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TABLE DES MATIÈRES

Introduction 13

Chapitre 1 :
LES CARACTÉRISTIQUES DE LA VAPEUR 16

I. L’énergie de la vapeur d’eau 16
1. Les états de l’eau 16
2. Volume et masse spécifiques 17

II. Enthalpie 19
1. Enthalpie spécifique de l’eau 19
2. Enthalpie sensible de l’eau à la saturation 19
3. Enthalpie de vaporisation 19
4. Enthalpie totale de la vapeur saturée 20
5. Enthalpie totale de la vapeur surchauffée 20
6. Enthalpie et pression 20
7. Enthalpie de production de la vapeur d’eau 21

III. Les propriétés de la vapeur 22


1. La relation pression / température de la vapeur saturée 22
2. La table de la vapeur d’eau 22
3. Les courbes caractéristiques de la vapeur saturée 24
4. Les condensats et les purges 25
5. La dilatation 25

IV. Les puissances thermiques 26


1. La puissance calculée 26
2. La puissance maximale 27
3. La puissance installée 27
4. La puissance utile 27

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Chapitre 2 : 3. Caractéristiques des sols 46


4. Portes 46
LES GÉNÉRALITÉS ET PRINCIPES DES POSTES DE LIVRAISON 5. Isolation thermique 46
SUR LE RÉSEAU VAPEUR CPCU 30 6. Isolation phonique 46
7. Agencement du local 47
I. Schémas de principe 30 8. Escaliers 47
1. Poste de livraison avec condensats en circuit ouvert (partie primaire) 30 9. Sécurité incendie 47
2. Poste de livraison avec condensats en circuit fermé (partie primaire) 31
V. Ventilation 48
II. Description des principaux équipements 31 1. Contrôle de la température ambiante 48
1. La vanne de branchement 31 2. Détermination des débits d’air 48
2. La bouteille haute pression ou bouteille de purge 32 3. Introduction d’air 50
3. Le robinet d’arrêt vapeur du poste 32 4. Evacuation d’air 50
4. La vanne de détente 32 5. Généralités 50
5. L’échangeur 33
6. La vanne de régulation des condensats 34 VI. Electricité 51
7. Le groupe de renvoi des condensats 34 1. L’éclairage 51
8. La régulation primaire du poste 35 2. L’alimentation électrique 51

III.Le réseau à 5.5 bar 37 VII. L’évacuation des eaux 52

1. Puisard 52
Chapitre 3 : 2. Pompe du puisard 53
3. Siphon dans le local 54
LA CONCEPTION DU LOCAL SOUS STATION 40 4. Le point de puisage d’eau 54
5. Mise à l’égout des condensats 54
I. L’emplacement 40
1. La situation dans le bâtiment 40
2. L’accès 40
VIII. Coffret de coupure extérieure réglementaire 55

IX. Les tuyauteries en partie privative 55


II. La traversée des locaux 41
1. Le tracé 41

2. Les établissements recevant du public 42 X. Etablissements recevant du public 56
3. Les parcs de stationnement couverts 42
1. Accès 56
2. Traversée 56
III. Réalisation du branchement 42
1.
Les vannes de branchement 43 XI. Présence d’autres réseaux dans le local 56
2. Le local du branchement 44

IV. Le bâti 45
1.
Formes et dimensions 45
2. Caractéristiques des parois 45

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Chapitre 4 : Chapitre 5 :
LA CONCEPTION DU POSTE DE LIVRAISON 58 réalisation et construction du poste de livraison 82

I. Le choix du principe des condensats 58 I. Les conditions maximales 82
I. Les conditions maximales 82
II. Détermination des éléments primaires 58 2. Les condensats 82
1. La vanne de détente et sécurité sur la vapeur 59 3. Les épreuves de contrôle 83
2. Détermination du nombre d’échangeurs 59 4. Dossier technique de tuyauterie 85
3. Les vannes de régulation sur les condensats 60
4. Dimensionnement de la bâche 60 II. Le mode de fabrication du poste de livraison 86
5. Dimensionnement de la bouteille de découplage 61 1. Les postes préfabriqués 86
2. Le montage sur site 86
III. La récupération de chaleur 62
1. Le potentiel énergétique des condensats 62
2. L’utilisation de la chaleur récupérée 62
III. La tuyauterie 86
1. Les assemblages à brides 86

2. Les supports, guidages et points fixes 88
IV. Conception de l’installation secondaire en fonction de
la nature des besoins 63 IV. La robinetterie 95
1. Conception des éléments secondaires dans le cas du chauffage seul 63
1. Les dispositions générales 95
2. Eau chaude sanitaire seule (primaire seul) 65 2. Les robinets d’isolement 97
3. Chauffage et eau chaude sanitaire découplés sur la vapeur 67
4. Chauffage et ECS découplés sur primaire en eau chaude 71 V. Les purgeurs de condensats 99
1. Le rôle 99
V. Recommandations pour l’installation secondaire 71 2. La sélection 99

1. Les dispositions réglementaires relatives à la régulation 71 3. La technologie 99
2. La régulation de température du départ de l’installation 72 4. Les caractéristiques de construction 99

VI. Dimensionnement des éléments de tuyauterie 74 VI. Le purgeur grand écart de température 100
1. La tuyauterie 74 1. Le rôle 100
2. Dimensionnement de la bouteille de purge 79 2. La technologie 100
3. Les caractéristiques de construction 100
4. La réalisation de la bouteille de purge 100

VIII. L’échangeur 104
1. Les dispositions communes 104

IX. Les pompes de condensats 106


1. Le débit nominal 106
2. La hauteur manométrique nominale 106
3. Le débit maximal 107

6 7
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

4. La sélection 108
XVII. Directive sur les Equipements Sous Pression (DESP) 97/23/CE 132
5. L’installation 108
1. Description des modules en fonction des catégories de risque 132
6. La régulation de fonctionnement 109
2. Classification des équipements 133
7. La mise à l’égout des condensats 110
3. Ensemble DESP (poste de livraison neuf) 134
4. Canalisations de transport 135
X. La réalisation de la bâche 111
1. Enveloppe 111
2. Equipement 111
3. L’évent de la bâche des condensats 112 Chapitre 6 :
LE COMPTAGE 138
XI. Le calorifugeage 113

1. Le matériau isolant 113
2. Les épaisseurs 114 I. Le type de compteur 138
3. La mise en œuvre 115 1. Compteur d’énergie 138
2. Installation compteur d’énergie thermique 138

3. Le compteur de condensats 142
XII. Les appareils de contrôle 116 4. Le comptage de condensat circuit fermé ancienne génération 144
1. Les manomètres 116 5. Le compteur de vapeur 144
2. Les thermomètres 117
II. La télérelève CPCU 146
XIII. Les appareils de régulation 117
1. La boucle de régulation 117
2. Les capteurs 118
3. Le régulateur 120 Chapitre 7 :
4. Les vannes 121 Les points de vérification de l’installation et sa mise en service 148

XIV. L’électricité 123 I. La vérification initiale 148
1. Les dispositions réglementaires et normatives 123

2. La distribution de basse tension 123
3. Les canalisations électriques 124 II. Demande de mise en vapeur d’une sous-station 149
4. Les armoires et coffrets électriques 124 1. Opérations préalables à la mise en vapeur 149
2. La mise en vapeur du poste de livraison 149
3. La demande d’ouverture des vannes pour la mise en vapeur 150
XV. Le repérage 125 4. L’ouverture du branchement CPCU 150
1. La tuyauterie 125 5. La mise en service du poste de livraison 150
2. Les équipements 127
3. Le schéma de principe 128
III. La mise en service de l’installation 151
XVI. Le dossier des ouvrages exécutés 128
1. Les dispositions générales 128
2. Le contenu du dossier 129

8 9
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Chapitre 8
Les équipements sous pression 154

I. Généralités 154
1. Les vannes de branchement 154
2. L’échangeur 154
3. Seuils de soumission 154
4. Accessoires sous pression 154
5. Accessoires de sécurité 154

II. Contrôles périodiques des échangeurs raccordés au réseau
urbain de CPCU 155
1. Les types d’échangeurs 155
2. Les contrôles 155

III. Synthèse de l’inspection périodique des échangeurs conforme


au CTP par le personnel habilité par son employeur
après formation 157

Chapitre 9
ANNEXES 159

I. Arrêté du 23 juin 1978 160


II. Circulaire du 3 avril 2007 168
III. Arrêté du 25 juin 1980 (chauffage uniquement) 177

IV. Arrêté du 15 mars 2000 182

V. Décision BSEI du 20 novembre 2008 199
VI. Arrêté du 30 juin 2011 201
VII.Lettres du Ministère 205
VIII. Schémas de principe (*) 207
IX. Liste des figures et tableaux 218
X. Lexique 220
10 11
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Introduction
Le réseau de chaleur urbaine CPCU fonctionne comme un grand chauffage central à
l’échelle de l’agglomération parisienne. Le plan de la ville ci-dessous présente son fonctionnement.

Local sous station

Le poste de livraison sur le réseau


vapeur est l’ensemble des équipements
concourant au transfert de la chaleur
du réseau CPCU aux installations
thermiques du bâtiment desservi.

La sous station correspond au local


abritant les équipements qui assurent
le transfert de chaleur du réseau d’uti-
lisation au réseau de distribution.

Ce guide rassemble les connaissances et les savoir-faire relatifs


aux postes de livraison vapeur sur le réseau CPCU. Il s’adresse
donc aux bureaux d’études, aux entreprises du génie climatique, aux
gestionnaires d’immeubles et aux organismes de formation.

Des textes officiels sont présentés tout au long du guide dont les dispositions
présentent un caractère obligatoire. Les prescriptions CPCU s’apparentent à de strictes
recommandations. Les dispositions réglementaires en vigueur ou à venir prévaudront
toujours sur les recommandations de ce document.

Leur bonne prise en compte par l’ensemble de nos partenaires professionnels est un gage
de qualité. Les solutions les plus appropriées sont présentées dans ce guide afin d’apporter
la fiabilité et la sécurité aux installations. Le bon usage de cet ouvrage est donc garant d’un
partenariat efficace et dynamique dans un souci constant de progrès pour l’amélioration des
services rendus à nos clients.

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Chapitre 1
LES CARACTÉRISTIQUES DE LA VAPEUR

14 15
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les caractéristiques de la vapeur Chapitre 1


Les différents types de vapeur

Vapeur saturée
Chapitre 1 : La vapeur saturée est produite au contact de l’eau, l’ensemble est à la température
de saturation.
LES CARACTÉRISTIQUES DE LA VAPEUR
Vapeur saturée sèche
La vapeur saturée sèche correspond à la vapeur à la température de l’eau en ébullition,
à une pression donnée, mais ne contenant pas de particules d’eau en suspension.
Cela correspond à la qualité idéale de la vapeur pour l’échange thermique.
La moindre perte d’enthalpie (d’énergie) à pression constante, se traduit par une
I. L’énergie de la vapeur d’eau condensation de vapeur. Pour la vapeur saturée, il existe une relation directe entre
la température et la pression.
La vapeur d’eau est de l’eau sous forme gazeuse. Il s’agit d’un gaz invisible.
Le titre de la vapeur saturée s’exprime :
La vapeur d’eau est le produit du changement d’état de l’eau bouillante, à une pression
donnée, par un apport de chaleur supplémentaire.
L’eau bouillante et la vapeur immédiatement produite sont à la même température. X= mvap / (mvap+ meau)

mvap : masse de vapeur saturée sèche en kg


meau : masse d’eau en kg

1. Les états de l’eau Si la vapeur est saturée sèche, son titre est égal à 1.
Si la vapeur est humide, son titre est inférieur à 1.
Chaque changement d’état nécessite un transfert d’énergie.
La quantité d’énergie nécessaire à un changement d’état s’appelle chaleur latente.
Vapeur surchauffée
On appelle chaleur sensible, la quantité d’énergie qui provoque une variation de
C’est une vapeur sèche dont la température est supérieure à la température de
température d’un corps sans en changer l’état physique.
saturation.
A une pression donnée, chaque changement d’état s’accompagne d’une variation
La quantité de chaleur qui a surchauffé la vapeur saturée est appelée enthalpie de
de volume, cette variation peut être très importante lors des transformations li-
surchauffe. C’est de la chaleur sensible.
quide / gaz ou gaz / liquide.
Par exemple, pour élever de 1 °C une masse de 1 kg de vapeur saturée, il faut
fournir environ 4,2 kJ à la pression de 5 bar effectifs.
Le schéma ci-dessous présente les différents états de l’eau :
La température d’une vapeur surchauffée n’a plus de relation avec la pression.
Une perte d’enthalpie ne produit pas nécessairement une condensation de la
vapeur, mais réduit d’abord sa surchauffe.

SUBLIMATION 2. Volume et masse spécifiques


Volume spécifique
FUSION VAPORISATION On appelle volume spécifique de la vapeur d’eau, à une pression et une température
données, le volume de 1 kg de vapeur d’eau. A la pression atmosphérique, 1 kg
GLACE EAU VAPEUR
de vapeur saturée occupe un volume de 1,673 m3. Sous une pression de 10 bar
SOLIDIFICATION CONDENSATION
absolus, 1 kg de vapeur saturée n’occupe plus que 0,1943 m3.
Plus la pression augmente, plus le volume occupé par une masse de vapeur diminue.
ETAT SOLIDE ETAT LIQUIDE ETAT GAZEUX

Figure 1 : les états de l’eau

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les caractéristiques de la vapeur Chapitre 1

II. Enthalpie
Il existe des tables qui donnent les volumes spécifiques de la vapeur saturée à
diverses pressions (voir ci-après). A défaut, il est possible d’utiliser la relation La vapeur d’eau est de l’eau sous forme gazeuse. Il s’agit d’un gaz invisible.
empirique de BERTIN, pour des pressions de vapeur saturée de 6 à 120 bar : La vapeur d’eau est le produit du changement d’état de l’eau bouillante, à une pression
donnée, par un apport de chaleur supplémentaire.
V = 2 / Pabs L’eau bouillante et la vapeur immédiatement produite sont à la même température.

Pabs : pression absolue de la vapeur en bar


V : volume spécifique de la vapeur en m3/kg 1. Enthalpie spécifique de l’eau

L’enthalpie spécifique (ou chaleur spécifique), est l’enthalpie nécessaire pour élever
de 1°C la température d’une masse de 1 kg, à une température et à une pression
données. Elle est notée : Cp et exprimée en Joule par kilogramme et par degré
Celsius (J / kg. °C).
Masse spécifique
On appelle masse spécifique de la vapeur d’eau, à une pression et une tempéra-
L’Enthalpie spécifique de l’eau à la pression atmosphérique (0 bar effectif) et à
ture données, la masse d’un mètre cube de vapeur d’eau. C’est l’inverse du volume
spécifique. 0 °C : Cp = 4190 J / kg. °C.

Elle est notée : ρ La quantité de chaleur sensible Q, absorbée par un corps soumis à une élévation
de température sans changement d’état, est égale à :
ρ=1/V Q (kJ) = m .Cp. (tf-ti)).

m : masse du corps en kg
tf : température finale en °C
Exemples : ti : température initiale en °C

A la pression atmosphérique, 1 kg de vapeur d’eau occupe 1,673 m3, sa masse


1 2. Enthalpie sensible de l’eau à la saturation
spécifique est :
1,673 L’enthalpie sensible de l’eau à la saturation est l’enthalpie à partir de laquelle l’eau
ne peut accepter un apport de chaleur supplémentaire sans changement d’état
A la pression de 10 bar absolus, 1 kg de vapeur d’eau occupe un volume de 0,1943 (vaporisation). Elle est notée : i’.
1
m3, sa masse spécifique est : A la pression atmosphérique (0 bar effectif), l’enthalpie de 1 kg d’eau à la saturation
0,1943
est de : i’ = 419 kJ. La température de l’eau à la saturation ne peut pas augmenter
si la pression reste constante.
On remarque donc que plus la pression de la vapeur est élevée, plus la masse spé-
cifique de la vapeur est importante et inversement.

1 tonne vapeur = 697 kWh 3. Enthalpie de vaporisation

C’est l’enthalpie qui entraîne un changement d’état par un apport supplémentaire


de chaleur. Elle est notée : r.

Pour vaporiser 1 kg d’eau à la température de saturation de 100 °C et à la pression


atmosphérique, il faut fournir une enthalpie de vaporisation (chaleur latente de
vaporisation) de 2257 kJ.

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les caractéristiques de la vapeur Chapitre 1

4. Enthalpie totale de la vapeur saturée 1 kg de vapeur 1 kg de vapeur sèche 1 kg de vapeur sèche surchauffée
à la pression atmosphérique à 10 bar effectifs à 10 bar effectifs
C’est l’enthalpie de la vapeur à une pression donnée, lorsque toute l’eau s’est
220°C
transformée en vapeur. Elle est notée : i’’. 88 kJ
100°C 184°C 184°C
Elle est donc égale à la somme de l’enthalpie de l’eau à la saturation et de l’enthal-
pie de vaporisation.
Chaleur Chaleur Chaleur
A la pression effective de 10 bar, l’enthalpie de 1 kg de vapeur saturée (à 184 °C) totale totale totale
2257 kJ 2000 kJ 2000 kJ
= 2676 kJ = 2782 kJ = 2870 kJ
est de :
i’ + r = i’’ soit 782 + 2000 = 2782 kJ 184°C 184°C
100°C 782 kJ 782 kJ
A la pression atmosphérique, l’enthalpie totale de 1 kg de vapeur saturée (à 100°C), 479 kJ
appelée aussi enthalpie spécifique de la vapeur, est de : 0°C 0°C 0°C

Figure 2 : enthalpie totale de la vapeur


i’ + r = i’’ soit 419 + 2257 = 2676 kJ
Chaleur sensible vapeur (surchauffée)
Chaleur latente
Chaleur sensible eau
5. Enthalpie totale de la vapeur surchauffée

La vapeur est surchauffée lorsqu’elle est portée à une température supérieure à


celle de la saturation. Son enthalpie est égale à la somme de l’enthalpie totale de 7. Enthalpie de production de la vapeur d’eau
la vapeur saturée et de l’enthalpie de surchauffe (is).
A la pression atmosphérique (0 bar effectif) :
A la pression effective de 10 bar, l’enthalpie de 1 kg de vapeur saturée surchauffée
à 220°C est de :
1 kg d’eau à 20°C 1 kg d’eau à 100°C 1 kg d’eau à 100°C 1 kg de vapeur à 100°C
i’ + r + is = i’’ soit 782 + 2000 + 88 = 2870 kJ
+335 kJ +2257 kJ

6. Enthalpie et pression

De 0 à 32 bar, l’enthalpie sensible de l’eau croît avec la pression (la température


d’ébullition croît avec la pression), l’enthalpie de vaporisation (chaleur latente)
décroît avec la pression et l’enthalpie totale de la vapeur saturée croît très faible- A la pression de 10 bar effectifs :
ment avec la pression.
1 kg d’eau à 20°C 1 kg d’eau à 184°C 1 kg d’eau à 184°C 1 kg de vapeur à 184°C
Patm 10 bar
10 bar 10 bar
+688 kJ +2000 kJ

Figure 3 : l’enthalpie

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les caractéristiques de la vapeur Chapitre 1

III. Les propriétés de la vapeur Pression Température


EAU
VAPORISATION
VAPEUR SATURÉE
Chaleur Volume Masse
EFFECTIVE d’ébulition Chaleur latente Enthalpie
sensible spécifique spécifique
(p en bar) (t en °C) (r en kJ/kg) (i’’ en kJ/kg)
(i’ en kJ/kg)
1. La relation pression / température de la vapeur saturée (V en m3/kg) (ρ en kg/m3)
0,0 100,00 419,04 2257,00 2676,00 1,6730 0,5977
Les tables et courbes de vaporisation (en pages suivantes), donnent les pressions et 0,5 113,56 468,30 2225,60 2693,90 1,1490 0,8703
températures de saturation associées (exemple 10 bar eff / 184,13°C). 1,0 121,96 505,60 2201,10 2706,70 0,8810 1,1350
Une baisse de pression se traduit par une baisse de température de saturation et 1,5 127,62 536,10 2181,00 2717,10 0,7140 1,4005
inversement. 2,0 133,69 562,20 2163,30 2725,50 0,6030 1,6583
2,5 139,02 585,00 2147,60 2732,60 0,5220 1,9157

t 4
et T(°C) # 100 x (Pabs)1/4
3,0 143,75 605,30 2133,40 2738,70 0,4610 2,1691
Ps 3,5 148,02 623,60 2120,30 2743,90 0,4130 2,4213
100 4,0 151,96 640,70 2108,10 2748,80 0,3740 2,6737
4,5 156,00 656,30 2096,70 2753,00 0,3420 2,9239
5,0 158,92 670,90 2086,00 2756,90 0,3150 3,1746
2. La table de la vapeur d’eau 5,5 162,08 684,60 2075,70 2760,30 0,2920 3,4246
6,0 165,04 697,50 2066,00 2763,50 0,2720 3,6764
6,5 167,93 709,70 2056,80 2766,50 0,2550 3,9215
EAU VAPEUR SATURÉE
Pression Température VAPORISATION 7,0 170,50 721,40 2047,70 2769,10 0,2400 4,4052
Chaleur Volume spéci- Masse spéci-
ABSOLUE d’ébulition Chaleur latente Enthalpie 7,5 173,02 732,50 2039,20 2771,70 0,2270 4,4052
sensible fique fique
(p en bar) (t en °C) (r en kJ/kg) (i’’ en kJ/kg)
(i’ en kJ/kg) (V en m3/kg) (ρ en kg/m3) 8,0 175,43 743,10 2030,90 2774,00 0,2150 4,6511
0,1 45,81 191,83 2392,80 2584,70 14,6740 0,0681 8,5 177,75 753,30 2022,90 2776,20 0,2040 4,9019
9,0 179,97 763,00 2015,10 2778,10 0,1940 5,1546
0,2 60,06 251,40 2358,30 2609,70 7,6490 0,1307
9,5 182,10 772,50 2007,50 2780,00 0,1850 5,4054
0,3 69,10 289,23 2336,10 2625,30 5,2990 0,1912
10,0 184,13 781,60 2000,10 2781,70 0,1770 5,6497
0,4 75,87 317,58 2319,20 2636,80 3,9930 0,2504 10,5 186,05 790,20 1992,50 2782,70 0,1710 5,8479
0,5 81,33 340,49 2305,40 2645,90 3,2400 0,3086 11,0 188,02 798,80 1986,00 2784,80 0,1630 6,1349
0,6 85,94 359,86 2293,60 2653,50 2,7320 0,3660 11,5 189,82 807,10 1979,10 2786,30 0,1570 6,3694
12,0 191,68 815,10 1972,50 2787,60 0,1510 6,6255
0,7 89,95 376,70 2283,20 2660,00 2,3650 0,4228
12,5 193,43 822,90 1965,90 2788,80 0,1480 6,8000
0,8 93,50 391,66 2274,10 2665,80 2,0870 0,4791
13,0 195,10 830,40 1959,60 2790,00 0,1410 7,0921
0,9 96,71 405,15 2265,70 2670,90 1,8690 0,5350 13,5 196,62 837,90 1953,20 2791,10 0,1360 7,3529
1,0 99,63 417,46 2258,00 2675,50 1,6940 0,5903 14,0 198,35 845,10 1947,10 2792,20 0,1320 7,5757
14,5 199,92 852,10 1941,00 2793,10 0,1280 7,8125
Tableau 1 : table de la vapeur d’eau (pression absolue)
15,0 201,45 859,00 1935,00 2794,00 0,1240 8,0645
15,5 202,92 865,70 1929,20 2794,90 0,1190 8,4033
16,0 204,38 872,30 1923,40 2795,70 0,1170 8,5470
17,0 207,17 885,00 1912,10 2797,10 0,1100 9,0909
18,0 209,90 897,20 1901,30 2798,50 0,1050 9,5238
19,0 212,47 909,00 1890,50 2799,50 0,1000 10,000
20,0 214,96 920,30 1880,20 2800,50 0,0949 10,5374
21,0 217,35 931,30 1870,10 2801,40 0,0906 11,0375
22,0 219,65 941,90 1860,10 2802,00 0,0868 11,5207
23,0 221,85 952,20 1850,40 2802,60 0,0832 12,0192
24,0 224,02 962,20 1840,90 2803,10 0,0797 12,5470
25,0 226,12 972,10 1831,40 2803,50 0,0768 13,0208

Tableau 2 : table de la vapeur d’eau (pression effective)

22 23
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les caractéristiques de la vapeur Chapitre 1

3. Les courbes caractéristiques de la vapeur saturée 4. Les condensats et les purges

250 2,0 Les déperditions thermiques et les condensats


20
Température d’ébullition 19
225 Le transport de vapeur d’eau saturée dans les canalisations donne lieu à des déper-
18
ditions thermiques qui se traduisent par la formation de condensats.
17
200 Ces pertes thermiques sont fonction du diamètre de la tuyauterie, de la nature et
16
1,5 de l’épaisseur de l’isolation, de la longueur de la tuyauterie, des températures de
15
175 14 la vapeur et du milieu ambiant. En régime établi de fonctionnement, le débit q de
Masse spécifique 13 condensats dû aux déperditions thermiques est donné par :

Volume spécifique (m3/kg)


Masse spécifique (kg/m3)
150 12
C
Température (°C)

11 q (kg/s) =
125 1,0 10 r
9
100 8 C : pertes thermiques en kW
7 r : chaleur latente de vaporisation kJ / kg.
75 6
0,5 5 Les purges de condensat
50 4
3 Les condensats produits lors du transport de vapeur d’eau dans une canalisation
25 2
sont de deux types :
1
0 0 0
◆◆ les condensats produits lors de la mise ou de la remise en
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
service de la canalisation, pour la porter à sa température de service ;
Pression effective (bar)
3000 3000 ◆◆ les condensats produits par les déperditions thermiques de la canalisation
Enthalpie en régime établi. Leur débit détermine le dimensionnement des purgeurs.
2800
2800
2600 Les condensats de mise en service sont à évacuer par les robinets de purge directe.
2400 2600 Les canalisations de transport de vapeur doivent comporter une pente descendante
minimum vers des points bas où sont extraits les condensats, ou purges.
2200 2400
2000 Une purge insuffisante risque de perturber l’écoulement de la vapeur dans la
Chaleur latente (kJ/kg)
Enthalpie sensible (kJ/kg)

2200 tuyauterie, de provoquer des entraînements à grande vitesse de condensats par


Enthalpie (kJ/kg)

1800
la vapeur (coups de bélier), et d’engendrer une érosion de la tuyauterie et de la
1600 2000 robinetterie.
Chaleur latente
1400
1800
1200 5. La dilatation
Enthalpie sensible 1600
1000
Sous l’effet de la température, les tuyauteries de transport de vapeur d’eau se
800 1400 dilatent en diamètre (négligeable) et surtout en longueur.
600
Cette dilatation linéaire entraîne :
1200
400 ◆◆ des forces de réaction très importantes sur les ancrages des tuyauteries bloquées ;
200 1000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 ◆◆ des contraintes dans le métal constituant les tuyauteries.
Pression effective (bar)
Figure 4 : courbes de la vapeur saturée

24 25
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les caractéristiques de la vapeur Chapitre 1

L’augmentation de longueur ΔL d’une tuyauterie de longueur L sous l’effet de la 2. La puissance maximale


température est égale à :
La puissance maximale (Pm) est la puissance susceptible d’être appelée sur le
ΔL (m) = β (m/m.°C) . L (m).Δt (°C) réseau CPCU pour satisfaire les besoins maximaux du bâtiment.

Δt : variation de température du tube La puissance maximale est égale à la somme de trois termes :
Le coefficient de dilatation β est donné en fonction de la température par des ◆◆ la puissance calculée (Pc) ;
tables (exemple : pour l’acier au carbone de 0 °C à 100 °C, β = 11,7.10 –6 m/m.°C). ◆◆ les pertes de distribution : déperditions des tuyauteries lorsqu’elles ne
concourent pas au chauffage des locaux ;
Pour la construction de ses canalisations, CPCU adopte les hypothèses de dilata- ◆◆ la surpuissance : majoration d’au moins 25 % de la puissance de
tions linéaires suivantes : chauffage calculée, pour faire face aux régimes transitoires (par exemple, le
démarrage de l’installation).
ΔL/L = 3 mm/m pour les tuyauteries de vapeur (tmax = 250 °C)
ΔL/L = 1,2 mm/m pour les tuyauteries de condensats (tmax = 110 °C) Le branchement CPCU est dimensionné en fonction de la puissance utile du poste
de livraison.

Les tuyauteries sont équipées d’organes associés à la maîtrise de la dilatation :


3. La puissance installée
◆◆ les points fixes ;
◆◆ les guidages, qui permettent d’éviter le flambement des tuyauteries sous l’effet
La puissance installée (Pi) est au moins égale à la puissance maximale (Pm) et la
des contraintes de dilatation ;
plus proche possible de celle-ci, en fonction de l’offre de matériels disponibles.
◆◆ les supports glissants ;
◆◆ les dispositifs de compensation de dilatation, dont les plus couramment utilisés Dans le cas où l’installation comporte un seul appareil, la puissance installée est
sont : égale à la puissance utile (Pu) de l’appareil.
- les lyres ou tracés autodilatables, Dans le cas où l’installation comporte plusieurs appareils (échangeurs, humidifica-
- les compensateurs axiaux, teurs, …), la puissance installée est égale à la somme des puissances utiles (Pu)
- les compensateurs articulés, de chacun d’eux.
- les joints glissants.

4. La puissance utile
IV. Les puissances thermiques
La puissance, exprimée en kW, est une notion fondamentale dans la conception La puissance utile (Pu) est définie par l’arrêté du 23 Juin 1978, article 2 :
d’une installation. On en distingue plusieurs définitions.
alinéa 5 : « La puissance utile (ou puissance nominale) d’un appareil est définie comme
la quantité de chaleur reçue par unité de temps par le fluide chauffé »
1. La puissance calculée
alinéa 8 : « La puissance utile d’une sous-station est la somme des puissances utiles des
La puissance calculée (Pc) est la somme des besoins thermiques du bâtiment : appareils capables de fonctionner simultanément, les puissances utiles des appareils
étant indiquées par le constructeur ou l’installateur ».
◆◆ chauffage (déduction faite des apports internes éventuels) ;
◆◆ renouvellement d’air ; Dans le cas exceptionnel d’appareils installés en redondance, leur puissance n’est
◆◆ eau chaude sanitaire ; donc pas à prendre en compte, à la différence du calcul de la puissance installée.
◆◆ humidification ; Plusieurs dispositions de l’arrêté du 23 Juin 1978 font référence à la puissance
utile, d’où l’importance de déterminer précisément les besoins thermiques aux-
◆◆ autres besoins.
quels doit satisfaire l’installation.
La puissance calculée est déterminée par le maître d’ouvrage ou son mandataire
(BET, entreprise, …).
26 27
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Chapitre 2

LES GÉNÉRALITÉS ET PRINCIPES


DES POSTES DE LIVRAISON
SUR LE RÉSEAU VAPEUR CPCU

28 29
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les généralités et principes des postes de livraison Chapitre 2

2. Poste de livraison avec condensats en circuit fermé (partie primaire)


Chapitre 2 : LES GÉNÉRALITÉS ET PRINCIPES DES
POSTES DE LIVRAISON SUR LE RÉSEAU VAPEUR CPCU

Le poste de livraison est l’ensemble des équipements concourant au transfert de


la chaleur du réseau CPCU aux installations thermiques du bâtiment desservi.

I. Schémas de principe
Les schémas de principes ci-dessous présentent les deux principes couramment
mis en œuvre.

1. Poste de livraison avec condensats en circuit ouvert (partie primaire)

CAPTEUR DE PRESSION
THERMOSTAT DE SECURITÉ DÉPART SECONDAIRE
THERMOSTAT DE SECURITÉ CONDENSAT
CAPTEUR DE PRESSION

Figure 6* : condensats en circuit fermé

II. Description des principaux équipements

1. La vanne de branchement
Les vannes du branchement CPCU sont installées, entretenues et manœuvrées par
CPCU.
La vanne de branchement permet d’interrompre la livraison du fluide caloporteur
(arrêté du 23 Juin 1978).

La manœuvre des vannes de branchement est strictement réservée aux agents de


THERMOSTAT DE SECURITÉ DÉPART SECONDAIRE
CPCU ou aux exploitants habilités par CPCU (et uniquement sur certains sites),
CAPTEUR DE PRESSION sauf pour fermeture en cas d’urgence.
THERMOSTAT DE SECURITÉ CONDENSAT

L’habilitation est délivrée par le chef d’entreprise, nominativement, à son employé


Figure 5* : condensats en circuit ouvert
ayant préalablement reçu un avis favorable lors de la formation. Cette dernière est
valable 3 ans.
Nota : les figures dont la dénomination comporte Seuls certains sites sont concernés, ils sont repérables par l’apposition sur la vanne
un astérisque* se retrouvent en versions
agrandies en annexe.
de branchement d’un macaron rose et non rouge.
30 31
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les généralités et principes des postes de livraison Chapitre 2

5. L’échangeur

L’échangeur du poste de livraison transfère la chaleur de la vapeur CPCU à l’eau de


l’installation secondaire.

L’échange thermique s’opère sans contact entre les deux fluides.


Plusieurs technologies d’échangeur sont couramment mises en œuvre, en particulier
les échangeurs multitubulaires et les échangeurs à plaques.

Les échangeurs multitubulaires sont les mieux adaptés à la vapeur et sont donc
vivement recommandés par la CPCU.
Figure 7 : macaron rose, manœuvres autorisées Figure 8 : macaron rouge, manœuvres interdites
pour personnel habilité (sauf fermeture d’urgence) Comparé à d’autres appareils de production de chaleur, l’échangeur offre de
multiples avantages :
2. La bouteille haute pression ou bouteille de purge
◆◆ robustesse ;
C’est la capacité installée sur la tuyauterie d’arrivée de vapeur pour assurer les - matériel statique,
fonctions suivantes : - pas de combustion,
- faibles contraintes thermiques,
◆◆ séparation des condensats formés sur le parcours de la vapeur depuis le ◆◆ fiabilité et longévité ;
branchement ;
◆◆ rendement très élevé ;
◆◆ extraction des condensats ;
◆◆ fonctionnement silencieux ;
◆◆ décantation.
◆◆ compacité.
Les condensats sont extraits par le purgeur automatique. Le robinet de purge
manuelle est normalement fermé. Il est manœuvré lors des ouvertures et fermetures Ci-dessous, deux coupes de principe d’échangeur multitubulaire vertical sont re-
du branchement CPCU. présentées. En fonction de la puissance ou du constructeur, la vapeur peut circuler
La bouteille haute pression constitue un point fixe de l’installation. à l’intérieur ou à l’extérieur des tubes.
Départ
secondaire Vapeur
3. Le robinet d’arrêt vapeur du poste Départ
Vapeur secondaire
C’est le robinet qui permet d’interrompre ou d’établir la circulation de vapeur vers
les équipements du poste de livraison.
Le robinet d’arrêt vapeur du poste est manœuvré par l’exploitant du poste de
livraison lors des opérations de conduite et de maintenance.

4. La vanne de détente
La vanne de détente de la vapeur remplit les fonctions suivantes : retour
Condensats secondaire
retour
◆◆ réduction de la pression de la vapeur livrée par CPCU dans l’échangeur ; secondaire Condensats
◆◆ interruption automatique de l’admission de la vapeur en cas d’anomalie de
fonctionnement.

Elle peut être électrique ou automotrice en fonction du système installé. Figure 9 : échangeur multitubulaire vertical vapeur Figure 10 : échangeur multitubulaire vertical vapeur
à l’intérieur des tubes à l’extérieur des tubes
32 33
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les généralités et principes des postes de livraison Chapitre 2

6. La vanne de régulation des condensats 8. La régulation primaire du poste


La vanne de régulation des condensats remplit deux fonctions : Le principe de régulation exposé ci-dessous s’applique uniquement aux échangeurs
multitubulaires verticaux à faisceau noyé.
◆◆ elle permet d’adapter le débit des condensats aux conditions de fonctionne-
ment de l’installation ; 8-1 Circuit ouvert
◆◆ elle interrompt automatiquement la circulation des condensats, par
conséquent l’admission de vapeur, en cas d’anomalie de fonctionnement.

R1

7. Le groupe de renvoi des condensats G consigne


P T T2
Circuit ouvert vapeur départ secondaire

Réseau CPCU
Le groupe de relevage des condensats est destiné à recueillir ces derniers et
à les renvoyer au réseau CPCU. Le groupe est constitué d’une bâche et d’une
T1
ou plusieurs pompes de relevage.
condensats

La bâche est la capacité tampon à la pression atmosphérique, destinée à


retour secondaire
recevoir les condensats provenant de l’échangeur et de la bouteille de purge,
à l’exclusion de tout autre fluide.
La ou les pompes renvoient les condensats au réseau CPCU.
R2
Régulation
Egouts
En cas d’indisponibilité du réseau retour CPCU pour cause de travaux ou Sécurité G consigne
maintenance, les condensats sont renvoyés à l’égout par la ou les pompes.
Cette mise à l’égout doit également pouvoir se faire par le trop plein de la
bâche. Figure 11 : régulation sur les condensats circuit ouvert

Le système comporte deux boucles de régulation distinctes :


Circuit fermé ◆◆ Boucle de régulation de la pression de vapeur.
Sur la ligne vapeur, la vanne assure la détente à une pression constante (≤ 4
Réseau CPCU bar). Elle est pilotée par un régulateur (R1) suivant la mesure de la sonde de
Dans le cas d’un circuit fermé, les condensats sont retournés au réseau CPCU pression. Cette vanne peut être automotrice ou électrique.
grâce à la pression motrice de la vapeur. Une pompe peut être ajoutée selon
les caractéristiques locales du réseau retour ou de la position du poste de ◆◆ Boucle de régulation de la température du départ secondaire.
livraison.
La température du départ de l’installation secondaire est contrôlée par rapport à
Egouts la valeur de sécurité liée au thermostat T1. Le régulateur R2 pilote l’ouverture de
Le capteur de pression prévient de l’indisponibilité du réseau retour CPCU. la vanne modulante des condensats suivant la mesure de la sonde de température.
Les condensats sont alors renvoyés à l’égout via l’ouverture de l’électrovanne. En cas de dépassement de la consigne de température des condensats, le thermostat
T1 agit en limitation haute de température et donne l’ordre impératif de fermeture
de la vanne des condensats.

Lorsque la température du départ de l’installation secondaire s’élève :


1) la vanne de régulation des condensats se ferme progressivement,
2) le niveau des condensats s’élève dans l’échangeur et la surface d’échange diminue,
3) la puissance fournie par l’échangeur diminue et inversement lorsque la
température s’abaisse.
34 35
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les généralités et principes des postes de livraison Chapitre 2

ASSERVISSEMENT III. Le réseau à 5.5 bar


Le fonctionnement de l’échangeur est asservi à celui de la pompe de l’installa-
tion secondaire. Cette disposition permet de maintenir un débit (au minimum 30
Sur une partie du réseau
% du débit nominal) dans l’échangeur et d’irriguer en permanence les sondes de
CPCU, la pression de la vapeur
régulation et de sécurité sur l’installation secondaire.
est de 5,5 bar.
Un pressostat de sécurité sur l’eau doit également être prévu. Il provoque la
Le plan ci-contre situe ce
fermeture rapide de la vanne de détente et l’arrêt des pompes.
réseau dans Paris.
SÉCURITÉ
Il est nécessaire de contacter
En cas d’élévation anormale de la température du départ de l’installation
CPCU pour localiser le réseau
secondaire, le thermostat de sécurité (T2) commande la fermeture impérative des
à 5,5 bar.
deux vannes de régulation (vapeur et condensats). Le thermostat a deux seuils de
déclenchement, le dépassement du deuxième nécessitant un réarmement manuel.

Ces deux vannes de régulation (vapeur et condensats) sont équipées de dispositifs


mécaniques de fermeture impérative en l’absence de courant.
Gare de
Lyon
8-2 Circuit fermé Figure 13 : plan du réseau à 5,5 bar
La régulation en circuit fermé s’assimile à celle en circuit ouvert.
Concernant le principe de fonctionnement du poste de livraison, il n’est pas nécessaire
d’installer une vanne de détente. Une vanne de sécurité et des capteurs de pression
sont suffisants. Le dimensionnement de l’échangeur se fait par rapport à la pression
R1 de la vapeur de 5,5 bar. Le schéma de principe ci-dessous présente un poste de
livraison vapeur eau ayant une arrivée vapeur de 5,5 bar :
G consigne
P T T2
vapeur départ secondaire

P T1

condensats

retour secondaire

R2
Régulation

Sécurité G consigne

Figure 12 : régulation sur les condensats circuit fermé

Les condensats sont renvoyés au réseau en utilisant la pression motrice. La détente


THERMOSTAT DE SECURITÉ DÉPART SECONDAIRE
vapeur est modulable de 4 à 7 bars afin de s’adapter aux variations de pression CAPTEUR DE PRESSION

du réseau de retour CPCU. THERMOSTAT DE SECURITÉ CONDENSAT

Le capteur de pression permettant l’ouverture de l’électrovanne pour renvoi des


Figure 14* : schéma d’un réseau à 5,5 bar
condensats à l’égout est réglé à 6 bars (seuil d’ouverture de la vanne).
Cette électrovanne est débrayable manuellement. La limite réglementaire de soumission des échangeurs est repoussée à 36 litres côté
primaire au lieu de 10 litres pour le réseau 20 bar.
36 37
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Chapitre 3

LA CONCEPTION DU
LOCAL SOUS STATION

38 39
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du local sous station Chapitre 3

◆◆ Puissance utile ≤ 2000 kW  1 accès


Chapitre 3 : ◆◆ Puissance utile > 2000 kW  2 accès
LA CONCEPTION DU LOCAL SOUS STATION L’accès au local de la sous-station doit être direct à partir de l’extérieur du bâtiment.
Toute communication du local avec l’intérieur d’un bâtiment d’habitation, de
bureaux ou d’une zone accessible au public est interdite.
Arrêté du 23 juin 1978, Article 22.
L’arrêté interministériel du 23 Juin 1978 (Journal Officiel du 21 juillet 1978) contient la
réglementation relative aux installations fixes destinées au chauffage et à l’alimentation
Lorsque la puissance utile est supérieure à 2000 kW, un accès respectant la sécurité
en eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation, de bureaux ou recevant du public.
du personnel ou du public contre les fuites et la fumée doit être installé.
L’article 2 de cet arrêté définit ainsi la sous-station :
Arrêté du 23 juin 1978, Article 23.

«…une sous-station est un local abritant les appareils qui assurent, soit par mélange, soit par
Les dispositions ci-dessus ne sont pas applicables dans les bâtiments anciens
échange, le transfert de chaleur d’un réseau de distribution dit réseau primaire à un réseau
(déclaration d’achèvements de travaux avant le 31/12/1981, Article 39 arrêté du 23
d’utilisation dit réseau secondaire…».
juin 1978) pour les installations nouvelles, remplaçant des installations antérieures
(chaufferie ou sous-station) pour lesquels la mise aux normes implique des trans-
Cette définition est reprise dans l’article CH 11 de l’arrêté du 25 juin 1980 concernant la
formations immobilières importantes.
sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du Lettre du Ministère de l’Environnement du 21 novembre 1978 à l’UCH.
public. Lettre du Ministère de l’Industrie du 25 novembre 1978 à CPCU.
Les tuyauteries du réseau primaire sont alimentées en vapeur haute pression.
Puissance utile > 70kW  Pas de communication avec les zones accessibles au public.

I. L’emplacement Les sous stations abritant des installations de vapeur haute pression ne doivent pas
être en communication directe avec les locaux et les dégagements accessibles au
public à moins d’être séparées par un sas à portes pleines: ce sas doit comporter
1. La situation dans le bâtiment une ventilation haute débouchant directement sur l’extérieur d’une surface de 4
décimètres carrés au moins.
Arrêté du 25 Juin 1980 modifié par l’arrêté du 10 Juillet 1987,
L’emplacement de la sous-station est choisi en fonction des critères suivants : article CH 11, Etablissements recevant du public (ERP-TG)

◆◆ une facilité d’accès ;

◆◆ une accessibilité aux robinets du branchement CPCU lorsqu’ils sont installés II. La traversée des locaux
à l’intérieur de la sous-station ;

◆◆ une limitation des impacts éventuels pour les locaux avoisinants, notamment 1. Le tracé
thermiques et phoniques ;

◆◆ une optimisation du parcours des canalisations vapeur à l’intérieur du bâtiment. Afin de définir le tracé des canalisations dans un bâtiment, il est nécessaire de
prendre en compte les critères suivants :
 La puissance utile des sous stations situées à l’intérieur des bâtiments d’habita-
tion, de bureaux ou zones accessibles au public ne doit pas dépasser 5000 kW. ◆◆ minimiser les longueurs de tuyauteries ;
◆◆ compenser la dilatation des tuyauteries par des changements de direction :
Arrêté du 23 juin 1978, article 21.
coudes, esses et lyres ;
2. L’accès
◆◆ éviter autant que possible les points bas, qui doivent toujours être équipés de
La sous-station est conçue et réalisée dans des conditions permettant d’assurer la dispositifs de purge automatique ;
sécurité des personnes et des biens. ◆◆ éviter l’exposition aux chocs des tuyauteries ;
La réglementation applicable prévoit des moyens de retraite permettant au
◆◆ réserver les dégagements nécessaires à la conduite et à la maintenance des
personnel de quitter facilement la sous-station en cas d’incident et des conditions
installations.
d’accès faciles pour des secours, le cas échéant.
40 41
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du local sous station Chapitre 3

2. Les établissements recevant du public 1. Les vannes de branchement


D’après l’arrêté du 23 Juin 1978, article 24 : «…L’arrivée dans la sous-station des Pour la vapeur haute pression, les vannes de branchement doivent répondre à
dérivations qui l’alimentent doit s’effectuer dans des gaines ou caniveaux suffisamment l’arrêté du 23 Juin 1978. Elles peuvent être situées :
ventilés et résistants… »
 A l’intérieur de l’immeuble
L’arrêté du 25 Juin 1980, CH 25 précise : Le plus près possible du point de pénétration du branchement,
§ 2 : « Dans les parties de l’établissement accessibles au public, la pression effective des
fluides de transport de chaleur ne doit pas excéder 4 bar… » Cas 1 : Dans un local extérieur à la sous-station et indépendant de celle-ci.

§ 3 : « …Les calorifuges utilisés pour l’isolation des canalisations et récipients contenant


les fluides caloporteurs doivent être réalisés en matériaux de catégorie M1 dans les

SOUS STATION
locaux et dégagements accessibles au public et M3 dans les autres parties de l’établis-

LOCAL
sement. ».

3. Les parcs de stationnement couverts

Hors bâtiments d’habitation, circulaire interministérielle du 3 mars 1975 : article 10 :


« …Le passage des tuyauteries de vapeur à une pression supérieure à 0,5 bar (ou d’eau Caniveau Branchement

surchauffée à plus de 110°C) est interdit dans le volume d’un parc de stationnement
couvert…».
Réseau
Pour les bâtiments d’habitation, arrêté du 31 Janvier 1986 : CPCU
Article 88 – Alinéa 1 :
« …Les conduits et gaines doivent être disposés de telle sorte qu’ils soient protégés des
chocs éventuels de la part des véhicules… »
Figure 15 : local du branchement

Article 88 – Alinéa 7 :
Cas 2 : Dans la sous-station mais avec un renvoi mécanique de la
« …Les conduits de vapeur sous une pression supérieure à 0,5 bar sont interdits dans
commande manuelle, à l’extérieur de celle-ci.
le volume du parc, sauf s’ils sont contenus dans des gaines réalisées en matériaux in-
combustibles, coupe-feu de degré deux heures, ouvertes sur l’extérieur aux extrémités et
protégées du choc éventuel des véhicules … ».

LOCAL
III. Réalisation du branchement SOUS STATION

Le branchement CPCU permet l’amenée du fluide caloporteur (vapeur) depuis le réseau


de distribution CPCU, jusqu’aux vannes d’arrêt du bâtiment. Ces vannes font partie du
branchement. Commande
à distance
Le branchement comprend une tuyauterie «aller» (vapeur) et une tuyauterie «retour»
(condensat). Il peut parfois y avoir une troisième tuyauterie (purges) à traiter en sous
station. Réseau
CPCU
Le branchement, dérivation du réseau, est réalisé et exploité par CPCU. Il est cependant
la propriété du client.

La traversée de la paroi extérieure du bâtiment par le branchement fait l’objet d’une Figure 16 : robinets du branchement en sous station
étude particulière entre le Client et CPCU. La sélection reste dans tous les cas à valider par CPCU.

42 43
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du local sous station Chapitre 3

 A l’extérieur de l’immeuble IV. Le bâti


Dans une chambre de sectionnement sous voie publique ou en emprise privée.

Vanne sous 1. Formes et dimensions


trottoir
LOCAL La sous-station doit pouvoir contenir les matériels nécessaires au fonctionnement
SOUS STATION de l’installation, avec des espaces suffisants pour en assurer le montage, la conduite
et la maintenance et pour permettre un démontage aisé des matériels.
Des ouvrants adaptés (portes d’accès, trappes ou vantaux) permettent l’amenée et
la manutention du matériel, pour en assurer le gros entretien et le renouvellement
éventuel.

Le tableau ci-dessous présente les surfaces indicatives minimales pour le poste


de livraison primaire (hors sas, bouteille de découplage, éventuelle installation
secondaire).

Réseau
CPCU Un échangeur Deux échangeurs

Puissance de
< 500 500 à 1000 < 500 500 à 1000
l’échangeur (kW)
Figure 17 : vanne de branchement à l’extérieur du bâtiment

Les vannes de branchement doivent être accessibles en toutes circonstances par le Surface du local
personnel de CPCU et leur emplacement doit être parfaitement signalé. en m2 17 18 21 24
(avec bâche)
Nota : Surface du local
En complément de tous les cas précédents, il peut être mis en place en aval de la en m2 12 12 14 16
vanne de branchement vapeur, une vanne électrique avec coupure à l’extérieur du (sans bâche)
local. Tableau 3 : détermination des surfaces concernant les espaces techniques primaires
CPCU autorise cette option si et seulement si toutes les conditions suivantes sont
satisfaites : En cas de présence d’une bouteille de découplage, rajouter 4 m2 aux surfaces
- profil du branchement non descendant ; indiquées ci-dessus. Si un puisard au sol est installé, rajouter 1 m2.
- vanne en PN40 ;
- vanne à réouverture très lente ; Les surfaces sont étroitement liées à la configuration du local, il est donc nécessaire
- servomoteur à fermeture par manque de courant (hors microcoupures). de les valider préalablement par une implantation du matériel. CPCU préconise
par ailleurs une hauteur minimale de 2m.
La sélection est dans tous les cas à faire valider par CPCU.

Le branchement peut être en pente ascendante ou descendante (voir chapitre 5 :


Réalisation et construction du poste de livraison). 2. Caractéristiques des parois
2. Le local du branchement L’ensemble des parois constituant le local est réputé conforme aux prescriptions
de sécurité applicables à la catégorie de bâtiment concernée.
La forme et les dimensions du local du branchement sont appropriées au matériel Ces parois sont réalisées avec des matériaux résistants à la température et
mis en œuvre et permettent d’en effectuer la surveillance, les manœuvres, l’entretien à l’humidité. Celles supportant des canalisations ou des matériels doivent être
et la manutention éventuelle. réalisées en conséquence.
Toutes les dispositions sont prises pour assurer une isolation thermique et un
éclairage du local suffisants. Dans certains cas il peut être utile de le ventiler.

44 45
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du local sous station Chapitre 3

3. Caractéristiques des sols 7. Agencement du local

Les sols sont réalisés avec des matériaux résistants à l’érosion et capables de La sous-station doit être accessible pour l’entretien et la maintenance.
supporter des eaux de ruissellement ou de débordement, dont la température peut Arrêté du 23 juin 1978, Article 26
atteindre exceptionnellement 95 °C.
8. Escaliers
Le sol de la sous-station et de ses abords doit être non glissant.
Des massifs ou socles maçonnés reçoivent les matériels sensibles à la corrosion. En cas de présence d’escaliers, ils doivent être conçus de la façon suivante :

Le ou les seuils d’accès sont placés en point haut. Des formes de pente permettent ◆◆ « les escaliers sont revêtus selon leur réaction au feu et se prolongent jusqu’au
de ramener les écoulements vers un point bas général, équipé d’un siphon ou d’un niveau d’évacuation sur l’extérieur » ;
puisard. Code du Travail, Article R4227-9

◆◆ « largeur escaliers ≥ 1,5m  2 rampes, largeur escaliers < 1,5m  1 rampe » ;


4. Portes Code du Travail, Article R4227-10

La ou les portes de la sous-station sont pleines, s’ouvrent de l’intérieur vers ◆◆ « Les escaliers desservant les étages sont dissociés, au niveau de l’évacuation sur
l’extérieur et sont équipées : l’extérieur, de ceux desservant les sous-sols. » ;
◆◆ d’un dispositif de fermeture automatique d’une serrure à ouverture rapide Code du Travail, Article R4227-11
(déverrouillage de l’intérieur, sous un effort le plus faible possible) ;
◆◆ « Les largeurs minimales fixées à l’article R. 4227-5 sont augmentées de la moitié
◆◆ les portes sont de degré coupe-feu ½ heure ;
pour les escaliers desservant les sous-sols. »
◆◆ les clés doivent rester disponibles en permanence : sous coffret normalisé Code du Travail, Article R4227-12
avec verre dormant ou à un poste de gardiennage.
Arrêté du 23 juin 1978, Article 22 §3 ◆◆ « Pour un effectif de moins de 20 personnes, le local doit comporter un dégage-
ment d’une largeur minimale de 0.80m. »
 Passage libre minimal : 0,93 m x 1,94 m Code du Travail, Article R4227-5

5. Isolation thermique

Pour limiter l’élévation de température (< 2 °C) dans les locaux contigus, les parois
sont dotées d’une isolation thermique adaptée. Tous les accrochages et supportages 9. Sécurité incendie
solidaires des parois sont traités pour éviter les ponts thermiques.
Des détecteurs d’incendie doivent être installés dans le local pour prévenir des incendies.
CPCU ne recommande pas l’installation d’extincteurs automatiques à eau (sprinkler)
6. Isolation phonique
pour des raisons de sécurité (contact eau/vapeur et électricité).
La conception, le choix et l’installation du matériel doivent concourir à minimiser les Les détecteurs à installer sont de type thermovélocimétriques. Ces derniers
émissions sonores. Néanmoins, les locaux et l’installation sont traités de manière à combinent un capteur thermique et un traitement numérique du signal. Ils détectent
limiter les transmissions sonores vers l’extérieur de la sous-station : des vitesses d’élévation de température et émettent un signal lorsque cette vitesse
est trop rapide.
◆◆ parois de la sous-station présentant une bonne isolation phonique ;
◆◆ dispositifs évitant les transmissions solidiennes au niveau des supportages
et fixations du matériel.

 Le niveau sonore ne doit pas dépasser 30 décibels dans les pièces principales et
35 dB(A) dans les cuisines de chaque logement, bouches d’extraction comprises.

Arrêté du 30 juin 1999, Article 6, §

46 47
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du local sous station Chapitre 3

Puissance Débit d’air


Nombre
V. Ventilation installée
échangeur(s)
à extraire
(kW) (m3/h)
La ventilation doit être constituée : 100 1 1100
200 1 1140
◆◆ d’un dispositif d’introduction d’air frais en partie basse ;
300 1 1230
◆◆ d’un dispositif d’évacuation d’air chaud en partie haute. 400 1 1290
Arrêté du 23 juin 1978, Article 28, §1
1 1320
500
2 1840
La ventilation doit être suffisante pour que la température de la sous-station ne dépasse
pas la valeur maximale admissible. 1 1460
600
2 1900
La conception du système de ventilation et les matériaux utilisés pour sa réalisation 1 1560
doivent être conformes à la réglementation de sécurité contre l’incendie applicable à la 700
2 2080
catégorie de bâtiment concernée.
1 1640
800
Les moteurs des ventilateurs doivent être conçus pour résister à des températures éle- 2 2110
vées (moteurs tropicalisés). 1 1640
900
2 2150
1 1640
1000
2 2150
1. Contrôle de la température ambiante
1250 2 2390
Les dispositions nécessaires sont prises (calorifugeage et ventilation) pour que les 1500 2 2500
deux conditions suivantes soient remplies (arrêté du 23 juin 1978, articles 25 et 28) : 1750 2 2600
2000 2 2630
◆◆ la température ambiante moyenne ne doit pas être supérieure à 30 °C
2250 2 2800
tant que la température extérieure reste inférieure à 15 °C ;
2500 2 2960
◆◆ le flux de chaleur susceptible d’être émis par ces appareils et canali- 3000 2 3110
sations ne doit pas provoquer dans les logements, bureaux ou zones
3250 2 3220
accessibles au public contigus, une élévation de température intérieure
résultante supérieure à 2 °C. 3500 2 3230
3750 2 3280
4000 2 3340
2. Détermination des débits d’air 4250 2 3540
déperditions thermiques des équipements (W) 4500 2 3550
Débit d’air (m3/h) = 4750 2 3570
0,34 x (30 °C – 15 °C)
5000 2 3580
Tableau 4 : débits de ventilation
Le tableau ci-contre présente les débits d’air nécessaires pour que la température Informations :
de la sous station n’excède pas la valeur maximale de 30 °C. Une bâche de 180 l non calorifugée a une déperdition d’environ 680 W.
Les valeurs sont données à titre indicatif. Les déperditions sont calculées pour les Une bâche de 1000 l non calorifugée a une déperdition d’environ 2000 W.
éléments primaires uniquement en prenant en compte une bâche non calorifugée Le calorifugeage d'une bâche (épaisseur 40 mm) permet de réduire de 75% les déperditions de
et une bouteille de découplage. celle-ci.
L’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur est pris à 15°C. Afin de respecter les débits d’air préconisés précédemment, CPCU recommande fortement
l’installation d’une ventilation mécanique.

Nota : Vitesses d’extraction dans les gaines de ventilation


CPCU préconise des vitesses inférieures à 3 m/s pour des installations allant jusqu’à 1 MW et
4m/s pour des installations supérieures à 1 MW.
48 49
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du local sous station Chapitre 3

3. Introduction d’air (ventilation basse) VI. Electricité


L’air neuf est pris à l’extérieur du bâtiment.
Arrêté du 23 juin 1978, Article 28, §2
1. L’éclairage
S’il est prélevé à l’intérieur du bâtiment, toutes dispositions sont prises de façon à
interdire la circulation de l’air en sens inverse. Il convient de s’assurer que l’admis- L’éclairage de la sous-station doit être :
sion d’air extérieur est suffisante dans le local où l’air est prélevé.
◆◆ suffisant pour permettre la conduite des installations et une lecture de
Les accès ne doivent jamais être utilisés comme moyen de ventilation. tous les appareils de réglage, de contrôle, de sécurité et de comptage ;

La section libre des gaines de ventilation naturelle ne doit pas être inférieure à 16 ◆◆ conforme aux normes NF C 14-100 et C 15-100 ;
Arrêté du 23 juin 1978, Article30
dm2. Au-delà d’une puissance utile de 2 000 kW, cette section est majorée de 8 dm2
par tranche de 1 000 kW. ◆◆ agencé pour éviter les zones obscures.
Un grillage doit être installé pour empêcher l’introduction de corps étrangers.
Arrêté du 23 juin 1978, Article 28, §2
◆◆ l’éclairage de sécurité doit être suffisant pour une évacuation.
Code du travail, Article R4227-14

Un bloc d’éclairage de sécurité est recommandé à proximité des accès.


4. Evacuation d’air (ventilation haute)

L’air de ventilation est évacué vers l’extérieur. L’interruption du courant électrique alimentant l’éclairage doit pouvoir se faire
Arrêté du 23 juin 1978, Article 28, §2 depuis l’extérieur de la sous-station. Le dispositif de coupure doit être placé dans
un endroit facilement accessible en toutes circonstances et parfaitement signalé.
Dans le cas où le tirage naturel ne peut pas assurer une ventilation suffisante, il est
alors nécessaire de mettre en place un ventilateur d’extraction dont le débit sera
calculé pour respecter les conditions de température indiquées ci-dessus. 2. L’alimentation électrique
Le fonctionnement du ventilateur est de préférence asservi à un thermostat
d’ambiance. La ventilation est de type hélicoïdale à moteur tropicalisé. L’ensemble du matériel électrique situé à l’intérieur de la sous-station doit être
alimenté à partir du même disjoncteur général (conformément à la réglementation)
et raccordé à la terre par l’un des conducteurs du câble d’alimentation.
L’installation électrique BT doit être exécutée conformément à la réglementation,
5. Généralités aux normes en vigueur et aux règles de l’art.
La sous-station est considérée comme un local humide.
L’amenée et l’extraction d’air sont disposées dans la sous-station de manière à
assurer un balayage efficace de son volume. L’interruption du courant électrique alimentant les installations à l’intérieur de
la sous-station doit pouvoir se faire depuis l’extérieur de celle-ci. Le dispositif de
Les prises et évacuations d’air ne doivent pas provoquer de gêne pour le voisinage. coupure doit être placé dans un endroit facilement accessible en toutes circons-
La gaine d’extraction de l’air est indépendante de l’évacuation d’air entre les locaux tances et parfaitement signalé.
techniques.
Protection des personnes
La ventilation mécanique permet de réduire notablement la section des gaines. Le raccordement au réseau public et les prescriptions de la NF C 15-100 (complétée
avec la mise à jour de juin 2005) imposent la protection des personnes par dispositifs
Les gaines et le ventilateur éventuel sont adaptés à une atmosphère humide et différentiels résiduels (D.D.R.) moyenne sensibilité 300 mA, à l’origine de l’instal-
chaude. lation.

Les circuits de prises de courant doivent être protégés par un D.D.R. de 30 mA.

50 51
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du local sous station Chapitre 3

Liaison à la terre 2. Pompe du puisard


Le raccordement à la prise de terre des éléments conducteurs du bâtiment et des
masses des appareils électriques contribue à éviter l’apparition de toute tension Le ou les groupes de pompes ont pour fonction de renvoyer les eaux contenues
dangereuse entre les parties simultanément accessibles. dans le puisard au réseau d’évacuation du bâtiment. Il est conseillé de choisir un
groupe du type « immergé », pour éviter qu’un défaut de fonctionnement accidentel
Ces liaisons sont nécessaires pour protéger le personnel contre les chocs électriques ne conduise au noyage du moteur.
et doivent être réalisées dans les conditions spécifiques à chaque schéma de liaison
de terre.
CARACTÉRISTIQUES :
La qualité de la prise de terre (résistance aussi faible que possible, inférieure à 5
Ohm) est essentiellement fonction de deux facteurs : ◆◆ débit : supérieur ou égal à celui de la pompe des condensats ;

- mode de réalisation (boucle de fond de fouille, piquet) Si dans le puisard, sont renvoyées d’autres eaux que celles provenant directement
- nature du sol. du poste de livraison (installation de traitement d’eau, par exemple), les carac-
téristiques de débit et de construction de la pompe doivent bien entendu y être
Il doit toujours exister une «barrette» pour isoler la prise de terre du reste de l’ins- adaptées.
tallation et permettre ainsi la mesure de la résistance.
◆◆ hauteur manométrique égale à la somme de :
- la différence de hauteur entre le fond du puisard et le point haut
de la tuyauterie de refoulement à l’égout,
VII. L’évacuation des eaux - la perte de charge de la tuyauterie de refoulement au débit maximum ;

◆◆ fluide pompé : eau peu chargée, à une température susceptible d’at-


La sous-station comporte au moins un point d’évacuation. Toutes dispositions teindre 95 °C ponctuellement.
doivent être prises pour que la température des rejets au réseau d’égout public ne dépasse
pas 30 °C Un clapet anti-retour à boule est installé au refoulement de la pompe.
(Règlement Sanitaire du Département de Paris - article 29.2 et Règlement d’Assainissement de Paris - article 10).
Pour fiabiliser le relevage il est recommandé d’installer une deuxième pompe de
relevage (en redondance) ainsi qu’un dispositif d’alarme « niveau trop haut » dans
1. Puisard
le puisard (indépendant de celui de commande de la pompe).
Dans l’hypothèse où le sol de la sous-station n’est pas en charge sur le collecteur
Au-delà d’une certaine puissance, une deuxième pompe est nécessaire.
d’évacuation des eaux usées à l’égout, un puisard est nécessaire.
L’ajout d’une deuxième pompe est nécessaire si : P/ Qp ≥ 560
Il est construit en maçonnerie ou en béton, il doit être étanche et résister aux tem- P correspond à la puissance installée en W et Qp est le débit de la pompe aux
pératures élevées (jusqu’à 95 °C) et aux chocs thermiques. Il est recouvert d’un conditions d’utilisation en m3/h.
caillebotis et équipé d’une pompe de relevage. Sa capacité utile minimum (déduite
de sa capacité réelle par neutralisation des 10 cm inférieurs et supérieurs) est
indiquée dans le tableau ci-dessous : DISPOSITIF DE COMMANDE :

Le fonctionnement de la pompe est asservi à un dispositif de contrôle de niveau


Puissance utile du poste
≤ 200 300 500 800 1200 1800 2500
(par exemple flotteur, sonde capacitive, …).
de livraison (kW)

Capacité utile
du puisard (l)
150 250 350 400 500 700 1000 COUPURE EXTERIEURE :

Hauteur minimale du
60 L’interruption du courant électrique alimentant le groupe de pompes doit pouvoir
puisard (cm) se faire depuis l’extérieur de la sous-station. Le dispositif de coupure doit être
placé dans un endroit facilement accessible en toutes circonstances et parfaite-
Tableau 5 : détermination de la hauteur du puisard
ment signalé.

52 53
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du local sous station Chapitre 3

3. Siphon dans local VIII. Coffret de coupure extérieure réglementaire


La sous station est un local technique et doit par conséquent être équipée d’un
Le coffret de coupure extérieure doit permettre de
siphon de sol recueillant toutes les eaux du local. Le trop plein de la bâche de
couper indépendamment :
condensat y est raccordé.

Le siphon ainsi que la canalisation le reliant à la fosse de relevage du bâtiment
- la force TGBT IMMEUBLE
doivent pouvoir supporter des températures allant jusque 95°C.
- la lumière
- le puisard (s’il y en a un)
Les dispositions ci-dessous doivent donc être respectées :
- la ventilation (si ventilation mécanique)
◆◆ canalisation d’évacuation du siphon en fonte ;
« L’interruption du courant électrique doit pouvoir se
◆◆ pompe de relevage de la fosse supportant une température susceptible
faire également de l’extérieur ». L’endroit dans lequel
d’atteindre 95 °C.
est placé le coffret doit être accessible facilement et
signalé.
Article 29 de l’arrêté du 23 Juin 1978
4. Le point de puisage d’eau Coffret de coupure
extérieur réglementaire
CPCU demande d’installer le coffret dans le local
Pour faciliter les opérations de maintenance, il est recommandé d’installer un point SAS où à l’extérieur et à proximité de la porte d’en-
de puisage d’eau, de préférence à proximité du siphon de sol ou du puisard de la trée principale en sous station.
sous-station.
Figure 18 : schéma électrique Force Lumière Puisard Ventilation
Si le robinet de puisage est de type « raccord au nez », il est nécessaire de placer
à son extrémité une protection sanitaire de type HA.
IX. Les tuyauteries en partie privative
5. Mise à l’égout des condensats Les tuyauteries en partie privative sont celles situées entre le point de pénétration
du bâtiment et le point d’entrée dans le local sous station.
Pour la mise à l’égout des condensats du poste de livraison, il y a lieu de prévoir un
piquage sur le réseau d’évacuation du bâtiment. Pour ces tuyauteries les éléments suivants sont à respecter :

En cas d’indisponibilité du réseau retour CPCU, pour cause de travaux ou de main- ◆◆ Dans les parties de l’établissement accessibles au public, la pression effective des
tenance, les condensats sont renvoyés à l’égout par la ou les pompes. fluides de transport de chaleur ne doit pas excéder 4 bar.
(article CH 25, paragraphe 2, arrêté du 25 juin 1980, modifié par l’arrêté du 29 Juillet 2003)
La température des effluents rejetés à l’égout doit être inférieure ou égale à 30°C. En cas d’impossibilité de faire passer les tuyauteries de distribution de chaleur à une
(Règlement sanitaire du Département de Paris, Titre 2, article 29.2, paragraphe 2). pression effective supérieure à 4 bar en dehors des parties de l’établissement acces-
sibles au public, ces tuyauteries seront placées dans une gaine technique isolée et
coupe feu 2 heures avec la validation préalable d’un bureau de contrôle.
◆◆ - « Dans les parcs de stationnement : les conduits de vapeur sous une pression supérieure à 0,5
bar, d’eau surchauffée à plus de 110° C sont interdits dans le volume du parc, sauf s’ils sont
contenus dans les gaines réalisées en matériaux incombustibles, coupe-feu, de degré deux
heures, ouvertes sur l’extérieur aux extrémités et protégées du choc éventuel des véhicules. »
(arrêté du 31 janvier 1986, chapitre 5, article 88)

◆◆ - « Les calorifuges utilisés pour l’isolation des canalisations et récipients contenant


les fluides caloporteurs doivent être réalises en matériau classé M1 dans les locaux et
dégagements accessibles au public et M3 dans les autres parties de l’établissement. »
Arrêté du 29 Juillet 2003, paragraphe 3
classe M1: combustibles non inflammable
classe M3 : combustible moyennement inflammable
54 55
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

X. Etablissements recevant du public

1. Accès

Le cheminement d’accès à la sous station ou à ses dépendances ne doit pas em-


prunter des locaux accessibles au public.

Les sous stations abritant des installations de vapeur haute pression ne doivent pas
être en communication directe avec les locaux et les dégagements accessibles au
public à moins d’en être séparées par un sas à portes pleines : ce sas doit compor-
Chapitre 4
ter une ventilation haute débouchant directement sur l’extérieur d’une surface de 4
décimètres carrés au moins.
Etablissements Recevant du Public (ERP-TG) Article CH 11
Arrêté du 10/07/1987
LA CONCEPTION DU
2. Traversée

Dans les parties de l’établissement accessibles au public, la pression effective des


POSTE DE LIVRAISON
fluides de transport de chaleur (excepté les fluides frigorifiques) ne doit pas excéder
4 bar.
Article CH 25, paragraphe 3

XI. Présence d’autres réseaux dans le local

Hormis les équipements nécessaires au fonctionnement du poste de livraison, il


est admis la présence d’autres réseaux dans le local sous station à condition que ces
derniers soient recouverts d’un flocage coupe feu deux heures.
Les réseaux d’eaux usées et eau potable sous coffrage maçonnés et coupe feu 2h ne sont
tolérés que s’ils sont réalisés en fonte.

PRÉCAUTIONS POUR LES CANALISATIONS ÉLECTRIQUES

BARRIERES COUPE FEU


Lorsqu’une canalisation électrique traverse des éléments de construction tels que
planchers, murs, toitures, plafonds, parois…, les ouvertures demeurant après le passage
de la canalisation doivent être obturées suivant le degré de résistance au feu prescrit
pour l’élément dans lequel est réalisée la traversée.

VOISINAGE DE CANALISATIONS
Au voisinage de canalisations de chauffage ou d’air chaud, les canalisations électriques
ne doivent pas risquer d’être portées à une température excessive. Pour cela, elles sont
tenues à une distance suffisante ou séparées de ces canalisations par un écran calorifuge.

56 57
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du poste de livraison Chapitre 4

1. La vanne de détente et sécurité sur la vapeur


Chapitre 4 :
LA CONCEPTION DU POSTE DE LIVRAISON Généralement, une seule vanne de détente par échangeur suffit.
Toutefois, pour certaines applications, l’installation d’une seconde vanne peut être
justifiée pour une plage de débit de vapeur très étendue et/ou dans le cas de
plusieurs échangeurs.
Le poste de livraison est l’ensemble des équipements concourant au transfert de consigne
chaleur du réseau CPCU aux installations thermiques du bâtiment desservi.
R1

I. Le choix du principe des condensats P

vapeur départ secondaire


Le choix du principe des condensats doit être défini lors de la conception du local.
En effet, la présence ou non d’une bâche modifie l’espace nécessaire pour recevoir les Figure 21 : vanne de détente
équipements.

Un poste de livraison avec condensats en circuit fermé présente les avantages suivants,
essentiellement liés à l’absence de bâche des condensats : Plusieurs échangeurs
Dans les postes de livraison équipés de plusieurs échangeurs, il est recommandé
◆◆ compacité du poste ; d’affecter à chacun une vanne de détente et sécurité.
◆◆ limitation de la vaporisation dans la sous-station ; consigne

◆◆ limitation des déperditions thermiques du poste de livraison.


R
Toutefois ce système est prescrit par CPCU si et seulement si toutes les conditions
suivantes sont remplies : P

◆◆ besoin d’eau chaude sanitaire suffisant ; vapeur


◆◆ localisation du poste sur une artère principale du réseau CPCU ;
◆◆ localisation de la sous station au premier sous sol au plus bas ;
consigne
◆◆ branchement en pente ascendante, non présence de PPI.
R départ secondaire
Ce système devra faire l’objet d’une demande de validation auprès de CPCU afin de
vérifier les besoins thermiques en eau chaude sanitaire, la localisation sur le réseau et de
la sous station dans le bâtiment. P

II. Détermination des éléments primaires


Figure 22 : une vanne par échangeur

R1 R1

G consigne
P T T2
G consigne
P T T2
2. Détermination du nombre d’échangeurs
vapeur départ secondaire vapeur départ secondaire

L’échangeur du poste de livraison est un appareil robuste, statique (aucune pièce


T1 P T1 en mouvement), sans combustion et ayant des surfaces d’échange soumises à de
condensats condensats
faibles contraintes thermiques.
De ce fait, dans la plupart des installations, un seul échangeur suffit. Pour une
retour secondaire retour secondaire

puissance supérieure ou égale à 800 kW, il peut être envisagé d’installer plusieurs
échangeurs. Dans ce cas, la somme des puissances utiles (Pu) des échangeurs
R2 R2
Régulation Régulation

Sécurité G consigne Sécurité G consigne


correspond à la puissance maximale de l’installation.
Figure 19 : régulation sur les condensats circuit ouvert Figure 20 : régulation sur les condensats circuit fermé
58 59
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du poste de livraison Chapitre 4

Les caractéristiques dimensionnelles


Cette disposition permet une mise en service échelonnée (cascade) des échan-
geurs et, par conséquent, une adaptation optimum au besoin de l’installation Les dimensions de la bâche sont définies par :
secondaire. - Le volume actif (Va) qui détermine la hauteur active (Ha) comprise entre
les niveaux haut et bas de régulation de la pompe : Ha = Va / S
Le tableau ci-dessous préconise le nombre d’échangeurs nécessaires en fonction
du type de bâtiment à chauffer :
S : surface du plan d’eau dans la bâche
La valeur minimale de Ha dépend de la précision du différentiel du contrôleur de
Habitat public ou privé,
Hôtel, Centre hospitalier, Usage bureaux
Bâtiment d’état ou municipal hauteur d’eau utilisé pour la régulation de la pompe. Elle ne doit pas être inférieure
à 100 mm.
Un échangeur Puissance installée ≤ 800 kW Puissance installée ≤ 1000 kW

Deux échangeurs Puissance installée > 800 kW Puissance installée > 1000 kW
- Les impératifs fonctionnels qui se traduisent par les cotes portées sur le schéma
ci-dessous.
Tableau 6 : détermination du nombre d’échangeurs évent Ø5
purges automatique
condensats
et manuelle
3. Les vannes de régulation sur les condensats

20
Dans le cas d’un poste de livraison équipé de plusieurs échangeurs, chaque pompe des

80
condensats HAUT
échangeur est équipé d’une vanne de régulation sur les condensats.
Le montage d’une vanne de régulation commune à plusieurs échangeurs est pros-

Ha
VOLUME ACTIF
calorifuge
crit. BAS
Un échangeur peut être équipé de plusieurs vannes de régulation (faible et fort

80

80
100
30

100
débits).

300
4. Dimensionnement de la bâche

50

mini
70
Le volume actif

Le volume actif (Va) de la bâche est le volume de condensats compris entre les Figure 23 : dimensionnement de la bâche (mm)
niveaux haut et bas du fonctionnement de la pompe.
Ce volume (Va) est calculé en fonction du débit maximal (Qm) de la pompe des 5. Dimensionnement de la bouteille de découplage purge d'air

condensats. Il est égal à :


La bouteille est constituée d’un tube creux et fermé sur
Va = Qm/4n. lequel se raccordent les tuyauteries de départ et de retour de
plusieurs circuits.
Avec : Tous les tuyaux de départ doivent être raccordés en haut de la
Va : volume actif en litre bouteille et ceux de retour en bas.
En cas de présence d’un réseau primaire alimentant une
Qm : débit maximal en litre par heure production d’eau chaude sanitaire, il doit être raccordé sur lé
n : nombre de démarrages admissible par heure de la pompe. départ le plus haut afin d’observer une priorité hydraulique.
Des espaces en haut et en bas de la bouteille sont nécessaires
Pour minimiser le volume actif (Va), il faut que le débit maximal (Qm) de la pour la purge de l’air et l’évacuation des boues.
pompe soit le plus proche possible du débit nominal (Qn).
Entre les zones des tubes de départ et des tubes de retour,
L’installation d’un déverseur au refoulement de la pompe des condensats peut une distance de 3 fois le diamètre de la bouteille doit être
permettre de satisfaire continuellement cette condition, indépendamment de respectée.
la pression du réseau des condensats et même si les condensats sont disposés Le diamètre D de la bouteille est dimensionné pour obtenir
à l’égout. une vitesse de circulation de l’eau de 0.1 m/s au maximum.
Figure 24 : dimensionnement de la bouteille de découplage vidange

60 61
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du poste de livraison Chapitre 4

III. La récupération de chaleur IV. Conception de l’installation secondaire en fonction


de la nature des besoins
1. Le potentiel énergétique des condensats
1. Conception des éléments secondaires dans le cas du chauffage seul
En sortie de l’échangeur, les condensats peuvent être à une température rela-
tivement élevée. Généralement, la température des condensats est supérieure Un seul circuit de chauffage
de 5 °C à celle de l’eau du retour de l’installation secondaire (pincement
échangeur). La température du départ de l’installation secondaire est variable en fonction de la
La chaleur contenue dans les condensats représente donc un potentiel température extérieure suivant une loi de chauffe prédéfinie dans le régulateur de
énergétique important qui dépend de la puissance appelée sur le poste et du l’échangeur.
profil d’utilisation. L’installation d’une vanne 3 voies n’est pas nécessaire (même sur un circuit
Cette chaleur disponible est valorisable par un système simple de récupération radiateur).
d’énergie au moyen d’un échangeur (sans contact entre les condensats et le fluide
réchauffé). Le schéma de principe ci-dessous présente un seul circuit de chauffage hors
expansion, traitement d’eau, circuit d’eau froide et régulation émetteur.
La récupération de chaleur est d’autant plus recommandée si :
◆◆ la température des condensats est élevée ;
◆◆ la puissance de l’installation est importante.

2. L’utilisation de la chaleur récupérée

Lorsqu’il existe une utilisation à une température inférieure à la température


des condensats, une récupération de chaleur est réalisable. C’est souvent le
cas pour :
◆◆ la préparation d’eau chaude sanitaire (E.C.S.) ;
◆◆ un chauffage par plancher rayonnant à basse température ;
◆◆ un réseau de chauffage, régulé en fonction de la température extérieure,
dont la température du retour de l’installation est la plupart du temps
inférieure à 50 °C ;
◆◆ un réseau à basse température (40 à 50 °C) : centrales de traitement
d’air, pompes à chaleur sur boucle d’eau, …

THERMOSTAT DE SECURITÉ DÉPART SECONDAIRE

Figure 25* : un circuit de chauffage

62 63
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du poste de livraison Chapitre 4

Plusieurs circuits de chauffage 2. Eau chaude sanitaire seule (primaire seul)


L’installation secondaire est constituée de plusieurs circuits de chauffage, par Les schémas ci-dessous présentent deux modes de production d’eau chaude sanitaire.
exemple un circuit régulé (radiateurs) et un autre constant (une centrale de
traitement d’air : CTA). Un échangeur vapeur/ECS
La température du départ de l’installation secondaire est variable en fonction La pression de vapeur distribuée est variable. Une vanne automatique contrôle
de la température extérieure suivant une loi de chauffe prédéfinie dans le l’admission de la vapeur.
régulateur de l’échangeur.
La valeur basse de la courbe de chauffe est la valeur de départ du circuit
constant. Le point de consigne, calculé par le régulateur, est nécessairement
supérieur à celui du circuit.

Le circuit régulé possède sa propre régulation de température de départ en


fonction de la température extérieure, avec action progressive sur sa vanne 3
voies.
Sur le circuit CTA, la variation de débit se fait par la vanne 2 voies.
La soupape à pression différentielle agit en décharge si toutes les vannes deux
voies se ferment (peut être remplacée par une vanne 3 voies en décharge, voir un
by pass).

La pompe de recyclage ➁ maintient en permanence un débit minimum dans


l’échangeur (30 % du débit nominal, 3mCE).

À L'ÉGOUT
THERMOSTAT DE SÉCURITÉ
SONDE DE TEMPERATURE

Figure 27* : eau chaude sanitaire, un échangeur vapeur/ECS

Avantages : Inconvénients :
- bonne capacité tampon ; - pas de circuit intermédiaire entre vapeur et
- faibles coûts d’installation et d’entretien ; eau chaude sanitaire ;
- condensats froids d’où meilleur rendement ; - non adapté pour des puissances élevées.
- compacité du système.

Figure 26* : plusieurs circuits de chauffage

64 65
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du poste de livraison Chapitre 4

Un échangeur vapeur/eau et un échangeur ECS en série 3. Chauffage et eau chaude sanitaire découplés sur la vapeur
La production d’ECS est réalisée en série par deux échangeurs.
3.1 Un circuit de chauffage et un circuit d’ECS
Il est possible de combiner un seul circuit de chauffage avec un échangeur vapeur/
ECS ou bien un seul circuit de chauffage avec un échangeur vapeur/eau et un
échangeur ECS en série.

Figure 28* : eau chaude sanitaire, un échangeur vapeur/eau et un échangeur ECS en série

Avantages : Inconvénients :
- régulation fine ; - consommation électrique ;
- circuit intermédiaire entre vapeur et - coûts installation et maintenance.
production d’eau chaude sanitaire ;
- adapté à toutes les gammes de puissance.

Figure 29* : un circuit de chauffage et un circuit d’ECS (échangeur vapeur/ECS)

La régulation sur le chauffage se fait par rapport à la température extérieure.


La production d’eau chaude sanitaire se fait par un échangeur vapeur/ECS.
L’intérêt d’un tel montage est l’utilisation maximale de l’enthalpie de la vapeur.

66 67
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du poste de livraison Chapitre 4

3.2 Plusieurs circuits de chauffage et un circuit d’ECS


Dans ce cas la combinaison se fait avec plusieurs circuits de chauffage.

THERMOSTAT DE SECURITÉ DÉPART SECONDAIRE

THERMOSTAT DE SÉCURITÉ CONDENSATS

Figure 30* : un circuit de chauffage et un circuit d’ECS (échangeur vapeur/eau et échangeur ECS en série)

Figure 31* : plusieurs circuits de chauffage et un circuit d’ECS (échangeur vapeur/ECS)

68 69
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du poste de livraison Chapitre 4

4. Chauffage et ECS découplés sur primaire en eau chaude

Le schéma ci-dessous présente une production de chauffage et une production


d’eau chaude sanitaire découplée sur l’eau chaude.

Figure 33* : chauffage et ECS découplés sur l’eau chaude

V. Recommandations pour l’installation secondaire

1. Les dispositions réglementaires relatives à la régulation


Figure 32* : plusieurs circuits de chauffage et un circuit d’ECS (échangeur vapeur/eau et échangeur ECS en série)
La législation prévoit certaines dispositions concernant la régulation pour les im-
meubles collectifs équipés de système de chauffage collectif (décret du 12 avril 1988) :

« Toute installation de chauffage d’une puissance supérieure à 30 kW doit comporter un


dispositif de régulation.

Toute installation de chauffage d’une puissance supérieure à 250 kW et desservant des


locaux d’habitation doit comporter un dispositif de régulation qui soit fonction au moins
de la température extérieure.

Toute installation de chauffage d’une puissance supérieure à 1 500 kW doit comporter


un dispositif de régulation soit par bâtiment, soit par ensemble de bâtiments ayant la
même destination, les mêmes conditions d’occupation et les mêmes caractéristiques
de construction.».

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du poste de livraison Chapitre 4

2. La régulation de température du départ de l’installation Dans ce cas, une sonde judicieusement placée sur la façade la plus exposée au
nord ou à l’abri du rayonnement solaire direct, transmet la valeur de la température
Dans toute installation, l’échangeur du poste de livraison règle directement la extérieure au régulateur. Celui-ci calcule automatiquement et en permanence la
température du départ de l’installation secondaire. consigne de température du départ de l’installation secondaire, selon une courbe
de chauffe prédéfinie.
La sonde de température située sur le départ, pilote la vanne de régulation
condensats de l’échangeur. Pendant les éventuelles périodes de ralenti (horloge de programmation), la courbe
En fonction du principe hydraulique retenu, deux modes de régulation sont de chauffe peut être décalée pour diminuer la température ambiante dans les
envisageables : locaux.

◆◆ départ à température constante ;


◆◆ départ à température variable en fonction de la température extérieure.
90
ralenti
80
Départ à température constante normal
70
La température du départ est constante quelque soit la puissance appelée sur

T° C Départ secondaire
60
l’installation.
consigne 50
vers vanne de 40
R
régulation condensats
30
T 20
10
vapeur départ secondaire
0
-10 -5 0 +5 +10 +15 +20 +25
Température extérieure (°C)
Figure 34 : régulation à température constante
Figure 36 : exemple de courbe de chauffe
Départ à température variable

Ce principe de régulation s’applique seulement si le poste de livraison est dédié


à des circuits de chauffage dont la température de départ varie en fonction de
la température extérieure. Dans l’exemple ci-dessus, si la température extérieure est de + 5 °C, la tempéra-
consigne ture de consigne du départ de l’installation secondaire est de :
vers vanne de
régulation condensats
R T extérieure  53 °C, en période normale ;

 43 °C, en période de ralenti.


T

vapeur départ secondaire La sonde extérieure est à forte inertie afin d’éviter des variations trop brusques,
préjudiciables au fonctionnement et susceptibles de provoquer des appels de
puissance excessifs.

Figure 35 : régulation en fonction de la température extérieure

72 73
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du poste de livraison Chapitre 4

VI. Dimensionnement des éléments de tuyauterie Pour tous ces branchements dont le diamètre nominal est supérieur à 50 mm,
avec ou sans service d’été, CPCU installe un dispositif de vidange de mise en
service en diamètre nominal 20 mm placé en amont du robinet-vanne de section-
1. La tuyauterie nement du branchement et raccordé à la bâche ou au puisard.
Dans tous les cas, CPCU réalise le branchement jusqu’à la vanne. Les limites de prestation
Cette règle doit aussi être appliquée, quel que soit le diamètre, dans les cas
peuvent inclure le poste de livraison dans le cas d’un contrat de vente de chaleur.
où le branchement en point bas est placé en bout de ligne d’une canalisation
Le profil de la vanne de branchement descendante sous la voie publique et non pourvue de chambre de purge.
Branchements avec pente ascendante : Branchements avec pente descendante continue sans service d’été :
Généralement, le branchement possède une pente ascendante depuis le réseau Le débit de purge maximal est de 50 kg/h.
vers la sous station. Les purges sont alors traitées sur le réseau CPCU. Pour rappel, un branchement en profil descendant fonctionnant sans service d’été
doit obligatoirement être doté d’une bâche.
LIMITE FOURNITURE CPCU
dans le cadre de la réalisation
du branchement

LIMITE FOURNITURE CPCU


dans le cadre de la réalisation
du branchement

Figure 37 : branchements avec pente ascendante

Branchements avec pente descendante continue et avec service d’été :


Le débit de purge maximal est de 50 kg/h.

LIMITE FOURNITURE CPCU


dans le cadre de la réalisation
du branchement

Figure 39 : branchements avec pente descendante continue sans service d’été

Figure 38 : branchements avec pente descendante


continue et avec service d’été

74 75
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du poste de livraison Chapitre 4

Point bas intermédiaire : Les dilatations


Le branchement présente un point bas intermédiaire.
Ce dispositif s’applique pour tous branchements avec et sans service d’été Les tuyauteries sont positionnées de telle sorte qu’après calorifugeage il
et quelque soit le DN Vapeur. Il est nécessaire dans cette configuration de subsiste un espace d’au moins 5 cm par rapport au bâti et aux équipements,
branchement d’éviter la rétention des condensats et de pouvoir les évacuer en tenant compte du déplacement des tuyauteries dû à leur dilatation.
immédiatement.
Le traitement des purges depuis la bouteille située en amont de la vanne de Les dilatations, 3 mm/m pour la vapeur et 1,2 mm/m pour les condensats,
branchement se fera par un purgeur bimétallique. sont compensées par des changements de direction (compensation naturelle).
Les purges sont refroidies dans une bouteille de mélange et sont dirigées vers Si cette disposition n’est pas adaptée, des compensateurs peuvent être utilisés,
la bâche du client ou réinjectées dans le retour d’eau. en respectant strictement les spécifications de montage des fournisseurs.

Poste de purge intérieur (PPI) : Il y a lieu de tenir compte des déplacements des tuyauteries et robinets du
Un poste de purge intérieur est installé. Ce mode de fonctionnement reprend branchement en fonction de la disposition des points fixes sur le réseau CPCU
le principe du point bas intermédiaire et du profil descendant avec des débits (se reporter au plan du branchement CPCU).
de purges supérieurs à 50 kg/h. Dans le cas de tuyauteries de longueur importante (au-delà de 20 m) il est
Le purgeur est définit par la CPCU en fonction du débit des purges. recommandé de les monter avec une mise en tension à froid de 50 % dans
le sens opposé au déplacement dû à la dilatation, pour limiter leur fatigue en
service normal.
Le tracé
Les assemblages à brides doivent être implantés dans les zones à faible moment
Les critères de définition du tracé des canalisations dans le bâtiment sont fléchissant pour être sollicités au minimum par les efforts et les déplacements
les suivants : que subit la tuyauterie.
◆◆ minimiser les longueurs de tuyauteries ;
◆◆ compenser la dilatation des tuyauteries par des changements de Dans tous les cas, une note de calcul de flexibilité doit être produite par un bureau
direction : coudes, esses et lyres ; d’étude.
◆◆ prendre en compte les règles d’implantation de la robinetterie ;
◆◆ éviter autant que possible les points bas, qui doivent toujours être La qualité des tubes et accessoires
équipés de dispositifs de purge automatique (purgeur, reprise de
pente) ; Pour les canalisations de vapeur HP et de condensats, il est fait usage de tube
◆◆ éviter l’exposition aux chocs des tuyauteries ; acier étiré sans soudure. Les tubes et accessoires mis en œuvre répondent aux
◆◆ réserver les dégagements nécessaires à la conduite et à la normes et nuances d’acier suivantes :
maintenance des installations.
Matériel Tubes Courbes Réductions Tes Fonds

NF EN 10216-2 NF EN 10253-2 NF EN 10253-2 NF EN 10253-2 NF EN 10253-2


Les pentes NF A 49211 NF A 49281 NF A 49281 NF A 49281 NF A 49281
Norme
ASME/ASTM ASME/ASTM ASME/ASTM ASME/ASTM ASME/ASTM
Toutes les tuyauteries sont installées avec une pente. SA/A 106 (1) SA/A 234 (1) SA/A 234 (1) SA/A 234 (1) SA/A 234 (1)
Les tuyauteries de vapeur dont la pente gravitaire est contraire au sens de
circulation de la vapeur (profil ascendant vers le poste de livraison) sont P265 GH P265 GH P265 GH P265 GH P265 GH
installées avec une pente minimum de 3 mm/m. Nuance TUE 250 B TUE 250 B TUE 250 B TUE 250 B TUE 250 B
Gr, B WPB WPB WPB WPB
Les autres tuyauteries, de vapeur et de condensats, sont installées avec une Tableau 7 : tubes et accessoires
pente de 1 mm/m.
(1) pour les nuances suivant normes ASME/ASTM, l’analyse de coulée du certificat
Aucun organe de coupure (robinet) ne doit être installé en point bas ou en matière doit être en conformité avec les exigences des normes EN.
pente descendante sans prendre en compte le traitement des condensats en
amont.
Aucun organe de coupure (robinet) ne doit être installé sur une canalisation
vapeur.

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La conception du poste de livraison Chapitre 4

Les caractéristiques dimensionnelles des tubes sont les suivantes : 2. Dimensionnement de la bouteille de purge
Diamètre Diamètre
Epaisseur Poids
DN (mm) intérieur extérieur
(mm) (kg/m) Le DN du tube qui constitue la bouteille de purge du poste de livraison dépend de
(mm) (mm)
celui de l’amenée de vapeur :
15 16,1 21,3 2,6 1,2
20 21,1 26,9 2,9 1,7 ◆◆ Si le DN de la tuyauterie d’amenée de vapeur (DN1) est inférieur ou égal
25 27,3 33,7 3,2 2,4 au DN 80, le DN de la bouteille (DN2) est supérieur de deux rangs à DN1.
32 35,2 42,4 3,6 3,4
40 41,1 48,3 3,6 4,0
◆◆ Si le DN de la tuyauterie d’amenée de vapeur (DN1) est supérieur ou égal
au DN 100, le DN de la bouteille (DN2) est voisin de 1,6 fois DN1.
50 52,3 60,3 4 5,6
65 63 73 5 8,4
80 80,9 88,9 4 8,4
100 106,3 114,4 4 10,9
125 128,7 141,3 6,3 21,0
150 159 168,3 4,5 18,2
Tableau 8 : caractéristiques dimensionnelles des tubes
Les diamètres
Le diamètre nominal n’est jamais
Le diamètre des tuyauteries est inférieur à :
adapté aux débits maximaux sus- DN 40 pour les tuyauteries principales
ceptibles d’être atteints. de vapeur.
DN 20 pour les tuyauteries principales
de condensats.
Il est calculé pour respecter les DN 20 pour les purges automatiques et
critères de vitesse et de pertes manuelles.
de charge présentés ci après. DN 15 pour les manomètres.
Tableau 9 : DN tuyauterie
Vitesse

La vitesse maximale admissible de la vapeur est fonction du diamètre nomi- Figure 40 : bouteille de purge
nal de la tuyauterie :
DN Diamètre nominal d’arrivée vapeur (mm) Diamètre nominal de la bouteille (mm)
40 50 65 80 100 125 150
(mm)
40 65
Vitesse
22 28 34 42 49 57 65
(m/s) 50 80
Tableau 10 : vitesse et DN tuyauterie 65 100
La vitesse maximale admissible des condensats est de 2 m/s.
80 125

Pertes de charge de la vapeur 100 150

La perte de charge maximale entre le vanne du branchement et la sous-station 150 250


est de 3 mbar/m. 200 300
La perte de charge maximale à l’intérieur de la sous-station est de 10 mbar/m.
250 400
Nota : les pertes de charge singulières sont traduites en longueur de tuyauterie
équivalente. Tableau 11 : dimensionnement de la bouteille de purge

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

La hauteur de la bouteille est fonction de sa disposition dans la sous-station.


Toutefois, certaines cotes sont à respecter :

◆◆ la cote de 150 mm, en partie basse, correspond à une zone morte de


décantation éventuelle ;

◆◆ la cote de 100 mm (minimum) entre les purges manuelle et


automatique a pour but de permettre le démontage de la robinetterie,la
cote de 400 mm (minimum) entre l’arrivée de vapeur et la purge
automatique crée un volume tampon de condensats ;
Chapitre 5
◆◆ la cote de 300 mm (minimum) entre la bouteille et le premier appareil
de robinetterie. RÉALISATION ET CONSTRUCTION
En aucun cas l’amenée de vapeur et la ligne de détente ne sont dans un même
plan horizontal. DU POSTE DE LIVRAISON
D’autres configurations de bouteilles d’arrivée vapeur sont possibles
(voir chapitre 5).

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Le poste de livraison vapeur Edition 2012
2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Les purges
Chapitre 5 : ◆◆ pression maximale de service  20 bar effectifs ;
◆◆ température maximale de service  235 °C ;
RÉALISATION ET CONSTRUCTION DU POSTE DE LIVRAISON ◆◆ PN 40.

3. Les épreuves de contrôle

I. Les conditions maximales Vapeur


Pour toutes les tuyauteries situées après la bride aval de la vanne de branchement :
épreuve à l’eau froide à une pression égale à deux fois la pression maximale de
Les caractéristiques mécaniques des matériels mis en œuvre, sur les circuits de service, soit généralement 40 bar, mesurés avec un manomètre étalonné.
vapeur et de condensats, doivent être définies en fonction des critères de pression et de
température ci-après. Les normes NF EN 1092-1 : 2007 définissent le PN en fonction des Les soudures qui n’auraient pas été éprouvées hydrauliquement doivent subir un
pressions et température maximales de service. essai non destructif selon le CODETI, avec un coefficient de joint égal à 0,85 :
- soudures bout à bout  radiographie à 100 % ;
I. Les conditions maximales - piquages  ressuage.
◆◆ - vapeur saturée ou légèrement surchauffée ;
Ces épreuves et essais sont réalisés sous le contrôle d’un organisme reconnu ou
◆◆ - pression maximale de service  20 bar effectifs ;
agrée. Le poinçonnage des soudures par cet organisme n’est pas requis.
◆◆ - température maximale de service  235 °C ;
◆◆ - PN 40.

Selon la réglementation, la vapeur CPCU est dite « vapeur haute pression ». Pour les exigences réglementaires (DESP 97/23/CE) d’organisme notifié, voir les
remarques en fin de chapitre.
Peff > 0,5 bar  vapeur haute pression (HP)
Peff ≤ 0,5 bar et saturée  vapeur basse pression (BP)
1. Pression d’essai (imposition DESP)
La pression d’essai hydrostatique PT doit supérieure ou égale à la plus élevée des
2. Les condensats valeurs suivantes :
Condensats en circuit fermé PT = maxi ((1,43. PS et 1,25 . PS (fE / ft))
En amont de la vanne de condensat (incluse)
◆◆ pression maximale de service  20 bar effectifs ; fE : contrainte nominale de calcul à la température de l’essai)
◆◆ température maximale de service  120 °C ; ft : contrainte nominale de calcul à la température maximale admissible TS
◆◆ PN 25.
2.Température d’essai
En aval de la vanne
CPCU recommande une pression d’essai de 40 bar sur le réseau à 20 bar et une
◆◆ pression maximale de service  6 bar effectifs ;
de 11 bar sur celui à 5,5 bar. La température d’essai doit être supérieure ou égale
◆◆ température maximale de service  120 °C ;
◆◆ PN 16. à la température minimale admissible TS

Condensats en circuit ouvert 3. Matériel d’essai (pompe, robinetterie, flexibles, tuyauteries)


En amont de la vanne de condensat Les équipements constituant le matériel d’essai doit pouvoir supporter sans dété-
◆◆ pression maximale de service  20 bar effectifs ; rioration une pression au moins égale à 1,1 la pression d’essai.
◆◆ température maximale de service  120 °C ; Les manomètres sont choisis de telle sorte que la pression d’essai soit comprise
◆◆ PN 16. entre 1/3 et 2/3 de la valeur maximale mesurable par le manomètre.
Le manomètre doit être placé en partie haute de la tuyauterie.
En aval de la vanne Le certificat du manomètre doit indiquer clairement qu’il a été étalonné en confor-
◆◆ pression maximale de service  6 bar effectifs ; mité avec la classe 0.1 de la norme NF EN 837-1 par un laboratoire certifié COFRAC.
◆◆ température maximale de service  120 °C ;
◆◆ PN 16.

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

4. Réalisation de l’essai 4. Dossier technique de tuyauterie


Le liquide est l’eau.
L’installateur doit prendre les mesures nécessaires pour que pendant le Pour les tuyauteries de vapeur et de condensats, un dossier technique est constitué,
remplissage, il ne puisse se former une poche de gaz (évacuation de l’air). comprenant :
L’installateur détermine, sous sa responsabilité, la vitesse de montée et de
baisse de pression.
◆◆ un plan isométrique des tuyauteries ;
La pression d’essai PT doit être maintenue pendant une durée maximale de
30 minutes puis réduite de 20% au maximum avant de réaliser l’examen de la ◆◆ une nomenclature des matériels (tubes, courbes, réductions, tés, fonds, brides),
tuyauterie, la pression est maintenue, le temps nécessaire à cet examen. certificat type 3.1 B suivant NF EN 10204 :1991 ou 3.1. suivant EN 10204 : 2004 ;
Le martelage des soudures n’est pas autorisé. ◆◆ les certificats matière des éléments de tuyauterie et du métal d’apport,
L’examen de la tuyauterie ne doit révéler aucune fuite. certificat type 2.2 ou 3.1 B suivant NF EN 10204:1991 ou 2.2. ou 3.1. suivant EN 10204 :
Toutefois, une légère fuite, provenant d’un défaut d’étanchéité d’un assemblage 2004 ;
provisoire non métallique, peut être accepté sous d’accord entre les parties ◆◆ une attestation de l’installateur relative à la conformité du matériel utilisé
concernées. avec les certificats matière présentés ;
Après retour à la pression atmosphérique, la tuyauterie ne doit présenter
aucune déformation permanente. ◆◆ les qualifications des soudeurs ;
◆◆ une attestation de l’installateur certifiant que les soudures ont bien été
réalisées par les soudeurs dont les qualifications sont présentées ;
Nota : Si les tuyauteries sont raccordées pendant l’épreuve à des robinets ◆◆ la qualification du mode opératoire de l’installateur, le cas échéant ;
fermés, un joint plein doit être intercalé entre les brides de la tuyauterie et
◆◆ les procès verbaux des épreuves hydrauliques ;
celles de ces robinets, notamment ceux du branchement CPCU.
◆◆ le cas échéant, le rapport des contrôles non destructifs des soudures de
raccordement de vapeur non éprouvées hydrauliquement ;
Condensats ◆◆ le rapport de l’organisme de contrôle reconnu ou agréé ;
Pour les tuyauteries extérieures à la sous-station, jusqu’à la bride amont du
◆◆ le dossier CE (voir en fin de chapitre) si la tuyauterie est neuve de DN > 50 (à
robinet du branchement : épreuve à l’eau froide à une pression de 15 bar.
minima déclaration de conformité du fabricant et notice d’instruction) ou
l’attestation suite à intervention non notable pour les tuyauteries de DN ≥
Il est recommandé d’éprouver les tuyauteries de condensats à l’intérieur de la
200 (application du titre IV de l’arrêté ministériel du 15 mars 2000) pour les
sous-station :
réparations.
- condensats en circuit fermé  30 bar

- condensats en circuit ouvert :


• entre l’échangeur et le robinet amont de la bâche  30 bar ;
• en aval de la pompe des condensats  15 bar
(ou plus, en fonction de la pression maximale de service).

Les épreuves et essais réalisés sous le contrôle d’un organisme reconnu ou


agréé ne sont pas nécessaires.

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

II. Le mode de fabrication du poste de livraison Joints


Il est fait usage de joints du type métalloplastique.
Avant montage, les joints sont enduits d’une graisse adaptée à la température et
Le poste de livraison peut être préfabriqué en atelier et raccordé sur site ou alors préservés de salissures susceptibles de les marquer lors du serrage.
être monté entièrement sur site. Norme NF EN 1514-4

1. Les postes préfabriqués Boulons


Les boulons sont en acier matricé, avec tête et écrou hexagonaux. L’utilisation de
Certains constructeurs proposent une préfabrication en atelier du poste de boulons bichromatés est recommandée pour les assemblages en atmosphère sou-
livraison, en un ou plusieurs modules, à assembler et à raccorder sur site. vent humide.
Avant montage, les boulons sont enduits d’un produit anti-grippant.
Un module est un ensemble d’équipements pré-assemblés, défini pour un Norme NF EN 1515-1 et NF EN 1515-2
transport et une manutention aisés.
Les assemblages vissés
Dans la sous-station, les modules sont facilement disposés sur un châssis L’usage des assemblages vissés est admis sur :
métallique adapté, puis raccordés entre eux. ◆◆ les condensats ;
◆◆ les purges automatiques et manuelles, uniquement aux raccordements sur
Le poste de livraison ainsi constitué est alors raccordé à l’installation.
la bâche dans le cas d’un poste avec condensats en circuit ouvert ;
Ce mode de fabrication autorise une mise en œuvre rapide, dans un faible ◆◆ les prises de mesure pour les organes de régulation, de contrôle et de comptage.
encombrement, tout en favorisant la qualité d’exécution. Norme NF E 29-579
Norme NF E 29-572 (si les conditions maximales de service autorisent le PN 16)

2. Le montage sur site Le soudage


Les soudures exécutées sur les tuyauteries de vapeur et de condensats doivent être
Ce mode de fabrication implique des délais d’études et de réalisation plus effectuées par des entreprises possédant les certificats adéquats de qualification
longs que pour un poste préfabriqué mais il permet : de mode opératoire de soudage et par des soudeurs qualifiés, selon les normes :
NF EN 288-1 à 3 : descriptif et qualification d’un mode opératoire de soudage pour les matériaux métalliques
◆◆ de choisir les équipements de manière spécifique ; ou NF EN 15614-1 : descriptif et qualification d’un mode opératoire de soudage pour les matériaux métalliques
NF EN 287-1 : épreuve de qualification des soudeurs pour le soudage par fusion sur l’acier.
◆◆ une bonne souplesse d’adaptation à l’installation secondaire ;
Le domaine de validité de ces qualifications doit couvrir tous les types de soudure
◆◆ une intégration facile dans la sous-station. à réaliser.
Qualifications requises pour le mode opératoire de soudage et pour le soudeur, en
fonction du diamètre intérieur des tuyauteries de vapeur :
III. La tuyauterie
Qualification DN ≤ 50 mm DN ≥ 50 mm
1. Les assemblages à brides Mode opératoire de soudage / NF EN 288-1 à 3

Brides Soudeur NF EN 287-1 NF EN 287-1


Sur la vapeur, les brides sont à collerette à souder. Elles sont à emboîtement Tableau 12 : le soudage
simple mâle ou femelle (SEM ou SEF). Sur les condensats, les brides sont à
collerette ou plates à souder et leurs faces d’appui sont plates, à portée de Les DN sont fixés selon la DESP 97/23/CE.
joint.
Vapeur et condensats : Normes NF EN 1092-1 nuance P245GH-PN40

Pour se raccorder sur les robinets du branchement CPCU, il faut utiliser :

◆◆ sur la vapeur  une bride à simple emboîtement mâle PN 40


◆◆ sur les condensats  une bride plate PN 16

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Les piquages et les Tés Support à patin


Les dérivations des tuyauteries peuvent être réalisées soit par piquage, soit en
utilisant des tés normalisés.

Les assemblages par piquage doivent respecter les conditions de soudage régle- matériau résilient

mentaires : l’installateur détermine la nécessité et les dimensions d’une selle


de renfort sur le piquage. Toutefois, les piquages soudés sont interdits lorsque platine spitée

le diamètre extérieur du tube rapporté est supérieur à 0,6 fois le diamètre du fer support
tube sur lequel s’effectue le piquage.

Les piquages d’un DN inférieur à 50 doivent être renforcés par un gousset.


Norme NF A 49-281, nuance AE 250 B ou équivalent (voir tableau qualité des tubes et
patin
accessoires).

Les changements de direction Figure 41 : support à patin


Pour les petits diamètres, jusqu’au DN 40, les tuyauteries peuvent être cintrées
platine spitée
à froid, en respectant les rayons de courbure minima suivants :

DN 15 20 25 32 40
Rayon (mm) 55,5 71 94 150 163
Tableau 13 : rayons courbure
A compter du DN 50, il est fait usage de courbes à souder (modèle 3 D, 45° ou 90°).
fer support
Norme NF A 49-281, nuance AE 250 B ou équivalent (voir tableau qualité des tubes et accessoires).

2. Les supports, guidages et points fixes patin

Dispositions générales
Toute fixation rigide, autre que point fixe, d’une tuyauterie soumise à dilatation
matériau résilient
est proscrite.
Figure 42 : console murale
Les tuyauteries aériennes situées dans un plan horizontal reposent par l’inter-
médiaire de patins sur des supports rigides ou sont accrochées à des pendards Pour les tuyauteries de vapeur et de condensats, les patins sont en fer Té à ailes
articulés en deux points. La longueur et l’orientation des éléments de tuyauterie égales.
doivent tenir compte des déplacements, dus aux dilatations, pour éviter leur
soulèvement et une déformation intempestive.

H
Les tuyauteries soumises aux dilatations de branches non horizontales sont
supportées par des dispositifs élastiques généralement articulés.
Le mode de fixation sur les parois est choisi en fonction des efforts à transmettre
et de la nature du matériau de ces parois. I
L
Les supports des tuyauteries doivent être conçus et disposés de façon à limiter
les transmissions sonores et thermiques. Le tableau ci-dessous présente les dimensions à respecter :

Si l’implantation des supports présente un risque de blessure pour les DN 32 40 50 65 80 100 125 150
personnes, ils sont clairement repérés et protégés d’un matériau souple. I ou H (mm) 70 80
Pour le cas particulier de tuyauteries en caniveau, consulter CPCU. L (mm) 100
Tableau 14 : dimensions Tés
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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Pendard DN DN JEU * * jeu à froid entre fer de guidage


Les pendards sont Tuyauterie Fourreau (mm) et fourreau.

articulés en deux 50 150 8


points pour permettre matériau résilient 65 200 8
le déplacement longi-
tudinal de la tuyauterie. platine spitée 80 200 8
100 250 10
articulations 125 250 10
150 300 10
Tableau 16 : guidage-fourreau

Point fixe

DN
FER U FER I
Figure 43 : support à patin Tuyauterie
40
Les intervalles entre supports en fonction du DN des tuyauteries sont les suivants :
50 70 x 40 x 6
DN 32 40 50 65 80 100 125 150
65
Vapeur (m) 2,0 2,4 2,8 3,3 3,5 4 4,4 4,8
80
Condensats (m) 2,8 3 3,3 3,6 3,9 4,3 4,6 5,0 120 x 58 x 5,1
100
Tableau 15 : intervalles entre supports
125 200 x 90 x 7,5
Guidage 150 220 x 98 x 8,1
Les guidages des tuyauteries ne sont pas à considérer comme des supports. Tableau 17 : dimensions des points fixes selon DN

matériau résilient

DN fourreau 400 soudure


fer I ou U
soudure
DN tuyauterie

matériau
résilient
fer platine spitée
fer de guidage
300

400

soudure

fer de guidage
soudure
Figure 44 : guidage
Figure 45 : point fixe

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Intervalles entre guidages et points fixes La traversée des parois

Compensation naturelle Toute canalisation traversant une paroi doit être insérée dans un fourreau métal-
lique, de dimensions suffisantes pour admettre les déplacements possibles de la
point fixe tuyauterie.

L’intervalle existant entre la tuyauterie et le fourreau doit être calfeutré à l’aide


point fixe d’un matériau compatible avec la température de la tuyauterie. Par ailleurs, le
partie active L1 L2 L3 L3 L3
L3 L3 L2 L1 degré coupe-feu des parois traversées doit être reconstitué.
Figure 46 : compensation naturelle
En aucun cas, cette traversée ne doit être considérée comme un point fixe, un
Intervalles (m) guidage ou un support.
DN
L1 L2 L3 Les traversées de parois étanches font l’objet de dispositions adaptées.
40 1,00 4,00 15
50 1,00 4,25 18
fourreau métallique
65 1,00 5,00 22
calorifuge
80 1,20 5,60 25
100 1,50 6,00 30
125 1,87 7,50 30
150 2,25 8,00 36 calfeutrement

Tableau 18 : Intervalles entre guidage et compensation naturelle


Figure 48 : traversée de paroi
Compensation par compensateur axial

point fixe point fixe La protection des tuyauteries vapeur


Dans les immeubles d’habitation, de bureaux ou recevant du public, les tuyauteries
de vapeur HP empruntant des locaux extérieurs à la sous-station doivent être
L1 L2 L3 L3 L3
installées dans des gaines ou des caniveaux :

compensateur Figure 47 : compensateur axial ◆◆ suffisamment ventilés pour


que, dans l’éventualité d’une
fuite sur la tuyauterie, la vapeur
Intervalles (m)
DN puisse s’évacuer par au moins
L1 L2 L3 une extrémité (branchement ou
40 1,00 4,00 10 sous-station) ou par un exutoire
50 1,00 4,25 12 judicieusement placé sur son
parcours, sans que la gaine
65 1,00 5,00 15 ou le caniveau ne montent en
80 1,20 5,60 17 pression ;
100 1,50 6,00 20 ◆◆ suffisamment résistants vis
125 1,87 7,50 17 à vis des agressions externes
qu’ils sont susceptibles de
150 2,25 8,00 20
subir.
Tableau 19 : intervalles entre guidage / compensateur Figure 49 : protection des tuyauteries

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Les dispositifs de purge IV. La robinetterie


Une bouteille de purge est nécessaire à chaque point bas de l’installation.
Elle est équipée d’un purgeur de condensats avec robinet d’isolement, pour la 1. Les dispositions générales
purge automatique, et d’un robinet pour la purge manuelle.
Réglementation
La bouteille de purge du poste de livraison est située en amont de la vanne de
Les appareils de robinetterie installés sur les circuits de vapeur et de condensats du
détente qui constitue un point haut de l’installation.
poste de livraison sont soumis à la réglementation des équipements sous pression
La reprise de pente est un dispositif installé au point bas d’une canalisation
de vapeur : décret du 13 décembre 1999 (d’application obligatoire à partir du 30
de vapeur et destiné à extraire les condensats puis à les réinjecter dans la
mai 2002) ou décret du 2 avril 1926 (applicable jusqu’au 29 mai 2002).
tuyauterie de vapeur, au delà d’un point haut lui-même nécessairement situé
en aval du point bas en considérant le sens de l’écoulement de la vapeur.
Implantation
La robinetterie est implantée en tenant compte de :

◆◆ la facilité de manœuvre,
◆◆ l’accessibilité pour l’entretien et le démontage.

Pour cela, il peut être nécessaire de mettre en place des passerelles ou des plate-
formes éventuellement rabattables, mais jamais escamotables.
Il faut réserver un dégagement suffisant autour des brides, afin de faciliter le
montage et le démontage des appareils.

Les robinets sont placés de préférence horizontalement, avec l’axe du volant situé
à une hauteur comprise entre 1,70 m et 2 m du plancher. Lorsqu’ils sont montés
verticalement, le volant ou la poignée ne doivent pas être situés à plus de 1,70 m
de hauteur.

Montage
Les robinets de sectionnement sur les tuyauteries de vapeur sont installés hori-
zontalement et en point haut. Dans le cas exceptionnel d’une installation en point
bas, la tuyauterie amont est équipée d’un dispositif de purge automatique et la
tuyauterie aval est équipée d’un dispositif de purge manuelle.
Figure 50 : reprise de pente

Si le parcours de la vapeur est ascendant, les robinets sont suivis d’un dispositif
CPCU préconise fortement la mise en place d’une bouteille de purge dans le but de purge manuelle.
d’augmenter la durée de vie de la tuyauterie en aval. Elle permet d’extraire com-
plètement les purges et d’éviter ainsi un écoulement biphasique et turbulent. La tige de commande de tout robinet vapeur est de préférence verticale et dirigée
vers le haut (à la rigueur inclinée de quelques degrés) mais en aucun cas dirigée
La peinture vers le bas.

La mise en peinture des tuyauteries et appareils constituant l’installation a pour Les filtres sur la vapeur sont montés sur des tuyauteries horizontales et de telle
but d’empêcher la corrosion des surfaces métalliques et d’améliorer l’aspect sorte que la poche de rétention soit dans un plan horizontal. Tout autre montage
extérieur de l’installation. est proscrit.

Les tuyauteries ainsi que leurs supports, points fixes et guidages reçoivent
l’application de deux couches de peinture antirouille résistant à la température
du fluide, sans dégager de vapeurs toxiques ou inflammables.

Toute surface métallique doit faire l’objet d’un brossage soigné avant la mise
en peinture.
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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

MONTAGE RECOMMANDÉ
2. Les robinets d’isolement
Afin de réduire les pertes de charges singulières sur les tuyauteries principales de
vapeur, il est conseillé de choisir des robinets à passage direct.

Type de
robinet Utilisations Caractéristiques Normes
d’isolement
MONTAGE EXCEPTIONNEL Corps et chapeau en acier

Sièges parallèles à libre dilata-


tion, opercule et siège en acier
Tuyauteries inoxydable ou stellités
principales de
NF
Robinet-vanne vapeur Tige montante en acier inoxy- EN 1984
dable
Purges
Plateau soudé, de préférence

Presse-étoupe à serrage bou-


lonné, tresse graphitée.

Corps et chapeau en acier


Vapeur
Sièges en acier inoxydable ou
Robinet Condensats NF
stellités EN 13709
à soupape
Purge
automatique Clapet en acier avec portée en
MONTAGE PROSCRIT acier inoxydable ou stellitée.

Corps en fonte GS avec


Condensats, si oreilles taraudées
les conditions
Robinet à NF
maximales de Papillon en cupro-aluminium EN 593
papillon
service auto-
risent le PN 16. Bague d’étanchéité en EPDM
chaleur.

Condensats Corps en acier


Robinet NF
Manomètres Tournant en acier inoxydable EN 1983
à tournant
Figure 51 : montage des robinets vapeur sur vapeur et
condensats. 3 voies pour les manomètres.
Manutention
Il y a lieu de prendre les précautions nécessaires lors des manutentions, Robinet NF
Condensats. Corps et tige en acier. EN 13709
transport, stockage et mise en place de la robinetterie, afin d’éviter toute dété- à pointeau
rioration des faces de joints, des chanfreins, des volants ou poignées, …. Tableau 20 : type de robinet d’isolement
Les protections des orifices de la robinetterie ne sont retirées que lors du
montage sur la tuyauterie.

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Les filtres V. Les purgeurs de condensats


UTILISATIONS CARACTÉRISTIQUES
• corps et chapeau en acier 1. Le rôle
• vapeur
• type tamis en Y Sur les canalisations de vapeur, les purgeurs sont installés aux points bas pour
• condensats. extraire et évacuer automatiquement les condensats produits par les déperditions
• tôle perforée d’orifices de 3 mm de diamètre suppor- thermiques de la tuyauterie.
tant un tissu filtrant de 2/10 mm.
Ces condensats sont usuellement appelés « purges ».

Les purgeurs d’air 2. La sélection

Les principaux critères de sélection des purgeurs sont les suivants :


UTILISATIONS CARACTÉRISTIQUES
• corps en acier inoxydable si les conditions maximales ◆◆ aptitude à évacuer le débit maximum de purges susceptibles de se former
de service imposent le PN 25 ou plus dans la tuyauterie concernée, avec la pression différentielle minimale de 1
• condensats. bar ;
• corps en acier inoxydable ou en laiton si les conditions
maximales de service autorisent le PN 16 ◆◆ étanchéité à la vapeur en l’absence de condensats ;
◆◆ aptitude à évacuer les condensats dès leur apparition, avec une rétention mini-
• mécanisme en acier inoxydable. male ;
◆◆ fonctionnement satisfaisant en cas de variation de la pression différentielle ;

Les clapets de non-retour ◆◆ évacuation automatique des incondensables (air, …).

UTILISATIONS CARACTÉRISTIQUES 3. La technologie

• condensats. • corps et chapeau en acier Deux types de purgeur peuvent être utilisés :
NF E 14341
(à battant ou double battant)
• mécanisme en acier inoxydable, à battant, à double ◆◆ le purgeur à flotteur fermé à levier, avec capsule thermostatique pour la purge
NF E 12334
(à disque avec ressort) battant ou à disque avec ressort. des incondensables ;

◆◆ Le purgeur thermostatique bi-métallique, avec sous-refroidissement des


condensats inférieur à 10 °C, non réglable. Ce type de purgeur ne doit pas
Les soupapes de sureté être employé sur la vapeur basse pression.

UTILISATIONS CARACTÉRISTIQUES 4. Les caractéristiques de construction


• corps et chapeau en acier Les caractéristiques de construction sont les suivantes :
• vapeur. • siège et clapet en acier inoxydable ◆◆ corps et chapeau en acier ;
NF EN ISO 4126
◆◆ mécanisme en acier inoxydable ;
• mécanisme à ressort ◆◆ étanchéité  classe IV ;
◆◆ DN usuel et minimum  DN 20.
• levier de manœuvre. Normes NF EN 26-553, 554, 704 et 948
Normes NF EN 27-841 et 842

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

VI. Le purgeur grand écart de température

1. Le rôle
Le purgeur à grand ΔT est installé sur la canalisation de vapeur au point
bas après le robinet du branchement CPCU lorsqu’il n’existe pas de besoins
thermiques pendant la période d’été (pas de production d’eau chaude sanitaire)
pour assurer les fonctions suivantes :
◆◆ évacuer les purges à une température inférieure à 95°C sans
nuisances sonores ;
◆◆ maintenir la liaison vapeur en température afin d’éviter les éventuelles
corrosions externes lors de l’arrêt de l’installation.

Les condensats sont extraits par le purgeur automatique à une température


inférieure à 95°C et réinjectés directement sur le retour de condensats.
Le robinet de purge manuelle est normalement fermé. Il est manœuvré lors des
ouvertures et fermetures du branchement CPCU.
La mise en place du purgeur à grand écart de température est possible
lorsque la quantité de purges du branchement est comprise entre 0 et 50
kg/h. Au-delà, CPCU doit être consulté pour étudier la mise en œuvre du
poste de livraison. Figure 52 : arrivée de vapeur en partie haute Figure 53 : arrivée de vapeur en partie basse

2. La technologie Les principes de fixation


La bouteille de purge constitue toujours le point fixe de l’installation.
Le purgeur à grand ΔT est un purgeur thermostatique bimétallique, avec sous Les principes de fixation sont fonction de sa disposition dans la sous-station.
refroidissement important des condensats, non réglable.

3. Les caractéristiques de construction

Les caractéristiques de construction sont les mêmes que pour le purgeur bi-
métallique de condensat.

4. La réalisation de la bouteille de purge

Les différentes possibilités d’arrivée vapeur


Le raccordement en partie médiane de l’amenée de vapeur sur la bouteille de
purge est le montage conventionnel.

Toutefois, en fonction de la disposition de la bouteille de purge dans la sous-


station, d’autres raccordements sur la bouteille sont possibles :
◆◆ en partie haute ;
◆◆ par le dessus ;
◆◆ par le dessous.

Nota : dans tous les cas, la règle de détermination du diamètre nominal de la


bouteille reste la même (voir chapitre 3 : la conception du local sous station).
Figure 54 : fixation au mur
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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Figure 55 : fixation au sol


Figure 57 : fixation au plafond

Figure 56 : fixation au sol et plafond


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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

VIII. L’échangeur Les échangeurs


Les échangeurs sont de type multitubulaires.
Les caractéristiques de construction sont les suivantes :
1. Les dispositions communes
◆◆ type cylindrique, vertical (cas général) ou horizontal ;
Caractéristiques de construction
La construction de l’échangeur du poste de livraison est soumise à la régle- ◆◆ corps et tubulures en acier ;
mentation des récipients sous pression de vapeur : décret du 13 décembre 1999
(d’application obligatoire à partir du 30 mai 2002) ou décret du 2 avril 1926 (applicable jusqu’au ◆◆ faisceau tubulaire (de préférence démontable) :
29 mai 2002). - soit en acier inoxydable,
- soit en acier étiré sans soudure,
Ses caractéristiques de construction sont : - soit en cuivre,
- soit en cupro-nickel.
◆◆ pression maximale de service au primaire  20 bar ;
◆◆ compensation de la dilatation de façon à supprimer les contraintes au niveau
◆◆ plaque d’identification renvoyant aux standards du constructeur et de la fixation des tubes sur les plaques tubulaires ;
mentionnant la puissance utile (Pu ou puissance nominale, Pn) ;
◆◆ chicanes en tôle d’acier d’épaisseur et d’espacement suffisants pour
◆◆ le cas échéant, la médaille de timbre, apparente (si construite avant mai maintenir les tubes et éviter les bruits parasites ;
2002).
◆◆ tubulures soudées pour les raccordements du primaire et du secondaire :
Les échangeurs de contenance supérieure à 100 litres subissent une épreuve - Longueur 150 mm
hydraulique avec une surcharge égale à la moitié de la pression maximale de - Raccordements par brides :
service, soit généralement une pression d’épreuve de 30 bar. Cette épreuve • Primaire  PN 40
est réalisée sous le contrôle de la DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, • Secondaire  PN 16.
de la Recherche et de l’Environnement) et certifiée par une médaille de timbre
apposée sur l’enveloppe. L’arrivée de la vapeur se fait au-dessus du plan d’eau et perpendiculairement à
celui-ci.

Eléments de calcul de la surface d’échange Les échangeurs sont du type à contre-courant (méthodique), avec condensation de
La surface d’échange de l’échangeur est calculée pour que l’échangeur puisse la vapeur à l’intérieur ou à l’extérieur des tubes.
délivrer sa puissance utile :
D’autres types d’échangeurs existent mais CPCU recommande fortement les
◆◆ avec une pression effective de vapeur de 4 bar, au maximum ; échangeurs multitubulaires.

◆◆ pour le régime de température (départ/retour) de l’installation secondaire


(couramment 80°C/60°C) ;

◆◆ avec un pincement maximum de 5 °C pour les échangeurs multitubu-


laires et 1°C pour les échangeurs à plaques entre le retour de l’installa-
tion secondaire et la sortie des condensats ;

◆◆ avec une résistance d’encrassement de 1.10-4 °C.m2/W.

Calorifugeage
L’échangeur est calorifugé, de préférence avec finition par jaquette tôle.
La plaque d’identification et la médaille de timbre éventuelle doivent rester
visibles après calorifugeage.

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

IX. Les pompes de condensats 3. Le débit maximal


Le débit maximal (Qm) de la pompe des condensats est un élément de définition
1. Le débit nominal important. Il intervient dans :

Le débit nominal (Qn) de la pompe est déterminé en fonction de la puissance ◆◆ la sélection de la pompe ;
maximale (Pm) de l’installation, soit :
◆◆ la régulation du fonctionnement de la pompe ;
Pm
Qn =
0,697 ◆◆ le calcul du volume actif de la bâche des condensats, dans le cas d’un poste
Qn en kg/h (ou en l/h, exprimé en débit volumique) de livraison avec condensats en circuit ouvert.
Pm en kW
Le débit maximal (Qm) de la pompe dépend de la caractéristique débit/hauteur
0,697 : équivalence énergétique moyenne conventionnelle de la vapeur, en kWh/kg.
manométrique de celle-ci et de la caractéristique débit/pression du circuit sur
lequel elle est installée.
2. La hauteur manométrique nominale
Circuit ouvert
La hauteur manométrique nominale de la pompe tient compte de :

◆◆ la pression des condensats au droit du raccordement du branchement


sur le réseau CPCU ;

◆◆ la différence d’altitude entre la pompe et le raccordement du branchement


sur le réseau CPCU ;

◆◆ la perte de charge de la tuyauterie et des équipements, entre la pompe


et le branchement CPCU, au débit nominal ;

◆◆ la pression statique disponible à l’aspiration de la pompe.

La pression sur le réseau CPCU est variable selon la période de l’année et la


situation géographique mais, pour le calcul de la hauteur manométrique de la
pompe, on admet généralement 5 bar.

La pression statique disponible à l’aspiration de la pompe, prise en compte


pour le calcul de la hauteur manométrique, dépend du principe hydraulique
des condensats.
Figure 58 : débit nominal et débit maximal
En circuit ouvert, la pression équivalente la hauteur d’eau dans la bâche,
au-dessus de l’aspiration est proche de 0 bar (pression atmosphérique).
La courbe  correspond à la caractéristique du circuit au fonctionnement nominal.
Pour une différence d’altitude de 5 m (0,5 bar) et une perte de charge de 1 bar, La courbe  correspond à la plus faible pression possible, soit généralement
entre la pompe et le réseau CPCU, la hauteur manométrique nominale de la lorsque les condensats sont disposés vers l’égout.
pompe est voisine de 6,5 bar.
Quand la pression du circuit est minimale, le débit de la pompe des condensats
est maximal.
Circuit fermé
En circuit fermé, la pompe de condensat n’est pas strictement requise. Le débit maximal (Qm) peut être limité par l’installation d’un organe créant une
Dans le cas où elle serait installée, la hauteur manométrique nominale est de perte de charge en aval de la pompe, par exemple un déverseur, une vanne de
6,5 bar. régulation ou un diaphragme.
106 107
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

4. La sélection 6. La régulation de fonctionnement


La pompe est sélectionnée en fonction des critères suivants : Le principe de régulation du débit de la pompe est, le plus souvent, du type tout
ou rien (TOR) : marche/arrêt.
◆◆ le point de fonctionnement, débit/pression, nominal ; Pour limiter le nombre de démarrages, il convient d’optimiser l’ensemble des
données suivantes :
◆◆ le nombre de démarrages/arrêts admissible, soit généralement 10 par
◆◆ la caractéristique débit/pression de la pompe ;
heure ;
◆◆ la capacité de condensats dans l’échangeur, pour le principe en circuit fermé ;
◆◆ le volume actif de la bâche des condensats, pour le principe en circuit ouvert ;
◆◆ le débit maximal (Qm), pour déterminer la puissance du moteur. ◆◆ la boucle de régulation.
Pour un poste avec condensats en circuit ouvert, le NPSH de la pompe doit Si le groupe de relevage comporte deux pompes, un automatisme permet :
permettre un fonctionnement normal à une température de 80 °C et au
niveau inférieur des condensats dans la bâche. ◆◆ en cas de défaut de la pompe en service, le basculement sur l’autre pompe ;
◆◆ une permutation cyclique pour équilibrer les temps de fonctionnement.

Caractéristiques Condensats en circuit fermé


La régulation de la pompe se fait par le biais de l’échangeur du poste sur les
◆◆ Arbre en acier inoxydable ; condensats selon le principe suivant :
◆◆ garniture mécanique ;
Vers réseau R
◆◆ indice de protection du moteur  IP 55. CPCU

5. L’installation 
Montage Condensats
La pompe est montée entre manchons antivibratiles pour limiter la transmis-
  
sion solidienne des bruits.
Purges

Redondance Figure 60 : régulation de la pompe avec échangeur régulé sur la vapeur


Pour un poste avec condensats en circuit ouvert, la défaillance de la pompe
conduit à la mise à l’égout des condensats par débordement de la bâche. Il est Lorsque la vanne de régulation des condensats  s’ouvre, la pression de la vapeur
conseillé d’installer une deuxième pompe, en redondance, notamment lorsque dans l’échangeur peut suffire pour évacuer les condensats.
la puissance du poste dépasse 400 kW.
◆◆ cette pompe ne peut démarrer que si les conditions suivantes sont réunies :
◆◆ vanne de régulation des condensats  ouverte de plus de 10 %
◆◆ sécurité de présence des condensats en amont de la pompe, non active
(contrôleur de hauteur d’eau )
◆◆ température haute des condensats, non active (thermostat de sécurité ).

Un capteur de pression à seuil est installé et relié au régulateur.


Cette même électrovanne  doit s’ouvrir en cas d’anomalie de la pompe (ouverture
ou défaut électrique du circuit de puissance de la pompe ou des deux pompes).
Le bipasse de la pompe, équipé d’un robinet de réglage, permet dans certaines situa-
tions un fonctionnement de la pompe avec un débit très faible de condensats afin
d’éviter la cavitation.
La perte de charge de la vanne de régulation des condensats  est suffisante pour limi-
Figure 59 : redondances des pompes ter le débit maximal (Qm) de la pompe des condensats, sans l’ajout d’un diaphragme.

108 109
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Condensats en circuit ouvert X. La réalisation de la bâche


La commande de la pompe s’effectue par un contrôle de niveau d’eau, haut et
bas, dans la bâche :
1. Enveloppe
◆◆ soit par un pressostat, monté en partie basse de la bâche ;
La bâche des condensats est réalisée en tôle d’acier soudée de 3 mm d’épaisseur.
◆◆ soit par un contrôleur de hauteur d’eau à flotteur, monté sur la bâche.
Sauf si elle est en acier inoxydable, ses surfaces intérieure et extérieure sont
protégées par deux couches de peinture antirouille adaptée à la température.
Elle est calorifugée.

Elle repose sur des cales de 30 mm de hauteur minimale pour permettre une
circulation d’air sous la face inférieure.

Dans le cas où un compteur condensat est installé sur la bâche, il y a lieu de


prévoir un support spécifique.
vers réseau
CPCU H
bâche des 2. Equipement
condensats
 Un tube d’amenée des condensats. Son DN est fonction du calibre du compteur.
Ce tube est coupé en sifflet à son extrémité inférieure pourvue de deux fentes
diamétralement opposées.
La surface totale des fentes est, au minimum, égale à trois fois la section du tube.

Figure 61 : condensats en circuit ouvert  Un piquage d’aspiration de la (ou des) pompe(s) des condensats.
Son DN est fonction du débit Qm de la pompe des condensats.

Le tableau ci-dessous est donné à titre indicatif.


7. La mise à l’égout des condensats
PUISSANCE
La mise à l’égout des condensats du poste est canalisée par une tuyauterie en 200 300 500 800 1200 1800 2500
UTILE (kW)
acier.
DN 20 25 32 40
Elle est raccordée au réseau d’évacuation du bâtiment. La possibilité de mise à
Tableau 21 : puissance utile en fonction du diamètre nominal
l’égout des condensats par le biais du siphon de sol ou du puisard de la sous-
station est obligatoire.  Un tube de trop plein. Son DN est égal à celui du tube d’amenée des conden-
sats. La partie supérieure du coude comporte un trou d’évent (anti-siphonnage) de
5 mm de diamètre.
Les condensats de débordement sont canalisés vers le puisard ou le siphon de sol de
la sous-station, par une tuyauterie en acier sur laquelle est interposé un entonnoir.

 Un piquage d’évent fileté, sur le dessus de la bâche. Son DN est défini plus loin.

 Un piquage d’arrivée de la purge manuelle et un piquage d’arrivée de la purge


automatique de la bouteille du poste.
Ces piquages sont en DN 25 (minimum) et filetés. Leur débouché dans la bâche est
perpendiculaire au plan d’eau.
 Un piquage de vidange en DN 50, muni d’un bouchon fileté et situé le plus près
possible du fond.

110 111
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

 Une trappe de visite dont les dimensions sont adaptées à la conduite XI. Le calorifugeage
et à la maintenance.
Tous les piquages ont une longueur de 70 mm. D’après l’arrêté du 23 Juin 1978, article 25 paragraphe 1, les appareils d’échange
et les canalisations de fluide caloporteur doivent être calorifugés (à l’exception des
canalisations contribuant à chauffer les locaux qu’elles traversent).

Un calorifugeage efficace des tuyauteries et matériels permet :

◆◆ d‘économiser l’énergie ;

◆◆ de maîtriser la température ambiante dans la sous-station et dans les locaux


adjacents et/ou traversés ;

◆◆ de protéger les personnes de brûlures éventuelles.

1. Le matériau isolant
La qualité de l’isolant utilisé doit répondre aux normes en vigueur et être parfaite-
ment adaptée aux conditions de service.

L’isolant et son revêtement ne doivent pas se modifier chimiquement ou physique-


Figure 62 : équipement de la bâche de condensats ment aux températures de service ou sous l’effet de l’humidité.
(Normes NF B 20-001 et 002, Normes NF B 20-101 et NF EN 1608).
3. L’évent de la bâche des condensats
Les caractéristiques de l’isolant sont les suivantes :
L’évent de la bâche des condensats est constitué d’une tuyauterie en acier dont
Caractéristiques Tuyauteries-Robinetterie-Echangeur
le diamètre dépend de la puissance maximale (Pm) du poste de livraison :
Laine minérale de verre ou de roche volca-
Matériaux
◆◆ Pm ≤ 300 kW  DN 50 ; nique
◆◆ Pm > 300 kW  DN 65. Masse volumique De 60 kg/m3 (verre) à 135 kg/m3 (roche)

Réaction au feu M0 (incombustible)


Sur la totalité de son parcours, la tuyauterie doit être en pente ascendante
vers son débouché, sans aucun point bas ou s’accumuleraient des condensats Conductivité thermique λ ≤ 0,055 W / m.°C à 200°C
empêchant l’évacuation des buées.
Tenue aux agents extérieurs Imputrescible, hydrophobe et diélectrique
Son débouché, nécessairement à l’extérieur du bâtiment, ne doit engendrer ni
risque ni gêne pour le voisinage. Etat de structure Indéformable dans le temps
Dans le cas d’impossibilité d’installer une tuyauterie, celle-ci peut être Tableau 22 : caractéristiques des isolants
remplacée par un conduit à condition de respecter les dispositions suivantes : Pour la bâche des condensats, les matériaux indiqués ci-dessus peuvent être
utilisés mais également d’autres matériaux présentant en plus les avantages
◆◆ déboucher à l’extérieur sans risque ni gêne pour le voisinage ; suivants :
◆◆ ne comporter aucun point bas ;
◆◆ résister à la température et à l’humidité ; ◆◆ moindre épaisseur liée à une conductivité thermique plus faible ;
◆◆ être étanche à l’eau et à la vapeur. ◆◆ meilleure résistance aux chocs et à l’écrasement ;
◆◆ mise en œuvre mieux adaptée aux surfaces planes.
Si la ventilation haute de la sous-station respecte ces critères, elle peut alors
être utilisée comme conduit d’évent. Si elle est équipée d’un ventilateur, celui-ci Dans les zones accessibles au public, le calorifuge doit être en matériau classé M1.
doit également résister à la température et à l’humidité. Concernant les autres zones, il doit être en matériau classé M3.
Arrêté du 25 Juin 1980, article CH 25 paragraphe 3.
112 113
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

2. Les épaisseurs Bâche des condensats


L’épaisseur de l’isolant est calculée pour limiter les déperditions thermiques de la
Tuyauteries et échangeur bâche 50 W/m2.
Les tableaux ci-après précisent l’épaisseur minimale de l’isolant en fonction du
DN et indiquent les déperditions thermiques correspondantes par degré d’écart,
entre le fluide et l’air ambiant, et par unité de longueur de l’équipement calorifugé. 3. La mise en œuvre
TUYAUTERIES VAPEUR Tuyauteries
DN Déperditions thermiques Il est généralement fait usage de coquilles fendues sur une génératrice ou de demi-
Epaisseur
(W/m.°C) coquilles.
(mm)
avec l = 0,055 W/m.°C
40 50 0,274 Les dispositions suivantes sont prises :
50 60 0,281
◆◆ pose jointive ;
65 60 0,317 ◆◆ décalage des joints longitudinaux et transversaux ;
80 60 0,360 ◆◆ maintien des coquilles par des ligatures de fil de fer galvanisé.
100 70 0,385
125 70 0,443 Tableau 23 : La finition du calorifuge est choisie en fonction de l’aspect visuel souhaité :
déperdition sur les
150 70 0,509 tuyaux vapeur ◆◆ soit un plâtre lissé. Dans ce cas, l’isolant est recouvert d’une toile de jute ou
de coton, enroulée en spirale, serrée et collée ;
TUYAUTERIES CONDENSATS ET PURGES ◆◆ soit un jaquettage en tôle inoxydable ;
DN Déperditions thermiques ◆◆ soit un autre matériau adapté aux conditions de service et aux locaux
EPAISSEUR
(W/m.°C) traversés.
(mm)
avec l = 0,055 W/m.°C
20 30 0,283 Le matériau employé pour la finition est de catégorie M0 (incombustible).
25 30 0,325
Si la tuyauterie comporte un appareil à brides (robinet, purgeur, filtre, …), le
32 30 0,378 calorifuge doit être arrêté par la pose d’embouts métalliques à une distance
40 40 0,341 suffisante de la bride pour permettre le dégagement des boulons et d’une clé.
50 40 0,395 Tableau 24 :
65 50 0,385 déperdition sur les Dans le cas d’utilisation de revêtements tôlés, les embouts doivent être réalisés
tuyaux condensats de telle sorte que l’isolant soit maintenu en place sans contact direct entre le
80 50 0,441 et purges
revêtement et la tuyauterie.
ECHANGEUR Dans le cas d’une canalisation en caniveau ou en gaine, l’isolant est recouvert
DN Déperditions thermiques d’un feutre bitumé, fixé par des feuillards d’aluminium distants de 0,5 m, dont les
EPAISSEUR
(W/m.°C) éléments se superposent de 10 cm aux extrémités.
(mm)
avec l = 0,055 W/m.°C
150 50 0,690 Robinetterie, vannes de régulation et purgeurs de condensats
Les appareils sont habillés d’un matelas isolant préformé avec une enveloppe en
200 60 0,737
Tableau 25 : toile de verre, ou d’une tôle bourrée d’ isolant et fixée par des sangles ou scratchs
250 80 0,698 en tissu de verre avec des boucles en acier inoxydable.
déperdition sur
300 100 0,670 échangeur
Le calorifuge doit être aisément démontable et remontable pour faciliter les inter-
Selon la RT 2012, les conduits de réseaux de distribution d’eau chaude doivent ventions sur les appareils.
présenter une isolation de classe 2. Cette classe est déterminée en fonction du couple
conductivité thermique de l’isolant λ et diamètre extérieur de tube. L’épaisseur de Il est déconseillé de calorifuger les purgeurs thermostatiques, de manière à
l’isolant (calorifuge) et le coefficient de perte peuvent être déterminés. favoriser le sous-refroidissement des condensats.

114 115
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Echangeur 2. Les thermomètres


Le calorifuge est identique à celui de la tuyauterie, de préférence avec une
finition par jaquette tôle. Utilisations Caractéristiques
Le corps, les fonds et les tubulures de raccordement de l’échangeur sont
calorifugés. La plaque d’identification et la médaille de timbre éventuelle »» dilatation de liquide
doivent rester apparentes.
»» type droit, équerre ou coudé
Bâche des condensats »» tube gradué à optique grossissante
Les faces latérales et le dessus de la bâche sont calorifugés. Condensats
»» protection du réservoir, du tube de translation
Norme NF E 18-010 et du tube gradué par un boîtier et une gaine
Le revêtement extérieur de l’isolant doit présenter une résistance suffisante métalliques
aux chocs, à l’écrasement et à l’humidité. Il est facilement nettoyable.
»» hauteur du boîtier  200 mm
»» graduation  0 à 120 °C.
XII. Les appareils de contrôle
Tableau 27 : thermomètres
Montage
1. Les manomètres Les thermomètres sont équipés d’un doigt de gant. Ils sont orientés de façons à
être lisibles.
Utilisations Caractéristiques Le boîtier et son raccordement sur le doigt de gant sont placés hors du calorifuge.
Les thermomètres sont sélectionnés et installés de façon à ce que l’extrémité de la
»»  En acier inoxydable longueur de plonge se situe à la moitié de la veine du fluide (montage identique à
celui des sondes de température).
»»  cadran de diamètre 100 mm au minimum
Vapeur »»  classe 1
XIII. Les appareils de régulation
»»  graduation :
Condensats
- 0 à 25 bar en amont de la vanne de 1. La boucle de régulation
Normes NF EN 837-1 à 3 régulation de la vapeur,
- 0 à 10 bar en aval de la vanne de Régulation
régulation de la vapeur. La boucle de régulation est l’ensemble des éléments concourant à la régulation
d’un équipement ou d’un système de l’installation.
Tableau 26 : caractéristiques des manomètres
Elle comporte :
Montage ◆◆ un ou plusieurs capteurs ;
Les manomètres sont installés sur un ◆◆ un régulateur ;
siphon. ◆◆ un ou plusieurs actionneurs.
Si la tuyauterie est horizontale, le raccor-
dement se fait : On distingue deux types de capteur, d’actionneur et de régulateur en
◆◆ soit sur la génératrice supérieure ; fonction du signal de régulation qu’ils délivrent ou qu’ils reçoivent :
◆◆ soit sur la génératrice médiane. - logique  signal tout ou rien (TOR)
À l’exclusion de la génératrice - analogique  signal modulant (de 0 à 100 %).
inférieure.
Sécurité
Les manomètres sont équipés d’un Des organes de sécurité complètent la boucle de régulation. Dans ce cas, ils agissent
robinet d’isolement trois voies. Une voie, directement sur les actionneurs, en les forçant dans une position de sécurité.
normalement obturée par un bouchon,
est destinée à la pose éventuelle d’un Il est déconseillé d’utiliser un capteur ou un régulateur de la boucle de régulation
manomètre étalonné. pour assurer une fonction de sécurité.

116
Figure 63 : montage manomètres 117
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

2. Les capteurs Sondes de température extérieure


Sondes de température d’eau
La sonde de température extérieure est judicieusement placée :
Utilisation ◆◆ sur la façade la plus exposée au nord ;
◆◆ condensats ; ◆◆ à l’abri du rayonnement solaire direct.
◆◆ départ de l’installation secondaire.
Normes NF EN 50-014 et 018
Elle est définie avec une forte inertie afin d’éviter des variations trop brusques,
préjudiciables au fonctionnement, et susceptibles de provoquer des appels de
Montage puissance excessifs.
La sonde de température d’eau est montée à l’intérieur d’un doigt de gant pour
permettre son démontage sans vidange de la tuyauterie. Sondes de pression
Utilisations Caractéristiques
Sur la tuyauterie, la sonde est montée (Fig. 31) :
◆◆ soit perpendiculairement au sens du fluide ; • boîtier en acier inoxydable
◆◆ soit inclinée à 45° dans le sens opposé à l’écoulement du fluide ; Vapeur
• cellule de mesure  céramique,
◆◆ soit dans un coude, pour les tubes de faibles DN.
Condensats piézo-résistive, jauge de contrainte
L’élément de mesure de la sonde est plongé au centre de la veine du fluide. • signal électrique  4-20 mA (2 fils)
Normes NF X 10-104
Le boîtier de raccordement électrique de la sonde est situé à l’extérieur du • précision  ≤ 1 % de la mesure.
calorifuge. Tableau 28: sondes de pression
Montage
Il y a lieu de prévoir les dégagements suffisants pour pouvoir ôter la sonde du Sur les tuyauteries de vapeur, la sonde de pression est montée :
doigt de gant. ◆◆ avec un robinet d’isolement en amont et une mise à l’air libre, munie d’un
bouchon, pour l’étalonnage ;
Les sondes montées en « applique » sur la tuyauterie sont déconseillées : prise ◆◆ en aval d’un dispositif (« queue de cochon », …) évitant le contact direct de
de mesure moins fiable, plus grande inertie, décalage de mesure dans le temps. la vapeur avec l’élément de mesure de la sonde ;
◆◆ en aval d’un pot de condensation, dans le cas ou la pression à mesurer subit
Caractéristiques des pulsations ;
◆◆ gaine de protection en acier inoxydable ; ◆◆ déportée, dans le cas où la tuyauterie subit des vibrations.
◆◆ élément de mesure  PT 100 ou PT 1000 (2 ou 3 fils), CTN, CTP ;
◆◆ transmetteur incorporé dans la tête de la sonde, le cas échéant ; Sur les tuyauteries de condensats, la sonde de pression est montée :
◆◆ signal électrique du transmetteur éventuel : 4-20 mA, 0-10 V. ◆◆ avec un robinet d’isolement en amont et une mise à l’air libre munie d’un bouchon ;
◆◆ avec une restriction ajustable (robinet à pointeau), dans le cas où la pression
à mesurer subit des pulsations.
obstacle
queue de cochon
sonde P P
pot de P
P condensation
déportée
espace pour
dégagement sonde calorifuge

T T T
P
robinet à
Figure 65 : montage des sondes de pression sur la vapeur pointeau
°

°
45

90

doigt de gant

Figure 64 : montage des sondes de température Figure 66 : montage des sondes de


pression sur les condensats
118 119
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Thermostats 4. Les vannes


Utilisations Eléments de définition
◆◆ condensats ;
◆◆ départ de l’installation secondaire. Corps de vanne

Montage ◆◆ les matériaux, choisis en fonction de la pression et de la température


Les règles de montage des thermostats sur les tuyauteries sont identiques à maximales de service du fluide ;
celles des sondes de température (Figure montage des sondes de température).
◆◆ le coefficient Kv requis, débit du fluide ramené à l’unité de perte de charge,
Caractéristiques la vanne étant grande ouverte ;
◆◆ plongeur à dilatation de liquide ;
◆◆ contact électrique inverseur ; ◆◆ le diamètre nominal (DN), fonction du coefficient Kvs propre à chaque vanne
◆◆ différentiel réglable. et donné par le fabricant ;

◆◆ la pression différentielle admissible entre l’entrée et la sortie de la vanne,


Pressostats spécifiée par le fabricant ;

Utilisations ◆◆ les vitesses d’entrée et de sortie du fluide, à partir du DN retenu ;


◆◆ vapeur ;
◆◆ condensats. ◆◆ Les vitesses d’entrée et de sortie du fluide, à partir du DN retenu.

Montage
Les règles de montage des pressostats sur les tuyauteries sont identiques à Une mauvaise sélection de la vanne, surdimensionnement ou sous-dimensionne-
celles des sondes de pression. Toutefois, l’installation d’un organe d’isolement ment, génère des dysfonctionnements :
sur la prise de mesure est déconseillée.
◆◆ cavitation du fluide ;
Caractéristiques
◆◆ soufflet en acier inoxydable ; ◆◆ niveau sonore élevé ;
◆◆ contact électrique inverseur ;
◆◆ différentiel réglable. ◆◆ usure prématurée de l’ensemble siège-clapet ;

◆◆ pompage de la boucle de régulation.


3. Le régulateur
Utilisations
◆◆ boucle de détente et sécurité de la vapeur ; Servo-moteur
◆◆ boucle de régulation des condensats.
◆◆ couple adapté à la technologie de la vanne et au fluide ;
Montage
Le régulateur est installé à l’intérieur d’une armoire électrique ou en façade de ◆◆ dispositif mécanique de retour à zéro par manque de tension ;
celle-ci.
◆◆ indice de protection  IP 65 ;
Caractéristiques
◆◆ signaux électriques d’entrée et de sortie compatibles respectivement ◆◆ signal électrique de commande  4-20 mA, 0-10 V, 3 points.
avec les capteurs et actionneurs ;
◆◆ technologie analogique ou numérique ;
◆◆ indice de protection  IP 40 minimum ;
◆◆ température maximum de service  60 °C ;
◆◆ humidité relative maximum de service  100 % HR.

120 121
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Vannes de détente sur la vapeur Vannes de régulation des condensats

Caractéristiques hydrauliques Caractéristiques hydrauliques


◆◆ pression différentielle  20 bar ; ◆◆ étanchéité  classe IV ;

◆◆ étanchéité  classe IV ; ◆◆ pression différentielle  fonction des principes hydrauliques du poste de


livraison ;
◆◆ pression amont de calcul  pression minimum de la vapeur CPCU (la
pression peut fluctuer selon la situation sur le réseau et la période de ◆◆ autorité  ≥ 0,5 ;
l’année) diminuée de la perte de charge dans la tuyauterie de liaison
entre le branchement CPCU et la vanne de régulation. La pression usuelle ◆◆ caractéristique de débit  identique à la caractéristique de débit de la
de calcul est de 8 bar. Un secteur du réseau CPCU est alimenté à 5 bar. vanne de détente de la vapeur.
Pour plus d’information, il est nécessaire de se rapprocher de CPCU ;

◆◆ rangeabilité minimale  50 (rapport entre le débit maximal et le débit Caractéristiques mécaniques


minimal réglable par la vanne) ; ◆◆ corps en acier ;

◆◆ caractéristique de débit  généralement à égal pourcentage. ◆◆ siège et clapet en acier inoxydable ;

◆◆ tige en acier inoxydable.


Caractéristiques sonores
◆◆ niveau de bruit maximal  85 dB(A), mesuré à 1 m de la vanne. Pour préserver l’étanchéité des vannes, il est recommandé d’installer un filtre en
amont.
Pour les vannes situées à proximité de locaux occupés, cette valeur est ramenée
à 80 dB(A).

XIV. L’électricité
Caractéristiques mécaniques
◆◆ corps en acier ;
1. Les dispositions réglementaires et normatives
◆◆ siège et clapet en acier inoxydable ou stellités ;
La publication UTE C 12-101 regroupe l’ensemble des textes relatifs aux installa-
◆◆ tige en acier inoxydable.
tions électriques et notamment la norme NFC 15-100 : installation électrique à basse
tension.
Montage
Les vannes de détente sont installées horizontalement et en point haut. Les matériels installés sont conformes à la directive européenne (CE).

Une longueur droite minimum, dépourvue de robinetterie, est requise de part


et d’autre des vannes de régulation afin de stabiliser l’écoulement du fluide.
2. La distribution de basse tension
Pour préserver l’étanchéité des vannes, il est recommandé d’installer un filtre
en amont. Toute installation électrique est divisée en circuits distincts protégés séparément,
pour que la défaillance de l’un des circuits n’affecte pas les autres circuits.
Après détente, le diamètre de la tuyauterie doit être dimensionné en fonction
de la masse volumique de la vapeur détendue. Les protections des circuits électriques sont déterminées en fonction du régime du
neutre en amont (TT, TN ou IT).

> 6 DN > 4 DN
Figure 67 : montage d’une vanne de détente

122 123
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Des plaques indicatrices permettent de reconnaître l’affectation de l’appareillage.


3. Les canalisations électriques
Câbles Les armoires sont équipées d’un éclairage interne asservi à l’ouverture de la porte.

La section des câbles est compatible avec les puissances mises en jeu ainsi qu’avec Si nécessaire, les armoires et coffrets sont ventilés, naturellement ou mécanique-
les protections en tête des circuits. Elle est égale ou supérieure à : ment. Dans ce cas, les amenées d’air sont pourvues d’un filtre.

◆◆ 0,9 mm² pour la régulation, les mesures, la téléphonie et la communication, Les schémas électriques, à jour, des armoires et coffrets sont disposés à l’intérieur
de ceux-ci.
◆◆ 1.5 mm² pour la télécommande et la signalisation,

◆◆ 2,5 mm² pour la puissance et les prises de courant. XV. Le repérage


Les câbles sont de série industrielle, de type U 1000 RO2V pour les circuits de
puissance, de télécommande et de signalisation. 1. La tuyauterie

Les câbles sont repérés à chaque extrémité. Couleurs


Après calorifugeage, les tuyauteries reçoivent un repérage permettant d’identifier
Dans les zones soumises à des perturbations électromagnétiques, les câbles de la nature et le sens d’écoulement du fluide transporté.
courant faible sont blindés. Le blindage n’est raccordé qu’à une seule extrémité.
Ce repérage répond à la norme NF X 08-100 et se présente sous la forme :

Supportage ◆◆ soit d’anneaux, sur toute la circonférence,

Les câbles sont installés dans des chemins de câbles supportés par des consoles ◆◆ soit d’une bande, sur une partie de la circonférence.
ou suspentes adaptées.

Les câbles de puissance sont disposés en une seule nappe, avec un espace Trois séries de couleur avec des dimensions spécifiques caractérisent le repérage :
convenable entre eux pour limiter leur échauffement.
◆◆ couleur de fond  famille du fluide
Les câbles de régulation, de mesure, de téléphonie et de communication sont
posés dans des chemins de câbles distincts de ceux utilisés pour la puissance, la ◆◆ couleur d’identification  identification du fluide dans la famille
commande, la signalisation, l’éclairage et les prises de courant.
◆◆ couleur d’état  état du fluide.
Le supportage ne doit présenter aucun risque de blessure pour les personnes.
FAMILLE IDENTIFICATION ETAT

6d
4. Les armoires et coffrets électriques
Câbles ANNEAUX

d
2d 2d 2d
Les armoires et coffrets sont de fabrication standard et de dimensions normalisées, 0.5d

de type étanche aux poussières et aux chutes d’eau. 6l

La pénétration des câbles se fait par le bas et par l’intermédiaire d’un presse-
BANDE

l
étoupe.
2l 2l 2l
Les armoires et coffrets sont réalisés et installés pour que les organes de manœuvre 0.5l
soient situés entre 1 m et 1,80 m du sol. Figure 68 : principe du repérage des vannes

124 125
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Les repérages peuvent être apposés au moyen de peinture ou de bandes adhésives.


Références colorimétriques

Tuyauterie Famille identification Etat L’emplacement des repères et leur espacement sont logiquement déterminés pour
faciliter la conduite.
Ils sont notamment prévus :
Rouge orange vif
Vapeur Gris clair (alu) - ◆◆ en entrée et sortie des locaux traversés ;
A 801
◆◆ au droit des dérivations ;
◆◆ à proximité des appareils de robinetterie et des équipements essentiels, par
Condensats et Vert jaune Rose moyen Orangé gris exemple les vannes de régulation, l’échangeur, les pompes, la bâche.
purges A 466 A 870 A 150
Vapeur
Tableau 29 : références colorimétriques

d
La couleur de fond peut être apposée selon la norme NF X 08-100,4 sur toute
la longueur de la tuyauterie ou sur une seule partie.
3d 3d
Le tableau ci-dessous représente les couleurs de l’état du fluide. 0.5d
Références
Couleurs d’état
Etat du fluide colorimétriques
(anneaux ou bandes) Condensats et purges
NF X 08-002

d
Chaud ou surchauffé Orangé gris A 150
2d 2d 2d
Froid ou refroidi Violet moyen A 710
0.5d
Sous pression Rouge-orangé vif A 801
Figure 70 : repérage de la tuyauterie du poste de livraison
Tableau 30 : états des fluides

Sens d’écoulement 2. Les équipements


Le sens d’écoulement du fluide doit figurer sur les tuyauteries de manière à
En plus de la tuyauterie, les équipements de l’installation sont également repérés.
trouver rapidement les vannes d’arrêt en cas d’urgence (norme NF X 08-100,8).
Ce repérage s’effectue par une étiquette fixée à l’équipement soit :
Le sens d’écoulement du fluide est indiqué :
◆◆ par collage ;
◆◆ par une ou plusieurs flèches ;
◆◆ à l’aide d’une chaînette métallique ;
◆◆ par une extrémité en forme de flèche dans le cas d’une bande.
◆◆ à l’aide d’un porte-étiquette adapté.

La forme, les dimensions et la couleur des étiquettes sont définies pour que les
inscriptions soient aisément lisibles depuis les zones de circulation.

Les étiquettes sont réalisées avec un matériau résistant et facilement nettoyable


(par exemple en dilophane) et les inscriptions sont gravées.
ROBINET D'ARRET VAPEUR
OUVRIR LENTEMENT
Les libellés portés sur les étiquettes sont le plus souvent :
◆◆ un numéro, reporté sur le schéma de principe affiché POMPE DES CONDENSATS
Figure 69 : sens d’écoulement du fluide N°1
dans la sous-station ;
◆◆ le nom, pour les équipements essentiels ;
◆◆ la fonction ; ECHANGEUR
◆◆ une recommandation d’exploitation.
Figure 71 : exemple d’étiquettes
126 127
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

3. Le schéma de principe 2. Le contenu du dossier

Pour faciliter la compréhension de l’installation, un schéma de principe est Le D.O.E. comporte notamment les documents suivants :
affiché, bien en vue, sur l’un des murs de la sous-station.
Plans
Il représente au minimum : ◆◆ les plans généraux de l’installation ;
◆◆ la tuyauterie, en trait unifilaire et en couleur ; ◆◆ les plans de détail ;
◆◆ les équipements et leurs repères ; ◆◆ les vues en coupe.
◆◆ les appareils de robinetterie, de régulation et de contrôle, accompagnés
du repère figurant sur les étiquettes ;
◆◆ la nomenclature du matériel ; Schémas
◆◆ la date d’exécution de l’installation. ◆◆ le schéma de principe hydraulique sur lequel figurent :
- la nomenclature du matériel,
Le schéma est fixé sur un support rigide, par exemple en PVC, et plastifié pour - les différents réseaux et circuits,
être résistant et nettoyable. Des œillets permettent une fixation murale par vis. - le sens d’écoulement des fluides,
- les températures nominales,
- les caractéristiques nominales des équipements principaux,
- le repérage du matériel sur le site (étiquetage).
XVI. Le dossier des ouvrages exécutés
◆◆ le schéma de l’installation électrique ;
1. Les dispositions générales ◆◆ les schémas électriques des armoires et coffrets ;

A l’issue des travaux d’exécution du poste de livraison, l’installateur constitue ◆◆ les carnets de câbles électriques ;
le Dossier des Ouvrages Exécutés, ou D.O.E.
◆◆ les schémas des boucles de régulation des systèmes sur lesquelles figurent :
Le D.O.E. regroupe la documentation technique qui sera le support indispen- - les capteurs et les actionneurs,
sable à l’exploitant chargé de la conduite et de la maintenance. - les régulateurs,
- les liaisons électriques,
La documentation est conforme à l’exécution. Dans le cartouche de chaque - les consignes nominales.
document, l’indication « RECOLEMENT » distingue la version finale de celles,
intermédiaires, ayant servi de base à la réalisation.
Les documents sont rédigés en langue française. Notes de calcul
Les principales notes de calcul de l’installation :
Pour les documents élaborés à partir d’outils informatiques, tels que traitement
de texte, tableur, D.A.O., les supports informatiques sont joints au dossier. ◆◆ les déperditions thermiques du bâtiment ;

En tête du dossier figure la liste exhaustive de tous les documents constituant ◆◆ la puissance de la préparation d’E.C.S. ;
le D.O.E. et les coordonnées de l’installateur.
◆◆ le bilan thermique du poste de livraison faisant apparaître :
Un exemplaire du dossier doit rester sur le site, à la disposition permanente - les puissances de chacun des systèmes,
de l’exploitant. - les pertes de distribution,
- les surpuissances éventuelles.

◆◆ les caractéristiques de sélection des matériels (échangeur, pompes, …);

◆◆ le bilan des puissances électriques.

128 129
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Matériels Conduite
Les fiches techniques de tous les matériels installés, comportant : Une notice de conduite est rédigée, comportant les modes opératoires ou
◆◆ la marque et le type ; consignes :

◆◆ les spécifications mécaniques et électriques ; ◆◆ mises en service et arrêts saisonniers ou exceptionnels.

◆◆ la référence « constructeur » des composants ; ◆◆ conditions de fonctionnement de la récupération de chaleur sur les
condensats.
◆◆ les certificats d’étalonnage des capteurs de régulation ;
◆◆ fonctionnements particuliers, tels que normal/secours, régimes transi-
◆◆ les plans de fabrication ; toires, …

◆◆ les conditions d’utilisation ; ◆◆ analyses fonctionnelles des boucles de régulation : logiques de fonctionne-
ment, consignes, sécurités, automatismes, …
◆◆ les caractéristiques nominales de fonctionnement ;
◆◆ relevés de mesures à effectuer régulièrement : températures, pressions,
◆◆ les opérations particulières de conduite et de maintenance ; intensités absorbées par les moteurs, …

◆◆ les certificats de garantie éventuels.

Mise en service
Matériaux Les autocontrôles de mise en service effectués par l’installateur, comprenant :
◆◆ les procès-verbaux des matériaux employés, faisant l’objet d’un
classement de réaction au feu. ◆◆ la comparaison des performances théoriques avec celles constatées sur site
après réglages ;

Mise en oeuvre ◆◆ la position des organes de réglage (nombre de tours d’ouverture des
◆◆ le « dossier technique de tuyauterie » des soudages du poste de livraison robinets, …) ;
et de la tuyauterie de liaison avec les robinets du branchement CPCU ;
◆◆ le calibrage des boucles de régulation : consignes, bandes proportionnelles,
◆◆ Les autocontrôles éventuels de l’installateur. temporisations, … ;

◆◆ le résultat des essais des dispositifs de sécurité.


Maintenance
◆◆ les opérations de maintenance préventive et leur fréquence d’exécution ;
Figurent également dans ce document :
◆◆ les listes des pièces détachées, dont celles de première urgence ;
◆◆ « L‘avis de mise en service » de CPCU ;
◆◆ les coordonnées des fabricants et fournisseurs (adresse, n° de téléphone,
…) ; ◆◆ les certificats du Consuel (installations électriques) ;

◆◆ les opérations de maintenance particulières à l’opération et leur locali- ◆◆ le rapport final du bureau de contrôle ;
sation, pour la constitution du Dossier d’Interventions Ultérieures sur les
Ouvrages (D.I.U.O.). ◆◆ les fiches COPREC destinées aux compagnies d’assurances.

130 131
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Dans le cas de travaux de rénovation complets ou partiels, les documents à fournir


XVII. Directive sur les Equipements Sous Pression (DESP) 97/23/CE sont le matériel et DN pour la tuyauterie et le volume pour l’échangeur.

Ce chapitre ne concerne que la classification des équipements sous pression et la Tuyauterie et accessoires sous pression vapeur HP
documentation à fournir en vapeur HP. DN tuyauterie
Catégorie de
et accessoires Document à fournir
Cette directive est-elle obligatoire ? risque DESP
vapeur HP
Oui. Elle ne concerne cependant pas le matériel déjà en service et ne nécessite pas sa
mise en conformité. 40 Art. 3.3. Dossier technique suffisant.
50 Art. 3.3. Dossier technique suffisant.
Quels sont les équipements concernés?
Tous ceux sous pression de liquide ou de gaz de plus de 0.5bar. 65 Cat. I
Les exigences de la directive établissent une graduation en fonction du niveau de risque »» Déclaration de conformité du fabricant,
80 Cat. I »» notice d’instruction,
présenté par les équipements.
100 Cat. I »» marquage CE (conformité européenne),
Qu’est ce que le marquage CE ? »» dossier technique.
150 Cat. I
Il s’agit du symbole visuel apposé sur un équipement mis sur le marché.
Il signifie que l’équipement est conforme aux exigences essentielles de sécurité. »» Déclaration de conformité du fabricant,
200 Cat. II
»» attestation de l’organisme notifié,
»» notice d’instruction,
1. Classification des équipements sous pression »» marquage CE avec n° Organisme Notifié,
250 Cat. II
»» dossier technique.
L’installateur doit définir la classe des équipements sous pression.
Les équipements sont classés selon 4 catégories et 13 modules décrits dans Tableau 31 : tuyauterie et accessoires sous pression vapeur HP
l’article 10 de la directive et son annexe 3. A partir de la catégorie II, l’interven- Bouteille de purge vapeur HP
tion d’un organisme notifié est obligatoire.
DN bouteille Catégorie de
Document à fournir
Les exigences essentielles sont les suivantes : vapeur HP risque DESP
◆ Conception : les équipements doivent pouvoir supporter les charges
correspondant à l’usage envisagé. Des dispositions doivent être prises 65 Cat. I
pour assurer la sécurité de la manutention et du fonctionnement. 80 Cat. I »» Déclaration de conformité du fabricant,
»» notice d’instruction,
◆ Fabrication : les procédés d’assemblage permanent ainsi que les 100 Cat. I
»» marquage CE,
opérateurs doivent être qualifies. Les équipements doivent être soumis 125 Cat. I »» dossier technique.
à une vérification finale destinée à s’assurer du respect de la directive
(examen de l’équipement et des documents de fabrication, épreuve 150 Cat. I
hydraulique).
»» Déclaration de conformité du fabricant,
200 Cat. II »» attestation de l’organisme notifié,
◆ Matériaux : les matériaux utilisés doivent être accompagnés d’un
»» notice d’instruction,
document de contrôle établi par le producteur de matériaux. Pour les
250 Cat. II »» marquage CE avec n° ON,
catégories II,III et IV, ce document doit être un cetificat de contrôle
»» dossier technique.
spécifique.
»» Déclaration de conformité du fabricant,
300 Cat. III
◆ Instructions et marquage : En plus du marquage CE, les équipements »» attestation de l’organisme notifié,
sous pression doivent porter un marquage comprenant les informations »» notice d’instruction,
essentielles nécessaires à l’identification du fabricant (volume, pression 400 Cat. III »» marquage CE avec n° ON,
d’épreuve....). Ils doivent également être accompagnés de notices d’ins- »» dossier technique.
tructions destinée à l’utilisateur.
Tableau 32 : bouteille de purge vapeur HP

132 133
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Réalisation et construction du poste de livraison Chapitre 5

Echangeur vapeur/eau chaude 4. Canalisations de transport

Volume partie Catégorie de Ce chapitre concerne les limites de fourniture entre les tuyauteries considérées
Documents à fournir
vapeur risque DESP comme des canalisations de transport et celles assujetties à la DESP.
»» Déclaration de conformité du fabricant,
»» Notice d’instruction, Est considérée comme canalisation de transport, la canalisation se prolongeant à
2.5 < V ≤ 10 Cat. I l’intérieur de l’établissement, jusqu’aux premiers organes d’isolement inclus.
»» Marquage CE,
»» Dossier technique.
Cette canalisation de transport est assujettie aux prescriptions de l’arrêté minis-
»» Déclaration de conformité du fabricant, tériel du 6 décembre 1982 (voir schéma ci-dessous).
»» Attestation de l’organisme notifié,
10 < V ≤ 50 Cat. II »» Notice d’instruction, Ces canalisations de vapeur sont soumises à l’arrêté ministériel du 6 décembre
»» Marquage CE avec n° ON, 1982 si le diamètre nominal DN est supérieur ou égal à 80.
»» Dossier technique.
»» Déclaration de conformité du fabricant, Le dossier à fournir pour une canalisation de transport est composé des élé-
»» Attestation de l’organisme notifié, ments suivants :
50 < V ≤ 150 Cat. III »» Notice d’instruction, ◆◆ l’état descriptif ;
»» Marquage CE avec n° ON, ◆◆ le dossier technique de la canalisation ;
»» Dossier technique. ◆◆ le PV d’épreuve DRIEE.
»» Déclaration de conformité du fabricant,
»» Attestation de l’organisme notifié,
V > 150 Cat. IV »» Notice d’instruction,
»» Marquage CE avec n° ON,
»» Dossier technique.
Tableau 33: échangeur vapeur/eau chaude
3. Ensemble DESP (poste de livraison neuf)
Lorsqu’il s’agit d’un poste de livraison neuf, l’ensemble sera classé dans la
catégorie la plus haute des catégories des équipements le composant hors
soupapes qui doivent être classée en catégorie IV.

La documentation technique à fournir est la suivante :


◆◆ déclaration de conformité du fabricant de l’ensemble ;
◆◆ attestation de conformité de l’organisme notifié de l’ensemble ;
◆◆ notice d’instruction de l’ensemble ;
◆◆ marquage CE de l’ensemble ;
◆◆ dossier complet de l’ensemble :
- PID et/ou isométriques,
- notes de calcul,
- cahier de soudage (le cas échéant),
- liste des équipements composant l’ensemble,
- dossiers CE des équipements composant l’ensemble (récipients,
tuyauteries, accessoires sous pression (vannes, clapets, filtre en
ligne,…), accessoires de sécurité (soupapes, boucles de sécurité, …).

Le dossier CE des équipements comprendra à minima :


◆◆ déclaration de conformité du fabricant de l’ensemble ;
◆◆ attestation de conformité de l’organisme notifié de l’ensemble ;
◆◆ notice d’instruction de l’ensemble ;
◆◆ plans.
134 135
Chapitre 6

LE COMPTAGE

137
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Le comptage Chapitre 6

Un robinet d’isolement est installé en amont et en aval du compteur ainsi qu’une


Chapitre 6 : vanne de vidange pour permettre sa vérification.
Il n’est pas nécessaire d’installer un filtre pour protéger le compteur.
LE COMPTAGE
Le compteur est sélectionné en fonction du débit nominal pratique (Qp).
Toutefois, il est recommandé de ne pas avoir plus de 2 DN d’écart entre le comp-
Le type de compteur installé est déterminé par CPCU en fonction : teur et la tuyauterie où il est installé (limitation des pertes de charge).

◆◆ du fluide : vapeur, condensats ou eau chaude sur lequel s’effectue la mesure ; MONTAGE DE L’INTEGRATEUR
◆◆ du principe hydraulique du poste de livraison : condensats en circuit fermé ou en L’intégrateur est fixé au mur.
circuit ouvert. Le câble entre le débitmètre et l’intégrateur ne doit pas être raccourci ni rallongé.
Tous les câbles de mesure ne doivent pas passer à proximité des sources parasites
CPCU détermine et fournit le compteur et l’installateur en assure la pose (raccorde- (exemple du variateur de fréquence).
ments hydraulique et électrique).
MONTAGE DU DÉBIMÈTRE
En cas d’impossibilité lors d’une rénovation, le débitmètre peut être installé sur
le départ sous réserve de l’accord préalable de CPCU.
I. Le type de compteur Le débitmètre doit être installé :

◆◆ sur un débit variable ;


1. Compteur d’énergie ◆◆ en point bas de la tuyauterie ;
◆◆ verticalement ou horizontalement ; en cas d’installation horizontale, le
Présentation
débitmètre doit être positionné avec la tête de l’intégrateur inclinée à 45°
Un compteur d’énergie est installé sur le circuit secondaire du poste de livraison.
par rapport à la tuyauterie.
Cet équipement est constitué :
Il est impératif de respecter les longueurs droites pour installer le débitmètre sui-
◆◆ d’un élément debitmétrique à ultrasons installé sur le circuit secondaire ;
vant la figure ci-dessous.
◆◆ de deux organes de mesure de température (sondes de température ap-
Il ne faut pas installer le mesureur à l’aspiration d’une pompe (au refoulement,
pairées) ;
prévoir 10 DN de la longueur droite en amont).
◆◆ d’un intégrateur.

Installation Q max
DN Qi Qp Encombrement
Les postes de livraison sont équipés d’un compteur d’énergie installé sur le (m3/h) Raccordement
(mm) (m3/h) (m3/h) (mm)
retour général du circuit secondaire. pratique
25 0.035 3.5 5.25 260 Bride
MONTAGE DU COMPTEUR
Le compteur est monté sur le retour du secondaire selon la figure ci-dessous. 32 0.06 6 9 260 Taraudé DN40

DEBIMETRE
40 0.1 10 15 300 Bride

2 DN
Encombrement
(260 à 500mm) 5 DN ou 10 DN 50 0.15 15 22.5 270 Bride
VERS
ECHANGEUR
65 0.25 25 37.5 300 Bride
80 0.4 40 60 300 Bride
BRIDES PN25
VANNE
VANNE
D'EQUILIBRAGE
sans emboitement
ISOLEMENT
100 0.6 60 90 360 Bride
150 1.5 150 225 500 Bride
VANNE Avec : Qp : débit nominal et Qi : débit minimal Tableau 34 : caractéristiques dimensionnelles du débitmètre
VIDANGE

Figure 72 : montage du compteur d’énergie


138 139
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Le comptage Chapitre 6

2. Installation compteur d’énergie thermique Sondes

Généralités
Les parties constituantes d’un compteur d’énergie :
◆◆ un débitmètre ;
◆◆ une paire de sondes de température appairée ;
◆◆ un calculateur (intégrateur).
Débitmètre
Sens du fluide
Le débitmètre sera positionné sur la conduite de
retour du circuit chauffage en respectant le sens de
l’écoulement indiqué par la flèche et les longueurs Pour le contrôle des températures, il est nécessaire d’installer un doigt de gant
droites en amont et aval. identique à celui installé pour la mesure.

Figure 73 : le débimètre
Du diamètre 20 au diamètre 65, il est
nécessaire de faire une bouteille en dia-
Schéma de pose
mètre 80.
◆◆ les longueurs droites indiquées (2 x DN et 5 x DN) ne doivent comporter
ni coude, ni réduction ou tout autre élément de tuyauterie perturbateur
d’écoulement ; Une hauteur de dégagement d’au moins 300 mm devra être aménagée pour per-
mettre le montage et le démontage des sondes.
◆◆ le débitmètre sera, de préférence, installé sur un débit variable ;

◆◆ prévoir une distance de dégagement pour l’accessibilité au débitmètre ;


Sens contraire au fluide
◆◆ le débitmètre doit être positionné en un point bas du circuit (élimination
des poches d’air).

Orientation du débitmètre

Axe de la tuyauterie

Le débitmètre peut être installé


horizontalement ou verticalement.

- Le boitier plastique du mesureur ne Figures 74 : orientations du débimètre


doit pas être monté à l’horizontale. - S’il est horizontal, il doit être à 45°
par rapport à l’installation.
Figures 75 : les sondes
140 141
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Le comptage Chapitre 6

vers l'évent
de la bâche
3. Le compteur de condensats Le séparateur
Le compteur de condensats est uniquement installé sur les postes de livraison

300 mini
en circuit ouvert et dans les cas suivants : Le séparateur est installé en amont du bouchon fendu
compteur volumétrique sur condensats
◆◆ impossibilité de poser un compteur d’énergie dans le cas d’un process en circuit ouvert. chicane perforée à sa
partie supérieure. Ø 20

150
vapeur ; Il est fourni et posé par l’installateur.
◆◆ tarification dissociée. 3 DN

Il est composé d’augets calibrés qui, lorsqu’ils sont remplis, font tourner un tambour. Les caractéristiques de construction condensats

Le nombre de rotations du tambour est converti en unités de volume sur un Le séparateur est réalisé en tôle d’acier
1
cadran de lecture. Départs chauffage + ECS
soudée de 2 mm d’épaisseur. Sauf s’il
DN
Différents éléments composent la chaîne de comptage : est en acier inoxydable, sa surface exté- 5

B
rieure est protégée par deux couches de vers
compteur
Le compteur peinture antirouille adaptée à la tempéra-

200
ture.

100
MONTAGE 2
Le plus souvent, le compteur est A l’intérieur est installée une chicane en
4
Retours chauffage + ECS
posé sur la bâche des condensats, tôle d’acier de 2 mm d’épaisseur, orien- support
par l’intermédiaire d’un support. tée à 45° par rapport à l’axe de l’écoule-
Le compteur est obligatoirement ment des condensats. diamètre du séparateur
précédé d’un séparateur. chicane
Les contrebrides du compteur sont C Cette chicane est percée d’un trou de vers
compteur condensats
fournies par CPCU. diamètre 20 mm en sa partie supérieure
Figure 76 : montage du compteur à volant volumétrique et laisse un passage libre de 100 mm de

45°
Les caractéristiques dimensionnelles du compteur sont les suivantes : hauteur en partie basse du séparateur.
PUISSANCE CALIBRE A B C D E F G H h1 h2 h3 POIDS Figure 78 : séparateur
DN 1 DN 2
UTILE (kW) (l/h) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (kg)
Equipement
550 800 32 20 410 300 340 86 122 255 140 400 45 155 740 10,5
1 000 1 500 40 32 410 300 340 138 180 340 150 410 50 162 750 13,5
 Un piquage d’arrivée des condensats, avec bride ou raccord vissé. Son DN est
fonction du calibre du compteur.
2 800 4 000 65 50 595 490 530 160 239 440 220 624 70 265 1000 44
5 600 8 000 65 50 770 490 530 174 225 485 220 763 70 265 1200 62  Un piquage de sortie des condensats, avec bride ou raccord vissé. Son DN est
8 500 12 000 100 65 770 490 530 239 293 560 220 763 80 265 1450 80 identique à celui de l’arrivée.
Tableau 35 : caractéristiques dimensionnelles du compteur  Un piquage d’évent en DN 20, avec raccord vissé.
 Un piquage de vidange en DN 50, muni d’un bouchon fileté.
séparateur
 Un piquage en DN 50, muni d’un bouchon fileté, destiné au nettoyage du séparateur.
obstacle

condensats
Le séparateur est calorifugé. Tous les piquages ont une longueur minimum de 70 mm
F A
pour tenir compte de l’épaisseur du calorifuge.

DN2
Les caractéristiques dimensionnelles du séparateur sont les suivantes :
h3

DN1
H

CALIBRE DIAMETRE
A B
h2

COMPTEUR SEPARATEUR DN
(mm) (mm)
h1

évent (l/h) (mm)


G
D support fer U B 800 250 20 600 400
E
C
1 500 300 32 600 400
4 000 300 50 700 500
8 000 300 50 750 550

bâche des condensats


12 000 300 65 750 550
Figure 77 : montage Tableau 36 : caractéristiques dimensionnelles du séparateur
du compteur de vapeur
142 143
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Le comptage Chapitre 6

Le montage Installation
Le séparateur est installé le plus près possible du compteur. Le compteur de vapeur est installé sur les postes de livraison où la quantité de
La tuyauterie de raccordement au compteur est en pente descendante vers condensats n’est pas représentative de la quantité de vapeur consommée.
celui-ci. Elle ne comporte aucun point bas.
Le supportage du séparateur autorise son démontage pour les opérations de En fonction de la puissance utile de l’installation, deux technologies de comptage
maintenance. peuvent être mises en œuvre :
◆◆ Pu > 1MW  diaphragme à orifice variable ;
L’évent du séparateur
◆◆ Pu < 1MW  tube de pitot croisé.
L’évent du séparateur est une tuyauterie en acier de DN 20.
La tuyauterie est en pente ascendante, sans aucun point bas, et raccordée à
Ces deux types de comptage comportent :
l’évent de la bâche des condensats.
◆◆ un élément primaire interposé sur la tuyauterie de vapeur ;
Un piquage en DN 15, muni d’un bouchon fendu, est installé sur la tuyaute- ◆◆ des organes de mesure (pressions, température) ;
rie et à proximité du séparateur. Son orifice permet de vérifier l’efficacité du ◆◆ un intégrateur.
séparateur.

Nota : Dans le cas d’un circuit fermé, les purges sont réinjectées nécessitant élément primaire
donc la pose d’un compteur d’énergie.
A B
4. Le comptage de condensat circuit fermé ancienne génération
vers
D utilisation
+ - prises d'impulsion
T DN
réduction
excentrique
Δp intégrateur
P

Figure 79 : montage du débimètre coffret CPCU


Figure 80 : montage de l’élément primaire
Dans le cas d’un comptage condensat ancienne génération en circuit fermé, un
débitmètre à ultrasons est installé sur le retour condensat. Fourni CPCU posé
installé. L’élément primaire est monté horizontalement entre brides PN 40.
Pour le raccorder, la tuyauterie est équipée :
5. Le compteur de vapeur
◆◆ d’une bride simple emboîtement femelle, à l’entrée du compteur ;
◆◆ d’une bride simple emboîtement mâle, à la sortie du compteur.
Présentation
Sur les installations où la quantité de condensats n’est pas représentative de
Les tuyauteries et les brides, en amont et en aval, doivent être parfaitement alignées.
la quantité de vapeur consommée, une chaîne de comptage vapeur est mise en
Les brides sont orientées pour que l’élément primaire soit parfaitement horizontal
œuvre en amont de l’utilisation.
dans les deux sens, transversal et longitudinal.
Il est impératif de se rapprocher de CPCU pour une validation de ce procédé
Les réductions de tuyauterie, en amont et en aval de l’élément primaire, sont
de comptage et d’en définir les modalités contractuelles.
excentriques pour éviter toute rétention de condensats.
Cet équipement est constitué :
Une longueur droite
◆◆ d’un élément primaire installé sur le trajet de la vapeur ; Elément primaire A B
minimum, dépourvue de
◆◆ d’organes de mesure de pression et de température ; tout organe, est requise Orifice variable 6 DN 3 DN
◆◆ d’un intégrateur. de part et d’autre de
l’élément primaire : Tube de Pitot 20 DN 10 DN
Tableau 37 : longueurs droites
144 145
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

III. La télérelève CPCU


CPCU peut mettre en œuvre des équipements spécifiques qui permettent d’effectuer au-
tomatiquement et à distance le relevé des consommations de chaleur appelé télérelevé.

Tous les équipements du télérelevé sont fournis, installés et raccordés par CPCU.

Le télérelevé utilise le réseau GSM, téléphonique commuté (RTC) ou la liaison hertzienne


comme modes de transmission.
Chapitre 7
1. Le report de l’index sur une GTB

Le compteur CPCU peut avoir son index de consommation reporté sur un sys-
LES POINTS DE VÉRIFICATION DE
tème de Gestion Technique du Bâtiment (GTB).
Pour tous les compteurs, le signal de report est du type impulsionnel (MWh)
et le contact est libre de potentiel. Pour les conditions de raccordement, il
L’INSTALLATION ET SA MISE EN SERVICE
convient de consulter préalablement CPCU.

2. Liaison téléphonique

Sauf cas particulier, la demande de la ligne téléphonique est faite par CPCU.
La ligne RTC est indépendante mais peut dans certains cas être raccordée à
l’autocommutateur du bâtiment.
Le câble est clairement identifié depuis son origine.

146 147
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les points de vérification de l’installation et sa mise en service Chapitre 7

13/ Manomètre en place sur la bouteille de purge.


Chapitre 7 : Les points de vérification de
14/ Soupapes de sécurité en place sur le départ du secondaire de chaque échangeur.
l’installation et sa mise en service
15/ Pour un poste de livraison vapeur basse pression, présence de la (ou des) soupape(s)
de sécurité, avec évacuation à l’extérieur du bâtiment sans risque ni gêne pour le voisinage.
I. La vérification initiale
16/ Tuyauteries et appareils calorifugés.
La mise en service d’un nouveau poste de livraison doit être effectuée sous le
17/ Moyens de comptage raccordés électriquement (compteurs alimenté et sondes câ-
contrôle de représentants habilités :
blées). Vanne de réglage posée.
◆◆ de CPCU ;
Si cette vérification n’est pas satisfaisante, CPCU peut refuser l’ouverture du branchement.
◆◆ du client ;
◆◆ de l’installateur.

Toute installation nouvelle ou rénovée ne peut être mise en service que si sont réunies les II. Demande de mise en vapeur d’une sous-station
conditions minimales garantissant notamment la sécurité des personnes et des biens.

Les points suivants sont à vérifier : 1. Opérations préalables à la mise en vapeur


1/ Accès facile et sans danger aux vannes de branchement CPCU. Préalablement à la mise en vapeur, le Maître d’Ouvrage doit s’assurer que
la sous-station a été réalisée conformément aux dispositions réglementaires, aux
2/ Présence de la commande à distance sur la vanne vapeur du branchement, si elle est
règles de l’art et aux prescriptions de CPCU.
installée dans la sous station.

3/ Porte coupe feu en place avec sa barre anti-panique et son système de fermeture L’installateur qui a réalisé les travaux doit tenir à disposition de CPCU et du Maître
automatique. d’Ouvrage le dossier de conformité.

4/ Dans les établissements recevant du public, présence du sas pour toute communica- Ce dossier doit comprendre obligatoirement :
tion avec les zones accessibles au public. - les certificats matière ;
- le PV de contrôle des tuyauteries ;
5/ Eclairage suffisant. - le PV des échangeurs.

6/ Ventilations en fonctionnement. Le PV de contrôle des tuyauteries, même provisoire, doit impérativement être joint
à la présente.
7/ Conformité de l’installation électrique, avec dispositifs de coupure à l’extérieur de la
sous-station.

8/ Tuyauteries vapeur contrôlées par un organisme habilité.


2. La mise en vapeur du poste de livraison
9/ Robinets d’arrêt du poste de livraison fermés.
◆◆ La mise en service des installations d’un poste de livraison nécessite l’interven-
10/ Robinets non raccordés obturés. tion de CPCU pour manœuvrer la vanne de branchement.

11/ Systèmes de purge continue, de la bouteille de purge et des points bas éventuels de ◆◆ La mise en vapeur du poste de livraison doit être effectuée sous le contrôle de
la liaison entre le branchement et le poste de livraison raccordés et en ordre de fonction- représentants habilités :
nement. - de CPCU ;
- du client ;
12/ Vidanges directes raccordées (puisard, siphon de sol ou bâche) avec moyens d’épui- - de l’installateur.
sement en ordre de fonctionnement.
148 149
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les points de vérification de l’installation et sa mise en service Chapitre 7

◆◆ Elle passe par la vérification initiale de plusieurs points sur le local sous- III. La mise en service de l’installation
station et sur l’installation technique, notamment : tuyauteries, robinetterie,
comptage…
Une fois l’ouverture de la vanne de branchement par CPCU, il est nécessaire de
◆◆ Si la vérification de ces points est satisfaisante, un agent de CPCU ou un mettre en service l’installation.
tiers habilité par CPCU procède à l’ouverture des vannes de branchement.

Mode opératoire simplifié


3. La demande d’ouverture des vannes pour la mise en vapeur
1/ S’assurer du bon remplissage du réseau secondaire (pression).
Une demande doit être transmise au moins trois jours à l’avance à l’Ingénierie
de Service pour permettre la programmation de l’intervention d’ouverture des 2/ Ouvrir les robinets d’isolement des circuits secondaires.
vannes par un agent CPCU ou un tiers habilité par CPCU. 3/ Mettre sous tension l’installation électrique.
Au vu des différents éléments rappelés ci-dessus et dont il a pris connaissance,
le Client demande à CPCU de procéder à la mise en vapeur de l’installation. 4/ Mettre en service les pompes de circulation des circuits secondaires et s’assurer de la
circulation du fluide dans l’échangeur.
Cette mise en vapeur aura lieu sous le contrôle des représentants du Maître
5/ Disposer les condensats vers l’égout et fermer le robinet d’arrêt condensats du poste.
d’Ouvrage et de l’installateur.
6/ Ouvrir le robinet d’arrêt des condensats en aval de l’échangeur,
4. L’ouverture du branchement CPCU 7/ Vérifier les sécurités et les consignes de régulation ainsi que la mise à l’heure des
horloges.
Si la vérification initiale est satisfaisante, un agent habilité de CPCU, à l’exclusion
8/ Ouvrir lentement et complètement le robinet d’arrêt vapeur du poste de livraison.
de toute autre personne, procède à l’ouverture des vannes du branchement.
9/ Vérifier l’étanchéité des vannes de régulation en provoquant leur fermeture.
Le mode opératoire est le suivant :
10/ Vérifier le bon fonctionnement des dispositifs de sécurité (température, pression, etc ...).
◆◆ Purge manuelle de la bouteille haute pression du poste de livraison et des 11/ Vérifier le bon fonctionnement des régulations primaires et secondaires.
points bas éventuels en amont,
12/ Vérifier la disposition et le comportement des circuits secondaires en service.
◆◆ ouverture progressive de la vanne vapeur du branchement pour réchauffage 13/ Vérifier l’étanchéité des presse-étoupes et des joints.
et mise en pression de la tuyauterie jusqu’au(x) robinet(s) d’arrêt vapeur
du poste de livraison, 14/ Après mise en température de l’ensemble des installations, contrôler leur état et leur
comportement.
◆◆ contrôle du bon fonctionnement de la purge automatique.
15/ Quelques heures après la mise en service, fermer le robinet d’arrêt vapeur du poste
de livraison pour :
5. La mise en service du poste de livraison - nettoyer les filtres sur la vapeur et les condensats ;
- contrôler le serrage de la boulonnerie d’assemblage des tuyauteries et appareils.
La mise en service du système de chauffage - Production et Distribution
16/ Remettre en service l’installation.
- (notamment le contrôle du fonctionnement des appareils, le réglage de la
régulation, l’équilibrage des réseaux) peut se faire par l’installateur ou le 17/ Régler l’installation : équilibrages hydrauliques des circuits secondaires, calibrage
prestataire dès que la vapeur circule dans les installations primaires du poste des boucles de régulation, …
de livraison.
18/ disposer les condensats vers le réseau CPCU, après contrôle satisfaisant de leur
qualité par CPCU.

Après mise au point des réglages sur l’ensemble de l’installation, tous les paramètres de
fonctionnement sont consignés dans le Dossier des Ouvrages Exécutés (D.O.E.).

150 151
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Chapitre 8

LES EQUIPEMENTS SOUS PRESSION

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les équipements sous pression Chapitre 8

II. Contrôles périodiques des échangeurs raccordés au réseau


Chapitre 8 : urbain de CPCU
Les équipements sous pression
1. Les types d’échangeurs
CE : Échangeurs construits à partir de l’entrée en vigueur du décret du 13 dé-
I. Généralités cembre 1999 soumis si volume > 10 litres coté primaire CPCU.

Néo-soumis : Échangeur de moins de 100 litres construit suivant le décret du


1. Les vannes de branchement 2/04/1926 non soumis à l’époque à l’inspection (18 mois) et la requalification
(10 ans).
La coupure du fluide primaire, haute pression ou haute température, doit pou- Dès l’application de l’AM du 15 mars 2000, ces échangeurs de moins de 100 litres
voir se faire de l’extérieur de la sous station. et de plus de 10 litres pour CPCU sont désormais devenus soumis à l’AM (inspec-
Arrêté du 23 Juin 1978, article 29, paragraphe 1
tion 40 mois et requalification périodique 10 ans)
Les dispositifs de coupure doivent être facilement accessibles et très bien signalés.
Arrêté du 23 Juin 1978, article 29, paragraphe 3 26 : Échangeur de plus de 100 litres construit et soumis suivant le décret du
2/04/1926 (inspection 18 mois et requalification 10 ans).
2. L’échangeur Devenus soumis à l’arrêté du 15 mars 2000 les périodicités sont désormais :
Les échangeurs (récipients) ayant un produit de pression maximale admissible - inspection 18 (si épreuve réduite au tiers)
(Ps) par le volume supérieur à 50 bar.l doivent porter le marquage « CE » de ou 40 mois (si épreuve à pleine surcharge)
conformité. - et requalification 10 ans.
Décret n°99-1046 du 13 Décembre 1999, article 13
2. Les contrôles
3. Seuils de soumission
A/ Réalisés par un organisme habilité
Les équipements ci-dessous sont soumis aux dispositions des équipements
sous pression : Requalification Inspection périodiques
◆◆ les récipients de vapeur d’eau ou d’eau surchauffée dont la pression est Réalisée par : Organisme habilité Réalisée par : Organisme habilité
supérieure à 0,5 bar ayant un produit de pression maximale admissible (Ps)
et du volume est supérieur à 200 bar.l, Cas n°1 Cas n°1
◆◆ les générateurs de vapeur dont le volume dépasse 25 l et Ps > 0,5bar, Echangeurs concernés : [CE] ou [26 si épreuve Echangeurs concernés : [CE] ou [26 si
précédente effectuée à pleine surcharge] épreuve précédente effectuée à pleine
◆◆ les tuyauteries ayant un DN supérieur à 100 et un produit PS.DN supérieur Périodicité : 10 ans surcharge]
à 3500 bar. Contenu : visite interne + épreuve hydrau- Périodicité : 40 mois
Arrêté du 15 Mars 2000, article 2 lique à pleine surcharge Contenu : visite interne
4. Accessoires sous pression
Cas n°2 Cas n°2
Les accessoires sous pression sont installés sur des équipements sous pres- Echangeurs concernés : [26 si épreuve pré- Echangeurs concernés : [26 si épreuve
sions mentionnés dans l’article précédent et devant respecter les dispositions cédente effectuée à surcharge réduite au 1/3] précédente effectuée à surcharge réduite
applicables aux générateurs, aux tuyauteries ou aux récipients auxquels ils Périodicité : 10 ans au 1/3]
sont associés (exemple : bouteille HP , DN > 175). Contenu : visite interne + épreuve hy- Périodicité : 18 mois
Arrêté du 15 Mars 2000, titre I, article 3 draulique à surcharge réduite au 1/3 Contenu : visite interne

5. Accessoires de sécurité
Cas n°3
Les accessoires de sécurité doivent être dimensionnés en fonction des condi- Echangeurs concernés : [ néo-soumis]
tions de service et des processus appliqués dans les équipements sous pres- Périodicité : 10 ans
sion qu’ils protègent (exemple : soupape sur le réseau vapeur HP). Contenu : visite interne et dispensés
d’épreuve hydraulique
Arrêté du 15 Mars 2000, titre II, article 6 paragraphe 5

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Les équipements sous pression Chapitre 8

B/ Réaliser par personnel compétant après formation 3. Synthèse de l’inspection périodique des échangeurs conforme au
En septembre 2008, le SNCU a présenté un cahier technique professionnel (CTP)
qui propose des modalités de contrôle spécifiques aux échangeurs de chauffage
CTP par le personnel habilité par son employeur après formation
urbain, les dispensant de démontage et visites intérieures tous les quarante mois
tout en garantissant un niveau de sécurité au moins équivalent à celui prévu par Seuil de soumission à l’Année Modèle des échangeurs vapeur ou eau surchauffée :
l’arrêté ministériel du 15 mars 2000. En contre partie, une inspection périodique PS > 0,5 bar et PS × V > 200 bar × litres
doit être réalisée tous les ans et la requalification comporte des contrôles com-
plémentaires.
Limite de max néo-soumis
Inspection périodiques
(contrôle annuel)

V=1
Réalisée par :
Personnel compétant, habilité par son em-
ployeur (exploitant) après formation.
30
00

Pression de Service (bar)


Réglementation à appliquer par l’exploitant : 10 ba
r.l
Application du CTP (cahier technique profes-
00 
bar.
sionnel FG3E) du 1/09/2008 et BESI 08-229 20
0b
 l
du 20/11/08. ar.
l

Echangeurs concernés :
[CE de catégorie 2 et 3 (10 à 150 L)] ou [néo-
soumis], produisant chauffage ou eau chaude
sanitaire. PS = 0,5 bar
PS de l’échangeur au moins égale à la protec-
tion du réseau CPCU contre les surpressions
(20 bar).
0,1 1 10 100 400 1000 6000
Inspection périodique :
Après requalification obligatoire réalisée par OH, Volume (litres)  : catégorie 2
l’exploitant réalise en application du CTP, les 4
Organisme habilité (OH)  : catégorie 3
premières inspections à intervalle de 14 mois Figure 81 : seuil de soumission échangeurs
Organisme de formation :
maxi sans visite interne de l’échangeur. Il rédige L’inspection périodique en application du cahier technique professionnel doit être
Organisme habilité.
un compte rendu d’inspection périodique. faite par un personnel compétent habilité par son employeur après avoir suivi une
La 5ème inspection à 64 mois maxi est réalisée formation.
PS :
par un OH sans visite interne.
Pression maximale de
Les 6, 7, 8, et 9ème inspections périodiques sont Les échangeurs concernés sont les suivants :
Service pour laquelle
réalisées par l’exploitant - échangeurs « néo-soumis » (anciens échangeurs non CE d’un volume de 10 et 100 l.) 
l’échangeur est conçu
spécifiée par le fabricant - échangeurs « CE » de catégorie II et III d’un volume de 10 à 150 litres.
Périodicité requalification périodique :
(20 bar pour CPCU).
La requalification (10 ans) est réalisée par un OH : L’inspection est à réaliser tous les quatorze mois maximum entre deux inspections
- avec visite interne + épreuve hydraulique à périodiques. La 5ème inspection périodique après une requalification périodique (dans
Surcharge :
pleine surcharge pour [CE de catégorie 2 et 3] un délai maximum de 64 mois) est réalisée par un organisme habilité.
Pression à ajouter à PS
- avec visite interne + essai hydraulique à
pour obtenir l’épreuve.
110% de PS pour [néo-soumis]

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Le contenu est le suivant :


◆◆ Examen visuel extérieur (sans dépose du calorifuge non amovible) de l’état
de l’équipement et de ses accessoires (calorifuge, vannes, thermostats…)
afin de détecter d’éventuelles traces de fuites, chocs, gonflements, etc. La
dégradation du calorifuge implique un examen visuel des parois externes
de l’équipement dans la zone concernée. En cas de vibration du matériel,
les piquages concernés sont examinés.
◆◆ La recherche d’éventuelles fuites au niveau des accessoires (vannes,…) et
des assemblages non permanents (brides,…) de l’échangeur.
◆◆ Un essai des dispositifs de sécurité comprenant la vérification de toute
Chapitre 9
la chaîne de sécurité du secondaire (sondes, thermostats, vérification du
seuil, transmission du signal, fermeture de l’organe de sectionnement).
◆◆ Un contrôle visuel des soupapes de sécurité du secondaire (vérification ANNEXES
du plombage ou de l’absence de dispositif de déréglage, examen des
conditions d’installation des soupapes et des dispositifs de sécurité,
examens des éléments fonctionnels. Plus toute investigation complémen-
taire jugée nécessaire.
◆◆ L’essai des dispositifs de sécurité est également effectué dans le trimestre
qui suit la requalification périodique

Un compte rendu d’inspection périodique annuel est à rédiger.

I. Arrêté du 23 juin 1978 160


II. Circulaire du 3 avril 2007 168
III. Arrêté du 25 juin 1980 177
IV. Arrêté du 15 mars 2000 182
V. Décision BSEI du 20 nov. 2008 199
VI. Arrêté du 30 juin 2011 201
VII. Lettres du Ministère 205
VIII. Schémas de principe 207
IX. Liste des figures et tableaux 218
X. Lexique 220

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

1. Arrêté du 23 juin 1978 Article 2 de l'arrêté du 23 juin 1978


Arrêté du 23 juin 1978 modifié par arrêté du 30 novembre 2005 Pour l'application du présent texte :
relatif aux installations fixes
Arrêté du 23 destinées
juin au chauffage
1978 modifié par arrêtéetdu
à l'alimentation en eau chaude
30 novembre 2005 1. Une chaufferie est un local abritant des appareils de production de chaleur par combustion.
relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à l'alimentationpublic
sanitaire des bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du en eau chaude
Une sous-station est un local abritant les appareils qui assurent, soit par mélange, soit par échange, le transfert de
sanitaire des bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public
(JO du 21 juillet 1978 – JO du 15 décembre 2005) chaleur d'un réseau de distribution dit réseau primaire à un réseau d'utilisation dit réseau secondaire.
(JO du 21 juillet 1978 – JO du 15 décembre 2005) Est assimilable à une sous-station un local abritant un générateur alimenté en énergie électrique et fournissant de
la chaleur à un réseau.
2. Une installation de chauffage par vapeur saturée est dite à basse pression lorsque des dispositions matérielles
Vus empêchent la pression effective de la vapeur saturée de dépasser 0,5 bar; elle et dite à haute pression dans le cas
LeVus
ministre de la santé et de la famille, le ministre de l'intérieur, le ministre du travail et de la participation, le contraire.
ministre de l'environnement et du cadre de vie et le ministre de l'industrie, Une installation de chauffage par eau chaude est dite à Eau surchauffée à basse température'' lorsque la
Le ministre de la santé et de la famille, le ministre de l'intérieur, le ministre du travail et de la participation, le
Vuministre dedu
le décret l'environnement et du règlement
2 avril 1926 portant cadre de vie
suretles
le appareils
ministre de l'industrie,
à vapeur; température de l'eau dépasse la température d'ébullition de l'eau sous pression ambiante sans excéder 110 °C.
Elle est dite à ''Eau surchauffée à haute température'' lorsque la température de l'eau peut excéder 110 °C.
VuVule le décret
décret n°du 2 avrildu1926
62-608 portant
23 mai 1962règlement
fixant les sur les techniques
règles appareils à et
vapeur;
de sécurité applicables aux installations de
gaz combustibles; 3. Les générateurs de vapeur à haute pression ou d'eau surchauffée à haute température sont classés en trois
Vu le décret n° 62-608 du 23 mai 1962 fixant les règles techniques et de sécurité applicables aux installations de catégories selon la valeur du produit V (t - 100) où t représente, en degrés Celsius, la température de vapeur
Vugaz combustibles;
le décret n° 62-1297 du 7 novembre 1962 modifié portant règlement d'administration publique en ce qui saturée correspondant au timbre du générateur et ou V désigne en mètres cubes la contenance du générateur y
concerne les règles d'utilisation et les caractéristiques des produits pétroliers; compris ses réchauffeurs d'eau et ses surchauffeurs de vapeur, déduction faite des parties de cette contenance qui
Vu le décret n° 62-1297 du 7 novembre 1962 modifié portant règlement d'administration publique en ce qui
Vuconcerne
le décretles règles d'utilisation
n° 67-1963 et les caractéristiques
du 15 novembre 1967 modifié portantdes produits pétroliers;
règlement d'administration publique pour la seraient constituées par des tubes ne mesurant pas plus de 10 centimètres de diamètre intérieur et par des pièces
construction des immeubles de grande hauteur et leur protection contre les risques d'incendie et de panique; de jonction entre ces tubes n'ayant pas plus d'un décimètre carré de section intérieure.
Vu le décret n° 67-1963 du 15 novembre 1967 modifié portant règlement d'administration publique pour la
Vuconstruction
le décret n° des immeubles
69-596 du 14 juinde 1969
grande hauteur
fixant et leurgénérales
les règles protectionde
contre les risques
construction desd'incendie
bâtiments et de panique;
d'habitation, et Un générateur est de 1re catégorie lorsque le produit caractéristique ainsi obtenu excède 200; de 2e catégorie
notamment son article 11; quand le produit n'excède pas 200 mais excède 50; de 3e catégorie quand le produit est égal ou inférieur à 50.
Vu le décret n° 69-596 du 14 juin 1969 fixant les règles générales de construction des bâtiments d'habitation, et
Vunotamment
le décret n°son articledu
73-1007 11;31 octobre 1973 relatif à la protection contre les risques d'incendie et de panique dans 4. Un récipient est considéré comme n'ayant aucun produit caractéristique s'il ne renferme pas normalement d'eau
les établissements recevant du public; à l'état liquide et s'il est pourvu d'un appareil de purge fonctionnant d'une manière efficace et évacuant l'eau de
Vu le décret n° 73-1007 du 31 octobre 1973 relatif à la protection contre les risques d'incendie et de panique dans condensation au fur et à mesure qu'elle prend naissance. S'il n'en est pas ainsi, son produit caractéristique est le
Vules
le établissements
décret n° 74-415 recevant
du 13 mai du 1974
public;relatif au contrôle de l'émission de polluants dans l'atmosphère et à produit V (t - 100) calculé comme pour un générateur.
certaines utilisations de l'énergie;
Vu le décret n° 74-415 du 13 mai 1974 relatif au contrôle de l'émission de polluants dans l'atmosphère et à 5. La puissance utile (ou puissance nominale) d'un appareil est définie comme la quantité de chaleur reçue par
Vucertaines utilisations
l'arrêté du 2 août 1977 de l'énergie;
relatif aux règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gaz unité de temps par le fluide chauffé.
combustible et d'hydrocarbures liquéfiés situées à l'intérieur des bâtiments d'habitation ou de leurs dépendances;
Vu l'arrêté du 2 août 1977 relatif aux règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gaz 6. La puissance calorifique totale installée d'une installation de combustion est définie comme étant la quantité de
Vucombustible et d'hydrocarbures
l'avis du comité liquéfiés situées
consultatif de l'utilisation à l'intérieur des bâtiments d'habitation ou de leurs dépendances;
de l'énergie, combustible exprimée par rapport au pouvoir calorifique inférieur, consommée par heure en marche continue
Vu l'avis du comité consultatif de l'utilisation de l'énergie, maximale.
Arrêtent :
7. La puissance utile d'une installation est définie comme la somme des puissances utiles des générateurs installés
Arrêtent : capables de fonctionner simultanément.
Article 1er de l'arrêté du 23 juin 1978
LeArticle
présent1er de l'arrêté
arrêté s'applique du 23 juin
dans les1978
conditions ci-après aux installations destinées au chauffage et à 8. La puissance utile d'une sous-station est la somme des puissances utiles des appareils capables de fonctionner
l'alimentation en eau chaude des bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public à l'exception des locaux simultanément, les puissances utiles des appareils étant indiquées par le constructeur ou l'installateur.
Le présent arrêté s'applique dans les conditions ci-après aux installations destinées au chauffage et à
de stockage de combustibles.
l'alimentation en eau chaude des bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public à l'exception des locaux 9. Les puissances sont exprimées en kilowatt (kW). Il est rappelé qu'une thermie par heure (th/h) équivaut à 1,16
de stockage
Lorsque de combustibles.
la puissance utile totale des installations visées à l'alinéa 1 ci-dessus est supérieure à 70 kW, soit kilowatt (kW).
approximativement 85 kW de puissance calorifique totale installée, ces installations doivent être placées à
Lorsque la puissance utile totale des installations visées à l'alinéa 1 ci-dessus est supérieure à 70 kW, soit 10. On entend par générateur, le générateur proprement dit muni de ses organes de chauffe.
l'intérieur d'une chaufferie ou d'une sous-station.
approximativement 85 kW de puissance calorifique totale installée, ces installations doivent être placées à
Les l'intérieur d'unedu
dispositions chaufferie ou d'une sous-station.
titre Ier ''Chaufferies'' sont applicables aux installations visées à l'alinéa 1 ci-dessus lorsque la 11. Les différents locaux d'un bâtiment sont classés comme suit :
puissance utile totale installée en chaufferie est supérieure à 70 kW. En sous-sol ;
Les dispositions du titre Ier ''Chaufferies'' sont applicables aux installations visées à l'alinéa 1 ci-dessus lorsque la En rez-de-chaussée ;
Les puissance utiledu
dispositions totale
titre installée en chaufferie
II ''Sous-stations'' sont est supérieure
applicables à installations
aux 70 kW. visées à l'alinéa 1 ci-dessus lorsque la En étage ;
puissance utile totale de la sous-station est supérieure à 70 kW. En terrasse.
Les dispositions du titre II ''Sous-stations'' sont applicables aux installations visées à l'alinéa 1 ci-dessus lorsque la
Les puissance utiledu
dispositions totale
titre de la sous-station
III ''Installations est supérieure
intérieures à 70 kW.d'habitation, de bureaux ou aux locaux et
aux bâtiments Un local est dit en sous-sol quand la cote de la sous-face de son plancher haut ne dépasse pas de plus d'un mètre
dégagements accessibles au public'' sont applicables à toutes les installations visées à l'alinéa 1 ci-dessus placées la cote du point le plus bas du sol à l'extérieur du bâtiment et au plus proche du local.
Les dispositions du titre III ''Installations intérieures aux bâtiments d'habitation, de bureaux ou aux locaux et
à demeure en usage normal dans ces locaux à l'exclusion des appareils dont un des objets essentiels est la
dégagements accessibles au public'' sont applicables à toutes les installations visées à l'alinéa 1 ci-dessus placées Un local est dit en rez-de-chaussée quand la cote de son plancher bas ne diffère pas de plus d'un mètre de la cote
cuisson ou le réchauffage des aliments (cuisinières, poêles, réchauds et assimilés).
à demeure en usage normal dans ces locaux à l'exclusion des appareils dont un des objets essentiels est la du point le plus bas du sol à l'extérieur du bâtiment et au plus proche du local.
Les cuisson ou le réchauffage
dispositions du titre IV sont desles
aliments
seules(cuisinières, poêles,
applicables aux réchauds
unités et assimilés).
de toitures monoblocs.
Les locaux en étage comprennent tous les autres locaux étagés entre rez-de-chaussée et terrasse.
Les
Les dispositions
conditions du titre IV sont
d'aménagement leslocaux,
des seulesd'emplacement
applicables auxdesunités de toitures
appareils et demonoblocs.
réalisation des installations sont
celles qui sont prescrites par le présent arrêté.
Les conditions d'aménagement des locaux, d'emplacement des appareils et de réalisation des installations sont
celles
Les qui sont
présentes prescrites ne
dispositions parfont
le présent arrêté.à l'application des dispositions du décret du 2 avril 1926 portant
pas obstacle
règlement sur les appareils à vapeur, du décret n° 67-1063 du 15 novembre 1967 modifié concernant les
Les présentes dispositions ne font pas obstacle à l'application des dispositions du décret du 2 avril 1926 portant
immeubles de grande hauteur ainsi qu'à l'application des dispositions prises en vertu de la loi du 19 juillet 1976,
règlement sur les appareils à vapeur, du décret n° 67-1063 du 15 novembre 1967 modifié concernant les
relative aux installations classées pour la protection de l'environnement.
immeubles de grande hauteur ainsi qu'à l'application des dispositions prises en vertu de la loi du 19 juillet 1976,
relative aux installations classées pour la protection de l'environnement.
160 161
des extincteurs portatifs pour feux de classe 34 B 1 ou B 2 au moins, leur nombre étant déterminé à raison de deux
Le
parposte de un
brûleur avec livraison vapeur
maximum exigible de quatre. Edition 2013
Pour les chaufferies au gaz, ces moyens sont limités à un extincteur à poudre polyvalente de classe minimum 5 A -
34 B accompagné d'un panneau précisant Ne pas utiliser sur flamme gaz''. Annexes Chapitre 9
Les extincteurs automatiques sont autorisés. Toutefois, dans les chaufferies au gaz leur déclenchement doit
couper l'alimentation du gaz.

Article 28 de l'arrêté du 23 juin 1978


Titre II : Sous-stations. Implantation - Dispositions générales
La sous-station doit comporter un système permanent de ventilation, constitué :
Article 21 de l'arrêté du 23 juin 1978 En partie basse, par un dispositif d'introduction d'air frais;
La puissance utile unitaire des sous-stations à vapeur haute pression ou à "eau surchauffée à haute température" En partie haute, par un dispositif d'évacuation d'air.
situées à l'intérieur des bâtiments d'habitation, de bureaux ou des zones accessibles au public ne doit pas
dépasser 5 000 kW. Le dispositif d'introduction d'air frais doit permettre l'entrée en sous-station de l'air extérieur destiné à la ventilation
du local ; il doit être constitué par une ou plusieurs amenées d'air débouchant à la partie basse de la sous-station.
Article 22 de l'arrêté du 23 juin 1978 Les prises d'air accessibles au public fréquentant ou non l'établissement doivent être protégées par un grillage à
mailles d'au plus 10 mm ou par tout dispositif analogue destiné à s'opposer à l'introduction de corps étrangers.
Tout local de sous-station alimentée par de la vapeur haute pression ou de l' "eau surchauffée à haute
température'' doit offrir au personnel des moyens de retraite facile dans deux directions au moins dès que la Le dispositif d'évacuation d'air doit permettre l'évacuation vers l'extérieur de l'air de ventilation de la sous-station; il
puissance utile totale excède 2 000 kW. doit être constitué :
- Soit par un ou plusieurs conduits débouchant en toiture du bâtiment abritant la sous-station ;
Ce local doit comporter deux accès directs de l'extérieur si la puissance utile totale excède 2 000 kW ou au moins
- Soit par une ou plusieurs ouvertures permanentes pratiquées dans les parois de la sous-station.
un accès direct de l'extérieur si la puissance utile totale n'excède pas 2 000 kW. Toute communication du local
avec l'intérieur d'un bâtiment d'habitation, de bureaux ou d'une zone accessible au public est interdite. Les dispositifs d'introduction et d'évacuation d'air doivent être conçus et établis pour satisfaire aux conditions ci-
après :
Les portes interposées doivent s'ouvrir de l'intérieur vers l'extérieur et elles doivent pouvoir être ouvertes de - Ne pas provoquer de gêne au voisinage de la sous-station ;
l'intérieur même lorsqu'elles comportent un dispositif permettant le verrouillage depuis l'extérieur. - Etre protégés de l'action des vents extérieurs ;
- Eviter tout siphonnage entre le dispositif d'introduction d'air et le dispositif d'évacuation d'air ;
Article 23 de l'arrêté du 23 juin 1978 - Réaliser en sous-station un balayage efficace de l'atmosphère ;
Si le local d'une sous-station d'une puissance utile supérieure à 2 000 kW comporte un accès par l'intérieur d'un - Ne pas provoquer en sous-station des courants d'air froid, directs, gênants pour le personnel de conduite ;
bâtiment d'habitation, de bureaux ou d'une zone accessible au public, l'aménagement de cet accès doit être tel que - Faire en sorte que, en l'absence de vent, la température ambiante moyenne en sous-station ne dépasse
l'eau chaude ou la vapeur provenant d'une fuite ainsi qu'éventuellement la fumée ne puissent, par un circuit pas 30 °C tant que la température extérieure reste inférieure à 15 °C.
quelconque, même indirect, parvenir dans les locaux y compris les dégagements et les sorties.
Article 29 de l'arrêté du 23 juin 1978
Article 24 de l'arrêté du 23 juin 1978 La coupure du fluide primaire haute pression ou haute température de toute sous-station doit pouvoir se faire de
Les tuyauteries du réseau primaire alimentées en vapeur haute pression ou en eau surchauffée à haute l'extérieur :
température doivent passer à l'extérieur des bâtiments d'habitation et de bureaux. a) Soit par des appareils de robinetterie placés à l'intérieur de la sous-station et comportant une commande
manuelle directe par volant et une tringlerie de liaison avec un volant extérieur au local ;
Dans les établissements recevant du public, ces tuyauteries peuvent être situées en gaines techniques sous b) Soit par des appareils de robinetterie à commande manuelle directe par volant, placés dans une chambre
réserve que ces gaines soient placées dans des locaux non accessibles au public. étanche extérieure à la sous-station et non susceptible d'être envahie par la vapeur d'eau surchauffée ou l'eau
L'arrivée dans la sous-station des dérivations qui l'alimentent doit s'effectuer dans des gaines ou caniveaux chaude provenant accidentellement de la sous-station ;
suffisamment ventilés et résistants. c) Soit par des appareils de robinetterie télécommandés.
L'interruption du courant électrique alimentant une sous-station doit pouvoir se faire également de l'extérieur.
Article 25 de l'arrêté du 23 juin 1978 Les dispositifs de coupure du fluide primaire ou d'interruption du courant électrique doivent être placés dans un
Les appareils d'échange et les canalisations de fluide caloporteur à l'intérieur et à l'extérieur d'une sous-station endroit facilement accessible en toute circonstance et parfaitement signalé.
doivent être calorifugés sauf les canalisations qui participent au chauffage des locaux qu'elles traversent.
Article 30 de l'arrêté du 23 juin 1978
Le flux de chaleur susceptible d'être émis par ces appareils et canalisations ne doit pas provoquer dans les
logements, bureaux ou zones accessibles au public contigus, une élévation de la température intérieure résultante L'éclairage de la sous-station doit être conforme aux dispositions de l'article 17 ci-avant.
supérieure à 2 °C.
Titre III : Installations intérieures aux bâtiments d'habitation, de bureaux ou aux locaux et
Article 26 de l'arrêté du 23 juin 1978 dégagements accessibles au public
La sous-station doit être agencée de façon à permettre d'assurer l'entretien et le remplacement des appareils
d'échange de chaleur, des tuyauteries et des organes de coupure. Article 31 de l'arrêté du 23 juin 1978
Les installations intérieures comprennent :
Article 27 de l'arrêté du 23 juin 1978 - Les appareils de production de puissance utile inférieure ou égale à 70 kW ;
Sauf si le fluide primaire est de la vapeur, le sol du local doit constituer une cuvette de rétention d'une profondeur - Les appareils de production-émission de puissance utile inférieure ou égale à 70 kW ;
de 0,15 mètre ou de 5 mètres cubes au moins de capacité lorsque la puissance utile des échangeurs n'excède pas - Les installations de distribution et d'émission.
2 000 kW, d'une profondeur de 0,15 mètre ou d'une capacité d'au moins 10 mètres cubes lorsque cette puissance Les installations d'appareils de production et de production-émission de puissance utile supérieure à 70 kW doivent
excède 2 000 kW. Cette capacité est calculée en déduisant le volume des massifs supportant les appareils. respecter les dispositions du titre Ier ci-avant.

Appareils de production
Les appareils de production produisent la chaleur ou l'eau chaude sanitaire destinée aux installations de
distribution et d'émission à l'intérieur des bâtiments d'habitation, de bureaux ou des locaux et dégagements
accessibles au public. Ils peuvent être à combustion directe (alimentation en combustible solide, liquide ou gazeux)

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

ou sans combustion (échangeurs ou mélangeurs, générateurs électriques). Ils ne jouent pas de rôle notable c) Les appareils électriques, à l'exception des radiateurs à accumulation, doivent être munis de dispositifs
comme appareil d'émission. appropriés indépendants de la régulation pour éviter en régime normal des températures excessives lorsqu'ils sont
couverts.
Appareils de production-émission Pour ce qui concerne les panneaux radiants, quelle que soit l'orientation, la température d'une paroi en
contreplaqué peint en noir mat, placée à une distance au moins égale à 0,50 mètre de l'appareil et à une hauteur
Les appareils de production-émission sont des appareils indépendants qui produisent la chaleur destinée au au plus égale à 2,25 mètres ne doit pas dépasser de plus de 70 °C la température du local en régime normal.
chauffage des locaux et émettent cette chaleur dans le local où ils sont installés. Ils peuvent être à combustion La paroi doit être constituée par un carré d'au moins 0,10 mètre de côté. La température doit être mesurée en son
directe (alimentés en combustible solide, liquide ou gazeux) ou sans combustion (radiateurs et convecteurs centre sur la face du coté du panneau radiant (la face opposée étant thermiquement isolée).
électriques, plinthes chauffantes électriques, revêtements chauffants, panneaux radiants électriques, planchers
chauffants électriques, etc.). d) Les appareils de production-émission doivent être installés de manière que la température du sol ou de la paroi
la plus proche n'excède pas 90 °C à moins que le sol ou la paroi ne soit construit ou revêtu de matériaux MO et
mauvais conducteurs de la chaleur.
Installations de distribution et d'émission
Les installations de distribution et d'émission comprennent : Article 35 de l'arrêté du 23 juin 1978
- Les tuyauteries, gaines et accessoires de distribution de vapeur, fluide liquide ou air chaud en provenance,
soit de chaufferies extérieures aux bâtiments d'habitation, de bureaux ou aux locaux et dégagements Installations de distribution et d'émission
accessibles au public, soit d'appareils de production intérieurs auxdits locaux; les appareils d'émission de 1. Les installations de distribution et d'émission autres que les panneaux radiants et les planchers chauffants
chaleur (radiateurs, aérothermes, convecteurs y compris plinthes chauffantes...) et les appareils d'eau doivent répondre aux prescriptions suivantes en service normal :
chaude sanitaire qui font suite ; a) La pression effective de la vapeur d'eau saturée utilisée comme fluide chauffant ne doit pas dépasser 0,5 bar ;
- Les panneaux radiants autres qu'électriques ou au gaz ; b) La température de tout liquide utilisé comme fluide chauffant ne doit pas dépasser la température d'ébullition de
- Les planchers chauffants autres qu'électriques. ce liquide à la pression atmosphérique moyenne du lieu considéré et en tout état de cause 100 °C ;
c) La température de l'air mesurée à une distance d'un centimètre des bouches d'amenée d'air ne soit pas
Article 32 de l'arrêté du 23 juin 1978 dépasser 100 °C;
Cette température est mesurée dans un plan parallèle au plan de sortie d'air et à une distance de 1 cm de celui-ci
Les installations intérieures doivent répondre aux prescriptions des articles suivants indépendamment des
à l'aide d'un thermocouple ;
prescriptions réglementaires les concernant spécifiquement, notamment en ce qui concerne les conditions de
d) La température des parties accessibles définies de même façon qu'à l'article 34 ne doit pas être supérieure à
ventilation des locaux et éventuellement les limites de température des enveloppes des appareils.
100 °C ;
e) Les canalisations de fluide caloporteur doivent être calorifugées sauf si elles participent au chauffage des locaux ;
Article 33 de l'arrêté du 23 juin 1978 En outre, les éléments des installations doivent être conçus ou installés pour répondre aux dispositions prévues
Appareils de production aux articles 33 et 34 en ce qui concerne la température du sol ou de la paroi la plus proche.

Les appareils de production doivent répondre aux prescriptions suivantes : 2. Les planchers chauffants doivent être conçus et installés de façon que, dans les conditions de base, la
température au contact des sols finis ne puisse dépasser 28 °C en aucun point.
a) Les appareils doivent être conçus ou munis de dispositifs pour empêcher les fluides chauds distribués
d'atteindre à la sortie desdits appareils en service normal :
Article 36 de l'arrêté du 23 juin 1978 modifié par l’arrêté du 30 novembre 2005 (dispositions applicables à
- S'il s'agit de vapeur, une pression effective de la vapeur saturée excédant 0,5 bar ;
compter du 15/12/2006)
- S'il s'agit de fluide liquide (eau ou autre), une température de ce fluide excédant 100 °C et, en tout état de
cause, la température d'ébullition du fluide sous pression ambiante du lieu considéré ; Installations de distribution d'eau chaude sanitaire
- S'il s'agit d'air chaud, une température de cet air chaud excédant 100 °C.
1. Afin de limiter les risques de brûlure :
b) Les appareils doivent être installés de manière que la température du sol ou de la paroi la plus proche n'excède - dans les pièces destinées à la toilette, la température maximale de l’eau chaude sanitaire est fixée à 50°C
pas 90 °C à moins que le sol ou la paroi ne soit construit ou revêtu de matériaux ou matières MO et mauvais aux points de puisage ;
conducteurs de la chaleur. - dans les autres pièces, la température de l’eau chaude sanitaire est limitée à 60°C aux points de puisage ;
- dans les cuisines et les buanderies des établissements recevant du public, la température de l’eau
Article 34 de l'arrêté du 23 juin 1978 distribuée pourra être portée au maximum à 90°C en certains points faisant l’objet d’une signalisation
particulière.
Appareils de production-émission
2. Les points de puisage à risque définis dans le présent alinéa sont les points susceptibles d’engendrer
Les appareils de production-émission doivent répondre aux prescriptions suivantes : l’exposition d’une ou plusieurs personnes à un aérosol d’eau ; il s’agit notamment des douches.
a) Quel que soit leur type, les appareils doivent être conçus ou munis de dispositifs pour empêcher les fluides Afin de limiter le risque lié au développement des légionelles dans les systèmes de distribution d’eau chaude
chauds qu'ils contiennent ou qui les traversent d'atteindre à l'intérieur desdits appareils, en régime normal : sanitaire sur lesquels sont susceptibles d’être raccordés des points de puisage à risque, les exigences suivantes
- S'il s'agit de vapeur, une pression effective de la vapeur saturée excédant 0,5 bar ; doivent être respectées pendant l’utilisation des systèmes de production et de distribution d’eau chaude sanitaire et
- S'il s'agit de fluide liquide, une température de ce fluide excédant 100 °C et, en tout état de cause, la dans les 24 heures précédant leur utilisation :
température d'ébullition sous pression ambiante du lieu considéré. - lorsque le volume entre le point de mise en distribution et le point de puisage le plus éloigné est supérieur
b) Les appareils doivent être conçus pour éviter que la température de leurs parties accessibles ne puisse à 3 litres, la température de l’eau doit être supérieure ou égale à 50 °C en tout point du système de
dépasser 100 °C en régime normal. A défaut, ils doivent être protégés par des dispositifs interdisant l'accès aux distribution, à l’exception des tubes finaux d’alimentation des points de puisage. Le volume de ces tubes
parties susceptibles d'être portées à des températures supérieures. finaux d’alimentation est le plus faible possible, et dans tous les cas inférieur ou égal à 3 litres.
Pour les appareils à combustion directe, les dispositifs de protection susvisés peuvent être amovibles pour - Lorsque le volume total des équipements de stockage est supérieur ou égal à 400 litres, l’eau contenue
permettre l'allumage et l'entretien des foyers. dans les équipements de stockage, à l’exclusion des ballons de préchauffage, doit :
Les parties accessibles d'un appareil sont les parties situées à une hauteur au plus égale à 2,25 mètres au-dessus - être en permanence à une température supérieure ou égale à 55° à la sortie des équipements ;
du sol et qui peuvent être touchées par le calibre cylindro-conique défini par la norme NFC73-200, paragraphe 8-1, - ou être portée à une température suffisante au moins une fois par 24 heures, sous réserve su respect
figure 2, enregistrée en avril 1975. permanent des dispositions prévues au premier alinéa du présent article. L’annexe 1 indique le temps
minimum de maintien de la température de l’eau à respecter.
Annexe

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

Durée minimale d’élévation quotidienne de la température Cependant, toutes les constructions qui feront l'objet d'une déclaration d'achèvement de travaux au sens de l'article
de l’eau dans les équipements de stockage, R. 460-1 du code de l'urbanisme postérieure à la date du 31 décembre 1931 devront être conformes aux
à l’exclusion des ballons de préchauffage prescriptions du présent arrêté.

TEMPS MINIMUM DE MAINTIEN DE LA TEMPERATURE TEMPERATURE DE L’EAU (°C)


Article 40 de l'arrêté du 23 juin 1978
2 minutes Supérieur ou égale à 70°C Des dérogations relatives aux dispositions du présent arrêté peuvent être accordées par décision commune du
4 minutes 65°C ministre de l'industrie et du ministre de l'environnement et du cadre de vie en ce qui concerne les bâtiments
d'habitation et de bureaux. Pour les établissements recevant du public, ces dérogations sont accordées par le
60 minutes 60°C ministre de l'intérieur après consultation des ministres compétents.

Article 41 de l'arrêté du 23 juin 1978


Article 37 de l'arrêté du 23 juin 1978 Le directeur des hôpitaux, le directeur de la sécurité civile, le directeur des relations du travail, le directeur de
Les dispositifs devant empêcher que les limites de pression ou de température fixées par les articles 33, 34 et 35 l'aménagement foncier et de l'urbanisme, le directeur de la construction, le directeur de la prévention des pollutions
ne soient dépassées, doivent fonctionner suivant le principe de la sécurité positive, être indépendants du ou des et nuisances, le délégué général à l'énergie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent
dispositifs de régulation éventuellement installés et ne pouvoir être remis en marche que par intervention manuelle. arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Un dispositif de protection est dit de "sécurité positive'' lorsqu'un incident quelconque tel qu'un défaut interne ou la
coupure de son alimentation auxiliaire, incident qui l'empêcherait ultérieurement de jouer correctement son rôle,
provoque automatiquement sa mise en position de protection.

Titre IV : Unités de toiture monoblocs

Article 38 de l'arrêté du 23 juin 1978


Par dérogation, les seules dispositions suivantes sont applicables aux unités de toiture monoblocs dont la
puissance utile est inférieure ou égale à 200 kW :
L'alimentation électrique ou en combustible des batteries de chauffe doit être asservie à l'alimentation électrique
des ventilateurs par un dispositif automatique;
Des dispositifs de sécurité à réarmement manuel doivent être placés au niveau de chaque batterie de chauffe à 15
cm maximum afin de couper l'alimentation électrique ou en combustible de la batterie considérée en cas
d'échauffement à plus de 120 °C de l'air ambiant;
Les unités de toiture doivent comporter un caisson en matériau MO; les éléments combustibles des unités de
toiture doivent être protégés du rayonnement direct des batteries de chauffe;
Les unités de toiture doivent être isolées de la toiture du bâtiment soit par un isolement thermique sous toute sa
surface, soit par un vide d'air ventilé de 10 cm d'épaisseur.

Titre V : Dispositions générales et dérogations

Article 39 de l'arrêté du 23 juin 1978


Les dispositions du présent arrêté sont applicables à toutes les installations nouvelles réalisées dans les
constructions neuves et dans les anciens bâtiments. Elles entreront en vigueur à la date de publication au Journal
officiel.
Toutefois, les dispositions du présent arrêté applicables aux établissements recevant du public n'entreront en
vigueur qu'à la date de parution au Journal officiel du nouveau règlement de sécurité pris en application du décret
n° 73-1007 du 31 octobre 1973.
De plus, à titre transitoire, sont réputées satisfaire aux prescriptions du présent arrêté, si elles sont conformes aux
règles antérieurement en vigueur :
a) Les constructions ayant fait l'objet d'une demande de permis de construire avant le 1er décembre 1978;
b) Les constructions constituant l'achèvement d'un programme pluriannuel autorisé avant le 1er décembre 1978;
c) Les constructions faisant l'objet d'une reconduction de marché, au sens du code des marchés publics, pour
lequel une demande de permis de construire aura été déposée avant le 1er décembre 1978;
d) Les constructions conformes à des modèles de logement ayant fait l'objet d'un agrément préalable du ministre
de l'environnement et du cadre de vie au sens du code des marchés publics, avant le 1er décembre 1978;
e) Les constructions des secteurs sanitaire et social conformes à un modèle ayant fait l'objet d'un agrément du
ministre de la santé et de la famille avant le 1er décembre 1978 ou dont l'avant-projet détaillé a été approuvé
antérieurement à cette même date.

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

II. Circulaire du 3 avril 2007

• Arrêté du 30 novembre 2005 modifiant l’arrêté du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinées
au chauffage et à l’alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation, des locaux de
travail ou des locaux recevant du public ;
• Circulaire N° DGS/SD7A-DHOS/E4-DGAS/SD2/493 du 28 octobre 2005 relative à la prévention
du risque lié aux légionelles dans les établissements sociaux et médico-sociaux d'hébergement
pour personnes âgées ;
MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES • Circulaire DGS/SD7A/SD5C-DHOS/E4 n° 2002/243 du 22 avril 2002 relative à la prévention du
L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE COHESION SOCIALE ET DU LOGEMENT FINANCES ET DE L’INDUSTRIE risque lié aux légionelles dans les établissements de santé.

MINISTERE DE LA SANTE ET DES MINISTERE DE L’ECOLOGIE ET DU


SOLIDARITES DEVELOPPEMENT DURABLE Textes abrogés ou modifiés : Néant

LE MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’INTERIEUR ET DE L’AMENAGEMENT DU Annexe 1 : Annexe technique relative à la mise en œuvre de l’arrêté du 30 novembre 2005 modifiant
TERRITOIRE l’arrêté du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à l’alimentation en
LE MINISTRE DE L’EMPLOI, DE LA COHESION SOCIALE ET DU LOGEMENT eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation, des locaux de travail ou des locaux recevant du
LE MINISTRE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE public.
LE MINISTRE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES
LA MINISTRE DE L’ECOLOGIE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE L’arrêté du 30 novembre 2005 modifie l’article 36 de l’arrêté du 23 juin 1978 afin de prévenir les risques
liés aux légionelles et les risques liés aux brûlures dans les installations fixes destinées à l'alimentation
à
en eau chaude sanitaire des bâtiments d'habitation, des locaux de travail ou locaux recevant du public.
MADAME ET MESSIEURS LES PREFETS DE REGION Son article 2 précisant que ce texte est applicable 1 an après sa parution au journal officiel (le 15
décembre 2005), l’arrêté précité est par conséquent, applicable le 15 décembre 2006.
Mesdames et Messieurs les Directeurs régionaux de l’industrie, de la recherche et de
l’environnement La présente circulaire a pour objectif de préciser le champ d’application, un glossaire des termes utilisés
Mesdames et Messieurs les Directeurs régionaux de l’équipement et les modalités de mise en œuvre de cet arrêté qui figurent dans l’annexe technique ci-jointe.
Mesdames et Messieurs les Directeurs régionaux des affaires sanitaires et sociales

I. Les risques liés à l’eau chaude sanitaire


MESDAMES ET MESSIEURS LES PREFETS DE DEPARTEMENT
MONSIEUR LE PREFET DE POLICE DE PARIS 1- Le risque de légionellose
Mesdames et Messieurs les Directeurs départementaux de la sécurité publique
Mesdames et Messieurs les Directeurs départementaux de l’équipement La légionellose est une pneumopathie grave provoquée par l’inhalation d’aérosols d’eau contaminée par
Mesdames et Messieurs les Directeurs départementaux des affaires sanitaires et sociales des bactéries du genre Legionella. La légionellose fait l’objet d’une surveillance épidémiologique basée
sur le système de déclaration obligatoire en application de l’article L. 1331-1 du code de la santé
publique. Depuis 1997, l’incidence des cas déclarés de légionelloses est en constante augmentation et
la croissance annuelle moyenne est de 22%. En 2005, 1527 cas de légionellose ont été enregistrés à
l’Institut de veille sanitaire (InVS), soit une augmentation de 27% du nombre de cas déclarés au cours
CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N°DGS/SD7A/DSC/DGUHC/DGE/DPPR/126 du 3 avril 2007 de l’année 2004 (1202 cas). L’évolution de la maladie était connue pour 90% des cas (1367/1527), avec
relative à la mise en œuvre de l’arrêté du 30 novembre 2005 modifiant l’arrêté du 23 juin 1978 relatif une létalité de 11%.
aux installations fixes destinées au chauffage et à l’alimentation en eau chaude sanitaire des
bâtiments d’habitation, des locaux de travail ou des locaux recevant du public. Les légionelles colonisent de façon ubiquitaire les eaux douces naturelles et les sols humides ainsi que
Date d'application : immédiate de nombreux milieux artificiels. La température de l’eau est un facteur important qui conditionne la survie
NOR : et la prolifération des légionelles. Ces bactéries prolifèrent, en effet, dans des eaux dont la température
Grille de classement : est comprise entre 25 et 42°C mais leur viabilité diminue à partir d’une température de l’eau de 50°C.

Résumé : La présente circulaire précise les modalités d’application de l’article 36 de l’arrêté du 23 juin Les principaux lieux d’exposition à risque identifiés pour les cas de légionellose déclarés incluent les
1978 modifié par l’arrêté du 30 novembre 2005 relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à établissements de santé, les maisons de retraite et les autres établissements recevant du public (hôtels,
l’alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation, des locaux de travail ou des locaux campings notamment). Les tours aéroréfrigérantes humides et les réseaux d’eau chaude sanitaire
recevant du public. (douches, douchettes, etc.) constituent les principales installations à risque de dispersion d’aérosols
contaminés par des légionelles dans ces lieux d’exposition. La prévention de la prolifération des
légionelles passe par une conception favorable à la circulation de l’eau et par un entretien régulier et
Mots clés : eau chaude sanitaire, légionelles, brûlures. adapté de ces installations à risque. Dans le cas particulier des réseaux d’eau chaude sanitaire, la
maîtrise du risque lié aux légionelles est également conditionnée par une élévation suffisante de la
température de l’eau chaude et par un maintien de la température de l’eau en circulation au-dessus de
Textes de référence :
50°C.
• Code de la santé publique, et notamment ses articles L. 1321-4, R. 1321-1, R. 1321-2 et
R. 1321-49 ;
• Code de la construction et de l'habitation et notamment ses articles R. 111-3 et R. 111-12 ;

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9
2- Le risque de brûlure

Les brûlures cutanées par eau chaude sanitaire sont des accidents fréquents qui ont des conséquences
graves notamment en raison de leur étendue importante. Le réseau EPAC (Enquête Permanente sur les
Accidents de la vie Courante) a recensé, sous la coordination de l’InVS, 3739 cas de brûlures entre
1999 et 2001, dont 49% sont dus à un contact avec un liquide chaud. Dans une enquête antérieure Annexe technique
(1999), le réseau EHLASS (European Home and Leisure Accident Surveillance System) indiquait 
qu’environ 15% de ces accidents auraient pour cause une température d’eau chaude sanitaire trop
élevée et comme pièce d’origine la salle de bains. L’utilisation de l’eau chaude au-delà de 50°C est relative à la mise en œuvre de l’arrêté du 30 novembre 2005 modifiant l’arrêté du 23 juin 1978 relatif aux
susceptible de provoquer des brûlures, il convient donc d’assurer une gestion adaptée de la température installations fixes destinées au chauffage et à l’alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments
et de prévenir les accidents par brûlure, c’est l’objet de la modification de l’article 36 de l’arrêté du 23 juin d’habitation, des locaux de travail ou des locaux recevant du public.
1978.

II. Modalités de mise en œuvre


I. Champ d’application de l’article 36 de l’arrêté du 23 juin 1978 modifié
Il est rappelé que dans le contexte spécifique des établissements de santé et des établissements
sociaux et médico-sociaux d’hébergement pour personnes âgées, des mesures relatives à la prévention Le champ d’application de l’article 36 de l’arrêté du 23 juin 1978 modifié par l’arrêté du 30 novembre 2005 inclut les
des légionelles dans les installations de production et de distribution d’eau chaude sanitaire ont été locaux de travail en général.
recommandées respectivement par les circulaires DGS/SD7A/SD5C-DHOS/E4 n° 2002/243 du 22 avril
2002 et DGS/SD7A-DHOS/E4-DGAS/SD2/493 du 28 octobre 2005 citées en référence. Les dispositions de l’article précité concernent les installations nouvelles, installées dans des bâtiments neufs ou
existants : équipement de production et système de distribution sont neufs.
Les prescriptions techniques nécessaires à la prévention des risques varient selon la nature des
points d’usage et les caractéristiques du réseau de distribution. Les modalités de leur application sont II. Glossaire
précisées dans l’annexe technique de la présente circulaire (Fiches 1 et 2).
Sont précisées ci-après les définitions des termes figurant dans l’article 36 de l’arrêté du 23 juin 1978 modifié :
Par ailleurs, il est de la responsabilité des gestionnaires d’établissements de santé et
d’établissements sociaux et médico-sociaux d’identifier les personnes vulnérables vis à vis du risque Pièces d’eau destinées à la toilette : Cette définition se réfère à celle de l’article R. 111-3 du code de la
« brûlure » (telles que par exemple, les personnes atteintes par la maladie d’Alzeimer, les personnes construction et de l’habitation.
ayant perdu la sensibilité du toucher, les personnes présentant des handicaps locomoteur, les
personnes ayant des difficultés à manipuler des robinets, …) et de s’assurer que la température au point Point de puisage : Point d’utilisation de l’eau par les usagers (robinet, douche, douchette, etc.)
d’usage est adapté au degré d’autonomie des utilisateurs.
Point de mise en distribution : Point(s) d’où l’eau quitte les équipements de production d’eau chaude sanitaire ou
de stockage d’eau chaude sanitaire.
Je vous demande de diffuser la présente circulaire, ainsi que son annexe technique, aux
Ballons de pré-chauffage : Ballons permettant un chauffage de l’eau à une température inférieure à celle de la
organismes professionnels de votre département (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises température de l’eau mise en distribution, quelle que soit l’énergie utilisée pour assurer cette augmentation de
du bâtiment, Fédération française du bâtiment - Union nationale des chambres syndicales de couverture température. Un équipement complémentaire aux ballons de préchauffage permettra de respecter les prescriptions
et de plomberie de France, Fédération française du bâtiment - Union climatique de France, Fédération de l’arrêté du 30 novembre 2005 avant la mise en distribution de l’eau.
française des installateurs électriciens, fédérations départementales d’architectes, professionnels du
tourisme etc.), aux établissements sanitaires et sociaux, ainsi qu’aux bureaux d’étude spécialisés et de Tube final d’alimentation des points de puisage : Tube ou groupe de tubes, dont l’origine est située en un point
veiller à la prise en compte de ces prescriptions dans les différents projets sur lesquels vous êtes du réseau d'alimentation maintenu à une température minimale de 50°C, qui permettent de desservir les points de
consultés. puisage.

Points de puisage à risque vis à vis des légionelles : Points susceptibles d'engendrer l'exposition d'une ou
Pour le ministre de la santé et des solidarités, plusieurs personnes à un aérosol d'eau (notamment les douches).
Le directeur général de la santé,
Didier HOUSSIN
III. Prescriptions

La fiche 1 ci-jointe, propose une démarche relative à la prise en compte des risques de brûlure et de
Pour le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur Pour le ministre de l’emploi, développement des légionelles dans les réseaux d’eau chaude sanitaire. Il est rappelé que les prescriptions
et de l’aménagement du territoire, de la cohésion sociale et du logement, relatives à ces 2 types de risques sont à prendre en compte lors de la conception des installations d’eau chaude
Le Directeur de la Défense et de la Sécurité Civile, Le directeur général de l’urbanisme, sanitaire.
Haut Fonctionnaire de Défense de l’habitat et de la construction,
Henri MASSE Alain LECOMTE 1- Les prescriptions relatives à la prévention du risque de brûlure aux points d’usage

Les pièces destinées à la toilette doivent respecter une température maximale de l’eau de 50°C aux points
Pour le ministre de l’économie, de puisage.
des finances et de l’industrie, Les pièces non destinées à la toilette sont soumises à une température maximale de l’eau de 60 °C aux
points de puisage (cf. Fiche 2 - paragraphe A).
Le directeur général des entreprises,
L. ROUSSEAU La limite de température de 60°C aux points de puisage des pièces destinées à d’autres usages que la
toilette doit être respectée en permanence. Toutefois, dans le cas des points d’usage desservis par des chauffe-
eaux dits « appareils d’évier » (notamment les appareils titulaires du marquage CE au titre de la directive Appareils

Pour la ministre de l’écologie


et du développement durable,
Le directeur de la prévention
des pollutions et des risques,
Laurent MICHEL
170 171
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

à gaz 90/396/CEE), il est toléré que l’objectif de température soit atteint, après stabilisation, par un moyen de
réglage mis à la disposition de l’utilisateur.

Les installateurs et les sociétés de maintenance doivent être en mesure de fournir aux usagers les
informations leur permettant de s’assurer du respect, aux points d’usage, des dispositions de l’arrêté du 30
novembre 2005 portant modification de l’article 36 de l’arrêté du 23 juin 1978.

2- Les prescriptions relatives à la prévention du risque de développement des légionelles dans les
installations de production et de distribution d'eau chaude sanitaire

Lorsque le volume total des équipements de stockage de l’eau chaude sanitaire est supérieur ou égal à
400 L, la température de l’eau au point de mise en distribution doit être en permanence au minimum de 55°C ou
être portée à un niveau suffisamment élevé au moins une fois par 24 h (cf. Fiche 2 - paragraphe B). Le point de
mise en distribution est situé à la sortie du ballon final de stockage lorsque plusieurs ballons sont installés en série.

Quel que soit le type de production de l’eau chaude sanitaire (avec ou sans stockage), lorsque le volume
entre le point de mise en distribution et le point de puisage le plus éloigné est supérieur à 3 litres, la température
de l’eau en circulation doit être au minimum de 50°C en tout point du système de distribution (cf. Fiche 2 -
paragraphe C). Cette prescription ne s’applique pas aux tubes finaux d’alimentation des points de puisage dont le
volume doit être le plus faible possible et impérativement inférieur ou égal à 3 litres.



172 173
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

174 175
§2.Lapériodicitédesvérificationsestdeunan.Ellesconcernent:

Arrêtédu25juin1980portantapprobationdesdispositionsgénéralesdurèglementde... Page1of393
Le poste de livraison vapeur Edition 2013 lefonctionnementdescommandesmanuellesetautomatiques;
ModifiéparArrêtédu4juillet2007art.Annexe,v.init.
lefonctionnementdesvolets,exutoiresetouvrantsdedésenfumage;
lafermeturedesélémentsmobilesdecompartimentageparticipantàlafonction
Vérificationstechniques
désenfumage; Annexes
§l.Lesinstallationsdedésenfumagedoiventêtrevérifiéesdanslesconditionsprévuesaux Chapitre 9
articlesGE6àGE10.
l'arrêtdelaventilationdeconfortmentionnéàl'articleDF3,§5;

lefonctionnementdesventilateursdedésenfumage;
§2.Lapériodicitédesvérificationsestdeunan.Ellesconcernent:
lesmesuresdepression,dedébitetdevitesse,danslecasdudésenfumagemécanique.
lefonctionnementdescommandesmanuellesetautomatiques;
III. Arrêté du 25 juin 1980
 lefonctionnementdesvolets,exutoiresetouvrantsdedésenfumage;
lafermeturedesélémentsmobilesdecompartimentageparticipantàlafonction 
§3.Lorsqueexistentuneinstallationdedésenfumagemécaniqueetunsystèmedesécurité
désenfumage; 
incendiedecatégorieAouB,lesvérificationssonteffectuéestouslestroisansparun
l'arrêtdelaventilationdeconfortmentionnéàl'articleDF3,§5;
organismeagréé. 
lefonctionnementdesventilateursdedésenfumage;
ARRETE
lesmesuresdepression,dedébitetdevitesse,danslecasdudésenfumagemécanique.



§3.Lorsqueexistentuneinstallationdedésenfumagemécaniqueetunsystèmedesécurité
ChapitreV:Chauffage,ventilation,réfrigération,climatisation,
incendiedecatégorieAouB,lesvérificationssonteffectuéestouslestroisansparun
organismeagréé.


conditionnementd'airetinstallationd'eauchaudesanitaire.
[...]
Leministredel'intérieur,
ChapitreV:Chauffage,ventilation,réfrigération,climatisation,
Vulecodedelaconstructionetdel'habitation,etnotammentl'articleR.12312;
Vul'avisdelacommissioncentraledesécurité,
Arrête: conditionnementd'airetinstallationd'eauchaudesanitaire.
Section1:Généralités
Arrêtédu25juin1980portantapprobationdesdispositionsgénéralesdurèglement...
 Page46of393
Section1:Généralités
Sontapprouvéeslesdispositionsgénéralescijointesdurèglementdesécuritécontrelesrisquesd'incendieet
depaniquedanslesétablissementsrecevantdupublic.


ModifiéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.

Objectifetdomained'application
ModifiéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
Cesdispositionsserontapplicablesauxdifférentstypesd'établissementstroismoisaprèsladatede
publicationdesdispositionsparticulièresàchacundecestypes.
§1.Lesdispositionsduprésentchapitreontpourobjectifd'éviterlesrisquesd'éclosion,de
développementetdepropagationdel'incendieainsiquelesrisquesd'explosiondusaux

installationscitéesauparagraphe2etsituéesdansleslocauxaccessiblesounonaupublic.
LeprésentarrêtéserapubliéauJournalofficieldelaRépubliquefrançaise.
§2.Cesdispositionsconcernentlesinstallations:
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000290033&...
dechauffage;
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000290033&... 02/10/2012
02/10/2012
deventilation,declimatisationetdeconditionnementd'air;
Règlementdesécuritécontrelesrisquesd'incendieetdepaniquedans
deproductionetdedistributiond'eauchaudesanitaire;
lesétablissementsrecevantdupublic(ERP)approuvépararrêtédu
deréfrigération(production,transportetutilisationdufroid).
25juin1980.
Laproductiondevapeurdestinéeàunusageautrequelechauffagenefaitpasl'objetdes
dispositionsduprésentchapitre.
LivreIer:Dispositionsapplicablesàtouslesétablissements
recevantdupublic. 
ModifiéparArrêtédu22novembre2004art.Annexe,v.init.

Conformitédesappareilsetdesinstallations
Chapitreunique
§1.Règlesapplicablesauxappareils.
Laconformitédesappareilsauxexigencesessentiellesd'unedirectiveeuropéenneest
Section1:Classementdesétablissements
attestéeparlemarquageCEsurl'appareil.
Ilappartientainsiàl'installateurdes'assurerquel'appareilentrantdanslechamp
d'applicationd'unedirectivedisposedumarquageCE.

Lesappareilsutilisantlescombustiblesgazeuxsontvisésparl'articleGZ26.
Lesappareilsinstallésdevrontparailleursrespecterlesrèglesduprésentchapitreetles
ModifiéparArrêtédu13janvier2004art.Annexe,v.init.(endernierlieu)
dispositionsparticulièresàchaquetyped'établissement.
Classementdesétablissements
§2.Règlesapplicablesauxinstallations.
§1.Lesétablissementssontclassésentypes,selonlanaturedeleurexploitation:
a)Etablissementsinstallésdansunbâtiment:
Pourl'applicationduprésentréglement,lapuissanceutiletotaled'uneinstallationviséeàla
JStructuresd'accueilpourpersonnesâgéesetpersonneshandicapées;
sectionIIduprésentchapitreestdéfiniecommelasommedespuissancesutilesmaximales
LSallesd'auditions,deconférences,deréunions,despectaclesouàusagemultiple;
desappareilsdeproductiondechaudet/oudefroidcapablesdefonctionnersimultanément.
MMagasinsdevente,centrescommerciaux;
NRestaurantsetdébitsdeboissons;
Lesinstallationsdéfiniesàl'articleprécédentdoiventsatisfaire:
OHôtelsetpensionsdefamille;
auxprescriptionsdel'arrêtérelatifauxinstallationsfixesdestinéesauchauffageetà
PSallesdedanseetsallesdejeux;
l'alimentationeneauchaudesanitairedesbâtimentsd'habitation,debureauxourecevant
REtablissementsd'éveil,d'enseignement,deformation,centresdevacances,centresdeloisirs
sanshébergement;
dupublic;
SBibliothèques,centresdedocumentation;
auxnormesfrançaisesetdocumentstechniquesunifiéslorsqu'ilssontexpressémentvisés
TSallesd'expositions;
danslasuiteduprésentrèglement;
UEtablissementssanitaires;
auxconditionstechniquesminimalesimposéesauxinstallationsclasséeslorsqu'elles
atteignentleseuildeclassementsaufsiimposédanslasuiteduprésentrèglement.


http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000290033&... 02/10/2012
ModifiéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
176 177
Sourcesénergétiquesautorisées
§1.LesseulscombustiblesliquidesautoriséssontlesliquidesinflammablesdecatégorieC
dupublic; d'encombrementfaisantressortirleurconformitéàl'articleCO37;
déclaration,encadréesparl'arrêtétype253,rubrique1430:dépôtsdeliquides
Lesconduitsd'évacuationdesproduitsdecombustiondesappareilsàcircuitétanche,de
ModifiéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
l'emplacementdesbatteriesdechauffe;
Le poste de livraison vapeur
auxnormesfrançaisesetdocumentstechniquesunifiéslorsqu'ilssontexpressémentvisés
Edition 2013 inflammables.
puissanceutilesupérieureà70kW,doiventdéboucherverticalemententoiture.
l'emplacementdesappareilsdeventilationetdeclimatisation;
Stockagedescombustiblesliquidesenréservoirsfixes
danslasuiteduprésentrèglement; Toutefois,unstockageenpleinaird'unecapacitémaximumde2000litrespeutêtreadmis
l'emplacementdesorganesdecoupure;
Toutstockageenréservoirsfixesdoitêtreinstallésuivantlesrèglestechniquesrelatives
auxconditionstechniquesminimalesimposéesauxinstallationsclasséeslorsqu'elles letracédescanalisations,desconduitsetdeleursgaineséventuellesavec,enparticulier,
pourlesétablissementsde4ecatégorie,aprèsavisdelacommissiondesécurité,sansqu'il
atteignentleseuildeclassementsaufsiimposédanslasuiteduprésentrèglement.

l'emplacementdesdispositifsrésistantaufeu. Annexes Chapitre 9
auxinstallationsclasséessoumisesàdéclaration,mêmelorsquesacapacitén'atteintpasle
satisfasseauxrèglestechniquesrelativesauxinstallationsclassées.
seuildeclassement.
Moyensdeluttecontrel'incendie
Toutefois,lescuvesenplastiquebénéficiantdelamarqueNF388sontadmisesdansun
Danscecas,ildoitêtreconformeauxdispositionsdel'arrêtédéfinissantlesrègles
§1.Leschaufferiesviséesàl'articleCH5doiventêtredotéesdemoyensdeluttecontre
localconformeàlaréglementation.Dèslors,leurcapacitédoitêtreinférieureauseuilde
 techniquesetdesécuritédesstockagesdeproduitspétroliersliquidesnonsoumisàla
Section2:Implantationdesappareilsdeproductionde
l'incendieconformesauxdispositionsdel'article20del'arrêtéviséàl'articleCH2.
classementdesinstallationsclasséespourlaprotectiondel'environnementsoumisesà
législationdesinstallationsclasséesouàcelledesétablissementsrecevantdupublic.
ModifiéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init. déclaration,encadréesparl'arrêtétype253,rubrique1430:dépôtsdeliquides
§2.Leslocauxvisésàl'articleCH16doiventêtredotésd'unextincteurportatifaumoins,
chaleur
inflammables.
adaptéauxrisquesprésentés. [...]
Toutefois,unstockageenpleinaird'unecapacitémaximumde2000litrespeutêtreadmis
Sourcesénergétiquesautorisées
pourlesétablissementsde4ecatégorie,aprèsavisdelacommissiondesécurité,sansqu'il
§1.LesseulscombustiblesliquidesautoriséssontlesliquidesinflammablesdecatégorieC
(pointéclairsupérieurouégalà55°Cetinférieurà100°C)etlesliquidesdecatégorieD Section4:Distributionenphaseliquidedebutaneoude

satisfasseauxrèglestechniquesrelativesauxinstallationsclassées.

Danscecas,ildoitêtreconformeauxdispositionsdel'arrêtédéfinissantlesrègles
(fueletmazoutlourds)telsquedéfinisdanslarubriquen°1430desinstallationsclassées propane(abrogé) ModifiéparArrêtédu10juillet1987,v.init.
ModifiéparArrêtédu24septembre2009art.(V)
techniquesetdesécuritédesstockagesdeproduitspétroliersliquidesnonsoumisàla
législationdesinstallationsclasséesouàcelledesétablissementsrecevantdupublic.
relativeauxliquidesinflammables. Installationsdepuissanceutilesupérieureà70kW
Sousstations
§2.Lesinstallationsutilisantuncombustiblegazeuxdoiventrépondreauxdispositionsdu §1.Appareilsinstallésenlocalchaufferie.
§1.Unesousstationestunlocalabritantlesappareilsquiassurent,soitparmélange,soit
Toutappareiloutoutgroupementd'appareilsdeproductionparcombustion,dechaudet/ou
présentchapitreetàcellesduchapitreVIduprésenttitre.
§3.Lesinstallationsutilisantl'électricitédoiventrépondreauxdispositionsduprésent
Section4:Distributionenphaseliquidedebutaneoude
paréchange,letransfertdechaleurd'unréseaudedistributionditréseauprimaireàun
defroidviséauparagraphe5del'articleCH35dontlapuissanceutiletotaleestsupérieure

à70kWdoitêtreplacédansunechaufferieconformeauxprescriptionsdutitreIerde
réseaud'utilisationditréseausecondaire.
chapitreetàcellesduchapitreVIIduprésenttitre. propane(abrogé)
AbrogéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
l'arrêtéviséàl'articleCH2etàcellesdel'articleCO28(§1)relatifauxlocauxàrisques
§2.Lessousstationsd'unepuissanceutilesupérieureà70kWdoiventêtreconformesaux
§4.Lescombustiblessolidesdoiventêtreutilisésdanslesconditionsdéfiniesauprésent importants.
exigencesdutitreIIdel'arrêtéviséàl'articleCH2.
Encomplémentdesdispositionsdel'arrêtédu23juin1978,l'accèsaulocals'effectuedans
chapitre.
Depluslorsqu'ellesabritentdesinstallationsd'eausurchaufféehautetempératureoude
lesconditionssuivantes,selonlecas:


lorsquelachaufferienecomportequ'unseulaccèsdirect,cetaccèspeutsefaireparune
vapeurhautepression,ellesnedoiventpasêtreencommunicationdirecteavecleslocaux
AbrogéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
 AbrogéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
circulationnonaccessibleaupublicquidoitdébouchersurl'extérieur,surunhalld'accès
etlesdégagementsaccessiblesaupublicàmoinsd'enêtreséparéesparunsasàportes
publicsituéauniveaud'évacuationousuruneterrasseaccessibleauxservicesdesecours;
ModifiéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init. pleines;cesasdoitcomporteruneventilationhautedébouchantdirectementsurl'extérieur
lorsquelachaufferiecomporteunautreaccès,ilpeutsefaireparunlocalouune

etd'unesurfacede4décimètrescarrésaumoins.
circulationaccessibleaupublicàtraversunsasconformeàl'articleCO28(§1)etéquipé
Documentsàfournir 
AbrogéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
dedeuxportespareflammededegré1/2heuremuniesdefermeporte.Lesportesdoivent
Lesdocumentsàfournirenapplicationdel'articleGE2(§2)comprennent: Arrêtédu25juin1980portantapprobationdesdispositionsgénéralesdurèglement... Page51of393
s'ouvrirdanslesensdelasortie.
AbrogéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
§1.Unenoteexplicativeprécisantlescaractéristiquesgénéralesdesinstallationsrelevant

§2.Appareilsinstallésenterrasseethorslocalchaufferie.

Pardérogationauxconditionsd'implantationduparagraphe1cidessus,lesappareilsou
decechapitreainsiquelesparticularitéstechniquesintéressantlasécuritétellesquele ModifiéparArrêtédu22novembre2004art.Annexe,v.init.
AbrogéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
groupementsd'appareilsdeproductionparcombustion,dechaudet/oudefroidvisésau
typed'énergieutilisée,lapuissancedesinstallations,l'implantationdeslocauxde 
paragraphe5del'articleCH35quiformentdesensemblesousousensemblescomplets
Générateursélectriques
productiond'énergie,desstockages,etc. préfabriquésetsontconçuspourfonctionneràl'extérieurdesbâtimentsconformémentaux
AbrogéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.

Unlocalabritantungénérateurouungroupementdegénérateursalimentésenénergie
conditionsd'installationdéfiniesdanslanoticed'utilisationdufabricantpeuventêtre
§2.Unpland'ensembleduoudesniveauxmentionnant:
implantésendehorsdetoutlocaluniquements'ilssontinstallésenterrasseets'ils
AbrogéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
électriqued'unepuissanceutiletotalesupérieureà70kWetfournissantdelachaleuràun
l'implantationdesappareilsdeproductionoudeproductionémission; respectentlesconditionsduprésentparagraphe:
l'implantationdesstockagesdecombustible; réseausecondaireestassimilableàunesousstation.Ildoitsatisfaireauxexigencesde

a)Lesparoisconstituantl'enveloppedecesappareilsougroupementsd'appareilssont
l'implantationdesaccèsetmoyensderetraitedeslocauxtechniques; l'articleCH11cidessus. 
construitesenmatériauclasséM0.Lesdispositifstelsquelesboîtiersdecommandeplacés
AbrogéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
lecheminementdel'amenéedescombustibles; [...]
surl'enveloppedel'appareilnesontpasconcernés;
AbrogéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
b)Lesensemblesousousensemblesainsiformésreposentsurunplancherconstruiten
lepointdestationnementprévupourlesvéhiculesdelivraisondescombustibles; 
l'emplacementdesorificesdeventilationetdesconduitsdefumée. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000290033&... 02/10/2012
matériauclasséM0.Lapartiedeplancherdirectementsituéesouscesensemblesousous
CrééparArrêtédu4juillet2007art.Annexe,v.init.
ensemblesdoitprésenterlescaractéristiquesd'unélémentd'ouvragecoupefeudedegré
§3.Pourlesappareilsdeproduction,unplancompletdulocalprécisant: Section5:Chauffageàeauchaude,àvapeuretàairchaud
Section5:Chauffageàeauchaude,àvapeuretàairchaud
deuxheures.Indépendammentdesdispositionsdel'articleCO13(§1),etpardérogation
l'emplacementetlalargeurdesissues; auxdispositionsgénérales,cettemesuren'entraînepasuneaggravationdelastabilitéau
Installationdecogénération
l'emplacementdesgénérateursparrapportauxparoisdulocal;  [...]
feudesélémentsporteurscorrespondants;
c)Lesappareilsougroupementsd'appareilssontimplantésàplusde10mètresendistance
l'emplacementdesorificesdeventilationetdesconduitsdefumée; §1.Principeetdéfinitions:
horizontale:

1.Principe: 
ModifiéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
detoutlocalhabitéouoccupédubâtimentdesserviparleoulesappareils;
detoutbâtimenttiers;
Lacogénérationconsisteàproduiresimultanémentdel'électricitéetdelachaleur,àl'aide
ModifiéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
Equipementdeschaudières
detoutezoneaccessibleaupublicsituéeauniveaudelaterrasse;
d'unmoteurthermiqueoud'uneturbineutilisantuncombustibleliquideougazeux.
§1.Leschaudièresàeauchaudeouàvapeuréquipéesdebrûleursdoiventêtremuniesde
Arrêtédu25juin1980portantapprobationdesdispositionsgénéralesdurèglement... Page54of393
d)Parrapportaubâtimentdesservi,ladistancede10mètrespeutnepasêtrerespectée
Equipementdeschaudières
dispositifsdestinésàproduireautomatiquementl'arrêtdubrûleurencasdedépassement
2.Définitions:
dansl'undescassuivants:
delatempératureoudelapression,deplusleschaudièresàvapeurdoiventposséderun
§1.Leschaudièresàeauchaudeouàvapeuréquipéesdebrûleursdoiventêtremuniesde
Unitédecogénération:assemblaged'élémentsdissociéscomprenanttousleséléments
soitilestinterposéunmurdeprotectioncoupefeudedegrédeuxheuresd'unehauteur
ww.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000290033&... 02/10/2012 dispositifindiquantlemanqued'eau.Laremiseenmarcheaprèsuntelarrêt,quellequesoit
dispositifsdestinésàproduireautomatiquementl'arrêtdubrûleurencasdedépassement
minimalede2mètresdontlapartiesupérieuredépassede0,50mètrelahauteurduoudes
nécessairesàlaproductiondechaleuretd'électricitéainsiqu'àsarégulation(moteurou
appareils.Cemurestplacéàunedistancesuffisantedesparoisextérieuresduoudes
delatempératureoudelapression,deplusleschaudièresàvapeurdoiventposséderun
turbine,alternateur,échangeur,etc.)regroupésdansunmêmelocal;
appareilsafindepermettreunbonfonctionnementetuneexploitationnormaledeceuxci.
dispositifindiquantlemanqued'eau.Laremiseenmarcheaprèsuntelarrêt,quellequesoit
Moduledecogénération:ensemblecompactetmonobloccomprenanttousleséléments
Lalongueurdumurdoitdépasserauminimumde2mètresdepartetd'autreles
sadurée,nedoitpouvoirsefairequeparinterventiondirectedupersonneletà
nécessairesàlaproductiondechaleuretd'électricitéainsiqu'àsarégulation;
dimensionsduoudesappareils;
l'emplacementmêmedesappareils.
soitlesparoisextérieuresduoudesappareilssontaccoléesouplacéesàmoinsde2
Puissanceutiletotaled'unmodule:sommedelapuissanceélectriqueetdelapuissance
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000290033&...
mètresdetoutepartiedelafaçadedubâtiment.Danscecas,cellecidoitprésenterun
Leséquipementsdechauffeutilisantlescombustiblesliquidesougazeuxdoiventêtre
utilethermiquedéclaréesparleconstructeuretexpriméeenkilowatts. 02/10/2012
degrécoupefeudedegrédeuxheuressurunehauteurde8mètresaumoinsaudessusdu
automatiques.Encasd'arrêtdefonctionnementd'unbrûleurparsuited'unmanquede
§2.Implantationetisolement:
niveauleplushautduoudesappareilset,d'autrepart,surunelargeurdépassantau
tensionélectriqueet,pourunbrûleuràgaz,parsuited'undéclenchementdudispositifde
Uneunitédoitêtreimplantéedansunlocalspécifiquedénommé"localcogénération.
contrôledepressionminimale,l'interventionmanuellen'estpasexigéesilaconceptionde
L'isolementdecelocalestréalisépardesparoisverticalesetplancherhautcoupefeude
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000290033&... 02/10/2012
l'équipementthermiqueesttellequelecycledefonctionnementestreprisàsonpoint
degré2heuresouREI120(paroisayantunefonctionporteuse)ouEl120etdesdispositifs
d'origine.
defranchissementcoupefeudedegré1heureouEl60sanscommunicationdirecteavec
§2.Lesgénérateursélectriquesdoiventêtremunisdedispositifsdestinésàlimiterà20°C
leslocauxoudégagementsaccessiblesaupublicquellequesoitlapuissance.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000290033&... 02/10/2012
audessusdelatempératurenormaledefonctionnementlatempératuredufluidedistribué
Toutmoduledecogénérationdoitêtresoitplacédansun"localcogénération,soitimplanté
entoutecirconstance.
conformémentauxdispositionsdesarticlesCH5ouCH6.
§3.Unplanschématiquedel'installationdoitêtreaffichéenpermanenceetvisiblementà
Danscederniercas,unouplusieursmodulesdecogénérationpeuventêtreinstallésavec
proximitédesappareils.
d'autresappareilsdeproductionàcombustionsousréservequeleurfonctionnementsoit
compatibleavecceluidesautresappareilsdeproduction.Lapuissanceutiletotaleestla

sommedespuissancesutilestotalesdesmodulesetdesautresappareilsdeproductionà
178 combustion. ModifiéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
179
Uneattestationdecompatibilitédoitêtrefournieparl'installateuretannexéeauregistrede
sécurité. Productiond'airchaudàcombustion
d'origine. collecteursdestinésàalimenterlesémetteursdechaleurdulocal.
§2.Lesgénérateursélectriquesdoiventêtremunisdedispositifsdestinésàlimiterà20°C Aucuneexigencederéactionaufeun'estexigéepourlessystèmesdecanalisationsàbase
Leaudessusdelatempératurenormaledefonctionnementlatempératuredufluidedistribué
poste de livraison vapeur Edition 2013 detubesenmatériaudesynthèsedisposéesdanslesgainestechniquesderésistanceau
feuidentiqueàcelledesparoistraverséesavecunminimumde30minutes.
entoutecirconstance. Lescalorifugesutiliséspourl'isolationdescanalisationsetrécipientscontenantlesfluides
§3.Unplanschématiquedel'installationdoitêtreaffichéenpermanenceetvisiblementà Arrêtédu25juin1980portantapprobationdesdispositionsgénéralesdurèglement... AnnexesPage55of393
caloporteursdoiventêtreréalisésenmatériauclasséM1dansleslocauxetdégagements Chapitre 9
proximitédesappareils. accessiblesaupublicetM3danslesautrespartiesdel'établissement.


Section6:Eauchaudesanitaire
ModifiéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.

Productiond'airchaudàcombustion 
§1.Seulslesgénérateursd'airchaudavecéchangeurairproduitsdecombustionsont
ModifiéparArrêtédu22novembre2004art.Annexe,v.init.
autorisés.
§2.Lesgénérateursd'airchaudàcombustiond'unepuissanceutilesupérieureà70kW Productiond'eauchaudesanitaire
doiventêtreinstallésdanslesconditionsprévuesàl'articleCH5. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000290033&... 02/10/2012
Lesappareilsdeproductiond'eauchaudesanitairedoiventrépondreauxprescriptionsde
Lesgénérateursd'airchaudàcombustiond'unepuissanceutilesupérieureà20kWet l'articleCH23.
inférieureouégaleà70kWdoiventêtreinstallésdanslesconditionsprévuesàl'articleCH Unlocalabritantunappareilouungroupementd'appareilsalimentésenénergieélectrique
6. d'unepuissanceutiletotalesupérieureà70kWestassimilableàunesousstation.Ildoit
§3.Dansungénérateurd'airchaudàcombustionlapressionducircuitd'airdoittoujours satisfaireauxexigencesdel'articleCH11cidessus.
êtresupérieureàlapressiondesgazbrûlés. Unlocalabritantunappareilouungroupementd'appareilsdeproductionàcombustion
Enrégimeétabli,lesbrûleursnedoiventpascréer,enunpointquelconquedel'appareil d'unepuissanceutiletotalesupérieureà70kWdoitrespecterlesdispositionsdel'articleCH
(chambredecombustionousurfaced'échange),unesurpressionparrapportaucircuitd'air 5.
distribué. Unlocalabritantunappareilouungroupementd'appareilsdeproductionàcombustion
§4.Lesconduitsaérauliquesderaccordementd'ungénérateurd'airchaudnedoivent d'unepuissanceutiletotaleinférieureà70kWdoitrespecterlesdispositionsdel'articleCH
comporteraucunepartieouvrantedanslatraverséedulocalprévuàl'articleCH5ouà 6.
l'articleCH6danslequelilssontinstallés.Aufranchissementdesparoisdecelocal,ces Danslecasderéchauffaged'eauchaudesanitaireparpompeàchaleur,l'installationdoit
conduitsdoiventêtreéquipésd'undispositifassurantuncoupefeudetraverséeégalau êtreconformeauxprescriptionsdel'articleCH35.
degrécoupefeudelaparoifranchieetcommandéparundéclencheurthermiquede
catégorie2taréà140°Cetconformeàl'annexeBdelanormeNFS61937.Cedispositif 
n'estpasexigiblesurleconduitd'amenéed'airneufdébouchantdirectementàl'extérieur.
§5.Unplanschématiquedel'installationdoitêtreaffichéenpermanenceetvisiblementà ModifiéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
proximitédesappareils. Calorifugeage
Lescalorifugesutiliséspourl'isolationdescanalisationsetrécipientscontenantl'eau
 sanitairedoiventêtreréalisésenmatériaudecatégorieM1dansleslocauxetdégagements
ModifiéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init. accessiblesaupublicetM3danslesautrespartiesdel'établissement.
ModifiéparArrêtédu29juillet2003art.Annexe,v.init.(endernierlieu)
[...]
Fluidescaloporteurs
§1.Danslespartiesdel'établissementaccessiblesaupublicsontinterditspourletransport Section7:Traitementd'airetventilation
etl'accumulationdelachaleur:
lesliquidesinflammablesoususceptiblesdedonnerdesvapeursinflammables;
lesliquidestoxiquesoucorrosifsoususceptiblesdedonnerdesvapeurstoxiquesou 
corrosives;
lesgazinflammablesoutoxiquesoucorrosifs. ModifiéparArrêtédu14février2000art.Annexe,v.init.
§2.Danslespartiesdel'établissementaccessiblesaupublic,lapressioneffectivedes
Installationsdeventilation
fluidesdetransportdechaleurnedoitpasexcéder4bars.Cettedispositionnes'applique
§1.Ondistinguedeuxtypesderéseauxdeventilation:
passilatempératuredufluideestinférieureàsatempératured'ébullitionsouslapression
lesréseauxdeventilationgénéralequiassurentlesoufflageetlareprisedel'airdestinéà
atmosphériquenormale.
assurerlaventilationdeconfort(renouvellementd'air,chauffage,rafraîchissement,contrôle
§3.LescanalisationsdechauffagesontmétalliquesouenmatériauclasséM1.
del'humidité).CesréseauxsontsoumisauxprescriptionsdesarticlesCH29àCH40;
Aucuneexigencederéactionaufeun'estexigéepourlessystèmesdecanalisationsàbase
lesréseauxdeventilationmécaniquecontrôlée(VMC)quiassurent,sansrecyclage,
detubesenmatériaudesynthèseincorporées(encastrées,engravéesouenrobées,avecou
l'extractionmécaniquedel'airviciédansleslocauxàpollutionspécifique(sallesd'eau,WC,
sansfourreau)danslesdallesainsiquepourlespiquagesetlesliaisonsd'alimentationdes
offices,...)avecdesbouchesàfortepertedecharge,pourdesdébitsn'excédantpas200
collecteursdestinésàalimenterlesémetteursdechaleurdulocal.
m³parheureetparlocal.L'amenéed'airneuf,naturelleoumécanique,estréaliséedans
Aucuneexigencederéactionaufeun'estexigéepourlessystèmesdecanalisationsàbase
leslocauxàpollutionnonspécifique.LesréseauxdeVMCsontsoumisauxprescriptionsdes
detubesenmatériaudesynthèsedisposéesdanslesgainestechniquesderésistanceau
articlesCH41,CH42etCH43.
feuidentiqueàcelledesparoistraverséesavecunminimumde30minutes.
§2.Lesventiloconvecteurs,aérothermes,climatiseursqui,sansutilisationdeconduits,
Lescalorifugesutiliséspourl'isolationdescanalisationsetrécipientscontenantlesfluides
traitentetdiffusentl'airdanslesseulslocauxoùilssontinstalléssontdesappareils
caloporteursdoiventêtreréalisésenmatériauclasséM1dansleslocauxetdégagements
indépendantsetrelèventdelasectionVIIIduprésentchapitre.
accessiblesaupublicetM3danslesautrespartiesdel'établissement.

Section6:Eauchaudesanitaire Soussection1:Ventilationdeconfort

180 181

Températuredel'air
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9
Page 2 sur 17

IV. Arrêté du 15 mars 2000


Art. 3

 Certaines dispositions du présent arrêté s’appliquent aux accessoires sous pression installés sur des équipements
sous pression mentionnés à l'article 2 ci-dessus. Pour l'application de ces dispositions, les accessoires sous
pression doivent respecter les dispositions applicables soit aux tuyauteries, soit aux récipients.
Toutefois, dans ce dernier cas, les accessoires sous pression dont le produit PS.V est au plus égal à 1600 bar.l ou
dont la pression maximale admissible PS n’excède pas 16 bar sont dispensés d’épreuve lors de la requalification
TITRE Ier périodique.
CHAMP D'APPLICATION ET DEFINITIONS
Art. 4
Art. 1er
Le présent arrêté est applicable aux accessoires de sécurité destinés à la protection des équipements sous
Les équipements sous pression tels que définis aux articles 2, 3 et 4 ci-après sont soumis aux dispositions des pression mentionnés à l'article 2 ci-dessus. Ces accessoires de sécurité sont soumis aux dispositions des titres II à
points II à VII de l’article 17 du décret du 13 décembre 1999 susvisé. VI du présent arrêté qui les concernent.

Le présent arrêté a également pour objet de préciser les équipements sous pression soumis aux opérations de Art. 5
contrôle prévues à l’article 18 du décret du 13 décembre 1999 susvisé et de fixer les règles particulières de
réalisation de ces opérations de contrôle. Outre les définitions figurant à l'article 1er du décret du 13 décembre 1999 susvisé, les définitions suivantes sont
applicables dans le cadre du présent arrêté :
Art. 2
§ 1. Par « gaz », on entend un gaz, un gaz liquéfié, un gaz dissous sous pression, une vapeur, y compris la vapeur
Le présent arrêté est applicable aux équipements sous pression mentionnés à l'article 2 du décret du 13 décembre d'eau et l'eau surchauffée, ainsi qu'un liquide dont la tension de vapeur saturante, à la température maximale
1999 susvisé et dont les caractéristiques répondent aux dispositions des § 1 à 6 ci-après : admissible, excède de plus de 0,5 bar la pression atmosphérique normale ;
§ 1. Les récipients destinés à contenir un gaz du groupe 1 dont le produit PS.V est supérieur à 50 bar.l, à
l'exception de ceux dont le volume V est au plus égal à un litre et la pression maximale admissible PS au plus §2 . Par « générateur de vapeur », on entend tout équipement sous pression, assemblage d’équipements sous
égale à 200 bar ; pression ou ensemble dans lequel de l’énergie thermique est apportée à un fluide, en vue de l’utilisation
extérieure de l’énergie et éventuellement du fluide lui-même, lorsque sa température maximale admissible (TS)
§ 2. Les récipients destinés à contenir un gaz du groupe 2 autre que la vapeur d’eau ou l’eau surchauffée, dont le peut excéder 110 °C.
produit PS.V est supérieur à 200 bar.l, à l'exception de ceux dont le volume V est au plus égal à un litre et la Sont considérés comme fluides au sens de la présente définition :
pression maximale admissible PS au plus égale à 1 000 bar, et de ceux dont la pression maximale admissible est - la vapeur d’eau ;
au plus égale à : - l’eau surchauffée ;
- 2,5 bar s'il s'agit d’appareils à couvercle amovible à fermeture rapide ; - tout fluide caloporteur dont la température d’ébullition, sous la pression atmosphérique normale, est
- 4 bar pour les autres récipients. inférieure à 400 °C, et lorsque sa température peut excéder 120 °C, et que la pression effective de la
vapeur produite ou susceptible de se produire peut excéder un bar ;
§3. Les récipients de vapeur d’eau ou d’eau surchauffée dont le produit PS.V est supérieur à 200 bar.l, à
l’exception de ceux dont le volume est au plus égal à un litre ; - tout mélange de vapeur d’eau ou d’eau surchauffée avec un autre fluide sous pression.
Est également considéré comme générateur de vapeur tout équipement sous pression, assemblage d’équipements
§ 4. Les générateurs de vapeur dont le volume V est supérieur à 25 l ; sous pression ou ensemble comportant une ou plusieurs enceintes fermées, dans lesquels de l’eau est portée à
une température supérieure à 110 °C sans que le fluide ne fasse l’objet d’une utilisation extérieure.
§ 5. Les tuyauteries destinées à contenir un gaz du groupe 1, dont la dimension nominale est supérieure à DN Par exception, un équipement sous pression, un assemblage d’équipements ou un ensemble sous pression ne sont
100 ou dont le produit PS.DN est supérieur à 1 000 bar, à l'exception de celles dont la dimension nominale est au pas considérés comme générateur de vapeur si l’énergie qu’ils reçoivent est apportée directement ou
plus égale à DN 25 ; indirectement par un fluide provenant lui même d’un générateur de vapeur.

§ 6. Les tuyauteries destinées à contenir un gaz du groupe 2, y compris la vapeur d’eau et l'eau surchauffée, dont § 3. Par « générateur de vapeur exploité sans présence humaine permanente », on entend tout générateur de
la dimension nominale est supérieure à DN 100 et le produit PS.DN est supérieur à 3 500 bar. vapeur dont l'exploitation n'est pas assurée par un personnel à poste fixe dans l'établissement où se trouve le
générateur de vapeur et qui a la responsabilité de l'intervention immédiate sur les équipements du générateur de
Pour l’application du présent arrêté, les récipients sont classés en deux catégories, suivant qu’ils sont ou non vapeur à tout moment en cas de nécessité. Les tâches complémentaires qui sont confiées à ce personnel le sont
installés à demeure. Sont considérés comme « fixes » ceux qui ne sont pas déplacés durant le cours normal de sous la responsabilité de l'exploitant qui doit vérifier qu'elles sont compatibles avec la mission prioritaire de
leur service. Les autres sont qualifiés de « mobiles ». sécurité du générateur de vapeur ;

Le présent arrêté n'est pas applicable aux équipements sous pression mentionnés aux points IV, V et VI de §4 : Par « appareil à couvercle amovible à fermeture rapide », on entend tout générateur de vapeur ou récipient
l'article 2 du décret du 13 décembre 1999 susvisé qui font l'objet de dispositions particulières, ni aux comportant au moins un couvercle, un fond ou une porte amovible dont la fermeture ou l’ouverture est obtenue
équipements standard cités au II a) du même article. par une commande centralisée, sauf lorsqu’il s’agit de dispositifs à fermeture autoclave ;

§ 5. Par « exploitant », on entend le propriétaire d'un équipement sous pression, sauf convention contractuelle
contraire ;

§ 6. Par « expert », on entend la personne sous le contrôle de laquelle sont effectuées les opérations de
requalification périodique définies au titre V du présent arrêté ;

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§ 7. Par « agents chargés de la surveillance des appareils à pression », on entend les agents mentionnés au point § 6. L'exploitant doit disposer du personnel nécessaire à l'exploitation, à la surveillance et à la maintenance des
II de l'article 17 du décret du 13 décembre 1999 susvisé ; équipements sous pression. Il doit fournir à ce personnel tous les documents utiles à l'accomplissement de ces
tâches.
§ 8. Par « service inspection reconnu », on entend un service d’inspection reconnu au sens de l'article 19 du
décret du 13 décembre 1999 susvisé ; § 7. En cas de chômage des installations, l'exploitant prend toutes les dispositions de conservation nécessaires au
maintien en bon état de marche des équipements sous pression et assure les opérations de surveillance
correspondantes. A défaut, la remise en service est subordonnée au résultat favorable d'une requalification
§ 9. Par « organisme habilité », on entend, sauf précision contraire, un organisme indépendant habilité périodique des équipements sous pression concernés.
conformément au titre IV du décret du 13 décembre 1999 susvisé pour les activités mentionnées à l'article 18 de
ce même texte ; Art. 7

§ 10. Par « intervention », on entend toute réparation ou modification d’un équipement sous pression, Une Les dispositions prévues au point V de l'article 17 du décret du 13 décembre 1999 susvisé sont complétées
intervention peut être importante, notable ou non notable. comme suit :

§ 11. Par « modification », on entend tout changement apporté soit à l’équipement, soit à ses conditions a) Si les assemblages sont permanents, ils doivent :
d’exploitation lorsque ces dernières ne s’inscrivent pas dans les limites qui sont prévues par le fabricant. - être réalisés selon les dispositions du point 3.1.2 de l'annexe 1 du décret du 13 décembre 1999 susvisé ;
- faire l'objet au minimum d'un examen visuel et, en tant que de besoin, d'essais non destructifs adaptés en
nature et étendue et mis en œuvre selon les dispositions du point 3.1.3 de l'annexe 1 du décret du
TITRE II 13 décembre 1999 susvisé.
CONDITIONS D'INSTALLATION ET D'EXPLOITATION b) Si les assemblages sont de type non permanent, les joints utilisés doivent être adaptés au processus industriel
et aux produits mis en œuvre.
Art. 6
L'étanchéité de ces assemblages doit être vérifiée au plus tard lors de la mise en service et constatée lorsque le
Les dispositions prévues au point IV de l'article 17 du décret du 13 décembre 1999 susvisé sont précisées comme processus industriel est devenu opérationnel, et après toute intervention susceptible de les affecter.
suit :
Art. 8
§ 1. Les équipements sous pression doivent être installés et exploités de façon à respecter en permanence les
dispositions applicables des points 2.3 à 2.5, 2.9 à 2.11 et 5 de l'annexe 1 du décret du 13 décembre 1999 Le personnel chargé de la conduite d'équipements sous pression doit être informé et compétent pour surveiller et
susvisé, ainsi que, le cas échéant, celles de la notice d’instructions prévue au point 3.4 de la même annexe. prendre toute initiative nécessaire à leur exploitation sans danger.
Ils doivent être maintenus constamment en bon état et être vérifiés aussi souvent que nécessaire. Pour les équipements sous pression répondant aux critères de l'article 15 (§ 1) du présent arrêté, ce personnel
doit être formellement reconnu apte à cette conduite par leur exploitant et périodiquement confirmé dans cette
§ 2. Les générateurs de vapeur doivent être munis de tous les dispositifs de régulation et accessoires de sécurité fonction.
nécessaires à leur fonctionnement dans de bonnes conditions de sécurité.
Ceux qui sont destinés à être exploités sans présence humaine permanente doivent respecter les prescriptions de Art. 9
toute norme, code ou cahier des charges reconnu par le ministre chargé de l'industrie lorsque la notice
d’instructions établie par le fabricant pour le générateur tel qu’il est mis sur le marché ne prévoit pas Pour les équipements sous pression fixes, les informations prévues au point II de l'article 17 du décret du 13
explicitement ce mode d’exploitation. décembre 1999 susvisé doivent comprendre au moins les éléments suivants :

§ 3. Pour les appareils à couvercle amovible à fermeture rapide, les dispositifs de sécurité interdisant l'ouverture a) Dossier descriptif :
des parties amovibles tant que subsiste de la pression à l'intérieur de l'équipement sous pression ou la mise sous Ce dossier doit comprendre :
pression de celui-ci si la partie amovible est mal assujettie doivent être maintenus constamment en bon état et - soit l'état descriptif ainsi que le dernier procès-verbal ou certificat d'épreuve ou compte-rendu d’essai
vérifiés aussi souvent que nécessaire. hydraulique si l'équipement sous pression a été construit selon les dispositions des décrets du 2 avril
1926 ou du 18 janvier 1943 susvisés,
§ 4. Les tuyauteries doivent être installées et exploitées de telle sorte qu'elles respectent en permanence les - soit, si l’équipement sous pression ou l'ensemble a été fabriqué conformément aux dispositions du
dispositions applicables du paragraphe 6 de l'annexe 1 du décret du 13 décembre 1999 susvisé. Elles doivent en décret du 13 décembre 1999 susvisé, la déclaration de conformité et, le cas échéant la notice
outre être repérées de façon à permettre leur identification tant en exploitation que lors de travaux de d'instructions, ainsi que les documents techniques, plans et schémas nécessaires à une bonne
modification ou de réparation ; compréhension de ces instructions.
Ce dossier doit permettre en outre d’identifier les accessoires de sécurité mentionnés à l'article 26 du présent
§ 5. Les accessoires de sécurité doivent être dimensionnés en fonction des conditions de service et des processus arrêté et de connaître les paramètres de leur réglage.
industriels mis en œuvre dans les équipements sous pression qu'ils protègent.
La technologie retenue pour ces accessoires ainsi que leur position sur les installations doivent être compatibles b) Dossier à constituer lors de l'exploitation des équipements sous pression :
avec les produits contenus dans les équipements sous pression qu'ils protègent. Ils ne doivent pas en particulier Pour les équipements sous pression répondant aux critères de l'article 15 (§ 1) du présent arrêté, l'exploitant doit
pouvoir être endommagés par des produits toxiques, corrosifs ou inflammables. tenir à jour un dossier dans lequel sont consignées toutes les opérations ou interventions datées relatives aux
Les mesures nécessaires doivent être prises pour que l'échappement du fluide éventuellement occasionné par leur contrôles, inspections et requalifications périodiques, aux incidents, aux réparations et modifications. Ce dossier
fonctionnement ne présente pas de danger. est tenu à la disposition des agents chargés de la surveillance des appareils à pression qui peuvent le consulter à
Les conditions de leur installation ne doivent pas faire obstacle à leur fonctionnement, à leur surveillance ou à tout moment.
leur maintenance.
c) Transmission des documents :
Tous les documents cités ci-dessus sont transmis au nouvel exploitant lors des changements de site ou de
propriétaire dans les mêmes conditions que les équipements sous pression concernés.

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Dans le cas où l'exception du point VI de l'article 17 du décret du 13 décembre 1999 susvisé s'applique,
l'inspection périodique peut être effectuée sans que soit pris en compte l'ensemble des dispositions de la notice
TITRE III
d'instructions, si cette inspection périodique est effectuée par un organisme habilité ou par un service inspection
INSPECTIONS PERIODIQUES
reconnu.
Art. 10
§ 3. S'il s'agit d'équipements sous pression fixes répondant aux critères de l'article 15 (§ 1) du présent arrêté,
l'inspection périodique prendra également en compte le contenu du dossier prévu à l'article 9 b ci-avant.
§ 1. Pour les équipements sous pression répondant aux critères des articles 2, 3 et 4 ci-avant, les opérations de
surveillance mentionnées au point III de l'article 17 du décret du 13 décembre 1999 susvisé comprennent au
§ 4. Pour les récipients, l'inspection périodique comporte en outre une vérification intérieure sauf lorsque
minimum des inspections périodiques.
l'exploitant peut garantir que ces récipients ont été continûment remplis d'un fluide dont les caractéristiques sont
L'inspection périodique a pour objet de vérifier que l'état de l'équipement sous pression lui permet d'être
telles qu'aucun phénomène de dégradation (corrosion, érosion, abrasion,...) ne peut survenir.
maintenu en service avec un niveau de sécurité compatible avec les conditions d'exploitation prévisibles.
Dans ce cas, la dispense de vérification intérieure doit avoir été préalablement accordée par le préfet sur la base
L'inspection périodique est réalisée sous la responsabilité de l'exploitant, par une personne compétente désignée
de justifications appropriées fournies par l’exploitant et d’un avis d'un organisme habilité. Ces documents sont
à cet effet, apte à reconnaître les défauts susceptibles d'être rencontrés et à en apprécier la gravité.
joints au dossier prévu à l'article 9 du présent arrêté.
Le préfet peut récuser la personne ayant procédé à l'inspection périodique s'il estime qu'elle ne satisfait pas aux
Par exception, les extincteurs ne sont pas assujettis à l'obligation de vérification intérieure définie ci-avant.
conditions énoncées à l'alinéa précédent.
§ 5. Pour les générateurs de vapeur, l'inspection périodique comporte en outre une vérification intérieure.
§ 2. Toute inspection périodique donne lieu à l'établissement d'un compte rendu mentionnant les résultats de tous
les essais et contrôles qui ont été effectués.
§ 6. En application du point VIII de l'article 17 du décret du 13 décembre 1999 susvisé, pour les équipements
Ce compte rendu est daté et signé par la personne qui a procédé à l'inspection périodique. Si une personne
sous pression revêtus extérieurement et/ou intérieurement, ainsi que pour les équipements sous pression munis
compétente s'est substituée à l'exploitant en application du paragraphe 1 ci-avant, l'exploitant doit en outre dater
d'un garnissage intérieur, dont l'inspection périodique est effectuée par un organisme habilité, la nature et
et signer le compte rendu d'inspection périodique dans le cas où celle-ci a donné lieu à une ou plusieurs
l'étendue des investigations doivent être définies dans des procédures de contrôle qui tiennent compte des
observations.
conditions d'exploitation, de maintenance et d'environnement de chaque type d'équipement sous pression.
Ces procédures de contrôle sont établies par un ou plusieurs organismes habilités, et sont tenues à la disposition
§ 3. L'inspection périodique a lieu aussi souvent que nécessaire, l'intervalle entre deux inspections périodiques ne
des agents chargés de la surveillance des appareils à pression.
pouvant dépasser :
Toute situation entraînant la mise à nu complète ou partielle de la paroi d'un équipement sous pression sera mise
- douze mois pour les bouteilles pour appareils respiratoires utilisées pour la plongée subaquatique ainsi que
à profit pour procéder à son examen.
pour les récipients mobiles en matériaux autres que métalliques, sauf si ces derniers font l’objet d’essais de
contrôle du vieillissement en service réalisés conformément à un cahier des charges approuvé par le ministre
§ 7. Le préfet peut accorder des aménagements aux vérifications de l'inspection périodique définies aux
chargé de l’industrie après avis de la Commission centrale des appareils à pression, auquel cas l’intervalle
paragraphes ci-dessus sur la base d'éléments justifiant le maintien du niveau de sécurité de l'équipement sous
entre deux inspections périodiques est porté au plus à 40 mois ;
pression.
- dix-huit mois pour les générateurs de vapeur, les appareils à couvercle amovible à fermeture rapide et les
récipients à pression de vapeur d’eau ou d’eau surchauffée bénéficiant des dispositions du dernier alinéa du
Art. 12
§ 2 de l'article 25 ci-après ;
- quarante mois pour les autres récipients sous pression.
En application des dispositions prévues au point VIII de l'article 17 du décret du 13 décembre 1999 susvisé, et
Si l'état d'un équipement sous pression le justifie, l'exploitant doit réduire cet intervalle.
nonobstant celles de l'article 10 (§ 3) du présent arrêté, les appareils à couvercle amovible à fermeture rapide et
Les équipements sous pression mobiles doivent en outre être vérifiés extérieurement avant chaque remplissage.
les générateurs de vapeur exploités sans présence humaine permanente font l’objet d’une vérification initiale en
Les tuyauteries font l’objet d’inspections dont la nature et la périodicité sont précisées dans un programme de
marche et d’inspections périodiques effectuées par un organisme habilité à cet effet dans les conditions
contrôle établi par l’exploitant dans l’année qui suit leur mise en service. Ce programme est joint au dossier
suivantes :
d’exploitation prévu par le b de l’article 9 ci-avant.
Par exception, les extincteurs ne sont pas assujettis à la périodicité fixée ci-avant.
1. Une vérification limitée à un examen visuel des parties accessibles sans aucun démontage et à un examen
des accessoires et dispositifs de sécurité doit être effectuée au cours du troisième trimestre qui suit la mise
§ 4. Par exception aux dispositions du présent titre, pour les équipements sous pression surveillés par un service
en service de l’équipement. Elle est effectuée sans interrompre le fonctionnement de l’équipement et n’est
inspection reconnu, la nature et la périodicité des inspections périodiques sont définies dans des plans
pas prise en compte pour déterminer l’échéance de l’inspection périodique suivante. Un compte rendu de
d'inspection établis selon des guides professionnels approuvés par le ministre chargé de l'industrie, après avis de
cette vérification est établi dans les mêmes conditions que celles prévues par l’article 10 (§2) ci-avant.
la Commission centrale des appareils à pression. Ces plans d'inspection sont tenus à la disposition des agents
chargés de la surveillance des appareils à pression.
2. Outre les éléments mentionnés aux articles 10 et 11 ci-avant, l'inspection périodique porte également sur le
fonctionnement des accessoires et dispositifs de sécurité mentionnés à l'article 6 (§ 3) du présent arrêté pour
§ 5. Sur la demande de l'exploitant, justifiée par des éléments probants sur le maintien du niveau de sécurité des
les appareils à couvercle amovible à fermeture rapide et sur :
équipements sous pression concernés, le préfet peut accorder des aménagements à l'intervalle maximum entre
- la vérification des dispositifs de régulation ;
inspections périodiques prévu au paragraphe 3 ci-dessus.
- l'état et le fonctionnement des accessoires de sécurité définis dans les normes, codes ou cahiers des
charges mentionnés à l'article 6 (§ 2) ci-avant ;
Art. 11
- l'organisation de la surveillance retenue et sa mise en oeuvre ;
- la qualification du personnel qui y est affecté ;
§ 1. L'inspection périodique comprend : une vérification extérieure, un examen des accessoires de sécurité et des
pour les générateurs de vapeur exploités sans présence humaine permanente.
investigations complémentaires en tant que de besoin. Elle porte sur toutes les parties visibles après exécution de
Certaines de ces vérifications doivent être effectuées pendant le fonctionnement de l’équipement si
toutes mises à nu et démontage de tous les éléments amovibles.
aucune disposition n’a été prévue pour les réaliser à l’arrêt.
§ 2. L'inspection périodique d'un équipement sous pression doit être conduite en tenant compte de la nature des
3. Dans le cas où une altération du niveau de sécurité est mise en évidence lors de la vérification initiale en
dégradations susceptibles d'avoir une incidence sur la sécurité de son exploitation et, le cas échéant, des
marche ou lors de l’inspection périodique, le compte rendu correspondant est notifié à l'exploitant.
indications figurant dans la notice d'instructions fournie par le fabricant.

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L’exploitation de l’équipement sous pression est alors subordonnée au résultat favorable d'un nouveau - qu’il est muni des accessoires de sécurité prévus par le fabricant ;
contrôle réalisé par le même organisme dans les mêmes conditions, mais dont la portée peut être limitée - que l’exploitant dispose des dossiers définis par l’article 9 ci-avant.
aux seules parties concernées par les non-conformités. Ce contrôle porte en outre, suivant les catégories d’équipements, sur les points suivants :
a) Générateurs de vapeur :
Art. 13 Si l'équipement sous pression est destiné à être exploité avec une présence humaine permanente:
- les dispositions prises pour protéger le personnel des émissions de vapeur susceptibles d'être rejetées
Les équipements sous pression maintenus sous atmosphère de butane et propane commercial ou d’autres gaz par les accessoires de sécurité ;
mentionnés par une décision du ministre chargé de l’industrie, prise après avis de la Commission centrale des - la qualification du personnel ;
appareils à pression, sont dispensés de vérification intérieure. Dans le cas où le maintien sous une telle - l'organisation mise en place par l'exploitant dans le cas où la présence humaine permanente est assurée
atmosphère est interrompu, ils doivent faire l'objet d'une visite intérieure préalablement à leur remise en service, à partir d'un local voisin ou mitoyen.
si la précédente vérification intérieure a été faite depuis plus de quarante mois. Si l'équipement sous pression est destiné à être exploité sans présence humaine permanente, le respect des
prescriptions de l'article 6 (§ 2) ci-avant.
Art. 14 b) Appareils à couvercle amovible à fermeture rapide :
- la qualification du personnel en charge de l'exploitation de ces récipients ;
En application du point III de l'article 17 du décret du 13 décembre 1999 susvisé, l'exploitant doit tenir compte - l'existence de consignes de sécurité affichées à proximité de ces récipients.
des remarques formulées lors des inspections périodiques ou de la vérification initiale. Il doit retirer du service
tout équipement sous pression dont le niveau de sécurité est altéré de manière telle qu'il soit devenu dangereux. § 2. A l'issue du contrôle de mise en service ou, le cas échéant, de la réalisation des actions correctives qui auront
pu être demandées, l'organisme qui a procédé à ce contrôle appose la date de fin du contrôle suivie de la marque
de son poinçon au voisinage des autres inscriptions réglementaires. Il délivre au propriétaire une attestation qui
TITRE IV doit être jointe au dossier mentionné à l'article 9 b de l'équipement sous pression concerné.
DECLARATIONS ET CONTROLES DE MISE EN SERVICE
§ 3. L'exploitant adresse un exemplaire de cette attestation, ainsi que la déclaration prévue au point 1 de l'annexe
3 du décret du 13 décembre 1999, au directeur régional de l'industrie, de la recherche et de l'environnement avant
Art. 15 la mise en service de l'équipement sous pression.

§ 1. Les équipements sous pression suivants sont soumis à la déclaration de mise en service prévue à l'article 18 Art. 18
du décret du 13 décembre 1999 susvisé :
- les récipients sous pression de gaz dont la pression maximale admissible PS est supérieure à 4 bar et dont le Nonobstant les dispositions de l'article 15 (§ 1 et 2) ci-avant, les familles d'équipements sous pression suivantes
produit pression maximale admissible par le volume est supérieur à 10 000 bar.l ; peuvent bénéficier de la disposition prévue au point 1.4 de l'annexe 3 du décret du 13 décembre 1999 susvisé :
- les tuyauteries dont la pression maximale admissible PS est supérieure à 4 bar appartenant à une des - les récipients fixes de gaz de pétrole liquéfié dits « petits vracs » ;
catégories suivantes : - d’autres catégories d’équipements dont la liste sera précisée par décision du ministre chargé de
a) tuyauteries de gaz du groupe 1 dont la dimension nominale est supérieure à DN 350 ou dont le produit l’industrie après avis de la Commission centrale des appareils à pression.
PS.DN est supérieur à 3 500 bar, à l'exception de celles dont la dimension nominale est au plus égale à Dans ce cas, la déclaration peut ne pas mentionner le lieu d'installation mentionné au point 1.2 de l'annexe 3 du
DN 100 ; décret du 13 décembre 1999 susvisé. Toutefois, cette information est tenue à la disposition des agents chargés de
b) tuyauteries de gaz de groupe 2 dont la dimension nominale est supérieure à DN 250, à l'exception de la surveillance des appareils à pression.
celles dont le produit PS.DN est au plus égal à 5 000 bar ; La documentation technique prévue par le point 1.3 de la même annexe 3 peut être commune à plusieurs familles
- les générateurs de vapeur appartenant au moins à une des catégories suivantes : d'équipements sous pression similaires.
a) générateurs de vapeur dont la pression maximale admissible PS est supérieure à 32 bar ; Cette déclaration peut être effectuée une fois par an. Dans ce cas, elle est adressée au ministre chargé de
b) générateurs de vapeur dont le volume est supérieur à 2400 l ; l'industrie avant le 31 mars de l'année qui suit la mise en service de ces équipements sous pression.
c) générateurs de vapeur dont le produit PS.V excède 6 000 bar.l ; Dans le cas où l'installation de ces équipements sous pression aurait été réalisée conformément à un cahier des
- tous les appareils à couvercle amovible à fermeture rapide fixes soumis aux dispositions du présent arrêté. charges approuvé par le ministre chargé de l'industrie, après avis de la Commission centrale des appareils à
pression, la documentation technique mentionnée au point 1.3 de l'annexe 3 du décret du 13 décembre 1999
§ 2. Parmi les équipements sous pression, mentionnés au § 1 ci-avant, les équipements suivants sont soumis au susvisé peut être remplacée par une attestation de conformité à ce cahier des charges.
contrôle de mise en service prévu à l'article 18 du décret du 13 décembre 1999 susvisé :
- les générateurs de vapeur ; Art. 19
- les appareils à couvercle amovible à fermeture rapide.
La déclaration mentionnée au premier paragraphe de l'article 15 et, le cas échéant, le contrôle mentionné au
second paragraphe du même article sont également requis en cas de modification notable ou de nouvelle
Art. 16 installation en dehors de l'établissement dans lequel un équipement sous pression était précédemment utilisé.

Pour les équipements sous pression mentionnés à l'article 15 (§ 1) ci-avant, la documentation technique prévue
au point 1.3 (Déclaration de mise en service) de l'annexe 3 du décret du 13 décembre 1999 susvisé doit décrire TITRE V
les principes et moyens retenus par l'exploitant pour respecter les exigences du titre II du présent arrêté. REQUALIFICATIONS PERIODIQUES

Art. 17 Art. 20

§ 1. Pour les équipements sous pression mentionnés à l'article 15 (§ 2) ci-avant, outre les éléments mentionnés au Les récipients et les générateurs de vapeur mentionnés à l'article 2 ci-avant ainsi que les tuyauteries mentionnées
point 2 de l'annexe 3 du décret 13 décembre 1999 susvisé, l'organisme habilité vérifie lors du contrôle de mise en à l'article 15 ci-avant doivent faire l'objet de la requalification périodique prévue à l'article 18 du décret du 13
service le respect des dispositions prévues par le titre II du présent arrêté et s’assure en particulier : décembre 1999 susvisé.
- que l’équipement n’a pas subi d’endommagement au cours de son transport ;

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Toutefois, les extincteurs dont la pression maximale admissible PS est au plus égale à 30 bar ne sont pas soumis Les établissements dans lesquels sont effectués tout ou partie des opérations de la requalification périodique de
à cette obligation. séries d’équipements sous pression et qui disposent d’un système d’assurance de la qualité approprié peuvent
Les modalités d’application du contrôle statistique prévu par le point 3.4 de l’annexe 3 du décret du effectuer lesdites opérations dans les conditions prévues par l’annexe 2 au présent arrêté.
13 décembre 1999 susvisé sont précisées par une décision du ministre chargé de l’industrie, après avis de la
Commission centrale des appareils à pression. § 5. Les opérations de requalification périodique font l'objet d’une attestation rédigée et signée par l'expert sous
le contrôle duquel ces opérations ont été effectuées. Sont joints à cette attestation les comptes rendus détaillés
Art. 21 des opérations de contrôle effectuées en application des articles 24, 25 et 26 ci-après.
Cette attestation est transmise à l'exploitant ou au responsable de l’établissement auquel la responsabilité des
Par exception aux dispositions du présent titre, la nature et la périodicité des requalifications périodiques des opérations a été confiée.
équipements sous pression surveillés par un service inspection reconnu sont définies dans des plans d'inspection
établis selon des guides professionnels approuvés par le ministre chargé de l'industrie, après avis de la § 6. Si cette attestation mentionne que le niveau de sécurité de l'équipement sous pression est altéré et ne permet
Commission centrale des appareils à pression. Ces plans d'inspection sont tenus à la disposition des agents pas sa remise en service, l'expert surseoit à l'apposition des marques prévues par l’article 27 ci-après, et en rend
chargés de la surveillance des appareils à pression. compte au directeur régional de l'industrie, de la recherche et de l'environnement dans un délai maximal de cinq
jours ouvrés. Cette attestation est notifiée à l'exploitant ou au responsable de l’établissement cité au § 5 ci-avant
Art. 22 sous pli recommandé avec avis de réception. Si, pour être maintenu en service, l'équipement sous pression fait
l'objet d'une intervention notable, celle-ci doit être effectuée conformément aux dispositions du titre VI ci-après.
§ 1. L'intervalle maximal entre deux requalifications périodiques est fixé à : Dans les autres cas, l'exploitant doit prendre les dispositions nécessaires pour remettre l'équipement sous
- deux ans pour les bouteilles pour appareils respiratoires utilisées pour la plongée subaquatique ainsi que pression à un niveau de sécurité acceptable et faire connaître, avant sa remise en service, les dispositions
pour les récipients mobiles en matériaux autres que métalliques ; retenues à l'organisme habilité si l'expert qui est intervenu pour la requalification périodique appartient à un tel
- trois ans pour les récipients ou tuyauteries contenant les fluides suivants lorsque ceux-ci ne peuvent pas organisme, ou sinon au directeur régional de l'industrie, de la recherche et de l'environnement, qui statue.
être exempts d'impuretés corrosives : fluor, fluorure de bore, fluorure d'hydrogène, trichlorure de bore,
chlorure d'hydrogène, bromure d'hydrogène, dioxyde d'azote, chlorure de carbonyle (ou phosgène), § 7. Des décisions, prises après avis de la Commission centrale des appareils à pression, peuvent prévoir que
sulfure d'hydrogène ; l'épreuve hydraulique soit remplacée par un autre essai de résistance sous pression permettant de vérifier que
- cinq ans pour les récipients ou tuyauteries contenant un fluide toxique ou très toxique, ou un fluide l'équipement sous pression peut supporter avec un coefficient de sécurité approprié une pression supérieure ou
corrosif vis-à-vis des parois de l'équipement sous pression ; égale à sa pression maximale admissible PS, à son timbre ou à sa pression maximale en service.
- cinq ans pour les bouteilles pour appareils respiratoires utilisées pour la plongée subaquatique dont
l'inspection périodique a été effectuée au moins annuellement dans les conditions définies par une § 8. Des décisions prises après avis de la Commission centrale des appareils à pression peuvent également
décision du ministre chargé de l'industrie prise après avis de la Commission centrale des appareils à prévoir que la requalification périodique soit remplacée par toute autre méthode permettant de garantir un niveau
pression ainsi que pour les récipients mobiles en matériaux autres que métalliques ayant fait l’objet des de sécurité équivalent.
essais de contrôle du vieillissement mentionnés au premier tiret de l’article 10 (§3) ci-avant ;
- à l'occasion du premier rechargement effectué plus de cinq ans après la requalification précédente pour les Art. 24
extincteurs soumis à une pression de plus de 30 bar, sans que ce délai entre deux requalifications
périodiques puisse excéder dix ans ; § 1. L'inspection de requalification périodique comprend une vérification intérieure et extérieure de l'équipement
- dix ans pour les autres récipients ou tuyauteries, ainsi que pour les générateurs de vapeur. sous pression et tout contrôle ou essai complémentaire jugé utile par l'expert mentionné à l'article 23 (§ 4) ci-
avant. Elle porte sur toutes les parties visibles après exécution de toutes mises à nu et démontage de tous les
§ 2. La requalification périodique d'un équipement sous pression fixe doit être renouvelée lorsque celui-ci fait éléments amovibles.
l'objet à la fois d'une installation dans un autre établissement et d'un changement d'exploitant. Toutefois, dans le cas des tuyauteries, cette inspection peut être limitée à un examen visuel de zones
particulières identifiées dans le programme de contrôle cité à l’article 10 (§ 3), sous réserve que ce dernier,
§ 3. Le préfet peut accorder, sur présentation par l'exploitant d'éléments probants justifiant du maintien du niveau éventuellement complété par d’autres vérifications, ait été approuvé par l’organisme habilité cité à l’article 23 (§
de sécurité de l'équipement sous pression, des aménagements aux intervalles mentionnés au paragraphe 1 ci- 4) ci-avant.
dessus. Lorsque les inspections périodiques prévues par l’article 10 ci-avant sont effectuées par un organisme habilité,
l'inspection de requalification périodique peut être réalisée sans enlèvement des revêtements, dispositifs
Art. 23 d’isolation thermique ou garnissages, selon une procédure approuvée par le ministre chargé de l’industrie, après
avis de la Commission centrale des appareils à pression.
§ 1. La requalification périodique porte à la fois sur l'équipement sous pression, les accessoires de sécurité et les Les parois intérieures des bouteilles pour appareils respiratoires destinées à la plongée subaquatique doivent être
accessoires sous pression qui lui sont associés. Elle nécessite généralement l’arrêt de l’équipement concerné. mises à nu si le revêtement éventuellement appliqué à l'intérieur n'est pas transparent.

§ 2. La requalification périodique d'un équipement sous pression comprend les opérations suivantes : § 2. L'inspection de requalification comprend une vérification de l'existence et de l'exactitude des documents
- l'inspection de l'équipement sous pression ; prévus à l'article 9 ci-avant.
- l'épreuve hydraulique de l'équipement sous pression ;
- la vérification des accessoires de sécurité associés à l'équipement sous pression concerné, sauf dispositions § 3. Des aménagements à l'opération d'inspection mentionnée ci-avant peuvent être accordés par le préfet,
contraires mentionnées ci-après. préalablement à la requalification périodique, sur demande de l'exploitant exposant, d’une part les sujétions
Toutefois, sont dispensés d'épreuve hydraulique les tuyauteries, leurs accessoires de sécurité et accessoires sous particulières consécutives à l’application des dispositions qui précèdent, d’autre part les éléments qui montrent
pression ainsi que les récipients contenant des fluides autres que la vapeur d’eau ou l’eau surchauffée dont la que le niveau de sécurité de l'équipement sous pression reste au moins égal à celui qui serait atteint par
pression maximale admissible ou la pression maximale en service est au plus égale à 4 bar. l’application de ces mêmes dispositions.

§ 3. Supprimé. Art. 25

§ 4. Les opérations de requalification périodique sont effectuées par un expert d'un organisme habilité ou d'un § 1. Au vu des résultats favorables de l'inspection prévue à l'article 24 ci-avant, l'épreuve hydraulique est réalisée
service inspection reconnu autorisé à cet effet. en présence de l'expert.

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TITRE VI
§ 2. L'épreuve hydraulique de requalification périodique consiste à soumettre l'équipement à une pression égale à INTERVENTIONS
sa pression d'essai hydrostatique (PT) ou d'épreuve initiale (PE).
Toutefois, cette valeur de la pression de l’épreuve de requalification périodique peut être diminuée dans des
conditions précisées par le ministre chargé de l’industrie, après avis de la Commission centrale des appareils à Art. 28
pression.
L'épreuve hydraulique des générateurs de vapeur est effectuée avec une surcharge d'épreuve réduite au tiers de § 1. En application du point VII de l'article 17 du décret du 13 décembre 1999 susvisé, la réparation ou la
celle fixée pour l'épreuve initiale ou pour l'essai hydrostatique initial. modification d'un équipement sous pression doit être réalisée conformément aux règles applicables pour les
Pour les générateurs de vapeur fabriqués selon les dispositions du titre II du décret du 13 décembre 1999 susvisé, équipements neufs.
la surcharge d'épreuve est au moins égale à la plus petite des deux valeurs suivantes : Les modifications importantes donnent lieu à une nouvelle évaluation de la conformité de l’équipement
- 1/6 de la pression maximale admissible PS ; conformément aux dispositions du titre II du décret du 13 décembre 1999 précité.
- la surcharge (PT-PS) atteinte au cours de l'essai de résistance prévu au point 3.2.2 de l'annexe 1 du décret Les interventions notables et non notables relèvent des dispositions particulières définies par le présent titre.
précité. Les équipements sous pression fabriqués conformément au titre II de ce décret ne peuvent être ni réparés ni
Pour les récipients à pression de vapeur construits selon les dispositions du décret du 2 avril 1926 susvisé, modifiés si l’exploitant ne dispose pas, en plus des documents cités à l’article 9 ci-avant, de l’ensemble de la
l'épreuve hydraulique peut être effectuée avec une surcharge d'épreuve réduite au tiers de celle fixée pour documentation technique nécessaire pour l’application des dispositions des articles 30 et 31 ci-après.
l'épreuve initiale, sous réserve que l'intervalle maximal entre deux inspections périodiques (art. 10, § 3) soit
réduit à dix-huit mois. § 2. Conformément au même point VII, les équipements sous pression construits sous le régime des décrets du 2
avril 1926 et du 18 janvier 1943 susvisés peuvent être modifiés ou réparés conformément aux dispositions
§ 3. Cette pression est maintenue pendant le temps nécessaire à l'examen complet des parois extérieures de techniques de ces mêmes décrets et à celles des textes pris pour leur application.
l'équipement sous pression. Dans ce cas, la qualification des modes opératoires de soudage ainsi que celle des soudeurs ou opérateurs,
imposées par les dispositions techniques de l'arrêté du 24 mars 1978 susvisé, pourront être prononcées par un
§ 4. L'épreuve hydraulique de requalification périodique est satisfaisante si l'équipement sous pression n'a pas organisme habilité au titre de l'article 10 du décret du 13 décembre 1999 susvisé pour les opérations citées au
fait l'objet de suintement, fuite ou rupture pendant la durée de l'épreuve et ne présente pas de déformation point 3.1.2 de son annexe 1.
permanente appréciable. De même, si l'aptitude des agents chargés des contrôles non destructifs a fait l'objet d'une certification prononcée
par un organisme habilité au titre de l'article 10 du décret du 13 décembre 1999 susvisé pour les opérations citées
§ 5. Supprimé. au point 3.1.3 de ladite annexe, les dispositions techniques de l'arrêté du 24 mars 1978 susvisé sont réputées
satisfaites.
Art. 26
§ 3. Toute intervention non importante susceptible d'avoir une incidence sur la conformité de l'équipement sous
La vérification des accessoires de sécurité comporte les opérations suivantes : pression aux exigences de l'annexe 1 au décret du 13 décembre 1999 susvisé est considérée comme notable au
a) La vérification, en accord avec les états descriptifs ou la notice d'instructions des équipements sous pression, titre du présent arrêté. Les critères permettant de classer les interventions seront précisés dans un guide
montrant que les accessoires de sécurité présents soit sont ceux d'origine, soit assurent une protection des professionnel soumis à l'approbation du ministre chargé de l'industrie, après avis de la Commission centrale des
équipements sous pression au moins équivalente ; appareils à pression.
b) La réalisation, en accord avec le processus industriel et les fluides mis en œuvre, d'un contrôle de l'état des
éléments fonctionnels des accessoires de sécurité ou d'un essai de manœuvrabilité adapté montrant qu'ils sont Art. 29
aptes à assurer leur fonction avec un niveau de sécurité compatible avec les conditions d'exploitation prévues ;
c) La vérification de l'absence d'obstacles susceptibles d'entraver leur fonctionnement ; Les éléments du dossier descriptif cité à l'article 9 a du présent arrêté sont mis à jour ou complétés par
d) Pour les équipements sous pression dont le produit de la pression maximale admissible en bars par le volume l'exploitant en fonction des travaux réalisés.
en litres excède 3 000 bar.1, le retarage des soupapes de sécurité ou leur remplacement par un accessoire de
sécurité assurant la même protection. Par pression maximale admissible, on entend également la pression
maximale en service ou le timbre. Art. 30

Art. 27 § 1. Toute intervention notable sur un équipement sous pression doit faire l'objet du contrôle après réparation ou
modification prévu à l'article 18 du décret du 13 décembre 1999 susvisé.
Le succès de la requalification périodique d'un équipement sous pression, autre qu'une tuyauterie, est attesté par L'évaluation de conformité définie à l'article 9 du décret du 13 décembre 1999 susvisé est remplacée par ce
l'apposition par l'expert qui y a procédé, au voisinage des marques réglementaires préexistantes, de la date de contrôle après réparation ou modification.
l'épreuve hydraulique, ou à défaut de la date de l'inspection de requalification périodique suivie de la marque du Ce contrôle est réalisé conformément au point 4 de l'annexe 3 du décret du 13 décembre 1999 susvisé et selon les
poinçon de l'Etat dit « à la tête de cheval ». Si le marquage est effectué directement sur le corps de l'appareil, modalités de l'annexe 1 au présent arrêté.
celui-ci ne doit pas affecter sa résistance. L'exploitant, s'il est compétent, ou la personne compétente qui s'y est substituée, établit, à l'issue des travaux et
D’autres modalités de marquage peuvent être définies par le ministre chargé de l’industrie lorsque l’apposition sur la base des justificatifs qui lui sont éventuellement remis, soit une attestation de conformité aux exigences de
du poinçon est susceptible d’altérer le niveau de sécurité de l’équipement. l'annexe 1 au décret du 13 décembre 1999 susvisé, soit une attestation précisant que l’intervention a été réalisée
Lorsque la valeur de la pression d’épreuve de requalification est diminuée dans les conditions prévues par conformément aux dispositions techniques citées à l’article 28 (§2) ci-avant. Ce document fait partie intégrante
l’article 25 (§ 2) ci-avant, la nouvelle valeur est portée, précédée de la lettre E, au voisinage immédiat de la du dossier mentionné à l'article 9 b) du présent arrêté.
mention de celle relative à l’épreuve précédente.
Le succès de requalification périodique d'une tuyauterie donne lieu à la délivrance d’une attestation à laquelle § 2. Le contrôle après réparation ou modification suite à une intervention notable est réalisé par un expert :
doivent être joints les documents nécessaires à son identification. - d'un organisme habilité ;
- d'un service inspection reconnu autorisé à cet effet lorsque l'exploitant appartient à un groupe disposant d'un
organe d'inspection des utilisateurs habilité en application du titre IV du décret du 13 décembre 1999 susvisé
et de procédures garantissant la qualité de ses interventions. Toutefois, cette obligation d'appartenance à un
groupe disposant d'un tel organe d'inspection ne s'applique pas aux interventions concernant les tuyauteries.

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

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Art. 34
§ 3. Ce contrôle comporte au minimum les opérations requises pour la vérification finale prévue au point 3.2 de
l'annexe 1 du décret du 13 décembre 1999 susvisé et fait l'objet d'une attestation dans les conditions prévues pour §1. Les dispositions des titres III, IV, V et VI du présent arrêté sont applicables sous un délai de cinq ans après
les requalifications périodiques à l'article 23 (§ 5) du présent arrêté. En outre, sont tenus à disposition des agents publication du présent arrêté aux tuyauteries mentionnées à l’article 2 (§ 5et 6) ci avant, aux récipients et aux
chargés de la surveillance des appareils à pression les différents éléments prévus à l'annexe 1 au présent arrêté. accessoires sous pression dont les caractéristiques de pression maximale admissible PS et de volume ou de
La valeur de la pression d’épreuve hydraulique prévue par le point 3.2.2. de l’annexe 1 du décret du 13 décembre dimension nominale DN ne leur rendent pas applicables les dispositions relatives à la construction et au suivi en
1999 susvisé pourra être déterminée dans les conditions prévues par l’article 25 (§2) pour l’épreuve de service prévues en application des décrets du 2 avril 1926 et du 18 janvier 1943 susvisés.
requalification périodique. Pour ces équipements, les documents cités au a) de l’article 9 sont établis par leur exploitant dans des conditions
Les récipients cités au dernier alinéa de l’article 23 (§2) ci-avant sont dispensés de l’épreuve hydraulique prévue précisées par le ministre chargé de l’industrie, après avis de la Commission centrale des appareils à pression.
par le point 3.2.2. précité. En outre, ces équipements sont dispensés de l’épreuve hydraulique prévue à l’article 25 du présent arrêté.
Lorsque l’intervention notable ne concerne qu’un ou des accessoires de sécurité ou sous pression sans qu’elle Les trois alinéas ci-dessus ne s’appliquent pas aux équipements sous pression fabriqués selon les dispositions du
affecte les parties sous pression de l’équipement sous pression ou de l’ensemble qu’ils protègent, le contrôle titre II du décret du 13 décembre 1999 susvisé.
mentionné ci avant peut ne pas comporter l’examen final et l’épreuve prévus respectivement aux points 3.2.1 et
3.2.2 de l’annexe 1 du décret du 13 décembre 1999 susvisé. §2. Par exception aux dates d’entrée en application mentionnées à l’article 32 :
Dans le cas des assemblages permanents non longitudinaux des tuyauteries ou d’éléments tubulaires faisant - les dispositions de l’article 6 (§3) sont applicables sous un délai de deux ans après publication du présent
partie d’un équipement, l’essai de résistance prévu au point 3.2 de l’annexe 1 du décret du 13 décembre 1999 arrêté au Journal officiel pour appareils à couvercle amovible à fermeture rapide construits selon les
susvisé peut être remplacé par un contrôle non destructif approprié, sous réserve que chaque nouvel élément ait dispositions du décret du 18 janvier 1943 susvisé ;
fait l’objet de l’essai de résistance mentionné ci-avant. Ce contrôle non destructif doit être effectué par un agent - les dispositions de l’article 8, second alinéa, sont applicables sous un délai d’un an après publication du
qui a fait l’objet d’une certification prononcée par un organisme habilité au titre de l’article 10 du décret du 13 présent arrêté au Journal officiel.
décembre 1999 susvisé.
Art. 35
§ 4. Le contrôle peut être éventuellement limité aux parties réparées ou modifiées. Dans ce cas, il ne donne pas
lieu à application des dispositions du point 4.6 de l'annexe 3 du décret du 13 décembre 1999 susvisé. Le directeur de l'action régionale et de la petite et moyenne industrie est chargé de l'exécution du présent arrêté,
qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Art. 31
Fait à Paris, le 15 mars 2000.
Toute intervention non notable sur un équipement sous pression fabriqué conformément au titre II du décret du
13 décembre 1999 susvisé doit être réalisée conformément aux exigences essentielles mentionnées à l'annexe 1
du même décret. Pour le secrétaire d'Etat et par délégation :
Toutefois, la vérification finale prévue au point 3.2 de cette annexe peut être limitée à l'examen des documents
d'accompagnement relatifs à l'intervention et à la réalisation d'une inspection visuelle ainsi qu'à des contrôles non Le directeur de l'action régionale
destructifs adaptés qui peuvent être limités aux parties réparées ou modifiées. et de la petite et moyenne industrie,
L'exploitant, s'il est compétent, ou la personne compétente qui s'y est substituée, établit, à l'issue des travaux et
sur la base des justificatifs qui lui sont éventuellement remis, une attestation de conformité de l'intervention au J.-J. Dumont
regard des exigences de l'annexe 1 au décret du 13 décembre 1999 susvisé. Ce document fait partie intégrante du
dossier descriptif mentionné à l'article 9 a) du présent arrêté. 


TITRE VII 
APPLICATION, DISPOSITIONS TRANSITOIRES


Art. 32 

Nonobstant les mesures prévues à l’article 34 ci-après, les dispositions des titres II et III et des articles 15, 16 et 
18 entrent en application trois mois après la parution du présent arrêté au Journal officiel. Les dispositions des               
articles 17 et 19 et des titres V et VI entrent en application six mois après la parution du présent arrêté au Journal                
officiel. 
Les dispositions du présent arrêté remplacent, à compter de leurs dates d’entrée en application, celles relatives à 
l’installation, à la mise en service et aux contrôles périodiques prévues dans les décrets du 2 avril 1926 et du 18            
janvier 1943 susvisés et les textes pris pour leur application 

Art. 33

Les aménagements aux dispositions réglementaires autorisés en application des décrets du 2 avril 1926 ou du 18
janvier 1943 susvisés ou des arrêtés pris pour leur application restent valables sous les mêmes conditions.
Lorsqu’ils sont indépendants de toute disposition relative à la conception ou à la fabrication des équipements
concernés, leur bénéfice est maintenu quel que soit le régime sous lequel ces équipements ont été fabriqués.

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

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ANNEXE 2
ANNEXE1
1. La présente annexe décrit la procédure par laquelle un établissement qui remplit les obligations visées au
Pour l'application de l'article 30, le contrôle après réparation ou modification de l'équipement sous pression doit point 2, peut effectuer, sous la surveillance d’un organisme habilité, tout ou partie des opérations de
être effectué selon les modalités suivantes : requalification périodique d’équipements sous pression qui lui sont confiés à cette fin par leurs exploitants.

1. La demande de contrôle après réparation ou modification est introduite par l'exploitant auprès d'un des 2. L’établissement doit appliquer un système de qualité approuvé pour les opérations spécifiées au point 3, et
organismes mentionnés à l'article 30 du présent arrêté. est soumis à la surveillance visée au point 4.
2. La demande comporte :
- le nom et l'adresse de l'exploitant ainsi que le lieu où se trouve l'équipement sous pression ; 3. Système de qualité :
- une déclaration écrite spécifiant que la même demande n'a pas été introduite auprès d'un autre
organisme pour le contrôle après réparation ou modification notable ; 3.1. Le responsable de l’établissement introduit une demande d’évaluation du système de qualité auprès
- une documentation technique. d’un organisme habilité de son choix.
3. La documentation technique doit permettre d'évaluer la conformité avec les exigences correspondantes de Cette demande comprend :
l'annexe 1 du décret du 13 décembre 1999 susvisé et de comprendre la conception, la modification ou la - toutes les informations pertinentes pour les opérations de la requalification périodique
réparation et le fonctionnement de l'équipement sous pression. effectuées sous la responsabilité de l’établissement ;
Elle comprend : - la documentation relative au système de qualité.
- une description générale de l'équipement sous pression ;
- le dossier descriptif mentionné à l'article 9 a du présent arrêté ; 3.2. Dans le cadre du système de qualité, chaque opération doit être décrite de façon à permettre de juger
- des plans ainsi que des schémas des composants, sous-ensembles, circuits, etc. ; de sa conformité aux exigences définies dans le présent arrêté. Tous les éléments, exigences et
- les descriptions et explications nécessaires à la compréhension desdits plans et schémas et du dispositions pertinents doivent être réunis de manière systématique et ordonnés dans une
fonctionnement de l'équipement sous pression ; documentation sous la forme de mesures, de procédures et d’instructions écrites. Cette
- les descriptions des solutions retenues pour satisfaire aux exigences essentielles de l'annexe 1 du décret documentation relative au système de qualité doit permettre une interprétation uniforme des
du 13 décembre 1999 susvisé ; programmes, des plans, des manuels et des dossiers de qualité.
- les résultats des calculs de conception éventuels, des contrôles effectués,... ;
- les rapports d'essais ; Elle comprend en particulier une description adéquate :
- les éléments appropriés relatifs à la qualification des procédés de fabrication et de contrôle, ainsi - des objectifs de qualité, de l’organigramme, ainsi que des responsabilités des cadres et de leurs
qu'aux qualifications ou approbations des personnels correspondants conformément aux points 3.1.2 et pouvoirs en ce qui concerne la qualité des opérations concernées ;
3.1.3 de l'annexe 1 au décret du 13 décembre 1999 susvisé. - des examens et des essais qui seront effectués dans le cadre de la requalification périodique ;
4. La personne chargée du contrôle après réparation ou modification procède à un examen des conditions de - des moyens de surveillance permettant de contrôler le fonctionnement efficace du système de
réparation ou de modification de l'équipement sous pression et effectue les essais appropriés ou les examens qualité ;
permettant de certifier la conformité avec les exigences correspondantes du décret. - des dossiers de qualité tels que les rapports d’inspection et les données d’essais et d’étalonnage,
En particulier, cette personne : les rapports sur la qualification et l’habilitation du personnel concerné.
- examine la documentation technique ;
- évalue les nouveaux matériaux éventuellement employés lorsque ceux-ci ne sont conformes ni à une 3.3. L’organisme habilité évalue le système de qualité pour déterminer s’il satisfait aux exigences visées
norme harmonisée applicable, ni à une approbation européenne de matériaux pour équipements sous au point 3.2.
pression. Il vérifie le certificat délivré par le fabricant de matériau, conformément au point 4.3 de
l'annexe 1 du décret du 13 décembre 1999 susvisé ; L’équipe d’auditeurs comporte au moins un membre expérimenté dans l’évaluation des équipements
- agrée les modes opératoires d'assemblages permanents des pièces ou vérifie qu'ils l'ont été sous pression concernés. La procédure d’évaluation comprend une visite d’inspection dans les
antérieurement conformément au point 3.1.2 de l'annexe 1 du décret précité ; installations utilisées.
- vérifie les qualifications ou approbations requises par les points 3.1.2 et 3.1.3 de l'annexe 1 du décret
précité. La décision est notifiée à l’établissement. La notification contient les conclusions du contrôle et la
La personne chargée du contrôle après réparation ou modification établit une attestation de conformité pour les décision d’évaluation motivée.
essais réalisés sous sa responsabilité.
3.4. Le responsable de l’établissement s’engage à remplir les obligations découlant du système de
qualité tel qu’il est approuvé et à faire en sorte qu’il demeure adéquat et efficace.

Il s’engage à informer l’organisme habilité qui a approuvé le système de qualité de toute adaptation
envisagée du système de qualité.

L’organisme habilité évalue les changements proposés et décide si le système de qualité modifié
continuera à répondre aux exigences visées au point 3.2 ou s’il y a lieu de procéder à une nouvelle
évaluation.

Il notifie sa décision à l’établissement. La notification contient les conclusions du contrôle et la


décision d’évaluation motivée.

4. Surveillance sous la responsabilité de l’organisme habilité :

4.1. Le but de la surveillance est d’assurer que l’établissement remplit correctement les obligations

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

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V. Décision BSEI 20 novembre 2008


découlant du système de qualité approuvé. AIDA v2.0 - 10/09/2012
Seule la version publiée au journal officiel fait foi

4.2. Le responsable de l’établissement accorde à l’organisme habilité l’accès, à des fins d’inspection,
aux lieux d’inspections, d’essais et de stockage et lui fournit toutes les informations nécessaires, Décision BSEI n° 08-229 du 20/11/08 relative à la reconnaissance d'un
notamment :
- la documentation relative au système de qualité ;
cahier technique professionnel relatif au contrôle en exploitation
- la documentation technique ; d'échangeurs de chaleur alimentés par des réseaux de chauffage
- les dossiers de qualité tels que les rapports d’inspection et les données d’essais, les rapports sur la
qualification du personnel concerné, etc. urbain
4.3. L’organisme habilité effectue périodiquement des audits afin de s’assurer que l’établissement (BO du MEEDDM n° 16 du 10 septembre 2009)
maintient et applique le système de qualité ; il fournit un rapport d’audit à l’établissement.

4.4. En outre, l’organisme habilité peut effectuer des visites inopinées. A l’occasion de ces visites,
l’organisme habilité peut effectuer ou faire effectuer des essais pour vérifier le bon fonctionnement
du système de qualité, si nécessaire. Il fournit à l’établissement un rapport de la visite et, s’il y a eu
essai, un rapport d’essai.
Vus
5. L’établissement tient à la disposition des agents chargés de la surveillance des appareils à pression, pendant Le ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du
une durée d’au moins dix ans à compter de la date de la dernière opération :
- la documentation visée au point 3.1, deuxième alinéa, deuxième tiret ; territoire,
- les adaptations visées au point 3.4, deuxième alinéa ;
- les décisions et rapports de l’organisme habilité visés au point 3.3, dernier alinéa, et au point 3.4, Vu le décret n° 99-1046 du 13 décembre 1999 modifié relatif aux équipements sous pression, notamment son
dernier alinéa, ainsi qu’aux points 4.3 et 4.4. article 27 (I) ;

Vu l'arrêté du 6 décembre 1982 relatif à la réglementation technique des canalisations de transports de fluides
sous pression autres que les hydrocarbures et le gaz combustible ;

Vu l'arrêté du 15 mars 2000 modifié relatif à l'exploitation des équipements sous pression ;

Vu le document établi conjointement par le Syndicat national du chauffage urbain et de la climatisation


urbaine, le Syndicat national de l'exploitation climatique et de la maintenance et le Syndicat des entreprises de
génie climatique et de couverture plomberie, intitulé " Contrôles périodiques des échangeurs de chaleur de
réseaux de chauffage urbain " (édition du 1er septembre 2008) ;

Vu l'avis de la commission centrale des appareils à pression (section permanente générale) en date du 20 juin
2008,

Décide:

Article 1er de la décision du 20 novembre 2008


La présente décision s'applique aux échangeurs :

- alimentés par un réseau de canalisations relevant de l'arrêté du 6 décembre 1982 susvisé transportant, soit de
la vapeur, soit de l'eau surchauffée,
- situés après le premier organe d'isolement de la canalisation dans l'emprise de locaux résidentiels, tertiaires
ou industriels,

et qui sont assujettis, en raison de leurs caractéristiques de volume et de pression, aux dispositions des titres
III et V de l'arrêté du 15 mars 2000 susvisé,

Ces équipements sont :


- soit des équipements construits antérieurement à l'entrée en vigueur du décret du 13 décembre 1999 susvisé,
sous le régime du décret du 2 avril 1926 modifié,

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Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9
AIDA v2.0 - 10/09/2012
Seule la version publiée au journal officiel fait foi
AIDA v2.0 - 10/09/2012
- soit des équipements mis sur le marché conformément aux prescriptions du titre II du décret du 13 décembre Seule la version publiée au journal officiel fait foi

1999 susvisé. VI.


Arrêté Arrêté du 30 juin
du 31/01/11
AIDA v2.0 - 10/09/2012 2011 modification de l’arrêté du 15 mars 2000
portant
Seule la version publiée au journal officiel fait foi

La décision ne s'applique pas aux équipements dépourvus de marques d'identité, qui sont considérés comme Arrêté
modifiédu 31/01/11
relatif
AIDA v2.0 - 10/09/2012 portant modification
à l’exploitation de l’arrêté
des équipements
Seule la version publiée au journal officiel fait foi
sousdu 15 mars 2000
pression
non conformes et doivent être soit identifiés a posteriori, soit. remplacés. modifié
Arrêté
(JO n° 41 du 18 du
relatif à l’exploitation
février31/01/11
2011)
des équipements
portant modification sousdu
de l’arrêté pression
15 mars 2000
modifié relatif
(JO n° 41 du 18 février 2011) à l’exploitation des équipements sous pression
Article 2 de la décision du 20 novembre 2008
Sous réserve du respect des dispositions du cahier technique professionnel intitulé " Contrôles périodiques des (JO n° 41 du 18 février 2011)
NOR : DEVP1030284A
échangeurs de chaleur de réseaux de chauffage urbain " (édition du 1er septembre 2008) susvisé, les
exploitants des équipements sous pression mentionnés à l'article 1er de la présente décision peuvent bénéficier NOR : DEVP1030284A
Vus
des dispositions suivantes :
- dispense de démontage des revêtements calorifuges et des éléments amovibles lors des inspections La
Vusministre
NOR de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement,
: DEVP1030284A
périodiques (article 11 § 1 de l'arrêté du 15 mars 2000 susvisé), La ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement,
- dispense de vérifications intérieures lors des inspections périodiques (article 11 § 4 de l'arrêté du 15 mars Vu la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure
Vus
2000 susvisé). d’information
La de dans le domaine des normes etdurable,
des réglementations techniques et des règles relatives aux services
Vuministre
la directive l’écologie,
98/34/CE du du Parlement
développementeuropéen et dudes transports
Conseil du 22etjuin
du logement,
1998 prévoyant une procédure
de la société de l’information ;
d’information dans le domaine des normes et des réglementations techniques et des règles relatives aux services
Vu la société
de la directive de98/34/CE du Parlement
l’information ; européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure
Article 3 de la décision du 20 novembre 2008 Vu le code de dans
d’information l’environnement,
le domaine des notamment
normes etledes titreréglementations
Ier de son livretechniques
V et l’article R. 511-9
et des règles;relatives aux services
L'exploitant doit pouvoir justifier du respect des exigences du cahier technique professionnel susvisé. Le cas de
Vulalesociété
code dedel’environnement,
l’information ; notamment le titre Ier de son livre V et l’article R. 511-9 ;
Vu la loi n° 571 du 28 octobre 1943 modifiée relative aux appareils à pression de vapeur employés à terre et
échéant, le dossier prévu à l'article 9 de l'arrêté du 15 mars 2000 susvisé comporte les documents nécessaires à
aux appareils
Vu àl’environnement,
pression de gaz employés à terre ouIer
à bord deslivre
bateaux de navigation intérieure ;
cette justification. Vu le
la code
loi n°de571 du 28 octobre 1943notamment
modifiée le relative
titre de
auxsonappareils Vàetpression
l’article R.vapeur
de 511-9 ;employés à terre et
aux appareils à pression de gaz employés à terre ou à bord des bateaux de navigation intérieure ;
Vu la
Vu le loi
décret n° 99-1046
n° 571 du 13 1943
du 28 octobre décembre 1999relative
modifiée modifiéaux relatif aux équipements
appareils à pression de sous pression
vapeur ;
employés à terre et
Article 4 de la décision du 20 novembre 2008 aux
Vu leappareils
décret n°à pression
99-1046 dedugaz employés 1999
13 décembre à terremodifié
ou à bord desaux
relatif bateaux de navigation
équipements intérieure; ;
sous pression
Vu l’arrêté du 21 décembre 1999 relatif à la classification et à l’évaluation de la conformité des équipements
La formation préalable à l'habilitation du personnel en charge des inspections périodiques doit être réalisée par sous pression
Vu
Vu le décretdu
l’arrêté n°;2199-1046 du 13
décembre 1999décembre
relatif à1999 modifié relatif
la classification et àaux équipements
l’évaluation de lasous pressiondes
conformité ; équipements
un organisme habilité pour les opérations de contrôle prévues par le titre III du décret du 13 décembre 1999 et
par l'arrêté du 15 mars 2000 susvisés ou, à défaut, le cahier des charges de cette formation doit être validé par sous pression ;
Vu l’arrêté
Vu l’arrêté du
du 21 15 décembre
mars 20001999
modifié relatif
relatif à la àclassification
l’exploitationetdes équipements
à l’évaluation desous pression ;des équipements
la conformité
un tel organisme.
sous pression
Vu l’arrêté du; 15 mars 2000 modifié relatif à l’exploitation des équipements sous pression ;
Vu l’arrêté du 29 septembre 2005 relatif à l’évaluation et à la prise en compte de la probabilité d’occurrence, de
la cinétique,
Vu de l’intensité des effets et de laàgravité des conséquences des accidents potentiels
; dans les études
Vu l’arrêté
l’arrêté du
du 15 29 mars 2000
septembre modifié relatif
2005 relatif l’exploitation
à l’évaluation desprise
et à la équipements
en comptesous pression
de la probabilité d’occurrence, de
Article 5 de la décision du 20 novembre 2008 de dangers des installations classées soumises à autorisation ;
la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études
Le cahier technique cité à l'article 2 peut être obtenu auprès de la Fédération française des entreprises Vu l’arrêté du
de dangers des29 septembre classées
installations 2005 relatif à l’évaluation
soumises et à la;prise en compte de la probabilité d’occurrence, de
à autorisation
gestionnaires de services aux équipements, à l'énergie et à l'environnement (FG3E), 28 rue de la Pépinière, Vucinétique,
la l’avis de dela Commission
l’intensité descentrale
effets etdes
deappareils
la gravitéàdes pression en date du
conséquences des9 accidents
décembrepotentiels
2010, dans les études
75008 Paris ou du Syndicat des entreprises de génie climatique et de couverture plomberie, 10, rue du de
Vudangers
l’avis dedesla installations
Commissionclassées
centralesoumises
des appareilsà autorisation
à pression; en date du 9 décembre 2010,
Débarcadère, 75852 Paris CEDEX 17. Arrête :
Vu l’avis
Arrête : de la Commission centrale des appareils à pression en date du 9 décembre 2010,

Article 6 de la décision du 20 novembre 2008 Article: 1er de l’arrêté du 31 janvier 2011


Arrête
Le directeur général de la prévention des risques est chargé de l'exécution de la présente décision qui sera L’arrêté du 15
Article 1er de mars 2000
l’arrêté dususvisé est ainsi
31 janvier 2011modifié :
publiée au bulletin officiel du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de
L’arrêté du 15 mars 2000 susvisé est ainsi modifié :
l'aménagement du territoire. I. Après1er
Article l’article 9, il estduinséré
de l’arrêté un article
31 janvier 20119 bis ainsi rédigé :
« Art.
L’arrêté 9 bis. - L’exploitant tient à jour une liste des:récipients, des générateurs de vapeur et des tuyauteries
I. Après du 15 mars
l’article 9, il2000 susviséunest
est inséré ainsi9modifié
article bis ainsi rédigé :
Pour le ministre et par délégation soumis aux dispositions du présent arrêté. Cette liste indique, pour chaque équipement, sa catégorie au sens de
Le directeur général de la prévention des risques « Art. 9 bis. - L’exploitant tient à jour une liste des récipients, des générateurs de vapeur et des tuyauteries
l’arrêté
I.soumis ministériel
Aprèsaux
l’article 9, du 21inséré
il est décembre 1999 relatif
un article à la rédigé
classification
: pouretchaque
à l’évaluation de la conformité des
L'adjoint au directeur général de la prévention des risques dispositions du présent arrêté.9Cette
bis ainsi
liste indique, équipement, sa catégorie au sens de
équipements
«l’arrêté bis. - sous
Art. 9 ministériel pression,tient
L’exploitant la nature,
à jour la périodicité
une liste des et les datesdes
de générateurs
réalisation des inspections
et despériodiques et des
Laurent Michel du 21 décembre 1999 relatif à larécipients,
classification et de vapeur
à l’évaluation tuyauteries
de la conformité des
requalifications
soumis périodiques,
aux dispositions et
du présentprécise les
arrêté. équipements soumis
Cette listeetindique, à réévaluation périodique.
AIDA v2.0 - 10/09/2012
Jean-Pierre
Seule la version publiéeHenry
équipements sous pression, la nature, la périodicité les datespour chaque équipement,
de réalisation sa catégorie
des inspections au sens
périodiques de
et des
au journal officiel fait foi
L’exploitant
l’arrêté tient
ministériel cette liste à
du 21 décembre la disposition des
1999lesrelatif agents chargés
à la classificationde la surveillance
et à l’évaluation des appareils à pression.
de la conformité des »
requalifications périodiques, et précise équipements soumis à réévaluation périodique.
Pour ampliation,
équipements
L’exploitant sous
tient pression,
cette listelaà la
nature, la périodicité
disposition et les
des agents dates de
chargés de réalisation des inspections
la surveillance périodiques
des appareils à pression.et»des
II. L’article 23 est ainsi modifié :
requalifications périodiques, et précise les équipements soumis à réévaluation périodique.
Le chef du bureau de la sécurité des équipements industriels,
L’exploitant
II. L’article 23tient
estcette
ainsiliste à la disposition
modifié : des agents chargés de la surveillance des appareils à pression. »
Stéphane Noël
200 201
II. L’article 23 est ainsi modifié :
 
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

AIDA v2.0 - 10/09/2012 AIDA v2.0 - 10/09/2012


Seule la version publiée au journal officiel fait foi Seule la version publiée au journal officiel fait foi

L’article est complété par un paragraphe 3 ainsi rédigé : VII. Au paragraphe 4 de l’article 11, après les mots : « d’un avis d’un organisme habilité », sont insérés les
« § 3. La requalification périodique comprend également une réévaluation périodique de l’équipement, pour un mots : « ou du service inspection reconnu de l’exploitant ».
équipement répondant à l’ensemble des critères suivants :
- équipement installé dans un établissement comportant au moins une installation figurant sur la liste prévue au VIII. Au paragraphe 1 de l’article 12, après les mots : « inspections périodiques effectuées », sont insérés les
IV de l’article L. 515-8 du code de l’environnement ; mots «, dans leur intégralité, ».
- équipement susceptible d’être affecté par l’un au moins des mécanismes d’endommagement récurrents
suivants : fatigue mécanique, fatigue thermique, fluage ou attaque par hydrogène à chaud. Ces mécanismes sont IX. Le dernier alinéa de l’article 27 est complété par une phrase ainsi rédigée : « L’attestation est datée du jour
retenus par l’exploitant sur la base des analyses effectuées lors de la conception de l’équipement, de la prise en de l’inspection de requalification périodique. »
compte du retour d’expérience et de son comportement dans les conditions normales de service (y compris les
conditions transitoires) ; X. L’article 30 est ainsi modifié :
- équipement dont la perte de confinement conduit à délimiter, à l’extérieur de l’établissement, une zone des Au paragraphe 2, les mots : « garantissant la qualité de ses interventions » sont remplacés par les mots : «
dangers graves pour la vie humaine en application de l’arrêté du 29 septembre 2005 relatif à l’évaluation et à la conformes à un guide professionnel approuvé par le ministre chargé de la sécurité industrielle après avis de la
prise en compte de la probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des commission centrale des appareils à pression ».
conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à
autorisation. » Au paragraphe 3, le premier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Toutefois, parmi les interventions notables réalisées sur des générateurs de vapeur ou des récipients de
Le premier alinéa du paragraphe 4 est remplacé par les dispositions suivantes : vapeur, le guide professionnel visé à l’article 28 (§ 3) définit celles qui sont soumises à une pleine surcharge. »
« § 4. Les opérations de requalification périodique sont effectuées par un expert d’un organisme habilité ou,
pour les équipements n’entrant pas dans le champ d’application de l’article 23 (§ 3), par un expert d’un service XI. L’article 31 est ainsi modifié :
inspection reconnu autorisé à cet effet et disposant de procédures conformes à un guide professionnel approuvé Le premier alinéa est remplacé par un alinéa ainsi rédigé :
par le ministre chargé de la sécurité industrielle après avis de la commission centrale des appareils à pression. » « Toute intervention non notable sur un équipement sous pression est réalisée conformément aux exigences
essentielles mentionnées à l’annexe 1 du décret du 13 décembre 1999. Toutefois, si l’équipement a été construit
Au paragraphe 8, les mots : « la requalification périodique soit remplacée » sont remplacés par les mots : « les sous le régime du décret du 2 avril 1926 ou du décret du 18 janvier 1943 susvisés, les interventions non
opérations de la requalification périodique soient remplacées, en totalité ou en partie, ». notables peuvent être réalisées conformément à l’article 28 (§ 2). »

III. Après l’article 24, il est inséré un article 24 bis ainsi rédigé : Le dernier alinéa est remplacé par un alinéa ainsi rédigé :
« Art. 24 bis. − La réévaluation périodique consiste en un examen documentaire, par un expert d’un organisme « L’exploitant, s’il est compétent, ou la personne compétente qui s’y est substituée, établit, à l’issue des travaux
habilité, des informations relatives à l’exploitation de l’équipement. et sur la base des justificatifs qui lui sont éventuellement remis, soit une attestation de conformité de
L’exploitant fournit, sous sa responsabilité, à l’expert un argumentaire démontrant, au vu de la documentation l’intervention au regard des exigences de l’annexe 1 au décret du 13 décembre 1999 susvisé, soit une attestation
technique de l’équipement, de ses conditions d’exploitation passées et à venir, des endommagements qu’il a précisant que l’intervention a été réalisée conformément aux dispositions techniques citées à l’article 28 (§ 2).
subis et de ceux qu’il est susceptible de subir pendant la prochaine période d’exploitation, que l’exploitation de Ce document fait partie intégrante du dossier descriptif mentionné à l’article 9 a du présent arrêté. »
l’équipement peut se poursuivre jusqu’à sa prochaine requalification périodique ou jusqu’à sa mise hors
service. » XII. L’annexe 2 est ainsi modifiée :
Au paragraphe 2, après la phrase : « L’établissement doit appliquer un système de qualité approuvé pour les
IV. Après le paragraphe 7 de l’article 5, il est inséré un paragraphe 7 bis ainsi rédigé : opérations spécifiées au point 3, et est soumis à la surveillance visée au point 4. » est ajoutée une phrase ainsi
« § 7 bis. Par “ service régional chargé de la surveillance des appareils à pression ”, on entend la direction rédigée : « L’établissement ne peut exercer ces opérations que dans ses propres locaux. »
régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement ou, en Ile-de-France, la direction régionale et
interdépartementale de l’environnement et de l’énergie ou, dans les départements et régions d’outre-mer, la Au paragraphe 3.3, la phrase : « La notification contient les conclusions du contrôle et la décision d’évaluation
direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement ou, pour les cas prévus à l’article 3 (§ 1) de la motivée. » est remplacée par une phrase ainsi rédigée : « La notification contient les conclusions du contrôle, la
loi du 28 octobre 1943 susvisée, la division compétente de l’autorité de sûreté nucléaire ; ». décision d’évaluation motivée ainsi que l’adresse du ou des locaux de l’établissement dans lequel ou lesquels
les opérations de la requalification périodique sont effectuées. »
V. A l’article 9, après les mots : « compte rendu d’essai hydraulique » sont insérés les mots : « ou la dernière La première phrase du paragraphe 4.4 est remplacée par une phrase ainsi rédigée :
attestation de requalification périodique, » et après les mots : « la notice d’instructions, » sont insérés les mots : « 4.4. En outre, l’organisme habilité effectue des visites, dont certaines peuvent être inopinées. »
« la dernière attestation de requalification périodique, ».
XIII. Dans l’ensemble du texte :
VI. Au paragraphe 4 de l’article 10, le premier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : Les mots : « directeur régional de l’industrie, de la recherche et de l’environnement » sont remplacés par les
« Pour les appareils à couvercle amovible à fermeture rapide et les générateurs de vapeur exploités sans mots : « chef du service régional chargé de la surveillance des appareils à pression ».
présence humaine permanente, les vérifications des accessoires et dispositifs de sécurité décrites à l’article 12
sont toutefois réalisées par un organisme habilité selon les périodicités mentionnées à l’article 10 (§ 3). » Les mots : « ministre chargé de l’industrie » sont remplacés par les mots : « ministre chargé de la sécurité
industrielle ».

202 203
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

AIDA v2.0 - 10/09/2012


Seule la version publiée au journal officiel fait foi
VII. lettres du Ministère

Article 2 de l’arrêté du 31 janvier 2011


Les I, II et III de l’article 1er entrent en vigueur à compter du 1er décembre 2011.

Article 3 de l’arrêté du 31 janvier 2011


Le directeur général de la prévention des risques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.

Fait le 31 janvier 2011.

Pour la ministre et par délégation :


Le directeur général de la prévention des risques,
L. Michel
 

204 205
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

VIII. Schémas de principe

THERMOSTAT DE SECURITÉ DÉPART SECONDAIRE

THERMOSTAT DE SECURITÉ CONDENSAT


CAPTEUR DE PRESSION
Figure 5 : condensats en circuit ouvert
206 207
Le poste de livraison vapeur

208

CAPTEUR DE PRESSION
THERMOSTAT DE SECURITÉ DÉPART SECONDAIRE
THERMOSTAT DE SECURITÉ CONDENSAT
Edition 2013

CAPTEUR DE PRESSION

Figure 6 : condensats en circuit fermé

209
Annexes

THERMOSTAT DE SECURITÉ DÉPART SECONDAIRE


Figure 25 : un circuit de chauffage
Chapitre 9
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

À L'ÉGOUT
THERMOSTAT DE SÉCURITÉ
SONDE DE TEMPERATURE
Figure 26 : plusieurs circuits de chauffage Figure 27 : eau chaude sanitaire, un échangeur vapeur/ECS
210 211
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

Figure 29 : un circuit de chauffage et un circuit d’ECS (échangeur vapeur/ECS)

Figure 28 : eau chaude sanitaire, un échangeur vapeur/eau et un échangeur ECS en série

212 213
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

THERMOSTAT DE SÉCURITÉ CONDENSATS


THERMOSTAT DE SECURITÉ DÉPART SECONDAIRE

Figure 31 : plusieurs circuits de chauffage et un circuit d’ECS (échangeur vapeur/ECS)


Figure 30 : un circuit de chauffage et un circuit d’ECS (échangeur vapeur/eau et échangeur ECS en série)

214 215
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

Annexes Chapitre 9

Figure 32 : plusieurs circuits de chauffage et un circuit d’ECS (échangeur vapeur/eau et échangeur ECS en série)

Figure 33 : chauffage et ECS découplés sur l’eau chaude

216 217
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

IX. Liste des figures et tableaux Figure 59 : redondances des pompes 108
Figure 60 : régulation de la pompe avec échangeur régulé sur la vapeur 109
Figure 1 : les états de l’eau 16 Figure 61 : condensats en circuit ouvert 110
Figure 2 : enthalpie totale de la vapeur 21 Figure 62 : équipement de la bâche de condensats 112
Figure 3 : l’enthalpie 21 Figure 63 : montage manomètres 116
Figure 4 : courbes de la vapeur saturée 24 Figure 64 : montage des sondes de température 118
Figure 5 : condensats en circuit ouvert 30 Figure 65 : montage des sondes de pression sur la vapeur 119
Figure 6 : condensats en circuit fermé 31 Figure 66 : montage des sondes de pression sur les condensats 119
Figure 7 : macaron rose, manœuvres autorisées par personnel habilité 32 Figure 67 : montage d’une vanne de détente 122
Figure 8 : macaron rouge, manœuvres interdites (sauf fermeture d’urgence) 32 Figure 68 : principe du repérage des vannes 125
Figure 9 : échangeur multitubulaire vertical vapeur à l’intérieur des tubes 33 Figure 69 : sens d’écoulement du fluide 126
Figure 10 : échangeur multitubulaire vertical vapeur à l’extérieur des tubes 33 Figure 70 : repérage de la tuyauterie du poste de livraison 127
Figure 11 : régulation sur les condensats circuit ouvert 35 Figure 71 : exemple d’étiquettes 127
Figure 12 : régulation sur les condensats circuit fermé 36 Figure 72 : montage du compteur d’énergie 138
Figure 13 : plan du réseau à 5,5 bar 37 Figure 73 : le débimètre 140
Figure 14 : schéma d’un réseau à 5,5 bar 37 Figure 74 : orientations du débimètre 140
Figure 15 : local du branchement 43 Figure 75 : les sondes 141
Figure 16 : robinets du branchement en sous station 43 Figure 76 : montage du compteur à volant volumétrique 142
Figure 17 : vanne de branchement à l’extérieur du bâtiment 44 Figure 77 : montage du compteur de vapeur 142
Figure 18 : schéma électrique 55 Figure 78 : séparateur 143
Figure 19 : régulation sur les condensats circuit ouvert 58 Figure 79 : montage du débimètre 144
Figure 20 : régulation sur les condensats circuit fermé 58 Figure 80 : montage de l’élément primaire 145
Figure 21 : vanne de détente 59 Figure 81 : seuil de soumission échangeurs 157
Figure 22 : une vanne par échangeur 59
Figure 23 : dimensionnement de la bâche (mm) 61 Tableau 1 : table de la vapeur d’eau (pression absolue) 22
Figure 24 : dimensionnement de la bouteille de découplage 61 Tableau 2 : table de la vapeur d’eau (pression effective) 23
Figure 25 : un circuit de chauffage 63 Tableau 3 : détermination des surfaces concernant les espaces techniques primaires 45
Figure 26 : plusieurs circuits de chauffage 64 Tableau 4 : débits de ventilation 49
Figure 27 : eau chaude sanitaire, un échangeur vapeur/ECS 65 Tableau 5 : détermination de la hauteur du puisard 52
Figure 28 : eau chaude sanitaire, un échangeur vapeur/eau et un échangeur ECS en série 66 Tableau 6 : détermination du nombre d’échangeurs 60
Figure 29 : un circuit de chauffage et un circuit d’ECS (échangeur vapeur/ECS) 67 Tableau 7 : tubes et accessoires 77
Figure 30 : un circuit de chauffage et un circuit d’ECS (échangeur vapeur/eau et échangeur ECS en série) 68 Tableau 8 : caractéristiques dimensionnelles des tubes 78
Figure 31 : plusieurs circuits de chauffage et un circuit d’ECS (échangeur vapeur/ECS) 69 Tableau 9 : DN tuyauterie 78
Figure 32 : plusieurs circuits de chauffage et un circuit d’ECS (échangeur vapeur/eau et échangeur ECS en série) 70 Tableau 10 : vitesse et DN tuyauterie 78
Figure 33 : chauffage et ECS découplés sur l’eau chaude 71 Tableau 11 : dimensionnement de la bouteille de purge 79
Figure 34 : régulation à température constante 72 Tableau 12 : le soudage 87
Figure 35 : régulation en fonction de la température extérieure 72 Tableau 13 : rayons courbure 88
Figure 36 : exemple de courbe de chauffe 73 Tableau 14 : dimensions Tés 89
Figure 37 : branchements avec pente ascendante (attendre nouvelle version) 74 Tableau 15 : intervalles entre supports 90
Figure 38 : branchements avec pente descendante continue et avec service d’été (attendre nouvelle version) 74 Tableau 16 : guidage-fourreau 91
Figure 39 : branchements avec pente descendante continue sans service d’été (attendre nouvelle version) 75 Tableau 17 : dimensions des points fixes selon DN 91
Figure 40 : bouteille de purge 79 Tableau 18 : Intervalles entre guidage et compensation naturelle 92
Figure 41 : support à patin 89 Tableau 19 : intervalles entre guidage / compensateur 92
Figure 42 : console murale 89 Tableau 20 : type de robinet d’isolement 97
Figure 43 : support à patin 90 Tableau 21 : puissance utile en fonction du diamètre nominal 111
Figure 44 : guidage 90 Tableau 22 : caractéristiques des isolants 113
Figure 45 : point fixe 91 Tableau 23 : déperdition sur les tuyaux vapeur 114
Figure 46 : compensation naturelle 92 Tableau 24 : déperdition sur les tuyaux condensats et purges 114
Figure 47 : compensateur axial 92 Tableau 25 : déperdition sur échangeur 114
Figure 48 : traversée de paroi 93 Tableau 26 : caractéristiques des manomètres 116
Figure 49 : protection des tuyauteries 93 Tableau 27 : thermomètres 117
Figure 50 : reprise de pente 94 Tableau 28 : sondes de pression 119
Figure 51 : montage des robinets vapeur 96 Tableau 29 : références colorimétriques 126
Figure 52 : arrivée de vapeur en partie haute 101 Tableau 30 : états des fluides 126
Figure 53 : arrivée de vapeur en partie basse 101 Tableau 31 : tuyauterie et accessoires sous pression vapeur HP 133
Figure 54 : fixation au mur 101 Tableau 32 : bouteille de purge vapeur HP 133
Figure 55 : fixation au sol 102 Tableau 33 : échangeur vapeur/eau chaude 134
Figure 56 : fixation au sol et plafond 102 Tableau 34 : caractéristiques dimensionnelles du débitmètre 139
Figure 57 : fixation au plafond 103 Tableau 35 : caractéristiques dimensionnelles du compteur 142
Figure 58 : débit nominal et débit maximal 107 Tableau 36 : caractéristiques dimensionnelles du séparateur 143
Tableau 37 : longueurs droites 145

218 219
Le poste de livraison vapeur Edition 2013

X. Lexique Notes

Armoire électrique 124


Bâche 60, 111
Bouteille découplage 61
Bouteille HP 79
Calorifuge 113
Circuit fermé 31
Circuit ouvert 30
Coffret DTU 55
Comptage 138
Compteur d’énergie 138
Condensats 58, 109
Contrôle des échangeurs 155
Directive des équipements sous pression 132
Dossier des ouvrages executés 128
Eléments primaires 58
Eléments secondaires 63
Epreuve de contrôle 83
Equipements sous pression 154
Etablissements recevant du public 56
Local 40
Mise en service 151
Pompe de puisard 53
Réalisation du poste 82
Repérage 125
Textes réglementaires 160
Tuyauterie 77
Vanne de branchement 43,74
Ventilation 49

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