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TESTS D’ADEQUATION

Les modèles de lois de fiabilité (exponentielle…) doivent être validés par des tests
d’adéquation
On admet dans l’utilisation des résultats un risque d’erreur «  » petit ( est égal à la
probabilité de se tromper en utilisant un modèle).

1. Test de Khi–deux (  2 )

Il faut un nombre de défaillances N > 50


On utilise généralement des classes dans lesquelles le nombre de défaillances est supérieur à
5, l’intervalle de classe n’est pas forcément régulier.

Le test est basé sur l’écart entre les valeurs observées et le modèle théorique
k (n  N . p ) 2
E i i
i 1 N . pi

k : nombre de classes
ni : nombre de défaillances par classe
N : nombre total de défaillances
pi : probabilité de se trouver dans la classe i
pi = R(ti) – R(ti + 1)
N.pi : nombre de défaillances théoriques dans la classe i

Le test E suit une loi  suivant un tableau établi en fonction de deux variables  et  :
2

où =k–n–1
n est le nombre de paramètres estimés pour le modèle théorique
1
Exemples : Loi exponentielle :n=1 (  )
MTBF
Loi normale :n=2 (m, )
Loi de Weibull :n=3 (, , )

 est le risque d’erreur

On détermine 2, à partir du tableau.

Le modèle théorique est bon si E < 2,


P ( E <  , ) = 
2
c’est-à-dire que
Exemple

On a les résultats suivants regroupés par classe (k = 6)

pi
TBF ni réel N.pi ni - N.pi
(R(ti) – R(ti+1))
0 – 500 7
500 – 1000 8
1000 – 1500 9
1500 – 2000 10
2000 – 2500 12
2500 – 3000 8
N = ni
On fait l’hypothèse d’une loi exponentielle de n = 1 paramètre  =1/1600 déf/h
-.t
 R(t) = e
prendre un risque d’erreur  de 0,05

Le modèle peut–il être accepté ?


-1/1600t
pi = R(ti) – R( ti+1) avec R(t) = e

 R(0) =1 ; R(500) = 0,731


R(1000) = 0,535 ; R(1500) = 0,391
R(2000) = 0,286 ; R(2500) = 0,209
R(3000) = 0,1531

On calcule alors les valeurs du tableau.

6 (n  N . p ) 2
Puis : E   i i 
i 1 N . pi

Pour  = k–n–1 = 6–1–1=4


et  = 0,05

2,
le tableau nous donne  42,0.05 

2. Test de Kolmogorov–Smirnov

Quelque soit le nombre de défaillances N, on peut appliquer ce test. Si N est trop grand, il est
préférable d’appliquer 
2

Objectif : comparer la fonction réelle et le modèle théorique, on mesure l’écart point par point
entre deux fonctions :
DNi  F(ti )  Fr (ti )

où F(t) = 1 – R(t) est le modèle théorique,


Fr(t) est la fonction réelle, déterminée à partir de la méthode des rangs moyens ou des
rangs médians :
i i  0,3
( ) ou ( )
N 1 N  0,4

F(t) x

Fr(t) x

x valeurs réelles
x modèle théorique

On montre que DN  max F(ti )  Fr (ti ) suit une loi DN, ne dépendant que de N et du risque
d’erreur ‘’. La valeur de DN, est donnée par la table de Kolmogorov-Smirnov.
Le modèle théorique proposé est bon si DN  DN ,

Méthode graphique
Tracer la fonction théorique F(t) ;
- Décaler la fonction théorique de + DN, lue dans la table
- Construire sur le même graphique la fonction décalée.

 Dès que l’un des points expérimentaux sort des limites, rejeter le modèle.

Il faut que : F(t) – DN, < Fr(t) < F(t) + DN,

DN,
F(t) x

Fr(t) x
x

x DN,
x modèle théorique
t

Exemple :
Peut-on admettre les modèles proposés dans les cas suivants ?
Exercice roulement (Weibull)

F(t) = 1 – R(t) N=6


t 1,5
( )
= 1 e 5,7

Peut on admettre ce modèle avec  = 0,05

5
TBF (x10 F(ti) = i - 0,3
i F(ti) F (ti) – F(ti)
cycles) N+0,4
1 1,3
2 2,7
3 4,0
4 5,2
5 6,6
6 9,8

D6,0.05 =

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