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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page vi — #8
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page i — #3
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Précis d’électro-acoustique
Prise de son et reproduction
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page vi — #8
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page i — #3
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Dominique Fellot
Précis d’électro-acoustique
Prise de son et reproduction
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page ii — #4
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Figures 3.1, 3.2, 3.3, 3.4, 3.5, 6.2, 6.3, 6.4, 6.6, 6.7, 6.8, 6.9, 6.10 extraites de
l’ouvrage Théorie et pratique de la prise de son stéréophonique de Christian
Hugonnet et Pierre Walder ; avec l’aimable autorisation des éditions Eyrolles.
c Groupe Eyrolles 1998
Composition : e-press
Imprimé en France
c 2007, EDP Sciences, 17, avenue du Hoggar, BP 112, Parc d’activités de Courtabœuf,
91944 Les Ulis Cedex A
Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés réservés
pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque
procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation
de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les
reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utili-
sation collective, et d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique
ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5
et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle). Des photocopies payantes peuvent être
réalisées avec l’accord de l’éditeur. S’adresser au : Centre français d’exploitation du droit
de copie, 3, rue Hautefeuille, 75006 Paris. Tél. : 01 43 26 95 35.
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page iii — #5
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Remerciements vii
Préface ix
Avant-propos xi
1 Notions d’acoustique 1
1.1 Propagation des ondes sonores . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.1 Rappels de thermodynamique . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.2 Propagation d’ondes planes dans un tuyau
de section constante S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.3 Propagation d’ondes dans l’espace . . . . . . . . . . . . 7
1.1.4 Vitesse du son. Influence de P et de T . . . . . . . . . . 12
1.1.5 Considérations énergétiques. Intensité acoustique
ou niveau sonore . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.1.6 Impédances acoustiques complexes . . . . . . . . . . . . 13
1.1.7 Application aux ondes planes et sphériques . . . . . . . 15
1.1.8 Sources théoriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.1.9 Propagation d’ondes planes dans les pavillons . . . . . 23
1.2 Analyse par schémas équivalents . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
1.2.1 Analogies mécano-électro-acoustiques . . . . . . . . . . 29
1.2.2 Énergies mises en œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2 Haut-parleurs 33
2.1 Haut-parleur électrodynamique à cône . . . . . . . . . . . . . . 33
2.1.1 Fonction de transfert en courant xI . . . . . . . . . . . . 34
2.1.2 Fonction de transfert en tension Ux . . . . . . . . . . . . 35
2.1.3 Impédance du haut-parleur . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.1.4 Rendement du haut-parleur . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.1.5 Formule du rendement selon Thiele et Small . . . . . . . 40
2.1.6 Schéma équivalent acoustique . . . . . . . . . . . . . . . 40
2.2 Enceinte close . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2.3 Enceinte à évent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page iv — #6
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iv Précis d’électro-acoustique
3 Caractéristiques du son 69
3.1 Étendue spectrale des sons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.2 Niveau sonore . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.3 Effet de masque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.4 Réverbération, champ direct et champ réverbéré . . . . . . . . 70
3.5 Aspect perceptif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
3.6 Rapport champ direct/champ réverbéré SSdr . . . . . . . . . . . 72
3.7 Flutter écho . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
3.8 Réverbération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
3.9 Temps de réverbération optimal . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
3.10 Distance critique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
4 Microphones 75
4.1 Le microphone dans le champ sonore . . . . . . . . . . . . . . . 75
4.2 Mode d’action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
4.3 Mouvement du diaphragme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
4.4 Conversion en vitesse et en élongation . . . . . . . . . . . . . . 76
4.5 Force développée sur une face de diaphragme . . . . . . . . . . 76
4.6 Mode d’action en pression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
4.6.1 Conversion en vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
4.6.2 Conversion en élongation . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
4.7 Mode d’action en gradient de pression . . . . . . . . . . . . . . 79
4.7.1 Comportement en ondes planes progressives . . . . . . . 80
4.7.2 Comportement en ondes sphériques . . . . . . . . . . . . 80
4.7.3 Comportement aux fréquences élevées . . . . . . . . . . 81
4.7.4 Conditions de réalisation d’un microphone à gradient
de pression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
4.8 Mode d’action mixte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
4.9 Microphone combiné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
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5 Exemples de microphones 85
5.1 Microphone dynamique omnidirectionnel . . . . . . . . . . . . 85
5.2 Microphone dynamique cardioïde . . . . . . . . . . . . . . . . 86
5.3 Microphone dynamique à deux voies . . . . . . . . . . . . . . . 87
5.4 Microphone dynamique à ruban . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
5.5 Microphones électrostatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
5.5.1 Principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
5.5.2 Préamplificateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
5.5.3 Alimentation fantôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
5.5.4 Bruits dans les microphones électrostatiques . . . . . . . 93
5.6 Microphones à électret . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
5.7 Caractéristiques de directivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Bibliographie 123
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page vi — #8
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page vii — #9
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Remerciements
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page viii — #10
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page ix — #11
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Préface
Pierre Loyez
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page xi — #13
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Avant-propos
L’auteur
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page xii — #14
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 1 — #15
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Chapitre 1
Notions d’acoustique
P V = nRT (1.1)
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 2 — #16
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P V γ = Constante (1.2)
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Précis d’électro-acoustique 3
δρV + ρdV = 0
Finalement :
1 ∂δρ ∂v
+ =0 (1.5)
ρ ∂t ∂x
D’autre part, en appliquant la loi de Newton, avec :
dv
Γ= (accélération)
dt
F = mΓ,
et avec (1.3)
∂v ∂p ∂v ∂p
ρV + V =0 → ρ + =0 (1.6)
∂t ∂x ∂t ∂x
Le système d’équations (1.5) et (1.6) contient 3 inconnues v , p et δρ.
En tenant compte du fait que les variations de volume (donc de den-
sité) et de pression suivent la loi de Laplace (transformation adiabatique)
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 4 — #18
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P V γ = Constante :
−1
P γ.V γ dV + V γ .dP = 0 ici dP = p (§ 1.1.1)
Ou encore
p dV
+γ =0
P V
où P = pression atmosphérique, et puisque m = ρV , on a finalement :
p δρ
+γ =0 (1.7)
P ρ
ρ p
En portant la valeur δρ = γ P dans (1.5), on obtient :
∂p ∂v
− γP =0 (1.8)
∂t ∂x
On a maintenant un système de 2 équations à 2 inconnues, p et v.
Dérivons (1.6) en ∂v ∂v
∂t et (1.8) en ∂x , pour éliminer p :
∂2v ∂p ∂v
ρ + =0 (1.9)
∂t2 ∂x ∂t
∂p ∂v ∂v
− γP 2 = 0 (1.10)
∂t ∂x ∂x
En soustrayant (1.10) de (1.9), nous avons :
∂ 2 v γP ∂ 2 v
+ =0 (1.11)
∂t2 ρ ∂x2
∂p ∂p
De même, en dérivant (1.6) en ∂x et (1.8) en ∂t , nous avons :
∂v ∂p ∂2p
ρ + 2 =0 (1.12)
∂t ∂x ∂x
∂2p ∂v ∂p
− γp =0 (1.13)
∂t2 ∂x ∂t
On obtient :
∂ 2 p γP ∂ 2 p
+ (1.14)
∂t2 p ∂x2
Le terme γP/ρ a les dimensions du carré d’une vitesse c
c2 = γP/ρ (1.15)
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 5 — #19
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Précis d’électro-acoustique 5
et pour f seule
p = −ρcv
dans le cas général où F et f coexistent (cas particulier des « ondes station-
naires »), les relations entre p et v sont plus compliquées.
Fig. 1.2 – Ligne sans perte terminée par son impédance itérative.
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Fig. 1.3 – Analogies entre les lignes acoustiques et les lignes électriques.
On retrouve donc avec un tuyau sonore tous les résultats obtenus avec une
ligne électrique, comme le montre la figure 1.3.
En acoustique R = z i peut être obtenu en réalisant une terminaison consti-
tuée d’une paroi percée d’une grande quantité de fins tuyaux où l’énergie se
dissipe par la viscosité de l’air (paroi poreuse, capillaires, etc.).
1.1.2.3 Détermination de f
d’où :
l 1−
ZS
l ρc
f t+ =F t− ZS
(1.19)
c c 1+ ρc
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 7 — #21
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Précis d’électro-acoustique 7
∂px
Fx = − V
∂x
Par symétrie :
∂py
Fy = − V
∂y
∂pz
Fz = − V
∂z
C’est-à-dire :
#» #» # »
F = −V grad p (1.20)
d #»
v
D’autre part, l’accélération est dt :
d #»
v ∂ #»
v x dx ∂ #»
v y dy ∂ #»
v z dz
= + +
dt ∂x dt ∂y dt ∂z dt
donc
d #»
v # »
ρ + grad.p = 0 (1.21)
dt
à rapprocher de (1.6).
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 8 — #22
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Comme précédemment, les vitesses sont différentes sur les faces homo-
logues :
(x et x + dx, y et y + dy, z et z + dz), elles entraînent une variation du vo-
lume V et par conséquent une variation δρ de la densité, la masse m étant
constante.
p δρ
+γ =0
P ρ
d’où
∂p ∂vx ∂vy ∂vz
− γP + + =0 (1.22)
∂t ∂x ∂y ∂z
à rapprocher de (1.8).
Cette relation est non tourbillonnaire, c’est-à-dire que :
#»
rot. #»
v = 0.
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 9 — #23
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Précis d’électro-acoustique 9
∂Φ dp p
= = (1.25)
∂t ρ ρ
où ρ est considéré comme constante.
De tout ce qui précède on tire :
∂2Φ P ∂2Φ ∂2Φ ∂2Φ
= γ + +
∂t2 ρ ∂x2 ∂y 2 ∂z 2
c’est-à-dire
∂Φ2
= c2 .∆Φ (1.26)
∂t2
∂2Φ ∂2Φ ∂2Φ
∆Φ = laplacien = + +
∂x2 ∂y 2 ∂z 2
avec :
c2 = γP/ρ (1.15)
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 10 — #24
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 11 — #25
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Précis d’électro-acoustique 11
d’où
βF (ct − r) βf (ct + r)
Φ= +
r r
onde centrifuge onde centripète (1.35)
∂Φ 1 ∂βF βF
v=− = + 2 (1.36)
∂r r ∂(ct − r) r
βF
On observe que pour r assez grand r2 est négligeable. L’onde est assi-
milable à une onde plane
∂Φ ρc ∂βF
p= = (1.37)
∂t r ∂(ct − r)
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 12 — #26
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– vitesse de l’air à 0 ◦ C :
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 13 — #27
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Précis d’électro-acoustique 13
dW dx
= pdS
dt dt
3 −1
où : S dx
dt = débit (m s ), d’où par définition de l’intensité acoustique :
Pd = I.dS
S
(inertances←→inductances) ou potentielle
(volumes comprimés←→condensateurs).
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 14 — #28
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Si :
suivant le signe de α.
Les fonctions de réponse sont de la forme :
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Précis d’électro-acoustique 15
1
L [ f (t)dt] = F (s)/s → jw F (jw)
ω
Φ(ct − x) = Φ0 sin (ct − x) = Φ0 sin(ωt − kx) (1.40)
c
ω
où k = c = nombre d’ondes. On écrit aussi :
t x
Φ(ct − x) = Φ0 sin 2π − (1.41)
T λ
d’où
∂Φ
p(x) = ρ = Φ0 ρjω.e−kx (1.42)
∂t
∂Φ
v(x) = = Φ0 jke−kx (1.43)
∂x
p ρ.j.ω
zc = = = ρc, exprimée en [Pa.s.m−1 ]
v j.k
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 16 — #30
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Φ1 −j.k.r
Φ(ct − r) = e ; Φ1 = valeur de Φ à r = 1 m
r
∂Φ Φ1
p(r) = ρ = jωρe−jkr (1.44)
∂t r
∂Φ 1 jk
v(r) = − = − 2 e−jkr − e−jkr
∂r r r
Φ1 1
v(r) = + jk e−jkr (1.45)
r r
d’où
p(r) jωρ ωρ ρc
zc = = 1 = j = (1.46)
v(r) r + jk ω
c −r 1 − kr
j
Partie réelle :
ρc
Rc = 1 → r → ∞; Rc → ρc = zc
1 + (kr) 2
Partie imaginaire :
ρc
Xc = kr
1 → r → ∞; Xc → 0
1+ (kr)2
d’où on tire :
q ejka
Φ1 =
4π ka − j
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 17 — #31
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Précis d’électro-acoustique 17
zc kq
p(r) = e−jk(r−a) (1.47)
4πr(ka − j)
kr − j q
v(r) = .e−jk(r−a) (1.48)
ka − j 4π.r2
p(a) zc k
Zar = = [N.s.m−5 ou Pa.s.m−3 ] (1.49)
q 4πa(ka − j)
(car q = 4πa2 v)
En outre, la force exercée sur la sphère est F = p(a).S, d’où :
b) Zmr = impédance mécanique de rayonnement
d’où :
Z mr = S 2 Z ar [Nsm−1 ] (1.50)
Z mr représente le quotient d’une force par une vitesse, celle que cette
force produit à la surface de la sphère. Nous verrons plus loin le sens de cette
notion à l’étude des pistons (haut-parleurs).
1.1.8.2 Propriétés
Pour généraliser, on introduit l’impédance réduite :
ce qui donne :
(ka)2 ka
rr = 2
et xr = (1.51)
1 + (ka) 1 + (ka)2
rr → 1 pour ka → ∞ ; xr → 0 pour ka → ∞
ωa 2πf a 2πa
Pour : ka < 1, c’est-à-dire c = c = λ <1
ka < 1 → r1 ≈ (ka)2 ; xr ≈ ka
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 18 — #32
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Précis d’électro-acoustique 19
Comme toute l’énergie est émise vers l’avant, l’expression précédente devient,
à débit q constant, p étant doublée :
zc kdq −jkri
dp = j e
2πri
ri étant la distance de dS au point considéré A. (Fig. 1.9)
La pression en A s’obtient en intégrant dp sur la surface S du piston avec
dq = v0 dS :
−j.k.ri
k.v0 e
p = dp = jzc dS
2π ri
S S
dS s’écrit : dS = ρdρdϕ, et on confond ri et r, si on peut considérer
ri = r + ρ cos φ sin θ ≈ r, en champ lointain
On peut alors écrire :
e−jkr
p(r, θ) = jzc kv0 e−jkρ. cos ϕ. sin θ dS (1.53)
2π.r
S
a 2π
L’intégrale s’écrit : 0
ρdρ 0
e−j.k.ρ. cos ϕ. sin θ dϕ
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 20 — #34
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 21 — #35
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Précis d’électro-acoustique 21
p(a).S
Zmr = force/vitesse = v0 = zr zc S = impédance mécanique de
rayonnement.
Le calcul de Zar a été effectué par Lord Rayleigh, il aboutit aux expres-
sions suivantes, avec zr = rr + jxr , paramètres réduits (Fig. 1.11) :
π/2
2J1 (2ka) 4
rr = 1 − et xr = − sin(2 ka cos ϕ) sin2 ϕ.dϕ (1.54)
2ka π
0
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 22 — #36
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2,0
1,0
0,5
0,3
0,2
0,1
0,05
0,03
0,02
0,01
0,005
0,003
0,002 analogue électrique de l’impédance
0,001
0,0005
0,0003
0,0002
0,0001
0,01 0,03 0,1 0,3 1,0 3,0
8a
avec h = 3π , et k = ωc , hS est le volume d’un cylindre de même diamètre que
8a
le piston et de hauteur h = 3π , d’où :
8a 2 D3
Mr = ρhS = ρ πa = ρ (1.57)
3π 3
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 23 — #37
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Précis d’électro-acoustique 23
∂ρ ∂
S + (ρSv) = 0
∂t ∂x
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 24 — #38
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En développant :
∂2v 1 ∂2p
=− ,
∂x∂t ρ ∂x
et enfin,
S∂ρ ∂ρ ∂S ∂v
+ Sv + ρv + ρS =0
∂t ∂x ∂x ∂x
Le deuxième terme, produit de deux infiniment petits, est négligeable. On
néglige aussi les variations de ρ, sauf évidemment pour le terme en ∂ρ
∂t .
En outre, la loi de Newton permet d’écrire (comme pour les ondes planes
§ 1.1.2.1) :
1 ∂p ∂v
+ =0 (1.6)
ρ ∂x ∂t
avec :
1 ∂p 1 ∂S ∂v
+ v =0 (équation de Webster) (1.58)
ρ ∂t S ∂x ∂x
En procédant par élimination comme pour les ondes planes (§ 1.1.2.1.), et
toujours avec l’équation (1.7) Pp + γ δρ
ρ = 0, c’est-à-dire :
1 ∂ρ 1 ∂p
= , on obtient le système :
ρ ∂t γP ∂t
∂v ∂p
ρ + =0
∂t ∂x
1 ∂p 1 ∂S ∂v
+ v+ =0 d’où, en éliminant p
γ.P ∂t S ∂x ∂x
∂2v 1 ∂S ∂v ∂ 1 ∂S ρ ∂2v
+ + v = (1.59)
∂x2 S ∂x ∂x ∂x S ∂x γP ∂t2
et aussi
1 ∂2p 1 ∂S ∂v ∂2v
+ + =0
γP ∂t2 S ∂x ∂t ∂x∂t
L’équation (1.6) donne :
∂v 1 ∂p
=− .
∂t ρ ∂x
C’est-à-dire :
∂2v 1 ∂2p
=− , en dérivant en x
∂x∂t ρ ∂x2
d’où finalement :
ρ ∂2p 1 ∂S ∂p ∂2p
= + 2 (1.60)
γP ∂t2 S ∂x ∂x ∂x
où on retrouve
γP
c2 = (1.15)
ρ
Les deux équations 1.59 et 1.60 ne sont pas les mêmes, ce qui signifie
que la pression p et la vitesse v évoluent très différemment le long
de l’axe du pavillon.
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 25 — #39
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Précis d’électro-acoustique 25
r2 + mr + ω 2 /c2 = 0
c’est-à-dire :
m m2 w2
r=− ± − 2 (1.63)
2 4 c
Si le pavillon s’ouvre lentement :
m2 ω2
< 2
4 c
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 26 — #40
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et enfin :
dω m 2 c2 c m 2 c2
cg = ω = c 1 − = 1 . 1−
d c 4ω 2 2 2 4ω 2
1 − m4ωc2 2
m 2 c2
cg = c 1 − <c (1.66)
4ω 2
(D’après Yves Rocard, Dynamique des vibrations. 1949.)
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 27 — #41
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Précis d’électro-acoustique 27
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a)
1,2
1,0
hyperbolique
0,8
0,6
conique
0,4
0,2
fréquence hertz
b)
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 29 — #43
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Précis d’électro-acoustique 29
Domaine
Mécanique Électrique Acoustique
Force F Tension U Pression p
Vitesses v Courant I Débit acoustique q
Cette méthode est féconde car elle permet d’optimiser les structures acous-
tiques en partant des circuits électriques bien maîtrisés par les électri-
ciens. Ainsi un haut-parleur est un générateur de pression : on passe du
schéma électrique au schéma acoustique par l’intermédiaire d’un schéma mé-
canique (Tab. 1.2) :
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 30 — #44
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Rg → Zt = Rg + jLω + Re
F SdP −S 2 dP −S 2 dP
= Kb = = = avec dVb = −qdt = −Sx
x x dVb −pdt
∗ Pour éviter les confusions, on ne parle pas de « masse acoustique ».
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 31 — #45
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Précis d’électro-acoustique 31
p2
Pw = Ra q 2 = [Watts] (1.72)
Ra
U2
(à rapprocher de P = RI 2 = R en électricité).
b) Inertance acoustique
Il y a, comme dans une inductance, stockage d’énergie cinétique :
1 1M 1
Wc = Ja q 2 = 2
(Sv)2 = M v 2 [joules] (1.73)
2 2S 2
c) Élasticité acoustique
On y emmagasine de l’énergie potentielle (comme dans un condensateur) :
1 1 1 S 2 γP x2 1 γP
Wp = Ca p2 = Kb x2 = = (∆Vb )2 [joules] (1.74)
2 2 2 Vb 2 Vb
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Chapitre 2
Haut-parleurs
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 34 — #48
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34 Chapitre 2 : Haut-parleurs
Soit :
Mt : la masse totale du cône et des cylindres (voir § 1.1.8.5)
d’air entraînés (kg)
D = 2a, le diamètre du cône effectif rayonnant (m)
ωS : pulsation de résonance principale du cône (rad.sec−1 )
fS : fréquence de résonance = ωS /2π (Hz)
S : surface du cône (assimilable à un piston plan) (m2 )
2
S = πa2 = πD 4
B : induction dans l’entrefer (teslas)
l : longueur du fil de la bobine mobile (m)
x : déplacement du cône (m)
R : résistance de la bobine mobile (Ω)
K : raideur de la suspension du cône (Nm−1 )
1
C= K = souplesse de la suspension (mN−1 )
L : inductance de la bobine mobile (H)
f : coefficient de pertes dues au rayonnement
et frottements divers.
x
2.1.1 Fonction de transfert en courant I
La force motrice exercée sur le cône est F = BlI
On a donc :
d2 x dx
BlI = Mt 2 + f + Kx
dt dt
c’est-à-dire :
BlI = (−ω 2 Mt + jωf + K)x
d’où :
x Bl 1
= (2.1)
I K f Mt ω 2
1 + jω −
K K
en identifiant le dénominateur à la forme canonique d’un système de second
ordre :
jω ω2
1+2m − 2
ωS ωS
où :
K
ωS2 =
Mt
et ωS = la pulsation spécifique :
K
ωS =
Mt
f 2m Mt f K 1
= = 2m 2m = ωS =
K ωS K K Mt K
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 35 — #49
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Précis d’électro-acoustique 35
U = (R + jLω)I + Bljωx
où Blv est la f.c.é.m de la bobine mobile :
dx
jωx =
dt
x
I= (−M ω 2 + jωf + K)
Bl
U 1
= (R + jLω)(−Mt ω 2 + jωf + K) + jωBl
x Bl
et finalement :
x Bl 1
=
U RK f L B 2 l2 Mt fL L Mt 3
1+ + + jω − + ω2 − jω
K R RK K KR R K
Cette fonction est du 3e ordre. Si on néglige l’influence de L dans la bande de
fréquences pour ne regarder qu’aux environs de ωS , on peut écrire :
x ∼ Bl 1
= 2 2 (2.3)
U RK B l
f+
1+ R jω − Mt ω 2
K K
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 36 — #50
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36 Chapitre 2 : Haut-parleurs
Nous écrirons
B 2 l2
2mt = 2ma + 2me ; 2me = ωS (t = total)
KR
D’où :
f B 2 l2
2mt = 2(ma + me ) = ωS + (2.4)
K RK
La littérature technique (Thiele et Small, 1971) a préféré écrire toutes
ces relations en assimilant à l’autre forme canonique, avec Q = surtension =
1/2 m
1 ω ω2
1+ j − 2
Q ωS ωS
ce qui est assez maladroit. On obtient, avec leurs notations :
1 f
2ma = = √ →
QMS KMt
√
KMt 1 MMS
QMS = = : surtension mécanique
RAS RAS CMS
1 B 2 l2
2me = = √ →
QES R KM
R √ RES MMS
QES = 2 2 KM = 2 2 : surtension électrique
B l B l CMS
1 1 1 MMS 1
= + QT S = . : surtension totale ;
QT S QMS QES CMS B 2 l2
RAS +
RES
(2.5)
avec
1
RAS = f ; CMS = = souplesse ; RES = R ; MMS = Mt ;
K
QES = Qélectrique ; QMS = Qmécanique ; QT S = Qtotal
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 37 — #51
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Précis d’électro-acoustique 37
Ceci a pour but de permettre le lien avec les termes des catalogues,
appelés paramètres de Thiele et Small.
Ordre de grandeur : QMS est de l’ordre 5 à 10, QES est d’autant plus
faible (c’est en général souhaitable) que le produit Bl est élevé. On voit que
2 2
le terme BRl a la dimension d’une résistance mécanique, c’est la résistance
mécanique ramenée par voie électrique. On verra plus loin que l’ordre de
grandeur de QT S est aux environs de 0,5 (m = 1) en général, ce qui signifie
que le produit Bl doit être suffisant, et le plus élevé possible, la plupart du
temps.
U = (R + jLω)I + jωBlx
Or :
BlI B 2 l2
x= (2.6)
K K
f + j Mt ω −
ω
à la résonance :
K U B 2 l2
Mt ω = → = R + jLω +
ω I f
on obtient donc une impédance motionnelle complexe qui s’ajoute à l’impé-
dance électrique R + jLω avec :
Zm = Rm + jXm
K
B 2 l2 f B 2 l2 Mt ω −
=− ω
Rm = 2 Xm . 2
K ω K
f 2 + Mt ω − f 2 + Mt ω −
ω ω
En posant :
B 2 l2
Rm + jXm = ρ.ej.ϕ =
K
f + j Mt ω −
ω
B 2 l2
ρ= 2
K
f 2 + Mt ω −
ω
Or :
f
cos ϕ = 2
K
f 2 + Mt ω −
ω
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 38 — #52
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38 Chapitre 2 : Haut-parleurs
ρ B 2 l2
= = cste
cos ϕ f
B 2 l2
ce qui est l’équation d’un cercle de diamètre f = cste, dit cercle de
Kennelly (Fig.2.3).
(ka)2 ω.a
Rmr = rr Zt S ∼
= ρ.c.S (équation 1.55), pour ka = ∠1
2 c
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 39 — #53
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Précis d’électro-acoustique 39
On a v ∼
= Bl
(on y remarque que K a disparu)
U jωRMt
U 2 B 2 l2 U 2 B 2 l 2 ω 2 a2
Pa = Rmr v 2 = 2 2 2
Rmr = 2 2 2 . 2 .ρ.c.S
R Mt ω R Mt ω 2c
2 2 2 2
U B l a cρS
Pa =
2R2 Mt2 c2
2
Or a2 = Sπ , et Pe.f ournie = UR , si le rendement est très petit, ce qui est
toujours vrai en rayonnement direct (<3 %). Finalement
Pa B 2 l2 ρS 2
η0 = = (2.7)
Pl 2πcRMt2
Cette formule est donc valable dans la partie horizontale du diagramme
de Bode (en puissance) (Fig. 2.4).
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 40 — #54
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40 Chapitre 2 : Haut-parleurs
4π 2 f 3 VAS
η0 = .xs
c3 QES
que l’on peut écrire :
8π 2 fs3 me VAS
η= (2.8)
c3
avec c = 340 m/s, c3 = 39 304 000 = 39,3 × 106 ; 4π 2 = 39,5
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 41 — #55
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Précis d’électro-acoustique 41
Ce schéma n’ajoute rien dans le cas présent, mais ses modifications en-
traînées par les enceintes acoustiques mènent à des optimisations (enceintes
closes et ouvertes).
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 42 — #56
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42 Chapitre 2 : Haut-parleurs
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Précis d’électro-acoustique 43
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44 Chapitre 2 : Haut-parleurs
Mais si ωb est bien connu, les résultats des calculs sont bien vérifiés. Le
couplage de deux systèmes du deuxième ordre donne un système de 4e ordre
en ω 4 .
Thiele et Small ont eu la remarquable idée d’essayer d’aligner la
réponse de l’ensemble sur une réponse prédéterminée des filtres
électriques passe-haut dits polynomiaux : Butterworth et Tchebychev,
dont les fonctions de transfert peuvent s’écrire, avec x = ωω0 , où ω0 est la
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 45 — #59
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Précis d’électro-acoustique 45
pulsation propre :
(jx)4
G(jx) = (2.10)
(jx)4 + a3 (jx)3 + a2 (jx)2 + a1 (jx) + 1
En choisissant les valeurs de a1 , a2 et a3 en fonction des résultats voulus, on
est conduit à dimensionner l’enceinte et l’évent.
Fig. 2.10 – Schéma équivalent acoustique de l’enceinte à évent (d’après Rossi 1986).
Où :
S2 Vb f B 2 l2
Cas = K ; Cab = γ.P (voir § 1.2.1) ; Ras = S2 ; Rae = S 2 (Rg +Re ) ;
trémité
(avec πa2 = Se, qui est la surface de l’évent) ;
−qd = qb + qe ; qb = −(qd + qe ) = le débit haut-parleur + évent
qb représente les débits (haut-parleur + évent) extérieurs ;
Mt est la masse du cône avec les masses de rayonnement :
Mt = Mc + 2Mr (Mc = masse du cône) ;
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46 Chapitre 2 : Haut-parleurs
ωS h ωS h = ω 0 h
ωS ω0 ωb ω
Pa
= η0 [G(jx)]2 ,
Pr
Pg −pg
= (haut-parleur + évent)
qb qd + qe
(jx)4 h−2
G(jx) =
(jx)4 h−2
+ 2(jx)3 h−2 m 2
t + (jx) [1 + h
−2 (1 + α)] + 2jxm + 1
t
(2.11)
C’est la fonction de transfert d’un passe-haut du 4e ordre [une pente + 4 à
l’origine, (24 dB/oct) suivie d’une pente 0]. En identifiant à l’équation (2.10),
on a tout de suite :
a1 ωb ω0 √ ωb √
h= = ; α = a2 h − h2 − 1; = h= ; 2mt = a1 a3
a3 ωs ωs ω0
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Précis d’électro-acoustique 47
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48 Chapitre 2 : Haut-parleurs
η = kn fc3 Vb (2.12)
C’est presque deux fois le rendement d’une enceinte close qui vaut
2.10−6 .fc3 Vb . Le bass-reflex est donc à l’heure actuelle l’enceinte la plus per-
formante (hormis les enceintes à pavillon). De plus, l’excursion du cône
aux fréquences basses est beaucoup plus réduite qu’avec une enceinte close
(le rayonnement se faisant surtout par l’évent). La puissance admissible sans
distorsion due aux limitations du cône est donc nettement plus élevée.
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 49 — #63
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Précis d’électro-acoustique 49
(Bl)2 (Bl)2 1
Ls = = Cas 2 (correspond à la souplesse du cône )
K SD K
(Bl)2 1
Lb = Cab (Bl)2 = (correspond à la souplesse de la boîte )
Kb Kb
Me Jae .Se2
Cp = = (correspond à l’inertance de l’évent Jae )
(Bl)2 (Bl)2
(Bl)2 (Bl)2
Rs = = 2 (correspond aux pertes suspension +
f Ras .SD
rayonnement).
On peut vérifier que ωb2 = M Kb
e
, du résonateur de Helmholtz (raideur volume
boîte et masse évent), est retrouvé dans le produit Lb .Cp :
Kb 1 1 1 (Bl)2 1
ωb2 = = = =
Me Lb Cp Cab (Bl)2 Me Cab Me
de même pour haut-parleur (raideur suspension + masse totale cône) :
2 K 1 K (Bl)2 1 1
ωS = = = = Cms =
Mt Ls C0 (Bl)2 Mt Cms Mt K
À partir de ce schéma, on trouve l’impédance d’entrée réduite :
ZHP me 2jxma h−2 (jx)2 + 1
z= =1+ (2.14)
Re ma D (jx)
où D (jx) est le dénominateur de l’équation 2.11 où ma a été substitué à mt .
On montre que le plan R, X, Z parcourt deux fois le cercle cinétique (§ 2.2).
Ceci est dû évidemment au doublement de l’ordre de la fonction de transfert,
qui est du 4e ordre. On y retrouve les propriétés des circuits accordés couplés
(Fig. 2.13) (où l’on se souvient que lorsque le coefficient de couplage √LML
1 2
augmente, les pics de résonance s’écartent).
La figure 2.14 représente le module de z en fonction de la fréquence pour
les deux alignements les plus usités : B4 et T4 (k = 0,5), dans lesquels on a
1 1
Qms = 2m a
= 5 et Qe = 2m e
= 0,42(B4 ) et 0,56 (T4 ) pour que les valeurs de
mt soient conformes (deux moteurs différents). Les courbes présentent 2 bosses
de résonance à ffsb = h, oùz = 1 (pour B4 : h = 1 et pour T4 : h = 0,77).
À cette anti-résonance, le mouvement du diaphragme est presque nul
et le rayonnement est essentiellement dû à l’évent, où la vitesse peut être
grande (au point de souffler une bougie).
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50 Chapitre 2 : Haut-parleurs
ou encore : 2
Zmrd Sd
= (2.15)
Zmrg Sg
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 51 — #65
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Précis d’électro-acoustique 51
Sd vg
= (2.16)
Sg vd
Ceci est très intéressant car on sait que le diaphragme est capable de forces
importantes mais à faible vitesse. La chambre de compression permet ainsi
de fournir une vitesse beaucoup plus élevée aux molécules d’air à l’entrée de
la gorge, donc d’améliorer nettement le rendement. Habituellement SSdg est de
l’ordre 4 à 10.
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 52 — #66
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52 Chapitre 2 : Haut-parleurs
Le .Sd2
Cae = Souplesse ramenée, due à l’inductance bobine
B 2 l2
B 2 l2
Rae = Résistance acoustique ramenée électriquement
Sd (Rg + Re )
Mt
Jad = Inertance de l’équipage mobile
S
S2
Cas = Sd2 Cms = d Souplesse acoustique du diaphragme
K
Sd2
Cab = Souplesse acoustique boîtier arrière (Vb )
Kb
Cac Souplesse acoustique chambre de compression
BlU
p=
Sd (Rg + Rc )
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Précis d’électro-acoustique 53
avec :
1 1 1
= +
Cad Cas Cab
C’est un circuit résonant série où le terme d’amortissement dépend de la
résistance totale :
ρc
Rat = Rae + Rad +
Sg
le pavillon étant considéré comme une résistance pure. Pour obtenir une
grande largeur de bande, il faut évidemment que ce circuit soit très amorti.
et on peut écrire :
2mjx ω
Pd = Pap [Gp (jx)]2 ; avec Gp (jx) = et x =
1 + 2mjx − x2 ωd
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54 Chapitre 2 : Haut-parleurs
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Précis d’électro-acoustique 55
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56 Chapitre 2 : Haut-parleurs
TANNOY
à aimant ferrite
φ = 38cm
diaphragme
d’aigus
canaux
de transfert
chambre
gorge
env. 17 cm
= λ à 1kHz
2
renforts
radiaux
cône à profil
exponentiel
Fig. 2.22 – Filtre répartiteur de fréquences, Tannoy (du 2e ordre, voir § 2.6).
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Précis d’électro-acoustique 57
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58 Chapitre 2 : Haut-parleurs
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Précis d’électro-acoustique 59
Or, c’est ce que l’on fait quand on cherche à définir le filtre passe-haut
idéal : 2
H 1 x2n
= 2n = (2.18)
E 1 + x2n
1
1+
x
En conséquence, seuls les filtres passe-bas et passe-haut répondant à ces for-
mules satisfont à la condition de puissance constante.
tel que
2
B 1
b(jx).b∗ (jx) = = (2.20)
E 1 + x2n
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 60 — #74
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60 Chapitre 2 : Haut-parleurs
n a1 a2 a3 a4 a5
1 1
√
2 2
3 2 2 1
4 2,613 3,414 2,613 1
5 3,236 5,236 5,236 3,236 1
1
=
1 + x2n
On en déduit aussitôt que : an = 1. Les autres coefficients du polynôme, dit
de Butterworth, sont donnés dans le tableau 2.2.
Ces coefficients sont obtenus en cherchant les racines complexes de l’équa-
tion 1 + x2n = 0 que l’on peut écrire :
x2n = −1 = ej(π+2kπ) avec k = 0, 1, 2, . . ., 2n + 1 ou encore x = ej 2n .ej
π kπ
n
2.6.2.1 Choix de n
Il reste à déterminer l’ordre n des filtres pour satisfaire à la condition
d’addition des rayonnements. Pour cela, il faut calculer le module de b(jx) +
h(jx), h(jx) étant la fonction de transfert du filtre passe-haut, soit donc :
(jx)n
h(jx) =
1 + a1 jx + . . . + an (jx)n
Nous devons calculer (b + h)(b + h)∗ , c’est-à-dire
[b(jx) + h(jx)] . [b(−jx) + h(−jx)], car nous sommes alertés par le fait,
par exemple, que pour n = 2 :
1 − x2
s = b(jx) + h(jx) = √
1 + j 2x − x2
où nous voyons que s = 0 pour x = 1, c’est-à-dire pour f = f0 , ce qui est
fâcheux.
Nous avons donc :
[1 + j n xn ] [1 + (−j)n xn ]
[b(jx) + h(jx)] . [b(−jx) + h(−jx)] =
1 + x2n
1 + [j n + (−j)n ] xn + x2n
=
1 + x2n
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Précis d’électro-acoustique 61
Si n est impair : n = 2k + 1, et :
Le coefficient de xn = 0 et
1 + x2n
(b + h)(b + h)∗ = =1
1 + x2n
Nous en tirons aussitôt la deuxième conclusion, aussi importante que la pre-
mière, à savoir que le polynôme de Butterworth doit être d’ordre im-
pair. Les filtres d’ordre pair doivent être éliminés. Pratiquement, nous avons
donc le choix entre les filtres du 1er ordre et du 3e ordre.
Les filtres du 1er ordre sont évidemment d’une extrême simplicité, comme
1
le montre la figure 2.24, avec Lω0 = Cω 0
= R, résistance nominale de chacun
des haut-parleurs.
1 −x2
b(jx) = √ et h(jx) = √
1 + j 2x − x2 1 + j 2x − x2
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62 Chapitre 2 : Haut-parleurs
1
b(jx).b∗ (jx) =
1 + x4
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Précis d’électro-acoustique 63
c’est-à-dire :
2x − x3
ϕT = ϕN − ϕD = arctg −x3 − arctg
1 − 2x2
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64 Chapitre 2 : Haut-parleurs
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Précis d’électro-acoustique 65
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66 Chapitre 2 : Haut-parleurs
Sensibilité :
sur la largeur de bande de définition
(en chambre sourde) : 92 dB/1 Watt/1 mètre
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Précis d’électro-acoustique 67
(mesurés avec une source de résistance interne 0,1 Ohm, le HP à l’air libre,
suspendu par des ressorts)
Fréquence de résonance : fs 22 Hz
Surtension mécano-acoustique : Qm 2,4
Surtension électrique : Qe 0,19
Masse dynamique (charge d’air exclue) : Mmd 68.10−3 kg
Souplesse de la suspension : Cms 5,8.10−4 m.N−1
Charge d’air : Mma 22.10−3 kg
Volume d’air équivalent à la souplesse : Vas 483 litres
Surface effective de rayonnement : Sd 0,077 m2
Induction dans l’entrefer : B 0,78 tesla
Longueur effective du fil de la bobine
mobile : l 24 m
Résistance de la bobine mobile : Re 5,5 ohms
Résistance apparente à la résonance : Re + Res 38 ohms
Surtension totale : Qt 0,18
Rendement sur le demi-espace : η 3,5 %
Perte d’insertion : E −14,5 dB
Volume balayé en déplacement linéaire : VD 0,31 litre
Puissance thermique nominale : Pth 120 watts
Rayon du piston effectif : a 0,156 m
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Chapitre 3
Caractéristiques du son
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Précis d’électro-acoustique 71
Seuil de douleur
Fig. 3.2 – Courbes d’égale sensation sonore (Robinson et Dadson, norme ISO-226).
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Sd
3.6 Rapport champ direct/champ réverbéré Sr
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Précis d’électro-acoustique 73
3.8 Réverbération
La persistance du son après extinction de la source est due aux réflexions
multiples. On définit le temps de réverbération par la durée d’une baisse de
niveau de 60 dB (convention universellement admise). Le temps se calcule
(approximativement) par la formule de Sabine, valable pour les salles peu
absorbantes :
0,161 V
T =
S.α
V = volume de la salle ; S.α = somme de toutes les surfaces pondérées par
leur coefficient d’absorption α.
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Chapitre 4
Microphones
a) en pression, lorsque celle-ci ne s’exerce que sur une seule face du dia-
phragme sensible ;
b) en gradient de pression lorsqu’elle s’exerce sur les deux faces (on dit
aussi « en vitesse ») ;
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76 Chapitre 4 : Microphones
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Précis d’électro-acoustique 77
Fig. 4.2 – Force développée par une onde sonore sur un diaphragme.
K v Sd
E= p
Zm
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78 Chapitre 4 : Microphones
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Précis d’électro-acoustique 79
F = jωρv1 Sd e cos θ
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80 Chapitre 4 : Microphones
Sd e cos θ
F = jω p1
c
Sd
Fs ≈ p1 .
r
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Précis d’électro-acoustique 81
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82 Chapitre 4 : Microphones
p1 et p2 débitant sur une impédance commune Zab à travers Zas et Zap res-
pectivement. On a : p2 = p1 (1 − jkd cos θ), où d est la distance entre points
homologues avant et arrière, selon la direction de propagation.
On obtient :
Zab
1+ jkd cos θ
Z N
qd = ap p1 =
Zab D
Zas 1 + + Zab
Zap
En multipliant N et D par 1 − β, (0 < β < 1), N devient :
Zab
(1 − β) + (1 − β). jkd cos θ.
Zap
Si on réalise
Zab
j.kd .(1 − β). =β
Zap
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Précis d’électro-acoustique 83
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84 Chapitre 4 : Microphones
(aussi près que possible l’un de l’autre) et dont les tensions de sortie E1 et E2
sont pondérées :
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Chapitre 5
Exemples de microphones
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Précis d’électro-acoustique 87
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aimants
écran
de soie
section
à vitesse
section
à pression
ruban
aimants
tube
enroulé
emplacement
du transformateur
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Précis d’électro-acoustique 89
5.5.1 Principe
On utilise un condensateur plan, constitué d’une membrane et d’une élec-
trode fixe. En supposant que la membrane se déplace (Fig. 5.6) d’un bloc de la
quantité δd en face de l’électrode fixe (à la distance d0 ) on a : d(t) = d0 −δd (t).
La capacité vaut :
εS d0 C0
C= =
d0 d(t) 1 − δd(t)d0
1− δx
d0
u(t) = C0 E
C0
On voit que u(t) est indépendant de C0 (en première approximation).
En réalité, les paramètres intervenants sont beaucoup plus nombreux : la
membrane ne reste plus plane, elle se déforme, même si la pression acoustique
est nulle, par effet d’attraction électrostatique ; d’autre part, la tension u(t) est
à très haute impédance et nécessite un préamplificateur placé immédiatement
à côté du condensateur.
Ordre de grandeur : soit une membrane de Φ = 20 mm, d’épaisseur
10 µm.
Avec d0 = 30 µm. La membrane, tendue, résonne vers 20 kHz. On a C0 =
−6
d0 ≈ 92 pF . La masse du diaphragme vaut environ 8,5.10
ε0 S
kg, la souplesse
du diaphragme, compte-tenu de celle de l’air entre les deux électrodes, vaut
environ : γm = 7,5.10−6 m.N−1
Pour une pression de 1 Pa, la force motrice vaut F = 3,14.10−4 N. L’im-
pédance mécanique valant Zm = γm1 ω , le module de la vitesse vibratoire sera
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5.5.2 Préamplificateurs
Les premiers microphones électrostatiques (dès les années 1920) utilisaient
évidemment des tubes électroniques, le plus souvent montés en cathodyne, à
haute impédance d’entrée, comme le préamplificateur Bruël et Kjaer (Fig. 5.7)
suivant :
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Précis d’électro-acoustique 91
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Précis d’électro-acoustique 93
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Précis d’électro-acoustique 95
2kT x2 dx 2kT
2
= . (arctg x2 − arctg x1 )
πC x1 1 + x πC
2kT 2.1,38.300.10−23
= = 2,63.10−11
πC π.100.10−12
π
arctg x2 ≈ 1,57 ≈
2
arctg x1 ≈ arctg 6,3.109 .100.10−12.20 = arctg (12,5) = 1,49 radian
F2
dF = 2,63.10−11.(1,57 − 1,49) = 2,63.10−11(0,08) = 2,1.10−12
F1
EBC = 1,45 µV
Évidemment le bruit est concentré aux basses fréquences, ce qui est moins
gênant qu’aux fréquences moyennes ou élevées, où l’oreille est beaucoup plus
sensible. Il faut maintenait évaluer le bruit dû au TEC : le courant de bruit
IBA passe dans l’ensemble ρ et C, déterminant une densité spectrale :
IBA ρ
eIBA (F ) =
1 + (2πF ρC)2
La contribution de IBA n’est donc pas négligeable. Le bruit total, les bruits
partiels étant de nature aléatoire, s’obtient en calculant la moyenne
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106
NdB /V = −20 log ≈ −112 dB
2,5
Tab. 5.3 – Tensions efficaces des bruits, avec la pondération approximative adoptée.
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Précis d’électro-acoustique 97
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Chapitre 6
6.1 Introduction
L’usage généralisé de la stéréophonie à deux canaux, gauche, droite,
a conduit à de nombreuses méthodes pour essayer de donner la
meilleure « image » d’une scène sonore, l’écoute se faisant soit sur haut-
parleurs, soit sur casque. Tout le monde s’est à peu près mis d’accord pour se
baser, pour l’écoute sur haut-parleurs, sur le triangle équilatéral, où les deux
haut-parleurs occupent deux sommets, et l’auditeur le troisième (Fig. 6.1).
Une bonne prise de son permet, avec deux sources sonores seulement, de
reconstituer assez correctement le champ acoustique d’un ensemble orchestral
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Tab. 6.1 – Correspondance entre les angles α et θ, pour la prise de son stéréopho-
nique.
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G=M+S
D=M−S
Comme dans le procédé XY, c’est une stéréophonie d’intensité. Son prin-
cipal avantage est de pouvoir modifier l’angle utile de prise de son sans inter-
vention sur les microphones, par le jeu de la pondération du signal S ; en effet,
S
plus on augmente le niveau M , plus on diminue l’angle utile de prise de
son (Tab. 6.2).
Le procédé MS est très apprécié en prise de son cinématographique et
télévisuelle, par sa parfaite compatibilité monophonique et la possibilité, en
post-production, de pouvoir ajuster la largeur de l’image stéréophonique
aux différents plans-image (S/M variable).
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Tab. 6.2 – Correspondance entre les angles α et S/M pour la prise de son sys-
tème MS.
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Tab. 6.3 – Correspondance entre la distance et l’angle pour la prise de son stéréo-
phonique de temps.
Distance (cm) 50 45 40 35 30 25
Angle (α◦ ) 130 140 150 160 170 180
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b) La sphère Schoeps (Fig. 6.13) : ce dispositif est assez récent : deux capsules
omni-directionnelles sont placées sur un diamètre (180◦ ) d’une sphère de
Φ = 20 cm. Les résultats sont paraît-il excellents.
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Chapitre 7
Les enceintes acoustiques représentées dans les pages suivantes ont marqué
leur époque. L’enceinte à pavillon exponentiel « Klipschorn » (Fig. 7.1a et b)
date de 1945 environ. Elle doit être placée dans une encoignure, les murs
terminant le pavillon. Son rendement est très élevé (environ 30 %), et ses
dimensions ne sont pas si rédhibitoires (h ∼ = 1 m). Le pavillon des graves (30
à 400 Hz environ) est complété d’un haut-parleur à chambre de compression
(400 à 15 000 Hz). Cette enceinte est encore fabriquée en 2003 presque
sans modifications.
L’enceinte montrée sur la figure 7.2a et b a été conçue dans les années
1950 pour le fameux haut-parleur Jensen « Triaxial » (38 cm), de conception
très analogue au coaxial Tannoy (Fig. 2.23). C’est un pavillon hyperbolique
assez encombrant (1,5 sur 0,9 m en face avant) mais plus facile à construire
par un amateur que la « Klipschorn ». On peut y monter un Tannoy récent
de même diamètre.
L’enceinte Tannoy à pavillon exponentiel replié « Autograph » (Fig. 7.3)
des années 1950 était équipée du haut-parleur de diamètre 38 cm « Dual
Concentrics » (qui est décliné depuis plus de 50 ans, voir § 2.5 et Fig. 2.21).
Elle était d’une construction très compliquée, son prix était bien supérieur à
celui des deux précédentes. Son rendement était aussi de l’ordre de 30 %. Son
prix actuel (2005) est très élevé, car elle est très recherchée.
L’enceinte d’André Charlin (Fig. 7.4) des années 1950 a servi pendant une
quinzaine d’années de référence à l’Académie du Disque français. Elle com-
portait, au centre du diffuseur (dont la conception remonterait à 1932), un
dispositif « anti-tourbillonnaire » et un large et court pavillon en fonte d’alumi-
nium (50 cm). La suspension du cône (remplaçable en quelques minutes) était
en peau (solution coûteuse mais très durable). L’« anti-tourbillonnaire », ré-
gularisant la réponse aux fréquences élevées, est encore très répandu dans les
haut-parleurs modernes. Son rendement (environ 10 %, c’est-à-dire près de
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mur
jointure des
deux murs
porte d’accès
mur
section A-A
de (D) section B-B
de (C)
vue horizontale
du pavillon d’aigus
section C-C
de (C)
vue latérale
du pavillon d’aigus
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Bibliographie
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124 Bibliographie
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Exercices et corrigés
Exercice 1
a) Niveau sonore d’un haut-parleur
Soit un haut-parleur rayonnant une puissance acoustique de 0,1 Watt,
monté sur un baffle plan infini. Calculer la puissance sur 1cm−2 à 2 m du
haut-parleur, assimilable à une 1/2 sphère pulsante, et de niveau sonore
correspondant (0 dB = 10−16 W.cm−2 ).
b) On demande la vitesse et l’amplitude vibratoire, à 1 kHz, au seuil d’au-
dition, la référence 0 dB étant de 20 µPa. On donne ρ = 1,3 kg.m−3 et
c = 340 m.s−1 .
c) Une sphère pulsante rayonne dans tout l’espace une puissance de 1 Watt
acoustique à 1 kHz.
Calculer la pression p et la vitesse v, ainsi que leur déphasage relatif, à
une distance de 30 cm du centre de la sphère (ρ et c identiques à b).
Corrigé de l’exercice 1
a) La puissance est uniformément répartie sur une surface.
S = 2π.r2 = 8π [m2 ]
2
sur 1 cm2 → p = p Ss = 0,1x(0,01)
8π = 0,4 µW
L’intensité sonore est donc, à 2 m :
4.10−7
I = 10 log = 4.109 → 96 db.
10−16
C’est un niveau assourdissant à 1000 Hz.
b) On a p = ρcv = 1,3 × 340v = 442v
donc
p 20.10−6
v= = = 0,048 µm.s−1 ,
ρc 442
ou encore 48 nanomètres.s−1
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v 49.10−9
|x| = = = 7,6.10−12 = 0,076 A◦
ω 6,3.103
W 1
I= = = 0,885 W.m−2
4π.r2 4π.(0,3)2
p2
I= → p = Iρc
ρc
p = 0,885.442 = 19,8 N.m−2
donc, on aura
√
p2 1 + k 2 r2 19,8 1 + (5,54)2
|vr| = . = . = 0,0455 m.s−1
ρ.c kr 442 5,54
19,8
SP L = 20 log = 20 log 0,99.106 ≈ 120 dB.
20.10−6
Ce niveau est très élevé. Un grand orchestre à quelques mètres donne une
centaine de dB, le grand-orgue de Notre-Dame de Paris délivre environ
114 dB à une dizaine de mètres (d’après Pierre Cochereau, 1924-1984,
titulaire de l’instrument et metteur en ondes ORTF).
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 127 — #141
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Exercice 2
a) Montrer l’équivalence entre la référence d’intensité acoustique I0 =
10−12 W.m−2 et le niveau SP L0 en dB : SP L0 = 20 µPa
On donne ρ.c = 400 [MKS Rayls].
On rappelle les définitions :
I1 p
I(dB) = 10. log10 (1) et SP L = 20. log10 (2)
I0 p0
Corrigé de l’exercice 2
a) L’intensité sonore s’écrit
p2
I= W.m−2 [dB] (3)
ρ.c
p p2
par définition : SP L = 20 log10 = 10 log10 . 2
p0 p0
I0 ρc 10−12
SP L0 = 10 log10 = 10 log ρc
(20.10−6)2 400.10−12
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1 W = 440.0,0707.v 2
Donc : 1/2
1 1
v= = = 5,67 cm.s−1
440.0,0707 17,6
√
La vitesse de crête = 5,67 × 2 = 8,02 cm.s−1
vcrête 8,02
À 40 Hz, on a donc v = j.ω.x et xcrête = = = 0,32 mm
ω 2π.40
C’est très faible, pas de problème d’amplitude.
2) Le cône rayonne uniformément dans le 1/2 espace (2πr2 ) (a = 0,15 = D/2).
La puissance s’écrit cette fois :
ρc
P = Rar q 2 = rr q 2
S
où rr est la partie réelle de l’impédance réduite :
(ka)2
rr = .
2
On a
ω 2π.40 8π
k= = =
c 340 34
8π
ka = .0,15 = 0,111
34
(0,111)2
rr = = 6,16.10−3
2
ρ.c
1= .rr .S 2 .v 2 = ρ.c.S.rr .v 2
S
donc
1 = 440.0,0707.6,16.10−3.v 2
12
103
v= = 2,28 m.s−1
191,6
√
vcrête = 2,28 2 = 3,22 m.s−1
3,22 3,22
xcrête = = = 12,8 mm
ω 2π.40
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 129 — #143
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12,8
Cette valeur est ≈ 40 fois plus élevée qu’avec le pavillon, c’est une valeur
0,32
difficile à tenir avec un haut-parleur de 30 cm, d’où l’obligation d’un pavillon
ou d’un bass-reflex à évent.
Exercice 3
Démonstration de la formule de Thiele et Small. Montrer que :
B 2 l2 ρS 4π 2 3 VAS 1
η= = f où QES =
2πcRM 2 c3 s QES 2me
Corrigé de l’exercice 3
On a :
ωS2 ωS
ωS2 = 4π 2 fs2 ; η = .
c3 2π
K K VAS S 2 ρc2
ωS2 = →η= ωS , or : VAS =
M M 2πc3 QES K
1 B 2 l2
= √ = 2me
QES R KM
√
K K ρc2 S 2 B 2 l2 B 2 l2 ρS
η= √ √ ; η= C.Q.F.D.
M M 2πc3 K R. M K 2πcRM 2
Exercice 4
Montrer que l’on doit avoir h = 1 pour obtenir une fonction de transfert
de Butterworth en partant de la formule (2.11).
Corrigé de l’exercice 4
Le polynôme s’écrit
où :
a1 = a3 = 2,613 et a2 = 3,414
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haut-parleur (0,22) soit plus petit que Qts = 0,259 de QB3 ). On calculera les
valeurs du module de G(x), x = f /f0 ; pour x = 1 et x = 2.
Commenter les valeurs obtenues par comparaison à QB3 (Tab. 2.1). On
donne :
3
ρ = 1,293 kg/m ; c = 340 ms−1 .
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 132 — #146
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c) Fonction de transfert
G(jx) = h−2 (jx)4 {1+2jxmt +(jx)2 [1+h−2 (1+α)]+2(jx)3 h−2 mt +h−2 (jx)4 }−1
G(2) [dB] = 20. log 0,82 = −1,7 dB (ce qui diffère de 0,9 dB seulement).
La diminution du niveau n’est due qu’au terme Qts = 0,22 < 0,259.
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 133 — #147
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Pour augmenter le rendu des fréquences basses, il serait sans doute heureux
de prévoir une fb plus faible en augmentant légèrement la valeur de Jae , par
exemple fb = 27 Hz ou même 25 Hz. Les valeurs de α et h seront légèrement
changées. Il suffit alors de calculer G(1) et G(2) avec les nouvelles valeurs.
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 135 — #149
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Questions à résoudre
1) Déterminer les fonctions de transfert VIa et VVa , l’amplificateur ayant
A
pour fonction de transfert 1+τ As
, où A = constante ; s = jω.
Peut-on négliger l’influence d’une constante de temps, si oui laquelle ?
Montrer que dans ce cas les fonctions sont simplifiées.
2) On désire asservir le cône pour travailler dans la bande de fréquences
basses (20 Hz . . . 200 Hz) à accélération constante (afin d’obtenir un rayon-
nement d’amplitude constante dans l’axe du haut-parleur et de gommer la
résonance principale. Des deux fonctions de transfert précédentes, laquelle
est la mieux adaptée, en d’autres termes faut-il réaliser un amplificateur de
puissance source de tension ou source de courant ?
On veut avoir un gain de boucle de 30 dB entre 21 Hz et 100 Hz. Tracer le
diagramme de Bode de la fonction retenue. Le système peut-il être bouclé ? Si
non, donner le schéma de principe des réseaux correcteurs à placer, ainsi que
leur fonction de transfert, justifier les constantes de temps choisies, sachant
que les fréquences de coupure basse et haute (où le gain est de 0 dB) sont
respectivement de 2,2 Hz et 1 kHz et les fréquences de cassure (changement
de pente) à une ordonnée commune de 10 dB, et enfin que l’un des réseaux
correcteurs a le même pôle simple que l’ampli. Quelle doit être la valeur de
ce pôle ? On emploiera la transformation de Laplace (avec s = jω).
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 136 — #150
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Finalement
x Bl 1
= .
I K 1+ K f
s+ M 2
Ks
x Bl 1
= .
V KR 1 + L + f + B 2 l2
s+ M L f
s2 + LM 3
R K KR K + RK R Ks
Application numérique
L 0,94 −3
= 10 = 0,156.10−3
R 6
f 1,3
= = 1,1.10−3
K 1180
B 2 l2 15,12
= = 32,2.10−3
KR 6.1180
M 65,6
= .10−3 = 55,6.10−6
K 1180
L
On voit que l’on peut négliger le terme R devant les autres valeurs, l’expression
se simplifie :
x Bl 1
≈ .
V KR 1 + f + B 2 l2 s + M s2
K KR K
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 137 — #151
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2 2
mT est privé du terme électrique me = BKRl qui est de loin le plus impor-
f
tant. Dans ce cas, en effet, la parenthèse du terme en s devient K s = 2mωm
0
s
.
Diagramme de Bode
La fonction de transfert complétée avec l’amplificateur et l’accéléromètre
L
s’écrit, en négligeant le terme R : G(s) = VIa = Vxa Vx VI
Bl 1 A
G(s) = Ds2
KR 1 + f + B 2 l2 s + M 2 1 + τA s
K KR Ks
DBlA s2
G(s) =
KR (1 + τA s) 1 + 2mT s
+ s2
ω0 ω02
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 138 — #152
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“acoustique” — 2007/1/10 — 15:39 — page 139 — #153
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1
Vs R2 + Cs 1 + R2 Cs
= 1 =
Ve R1 + R2 + Cs 1 + (R1 + R2 )Cs
avec :
1 1
ω3 = , et : ω2 = .
R2 C (R1 + R2 )C
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