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le point sur

Les énergies marines renouvelables


Face aux défis énergétiques et environnementaux, notre société se tourne de plus en plus
vers les sources d’énergies renouvelables. Dans le domaine des énergies marines
renouvelables, on trouve à l’heure actuelle des technologies aussi variées que l’éolien ou
l’exploitation de l’énergie des vagues et des courants marins, dont les niveaux de maturité
sont complètement différents, impliquant des challenges techniques ou économiques très
divers.

En 2008, les énergies renouvelables représentaient un L’éolien offshore


peu moins de 20 % de la consommation globale
d’énergies en France, mais les énergies marines En Europe, fin 2009, un peu plus de 2 000 MW d’éolien-
renouvelables n’en représentent encore qu’une part nes offshore sont en fonctionnement, soit 828 turbines
infime. La plus courante de ces énergies à l’heure dans 38 fermes, réparties sur 9 pays. Sur les dernières
actuelle est l’énergie éolienne captée sur des sites années, le Royaume-Uni a pris la position de leader
offshore, mais l’océan présente plusieurs sources des installations suite à l’arrêt des subventions qui
d’énergies qui peuvent être exploitées, telles que les avaient lancé le marché au Danemark.
marées et leurs courants, la houle ou l’énergie Fig. 1 - Le marché annuel de l’éolien offshore fixe en Europe
thermique des mers. (2000-2008)
500
L’énergie marémotrice est sans doute la mieux maîtri-
450 Danemark
sée à l’heure actuelle. L’usine de la Rance (région Pays-Bas
400 Suède
Bretagne, France) fournit d’ailleurs de l’énergie en Royaume-Uni
quantité très importante (240 MW installés fournissant 350 Autres

environ 500 GWh/an) au réseau depuis 1977. Depuis 300


MW

lors, très peu d’installations ont vu le jour, puisqu’on ne


250
compte que quelques sites de ce genre au Canada, en
Chine, en Russie et en Corée du Sud (qui a d’ailleurs 200

construit l’usine marémotrice la plus puissante en 150


2009). Par ailleurs, le faible nombre de sites favorables 100
empêchera un décollage massif de l’énergie marémo-
50
trice, quand ce ne sont pas des considérations écono-
-
miques qui font annuler des projets, comme cela a eu 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
lieu avec le projet de la Severn au Royaume-Uni.
Source : Douglas-Westwood
On peut également exploiter les gradients de salinité Dans les prochaines années, le Royaume-Uni mènera
de l’environnement marin ou cultiver des algues afin encore le marché européen avec le Danemark et
de produire les biocarburants dits de troisième l’Allemagne. Dans le monde, 1 000 MW devraient être
génération (voir fiche "L’eau et les biocarburants"), installés en 2010 : 17 fermes sont en construction et
m a i s ce s f i l i è re s s o n t a u j o u rd ’ h u i p l u s q u e 52 nouveaux sites sont prévus à moyen terme. Plus de
balbutiantes. 100 GW sont maintenant planifiés sur les années à venir.
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Fig. 2 - Les tendances du marché pour 2009-2013, puis 2020 européenne de l’environnement a évalué le potentiel
7 GW
7 000 offshore techniquement accessible en Europe aux
Belgique alentours de 1 000 GW.
2 000 Danemark 1,9 GW
Allemagne
1 800 Fig. 3 - Le potentiel éolien offshore aux États-Unis en fonction de la
Suède
Royaume-Uni
profondeur
1 600 Autres
1 400 1 600
MW

1 200 1 400
1 000
1 200

Potentiel installable (GW)


800 0,7/0,8 GW

600 1 000
400
800
200
- 600
2009 2010 2011 2012 2013 2020

Source : Douglas-Westwood
400

200
Les projets se multiplient, stimulés par les différents
objectifs d’installation comme les 6 GW d’ici à 2020 0
en France issus du Grenelle de l’environnement, et 0-30 m 30-60 m 60-900 m > 900 m
les 50 GW pour l’ensemble de l’Europe visés par Source : National Renewable Energy Laboratory
l’Association européenne de l’énergie éolienne
(EWEA). Au niveau mondial, les États-Unis et la Chine En Europe, les projets de démonstrateur, d’éoliennes
ne se laissent pas distancer, la Chine ayant ainsi relevé flottantes se multiplient afin de proposer des concepts
son objectif éolien offshore pour 2020 à 30 GW et les technologiquement sûrs et économiquement viables.
États-Unis visant 10 GW à la même date. Ainsi, à titre illustratif, le projet Diwet, porté par la
société Blue H (Pays-Bas) est un concept de plate-
À l’heure actuelle, le développement de l’énergie
forme flottante ancrée au moyen de lignes rigides
éolienne offshore se fait à proximité des côtes.
tendues. Deux projets sont portés également par des
Ces éoliennes sont fixées au fond de la mer par des
acteurs norvégiens : WindSea propose une plate-
fondations qui permettent d’envisager des instal-
lations de fermes, jusqu’à des profondeurs de 50 m forme semi-submersible avec trois turbines, alors que
environ. Au-delà, et afin de bénéficier de ressources de l’entreprise Sway promeut un concept d’éolienne fixée
vent encore plus importantes, voire de se soustraire au à un flotteur de type Spar ancré au fond marin par un
regard des populations côtières, il est nécessaire de ancrage tendu, ce qui permet à l’éolienne de
faire appel aux technologies d’éoliennes flottantes, qui s’orienter en fonction de la direction du vent.
sont alors positionnées sur un flotteur ancré au fond Trois autres projets impliquent des acteurs français à
de la mer. des niveaux divers. Le projet Hywind, porté par Statoil,
Si l’installation sur fondations fixes est un procédé a permis d’installer une éolienne flottante équipée
techniquement plutôt bien maîtrisé par les industriels, d’un flotteur immergé de type Spar conçu et installé
mais pour lequel des méthodes de réduction des coûts par le groupe Technip. Le projet Winflo, porté par la
d’installation et de fondation sont nécessaires, le société française Nass & Wind, propose une éolienne
développement des structures flottantes constitue flottante sur une plate-forme semi-submersible alors
encore un défi. Cependant, le potentiel de ces que le projet VertiWind, de la société française
technologies est important et peut être prépondérant, Nénuphar en partenariat avec Technip, propose un
comme en France où la bathymétrie est favorable à concept novateur constitué d’une éolienne flottante à
l’offshore flottant. axe vertical. En France, les projets Diwet, VertiWind et
L’exemple des États-Unis (figure 3) est ainsi assez Winflo ont été labellisés par les pôles Mer Bretagne et
frappant puisque s’affranchir de la barrière des 50 Mer PACA, pôles de compétitivité regroupant des
mètres de profondeur permet de tripler le potentiel de entreprises, des laboratoires de recherche et des
l’éolien offshore. À titre de comparaison, l’Agence acteurs académiques implantés sur ces territoires.
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Fig. 4 - Quelques projets d’éoliennes flottantes des turbines à effet Venturi ou des systèmes oscillants
calqués sur la physique des nageoires de baleines, mais ils
Hywind VertiWind
restent assez marginaux (figure 5).

Fig. 5 - Les projets d’exploitation des courants en cours par famille de


technologies

Turbines à flux axial Turbines à flux transverse

Source : Statoil Source : Nénuphar

Diwet Winflo

35 % 15 %
Source : Sabella Source : Université de Strathclyde

Systèmes oscillants Systèmes Venturi

Source : Blue H Source : Winflo

Trouver une solution économiquement viable est primordial


lorsque l’on sait qu’une éolienne offshore flottante
représente un investissement environ deux fois plus 8% 8%
Source : Biopower Systems Source : HydroVenturi
important qu’une éolienne fixe et que le flotteur amène la
majeure partie de ce surcoût. Les acteurs se montrent très
Roues à aubes Autres
confiants, mais les challenges restent assez nombreux.
Encore freiné par ces obstacles technologiques, le secteur 30%
de l’éolien offshore (et à plus forte raison pour l’éolien
flottant) est encore très dépendant des subventions et des
tarifs de rachat de l’électricité qui peuvent être mis en place
afin de lancer la filière. La France et l’Allemagne ont opté
pour des tarifs assez proches, alors que le Royaume-Uni a
pris le parti d’imposer un système de certificat poussant à
l’incorporation d’énergies renouvelables dans le mix 4%
Source : Hydro-Gen
électrique. En définitive, toutes ces dispositions valorisent le
MWh éolien offshore entre 130 et 140 €.
À l’échelle mondiale, l’énergie des courants poten-
tiellement récupérable est somme toute assez
L’énergie des courants
modeste avec 800 TWh/an.
Les courants provoqués par les marées sont
particulièrement forts en certains points situés à proximité L’énergie de la houle
des côtes comme les détroits, les caps ou les estuaires.
Cette énergie peut être transformée en électricité par des
Les vagues à la surface des mers sont créées par le
hydroliennes, sortes d’éoliennes sous-marines, qu’elles
soient à flux axial (géométrie sensiblement proche des vent. La quantité d’énergie générée est très diffuse,
éoliennes que nous connaissons) dans un bon tiers des mais aussi variable suivant les saisons et la
projets, ou à flux transverse, c’est-à-dire équipées d’un localisation géographique : par exemple entre 40 et
axe de rotation vertical. D’autres concepts existent comme 60° de latitude, la puissance des vagues est maximale.
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Fig. 6 - Répartition des dispositifs houlomoteurs par famille de Fig. 7 - Répartition géographique des capacités installées entre
technologies 2004 et 2009
Capacités installées vagues et courants 2004-2009
Corps oscillants Colonnes d’eau oscillante et prévisions 2010-2013
25
Autres
États-Unis
Royaume-Uni
20 Espagne
Portugal
Irlande

MW/an
France
15 Canada
Australie

10
51 % 24 %
Source : Pelamis Wave Power Source : Limpet

5
Collecteurs Autres

21 %
0
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Source : Douglas-Westwood

L’énergie thermique des mers

4% Les technologies ETM (Énergie thermique des mers)


Source : Wave Dragon
exploitent les différences de température entre la
surface et les profondeurs. Une différence de
À l’échelle mondiale, le potentiel d’énergie récupérable température d’au moins 20 °C entre les eaux de
et économiquement exploitable a été évalué par le surface et les eaux profondes étant nécessaire, ce sont
Conseil mondial de l’énergie entre 1 000 et 2 000 TWh/an surtout les zones intertropicales qui sont visées par
soit l’équivalent de 2 à 4 fois la consommation élec- ces technologies. Le potentiel estimé est gigantesque,
trique d’un pays comme la France. En France, ce poten- soit environ 10 000 TWh/an, s’approchant de la
tiel est important (le deuxième en Europe derrière le consommation mondiale électrique à son niveau de
Royaume-Uni) avec 40 TWh/an, localisé surtout sur la l’an 2000, mais il est diffus et le potentiel écono-
façade atlantique, et hors métropole, à la Réunion et en miquement exploitable à terme est encore très
Polynésie. incertain. D’autres acteurs imaginent également
utiliser l’eau froide des fonds océaniques soit pour
De très nombreux dispositifs ont été imaginés et climatiser des bâtiments, soit pour liquéfier du gaz
expérimentés et peuvent être répartis en trois grandes naturel.
catégories déclinées généralement en version fixe (sur
le fond marin -nearshore- ou sur les côtes) ou en version Actuellement, un projet d’étude de faisabilité a été
flottante (figure 6). signé pour une centrale électrique ETM en Polynésie
française. À la Réunion, un autre projet prévoit la
Historiquement, ce sont les dispositifs à colonne d’eau réalisation d’un démonstrateur par la DCNS. Aux
oscillante qui ont vu le jour en premier. Des dispositifs États-Unis, le groupe spécialisé dans l’aéronautique et
collecteurs sont également utilisés dans quelques cas : la défense, Lockheed Martin, s’est également
en récupérant l’eau déplacée par les vagues dans des positionné sur le sujet.
réservoirs surélevés, ils permettent de faire tourner une
turbine bidirectionnelle grâce à l’écoulement produit.
À l’heure actuelle cependant, ce sont les dispositifs Le développement des filières utilisant la
dotés de corps oscillants, généralement des bouées, qui houle, les courants et l’énergie
bénéficient de l’intérêt le plus important. Placés en mer, thermique des mers
ils doivent permettre de récupérer le maximum
d’énergie tout en survivant aux tempêtes et aux vagues Clairement, nous n’en sommes qu’au tout début des
centenaires, ce qui induit nombre de défis sur leur filières d’énergies marines. Dans le monde, moins de
structure et leurs ancrages. 3 MW/an ont été installés en moyenne sur la période
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2004-2009 à la fois pour les vagues et les courants, soit Fig. 9 - Tarifs de rachat en Europe pour les projets vagues et courants
l’équivalent annuel d’une nouvelle éolienne ! Dans le Pays Tarifs Durée Applicable à
même temps, il n’existe qu’une unité ETM en Tarif garanti
Nouveau tarif depuis le décret Tous les
fonctionnement à Hawaï, et les prochaines ne sont pas France du 1er mars 2007 : 0,15 €/kWh
pendant 20 ans
développements
(et pouvant être
prévues avant quelques années. Mais le mouvement sans condition de taille
rétroactif)

est lancé, notamment au Royaume-Uni, aux États-Unis


Tarif de 0,22 €/kWh pour les
et au Portugal, et les prévisions pour les prochaines Irlande projets récupérant l’énergie
Jusqu’en Tous les
2025 développements
années, si les projets survivent au ralentissement des vagues

économique actuel, s’établissent autour de 25 MW Tarif négocié projet par projet Uniquement projets
installés tous les ans, principalement des prototypes ou Portugal
sur la base de 0,23 €/kWh en
fonction de la technologie, de Maximum de démonstration
15 ans 0-20 MW
des unités précommerciales (figure 7). son lieu de fabrication et des
capacités déjà installées Sinon selon la taille

En termes de répartition, l’énergie issue de la houle a Tarif général de 0,0686 €/kWh 1er tarif
Tous les
bénéficié historiquement d’un démarrage plus rapide, Espagne pendant 20 ans puis pendant
développements
0,0651 €/kWh ensuite 20 ans
mais sur les dernières années les installations récupérant
l’énergie des courants ont petit à petit rattrapé leur retard Pas de tarifs de rachat, mais Certificats
Tous les
Royaume- un système de certificats (ROCs)
(figure 8) et ce sont maintenant deux filières comparables Uni donnant une équivalence augmentant
développements
d’environ 0,343 £/kWh en 2008 jusqu’à 2015
qui se développent en parallèle.

Fig. 8 - Les capacités installées entre 2004 et 2009 par type d’énergie Source : sites web des instances nationales
7
Courant Fig. 10 - Énergies marines dans le monde : potentiel, maturité et rythme
6
Vague de développement

Potentiel de production Maturité


Énergie État du marché
5 d’électricité technique
MW/an

Éolien 20 000 - 30 000 ++


4 offshore TWh/an
1 - 2 GW/an

3 Énergie
thermique 10 000 TWh/an + 2 unités en projet
des mers
2
Énergie 1 000 - 2 000 TWh/an Quelques MW/an

1 houlomotrice

Énergies des > 800 TWh/an Quelques MW/an


0 courants
+
2004 2005 2006 2007 2008 2009

Source : Douglas-Westwood Source : IFP Energies nouvelles

Il est alors important pour les acteurs de continuer à


travailler à faire mûrir ces technologies sur les plans
techniques et économiques afin d’en faire de véritables
Les enjeux de la recherche
filières industrielles, viables sur le long terme. Proposer
des concepts efficaces et économiquement viables Au-delà des aides tarifaires et compte tenu de la faible
implique de relever les défis de la robustesse des maturité de ces technologies marines, les aides à la
structures, de la maintenance en mer de ces installations recherche sont également très importantes. Aux États-Unis,
et des raccordements électriques jusqu’au réseau. une aide à la R&D de 50 M$/an sur 2008-2012 a été
débloquée suite à la signature du Marine and Hydrokinetic
Afin de capitaliser sur cette industrie naissante, des Renewable Energy Research and Development Act en 2007.
aides gouvernementales et régionales sont nécessaires
et les tarifs de rachat sont primordiaux, au moins au En Europe, le Royaume-Uni est la zone la plus avancée en
démarrage de ces filières, mais également pour les ins- termes de recherche dans ce secteur et deux sites d’essai
crire dans la durée. Ils sont déjà en place dans certains y existent déjà, permettant de tester les prototypes.
pays, à des niveaux divers. Très motivants au Portugal et En France, le Grenelle de l’environnement suivi du Grenelle
en Irlande (figure 9), ils ne couvrent que très légèrement de la mer ont permis de mettre la problématique des
les coûts de production actuels des énergies de la houle énergies marines au centre des débats. L’Ipanema (Initiative
ou des courants, qui s’établissent aujourd’hui entre 0,2 partenariale nationale pour l’émergence des énergies
et 0,3 € du kWh. marines) a été créée en 2008 et les travaux de l’Ancre
(Alliance nationale de coordination de la recherche sur les
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énergies) ont également accordé une attention particulière offshore est en bonne voie, malgré des challenges
aux énergies marines. Un institut d’excellence sur les technico-économiques à relever, notamment pour l’éolien
énergies décarbonées (IEED) "France énergies marines" a flottant, les autres énergies (ETM, vagues et courants) n’en
été décidé en 2009 et serait implanté à Brest en 2011 afin sont encore qu’à leurs balbutiements.
d’accélérer les progrès techniques au niveau français. Les Les efforts de recherche et de développement à fournir
énergies marines se structurent sur le territoire français et sont considérables avant de pouvoir décrire ces filières
notamment autour de la région Bretagne (voir carte). La comme techniquement matures. Encore peuplé de
prochaine étape sera de doter le pays de sites d’essais afin nombreux prototypes ou de modèles à échelle réduite, le
que les promoteurs puissent venir tester leurs prototypes. marché des installations EMR reste confidentiel. Mais
Celui dédié aux projets houlomoteurs, le SEM-REV, devrait ces énergies représentent un potentiel énergétique
voir le jour au large du Croisic alors qu’un site pour tester les important qui explique l’attention dont elles font l’objet
systèmes exploitant les courants de marée devrait être créé de la part de la plupart des grandes nations qui
à Paimpol-Bréhat et qu’un site estuarien serait implanté cherchent à diversifier leurs sources d’énergie.
dans la région de Bordeaux. Pour l’ETM, un site d’essai sur
l’île de la Réunion devrait être décidé prochainement.
Pierrette Demoulin - pierrette.demoulin@ifpen.fr
Pour conclure, les énergies marines se trouvent à une Simon Vinot - simon.vinot@ifpen.fr
période charnière de leur développement. Car si l’éolien Manuscrit remis en octobre 2010

Carte - Implantation des acteurs des énergies marines autour de la région Bretagne

La Compagnie du Vent

WPD Offshore
Nass & Wind
Offshore
Maïa
WPD
Eolis
Offshore
Powéo
Enertrag
Site de démonstration - EDF
Eole Res Recherche amont
Recherche amont - IRENav
Prototype /
démonstration
La Rance
Projet industriel
Prototype Morgane
Projet Diwet -
Olmix
Prototype Sabella - Blue H Parc éolien
HydroHelix Energies Projet Safe Oil - Audélor
Éolien flottant
Projet Winflo
Nass & Wind Offshore Site de démonstration
SEMREV Marée - Courants
Nass & Wind Offshore Projet SEAREV - École
centrale de Nantes Vagues

Projet Shamash - Ifremer Algues


EDF EN

WPD Pôle de compétitivité


Offshore

Source : Pôle Mer Bretagne

IFP Energies nouvelles Établissement de Lyon


1 et 4, avenue de Bois-Préau Rond-point de l’échangeur de Solaize
92852 Rueil-Malmaison Cedex – France BP 3 – 69360 Solaize – France
Tél. : + 33 1 47 52 60 00 – Fax : + 33 1 47 52 70 00 Tél. : + 33 4 37 70 20 20

www.ifpenergiesnouvelles.fr

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