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L'ÉGYPTE.
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DE
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RECUEIL
DES OBSERVATIONS ET DES RECHERCHES
QUI oNT ÉTÉ FAITEs EN ÉGYPTE
SECONDE EDITION
DÉDIÉE AU ROI
PUBLIÉE PAR C. L. F. PANCKOUCKE.
TOME DIXIÈME.
EXPLICATION DES PLANCHES. - .
PARIS
IMPRIMERIE DE C. L. F. PANCKoUCKE
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DES OBSERVATIONS ET DES RECHERCHES
QUI oNT ÉTÉ FAITEs EN ÉGYPTE
sECONDE ÉDITIoN
DÉDIÉE AU ROI
PUBLIÉE PAR C. L. F. PANCKOUCKE.
TOME QUATORZIÈME.
ÉTAT MODERNE.
PARIS
IMPRIMERIE DE C. L. F. PANCKOUCKE
M. D. CCC. XXVI.
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DE L'ÉTAT ACTUEL
Par M. VILLOTEAU.
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PREMIÈRE PARTIE.
Des diverses espèces de musique de l'Afrique en usage dans
- l'Égypte, et principalement au Kaire.
CHAPITRE PREMIER.
De la musique arabe.
ARTICLE PREMIER.
*
2 DE L'ÉTAT ACTUEL
ARTICLE II.
Arabes.
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Parmi les mots dérivés du
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 17
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22 DE L'ÉTAT ACTUEL
« Les mots racines dessus et dessous ne sont point
usités (dans la pratique); mais nous avons cherché des
expressions (pour rendre ces sons), et nous n'en avons
point trouvé de plus convenables que celles-là.
« En effet, si vous prenez un instrument à vent,
comme le nây", le zummara *, ou le moussoul*, et autres
semblables, et si vous parcourez les sept trous de cet
instrument en soufflant dedans, cela produira cet effet.
« Nous allons terminer cette section, qui est la der
nière du chapitre, par une observation qui est que dans
la suite, lorsqu'il s'agira detirer de l'arbre4 des airs mu
sicaux, vous aurez besoin de demi-bordâh. Le demi
bordâh est entre un bordâh et le suivant. Le bordâh que
vous trouverez avec la qualité dont il est ici question,
se nomme moqayyadahº, et tout autre se nomme mot
laqah".
« Voici à quels signes on reconnaît les bordâh, mo
qayyadah et motlaqah, tant dans les racines de l'arbre
que dans ses branches 7 : c'est que le motlaqah est une
ligne qui passe par le centre des yeux de l'arbre et qui
se termine à la circonférence du cercle, tandis que le
| sl5, flute : c'est celle qu'on déré sous le rapport de la dériva
nomme ordinairement flûte des der tion des sons.
viches, sorte de moines musulmans
qui font habituellement usage de cet
5 ex# . moqayyadah : ce mot
lIlSlIuIllent. signifie lie.
2 >5 zummara : on nomme aussi 6 #.ll.2 motlaqah : ce mot veut
dire libre.
cet instrument zamir ou zamr au
Kaire; c'est une espèce de hautbois. 7 On appelle branches de l'arbre
les sons dérivés systématiquement
3 l,º,º moussoul, instrument des racines. Les branches sont les
persan qui nous est inconnu. sons qui forment la tierce majeure
4 C'est ainsi que les Arabes nom au-dessus et au-dessous du son ra
ment leur système musical, consi dical.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 23
tance, de la poussière.
A
prétend que le mode qui porte ce
nom a été inventé. On trouve dans
2 él5º e'râq : on a nommé ainsiquelques manuscrits le ton d'isfa
ce mode parce que, dit-on, il a été hán placé avant celui de zyrafkend :
inventé dans le pays d'E'ráq. C'est cette différence existait-elle dans les
le même mot qu'on prononce et opinions des auteurs, ou est-ce une
qu'on écrit en Europe Irak. faute des copistes ? c'est ce qu'il ne
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zyrafkend, mot
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4 elgº-l Asfahân : les Egyp- comme nous le faisons quelquefois,
tiens prononcent Isfahân, et les Eu- dans le sens de tonique.
26 DE L'ÉTAT ACTUEL
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1re racine.
2° ton radical.
3° ton radical.
ARTICLE vII.
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Parmi les divers ouvrages que Dé- sique turque, in-8°, en Moldavie.
42 DE L'ÉTAT ACTUEL
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ARTICLE IX.
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54 DE L'ÉTAT ACTUEL
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56 DE L'ÉTAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 57
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58 DE L'ÉTAT ACTUEL
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6o DE L'ÉTAT ACTUEL
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78° circulation.
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 61
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« La quatrième MER est composée de ces quatre autres
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# 6 XC. G C. #
« Or, vous savez que cela n'est autre chose que les
racines elles-mêmes.
« La seconde MER est la cinquième division des divi
sions ci-dessus mentionnées.
« La troisième MER est la sixième division.
64 | DE L'ÉTAT ACTUEL
« La quatrième MER est la quatrième division.
« La cinquième MER est la cinquième division. »
Voilà donc bien clairement établie la division de la
quatrième circulation par tétracordes ou systèmes de
quatre sons : l'auteur donne la division de cette circula
tion pour exemple des divisions dont toutes les autres
circulations sont susceptibles.
Mais le texte, nous en convenons, n'est nullement
intelligible ici, présenté tel qu'il est : il est hors de
doute que le copiste arabe ne comprenait absolument
rien à ce qu'il écrivait, et qu'il a omis ou corrompu
quelques mots; ce qui a dénaturé le sens de l'auteur,
qu'il n'est pas difficile de deviner.
D'abord il faut savoir que les musiciens arabes consi
dèrent chaque degré d'une gamme comme une por
tion, une division de cette même gamme. Peut-être cela
vient-il de ce qu'autrefois on se servait d'un monocorde,
qu'on le divisait en ses diverses aliquotes pour recon
naître et fixer les justes rapports des sons musicaux entre
eux, et de ce que, lorsqu'on ordonnait la série de ces
sons, on appelait le 1er, le 2°, le 5°, le 4°, etc., des
sons de cette série, la première, la seconde, la troi
sième, la quatrième, etc., division.
Cela posé, voici quel a dû être le sens de l'auteur :
la seconde MER se termine à la cinquième division, c'est
à-dire au cinquième son ou degré de la gamme; la troi
sième MER se termine à la sixième division, c'est-à-dire
au sixième son ou degré de la gamme; la quatrième MER
commence à la quatrième division, c'est-à-dire au qua
trième son ou degré de la gamme; du bien on peut con
|
server le texte tel qu'il est en cet endroit, ainsi que dans
la phrase suivante, en l'interprétant dans le sens que
nous lui donnons. º
" C'est ce que nous avons vu pra- lorsqu'il s'agira de leur pratique en
tiquer par les musiciens égyptiens, cet art.
et ce que nous ferons remarquer
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 69
Nous aurions bien encore quelque chose à dire des
circulations des aouazât et de quelques autres circula
tions mixtes composées, ainsi que de la diversité des
opinions sur la composition de ces circulations, sur
leur usage, sur leur effet et sur leurs noms; mais tout
cela ne ferait qu'occasioner plus de confusion et d'in
certitude dans les idées que nous en donnerions, sans
ajouter rien de nouveau à ce que nous en avons déjà
rapporté. Nous passerons donc aux exemples de la pro
gression systématique et analogique des douze circula
tions dont il vient d'être fait mention; cette sorte de
paradigme musical qui enseigne à transposer, par un
seul et même moyen très-simple, un mode quelconque
dans tous les dix-sept tons différens de l'échelle musi
cale, divisée par tiers de ton, offre le plus grand inté
rêt sous le rapport de l'art.
Si l'on est étonné du grand nombre de modifications
dont un même ton est susceptible, on le sera bien da
vantage encore en considérant qu'il y a dans la musique
arabe près d'une centaine de tons différens; et l'on con
cevra aisément combien les principes et les règles de
cette musique doivent être étendus, et combien la pra
tique de l'art en doit être compliquée et difficile : con
séquemment on découvrira une des causes qui ont fait
en quelque sorte tomber cet art dans l'oubli en Orient,
depuis que le goût et l'amour des sciences n'y ont plus
été favorisés.
7o DE L'ÉTAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 71
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72 DE L'ÉTAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 73
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74 DE L'ÉTAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 75
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76 DE L'ÉTAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 77
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78 DE L'ÉTAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 79
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 81
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82 DE L'ÉTAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 83
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84 DE L'ÉTAT ACTUEL
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86 DE L'ÉTAT ACTUEL
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88 DE L'ÉTAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 89
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 91
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92 DE L'ETAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 93
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 95
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96 DE L'ÉTAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 99
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. · 1o5
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 1o7
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 1o9
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. I I I
" Nous savons que, par des hy mineur et d'un ton majeur; la troi
pothèses abstraites de calcul, on fait sième, d'un ton majeur, d'un ton
le demi-ton majeur de 15 à 16, et le mineur et d'un demi-ton; la qua
demi-ton mineur de 24 à 25. Le cal trième, d'un ton majeur, d'un demi
cul a l'avantage de pouvoir admet ton et d'un ton mineur; la cin
tre comme réel tout ce qui est pos quième, d'un ton mineur, d'un ton
sible ou vraisemblable ; mais l'expé majeur et d'un demi-ton. Or, il
rience ne peut s'étendre au-delà de n'est pas possible qu'avec ces divers
ce qui est. Au reste, dans l'un et intervalles diversement ordonnés,
l'autre cas, il y aurait toujours deux on puisse toujours avoir les mêmes
sortes de demi-tons, l'un plus grand rapports. Heureusement nous n'a-
et l'autre plus petit que la moitié vons pas établi de règles qui fixent
du ton : eu, pour ne parler que du l'emploi de chacune de ces diffé
demi-ton diatonique, le seul qui rentes quartes justes, soit en mélo
puisse entrer dans la composition die, soit en harmonie, et dans la
de ce que nous nommons la quarte pratique nous les regardons toutes
juste, si on le combine avec les deux six comme étant de même espèce ;
espèces de tons, le majeur et le mi autrement, notre art opposerait des
neur, il en résulte six sortes de difficultés très-grandes à ceux qui
quartes justes, différemment com s'en occupent, et serait bien capa
- posées : la première, d'un demi-ton, ble de dégoûter ceux qui ne l'étu
d'un ton majeur et d'un ton mineur ; dient que pour leur plaisir.
la seconde, d'un demi-ton, d'un ton
I I2 · DE L'ÉTAT ACTUEL
plus analogue que le nôtre. Une pareille assertion nous
aurait paru d'une absurdité révoltante, et nous l'aurions
rejetée avec mépris , avant que nous nous fussions
convaincus de son exactitude; mais aujourd'hui nous
sommes forcés de l'admettre : quelque pénible que soit
pour notre amour-propre cet aveu, la vérité l'exige, et
nous ne pouvons le taire. Puisse-t-il, dans ce siècle si
fécond en merveilles, déterminer quelque homme de
génie courageux à entreprendre de faire disparaître du
système de cet art chez nous la rouille des faux prin
cipes et des préjugés, indices trop certains de l'igno
rance et de la barbarie des siècles où il a été formé !
Puisse-t-il ranimer le zèle de tous les musiciens habiles,
pour faire enfin sortir cet art du cercle étroit dans lequel
la routine l'a mal-adroitement renfermé, et où il ne
cesse d'être outragé par le mauvais goût, et tourmenté
par les caprices bizarres d'une mode fantasque et in
constante !
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 1 13
CHAPITRE II.
ARTI C L E P R EMIER.
8.
1 16 DE L'ÉTAT ACTUEL
ARTICLE II.
Une des principales causes qui ont fait que les musi
ciens égyptiens n'ont pas entièrement perdu la con
naissance du système de la musique arabe, c'est que la
tablature de leurs instrumens, de même que celle de
tous les instrumens de musique des Orientaux, est
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 123
ARTICLE III.
Exemple.
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gulier, à = )- morakkabah, com agréable. »
posé, ajouté, introduit : c'est pour Nous aurons l'occasion sans doute
quoi, si l'on veut prévenir quel de faire remarquer l'application de
qu'un d'ajouter tel son, par exemple ce principe dans quelques-unes des
le rast, dans un mode quelconque chansons arabes que nous offrirons
autre que le rast, on lui dit, comme bientôt.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 127
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Notes
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: S. $ S- S, $ S' S. Jusqu • le
S- - - : $: - S peut s'élever
. - . s . . le rast.
D0UKAII.
(Ce mode prend aussi le nom de Mahº ar, étant élevé d'une octave.)
#E===—---=-==+===== I-I
#=i===iEEEEEEEEEEEEEE|
-€- XQ) V
SIHKA H.
#=EHHEEEEH=EEEE*H|
-]-H--CI-]-e--]-2 CH --├--}—
XUT c-7-
GIRKEH.
#==EEEEEE==EEEEHEºEiEºH|
W-7
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 129
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o'CHYRAN. Octave grave du hosseyny.
|. ºo
- - —)é6- =e=-=-u=
#EEE#FE=== —=E #
E'RAQ.
# Tl | l zc= l ©| | e-I C—n X-e-
BEEEEEEEºEºEºEE=EH=#
NYRYS.
Notes qu'on peut y ajouter.
-o. e *
aEEEeEeEeEº#
-
=q=qI
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ZENKLA. ·
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ARTICLE IV. -
(Mouvement modéré.)
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======E===========E
Yà là - be - syn ech - cha - chake-'
#=#= i
Z| --------]-R-N-- N-N--]-
- : -N-------E
7-------
) =#===E====#=EEÈ=#EE
ly Ou mahazze - myn bel -
" Ici, comme dans plusieurs au- on remarque une syllabe ajoutée
tres endroits des chansons arabes, dans le Inot par le chanteur, pour
136 DE L'ÉTAT ACTUEL
Rast.
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bE = È=EE ======È=È=#
ka - che - my - ry Hab - beyt ge -
—- - Tl •i— ——I == l
- |--IN ET | | | IN T| ] —l l ]
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myl be - no-houd roum - mâm
§E #EEEEEE#EEEEEE#
Mitsl eg - ge - myl mà râ - ât a' -
SE2
EHE5 | |
#
TExTE arabe de la chanson ORTHoGRAPHE en français du texte
Yâ lâbesyn. arabe, suivant la prononciation des
Égyptiens.
| I
O vous qui êtes vêtu d'une étoffe à fleurs " et qui avez
une ceinture de cachemire, j'aime une beauté dont le
faire accorder les paroles avec la quer au dernier mot de ce couplet.
mélodie; quelquefois aussi, et par (M. Villoteau. )
&.5 est une corruption du
I
le même motif, on retranche des
syllabes, comme on peut le remar IIlOt turk JS , fleuri. (M. de Sacy.)
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 137
sein est semblable à des grenades : jamais mes yeux
n'ont rien vu de si beau.
2
r
Vd byad ou yd loun el ydsmyn
k—>> --all Je Jl'º Yd-lly a'là es-sab ldhaz
r 3
4
Ma gazelle m'a dit : Me voilà , je suis venue te
trouver; dispose de moi comme il te plaira; je te pla
cerai sur ce sein orné de grenades, et tu dénoueras la
ceinture brodée de mille couleurs*.
MODE RAST.
Rast.
(Mouvement plus vif que lent.) a'fq.
ï=EEHHEHEHEHEH
N-^
se - taou-ha - choù le - ghy - à
=# "-"
- bak
] _ | - | l - -- -
(. =HHHHH==EH===+
yº-bas-se - moû hyn y - rà - ouk
a'fq.
#EEEEEE#EEEEEEF#
Ouân ghib-te gâ - ouà - bak rad - doû Ou —
--- | | l l —l |
§EEE
•Ex = HE
E#E-E EEE#EE =X EE C #
ân ghib-te rad-doû ga-ouâ - - - bak.
r- 3
le 4
MODE RAST.
#=#EEEEEEEEEE=#
||
Yà a'â - ze - ly khal - ly - ny Yà
|. I- _|
I IN I-I ]
EE=EEÈEEEÈE
l-
#E E# HEEÈly EEE
- ny Heubb eg - ge-myl kâ -
a'â-ze - ly khal -
,EEEE=EÈ#E =H#=HÈ
ouy
kâ - ouy - ny A' -
- ny Heubb eg - ge myl
Ber - rouh a - nà mà
lä eg-gamr lou ys - ly - ny
MEEEEEEE#==HEEEE#
as - làh Yà Yà ta IIl - Ta tam - ra - tay - ni
)==#E#EE#EE#E#
laIIl - Ta taIn - ra ni Yà tam-ra tam - ra -
$===E#==#EEEEEEEH
kouysto ci - toy- a
tay - ni Yà B
f 2
• Jº ! Vd tamr, etc.
2
r •»
toya Bono (oh! qu'il est charmant, au juste la raison de cette différence.
ce citoyen Bono !), et que sitoya (M. Villoteau.)
est le mot citoyen altéré, et Bono
le nom du général en chef, abrégé j>- : le - qui commence le
2
et corrompu. (M. Silvestre de Sacy.) mot est une sorte de particule pré
" Nous avons transcrit le texte fixe que, dans l'usage vulgaire, on
arabe tel que nous l'a écrit le co met devant les personnes de l'aoriste
piste arabe; mais, dans ce dernier pour leur donner la signification
vers, il n'est point conforme aux du présent. Il en est de même de
paroles que nous avons entendu j3ºº ou)5>l qui est pour,5>l.
chanter par l'alàty, et que nous
avons écrites sous la musique : nous (M. Silvestre de Sacy.)
ne sommes plus à portée de savoir 3 sº> est pour Ax •. Voyez ma
•*
DE L'ÉTAT ACTUEL
3
º 4
• #! Vd tamr, etc.
1 6
V 7
* s ! K d tamr, etc.
qui le maltraitent, appelle à son se front dont les cheveux sont bien
eta
cours, celui qui viendra pour le se
courir criera à ceux qui le maltrai gés. Je trouve dans un fragment
d'une traduction italienne, delle
tent, ... S3 c)* u-- (M. Sil poppe, e dei capelli a gradini (des
vestre # Sacy.) seins et des cheveux étagés), ce qui
Ce mot, que l'on prononce houch réunit les deux sens ; j'ai adopté
dans le langage vulgaire au Kaire, cette traduction. ( M. Silvestre de
s'emploie beaucoup plus souvent Sacy.)
dans le sens de retire-toi, va-t'en, 4 uºe- L est pour esl L.,
qu'autrement. Il nous a paru qu'on ajoutant, comme l'on fait sou
ne faisait même ordinairement usage en
de cette expression que par mépris, vent dans le langage vulgaire aux
ou au moins par une très-grande fa propositions interrogatives et néga
miliarité. (M. Villoteau. ) tives, , , qui vient de -5 chose.
* J'ai substitué U! à L » qu'on (M. Silv. de Sacy.) — L'expression
lit dans l'original et qui ne donne
U - L•, que, dans le langage
aucun sens. Peut-être a-t-on voulu vulgaire, on prononce mâ aha
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 147
A 8
* s ! Yd tamr, etc.
8
_-
I
W4
JE=E#=======EH=E
- fouq Va -
fouq # la
dich, signifie ici la même chose que une abréviation de ce mot, s'em
nemo en latin, ou personne en fran ploie en pareil cas dans le sens de
çais pris dans le sens de nul. Enfin, quoi que ce soit. » Or, cette expli
littéralement, mâ ahadich veut dire cation est confirmée, comme on le
qui que ce füt, ou qui que ce soit, voit ici, par l'interprétation que
selon l'occurrence; nous en avons M. Silvestre de Sacy nous donne
acquis la certitude par la réponse de mâ ahadich. On peut en effet,
que nous ſit un très-habile gram sans altérer le sens de l'arabe, ren
mairien du Kaire, lorsque nous lui dre toujours en français par quoi
demandâmes ce que signifiait le chin que ce soit, ou par qui que ce fiit,
#, ou le mot chay, " s . que, le mot chay * -#,, ou son abrévia
dans le langage vulgaire, on ajoute tion chin , #., toutes les fois que ,
fréquemment à la fin des mots ara dans le langage vulgaire, ce mot est
bes. « Le mot chay, nous dit-il, ajouté à la fin des mots. (M. Vil
ainsi que la lettre chin -* qui est lotcau.)
/
#EEEEEEEEEEEEEE
ech - che - goun Yà a'yn yà a'yn yà
à=#==#=#=E#=#EEEH
a'y - ny a' - là ech-che - goun a" —
#================,=======E
ð = E = EE
là
EE===EEEE#
ech - che - goun Yà mà -
MEEEEEEEEEE=EE
- ys fo - dah eg - gho - doun Ouas-l-el - ha -
- l l | —l -| FT ---
§=ºFE==EEE=E=======
T P- | =T | I
EE#
byb ma - tà y - koun Le — tet -
REEEENERE-EEESE+========
,=HHEEEE#= === Eii
ym qa - lak eg - ge - foun.
| I
r 2
J'en jure par cet objet chéri, par sa vie et par tout
ce qu'il possède de talens, s'il me rend une visite clan
destine, sa vue charmera mes yeux et les comblera de
plaisir.
MODE NYRYS-GIRKEH.
a'/q.
;s -N--- r ---- T-N--]-
#E===#= ==EP==#=EEE vs
sa - bà - ba - ty sa - bà - ba - ty Min ba'- dy
#EH#E#HEHEHEHEHE#
kà- - -
net kà - ne - ta khà - fy - ah
15o DE L'ÉTAT ACTUEL
•* kirdain.
) ======Ef=FHEF=F==EF==EE# | | H-—!
Al-bas-ta - ny - - - -
tsaub as - se -
V =#=EEEEE=e=p==EP=e==EEEE+=#
GPECHEE=E=E-E======─-}===#==ECEEE
qâm Youl-be-sak tsaub - - - -
•s —N-I-N- -]--------
#EEEEEEEE
ouegh
EFEE
ouegh ouà bi-nour - i - i
- = EiEeE#
kas - sa - y -
-T ----]
( EEEEEEEEEEEEEEE#
dy sa - y - dy Là taf-daha - -
#=====EEEHEEi=EHEE# +iiE
— *
#EEEEEEEEEEE
- na a' - y - 0Ul - bhou
N-^
- - .
r 2
TON D'E'RAQ.
#EEF=EEEEEEEF=EEE====#
—L-T-T r Ll T 1 H L4 I l- l
# #s========e-Es #= ==N==NEEEEHE
#sº=fE=fEº=E=EEE#EEE#
ge - dyd tag-dyd el a-fràh el a - fràh el-là-l qa -
TV TX -
d-
=#iEE=i On applique les
Tl | 1
quatre vers
ruivans au meme chant.
dym.
ORTHoGRAPHE en français du texte
Texte arabe. arabe, suivant la prononciation des
Égyptiens du Kaire.
I
r 3
cº -- Jº Belmiski fdh
J'- h5Nl r- J - ºl, Ou al gheytsou qad a'mmâ-ldqtâr
le 4
J2)s" r='= >)>" > Ou al ouard kdl komm el mezrour
zus ! us . Vahky-l-aqdh
J'- ºsl rs* ->e-b Ouenchadet a'gm el at) dr
#e-J| -# Fy el bedy'
--" Jsl cr° c'! _2 Ou al bdn min agl et-tesl) m
C / 2»-" J =° Mohny-r-reous
c'─º" ---- -- _2 Oua chamm ouagnât et-toffah
• --J' ues° Tohyi-r-remym. -
MODE NAOUA.
Mesure douyek.
N -
ï==#==È=#=#=#+
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N,l 2
_ # S ---S--N- E —E7
- vºn : -
i=# #E#++++r
- dah OUl chneyt - tah Ta - leb - tou
|. "
=#,=Èt=# #.=#.5==#.=
#=º==TE=ºe=F#==
- E---
=E [ 1 - I
' Les ornemens de cet air, exé- les autres, cependant toutes les
cuté comme il l'est ordinairement notes sont tellement chargées de
par les musiciens ou autres habitans broderies, que chaque phrase de
naturels de l'Egypte, étant un peu musique forme une roulade, et que
moins baroques que ceux des autres le chant simple se trouve comme
chansons arabes, nous avons entre- enveloppé , au point de devenir
pris de les noter. Quoiqu'ils ne dé- presque insensible. (M. Villoteau.)
figurent pas la mélodie autant que * Ce mot sbeytah est pour esp
156 , DE L'ÉTAT ACTUEL
• - N E _ N - -- :
#E#==#EEEEE#EE#=E
SE2 -=-=-==EF=V=u-v-─
ta - lyà - ny. Yà sa - lâm min
------=# N l- E==
j=E#E#E#E#=#=EEEEÈ#EE
S - TT r- r - -l --
Yà Sa - lâm ma ba - nam.
etta, qui est le mot italien cor- le surplus a été ajouté par les co
rompu aspetta. (M. Villoteau. ) pistes arabes. (M. Villoteau.)
" Il n'y a que ces deux sortes de * A la lettre, sa ceinture. Voyez
refrains que nous ayons entendus ; ci-dessus la note * de la chanson Yá
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 157
le baiser; il m'a dit (en italien) : Attends*. Ah! qu'il
est doux son langage italien ! Dieu me garde de celui
dont les yeux sont des yeux de gazelle ! Baise-moi, toi
dont le langage est si doux.
Salut !
2
r
r 3
- 4
J'─—- ' -- Aouhachtend rd genendr
K'd gemyl ) d râkhy el e'zâr
#-" -! ! )- !
J'> - _º --- > Ou seyfak ſy Masr ddr
c': " -3- > Jº" -- A'la-l-ghouzz ou a'la el e'rbdn.
Yâ salâm !
• ©- !
Salut !
C 5
Aouhachtend yd gamhour
" 6
(
•- Gd -º
(- 2
Vd salam malek el saldm.
Yâ salâm !
• ,- !
6
1 •s) , dans le langage vulgaire läm. J'ai ajouté auparavant les mots
de l'Egypte, est synonyme de Jº-. \- 's , je ne sais si j'ai bien fait.
(M. Silvestre de Sacy.) (M. Silvestre de Sacy.)
* Le premier vers de ce couplet Dans une autre copie arabe de
me parait trop long : je crois qu'il cette même chanson, on lit, yâ sa
faut ôter c'-,º, ou plutôt, à lâm BoUNABARTEH melek el islām ;
disparaître la faute qu'on a com 1°. Nous ne songions pas que les
mise, et donne à ce vers la mesure Egyptiens, dans leurs chansons, en
que le chant exige. (M. Villoteau.) parlant de leurs maîtresses, étaient
" Une grosse croupe étant consi dans l'usage, comme l'a très-bien
remarqué M. de Sacy, de ne les
dérée comme une beauté par les
désigner que par le masculin. 2°. Le
Orientaux , je pense avoir bien
IIlOt _#>! qui signifie une taille
rendu la fin de ce couplet.Je trouve
une traduction bien différente dans légère et dégagée, pouvant se pren
les brouillons de M. Villoteau : dre aussi dans le sens de prompt,
« Messager d'amour, cours me cher alerte, courageux, nous avions pré
cher un amant leste et expéditif ; féré ce dernier sens, parce qu'il con
car le mien, avec ses larges épau vient mieux à un homme, et nous
les, ne peut agir. » Mais le texte avions abandonné la première signi
n'est pas susceptible de ce sens. fication, parce qu'une taille légère,
Dans la traduction italienne je lis, loin d'être recherchée en Egypte,
il quale volendo levarsiper alzarsi, n'inspire que la pitié ou le mépris,
impedisce di replicare l'alzata; l'au comme étant un indice de la misère
teur de cette traduction paraît n'a- et des privations auxquelles la per
voir pas compris le sens du mot sonne est exposée.3°. Quoique nous
Aé>, (M. Silvestre de Sacy.) eussions bien senti l'acception du
mot Aé>, , nous n'avions pu saisir
N. B. Des difficultés qui ne pou
vaient être de nature à embarrasser le mot équivalent en français; mais
un orientaliste tel que M. de Sacy, il ne pouvait échapper à M. de
nous avaient forcés à nous écarter Sacy. Ce sont là les raisons qui
sciemment de la lettre du texte. nous ont portés à penser qu'il ne
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 161
r- --I-T
Mah-bou - by fà - yt
#EEEE#EEEEEEE=# - J
y - yeh Kallemthou
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NIE7
- - r--1
- II1a radd . a -
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#E=EE
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+- = f==
=E LI
r
A. |
leh yeh
-
Kachmy - rhou
s'agissait que d'un homme que le avons la plus vive reconnaissance.
poids de son corps empêchait de se (M. Villoteau.)
mouvoir et de se lever. Au reste, " Il paraît que les airs de la mu
M. de Sacy, en nous communiquant sique arabe éprouvent quelques va
ses observations critiques, ne fait riations, suivant qu'ils sont appli
qu'user d'un droit qui depuis long qués à des paroles de mesures dif
temps lui est acquis, et nous en férentes. (M. Villoteau. )
E. M. XIV. I I
162 DE L'ÉTAT ACTUEL
YEEEEEE*==E*=#E#EEEs
Mà - hlà qou - mhou fy labs al
| Ta_XMC-l- E-l-L-----=-1------RM-La
)EEEEE#======E=#=#=#
I ºr-s- º
hen - di - yah. Yà salâm.
y#E=t= Eº =#=E*=# # #
Mah-bou - by fà - vt a - ley - yeh
#====++++++++;===
Kachmy - rhou bi - mi - à a'da - di - yah
- - IN -
$EEF=FEEF==eº=Er====== E=== #
=-=-= ==
—--—--'—--—s --- -'-
Yà - nà và - nà ah và hâly
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 163
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(J) [I LIT J
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I [-
ah yà hà - ly ah yà hà - ly
I | N
#EÈEEE AL
F EiH= # Lr
r - 2
r 3
• ASU est un terme du langage Dans cette même stance, A5U. est
vulgaire en Egypte; il exprime le un terme vulgaire, dérivé sans doute
même sens que † c'est assez. de l'italien. (M. Silvestre de Sacy.)
Voyez ci-devant la note ', pag. 145.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 165
4
r , .
•-ºe -# Gº Je Gall el khâleq fy ouagenâthou
Kften sabbhou men leftâthou
-\=,- Je se» ! Yd rouhy a'la harakâthou
Miesure medaouer.
O'raq.
a fj.
#HHEEEEEEEEEEEEEE#
l-5
sy - dy* tar dà bel tar - dã bes-se-doud Oua
* On a en Égypte diverses for cause de ses discours ! Dans
A
d'autres
mules pour exprimer la surprise et cas, elle dit, •él-e,!
l'admiration. Un musulman s'écrie
J- -sº le
AlJl \:. U. ce qui plaira à Dieu ; un ô mon cœur, à cause de ses qualités !
chrétien e#ls" cºls- loue soit AJl> Jº -3^2) U 6 mon esprit,
- ••
#= = Ef=EE=#= == == ======
I -- #
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eych yâ gha - zâl
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gourny ouà - nà sà - ber yà sy - dy*
#==#EEEE#==ºEEEF=# hou
Ha - grak mà la -
11 - kher yà
--
—+—
#EEEEEEEE#EEEEE
SCºT - lO Ill en A -
ge
:
la k yà - sy - dy4
par les licences que s'y est permises ' Les mots , ä sydy sont encore
le compositcur de la musique. Non ajoutés ici par le compositeur de la
seulement il s'est permis de répéter musique. (M. Villoteau.)
certains mots, comme tarda bel ,
tardii bes-sedoud, pour arrondir les * Les mots yä sydy sont égale
phrases de son chant; mais il a en ment ajoutés ici. (M. Villoteau )
core ajouté des mots, comme ya * Les mots yâ a'yn pour yâ a'rny
sydy ( 6 mon maitre, ou bien ô mon (o mes yeux ) sont aussi des mots
sieur) , que nous indiqucrons chaque ajoutés. ( M Vilioteau.)
fois qu'ils se présenteront dans la
suite, et qui ne ſont point partie du 4 Les niots yd sydy sont ajoutés
vers ( M. / illoteau. ) comme ci-dessus. ( M. Villoteau )
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 167
- - l- l | |
#=EE====#=E#========iE -
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r 3
ARTICLE V.
(Mouvement modéré.)
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Segue.
176 DE L'ÉTAT ACTUEL
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(Mouvement ralenti.)
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- (Mouvement modéré.)
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 177
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Segue.
(Mouvement très-vif et très-fort.) -
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Segue.
(Mouvement ralenti, moins fort.)
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Segue.
E. M. xIv. I 2
178 DE L'ÉTAT ACTUEL
" U^::
, 2.2 ls: khalbous.
(l
Description
et littéraire
| historique,
des orique, techni
instrumens de 1que
mu
# "
pèces de tambours de basque, telles ' Ibid. troisième partie, chap. 1v.
que le,\l tár, le_ -- bendyr, le * Les sons de cette espèce d'ins
trnment ne sont point assez appré
C#? deff, le Cº) req, le Jºy ciables pour que nous ayons pu les
mazhar. Voyez le mémoire cité ci déterminer rigoureusement ; ceux
dessns, troisième partie, chap. II, que nous avons notés ici ne repré
art. 5. sentent que la différence que nous
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 181
rº--p- -p- -2- -p-
#
-
-- LT IT 1— l T| |T
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=—'-— -* : + HE
#-
- Segue.
( Mouvement modéré. )
+e e -- :*-e- -º-º-º-e-
E#=#=#=========
—4—s , l
J J
*-º- re :*-2 , -•--e-_-*-s-s-e-
*===E====
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v- -
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ARTICLE VI.
De la musique guerrière.
Rhythme mokhammes .
• - v_v • W_W um W * • V *
- - V_V - W " -
-G-
#=ë===e=e-e=e=e=====E
f |Y
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(|) =HE C-IC [-—- -
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- V Ar º- W_V - W_A" -
ï=E=##EFE=====E E#=#
BH====HE==f=EEEHH=#
=*===EEEg=EHE#=====
| |
| Segue,
Autre.
#==========EEEE
—d—d lM-e) d—o
| | •- •J -
Segue. Segue.
Caisses ordinaires.
Rhythme. Autre.
#E=2= | l- j—- || | l─i-l- l—─ ─
*=*=rErEEEEE= EFFE=FFFFH|
Segue. Segue.
Autre. Autre.
#=#=#=#=5=E5=#=#=
Segue Segue
#=#EºEºEºE#=#
- •*- E
Segue. Segue.
Autre. Autre.
- #=# E#
5É#============== +===#º |
r– --
•E_
-
Segue.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 189
Autre.
Segue. Segue.
Très-petites timbales.
Rhythme.
E--e-e-e-e--e-s-e-e-º-º-e-e-II-→--
H#-2=fi #==# • +─|
_I I
—
Segue.
—, N —, -
Segue. Segue.
ARTICLE VII.
#=#=HE#HH*== Al - la - ho ak - bar al - la -
—ſè-^--─— 3
#EE#=F#=F#=#E#=EE=E#
- - ho ak - bar ach hadou en -
a,N aN »-\ 3
\=FEE===FEE#==f====*==#=====#
A
l4 --
p•
" Nous avons copié les chants sur facile de supposer ce chant au dia
la clef de sol, comme étant la plus pason des voix d'homme.
généralement connue; mais il est
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 193
- - EI
=ºEp=======
#===#=======
nà là i - lah ell - al - lah - - - -
—
-
A- =#Ezººz M \ @ ---N-N
#========H=========#s
'Moham -
nà med ra - soul al - lah
#=#E=E = E =#=#==#=#=#
hayé a' - là es - sa -
aN
|©
aN -IN
, 3 | - II
- -- - - —ſ l— -
#=#=======EF========#=#
lât hayé a' - la - - el fe -
aN aN >-, ^N /cN ,
#r-tº-#===#H=E=#====
lah - - - al - la - - ho ak - bar al -
J=H====E*=#=#==#E
la - ho ak - bar -
/N A-N
- - p-— -E-:--—g-7-I----
#H#====#=H=EH
- - - - - - là i - lah ell - al - lah.
/N
# e, - - 2 5 , Eze
#==#=#===#*=# Allaho ak-bar - - - - - -
É. M. xiv. - - 13
194 DE L'ÉTAT ACTUEL
/N
#E#=f=#HHH#=#=#=##
al-laho ak-bar ach-ha-dou en nà là i - lah ell - al -
#=#HÄHHHHEE# #=#==#=#
lah - - - achhadou en - nà lâ i - lah ell - al -
/N
-e-
#=#H=H=#º=f=f=#=#=t=#
lah ach-ha-dou en - nâ Mohammed ra-soul al -
rN /N
==#=#=Ef=,===#=Ef=#=E==f
§= ==3HE=H==ºH=S===== #
la el fe - lâh alla-ho ak - bar - - -
/N
z=##=*=#=#==#=#E
là i - lah ell - al - lah.
#H#===#H*=====
a,N aN
- -
E. A- | C. |
# =É=z=e=
$E -—I
|1
-|
#=======#===EEEEÈ=#=====#
Soube - hân al - lah a - bâ - dy el a -
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 195
/N A--- -"- +-
#, = >=P-E--R--$--$-- mE 7-N J. |w Tl -
GP—+ =aÈEEEE#EÈE=EEE
bâd soube - hân el ouà - ha -
vr - —l EHEEEEEEEEEE#
—-)---DI-DI-I-
dou el - a - ha soube - hân el mâlek el ma' -
#EEEEE#=#=EE#=
- I -U -
soubhà - - na - kà yà - - - ha
^ N ^ = , aN- --
JÈ#EÈE#
y soub - hân - na - kà yà - - - dâ -
#E===E#f==#=====
- •
#H#
ym gella kha - leqou gel - la
A-N
H##H#+#HH
ra - zi - qou - nà gella hà dy - -
#EEEHHH#=#HEF
- - - nâ gella moumy - - - to -
13.
196 DE L'ÉTAT ACTUEL
EEEH#=ÈÈ#
nâ sou-be - hà - nà mo - ha - y -
na gel - la el bà - - - - - - qy
ARTICLE V III.
1º Strophe.
V 2=N-EE EENEN-EEEEE#=E#
ò EÈEEÈ ÈEEÈ ÈE EÈtEEf= È#
" Ra - dy - to bi - mà qasam al - la - ho ly Oua
l
#=======EEEEEEEEEE#
am-ry i - là
faouade-tou khà-le - qy.
2° Strophe.
H2—N+----N-N-E=-H─N N+==N=N- Niki
ð EÈiEEÈEÈEEÈ È E EtÈiiEEPEEÈ#
Ka - mà ah-sen al - lah fy - mà ma-dâ - y Ke -
#== == }—-— #==EH=#
l- -------#=H= | I
=º=E===HEE EPE#==*=====Eg=lH
za - le - ka yos - le - hou fy - mà ba - qy.
3° Strophe.
#E#=#EE#E#E#E#
Ouaqaf - tou bi - bà - bi-ka yâz - al - ghi na Fa -
- -N--) r=-== --I--]
#EFEEEEEEEHEEÈEEi
qy-ron ou en - ta bi - hâ - l - lym.
nom, lequel est entre le quartier de ' En comparant l'orthographe des
la mosquée de Touloun et celui de paroles qui sont écritessous le chant,
Qàsim-bey. avec l'orthographe de la prononcia
198 DE L'ÉTAT ACTUEL
4e Strophe.
l- _- —N-N-- 1
#==#=ÈHEHEHEHHHHE=#
tà bin-ke - bâb el ke -
- sâ - rin le rym.
* # # * se f * e e *
#HE=E=E=iE
- —l
- l
Là i - la - ho ell - al-l a h.
BF3E f=#HEP=e=f=E#===f=iE
Lâ i - laho ell - al - lah. Là i.
-O-
=======f=f====f=f=fH|
#=HHEHE
Al - lah al - lah al - lah al - lah.
Là i - la - ha ell - al - lah.
,- T] T| -I
Concerts pieux.
" Monched signifie, en arabe, un des autres; ce qui fait qu'on peut,
chanteur-poéte, plutôt qu'un chan- avec beaucoup de raison, les regar
teur-musicien. Le véritable sens de der comme une espèce de rapsodes.
ce mot est le même que celui de Voyez, pour le mot monched, le
-
,* #
chantre quand on s'en sert en par
verbe 5-5.> nachada, et pour celui
lant des anciens poëtes qui chan -
cinq vers, dont quatre finissent par les voyant applaudir avec transport,
une rime semblable et dont le cin lcs mêmes impressions et les mêmes
quième a une rime différente. sentimcns dont nous avons été émus
" Nous ignorons si lorsque les en entendant redemander et applau
Orientaux assistent à nos concerts dir certains passages du chant des
ou à nos spectacles, et qu'ils enten- foqahā; mais, si cela est, ils ne
dent demander à nos virtuoses de doivent pas assurément emportcr
chanter de nouveau l'air qu'ils vien chez eux une idée trop favorable de
nent d'exécuter, ils éprouvent, en notre goût et de notre 1 aison. "
-
E. M. XIV. 14
2IO DE L'ÉTAT ACTUEL
ARTICLE X I.
BE====EF=e========E= *-
º4
#=== E=====#= | -
BFEEEEEEEE
allah sall-al-lah - on a' - •
e ======#
leyh oua sal - lam.
#HHHHHEHEHEHEHEHE =*====#
_|
#==ºHHHHHHEHEHEHEHE
allah sall - al - lah sall-al-lah-ou a' - leyh ou-a sal - lam.
- ARTICLE X II.
RHYTHME DU TAR.
#===FFFFFFFFF====#EFE
Chant des femmes.
# Ec=EEE=EE=E+= >=Ee=EEE
GP#EEEEEd= EdEEEGEE
Aba, Aba, Aba, Aba, Aba, Aba.
2 18 DE L'ÉTAT ACTUEL
ARTICLE XIIl.
- - - | | |
BÉ=e=e=E=e=EE====|
| Ll I | L || |
ARTICLE XIV.
ARTICLE XV.
Du chant oratoire.
É. M. xiv. 15
2 26 DE L'ÉTAT ACTUEL
-
º#=#=#=====#===#=# I
L
Bis - mil - lah - i er-rahman er - ra -
*==#º=HE
, - hym el ham - dou-l-el - la - he rabbi el a' - le -
*#=#===EH+º++++
- mvn
y er-rahman er - ra - hvm
y mà - le - ki v-oum
y ed -
*:-;fn=-N= | =N-R-R-I-
*#=#: HEEH===+
- dy - ni e - yâ kâ na'-bo - do ou e - yâ - ka nes-ta' -
—H——º-2-p-:-p-n-s-u--»-s.-----
2
*H==# #======#ºs=ts
—X-
- y - no eh - di - nà-s-ri
-
- râ - ta el mos - ta -
§ # Jf § * , , ſ.J'--) 2 c cº - : Jl
-)'eſ,
--7 º -^, - -* •-c» - C> •-
é,- $, rs lé -- ! C•
A" • • - - A.
c * Cº
( *
^ •
- - il C E
-
-- >
x ) | que tu as comblés de tes bienfaits,
-
J---
•-
rs-l- -
*=====HH=#HE
- qyma si - rà - ta el - la - zyna an - a'mta a' -
*E#==FEE=Eº=ºE #e=EE#
[7 " 7
X l--- A" - _- A
#º=#=EEEEEE #EEEEEE
- leyhim • — à ad - dâl - - -
-\
*EEE=E, E=E=E5E•>>-─---
- lyn a myn.
ARTICLE XVI.
-
Ainsi que les improvisateurs d'Europe, les impro
4
visateurs d'Egypte, qu'on appelle châe'r", se servent
d'un instrument pour soutenir leur voix tandis qu'ils
improvisent. Cet instrument est le rebâb * monté d'une
seule corde*. L'utilité qu'ils en retirent, c'est de main
-
'J-el-châ'er, poëte ; pluriel, sulté un des savans les plus érudits
»
du Kaire dans la langue arabe; voici
.l » : choa'rá. sa réponse telle qu'il nous l'a don
2 --") rebáb. Laborde, dans née par écrit :
son Essai sur la musique, tom. 1", > -»º" §JN| -) --º)
pag. 38o, a fait graver cet instru
ment; c'est celui qu'on voit sous le
n°. 5 : il le nomme repab, et pré -#, e,- >--
tend que ce mot vient du grec; il Rebâb esm el alat el tarab oua hou
ajoute qu'en arabe on l'appelle se mäkhouz men rebbab.
mendje. Mais il a été assurément
mal informé : le mot repab n'est pas
« Rebâb : nom d'un instrument
plus grec que le mot semendje n'est résonnant et qui dérive de rebbaba
arabe ; et l'un et l'autre ne sont,
dans aucune langue, le nom d'un (il a résonné). »
instrument. Parmi les instrumens M. Silvestre de Sacy croit que le
arabes , il y en a bien un qu'on mot rebāb est originairement per
san, et observe que c'est aussi l'opi
nomme à=s-v-s<= kemangeh, et
nion des lexicographes persans. On
qui est vraisemblablement celui que a pu dans la suite en former, en
Laborde a écrit semendje; mais ce
nom est persan, et nullement arabe : arabe, le verbe -#) , qui doit si
outre cela , l'instrument connu sous
gnifier résonner comme le rebâb. Les
ce nom diffère autant du rebâb que Persans prononcent robāb.
la trompette marine diffère du vio * Le rebâb monté de deux cordes
lon. Néanmoins, nous avons voulu est celui dont se servent les chan
nous assurer si le nom de rebâb était teurs proprement dits pour accom
réellement arabe, et nous avons con pagner leur voix et jouer des airs.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 229
AHER#EH==HEH Segue.
Autre.
:2& 3:
# = =E+EEE
==========H====H EEH !
*=H=EH=R =,EHEE ==EHERE ===H
Quelque peu préparés que nous fussions à cette har
monie, nous n'en avons pas été trop choqués : elle a
produit sur nous presque le même effet que le bourdon
de nos musettes.
Nous ne nous sommes pas trouvés à portée de noter
le chant du récit des poëtes; mais on s'en fera une idée
assez juste, en prenant pour moyen de comparaison le
chant oratoire que nous venons d'offrir, surtout si
l'on se représente un chant de ce genre déclamé avec
une certaine mesure toujours régulière et cadencée,
sans cependant être aussi modulé et aussi orné que le
chant musical, et sans que les sons se succèdent tous
par des intervalles aussi exactement proportionnés les
uns aux autres que dans la musique proprement dite.
23o DE L'ÉTAT ACTUEL
Les récitateurs qu'on nomme en Égypte mohadde
tyn', sont de véritables rapsodes qui récitent les poèmes
historiques ou romanesques des anciens poètes arabes.
Les uns les récitent en les lisant, les autres les récitent
par cœur. Ils choisissent pour leur sujet l'histoire
d'A'ntar, héros arabe, qui vivait au temps de Maho
met, ou les hauts faits de Roustam Zal, héros persan,
ou de Beybars, roi d'Égypte, ou des Ayoubites, qui
ont régné dans ce pays, ou de Bahlouldân, bouffon de
la cour du khalife Haroun el-Rachyd.
Ceux qui récitent par cœur s'attachent communé
ment à un seul genre de poème, et ne célèbrent la
mémoire que d'un seul héros, sous le nom duquel on
les distingue les uns des autres.
On appelle Zâheryeh " ceux qui chantent les actions
héroïques de Zâher*. Ceux qui chantent les exploits
J°
662 de l'hégire, fut surnommé ,sl sultan de la seconde, qui fut con
A\)! _,-" Zäher-bidmr-allah. Le temporain de Tamerlan. Il est vrai
semblable que l'un de ces deux sul
septième khalife Fatémite, qui suc
céda, en Égypte , à son père, le
tans est l'objet des chants des Zä
heryeh. Je pense que c'est plutôt le
fameux Hâkem, en l'année 41 1 de la dernier.
même ère, portait le surnom de
J)! c,? 5b^ »! Zäher-lie'- Il ne faut pas confondre ,-sl-l-
Zâher avec ,-s, Zoheyr, nom d'un
zâz - dyn- allah. Parmi les fils de
poéte célèbre (Note communiquee
Saladin, il y en a un qui régna à Aiep, à M. Villoteau par M. Silvestre de
dont le surnom est ,s\l'! -- Cl ! Sacy. )
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 231
de ce nom un des sept poétes dont dit seulement lanugine set pilis ejus
les poèmes sont nommés mo'allaqāt. modi prœditi, avium pulli. Nous
Le style de ce poéte, dit William nous sommes procuré en Egypte,
Jones, est élevé, menaçant, harmo et nous avons apporté avec nous en
nieux, pompeux; il est orné de des France, un manuscrit contenant les
criptions et de belles images. Ce poésies que récitent les rapsodes ap
poéte était fils de Selddy. pelés du nom de Zoghby. Malheu
2 à#.J -- A'ntaryeh. reusement, il est incomplet; consé
quemment nous n'avons pu y puiser
3 •.ºº5 Zanātyeh. des notions suſfisantes sur les héros
4 Jº5 Zanāty. qui y figurent.Seulement nous avons
été convaincus que les faits y sont
5 à -) !J »! Abou-zeydyeh. enveloppés dans une multitude de
6 •5 >! Abou-zeyd. fictions. Les principaux personnages
de ce roman sont l'émyr Sarhān et
7 c , Zoghby
J -5 ºººººr : ce mot Iparait
la princesse Chammah. L'émyr Sar
hán va combattre contre les Arabes
dériver de -*j, qui sans doute
appelés Hasab, suivi de trente ca
est le nom du personnage : le valiers de sa famille et de vingt mille
final indique des gens de la famille braves de la tribu de Helāl Il se
de celui-ci, ou ceux qui lui appar bat avec un jeune guerrier nommé
tiennent, ou enfin ceux qui se sont Ghânem, de la famille des Zoghby,
dévoués à lui, tels que ceux qui font et défait ses troupes. Cette guerre
profession de célébrer ses exploits. entre les deux partis se continue
Il est parlé, dans les Mille et une avec un égal acharnement ; tout le
nuits, de nains qu'on nomme zoghby, pays, depuis la Perse jusqu'à la
c'est-à-dire, couverts de poil, parce Mauritanie, devient le théàtre de
qu'ils avaient le corps velu : peutleurs exploits et de mille aventures
être les Zoghby dont on raconte lesplus surprenantes et plus merv eil
actions mémorables, étaient-ils de leuses les unes que les autres, dans
232 DE L'ÉTAT ACTUEL
ARTICLE XV II.
1
tôt : Réveillez-vous, gens qui dor
réveilleur, celui qui réveille au point mez, et priez pour les fidèles trepas
du jour. ses. Ensuite ils chantaient les litanies
P
1 j'! bâz, ou ,s-#! All ta- pays (ce qui fait à peu pr s 16o7 fr.
blet el mousahher, c'est-à-dire tam-de notre monnoie) à ceux qui l'exer
bour du mousahher. çaient; mais elle devint moins lu
* Cette profession, sous le gou- crative pour eux sous le gouverne
-
ARTI C L E X V II I.
#HEEEEEEEEF===f=f=E#
j=F#=EEEEEEEEE
Air de musique exécuté par le hautbois appelé zamir, tandis qu'on
promène la nouvelle mariée autour de son quartier.
(Cet air se répète autant de fois qu'il plaît au musicien : c'est l'air de Malbrouk , exécuté
à la manière des Egyptiens. )
Prélude. -
#========#=I
2& Air.
II"
- - —- ===E===E
-e* 3.
#=f=#=º=#==f=l
Autre air propre à la méme circonstance.
·2& -e- -
*e e - -- — 14
#E==E=f=#=#==# | ! --7
4o DE L'ÉTAT ACTUEL
+a—r─
# EH
#=#====Eº=Eº=EF=H
======E] | +==H==# #
—l- —*
-IN TIN | —L
1 T2 +--] N—N ─--
R-#=m- E=tb-n-mi-ni- l-I-E-RI
#==EEE=#=#=EF=#=
#=======#=#=#=#=
| | [) V) |) L)
#=2==EEEEEEEEEEEE=E=E-EEEEEEEERE
-—º─-- ===º=H===L==E
#===#= E-e-p-e=E-#
P==E=º=H===L=-H===
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 241
#E ".
i
T
2&
# T =Ee==
I I | -T
L
-
L #EEEE#
#=E=E=#======E=E=E=E
| T T -) I |
#=e=======E=#=# T -
16
242 DE L'ÉTAT ACTUEL
#==*=f=#=#====EEE
#EEEE #e m * |
Chants des bateliers du Nil.
-
Ces chants sont plus ou moins gais ou vifs, suivant que les
bateliers et les rameurs éprouvent moins de difficultés et qu'ils
sont plus contens : ces mêmes chants servent à régler leurs mou
vemens, et ils les continuent tant qu'ils ne changent point de
IIlaIlOEUlVI'C.
En faisant route.
|
- #=2 =e=e=*=#====d=# | | -
ou bien
#E==FEEF===FEEFE}
Qoum yal - lah a - bou sa - lâm.
º jN--- - l |
TU) * I - -IN - l | | | II II-E-T
#=========EEEEEF=#=È
Yallah 8a - lâm. Yallah sa -
Rameurs. Rays.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 243
#=EHEEEEEEEEEEEE#
lâm. Yallah sa - làm. Yallah sa - lâm.
Rameurs. Rdys.
Cris pénibles que font les matelots quand, après avoir été obligés de
se mettre à l'eau, et de s'adosser aux flancs de la barque pour la
désengraver, ils la poussent avec effort.
#=
-| --
là, hey - là, hey - là.
#EEF=#=======EEE#
Ráys. Matelots. IT
#=EEEEEEEEEEEEEEE=#
Râys. Matelots. I
DE L'ÉTAT ACTUEL
#E -
| |
----
d—o-I-─-
| | -l AI
#
Bil - leyl bil - leyl yâ abou sa -
R4ys.
;2:
2- J - - i-I
SE -| E=HEE============# [--------| L I
Autre.
#EEEEEEEE=EEH
Yà - llah min hâlak yâ abou sa - lâ - meh.
Autre.
3: 3&
- l TC1 ſ>--]
#EEEEEEEEFEP LT I I-, - l I
#
_I .
#=f=f==f=f=EHEEE=|
—=- -
T - l j
Autre.
:
Yà-llah min hà-lâk a - bou sa - là - meh
Chant en antiphonie.
3. º
#EE HHHHHH
Rameurs.
y=HE*====#i
Rameurs.
EEEEEEEEEEE#E
|| p -N l II
# EEE
I r
BEH
r
D- #=====#
[ I-I T [-
Autre.
% Räys.
#E=E=EEE#===EEE
Rameurs.
H==F
246 DE L'ÉTAT ACTUEL
| | | |• -
#======EEEEEEEEEEE
Rameurs.
Rameurs.
Rárs. , _N
#===E H=f=f=====
gb===E-H
==Eº=f=º
}===E====H E
2.
#=EEEEEEEEEEEE=iE=
SE2 I -- T | | I I —- -
Rameurs.
- Râys,
2: xay
C----- == E
#=E=E=EEF======EH=== —─e— - -
l
=#
Hà - lak y - à mel - la - ouy - eh yâ -
Rameurs.
_] rnº l- 2%
#
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 247
Autre.
#. 3:
Autre.
% 2
ï==H====HEEH
| I-I-
sa - lâm.
Allah yâ - llah a - bou
Al - lah yâ-l.
Autre.
- A. Ll iT 7 [-- L - |
E'l - be - nât el - là mâ - sou - neh.
Râys.
EeEEEeEeEeE#
r.I-E- ---
#EEF=F=======#Ef====#
Sà - là-mât yà abou salâmeh. Sà - là-mât yâ
Rameurs.
Ráys.
—s *
: Sa
Rameurs.
248 DE L'ÉTAT ACTUEL
Ráys. Râys.
#====#E=E#E===HEE=E#
- Z| -T --l-- + l L J -T- | | - -—
#===== =>= -
Râys.
Ráys.
=HHB=f=HHH
Z-E--II---•--
#EEE=EEE**E,EEEEEE
- -
Autre.
Ráys.
#=#=#=#=EºEºEF=FE =*=#=*=#=#
Rameurs.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 249
Ráys. Râys.
#=*====HHHf=sr=E=*=Hº
T -T r- | Ll - ----T-I-D- -
Ráys. %
#Hº=#=Hº#==#==Fºi
Rameurs. Rameurs.
Autre.
Rameurs. Rameurs.
Autre.
2: Ráys. Ráys. %
#EEEE===E#=EE=E#=#
[
Rameurs.
- | 1 [-
Rameurs.
I- 1 IT --
Rameurs.
I I
#EE=EEEEE=E=#=HH=F=#
Rameurs. 1°" Bord. 2° Bord. 1°r Bord.
%
l | | -
Eg=H=e=e r--
# 2s
V V #
Rameurs. 2° Bord.
16.
25o » DE L'ÉTAT ACTUEL
En faisant route.
:% - Ráys.
Räys. Ráys.
- - - l 3s> $4
#º===EE=E===E#=E=H=f=E#=*===#=
•l - " -'. r
#
mât và a-bou sa - làm. Sa - là - mât yà abou sa -
§=#=|
làm.
-9E -- P
9— =]- =======iE =EE =E
' A. Pendant ce chant, ils re pendue en bascule sur une espèce
montent et vident le vaisseau avec de potence, ou sur un tronc d'arbre
lequel ils ont puisé de l'eau; c'est formant la fourche. — B. Pendant
un panier fait de feuilles et de bran ce chant, ils descendent leur panier
ches de palmier, au fond duquel il et puisent l'eau. — C. Pendant ce
y a une peau de mouton. Ce panier chant, ils remontent de nouveau
est attaché au bout d'une longue leur panier. - D. Ici, ils le redes
corde, qui tient à une perche sus cendent.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 251
D 2
& A - B 23
–º-E-Rºſ© ---©— - TIT
• 1
& A B , &
AE2E======f=ºEF========E
- | r—: } —l- —l
-- N D 2.
e
$EEE#=f=sf=====EEEE #| -
•
-
-
252 ' DE L'ÉTAT ACTUEL
"y^AAAAA -
CHAPITRE III.
ARTIC L E P R EMI E R.
#
orthographier et
pu
n'a
on
écrit,
langage
de
que
paroles
ces prononciation,
selon
adoptée
méthode
la
d'après
non
rKé
-
ké
- éO
l1O
Zacr
Zaer
Te
-
-
_|
T|
| -
-
#= = = =F = = #= f=E = #= =F H= = = H= H=
#E#=#EE
E E =E#= #= E E = kavémaroguial-léoou.uin
oba
É
kavé
tuino
-
al
bal Lde
-
musique.
la
savent
qui
sonnes
pas
n'ayant
Barâbras
tranes
pour
l'arabe.
scription
Bardbras.
des
danse
de
Air
)
d'heure
demi-quart
un
pendant
paroles
d'autres
sur
continue
se
chant
même
(Le
Nous
"
l
à
danse
air
cet
motons
comme
sol,
de
clef
a connue
généralement
plus
clef
la
étant
per
lcs
toutes
de
Ll
—-
mains.
des
Rhythme pieds.
des
Rhythme
1er
1
Chœur. 2.
C3:
2haeur.
2:
#= = =#= = =
!t,
x^ (ºniętu ºp puaudou
ſí º nrp el 12 ‘sapoređ sa pamon ºp ins abubuwosau luopșºņud uurip al sind ºwns ſnb »»ºſusq, unoqº laſtnoud ai ‘ºlęurs asurp ei ºlaſ duoo aubep opuſ) vi v )
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DE L'ÉTAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE.
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26o DE L'ÉTAT ACTUEL
ARTICLE II.
Prélude.
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 263
Chant. 2% N
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chandé gande - tOn.
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=FE
ſ>-2-+
IT [TV. [- [TV
ï=#º=E#=E=Pº=E
1er COUPLET. 3° coUPLET.
2º COUPLET. 4° coUPLET.
Autre ghouna.
Prélude.
3&
-
-°H-6 s l-I-
-
# #== -
DE LART MUSICAL EN EGYPTE. 265
Chant.
X =
A
- --
e - - -
Al A - AL
r- P- r- -
º.
0 ya A - º
Ke - tel oue -
O ya Fa -
Leïl- na gour
Leïl- na Fa -
_|
lymeh o ya Se - Iy - meh
He - da a - ïet oue - Ie - da
tomeh el HeïI be - Hed- na
bedna el leïl ah - al - na
tomeh o ya Fa - to - meh ".
Autre ghouna.
(Tous les accompagnemens étant à peu près semblables à l'un des trois précédens,
nous nous dispenserons de les noter pour Ies chansons suivantes.)
-TI-2x M. *-
ð5 - | | - - 7-ſ-l-ka
rou - na min be - la di min be - la di be -y
" Suivant ce qu'a pu nous faire est tué, ton autre fils pleure ! O Fa
comprendre notre homme de Don- tomeh ! Ia nuit de notre pays, no
golah, auquel la langue arabe n'é- tre nuit nous presse, cette nuit
tait pas très-familière, voici le sens nous tourmente, notre nuit, Fato
des paroles de cette chanson : « O meh ! ô Fatomeh ! "
Alymeh ! ô Selimeh ! un de tes fils
DE L'ART MUSICAL EN EGYPTE. 267
mi - He, etc.
Autre ghouna.
#EE# EfEE#
Ouih la ha - li ya gue - mi - Ie ouih la
ha - Hi ya gue - mi - Me.
Autre ghouna.
# - I - I.
*. 1. 1 | T|
#=EE EEEEE=
# gar - ra - ché.
bi - da -
ARTICLE III.
ARTICLE IV.
. 28 - -
M=H=H=EH=F
#=EEEEEEEEEEEEÈÈÈÈ
Tr-º-
-
I l | L |
—-—*
DN IDN _l - ] L #
T-P
#===HHHHHHH#=#
- -
CHAPITRE IV.
ARTICLE Ier.
" hº23 semien, ville d'Abys geurs, dans les traités de géogra
SIIl1C. phie et sur les cartes, le nom de
• 47./uU negous hNſl Ka cette viHe orthographié de cette
manière, Auxum. Nous l'écrivons
leb, roi Kaleb.
ici conformément à l'orthographe
3 khhgD Oksem. C'était la
et à la prononciation des prêtres
ville où le roi Kaleb avait établi abyssins.
sa cour et fixé sa résidence. On
trouve dans les relations des voya
4 (0Ch ourka.
272 DE L'ÉTAT ACTUEL
qui, pendant sept années consécutives, suis allé à l'école
et n'y ai pu rien apprendre ? Aussitôt il avala le ver; Ie
Saint-Esprit descendit sur lui sous la forme d'un pigeon,
lui enseigna l'art de la lecture, celui de l'écriture, ainsi
que celui de la musique, et lui inspira en même temps
les trois modes guez ", ezel* et araray*: le premier
destiné aux jours de férie; le second réservé pour les
jours de jeûne et de carême, pour les veiHes de fêtes
et pour les cérémonies funèbres; le troisième consacré
aux principales fêtes de l'année. Instruit par ce miracle,
iI composa un traité des principes et de la pratique du
chant actuellement en usage en Abyssinie.
ARTICLE II.
ARTICLE III.
A RTICLE IV.
- ſel -
=º=#=#=f=E=E *=
lr= = fa - lach se - ma - y
276 DE L'ÉTAT ACTUEL
G E C) - m
[. [ 15A | •I. ©I OI | I
| [
#= T
r
[-
L
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C) f3 ICI
|- EÊEE DI─e—-
l# —- =H
Ma - dur tam - la be - ba - la
G +| DI e-
[- p
E= #=nE -
=#
Wa tam - la sa - a - la - nu.
(D fa93)Â, hhh#.
Oua temellé saalani.
(Mouvement modéré. )
| L
+—ſ©
- -i L
- uN T
f-5-2
* Gué - OIl - - - - - - s
" Nous ajoutons ici le nom du ce dernier ne nous l'a point fait
mode dans lequel ce chant est com- connaître.
posé. II y a apparence qu'il était * Nous orthographions ainsi,
ignoré de celui qui communiqua pour indiquer qu'il faut prononcer
cette strophe à Kircher, puisque ſe g dur.
DE L'ART MUSICAL EN EGYPTE. 279
# A
- =--N- -
–+-> -
- s - # i ==#===# #EÈ# -
tOu ba - di - va Meudré - te -
ARTICLE V.
-
©
(l1l6. - . - . -
Tierce diatonique majeure ascendante.
tou • .. .. . . Tierce diatonique majeure ascendante,
avec une cadence sur le second son.
/
Hh. . ZC(l • • • • • • • Tierce diatonique majeure ascendante.
qP. .. . Ott(l. » . . • • . Tierce mineure ascendante et ensuite
descendante par degrés conjoints.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 287
# . Son soutenu.
A RTICLE VII.
. . :
N: #
E N - - x
º N ,. - l>. -
l-> :: -) l- N r
c2 m c> c : la <
: | : | : | : tt .
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|2 | + | , aDA : : :
000Zi N 88. h 3 Et g
# 93 #. : h h + + : (D7i93#. : h go : H%"ſ]A° :
a y nou a ko tie te oue a ynou Sem zaneblou
a#
-
#
# # # #
- E E : :-
#:. 0, ſ]
N ò A : Hºrlºfºf : TH3 # ,
la e la ze y t fie te t ze n tou.
(Mouvement modéré.)
3 -
i-N N----- -7 N-Y-
#H=EÈ=FEE==#=H=E=re=#EÈ#
u J " - Ns
1 A - - - y - nou - - - ba - ra -
" Nous avons. orthographié les mots exactement tels qu'ils nous
ont été prononcés dans le chant. - -
19. .
292 DE L'ÉTAT ACTUEL
9
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-
| Fi
• ESCE | Fii
CL
3
#=FH#=r=HE=#E#E#=#T
ka - te ouC - - 81 y - 6 - nOUI ne - - gue -
re ze - y - zsie - ba - hê
ls- - A
#
InOUl - - - - ka - He Olle - R •
,-
y - e -nou gue -
r T - I r- • } • I
y - e - nou Se - me za - ne - blou - - -
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 293
-— - a
- la - e - la zeyt - fie -' - - - tet zentou - -
TI l- *EEEE
| | - XF> -
- II -
C v5/
- - C. ves - ta *.
Pour les jours de jeûne, pour les temps de Carême, pour les
veilles de fétes, et pour les cérémonies funèbres.
| à #à : # i
: : 9;
à
Z é o hºn.C 8 : h:U Hh
4 % h : h"7H.hſldi,C b8 h : 3 P3) : b8 h :
Khkeddous eguezi a be he re khkeddous hhayale khkeddous
' Les prêtres abyssins ont pro nous est échappée pendant que
babIement oublié d'écrire ce mot nous étions en Egypte; l'empres
dans Ie texte éthiopien qu'ils nous sement que nous mettions alors
ont donné des paroIes de ce chant, à muItipIier nos recherches et nos
et que nous avons rapporté dans observations, afin de les complé
la page précédente; mais ils l'ont ter, a sans doute beaucoup contri
ajouté en chantant, ainsi qu'on le bué à cet oubIi.
voit ici. C'est une remarque qui
294 DE L'ÉTAT ACTUEL
# C| : |#
ir : ȼh , Zch
Ch
dhga , fihgowar : H'ra'A.e : AºyzPgo ,
he ya ou a ta oue le da '
z a ye maouete Z emereyame
k- l
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z = E c - r #: ## #º
# #
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%gDqbg'h'b : g 3"7A "fºUyI1N4 : #º7H#
emekhkedesete de negue le te sa ha lene eguezia.
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- n bhi. #.
H"f"(IlgDqb : ſlºſ.gſ?h à FhbN , 8.ſi ò0 :
Zatatemkhka be yor de nous oua ta sekhkla diba ethsa
# #
# ,
mi 5
-
# ## # -
3 C> :: # #
8 •i : # :
#3 s s 5 # : #
## # # # # < #.
&## # # <
: : . : : L. - -
44 fin : ; }
09hqP3) : fºUW llN # : #º7H% :
maskhkale tesahalene .. eguezia.
-
- - - khkeddous hha-ya -
- khkeddous - - he
- ,
296 DE L'ÉTAT ACTUEL
• .. E - 1- -
-7 | T -- -- * º4
#= —E -I | "- E=E#
- ya - - - - Ol1 za - y - ye -
#H#HEHEH=HEE
- - - - - - - em - ked - des - te
de - ne gue - - - He
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#=E=E
-! =E -
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SE-V.-L.-L.-L. [
T
I-
-I
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| |
te - sa - ha - le - ne - egue - zia.
-
2 -
—l R- r=E-E=-E -- -
#=HHEEEEEEEEEEEEEEEÈ#
Za - ta-tem - - khka : - be yor de -
H==#=======
Il0l1S e - E s
DE L'ART MUSICAL EN EGYPTE. 297
*.
ve ethsa mas - ka • - - - He
#=======EEE=====
2-2-02-2-2-----
D ILI | U7
I
| -
te - sa - ha - He - negue - ZI8l.
Khkeddous e - - - - - - - - -
. -
#=E=#E=E==e==it
GP |I T lLC | L- I | -
- - - - •.
ARA RA Y Z É MA,
" Ces paroles sont les mêmes texte et les notes qui y sont copiés
que celles du premier chant sur en éthiopien.
le mode GUEz; on peut y voir le
298 DE LETAT ACTUEL
48 D
CEEE
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i E-HE-H-
- 2 ---I-
ra - - - - ka te Oula y - e -
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+--EEF EEEEEE
=EEFT-FE====ve, T
h-
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#=È===EEEEEE=HÈ=#=#
-
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ZentOu - - - - - e - VeS -
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CHAPITRE v.
P—D-I-─-─l─! J—P-
AI He yé yé e yé e yé =
1 4-4 - _nN L
l IN l T II I DM l +-H=F | IU :-==5
#=FHHHHHH=E=Ht#=#EE##=#EE#EE#
yé yé
r> - - yé yé yé == 6
T A L l TI I-- P==ER
- E E=E-E
–T —-l JE —---
:- - - - - - - - yé e yé e yé
N A. -
2I T-I —i l
=H=f=Ed========E ER
yé = - :- é yé yé =
1-1 - I—+ i- |
#===i=== =E=E=EHEEH=P=#
-
—l-─L l-! L
= é yé yé = = = - - -
304 DE L'ÉTAT ACTUEL
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#= - -- #EF == -
#=#E=E - f---
- - F= - - - - - -
-
#E=
*-d-3-e TEL=t -
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-
guo OUlO :
- - - :- :- 0ll0 :-
#
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 305
- - - -
- - - -
- :- - - :-: - :-:
306 DE L'ÉTAT ACTUEL, etc.
#= H=H E- - -
#=#=* =E
I-CI -·e
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H - :-: :- -
:-: :-:
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- -
- -
sEcoNDE PARTIE.
CHAPITRE PREMIER.
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—i i→] -I INT 1 M- E
#EEEE=EEEEÈ=# - - V4
- se - dy ne - sy -
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Eg=iErEEd=#
djâ - me djam 3 hey hey hey hey hey
=*= -}
§=======EE>
hey hey hey hey.
CHAPITR E II.
" Saint Éphrem , diacre de l'é- lée que le chant ambrosien, et aurait
glise d'Edesse, florissait en 370; aujourd'hui 1442 ans d'antiquité.
He chant qu'il composa pourrait * II était originaire et natif de
donc être d'une époque plus recu- la Mésopotamie.
-
3 12 DE L'ÉTAT ACTUEL
En effet, dans la mélodie iacoboito, on reconnait ſes or
nemens recherchés et de mauvais goût des peuples de
I'Asie mineure, joints à la rudesse de la mélodie arabe '.
Nous nous sommes attachés ici, de même que dans
tout ce qui a précédé et dans ce qui doit suivre, à rendre,
avec autant de fidélité qu'il nous a été possible, la pronon
ciation des mots, la mélodie et le rhythme du chant. Par
cette exactitude que nous avons portée jusqu'au scrupule,
même dans les moindres choses, nous avons conservé à
tous les chants des divers peuples leur caractère national,
et nous avons rendu la prononciation des mots telle que
nous l'avons entendue par les naturels eux-mêmes, et
avec les licences admises soit par l'usage, soit dans le chant,
chez chacun d'eux. Cela ne sera peut-être pas inutile ou
au moins absolument indifférent aux personnes qui, en
Europe, se livrent à l'étude des langues orientales, et en
particulier aux Français, qui, n'ayant point encore eu les
mots de ces langues étrangères écrits conformément à
l'orthographe française, ne peuvent par conséquent en
concevoir parfaitement la prononciation.
Dans cette vue, nous aurions désiré multiplier quel
quefois les exemples et les remarques; mais nous avons
été retenus par la crainte qu'on ne nous reprochât d'avoir
trop insisté sur des choses qui sortaient un peu des Iimites
rigoureuses de notre sujet.
JA-•tel /A-ea•
Meschouhto Efremotto".
4$
y-le-ase> •
*
1" Ton *.
(Mouvement modéré. )
E=E=ÉE====º
#=2E==E=BE=EEH-E=EE=EEEE
|-—+--l
A - Ho - ho hab fouI - fou - I10 laï - no
-,
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NS EZ I I- -I-T I. l—! I. T 1 I—T
II T| M
-
#
#=H=E=iE
maI - kou - tokh.
2" Ton.
(Mouvement modéré.)
N n • —s
# 1 N , A lS
+ T m . TI 1 —
#=EEEHHHHEE=EEEEE
SI2 [- L' | 1 P-V.
bo dma - Ief - scha - fir a' -
nN A
TTU . l' | TT || | Il TI I
#=rE=E=EH=É=E=E=E==EE=#
SIZ I | | L T
3" Ton.
(Mouvement léger.)
#= EMEME EF==HH
EpEfE=========#=E# [ [- -
' Les syllabes ou lettres qui sont syrien. Ces additions sont fort en
en caractères italique, ont été ajou- usage parmi les chanteurs orien
tées dans le chant par le prêtre taux.
| DE LART MUsIcAL EN EGYPTE sis
L- TTT TCT T C) T Nºm -
ERE
EMI
EEEEEEE
Fr-l-─H- D E IT
MI-1-1 I
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-T-r T
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#==H=EE E E#
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IE7 . •T T E 11- T II T
bo b'mal - · RoutoHh.
4" Ton.
( Mouvement modéré. ) - p•
#HHHHHHH=º=H=E
EE E—!
A - lo -
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ïoul -
-T
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|
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#=#=EE+E=EEF=#=E#=#
Haï - no drohem ïoul - fou - no
, • 5" Ton. , ,
(Mouvement modéré.)
CI-2-l-ICI
| | IO1
I-I-
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A - lo - ho hab · ïoul - fou - I10
316 DE L'ÉTAT ACTUEL
( I -l-I TI L I
I7 - | T- L 1 TI I,
|
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TI- - EE2E E
=#=== -
(P=º-º _ -U-T- T
6° Tom.
(Mouvement modéré. )
*
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====P=====HBHBHE
+├+==H=HP=H-
[ |
H==#==H==#======
laï - no dro - hem ïoul - fou -
r-
no
T-T-
oul'ra
FE
#==f=##==FEE#=
bo b'mal - kou - tokh.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 317
7" Ton.
( Mouvement léger.)
#E —L I| ITT L E l-Il L I J
L | _ l [ | L
NS E7 r I T I| —t 4 | I —4 i - T
-, -, S
#=#===Ef= Ef=EEEE#E*
| DZ T P-─- I T I r 4- l—I- TIT -T I|
D N -SN
#EFE=f=fEEEEEEEEEEE=#
fir a' - bedoïhy ra - bo be - mai - ko . tokh.
8° Ton.
(Mouvement modéré. )
|| - _|
-,
T | e #
-Y | T- T T
#=#=f=EF=#==EH=EEF=EE
laï - no drohem ïoul - fou - no ou - l'ra -
EfEe | EE!
# I
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===+=É=+-+-+==+==E
_I | D
1A->e-e>- 1A-ease
Meschouhto Iacoboito.
1" Ton.
( Mouvement plus vif que lent. )
—- - l^
de - be - ho . dame - ra è' - -
, -- L
Il - T L. TI |- -
#=E=E=#EE=E=E==EEEE=E#
SLZ-- + l-—l | 1—
- , lokhe Iho - no ka - be - le da - he -
-
I-I l l I
-T L-L-1 L I —! |
lo - fa - ï InIt Ouat Ta - O - Hi
L - -
#==FE#==EEH==EH=f=,==# -T T
#EEEEEEEEEEEEEEEEEË r
- - * GE
tet tka - re Hi - ha to - hé de-sa -
#EEEEEEEEEEE
ret kdou - mon ra - bou - tokh.
2" Ton.
(Mouvement Héger.)
-
#EEEEEEEEEEE P--I-
A - bou de - kouscheto ho be - ro-khe
- N Em - N - en -
TI I
#EEEEEEEEEEEEEEE
EEEEEPA L r- I-P-- D_I -
de - be - ho dame - ra - - -
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SEZ P
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- I T
OI
T
T
#
ra - o’ Ii - - -
320 DE L'ETAT ACTUEL
3' Ton.
(Mouvement léger.)
- a 7
I
L
-
BEEa=iºT-Ept=RE
I
–
-
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I
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bro – khe de - be - ho da – me –
–E – E J –T I- ––
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i =Effef==È
2 P. TL I I
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l r I l
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da - he - Io fa - i mit oua - te -
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lo, - L
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EPE E
ra - e' - - Ii.
4 Ton,
(Mouvement ſéger. )
- a -: -
i EEEEEEEEEEEHE –r la. - I I v I
º I
-
l I
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E-I L l – M. H
ſho no - - - ka - bel da - he - Io -
l -N-
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fa - i mit Oua - te - ra -
-
-I-E-
irrefrire
T-
Ei
sº s -
o' - - Ii.
5' Ton.
(Mouvement leger.)
-º-–i-I l L I
- I––. l- L- 1-I-
A - bou de - kou-sche - to ho be -
- g= T ila
è5 L L- -- T l li Ee
roghe de - be - ho da - me - ra - è
i; TEHFEF --- H
Hokh - - - mokh – Ibo - no Ka - be -
ſe da - he - ſo - fa - - I mit
322 - DE L'ETAT ACTUEL
6' Ton,
( Mouvement léger.)
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7° Ton.
(Mouvement lent.)
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A - bou de – kousche - to ho be -
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rokhe de - be - ho dame – ra
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bel da - he - Io - fa - i mit - -
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- oua - te - ra - o' Ii.
8' Ton,
(Mouvement léger.)
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ho am r - e io h ho - no a bei di
21.
324 DE L'ÉTAT ACTUEL
#
r4r4rAP4r4r4r4 r4r4r4r4r4r4^4r4r4r4r4r4r4r4P4r4r4r4r4rvºv*Ars^Ar4°Ar4rArº Ar4^Arvº r4r4r Ar rArsr,ArAr
CHAPITRE III.
De la musique arménienne.
ARTICLE PREMIER.
ARTICLE II.
ARTICLE III.
Des notes de musique des Arméniens.
ARTICLE IV.
/ jº ui - - - - - - - - **qqooqO - - - - - - - ".toyo9 - - - - - - -
ſ hue] · · · · · · "ºy|"ºu|·
CC
n,7
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·-; · · · ſunozq|· · - - - - - - nug5T .. ... ·
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trouvé près peu à ayons en lui nous effet qu'en et k, lettre c'était que et b, un lu'à
Ia à correspondre fait l'ait Schröder quoique , é un ººººº pronon- la dans lent,
4 Iettre Ia prononcer entendu avons nous mot, ce Dans *
avec et durement ºncé
mot. même du latine traduction la que 1, note Précédente,
est qui uncum, bien mot le dans Schröder fait l'a comme
bien, non et crochu, pien signifie qui piengoerdch, écrire édente.
. 0
représentée ons , -
|
fait a nous qui raison même la encore c'est : bouth non
pouth
-
orthographie avions nous que raison º P" L i1II LAI ***-
-
TRADUCTION
oBsERvATIoNs
| latine Ct
29 ··········· ····|
30
Ce signe est celui dont il a été parlé
31 sous le n°. 17.
Voyez le n°. 17.
32
Nous nommons ainsi ee signe, paree
qu'il ne nous paraît pas différer de celui
| du n°. 14, et que Tévêque nous a assuré
que c'était le même.
33 -
Nous ne pouvons deviner pourquoi ce
signe est encore rappelé à la fin de Ia
liste; il nous semble être Ie même que
celui du n°. 15.
• 9-,J --- -
-- --- --
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 333
ARTICLE V. #
É. M. xIv. 22
338 DE L'ETAT ACTUEL
l'.n-u9 b Aujºu. I
A r a dch i ds a i n *.
P R E M IER TON.
6 A•
•- O 4. ^-- 5 º AP |
f , -- / , -'
# # # huniuſnphu.
p a r a w oue r e a l.
gloriosè glorificatus est.
PREMIER TON *.
(Mouvement modéré.)
o ^-- A
IT 1
B T
* Orjnestsoukh AZ der - - -
-- = ' f →?
T- -- | * !
zzi pa - rokh - -
1
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TIT -I I l - II |
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º / f 2= , * ° 1 ,
1LM h *.
a, k. Q#ºgº # g #e | l
O r h n e s ts o u kh
CeIebremus
az
Dominum
de r
&c.
· 4/
biunop # bunuſ phºne
* La lettre 4 , que nous avons aradchi, et 4 signifie 4n7v; gou
orthographiée ici par un g, parce eghme.
qu'on nous l'a prononcée ainsi, est * Ce sont toujours les mêmes pa
rendue par un k dans l'alphabet ar roles : nous ne les répétons ici, et
ménien de Schröder. nous ne les répéterons dans la suite,
* Les deux letttre ºu et 4 , a et que parce que les signes musicaux
k, sont une abréviation des mots ne sont pas les mêmes sur les mê
•un ugh, 4nquſ, aradchi goueghme meS mOtS.
•/
Or - je - né - es tsoukh - -
--
1 - Aº - N
O \•
- IE- L TM II
vo - er - eal - . - -
noüs l'avons fait conformément à la ger ſes mots, de ſes raccourcir, d'y
prononciation, que le rhythme du changer des lettres et des syllabes ».
chantexige quelquefois que le chan Denys d'Halicarnasse dit positive
teur allonge les mots ou les raccour ment « que les paroles doivent être
cisse. C'est une licence presque gé subordonnées au chant, et non le
néralement reçue chez tous les peu chant aux paroles. » La raison de
ples, et l'on a dû la remarquer dans cela se trouve dans les Problèmes
les paroles de la plupart des chants d'Aristote, sect. xIx, où il observe
dont nous avons donné des exem « qu'il est nécessaire d'imiter avec
ples.Cette licence était aussi fort en le chant, plutôt encore qu'avec Ies
usage chez les anciens Grecs, au paroles. » En effet, les paroles sont
rapportd'Aristote etde Denysd'Ha faites pour rendre nos idées, et
Iicarnasse; elle est même une con I'accent ou Ie chant pour exprimer
séquence des principes qu'ils nous nos sentimens. Les paroles s'adres
ont transmis, l'un dans sa Poétique, sent bien plus à Tesprit qu'elles
I'autre dans son Traité de l'arran n'agissent sur les sens; et le chant,
gement des mots. Ainsi Aristote, au contraire, agit bien plus sur les
au chap. xxI de sa Poétique, dit sens qu'il ne s'adresse à l'esprit :
« qu'un moyen qui ne contribue pas Ies premières sont ſe langage de l'es
peu à relever l'élocution, sans la prit, et le second est le langage de
rendre moins claire, c'est d'allon l'âme,
342 DE L'ÉTAT ACTUEL
-
,> J _•- ,
p, 3 . Op#ubugni e DT u"p 7 li
b, ds.
/" . / /4-/ . /*
biuno p. # bºn ſºphºn
" Dans ce mot, que nous avons celui de notreg. II en est de même
orthographié iergrouerd, le gtient du 4 au mot4nqu, goueghme; iI
encore ſa place du 4, que Schröder nous a toujours paru produire Tef
rend par un k. Si c'est en effet ſa fet du g, ainsi que nous Tavons or
prononciation de cette Iettre, iI thographié : seulement nous avons
faut qu'elle nous ait été rendue remarqué qu'iI était un peu plus
d'une manière bien adoucie, puis dur en commençant ſes mots.
que, quelque attention que nous * Les deux lettres E et 2, b et
ayons faite, quelIe que soit ſ'habi ds, signifient en abrégé second
tude que nous ayons contractée ton. Le E , comme étant Ia seconde
d'observer, soit dans Ie chant, soitlettre de l'alphabet, est employé
dans l'étude des langues, Ies pIus ici pour sa valeur numérale, qui
faibles nuances de la voix ou de Ia est deux, et Ie & est une abrévia
prononciation, nous n'avons jamais tion de Aujºu, dsain (ton); ce qui
e
pu distinguer d'autre effet que fait deuxièm ton.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 343
DEUXIÈME TON.
(Mouvement Iéger.)
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I r l I| T || r- |.
0r - - - - - je - né - es -
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tsoukh az der - -
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77.I pa rokh ê
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344 DE L'ÉTAT ACTUEL
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A° \
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l'.tuq linquº
A w a g gouegh me.
PLAGAL DU DEUXIÈME TON.
c/ s. * l _ > /
hunlop. l; biuniutmphiul :
(Mouvement léger.)
c s *..
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Or - jnes - tsoukh - - , - - -
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zz1 pa rokh - - ê pa - ra -
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346 DE L'ÉTAT ACTUEL
l>ppnpt Aujºu
Ie r r ou er d ds a i n.
TROISIÈME TON.
- s'.. J - _A-* ,
q Â
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Où4'uÉugnl p pq np 7 h
- / - f . -'/- , , -'
biun-op. # bunutmp4uL
TROISIÈME ToN.
(Mouvement modéré.)
•/ J I.
Or - je - ne - est Al - ZC -
348 DE L'ÉTAT ACTUEL
Âu'u.
ulVV un
! !J
a re ds a i n.
PLAGAL DU TROISIÈME ToN.
- s/ / l / 2 %• A-,
#4 1. Oò4'ubugnl p. DiT_ ump 7_b
J - f .J t A ,2P
lun.op. # hiunuiºnphiul :
' La lettre 7 est encore em- sus, pour signifier plagal; ce qui
ployée ici pour sa valeur numérale fait en abrégé troisième vlagal.
trois, et la lettre 4 comme ci-des
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 349
( Mouvement modéré. )
350 DE L'ÉTAT ACTUEL
ſQnppnpſt Aujºu
Tch on re r ou er d ds a i n.
QUATRIÈME TON.
O É / -/ O
#3 ds
Opl,'ubugnt.p. D17 lnp q_b
, * f .. --'.J , -'
liunlop. # pºſºphiſ1
QUATRIÈME TON.
(Mouvement modéré.)
O /— "- _ /-/
-# - —e—-lº
J—- i==+++=*=º-i ||
1
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352 DE L'ÉTAT ACTUEL
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W1 e rdch ' ds a i n.
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#4 Op#ºº7n # pg "e 1 l
, , f , -- , -
ſhunlop. # huniuſnphiuL
(Mouvement modéré.)
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| 1 - =f=f=E=EE=R=º
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E==ºH===#=#==EHE=
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pa - rokh ê pa - ra - voer -
É. M. xIv. 23
DE L'ETAT ACTUEL
Jºr -
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1 'uuih7_b.
E s t e gh i '.
DÉRIVÉ.
4.
- O •/ .' , s/ «-
T-lt pu º
g, k, e, s.
Opl,ºuligb p. iſuſuhnºup. D7 u"ſ"
O r h n e ts e kh m a n g o u n kh a z de r
o 1 -- ' A-/- J
L #ulq#e #. 7ſ
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ya wo r h n e ts e kh zz a nn ou n e n dia ren.
#==H •/ R
Or - jnet - sekh - ke Imane - -
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gounkh a - - Z6 der ya -
oA - A- A- •/
#=5#==È l!
- T - , J -!
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1[ II I
#EEE#E=EE=f ->-r Vº
InOllIl - 6ºIl dia - ren
23 .
356 DE L'ÉTAT ACTUEL
Il y a dans la langue arménienne sept voyelles qui
sont tout-à-la-fois lettres et notes musicales; en sorte
qu'on peut chanter dans cette langue la poésie, quoiqu'il
n'y ait pas d'autres notes que ces voyelles. Voici un
morceau de poésie arménienne, noté suivant le son pro
pre des voyelles, et mesuré conformément à la cadence
du rhythme. -
quiunug Luju.
z m e d a ts l ou i s.
l'.'uuunhqº
A n s di e g ds
uplºuhº LnJu
a ri e g a g a n l ou i s
& uq Hu ºjº
dz a gu é a hus g ou i s.
" La lettre 4 nous a encore été * II n'y a que dans ce mot, que
prononcée comme un g, dans tous nous avons entendu prononcer la
Ies mots de cette strophe, excepté lettre 4 par une simple aspiration.
dans un seul.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 357
7r T T- T l- || | |
©L-I. © T- || ©| L' e | | L. LI -
T -II _A T I IT I [- I, ©| DT |
A V-L. LE | L"1 P-- I. I I|
=-—=-,-P = N E-4-4- -
#=f=f= E===EERFEE
EHE=EP—J—[-
EZ-P-V-P-2-1-- _I
,. An - ne - dtiegds a - rie - ga -
p | | | -1 - |
#=F=EEEF==EEEE=EE
gan louïs dza - guéa - housgou - ïs.
N L 1
1 N - -
" L'orthographe ici est toujours thographe des mêmes mots dans
conforme à la prononciation des le texte.
mots dans Ie chant, plutôt qu'à l'or
358 DE L'ÉTAT ACTUEL
dbpphbv-p4
P e r gu i ch e d
p-nlaphy
p o l o eri ts
7 bu
Z3 1 S
ihntſºu bpphtt
p o u th a p e rgu e l.
(Ce sont eux qui tiennent à la main une espèce de crotale qu'ils agitent et font
sonner de temps à autre, et dont il sera parlé lorsqu'il s'agira des instrumens.)
D, |0| || | D. - T| |OI || I
-# |
J.- =I. E
r-T-
E =I| -}!
11 I
- el - CD1 - lE- e, |I |
T 1I E
L-
=E E E I| + -- >>>>-
r- I-I- T-I | | | |
360 DE L'ÉTAT ACTUEL
* · CHAPITRE IV.
ARTICLE Ier.
ARTICLE III.
ARTICLE IV.
« deux APosTRoPHEs...................... Y V,
*Aronºo#...... .. t ................. - -
%
« KRATÊMA HYPoRRHooN................... AL5
« ELAPHRON. .. • . .. .. . . • • • • • • • • • • • • • • .. • . . A^N
« KAMILE .. . . - • • • • .
4
voix, mais il est placé sous tous ici au nombre des signes musi
les signes ; et partout où on le caux, c'est-à-dire des signes des
rencontre, soit qu'il se trouve sous sons qui peuvent être moduſés.
un son aigu ou sous un son grave, * Dans notre autre traité, les trois
il ſe soutient. » signes oLIGoN, oxEïA, PETAsTHE,
* II y a dans le texte, dla zuong sont appelés IsoPHoNEs, c'est-à-
mic awa6aotoç. dire ayant la même étendue de
* II y a dans le texte, d)a ations voix, parce qu'en effet chacun
7iç xa7a6aotoc, d'eux désigne un intervalle d'un
3 En traduisant Iittéralement le tOn.
« Pour l'APoRRHoÉ.......................... %
" II est dit dans un autre traité : de la voix qui s'élève d'un degré.
« Les deux kentéma sont plus lents; * Dans un autre traité, où iI est
ils sont appelés dormans et n'ont question de plusieurs signes compo
qu'une voix ». Les Grecs moder- sés, dans lesquels entrent aussi Ie
nes emploient aussi le mot voir, kratêma et l'aporrhoë, on lit ce qui
Ià où nous nous servons du mot suit :
ton : ici, une voix signifie l'effet
• LoMALoN. .. ....... -- ... ... -- ................. –|
« sous le KRATÉMA HYPoRRHooN ..................... ºL4
« fait l'ARGo sYNTHEToN ............ ............... *5-1
« Si Ie PIAsMA - - - - - - • - • - • • • • • • • • • • • - - - - - - - - - - - - - N
« se trouve au-dessus de l'APoRRHoÉ.................. %
« cela fait le sEIsMA. ... ... ........................ W$
Ces rapprochemens sont utiles pour apprécier la valeur des signes.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 383
« HYPSILE . .. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
« KAMILE.. .. • • • • • • • • • • •
• • • • •
.
« oxEïA........... -- .... s'élève 1 degré.
« KoUPHISMA ....... L+- .... s'élève 1 degré.
« PETAsTHE ........ CA .... s'élève 1 degré.
« PELAsTHoN ....... *-1 .... s'élève 1 degré.
« deux KENTÊMA.... w .... s'élèvent 1 degré.
Exemple '.
#E 10 G | CDI —e-
C— - •* L+-
IS0N. 0LIG0N. OXEïA. K0UPHISMA.
5E |O| -e C)
Q_A7 A-| VA
=#
PETASTHE. PELASTHON. deux KENTÊMA.
Exemple.
3EE
- - _C.
T|
1
0I ||
l|
I
1
I0 | IO. I 1 I
| || |
A _MP
KENTÊMA. HYPSILE.
Exemple.
#E= —|
-| TT
I |L
-
|O| t> OT | | O| C. =]E
C— V. YAYA C- %
ISON. APOSTROPHE. deux IS0N. APORRHOÉ.
APOSTROPHES.
# I@ 1CDL
||
| I IO I O!
--| D.
++
=H
C— mL5 C— A^ C— 4.
ISON. KRATÊMA ISON. ELAPHRON. ISON. KAMILE.
HYPORRHOON.
valeur de la propriété des signes dons cela comme une faute. Enfin,
employés comme ils doivent l'être le kentéma ne subsiste point sans
dans la pratique; car ici les esprits les autres tons (c'est-à-dire sans Ies
kentéma, hypsile, elophron, ka corps). » Ainsi il faut donc suppo -
mile, ne se trouvent jamais sous ser des corps aux esprits qui sont
les corps, qui sont les autres signes dans ces exemples, pour qu'ils
des sons. « Les esprits, est-il ditdans soient notés suivant Ies règles de la
un autre traité, ne subsistent point pratique.
sans les autres tons; ils achèvent * La première partie de cette
cependant ſes voix (intervalles) : phrase regarde particulièrement la
car le kamile ne peut subsister manière de noter, et Ia dernière
seuI, ni être composé sans I'apos signifie que tous les intervaIles se
trophe; de même, nous ne trou composent à partir de l'ison; mais,
vons point l'hypsile sans l'oligon comme iI est de principe général
ou l'oxeia, ou Ie petasthe; nous ne que l'esprit précède le corps ou
trouvons point non plus I'elaphron prévaut sur le corps, les signes
sans l'apostrophe, ou nous regar ascendans qui sont ici de l'espèce
É. M. , xIv. 25
386 DE L'ÉTAT ACTUEL
· C ... ....... .. ... 1 degré.
- • • • • • • • • • • • • -
ù - - - - - - - - - - - • - - • • - - • - 1 degré
> ... .. ... .. .. .. - - 1 degré.
> ......... - - - • - - - • • • • • - - • - - - - 1 degré.
e> - - - - - - - - - - - - - - - - • .. ... ... 1 degré
Cè- - - - - - - - - - - - - - • - - • • • 1 degré
• • • -
ù • • • • • • • • • • • • • • • • - - - - - - - .. ... 1 degré
+ ................. - . .. 2 degrés
4- - - - • • • - • • - • • - • • • - - - - - - - 2 degrés
c'- - - - - - • • • . . .... 2 degrés
v4- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2 degrés
4 - • - - - - - - - - - - - - - • - - - - - - - • - - - - 2 degrés.
2- - • - • • • • • • • • • • • • • • • • • - - 2 degrés
2-> .... . - - - - - - - - - - • - - . 2 degrés
• • - • •
4, - - - - - - - - - - - - - - - - ... 4 degrés
ét … .. .. .......... 4 degrés.
de ceux qu'on nomme corps, de- pendant le signe aporrhoë, qui,
viennent muets, et il n'y a que Ies n'étant ni esprit ni corps, jouit
signes descendans qui sont de l'es- aussi du privilége des esprits, et
pèce de ceux qu'on nomme esprits, n'est pomt assujetti aux autres
qui aient leur effet. On excepte ce- signes, comme les corps.
387
4 - - - - - - • • • • • • - • - - - - - - - - 4 degrés
U| 8
*-
T= T= C7 LE u| -- -
Exemple.
que c'est parce qu'ils ont au-dessus une énigme. Toute incertitude se
d'eux Tison. Mais iI n'arrive pas trouve dissipée, en disant, une
qu'on note de suite plusieurs signes fois pour toutes, que l'ison indique
de chants différens avec l'ison, toujours que la voix reste au même
comme on Ie voit ici ; seulement degré, soit qu'elle se soit élevée ,
on répète Tun ou Tautre d'entre soit qu'elle se soit abaissée.
25.
3 88 DE L'ÉTAT ACTUEL
1 degré. 1 degré. 1 degré.
# TiI T lI E
cº-C7 EEED GHED e=#
1 degré. 1 degré.
5É=E + =#
C- Y Y. C- VaY.
L/+- v-|
C— C— % ©- 4
#==%E=E=H= E=#
C- $ 4 C— C—
2 degrés. 2 degrés.
B=E=#C-
O| |
C—
C)
A^TN,
Cſt > v-|
#=EEE=E =E=E =E
- - -
4 - 4
• -
- - - - - - a
« PETASTHE. .. • . . .. • . . . . - - - - - - - - - Q_A7
« KOUPHISMA . . . . . . . . . . . - - - - - - - - - - L/+-
4 PELASTHON . , . .. , - - - - - - - - - u|
- - - - - -
. 2 degrés.
- -
2 degrés.
- - - -
degrés.
degrés.
degrés.
degrés.
degrés.
degrés.
.. 4 degrés.
--^ A
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 6 degrés
_-"
A
- - - - - - - - • • • • • • • • • • • • • • • • • 6 degrés.
Exemple '.
C- -" C— L^ C— •"
4 degrés. 4 degrés.
ETN- I01 1 xI C. | |
#= ==E =º
C- C
6 degrés. 6 degrés.
ſoA ſe)
5E= IC. =#
C— -, C— +-
" Dans cet exemple-ci, comme pourquoi l'auteur a dit que rison
dans tous ſes autres, nous sommes était ie commencement, le miliº
obligés de répéter l'ison à chaque et la fin du chant; que sans lui ºº
intervaIIe; sans cela, onne pourrait ne peut diriger le chant.
en faire connaître l'étendue : c'est
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 391
« KAMILE . . . . - - - - - - - - - - • • • • • • • • • • • • •
•4 - • - - • • • • • ... 4 degrés.
• • • • • - • • • • • • • • • •
2 degrés. - -
2 degrés.
- - -
- - - - - -
-
-
-
TOIT CI- -CIT
- -
« se subordonne au PIAsMA................... N
« et forme le SEISMA.......... · · · · · · · · · · · · · · · •N.
« Toute la mélodie de l'art du chant monte et descend par
«ces signes.
« II y a en musique trois demi-grands repos :
•le KRATÈMA. ...................... - - - - - - - - /7
« PARAKLÈTIKê ..................... -
« KRATÈMA .... - - • • • • • - • - • • • • • • • • • - -
« LIGISMA . .. . .. .. .. .. .
« KYLISMA . . .. . .. . - - - -
« ANTIKENO-KYLISMA . . , .
« TROMIKON . .. . . . . . , . . .
a EKSTREPTON . . . .. . . . . , .
4 TROMIKON 8YNAGMA . . .
4 PSIPHISTON . . .. . . . , « . .
4 PSIPHISTON SYNAGMA , . .
º GORGON ... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. . .
« ARGON. .. .. . . ..
« OMALON . . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
« THEMATISMos Eso*.......... .. .. .. .
« HETERos Exô.. ....... .. .. .. ... .. .
« EPEGERMA . . . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
a PARAKALESMA . .. • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
4 HETER0N PARAKALESMA • • • • • • • • • • • • •
« PSIPHISTON PARAKALESMA . « . .. . • . . , . .
« XIRON KLASMA • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
« THÊs APoTHÊs.....................
« THEMA HAPLOUN • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
« CHOREUMA 5 • -- . - • • • • • • • • • • • • • • • • • •
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« ENARXIS - • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
« BAREïA°.........................
« HÈMIPHoNoN......................
•HÈMIPHTHoRoN ....................
« GoRGo-sYNTHEToN7.
ARTICLE V.
coMPoSITION DE L'oLIGON.
• • • • • • • • • • • • 2 degrés.
• • • • • • • • • • • • •
- - - - - .. ................... 2 degrés.
396 DE L'ÉTAT ACTUEL
X
2 Mº · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . ... . 6 degrés
* • • • • • - - • • • • • • • • • • - • - - - - - - 7 degrés.
_ſº Mº - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 8 degrés
º" - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 9 degrés
Exemple.
C– _JP
-
C— -< WA C— _MP
-,-
8 degrés. 9 degrés. 10 degrés.
-O-
º===i
— 2' - -4-" - {
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 397
COMPOSITION DE L'oxEïA.
C— • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • .. sans ton.
VA- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . .. .. ..
1 degré.
•r ..... • • • • • • • • • • • • • • • • • • ... 2 degrés.
2,- - - - - - - · · · · · · · · · · . .. ...
- - - -· 3 degrés.
-, v · · · · · · · · · · · · · · · · · ., • • • • • • .. 3 degrés.
-- • - - - - - - - - - - - - - • • • • 3 degrés.
• • • • • • • -
»--" - - - - - - - - - - • • - - - • • • • • • • • • - - 5 degrés.
2 … 6 degrés.
º … .. ............ 7 degrés.
º … --
" Ce signe ne se trouve point çues de Dom Guebraïl, et que nous
dans nos papadike; nous l'emprun- avons copiées : il est composé se
tons des leçons que nous avons re- Ion les règles.
398 DE L'ÉTAT ACTUEL
Exemple. º, i
©- C— \A- C- --
c— # - +• c 2
— -" - 4 — -"
7 degrés. 8 degrés. 9 degrés.
#E Ie.
—|E
-]E-C.
-|E
|E=2 |#
— •-
' - 4º - º •
10 degrés.
gré 11 degrés.
gr -e-
#==E H|
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 399
COMPOSITION DU PETASTE.
Exemple.
C- •W C- b> C- a#
-
E=E=E=#
C— _/P C— _JP C- \A _JP
C_A7 Q A7 Q A7
— ,A
C A7
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Q_A7
-- -"
Q_A7
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QLº -
9 degrés 10 degrés
-6- -0-
I T| L
HE HE-ET
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| |.
C- _//
Q_º
c A
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Q_A7
COMPOSITION DU KOUPHISMA.
Exemple.
- C— _v\
c- Lr Liº *- LX
C- _JP
Lrſ C— A _MP C– —-"
L+
26
402 DE L'ÉTAT ACTUEL
COMPOSITION DU PELASTHON.
Exemple.
CAL2- ©. HE
| |
CT G HE
| |
ICIT ë=E TI| T
C– C—VA
C. amv\ C. 2-
u|
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5 degrés. 5 degrés. 6 degrés.
5E D. C2
º=I
-H ©.
º=E
=E
-
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 403
5E #
-F-gº-E7
$ *-|
º
9 degrés. 10 degrés.
:e- -d-
| | || |
5E E=n EiE
. A-|
!" , º"
è|
coMPoSITION DU KRATÊMA.
Exemple.
B==È===È=#
*-,. ºzw 7 C- C—
º-v \ \\ C— -"
/7-
404 DE L'ÉTAT ACTUEL
5 degrés. 6 degrés. 6 degrés.
#E== e--mr 0-mr ſ) | II
C—
x"
ºº7_ C—
_Mº_MP
7-
_CP
7
10 degrés. 10 degrés.
-D- -O-
#E D. # ©. #
_ſº_º _ / /'
c— 7- v c- 7
#E=e-HEtºE
-|E
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C— «- YAYA - { VaY.
3 degrés. 3 degrés.
5E=E 1 l
E Ê N -] U, =lE =E -
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N
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r-r- 5E P—- 3E
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º- ". \\ Y Y. C— " Y
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 405
3 degrés. 3 degrés.
D T N
5EÊEE#EP #E-C-EE2EEEE
|E-E-─!
coMPOSITION DE L'APOSTROPHE.
- 2 , J'
#E#EEÊ 9EE+# E-H
E- P-E EEE
_º
C- C— N. C- Y
1 degré. 2 degrés.
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I | +E L
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C–Yº Y- C- V. V
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2 degrés. 2 degrés.
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-
| ©. - - -
C– _A7 Y- C— -< V V.
N °- / N
2 degrés. 3 degrés.
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-
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Y
406 DE L'ÉTAT ACTUEL
4 degrés.
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P-
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e—Z ©
T
|
-
E
L
#
C V- V, Y- V.
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cOMPOSITION DE L'APORRHOÉ.
2 degrés. 2 degrés.
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3 degrés 4 degrés
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4 degrés 5 degrés.
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6 degrés
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C- 4 % 4
7 degrés
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 407
8 degrés.
9 - | L— "| |
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BE===EEÊ T -
C- % 0 4 4
3 degrés.
-2 - - | 1 |
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M.4-
COMPOSITION DE L'ELAPHRON.
2 degrés. 2 degrés.
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EH=E E=E
T I| |
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-]E r-
C— V. A, C— VºY. •^
2 degrés. 2 degrés.
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C- N_" VA-A" C— C— Y ^
3 degrés. 3 degrés.
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II
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c— NQ - ^ c- > QN
408 DE L'ÉTAT ACTUEL
3 degrés. 3 degrés.
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#==#=P=EE=EF=E#
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3 degrés. 4 degrés.
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P- ├─H─-|E
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E E=E
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4 degrés.
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E=E=E==e=ii
c- ^_ ^ N NN
COMPOSITION DU KAMILE.
#==EE#=E==#
C- C— C
4Ya
. 4
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4. Y.
Y. Y. 4 4,
6 degrés. 6 degrés. 6 degrés.
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- j=l|
#E EE E
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| ##=#==#
#E r-
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L4 4 V.
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 409
#==#===#==E#
4
V,
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4 mL5
Y.
4
ML5
10 degrés. 10 degrés.
#EÊ |HEE ilEtE
|─-]F +=-]E
-e- -e-
- 4 - Z,
Y. A 4
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ARTICLE VI.
=EE=# P IE
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cº» Y, º"N C—
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O|
-e 2e #
C—
" Il y a une partie des grands signes qui indiquent les repos ou
signes qui sont écrits en rouge dans la durée plus ou moins longue, plus
Ies livres de chant; ce sont ceux qui ou moins rapide, des sons, s'écri
indiquentdes modifications dessons vent en noir parmi les notes de
ou des ornemens. Ceux des grands chant.
•
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 413
Exemple.
EHE=E à;e=# =# H #E
C
:
Le sEISMA N$ étant composé du piasma, signe qui
indique aussi un léger repos, et de l'aporrhoé, signe des
cendant de deux degrés ou d'une tierce, produit à peu
près le même effet que le kratêma hyporrhoon; excepté
que le repos sur la note supérieure n'est pas si long,
et que ce repos n'annonce pas une cadence périodique
du chant.
4 14 DE L'ÉTAT ACTUEL
Exemple.
APODERMA. .. • • • • • • "U • • • • • • • . 1
BAREïA . ... .. .. .. N .. -- .. -- #
A -
DIPLE. • • • • • • • • • . . /7 • • • • • • •
L
2
A
KRATÈMA......... m ... · · · · · # · · · · · · · ·
ARGON . .. . . . . . . . . TT ········ #
P1AsMA......... .. \ ...... .. # ........ #
TZAKIsMA.. . .. .. .. -* • • • . .. .. # . .. .. -- . f
ARTICLE VII.
Ison. Diplé.
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C- C— A/7
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C— + Y A^N C— /7-
Lygisma.
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C. A-7 ^- Y. Ya -ur
Idem.
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Kylisma.
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Antikeno-kylisma.
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Tromikon. Idem.
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C— - Y. - C
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Psiphiston.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 419
Psiphiston synagma.
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Gorgon. Tromikon.
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Argon. Bareia.
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Idem Gorgon.
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Idem. Gorgon.
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422 DE L'ÉTAT ACTUEL
- Idem.
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Parakalesma.
Heteron parakalesma.
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| L ITm | 1 - lL
Y • C. Y. V. VaY.
-U-
-74-2
" C'est, sans doute, par erreur, synagma, puisque ce signe est vé
que Dom GuebraïI nous a donné ritablement Ie psiphiston paraka
ce chant sur le signe psiphiston lesma.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 423
C— V
- V. - V- Y
C—
*-4-,
Idem.
==
#=E=EH#EH _A"
•A
• ·^— S - > º77
4
Ouranisma.
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#=EF =FEFEEEEEEEEEEEE
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- C— Y. V. • A Y. Ya VaY. *-7-
e=E=E======= +
*-=- -7-
C_ - V\ T V.
Thema haploun.
l---l- -T
/7 Y- / 1_ // ./1 /7
Gorgon.
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F T-I-.
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V-7 I. L L - l L- IT
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C - Y. - T- A
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Piasma
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2 ,T - T
- |
|
- TIT
—e III
I | | TIT
l-I- l- IT
NV . Y \Y ^ •
-er
" Dom Guebraïl ne nous a point I'avons point trouvé dans lespapa
donné d'exemple de l'effet de ce dike.
signe dans le chant, et nous ne
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 425
Enarxis.
Rs N -
#E===EEEEEEEEEEHH
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% Y. ^ VaY.
C- 4 -
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Bareia. \
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Idem.
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=H-rſ-
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| D. #
\\
V. "ur
C --
-$- -#-
#E HE =iEE
" Ce signe et le suivant ne nous * Comme, dans la musique grec
ont été expliqués d'aucune ma que, on appeſſe phthora une muta
nière. Nous présumons que Ie pre tion ou un changement de ton, iI
mier indique un demi-ton, c'est-à- est probable que ſe hémiphthoron
dire une modulation qui n'est pas est aussi une demi-mutation, ou
entièrement dans le même ton. un changement imparfait de ton.
426 DE L'ÉTAT ACTUEL
ARTICLE VIII.
" II n'est pas inutile d'observer taient pas probablement qu'ils recu
que le traité que nous traduisons laient de près de neuf cents ans
ici a été écrit en 1695, par Em l'existence de l'inventeur de Ieur
manuel Kalos, et qu'à cette épo musique, saint Jean Damascène,
que, aussi bien qu'aujourd'hui, il et qu'ils la supposaient antérieure
y avait très-peu de Grecs qui se de plus d'un siècle à l'établissement
doutassent que leurs ancêtres, bien du christianisme.
des siècles avant l'existence des * Nous traduisons ainsi Ie mot
premiers rois Ptolémées, connais émXºuaTa, qui ne se trouve point
saient déjà ces tons par les noms dans les lexiques, et qui probable
qu'on leur donne ici, excepté tou ment appartient au grec moderne.
tefois celui auqueI on a donné le Nous faisons dériver ce mot du
nom de milésien. D'ailleurs, au verbe émx vo, je verse dedans,
temps du roi Ptolémée musicien, je répands sur, parce que les epi
et celui-ci ne peut être que Ptolé chumata sont en effet des modes
mée-Aulètes, qui existait pIus de qui participent des premiers et des
soixante ans avant J.-C., on était plagaux, et qu'ils en sont formés.
encore bien éloigné de penser à la On verra dans la suite que cette
musique grecque moderne, puis interprétation est fondée.
qu'elle n'a été inventée que dans 3 II y a dans le texte, eiç roy
le huitième siècle; mais c'est une ay1o7oxi7ny; littéralement, dans la
vanité presque naturelle à tous les cité sainte : nous avons substitué à
hommes, de chercher une origine ces mots ceux-ci, dans l'église,
ancienne à tout ce qui leur appar parce que nous pensons que c'est
tient, croyant par-là en rehausser la pensée de l'auteur qui distingue
le mérite. Les Grecs modernes, en ici les tons de l'église d'avec ceux
reculant ainsi l'époque de l'inven des chants profanes, comme on Ie
tion de leur musique, ne se dou verra plus clairement plus loin.
430 DE L'ÉTAT ACTUEL
Q. « Combien de tons chante-t-on dans l'église '; qu'est
ce qu'on nomme hagiopolites*, et qu'est-ce que le ton ?
R. « II y a huit tons qui se chantent (c'est-à-dire, dans
l'église). L'hagiopolites est ainsi nommé à cause du soin
particulier qu'on y a des saints martyrs et des autres saints.
Les Saints-Pères poëtes*, saint Jean Damascène et les
autres saints chantaient dans I'hagiopolites où ils habitent
(c'est-à-dire où ils reposent, où ils sont enterrés, ou bien
où sont leurs reliques)*.
" II y a encore ici, eiç Tôy ayo que du Iieu, et non de Ia commu
zoximv. nion des fidèles) étaient, dans les
* Nous avons laissé ici le mot premiers temps du christianisme,
hagiopolites, à cause de l'explica des Iieux destinés à conserver Ies
tion qui va suivre. restes qu'on avait pu recueillir des
3 Si nous eussions suivi notre corps des martyrs après leur sup
opinion, au lieu de poètes, nous plice, et que c'etait là que les pre
aurions dit auteurs du chant, parce miers chrétiens se rassemblaient
que, dans ce traité, on appelle le ordinairement pour prier; qu'en
chant un poème; la composition suite ces mêmes Iieux furent spé
du chant, poésie. Or, il est évident cialement consacrés aux prières et
que ces mots poème et poésie ne aux cérémonies du culte; qu'on
sont pas pris ici dans le sens que leur donna le nom du saint le plus
nous leur donnons ordinairement, vénéré dans l'endroit par ses mira
mais dans celui d'ouvrage composé, cles ou par ses bienfaits; et voilà
de composition, comme venant du pourquoi les églises sont appelées
verbe Tºiéo, poieô, qui signifie Par notre auteur, hagiopolites ,
D ES P L A G A U X.
" Pour bien entendre tout ceci, iI nous n'en avions pas acquis la
est nécessaire de voir le paradigme. certitude par l'expérience, nous
* Les Grecs emploient le mot ne pourrions tout au plus que le
#xoc pour signifier ton, mode, conjecturer, et notre opinion ne
et le mot porn dans le sens de ton, serait pas une autorité suffisante
élévation ou abaissement de la pour dissiper toute incertitude en
voix, conséquemment aussi dans pareil cas; mais nous pouvons ga
le sens d'intervalle chanté et de son. rantir ce que nous remarquons en
* Nous traduisons ici le mot ce moment, comme un fait qui
pardç par celui d'intervalles, et nous a été constaté par la pratique.
non par le mot voir ou sons, qui * Voyez le paradigme.
serait équivoque en ce lieu; car il * Pour concevoir l'enchaînement
s'agit, en effet, des quatre inter des plagaux, il faut encore avoir
valſes qui forment la quinte : si recours au paradigme.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 437
" Les Grecs eux-mêmes ont donc ne sont pas exactement les mêmes
reconnu le défaut que nous repro qu'ils étaientau temps de saint Jean
chons à leurs traités de chant, puis Damascène, qui, le premier, in
qu'ils avouent qu'il y a des redites venta cette espèce de musique.
fréquentes, du désordre et de la * On lit dans le texte avrTouia,
confusion dans leurs traités de mu qui signifie abrégé, précis, frag
sique ou papadike. ment; et, en effet, cette dernière
* II y a lieu de croire, par ce que partie, à commencer des tons, est
dit ici I'auteur, que les principes détachée de ce qui précède.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 439
C—
C
V, / >
C—
" Il faut prononcer le g dur ici et dans le mot neagte, plus bas.
440 DE L'ÉTAT ACTUEL
C
Y .
Y \.
dp6oe2 (% # à c') 7rAayiov TerápTov ºxov.
, Mutation 4 du plagal du 4". ton. #EEEEEE#
Ne-a-gui - e.
-$- • • • • • • muſpovoy.
-!- Hémiphônon.
-#- Hémiphthoron.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 441
ARTICLE IX .
" Ce fut pour cette raison aussi tiquité jusqu'à nos jours, on y a
que Denys d'Halicarnasse, dans sans cesse été ramené, comme mal
son Traité de l'arrangement des gré soi, dans l'accord des instru
mots, où il s'appuie de l'autorité mens de musique; qu'iI fait la base
des poëtes, des orateurs et des mn de tous les systèmes connus de cet
siciens les plus distingués, consa art; qu'il sert de guide dans la
cra ce principe, en prescrivant de mélodie aussi bien que dans I'har
ne jamais éIever ni abaisser la monie, et qu'iI a été admis pour
voix, dans les discours soutenus, l'éloquence de la chaire, IaqueIIe,
au-delà de l'intervalle d'une quarte devant être plus grave et plus sen
ou d'une quinte tout au plus. tentieuse que toute autre, ne com
On a tellement senti dans tous porte que Ies cadences de la voix
les temps la nécessité de ce prin Ies mieux détcrminées et les plus
cipe, que, dès Ia pIus haute an parfaites, -
- -
--------
--
-
----
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE 443
' II faut lire les notes de gau raîtraient être autres qu'eHes ne
che à droite en commençant par sont, parce qu'étant renversées
le mode dorien, qui occupe le dans le bas de cette figure, comme
pan du haut de cet octogone, et nous avons dû le faire , on croi
suivre en tournant jusquà ce que rait qu'elles sont au haut de la
l'on soit arrivé au ton hypomixoly portée, tandis qu'elles sont dans
dien ; autrement, les notes pa le bas.
Z)orren.
ARTICLE X.
$
_V T- C— - •
C— C C - • • - V YAY C_ •V) _WW V, YAY.
- -ur- \ -U-
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* Ayant suivi ici I'usage où sont sous le chant, soit sous ceſui qui
Ies Grecs modernes de répéter, est noté en notes grecques, soit
dans leurs livres notés , sous les sous ce même chant que nous
notes du chant, les voyelles sur les avons rendu avec nos caractères
quelles Ia mélodie se prolonge, ou de musique et d'écriture.
même ſes syllabes entières de ces * Nous avons marqué par une
mêmes mots factices qu'ils forment petite croix en sautoir Ies sons qui
et qu'ils substituent aux voyelles nous ont paru un peu plus élevés
prolongées, ce qu'on pourra re que leur ton natureI, et moins
marquer bientôt, et ce qu'ont imité qu'ils ne le seraient pas l'effet d'un
aussi ſes Qobtes, ainsi qu'on l'a vu dièse. II y a apparence que l'échelle
dans Ieur alleluya noté que nous musicale des Grecs modernes a
avons rapporté plus haut, p. 303, quelque rapport à ceHe des Ara
nous avons pensé qu'il convenait bes; mais nous n'avons pas pu
d'écrire sous le texte les mémes nous en assurer dans nos leçons,
mots avec nos lettres, afin que les ayant reçues de vive voix et
personne ne pût se méprendre à sans le secours d'un instrument
ces sortes de prolongations ou d'ad quelconque.
ditions faites aux mots par les 3 Comme les syllabes des mots,
Grecs dans l'écriture des paroles distribuées ainsi qu'eHes le sont
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 449
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pondent, se trouvent souvent trop cette méthode des Grecs, de faire
éloignées les unes des autres, ce chanter à leurs élèves en musiquc
qui fait que celles du mot précé ſes modes musicaux sur Ies noms
dent sont quelquefois plus près du de leurs signes du chant, était
mot suivant que de celui auquel aussi en usage, du temps de Gui
elles appartiennent, nous avons d'Arezzo, dans la musique euro
pensé que nous devions distinguer péenne ; nous en donnerions des
les mots en les séparant par deux exemples , si cela était néces
points, à la manière orientale. saire.
É. M. xiv. 29
450 DE L'ÉTAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 45 1
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 453
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454 DE L'ÉTAT ACTUEL
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maitres de chant grecs, et qu'ils ac- de chant.
coutument leurs élèves à préluder
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5 DE L'ETAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN EGYPTE. 457
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458 DE L'ÉTAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN EGYPTE. 459
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460 DE L'ÉTAT ACTUEL
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462 DE L'ÉTAT ACTUEL
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 463
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- sy - - - - - nag -
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C- \) Y . 4-7 Y. A"N Ya 4
4/1- -7 N- -g-
Rômeka, syrtos.
Prélude.
- ==z=f= - —------f-
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464 DE L'ÉTAT ACTUEL
Chant.
· · ·
4, . p ! #---
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1 Xe - - chô - ris - ti : - xe -
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chô - ris - ti : sai : ' ma - - tia :
#EEEEEEE=# =EE
+==#=
II10Ul : Os : xe - chô - ri - zoun :
- , 3
#EEEEEH==EHH=EE#=#
t'as - - tra : Os : xechô - riz': i :
-ºs- 3 -)
©
Ve - ne - tia : p : ta : II16º -
" Nous avons ortographié, non français le x par ch; mais ces
conformément au texte, mais sui deux lettres doivent toujours se
vant la prononciation vulgaire du prononcer comme un k avec aspi
grec, qui est celle dont on s'est ration, à peu près de même qu'on
servi en nous faisant entendre cette prononce en arabe la lettre &
chanson : seulement, nous avons qu'on a coutume de rendre avec
conservé l'usage de rendre en nos lettres par kh.
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 465
E======#==r
#EHE
=#
TEXTE.
Pouéna, XvpTôc.
Rômeka, Syrtos.
(Mouvement modéré.)
-#- -
X -
-
-
#E
$E T-F •--I-=- º=Ef==#=H
-
L I I m- II I
Ko - ri : ma - Ha : ko -
==*=#f=f=R-f=R===Ê F#
#=====H=EEEEH
ri : ma - Ha - ma - te - nia : mou :
mnis : tous : nious : ké : ché - ron - té :
-,s-* -
Ko - ri : ma - la - ma - te nia -
Kam-mnis : tous : nious : ké : ché - ron -
(Plus lent.)
-,s-#-=- #º=-=# -
##
Ta : phlou - ria : mou : sy : ta : pi - res :
Ké : tis : II1a-I1aS : SOU1 : ta : pi - gues :
(Premier mouvement.)
0 : na : se : cha - rô : ô : n
I10 : se : cha -
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 467
I-I I| |
TEXTE.
- --
- --
CHAPITRE V.
ARTICLE II.
V,
' Les Juifs assurent que cet écri ble en vingt-deux Iivres, selon le
vain, nommé Esdras, fut le grand nombre des Hettres hébraïques.
pontife Esdras lui-même, celui qui, Au milieu de la synagogue de
467 ans avant J.-C., recueillit les Ben Ezra sofer, on voit encore
livres canoniques de la Bible, Ies un pupitre ruiné de vétusté et
purgea des fautes qui s'y étaient presque entièrement abattu, près
glissées par l'ignorance des copis duquel on rapporte qu'Esdras fai
tes juifs, lesquels, depuis la capti sait sa prière. Au haut de ce pu
vité de Babylone, avaient oublié pitre est une armoire destinée à
l'usage de lcur langue maternelle, renfermer une Bible en voIume,
et qu'il partagea le texte de la Bi c'est-à-dire roulée, et cette Bible
DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 473
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Exemple.
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Exemple.
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Dar - ghº - - - - -
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Exemple.
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DE L'ART MUSICAL EN ÉGYPTE. 479
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Exemple.
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PAZER , Ou PAZER QATON.
Exemple.
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Pa-zer - - - : Pa-zer qa-ton - - -,
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lettre du mot.
Exemple.
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DE L'ART MUSICAL EN EGYPTE. 48 1
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Ghe - rech . - •.
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GHERA CHA YM , Ou CHENE GHERICHYM.
Exemple.
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- Che - ne ghe - ri - chym - - - -,
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IET'VB.
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Ia - tyb 1.
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Exemple.
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| Qad - II13 - -,
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Za - qef qa - ton -.
1:
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· ZA KEF GHADOL.
a=f=f=f=f=======H= Il T - ' - I T Il
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- - sº#
TELI CHA GHED0LA
Exemple.
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Exemple.
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Exemple.
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ÉTAT MODERNE.
· Pages.
DE L'ÉTAT ACTUEL de l'art musical en Égypte, ou Relation
historique et descriptive des recherches et observations faites sur
la musique en ce pays; par M. Villoteau...................
PREMIÈRE PARTIE. Des diverses espèces de musique de l'Afrique
en usage dans l'Egypte, et principalement au
Kaire. ... .. ... ... .. ... .. ... .. · · · · · · . Ib.
Art. XII. Chant et danse funèbres.. .. ... ... ... ... .. .. . 216
FIN DE LA TABLE,