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INFOS homme qui brasse du vent Cité des Sciences de Tunis : Journée africaine de la statistique
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14 Nov 2018
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Business forum-Diafrinkinvest à
Tunis : Diaspora et...
14 Nov 2018
Rappel des faits. Invité de l’émission EcoMag sur la radio Express Fm, le 2 août dernier, Hamdi Ksiaa, directeur de
l’assistance, de l’identification et du développement à la BFPME, ne cachait pas son enthousiasme. Lors de sa prise de
parole sur Express FM, le directeur s’est félicité des stratégies menées par l’institution. Et d’indiquer que la BFPME
réalise en moyenne 12 approbations de financement par mois, pour une valeur moyenne d’investissement comprise
entre 700.000 et 750.000 DT par projet. Un investissement auquel s’ajoute le crédit accordé par la banque qui se situe en
moyenne à 220.000 DT.
Ainsi, entre 2017 et 2018, il y aurait eu un ralentissement considérable des financements des PME ? Si l’on se base sur
les chiffres avancés par la haut responsable, seule une dizaine de projets ont été donc financés en 2018 contre une
moyenne de 123 projets par an – calcul basé sur les statistiques de 2017. L’écart semble énorme.
Le coût de financement en revanche a régressé, ce qui pourrait indiquer une erreur statistique, si ce n’est pas une
absence de financement. Des chiffres qui passent de 347,551 MDT (2005 – 2017) à 345 MDT (2005 – 2018). En tout
cas, les chiffres avancés le 2 août dernier sur les ondes d’Express FM prêtent à confusion.
À cela s’ajoute également le climat morose des affaires en Tunisie. En effet, selon une enquête, fruit d’un partenariat
public-privé (CJD-APII), 88% de PME tunisiennes actives dans le secteur de l’industrie (échantillon de 365 entreprises)
estiment que la récente loi sur l’investissement n’a pas changé l’écosystème entrepreneurial, encore moins amélioré le
climat des affaires en Tunisie.
Un climat qui reste également impacté par la tendance haussière des prix des matières premières. Une tendance que
perturbe souvent l’indice Tunindex et qu’on observe également dans les stratégies d’investissement, notamment ceux
des particuliers, nationaux ou internationaux, qui décident d’investir en bourse en CFD.
Ces PME considèrent également que le climat des affaires reste peu favorable à l’entrepreneuriat tout en pointant du
doigt le manque d’infrastructure ainsi que le retard enregistré vers la digitalisation des services pour éviter les lourdeurs
administratives. À suivre.
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