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C/ Termes et symboles relatifs aux essais de fatigue :

1.Limite de fatigue : c’est pour une contrainte moyenne σm donnée, la plus grande amplitude
de contrainte pour laquelle il n’est pas observé de rupture après un nombre infini de cycles.
Dans le cas des aciers, il est expérimentalement constaté que ce nombre infini peut être
ramené à 107 cycles.
2.Limite d’endurance : c’est pour une contrainte moyenne σm donné, l’amplitude de contrainte
pour laquelle il est constaté 50% de rupture après un nombre fini N de cycles, cette limite
d’endurance est notée σD (N).
3.Rapport d’endurance : est le rapport de la limite d’endurance à la limite d’endurance à la
charge de rupture à la traction du matériau. R= σD (N)/Rm
4.Durée de vie ou endurance : c’est le nombre de cycles de contraintes N nécessaire pour que
l’éprouvette ou la pièce ce rompe pour un cycle de contrainte (σm,, σa).
2-3 Présentation pratique des essais de fatigue :
Pour présenter les résultats d’essais de fatigue, il existe plusieurs arrangements des
paramètres utilisés un fatigue.
*Temps : sous la forme d’un nombre de cycles N.
*Contraintes : -Statique (Re,Rm)
-Dynamique [σm, σa, σmax, Rσ, σd(N)]

2.3.1 Courbe de Wöhler (Courbe σ-N)


Dans l’essai de Wöhler, l’éprouvette est encastrée à un bout et soumise à un effort à l’autre
bout on a une flexion rotative.
L’ensemble de résultat est représenté par une courbe σ-N
La dispersion des résultats peut provenir de plusieurs sources, ou en peut citer :
 La géométrie de l’éprouvette.
 L’état de surface.
 Les dimensions.
 L’homogénéité du matériau des éprouvettes.
-La courbe de Wöhler peut être divisé en 3 zones :
1. Fatigue oligo-cyclique (Zone 1) : La contrainte σa est à la valeur de Rm, on observe la
rupture après quelques cycles. La rupture précédée d’une déformation plastique globale
(N ≤103…105)
2. Fatigue à vie finie (Zone 2) [Domaine de l’endurance limite] : Cette zone s’étale sur une
étendue de 103…105≤N≤107…108, (Rm,σa, σd)
3. Vie infinie (Zone 3) [Domaine de l’endurance illimité] : Au-dessous d’un seuil σa≤ σd les
ruptures ne se produisent pas avant un nombre de cycles supérieure à la durée de vie
envisage de la pièce (N≥107…108). C’est la vie infinie ; le seuil de contrainte σD est
appelée Limite d’endurance.
a- Cas d’une sollicitation purement alternée :
Courbe de Wöhler en flexion rotative (σm=0) pour des éprouvettes en fonte GC70-2
b- Cas d’une Sollicitation répétée :
La figure suivante montre les résultats d’un essai de fatigue en torsion répétée pour un
acier (Rm=1400 N/m2). La limite d’endurance obtenue σD est égale à 385 N/mm2 .Ce qui
correspond à une contrainte maximale répétée de 770 N/mm2 à la limite d’endurance.
c- Cas d’une sollicitation non purement alternée :
2.3.2Modélisation de la courbe de Wöhler :
On utilise habituellement trois modèles pour représenter la courbe de Wöhler de manière
analytique :
*Le modèle de Basquin : il décrit la partie centrale de la courbe, comme une droite dans un
diagramme log-log.
N σam=C ; σa= (C/N)1/m
Log(N)=Log(c) - m.Log(σa)
Où C et m Sont des paramètres déterminés par régression linéaire dans l’échelle Log-Log
*Le modèle de Strohmeyer , qui d’écrit la partie centrale ainsi que l’asymptote finale.
N(σa- σD)m=C ; N=(A/ σa- σD)m avec : C=Am
σa= σd+(C/N)1/m
N=A/ (σa- σD) exp(-(σa- σD/B)c)
Example :

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