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Trajectoire d’une
société Satellitaires Aucunes ne passe au
dessus du pôle Géographique
1135 heures – Notre radio se met à
crépiter et une voix anglaise en sort avec
ce qui pourrait être peut-être un léger
accent nordique ou germanique ! Le
message est : « Bienvenu, Amiral, dans
notre domaine. Nous vous ferons atterrir
dans exactement sept minutes !
Détendez-vous, Amiral, vous êtes dans
de bonnes mains ». Je note que les
moteurs de notre avion ont stoppé !
L’avion est sous un étrange contrôle et
vire maintenant tout seul. Les contrôles
sont inopérants.
1140 heures – Nous recevons un autre
message radio. Nous commençons le
procédé d’atterrissage maintenant et
presqu’aussitôt l’avion frémit légèrement et
commence une descente comme attrapé
par quelque grand ascenseur invisible ! Le
mouvement en descente est imperceptible
et nous touchons terre en éprouvant
seulement une secousse légère !
1145 heures – J’enregistre rapidement une
dernière note dans le carnet de bord.
Plusieurs hommes approchent à pied de
notre avion. Ils sont grands avec la
chevelure blonde. A une certaine distance
on aperçoit une grande cité scintillante en
jets colorés d’arc-en-ciel. Je ne sais pas ce
qui va arriver maintenant, mais je ne vois
aucune arme sur ceux qui approchent.
J’entends maintenant une voix me
commandant personnellement d’ouvrir la
porte de la cale de l’avion. J’obtempère.
FIN DU JOURNAL DE BORD
A partir de maintenant, j’écris ici tous les
événements qui suivent de mémoire. Cela
défie l’imagination et passerait pour de la
folie si n’était pas arrivé vraiment.
L’opérateur radio et moi sortons de notre
appareil et sommes reçus de la plus
cordiale manière. Nous montons alors sur
une petite plate-forme mobile de transport
sans roues ! Elle nous amène vers la ville
scintillante avec une grande rapidité.
Comme nous approchons, la ville semble
être faite en matière cristalline. Bientôt
nous arrivons à un grand bâtiment qui est
d’un type que je n’ai jamais vu avant. Il
paraît être tiré directement des croquis de
Franc Lloyd Wright, ou peut-être mieux
encore d’un film de Buck Rogers. On nous
offre un certain type de breuvage chaud qui
a un goût qui ne ressemble à rien de ce que
j’ai connu auparavant.
C’est délicieux. Après environ dix minutes,
deux de nos merveilleux hôtes viennent
nous rejoindre et nous annoncent que je
dois les accompagner. Je n’ai pas d’autres
choix que de m’exécuter. Je quitte mon
opérateur radio et nous marchons une
courte distance puis pénétrons dans ce qui
semble être un ascenseur.
Nous descendons pendant quelque temps,
la machine s’arrête, et la porte de
l’ascenseur glisse silencieusement vers le
haut ! Puis nous suivons un long couloir
éclairé par une lumière rose qui semble
émaner des murs eux-mêmes !
Un des êtres nous fait signe de nous arrêter
devant une grande porte. Au-dessus de la
porte se trouve une inscription que je ne
peux pas lire. La grande porte glisse en
s’ouvrant sans bruit et on me fait signe
d’entrer.
Un de mes hôtes parle.« N’ayez aucune
crainte, Amiral, vous allez avoir une
audience avec le Maître… » Je marche à
l’intérieur et mes yeux s’ajustent à la belle
coloration qui semble remplir la pièce
complètement. Alors je commence à voir les
alentours.
Ce qu’accueillent mes yeux est le plus beau
spectacle de mon existence entière. C’est
même, en fait, trop beau et merveilleux pour
être décrit.
C’est exquis et délicat. Je ne pense pas
qu’il existe un terme humain qui puisse le
décrire en toute justice dans tous ses
détails. Mes pensées sont interrompues
d’une façon cordiale par une chaleureuse
voix riche et mélodieuse.
« Je vous souhaite la bienvenue dans notre
domaine, Amiral ». Je vois un homme avec
des traits délicats et avec la marque des
années sur son visage.
Il est assis à une table longue. Il m’invite à
m’asseoir sur une des chaises. Dès que je
me suis assis, il place le bout de ses doigts
ensemble et il sourit. Il parle doucement de
nouveau, et me transmet ce qui suit :
« Nous vous avons permis d’entrer ici parce
que vous êtes de caractère noble et connu
du Monde de la Surface, Amiral ». Le
Monde de la Surface, j’en eu à moitié le
souffle coupé ! « Oui », fut la réponse du
Maître en souriant, « Vous êtes dans le
domaine des Arianni, le Monde Intérieur de
la Terre. Nous ne retarderons pas
longtemps votre mission et vous serez
escorté en sécurité à la surface et au-delà
sur une certaine distance.
Représentation
du monde intérieur
Mais maintenant, Amiral, je vais vous dire
pourquoi vous avez été convoqué ici. Notre
intérêt commence avec raison
immédiatement après que votre race ait fait
exploser les premières bombes atomiques
sur Hiroshima et Nagasaki au Japon.
C’est à ce moment alarmant que nous
avons envoyé nos machines volantes, les
« Flugelrads, » sur votre monde de surface
afin d’étudier ce que votre race avait fait.
C’est, bien sûr, de l’histoire ancienne
maintenant, mon cher Amiral, mais je dois
poursuivre.
Vous voyez, nous n’avons jamais interféré
auparavant dans les guerres et barbaries de
votre race, mais maintenant nous le devons
car vous avez appris à falsifier un certain
pouvoir qui n’est pas pour l’homme, à savoir
l’énergie atomique.
Nos émissaires ont déjà livré des messages
aux puissances de votre monde, et
cependant elles n’en tiennent pas compte.
Maintenant vous avez été choisi pour
attester que notre monde existe.
Vous voyez Amiral, notre Culture et notre
Science sont en avance de plusieurs
milliers d’années sur celles de votre race ».