster humidité des granulats


Augmenter le niveau de remplacement d’ajout(s)
cimentaire(s), si possible
Changer d’adjuvant (ex. controleur d’hydratation)
pour un réducteur d’eau standard
Changer le retardant (différente base chimique)
Utiliser la glace ou un refroidisseur d’eau pour
obtenir un béton plus frais

12

6
2018-03-02

Ressuage excessif

13

Ressuage excessif

À l’usine Au chantier
Béton froid Ajout d’eau
Surdose en retardant et Température ambiante froide
certains réducteurs d’eau
Peu ou pas de protection
Dosage de ciment trop
faible Sol froid

Ajout cimentaire en trop Fondation non absorbante


fort % de remplacement (sol sur saturé en eau,
dans béton maigre polythène, …)

Rapport eau/liant élevé


Béton sans air
14

7
2018-03-02

Températures clées

Air T (°C) Béton


Évaporation de surface rapide 38
Finition et mûrissement rapides.
produisant fissuration ou
Réduire la température du béton
faïençage 30
25
Conditions idéales Températures de mise en place idéales
15
10 Température minimale de cure
Zone critique 5 Précautions à prendre pour la cure
-1 Début gel de l’eau des pores du béton
Quantité d’eau gelée des pores suffisante
-3
pour bloquer hydratation du ciment et
et
provoquer des pertes de résistance à long
Danger -4
terme
-7 et
Danger
moins
15

Défauts de surface des


dalles de béton:
Causes, Prévention,
Réparation

16

8
2018-03-02

Types de défauts de Surface

Fissuration Décoloration
Cloques Empoussièrement
Fissuration Dépression
Craquelure Écaillage
Frisage
retrait différentiel

Délamination

17

Fissuration
Vue d’ensemble
Pourquoi la fissuration
Fissures à court terme
Retrait de plastique
Retrait sur béton durci
Fissures à long terme
Retrait de séchage
Tassement
Structural
Lié à la durabilité
Contrôle de la fissuration
18

9
2018-03-02

Pourquoi le béton fissure…

Source Frank A. Kozeliski

19

Pourquoi le béton fissure…

Source Frank A. Kozeliski


20

10
2018-03-02

Alors pourquoi le béton


fissure?

Parce que sa résistance à


la traction du béton est
inférieure à la force causée
par des variations du
volume du béton retenu.

21

Le béton peut être retenu…

Friction des fondations


Épaisseur de la membrane
Changement de forme transversale
(forme irrégulière de dalle)
Variation de l’épaisseur de la dalle
Renforcement
Matrice même du béton

22

11
2018-03-02

Joints de contrôle qui ont


fonctionné

Source : futureofmath.misterteacher.com
23

Joints de contrôle qui ont


fonctionné… … et la fissure a
continué…

Source : www.nachi.org/visual-inspection-
concrete.htm 24

12
2018-03-02

Joints de contrôle qui


n’ont pas fonctionné…

Source : www.concretenetwork.com
25

Types de fissures

26

13
2018-03-02

Types de fissures à court


terme

Fissures qui se forment dans les heures


et jours qui suivent la mise en place
Fissuration plastique
Faïençage
Tassement sur le renforcement
Contraction thermique
Retrait de séchage à bas-âge

27

Fissure de retrait plastique

Causé par une évaporation


rapide de l’eau de surface
avant la prise du béton

Vent
Humidité faible
Températures élevée

Varie en longueur et en
espacement, souvent n’est
pas en pleine profondeur
28

14
2018-03-02

Fissure de retrait plastique

29

Fissuration plastique

30

15
2018-03-02

Faïençage

Source : www.theconcreteproducer.com

31

Tassement

Source : www.cementandconcrete.com et theconstructor.org/concrete

32

16
2018-03-02

Fissure de tassement

Concentrer aux inclusions, ex.: armatures


Causes:
Faible recouvrement, Consolidation inappropriée,
Affaissement élevée

33

Retrait thermique

Source : www.cementandconcrete.com

34

17
2018-03-02

Retrait de séchage à bas-âge

Source : www.fhwa.dot.gov

35

Types de fissures à long


terme

Fissures qui se forment dans les semaines et


années qui suivent la mise en place
Retrait de séchage
Expansion thermique & contraction
Structural
‘’Sympathique’’…
Tassement des fondations
D- Cracking (Relié à la durabilité)

36

18
2018-03-02

Retrait de séchage

Source : www.theconcreteproducer.com

37

Fissure de retrait de séchage

• Le béton a un retrait d’environ 1,6 mm à chaque 3 m de


longueur (1/16 po. in 10 pieds)

• Le retrait de séchage dépend de la teneur en eau du béton

• Les joints de contrôle prédéterminent la location de ses


fissures

Défauts de surfaces – Technologie du béton – 19


mars 2009 38

19
2018-03-02

Fissure de retrait de séchage

Prévention:

Maximise l’usage de gros granulat


Ne pas utilisé trop de sable
Éviter les granulats à fort retrait
Utiliser un réducteur d’eau
Éviter les chlorure de calcium
Réaliser des joints

39

Fissure de retrait de séchage

40

20
2018-03-02

Déformation due à la
température

Source : s3.amazonaws.com

41

Expansion thermique &


contraction

Source : s3.amazonaws.com

42

21
2018-03-02

Déformation due à la
température

43

Problématique… Joints
remplis

Source : liftconcrete.net

44

22
2018-03-02

Coefficient de l’expansion thermique


du béton (Effet selon type de granulat)

45

Fissures Structurales
(charge induite)

Fissures qui se forment dues à des surcharges


structurales:
- pendant la construction
- après la construction

46

23
2018-03-02

Béton surchargé…

Source : archimede.bibl.ulaval.ca

47

Construction surchargée…

Source : www.outils-
cetu.fr/didactu/tunnel/viedelouvrage

48

24
2018-03-02

Fissures ‘’Sympatiques’’

Fissures qui se forment suite à un mauvais design ou


erreurs de construction
Joints inappropriés

49

Fissures ‘’Sympatiques’’…

Source : www.ci.middleton.wi.us

50

25
2018-03-02

Fissures ‘’Sympatiques’’…

Source : www.nachi.org/visual-inspection-
concrete.htm 51

Fissures ‘’Sympatiques’’…

Source : reinforced-concrete.blogspot.com/
52

26
2018-03-02

Les joints doivent être


continus

53

Joints appropriés

Source : gdlandscape.com/concrete/
54

27
2018-03-02

Joints appropriés

55

Tassement différentiel de la
dalle

Failles - déplacement différentiel d'une partie d'une


structure le long d'un joint ou de la fissure

Poinçonnement de la dalle - rupture de la dalle


généralement autour des articulations

• Compaction inadéquate
• Infiltration d’eau sous dalle
• Bétonnage sur glace
• …

56

28
2018-03-02

Déformation des dalles

Source : Frank A. Kozeliski

57

Déformation des dalles

Source : Frank A. Kozeliski

58

29
2018-03-02

Déformation des dalles

Source : Frank A. Kozeliski

59

Tassement différentiel

60

30
2018-03-02

Tassement différentiel

Source : www.foundationsupportworks.com

61

Tassement différentiel

Perte de support des fondations


• Érosion du sol
• Mauvaise compaction du sol
• Pompage
• Fondations surchargé
• Charge différentielle
(Murs, colonnes, …)

62

31
2018-03-02

Tassement différentiel

Fissuration due à la durabilité

Corrosion
Réactions chimiques
Gel et dégel

63

Corrosion des armatures

64

32
2018-03-02

Réactions chimiques
RAG – Réaction alcali granulat

Source : en.wikipedia.org/wiki/Concrete_degradation

65

Réactions chimiques
RAG et/ou DEF

Source : fsel.engr.utexas.edu/research/iac-rcbeams/index.cfm

66

33
2018-03-02

Réactions chimiques
Ettringite différée

Source : www.sciencedirect.com

67

Réactions chimiques

Formation d’ettringite différée (DEF)


Attaque aux sulfates
Hydratation de la chaux libre de l’oxyde calcium
(CaO)
Hydratation de l’oxyde de Magnesium (MgO)

68

34
2018-03-02

Gel et dégel…

Source : www.ccq.gouv.qc.ca

69

D-Cracking

Le long d’un joint Particule de granulat


transversal carbonaté fissurée

70

35
2018-03-02

D-Cracking

LE LONG D’UN JOINT PARTICULE DE GRANULAT


TRANSVERSAL CARBONATÉ FISSURÉE

71

Contrôle de la fissuration

Changement de volume
Renforcement
Joints
Cure

72

36
2018-03-02

Contrôle du
changement de
volume

73

Contrôle du retrait de séchage

Diminuer le contenu du ciment et de l’eau


Augmenter le contenu de gros granulats et favoriser
les plus gros diamètres
Compenser le retrait
Adjuvants réducteurs de retrait

74

37
2018-03-02

Contrôle des problèmes


liés à la durabilité

Bon réseau de bulles d’air


Protection contre la corrosion
Protection contre la RAG
Résistance à l’expansion aux sulfates

75

Renforcement
pour le contrôle de
la fissuration

76

38
2018-03-02

Position du renforcement…

77

Treillis métallique enroulé…

Source : www.acsinco.com

78

39
2018-03-02

Treillis métallique…
recommandé

Source : weldedwire02.trustexporter.com

79

Position du renforcement

80

40
2018-03-02

Position du renforcement
(sous la dalle)

81

Position du renforcement
(à la surface de la dalle)

82

41
2018-03-02

Position du renforcement

Source : www.123rf.com

83

Position du renforcement

84

42
2018-03-02

Position du renforcement…

85

Joints pour le
contrôle de la fissuration

Joints de désolidarisation
Joints de construction
Joints de retrait (contrôle)

86

43
2018-03-02

Joints de désolidarisation

Source : media.beta.photobucket.com
87

Joints de désolidarisation,
mais…

88

44
2018-03-02

Joints de construction

Source : pavementinteractive.org
89

Joints de construction

90

45
2018-03-02

Goujons pour barres

Source : www.pavementinteractive.org
91

Goujons plats

Maintenant utilisés dans les aires de stationnement


et pavages industriels
Favorisent certains mouvements différentiels
longitudinalement le
long du joint
Plus grande surface d'appui en béton, moins de
stress
Peuvent être utilisés efficacement dans les dalles
plus minces que les goujons ronds
Utilisation efficace de l'acier
Forme de losange pour joint de construction
Formes trapézoïdales dans des paniers pour les
joints de contrôle
92

46
2018-03-02

Goujons plats

Goujon en forme de losange pour joint de


construction : Le réceptacle du goujon est
cloué sur la forme avant la coulée

Le goujon est inséré


dans le réceptacle
après que la forme soit
enlevée.

93

Joints de construction

Source : concreteconstruction.net
94

47
2018-03-02

Joints de contrôle (de retrait)

Source : concreteconstruction.net
95

Joints de contrôle…

Source : concreteideas.com

96

48
2018-03-02

Joints de contrôle…

Les traits de scie dans le premier 24 h sont très importants


CSA A23.1-09
– 1/4 au 1/3 de l’épaisseur
– Espacés au 4.5 m (max)

97 97

Le bon joint d'étanchéité

Source : indiamart.com
98

49
2018-03-02

Impact des décisions de


conception, des matériaux et
des méthodes de
construction sur la
fissuration

99

Impact des décisions de


conception

Mauvaise conception

Fissuration structurale des éléments précontraints


Mauvaise sélection et détails de renfort
Mauvaise conception des joints de contrôle
Mauvaise conception des fondations

100

50
2018-03-02

Impact des pratiques de


construction
Ajout d’eau au chantier
diminue résistance et augmente le potentiel
de retrait au séchage

Pratiques inadéquates lors des étapes suivantes:


compaction des fondations
support des formes
consolidation du béton
réalisation des joints
cure du béton

101

Cloques (blister)

Zone soulevée sur la surface formé par le ressuage


de l’eau ou de l’air entrappé sous la surface.

Largeur: 5 mm à 100 mm
Profondeur: 3 mm

102

51
2018-03-02

Cloques (blister)

103

Cloques (blister)
Les « acteurs »
Typiquement, finition prématurée, hâtive
Pire scénario
Journées chaudes, nuits fraîches
Surface chaude
Ressuage lent / air entraîné
Le béton durci du dessus jusqu’au dessous

Amas de matériau compensant le retrait, ou d’autres


contaminants
Premiers stades de détérioration par les cycles de
gel-dégel
Trop de fines ou encore trop peu de vibration
104

52
2018-03-02

Cloques (blister)
Les « remèdes »

Limiter la teneur en air des dalles extérieures qui


nécessitent une finition avancée
Ne pas laisser la surface sécher entre les opérations
de finition
Attendre une surface molle et spongieuse
Gâcher et mélanger les matériaux expansifs
correctement
Éviter l’affaissement et les fines en excès
Utiliser la teneur en ciment appropriée
Chauffer la fondation par temps froid

105

Cloques (blister)

Prévention:

Ne pas trop finir la dalle


Ne pas sceller la dalle trop rapidement
Utiliser les techniques de finitions et les
délais appropriés
Prévenir l’évaporation
Réduire l’air entrainé à 3% pour les dalles
intérieures

106

53
2018-03-02

Craquelure

Patron de fines fissures “Chicken wire”

Ne pénètre pas sous le surface. Habituellement


n’affecte pas la vie utile du béton.

Visible quand le béton est finie avec de l’eau en


surface

107

Faïençage

Faïençage – Fines fissures aléatoires dans une


surface de pâte de ciment, de mortier, ou de
béton.
Survient lorsque que le béton est à l’état plastique
Peut être difficile à trouver
Affecte l’esthétisme

108

54
2018-03-02

Faïençage…

109

Faïençage…
due à un excès d’humidité en
surface

110

55
2018-03-02

Truelles au travail

111

Faïençage…..
Les « acteurs »
Eau de cure plus froide de 11°C que le béton
Eau giclée sur la surface d’une dalle lors de la finition
Mouillage et séchage prématuré de la surface de béton
Excès de particules fines
Finition excessive
Talochage et truellage prématurés
Épandage de ciment sec sur la surface
Trop d’argile ou de poussière dans les granulats
Séchage prématuré de la surface
Conditions environnementales
Délai avant la cure

112

56
2018-03-02

Faïençage…..
Les « remèdes »

Éviter un séchage trop rapide de la surface


Brouillard humide, agent de cure, barrières contre le vent
Débuter la cure tôt
Contrôler l’eau et les fines en excès sur la surface
Réduire l’affaissement, utiliser des réducteurs d’eau et des
entraîneurs d’air
Protéger la surface si de la pluie est prévue, et des
éléments
Finition adéquate
Ne pas abuser des opérations de finition
Ne pas ajouter d’eau et de ciments sur la surface
Application de ciment (pigment) sur la surface lors de la
finition
113

Frisage – retrait différentiel

Retroussement des rebords des dalles

Cause:
Différences de teneur en eau ou de température
entre le dessous et le dessus de la dalle

114

57
2018-03-02

Frisage – retrait différentiel

Le frisage peut être réduit par:


Béton à faible retrait
Joint de contrôle bien espacé
Uniformité de la teneur en eau et de la
température
Acier d’armature
Épaisseur des rebord de dalle
Béton à retrait compensé, post-tension
115

Frisage – retrait différentiel

Le frisage s’améliore parfois avec le


temps

Solutions possibles:

Scarification et joint
Meulage et aplanissement

116

58
2018-03-02

Délaminations

Essentiellement de grosses cloques

La surface de pâte est séparée de la masse


par de l’eau de ressuage et l’air trappé lors de
la finition.

117

Délaminage plus important…..

118

59
2018-03-02

Délaminage…
Les « acteurs »

• Quantité excessive de mortier à la surface


– Amplitude élevée de la règle vibrante
– Vitesse inadéquate de la règle vibrante
– Tampon (« Jitterbug »)
– Finition trop tôt
– Finition excessive
• Quantité d’eau excessive sur la surface
– Ressuage, etc…
• Séchage de la surface

119

Décoloration

Changement de couleur de grande surface

Taches ou éclaboussures pâles, foncées ou


bigarrées

Zone d’efflorescence

Défauts de surfaces – Technologie du béton – 19


mars 2009 120

60
2018-03-02

Décoloration….
Les « acteurs »
Différentes teneurs en eau
Différents matériaux
Chlorure de calcium
Contamination des granulats
Bleu/vert provenant les laitiers de haut-
fourneau
Taches
Boue rouge
Matériaux foncés
Finition avancée
Cure inadéquate
Peu ou pas de cure
Effet de serre
121

Décoloration

Pas de facteur unique responsable:

Chlorure de calcium
Finie de surface trop intense
Toile pour cure

Changement de formulation

122

61
2018-03-02

Décoloration….
Les « remèdes »
Contrôler le rapport Eau/Liant
Utiliser des réducteurs d’eau
Utiliser une seule source de matériaux pour un même mélange
de béton
Éviter l’utilisation des chlorures de calcium; utiliser des adjuvants
sans chlorures / ciment Type III
Quand la couleur est critique, utiliser les mêmes matériaux ou
acheter tous les matériaux pour le projet
Truellage seulement au bon moment
Utiliser de bonnes procédures de cure et éviter les membranes
qui tachent ou décolorent le béton (ex: polyéthylène)
Laitiers de haut-fourneau
Typiquement, le matériau blanchit dans les 7 premiers jours (mais peut
ne jamais blanchir…)
Plus long avant de blanchir pour les BHP

123

Décoloration….
La « solution de réparation »

Teindre la dalle de béton préférablement avec une couleur foncée


Citrate d’ammonium dibasique
Mélanger deux livres de citrate d’ammonium (granules) avec un gallon
d’eau
Appliquer sur le dessus de la dalle et frotter la surface avec une brosse
douce
Attendre que le matériau produise un gel (?), et rincer et frotter la
surface
La dalle va s’éclaircir en deux semaines
Acide phosphorique – Solution 10%
Mouiller la dalle
Vaporiser la surface d’acide et attendre que ça sèche
La dalle va s’éclaircir immédiatement
Nettoyage haute-pression et nettoyant
Pour les laitiers, appliquer de l’hydroxyde de sodium

124

62
2018-03-02

Décoloration

Remèdes:

Lavage répéter à l’eau chaude


Lavage à l’acide (3%)
Lavage à la solution caustique (10%)
Citrate d’ammonique (20% to 30%)
Teinture

125

Empoussièrement

Développent de fine, matière poussiéreuse sur


la surface du béton

126

63
2018-03-02

Poussiérage….
« Les acteurs »
Rapport E/L élevé en surface
Ressuage significatif causé par affaissement élevé, etc.
Ressuage causé par la finition ou eau de pluie sur la surface
Pluie
Finition avec de l’eau de ressuage en surface
Épandage de ciment sur la surface
Opérations de finition prématurées
Carbonatation
Chauffage/manque de ventilation
Sécheresse, chaleur
Manque/absence de cure
Gel de la surface
Granulat avec excès de poussières
Baisse teneur en ciment
127

Poussiérage….
« Les remèdes »

Contrôler le ressuage et la teneur en eau de la surface


Meilleure granulométrie pour réduire le ressuage
Réduire l’affaissement, utiliser des réducteurs d’eau et/ou des
agents entraîneurs d’air
Protéger la surface si de la pluie est prévue, et des éléments
Finition et pratiques adéquates
Enlever l’eau de ressuage ou l’eau de pluie
Attendre suffisamment pour débuter la finition
Ventiler les appareils de chauffage à l’extérieur
Cure adéquate
Éviter le séchage prématuré de la surface
Brouillard humide, agent de cure, barrières contre le vent
Débuter la cure tôt
Durcisseur

128

64
2018-03-02

Surface abrasée…

129

Faible résistance à l’abrasion

Résistance à l’abrasion – Capacité d’une surface


à résister à l’endommagement par frottement ou
friction
Typiquement problématique sur les planchers
Trafic de chariots élévateurs
Glisser des palettes et des objets lourds
Autoroutes

130

65
2018-03-02

Faible résistance à l’abrasion

131

Faible résistance à l’abrasion

Effet de la résistance à
la compression et du
type de granulats sur
la perte de masse par
abrasion

132

66
2018-03-02

Faible résistance à l’abrasion


Les « acteurs » et « remèdes »

Résistance à la compression de la surface


Rapport eau/liant
Durcisseurs
Cure
Type et dureté des granulats
Carbonatation
Appareil de chauffage/manque de ventilation
Finition
Prématurée
« burnished hard trowel finish »??
Cure

133

Charte d’abrasion
Granulats métalliques en surface

• Sujet 1
– Sous-sujet 1

• Sujet 2
– Sous-sujet 2

134

67
2018-03-02

Dépressions

Affecte le drainage et l’utilité de la dalle


Causes:
Éclairage déficient lors de la mise en place et la
finition
Défauts des coffrages et/ou de la règle à araser
Niveau de la fondation endommagé lors
construction
Affaissement du béton trop grande ou variable
Mauvaise mise en place et finition

135

Dépression

Exemple

136

68
2018-03-02

Dépressions

Prévention:

Utiliser un affaissement et une


teneur en eau faible
Avoir un éclairage suffisant
Vérifier les niveaux, remplir les
zones plus basses
Utiliser règle à araser « vibrante »
pour les chapes
À la place des aplanissoires à long manche

137

Écaillage (popouts)

Fragment conique qui éclate de la surface du béton où une partie


de se trouve au fond de la cavité.

Apparait générale lors des premières années

Taille typique: 5 mm à 50 mm fonction de la taille des granulats


(1/4 po. à 2 po.)

138

69
2018-03-02

Pop-outs
Les « acteurs »

Granulats mou, absorption élevée et de densité


faible
Calcaire mou à grain fin et certaine dolomie
Schiste et shale
Pyrite
Charbon
Chert (silice)
Impuretés
« hard-burned lime »
« hard-burned dolomite »
Pyrite
Charbon
Amas de matériaux expansifs
Réaction Alkali-granulat
139

Pop-outs
Les « remèdes »

Utiliser des granulats durables qui rencontrent les


exigences de la norme ASTM C33
Retirer les matériaux délétères
Certaines régions ont des granulats qui favorisent les pop-outs
« Use two-course floor construction method »
Contrôler le transport des matériaux expansifs
Gâcher et mélanger les matériaux expansifs
correctement
Utiliser un affaissement et une teneur en eau faible
La pente de la dalle doit être suffisante (drainage)
Utiliser des ajouts cimentaires qui limiter les effets
de la RAG
140

70
2018-03-02

Écaillage

Perte de pâte à la surface du béton causée par des


pressions hydraulique et osmotiques dans le béton.

Les agents de déglaçage aggravent l’écaillage.

141

Écaillage

Écaillage – Écaillement localisé de minces


portions de la surface durcie du béton ou mortier
Léger – Ne dégage pas le gros granulat
Moyen – Perte de mortier en surface de 5 à 10 mm de
profondeur. Dégagement du gros granulat.
Sévère – Perte de mortier de 5 à 10 mm de profondeur avec une
certaine perte de mortier entourant les granulats de 10 à 20 mm
de profondeur
Très sévère – Perte de gros granulats et de mortier
généralement à une profondeur supérieure à 20 mm.

142

71
2018-03-02

Cotes de la norme ASTM


C672…

143

Écaillage

Prévention
Béton de qualité avec air-entrainé
Finition et cure adéquate
Drainage approprié
Cure suffisante avant l’hiver

Remède
Un scellant peut aider à réduire les
détériorations
144

72
2018-03-02

Sel sur du béton

145

Chapes minces

Les chapes minces sont utilisé pour réhabiliter


les surfaces des dalles saines

Elles permettent une corrections des surfaces


et protection de la dalle.

146

73
Investigation de la faible
résistance à la
compression

ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Yves Dénommé, ing., M.Sc.A

Investigation de la faible
résistance à la compression

Pourquoi tester le béton plastique?


Essais de résistance à la compression
Dosage
Causes de faibles résistances à la compression
Mesures correctives
Considerations des mélanges de béton
Demande en eau

1
Investigation de la faible
résistance à la compression

Pourquoi tester le béton plastique?


Essais de résistance à la compression
Dosage
Causes de faibles résistances à la compression
Mesures correctives
Considerations des mélanges de béton
Demande en eau

Investigation de la faible
résistance à la compression (…)

Gâchage & Malaxage


Travaux de chantier
Essais sur béton plastique
Essais sur béton durci
Résolution des problèmes de faible résistance
en compression
Réunion de pré-bétonnage

2
Pourquoi tester le béton
plastique?

Essais d’acceptation
Contrôle de la qualité
Vérification des constituants
Problèmes liés à la construction
Mise en service des structures
Enlèvement des coffrages

Essais de résistance à la
compression

CSA A23.2-9C

3
Essais de résistance du béton
durci

Peuvent être effectués sur :

Échantillon de béton frais moulé et


mûri
Échantillon prélevé in situ par
carottage ou sciage
Cylindres remplis sur place

Source: Dosage et contrôle des mélanges de béton

Essai de résistance en
compression

Coiffage de mortier
de soufre

CSA A23.2-9C
Résistance en compression
d’échantillons de béton cylindriques

4
Essai de résistance en
compression

Coiffes non collées

Essai de résistance en
compression

Coiffage de mortier de Coiffes non collées ASTM


soufre CSA A23.2-9C C 1231M

5
Résistance en compression-
exigences selon le code ACI 318-08

L’essai de la résistance est la moyenne des


résistances d’au moins deux (2) cylindres de 150mm x
300mm ou d’au moins trois (3) cylindres de 100mm x
200mm confectionnés de même type de béton et testés
à l’âge de 28 jours (ou plus le cas échéant) pour la
détermination de fc (ACI 318-08, 5.6.2.4)

Résistance en compression-
Moyenne statistique

Source: Frank A. Kozeliski, P.E,


Troubleshooting, Toronto,
October, 2012

6
Résistance en compression-
Moyenne statistique

Résistance en compression -
Écart-type

7
Dosage

Facteur de modification de l’écart type ( 30 essais)

Facteur de modification de
Nombre d’essais l’écart type
Moins de 15 Voir diapo. pge suivante
15 1,16
20 1,08
25 1,03
30 ou plus 1,00
interpoler pour les nombres d’essais Écart type modifié à utiliser pour déterminer la
intermédiaires résistance moyenne exigée, fcr (Adapté de ACI 318)

Dosage

Résistance requise en l’absence de


données pour établir l’écart type
Résistance en
compression moyenne Résistance en
spécifiée, compression moyenne
f’c, (MPa) exigée, f’cr, (MPa)
Moins de 21 f’c + 7,0
21 à 35 f’c + 8,5
Plus de 35 1,10f’c + 5,0
ACI 318 (Tab.5.3.2.2)

8
Dosage

Résistance exigée en présence de données


pour établir l’écart type (CSA A23.1)

f’cr = f’c+ 1,4s, si s<3,5MPa

f’cr = f’c + (2,4s – 3,5 Mpa) si s>3,5MPa

Dosage

Résistance exigée en présence de données


pour établir l’écart type (ACI 318)
Résistance en compression Résistance en compression
spécifiée, f’c, (MPa) moyenne exigée, f’cr, (MPa)

f’cr = f’c + 1,34s


 35 f’cr = f’c + 2,33s – 3,45
Utiliser la plus grande valeur
f’cr = f’c+ 1,34s
Plus de 35 f’cr = 0,90f’c + 2,33s
Utiliser la plus grande valeur

9
Causes de faibles résistances à
la compression

ACI 318 et méthodes 301


10% sera en dessous de fc
1% sera en dessous de fc de plus que 3,5MPa
Écart type différent
Variation dans les matériaux
Erreurs de dosage
Essais mal éxécutés
Erreurs dans la confection et la manipulation
des échantillons d’essais
Erreurs d’essais en compression

Acceptation du béton

Deux critères
Moyenne arithmétique de la résistance à la
compression de toutes les séries de trois essais
consécutifs est égale ou supérieure à ƒc′
et
Aucun essai individuel (moyenne de deux
cylindres) n’est inférieur à la résistance spécifiée
par plus de 3,5 MPa (fc ≤ 35MPa)

10
Acceptation du béton

Échantillons de béton doivent être


représentatifs du béton en place
Pas de meilleur ou de pire- utiliser
l’échantillonnage aléatoire
Cylindres pour essais doivent être
confectionnés et muris conformément aux
conditions normalisées requises en
laboratoire
CSA A23.2-1C/3C/9C

Qu’est ce qui constitue l’essai de


résistance en compression?

C1 A  C1B
 T1
2
C2 A  C2 B
 T2
2

11
Qu’est ce qui constitue l’essai de
résistance en compression?

Critère #1
T T T ?
1 2 3  f c
3
T T T ?
2 3 4  f c
3
T T T ?
3 4 5  f c
3

Qu’est ce qui constitue l’essai de


résistance en compression?

Critère #2

Ti  f c  3,5MPa
Si f c  30 MPa
Béton est accepté si...
Ti  30  3,5  26,5MPa

12
Acceptation du béton

Note
Un seul essai d’un cylindre étant faible ne
signifie pas une non-conformité

Un seul faible résultat d’essai peut ne pas


causer la non-conformité

Acceptation du béton

Note:
Si l’un et l’autre critère n’est pas rencontré
(critères #1 et 2), des mesures doivent être
prises pour augmenter subséquemment les
résultats de la résistance du béton

Si la résistance en compression est inférieure à


fc-3,5MPa, vous devez investiguer la résistance
du béton in situ

13
Mesures correctives

Augmenter la teneur en ciment


Faible rapport E/C
Changer le dosage des mélanges
Contrôler l’affaissement
Contrôler l’air entrainé
Réduire le temps de livraison
Améliorer les essais

Considérations des mélanges de


béton

Matériaux cimentaires
Ciment
Nouvelle cargaison? Influence sur:
•Demande en eau
Changement de source?
•Ouvrabilité
Cendres volantes
type?
Teneur?
Laitier
teneur?

14
Granulats

Granulats fins
Module de finesse
Teneur en humidité Influence sur:
Gros granulats •Demande en eau
Variation granulométrique?
Teneur en humidité

Effet du rapport E/C sur la


résistance en compression

Source: Dosage et contrôle


des mélanges de béton

15
Relation typique entre résistance
et rapport eau/ciment

Source: Dosage et contrôle


des mélanges de béton

Adjuvants chimiques

Entraîneurs d’air
teneur en air?
Influence sur:
Réducteurs d’eau •Teneur en air
type? •Ouvrabilité
Compatibilité? •Développement de la
résistance
Contrôleurs d’hydratation
Spécialité
Inhibiteur de corrosion?
Réducteur de retrait?
Autres

16
Contrôle de la température du
béton

Source: Dosage et contrôle


des mélanges de béton

Effet de la température sur la


demande en eau du béton

Affaissement : 75 mm
Grosseur maximale du granulat : 40 mm

Source:
Dosage et
contrôle des
mélanges de
béton

17
Effet de la température sur la
résistance en compression

Source:
Dosage et
contrôle des
mélanges de
béton

Erreurs de gâchage

Dysfonctionnement du distributeur - pesées fermées

Source:
Dosage et
contrôle des
mélanges de
béton

18
Efficacité de malaxage

Source:
Dosage et
contrôle des
mélanges de
béton

Mise en place

Mélange ajouté en chantier


…ajout d’eau pour amener l’affaissement dans les
limites permises…
…30 tours additionnelles du tambour…jusqu’à ce
que l’uniformité du béton soit dans ses limites
L’eau ne doit pas etre ajoutée à la gâchée à tout
moment ultérieur

(CSA A23.1, ASTM C 94, sec.12.7)

19
Influence du conditionnement
sur la résistance (cas carottes)

Résistance, lb/pi2
Résistance, MPa

Source: Dosage
et contrôle des
mélanges de
béton

Influence de la cure sur la


résistance en compression

Source: Dosage et
contrôle des
mélanges de béton

20
Essais sur béton plastique

Quand les éprouvettes pour résistance en


compression sont fabriquées, mesurer
l’affaissement, température, teneur en air et la
masse volumique (CSA A23.21C/2C/3C/4C/ 5C/
6C/7C). Pas moins d’un essai au 100m3 (CSA
A23.1)
Utiliser la densité des éprouvettes durcies de la
résistance en compression comme indicateur sur la
résistance mesurée

Vérifier la précision des


essais…

Préparation de l’échantillon
Échantillon simple?
Consolidation
Fabrication
Murissement (cure)
Chantier
Labo
Coiffage (préparation des extrémités)
Matériau de coiffe

21
Essais de résistance à la
compression

Source: Dosage
et contrôle des
mélanges de
béton

Vérifier la précision des


essais…

Essais en compression
Conditions d’humidité
Alignement!!!
Mode de rupture
Échantillons inter-échangés
Calculs!!!

Récupérer l’échantillon!!!

22
Résolution des problèmes de faible
résistance en compression

Options d’évaluation
Calculs structuraux
Essais non-destructifs

Options d’évaluation

Calculs structuraux
Est-ce que c’est fc dont on a besoin?

23
Options d’évaluation

Essais non-destructifs
Faites le contour pour les essais supplémentaires
Comparaison
Calibration exigée
Technique/expérience de l’utilisateur sont très
déterminantes

Options d’évaluation

Carottage (ASTM C 42/C42M-10a/CAN/CSA


A23.2-14C)
Méthodes de carottage extrêmement compliquées
Placer les carottes dans des sacs plastiques séparés
Conditionnement humide
pour ouvrages habituellement exposés à l’eau et à
l’humidité, immerger les carottes prélevées
complètement dans l’eau à la température de la pièce
pendant les 40 à 48 heures qui précèdent
immédiatement l’essai de compression.

24
Options d’évaluation…

Conditionnement à sec
conditionner les carottes prélevées dans un ouvrage
habituellement sec de façon que leur état se
rapproche des conditions d’humidité de l’ouvrage.
Les tester à l’état sec.

Résistance des carottes de


béton durci

CAN/CSA A23.2-14C
Résistance, lb/pi2
Résistance, MPa

Source: Dosage
et contrôle des
mélanges de
béton

25
Acceptation des carottes de
béton

Deux critères
La moyenne des 3 carottes est supérieure ou
égale 85% de fc
et
Aucun résultat individuel de la résistance des
carottes n’est inférieur à 75% de fc

Qu’est ce qui constitue l’essai


de résistance en compression?

Critère #1
Si f‘c=27Mpa,

donc

Car1  Car2  Car3


 23MPa
3

26
Qu’est ce qui constitue l’essai de
résistance en compression? (…)

Critère #2

Tca r ( i )  0,75 f c

si f c  27 MPa

Le béton est accepté si...


f co re( i )  0,7527   20 MPa

Options d’évaluation

Essai de chargement
Utiliser ACI 318 (chap.20)
Évaluation de la resistance des structures éxistantes

27
A retenir que les essais des
cylindres…

Indiquent la qualité du mélange de béton


Le comportement attendu de l’élément de béton
N’indiquent pas la résistance du béton en place
N’indiquent pas la résistance de conception
d’un élément de béton
L’écart type peut varier significativement

A retenir que les essais des


cylindres…

Un mélange de béton peut exiger des


changements pour le maintenir acceptable
Quelques résultats d’essais de béton vont en
dessous de fc
Un nombre de résultats de faibles résistances
sont liés au coût

28
Finalement…

Comprendre comment les essais sont réalisés


Utiliser les techniciens qui sont certifiés
Quelques résultats d’essais de béton vont en
dessous de fc
Regarder pour des indices liés aux essais mal
exécutés

Comprendre comment commander


le béton?

Liste de contrôle pour la commande et la planification


du béton prêt à l’emploi

CAN/CSA A23.1, Art. 8.1.5, tableau 5

29
Points à surveiller sur chantier

Densité-teneur en air-affaissement-rendement
Température
Cure appropriée des cylindres d’essais
pendant les premiers 48h
Mélange trop rocheux ou sableux ou manque
de pompabilité
Mal fonctionnement des camions
Manque de fibres

Éléments à surveiller sur


chantier…

Mauvais temps de livraison...en dehors du


temps de livraison
Erreur d’opération
Teneur en ciment en dehors de la tolérance
Couleur
Usine/panne mécanique

30
Réparation du béton

Ahuntsic

Présentation montée par :

Plan de la présentation

Introduction
Comportement et mécanisme de détérioration
Évaluation
Réparation

1
Méthodes d’essais non destructifs
& Techniques de laboratoire

Marteau Schimidt
Essai de pénétration-Appareil Windsor
Essai d’arrachement
Essais aux ultrasons
Essai de maturité
Localisation des armatures
Géoradar
Pétrographie microscopique

Base des méthodes non-


destructives (MND)

Évaluation visuelle
Évaluation des conditions de surface (fini, rugosité,
fissures, couleur, defectuosités, etc..)
Frapper avec le marteau ou glisser une chaine
(son)

ASTM D4580-03

2
Mesure de l’épaisseur des
fissures

http://www.indiamart.com

Marteau scléromètre Schmidt (ASTM C805)

Source: Dosage et contrôle des mélanges de béton

3
Marteau scléromètre Schmidt …

Le sclérometre mesure la dureté de la surface.


C’est un essai rapide et facile pour vérifier l’uniformité
du béton. Il constitue le rebond d’une tige projetée par un
ressort, apres qu’elle ait frappé une surface de béton unie. La
lecture du rebond donne l’indication de la resistance et
de la rigidité du béton

Marteau scléromètre Schmidt …

•L’ampleur des rebonds dépend


de la rigidité de surface
•Le rebond est affecté par les
conditions de surface & la
position des agrégats relative à
la surface
•La résistance du béton est liée
à la rigidité de surface

4
Marteau scléromètre Schmidt …

ASTM C 805M-08

Peut estimer la résistance


avec précision limitée

Source: Dosage et contrôle des mélanges de béton

Essai de pénétration
Appareil Windsor

ASTM C 803

Source: Dosage et contrôle des mélanges de béton

5
Essai de pénétration
Appareil Windsor

ASTM C 803

La pénétration est affecté


par la résistance du mortier
et des granulats

Source: theconstructor.org

Appareil Windsor

6
Essai de pénétration
Appareil Windsor

ASTM C 803

L’équipement de l’appareil
Windsor

Source: theconstructor.org

Essai d’arrachement

ASTM C 900
L’essai d’arrache peut
être corrélé à la
résistance en
compression du béton

Source: Dosage et
contrôle des mélanges
de béton

7
Essai d’arrachement

ASTM C 900
•Mesure la résistance à
l’arrachement en déterminant la
force maximale nécessaire pour
extraire la pièce et le béton
adjacent.
•La force d’arrachement est f(x)
de la résistance du béton
•Habituellement utilisé pour la
nouvelle construction
Nécessite la calibration pour
le béton à être testé

Source: concrete.org

Vitesse d’impulsion ultrasonique

ASTM C494-10
•L’onde de vibration se transmet à
travers le béton
•La vitesse de propagation est
déterminé en utilisant le temps &
la longueur de trajet
•La vitesse de propagation est liée
à la résistance du béton
•4800m/sec27MPa

Source:
www.engineeringcivil.com

8
Impact écho

ASTM C 1383-10

Détecte les défauts internes (fissures, vides, délaminations) et


mesure l’épaisseur

Impact écho

ASTM C 1383-10
T=Cpp/2f

T=épaisseur de l’élement testé
Cpp=onde de vitesse P
f=fréquence

Source: V.M.Malhotra and N.J.Carino,


Nondestructive Testing of Concrete, 2004

9
Méthodes d’essais non destructifs

Propriétés Méthodes Méthodes possibles


du béton recommandées
Sonde de pénétration
Scléromètre
Résistance
Arrachement
Décollement
Sonde de pénétration
Qualité Scléromètre Écho ultrasons
générale et
uniformité Ultrasons Examen visuel
Radiographie gamma

Méthodes d’essais non


destructifs…

Propriétés Méthodes Méthodes possibles


du béton recommandées
Radar
Épaisseur Radiographie gamma
Écho ultrasons
Rigidité Ultrasons Charge en flexion
Radiographie
Compacité gamma Jauges aux neutrons
Ultrasons
Intégrité Chargement en
Émission acoustique
structurale flexion

10
Méthodes d’essais non
destructifs…

Propriétés du Méthodes Méthodes possibles


béton recommandées
Grosseur et
Pachomètre Radiographie rayons X
localisation de
Radiographie gamma Écho ultrasons
l’armature
État de corrosion Mesure du potentiel
de l’armature électrique
Thermographie
infrarouge
Présence de Choc acoustique
Radiographie rayons X
cavités sous la Radiographie gamma
Écho ultrasons
surface Ultrasons
Radar
Résonance

Essais non destructifs pour


déterminer la résistance-
PRÉCAUTION!

• Soyez prudent sur l’usage des essais ND pour


mesurer la résistance du béton
• Pas reconnu par ACI 318 pour l’acceptation du
béton
• Correler les essais ND avec les essais sur les
carottes!

11
Utiliser les essais non
destructifs pour …

• Comparer le béton douteux au béton acceptable


• Localiser les surfaces avec béton douteux
• Aider à investiguer le béton à faible résistance

• Comprendre les limites


• Exactitude & precision
• S’assurer de la répétabilité sur terrain
• Correlation
• Avoir un plan pour l’usage des resultats d’essais non
destructifs

Localisation des armatures

Localiser les armatures, mesure l’enrobage du


béton (±2mm) et la grosseur des armatures

Source:
www.rebardector.com

12
Géoradar à impulsions courtes

Le géoradar est une technique ND pour détecter des


délaminations et d’autres types de défauts dans le
béton.

Géoradar

• Localise et cartographie la position des barres


d’armatures
• Détermine la profondeur du béton au dessus des
barres
• Détermine l’épaisseur du béton
• Identifie les poches de roche dans le béton
• Détecte des délaminations de surface

ASTM D748-10 & D 6087-08

13
Géoradar

ASTM D748-10 & D 6087-08

Source: www.GPR.org

Carbonatation

ASTM C856-11 Le réactif de détection est un


type d'indicateur de pH qui
indique le changement du pH
sur une surface fraîchement
exposée en béton à vérifier. Les
zones non gazeuses du béton
deviennent rouges ou violet, les
zones gazeuses restent incolore
(pH bas).

Source: http://www.qualitest-
inc.com/carbodetect.htm

14
La pétrographie microscopique

ASTM C856-11

Source: www.concretetesting.com

La pétrographie microscopique

• Caractéristiques des − Rapport E/C (estimé)


granulats − Caractéristiques de la pate
• Proportions du mélange − Homogénéité du mélange
• Hydratation du ciment − Cure, présence des composantes de
cure
• Qualité de la pâte de ciment − Si le béton a gelé
• Système de vide d’air − Finition
• Ajouts minéraux − Défauts de surface
− Fissuration
• Carbonation
− Investigation de faible résistance
• Produits de réaction (gels,
crystaux, etc.)

15
La pétrographie comprend…

• Microscope stéréoscopique
• Examen de lame mince
• Examen des échantillons polis
• Microscope électronique (SEM)
• Microanalyse par sonde électronique

L’analyse pétrographique

• Analyse des vides d’air


- Contenu total d’air
- Facteur d’espacement
- Dimensions des bulles
• Rapport E/C
- À la surface vs corps
• Défauts de finition
- Finition prématurée
- Surface molle suite à l’ajout d’eau
- Surcharge de la surface

16
Examen petrographique du
béton durci

ASTM C856-11

Carotte de béton percé dans


Mur de béton le long du le mur de quai fissuré
canal de Rideau
endommagé par le gel-
dégel
Source: www.concrete.experts.com

Examen petrographique du
béton durci

ASTM C856-11

Ettringite dans les vides vu dans


la lumière polarisée croisée
avec la plaque de plâtre. Différences de porosité à la
surface du béton vu dans le
mode lumière fluorescente
Source: www.concretetesting.com

17
Examen petrographique du
béton durci

ASTM C856-11
Gypse dans les fissures de le béton
attaqué par le sulfate. Mg a remplacé
Ca dans les grains de ciment (gris foncé
phases). Image de rétrodiffusion SEM.

Source: www.concretetesting.com

Analyse chimique

• Determine la teneur en ciment du béton durci


- Extraction acide de l’oxyde de calcium & quelque fois
de la silice soluble. La teneur en ciment est calculé à
partir de la teneur de l’oxyde de calcium ou de la
silice
• Détermine la présence et le dosage des ajouts
chimiques (semi-quantitative)
- Analyse des extractions: Tests chimiques et
calorimetriques standard; spectroscopie infra-rouge
& tests de chromatographie variée

18
Plan de la présentation

Introduction
Comportement et mécanisme de détérioration
Évaluation
Réparation

Réparation du béton

19
Comportement du béton et
mécanismes de détérioration

 Corrosion des aciers d’armature


 Prévention: faible perméabilité
recouvrement

Comportement du béton et
mécanismes de détérioration

 Corrosion des aciers d’armature

20
Comportement du béton et
mécanismes de détérioration

 Corrosion des aciers d’armature


(recouvrement)

Comportement du béton et
mécanismes de détérioration

 Gel – dégel et écaillage


 Prévention : Béton de type C
Cure initiale

Réparation du béton 101 – Les


42
journées Béton IV

21
Comportement du béton et
mécanismes de détérioration

 Problème de réalisation
 Espacement insuffisante
des armatures
  des granulats trop
grands
 Affaissement insuffisant
 Perte de maniabilité
dans le temps

Comportement du béton et
mécanismes de détérioration

 Problème de
réalisation
(consolidation)

22
Évaluation du béton,
auscultation et diagnostique

Évaluation du béton,
auscultation et diagnostique

Méthodes
 Acoustiques
 Marteau, chaine
 Impact
 Onde
 Électrochimiques
 Potentiel de corrosion
 Chimiques
 Carottages
 Teneur en chlorure
 f’c

23
Réalisation des travaux de
réparation du béton

Réalisation des travaux de


réparation du béton

• Éléments essentiels
– Tous bétons détériorés
doivent être enlevés
– La corrosion des
armatures ne doit pas
réduire l’adhérence
– L’enrobage des barres
doit aussi être suffisante.

24
Réalisation des travaux de
réparation du béton

• De plus,
– Dégagement des barres
de 20 mm min.
– Angle de pourtour à 90°
– Profondeur du trait de scie
en périphérie de 12 mm
min.

Réalisation des travaux de


réparation du béton

• La corrosion des barres


– Toujours s’assurer
que les barres
retrouvent l’adhérence
nécessaire
• Corrosion
• Recouvrement

25
Réalisation des travaux de
réparation du béton

• Périphérie des réparations


–Ne pas penser en
termes de $/m²
–Privilégier la
durabilité

Guide technique
no 03732 (F)

52

26
Méthodes de préparation des
surfaces
• Brossage au détergent (Detergent scrubbing)
• Jet d’eau à basse pression (Low-pressure water jetting)
• Piquage à l’acide (Acid etching)
• Meulage (Grinding)
• Abrasifs projetés (jet de sable ou autres) (Abrasive sandblasting)
• Grenaillage (Steel shotblasting)
• Scarification (Scarifying)
• Piquage mécanique / burinage (Needle scaling)
• Jet d’eau à haute/ultra haute pression (High/ultra high-
pressure water jetting)
• Bouchardage (Scabbling)
• Fragmentation / Éclatement thermique (au chalumeau) (Flame
blasting)
• Crénelage / Moto- crénelage (Milling/rotomilling)

Réalisation des travaux de


réparation du béton

27
Réalisation des travaux de
réparation du béton

Réalisation des travaux de


réparation du béton

• Préparation de surfaces
– La surface du béton
doit assurer une
bonne adhésion
• Mécanique
• Chimique

28
Réalisation des travaux de
réparation du béton

Réalisation des travaux de


réparation du béton

29
Réalisation des travaux de
réparation du béton

Réalisation des travaux de


réparation du béton

• Dalles et trottoirs
– L’érosion de la fondation
sous le joint provoque des
décalages
– Il est possible d’injecter un
coulis pour redonner la
capacité structurale d’une
dalle

30
Réalisation des travaux de
réparation du béton

• Scellement des
fissures (structures)
– Injection à
basse pression
– Par vacuum
– Et autres.

Réalisation des travaux de


réparation du béton

• Scellement des fissures

31
Exemple de réparation du béton

Exemple de réparation du béton

32
RÉFÉRENCE
 Lemaire F., Les nouveautés de la norme CSA A23.1-09,
Séminaire ACI-Québec, décembre 2009
 Lacroix P., Principaux changements à la norme CSA A23.2
Méthode d’essais et pratiques normalisées pour le béton,
Séminaire ACI-Québec, décembre 2009
 CSA 2009, CSA A23.1-09 / CSA A23.2-09 : Concrete materials
and test methods of concrete construction/Test methods and
standard , Canadian Standards Association, Mississauga,
Canada
 Emmons P. H., Concrete Repair and Maintenance Illustrated , R.
S. Means Company, Kingston, Ma., 295 pages
 Lacroix P., Guide technique no 03732 (F) - Choisir et spécifier la
bonne préparation des surfaces de béton pour l’application
d’agents de scellement, d’enduits et de recouvrements
polymères, Séminaire ACI-Québec, décembre 2008

Conclusion

Principales causes des problèmes de durabilité des


structures en béton [Mailvaganam, 1991]

33
Travail pratique sur la
gestion de la commande
et de la mise en place du
béton
ÉTS - 0720 Coffrage et bétonnage

Présentation montée par : Yves Dénommé, ing., M.Sc.A

La fiche pré-bétonnage

À remplir le plus tôt


possible afin de valider le
processus de soumission
«check list»

1
Pourquoi une fiche pré-bétonnage?
Qualité d’un ouvrage de béton

La qualité d’un ouvrage en béton dépend de:

Exigences adéquates (spécification et bon design structural)


Livraison d’un bon béton
Mise en place et finition du béton
Mûrissement du béton (jusqu’à 7 jours)

Le béton est un matériau qui évolue rapidement durant les


premières heures (état fluide à l’état durci) et dont la qualité
peut être affectée par les différents intervenants

Il faut minimiser les sources de problèmes car celles-ci


s’additionnent et peut avoir un effet domino

Pourquoi une fiche pré-bétonnage?


Réunir les intervenants

Réunir tout les intervenants afin d’assurer une bonne


logistique:
Entrepreneur général;
Surveillant ou architecte;
Fournisseur de béton;
Finisseur de plancher;
Laboratoire de contrôle;
Propriétaire;
Autres participants ayant un lien avec produits ou travaux spéciaux.
Connaître les propriétés du béton frais et durci.
Travail d’équipe pour obtenir le meilleur résultat en unissant
les connaissances de tous.
Anticiper les problèmes afin de les prévenir.

2
Pourquoi une fiche pré-bétonnage?
Éliminer les problèmes à la source

Sources possibles de problèmes


Ajout d’eau au chantier (ou avant)
Pompage du béton (air et affaissement)
Coffrages qui bougent avant/durant le bétonnage
Fissuration plastique
Carbonatation
Non-conformité des essais de béton durci
Recouvrement des armatures non-suffisant
Écaillage
Durée de vie non rencontrée (20, 30, 50 ans ou plus)
Etc.

Normes sur le béton et le ciment

CSA A23.1/.2 CSA A3000


Document de référence pour Document de référence
la spécification du béton sur les liants

3
Certification des usines de BPE

Protocole BNQ 2621-905/2012

Programme de certification volontaire


de tierce partie indépendante

Basé selon les exigences applicables


des chapitres 4, 5 et 8 de la norme CSA
A23.1

Spécifie les exigences concernant les


constituants, le stockage des
matériaux, la fabrication et la livraison
du béton ainsi que les éléments du
système de gestion de la qualité

Norme sur les adjuvants

Les normes encadrant les adjuvants courants

ASTM C494 et AASHTO M194 ASTM C260 et AASHTO M154


Réducteurs d’eau Agent entraîneur d’air
Retardateurs de prise
Accélérateurs de prise
Superplastifiants (type F ou G) ASTM D98
Stabilisateur d’affaissement, Chlorure de calcium
réducteurs de retrait (type S) (accélérateur)

ASTM C1017 ASTM C1582/C1582M


Inhibiteur de corrosion
Superplastifiants avec et sans
retard de prise (béton fluide)

4
Fiche pré-bétonnage

1. Formules de mélanges
acceptées pour le projet

Revue de la fiche pré-bétonnage


Formules de mélanges

Classe d’exposition

La formule est basée sur la classe de béton de la norme


(performance) ou sur les exigences du client (normative)

5
Revue de la fiche pré-bétonnage
Formules de mélanges

Variantes pour commander le béton: Performance

Source: Tableau 5, CSA A23.1-14

Revue de la fiche pré-bétonnage


Formules de mélanges

Variantes pour commander le béton: Normative

Source: Tableau 5, CSA A23.1-14

6
Revue de la fiche pré-bétonnage
Formules de mélanges

Types de ciment (hydrauliques simples et composés)


Appellation Portland CPC composé Application

Ciment hydraulique Gub Dans les ouvrages en général lorsque les


GU (10) GUL propriétés spécifiques des autres types ne
d’usage général GULb sont pas nécessaires.

Ciment hydraulique à résistance HEb Ciment hydraulique à résistance initiale


HE (30) HEL
initiale élevée HELb élevée

Ciment hydraulique MSb Dans les ouvrages en général exposés à


moyennement résistant aux MS (20) -
MSLb l’action moyennement agressive des sulfates.
sulfates

Ciment hydraulique très résistant HSb Lorsqu’une résistance élevée aux sulfates
HS (50) -
aux sulfates HSLb est requise.

Ciment hydraulique à chaleur MHb Pour des ouvrages en général lorsqu’une


MH (20) MHL
d’hydratation modérée MHLb chaleur d’hydratation modérée est requise.

Ciment hydraulique à faible LHb Lorsqu’une faible chaleur d’hydratation est


LH (40) LHL
chaleur d’hydratation LHLb requise.

adaptation tableaux 6 et 7, CSA A23.1-14

Revue de la fiche pré-bétonnage


Formules de mélanges

Ajout cimentaire- matériau qui, lorsque ajouté au ciment


hydraulique, contribue aux propriétés du béton durci par action
hydraulique ou pouzzolanique, ou les deux.
Type Identification ciment + eau

N Pouzzolane naturelle (ex: métakaolin) 


C-S-H + CaOH2+ ettringite
Cendres volantes
F, CI, F : faible teneur en calcium (< 8 %),
CH Cl : teneur intermédiaire en calcium (8 à 20 %),
CH : teneur élevée en calcium (> 20 %)
CaOH2 + ajout cimentaire
Laitier de haut-fourneau granulé finement
S
broyé 
SF Fumée de silice C-S-H
adaptation tableau 8, CSA A23.1-14

7
Revue de la fiche pré-bétonnage
Formules de mélanges

Ajouts cimentaires: morphologie et surface spécifique

Fumée de silice Cendre volante Laitier de haut fourneau


0,1-0,2 mm 15-20 mm 15-20 mm (selon broyage)
*20 000 m2/kg **300 à 500 m2/kg **400 à 600 m2/kg

*surface spécifique par BET: adsorption d’azote -note: ciment GU: 300 à 400 m2/kg
**surface spécifique Blaine ciment HE: 500 à 600 m2/kg
fumée tabac: 10 000 m2/kg

Revue de la fiche pré-bétonnage


Formules de mélanges

Ciments hydrauliques composés (cobroyés à la cimenterie)

Nomenclature: BHb-Axx\Byy\Czz BHb Type de ciment


BHb type de ciment composé
Ex. 1: Gub-8SF
à base de ciment
Ciment hydraulique composé d’usage général portland
contenant 8% fumée se silice
A Teneur de l’ajout
Ex.2 : Gub-22S/5SF prédominant
Ciment hydraulique composé d’usage général xx Ajout prédominant
contenant 22% de laitier et 5% de fumée de
silice B Teneur de l’ajout
secondaire
Ex.3: Gub-25F/5SF
yy Ajout secondaire
Ciment hydraulique composé d’usage général
contenant 25% de cendre volante à faible teneur C Teneur de l’ajout tertiaire
en calcium et 5% de fumée de silice zz Ajout tertiaire

8
Revue de la fiche pré-bétonnage
Formules de mélanges

Dosage typiques des ajouts cimentaires en


remplacement du ciment à l’usine de BPE

Cendre volante
Classe F: 10% à 25 %
Réactivité

Classe CH: 15 % à 40 %
Laitier: 25 % à 45 %
Métakaolin: 10 % à 20 %
Fumée de silice: 5 % à 10 %
Rarement, voir jamais utilisé comme
ajout séparé à l’usine

Revue de la fiche pré-bétonnage


Formules de mélanges

Classes d’exposition et exigences relatives


ƒ’c
Classe E/L Cat Type Perm.
Description / Applications min
exposition max air cure Ions Cl-
MPa

Béton armé exposé aux chlorures ou à d’autres environnements 1


50 *<1000
C-XL agressifs, soumis ou non au gel-dégel, pour lequel les attentes en ou 3
0,40 (56j) à 91 jrs
matière de durabilité sont plus élevées que celles des classes C-1. 2

Béton armé exposé aux chlorures, soumis ou non au gel-dégel.


*35 1
Respecter classe S-3 pour les expositions à l’eau salée et aux *<1500 à
C-1 0,40 (56j) ou 2
embruns d’eau salée. 91 jrs
2
Tabliers de pont, rampes de stationnement, bassins d’eau salée

Béton non armé exposé aux chlorures, soumis au gel/dégel.


32
C-2 Planchers de garage, marches, chaussées, trottoirs, bordures et 0,45 1 2
(28j)
caniveaux.

Béton constamment submergé, exposé aux chlorures mais non


soumis au gel-dégel. Respecter classe S-3 pour les expositions à 30
C-3 0,50 2 1
l’eau salée et aux embruns d’eau salée. (28j)
Parties submergées d’ouvrages maritimes.

Béton non armé exposé aux chlorures, non soumis au gel/dégel. 25


C-4 0,55 2 1
Dalles sur sol dans les stationnements intérieurs. (28j)
adaptation tableaux 1 et 2, CSA A23.1-14

9
Revue de la fiche pré-bétonnage
Formules de mélanges

Effet du E/L et de la nature du liant sur la perméabilité


aux ions chlorure

Source: Saric-Coric, 2001


Source: DCMB, Pinto et Hover 2001

Revue de la fiche pré-bétonnage


Formules de mélanges

Temps pour initiation de la corrosion pour un


environnement fortement sollicité en sel de déglaçage

Enrobage des armatures: 75 mm

Liant GU
Béton
Liant Gub/S/SF
E/L=0,42
Liant Gub/F/SF

CEGQ - - 20
CEGQ février
20 février 2013 2013 Source: adaptation de SIMCO

10
Revue de la fiche pré-bétonnage
Formules de mélanges

Classes d’exposition et exigences relatives


ƒ’c
Classe E/L Cat. Type Perm.
Description / Applications min
exposition max air cure Ions Cl-
MPa

Béton armé exposé à des niveaux très élevés de gaz de fumiers et


(ou) d’ensilage, avec ou sans expositions au gel et au dégel. Béton 1
exposé à des vapeurs qui se dégagent des eaux d’égouts ou des 50 *<1000
A-XL ou 3
eaux résiduaires industrielles, où de l’hydrogène sulfuré peut se 0,40 (56j) à 91 jrs
former, avec attentes en matière de durabilité plus grandes que 2
pour la classe A-1.

Béton armé exposé aux gaz des fumiers ou d’ensilage fortement


agressifs, soumis ou non au gel-dégel. Béton exposé aux vapeurs
s’échappant des eaux d’égout ou des eaux industrielles résiduaires, 1
*35 *<1500 à
A-1 où de l’hydrogène sulfuré peut se former. 0,40 ou 2
(56j) 91 jrs
poutres armées, dalles, ouvertures d’accès et poteaux au-dessus 2
de fosses à lisier fermées et de silos, logements clos et conduits
partiellement remplis d’eaux résiduaires.

adaptation tableaux 1 et 2, CSA A23.1-14

Revue de la fiche pré-bétonnage


Formules de mélanges

Classes d’exposition et exigences relatives


ƒ’c
Classe E/L Cat. Type Perm.
Description / Applications min
exposition max air cure Ions Cl-
MPa
Béton armé exposé à des gaz et liquides des fumiers et (ou)
d’ensilage moyennement à fortement agressifs, soumis ou non au
gel-dégel. 32
A-2 0,45 1 2
murs des structures à lisier, des silos et des réservoirs (28j)
d’alimentation extérieurs et dalles extérieures pour le fumier
égoutté.

Béton armé constamment submergé, exposé à des gaz et liquides


des fumiers et (ou) d’ensilage soumis ou non au gel-dégel. Béton
constamment submergé dans des eaux municipales ou industrielles
30
A-3 résiduaires. 0,50 2 1
(28j)
murs gouttereaux, poutres, dalles et poteaux intérieurs ; tuyaux
d’eaux usées constamment pleins (p. ex., égouts sous pression) et
parties submergées d’installations de traitement des eaux usées.

Béton non armé modérément exposé à des gaz et liquides des


25
A-4 fumiers et (ou) d’ensilage modérés, non soumis au gel-dégel. 0,55 2 1
(28j)
dalles intérieures.

adaptation tableaux 1 et 2, CSA A23.1-14

11
Revue de la fiche pré-bétonnage
Formules de mélanges

Classes d’exposition et exigences relatives


E/L ƒ’c min Cat. Type
Classe Perm.
Description / Applications de
exposition max MPa air Ions Cl-
cure

Béton soumis au gel-dégel, en condition saturée, mais non


exposé aux chlorures 30
F-1 0,50 1 2 -
bords de piscine, patios, courts de tennis, piscines d’eau (28j)
douce et installations de régulation des eaux douces.

Béton soumis au gel-dégel, en condition non saturée, mais


25
F-2 non exposé aux chlorures. 0,55 2* 1 -
(28j)
Murs et poteaux extérieurs.

adaptation tableaux 1 et 2, CSA A23.1-14

Revue de la fiche pré-bétonnage


Formules de mélanges

Classes d’exposition et exigences relatives


E/L ƒ’c min Cat. Type
Classe Perm.
Description / Applications de
exposition max MPa air Ions Cl-
cure

35
S-1 Béton exposé aux sulfates très fortement agressifs 0,40 1 ou 2 2 -
(56j)

32
S-2 Béton exposé aux sulfates fortement agressifs 0,45 1 ou 2 2 -
(56j)

Béton exposé aux sulfates moyennement agressifs et à 30


S-3 0,50 1 ou 2 1 -
l’eau de mer ou aux embruns d’eau de mer (56j)

Sulfate hydrosoluble (SO4) du sol (%) Sulfate (SO4) d’eau souterraine (mg/l)
S-1 > 2,0 % > 10 000
S-2 0,20 à 2,0 % 1 500 – 10 000
S-3 0,10 à 0,20 % 150 – 1 500
(comprend exposition à l’eau salée)

Pour plus de détails : Tableau 3 CSA A23.1


adaptation tableaux 1 et 2, CSA A23.1-14

12
Revue de la fiche pré-bétonnage
Formules de mélanges

Classes d’exposition et exigences relatives

E/L ƒ’c min Cat. Type Perm.


Classe
Description / Applications de Ions
exposition max MPa air cure Cl-
Béton non exposé aux chlorures ni au Selon les
N gel/dégel. Pour la conception structurale. besoins N/A 1 -
Assises et dalles, murs et poteaux intérieurs structuraux
Planchers intérieurs en béton finis à la truelle
d’acier, non exposé aux chlorures ou aux
sulfates, que ce soit dans un environnement
mouillé ou sec. 25 MPa
N-CF 0,55 N/A 1 -
planchers intérieurs, surface revêtue (tapis, (28j)
carreaux de vinyle) et surfaces exposées (avec
ou sans durcisseur de surface), patinoires de
hockey, planchers d’entrepôt frigorifique.

adaptation tableaux 1 et 2, CSA A23.1-14

Revue de la fiche pré-bétonnage


Formules de mélanges

Exigences relatives aux catégories de teneur en air

Plus les granulats sont fins

plus il faut de pâte

plus il faut d’air dans le béton pour protéger la pâte


Source: Tableau 4, CSA A23.1-14

13
Revue de la fiche pré-bétonnage
Formules de mélanges

Modèle des pressions hydrauliques


(Powers)
En gelant, l’eau augmente de volume de 9%
créant ainsi des efforts considérable de traction
si l’expansion est restreint
La formation de glace se fait graduellement en
fonction :
Diamètre des pores. L’eau gèle initialement
dans les gros pores
La concentration des ions en solution dans
l’eau
Les bulles d’air agissent comme des vases
d’expansion pour l'eau poussée par la glace ou
pour la glace elle-même.

Revue de la fiche pré-bétonnage


Formules de mélanges

Caractérisation du réseau de bulles d’air

Béton standard, L barre:


moyenne: 230 μm
CEGQ - 20 février 2013
aucun résultat individuel 260
μm

14
Revue de la fiche pré-bétonnage
Formules de mélanges

Essai d’affaissement
Les affaissements sont mesurés au 5 mm près (CSA A23.2-5C).
Les tolérances relatives à l’affaissement sont :
< 80 mm: ± 20 mm
80 à 180 mm: ± 30 mm
>180 mm: ± 40 mm

Revue de la fiche pré-bétonnage


Formules de mélanges

Béton autoplaçant (BAP)

Béton autoplaçant (BAP)


Béton pouvant, sous le seul effet de la
gravité, se mettre en place dans les
coffrages même les plus complexes et
très encombrés sans nécessiter pour
autant des moyens de vibration afin de
le consolider

Particulièrement adapté pour:


− Ouvrages fortement ferraillés
Essai d’étalement
− Réparations Généralement compris
− Formes complexes entre 500 et 800 mm
− Réduction des nuisances sonores Tolérance: ± 70 mm
− Qualité esthétique des parements

15
Revue de la fiche pré-bétonnage
Formules de mélanges

Affaissement ou étalement
Ces deux essais mesures la consistance ou le niveau de fluidité du
béton

La norme CSA A23.1 ne spécifie pas les affaissements

Choisi en fonction du type d’ouvrage, de la méthode et des


équipements utilisés pour la mise en place. On retrouve trop souvent
des affaissements prescrits de 80± 30 mm dans les devis

Impact au chantier:

La vraie vie: 110 ± 0 mm !!!


Pourquoi: affaissement non
adapté
à la géométrie de l’ouvrage

Revue de la fiche pré-bétonnage


Formules de mélanges

Dimension nominale maximale du granulat


un cinquième de la dimension la plus étroite entre les parois des
coffrages
trois-quarts de l’espace net minimum entre les barres d’armature ;
un tiers de l’épaisseur des dalles ;
l’enrobage spécifié pour le béton qui n’est pas exposé au sol ni aux
intempéries
deux-tiers de l’enrobage spécifié pour le béton exposé au sol ou aux
intempéries ou
la moitié de l’enrobage spécifié pour le béton exposé aux chlorures
un tiers du plus petit diamètre interne du tuyau ou du tuyau flexible
devant acheminer le béton, ou à 40 mm, selon la dimension la plus
petite.

16
Revue de la fiche pré-bétonnage
Formules de mélanges

Enrobage des aciers d’armature

Pense-bête: truc de la main

Source: Tableau 17, CSA A23.1-14

Revue de la fiche pré-bétonnage


Formules de mélanges

Enrobage suffisant des aciers d’armature?

Courtoisie Qualitas Risques:


Corrosion prématurée des aciers
d’armature, durabilité, nids
d’abeille, etc.

17
Revue de la fiche pré-bétonnage
Formules de mélanges

Importance du respect des épaisseurs d’enrobage sur le


temps d’initiation de la corrosion

Enrobage 75 mm Enrobage 50 mm

Source: SIMCO

Fiche pré-bétonnage

2. Conditions de
bétonnage

18
Revue de la fiche pré-bétonnage
Conditions de bétonnage

Revue de la fiche pré-bétonnage


Conditions de bétonnage

Températures du béton acceptables à la mise en place

Réaction
d’hydratation:
exothermique

• À surveiller en
* été et pour le
béton de masse

• Utile en hiver

Source: Tableau 14, CSA A23.1-14

19
Revue de la fiche pré-bétonnage
Conditions de bétonnage

Écarts maximaux admissibles entre la température de la


surface du béton et la température ambiante pour
minimiser la fissuration — Vent d’au plus 25 km/h

Source: Tableau 20, CSA A23.1-14

Pense-bête:

-Si notre peau


sèche vite, le
béton aussi. Il
donc faut se
dépêcher de
le protéger.

-Truc de la
corde à linge

20
Revue de la fiche pré-bétonnage
Conditions de bétonnage

Bétons spéciaux, une attention doit être apportée


Quelques exemples:
Bétons de couleur: ajouts d’eau importants peuvent entrainer des
variations de de teintes

Béton avec agent expansif: cure à l’eau essentielle

Béton à haute performance: débuter la cure le plus tôt possible

Dalle intérieure avec ou sans durcisseur: béton sans air entraîné,


idéalement moins de 3% d’air

Béton autoplaçant: coffrage étanche et attention aux poussées


hydrostatiques.

Fiche pré-bétonnage

3. Ajouts à l’usine ou au
chantier

21
Revue de la fiche pré-bétonnage
Ajouts à l’usine ou au chantier

Revue de la fiche pré-bétonnage


Ajouts à l’usine ou au chantier

Gestion des ajouts:


Les ajouts doivent être planifiés avant la coulée.

Ceux-ci devraient être préalablement approuvés avant les coulées.

Qui exécute le contrôle sur les ajouts et par conséquent assume la


responsabilité de l’ajout.

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Revue de la fiche pré-bétonnage
Ajouts à l’usine ou au chantier

Les ajouts d’eau en chantier sont-ils permis???

Oui, mais sous certaines conditions…

Ensemble des conditions (CSA A23.1 art. 5.2.5.3.2) :


Ajout d’eau permis seulement pour atteindre l’affaissement calculé

Moins d’une heure après le chargement du béton (gâchage)

Ne pas dépasser le rapport E/L spécifié

Max 16 l/m3 ou 10% de l’eau de gâchage prescrite

Le volume d’eau doit être ajouté sur le bordereau de


livraison et signé par l’autorité responsable

Revue de la fiche pré-bétonnage


Ajouts à l’usine ou au chantier

Affaissement le plus rencontré: 80 ± 30 mm


50 mm 110 mm
2 po 4 1/3 po
OK avec eau, si
Moins 1h
E/L respecté
Moins 16 l/m3 ou10%

50 mm 150 mm
2 po 6 po
4 po fort
Interdit avec eau

23
Revue de la fiche pré-bétonnage
Ajouts à l’usine ou au chantier

Affaissement le plus rencontré: 80 ± 30 mm


50 mm
2 po

150 mm
6 po
OK 4 po fort
mais avec
110 mm superplastifiant
4 1/3 po

Revue de la fiche pré-bétonnage


Ajouts à l’usine ou au chantier

Ajout de superplastifiant

Règle générale, les quantités d’eau et d’adjuvants sont dosées


afin d’avoir en chantier l’affaissement demandé

Si on veut augmenter significativement l’affaissement du béton, il


faut utiliser un superplastifiant

Ajout
superplastifiant

eau + ciment eau + ciment + superplastifiant

24
Revue de la fiche pré-bétonnage
Ajouts à l’usine ou au chantier

Correction de l’affaissement
Impact des ajouts d’eau

 des résistances et de la durabilité


 du ressuage, de la ségrégation et
de la fissuration

Revue de la fiche pré-bétonnage


Ajouts à l’usine ou au chantier

Généralités sur les ajouts

Planifier les ajouts tels le retardateur de prise si on veut dépasser


les 2 heures pour le déchargement du béton

Ajout de fibres: très fortement recommandé que l’ajout se fasse à


l’usine

Règle générale, le producteur de béton se dégage de toute


responsabilité lorsque les ajouts sont fournis par l’entrepreneur

25
Fiche pré-bétonnage

4. Transport du béton

Revue de la fiche pré-bétonnage


Transport du béton

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Revue de la fiche pré-bétonnage
Transport du béton

Les éléments sur le transport vise à éviter les


problèmes des coulées

Attention au trafic

Si long délai, approuver formulation avec retardateur

Prévoir les zones et périodes de dégel (véhicules lourds)

Vise à communiquer les capacités du producteur et de


l’entrepreneur

Communiquer les configurations des chantiers

Assignation d’un signaleur

Revue de la fiche pré-bétonnage


Transport du béton

Lavage des bétonnières en chantier

Client doit fournir au producteur un emplacement, sur son chantier


ou à proximité, pour le lavage

Lavage uniquement des dalles, hopper et feux de circulation

Source: www.vawashout.com Source: www.constructionwashout.com

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Revue de la fiche pré-bétonnage
Transport du béton

Distance sécuritaire des fils électriques

Faire attention aux hauteurs libres:

Fils électriques
Hauteurs de porte des entrepôts

Revue de la fiche pré-bétonnage


Transport du béton

Différents types de bétonnières

Déchargement arrière Déchargement avant

Semi-remorque

28
Revue de la fiche pré-bétonnage
Transport du béton

Autres types de modes de livraison

Camion benne

Bétonnière mobile

Fiche pré-bétonnage

5. Contrôle qualitatif au
chantier

29
Revue de la fiche pré-bétonnage
Contrôle qualitatif au chantier

Y a-t-il des particularités en terme de contrôle?


Droit de recours ? Pour les travaux du MTQ

Revue de la fiche pré-bétonnage


Contrôle qualitatif au chantier

Fréquence des essais: affaissement ou étalement

Nombre suffisant pour assurer l’uniformité de l’affaissement.

Essai d’affaissement requis lors des prélèvements d’échantillons


pour l’essai de résistance à la compression.

Essai d’affaissement requis à tous les deuxièmes ou troisièmes


essais de teneur en air

30
Revue de la fiche pré-bétonnage
Contrôle qualitatif au chantier

Fréquence des essais: Teneur en air

Pour les bétons exposés au gel/dégel ou sels de


déglaçage:

À chaque chargement jusqu’à une uniformité. Ensuite, maître


d’ouvrage peut réduire la fréquence.

Si résultat non-conforme: essai à chaque chargement jusqu’à un


contrôle satisfaisant.

Essai de teneur en air lors de prélèvement d’échantillons pour


l’essai de résistance à la compression.

Revue de la fiche pré-bétonnage


Contrôle qualitatif au chantier

Fréquence des essais: Température du béton plastique

À chaque essai de résistance

Fréquence des essais: Résistance à la compression

Un essai sur chaque 100m 3.

Au moins un essai pour chaque type de formulation

BHP ou bétons aux exigences structurales critiques, le maître


d’ouvrage peut exiger une fréquence plus serrée

31
Revue de la fiche pré-bétonnage
Contrôle qualitatif au chantier

Obligation de la certification BNQ 2621-905 des usines


de BPE

Assure le respect des exigences de la CSA A23.1

Exigée par:

MTQ, MDDELCC

Hydro-Québec

Principales villes et municipalités

Régie du bâtiment du Québec

Garantie Construction résidentielle

Fiche pré-bétonnage

6. Mise en place et
consolidation du béton

32
Revue de la fiche pré-bétonnage
Mise en place et consolidation

Ex: règles vibrantes, aiguilles vibrantes , lasers, etc.


Ex: coffrages sont-ils sales, les armatures sont-elles glacées ou trop chaude, eau fond du coffrage

Les capacités du producteur et de l’entrepreneur sont-elles


réalistes?
Pouvons-nous régler les problèmes avant la livraison du
béton?
Le béton est-il approprié?
C’est ici que vous pouvez faire la différence!!!

Revue de la fiche pré-bétonnage


Mise en place et consolidation

Mise en place à la dalle

33
Revue de la fiche pré-bétonnage
Mise en place et consolidation

Mise en place à la pompe

Utilisation : Acheminement du béton directement d’un point de déversement central à l’endroit


du bétonnage
Avantages : Tuyaux prenant peu d’espace et pouvant facilement être prolongés. Débit de
béton continu. Pompes mobiles.
À surveiller : Approvisionnement constant en béton frais sans tendance à la ségrégation. Perte
d’air après la pompe.

Revue de la fiche pré-bétonnage


Mise en place et consolidation

Mise en place à la pompe

Flèche verticale doit <1.2m


Sinon
Double coude et clapet électrique

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Revue de la fiche pré-bétonnage
Mise en place et consolidation

Mise en place à la pompe

Double coude (section en «S»)

Section réductrice

Clapet

Revue de la fiche pré-bétonnage


Mise en place et consolidation

Mise en place à la pompe


Perte d’affaissement
de ± 25 mm

Pompage vertical:

Perte d’air possible de 1 à 3%

Pompage horizontal:

Perte d’air possible d’environ ± 1%

La barbotine, «grout», servant à la lubrification ne doit


pas être pompée dans la structure

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Revue de la fiche pré-bétonnage
Mise en place et consolidation

Mise en place au convoyeur à bande

Utilisation : Transports horizontaux ou à des niveaux plus élevés ou plus bas


Avantages : Portée ajustable, section orientable et vitesse variable
À surveiller : Dispositions à prendre au point de déversement final pour prévenir la
ségrégation et la présence de mortier sur la bande de retour. Nécessité de
couvrir la bande par temps chaud et venteux

Revue de la fiche pré-bétonnage


Mise en place et consolidation

Mise en place à la paveuse

36
Revue de la fiche pré-bétonnage
Mise en place et consolidation

Mise en place à la machine à bordure

Revue de la fiche pré-bétonnage


Mise en place et consolidation

Mise en place adaptée à la géométrie de l’ouvrage???

Risques: Ségrégation, ajout d’eau, durabilité, etc.

37
Revue de la fiche pré-bétonnage
Mise en place et consolidation

Revue de la fiche pré-bétonnage


Mise en place et consolidation

Attention:
Toujours respecter la distance minimale
de 3 m des tranchées lorsque la coulée
se fait à la dalle à moins qu’un
étançonnement renforcé et approuvé par
un ingénieur soit en place

38
Revue de la fiche pré-bétonnage
Mise en place et consolidation

Revue de la fiche pré-bétonnage


Mise en place et consolidation

Déversement du béton
Le treillis métallique soudé doit être placé dans le béton de
manière à l’empêcher de s’enfoncer jusqu’à la base granulaire.
Le béton doit être mis en place dans les coffrages de façon à
empêcher la ségrégation et dans un endroit situé aussi près que
possible de sa position définitive. On ne doit pas permettre le
mouvement latéral du béton, qui peut provoquer la ségrégation.
Les murs de béton doivent être bétonnés en couches à peu près
horizontales. Le taux de mise en place doit être tel que chaque
couche successive puisse être vibrée de façon à assurer son
liaisonnement avec la couche précédente.
Le béton mis en place ne doit pas être exposé à des vibrations ou
à des impacts nuisibles.

39
Revue de la fiche pré-bétonnage
Mise en place et consolidation

Déversement du béton

1 à 1,5 m

Débit Chutes
continu successives

Revue de la fiche pré-bétonnage


Mise en place et consolidation

Consolidation (vibrateurs)
Des vibrateurs internes doivent être utilisés dans la mesure du
possible pour la consolidation du béton, en tenant compte de la
dimension et de l’espacement des barres d’armature à l’intérieur
des coffrages.
Il doit y avoir un nombre suffisant de vibrateurs pour consolider le
béton

40
Revue de la fiche pré-bétonnage
Mise en place et consolidation

Consolidation (vibrateurs)

Bonnes pratiques Mauvaises pratiques

Revue de la fiche pré-bétonnage


Mise en place et consolidation

41
Fiche pré-bétonnage

7. Cure et protection
du béton

Revue de la fiche pré-bétonnage


Cure et protection du béton

L’entrepreneur doit planifier la cure de son béton.


Si un produit de cure est utilisé, utiliser le taux d’épandage
recommandé par le manufacturier. Une application au compresseur
est recommandée
Chauffage: attention à la carbonatation du béton

Il est pertinent que le producteur en soit informé.

42
Revue de la fiche pré-bétonnage
Cure et protection du béton

Régimes de cure admissibles


(Tableau 19, CSA A23.1-14)
Cure - Maintien d’une humidité et d’une température adéquates
pendant une période suffisante après la mise en place et la finition du
béton, de sorte que les propriétés voulues puissent être produites:
TEMPS,
Type de TEMPÉRATURE
cure Nomet HUMIDITÉ Description
3 jours avec T ≥ 10°C,
1 Base
ou temps pour obtenir 40 % du f’c
7 jours avec T ≥ 10°C et
2 Supplémentaire
70 % du f’c
*Cure humide de 7 jours avec T ≥ 10°C et
3 Prolongée
70% du f’c
*nappe d’eau, arrosage continue, matériau absorbant ou toile maintenue continuellement mouillée

Revue de la fiche pré-bétonnage


Cure et protection du béton

Méthodes de cure
produits de cure ;
nappe d’eau ou arrosage
d’eau continu ;
application d’eau et
Doit débuter dès que
recouvrement de feuilles de le béton ait
polyéthylène suffisamment durci
application d’eau et afin de ne pas abimer
recouvrement d’une toile sa surface
absorbante ;
coffrages en contact avec la
surface du béton ; ou
Note: retrait de l’utilisation du
autres moyens de rétention papier imperméable ou pellicule de
de l’humidité approuvés par le plastique dans la version de la
maître d’ouvrage CSA A23.1-14

43
Revue de la fiche pré-bétonnage
Cure et protection du béton

Revue de la fiche pré-bétonnage


Cure et protection du béton

Bétonnage par temps froid - Quand la température est à 5 °C


ou moins, ou qu’il y a possibilité qu’elle baisse sous 5 °C dans les 24
heures de la mise en place

tous les matériaux et le matériel nécessaires pour assurer la


protection du béton et sa cure doivent être disponibles et prêts à
être utilisés avant le début du bétonnage.

La neige et la glace doivent être complètement enlevées avant


que le béton soit placé sur une surface quelconque.

Ne pas utiliser le chlorure de calcium et les autres sels de


déglaçage pour déglacer.

44
Revue de la fiche pré-bétonnage
Cure et protection du béton

Cure par temps froid

La cure humide doit se terminer 12 heures avant la fin de la


période de protection. Les surfaces doivent être sèches avant
d’être exposées au gel.

Des cloques peuvent se former sur la surface pendant le lissage à


la truelle s’il y a un écart de température importante entre la base
granulaire et le béton. L’emprisonnement d’une quantité suffisante
d’eau de ressuage peut également conduire à des délaminations.

Préchauffage la base granulaire et l’aire de travail et


l’emploi d’accélérateurs sans chlorures
peuvent atténuer ou éliminer ce problème.

Revue de la fiche pré-bétonnage


Cure et protection du béton

Joints de rupture (traits de scie)

Le plus tôt possible 8 à 24


heures après le bétonnage Attention à la position du treillis!!!

Espacement maximale de
4,5 m
Profondeur des traits de
scie: 1/4 à 1/3 de l’épaisseur
de la dalle
Utilisation des baguettes,
profondeur d’au moins 25
mm

Attention: souvent ne se retrouvent pas dans les plans et devis.


Il faut le planifier!!!

45
Revue de la fiche pré-bétonnage
Cure et protection du béton

Joint de retrait Joint de dilatation non


longitudinal goujonné

Joint de dilatation goujonné Joint de désolidarisation

Fiche pré-bétonnage

8. Critère de rejet du
béton plastique

46
Revue de la fiche pré-bétonnage
Critère de rejet du béton plastique

http://aciquebec.com/images/ACI/swf/index.html

Fiche pré-bétonnage

9. Critère de rejet ou
pénalités concernant le
béton durci

47
Revue de la fiche pré-bétonnage
pénalité concernant le béton durci

DATE DE PRÉSENTATION Conseil d'administration 95

Revue de la fiche pré-bétonnage


pénalité concernant le béton durci

Extrait du CCDG 2014:

48
Revue de la fiche pré-bétonnage
pénalité concernant le béton durci

S’assurer de la qualité des prélèvements, des mûrissement


(Chantier et laboratoire) des échantillons, de leur transport au
laboratoire et de la qualité du personnel du laboratoire
Possibilité de droit de recours avec le MTQ
Si l’écart entre les résultats des éprouvettes du laboratoire désigné
par le Ministère est non conforme et celui entre les éprouvettes du
laboratoire enregistré mandaté par l’entrepreneur est conforme, la
résistance de l’échantillon est la moyenne des résultats d éprouvettes
provenant du laboratoire enregistré mandaté par l’entrepreneur.

Responsabilité de l’entrepreneur de laisser l’espace


nécessaire au laboratoire pour réaliser les essais et
pour entreposer les cylindres dans un environnement
contrôlé (ex.: roulotte de chantier)

Fiche pré-bétonnage

10. Points particuliers

49
Revue de la fiche pré-bétonnage
Points particuliers

Est-ce que l’ensemble des intervenants sont en accords avec les


points de la fiche?
Est-ce qu’il y a consensus?
Comment les écarts seront solutionnés?

Questions?

Yves Dénommé, ing., M.Sc.A.


ydenomme@betonabq.org
(450) 650-0930
www.betonabq.org / Twitter: @BetonQc

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