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Les textes du 31 mars 1943 furent complétés par les arrêtés des 15
janvier 1954, 17 janvier 1955 et 16 avril 1955, qui instaurèrent
l’inscription obligatoire des banques sur une liste officielle et précisèrent le
domaine de leur activité.
Si elle eut pour mérite de réglementer pour la première fois la profession
bancaire au Maroc, cette législation omît d’inclure les établissements à
statut spécial, créés depuis 19191 pour financer les activités mal assurées
par les banques puisque ces établissements étaient déjà organisés et sous
tutelle de l’état.
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Caisses de crédits agricoles dahir du 15 janvier 1919
Caisse des Prêts Immobiliers dahir du 23 décembre 1919, Banques populaires dahir du 25 mai 1926, Caisse
Centrale de Garantie, dahir du 4 juillet 1949, Caisse Marocaine des Marchés, arrêté du 29 août 1950.
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Dès les années 70 un mouvement de décloisonnement s’amorça, on
assiste à l’extension des modalités de la loi bancaire 1967 au Crédit
Populaire le 10 juillet 1970.
Les autorités monétaires décident d’intéresser les banques au
financement de l’investissement, considéré comme secteur prioritaire pour
le développement économique. Ce domaine important qui appartenait
quasi exclusivement à 5 institutions financières spécialisées (la BNDE, le
CIH, la CNCA et le Crédit Populaire) fut ouvert aux banques en juin 1972
grâce à l’obligation qu’ils avaient de conserver un portefeuille minimum
d’effets représentatifs de crédits à moyen terme réescomptables et aux
encouragements qui accompagnèrent ces mesures : marge importante,
refinancement hors plafond en période d’encadrement du crédit des effets
représentatifs des crédits à moyen terme dépassant le portefeuille
minimum fixé, garantie de l’Etat sur les emprunts extérieurs procurant les
ressources nécessaires à ces financements et couverture du risque de
change y afférente.
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Les billets de trésorerie : marché inter-entreprise a été instauré par la décision réglementaire de Bank El
Maghrib n°47 du 22 décembre 1986. Ces billets sont émis par les entreprises qui ont des besoins temporaires de
fonds
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nouveau mode de financement permettait d’atténuer la
pression de l’encadrement du crédit et aussi de mobiliser
l’épargne liquide, et de permettre de développer des
relations financières directes entre les divers agents
économiques non bancaires (appelées relation de face à
face entre entreprises).
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les pensions à 1 semaine : procédure d’appel d’offre de BAM pour les avances à 1 semaine accordée par BAM
aux établissements bancaires sur le marché monétaire. Chaque mercredi les banques communiquent à BAM leurs
besoins en liquidités et le taux auquel elles souhaitent emprunter. Ces pensions sont garanties par des effets
représentatifs de crédits à l’export et 50% par des bons du trésor.
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Pensions à 5 jours : ne sont pas à l’initiative de BAM, elles peuvent être demandées par les banques une fois
par semaine pour les besoins supplémentaires.
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Open market : Banque centrale agit sur les taux sur le marchés de capitaux en achetant ou vendant des titres
publics.
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Titres de créances négociables créés par la loi n°35-94 du 26 janvier 1995 : les certificats de dépôts, les bons
des sociétés de financement, les billets de trésorerie
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-les certificats de dépôts négociables (CDN) qui sont émis
par les banques pour une durée pouvant aller de 10 jours à
7 ans,
-les bons des sociétés de financement émis par les sociétés
de financement (SF) pour des échéances comprises entre 2
et 7 ans,
-les billets de trésorerie qui sont émis par les personnes
morales autres que les banques et les SF pour des
maturités pouvant varier entre 10 jours et un an. Les TCN
ne peuvent être émises que par des personnes morales de
droit marocain. Ils doivent avoir un montant unitaire
minimum de 100 000 Dh (Le montant unitaire minimum a
été fixé par l'arrêté du Ministre des Finances du 09 octobre
1995 à 250 000 Dh, puis
ramené à 100 000 Dh depuis le 10 juillet 2001.
Institution du marché des changes interbancaires en 1996
et établissement du marché hypothécaire.
Avec le temps, les activités des uns et des autres ont évolué sans que les
règles du jeu ne changent si bien qu’à un moment tout le monde avait un
peu l’activité de banques sans être soumis à la loi bancaire.
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La préparation d’une nouvelle loi bancaire intégrant les nouvelles donnes
du terrain devint indispensable.
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De plus en cas d’infraction à la législation des sanctions pénales et
pécuniaires étaient prévues par la loi, des sanctions disciplinaires
pouvaient aussi être prises sous forme de suspension d’administrateurs,
d’interdiction d’effectuer certaines opérations, de retrait d’agrément, de
mise en liquidation.
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effectuer parmi les opérations liées à l’activité bancaire que celles
précisées dans les décisions d’agrément qui les concernent ou
éventuellement dans les dispositions législatives ou réglementaires qui
leurs sont propres. En outre ces sociétés ne peuvent en aucun cas recevoir
du public des fonds à vue ou d’un terme inférieur ou égal à 2 ans.
Remarques :
Le Dahir portant loi du 6 juillet 1993 a expressément exclu de son champs
d’application, BAM, La trésorerie générale, le service de compte courants
et de chèques postaux, le service de mandat postaux, la CDG, la CCG
contrôlées par les pouvoirs publics, les banques offshore et les
compagnies d’assurances et de réassurances.
La caisse d’Epargne Nationale n’est pas régie par les dispositions du dit
Dahir en vertu es prescriptions de la loi n°24/96 relative à la poste et aux
télécommunications, promulguée par le Dahir n° 1-97-162 du 7 Août 1997.
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capital) dans les années 2000. De nombreuses banques étrangères ont
pris des participations dans le capital de banques marocaines.
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-6 banques installées dans la zone franche de Tanger
*Attijari International Bank, arrêté n°2028-94 du 28 juillet 1994
portant agrément
*Banque Internationale de Tanger arrêté n°1121-92 du 16 juillet
1992
* BMCI Banque offshore groupe BNP, arrêté n°230-93 du 31 janvier
1993
*Société Générale Tanger Offshore, arrêté n°495-01 du 12 Mars 2001
*Succursale offshore de la BMCE, arrêté n°853-01 du 25 avril 2001
* Succursale offshore de wafabank, arrêté n° 953-01 du 21 mai
2001.
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10.20 ou 30%, nomination de personnes au sein des instances d’un
Etablissement de crédit.
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f/ Institution d’une collaboration entre les autorités de contrôle du secteur
financier.
Une commission de coordination des organes de supervision du secteur
financier a été mise en place composée de :
Bank Al Maghrib
Conseil déontologique des valeurs mobilières CDVM
De l’administration chargée du contrôle des entreprises d’assurance
et de réassurance
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pensions de titres. Ces opérations ne peuvent porter que sur des
titres de créances négociables publics et privés libellés en
monnaie nationale.
- Consentir aux établissements de crédits agréés en qualité de
banques, des avances garanties par des sûretés appropriées.
- Proposer aux dits établissements de placer auprès d’elle des
liquidités sous forme de dépôts à terme
- Procéder à des opérations de change tant au comptant qu’à
terme
- Emettre et racheter ses propres titres d’emprunt auprès des
intervenants sur le marché monétaire.
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Dans la loi bancaire de 1993, la banque centrale n’avait qu’un rôle
d’exécution de la politique monétaire, rôle exprimé donc par un manque
d’indépendance et d’autonomie.
Il ne lui appartenait pas de définir et d’élaborer, seule, la politique
monétaire du pays, laquelle se conceptualisait dans le cadre du Conseil
National de la Monnaie et de l’Epargne, CNME, conseil de surcroît présidé
par le Ministre des Finances.
C’est donc le gouvernement qui définissait la politique monétaire et qui
donnait à BAM la mission de l’exécuter. Et ce, même si dans les faits, il y
avait concertation et coordination entre les Finances et la Banque centrale
avant toute réunion du CNME pour déterminer l’ensemble des mesures qui
devaient être entérinées lors de chaque réunion de ce Conseil.
Par ailleurs, sur le plan du contrôle de l’activité bancaire également, toutes
les mesures étaient décidées par un arrêté du ministre des Finances,
même si le contenu des textes était rédigé par Bank Al Maghrib, qui
s’occupait également de la rédaction et de la publication des circulaires
d’application des arrêtés ministériels.
Bank Al Maghrib doit faire en sorte que le système bancaire soit fiable,
solide, et réactif. Et doit renforcer son pouvoir au niveau du contrôle des
établissements de crédit. Pour cela, BAM s’est dotée des moyens humains
et techniques de pointe.
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A/ le Ministre des finances :
Pour développer la concertation, la loi bancaire de 1993 a introduit 3
innovations :
- concernant le mesures de politique monétaire : épargne, taux
d’intérêt, crédit et taux appliqués. Le Ministre doit prendre l’avis
du Conseil National de la Monnaie et de l’Epargne.
- D’autre part, les mesures de réglementation et de contrôle des
établissements sont prises par le Ministre après avis du Comité
des Etablissements de Crédit. Dans certains domaines, il y a quasi
délégation des pouvoirs au comité.
- Concernant les sanctions graves à l’encontre es établissements
de crédit ou de leur administration comme le retrait de
l’agrément ou la nomination d’un administrateur provisoire, elles
ne sont prises qu’après avis de la Commission de Discipline des
Etablissements de crédit.
D’un autre côté le Ministre des Finances à une influence considérable sur
l’ensemble du dispositif mis en place par la loi bancaire de 1993 et ce du
fait qu’il soit président du CNME et aussi indirectement par ses
représentants présents dans toutes les instances créés par la loi.
B/ Bank Al Maghrib :
Créé en juin 1959 pour remplacer la banque d’Etat, la banque du Maroc
est appelée BAM en 1987.
BAM a le privilège de l’émission de la monnaie. Elle veille à l’application de
la politique monétaire conformément à des objectifs de politique
économique générale. Elle doit assurer la stabilité de la monnaie.
BAM a aussi un rôle en matière de surveillance du système bancaire et
financier. Elle doit faire appliquer la réglementation relative à l’exercice de
la profession bancaire et signaler au Ministre des Finances les
manquements qu’elle constate. Les banques doivent dresser des
situations périodiques de leurs actifs et de leur passif aux dates et dans
les délais fixés par la banque du Maroc et selon des formules types,
établies par elle.
La loi de 1993 conférait des pouvoirs plutôt limités à BAM elle n’avait pas
le pouvoir direct de fixer de nouvelles réglementations ni d’octroyer ou de
retirer les licences bancaires. Elle ne pouvait intervenir qu’au travers de
recommandations adressées au ministère des finances et au CEC.
Cette situation a été modifiée par la nouvelle loi bancaire 2006 qui a
étendu les pouvoirs de BAM. BAM reste dans les nouveaux textes comme
dans les anciens le conseiller financier du gouvernement. (Art 11)
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La commission peut donner son avis sur l’interdiction ou la restriction
d’exercices relatives à certaines opérations se rapportant à l’activité de
l’établissement de crédit concerné, sur la nomination d’un administrateur
provisoire, sur le retrait d’agrément.
Elle est présidée par le vice gouverneur ou le directeur général ou un
représentant de BAM. Elle comprend :
- 1 représentant de BAM
- 2 représentants du ministère chargé des finances
- 2 magistrats nommés par le ministre chargé des finances.
Le secrétariat de la commission est assuré par BAM.
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Pour les questions intéressant la profession, elles servent d’intermédiaire
entre leurs membres d’une part et les pouvoirs publics ou tout autre
organisme national ou étranger.
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le comité de Bâle est composé de 13 pays : Allemagne, Belgique, Canada, Espagne, Etats-Unis, France, Italie,
Luxembourg, Japon, Pays-Bas, GB, Suède, Suisse.
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0% : pour les montants garantis comme les créances garantis par l’état,
engagement garantis par la CCG, crédits garantis par des dépôts en
espèces.
Le hors-bilan :
Les risques figurant au hors bilan sont répartis en 2 catégories
les engagements traditionnels comme les cautions, les crédits
confirmés font l’objet d’une pondération.
Les engagements issus d’opérations à terme sur instruments
financiers et devises sont évalués selon le prix du marché ou le
risque initial.
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Au fil des années, la méthode retenue a laissé apparaître certaines
faiblesses :
- rigidité
- estimation incomplète des risques
3 piliers à Bâle II :
Ratio de solvabilité qui prend en compte l’ensemble des risques
bancaires « Ratio Mc Donough »
Un renforcement de la surveillance prudentielle par les superviseurs
nationaux.
Utilisation de la communication d’information financière afin
d’améliorer la discipline de marché.
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- le risque organisationnel
- le risque technologique
- le risque humain.
Parmi les mesures qui ont été prises pour limiter les risques liés au crédit,
le coefficient de division des risques vise à éviter la concentration abusive
des engagements d’une banque sur un même client ou un même groupe
de sociétés.
Il était institué au Maroc depuis 1977 sous forme d’un coefficient de 10%
que les banques étaient tenues de respecter antre leurs fonds propres
dénominateur et les crédits à un même client (numérateur).
Les engagements comprennent en plus des crédits par décaissement, les
crédits par signature figurant au hors bilan.
On entend par risques encourus sur un même bénéficiaire :
- les crédits de toute nature et de toutes durées
- les opérations assimilées au crédit
- les titres de placement et de participation et emplois assimilés
émis par le bénéficiaire et souscrits par la banque.
Ce coefficient ne s’applique pas sur les risques encourus sur l’état et les
autres banques.
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Les fonds propres nets relatifs au coefficient de division des risques sont
formés par :
le capital social, les réserves, le report à nouveau créditeur diminué de :
- la part non libéré du capital social
- des pertes
- du report à nouveau débiteur
- des frais d’établissement
- des immobilisations incorporelles
- des titres de placement, de participation et de filiales détenues
dans les autres établissements bancaires marocains
- des mêmes titres et emplois assimilés détenus dans les sociétés
actionnaires
- des crédits par décaissement et/ou par signature convertis aux
personnes physiques ou morales apparentées ou actionnaires détenant
directement ou indirectement une participation égale à 5% du capital
ou détenant une participation inférieur et faisant partie du conseil
d’administration.
100% :
sur les autres crédits par décaissement et par signature
sur les crédits bail mobilier
sur les titres émis par le bénéficiaire et souscrits par l’établissement
bancaire intéressé
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