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Systèmes d’Information
Soror SAHRI
soror.sahri@parisdescarets.fr
1
Informations pratiques
l Cours
l Soror Sahri
l TDs
l Soror Sahri
l Nicoleta Rogovschi
l Volume horaire
l 1h30 cours x 12 + 2h TDs x 12
l Sources du cours
l Ingénierie des SI : Merise, D. Nanci & B. Espinasse
2
Objectifs
Analyse et Conception des Systèmes d’Information (ACSI)
Analyse
Processus d’examen de l’existant
Conception
Processus de définition de l’application future
Systèmes d’Information
Ensemble de moyens et de méthodes se rapportant au traitement
de l’information d’une organisation
Objectifs
l Comprendre les enjeux des systèmes d’information
l Connaître les techniques de modélisation des SI
l Apprendre des méthodes de conception des SI
3
ACSI
…. mais une démarche « itérative »
Processus de développement itératif et travail d’analyse itératif sur le terrain :
4-
1- Poser des Soumettre son
questions Travail
Quoi? Pourquoi? Comprendre
Comment? Qui? le métier
… Accepter les
changements
2 - Analyser les
réponses 3 – Modéliser
Cohérentes? But? Lecteurs?
Complètes? Notation?
Suffisantes? …
Quelques concepts
Système d’information
Entreprise Utilisateurs
Domaine d’étude
Système informatique
9
Quelques concepts
Entreprise Entreprise
Système informatique
Domaine d’étude
Analyse
Besoins
Méthode
Système
d’information
Utilisateurs Utilisateurs
10
Système d’Information
Définitions
l Un SI est l’ensemble des moyens techniques et humains et des méthodes qui
perme[ent le traitement des informations au sein d’une organisation et dans
ses rapports à son environnement.
l Un SI est un ensemble d’éléments, matériels ou pas, en interaction entre eux,
transformant des éléments d’entrée en éléments de sortie.
Exemple
l Une entreprise qui commercialise des produits
l En entrée: des produits achetés, des commandes, les paiements des clients
l En sortie: des produits vendus, des factures, les paiements des fournisseurs
11
Système d’Information
l Contexte : Une entreprise est décomposée de trois sous-‐‑systèmes:
l Un système de pilotage (ou de décision) qui définit les objectifs,
contrôle et prend les décisions
l États statistiques, historiques, décisions, plan…
Flux d’informations
Système d’Information SI
mémorise, traite, diffuse
Demande et
collecte Information
d’information
de représentation
Flux
Système
physiques
opérant
Flux entrant
Système Opérant Flux sortant
transforme, produit
13
Système d’information
l Une partie du SI peut être informatisée
l Ce système informatisé prend appui sur un système
informatique composé de matériel et de logiciel de base
Système d’information
Système informatisé
Système informatique
14
Système d’information
Caractérisation « informatique » d’un SI
S.I.
infrastructure
(distribuée)
base(s) de applications
données
règles d’usage, de validation, de sécurité, de suivi et
d’évolution…
Algorithmique Programmation
Des ressources
informatiques
Des ressources
humaines
D’autres
ressources: tél...
16
Système d’information
l Le fonctionnement d’un SI suppose :
l Le stockage des informations
l Données
l La définition des procédures agissant sur les informations stockées
l Traitements
Aspects d’un SI
l Statique : Mémoire de l’organisation
l Enregistrement des faits : base d’information
l Enregistrement des structures de données, etc.
l Dynamique :
l Mise à jour des données
l Changement des règles, structures et contraintes de l’univers extérieur
17
Système d’Information : Problématique
l Champ d’application très vaste dû à la variété des systèmes :
l Bureautique, informatique de gestion, informatique scientifique, imagerie,
etc.
l Compléxité intrinsèque des S.I. :
l Utilisation de nombreuses techniques pour la modélisation des systèmes
(théorie des BD, les LP, les automates, etc)
Démarche
Modèles
Méthode de
construction
d’un S.I.
21
Système d’Information : Méthode
La réalité ?
But ?
Lecteurs ?
Notation ?
Autant de modèles que de buts, de lecteurs, de
notations … de modélisateurs.
même
réalité
26
Qualités pour devenir un bon analyste-‐‑concepteur
l Décrire d’abord les grandes lignes de ce qu’on a compris.
l qualités relationnelles
l écoute, travail en équipe
l MERISE
l Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes d’Entreprises
l AXIAL
l Analyse et Conception des Systèmes d’Information Assistés par Logiciels
l SSADM
l Structured Systems and Design Method
l SADT
l Structured Analysis and Design Techniques
l OOA
l Object-‐‑Oriented Analysis
l OMT
l Object Modeling Technique
28
MERISE
29
MERISE : Historique
30
MERISE : Définition
MERISE :
l Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique pour
les Systèmes d’Entreprises
l Méthode Eprouvée pour Retarder Indéfiniment la Sortie
des Etudes
l MEthode pour Rassembler les Idées Sans Effort
31
MERISE : Définition
32
MERISE : La démarche
l La démarche de construite d’un SI doit être conduite suivant trois axes (les
cycles) :
l Cycle de vie : échelle de temps
l On sait dans quel ordre on fait les choses
l Cycle d’abstraction : à 3 niveaux
l On sait dans quelle logique on doit travailler
l Cycle de décision : choix organisationnels et techniques
l On sait ce qu’on doit décider à chaque étape
33
MERISE : La démarche
l Cycle de vie
l Démarche d’informatisation : succession de
phases contrôlables par l’organisation
(planning, échéances, moyens humains…).
l Se situe sur une échelle de temps qui va du
point de départ à l’exploitation du système, en
passant par sa naissance, sa maturité et sa
maintenance
l Cycle de décision
l Représente l’ensemble des choix à faire durant
le déroulement du cycle de vie.
l Ces décisions fixent :
l Les objectifs organisationnels et techniques, les
priorités de développement, les ressources allouées
au projet, la mise en place et le suivi de plannings
d’avancement.
l Les décisions sont prises hiérarchiquement
34
MERISE : La démarche
l Cycle d’abstraction
l Niveau conceptuel :
l Quoi ?
l Niveau Organisationnel :
l Qui ? Quand ? Où ?
l Niveau Logique :
l Avec quoi ? Quels outils ?
l Niveau Physique
l Comment ?
35
MERISE : Cycle d’abstraction
Exemple
l Niveau conceptuel :
l Un client effectue une demande de service à la compagnie pour assurer
son véhicule, la compagnie lui propose un devis
l Niveau Organisationnel/Logique :
l Un client effectue une demande de service à l’agence de son choix, par
courrier, pour assurer un véhicule. Un agent de service concerné, si le
client est solvable, prend contact par téléphone pour une visite à domicile
afin d’examiner plus précisément ses besoins et établir un devis.
l Niveau Physique
l Le fichier central inter assurances est accessible par Internet.
Les agences sont connectées au siège de la compagnie. Chaque agence
dispose d’un PC et peut traiter ses données en local grâce à ACCESS
36
Le niveau conceptuel
l Le schéma logique est la traduction du schéma conceptuel selon
un modèle existant (hiérarchique-‐‑réseau-‐‑relationnel).
l Ces schémas sont totalement indépendants de la technologie
utilisée.
Exemples
l La facturation sera décentralisée dans les agences
l Réaliser telle partie par la machine, laisser l’autre partie pour un traitement
manuel.
l Créer un type de poste de travail ( agent de saisie, etc)
40
L’approche Données/Traitements
l Communication :
l Etude des échanges entre les composants de l’organisation
l Traitements :
l Etude des évènements
l Indépendance entre les domaines
l Données
l Etude du vocabulaire de l’organisation
l Intégration des domaines : vue globale
42
Courbe de soleil
43
Les modèles MERISE
Données
Traitements
Niveau Conceptuel
Quoi
MCD
MCT
Qui Niveau Organisationnel/Logique
Quand
Où
MLD
MOT
Niveau Opérationnel/Physique
Comment
MPD
MPT
44
Modélisation Conceptuelle des données
45
Modèle Entité/Association
l Il s’agit d’un modèle conceptuel de MERISE et de AXIAL
l Il permet d’exprimer l’ensemble des informations que l’on veut
prendre en compte dans un système d’information
l La solution est basée sur un formalisme de représentations
l Guider le raisonnement du concepteur
l Obliger à respecter des normes
l Utiliser un langage commun
l Le résultat est un schéma conceptuel de données clair, cohérent,
complet et normalisé
l Ce résultat est indépendant des considérations techniques ou
organisationnelles 46
Modèle Entité/Association
Une bibliothèque
Organisation
Les livres avec leur référence, leur titre et leur auteur
Les abonnés avec leur nom et leur adresse
Les emprunts de livre par les abonnées
Modèle Conceptuel de Données
47
Concepts et règles de modélisation
l Les principaux concepts du modèle E/A sont :
l Entité
l Association
l Propriétés
l Contraintes d’intégrité
l Le modèle E/A identifie, décrit et modélise les entités et les
associations à l’aide d’une représentation graphique
Entités
Abonné
Livre
Emprunt
nom
0,n
0,n
référence
adresse
Titre
1er auteur
48
Propriétés
Association
Concepts et règles de modélisation
Propriété
l Une propriété est une donnée élémentaire qu’on perçoit sur une entité et sur
une association
l Exemple
l Les abonnées ont les propriétés suivantes : nom, adresse, date de naissance, etc.
l Chaque propriété ne peut avoir une occurrence qu’une seule fois.
l Exemple
l Nom d’abonné : Dupond, Durand, Martin.
l Nom d’auteur : Hugo, Zola.
l Une propriété se décrit par tout ou partie des éléments suivants :
l Définition : ce qu’elle représente et son intérêt dans le contexte
l Domaine de valeur : quantité, nombre , date, etc.
l Longueur : nombre de caractères
l Caractéristiques complémentaires :
l Obligatoires ou facultative ; naturelle ou calculée; élémentaire, décomposable ; normée : en interne ou
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Dupond
Abonné
Martin
Durand
l Une occurrence d’une entité est représentée par l’ensemble de valeurs de
ce[e entité.
Dupond
Abonné
Martin
Durand
50
Concepts et règles de modélisation
l Formellement, une entité est définie par son nom et l’ensemble
des propriétés qui la définissent.
l Une entité doit disposer d’une propriété particulière qui jouera
le rôle d’identifiant de l’entité.
l Un identifiant définit d’une manière unique les occurrences
d’une entité
Exemple
l N° INSEE pour l’entité ABONNE
l À chaque numéro INSEE, correspond une seule valeur de l’ensemble :
nom, prénom, âge, etc.
51
Concepts et règles de modélisation
Règles d’identification
l Plusieurs types d’identifiant
l Identifiant simple naturel (nom d’un pays) ou artificiel (n° client)
l Identifiant composé (n° sécurité sociale)
l Identifiant relatif comprenant des propriétés n’appartenant pas à l’entité à
identifier
l Un identifiant doit être :
l univalué : une occurrence entité correspond à une valeur de l’identifiant
l Discriminant : une valeur de l’identifiant correspond à une occurrence de
l’entité
l Stable
l Minimal (pour les identifiants composés)
52
Concepts et règles de modélisation
Entité : Règles de vérification
l Une entité a un seul identifiant
l Une entité a au moins une propriété
l Une information ne peut être que dans une seule entité.
Pour être dans ce[e entité, elle doit dépendre de l’identifiant.
l Une entité participe a au moins une association
53
Concepts et règles de modélisation
Association
l Une association modélise un ensemble de liens logiques de même
nature entre deux ou plusieurs occurrences d’entités, ayant intérêt
significatif pour le système à représenter.
l Une association n’existe qu’à travers les entités qu’elle relie.
l Chaque occurrence d’une association doit pouvoir être distinguée des
autres occurrences de la même association.
l On désigne en général une association par le nom d’un verbe.
l Verbe à l’infinitif : appartenir, concerner
l La forme passive et active permet d’orienter la lecture de l’association.
54
Concepts et règles de modélisation
Exemple
l L’association Emprunt entre les entité Abonné et Livre.R876
Livre
Abonné
Emprunt
nom
référence
adresse
Titre
1er auteur
l Occurrences :
Livre
Abonné
Emprunt
Dupont
L564
Paris
Les Misérables
V. Hugo
Livre
Abonné
Emprunt
Martin
R876
Lyon
Germinal
E.Zola
55
Concepts et règles de modélisation
l Une association peut avoir des propriétés.
Exemple
Livre
Abonné
Emprunt
nom
référence
adresse
Date emprunt
Titre
1er auteur
56
Concepts et règles de modélisation
l On distingue différents types d’association :
l Les associations binaires : qui associent 2 entités
l Exemple : ENSEIGNANT Noter COURS
l Les associations n-‐‑aires : qui associent plus de 2 entités
l Exemple : ENSEIGNANT Noter COURS
MATIERE
l Les associations réflexives: qui associent les occurrences de la même entité
l Exemple : CLIENT Parrainer
57
Concepts et règles de modélisation
Les cardinalités
l Une cardinalité caractérise la participation d’une entité à une
association.
l Elle représente le nombre d’occurrences d’une association pour chaque
occurrence d’entité qu’elle relie.
l On distingue :
l La cardinalité minimale : donne le nombre minimum de participations de
chacune des occurrences d’une entité à une association
l La cardinalité minimale est égale à 0 ou 1 :
§ 0 s’il existe une occurrence de l’entité ne participant pas à l’association
§ 1 si toute occurrence de l’entité participe à l’association
l La cardinalité maximale : donne le nombre maximum de chacune des occurrences
d’une entité à une association
l La cardinalité maximale est égale à 1 ou tout nombre fixé (2,3…) ou à n.
58
Concepts et règles de modélisation
Exemple
l Un cours est enseigné par au moins un enseignant (1,…) ou par plusieurs
enseignants (..,n).
Cours
Enseignant
Enseigner
nom
0,n
1,n
Numéro cours
Prénom
Titre cours
Age
l Un enseignant peut n’enseigner aucun cours (0,..) ou plusieurs cours (..,n).
59
Concepts et règles de modélisation
Les contraintes d’intégrité
l Une contrainte d’intégrité (CI) est définie comme une assertion qui doit
être vérifiée par des données à des instants déterminés.
l Une CI permet de spécifier des propriétés sémantiques du réel perçu
qui ne sont pas exprimables avec le modèle E/A.
l On distingue :
l les contraintes sur les propriétés
l Les contraintes sur les cardinalités
60
Concepts et règles de modélisation
Contraintes sur les propriétés
l Les contraintes liées aux propriétés correspondent à des
contrôles à assurer pour vérifier l’intégrité des données et la
cohérence par rapport au système à représenter
l Les contraintes de valeur
l C’est l’ensemble des valeurs que peut prendre une propriété :
§ Domaine de valeurs
§ Contraintes statiques : en fonction de la prise par d’autres propriétés
§ Contraintes dynamiques : lors d’un changement d’état du SI
l Les dépendances fonctionnelles
61
Concepts et règles de modélisation
Contraintes sur les propriétés (suite)
Exemples
l Les contraintes de valeur
l Domaine de valeurs
l les valeurs possibles de l’état civil sont : célibataire, marié, divorcé, séparé, veuf
l Contraintes statiques
l date d’ouverture de compte inférieure ou égale à la date du premier mouvement
l Contraintes dynamiques
l la valeur de l’état civil peut devenir divorcé si la valeur précédente était marié ou séparé
62
Concepts et règles de modélisation
Contraintes d’intégrité fonctionnelle CIF
Une CIF entre deux entités exprime le fait que l’identifiant de la
l
première détermine une occurrence de la deuxième.
Exemple
l Un véhicule appartient à une seule personne.
l Si on connait le matricule du véhicule, on peut savoir toutes les informations nécessaires sur
son propriétaire
l Une commande est passée par un et un seul client
l Si on connait le numéro de la commande, on peut déterminer les informations sur le client qui
l’a passée
63
Les règles de validation d’un modèle E/A
Règle 1
Toutes les propriétés doivent être élémentaires (non décomposables)
Règle 2
Chaque objet doit posséder un identifiant et un seul.
Règle 3
Les propriétés d’un objet autres qu’un identifiant doivent être en
dépendance fonctionnelle monovaluée de cet identifiant
Exemple NumMatricule détermine NomSalarié et Num Matricule multidétermine Diplôme
SALARIE
SALARIE
DIPLOME
Obtenir
Num matricule Num matricule 0,n
0,n
Libellé Diplôme
Niveau
Nom Salarié Nom Salarié
…… ……
64
Diplôme
Les règles de validation d’un modèle E/A
Règle 4
Une propriété ne peut qualifier qu’une seule entité ou qu’une seule
association
Exemple
La propriété Adresse Client ne peut être présente à la fois dans l’entité CLIENT et
l’entité FACTURE
CLIENT
FACTURE
Correspond
Num Facture
Num Client 0,n
1,1
Date Facture
Nom Client …..
……
Adresse Client
Adresse Client
Redondance
65
Les règles de validation d’un modèle E/A
Règle 4 (suite)
Une propriété ne peut s’appeler Adresse dans CLIENT et FACTURE. Si c’est
le cas, il faut les renommer Adresse Client et Adresse Facture.
Exemple
CLIENT
FACTURE
CLIENT
FACTURE
Num Facture
Num Facture
Num Client
Date Facture Num Client
Date Facture
Nom Client
….. Nom Client
…..
……
Adresse ……
AdresseFacture
Adresse
Adresse Client
66
Les règles de validation d’un modèle E/A
Règle 5
La dépendance fonctionnelle transitive doit être écartée
Exemple
CLIENT
CATEGORIE
CLIENT
Num Client Appartient
Num Client 1,1
0,n
Code Catégorie
Nom Client
……
Nom Client
Intitulé
……
Taux Remise
Catégorie Client
Taux Remise
67
Les règles de validation d’un modèle E/A
Règle 6
Pour chaque occurrence d’une association, il doit exister une et une seule
occurrence de chacune des deux entités liées
Exemple : Un article est fourni et stocké dans un emplacement
Dans le cas où certains articles proposés par les fournisseurs ne seraient pas en stock, la règle 6
n’est pas respectée. La règle de gestion est donc composée en : un article est fourni par un
fournisseur ET un article est stocké dans un emplacement
ARTICLE
ARTICLE
0,n
Fournir
Num Article Num Article
Désignation Désignation
0,n
0,n
FOURNISSEUR
0,n
FOURNISSEUR
EMPLACEMENT
EMPLACEMENT
Adresse Num Fournisseur
Adresse Num Fournisseur
0,n
Stocker
0,n
Nom Fournisseur 0,n
Stocker
Nom Fournisseur
Surface Quantité
Surface Quantité
……
….. ……
…..
Mode Stockage
Adr Fournisseur
Mode Stockage
Adr Fournisseur
68
Les règles de validation d’un modèle E/A
Règle 7
Les propriétés d’une association doivent dépendre de la totalité de
l’identifiant de l’association.
Exemple
EMPLOYE
EMPLOYE
Num Employe
Num Employe
Nom
Nom
1,n
BATIMENT
SERVICE
1,n
BATIMENT
SERVICE
1,n
Nom Service
Affecter 1,n
Nom Bâtiment
Nom Service Affecter
1,n
Nom Bâtiment
Date début Budget 1,n
Date début
Budget
Date fin
Date fin
Prime pédagogique
1,n
Prime
1,n
Prime pédagogique
69
Démarche de construction d’un modèle E/A
But : obtenir une représentation du système à développer
l Deux approches pour la construction d’un modèle E/A
l L’approche ascendante
l L’approche descendante
70
Approche ascendante
71
Approche ascendante
Exemple : Cas de gestion des commandes et des factures
Recueillir des informations utiles
l Rassembler des exemplaires des différents documents et fichiers en usage
Expliciter des règles de gestion
l Règle 1: Le client peut passer une ou plusieurs commandes ou aucune commande
l Règle 2 : Une commande peut concerner un ou plusieurs produits
l Règle 3 : Une commande est passée par un représentant qui n’est pas toujours le même pour un client
donné
Identifier les propriétés
l Numéro bon
l Date de la commande
l Nom client
l Numéro client
l Adresse client
l Nom du représentant
l Numéro représentant
l Référence du produit
l Quantité achetée
l Désignation du produit
l Prix unitaire
72
l Montant d’une ligne
l Total commande
Approche ascendante
Construction du dictionnaire de données
l Un dictionnaire de données est une structure qui rassemble l’ensemble des
données relatif à un sujet
l Le but d’un dictionnaire de données est de recenser, structurer et donner une
première analyse des informations du sujet
l L’origine des informations provient de :
l Description de l’activité
l Description des objectifs
l Analyse des documents utilisés
l Les interviews
l Les fichiers existants
73
Approche ascendante
Construction du dictionnaire de données
l Exemple
74
Approche ascendante
Construction du graphe de dépendances fonctionnelles
l Dépendance fonctionnelle
l Soient a et b deux propriétés quelconques. b dépend de a (on note a→b) si chaque
valeur de a détermine de manière unique la valeur de b
Exemple
l Numéro Client → Nom Client
l Numéro Client →Adresse
l Numéro Client → Numéro Produit
75
Approche ascendante
Construction du graphe de dépendances fonctionnelles (suite)
l Etapes de construction d’un GDF
l Extraction du dictionnaires de données de toutes les propriétés qui ne sont ni
calculées ni concaténées (Règle de validation n° 1)
l Suppression de Adresse, Montant et Total
NBON
REFPRO
QTE
NCLI
DATE
NREP
DESIGN
PU
76
Approche ascendante
Construction du graphe de dépendances fonctionnelles (suite)
l Etapes de construction d’un GDF
l S’il reste des propriétés isolées, on cherche des DF qui conduisent à des
propriétés à partir de propriétés concaténées
NBON
REFPRO
QTE
DATE
NREP
NCLI
DESIGN
PU
l On élimine les DF obtenues par transitivité
l NBON → NOMREP est une DF obtenue par transitivité
NBON
REFPRO
QTE
DATE
NREP
NCLI
DESIGN
PU
78
Approche ascendante
Réalisation du MCD
l Les arcs restants me[ent en évidence les associations
l L’association PASSE, OBTIENT et COMPOSE
l Les propriétés non isolées restantes sont affectées à des associations
l QTE est affectée à l’association COMPOSE
l Les propriétés isolées doivent constituer des entités isolées
COMMANDE
1,n
PRODUIT
NBON
COMPOSE
0,n
Date QTE
REFPRO
DESIGN
1,1
1,1
PU
OBTIENT
PASSE
0,n
0,n
REPRESENTANT
CLIENT
NCLI
NREP
NOMCLI
NOMREP RUECLI
79
VILLECLI
Approche descendante
l L’approche descendante se déroule en plusieurs étapes :
l Recueillir des informations utiles
Analyse des besoins
l Expliciter clairement les règles de gestion
l Structuration
Conception du MCD
80
Approche descendante
Recueil des informations utiles
l Consiste à recueillir, auprès des utilisateurs, les informations utiles.
l L’utilité d’une information se mesure en examinant les objectifs
assignés au système
Entrées
Questions
Sorties
Réponses
81
Approche descendante
Structuration
l Consiste à me[re en évidence les entités en regroupant les informations par
affinité
Recueil des informations
Structuration
info1
Entité A
info2
Info1
Entité B
Info2
info3
info3
Info5
info4
Info6
info5 info4
info6
Structuration (suite)
l Me[re en évidence les associations porteuses d’informations
l Les informations qui ne sont pas regroupables dans une entité sont des informations
indépendantes qui sont placées dans des associations
83
Normalisation
l Une fois structurées, on obtient un schéma conceptuel de données formé
d’un ensemble d’entités décrites à l’aide de propriétés, et reliées entre elles
par des associations
l La normalisation consiste à vérifier que certaines règles de « bonne qualité »
sont respectées.
l Trois séries de contrôle :
l Les propriétés
l La structuration
l
Les cardinalités
84
Normalisation
Normalisation des propriétés
l Chaque propriété est unique
l Chaque propriété est bien localisée
l Chaque propriété a un nom significatif
l Eviter les redondances évidentes ou cachées
Produit
Produit
Tarif
Prix1
1,n
coûte
Prix2
code
prix
Client
Prospect
Personne
Code personne
Code client
Code prospect
Type (C,P)
Nom client
Nom prospect
Nom personne
85
Normalisation
Normalisation des associations
l Vérifier l’unicité des noms d’association
l L’absence d’associations fantôme
l La non redondance des chemins
l La non décomposabilité
Exemple
Association fantôme
E1
E2
1,1
A
1,1
1,1
E3
l Une occurrence de E1 n’est liée qu’à une seule occurrence de E2 et de E3 : E1, E2 et E3
sont une seule et même entité et A n’a pas lieu d’être.
86
Normalisation
Exemple (suite)
Suppression de la redondance des chemins
E1
E2
E1
E2
A
1,1
A
1,1
1,1
C
C
B
1,1
E3
B
E3
Division
Salarié
0,n
1,1
travaille
Tous les salariés occupent un bureau situé dans
0,n
1,1
le département dans lequel ils travaillent
occupe
Situé dans
1,1
Bureau
0,n
87
Les extensions MERISE
88
Spécialisation/Généralisation
Spécialisation simple
l La spécialisation simple permet de modéliser, dans l’ensemble
des occurrences d’une entité, des sous-‐‑ensembles d’occurrences
présentant des spécificités
l Ces spécificités peuvent porter sur des propriétés ou des
relations
Exemple
l Un assuré peut être une entreprise, un particulier ou les deux.
l On distingue 3 entités : ASSURE, ENTREPRISE et PARTICULIER
l Un assuré a les propriétés N° Assuré, Nom, Adresse, Type et Téléphone
l Un assuré particulier a en plus une profession et une classe d’âge
l Une entreprise a un N° SIREN et une forme juridique
89
Spécialisation/Généralisation
Spécialisation simple
Spécialisation multiple
90
Spécialisation/Généralisation
Contraintes sur spécialisation
l Elles expriment les participations des occurrences de l’entité
sur-‐‑type aux entités sous-‐‑types
Types de contraintes
l Pas de contraintes
§ Un assuré peut être particulier, entreprise, ni particulier ni entreprise, ou les
deux à la fois
l Exclusivité
§ Un assuré peut être soit particulier soit entreprise, soit ni particulier ni
entreprise mais pas les deux à la fois
l Totalité
§ Tout assuré est un particulier, entreprise ou les deux
l Partition
91
§ Tout assuré est soit une entreprise soit un particulier
Spécialisation/Généralisation
Spécialisation à sur-‐‑types multiples
C’est une notion proche de la notion de l’héritage multiple
l
Exemple
l Etudiant salarié
92
Spécialisation/Généralisation
Généralisation
l La généralisation est un processus de modélisation perme[ant de rassembler
dans une même entité toutes les propriétés communes, et de garder les
propriétés spécifiques dans les entités spécialisées
l Le concept d’héritage consiste à transme[re les propriétés de l’entité super
type vers les entités sous types
l Les entités sous types peuvent avoir leur propre identifiant
93
Spécialisation/Généralisation
Restrictions et sous types d’associations
Exemple
l On dispose de trois entités : EMPLOYE, CHEF_PROJET et PROJET.
l CHEF_PROJET étant un sous type de EMPLOYE. A l’entité PROJET peuvent être
affectés des employés via une association Travailler. Plusieurs employés peuvent
travailler sur un même projet mais à un projet est affecté un et un seul chef de projet
l Pour l’entité CHEF_PROJET, il a y modification des cardinalités de l’association
Travailler.
l On introduit une nouvelle association Gérer entre CHEF_PROJET et PROJET
en notant bien que c’est une spécialisation de l’association Travailler
94
Notions complémentaires
Contraintes intra-‐‑association
l On ne peut pas toujours représenter avec les cardinalités les contraintes d’intégrité
fonctionnelles CIF
l Une CIF sur une association binaire
95
Notions complémentaires
Contraintes inter-‐‑associations
l Les contraintes inter-‐‑associations expriment les conditions entre deux ou plusieurs
associations
l Contraintes sur la participation d’une entité à plusieurs associations
96
Notions complémentaires
Exclusivité de participation d’une entité à plusieurs relations
l Deux (ou plusieurs) associations au départ d’une entité peuvent avoir des existences,
en termes d’occurrences, mutuellement exclusives. On l’exprime par une contrainte X.
Exemple
l Si une occurrence de l’entité ARTICLE participe à l’association Acheter, elle ne peut pas
participer à l’association Approvisionner et réciproquement.
97
Notions complémentaires
Simultanéité de participation d’une entité à plusieurs relations
l Toute occurrence de l’entité participe de façon simultanée à deux (ou plusieurs)
associations. On l’exprime par la contrainte S.
Exemple
l Toute occurrence de l’entité COMMANDE participant à l’association Passer participe simultanément à
l’association Porter
98
Notions complémentaires
Totalité de participation d’une entité à plusieurs relations
l Toute occurrence de l’entité participe au moins à l’une des associations.
On l’exprime par T.
Exemple
l Tout véhicule est au minimum relié soit à un contrat par l’association Couvrir, soit à un sinistre par
l’association Impliquer, soit les deux.
99
Notions complémentaires
Totalité et exclusivité de participation d’une entité à plusieurs relations
Exemple
l Une entité COMMANDE participant à deux associations Passer et Provenir, toute
occurrence de COMMANDE participe soit à l’association Passer, soit à l’association
Provenir.
100
Notions complémentaires
Inclusion de participation d’une entité à plusieurs relations
Exemple
l Si une occurrence de l’entité PERSONNE participe à l’association Souscrire, elle
participe à l’association Effectuer mais pas réciproquement.
101
Notions complémentaires
Modélisation du temps
l Modélisation de propriétés à valeurs calendaires
l Date de naissance, date de livraison…sont représentées dans un schéma par des propriétés
DATE
FACTURE
FACTURE
1,1
échoir
0,n
NuméroFacture
NuméroFacture
Date
Date échéance
déconseillé
préférable
HISTO-‐‑SALAIRE
EMPLOYE
0,n
A_abtenu
1,1
Num Employé salaire JJ MM AA
l Historisation d’une entité ou d’association
l Conserver l’ensemble des valeurs antérieures de toutes les propriétés de l’entité ou de l’association
EMPLOYE (H)
Num Employé
Nom Employé
103
Adresse
Notions complémentaires
Identification relative
l Un identifiant relatif est utilisé pour une entité dont l’existence dépend totalement
d’une autre entité
CHAMBRE
HOTEL
NumChambre
Num Hotel 1,n
Comporte
1,1
Surface Entité faible
Catégorie
Type
Adresse
Nbr lits
104
Modélisation Logique
de Données Relationnelle
105
Modélisation Logique de Données
l La modélisation logique des données est une représentation des données,
issue de la modélisation conceptuelle des données.
l Elle est exprimée dans un formalisme général et compatible avec l’état de
l’art technique, et tient compte des aspects coût/performance liés aux
traitements.
l L’élaboration du modèle logique de données (MLD) consiste à :
l Transformer le MCD en un MLD exprimé dans un formalisme logique adapté au
SGBD envisagé
l Quantifier en volume le modèle logique
l Valoriser l’activité générée par les modèles externes associés aux traitements
l Effectuer une optimisation générale
106
Modèles de Données
l Plusieurs modèles (ou formalismes) théoriques de bases de données sont
disponibles pour représenter le MLD :
107
Modèles de Données
Modèle hiérarchique
l Les données sont organisées selon une arborescence
l Concepts
l Nœuds de l’arbre : entités
l Chemins entre les nœuds : liens entre les objets
l Les liens sont exclusivement de type 1:N
108
Modèles de Données
Modèle réseau
l Concepts
l Les articles : définition des entités
l Les ensembles : association entre un article propriétaire et n articles membres
l Un modèle réseau peut être représenté par un graphe des occurrences :
l Les nœuds : articles
l Les arcs : ensembles
l Les arcs ont les noms des ensembles et sont orientés du propriétaire vers les membres.
l Le modèle privilégie les liens 1:N et permet une représentation symétrique des liens N:M
109
Modèles de Données
Modèle relationnel
l Concepts
l Tables : sous-‐‑ensemble du produit cartésien de plusieurs domaines
l Chaque élément de la table est appelé n-‐‑uplet ou tuple
l Chaque tuple est composé de plusieurs atributs
110
Modèles de Données
l Concepts
l Les objets : structures et méthodes
l Les classes : description de schéma, collection d’objets
l Identité d’objet
l Héritage
111
Modèles Logique de Données Relationnel
l Défini par E.F. Codd en 1970 à IBM
l Bases théoriques
l Concepts issus de la théorie des ensembles
l Algèbre relationnelle perme[ant de définir une collection de relations
l Notions fondamentales
l Domaines
l Relations
l A[ributs
l Clés primaires et clés étrangères
l Tuples (ou n-‐‑uplet)
112
Modèle Logique de Données Relationnel
l Un domaine est un ensemble de valeurs caractérisé par un nom (entiers, dates, etc)
l Une table (ou relation) est un sous-‐‑ensemble du produit cartésien de plusieurs
domaines
l Les colonnes sont les a^ributs et les lignes sont les tuples
l L’ordre des colonnes est sans importance
l Un a[ribut prend ses valeurs dans un domaine
l Plusieurs colonnes peuvent appartenir à un même domaine
l On associe un nom à chaque colonne
Exemple
113
Modèle Logique de Données Relationnel
Clé primaire
l Un ou plusieurs a[ributs perme[ent d’identifier de façon unique chaque tuple
de la table. Il s’agit de la clé primaire
l La clé primaire d’une table est l’ensemble minimal d’a[ributs dont la
connaissance des valeurs permet d’identifier un tuple unique de la table
considérée
l Tout a[ribut participant à la clé primaire est non NULL (NULL = valeur indéterminée)
l La valeur de la clé primaire d’une ligne ne devrait pas changer au cours du temps
l La clé primaire est dite simple si elle est constituée d’un seul a[ribut et composée dans le cas
contraire
114
Modèle Logique de Données Relationnel
Clé étrangère
l Une clé étrangère est un sous groupe d’a[ributs qui doit apparaitre comme clé dans une
autre table
l Une même table peut avoir plusieurs clés étrangères mais une seule clé primaire
(éventuellement composée de plusieurs colonnes)
l Une clé étrangère peut être composée (c’est le cas si la clé primaire référencée est composée)
l Implicitement chaque colonne qui compose une clé primaire ne peut pas recevoir la valeur
vide (NULL interdit)
115
Règles de passage d’un MCD à un MLDR
l Notations
l On dit qu’une association binaire (entre deux entités ou réflexive) est de type :
l 1,1 (un à un) si aucune des 2 cardinalités maximales n’est n
l 1,n (un à plusieurs) si une des 2 cardinalités maximales est n
l n,m (plusieurs à plusieurs) si les 2 cardinalités maximales sont n
116
Règles de passage d’un MCD à un MLDR
Règle 1
l Toute entité devient une table dans laquelle les propriétés deviennent les colonnes.
l L’identifiant de l’entité constitue alors la clé primaire de la table.
Règle 2
l Une association binaire de type 1,n disparaît, au profit d’une clé étrangère dans la table coté
0,1 ou 1,1 qui référence la clé primaire de l’autre table. Ce[e clé étrangère ne peut pas
recevoir la valeur vide si la cardinalité est 1,1
117
Règles de passage d’un MCD à un MLDR
Règle 3
l Une association binaire de type n,m devient une table supplémentaire (table de jonction)
dont la clé primaire est composée des deux clés étrangères.
118
Règles de passage d’un MCD à un MLDR
Règle 4
l Une association binaire de type 1,1 est traduite comme une association binaire de type 1,n sauf
que la clé étrangère se voit imposer une contrainte d’unicité (ce[e contrainte d’unicité impose à
la colonne correspondante de ne prendre que des valeurs distinctes).
119
Règles de passage d’un MCD à un MLDR
Règle 5
l Une association non binaire est traduite par une table supplémentaire dont la clé primaire est
composée d’autant de clés étrangères que d’entités en association. Les attributs de l’association
deviennent les colonnes de cette nouvelle table.
120
Passage d’un MCD à un MLDR
Association réflexive
l Lorsqu’une association est réflexive (*,n)-‐‑(*,1), on duplique la clé de la relation avec un nom
différent.
EMPLOYE
1,1
EMPLOYE
Matricule
Matricule
Est-‐‑ Nom
Nom
chef Prénom
Prénom
Date embauche
Date embauche
0,n
#Matricule_chef
l Lorsqu’une association est réflexive (*,n)-‐‑(*,n), on créé une relation de lien ayant comme clé
une clé composée de deux fois l’identifiant de l’entité.
TRAVAIL
0,n
TRAVAIL
DECOMPOSE
Num travail Num travail Num travail
décomposé
Numtravailensemble
Désignation
Désignation
Durée
Durée
0,n
121
Passage d’un MCD à un MLDR
Spécialisation
l Solution 1 : On exprime les sous types par des relations spécifiques,
correspondant à des associations (0,1) – (1,1)
l Solution 2 : On duplique la totalité du contenu du sur-‐‑type dans les sous
types associés
l Solution 3 : On duplique la totalité du contenu du sur-‐‑type dans les sous
types associés et on supprime le sur-‐‑type
l Solution 4 : On transfère la totalité des sous types dans la table
correspondant au sur-‐‑type
Généralisation
l Les sous types ont leurs propres identifiants.
l Seules les transformations des solutions 1 et 2 (de la spécialisation) sont possibles
122
Règles de passage d’un MCD à un MLDR
Exemple : voir tableau
123
Modélisation Physique
de Données
124
Modélisation Physique des données
l Il s’agit de la formalisation opérationnelle des données
l Spécifier comment seront réalisés les éléments du système
l Modèle Physique des Données
Base de données relationnelles
l Une bases de données relationnelles est un ensemble de relations
125
Modélisation Physique des données
l La représentation standard d’une base de données relationnelle est le mode
formel :
l Exemple
FILM(NoIdentification, NoDistributeur, Titre, AnnéeProduction, Durée, Producteur,Réalisateur, Genre)
ACTEUR-‐‑FILM(NomActeur, NoIdentification)
DISTRIBUTEUR(NoDistributeur, Nom, Adresse, Rachat)
CASSETTE(NoSérie, NoIdentification, Format)
CASSETTE-‐‑LOUÉE(NoSérie, NoBon, DateRetour)
BON-‐‑LOCATION(NoBon, NoClient, DateLocation)
CLIENT(NoMembre, Nom, Adresse, NoTél, NoCarteCrédit, MontantDépôt)
l Une dernière étape avant l’implémentation perme[ra d’optimiser la base de
données : la normalisation
126
Exemple d’anomalies sur un modèle relationnel
127
Normalisation et Décomposition
Normalisation
l L'ʹétude de la normalisation des relations obtenues a pour objectif
de vérifier la non redondance de données dans notre système
d'ʹinformations, et ainsi éviter certaines anomalies de stockage
dans la future implantation d'ʹune base de données.
l Plusieurs formes normales (FN) existent :
l 1FN
l 2FN
l 3FN
l FN de Boyce-‐‑Codd
128
Formes normales
129
Formes normales
130
Formes normales
l Il s’agit donc d’éliminer les dépendances transitives au sein d’une relation. La
démarche est la suivante :
l Conserver dans la relation initiale les a[ributs dépendant directement de la clé
l Regrouper dans une relation les a[ributs dépendant transitivement. L’a[ribut de transition
reste dupliqué dans la relation initiale, et devient la clé primaire de la nouvelle relation
131
Formes normales
x x x x
x x x x
x x x
x x x x
x
x x
133
Formes normales
l Les trois premières formes normales sont les plus utilisées. Le processus de
normalisation cherche le plus souvent à obtenir des relations en troisième
forme normale.
l Il existe certes des processus automatisés qui vont au-‐‑delà et produisent des
relations encore plus « pures » (avec 4FN et 5FN).
l Le processus de normalisation fait intervenir des mécanismes qui agissent sur
un ensemble réduit de dépendances. Ce[e réduction est obtenue par
dérivation, par application de règles de transformation.
l PRINCIPE : on enlève toute dépendance que l’on peut retrouver en
appliquant une série de règles de dérivation.
l CONTRAINTE : on garde toute dépendance qui permet de retrouver une
dépendance qui a été enlevée en accord avec le principe précédent.
134
Approche de décomposition
135
Algorithme de décomposition
Exemple
l Voir tableau
136
Quelques opérateurs de manipulation des données
l L'ʹUNION de deux relations (définies sur les mêmes domaines) fournit une nouvelle relation qui
contient tous les n-‐‑uplets des deux relations initiales.
l L'ʹINTERSECTION de deux relations (ayant mêmes domaines) fournit une nouvelle relation qui
contient les n-‐‑uplets communs aux deux relations initiales.
l La DIFFERENCE de deux relations (ayant mêmes domaines) fournit une nouvelle relation qui
contient les n-‐‑uplets de la 1ère qui ne se trouvent pas dans la 2ème.
l La PROJECTION d'ʹune relation (opérateur unaire) fournit une nouvelle relation définie pour les
seuls a[ributs demandés.
l La SELECTION d'ʹune relation (opérateur unaire) fournit une nouvelle relation restreinte aux n-‐‑
uplets qui respectent une proposition logique formulée à l'ʹaide d'ʹopérateurs de comparaison et /
ou d'ʹopérateurs logiques.
l La JOINTURE de deux relations (ayant un a[ribut commun) fournit une nouvelle relation
concaténant deux à deux les n-‐‑uplets des deux relations initiales ayant même valeur pour
l'ʹa[ribut commun.
137
Rétro-‐‑Conception
138
Pourquoi la rétro-‐‑conception
l But
l Passer d’un schéma relationnel à un schéma Entité-‐‑Association équivalent
l Pourquoi ?
l Analyse n’a pas été faite ou a été perdue
l Comment ?
l Appliquer les étapes de transformation « à l’envers »
l Remarque
l Ne fournit pas une solution unique (perte d’information sur le schéma
relationnel par rapport au schéma E/A)
139
Principes de la rétro-‐‑conception
140
Modélisation Conceptuelle
de Communication
141
Modèle conceptuel de communication
l La première étape de ce modèle est d'ʹarriver à isoler le système.
l Il s'ʹagit donc de définir le système et les éléments externes avec lesquels il échange des flux
d'ʹinformation. Ces éléments extérieurs sont appelés acteurs externes.
l La seconde étape consiste à découper l'ʹorganisation en entités appelées acteurs internes.
l La dernière étape est l'ʹanalyse des flux d'ʹinformation, c'ʹest-‐‑à-‐‑dire la définition des processus.
142
Acteurs
l Un acteur est représenté par un cercle libellé par le nom de l’acteur
l L’acteur représente une unité active intervenant dans le
fonctionnement d’un système opérant.
l Il peut être stimulé par des flux d’information
l Il peut transformer et éme[re des flux d’information
l Un acteur « fait quelque chose », il est actif
l Exemple
l Service comptabilité, Guichet ...
l Un acteur est un rôle plutôt qu’une personne physique
l Exemple
l « Direction » et pas « Jean-‐‑Claude »
l Il peut être pertinent de modéliser séparément deux fonctions assumées
par une même personne physique
l On distingue les acteurs internes et externes
143
Flux d’information
l Un flux d’information est représenté par une flèche entre deux
acteurs, étiquetée par le nom du flux
l Echange d’informations entre deux acteurs
l Exemple
l documents, appels téléphoniques, données informatiques
144
Acteurs externes
l Eléments externes avec lesquels le système échange des flux
d’information
l Exemple
l clients, fournisseurs...
145
Acteurs internes
146
Modélisation Conceptuelle
des Traitements
147
Modèle conceptuel de traitement (MCT)
149
Modèle conceptuel de traitement
150
Modèle conceptuel de traitement
151
Modèle conceptuel de traitement
Exemple
152
Modèle conceptuel de traitement
153
Modèle conceptuel de traitement
Principe général
154
Modèle conceptuel de traitement
l Le MCT exprime ce qu’il faut faire, mais n’indique pas qui doit le
faire ni quand le faire ni où le faire (niveau organisationnel)
l Le MCT traduit les règles de gestion du domaine étudié
l Les principaux concepts utilisés sont :
l L’événement / Le résultat
l L’Opération -‐‑ La synchronisation
l Le processus
l L’utilisation d’un formalisme graphique
155
Concepts et règles de modélisation
l Le domaine
l L’acteur
l L’événement / Le résultat-‐‑message
l L’opération
l La synchronisation
l Les conditions d'ʹémission
l Le processus
156
Le domaine
l A chaque finalité de l’entreprise est associé un domaine d’activité
l la gestion commerciale, la gestion de la production, la gestion des ressources humaines…
l Chaque domaine d’activité est décomposée en plusieurs fonctions
l la gestion des ressources humaines :
l la paie des personnels ou le déroulement de carrière
l On représente le domaine d’activité par un diagramme de flux
l Un flux est la représentation de l’échange d’informations entre deux activités, ou entre une
activité et un partenaire extérieur à l’entreprise
157
Le domaine
158
L’acteur
159
L’évènement
l Les flux reçus et émis par le domaine sont modélisés par des évènements
l Un événement est la représentation d’un fait nouveau pour le S.I.
l C’est un déclencheur d’une réaction du S.I.
l Un évènement est accompagné d’un message, qui correspond à l’ensemble
d’informations associées au fait nouveau
160
L’évènement
événement
Il y a une facture qui vient
E1 E2 d’arriver
E3
a b c
facture
Maison PHILDEX Nantes, le 18 mai 2003
OPERXY FACTURE
161
L’évènement
l Dans un MCT, on ne représente que des types d’événement
l On distingue :
l les évènements externes, les évènements internes et les évènements temporels
l Un évènement temporel représente des échéances (fin de mois, chaque
jour...)
l Un évènement externe provient de l’extérieur du champ de l’étude
(domaine)
l Contenu du message : uniquement des informations extérieures
162
L’évènement
l Un évènement interne est généré par le traitement du domaine
l Deux cas possibles :
l Vers l’extérieur du domaine
l Vers une autre opération (chaînage interne)
l Contenu du message : enrichi par la base d’information du domaine
externe
OPERXY
OPERYZ
interne
163
L’opération
l L’opération décrit le comportement du domaine étudié et de son
S.I. par rapport à la survenance d’événements
l Elle est déclenchée par la survenance des occurrences
d’événements, ou de plusieurs événements et/ou des états
préalables à l’opération
l L’exécution de l’opération comprend l’ensemble des activités (ou
fonctions ou actions) que le domaine effectue à partir des
informations fournies par l’événement et de celles déjà connues
dans la mémoire du SI
l L’opération est ininterruptible
l Elle se déroule sans a[ente d’aucun nouveau événement
164
L’opération
Exemple
165
Le résultat
l Le résultat est un évènement émis en sortie d’une opération
l Il s’agit donc d’un évènement interne, qui peut éventuellement participer
au déclenchement d’une opération ultérieure
l Le résultat est un message sortant du domaine en direction d’un
acteur externe ou d’un domaine connexe
166
Le synchronisation
167
Conditions d’émission
168
Le processus
169
La démarche de construction d’un MCT
Exemple
l Cas de « la Quincaillerie de la gare »
l Identification des acteurs
l Les acteurs internes : Magasin, Service des achats
l Les acteurs externes : Fournisseur, Comptabilité
l Identification des flux échangés entre les acteurs
171
La démarche de construction d’un MCT
172
La démarche de construction d’un MCT
173
La démarche de construction d’un MCT
174
Vérification du MCT
l Un acteur émet au moins un événement, ou reçoit au moins un
résultat
l Un événement externe provient d’au moins un acteur
l Un résultat provient d’au moins une opération
l Tout résultat a au moins une destination : un acteur ou une
opération
175
Validation du MCT
176
Affinage du MCT
177
Spécification du MCT
178
Spécification du MCT
179
Modélisation Organisationnelle
des Traitements
180
Modèle Organisationnel des Traitements (MOT)
182
Concepts de base
l Un poste de travail est une entité physique comprenant des ressources sur un
lieu donné.
l Les ressources d’un poste de travail sont les moyens matériels et humains
dont le poste doit être muni pour qu’une tâche puisse y être exécutée.
Ce sont essentiellement :
l les intervenant
l les moyens d’entrée et de sortie informatiques
l les moyens de traitement des données (ordinateurs, micro, etc. …)
l les logiciels
l les ensembles de données stockées utilisées
l Une procédure (ou procédure fonctionnelle, PF) est un ensemble logique de
tâches exécutées consécutivement par un poste de travail . Elle est
ininterruptible
l Une tâche est une unité élémentaire de traitement. Elle résulte de la décomposition
organisationnelle de l'ʹopération conceptuelle. Elle est effectuée par un poste de travail.
183
Concepts de base
l La périodicité (ou fréquence) est la période d’exécution d’une tâche sur un
poste de travail. Ce[e indication répond à la question QUAND ?
l La périodicité définit l’instant (aléatoire, périodique régulier, périodique irrégulier, plage de
temps, calendaire, etc.…) de déclenchement d’une tâche.
l Les acteurs (ou intervenants) sont les personnes exécutant une procédure et
faisant partie d’un poste de travail.
l Le degré d’automatisation est l’information qui décrit la nature de la tâche.
L'ʹexécution d'ʹune tâche utilise des ressources humaines et informatiques. On
distingue, pour exécuter une tâche, la manière :
l manuelle : le traitement est réalisé par une ressource humaine
l conversationnelle : l'ʹexécution de la tâche est réalisée par un dialogue entre l'ʹhomme et la
machine grâce à une interface homme-‐‑machine (IHM). On parle aussi de tâche interactive ou
en temps réel
l automatique : l'ʹexécution de la tâche est réalisée grâce à l'ʹinformatique seule par une procédure
automatisée et autonome. On parle de procédure en temps différé ou de procédure batch
184
Correspondance entre MCT et MOT
B
C
A
B
C
B ou C
B ou C
Opération 1
• Action 1
A
D
PF
• Action 2
A et D
Opération 2
Résultat
Résultat
Niveau Conceptuel Niveau Organisationnel
185
Correspondance entre MCT et MOT
Composition d’une opération en plusieurs procédures
PF1
Opération 1
PF2
187
Démarche de passage du MCT au MOT
l On étudie pour toutes les actions d’une opération du MCT :
l Lieu du traitement : si plusieurs lieux existent, l’opération devra être
découpée en autant de procédures
l Chronologie : si des actions ne peuvent se dérouler consécutivement, il y
aura lieu de faire plusieurs procédures
l Nature ou type : différée, manuelle, temps réel
188
Etapes de construction d’un MOT
189
Etapes de construction d’un MOT
l Exemple
l L'ʹopération Ouvrir_dossier peut être décomposée en les procédures
suivantes :
l vérifier la déclaration (assuré connu, circonstances bien décrites ...)
l l'ʹignorer ou lui affecter un numéro de dossier
l enregistrer les informations nécessaires dans la base
l désigner un expert pour le nouveau dossier
l transme[re le dossier à l'ʹexpert
190
Etapes de construction d’un MOT
191
Etapes de construction d’un MOT
192
Etapes de construction d’un MOT
193
Etapes de construction d’un MOT
l Il est intéressant, pour la compréhension du MOT, d'ʹindiquer le
support du flux d'ʹinformations ou de l'ʹévénement mentionné :
l Pour les tâches issues de procédures TR (temps réel), il faut décrire des
écrans
l Pour les tâches éditant des états, décrire les maque[es d’états
l Pour les tâches automatique, il faut donner les segments de données
accédés en consultation, modification, ajout ou suppression et préciser les
critères d’accès.
l Ce[e étape est formalisée par une fiche descriptive pour chaque
PF.
l Les fiches descriptives peuvent être aussi créées pour les postes
de travail.
195
Etapes de construction d’un MOT
l Exemple d’une fiche descriptive d’un PF
n° procédure : PF6
Nature : TR
l Le MOT cerne l'ʹactivité de chaque poste de travail (informatique ou non), et
de chaque service, en tenant compte du "ʺplanning"ʺ, du type de ressources
(manuel, automatisé), du type de support (document écrit, magnétique etc.)
l Ce[e représentation est donc détaillée et très concrète, et les symboles
graphiques utilisés peuvent être influencés par le contexte.
l Les fiches descriptives qui doivent accompagner chaque PF détaillent les
règles de synchronisation et d'ʹémission. Elles constituent donc une première
ébauche des algorithmes essentiels pour les PF appelées à être informatisées
197
Inscription à un établissement Universitaire : Exercice MOT
ou
Graphe de Précédence
l Les candidats admissibles apportent leur « collante » au Avis
secrétariat qui enregistre leur réussite au bac et leur donne Evénements temporels d ’admission
définitive
une demande d ’inscription portant le même numéro que le D1 : date début période dépôt dossier
D2 : date fin période dépôt dossier
dossier.
D3 : date clôture inscriptions
l Les candidats doivent alors payer leurs droits à la caisse avis demande
d ’inscription d ’inscription
de l ’établissement et y déposer leur demande d ’inscription
envoyé déposée
correctement remplie. Leur inscription est alors définitive
Dossier
Date de
déposé
Exercice MOT :
début
Inscription Universitaire
et
Examen dossiers
avis
accepté
admissibilité
date
collante
TJ
clôture
refusé
bac bac
et
dossier
refusé
date
Admission
refus
définitive
notifié
toujours
avis admission
définitive
demande
Date de
inscription
clôture
inscription
et
et
clôture
inscription
inscriptions
toujours
toujours
avis
candidat
d'ʹ inscription
forclos