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L’interaction gravitationnelle

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1. La gravitation terrestre
1.1. Le champ de pesanteur
1.1.1. La Terre est plus aplatie aux pôles. Cet aplatissement est dû à la rotation de
la Terre sur elle-même et à la force centrifuge qui en résulte.
Le champ de gravitation est plus faible à l’équateur ; à l’équateur un point
de la surface étant plus loin du centre, les masses en sont en moyenne plus
éloignées et créent une attraction légèrement plus faible.
1.1.2. Par application du théorème de Gauss :


→ G M m→
Fg = − N 2 T −
er
RT

donc


→ G M →
g0 = − N 2 T −
er
RT

avec −→
er le vecteur unitaire des coordonnées sphériques dirigé du centre de la
Terre au point considéré.
2π 2π
1.1.3. A.N. : ωT = = = 7, 27 × 10−5 rad.s−1
T 24 × 3600
1.1.4. Influence du caractère non galiléen du référentiel terrestre :
1.1.4.a. Le référentiel géocentrique est le référentiel en translation par rapport au
référentiel de Kepler et dont l’origine est confondue avec le centre de la
Terre.
1.1.4.b. Dans le référentiel géocentrique, le point M décrit un cercle de rayon
r = R T × cos (λ) le long d’un parallèle terrestre (Cf. schéma ci-dessous).
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1.1.4.c.
v = ( R T cos λ) ωT −

→ →
u 2



a = − ( R T cos λ) ωT2 −

u 1
C ORRIGÉ 2 2012B

R T cosλ

H M
u2
λ M
H u1
O



1.1.4.d. L’expression générale de la force centrifuge est Fie = −m−

ae , c’est à dire
dans ce cas particulier :


Fie = mR T ωT2 cos λ−

u 1

Pour une latitude française λ ' 45◦ ,



A.N. Fie ' 6, 4 × 106 × (7, 27 × 10−5 )2 / 2 ' 0, 02 N
Il ne faut pas oublier que M est soumis à la force gravitationnelle attrac-
tive d’intensité nettement plus importante (10 N pour une masse de 1 kg)
que la force centrifuge.
1.1.4.e. On s’intéresse à l’écart α entre la verticale (direction donnée par le fil à
plomb) et la direction donnée par le champ de gravitation.
verticale z’

M
H ω 2 HM
−GM T u
TM
R T2 g
α x’
λ

T
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gx0 = ωT2 R T cos λ sin λ


 


g = G M G M 
gz0 = ωT2 R T cos2 λ − N 2 T ' − N 2 T
RT RT
Ce qui donne pour l’angle α :

ω 2 R T cos λ sin λ

g 0
tan α = x = T
gz 0 g0
2012B 3 C ORRIGÉ

On évalue alors l’angle α via sa tangente pour une latitude de 45° :

α ' 1, 7 × 10−3 rad ' 0, 1◦


1.1.4.f. La force supplémentaire est la force d’inertie de Coriolis. Elle se mani-
feste dans des expériences historiques : déviation vers l’est, pendule de
Foucault, comme dans des situations courantes : sens de rotation des
masses d’air dans l’atmosphère.

1.2. S’échapper de la surface de la Terre


1.2.1. On considère la conservation de l’énergie mécanique entre l’état initial (par-
ticule à la surface terrestre lancée avec la vitesse vl ) et l’état final (particule à
l’infini sans vitesse) :
1 2 G N MT m
EM = mv − =0
2 l RT
donc s
2G N M T
= 2g0 R T = 11, 2 km.s−1
p
vl =
RT
1.2.2. Du fait de l’identité « masse grave » / « masse inertielle », vl ne dépend
pas de la masse de l’objet ; il n’en serait pas de même si l’on tenait compte des
frottements dans l’atmosphère terrestre.
1.2.3. C’est bien la présence de la force gravitationnelle qui explique la trajectoire
de la station spatiale autour de la Terre, la station est donc bien soumise à
l’attraction terrestre. L’astronaute et la station spatiale situés au même point
subissent la même accélération et tombent de concert sur la Terre, ce qui crée
pour l’astronaute l’effet d’apesanteur.
1.2.4. Trajectoires :
1.2.4.a. Il faut supposer que la masse de la Terre est très supérieure à celle du
satellite ce qui est une hypothèse vérifiée avec une excellente approxi-
mation.
1.2.4.b. Dans le référentiel géocentrique, le point M est soumis à la seule force de
gravitation exercée par la Terre sur l’objet :

d2 −

r G M m→
m−

a =m = − N 3T −
r
dt2 r
1.2.4.c. La force étant centrale, le théorème du moment cinétique assure que −

σ,
le moment cinétique, est une constante du mouvement.

→ −
→ −
→ −

Comme L = L est une constante, que − →r . L = 0 et −

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0 v . L = 0 : le
mouvement a nécessairement lieu dans le plan contenant le centre de la

→ −
→ − →
Terre et perpendiculaire à L (à condition que L 6= 0 ).
1.2.4.d. −
→v = ṙ −

er + r θ̇ −

eθ et −
→a = r̈ − r θ̇ 2 −→
er + r θ̈ + 2ṙ θ̇ −→
 
eθ .
1.2.4.e. −→ −
L =→ r ∧−→
v = r− →er ∧ ṙ −→
er + r θ̇ −

eθ = r2 θ̇ −→

ez (1)


comme L est une constante, sa norme L = r2 θ̇ est aussi une constante.
C ORRIGÉ 4 2012B

1.2.4.f. La composante radiale de l’accélération vaut r̈ − r θ̇ 2 , on combine à l’équa-


tion du mouvement (1) pour obtenir :
G N MT
r̈ − r θ̇ 2 = −
r2
2
G N MT G M

L L
r̈ = r − = 3 − N2 T
r2 r2 r r
1.2.4.g. L’équation précédente peut se réécrire :
mL G N MT m d V (r )
mr̈ = − = f(r ) = −
r3 r2 dr
et donc pour l’énergie potentielle :
mL2 G M m
V (r ) = − N T
2r2 r
1.2.4.h. L’énergie mécanique est la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie
potentielle gravitationnelle :

 G M m  2 G M m
1  2 N T 1 2L
2 2
E = Ec + E p = m ṙ + r θ̇ − = m ṙ + r 4 − N T
2
2 r 2 r r

1 2 mL2 G M m 1
E= mṙ + 2 − N T = mṙ2 + V (r )
2 2r r 2
La seule force présente étant conservative, l’énergie mécanique se conserve.
1.2.4.i. On peut écrire l’énergie potentielle V (r ) :

G mMT 1 L2 G mMT L2 G N mMT  r0


  
V (r ) = − N + m 2 = N −1 = −1
r 2 r r 2G N M T r r r

L2
avec r0 = qui vérifie V (r0 ) = 0.
2G N M T
Étude de la fonction 
G N mMT

dV 2r0
= 1− ; la fonction admet un minimum pour r =
dr r2 r
2r0 .
Représentation graphique

r min
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3
Em
E p,ef f (r)

r min
2r 0 r max r

2
Em
1
Em
2012B 5 C ORRIGÉ

États liés
– Si E = E1m , il y a une seule position radiale accessible r = 2r0 pour
laquelle V (2r0 ) = E et ṙ = 0, la particule tourne sur un cercle de rayon
2r0 .
– Si E = E2m avec Em 1 < E2 < 0, le mouvement est borné, la particule ne
m
peut s’échapper à l’infini et oscille radialement entre deux positions
extrêmes rmin et rmax points pour lesquels V (r ) = E et ṙ = 0 ; notons,
qu’en ces deux points, la particule n’est pas à l’arrêt car la vitesse or-
thoradiale n’est pas nulle ; la particule décrit une trajectoire elliptique.
États de diffusion
– Si E ≥ 0, le mouvement n’est pas borné, la particule possède une dis-
tance minimale d’approche et finit par s’éloigner à l’infini.
1.2.4.j. Posons k = G N mMT ; pour les positions limites ṙ = 0, ce qui impose :

k  r0 
V (r ) = −1 = E
r r
Er2 + kr − kr0 = 0
Les solutions de cette équation sont :
p r !
−k ± k2 + 4Ekr0 −k 4Er0
r= = 1± 1+
2E 2E k

On en déduit :

r ! r !
−k 4Er0 −k 4Er0
rmin = 1− 1+ et rmax = 1− 1+
2E k 2E k

k
Remarque : Notons que, pour une trajectoire elliptique (cf. étude graphique), − <
4r0
E < 0, ce qui assure la positivité des deux racines et leur existence.
GMT m 1 2
1.2.4.k. L = R T v0 sin α et E M = − + mv0 .
RT 2
π
On considère la situation réaliste d’un lancer pour lequel 0 ≤ α ≤ .
r 2
2G N M T
– Si v0 ≥ vl = :
RT
on sait que la particule s’échappe à l’infini quel que soit α ; le cas limite
est un peu particulier mais il faudra déjà un temps infini à la particule
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pour atteindrerl’infini donc elle ne risque pas de retomber sur Terre.


2G N M T
– Si v0 < vl = :
RT
la trajectoire est fermée et le mouvement périodique ; on cherche les
situations pour lesquelles il n’y a pas écrasement. Si α 6= π/2, il y aura
clairement collision avec la Terre. La seule solution à envisager est le
C ORRIGÉ 6 2012B

cas d’un lancer avec α = π/2. La trajectoire doit au minimum être un


GMT m
cercle de rayon R T , ce qui impose E M = − soit :
2R T
GMT
v20 ≥
RT
.

2. Les lois de la Gravitation


2.1. La gravitation universelle
2.1.a. Généralités
2.1.a. 1. Il y a quatre interactions fondamentales :
– La gravitation, l’interaction entre les masses ;
– l’interaction électromagnétique qui explique en particulier la cohésion de
l’atome ;
– l’interaction forte qui explique la stabilité des noyaux et en particulier l’at-
traction entre les nucléons ;
– l’interaction faible qui explique par exemple la radioactivité β.
2.1.a. 2. Elles ont vécu au XVIIesiècle.
2.1.a. 3. La masse « inerte » est la masse qui apparaît au premier membre de
la deuxième loi de Newton et qui caractérise l’inertie des corps ; la masse
pesante est l’équivalent de la charge électrique, c’est la masse qui apparaît
dans la loi d’attraction universelle entre deux corps massifs.
2.1.a. 4. En l’absence de frottement (par exemple sur la Lune ou dans un long
tube dans lequel on a fait le vide), deux corps différents mais de même masse
chutent à l’identique. On peut repenser à l’astronaute évoqué dans la pre-
mière partie de l’énoncé qui chute avec la navette.

2.1.b. Champ, potentiel et énergie gravitationnels



→ −

2.1.b. 1. F = m G .
2.1.b. 2. Analogie avec les équations du champ électrostatique :
−→ ρe −→ −→ − →
div E = et rot E = 0
ε0
avec ρe la charge volumique.
La différence essentielle vient du signe des charges ; les masses sont toujours
positives alors que les charges électriques peuvent être positives ou négatives.
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2.1.b. 3. Équations de la magnétostatique :


−
→ → −
− → −

div B = 0 et rot B = µ0 j


avec j le vecteur densité de courant.
Les équations ne sont pas équivalentes aux équations de la gravitation, en
particulier il n’existe pas de monopôle magnétique qui serait l’équivalent de
la masse.
2012B 7 C ORRIGÉ

−→ −
→ −→ −
→ −−→
2.1.b. 4. rot G = 0 donc il existe un potentiel Φ tel que G = −grad (Φ).
On reporte dans la première formule de l’équation (4) de l’énoncé pour en
déduire :
−→ −−→ 
div G = −div grad (Φ) = −∆Φ = −4π G N ρ

donc
∆Φ = 4π G N ρ
2.1.b. 5. Si la distance r est très grande devant la taille l de la distribution, alors à
l’ordre 0 en r/l, on peut poser PM ' OM = r et on en déduit :

G N Mtot
Φ( M) ' −
r
Vu de loin, tout se passe comme si la masse était concentrée sur l’origine et
on retrouve l’expression du potentiel créé par une masse ponctuelle située à
l’origine.
2.1.b. 6. Pour simplifier considérons le cas d’une distribution discrète de parti-
cules de masse mi situées en Pi .
−−→

→ G mPM
– la force subit par la particule s’écrit : f = −m∑ N i 3i
i
Pi M

→ −−→ G m
– elle prend aussi la forme : f = −m × gradΦ( M ) avec Φ( M) = −∑ N i
i
Pi M
Ceci prouve que cette forme dérive d’une énergie potentielle qui vaut :

e p ( M) = mΦ( M )

Travail nécessaire à fournir :


La particule étant amenée de façon infiniment lente, il y a équilibre à chaque

→ −
→ −
→ −

instant et f op = − f g avec f op la force exercée par l’opérateur et f g la force
gravitationnelle ressentie par la particule.
→−
− → →−
− → −−→ −→
δWop = f op . dl = − f g . dl = m × grad (Φ) . dl
Ce qui donne par intégration :

−−→ −

Z M
Wop = m grad (Φ) dl = mΦ( M ) = e p ( M )

La particule de masse m est attirée par les masses de la distribution, l’opé-


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rateur doit la retenir pour l’empêcher d’accélérer ce qui explique le caractère


négatif de l’expression. Dit autrement, il faudrait apporter de l’énergie pour
extraire la masse du puits de potentiel gravitationnelle et l’amener à l’infini
choisi comme le zéro de l’énergie potentielle.
2.1.b. 7. À chaque apport d’une masse δm en un potentiel gravitationnel Φ, le
travail a fourni vaut :

δ2 W = δm × Φ
C ORRIGÉ 8 2012B

Il faut cependant faire attention que le potentiel se crée en même temps que
l’on positionne les masses.
Le travail total à fournir pour effectuer une modification de la densité de
charge de δρ s’écrit :
Z
δW = Φ(r )δρ(r ) dv


ρ( r0 )
Z
Comme Φ(r ) = G N dv0 , on peut montrer en permutant deux
|−

r −− → r 0|
intégrales que :

Z Z
δW = Φ(r )δρ(r ) dv = ρ(r )δΦ(r ) dv
 Z 
1 1 1
Z Z
= (ρδΦ + Φδρ) dv = δ (ρΦ) dv = δ ρΦ dv
2 2 2

Et finalement pour la construction de la totalité de la distribution de charges :

1
Z
Ep = W = ρΦ dv
2
Le facteur 1/2 corrige le fait que l’on compte deux fois l’interaction de chaque
couple de masses.
Remarque : La démonstration ci-dessous s’inspire de "Électromagnétisme 2, Du-
nod Université, Bertin, Faroux, Renault".

2.1.c. Le théorème de Gauss pour la gravitation


2.1.c. 1. Théorème de Gauss électrostatique :
Le flux du champ électrostatique à travers une surface (Σ) fermée
et orientée vers l’extérieur est égal à la charge totale Qint contenue
à l’intérieur de cette surface divisée par ε 0 :
 − →−→ Q
ZZ ZZZ
ΦΣ =  E .dS = int avec Qint = ρe dv
Σ ε0 int Σ

2.1.c. 2. En comparant les expressions des forces électrostatique et gravitation-


nelle, on constate qu’il faut remplacer Qint /ε 0 par −4π G Mint , ce qui donne :
Le flux du champ de gravitation à travers une surface (Σ) fermée
et orientée vers l’extérieur est égal à la masse totale Mint contenue
à l’intérieur de cette surface multipliée par −4π G N :
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 −
→− →
ZZ ZZZ
ΦΣ =  G .dS = −4π G N Mint avec Mint = ρ dv
Σ int Σ

2.1.c. 3. On applique le théorème d’Ostogradski :


 −
→− → −
→
ZZ ZZZ ZZZ
 G .dS = div G dv = −4π G N ρ dv = −4π G N Mint
Σ
2012B 9 C ORRIGÉ

2.1.c. 4. En un point d’un plan de symétrie de la distribution de masse, le champ


gravitationnel est contenu dans ce plan. En un point d’un axe de symétrie
de révolution de la distribution de masse, le champ gravitationnel est aligné
avec cet axe.

2.1.d. Étude d’une distribution sphérique homogène


2.1.d. 1. Tout axe radial [O, −

er ) est un axe de symétrie de révolution de la distri-


bution de masse, le champ gravitationnel s’écrit donc G = − G (r, θ, ϕ)− →e (lar
force est bien sûr attractive d’où le signe « − »). La distribution étant inva-
riante par toute rotation d’angle θ et ϕ, la norme G ne peut dépendre que de
r, donc
−→
G = − G (r ) −

er
2.1.d. 2. On applique le théorème de Gauss sur une sphère de rayon r :
4πR3 G ρ × 4πR3
– r > R : G (r ) × 4πr2 = 4π G N ρ donc G (r ) = N .
3 3r2
4πr3 G ρ × 4πr
– r < R : G (r ) × 4πr2 = 4π G N ρ donc G (r ) = N .
3 3
À la surface de l’astre, le champ de gravitation vaut :
G N ρ × 4πR G Mtot
g0 = G ( R ) = = N 2
3 R
avec Mtot la masse de l’astre.
Allure de la courbe :
G(r)

g0

O R r
2.1.d. 3. À l’extérieur, tout se passe comme si la totalité de la masse était au centre,
le champ est identique au champ créé par une masse ponctuelle.

→ dΦ−
2.1.d. 4. Le potentiel gravitationnel est tel que : G (r ) = − G (r )−

er = − →
er , on
dr
en déduit :
G Mtot
– r ≥ R : Φ (r ) = − N ;
r
G Mtot 2
– 0 ≤ r ≤ R : Φ (r ) = N 3
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r − 3R2 .

2R
La constante d’intégration a été déterminée en utilisant la continuité du po-
tentiel en r = R.
2.1.d. 5. On calcule l’énergie potentielle de la distribution sachant qu’il n’y a pas
de charge pour r > R :
Z R 2
1 G N Mtot  2 2
 Mtot 2 3 GMint
Ep = 3
r − 3R 4πr dr = −
2 0 2R 4πR3 /3 5 R
C ORRIGÉ 10 2012B

2.1.e. Étude d’une distribution sphérique non homogène


2.1.e. 1. En utilisant l’élément de volume en coordonnées sphériques :
Z r Z π Z 2π Z r
0 02 0
M (r ) = ρ(r )r dr sin θ dθ dϕ = 4πr 02 ρ(r 0 ) dr 0
0 0 0 0

On en déduit :
d M (r )
– pour r < R : = 4πρ(r )r2 ;
dr
d M (r )
– pour r > R : = 0, la masse n’augmente plus avec r.
dr
2.1.e. 2. Pour une symétrie sphérique, l’énergie potentielle a pour expression :
Z ∞ Z ∞
1 1 d M (r )
Ep = 4πr2 ρ(r )Φ(r ) dr = Φ(r ) dr
2 r =0 2 r =0 dr

1 1 ∞ d Φ (r )
Z
Ep = [ M(r )Φ(r )]r∞=0 − M (r ) dr
2 2 0 dr
Z ∞
1 1 1 d Φ (r )
= Mtot Φ∞ − M(0)Φ(0) − M (r ) dr
2 2 2 0 dr
Comme M (0) = 0 et pour une masse totale finie, on en déduit la formule
proposée dans l’énoncé.

→ dΦ− dΦ
2.1.e. 3. Par définition G = − G (r )−

er = − →
er donc G (r ) = et pour
dr dr
l’énergie potentielle :
Z ∞
1
Ep = − M (r ) G (r ) dr
2 0

2.1.e. 4. Par application du théorème de Gauss sur une sphère de rayon r conte-
nant une masse M (r ) :

G N M (r )
G (r ) × 4πr2 = 4π G N M(r ) donc G (r ) =
r2
2.1.e. 5. Partons de l’expression de l’énergie potentielle, on intègre à nouveau par
dM
parties (avec = 4πr2 ρ(r )) :
dr
Z ∞ ∞
GN G 1 ∞ GN

1 1
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Z
Ep = − M2 (r ) dr = − − N M2 (r ) − × 2M(r ) M0 (r ) dr
2 0 r2 2 r 0 2 0 r

Pour le terme entre crochets :


G M (r ) 2
G N Mtot
– Pour r → ∞ : N M (r ) ∼ → 0;
r r
G M (r )
– Pour r → 0 : N M (r ) = |Φ(0)| M (0) = 0.
r
2012B 11 C ORRIGÉ

Finalement, comme ρ(r ) = 0 pour r ≥ R et M0 (r ) = 4πρr2 :


Z R Z R
1 G N M (r ) G N M (r )
Ep = − × 2 × 4πρr2 dr = − × 4πρr2 dr
2 0 r 0 r

2.1.e. 6. 4πr2 ρdr est la masse d’une couronne sphérique située entre deux sphères
de rayon r et r + dr ; on multiplie cette masse par le potentiel à la distance r
pour en déduire l’énergie potentielle gravitationnelle.

2.2. La mesure de la constante gravitationnelle G N


2.2.1. Le poids du corps donne accès à l’intensité de pesanteur terrestre g0 =
G N MT /R2T et non directement à G N si on ne connaît pas MT ou R T .
2.2.2. Pendule de torsion
2.2.2.a. L’angle étant sans dimension, C est homogène à un moment de force :
ML2 T −2 , c’est à dire des N.m = kg.m2 .s−2 dans le système international
d’unités.
2.2.2.b. I, dimension ML2 en N.m.s2 donc en kg.m2 ; λ, dimension ML2 T −1 en
kg.m2 .s−1 .
Le premier terme est la projection du moment cinétique le long de l’axe
de rotation, I représentant le moment d’inertie de la balance ; λ est asso-
cié aux frottements fluides ; le dernier terme est le couple de rappel.
2.2.2.c. Le discriminant du polynôme caractéristique doit être négatif :

λ2 − 4IC < 0

Les racines du polynôme caractéristiques vérifient :



λ 4IC − λ2 1
r± = − ± i = − ± iω
2I 2I τ
– Temps caractéristique : τ = 2I/λ
4πI
– Pseudo-période T0 = √
4IC − λ2
On observe des oscillations amorties autour de la valeur d’équilibre θ∞ =
0.
2.2.3. Couple gravitationnel :
2.2.3.a. Le troisième terme de l’équation est modifié du fait de l’attraction gravi-
tationnelle ; à l’équilibre le couple de rappel et le couple gravitationnelle
se compensent :
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Mg (θeq ) = Cθeq
2.2.3.b. – Calcul de Mg1 :
−−→ − → G mM
Mg1 = 2 OA1 ∧ F B1 → A1 = 2d N 2

R
C ORRIGÉ 12 2012B

– Calcul de Mg2 :
Ce second terme tend à faire tourner les masses dans l’autre sens, il y
aura donc un√« − » dans le résultat final. De plus la distance entre les
masses vaut R2 + 4d2 et finalement :
−−→ − → G mM R
| Mg2 | = 2 OA1 ∧ F B2 → A1 = 2d 2N √

R + 4d2 R2 + 4d2
En tenant compte des deux contributions, on obtient :
!
G N mM R3
Mg = 2d 1−
R2 ( R2 + 4d2 )
3/2

Mg
2.2.3.c. A.N. : θeq = = 1, 15 × 10−2 rad ' 0, 7◦
C
Une observation directe d’une si faible déviation semble difficile à réali-
ser.
2.2.4. Méthode actuelle :
2.2.4.a. D’après la loi de la réflexion : α = 2θe .
2.2.4.b. Comme α  1 rad, e ' Lα = 2Lθe , ce qui impose :
e 10−2
L' = ' 30 cm
2θe 2 × 1, 5 × 10−2
La taille du dispositif reste modeste.
2.2.4.c. Il faut disposer de l’intensité de pesanteur g0 qui est reliée aux autres
grandeurs par :
G M
g0 = N 2 T
RT
2.2.4.d. R T pouvait être mesuré par triangulation.
p g0 peut être déterminée via la mesure de la période propre
2.2.4.e. La grandeur
T0 = 2π L/g0 d’un pendule simple.

3. La gravitation des les étoiles


3.1. Équilibre mécanique dans une étoile
3.1.a. Temps d’effondrement sous l’effet de la gravitation
3.1.a. 1. Les particules vont être attirées vers le centre ; en présence de la seule
force gravitationnelle, l’équilibre correspond à toutes les particules au centre.
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3.1.a. 2. Le point M est soumis à une force centrale, le moment cinétique se conserve,
comme il est initialement nul, il le reste pour la suite du mouvement et la tra-
jectoire du point M est rectiligne.
3.1.a. 3. Le point M est soumis à la force de gravitation exercée par le reste de
l’étoile :

d2 −

r (t) G Ms m → d2 r G Ms
m 2
=− N 2 − er donc 2
= − N2
dt r dt r
2012B 13 C ORRIGÉ

3.1.a. 4. Pour intégrer, on multiplie l’équation scalaire par ṙ :

ṙ ṙ2 G Ms
ṙr̈ = −G N Ms donc = N + cste
r2 2 r
La constante est déterminée sachant que ṙ (0) = 0 et r (0) = Rs , et finalement :
 
2 1 1
v = 2 G N Ms −
r Rs

La vitesse tend vers l’infini quand la masse de l’étoile se concentre au centre,


le modèle n’est donc pas réaliste.
3.1.a. 5. Commençons par prendre la racine de l’expression précédente sachant
que r va diminuer :
s  
dr 1 1
= − 2 G N Ms −
dt r Rs

On pose r = xRs pour obtenir :


s
2 G N Ms 1−x
 
dx
Rs =−
dt Rs x

On en déduit : s
R3s
r
x
dt = − dx
2 G N Ms 1−x
On intègre alors de t = 0 (x = 1) et t = teff (x = 0) :
s s
R3s R3s
Z t Z 1r
eff x π
teff = dt = dx =
0 2 G N Ms 0 1−x 2 2 G N Ms

Ms
3.1.a. 6. Comme ρ = :
4πR3s /3
s s
π 3 3π
teff = =
2 8π G N ρ 32G N ρ

On constate que pour une étoile donnée, la durée d’effondrement ne dépend


que de la masse volumique de l’étoile. Plus la masse volumique est impor-
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tante, plus la durée d’effondrement est courte.


3.1.a. 7. teff ' 1, 7 × 103 s ; cette durée est bien sûr très faible vis à vis de la durée
de vie du Soleil de l’ordre de 10 milliards d’années.

3.1.b. Effet de la pression


3.1.b. 1. Équilibre hydrostatique :
C ORRIGÉ 14 2012B

3.1.b. 1.a. En notant P(r ) la pression en r et P(r + dr ) la pression en r + dr, les


forces de pression ont pour expression :

( P(r ) − P(r + dr )) d2 S−

er

3.1.b. 1.b. δm = ρdrd2 S et pour la force gravitationnelle :



→ G δmM(r ) −

F =− N 2 er
r
3.1.b. 1.c. À l’équilibre, les forces se compensent :
G N ρdrd2 SM(r ) d P
− − drd2 S = 0
r2 dr
donc
dP G ρM(r )
=− N 2
dr r
3.1.b. 1.d. Pour un problème à symétrie sphérique :
−−→ d P−

grad ( P) = er
dr
et
−−→ −
→ ρ G M (r ) −

−ρgrad (Φ) = ρ G = − N 2 er
r
donc
dP G ρM(r )
=− N 2
dr r
3.1.b. 2. Équation d’état :
r3
3.1.b. 2.a. M (r ) = ρ × 4π , et donc :
3
dP G ρ2 4πr
=− N
dr 3
donc
2π G N ρ2 r2
P(r ) = P0 −
3
3.1.b. 2.b. Le rayon de l’étoile est tel que P( Rs ) = 0 donc :
s
3P0
Rs =
2π G N ρ2
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3.1.b. 2.c. On détermine alors la masse de l’étoile :


3/2 !1/2
6P03

4π 3 4πρ 3P0
Ms = ρ × Rs = =
3 3 2π G N ρ2 3 ρ4
πGN

La masse est inversement proportionnelle au carré de la masse volu-


mique ; notons que le rayon varie comme l’inverse de la masse volu-
mique ; à masse volumique élevée, l’effet de la gravitation est très im-
portant réduisant d’autant la taille de l’étoile.
2012B 15 C ORRIGÉ

3.1.b. 3. Un modèle plus élaboré :


dM r2 d P
3.1.b. 3.a. = 4πρr2 ; on utilise alors l’équation de l’hydrostatique : =
dr ρ (r ) d r
−G N M(r ) Expression que l’on dérive par rapport à r :

r2 d P
 
d d M (r )
= −G N = −G N 4πr2 ρ(r )
dr ρ (r ) d r dr

donc
r2 d P
 
1 d
= −G N 4πρ(r )
r2 d r ρ (r ) d r

3.1.b. 3.b. Comme P(r ) = λρ(r )2 , on peut écrire :

r2
 
1 d dρ
2λρ(r ) = − 4π G N ρ(r )
r2 d r ρ (r ) dr
 
1 d 2 dρ
2r λ = − 4π G N ρ(r )
r2 d r dr
2π G N
 
1 d dρ
r2 =− ρ (r )r
r dr dr λ

d2 ρ d2 ρr
 
1 d dρ dρ
Avec r2 =2 +r 2 = donc :
r dr dr dr dr dr2

d2 ρr 2π G N
=− ρ (r )r
dr2 λ

λ d2 ρr ρ(r )r
3.1.b. 3.c. Posons a2 = , l’équation s’écrit alors : + 2 = 0.
2π G N dr2 a
Les solutions de cette équation sont de la forme :

rρ(r ) = A sin (r/a) + B cos (r/a)


donc
A sin (r/a) B cos (r/a)
ρ (r ) = +
r r
La densité devant être finie au centre, B est nécessairement nulle ; de plus
en r → 0 : ρ0 = A/a donc A = aρ0 et finalement :

a sin (r/a)
ρ (r ) = ρ0
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3.1.b. 3.d. Allure de la courbe :


C ORRIGÉ 16 2012B

Le rayon Rs est associé à la première annulation de la masse volumique :


ρ( Rs ) = 0 donc Rs = aπ.
λ
3.1.b. 3.e. Avec Rs = aπ, a2 = et P0 = λρ20 , on en déduit :
2π G N
!1/2
πP0
Rs =
2G N ρ20

À un coefficient numérique proche de l’unité, les deux expressions sont


tout à fait cohérentes.
3.1.b. 3.f. Dans ce modèle à symétrie sphérique, la masse se calcule selon :
Z Rs
ρ0 a sin r/a
Z π
Ms = 4πr2 dr = ρ0 × 4πa3 u sin u du avec u = r/a
0 r 0

Ms = 4π 2 ρ0 a3

3.1.c. La masse de Chandrasekhar


3.1.c. 1. Un exemple de loi polytropique est par exemple la loi de Laplace pour la
transformation adiabatique réversible d’un gaz parfait.
3.1.c. 2. On reporte r = xrγ et P = λργ dans l’équation (22) de l’énoncé :
!
1 d x2 rγ2 γ −1 d ρ d x dx
2 2
λγρ = −4π Gn ρ
x rγ d x ρ( x ) dx dr dr
!!
1 d λγ d ρ γ −1 ρ
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x2 = −4π Gn γ−1
x2 rγ2 d x γ − 1 d x ρ γ −1 ρ0
0
!
ρ 4π G N rγ2 γ − 1
 
1 d 2dψ
x =− γ −2
x2 d x dx ρ0 ρ γλ
0

Ce qui impose
γ −2
1 λγρ0
n= et rγ2 =
γ−1 4π (γ − 1) G N
2012B 17 C ORRIGÉ

notons qu’avec γ = 2, on retrouve les expressions de la partie précédente.


3.1.c. 3. ψ(0) = 1 signifie simplement que ρ(0) = ρ0 .
L’équation (19) de l’énoncé peut se réécrire, au voisinage de l’origine :

dP G N × (4π )/3 × r3 ρ20


'− ∼ αr
dr r2
dP dρ dψ
Ceci impose (0) = 0, donc (0) = 0 et (0) = 0.
dr dr dr
3.1.c. 4. Rs = xs rγ .
3.1.c. 5. Masse de Chandrasekhar :
3.1.c. 5.a. Le calcul faisant apparaître les propriétés quantiques d’un gaz d’élec-
trons relativiste, il est logique de voir apparaître les constantes h et c.
Dans les calculs précédents, on a constaté que la masse de l’étoile était
inversement proportionnelle au carré de la masse volumique ; comme
l’étoile est essentiellement constituée d’un gaz d’hydrogène ionisé (des
protons et des électrons), il semble logique de voir apparaître le carré
de la masse du proton au dénominateur (la masse des électrons étant
négligeable devant celle des protons).
3.1.c. 5.b. MCh = 2, 8 × 1030 kg = 1, 4 MS .
3.1.c. 5.c. Si, en fin de sa phase en séquence principale, l’étoile a une masse su-
périeure à la masse de Chandrasekhar, la pression quantique du gaz
d’électrons dégénéré n’est pas en mesure de contrecarrer les effets de la
gravitation. L’étoile s’effondre sur elle-même, les électrons et les protons
fusionnent pour donner naissance à une étoile à neutrons et éventuel-
lement à un trou noir si la masse initiale dépasse la dizaine de masses
solaires.

3.1.d. Stabilité de l’équilibre dans une étoile


ρ
3.1.d. 1. Pour un gaz parfait : P = k B T0 et en particulier pour les termes d’ordre
m
ρ
1 : P1 = 1 k B T0 .
m
3.1.d. 2. Équation de Poisson : ∆Φ − 4π G N ρ = 0 donc, à l’ordre 1 :

∆Φ1 − 4π G N ρ1 = 0

3.1.d. 3. Équation de l’hydrodynamique :


3.1.d. 3.a. La première équation est l’équation de conservation de la matière, la se-
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conde est l’équation de Navier-Stokes pour un fluide parfait dans lequel


on néglige la viscosité.
−→
3.1.d. 3.b. À l’ordre 0, comme − →
v = 0 , le premier membre est nul et on retrouve
0
l’équation de la statique des fluides.
3.1.d. 3.c. En se limitant à des termes d’ordre 1 :

+ ρ0 div −

∂ ρ1 
v1 = 0
∂t
C ORRIGÉ 18 2012B

et
∂−→
v1 −−→ −−→ −−→
ρ0 = −grad ( P1 ) − ρ0 grad (Φ1 ) − ρ1 grad (Φ0 )
∂t
3.1.d. 4. Modèle unidimensionnel :
3.1.d. 4.a. Dans le cadre d’un modèle unidimensionnel avec Φ0 constant :
∂ ρ1 ∂v
+ ρ0 1 = 0
∂t ∂x
et
∂ v1 ∂P ∂ Φ1
ρ0 = − 1 − ρ0
∂t ∂x ∂x
3.1.d. 4.b. On dérive la première équation par rapport au temps et on reporte la
seconde pour en déduire :

∂2 ρ1 ∂2 P1 ∂2 Φ1
2
− 2
− ρ0 =0
∂t ∂x ∂x2
k B T0
3.1.d. 4.c. On utilise l’équation des gaz parfaits P1 = ρ et l’équation de Pois-
m 1
∂2 Φ1
son : = 4π G N ρ1 :
∂x2
∂2 ρ1 k B T0 ∂2 ρ1 k B T0
− − 4πρ0 G N ρ1 = 0 avec c2s =
∂t2 m ∂x2 m
3.1.d. 4.d. cs est homogène à une vitesse, c’est la vitesse des ondes dans le fluide.
3.1.d. 5. Propagation d’une onde monochromatique :
3.1.d. 5.a. ω est une pulsation en rad.s−1 et k est le vecteur d’onde, c’est l’inverse
d’une longueur en m−1 .
En reportant dans l’équation (32), on obtient l’équation de dispersion :

−ω 2 + c2s k2 − 4π G N ρ0 = 0
3.1.d. 5.b. Pour que ω 2 > 0, il faut : c2s k2 > 4π G N ρ.
Si ω est imaginaire pur, il y aura des termes en exp (+ωt), cela signifie
une solution divergente et donc une instabilité.
La condition de stabilité s’écrit donc :
4π 2 4π G N ρ
k2 = 2

λ c2s
donc :
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πc2s
λ2 ≤ λ2J =
G N ρ0
3.1.d. 5.c. Pour que l’étoile soit stable, la pression interne doit compenser l’effet de
la gravité. Si l’étoile commence à s’effondrer, il faut que la perturbation
générée se propage suffisamment vite pour permettre à la pression de
s’ajuster pour compenser l’augmentation de la gravité. L’étoile est donc
stable si le temps de propagation de l’onde sonore est inférieur à la durée
de l’effondrement.
2012B 19 C ORRIGÉ

3.1.d. 5.d. Le temps de propagation de l’onde sonore τ = Rs /cs doit être inférieur
à la durée d’effondrement, ce qui impose, τ 2 < t2eff donc :

R2s 3π
<
c2s 32G N ρ0

3.2. Aspects énergétiques : réactions nucléaires


3.2.a. Le théorème du Viriel
Z Rs
G N M (r )
3.2.a. 1. Équation (14) : E p = − 4πr2 ρ(r ) dr.
0 r
dP G N M (r ) ρ (r )
Équation (19) : =−
dr r2
On combine les deux équations :
Z Rs i Rs Rs
dP h Z
Ep = 4πr3 dr = P(r ) × 4πr3 −3 P4πr2 dr
0 dr 0 0

Comme P( Rs ) = 0, on en déduit :
Z Rs
E p = −3 P4πr2 dr
0

3.2.a. 2. Théorème du Viriel :


3.2.a. 2.a. Dans un gaz parfait monoatomique, l’énergie interne est associée à l’éner-
gie cinétique microscopique de translation.
Le facteur 3/2 provient des trois degrés de liberté associés au mouve-
ment de translation selon trois axes orthogonaux.
3
3.2.a. 2.b. u = P, ce qui donne pour l’énergie interne totale de l’étoile :
2
Z Rs Z Rs
3 3 EP
U= P × 4πr2 dr = P × 4πr2 dr = −
0 2 2 0 2
donc
2U + E p = 0
3.2.a. 2.c. En l’absence d’énergie cinétique macroscopique, l’énergie totale de l’étoile
est la somme de son énergie interne et de son énergie potentielle :
Ep
Etot = U + E p =
2
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3.2.a. 3. Énergie disponible :


3.2.a. 3.a. A.N. :
G N M2 6, 67 × 10−11 × (1, 99 × 1030 )2
Etot = − =− = −1, 9 × 1041 J
2R 2 × 6, 95 × 108

3.2.a. 3.b. A.N. : τ = | Etot /L| = 1, 9 × 1041 /(3, 83 × 1026 ) = 4, 96 × 1014 s '
16 millions d’années
C ORRIGÉ 20 2012B

3.2.a. 3.c. L’énergie dont on parle ici est issue de l’effondrement gravitationnel, ce-
pendant il y a une source d’énergie disponible au sein de l’étoile, l’éner-
gie des réactions nucléaires qui va permettre d’entretenir la luminosité
de l’étoile.
3.2.a. 4. Température de l’étoile :
3
3.2.a. 4.a. Pour un gaz parfait monoatomique : U = Nk B T .
2
3.2.a. 4.b. Comme U = − EP /2, on en déduit :

G N M2 3
= Nk B T
2R 2
donc
G N M2
T =
3NRk B
3.2.a. 4.c. La masse de l’étoile vérifie :
7
NH mH = N m
3 He He
et
10
M = NH mH + NHe MHe = N m
7 H H
On en déduit :
7M
NH = = 8, 34 × 1056
10mH
et
3NH mH
NHe = = 9 × 1055
7mHe
D’où : N = NH + NHe = 9, 2 × 1056 atomes et T ' 106 K

3.2.b. Les réactions nucléaires dans les étoiles


3.2.b. 1. Des noyaux légers fusionnent pour donner des noyaux plus lourds. Il
s’agit de réactions de fusion.
3.2.b. 2. Énergie de liaison
3.2.b. 2.a. Z est le nombre de protons et A le nombre de nucléons du noyau. Quand
on passe d’un noyau à un autre, le nombre de nucléons n’est pas le
même ; pour estimer un gain de stabilité, il faut regarder le gain par nu-
cléon et donc l’énergie de liaison par nucléon.
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3.2.b. 2.b. L’énergie de liaison représente l’énergie à fournir pour réaliser la réac-
tion :
A
Z X → Z p + ( A − Z )n

Et donc pour l’énergie de liaison :

El ( A, X ) = Zm p + ( A − Z )mn − MX c2


L’interaction forte est responsable de la cohésion du noyau.


2012B 21 C ORRIGÉ

3.2.b. 2.c. Les noyaux les plus stables sont ceux qui disposent de la plus grande
énergie de liaison par nucléon, c’est à dire sur le graphique 56 Fe.
Les noyaux légers situés avant le fer (H, He, Li, C, . . .) sont susceptibles
de subir la fusion.
Les noyaux lourds comme l’uranium sont susceptibles de subir le phé-
nomène de fission.
3.2.b. 2.d. Le premier terme est proportionnel au nombre de nucléons et donc au
volume du noyau, il est lié à l’interaction forte entre nucléons voisins.
Le deuxième terme est un terme de surface (A proportionnel au volume
donc A2/3 proportionnel à la surface), ce terme prend en compte le fait
que les nucléons externes n’ont pas autant de voisins, ce qui diminue
l’énergie de liaison et explique le signe « − ».
Le troisième terme représente la répulsion à grand distance entre les pro-
tons du noyau (d’où le terme en Z ( Z − 1), chaque proton subissant l’in-
teraction des Z − 1 autres protons), énergie en 1/A1/3 c’est à dire en 1/R,
comme l’énergie gravitationnelle étudiée dans la partie précédente.
3.2.b. 3. Fusion au sein du Soleil :
3.2.b. 3.a. νe représente un neutrino, e+ le positron, anti-particule de l’électron.
3.2.b. 3.b. Il s’agit d’une désintégration β+ associée à l’interaction faible.
3.2.b. 3.c. Désintégration β− :
3.2.b. 3.c.i. n → p + e− + νe
Les produits formés sont : le proton, l’électron et un anti-neutrino.
3.2.b. 3.c.ii. 14 14 −
6 C → 7 N + e + νe .
3.2.b. 3.c.iii. N (t) = N0 exp (− ln 2 × t/T1/2 )
3.2.b. 3.c.iv. Principe de la datation au carbone 14 :
Durant son existence, un forme vivante échange avec l’atmosphère
et maintient une proportion fixe de rapport carbone 14/carbone 12.
À la fin de son existence, les échanges s’arrêtent et, les atomes de
carbone 14 se désintégrant, la rapport carbone 14/carbone 12 dimi-
nue ; il est alors possible de lier cette valeur au temps écoulé depuis
la mort de l’individu ou du végétal.
3.2.b. 3.c.v. Les atomes d’azote des molécules de diazote de l’atmosphère su-
bissent des collisions avec des neutrons provenant du rayonnement
cosmique conduisant à la formation de carbone 14.
3.2.b. 3.d. La désintégration du neutron est une réaction spontanée du fait que le
neutron a une masse supérieure à celle du proton.
3.2.b. 3.e. Les protons doivent s’approcher à une distance de l’ordre du fermi car
l’interaction forte n’est sensible qu’à très courte distance. En égalant l’éner-
gie cinétique microscopique et l’énergie de répulsion coulombienne :
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e2 3
= k B Tnucl
4πε 0 δ 2
donc
2
e2 1, 6 × 10−19
Tnucl = = ' 1 × 1010 K
6πk B ε 0 δ 6π × 1, 38 × 10−23 × 8, 85 × 10−12 × 10−15
C ORRIGÉ 22 2012B

3.2.b. 3.f. La grandeur déterminée précédemment était la température moyenne


de l’étoile et non la température plus élevée au centre de l’étoile.
3.2.b. 4. La particule étant formée dans un état excité, elle évacue le trop plein
d’énergie en émettant un photon γ, d’une énergie de l’ordre du MeV.
Pour la fréquence : h f γ = eγ donc :

eγ 106 × 1, 6 × 10−19
fγ = = ' 2 × 1020 Hz
h 6, 62 × 10−34

Le photon est la particule médiatrice de l’interaction électromagnétique.


3.2.b. 5. On effectue 2(i)+2(ii)+(iii) :

4H → 4 He + 2e+ + 2γ + 2νe

EPP = (4mH − m4 He − 2me+ ) c2 = 4, 3 × 10−12 J

Résultat que l’on compare à la valeur donnée par l’énoncé : EPP = 4 × 0, 007 ×
1, 67 × 10−27 × (3 × 108 )2 = 4, 2 × 10−12 J, les deux résultats sont bien simi-
laires.
3.2.b. 6. Déterminons l’énergie disponible du fait des réactions nucléaires :
– Nombre de protons concernés : Np = 0, 1 × M/m p
– Énergie libérée : E = Np × 0, 007m p c2
– Durée de la réaction :

0, 1 × M × 0, 007c2 0, 1 × 1, 99 × 1030 × 0, 007 × (3 × 108 )2


τ= = = 3, 3 × 1017 s
L 3, 83 × 1026

C’est à dire 10 milliards d’années, durée tout à fait en accord avec la durée
de vie du Soleil dans sa phase actuelle.
3.2.b. 7. Autres réactions au sein de l’étoile :
3.2.b. 7.a. On utilise la conservation du nombre de nucléons et la conservation de
la charge. La particule x possède une charge +e et n’est pas un nucléon,
il s’agit donc d’un positron : x = 01 e+ .
3.2.b. 7.b. Bilan (en faisant la somme) : 4H → 4 He + 2e+ + 3γ.
Rôle du carbone : la carbone va faciliter la réaction, comme un catalyseur
en chimie.
3.2.b. 8. La difficulté de la fusion est liée au confinement des protons, dans l’étoile
ceci est assuré par la gravité. La fusion est un processus plus efficace que la
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fission, les combustibles sont disponibles en plus grande quantité et la fusion


produit beaucoup moins de déchets radioactifs que la fission.

4. L’effet de lentille gravitationnelle


4.1. La déflexion d’un rayon lumineux par le Soleil
4.1.1. – Première loi :
2012B 23 C ORRIGÉ

Le rayon réfracté est situé dans le plan d’incidence, plan défini par la nor-
male au dioptre au point d’incidence et le rayon incident.
– Seconde loi :
Soit n1 l’indice du premier milieu, n2 l’indice du second milieu, i1 l’angle
d’incidence et i2 l’angle réfracté (défini par rapport à la normale) : n1 sin i1 =
n2 sin i2
4.1.2. Calcul de la déviation :

I J
i r’
r i’

α = (i − r ) + (r 0 − i 0 )
Comme le triangle SI J est isocèle, alors r = i0 , ce qui impose, du fait de la
seconde loi de Descartes, r 0 = i, et donc finalement :

α = 2 (i − r )

2G N M 2 × 6, 67 × 10−11 × 1, 99 × 1030
4.1.3. A.N. 2
= = 4, 24 × 10−6  1
Rc 6, 95 × 108 × (3 × 108 )2
L’indice étant très proche de 1, la réfraction est très limitée et r ' i.
G M
4.1.4. ε est de l’ordre de N 2 , le calcul à l’ordre 1 donne :
ac
2G N M 2G M
 
sin i = n sin r ' 1 + (sin i + ε cos i ) ' sin i + ε cos i + N2 sin i
ac2 ac

On en déduit :
−2G N M sin i
ε=
ac2 cos i
et pour l’angle α :

4G N M sin i
α = 2 (i − r ) = −2ε =
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ac2 cos i

4.1.5. Si p est défini par rapport au rayon qui traverse la sphère imaginaire p =
a sin i
a sin r = ; si p est défini par rapport au rayon incident alors p = a sin i.
n
Remarque : La définition de l’énoncé est quelque peu imprécise. Comme n est très
proche de 1, confondre les deux expressions n’a guère d’importance.
C ORRIGÉ 24 2012B

4.1.6. La comparaison de notre expression et de l’expression de l’énoncé conduit


à p = a/ tan i, ce qui n’est compatible avec le modèle géométrique ; en par-
ticulier pour un rayon tel que i = π/2, il semblerait logique de retrouver
p = a.
Sur l’idée des modèles stratifiés utilisés pour étudier les fibres optiques ou
les mirages, on pourrait imaginer un modèle à couches concentriques tel que
n = n(r ) avec r la distance au centre du Soleil.
4G N M
4.1.7. A.N. : α = 2 (i − r ) = −2ε = = 5, 65 × 10−6 rad
1, 5 × Rc2
4.1.8. Il s’agit d’éliminer les rayons issus du Soleil dans lesquels seraient noyés
les rayons à observer.
On observe un anneau.

4.2. La mesure de l’angle de déflexion par une lunette astrono-


mique
4.2.a. Les lentilles minces
4.2.a. 1. Propriétés des lentilles minces :
4.2.a. 1.a. Une lentille sphérique est limitée par deux dioptres sphériques conte-
nant un milieu transparent d’indice optique n.
Une lentille est appelée «lentille mince» si l’épaisseur de la lentille est en
particulier faible devant les rayons de courbure des dioptres sphériques.
4.2.a. 1.b. L’axe optique correspond à l’axe de symétrie de révolution des dioptres
sphériques. Un rayon se propageant le long de l’axe optique ne sera pas
dévié.
4.2.a. 1.c. Une lentille est stigmatique dans les conditions de Gauss, c’est à dire
pour des rayons proches de l’axe et peu inclinés par rapport à l’axe op-
tique.
4.2.a. 1.d. Les rayons issus du foyer objet F ressortent parallèlement à l’axe op-
tique ; les rayons arrivant parallèle à l’axe optique émergent en conver-
geant eux ou leurs prolongements au foyer image F 0 .
4.2.a. 2. Relation de conjugaison :
4.2.a. 2.a. Pour la relation avec origine en O :
1 1 1 1
− = = 0
p 0 p OF 0 f

4.2.a. 2.b. Exprimons p0 en fonction de p :


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p × f0
p0 =
p + f0

Posons X = p/ f 0 et X 0 = p0 / f 0 , l’équation s’écrit alors :


X
X0 =
1+X
L’étude de la fonction permet d’obtenir le tracé de la courbe X 0 = X 0 ( X ) :
2012B 25 C ORRIGÉ

On veut un objet réel (X < 0) et une image réelle (X 0 > 0) ce qui impose
de se situer dans le domaine X < −1.
Il reste à évaluer la distance entre l’objet et l’image qui s’écrit compte
tenu des signes :
X2
d = X0 − X = −
1+X
La courbe représentant d en fonction de X est représentée ci-après :

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On constate que dans le domaine considéré X < −1, le minimum cor-


respond à X = −2 et X 0 = 2.
La distance minimale est donc associée à une situation symétrique pour
laquelle la position de l’objet est telle que p = −2 f 0 et celle de l’image
est p0 = 2 f 0 , c’est à dire une distance minimale d = 4 f 0 .
Cette situation correspond à la méthode de Silberman en focométrie.
4.2.a. 2.c. Tracé :
– L’objet est réel et OA > f 0 : l’image est réelle
C ORRIGÉ 26 2012B

B
A’
A F O F’

B’
– L’objet est réel et OA < f 0 : l’image est virtuelle

B’

A’ F A O F’

– L’objet est virtuel : l’image est réelle :


B’ B
O
F A’ A F’

A0 B0 p0
4.2.a. 2.d. Définition : γ = ; Formule : γ =
AB p
4.2.a. 2.e. Cette situation correspond au cas de la loupe, l’objet doit se situer entre
la lentille et le foyer objet.

4.2.b. La lunette astronomique


4.2.b. 1. Lunette afocale :
4.2.b. 1.a. Un système afocal ne possède pas de foyers, c’est à dire qu’un faisceau
de rayons arrivant parallèlement à l’axe optique ressort du système pa-
rallèle à l’axe optique.
Pour une lunette astronomique, l’objet est à l’infini ; avec une image elle-
aussi à l’infini, l’œil peut observer l’image sans accommoder.
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4.2.b. 1.b. Pour que la lunette soit afocale, il faut que le foyer image de la lentille L1
soit confondu avec le foyer objet de la lentille L2 , donc O1 O2 = f 10 + f 20 .
4.2.b. 2. Tracé du faisceau incident :
2012B 27 C ORRIGÉ

θ O1 F’1 = F 2 O 2 F’2 θ’
J
F1 I

4.2.b. 3. On considère la cas réaliste pour lequel θ  1 rad et θ 0  1 rad.

O1 I O I
θ= = 01
F1 I f 1
et
O2 J O J
θ0 = − 0 = − 02
O2 F2 f 2
On en déduit :
θ0 f0
G= =− 1
θ f2
Le grossissement est négatif, ce qui signifie que l’image, regardée à travers la
lentille, sera renversée par rapport à une observation directe. Pour remédier
à ce problème, on peut utiliser une lentille de Galilée dont l’oculaire est une
lentille divergente.
4.2.b. 4. Mesure de la déviation :
4.2.b. 4.a. D’après le schéma ci-dessous et la formule de l’énoncé (question 4.1.6),
4G N M
θ=α= .
pc2
rayon
non dévié
p θ=α
E
S oeil
axe optique
4.2.b. 4.b. Après traversée de la lunette :

f 10 f0 4G M
θ0 = 0 × θ = 10 × N2 ' 1, 1 × 10−4 rad
f2 f2 pc

L’œil ne peut distinguer que des angles supérieurs à 1’ d’arc, c’est 1/60
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de degré, soit 3 × 10−4 rad ; il n’est donc pas possible d’observer l’angle
θ 0 à l’œil nu.
4.2.b. 5. Observation et luminosité :
4.2.b. 5.a. L’image se forme certes à l’infini mais l’œil doit être positionné au ni-
veau du cercle oculaire, image de la monture de l’objectif (lentille L1 )
par l’oculaire (lentille L2 ), il recevra alors le maximum de lumière car la
totalité des rayons entrant dans la lunette ressortent en passant par le
cercle oculaire.
C ORRIGÉ 28 2012B

4.2.b. 5.b. C’est la lentille L1 qui joue le rôle de diaphragme d’ouverture.


4.2.b. 5.c. L’objet, monture de la lentille L1 , est situé en O1 ; la position de l’image
est notée C et la lentille qui réalise l’image est la lentille L2 , la relation de
conjugaison s’écrit alors comme :

1 1 1
− = 0
O2 C O2 O1 f2

soit :
f0 f0 + f0
f 20 × O2 O1

O2 C = 0 = 2 10 2
f 2 + O2 O1 f1
Notons que, dans une situation réaliste pour laquelle f 10  f 20 , on obtient
O2 C ' f 20 ' 1 cm (l’oculaire est une lentille de très courte focale). Il suffit
donc en pratique de placer son œil directement contre l’oculaire pour
observer une image lumineuse.
4.2.b. 5.d. En appliquant la formule de grandissement en valeur absolue :

d O C f0 1
= 2 = 20 =
D O2 O1 f1 |G|

Le diamètre du cercle oculaire est nettement inférieur au diamètre de la


monture ce qui permet d’obtenir une concentration plus grande de la
lumière.
4.2.b. 5.e. Cf. première question de cette partie. En plaçant son œil au cercle ocu-
laire, l’observateur disposera d’une image nette, complète et lumineuse.

F IN DE L’ ÉPREUVE
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