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On sait que
1
1 1*2
# () & & 2 '( ) ( ) & &2
1 1 $
2 +2,
Donc
# ( $ ) * # ()$ & 2
Ce qui donne
# ( $ ) & 6
On a
1 8@: 1 1 8 1
;7 < 1, =( & 7) & > ? &> ? & 8
2 2 2 2
Et
2 2
7
# () & lim 6 7=( & 7) & lim 6
2345 2345 28
89: 89:
Donc
2
7
lim 6 &2
2345 28
89:
Posons
89: 89:
2
7
D2 & 6
28
89:
La suite (D2 ) est évidemment croissante puisque D24: * D2 & $FGH I 0. Elle est convergente. Elle est
24:
Exercice 2
Les parties A , B et C sont indépendantes et dans chaque partie l'urne considérée initialement est la suivante :
Une urne contenant 4 boules indiscernables au toucher : 1 blanche et 3 rouges.
Pour les parties B et C on pourra utiliser les événements T8 : " le 7-ième tirage donne une boule rouge " et W8 : " le 7-ième tirage donne
une boule blanche ", pour 7 entier naturel non nul.
Partie A
On tire simultanément deux boules dans cette urne puis on les remet dans l'urne.
Quelle est la probabilité d'obtenir deux boules rouges ?
4 3
Il y a + , façons de choisir deux boules parmi 4 et + , façons de choisir deux rouges parmi 3. Donc
2 2
3
+ , 3 1
=(TT) & 2 & &
4
+ , 6 2
2
On effectue maintenant une succession de tirages simultanés de 2 boules dans cette urne (en remettant les boules dans l'urne
après chaque tirage) jusqu'à obtenir un tirage constitué de 2 boules rouges.
Soit ] la variable aléatoire égale au rang du tirage où l'expérience s'arrête.
Quelles sont les valeurs prises par ] ?
On a
](Ω) & `a
Nous sommes dans la situation standard d’une loi géométrique. Le succès a une probabilité égale à
1/2.
On a donc
1
] e G> ?
2
On a
1 8@: 1 1 8
;7 f ` , =(] & 7) & > ?
a
&> ?
2 2 2
On sait que
1
1 1*+ ,
#(]) & & 2 '( )(]) & 2 &2
1 1 $
2 +2,
Calculer la probabilité que l'expérience s'arrête au plus tard au quatrième tirage.
Partie B
On effectue des tirages d'une boule sans remise dans l'urne jusqu'à obtenir une boule blanche.
Soit l la variable aléatoire égale au rang du tirage où l'expérience s'arrête.
Quelles sont les valeurs prises par l ?
L’évènement (l & 2) signifie que l’on a obtenu une boule rouge au premier tirage puis la boule
blanche au second.
On peut écrire
(l & 2) & T: o W$
On a
3 1 1
=(l & 2) & =(T: )=pH (W$ ) & q &
4 3 4
On a
(l & 1) & W:
Donc
1
=(l & 1) & =(W: ) &
4
On a
(l & 3) & T: o T$ o Wh
Donc
3 2 1 1
=(l & 3) & =(T: )=pH (T$ )=pH opr (Wh ) & q q &
4 3 2 4
On en déduit que
1
=(l & 4) &
4
Donc
l e Um:,$,h,in
On a
1 1 1 1 10 5
#(l) & 1 q g 2 q g 3 q g 4 q & &
4 4 4 4 4 2
1 1 1 1 5 $ 5
)(l) & 1$ q g 2$ q g 3$ q g 4$ q * > ? &
4 4 4 4 2 4
Soit s la variable aléatoire égale au nombre de boules rouges restant dans l'urne au moment où l'expérience s'arrête.
Exprimer s en fonction de l.
Si (l & 7), il y a eu (7 * 1) boules rouges et une boule blanche, il reste dans l’urne 3 * (7 * 1) & 4 *
7 boules rouges. Donc
s & 4*l
On a
s(Ω) & m0,1,2,3n
1
=(s & 7 ) & =(4 * l & 7) & =(l & 4 * 7) &
4
On a
5 3
# (s) & # (4 * l) & 4 * # (l) & 4 * &
2 2
5
)(s) & )(*l g 4) & (*1)$ )(l) & )(l) &
4
Partie C
Dans cette partie, on effectue des tirages d'une boule avec remise dans l'urne jusqu'à ce que l'on obtienne 2 boules consécutives de la
même couleur.
On note t la variable aléatoire égale au numéro (rang) du tirage où l'expérience s'arrête.
Par exemple si les tirages ont donné successivement rouge, blanc, rouge, blanc, rouge, rouge alors X&6.
Quelles sont les valeurs prises par t ?
Il faut au moins deux tirages pour obtenir deux boules de la même couleur. On peut imaginer qu’il
peut y en avoir autant que l’on veut.
On a donc
t(Ω) & `a \m1n
On a
(t & 2) & (T: o T$ ) w (W: o W$ )
Puisqu’il y a remise, il y a indépendance des tirages successifs. On a donc par incompatibilité, puis par
indépendance :
3 $ 1 $ 10 5
=(t & 2) & =(T: )=(T$ ) g =(W:)=(W$ ) & > ? g > ? & &
4 4 16 8
On a
(t & 3) & (W: o T$ o Th ) w (T: o W$ o Wh )
Donc par incompatibilité, puis par indépendance, on a :
=(t & 3) & =(W: )=(T$ )=(Th ) g =(T: )=(W$ )=(Wh )
1 3 $ 3 1 $
& > ? g > ?
4 4 4 4
3
&
16
Décrire l'événement (t & 4), puis l'événement (t & 27) pour tout entier 7 < 1 et montrer que pour tout entier
naturel non nul 7 :
5 3 8@:
=(t & 27) & > ? > ?
8 16
La réalisation de l’évènement (t & 4) signifie que l’on a eu deux premiers tirages distincts, les
troisièmes et quatrièmes tirages étant identiques mais différents du second (sinon l’évènement t & 3
aurait été réalisé).
On a donc
(t & 4) & (T: o W$ o Th o Ti ) w (W: o T$ o Wh o Wi )
De la même façon l’évènement (t & 27) est composé d’une série de (27 * 2) premiers tirages tels que
deux tirages successifs soient différents et de deux tirages identiques et différents du 27 * 2xèyz .
Cela signifie en particulier que les deux derniers tirages sont identiques au premier. On a
(t & 27) & (T: o W$ o … o W$8@$ o T$8@: o T$8 ) w (W: o T$ o … o T$8@$ o W$8@: o W$8
Dans les (27 * 2) premiers tirages, il y a autant de boules rouges que de blanches soit (7 * 1).
On a donc par incompatibilité puis par indépendance :
=(t & 27) & =(T: )=(W$ ) … =(W$8@$ )=(T$8@: )=(T$8 ) g =(W: )=(T$ ) … =(T$8@$ )=(W$8@: )=(W$8 )
3 1 1 3 3 1 3 3 1 1
& q q…q q q g q q …q q q
4 4 4 4 4 4 4 4 4 4
3 8@:
1 8@:
3 $
1 8@:
3 8@:
1 $
&> ? > ? > ? g> ? > ? > ?
4 4 4 4 4 4
3 8@: 1 8@: 9 1
&> ? > ? > g ?
4 4 16 16
3 8@:
1 8@:
5
&> ? > ?
4 4 8
5 3 8@:
& > ?
8 16
Décrire l'événement (t & 5), puis l'événement (t & 27 g 1) pour tout entier 7 < 1 et montrer que pour tout entier naturel
non nul 7 :
3 8
=(t & 27 g 1) & > ?
16
On a
3 2
3 5 1 * +16,
2 2
2@:
5 3 8@: 5 10 3 2
( )
~: & 6 = t & 27 & 6 > ? & 6> ? & &
1 * > ?
8 16 8 16 8 1* 3 13 16
89: 89: 9
16
3 24:
2 2
1 * + ,
2
3 3 8
16
8
3 13 3 24:
~$ & 6 =(t & 27 g 1) & 6 > ? & 6 > ? * 1 & *1& g
1 * > ?
16 16 3 13 16 16
89: 89: 89 1 * 16
La suite géométrique de raison : est convergente et sa limite est égale à 0.
h
Donc
10 3
lim ~: & et lim ~$ &
2345 13 2345 13
Donc
lim ~: g ~$ & 1
2345
Exercice 3
Etude du jet d'une pièce équilibrée.
On lance indéfiniment une pièce équilibrée (c'est-à-dire donnant Pile ou Face avec la probabilité 1/2) et l'on désigne par T la variable
aléatoire indiquant le numéro du jet où, pour la première fois, la pièce donne Face.
Déterminer pour tout entier 7 < 1 la probabilité des événements & 7, et C 7.
Nous sommes dans la situation standard d’une loi géométrique de paramètre 1/2.
On a donc
(Ω) & `a
On a également
1 8@: 1 1 8
;7 f ` , = & 7) & > ?
a (
&> ?
2 2 2
On a alors
1 84:
1 * +2,
8 8 8
1 1 1 8
( ) ( )
= C 7 & 6= & &6> ? & 6> ? * 1 & *1&1*> ?
2 2 1 2
9: 9: 9 1*2
On sait que
1
#() & &2
1
2
Attention : le au moins une fois nous indique que vraisemblablement nous n’aurons pas ici une loi
géométrique.
La réalisation de l’évènement (] & 1) signifie que dès le premier lancer les deux pièces ont amené
« face », autrement dit
(] & 1) & : o $
On a par indépendance
1 1 1
=(] & 1) & =(: )=($ ) & q &
2 2 4
La réalisation de l’évènement ] C 7 signifie que la première pièce a amené au moins une fois face
avant le 7 xèyz lancer et qu’il en est de même pour la seconde. Les évènements (: C 7) et ($ C 7)
sont donc réalisés.
Réciproquement si ces deux évènements sont réalisés alors « face » est sorti au moins une fois pour
chaque pièce avant le 7 xèyz lancer et donc (] C 7) est réalisé.
Donc
(] C 7) & (: C 7 ) o ($ C 7)
En déduire les probabilités =(] C 2), puis, plus généralement =(] C 7) pour 7 < 1.
Comme il y a indépendance des résultats sur chacune des pièces, les variables : et $ sont
indépendantes.
On a donc
=(] C 2) & =(: C 2)=($ C 2)
& =(: & 1) g =(: & 2)=($ & 1) g =($ & 2)
1 1 1 1 1 1
& > g q ?> g q ?
2 2 2 2 2 2
3 3 9
& q &
4 4 16
Les variables : et $ correspondent au nombre de lancers qu’il faut attendre pour obtenir un face.
Elles obéissent à des lois géométrique de paramètre 1/2.
On a d’après la première partie
1 8
$
( ) ( ) ( )
= ] C 7 & = : C 7 = $ C 7 &
1 * > ?
2
On a
(] C 7 ) & (] 7) w (] & 7 ) & (] C 7 * 1) w (] & 7)
Donc par incompatibilité
=(] C 7 ) & =(] C 7 * 1) g =(] & 7)
Et donc
=(] & 7) & =(] C 7) * =(] C 7 * 1)
Ce qui donne ici
1 8 1 8@:
$ $
On a
1 1 8 1 1 8 1 1 8 1
$
On reprend la même démarche en introduisant la variable h qui indique le numéro du jet où, pour la
première fois, la troisième pièce a amené Face.
On aura encore
(] C 7 ) & (: C 7) o ($ C 7) o (h C 7)
Les trois variables : , $ , h suivent des lois géométriques de paramètre 1/2 et sont mutuellement
indépendantes.
On aura donc par indépendance
1 8
h
3 9 16 7 64 22
# (]) & q 4 * q g q &
2 4 9 8 49 7
On a enfin
1 1 8 1
h
Exercice 4
Calculs préliminaires
On considère deux nombres entiers naturels et tels que < .
g1 g1 g2
Etablir que > ?g> ?&> ?
g1 g1
On reconnaît une forme peu courante de la formule de Pascal. L’énoncé demandant d’établir le
résultat, on refait la démonstration :
g1 g1 ( g 1)! ( g 1)!
> ?g> ?& q
g1 ( * )! ( g 1)! ! ( * g 1)!
( g 1)! 1 1
& > g ?
( * )! ! g 1 * g 1
( g 1)! g 2
& q
( * )! ! ( * g 1)( g 1)
( g 2)!
&
( – g 1)! ( g 1)!
Or
g2 ( g 2)! ( g 2)!
> ?& &
g1 ( g 2– * 1)! ( g 1)! ( – g 1)! ( g 1)!
Il y a donc bien égalité.
Bien entendu, comme la somme commence à 7 & , il faut que l’on ait < .
On a pour &
¡
7
6 > ? & + , & 1
89¡
Et
g1
> ?&1
g1
La propriété est donc vérifiée pour & .
2 24:
7 g1 7 g2
; < , montrons que si 6 > ? & > ? alors 6 > ? & > ?.
g1 g1
89¡ 89¡
On a
24: 2
7 7 g1 g1 g1 g2
6> ?&6> ?g> ?&> ?g> ?&> ? (d¢ après la question précédente)
g1 g1
89¡ 89¡
En faisant & 1,2,3, en déduire une expression factorisée des trois sommes suivantes :
2 2 2
On a
( g 1)
2 2
7 g1 g1
67 & 6+ , &+ ,&+ ,&
1 1g1 2 2
89: 89:
7 (7 * 1) ( g 1)( – 1)
2 2 2
7 g1 g1
6 7 (7 * 1) & 6 2 & 26+ , &2+ , & 2+ ,&
2 2 2g1 3 3
89: 89: 89$
2 2 2
7(7 * 1)(7 * 2) 7 g1 ( g 1)( * 1)( * 2)
6 7 (7 * 1)(7 * 2) & 6 6 & 66+ , & 6+ ,&
6 3 4 4
89: 89: 89h
On considère dans toute la suite de cette partie un nombre entier < 2 et une urne contenant jetons numérotés de 1 à .
0n extrait de cette urne 2 jetons tirés au hasard et on désigne alors par :
t la variable aléatoire indiquant le plus petit des numéros des 2 jetons tirés.
l la variable aléatoire indiquant le plus grand des numéros des 2 jetons tirés.
Lois des variables aléatoires X et
et Y
Quel est le nombre de parties à 2 éléments d'un ensemble à (respectivement ) éléments ?
Il y a par définition + , parties à 2 éléments dans un ensemble à éléments.
2
De la même façon, il y a + , parties à 2 éléments dans un ensemble à éléments.
2
En déduire la probabilité =(l C ) et montrer que =(l & ) & 2(2@:) pour 2 C C .
$(@:)
L’évènement (l C ) est réalisé si et seulement si le plus grand numéro des deux jetons tirés est
inférieur ou égal à , autrement dit si l’on a tiré deux jetons parmi ceux dont les numéros sont compris
entre 1 et . Il y a + , façons de réaliser cette opération.
2
Il y a + , d’extraire deux jetons de l’urne. On a donc
2
+ ,
2 & ( * 1)
=(l C ) &
+ , ( * 1)
2
On a
(l C ) & (l ) w (l & ) & (l C * 1) w (l & )
Donc par incompatibilité
=(l C ) & =( & ) g =(l C * 1)
Et donc
=(l & ) & = (l C ) * =(l C * 1)
On en tire
( * 1) ( * 1)( * 2) ( * 1)( * g 2) 2( * 1)
=(l & ) & * & &
( * 1) ( * 1) ( * 1) ( * 1)
En raisonnant de même, déterminer les probabilités =(t < ¤) et =(t & ¤) pour 1 C ¤ C * 1.
L’évènement (t < ¤) signifie que le plus petit numéro des jetons tirés est supérieur ou égal à ¤.
Ce qui revient à dire que l’on a tiré deux jetons dans l’ensemble ¥¤, ¦, avec 1 C ¤ C * 1.
*¤g1
Cet ensemble contient ( * ¤ g 1) éléments. Il y a donc + , façons de réaliser ce tirage. On a
2
donc
*¤g1
+ , ( – ¤ g 1)( * ¤ )
=(t < ¤) & 2 &
( * 1)
+ ,
2
On a
(t < ¤) & (t & ¤) w (t I ¤) & (t & ¤) w (t < ¤ g 1)
On en tire par incompatibilité :
= (t & ¤ ) & =(t < ¤ ) * =(t < ¤ g 1)
( – ¤ g 1)( * ¤) ( * ¤)( * ¤ * 1)
& *
( * 1) ( * 1)
2( * ¤)
&
( * 1 )
Comparer les lois des variables aléatoires g 1 * t et l, autrement dit les deux probabilités =( g 1 * t & ) et =(l & )
pour 2 C C .
On a
2( * ( g 1 * )) 2( * 1)
=( g 1 * t & ) & =(t & g 1 * ) & & & =(l & )
( * 1 ) ( * 1)
Il faut également vérifier que ( g 1 * t)(Ω) & l(Ω).
On a
l(Ω) & ¥2, ¦ et t(Ω) & ¥1, * 1¦
Donc
1 C t C*1
Donc
g 1 * ( * 1) C g 1 * t C g 1 * 1
C’est-à-dire
2 C g1*t C
On a bien
( g 1 * t)(Ω) & l(Ω)
Les variables ( g 1 * t) et l ont la même loi.
En déduire que #( g 1 * t) & #(l) et )( g 1 * l) & )(l), puis en déduire les expressions de #(t) en fonction de #(l) et
de )(t) en fonction de )(l).
Exprimer sous forme factorisée les espérances #(l), puis #(t) en fonction de .
On a
2( * 1) ( g 1)( – 1) 2( g 1)
2 2 2
2 2
#(l) & 6 =(l & ) & 6 & 6 ( * 1) & &
( * 1) ( * 1) ( * 1) 3 3
9$ 9$ 9$
On a
2( g 1)
# ( g 1 * t) & g 1 * # (t) & # (l) &
3
Donc
2( g 1) n g 1
# (t) & g 1 * &
3 3
Exprimer sous forme factorisée #(l(l * 2), puis #(l²), )(l) et )(t) en fonction de .
On a
2
On a alors
)(l) & #(l $ ) * #(l)$
( g 1)(3 g 2) 2( g 1)
$
& *
6 3
( g 1)( * 2)
&
18
On a
)(l) & )(*t g g 1) & (*1)$ )(t) & )(t)
Donc
( g 1)( * 2)
) (t) &
18
Exercice 5
On effectue 2 tirages au hasard dans une urne contenant boules numérotées de 1 à .
Un tirage consiste à extraire une boule de l'urne, la boule tirée étant remise dans l'urne.
On note ] la variable aléatoire égale au numéro du tirage au cours duquel, pour la première fois, on a obtenu une boule
déjà obtenue auparavant.
Montrer que ](©) & ¥2, g 1¦
Il faut au moins deux tirages pour obtenir un numéro déjà tiré. Si au bout de tirages, aucun numéro
n’est sorti deux fois, cela signifie que tous les numéros ont été tirés une fois et donc le tirage suivant
fera sortir un numéro déjà tiré. Au bout de ( g 1) tirages on obtient nécessairement un numéro déjà
tiré.
Tous les évènements du type (] & 7) où 7 f ¥2, g 1¦ peuvent être réalisés.
Par exemple le tirage : 1,2,…,7 * 1,1 réalise l’évènement (] & 7).
On a donc bien
](©) & ¥2, g 1¦
L’évènement ] I 7 est réalisé par tous les tirages pour lesquels il n’y a pas eu de répétition dans les
7 premiers tirages. Ils correspondent à des listes ordonnées de 7 nombres sans répétition, c’est-à-dire
à des arrangements de 7 nombres pris parmi .
Il y a 82 listes et donc tirages de ce type.
Les 7 premiers tirages si l’on impose pas qu’il n’y ait pas répétition correspondent à des listes
ordonnées de 7 nombres pris parmi les numéros possibles avec répétitions éventuelles, c’est-à-dire
à des applications d’un ensemble à 7 éléments dans un ensemble à éléments. Il y a 8 applications
de ce type.
On a donc
82
=(] I 7 ) & 8
Montrer que : ;7 f ¥2, ¦, ª(] & 7) & ª(] I 7 * 1) * ª(] I 7).
On a
(] < 7) & (] & 7) w (] I 7)
Or
(] < 7) & (] I 7 * 1)
Donc par incompatibilité
=(] I 7 * 1) & =(] & 7 ) g =(] I 7)
Et donc
=(] & 7 ) & =(] I 7 * 1) * =(] I 7)
On a
22 !
=(] & g 1) & =(] I ) & &
2 2
Pour 7 g 1, on a
8@: 82
=(] & 7) & *
2
8@: 8
On a
24:
Exercice 6
On réalise une suite de lancers d'une pièce équilibrée, chaque lancer amenant donc pile ou face avec une probabilité 1/2.
On note =8 (resp. 8 ) l'événement : "on obtient pile (resp. face) au 7 xzyz lancer".
Pour ne pas surcharger l'écriture, on écrira, par exemple, =₁₂ à la place de =₁ o ₂.
On note t la variable aléatoire qui prend la valeur 7 si l'on obtient pour la premiére fois pile puis face dans cet ordre aux lancers 7 * 1 et
7 (7 désignant un entier supérieur ou égal à 2), t prenant la valeur 0 si l'on obtient jamais une telle succession.
Calculer P(X&2).
On a
(t & 2) & =: $
Par indépendance, on a donc
1 1 1
=(t & 2) & =(=: )=($ ) & q &
2 2 4
En remarquant que (t & 3) & =₁=₂₃ w ₁=₂₃, calculer =(t & 3).
On a par incompatibilité, puis par indépendance :
1 h 1 h 2 1
=(t & 3) & =(=: )=(=$ )=(h ) g =(: )=(=$ )=(h ) & > ? g > ? & &
2 2 8 4
Sur le modèle de la question précédente, écrire, pour tout entier 7 supérieur ou égal à 3, l'événement (t & 7) comme réunion
de (7 * 1) événements incompatibles.
Pour comprendre comment se construit (t & 7), on peut commencer par décrire (t & 4).
On sait que les réalisations de cet évènement se terminent par =h i .
Les deux premiers tirages peuvent être deux piles, deux faces, un face suivi d’un pile, mais pas un pile
suivi d’un face sinon l’évènement (t & 2) aurait été réalisé.
D’une façon générale, les réalisations de l’évènement (t & 7) sont de la forme suivante :
Elles se terminent par =8@: 8 . S’il y a des piles et des faces avant cette terminaison, elles doivent être
de la forme
… = … ==8@: 8
Il peut n’y avoir que des piles
= … ==8@: 8
Ou que des faces
… =8@: 8
Dès qu’un pile apparaît (en dehors de celui du rang (7 * 1)), il ne peut pas être suivi d’un face et il n’y
alors que des piles.
Les réalisations de (t & 7) sont donc constituées par des suites de lancers commençant par faces
(0 C C 7 * 2) suivis de (7 * 2 * ) piles, puis d’un pile et d’un face.
Il y a donc autant de réalisations que le nombre de faces possibles, c’est-à-dire (7 * 1).
Elles sont toutes incompatibles.
Chacune des (7 * 1)réalisations de (t & 7) est un suite de 7 lancers indépendants dont les
probabilités de sortie pour chaque éventualité sont de 1/2.
: 8
Chaque réalisation a donc une probabilité égale à +$, .
On en déduit que
1 8 7*1
=(t & 7) & (7 * 1) > ? & 8
2 2
Calculer P(X&0).
On sait que
t(Ω) & `
On doit avoir
2
On se propose, dans cette question, de retrouver le résultat de la question 4) par une autre méthode.
Montrer que, 7 désignant un entier supérieur ou égal à 3, si le premier lancer est un pile, alors il faut et il suffit que
=₂=₃ … =8@: 8 se réalise pour que (t & 7) se réalise.
D’après ce que nous avons dit précédemment, les réalisations de (t & 7) sont de la forme
… = … ==8@: 8 .
Si le premier lancer est un pile, il n’est plus possible qu’il y ait un face avant le dernier lancer.
Si le premier lancer n’est pas un pile, c’est un face. La suite des (7 * 1) tirages suivants est formée
d’une liste respectant les conditions de réalisation de (t & 7), c’est-à-dire ne comportant que des
piles ou une série de faces puis des piles, jusqu’au dernier tirage qui est un face. Il s’agit des
évènements réalisant l’évènement (t & 7 * 1)
On a donc
(t & 7) & (=: … =8@: 8 ) w : o (t & 7 * 1)
Par incompatibilité, puis par indépendance, on en tire
1 8 1
=(t & 7 ) & > ? g =(t & 7 * 1)
2 2
On pose, pour tout entier k supérieur ou égal à 2, D8 & 28 =(t & 7).
Montrer que la suite (D8 )8°$ est arithmétique. Retrouver le résultat annoncé.
Exercice 7
On lance indéfiniment une pièce donnant "Pile" avec la probabilité ª et "Face" avec la probabilité & 1 * ª. On suppose que ª f0,1 et
on admet que les lancers sont mutuellement indépendants.
Pour tout entier naturel 7, supérieur ou égal à 2, on dit que le 7 xzyz lancer est un changement s'il amène un résultat différent de celui du
(7 * 1)xzyz lancer.
On note =8 (resp. 8 ) l'événement : "on obtient Pile (resp. Face) au 7 xzyz lancer".
Pour ne pas surcharger l'écriture on écrira, par exemple, =₁₂ à la place de =₁ o ₂.
Pour tout entier naturel supérieur ou égal à 2, on note t2 la variable aléatoire égale au nombre de changements survenus durant les
premiers lancers.
Partie 1 : étude de quelques exemples.
Donner la loi de t₂.
On a
th (Ω) & m0,1,2n
On a
(th & 0) & (=: =$ =h ) w (: $ h )
Par incompatibilité, puis par indépendance, on a
=(th & 0) & ªh g h
Il est plus simple d’examiner l’évènement (th & 2) que l’évènement (th & 1).
On a
(th & 2) & (=: $ =h ) w (: =$ h )
On a encore par incompatibilité, puis par indépendance :
=(th & 2) & ªª g ª & ª$ g $ ª & ª(ª g )
Or ª g & 1
Donc
=(th & 2) & ª
Pour calculer =(th & 1), on se sert du fait que m(th & 0), (th & 1), (th & 2)n est un système complet
d’évènements.
On a donc
=(th & 1) & 1 * =(th & 0) * =(th & 2) & 1 * ªh * h * ª
Vérifier que #(t₃) & 4ª et que )(t₃) & 2ª(3 * 8ª).
On a
# (th ) & 0=(th & 0) g 1=(th & 1) g 2=(th & 2)
& 1 * ªh * h * ª g 2ª
& 1 * ªh * h g ª
L’énoncé propose une formule qui semble assez éloignée de notre résultat.
Il y a deux façons de procéder : soit on calcule autrement =(th & 1). En effet, l’utilisation du système
complet d’évènements a contribué à l’apparition des « ªh » et « h » qui évidemment nous gênent.
On écrirait alors
(th & 1) & =: $ h w =: =$ h w : =$ =h w : $ =h
Ce qui donne par incompatibilité, puis par indépendance :
=(th & 2) & ª$ g ª$ g ª$ g $ ª
& 2ª $ g 2ª$
& 2ª (ª g )
& 2ª
Sous cette forme, on retrouve bien
#(th ) & 1 q 2ª g 2 q ª & 4ª
Pour le calcul de la variance, on peut choisir l’une ou l’autre des deux méthodes.
On a
) (t) & # (t $ ) * # (t)$ & 1$ (1 * ªh * h * ª) g 2$ ª * (4ª )$
Ou bien
)(t) & 1$ q 2ª g 2$ q ª * (4ª)$
Pour vérifier que l’on obtient bien le résultat proposé par l’énoncé dans la première forme, il suffit de
procéder comme ci-dessus en remplaçant ª par 1 * .
Pour la deuxième forme, on a :
) (t) & 6ª * 16ª$ $ & 2ª(3 * 8ª)
Calculer #(t₄).
On a
#(ti ) & 1 q 2ª($ g ª g ª$ ) g 2 q 2ª(ª$ g ª g $ ) g 3 q 2ª$ $
& 6ª($ g ª g ª$ ) g 6ª$ $
& 6ª($ g 2ª g ª$ )
& 6ª( g ª)$
& 6ª q 1$
& 6ª
En décomposant l'événement (t2 & 1) en une réunion d'événements incompatibles, montrer que
2ª
=(t2 & 1) & (ⁿ@: * ªⁿ@: )
*ª
Pour & 3, on a
=(th & 0) & ªh g h
2ª
=(th & 1) & ($ * ª$ ) & 2ª ( g ª) & 2ª
*ª
h@:
=(th & 2) & (ª) $ & (ª): & ª
On retrouve bien la loi de th .
Pour & 4, on a
=(ti & 0) & ªi g i
2ª
=(ti & 1) & ( h * ªh )
*ª
Il faut utiliser ici l’identité remarquable
Âh * Ã h & (Â * Ã)(Â$ g ÂÃ g Ã$ )
Cette identité est la forme particulière d’une identité plus générale :
2@:
2@:
2 * 1
& 6 8
*1
89
Donc
2@:
* 1 & ( * 1) 6 8
2
89
Donc
2@: 2@:
 2   8 Â*à Â8
+ , * 1 & + * 1, 6 + , & 6 8
à à à à Ã
89 89
Donc
2@: 2@:
 2 Â*à Â8 Â8
 * à & à >+ , * 1? & à 2
2 2 2
& (Â * Ã) 6 8 & (Â * Ã) 6 8 Ã 2@:
à à à Ã
89 89
Ce qui donne bien
2@:
 * à & ( * Ã) 6 Â8 Ã2@:@8
2 2
89
On a donc ici
2ª
=(ti & 1) & ( h * ªh ) & 2ª( $ g ª g ª$ )
*ª
On a enfin
i
=(ti & 3) & 2(ª)$ & 2ª$ $
Pour tout entier naturel 7, supérieur ou égal à 2, on note s8 la variable aléatoire qui vaut 1 si le 7 xzyz lancer est un changement
et 0 sinon (s8 est donc une variable de Bernoulli).
Écrire t2 à l'aide de certaines des variables s8 et en déduire #(t2 ).
Déterminons la loi de s8 .
On a
(s8 & 1) & (=8@: 8 ) w (8@: =8 )
Donc par incompatibilité, puis par indépendance, on a :
=(s8 & 1) & ª g ª & 2ª
On aura donc
# (s8 ) & 2ª
Posons
s & s$ g Ä g s2
On a
s(Ω) & ¥0, * 1¦ & t2 (Ω)
L’évènement (s & 7) signifie que 7 variables de cette somme ont pris la valeur 1, les ( * 1 * 7)
restantes prenant la valeur 0, c’est-à-dire qu’il y a eu 7 changements et donc que (t2 & 7).
Réciproquement si t2 & 7, il y a eu 7 changements et donc 7 variables de la somme prennent la valeur
1 et les ( * 1 * 7) restantes la valeur 0, et donc s & 7 est réalisé.
On peut donc écrire
2
t2 & s$ g Ä g s2 & 6 s8
89$
On en déduit que
2 2 2
1 1 2 1 $ 1
=(th & 0) & ª g & 2ª & 2 q h & & + , > ? > ?
h h h
2 4 0 2 2
1 1 2 1 :
1 :
=(th & 1) & 2ª & 2ª$ & 2 q $ & & + , > ? > ?
2 2 1 2 2
1 2 1
1 $
=(th & 2) & ª$ & & + , > ? > ?
4 2 2 2
Donc
1
th e B >2; ?
2
On vérifie aisément de la même façon que
1
ti e B >3; ?
2
Montrer que, pour tout entier naturel supérieur ou égal à 2, t2 suit une loi binômiale dont on donnera les paramètres.
Nous avons vu que dans le cas général, la variable t2 s’écrit comme somme de ( * 1) variables de
Bernoulli de même paramètre.
Ces variables correspondant aux tirages successifs sont indépendantes.
Leur paramètre est égal ici à 2 q $ q $ & $.
: : :