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Secrétariat du Partenariat
- La Finance au Service de l’Afrique -
Le Niger dispose de ressources minières substantielles, et notamment d’uranium et d’or, et les activités
d’exploration de pétrole en cours donnent jusque-là des résultats prometteurs. Le secteur de l’uranium prend de
plus en plus d’importance, depuis que des sociétés françaises et chinoises ont commencé à investir et se sont
engagées à mettre en valeur de nouveaux sites miniers. Toutefois, les avantages de l’investissement étranger ne
bénéficient pas encore à l’ensemble de la population, et la gestion des déchets radioactifs demeure une
préoccupation non encore apaisée.
La croissance a atteint en moyenne 6 % entre 2005 et 2008, mais elle a reculé en 2009, à la suite de
l’effondrement des cours du pétrole et des produits agricoles. Cependant, la croissance devrait amorcer une
reprise pour s’établir à 5 % en 2010.
Le système financier du Niger demeure faible et fragmenté. Le nombre d’instruments financiers disponibles est
limité, et le manque d’accès aux financements entrave l’activité économique qui perd de ce fait son dynamisme.
Comme dans la plupart des pays africains à faible revenu, le secteur bancaire du Niger est l’objet d’une forte
concentration et domine le secteur financier. Les quatre principales banques commerciales du pays contrôlent,
ensemble, environ 90 % de tous les actifs du secteur financier. Le ratio dépôts/PIB est l’un des plus faibles de
l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Les activités des marchés des capitaux sont très limitées au Niger. Les activités boursières sont conduites par
l’intermédiaire de la bourse régionale de la CEDEAO, qui est basée en Côte d’Ivoire et qui dispose d’une très
petite succursale au Niger.
L’accès aux financements est limité, une proportion de moins de 5 % de la population utilisant les produits
financiers, sous une forme ou une autre. Au Niger, 16 adultes seulement sur 1 000 sont titulaires d’un compte
bancaire, soit l’un des plus faibles ratios à l’échelle internationale. D’énormes commissions bancaires, pouvant
atteindre 30 % du revenu mensuel moyen, expliquent le faible niveau de ce ratio. Dans ses efforts pour améliorer
l’accès aux financements, le Gouvernement a créé l’Agence de régulation du secteur de la microfinance, avec
pour mandat de contrôler et de renforcer le secteur.
Le Niger est membre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et partage la
monnaie commune de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Les transferts officiels de fonds jouent un rôle mineur dans l’économie du Niger. Il ressort des estimations pour
2008 que les envois de fonds annuels par les travailleurs migrants représentaient approximativement 1 % du PIB.
Sources
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Niger: Présentation du secteur financier: MFW4A :: Country Focus http://www.mfw4a.org/fr/niger/niger-presentation-du-secteur-financier...
Afin de garantir la cohérence statistique et dans le but de faciliter les comparaisons, les indicateurs de
développement du secteur financier sont extrapolés d'un nombre limité de sources (BAD, FMI, OCDE, BM). Une
méthodologie de collecte de données commune a été appliquée à tous les pays examinés. Pour des données
supplémentaires provenant d’autres sources, veuillez vous référer à la section Documents.
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