Professional Documents
Culture Documents
LES PRECIPITATIONS
Ce sont l’ensemble des eaux météoriques qui tombent sur la surface de la terre, tant sous forme
liquide (bruine, pluie, averse) que sous forme solide (neige, grésil, grêle) et les précipitations
déposées ou occultes (rosée, gelée blanche, givre,...). Elles sont provoquées par un changement de
température ou de pression.
Les précipitations peuvent être classées en trois principaux types : les précipitations convectives,
les précipitations orographiques et les précipitations frontales. Elles correspondent à différents
mécanismes d’ascendance (formation des nuages) et présentent des caractéristiques d’intensité et de
durée diverses.
Quelle que soit la forme de la précipitation, liquide ou solide, on mesure la quantité d'eau tombée
durant un certain laps de temps. On l'exprime généralement en hauteur d’eau tombée horizontale
(mm) ou en intensité (mm/h). Les principaux instruments de mesures des précipitations sont le
pluviomètre et le pluviographe.
Le réseau d'observation
On appelle réseau d’observation le réseau formé par l’ensemble des stations pluviométriques
pour un bassin versant ou une région donnés. Ils fournissent des mesures ponctuelles publiées,
généralement par les services publiques, dans des annuaires pluviométriques.
2 Hydrologie générale - Résumé
On définit une averse comme un épisode pluvieux continu, dont la durée peut varier de quelques
minutes à une centaine d'heures et intéresser une superficie allant de quelques kilomètres carrés
(orages) à quelques milliers (pluies cycloniques). Elle est caractérisée à la fois par sa hauteur et sa
durée, i.e. son intensité. L'intensité des précipitations varie à chaque instant au cours d'une même
averse suivant les caractéristiques météorologiques de celle-ci. Plusieurs pointes d'intensité peuvent
avoir lieu au cours d’une même averse.
1400
l'averse. 200
-9 8
r -9
8 -9 8 r- 9
8 98 -9 8 l-9
8 98 98 t -9
8 8 8
nv rs ma
i- n ju i û t- p t- v -9 c -9
ja fé v ma av ju i ao se oc no dé
50
45
40
Préciptatio ns [mm/j]
35
• Le hyétogramme est la 30
25
représentation, sous la forme 20
-9 8 8 98 8 8 -9 8 -9 8 98 98 8 8 8
r -9 rs - r -9 i-9 l û t- p t- t -9 v -9 c -9
ja n
v
fé v ma av ma ju i
n ju i ao se oc no dé
Exemple de hyétogramme.
Les précipitations et les régimes hydrologique 3
ANALYSE PONCTUELLE
Les mesures ponctuelles acquises au niveau des pluviomètres ou des pluviographes sont analysées
et soumises à différents traitements statistiques, à savoir :
Intensité
d’apparition des pluies.
Elles permettent d'une part de synthétiser Temps de retour
l'information pluviométrique au droit d'une
station donnée et, d'autre part de calculer
grossièrement des débits de projet,
d'estimer des débits de crue, et aussi de T= 50 ans
déterminer des pluies de projet. T= 10 ans
T= 5 ans
Elles sont établies de manière analytique
(formule de Montana ou de Talbot) ou Durée
statistique (analyse fréquentielle).
Exemple de courbe IDF
90
comme la répartition de la hauteur de pluie 80
1
dans le temps. 70
60
Ces méthodes permettent aussi le calcul des lames d'eau moyennes à l’échelle du bassin, la
cartographie des précipitations, et le calcul de hyétogrammes moyens.
La hauteur des précipitations tombant sur une surface diminue lorsqu'on s'éloigne du centre de
l'averse. Il est possible de tracer les courbes donnant la répartition des hauteurs de précipitation en
fonction de la surface considérée dans l'emprise d'une averse et ainsi de préciser le taux de
décroissance, autrement dit le rapport de la hauteur de la lame d'eau moyenne à la hauteur de lame
d'eau maximale. On peut également tracer des courbes donnant la valeur de ce rapport, appelé
coefficient d’abattement, en fonction de la surface considérée et de la durée ou de la hauteur de
précipitation.