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Fissures
Déformation d’un élément porteur
AB
Description de l’ouvrage
CD
Un cloisonnement intérieur constitué de matériaux lourds (bocs creux béton) avec retour d’angle pré-
sente une fissure importante en partie haute (fig. 1 et fig. 2).
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Cause de la fissure
La cloison lourde montée sur un élément porteur déformable s’est comportée comme un élément rigide.
Le retour d’équerre de la cloison constitue pour l’élément porteur une charge concentrée supplémen-
taire qui augmente la déformation, jusqu’à provoquer la fissure de rupture en partie haute de la cloison,
qui correspond à un décollement de la partie restée fixée au plafond.
Ce cas est à rapprocher de la morphologie générale des fissures (cf. Fiche « Fissures – Morphologie »).
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Fissuration de maçonnerie
Étude d’un cas concret d’après la morphologie
de la fissure AB
Type de désordre CD
Fissuration en escalier d’un mur selon les joints de pose (fig. 1).
Description
EF
Mur en maçonnerie de blocs manufacturés de béton, de 0,15þm d’épaisseur constituant le mur limite
d’une plage de piscine. Local machinerie attenant. Remblaiement sur 0,60þm à 0,80þm avec des blocs
extraits d’un banc rocheux.
Désordres
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Causes
Tassement différentiel de murs à des profondeurs différentes. Le local attenant (côté gauche) a nécessité KL
une fouille profonde. Le mur limitant la plage est fondé superficiellement sur un terrain de nature argi-
leuse qui subit les alternances de gonflement-dessiccation au cours des saisons.
Remèdes MN
La fissure est évolutive et s’accentue progressivement.
Compte tenu de la faible charge transmise au sol, une stabilisation dans le temps est possible. Le
désordre est d’ordre esthétique et ne met pas en péril le bassin de piscine, celui-ci étant constitué d’une
coque autostable en polyester armé de fibres de verre (PRV). OP
Afin de ne pas engager des frais de réparations disproportionnés, la fissure pourra être traitée :
– en ouvrant cette dernière ;
– en dégageant le joint de hourdage ;
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– en reconstituant celui-ci avec un mortier spécial adjuvanté mis en place par matage ;
– en reconstituant l’enduit de parement.
Un traitement complémentaire (fig. 2) du sol à la base du mur (terre-plein) pourra être proposé pour
éviter la pénétration des eaux de pluie qui modifie les caractéristiques du terrain, et en écartant les eaux ST
de ruissellement de la proximité du mur.
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Description de l’ouvrage
CD
Un muret constitué de blocs de béton de granulats correspond à la limite d’une plage de piscine et se
trouve dans l’alignement du mur limitant le local de machinerie de l’installation de piscine ; ce dernier mur
est fondé environ 1 m plus bas que le muret sur un sol plus profond et stable (fig. 1).
Fig. 1 : Vue d’ensemble muret limite de plage piscine et entrée local machinerie. © J. Putatti.
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Désordres
Des fissures se manifestent dans le muret près du local machinerie. La fissure correspond :
– à l’appui du dallage de la plage sur le muret ; QR
– à la découpe des joints de blocs (fissure en « escalier ») (fig. 2).
Cette fissure se poursuit verticalement à la liaison du mur du local machinerie avec un mur en retour
(accès au local) (fig. 3).
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La poussée du terrain (remblai) a provoqué le déplacement du mur en retour vers l’extérieur. D’autre
part, la fissure verticale se poursuit dans le dallage.
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Fig. 5 : Détail fissure horizontale entre dallage plage et muret, partie supérieure. © J. Putatti.
Réparations
Compte tenu de la nature des sols de fondation, les réparations des fissures ne pourront être que limi-
tées dans le temps et risquent de réapparaître, notamment lors des périodes de sécheresse prolongées.
En revanche, la liaison par simple « collage » au mortier entre le mur du local et le mur en retour doit
être remplacée par une coupure et un joint franc, ce qui nécessitera de dégager la totalité du joint, la
mise en place d’une désolidarisation (feuille de polystyrène) et la réalisation d’un joint souple par mastic
élastomère.
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Le béton d’enrobage de faible épaisseur est éclaté. Les aciers présentent un début de corrosion.
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Remède proposé
Ce remède est applicable dans tous les cas de défaillance du profil « goutte d’eau » (fig. 3).
Fig. 3 : Détail de la bordure après mise en place d’un profil « goutte d’eau ».
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Planchers métalliques
à poutrelles et entrevous
Destruction par corrosion
AB
Description de l’ouvrage
Lors de la réhabilitation complète d’un bâtiment, l’affaissement du sol d’un local alerte le maître d’œuvre CD
qui décide de procéder à un sondage. Celui-ci révèle rapidement un sinistre « de 1re grandeur » avec la
présence de poutrelles métalliques très fortement attaquées par la corrosion (fig. 1 et 2).
Celle-ci a fait disparaître complètement l’âme de certaines poutrelles.
EF
Fig. 1 : Vue d’ensemble du plancher à poutrelles dégagées des remplissages (âmes
complètement rongées par la corrosion). © J. Putatti.
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Fig. 2 : Détail poutrelles attaquées par la corrosion. Les âmes des poutrelles sont entièrement
détruites. © J. Putatti.
Causes – origine
L’origine des corrosions correspond à deux facteurs défavorables :
• la présence d’humidité résultant :
– des entrevous (remplissage à base de plâtre – milieu acide) ;
– de fuites de canalisation (local ancien correspondant à un cabinet dentaire) ;
• la nature du métal des poutrelles : il s’agit de poutrelles en fer et non en acier, plus vulnérable au point
de vue de la corrosion que l’acier.
Réparation
Un plancher préfabriqué à poutrelles en béton armé (ou béton précontraint par fils adhérents) avec
entrevous en béton et dalle de compression a été substitué à l’ancien plancher métallique.
Remarque
Un simple sondage ponctuel effectué au hasard n’aurait pu déceler le risque (certain)
d’effondrement à (court) terme.
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Mur mitoyen
Infiltrations d’eau1
AB
Question
CD
Quelle est l’origine d’une infiltration d’eau dans la partie haute du rez-de-chaussée d’un local à usage de bureau ?
Réponse (fig. 1)
Un mur mitoyen sépare deux immeubles bâtis à destinations différentes : EF
– l’immeuble A comporte un rez-de-chaussée et un étage à usage de bureaux ;
– l’immeuble B correspond à un pavillon de gardien et comporte un rez-de-chaussée et un étage.
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fig. 2
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Ce dernier comprend une salle d’eau avec coin douche adossé au mur mitoyen. La douche comporte :
– un bac de forme carrée posé sur cales de bois (retrouvées lors de l’expertise) et sur une forme sable
et mortier maigre ; ST
– un revêtement carrelage faïence posé contre le mur mitoyen (côté B) et raccordé au bac à douche.
Désordres
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Les désordres se sont produits côté A sur la face du mur mitoyen dont le revêtement peinture avait été
refait et qui présentait des phénomènes de cloquage en évolution en partie haute du rez-de-chaussée.
L’instance avait été introduite auprès du tribunal par le locataire des bureaux de l’immeuble A à
l’encontre de son propriétaire. L’expert, après avoir examiné les différentes possibilités de pénétrations WX
d’eau dans le mur mitoyen notamment par son couronnement, par les raccordements de couvertures,
etc., a orienté ses recherches sur l’autre face du mur mitoyen. Le propriétaire du bâtiment B a été
assigné à son tour afin de poursuivre l’expertise et de procéder à l’examen des lieux côté B.
Le coin douche, qui fait l’objet d’une pathologie abondante, a été soupçonné. Des sondages par dépose
du bac à douche ont révélé, après dépose de ce dernier, un défaut de raccordement de l’évacuation réa-
lisée en canalisation PVC raccordée à une bande siphon en laiton (fig. 2).
Fig. 2 : Sous-face du bac à douche et de son raccordement après dépose (origine de la fuite).
Ce défaut d’étanchéité correspond à la cause principale des infiltrations. D’autres passages proviennent :
• des canalisations d’amenée d’eau chaude et d’eau froide encastrées dans le mur mitoyen, fuyardes dans
la traversée du carrelage et aux raccordements avec les robinets.
Ces différentes causes d’infiltrations dont l’origine se situe au 1er étage du bâtiment B se propagent par
capillarité à l’intérieur du mur mitoyen en le traversant complètement et tendent à ressortir sur la face
intérieure du bâtiment A.
Le revêtement peinture présente des cloquages caractéristiques dans la partie haute du mur du rez-de-
chaussée.
Remèdes
L’installation de la douche côté B a été entièrement refaite (bac, carrelage, plomberie, etc.).
Le sinistre peinture (A) a dû faire l’objet de plusieurs interventions, le locataire de la partie A ayant fait
intervenir l’entreprise de peinture alors que les maçonneries du mur n’étaient pas asséchées, ceci malgré
les indications de l’expert.
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Maçonneries enterrées
Infiltrations dans un mur en limite de propriété
AB
Question
CD
Quelles sont les origines possibles des infiltrations dans un mur en limite de propriété ?
Réponse
Une opération de construction immobilière est établie sur un terrain A en limite de plusieurs propriétés EF
individuelles dont une (B) comportait un niveau de sous-sol (caves). Le niveau initial du terrain A se
situait en No à mi-hauteur du sous-sol de la propriété voisine. Ce niveau correspondait avant réalisation
de l’opération A à un dallage (ancienne usine).
Lors des travaux de VRD de l’opération A, le terrain fut remblayé sur plus de 1,00 m de hauteur jusqu’en GH
N’o afin de réaliser allées de circulation et plantations.
Le propriétaire de la construction B constate alors des désordres (fig. 1 et 2) :
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• En partie haute du mur de sous-sol, des infiltrations avec dégradation des maçonneries (moellons et
joints), formation de moisissures, dégradation des peintures au-dessus du décrochement correspondant
au niveau du plancher du rez-de-chaussée (N1).
• Dans la hauteur du rez-de-chaussée, dégradation des maçonneries, formation de moisissures, destruc-
tion du film peinture et des tentures.
Causes
• Dans la situation ancienne, le mur massif du sous-sol était faiblement enterré et la surface du terrain
voisin protégée par un dallage. Les infiltrations étaient très limitées.
• La mise en remblai sur une hauteur importante sans précautions (absence d’enduit et de drainage) ont
provoqué les infiltrations en partie haute du mur et par capillarité, et des remontées jusque dans la
hauteur du rez-de-chaussée.
• L’expertise a permis de dégager les responsabilités et de faire effectuer les travaux correctifs :
– tranchée drainante avec drain évacuant vers puisard à fond perdu ;
– enduit d’imperméabilisation sur la hauteur du sous-sol et du rez-de-chaussée, après piochage de
l’ancien enduit (RPE en très mauvais état) ;
– réfection de cet enduit par enduit de mortier de ciment.
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