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2 Régime libre du circuit RC du E
=−
dt t=0 τ
2.1 Évolution de la tension aux bornes du condensateur E
La tangente à l’origine d’équation − t + E coupe l’axe des abscisses en t = τ .
τ
D’autre part :
I i pour t = τ , u = E exp(−1) = 0, 37E
q pour t = 2τ , u = E exp(−1) = 0, 14E
E U R E u R
C C pour t = 3τ , u = E exp(−1) = 0, 05E
t
τ
Calculons l’énergie reçue (on est bien en convention récepteur pour la résistance)
et dissipée par effet Joule dans la résistance : E
R
E2 ∞
E 2 exp(−2t/τ ) ∞
Z Z Z
W = Pdt = uidt = exp(−2t/τ )dt =
R 0 R −2/τ 0
1
W = CE 2 énergie emmagasinée dans le condensateur.
2
t
3 Régime libre du circuit RL τ
u(t) = −E exp(−t/τ )
di i
+ =0 avec τ = L/R
dt τ
La solution est de la forme i(t) = A exp(−t/τ ).
i(0) = A = E/R par continuité de l’intensité du courant dans la bobine.
Finalement :
E
i(t) = exp(−t/τ ) −E
R
2
4 Régime libre du circuit RLC série apériodique Ω02 = α2 − ω02
1
Q= u = e−ω0 t (A00 t + B 00 )
4.1 Équation différentielle 2
critique
u(t)
di
(1) u = Ri + L
dt
dq q dq d2 q
avec u = q/C et i = − donne = −R − L 2 soit : E
dt C dt dt
d2 q R dq 1
(2) + + q=0
dt 2 L dt LC t
Avec q = Cu, (2) donne :
d2 u R du 1
+ + u=0
dt2 L dt LC
dq
En dérivant (1) et en utilisant u = q/C et i = − , on obtient :
dt 2π 2π 2π
d2 i R di 1 La pseudo-période est égale à T = =p 2 = r
+ + i=0 ω ω0 − α2 1
dt 2 L dt LC ω0 1−
4Q2
4.3 Étude énergétique La solution est de la forme u(t) = u(h) + u(p) = A exp(−t/τ )+E.
u(0) = A + E = 0 par continuité de la tension aux bornes du condensateur.
En multipliant (1) par i, on obtient :
Finalement :
di
ui = Ri2 + L i
dt u(t) = E(1 − exp(−t/τ ))
dq
comme i = − et q = Cu, on a :
dt
du di
−Cu = Ri2 + L i
dt dt
u(t)
d 1 2 1 2
Cu + Li = −Ri2
dt 2 2
L’énergie emmagasinée dans le condensateur et la bobine à un instant t, W (t) = E
1 2 1 2
Cu + Li , diminue au cours du temps, elle est dissipée par effet Joule dans la
2 2
résistance.
t Régime continu U = 0 et I = 0.
τ A t = 0, on ferme l’interrupteur :
di
E = Ri + L
dt
5.3 Bilan énergétique di i E
+ = avec τ = L/R
Multiplier E = Ri + u par i donne : dt τ L
E
La solution est de la forme i(t) = i(h) + i(p) = A exp(−t/τ ) + .
R
Ei = Ri2 + ui E
i(0) = A + = 0 par continuité de l’intensité du courant dans la bobine.
R
Finalement :
où Ei est la puissance fournie par le générateur (E(-i) puissance reçue) ;
E
Ri2 est la puissance reçue et dissipée dans la résistance ; i(t) = (1 − exp(−t/τ ))
R
ui est la puissance reçue et emmagasinée dans le condensateur.
i(t)
∞
E2 ∞
E2
Z Z
Eidt = exp(−t/τ )dt = RC = CE 2
0 R 0 R
E
R
∞
E2 ∞
E 2 RC 1
Z Z
2
Ri dt = R 2 exp(−2t/τ )dt = R 2
= CE 2
0 R 0 R 2 2
∞
E2 ∞
E2 RC 1
Z Z
uidt = (exp(−t/τ ) − exp(−2t/τ ))dt = (RC − ) = CE 2
0 R 0 R 2 2
6.2 Évolution de la tension aux bornes de la bobine 7 Réponse d’un circuit RLC série à un échelon de
u
di
u = L ce qui donne :
tension
dt
u(t) = E exp(−t/τ )
7.1 Tension aux bornes du condensateur
u(t)
L
E R
i
q
E u
C
t
τ
u(t) u(0) = A + E = 0 ⇒ A = −E
−αE
i(0) = C(−αA + BΩ) = 0 ⇒ B = d’où :
Ω
2
−αt α
i(t) = CEe sin(Ωt) +Ω
Ω
Z ∞
E Eidt = CE 2
0
(voir calcul MAPLE) donc en utilisant le bilan, la dernière intégrale vaut :
Z ∞
1
t Ri2 dt = CE 2
0 2
1 2 ∞ 1
Z ∞
du
C udt = Cu = CE 2
0 dt 2 0 2
Pour les deux autres intégrales, il faut expliciter u(t) et i(t) :
u(t) = e−αt (A cos(Ωt) + B sin(Ωt)) + E
du
comme i(t) = C , on a :
dt
i(t) = C −αe−αt (A cos(Ωt) + B sin(Ωt)) + e−αt (−AΩ sin(Ωt) + BΩ cos(Ωt))