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https://www.france24.com/fr/20181003-france-comportements-sexuels-sexualite-change-janine-
mossuz-lavau-metoo

Résumé:

Cet article examine le changement significatif dans la sexualité en France.

Spécifiquement, selon la sociologue Janine Mossuz-Lavau, elle pense qu’il y a un grand

changement dans les conversations quand les personnes de parler du sexualité. Avant, Janine

dit, des personnes n'étaient pas aussi ouverts parce que plus des sujets de sexualité étaient

tabous. Toutefois, maintenant des personnes sont plus libres dans leurs discussions parce que

beaucoup des mouvements sociaux ont ouvert les esprits de France. Donc maintenant quand

Janine demande des personnes sur comment ils ont découvert leur sexualité pendant enfance,

ils parlent plus qu’avant. Un exemple d’un mouvement responsable pour ce changement est le

mouvement de #MeToo ou #BalanceTonPorc. Ce mouvement a mis fin du silence sur les abus

sexuels. Aussi, cet article discute le changement avec les femmes et leur sexualité. Les femmes

se sentent plus libres et ont un voix ​pour décider de ce qui est important dans les relations

sexuelles.

Mon Avis:

Avant, je pensais qu’en France, les personnes étaient toujours ouverts sur leur sexualité.

N​éanmoins, maintenant je comprends que ces mouvements sociaux étaient très importants

pour promouvoir les conversations plus libres du sexualit​é​. Je pense que si nous discutons plus

sur le sujet du sexualit​é​, puis nous ​aurions une relation plus saine avec notre corps et avec

notre culture sexuelle. De ce fait, ​à​ m


​ on avis, les discussions ouvertes sont essentielles pour le

développement d’un culture sexuelle.


En France, "les comportements 
sexuels ont changé" 
La sexualité en France a-t-elle pris un nouveau virage depuis le 
début des années 2000 ? Oui, répond la sociologue Janine 
Mossuz-Lavau, qui publie une "Vie sexuelle en France", dix-sept 
ans après son premier ouvrage sur la question. 
Depuis deux décennies, la ​directrice de recherche CNRS au Cevipof Janine Mossuz-Lavau​ scrute 
l’intimité des Français d’un point de vue sociologique. Elle raconte les résultats de ses recherches 
les plus récentes dans une nouvelle édition de "​La Vie sexuelle en France​" (Éd. de la Martinière), 
écrite dix-sept années après un premier ouvrage sur la question. 

"J’avais envie de voir si les choses avaient évolué en 17 ans”, explique-t-elle à France 24. 
“Effectivement, les ​comportements sexuels​ ont changé. Je ne peux pas en être sûre à 100 %, 
puisque je n’ai fait que parler avec mes sujets pendant des heures, et je ne me suis pas invitée dans 
leur chambre à coucher. Mais oui, il apparaît que les personnes sont plus libres dans leur 
comportement." 

Surtout, la parole est plus libre qu’avant. "Il y a un changement notable dans la façon qu’ont les 
personnes de parler de sexualité. Elles sont beaucoup plus ouvertes à la discussion sur le sujet. Il y a 
dix-sept ans, je devais poser des questions précises, évoquer des pratiques intimes avant que la 
discussion ne s’engage. Maintenant, les gens soulèvent le sujet beaucoup plus spontanément", 
constate Janine Mossuz-Lavau. 

Sa méthode de travail : partir de l’enfance, là où la première conscience d’une intimité personnelle se 
façonne. "J’ai une méthodologie de l’histoire de vie qui consiste à demander aux gens comment ils 
ont découvert la sexualité pendant l’enfance – même si ce n’est pas le terme qu’ils auraient utilisé 
quand ils étaient enfant. Comme c’est quelque chose qui s’est passé il y a longtemps, ils me 
racontent tout." 
La sociologue note que le mouvement #MeToo et #BalanceTonPorc ont fait sauter le verrou du 
silence sur les abus sexuels. "Je n’ai pas été surprise par ces mouvements de libération de la 
parole", dit-elle. Les souvenirs douloureux des expériences traumatisantes ont refait surface dans la 
mémoire collective et individuelle. 

Les femmes et leur corps 

Autre changement : la banalisation des pratiques orales, telles que le cunnilingus et la fellation, et la 
remise en question de la pénétration comme l’ultime aboutissement d’une relation sexuelle​. La prise 
en main par les femmes de leur propre sexualité passe par une parole libre sur la masturbation et 
sur la "première fois". "Une histoire qui m’a fait beaucoup rire, c’est celle d’une jeune femme qui, 
comme beaucoup d’autres avec qui j’ai parlé, m’a dit qu’elle avait planifié sa première fois… Elle 
l’avait programmée avec un ‘vieux’ de 35 ans qu’elle connaissait, mais dont elle n’était pas du tout 
amoureuse. L’expérience s'est très bien passée, elle était très à l’aise, très rassurée. J’ai ri quand elle 
m’a raconté qu’elle avait 'enlevé [sa] propre culotte'." 

Un dernier tabou demeure cependant. Ce n’est pas tant d’évoquer des pratiques sexuelles ou des 
rencontres sur Internet qui fasse honte. Non, le dernier tabou est celui de l’absence de sexualité. 
"C’est ce qui arrive aux couples qui sont ensemble depuis longtemps, qui vont peut-être passer leurs 
vies ensemble, les jeunes comme les vieux, et qui n’ont plus de relations sexuelles. Ça arrive 
souvent, mais on n'en entend jamais parler." 

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