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COLLECTIF DES ENSEIGNANTS

Peut-
Peut - on continuer à nous taire ?
L’un des principes fondateurs de l’administration est sa continuité en dehors des
de personnes et de ses
responsables. Les responsables doivent assumer l’actif et le passif.
A l’université de Sidi Bel Abbès,
Abbès les enseignants ; en 2017; se sont organisés en collectif pour leur
représentation et actions syndicales.. Un comité provisoire a été désigné le 31/10/2017 par l’assemblée générale
pour porter à la connaissancece de l’administration les doléances et les problèmes des enseignants et de l’université.
Deux réunions ont été tenues avec le recteur en place et des décisions y ont été prises pour certains problèmes
soulevés.
Après le changement du premier responsable de de l’université, depuis déjà six mois (06), la réalisation des
décisions de la réunion du dimanche 05/11/2017
5/11/2017 est remise aux calendes
calend grecques. Le manque de communication
ne fait qu’amplifier les rumeurs.

1. Retenues illégales sur salaires. Le problème des indues ponctions est resté intact et aucun
remboursement n’aurait été fait malgré les affirmations du S.G. (réunion du 18/04/2018).
18/04/2018)
financières Depuis
2. Carrières et lenteurs administratives dans la régularisation des situations financières.
l’opération d’alignement des salaires des enseignants promus ou des indemnités ou échelons en retard et
le début de régularisation des arriérés financiers (fin 2017), rien n’aurait été entrepris pour finaliser
l’opération. D’autres nouveaux cas de retards de régularisations seraient venus alourdir la situation.
3. Recrutements. Un flou total est maintenu dans le système de recrutement d’enseignants loin des
besoins réels des facultés et loin de toute programmation.
4. Problèmes du logement. Il a été décidé (réunion du 18/04/2018) de mettre sur pied une
commission paritaire (Administration-Enseignants)
(Administration pour faire la lumière sur des
es dépassements présumés
dans les affections et occupation de logements et pour établir un état des lieux des logements non
occupés. A ce jour, la décision est restée lettres mortes. Concernant les statuts des logements, rien n’aurait
été entrepris depuis les démarches de l’ex-chef chef d’établissement auprès du wali pour la résolution du
problème de l’assiette.
5. Gestion des laboratoires de recherche. La paralysie des laboratoires continue par le blocage des
factures. Un nouveau système ; qui serait mis en place ; remet en question le principe même du contrôle
financier à postériori.
6. Stages à l’étranger. Les buts scientifiques et pédagogiques de ces stages sont
so remis en cause par
la gestion approximative des fonds qui leur sont alloués. Au niveau des facultés, les enseignants se sont vus
octroyer des stages de sept (07) jours avec le titre
t de transport
sport à leur charge, alors que des
d responsables
auraient été gratifiés
tifiés de stages de 15 jours (durée réglementaire maximale) avec titres de transport. Lors
de la réunion du 20/11/2017, il a été convenu de ne plus réserver de quotas aux responsables.
Concernant les problèmes au niveau de la banque;
banque touchant aussi bien à la dignité de l’enseignant qu’aux
prérogatives de l’université ; lors de la réunion du 18/04/2018 l’assistance avait été mise mis au courant
qu’une « réflexion est entreprise pour la délocalisation du compte devises de l’université à une autre
banque et pour le virement direct de l’allocation sur le compte bancaire de l’enseignant ». A ce jour, les
mêmes reflexes et les mêmes problèmes persistent,persistent, malgré les déclarations du vice-rectorat
vice des
RELEX.
COLLECTIF DES ENSEIGNANTS

7. Bureaucratie. Le problème des journées de réception instituées au niveau de certains


services du rectorat avait été soulevé en son temps ainsi que des contretemps liés à l’emploi
l du temps
de l’enseignant. Il a été proposé de faire intervenir les services des facultés.
8.. Projets de recherche. En dépit de multiples changements dans la réglementation
(Recherche-Formation ?) et des moyens mis à disposition, la gestion de ces projets reste
approximative, voire chaotique. Des chercheurs impliqués dans la réalisation de tels projets n’ont pas
perçu leurs indemnités l’année antérieure et suivant des indiscrétions le budget réservé à ce chapitre
risque de ne pas pouvoir assurer le versement des indemnités de la présente année.
9.. Ponction des revenus des taches accessoires. En plus de l’IRG, les tâches accessoires
comme les heures complémentaires ou les indemnités de recherches devraient raient être soumises aux
cotisations sociales de 09%, malgré qu’elles ne soient pas prise en compte dans le calcul de la retraite.
10.. Bricolage dans la gestion pédagogique.
• Manque de moyens matériels les plus élémentaires dans certaines facultés, comme l’état l’ des
salles et amphis (tableaux, portes, chauffage …).
• Malgré les assurances données lors de la réunion du 18/04/2018 sur l’utilisation du logiciel
PROGRES pour la gestion n des premières années, la fin de l’année universitaire 2017/18 a
connu un cafouillage énorme dans certaines délibérations avec des rebondissements
continuels qui n’ont cessé qu’après la rentrée universitaire 2018/19. Ces défaillances sont dues
essentiellement à l’ancien logiciel et risquent de camoufler d’autres problèmes plus graves.
• La gestion de la première année Master a été catastrophique à cause de sa centralisation et a
induit un énorme retard dans le début des cours. Ce retard n’aurait pas empêché le vice rectorat de
la pédagogie à demander la programmation des examens des Master1 avec ceux des autres paliers.
• La mise à mal de la crédibilité de l’université
l université par les problèmes des concours de doctorats, à
l’exemple
exemple de la faculté des sciences économiques.
• Tutorat. Il avait été décidé, pour la souplesse de l’opération,
l’opération, de décentraliser la mise en place du
tutorat au niveau des facultés
ultés avec la constitution d’une
d’une commission de coordination au niveau
central. A ce jour, seule la faculté de Technologie a entamé, tardivement, la mise en place du
tutorat. L’importance
importance du tutorat dans le système LMD et pour la prévention de certains problèmes
n’est plus à démontrer. D’autre
autre part, l’administration
l administration met en avance certains problèmes d’ordre
d
matériel (comme
mme le payement de cette tâche)tâche qui repoussent certains enseignants à s’impliquer
s
totalement dans cette démarche de mise en place de ce tutorat.

Là est un premier constat sommaire de la situation de l’université de Sidi Bel Abbès, due
essentiellement au manque ou à l’absence de suivi des décisions prises.

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