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MC 72/1
Senebiel', Jean * Physiologle végétale :
.r H YS 10 LOG 1 E.
VÉGÉTALE.
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.TOM·E. PREMIER..
c« ouvrage se trouve à PAR 1 S ,
TOME PREMIER..
A. G E N ÈVE,
bhez J. J. PAS C HOU D, Libraire.
8.
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j
j
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J
DISCOURS PRÉLIMINAIRE
Sur l'importance de la Physiologie végé-
tale, &- la manière de la traiter.
PRELIMINAIR:f. 17
leur .de la terre & de l'air ,p,our le dé-
veloppernent deS~l?lantes qll'011 cultive.
Un horloge de Flore procurerait le plai..
sir de rassembler les fleurs qui doi-
vent étaler à différentes heures toute
leur magnificence.
La physiologie végétale n'est donc
point un résultat d'abstraét!ons méta-
physiques; c'est l'histoire fidelledes
plantes dans tous les mornens de leur
vie; c'estla description exadc de leurs
organes; c'est l'observation réfléchie
des phénomènes de leur développe..
ment ScdeIeur réproduétion ; c'est la
chaîne des expériences multipliées,
qu'on a entreprises pour découvrir leurs
rapports avec les êtres qlli les envi..
tonnent .~. mais, tant qu' 911 croira la
physiologie animale utile aux Il 0 rn-
Ines & aux médecins ; tant qu'on trou..
vera du plaisir àcontempler le s11ec..
tacle.f>ftvi~s~.11t~ (lu? elleplace sousnos
Tonze 1. B
18 DIS COU R S
A N A T O M IE
1 /
DE S V E G E TA U X"
SE C T IO N PR E 1\i 1 ÈR E.
De /'an ato mie des Végétaux.
1
C H .l\ .P IT R E 1.
1N T 1\ 0 DU C T ION .
CH A P IT R E l J.
mort,
vÉ G f T ALE. sr
SEC T ION S EC 0 N D E.
Des parties êlëmentaircs communes aux
organes du plus grand nombre des
vegetaux,
CI-IAPITRE 1.
1N T R 0 DUC T ION.
CHA PIT R E l 1.
S. 1. Des Fibres .
CHAPITRE III.
1N T R 0 D 11 C T ION.
..4
PHy' SIotO G1E
• •
SECTION TROISIÈME.
Des parties organiques des plantes coni-
munes au plus grand nombre des
végétaux.
CHAPITRE L
-
1N T R 0 DUC TI 0 N.
CHAPITRE II.
De l'écorce.
§.I. INTRODU€TION.
§. II. De l'épiderme.
on apper;.
paraissent des points ent re lesq uels
ore qu'il a
çoi t la lumière. Il rem arq ue en~
nch es de quel-
trou vé sous l'épiderme des bra
e semblable
ques arb res , un sec ond épid erm
plu s suc cul ent .
au pre mie r, mai s plu s ver t &
Hil l cro it que l'épiderme est
formé de même
par plu sieu rs rés eau x; il a
pu aussi les sée
par er, & il a vu cha cun d'eu
x com me les
.
trai ts les plu s fins d'u n des sein
ard ent l'ép i.
Les autr es phy siol ogi stes reg
au com pos é de
der me com me un seu l rése
ulaire, Je
fibres app liqu ées sur le tissu cell
sièm e rése au
sor te que le sec ond & le troi
eux. qu'un épiderme plu s ou moi
ns
n'es t pou r
dra it pro uve r
dév elo ppé ; mai s alo rs, il fau
eau x, pro vie nt
.que la différence de ces rés
t, Un e obs er-
de cell e de leu r dév elo ppe men
erai t- cett e epi-
vat ion de Du ham el fav oris
nio n; il a vu l'ép ider me
du bou leau &
fois ava nt la for.
du cer isie r, s'ex foli er cin q
mat ion d'u n nou vea u ; ce qui pro uve rait
seu lem ent que ces épid erm es
vrais ou pré -
de développe-
ten dus n'av aien t pas le deg ré
er à I'air , puis-
me nt néc essa ire pou r sub sist
que les plu s ava ncé s ne pur
ent rem plac er
l'épiderme détruit.
v É G É T A. L E.
En étudiant un seul réseau de J'épiderme,
on voit une suite de vaisseaux longitudinaux,
séparés par une substance membraneuse, qui
remplit leurs intervalles; Hill Soupçolln~ des
vaisseaux transversaux pour les lier; quoique
cette membrane que nous avons remarquée
pùt établir Une autre liaison.
On distingue cette membrane dans une
section transversale de l'épiderme; les inter.
vallès des vaisseaux' offrent les bouches ouver-
tes des différentes cellules qui la composent;
la substance membraneuse qui sépare les vais-
seaux, serait donc formée par des vésicules ob...
longues, dont les parois paraissent composées
de deux pellicules dans les plantes herbacées.
Les injections font remarquer les vaisseaux de
l'épiderme, qui environnent la branche & lés
vésicules qui les séparen t. Les vaisseaux sem.
blent percés par des ouvertures plus ou moins
grandes, dont les plus extérieures sont les plus
larges; les plus petites se manifestent entre les
vésicules qu'elles paraissent pénétrer; c'est
peut-être au travers de ces bouches que les sucs
. se filtrent dans les vésicules, & c'est peut-être
aussi pour cela que les arbres les plus prin-
taniers de nos climats ont ces ouvertures plus
13
134 PH Y S 1 0 LOG 1 ~
..
ment avec l'esprit re'aeur; enfin la partie
constituante. des fruits, leur changement de
couleurs, d'odeurs, de goûts, annoncent des
changemens dans les sucs , qui n'auraient pu
s'opérer, que par l'élaboration produite dans
ce parenchyme, car le pétiole de leurs feuilles
& le pédoncule des fruits ne leur portent
jamais que le même fluide.
Les plaies des plantes ne se réparent que
par le parenchyme , qui peut seul s'étendre ,
se gonfler, se prolonger , former u n, bourre-
let qui devient le dépôtdu suc propre à. dé-
velopper l'écorce, le liber, le bois, comme
les boutons, les racines & par conséquent
leurs germes..
1\1 3
182 PHYSIOLOGIE
§. V. Du liber.
Tome 1.
194 P H YS1 0 LOG 1 E
CHAPITRE III.
Du Bois.
§. I. 1 N T R 0 DUC T ION.
§. II. De l'aubier.
J. DIFFÉRENCES ENTRE L'AUBIER, L'É-
CORCE ET LE BOIS. L'aubier des plantes li-
gneuses est placé entre l'écorce & le bois;
il n'est cependant ni l'un ni l'autre.
L'aubier diffère de l'écorce, par sa blan-
cheur & sa dureté qui sont plus grandes: on
.Y· re.mafque les vaisseaux lymphatiques, le
vÉ G É T ALE.
tissu cellulaire, les waisseaux propres, les
utricules; mais ils y sont moins sensibles que
dans l'écorce. L'aubier signale l'écorce qui
s'évanouit, & le bois qui commence à se for ..
mer. Si l'on coupe la tige d'un vieux arbre
en séve , on voit les vaisseaux de l'aubier
pleins. de sucs se vider par la plaie..
L'aubier diffère du bois par sa densité qui
est moindre, par sa couleur qui est plus clai re,
par sa résine dont la quantité est plus perite ,
par l'eau qu'il contient avec plus d'abondance;
mais l'aubier ressemble au bois par son or-
ganisation; ses vaisseaux 501"ft plus prononcés
& ses trachées moins remarquables.
II. ANATOMIE DE L'AUBIER. Pour obser-
ver l'aubier, il faut le séparer de la branche
par la macération , choisir le saule COmlnUI1
dont le tissu est plus lâche, prendre au prin-
tems de jeunes tiges, lorsque la séve est abon...
dan te; il faut encore couper avec soin le
morceau qui sert à l'ébullition: si on le rom-
pait avec effort, les vaisseaux déchirés ne
pourraient plus se distinguer; alors avec des
verres assez forts, on y appercoit les cuver-
tures des vaisseaux logés dans une matière
floconeuse , blanche & sans formes t.'lécidécs,
Nz
196 P 1-1 Y S 1 0 L GG 1 E
a' peIne
3
• 1"egar"
J te.
~04 PH Y s 1 0 LOG 1 E
S. 11,1. Du boi.ç.
,
218 PHYSIOLOGIE
PREMIER TABLEAU.
SEOOND
vÉ G É T ALE.
A. r
la perdu 3Z. 7 31:
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TROISIÈME TABLEAU]
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5 fi Il 31-
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~~6 P H Y S 1 0 LOG 1 E.
§. 1. 1 N T Il 0 D U e T ION.
• • • • dans l'eau. • • • f! ~~
La moelle, de l'esprit de vi n
mise dans l'eau, y perd i t •
de l'eau, dans l'esprit de vin
La perte totale du premier fut
• • • • • • du second. •
Ces tranches observées ensuite avec le mi-
croscope ne parurent poi nt percées de trous
comme le bois du sureau traité de cette ma.
nière. Ne semblerait ~ il pas que la moelle
contient plus de parties dissolubles que.~ Je
bois, & qu'elle s'assimile. plus de ces partiès
alimentaires qu'on trouve dans le parenchyme?
§. II. HISTOIRE DE LA MOELLE. L'écorce
& la partie ligneuse des jeunes pousses sont
fort minces, presque tout le rameau n'est
qu'une moelle tendre, succulente & verdâtre,
qui blanchit à mesure que le tuyau ligneux
devient plus épais; alorselle se dessèche peu
à peu; enfin elle est tout-à-fait blanche dans
les branches de deux ans. Il est probable
que la lumière contribue à verdir la moelle
dans les jeunes rameaux; il est au moins
certain que les pousses faites à l'obscurité J
R4
.264 PH Y S 1 0 LOG 1 E
CHAPITRE v.
De la couronne imaginée par HI L L.
S3
278 PH Y S 1 0 LOG 1 E
1N T R 0 DUC T ION.
CHA PIT R E l 1.
§. 1. 1 N T R 0 DUC TI 0 N'..
T2
~92 PH Y S l 0 LOG 1 E
V.3
ar o PH y S 1 0 LOG 1 !
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;2S r H y S 1 0 LOri .1 E
ri II,
CHAPITRE III.
Du tronc•
•
§. J. 1 N ri R 0 D VC T ION.
CHA PIT R E l v.
Des branches.
§. 1. 1 N T R 0 D U cT ION.
Ya
340 Pn y S10 LOG 1 E
CHA PIT R E V.
Des nœuds.
1
vÉ G É T ALE. 353
qu i entoure l'entrenœud n'est pas collée sur
le tube, mais elle prend une farine tubu-
laire, parce que les fibres horizontales de
cette partie de la feuille tendent à se rouler
d'açtaut plus, qu'elle se dilate davantage ,
comme celles de l'épiderme des feuilles dé ..
taché du parenchyme. Les bords de ces feuil-
les recouvrent si parfaitement la tige, & ils
se recouvrent si -bien eux - mêmes, que la
feuille par son seul ressort renferme' l'épi. La
contraction de la feuille pour .~ couvrir la tige
est si forte, que t lorsque ~ j'ouvrais la feuille
pour en tirer l'épi&"sa tige, la- feuille se re-
croquevillait: & -offrait .alors un tube plus
étroit que celui -qui -enveloppait l'épi.
Ily aun mécanisme particulier pour pro..
duire cet effet 'dans la base de la feuille .,puis-
que sa partie pendante ést parfaitement plate.
Je crus: que le-.tissu serré du collet & de
l'autre. extrémité en était la cause; mais
cette partie. de la feuille se recroqueville éga..
lement , quoique ses extrémités soient cou..
pées. Ne seraitce donc point l'épiderme qui re-
couvre la partie inférieure de la feuille qui
occasionne cette contraétion ? Ony voit une
membrane à demi transparente qui s'échappe
~~L Z
354 Il H Y S 1 0 LOO l E
Z4
300 PH Y S 1 0 LOG 1 E
•
:;62 FH Y S 1 0 LOG 1 E
CHA PIT R E V 1.
§. 1. .D É FIN 1 T ION s.
LEs bourgeons & les rejettons sont des
branches dans l'enfance, .des bou tons à feuil-
les épanouis, formant un petit rameau d'a-
bord herbacé, dont la couleucdevient plus
foncée, & qui se fixe sur les arbres pendant
la seconde année. Ces pousses en préparent
de nouvelles, ou le prolongement des an-
ciennes. Pline le définit bien ~ Germen est id
quod ex ipsis arborum surculls primo 'vere exit,
ex quo dcinde folium producitur, Il les distingue
des bou tons à feuilles: Nam gemma proprie fi o-
ris est, quamqllam utcumquc confundatur,
Les distinctions du diâionnaire tf agriculture
de Rozier sont très - bonnes. Le printerns ,
dit-il, voit naître l'œil, qui devient le bouton
vers le solstice, il ·e$e nourrit: pendant l'au-
tomne, enfin il est bourgeon Je printems sui-
vant; j'aurai l'occasion de le remarquer en
parlant des boutons à feuilles.
v É G É T ALE.
§~ ILD:s bourgeons,
On distingue les bourgeons couverts d'é-
cailles, comme ceux du chèvre - feuille, des
bourgeons nuds ou de ceux dont les feuilles
sont sans étuis particuliers , comme ceux du
myrte.
L'accroissement du bourgeon est le déve..
Ioppernent d'un germe~ particulier, placé pour
recevoir une nourriture qui pénètre ses mail.
Ics , qu iles dilate, & le chasse ainsi hors de
sa prison; dès lors il attire les sucs dont il
a besoin; les feuilles qui se développent,
augmentent sa suction ; les mailles de ce bou-
ton s'étendent en tout sens, & le petit ra-
meau sort de son berceau.
Les bourgeons ne diffèrent de la plantule,
que parce qu'ils manquent de radicules, &
,que la plumule y est nourrie par les feuilles
de la plante, ou ses écailles, ou son bour-
relet au lieu d'être alimentée par les coty-
lédons ou les feuilles séminales; cependant
si l'on coupe un bourgeon, & si on le met
en terre, j 1 pousse des ra cines,
On lit dans le diâionnaire d'agriculture que
les bourgeons perpendiculaires aux branches,
'g64 P H Y S' 1 0 LOG 1 E
produisent des branches g9urmande~, .qne
ceux qui paraissent à droite & à gauche font
le bon bois, & qu'il faut retrancher les bour..
geons antérieurs & postérieurs.
Je' ne fais point ici l'anatomie des-beur-
geons; c'est celle des branches relativement
à leurs bases, comme celle des boutons &
des feuilles relati vement à leurs sommets.
J'observerai seulement qu'on trouve des écail-
les autour des bourgeons des plantes her-
bacées; elles se forment déjà pendant l'au-
tomne sur le collet des racines vivaces.
.; .
l' Il Y S 10 LOG 1 E
§. 1. D É FIN 1 T ION S.
•
CHAPJTRE IX.
Des feuilles.
§. 1. 1 N T R0 D' U C TI 0 N.
C c 3/.
406 PH Y S 1 0 LOG r E
Tanu: 1. Dd
418 PH Y S 1 0 LOG 1 E
/
, . ,
V E G E T ALE.
§. V. Des poils.
Les poils sont des petits filets déliés , plus
ou moins courts , flexibl es & nombr eux sur
les différentes parties des plantes . Ils sont
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444 PH YS 1 0 L 0 (7} 1 E