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Sommaire des régimes transitoires
III.1.3) Recherche d’une solution particulière de ...................................................................................................................17
III.1.4) Courbes et observations caractéristiques .......................................................................................................................17
III.1.5) Abaques: .........................................................................................................................................................................18
III.2) Réponse d’un système du deuxième ordre en régime harmonique: .......................................................... 19
III.3) Notation en variables de Laplace: ............................................................................................................ 19
III.4) Exemple 1 :Etude théorique de la réponse indicielle d’un circuit RLC série ................................................ 21
III.4.1) Schéma du montage : .....................................................................................................................................................21
III.4.2) Etablissement de l’équation différentielle du 2nd ordre : ..............................................................................................21
III.4.3) Résolution de l’équation différentielle: ..........................................................................................................................21
III.5) Exemple 2 : Mécanique: .......................................................................................................................... 23
III.5.1) Liens : ..............................................................................................................................................................................23
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Sommaire des régimes transitoires
Les régimes transitoires
I) Introduction
I.1) Définitions:
Les systèmes physiques sont caractérisés par des équations différentielles liant les entrées et la sortie
On caractérise l’ordre d’un système par la dérivée d’ordre maximum de l’entrée dont dépend la sortie
d n s(t ) d n1s(t ) ds(t )
Si an n
an 1 n 1
... a1 a0 s(t ) f (t ) le système est d’ordre n
dt dt dt
Pratiquement l’ordre n est tel que le déphasage de l’entrée par rapport à la sortie est n90°
Rq : Si l’excitation est continue ou en échelon, le régime forcé est continu. Si l’excitation est sinusoïdale, de
pulsation ω, le régime forcé est sinusoïdal de même pulsation ω.
di(t ) U ( p) L p I ( p) L i(0)
u(t ) L
dt
du(t ) I ( p) C p U ( p) C u (0)
i(t ) C
dt
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II) Régimes transitoires du premier ordre
II.1.1) Définition
Une équation différentielle est une relation qui peut s’écrire :
dy
En mathématique a by f (t ) ( ou a y’ + b y = f(t) ) dans laquelle a est une constante réelle non nulle,
dt
b est une constante réelle et y une fonction inconnue (que l’on cherche à déterminer) et f une fonction continue.
ds(t )
En physique a b s(t ) e(t ) avec e(t) la grandeur d’entrée (grandeur d’excitation) d’un système et s(t)
dt
sa grandeur de sortie (grandeur observée , que l’on souhaite maitriser)
L’équation :
dy
a by 0 est appelée équation sans second membre associée à
dt
dy
On mettra avantageusement l’expression ci-dessus sous la forme y k f (t ) de façon à faire apparaitre la
a dt 1
b b
constante de temps du système et le gain k traduisant la proportionnalité entre l’entrée et la sortie du système en régime
établi.
II.1.2) Résolution de l’équation sans second membre : SGESSM (Solution Générale de l’Equation Sans Second Membre)
a
On pose souvent où est appelée constante de temps.
b
Si l’on se sert des résultats classiques de mathématique Si l’on redémontre
dy dy
y0 y0
dt dt
1 dy 1
La solution de l’équation caractéristique : r 0 soit dt
y
1
r dy
y 1 dt
b
t
La SGESSM est y (t ) Ke a
où K est une constante t
ln y cte si on pose cte ln K
réelle arbitraire.
La constante sera trouvée grâce aux conditions initiales. y t
y t ln
ln e e
K
K
t
y Ke
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II.1.5) Détermination des constante
La constante K est déterminée à l’aide d’une condition dite « condition initiale » .
Dans de nombreux cas cette condition représente la valeur de la fonction y à t=0 ( ou y’(0))
0.95*E 5
4
0.63*E
3
2
1
0
-1
0 20
3 40 60 80
II.2) Réponse d’un système du premier ordre en régime harmonique: fonction de transfert isochrone
La fonction de transfert isochrone permet de connaitre la réponse d’un système à un stimulus sinusoïdal.
ds(t )
Comme s(t ) k e(t ) .
dt
Si e(t) est de la forme e(t ) E 2 sin t le système étant linéaire la sortie sera elle aussi sinusoïdale s (t ) S 2 sin t .
On peut alors avantageusement décrire e(t) par sa forme complexe e , il en sera de même pour s qui prendra la notation s et si
ds(t )
l’on dérive s j s
dt
En effet
ds(t )
d S 2 sin t
S 2
d sin t
S 2 cos t S 2 sin t
dt dt dt 2
donc ds(t ) S 2 sin t
dt 2
donc ds(t ) j s
dt
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ds(t )
L’équation différentielle s(t ) k e(t ) devient alors j s s k e
dt
s
Sa fonction de transfert H j apparait donc complexe avec comme variable .
e
e s k s
H j
e 1 j
Les diagrammes correspondants sont les suivants dans les divers plans classiquement utilisés
Diagramme de Bode G 20 log H Diagramme de Nyquist Diagramme de Black
G(dB) 1 log (f/f0)
m H GdB 20 log H
-3dB
-20 dB/déc
=0 é H -90
(rad)
log (f/f0)
-/2
II.3) Notation en variables de Laplace: : fonction de transfert isomorphe d’une équation différentielle du premier ordre
II.3.1) Etablissement de la transformée de Laplace d’une équation différentielle du premier ordre :fonction de transfert
ds(t )
Nous avons vu que l’équation différentielle d’un système du premier ordre se présente sous la forme s(t ) k e(t )
dt
s '(t ) =
ds(t )
Si s(t ) S ( p) et e(t ) E ( p) et comme pF ( p) f (0 )
dt
S ( p) k
Alors l’équation différentielle devient : pS ( p) S ( p) k E ( p) soit H ( p)
E ( p) 1 p
A kE
A B
En effet S ( p) 2
C
p p 1 p
donc B kE
C kE 2
2
t t
donc s(t ) kE kE t kE e kE t e
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II.4) Exemple 1 : Charge et décharge d’un condensateur:
Le produit RC est une constante caractérisant le circuit, appelée constante de temps notée , elle s’exprime en secondes .
Si u(t) est un signal en échelon : : le signal u(t) passe de 0 à E à t=0 puis de E à 0 à T/2
La SGESSM est toujours de la même forme : uc1 (t ) Aet / B
La solution particulière (SP) est une constante uc 2 (t ) B '
t /
donc la solution générale est uc (t ) Ae B '' avec (B’’=B+B’)
Les constantes A et B se déterminent en écrivant un système d’équations issu des valeurs connues de u c
Considérons le cas suivant : le signal u(t) passe de 0 à E à t=0.
duc
L’équation différentielle est la suivante : uc E
dt
La tension du condensateur était nulle précédemment, ce qui correspond à la charge du condensateur.
A t=0 uc (0) 0 A B '' ce qui donne dans l’équation uc=A+B’’=0 A=-B’’
Charge
A t= (on suppose pour l’instant que le signal n’est pas un créneau mais juste un échelon de tension de
grandeur E) , donc et comme au bout d’un temps très long le condensateur est chargé complètement il prend donc la
valeur de la tension d’alimentation : E donc Ae / 0 soit uc () B '' E
Au final A=-B’’=-E , remplaçons ces deux résultats dans l’équation
On obtient : uc Ee t / E E (1 e t / )
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Considérons la phase suivante : le signal u(t) passe de E à 0 à t=0 (en changeant d’origine).
duc
L’équation différentielle est la suivante : uc 0
dt
La tension du condensateur était égale à E précédemment, ce qui correspond à la décharge du condensateur.
Décharge
95%E
63%E
37%E
5%E
t
3 T/2 T
Pente à l’origine
K P
En remplaçant cette SP dans l’équation différentielle : on obtient K1 K1t K 2 Pt soit en identifiant : 1
K 2 P
d’où uc 2 (t ) P(t ) .(le circuit RC agit comme un retard)
Donc la solution générale est uc (t ) uc1 (t ) uc 2 (t ) Aet / B P(t ) .
En réinjectant cette solution dans l’équation différentielle on obtient : B 0
La condition initiale donne uc (0) 0 donc A P
t
D’où l’expression finale uc (t ) P e 1 Pt
Réponse à une rampe
u(t)
uC(t)
Rampe u(t)
uc(t)
Asymptote P(t-)
t
=RC
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II.4.3) Résolution de l’équation différentielle par les variables de Laplace :
pS p S p E p
i R i R
Ri(t) RI(p)
C C
u uC U(p) UC(p)
1
Cp
En écrivant le pont diviseur de tension on obtient directement : U C p U ( p) soit
R 1
Cp
U p 1
H ( p) C
U ( p) RCp 1
1
En reprenant l’équation précédente on obtient la fonction de transfert H p .
1 p
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1 1 1
Donc S ( p) soit S ( p) fonction de Laplace dont les transformées de Laplace inverse sont
p 1 p p 1p
t
1 t
1 1
donc s(t ) 1 e U(t )
1
faciles à trouver : L 1 et L e
p 1
p
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II.5) Exemple 2 : Etude théorique de l’établissement et de l'extinction du courant dans une bobine
L’exemple d’un circuit élémentaire constitué d’une résistance et d’une bobine L peut être représentatif de
la modélisation d’un circuit de chauffage électrique à résistance,
d’un moteur électrique à courant continu,
d’un filtre de télécommunication.
La grandeur de sortie est ici le courant que l’on souhaite connaître car il est
la source des pertes joules donc de l’évolution de la température pour le four,
l’image du couple pour le moteur à courant continu
La grandeur d’entrée est la tension
E
à t= : i() = E/R.donc i() B
R
t
E
En regroupant les résultats : i (t ) (1 e
) : le courant croît jusqu’à atteindre la valeur finale E/R
R
E
à t=0 : i(0) = E/R donc i(0) A B
R
Extinction
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i(t ) Aet / I RP 2 sin(t ) et la condition initiale i(0)=0 permet de trouver les constantes.
i(t ) I RP 2 sin et / sin(t )
U(p)
t
R Donc vL (t ) E 1 e
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II.6) Exemple 3 : MCC soumise à un échelon de tension:
Le second membre est entièrement connu . C’est une équation différentielle du premier ordre à coefficients
constants dont la solution est bien connue.
U
K Trésist
r U
La solution particulière est si U est constant et en simplifiant (f=0 , Trésist=0),
K 2
K
f r
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II.7) Autres exemples:
Un réservoir est alimenté par une conduite d’arrivée d’eau et délivre un certain débit. Le réservoir a une surface S et le niveau du
liquide est repéré par la hauteur h. Le débit de la conduite qui amène le liquide est notée Qe et le débit sortant est noté QS.
La grandeur de sortie est le niveau de liquide, la grandeur d’entrée est le débit Q e.
Donc Sdh/dt =Qe-QS
Qe
Qs
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III) Régimes transitoires du second ordre
III.1.1) Définition
C’est une relation qui peut s’écrire : j 2 1
d2y dy b j
a 2
b cy f (t ) ( ou a y’ + b y = f(t) ) r1
2a
dt dt
dans laquelle a est une constante réelle non nulle, b et c sont deux constantes réelles et y une b j
r2
fonction inconnue (que l’on cherche à déterminer) et f une fonction continue. 2a
b
;
2a 2a
NB : une formulation classique de cette même équation est la suivante
Cette formulation fait apparaître
le coefficient d’amortissement m
et la pseudo pulsation 0
b b
2 m m
d2y dy a 0 2 ca
2 m 2
y g (t )
dt 2 0
dt
0
c c
où 02 donc 0
2
1 d y 2m dy g (t ) a a
ou 2 y
0 dt 2 0 dt 02 g (t ) f (t )
g (t )
f (t )
a a
L’équation :
d2y dy
a 2 b cy 0 est appelée équation sans second membre associée à
dt dt
III.1.2) Résolution
a- Résolution de l’équation sans second membre :
d2y dy
a 2
b cy 0
dt dt
Soit r un nombre réel . L’équation : ar 2 br c 0 (ou r 2 2m0 r 02 0 ) est appelée équation caractéristique
associée à . On calcule le discriminant
b 2 4ac 0 ou 402 m2 1
1 cas : 0 soit m 1
er
t(s)
0
2
ème
cas : 0 soit m 1
b Réponse à un échelon
L’équation caractéristique admet une racine double : r .
2a
La solution générale de l’équation sans second membre est :
y(t ) (C1 C2t )e rt où C1 et C2 sont deux constantes réelles
arbitraires.
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uC (V)
Régime critique
t(s)
0
3 cas : 0 soit m 1
ème
conjuguées : r1 j et r2 j ou 10
ou 3
2
y(t ) em0t (C1e jt C2e jt ) ou y (t ) Ce m0t cos t 1
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400
t emp s en ms
8
E 7
3
Régime apériodique >0 m>1 2
tr5%
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Temps de réponse à 5% : tr5%min
Le temps de réponse à 5% est le temps au bout duquel la tension u C(t) est comprise entre les deux horizontales
d’ordonnées 1,05 E et 0,95 E.
On peut noter que tr5%min est minimale si le coefficient d’amortissement m=0.7. Sa valeur est alors
2
t r5%min 0.44 . Ce que l’on retrouve sur les abaques ci-dessous.
0
t r 5% min 3
Si m << 1 alors
3
t r 5% min
2 2m m 0
0
Dépassement :
m
u E
d max e 1 m2
E
III.1.5) Abaques:
ème
Ces abaques permettent de trouver les réponses d’un système du 2 ordre à un échelon.
L’abaque des temps de réponses : L’abaque des dépassements
permet de trouver le temps de réponse si l’on connaît m et 0 (en pourcentage de la valeur finale) permet de déterminer le
ou sur une courbe après avoir mesuré 0 et tr5% on peut en nombre et la valeur des dépassements
déduire m (en ordonnées : le pourcentage du dépassement
En abscisses : le coefficient d’amortissement)
Ou m
m
La partie gauche correspond à des régimes pseudo La verticale passsant par le m considéré croise les diverses
périodiques courbes et donne ainsi le nombre et la valeur du dépassement
La partie droite correspond à des régimes apériodiques en %
http://www.lyc-charlescoulomb.ac-poitiers.fr/site/contenu/ressources/formations/Intranet/coulomb-exos-
phy/applets/filtres3/filtres3.htm
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III.2) Réponse d’un système du deuxième ordre en régime harmonique:
fr f0 12m 2
1 1
T ( j ) k T p k
1 Tmax
2
2mp p2 2m1 m 2
1 2 jm j 1
0 0 0 02 Q
1
r
f
m f2f1
2
m=2
m=0.1 Influence de l’amortissement
m=0.7
m=0.1
Influence de l’amortissement
m=0.7
m=2
-180°
dt
2
p 2mp 1
S ( p) S ( p) S ( p) 2 E ( p) et l’on fait apparaître la fonction de transfert
0 2
0 0
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S ( p) 1 1
H p k 2 donc pour une entrée en échelon e(t ) U(t ) alors E p donc
E ( p) 2mp p p
1
0 02
1 1
S ( p) k 2
et les transformations usuelle de Laplace nous donnent
2mp p p
1
0 02
1
1
1 m2
e m0t sin 0 1 m2 t =
1
p 1 2mp p
2 donc
0 02
1 m2
s(t ) k 1
1
1 m2
e m0t sin 0 1 m2 t avec Arc tan
m
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III.4) Exemple 1 :Etude théorique de la réponse indicielle d’un circuit RLC série
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L’étude du signe de ' amène à distinguer trois cas : ' 0 , ' 0 , ' 0
Les conditions initiales permettant de déterminer les constantes sont :
duC
uC(0)=0 et iC(0)=0 C 0
dt t 0
' 0 m 1 R RC
L
' 0 m 1 RC 2 Pour cette valeur particulière de R, appelée « résistance critique » et notée RC ,
C
l’équation caractéristique compte deux racines doubles .
La solution de l’équation est : r m0 0
uC (t ) E 1 (1 0t )e 0t
' 0 m 1 R RC L’équation caractéristique possède deux racines complexes conjuguées :
Avec p 0 1 m2
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III.5) Exemple 2 : Mécanique:
Un système mécanique en translation constitué d’une masse M mise en mouvement par l’action d’une force extérieure e(t).
Cette masse est reliée à un ressort de raideur k et à un amortisseur de force de frottement f qui s’oppose au mouvement.
Bilan des forces :
F Ma
d 2x
a ex
dt 2
Les forces en présences sont :
Le poids : P Mg Mgex f k
La force du ressort Fr kxex (S’il est comprimé : x>0, la force est opposée à
ex)
dx
La force de l’amortisseur : qui s’oppose au mouvement : Ff f ex M x
dt fdx/dt kx
Donc F Ma donne ex
0
2
dx d x P
Mgex kxex f ex M 2 ex Position de repos
dt dt
2
d x dx
M 2 f kx Mg
dt dt
ème
L’équation différentielle du 2 ordre mise sous une forme classique est donc
k
0
2
d x f dx k M
2
x g avec
dt M dt M m f
2 kM
III.5.1) Liens :
Réponse à un échelon ou rampe d’un ordre 2
http://hebergement.ac-poitiers.fr/l-cc-angouleme/coulomb-exos-phy/applets/filtres3/filtres3.htm
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IV) Rappels sur le Formalisme de Laplace
La transformation de Laplace s’applique aux fonctions causales (nulles si t<0)
Définition : On considère la transformée de Laplace comme f (t ) h(t ) e pt f (t )dt F ( p) .
0
La réciproque est f (t ) = F ( p) h( p) e pt F ( p)dt
0
Théorème du retard : un retard de sur f(t) se traduit par une multiplication par e p de F ( p)
f (t ) h(t ) e p F ( p)
Translation dans le plan complexe e at f (t ) h(t ) F ( p a)
f (t )e
pt
f (t ) Représentation temporelle F ( p) dt
0
h(t)
h(t ) 1 si t 0 1
1
Echelon de Heaviside
h(t ) 0 si t 0 t
p
eab (t ) 0 si t a eab(t)
eab (t ) E si a t b E ap bp
e (t ) 0 si t b
E
(e e )
ab t
p
e(t ) Eh(t a) Eh(t b)
a b
e(t ) 0 si t 0
e (t)
e(t ) E si 0 t E
e(t ) 0 si t
E
(1 e p )
t
p
e(t ) Eh(t ) Eh(t )
(t)
(t ) Aire =1 1
t
Ah(t)
A
A h(t ) A
p
t
-at
e h(t)
1
e at h(t )
1
pa
t
1/a
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-t/
(1-e )h(t)
1 e h(t)
t
1
t
1
p(1 p)
Ath(t)
A
A t h(t )
p2
t
1
t e at h(t )
p a 2
1 e pTe
Echantillonneur bloqueur
p
n!
t n h(t )
p n1
1 p
f (at ) h(t ) F
a a
d n F ( p)
(t )n f (t ) h(t )
dp n
cos(t)h(t)
p
cos(t ) h(t ) t
2
p 1 2
sin(t)h(t)
1
sin(t ) h(t ) t
2
p 1 2
cos(t)h(t)
p
cos(t ) h(t ) t
2
p 2
2
sin(t)h(t)
sin(t ) h(t ) t
2
p 2
2
n!
t n eat h(t )
( p a) n1
1 1
(eat ebt ) h(t )
a b ( p a)( p b)
1 1
t n1 h(t ) avec n naturels
n 1! pn
t h(t ) p 3 / 2
2
1
e mt sin( 1 m2 t ) h(t ) 2mp p2
1 m
2
1
2
1
1 p2
2mp
1 e mt sin( 1 m2 t ) h(t ) p1 2
1 m2
avec sin = (1-m ) et cos =
2
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m
p
ch(t ) h(t )
p 2
2
sh(t ) h(t )
p 2
2
t t 1
e
1
p 1 p
2
Exemple de résolution :
4 4 16 36 t t
F ( p) donne F ( p) donc f (t ) 4 8e 2 12e 3
p 1 2 p 1 3 p p 1 2 p 1 3 p
A kE
kE A B C
F ( p) donne F ( p) 2 donc B kE donc
1 p p 2
p p 1 p C kE 2
f (t ) kE kE t kE 2e
t
kE t e
t
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V) Résolution numérique d’une équation différentielle
Méthode d’Euler :
dvs (t )
vs (t ) k ve (t )
dt
v (t ) vs (tn )
s n1 vs (tn ) k ve (tn )
t
t
vs (tn1 ) k ve (tn ) vs (tn ) vs (tn )
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