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Les techniques de paiement

à l’international
I) L’encaissement direct
 Le s te ch n iq u e s d e p a ie m e n t co n ce rn e n t :
 I) l’en
l’e n ca issem
isse m eenn t sim p le
 II) la re m ise d o cu m e n ta ire
 III) le créd
cré d it d o cu m e n ta ire
 IV ) le co n tre re m b o u rse
rsemm ent
I) l’encaissement simple
 O n d istin g u e d a n s l’e n ca issem
isse m en
e n t sim p le:
le :
 A ) le vire
virem m e n t in te rn atio
a tio n a l
 B ) le ch èèq
que
 C )la le ttre d e ch a n g e
lettre
 D ) le b ille t à o rd re
 A ) le virem
vire m en t in te rn a tio n a l

 Le v ire m ene n t b aan


n ca ire in te rn a tio n a l e st le tra n s
tern
d 'u n co m p te à u n a u tre , o p ééré ré p ar
a r u n e b an
a nq u e
o rd re d e l'im p o rta teteuu r (d ééb
b ite u r), a u p ro fit d e
l'ex
l'e x p o rta te u r (le cré an
rtateu a n cie r). L'o rd re p eeu
cier). u t être
ê tre
m o n n a ie n atio n a le o u e n d e vvise
ise s é tra n g èère
re s
 Avantages et inconvénients
Plusieurs avantages peuvent être énoncés au
bénéfice du virement :
 la sécurité des transferts est assurée grâce à
des procédures de contrôle très sophistiquées ;
 le virement est rapide et ne coûte pas cher ;
 son utilisation est très facile ;
 le système fonctionne 24h sur 24,
 En termes d' inconvénients, nous retiendrons
que :
 le virement international ne constitue pas une
garantie de paiement, sauf s'il est effectué
avant l'expédition de la marchandise ;
 l'initiative de l'ordre de virement est laissée à
l'importateur ;
 il ne protège pas l'entreprise contre le risque de
change dans le cas d'un virement en devises.
 Coût

Les frais et commissions relatifs au


virement international se subdivisent en
deux parties. La première concerne les
frais au profit de la banque qui émet le
virement. Ils seront le plus souvent à
charge de l'importateur. La deuxième est
réclamée par le banquier qui réceptionne le
paiement. Cette deuxième partie est
supportée par l'importateur ou par
l'exportateur, selon les arrangements pris
entre eux
 Le v ire m een
n t S W IFT

Il eex
x iste p lu sie
sieuu rs ty
typp e s d e v ire
iremm eenn t, d o n t le
v ire m e nSt W IFT S(o cie tyF o rW o rld w id e
ciety
In te rb a n Fin
k an a n ciaTl e le co m m u n ica tio
). Cn e
systè
systèm m e p eerm
rm e t d eess é ch a n g es
e s p rivés
rivé s d e m eess ss
télé
télém m a tiq u e s e n tre b a n q u es a d h é re n te s. C e
ré se a u e st p lu s ra p id ee,, p lu s so u p le , p lu s sû r e
sea
p lu s é co n o m iq u ee.. U n e cin q u a n ta in e d e p a yyss e
ra tta ch ée
é e à ce ré seaa u . Il e st fo n d é su r d e s
rése
o rd in a te u rs relia
re lia n t le s b a n q u e s e n tre e lle s. Le
M a ro c a a d h éré a u sy stè m e S W IFT een n 1985.
 Les techniques de paiement et de financement figurent parmi
les opérations transmissibles sur le réseau SWIFT: exemple:
- Transfert de client : catégorie 1( message SWIFT de type 100);
- Encaissement documentaire: catégorie 4(message de type 400);
- Crédit documentaire: catégorie 7(message de type 700).

- Exemple : le 20 novembre 2002, la société SMIA ordonne à sa


banque BMCI Casa, de transferer 10 000 Euro en faveur de la
société SFFEA Paris, en paiement d’une imporattion.
- BMCI Casa alimente son compte chez son correspondant Payeur
Paris Bas le 22 novembre et adresse concomitamment , un
ordre de paiement, sous format SWIFT MT103.
- A reception du MT103 la banque Paris Bas débite sur ses livres
le compte de BMCI Casa et paie le bénéficiaire SFEA à 10 000
Euro.
- Quant à la banque BMCI à Casa, elle débite le compte de son
client SMIA de la conrevaleur de 10 000 Euro au cours de jour 1
Euro= 10,400 DH, plus la commission de virement
 B)le chèque
 Définition

Le chèque est un titre de paiement


par lequel le titulaire d'un compte
donne ordre au banquier de payer à
un bénéficiaire un montant
déterminé à prélever sur les fonds ou
sur les crédits du titulaire.

 Avantages et inconvénients
Le chèque est un instrument relativement peu utilisé dans les
transactions commerciales internationales. En effet, le
chèque se caractérise, malgré sa simplicité d'utilisation, par
de nombreux inconvénients :
 l'émission du chèque est laissée à l'initiative de l'acheteur ;
 le temps d'encaissement est plus ou moins long. Le chèque,
une fois émis, est adressé à l'exportateur, qui le remet à sa
banque pour que celle-ci le présente à la banque de
l'importateur pour paiement ;
 si le chèque est libellé en devises, l'exportateur est exposé au
risque de change ;
 le statut juridique du chèque et la possibilité de faire
opposition varient fortement d'un pays à l'autre. Ainsi, un
importateur peut effectuer une opposition sur le chèque qu'il
a précédemment émis ;
 le chèque peut être volé, perdu, voire falsifié ;
 la réglementation des changes peut limiter l'usage des
chèques en commerce international
 le chèque d'entreprise ne protège pas l'exportateur du
risque d'impayé.
 Le ch èq u e p résen te n éan m o in s les
ava n ta g e s su iva n ts :
 il e st trè s ré p aann d u e t p e u co û te u x ;
 le risq u e d 'im p a yé p e u t être évite r p ar
l'e xp o rta teu r en e xig ea
l'exp n t u n ch èq u e d e
e an
b an q u e o u u n ch è q u e ce rtifié ;
 p aarr le m éca n ism e « sa u f b o n n e fin » , le
ch èq u e p eu t co n stitu er u n m o yen ye n d e
fin an cem en e n t. L'ex p ortateu r sera créd ité
sa créa
cré ann ce d è s ré ce p tio n d u ch è q u e , sa
atten d re q u e sa b a n q u e so it e ffectivem
p aayé
yé e p a r la b aann q u e d e l'im p o rtate u r
C) La lettre de change
 La lettre de change (appelée également traite)
est un effet de commerce transmissible par lequel
l'exportateur (le tireur) donne l'ordre à
l'importateur (le tiré) ou à son représentant (son
banquier) de lui payer une certaine somme, à une
date déterminée. L'exportateur expédie la traite à
l'importateur pour que celui-ci la lui retourne
acceptée, c'est-à-dire signée.
Au travers de la traite, l'exportateur octroie à son
client un délai de paiement plus ou moins long. Il
peut lui-même mobiliser ce crédit auprès de la
banque en lui demandant l'escompte de cette
traite. Le titulaire d'une traite peut également la
conserver et l'encaisser à l'échéance ou encore la
remettre en règlement à un créancier par voie
d'endossement.
 A v a n ta g e s e t in co n v é n ie n ts
La le ttre d e ch an g e d isp o se d e n o m b re u x ava n tag e s q u
fo n t u n in stru m e n t d e p aie m e n t asse z fré q u e m m e n t u t
e n co m m e rce in te rn a tio n a l, n o ta m m e n t d a n s le ca d re
cré d it d o cu m e n taire
ta:ire
 il m a té ria lise u n e cré aan n ce q u i p e u t ê tre n é g o cié e
(e sco m p té e ) a u p rè s d 'u n e b a n q u e ;
 l'e x p o rta te u r p e u t ê tre assu ré d u p aie m e n t d e sa cré a n
d e m a n d a n t l'ava l d e la b a n q u e d e l'im p o rta te u r (il n 'e s
ce p e n d a n t p as p ro té g é d u risq u e b an ca ire d a n s ce cas) ca s
C e tte g a ran tie b a n caire
ca ire n 'e st éév
vid
id e m m e n t p a s d o n n é e
au to m a tiq u e m een n t e t g ratu ite m e n t ;
 la le ttre d e ch an g e p e u t ê tre tran tra n sm ise p a r e n d o sse m e
p o u r ré g le r u n e d e tte ;
 l'e ffe t e st é m is à l'in itiative
itia tive d u ve
v e n d e u r e t n o n d e l'ach
ce q u i e st to u jo u rs p lu s in té re ssan t p o u r ce p re m ie r ;
ressan
 la traite d é te rm in e p ré cisé m e n t la d a te d e p a ie m e n t
 La lettre de change présente néanmoins les
inconvénients suivants :
 elle ne supprime pas les risques d'impayés (sauf
si elle bénéficie de l'aval d'une banque), de
perte et de vol ;
 son recouvrement peut être long car elle est
soumise à l'acceptation de l'importateur,
transmise par voie postale et fait intervenir
plusieurs établissements financiers ;
 l'émission d'une traite peut être accompagnée
dans certains pays de mesures légales
particulières (prix, langue, ...). Il convient donc
de se renseigner à ce sujet avant de l'utiliser.
 Il est également important de noter que la
lettre de change n'a pas la même valeur
contraignante dans tous les Etats. Si elle est
comparable à une reconnaissance de dettes
dans certains pays, elle n'a par exemple aucun
effet obligatoire en France et en Allemagne.
 D) le billet à ordre
 Définition

Le billet à ordre est un effet de commerce


émis à l'initiative de l'acheteur (le
souscripteur), par lequel celui-ci promet
le paiement d'une certaine somme, à vue
ou à une certaine date, à son créancier,
c'est-à-dire le vendeur (le bénéficiaire).
Le règlement « à vue » se fera sur
présentation du billet à ordre à la banque
qui y est indiquée.
 Avantages et inconvénients

Le billet à ordre ressemble à s'y méprendre à la


lettre de change. Il a quasiment les mêmes
avantages et inconvénients que cette dernière (il
peut être avalisé par une banque, endossé,
négocié, ...) si ce n'est sur un point essentiel, à
savoir qu'il est émis à l'initiative de l'acheteur et
non à l'initiative du vendeur.

Au vu de cette caractéristique, il est très


rarement utilisé en commerce international (il est
même fortement déconseillé !). Il permet en effet
à l'importateur d'influencer la date d'expédition
des marchandises, celle-ci étant souvent
conditionnée à l'établissement du paiement.
 D) le contre remboursement
 Définition
Cette technique donne au transporteur
final de la marchandise un mandat
d'intermédiaire financier. Le transporteur
ne livrera la marchandise à l'importateur
que contre son paiement. Le transporteur
se chargera donc de l'encaissement du
prix et de son rapatriement pour le compte
du vendeur, moyennant rémunération.
Cette technique s'utilise pour des
opérations de faibles montants. Le
règlement peut s'effectuer au comptant,
par chèque ou par acceptation de
lettre de change
Remise documentaire
La remise documentaire (ou encaissement 
documentaire) est une opération par laquelle un
exportateur mandate sa banque de recueillir une
somme due ou l'acceptation d'un effet de commerce
par un acheteur contre remise de documents. Il s'agit
de documents commerciaux (factures, documents de
transport, titres de propriété, ...) accompagnés ou non
de documents financiers (lettres de change, billets à
ordre, chèques ou autres instruments analogues pour
obtenir le paiement d'une somme d'argent).

Ne confondez pas encaissement documentaire et


encaissement simple ! Le terme « encaissement
simple » vise un encaissement par la banque de
documents financiers non accompagnés de documents
commerciaux. L'encaissement simple n'est à ce titre
pas une technique de paiement documentaire
 La remise documentaire peut se faire selon deux
formes :
 Documents contre paiement (D/P) :
la banque située à l'étranger ne remettra les
documents que contre paiement immédiat.
Cette formule présente une bonne sécurité pour
l'exportateur. Celui-ci reste néanmoins soumis
au risque de refus des documents et de la
marchandise par l'acheteur.
 Documents contre acceptation (D/A) :
la banque située à l'étranger ne donnera les
documents à l'acheteur que contre l'acceptation
par ce dernier d'une ou plusieurs traites
payables à une échéance ultérieure. Cette
formule n'offre pas de garantie sûre au vendeur,
puisque le règlement de l'acheteur
n'interviendra qu'à l'échéance de la traite.
L'exportateur veillera donc à demander un aval
de la banque sur les traites afin d'éviter le risque
d'insolvabilité.
 Mécanisme
Cette technique fait intervenir quatre parties (parfois seulement
trois) :
 Le donneur d'ordre (ou remettant) : c'est le vendeur qui donne mandat
à sa banque. Il rassemble les documents relatifs à l'encaissement et
les transmet à sa banque avec l'ordre d'encaissement.
 La banque remettante : il s'agit de la banque du donneur d'ordre. Elle
contrôle les documents remis par le vendeur et les transmet à la
banque chargée de l'encaissement selon la lettre d'instructions du
donneur d'ordre. La responsabilité de la banque remettante se limite à
la bonne exécution des instructions données. Elle n'assume aucun
engagement ni responsabilité dans l'hypothèse où les instructions
qu'elle transmettrait ne seraient pas suivies. Il en va de même en ce
qui concerne les retards, les pertes en cours de transmissions, la
qualité des traductions, la qualité de la banque remettante,... C'est ce
point fondamental qui distingue la remise documentaire du crédit
documentaire. Dans le cadre du crédoc, il s'agit d'un réel engagement
d'une banque qui se porte garante en cas de défaut de paiement de
l'acheteur. Pas ici !
 La banque présentatrice : c'est la banque à l'étranger chargée de
l'encaissement. Cette banque effectue la présentation des documents
à l'acheteur et reçoit son règlement ou sa traite, conformément aux
instructions reçues de la banque remettante.
 Le tiré : c'est celui à qui doit être faite la traite selon l'ordre
d'encaissement. Il s'agit de l'importateur
 Les avantages et inconvénients
Les avantages de la remise documentaire sont les suivants :
 l'acheteur ne pourra pas retirer la marchandise en douane sans
avoir préalablement réglé à sa banque le montant de la remise
documentaire
 la procédure est plus souple que le crédit documentaire sur le plan
des documents et des dates
 le coût est faible
 il s'agit d'un mode de paiement souple et moins onéreux qu'un
crédit documentaire
 pour l'importateur, il offre pratiquement les mêmes garanties que
le crédit documentaire
 l'importateur peut dans certains cas inspecter la marchandise avant
de payer ou d'accepter la traite
 par l'utilisation de la traite, l'importateur peut entrer en possession
de la marchandise avant que le paiement ait eu effectivement lieu.
Il peut réaliser un bénéfice à la vente et acquérir les fonds
suffisants pour payer sa lettre de change. La remise documentaire
peut donc constituer un mode de financement.

 La re m ise d o cu m e n ta ire co m p re n d é g a le m e n t d e s in co n v
 ce tte tech n iq u e n e p ro tè g e p a s l'e x p o rta te u r d u risq u e d e
 si le clien t n e se m a n ife ste p a s, la m a rch a n d ise e st im m o b
fau d ra la ve n d re su r p la ce à b a s p rix o u la rap a trie r e t d o n
n o u ve au d ese s frais d e tran sp o rt. D a n s ce co n te x te , il e st im
q u e le ve n d e u r d o n n e à la b a n q u e p ré se n tatrice d a n s la le
d 'in stru ctio n s le s m o d a lité s à p re n d re p o u r p ré se rv rvee r la
m arch aan n d ise d a n s l'h yp o th è se o ù le clie n t n e lè ve ra it p a s
d o cu m e n ts
 l'ach e te u r p e u t in vvo
o q u e r d e n o m b re u x m o tifs p o u r n e p as
C 'e st la raiso
ra iso n p o u r la q u e lle u n a co m p te à la co m m an d e e
fo rte m en t re co m m a n d é p o u r é vvite ite r ce tte situ atio n
 il n 'y a au cu n e n g aag g e m e n t d e s b a n q u e s in te rve n a n te s. L 'e
p o u rra p a llie r ce tte d ifficu lté e n d e m a n d a n t à l'im p o rta te
rtate
d 'u n e b a n q u e su r sa tra ite (d a n s le cas d 'u n e re m ise D /A
 le m é ca
cann ism e e st d é sé q u ilib ré een n tre l'im p o rta te u r e t l'e x p
C e d e rn ie r risq u e b e au co u p p lu s d a n s l'o p é ratio n
 III) le crédit documentaire
 Le crédit documentaire est l'engagement d'une
banque de payer un montant défini au fournisseur
d'une marchandise ou d'un service, contre la
remise, dans un délai déterminé, de documents
énumérés qui prouvent que les marchandises ont
été expédiées ou que les prestations ou services
ont été effectués. L'objet de ces documents est de
rendre vraisemblable l'exécution correcte des
obligations de l'exportateur. Ces documents
seront ensuite transmis par la banque à l'acheteur
contre remboursement, pour que ce dernier
puisse prendre possession de la marchandise.
La technique du crédit documentaire répond
donc à une double exigence :
 faire bénéficier l'exportateur d'un
engagement bancaire émanant de la
banque de l'importateur, et distinct du
paiement effectif de l'importateur (la
banque s'engageant à payer, même si
l'importateur éprouve une quelconque
difficulté à le faire) ;
 donner l'assurance à l'importateur que la
garantie bancaire ne sera levée que si le
vendeur peut montrer qu'il a correctement
exécuté ses propres obligations
contractuelles
 Rôle des documents
 les documents sont les suivants
 Le connaissement maritime
 Document de transport
 Certificat d’assurance
 Certificat d’origine

Le délai maximum pour la présentation des


documents est de 21 jours.
Les documents irréguliers seront renvoyés
à la banque emettrice pour rectification.
 Le donneur d’ordre
C’est l’acheteur qui a négocié un contrat
commercial avec un fournisseur étranger , il
donne à sa banque les instructions pour
l’ouverture du crédit
 La banque émettrice

C’est la banque de l’acheteur qui, après avoir reçu


des instructions de son client ,; émet le crédit
documentaire c’est à dire procède à son
ouverture
 La banque notificatrice : c’est la banque
correspondante de la, banque émettrice dans le
pays du vendeur .Elle va notifier au vendeur
l’ouverture di crédit documentaire en sa faveur
.Cette banque n’est pas forcement la banque
habilitée du vendeur
 Le bénéficiaire : C’est le vendeur qui est le
bénéficiaire de l’engagement bancaire d’être payé
 Il existent 4 modes de réalisation du crédit documentaire
 Paiement à vue

Si la banque notificatrice est mandatée pour payer les


documents , elle vérifie leur conformité et règle
l’exportateur .Dans ce cas , elle peut accorder à
l’exportateur une avance en attendant l’encaissement d
définitif des fonds auprès du banquier émetteur
 Paiement par acceptation

Le vendeur tire une traite , non pas sur son acheteur , mais sur
une banque qui l’accepte en échange des documents
conformes au crédit documentaire , lorsque la traite est
acceptée le vendeur peut l’escompter auprès de sa banque
 Le paiement différé

Une date de paiement du crédit est convenue au moment de la


conclusion du contrat commercial , entre l’acheteur , et le
vendeur. Cette date d’échéance est clairement indiqué&e
sur la lettre de crédit par exemple « paiement à 30 jours »
 Le paiement par négociation

La banque notificatrice achète les documents au bénéficiaire


du crédit et les revend ensuite à la banque émettrice . La
banque prélève sur le bénéficiaire du crédit , une
commission et des intérêts pour un nombre de jours
correspondant sensiblement à l’envoi des documents à la
banque émettrice et au retour des fonds
 Le crédit révocable
C’est un crédit qui peut être amendé ou annulé par la
banque émettrice à tout moment et sans avis préalable
du bénéficiaire .Cette forme de crédit ne représente
qu’une sécurité de paiement relative , elle n’est utilisé
que dans certain cas :(cas de transaction ne pouvant
faire objet de contestation )
 Le crédit irrévocable

Ce type de crédit documentaire repose sur l’engagement


irrévocable de la banque émettrice vis à vis du vendeur
d’effectuer un règlement sous réserve que le vendeur
présente less documents conformes aux instructions de
l’acheteur , le banquier ne peut annuler son
engagement même si son client est en position
financière délicate.Le crédit irrévocable comporte
l’avantage de garantir le risque commercial , et il
comporte une date limite d’expédition des marchandises
.Mais il ne garantit pas le risque politique
 Le crédit documentaire irrévocable et confirmé

C’est un la forme la plus sûre , il comporte un double


engagement , celui de la banque émettrice et celui
d’une banque dans le pays du vendeur
Les crédits documentaires spéciaux
 Crédit revolving : Il est automatiquement renouvelé
dans sa forme pour couvrir plusieurs expéditions
sans ou renouvelable qu'il soit nécessaire d'ouvrir un
crédit documentaire distinct pour chacune d'elles
 Crédit red- clause : La banque notificatrice consent
une avance au bénéficiaire avant remise des
documents.
 Crédit transférable : Utilisé en cas de sous-traitance
ou d'opérations de négoce, ce crédit comporte une
clause par laquelle le premier bénéficiaire désigne
un ou plusieurs seconds bénéficiaires.
 Crédit back to back : Conçu pour les mêmes
opérations que le crédit transférable, le premier
crédit documentaire ou adossé sert de garantie à
l'émission d'un ou plusieurs autres crédits ouverts
par l'exportateur au profit de ses partenaires.

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