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Eléments du diagnostic du secteur éducatif

Politique (s) éducative (sources : charte, plan d’urgence, lois de


finances… rapports du CSERS)
Constats : explications des écarts et des constats
Précisions et exemples
Design, choix, priorités
Dimension organisationnelle et de gestion -
gouvernance

Dimension pédagogique (formation,


programmes, didactique…)

Moyens et ressources

Mise en œuvre, suivi – accompagnement….

Autres dimensions
Six étapes

1. Contexte : démographie, besoins, problèmes, réformes…

2. Finalités, objectifs : généralisation, qualité, adéquation…

3. Moyens : capacité d’accueil, budgets, ressources humaines, matérielles…

4. Mise en œuvre : structures-organigramme, organisation, projets,


responsabilités, mécanismes de suivi

5. Réalisations : sortants du système-diplômés, efficacité, interne, externe,,


qualité de la formation et de l’apprentissage

6. Evaluation : constat des écarts – explication des écarts


Analyse coût-avantage et éclairages sur l’impact
Le(s) système (s) éducatif comme
système économique

• Matière première (input)


• Consommation
• Investissement
• Production
• Coûts / prix
• Agents économique / acteurs éducatifs
• Environnement
• Résultats / outputs / rentabilité
Eléments de l’économie Objets et notions de Particularités -
de l’éducation l’économie appliqués à commentaires
l’éducation
Matière première (input) Matières classiques Potentiel, personnel
« enfants » ; « jeunes » !
Consommation - Matériels, fournitures…Ressources Aspects similaire à n’importe
Investissement financières, humaines, constructions système de production –
différentiation par type de
formation-éducation
Production / facteurs de Enseignants, administratifs, Différents types d’output –
production gestionnaires potentiel de produire
Production des apprentissages et des
« compétences », « rejets »
Prix / coûts Tendance à l’accroissement de coûts Relation public / privé/ inégalité/
/ prise en charge efficacité
Agents économique / Elèves, étudiants, parents,
éducatifs enseignants, administratifs,
décideurs, associations
Environnement Famille, entreprise, Environnement immédiat et
biblothèques…marché du travail environnement plus large
Résultats / outputs / Sortants – diplômés…emploi,
rentabilité salaires…productivité
Modèle input-output

Quelles particularités et quelles implications ?

Processus de
transformation
apprentissage
Résultats - output
Inputs du système
édifInput Transformation Abandons /
Input / enfants/ élèves / formation Sortants / diplômés

"L’économie est la science de l’allocation optimale de ressources


rares à la satisfaction de besoins potentiellement infinis".

L’économie de l’éducation ?
Tendances structurantes de l’évolution des systèmes éducatifs
(de formation)
1. Généralisation de l'enseignement de base (obligatoire, primaire);
2. Allongement de la période de l'enseignement et des études ;
3. Demande pour une plus grande articulation de l’Education avec les besoins
de l'économie et des entreprises ;
4. Diversification et développement de nouveaux modes d'enseignement et de
formation (enseignement assisté par ordinateur, internet, université «
virtuelle ») et accroissement du poids de la technologie dans le processus
l’apprentissage ;
5. Accroissement du coût et des dépenses éducatives ;
6. Evolution rapide des connaissances et du savoir, nécessitant une actualisation
fréquente et un besoin d’apprentissage tout au long de la vie et formation
continue institutionnalisée;
7. Fortes pression sur les budgets de l’Etat;
8. Tendance à la privatisation des charges et marchandisation croissante du
secteur éducatif
9. Accroissement de la spécialisation et de la professionnalisation
10. Développement du phénomène de l’accréditation et de la certification
Catégories d’indicateurs
• Type d’éducation-formation, niveau de formation
• Aspects-variable : central, décentralisé, milieu, sexe
• La question du système d’information et de sa fiabilité
Type Description Exemples

Capacités Décrire la capacité d’accueil et Effectifs par niveau /sexe


d’encadrement selon les niveau, Ecoles, salles de classes,
milieu et sexe laboratoires…
Taux d’encombrement
Moyens L’ensemble des moyens Dépense par élève par an, taux
financiers et humains mobilisés d’encadrement
: Budgets, effectifs enseignants,
effectifs administratifs
• Les objectifs peuvent également être formulés sous une
forme quantifiée et associés à des indicateurs
Dispositions et Moyens, logistique Textes, circulaires
moyens de mise
en œuvre
Résultats Les sorties du système éducatif Effectifs d’abandons,
avec diplôme ou non y compris lauréats…
les abandons, facilités d’accès au Taux d’écoulement
marché du travail Taux d’insertion
Coût de l’enseignement et
de la formation
Productivité et rendement
du capital humain

Aspects Evaluation des apprentissages, Observations et études


qualitatifs Compétences acquises qualitatives
Indications sur l’impact et les
effets externes
Etat des lieux (1) : volet statistique

• Identification des indicateurs

• Domaine, niveaux

• Thématiques, projets, aspects

• Données de base : effectifs (selon différentes


variables), capacité, progression, indicateurs de
performance, coûts, incidences non prévues…
Etat des lieux (2) : revue de la littérature
Ciblage selon les questions étudiées

• Rapports,
• Revues,
• Articles de presse
• Mémoires, thèses
• Notes et synthèses
Types de thématiques - problèmes
1. Organisation par projet : problèmes

2. Indicateurs : couverture du système, rendement interne, taux


d’écoulements, la qualité (acquis des élèves…taux d’encadrement…
conditions d’enseignement…)

3. Accès, scolarisation et maintien dans le système éducatif

4. Qualité des enseignements / formation initiale et continue des


enseignants

5. Etat de l’infrastructure

6. Rendement externe : taux d’insertion

7. Budget et coût
1. Identifier les objectifs : charte, programme
d’urgence, vision et mesures 2030, etc.
2. Ressources allouées : public, privé, familles
3. Evaluation des apprentissages
4. Inégalité / iniquités
5. Enseignement privé : part et specificités
6. Liberté de choix et orientation
7. Contraintes de la carte scolaire
8. Gestion des établissements, ressources,
autonomie…
9. Politique sociales et incitatives…
Analphabétisme - alphabétisation
Problèmes Indicateurs et données

Elimination de Fiabilité des statistiques


l’analphabétisme en 2015 /
2030

Un problème qui dure et


affecte le système éducatif
et des indicateurs sociaux
nombreux

Peu de progrès depuis


longtemps et des moyens
modestes affectés à ce
secteur

Caractère prioritaire attribué Comment l’apprécier ?


à l’alphabétisation ?
Taux d'analphabétisme de la population âgée de 10 ans et plus selon le
sexe et le milieu de résidence

80,0 74,5

70,0
60,5 60,4
60,0 54,7

46,0 47,7
50,0 43,0 41,9
39,5
40,0 35,2
30,8 30,5 32,0
29,4
30,0 22,2 22,1
18,8
20,0 13,7

10,0

0,0
Urbain Rural Ensemble Urbain Rural Ensemble
RGPH 2004 RGPH 2014

Masculin Féminin Ensemble

 Le taux d’analphabétisme de la population âgée de 10 ans et plus a connu une


baisse passant de 43,0% en 2004 à 32,0% en 2014.
 22,1% pour les hommes et 41,9% pour les femmes.
 22,2% pour l’urbain et 47,7% en milieu rural.
Le budget alloué à l’alphabétisation: 73,8 millions
de dirhams en 2001 et 210 millions en 2012.
Cette année en moyenne 28 dirhams seulement
sont consacrés pour alphabetiser chaque citoyen
analphabète.
Enseignement préscolaire
Problèmes Indicateurs et données

Objectifs Définition – conception Préscolaire traditionnel /


Mission du préscolaire préscolaire moderne
Objectifs opérationnels
poursuivis
Généralisation en 2004 Programmes, moyens Effectifs : groupe d’âge,
humains et matériels effectifs par type, taux de
Formation des jardinières préscolarisation
Important pourquoi ? Financement et prise en Coût, équité accessibilité
charge
Le caractère prioritaire ? Accessibilité selon le milieu Egalité de chances, impact
et les catégories sociales sur la scolarité…
• Educateurs du préscolaire : 38 000
enseignants dont plus de 70% de femmes.
• Majorité dans le préscolaire traditionnel ;
66 % des éducateurs du préscolaire n’ont
pas de baccalauréat (en 2013).
• Cette proportion est de 80% dans le
préscolaire traditionnel.
Primaire
Problèmes Indicateurs et
données

Mission, objectifs de la L’accès versus le maintien : la


charte et du plan d’urgence rétention
Généralisation de l’accès à La qualité ou les acquisitions
l’éducation obligatoire fondamentaux
Différences de milieu et de sexe
L’hémorragie des déperditions
et des abandons
L’analphabétisme
Le coût, le financement,
Le non fonctionnement des CG
Taux de scolarisation des enfants âgés de 7 à 12 ans selon le
sexe
et le milieu de résidence (%)

Accès quasi généralisés à l’enseignement : Le taux de scolarisation des enfants de 7


à 12 ans est de 94,7% (80,4% en 2004).
• En milieu urbain : 97,1% (92,0% en 2004).
• En milieu rural : 91,5% (68,9% en 2004).
19
Entre 2000 et 2013, le nombre d’écoles primaires est passé de 5 940 à 7 458 et
celui des écoles satellites a augmenté de 11 526 à 13 255, soit 124 écoles et
133 écoles satellites créées en moyenne par an.

Le nombre de collèges s’élevait à 1 751 en 2013, alors qu’il n’était que de 972 en
2000, soit une croissance annuelle moyenne de 60 collèges.
Dans le secondaire qualifiant, le nombre de lycées a doublé passant de 543 à 1000
établissements durant la même période
•Entre 2001 et 2005, l’effectif global des enseignants est passé de 213 000 à
226500.

L’effectif a baissé du fait, notamment, du lancement de l’opération favorisant les


départs volontaires (2005).

•Durant la période 2009-2012, les effectifs ont enregistré une légère augmentation
en passant de 218 500 à plus de 230 000 en 2012.

•Ils ont fortement baissé en 2013 pour retomber à 226 000.


Seuls 55% des collèges et 44% des lycées prévus
ont été réellement construits dans le cadre du PU.
Le collège et le secondaire
objectifs Problèmes Indicateurs et données

% de réduction des Déperditions,


déperditions et % faire encombrement
parvenir jusqu’au bac
Faible maîtrise des langues
Indication sur les déperditions scolaires
Les abandons scolaires de 2008-2012 : 1,51 millions

 La moyenne annuelle des abandons sur la période de 378 000 enfants dont
 124 000 au primaire et 161 000 au collégial.

 La moyenne annuelle des redoublants sur la période de 732 000 : 366 800
 au primaire et 217 000 au collégial.

 Pour la cohorte 2009-10 qualifiée de l’école du succès (Madrassat


Annajah), 57% élèves ont pu terminer la fin du primaire.
Cohorte primaire 2000-2005 Cohorte 2011 fin secondaire et obtention du Bac

70% 60%
100% 90% 60%
50% 40%
80% 40%
30%
60% 20% 6%
35% 10% 3%
Secondaire
40% 0%

20% Objectifs de la Réalisations en Baccalauréat

0% charte cohorte 2011


Objectifs de la
charte cohorte
Réalisations en
2005
des inscrits en
des inscrits en 2011
2000
Evaluations externes
Des dysfonctionnements de contrôle Constats de la Cour Supérieure des Comptes
et de gestion affectant les dans de nombreuses académies de
performances du système éducatif l’éducation

1. Gestion des marchés 1.Non exploitation des rapports des


centralisée et absence de inspections des affaires matérielles et
coordination et de financières et faiblesse des contrôles
complémentarité entre les
marchés des constructions
2.Retards des constructions scolaires ayant
un impact négatif sur la rentrée scolaire
scolaires et des équipements
3. Des cas d’absence de la concurrence
2.Absence du contrôle externe entre entreprises, sous estimation du
organisé et systématique des travail requis, augmentation des coûts,
académies et des délégations pratique des appels d’offres restreints qui
dépassent un million de dhs
3.De grands écarts des prix du 4.Paiement de travaux non réalisés et
matériel didactique entre
d’autres non conformes aux CPS (et des
académies cahiers de charges taillés sur mesure)
KPMG (2009-2010) : des directions centrales et 8
académies d’éducation
5.Dégradation rapide des établissement
réhabilités
Résultats au bac juin 2014 : taux de succès 44%

66% des candidats ont échoué (25% en Espagne, 15% en


France)
156 000 admis sur 429 000 candidats présents et 502 127
candidats

Les bac littéraires 32% d’admis


Coûts générés par l’abandon scolaire
• En 2011, les déperditions scolaires représentaient plus de 10% du budget
de fonctionnement total de l’Education Nationale.

• A ces pertes s’ajoutent les efforts consentis au financement du dispositif


de l’éducation Non-Formelle, 51 millions de dirhams courants en 2012.
Supérieur - universitaire

Problèmes Indicateurs et données


• Dans l’Enseignement Universitaire, l’offre est passée de
262 150 places physiques en 2001 à 385 135 en 2013, : +
122 985 ; soit environ 9500 places par an.
• Prévision du PU de 112 000 places, alors que seulement
67 135 ont été réalisées durant cette période.
• L’offre du système à accès non régulé a progressé de
30000 places entre 2009 et 2013. Une augmentation
insuffisante pour répondre à la demande.

Les émissions pour l’investissement du


Le taux d’utilisation de la
MENESFCRS ont atteint plus de 5 milliards
capacité de
de dirhams (2011) alors que les dépenses
l’accès au système non régulé
en investissement au titre de la même
a atteint 175% alors
année n’ont absorbé que 0,8 milliard de
que l’accès au régulé
dirhams, soit un taux d’absorption de
fonctionne encore en dessous
16,1% ce qui est dérisoire.
de ses capacités (63%).
Formation professionnelle / enseignement technique

Objectifs Problèmes Indicateurs et données

Formation adéquate au Hétérogénéité des niveaux


marché du travail et des filières
Satisfaire les besoins de Dévalorisation - qualité
l’économie Problèmes d’insertion
Débouchés pour les Coût de formation
sortants de l’enseignement
général : filières courte

Enseignement technique Capacité d’accueil limitée


Faibles possibilités de
passerelles vers
l’enseignement supérieur
Problèmes de qualité
Capacité de la formation
professionnelle
Formation professionnelle prisée !
Le nombre d’établissements publics dispensant des formations
résidentielles et alternées a atteint 511
en 2012-2013, dont 327 relèvent de l’OFPPT.

En 2013, 173 319 places offertes contre 404 974 inscrits aux concours
d’accès, soit un rapport de 2,3/

Près de 18 975 formateurs, dont 39% vacataires,


assurent la formation des stagiaires dans les
établissements publics et privés de la Formation
Professionnelle - 2012- 2013.
Plusieurs opérateurs mais le secteur largement
dominé par l’OFPPT
Questions transversales
• Budgets et financement
• La question des langues
• Rapports avec l’économie et le marché du travail
• L’organisation, décentralisation, place de l’école
• La gouvernance et la reddition des comptes
• La participation, l’implication et l’efficacité
Le système des valeurs et les comportements déviants
Comment mesurer les problèmes et aspects ci-
dessous ? Selon quels indicateurs ou approche ?

• Place de l’éthique, des valeurs des droits


humains
• Les comportements déviants :
• Développement de l’absentéisme,
• La triche
• Les cours privés de « soutien »(en situation de
conflits d’intérêt)
Budgets et financement
Situation et évolution du budget, par niveau : répartition
fonctionnement, investissement…
Budget de l’éducation /PIB
Budget de l’éducation / Budget de l’Etat
Coût de l’éducation par niveau
Financement public vers financement privé
Coût de l’éducation / équité/ accessibilité Tendances
nationales et internationales
Le désengagement de l’Etat et l’accroissement des coûts à la
charge des familles
La dégradation de la qualité et le développement du secteur
privé
En 2013, l’effort relatif (budget du système EF sur le
budget de l’Etat) se situe à 30,3% après avoir atteint
37,2% en 2011. L’effort absolu (budget SEF / PIB) se
situe à 6,6% après avoir atteint 7,7 en 2010 et 2011.
Que vous
inspire la
distribution des
ressources de
l’EN ?
Indicateurs de ressources :moyens
Commenter ces courbes, à votre avis pourquoi nous
observons une baisse ou une hausse des coûts par
élève ?
• Les données montrent une évolution significative du coût de
• fonctionnement par élève au primaire. Il est passé de environ 3 000 dirhams
constants en 2001 à plus de 4 800 dirhams constants en 2011
• L’analyse de l’évolution démographique indique que la population des
enfants en âge d’être scolarisés au primaire a baissé depuis 2006.
• De même, les efforts publics de financement de l’éducation entre 2008 et
2011 ont profité au primaire et ont ainsi participé à l’augmentation du coût
unitaire dans ce cycle.
• Les coûts par élève au secondaire collégial ont légèrement augmenté
passant de 4 595 dirhams constants en 2001 à 5 401 dirhams constants en
2011. Cette augmentation est principalement due à la hausse des dépenses
de fonctionnement dans ce cycle surtout durant la période de mise en
oeuvre du Programme d’urgence (2009-2012).
L’évolution des coûts unitaires au supérieur et
dans la frmation professionnelles
• En 2011 : Le budget total du SEF est de 61,8 milliards de dirhams, soit 37%
du budget général de l’Etat.

• En 2013 : Baisse du budget du SEF à 56,7 milliards de dirhams. Entre 2001


et 2013 : Progression annuelle moyenne de 7,15% du budget du SEF.

• En 2010 et 2011 : L’Indice de l’Effort Absolu (IEA : budget sur PIB),


représentait plus de 7,7% de la richesse nationale.
• En 2013 : Baisse de l’indice IEA à 6,6%.

• En 2011 : Le budget consacré à l’Education Nationale représente plus de


84% de l’enveloppe totale consentie au système l’éducation et de
formation. Cette part est de 80% en 2013.

• Entre 2009 et 2011 : l’Etat a consacré une enveloppe de plus de 19 milliards


et 622 millions de dirhams à l’investissement et plus de 21 milliards 185
millions de dirhams aux Matériel et Dépenses diverses.

• Entre 2009 et 2011 : Les dépenses réelles de l’investissement dans


l’Education Nationale et dans l’Enseignement Supérieur n’ont absorbé
réellement que 57% du budget de l’investissement.
Aspects qualitatifs place des Le classes à niveux multiples (CNM) sont
classes à niveaux multiples : passées de 18 758 en 2000 à 27 695 en
quelles seraient les raisons de 2013 (+ moyenne 3%).
leur augmentation ? Représentent 23% des classes du
primaire en 2012-2013 avec une
augmentation de 8 points par rapport à
l’année scolaire 1999-2000.

En termes d’effectifs, le nombre


d’élèves scolarisés dans les classes à
cours multiples est passé de
338 532 au début de la décennie 2000
pour atteindre environ 600 000 en
2013, 4,5% en moyenne.

17% des effectifs du primaire en 2013.

78% à deux niveaux (en 2013)


Soutien social aux élèves : quelles sont les questions pertinentes à poser ce
domaine ?
• Levier 14 de la charte « Améliorer les conditions sociales et matérielles des
apprenants », recommande que :

 Les cantines scolaires doivent-être structurées sur la base d’une


décentralisation de leur gestion.

Tout collège accueillant les élèves du milieu rural doit posséder un internat.

Dans chaque université, installer une instance autonome chargée de la


modernisation, de l’extension et de l’équipement des cités et restaurants
universitaires.

•L’effectif des bénéficiaires des cantines scolaires au primaire avait connu une
baisse notable, passant de 956 454 en 2000-2001 à 921 352 en 2008-2009.
L’effectif des filles : de 442 680 à 448 417 durant la même période.

•Avec le Programme d’urgence, le nombre de bénéficiaires au primaire a connu


une croissance soutenue pour atteindre 1 273 582 élèves en 2012-2013, dont
85,3% en milieu rural et 48,9% sont des filles.
Extension de la capacité d’accueil des
internats qui a permis Qu’en est –il de la qualité des
d’héberger 55 099 lycéens en 2012- services ? Comment
2013 et révision à la hausse du
montant de la
l’approcher ?
bourse de l’enseignement secondaire :
700 DH par trimestre à 1 260 DH),

Le montant alloué à la ration


alimentaire journalière d’un interne
s’élève à 14 DH au lieu de 6,80 DH
auparavant.

Durée effective de restauration et


d’hébergement dans les internats a été
étendue, dès 2009, à 230 jours
ouvrables au lieu de 180 jours.
Le transport scolaire

• Achat de bus de 15 à 25 places au profit de certains


établissements scolaires ruraux
• enregistrant des taux de déperdition relativement élevés.
• De 2004 à 2008, le Département a distribué 80 bus dans
diverses régions. Seuls 6 432 élèves ont bénéficié de ces
moyens de transport scolaire en 2008-2009.

• Les élèves bénéficiaires du transport scolaire sont au nombre


de 21 604 en 2012-2013 dont 7% au primaire, 77% au
secondaire collégial et 16% au secondaire qualifiant. On est
donc loin d’atteindre l’effectif fixé par le Programme
d’urgence à savoir 50 000 bénéficiaires.
Le Programme “Tayssir
• Consiste à effectuer des transferts monétaires conditionnels, tous les deux
mois, aux parents des élèves répondant à la condition d’assiduité aux
cours.
• Géré par l’Association Marocaine d’Appui à la Scolarisation (AMAS)
• 60 DH par enfant pour les deux premières années du primaire, 80 D H
pour les deux années qui suivent et 100 D H pour les deux dernières
années du primaire
• 140 D H pour le cycle collégial.

• Les subventions sont accordées dix mois par an et les ransfertsmonétaires


se font tous les deux mois.

• En 2008-2009, le programme « Tayssir » a bénéficié à 79 500 élèves dans 5


Académies Régionales d’Education et Formation.

• Le nombre de bénéficiaires à 300 000 élèves implantés dans 11 régions en


2009-2010 et 690 000 élèves en 2012-2013.
• Les transferts monétaires conditionnels ont permis
d’augmenter les taux d’accès de 10%, d’améliorer la
parité selon le genre de 3% et réduire l’absentéisme
de 60%.

• En 2010, Tayssir a eu un impact positif sur la


scolarisation au Maroc, il a permis de réduire
l’abandon scolaire et d’augmenter le taux de
réinscription de ceux qui avaient abandonné et
d’améliorer le niveau d’apprentissage des élèves (?).
L’opération « un million de cartables »
La gestion par le biais des associations ne résout pas les
lourdeurs administratives
• En 2008-2009 : bénéficiaires 2 808 264 élèves à raison de 93% pour le
primaire et 7% pour le secondaire collégial.

• 2012-13 : 3 617 386 élèves ont bénéficié de cette opération. 87 au primaire


et 13% au secondaire collégial.

• L’Association Marocaine d’Appui à la Scolarisation – représentant


l’administration centrale – prépare et publie la carte des manuels scolaires
officiels…
• Au niveau local, chaque Association d’Appui à l’Ecole de la Réussite (AAER)
signe, d’une part, une convention avec un libraire qui s’engage à livrer les
fournitures et manuels scolaires à l’établissement.

• La gestion financière de l’opération à travers les associations n’a pas résolu


les problèmes liés à la lourdeur des procédures des dépenses publiques

• La gestion matérielle et financière de l’opération souffre de la


méconnaissance de nombreux directeurs d’établissements des règles et
procédures de dépenses des crédits mis à leur disposition ainsi que de la
surcharge de travail engendrée…
• On s’attend à ce que les parts
• des élèves bénéficiaires des
cantines scolaires soient
relativement plus élevées dans
les régions enregistrant des taux
d’abandon plus élevés. Or, en
• corrélant les taux d’abandon et
les pourcentages des
• bénéficiaires ruraux dans les
régions concernées, on
• constate, à l’inverse, que les parts
des bénéficiaires sont
relativement plus faibles dans les
régions qui enregistrent des taux
d’abandon relativement plus
• élevés.
le Programme d’urgence a porté
ce
nombre à 7 200 000 repas en
2012-2013, soit plus
d’un million de repas additionnels.
Même si le prix d’un ticket de
repas n’a pas évolué et reste
maintenu à 1,40 DH, la plupart
des étudiants
boude la restauration universitaire
publique à cause de la qualité,
jugée médiocre, des services.
Selon une étude de l’ONOUSC,
90% des étudiants
choisissent d’autres solutions.
• L’Office National des OEuvres Universitaires Sociales et Culturelles
(ONOUSC) a été créé en 2001 en tant qu’établissement public doté de la
personnalité morale et de l’autonomie financière.
• Mission de dispenser aux étudiants les prestations fournies dans le cadre
de la vie universitaire : hébergement, restauration, couverture sanitaire,
bourses …
• Concernant l’hébergement et les bourses, l’effectif des résidents n’a guère
évolué durant les années 2000-2008 , autour de 34 000 bénéficiaires.
• La part des résidents se situait à 10% pour les étudiants et 32% pour les
bourses.
• Pourcentage des étudiants résidents est passé de 11% en 2009 à 8% en
2013, la proportion de résidents parmi les boursiers a chuté de 27% à 19%
durant les mêmes années
• Budget alloué aux bourses de l’Enseignement Supérieur
est resté constant, environ 428 MD H, sur toute la période

• 2003-2009. En 2012 que le Département de


l’Enseignement Supérieur a revu à la hausse le montant
des bourses octroyées aux étudiants : une augmentation à
raison de 200 DH pour les bourses du cycle Licence et de
300 DH pour les cycles Master et Doctorat.

• Le budget alloué aux bourses de 718 MD H en 2012 à 1


254 MD H en 2013.
• La valeur monétaire de la ration alimentaire journalière par élève varie entre 1 DH et
1,50 DH.

• Faute d’une indemnisation raisonnable, les directeurs des écoles concernées se


désengagent des charges liées aux cantines scolaires

• Le nombre d’élèves hébergés est passé de 32 653 en 2000-2001 à 35 188 en 2008-


2009 : le taux d’hébergement des collégiens a ainsi baissé, passant de 3,2% à 2,5%.

• La part des élèves hébergés dans les internats relevant des collèges ruraux est passée
de 31% à 49,4% au cours de la même période..
• Essentiellement implantés en milieu rural,
• les Dour-Ettalib ont permis d’héberger 47 227
élèves en 2012-2013 dont 74% relèvent du
secondaire collégial, 25% du secondaire
qualifiant et 1% seulement de l’enseignement
primaire. Les filles représentent 42% des
élèves hébergés dans ces foyers.
Perspectives

• Réformes bloquées : pourquoi ? Quelles pistes de


réforme, quel ciblage ?
• Projet mobilisateur : clarté des objectifs –
inclusion - adhésion
• Participation et implication des acteurs
• Gouvernance : l’école et l’établissement de
formation : les moyens et les résultats /
l’autonomie-centralisation
• L’évaluation et le suivi
Perspectives (2)
• Droit à l’éducation : élimination des obstacles à
l’accès (y compris l’intérêt…), la rétention
• L’investissement dans l’éducation de qualité
• La maîtrise des outils et des fondamentaux pour
continuer à apprendre (la capacité d’apprendre à
apprendre et à désapprendre)
• La curiosité et l’envie d’apprendre
• Promouvoir l’épanouissement et l’innovation chez
l’apprenant
• Opportunités d’apprendre
Notion de tableau de bord

• Possibilité de développer des tableaux de bord


spécifiques selon les questions posées et les
niveaux – segments du secteur éducatif

• Importance des tableaux de bords pour saisir la


situation dans ces aspects essentiels

• Pour prendre des décisions

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