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Qualification en Peinture
Anticorrosion
SOMMAIRE
Institut des Sciences de l'Ingénieur de Toulon et du Var / Service Ingénierie des Matériaux Rév. 5
Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 0 : Stage ACQPA/FROSIO Page : 2 / 2
ORGANISATION DU TEMPS
8h Corrigé du Quiz
8 h 30 Cours
10 h Pause
10 h 15 Cours
12 h Déjeuner
13 h 30 Cours
15 h Pause
15 h 15 Cours
16 h 45 Pause
17 h Quiz en groupe
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 1 : Présentation de l'ACQPA et les fonctions de l'Inspecteur Page : 1 / 16
Chapitre 1
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 1 : Présentation de l'ACQPA et les fonctions de l'Inspecteur Page : 2 / 16
SOMMAIRE
2. L’ACQPA......................................................................................................................................................4
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
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FROSIO
Conseil Professionnel Norvégien
pour l’enseignement et la certification
d’inspecteur en traitement de surface
NS 476 : 2004
Peintures et revêtements : Règles
d’approbation et de certification des
inspecteurs en traitement de surface
ACQPA
Association pour la Certification et la
Qualification en Peinture Anticorrosion
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2. L’ACQPA
ACQPA
Ses objectifs :
• l’ACQPA certifie que les éléments essentiels qui
concourent à la qualité finale d’une protection
anticorrosion par peinture des ouvrages
métalliques sont conformes à des référentiels
pré-établis.
Site : www.acqpa.com
ACQPA
Elle certifie :
• La qualité des produits
• La qualification du personnel chargé de leur
application
• La qualification des inspecteurs chargés des missions
de conseil et de contrôle de la mise en oeuvre
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ACQPA
Le Comité de Certification des Inspecteurs ( CCI ) est composé
de 4 collèges :
• A – Utilisateurs ou prescripteurs
Ministère équipement, ministère défense, syndicat des
constructions métalliques, Total, DCNS, SNCF, EDF,
GDF, Eurotunnel
• B - Producteurs
FIPEC
• C – Applicateurs
GEPI
• D – centres techniques, experts
CEFRACOR, LCPC, OHGPI, Galvazinc, bureaux de
contrôle
Niveau 1
« diplôme d’examen »
Une personne qui a suivi la formation de préparation de 80
heures, réussi l’examen, mais sans expérience professionnelle
correspondante.
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Certification niveau 2
« assistant inspecteur »
Une personne qui a suivi la formation de préparation de 80
heures, réussi l’examen, avec l’expérience professionnelle
correspondante.
• « travail directement en relation avec les préparation des surface métalliques,
l’application de peinture ou d’autres protections contre le corrosion, et
l’inspection finale. »
Certification niveau 3
« inspecteur »
Une personne qui a suivi la formation de préparation, réussi
l’examen, et satisfait les conditions d’expérience
correspondante .
Expérience : au moins 5 ans d’expérience correspondante, avec au
minimum 2 ans d’expérience en inspection ( l’expérience doit être
prouvée ).
• l’expérience peut être obtenue après l’examen.
Niveau : 3
Carte : de couleur rouge
Validité : 5 ans
C’est une certification ACQPA FROSIO
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Examen
L'examen consiste en deux examens séparés
• un examen théorique durant 4 heures
• un examen pratique durant 4 heures
Le score à obtenir est de:
• 100 points sur 150 pour l’examen théorique
• 2/3 de bonnes réponses à l’examen pratique
Pour obtenir l’examen final :
• il faut réussir la théorie et la pratique
• en cas d’échec pour 1 des 2 parties, elle peut être repassée
dans un délai de 2 ans
• L’examen peut être repassé 2 fois.
Renouvellement :
• Pas de renouvellement automatique
• Déposer un dossier 3 mois avant la date d’expiration
2 ans obligatoire d'expérience active comme inspecteur dans la
période précédente des 5 ans.
Les preuves seront jointes à la demande.
• Si une demande n’est pas formulée dans les 6 mois suivant de la date
d’expiration, l’examen doit être repassé.
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Responsabilités typiques
de l'inspecteur
L'inspecteur s'assurera que :
seules les spécifications en vigueur sont utilisées et que
celles-ci sont prises en considération
Responsabilités typiques
de l'inspecteur
L'inspecteur s'assurera que :
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Responsabilités typiques
de l'inspecteur
les règlements de sécurité et d'environnement sont pris
en considération
Responsabilités typiques
de l'inspecteur
Les contrôles / inspections peuvent comprendre :
contrôles non destructifs tels que mesures d'épaisseurs,
essais de réticulation, contrôle de la porosité ( à l’éponge
uniquement)
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Responsabilités typiques
de l'inspecteur
De plus l'inspecteur :
planifie son travail en accord avec les exigences des
spécifications et des procédures ou se référera aux normes
qui, selon le contrat, sont applicables dans le cadre de son
inspection
émet et règle les non-conformités
rédige les rapports fondés sur les documents du chantier, les
tests, les non- conformités et de leurs actions correctives
fait remarquer et enregistrer les surfaces qui ne peuvent, à
cause de leur forme et de leur position être peintes en accord
avec la spécification
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Le respect et la confiance des autres sont les mots clefs de l’inspecteur. Il se doit
d’être franc et direct et doit établir une bonne communication avec les gens avec
lesquels il va travailler. Sa principale ligne de conduite sera d’être présent dès le
début des travaux. Cela lui permettra de tirer les bonnes conclusions en évitant de
nombreux retards.
En tant qu’inspecteur, il est important de noter à tout moment ce qui se passe. Pas
nécessairement sur le lieu de travail - ceci peut affecter les relations de travail avec les
opérateurs. Tout doit être enregistré dans des journaux de bord (rapports quotidiens
ou hebdomadaires d’avancement des travaux).
Il est également important que l’inspecteur soit capable de distinguer ce qui est
réellement possible de faire de ce qui ne l’est pas. Au cours des opérations
d’application, il est très important de vérifier les épaisseurs sèches, les variations
n’étant pas toujours imputables aux opérateurs. Tous les instruments utilisés ont une
part d’incertitude - et on doit en tenir compte tout au long de l’inspection.
ATTITUDE DE L ’INSPECTEUR
Respect et confiance des autres
Franc et direct
Bonne communication
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LE BON SENS
DANS L’INSPECTION
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- CONTROLE EXTERIEUR
(du maître d'œuvre)
Par exemple : si pour une même peinture, le fabricant obtient des caractéristiques
différentes et ne trouve pas d’explication, il fait intervenir un contrôleur externe
qui peut lui soumettre une solution après d’autres essais complémentaires.
Le contrôle extérieur est exercé par le maître d'œuvre. Il est réalisé par une
personne indépendante de l’entreprise ; il permet de surveiller le contrôle
intérieur et de contrôler la conformité aux spécifications du marché. Bien
évidemment, le contrôleur externe du contrôle intérieur et le contrôleur extérieur
sont deux personnes distinctes.
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Les contrôles
Les contrôles sont de deux natures :
Contrôle intérieur (à l’entreprise) qui
comprend le :
- contrôle interne
- contrôle externe
Contrôle extérieur .
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Les contrôles
Chantier
Externe
Sous traitant
Responsable
Interne
Opérateurs Extérieur
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Durabilité et garantie
(ISO 12944 partie 1)
DURABILITE:
• notion technique utile pour établir un programme d’entretien
• durée de vie escomptée jusqu’à la 1ère application importante de
peinture d’entretien
• quantification difficile … anticorrosion, aspect, couleur ….
GARANTIE:
• notion juridique faisant l’objet de dispositions précises dans la partie
administrative d’un contrat
• garantie d’efficacité anticorrosion, d’aspect, de tenue de la couleur
• entrepreneur tenu de maintenir la protection conforme aux exigences
du marché
• durée plus courte que la durabilité
Dans ce qui suit, nous nous intéressons à la partie " Mesure, analyse, amélioration "
de ces normes.
Il est alors d'importance vitale d'établir des procédures pour assurer le client que la
conformité de son produit est obtenue à chaque étape et en tout temps de la
fabrication.
Le fournisseur doit établir les procédures et les maintenir à jour pour assurer que les
produits non conformes aux exigences spécifiées ne puissent par inadvertance être
utilisés ou installés.
Les non conformités concernent tout type de défauts survenant aussi bien à une
étape de la fabrication que lors des tests finaux. Le but des procédures est d'avoir un
produit conforme aux spécifications quand il est fini.
Des actions correctives sont prises pour éviter la répétition des non conformités.
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Chapitre 2 : Assurance qualité : Normes ISO 9000 et 14000 Page : 1 / 8
Chapitre 2
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Assurance Qualité
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Chapitre 2 : Assurance qualité : Normes ISO 9000 et 14000 Page : 2 / 8
SOMMAIRE
1. OBJET...........................................................................................................................................................3
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Chapitre 2 : Assurance qualité : Normes ISO 9000 et 14000 Page : 3 / 8
1. OBJET
Définir les règles de base pour l'exécution des inspections de travaux de peinture.
Les normes
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 2 : Assurance qualité : Normes ISO 9000 et 14000 Page : 4 / 8
Définitions
Qualité : Aptitude d’1 ensemble de caractéristiques
d’1 produit, d’1 service, d’1 système à satisfaire les
exigences d’1 client et autres parties intéressées.
Périmètre d’application :
• Depuis les normes version 2000, 1 seule norme ISO
9001 « Système de management de la Qualité –
Exigences. » c’est la base d’une certification, mais
des exclusions peuvent être envisagées.
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Chapitre 2 : Assurance qualité : Normes ISO 9000 et 14000 Page : 5 / 8
Satisfaction
Management des Mesure, analyse,
Client
Client
ressources amélioration
Agir selon un
référentiel, des plans
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Chapitre 2 : Assurance qualité : Normes ISO 9000 et 14000 Page : 6 / 8
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Chapitre 2 : Assurance qualité : Normes ISO 9000 et 14000 Page : 7 / 8
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Elaboration du programme
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 1 / 40
Chapitre 3
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Corrosion
& conception
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 2 / 40
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION ........................................................................................................................................3
1.1 DEFINITION DE LA CORROSION ....................................................................................................................3
1.2 IMPORTANCE ECONOMIQUE ........................................................................................................................5
1.3 QUELQUES QUESTIONS FONDAMENTALES ...................................................................................................6
1.4 CAUSES DE LA CORROSION .........................................................................................................................7
1.5 NOTION DE POTENTIEL ................................................................................................................................8
2. ASPECTS ELECTROCHIMIQUES DE LA CORROSION..................................................................10
2.1 REACTIONS DE LA CORROSION ..................................................................................................................10
2.2 LA PILE ELECTROCHIMIQUE DE CORROSION ..............................................................................................11
3. ROLE DE L'ENVIRONNEMENT ...........................................................................................................18
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 3 / 40
1. INTRODUCTION
Définition de la corrosion
Dégradation
des matériaux
par le milieu ambiant
Définition
Définition de
de la
la corrosion
corrosion
Réaction d'oxydo-réduction
irréversible entre un métal et un
agent oxydant contenu dans le
milieu ambiant
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 4 / 40
Définition
Définition de
de la
la corrosion
corrosion
Réaction interfaciale qui implique une consommation du
matériau avec :
• Incorporation dans les produits de corrosion
solides adhérents des composantes de
l'environnement
• Libération dans l’environnement des produits de
corrosion solubles
Définition de la corrosion
Parfois l'attaque n'est pas destructive. Elle peut conduire à la formation d'un film
protecteur à la surface du métal qui est alors protégée. C'est le cas des métaux et
alliages passivables.
Coût de la corrosion
Financièrement très élevé : environ 5% du PNB dans les pays
industrialisés
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 6 / 40
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 7 / 40
minerais
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 8 / 40
C'est leur tendance naturelle à revenir à la forme oxydée qu'ils ont dans les minerais
d'où ils sont extraits. Tous les métaux, sauf les métaux nobles (or, platine) qui
existent à l'état natif, sont dans la nature sous forme de minerais (oxydes, sulfures,
carbonates,..). Ils sont alors plus stables d'un point de vue énergétique qu'à l'état de
métal. La corrosion est donc un processus naturel qui fait retourner tout métal non
noble à un niveau énergétique comparable à celui qu'il possède sous forme de
minerai.
La tendance à la corrosion des métaux est liée à leur potentiel : un métal est d'autant
plus facilement corrodable que son potentiel est négatif. Ce potentiel est mesuré dans
un milieu donné et de ce fait la classification qui en découle n'est valable que dans
ce milieu.
Le potentiel est mesuré par rapport à une électrode de référence dont le potentiel est
fixe quel que soit le milieu. On mesure donc une différence de potentiel entre le
potentiel pris par le métal dans le milieu considéré et le potentiel de l’électrode de
référence. Différents types d’électrodes de référence peuvent être utilisés : électrode
Ag/AgCl, électrode Cu/CuSO4, électrode au Calomel saturée (ECS), ...
V
Electrolyte/milieu
Métal
Electrode de
référence
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 9 / 40
E/référence SCE
graphite
Classement des métaux et alliages selon leur or
résistance à la corrosion dans un milieu titane
donné Dans aciers inoxydables
cuivre
Permet de prévoir la corrosion en cas de l’eau de bronze, laiton
couplage de 2 métaux mer calamine
• Corrosion du métal moins noble fer
• Non corrosion du métal plus noble
alliages d’aluminium
• Corrosion plus importante si le E entre les 2
métaux est important zinc
magnésium
Certains métaux ou alliages figurent à plusieurs niveaux car ils peuvent exister sous
une forme passive ou active (exemple de l'aluminium et des ses alliages ou des aciers
inoxydables).
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 10 / 40
En l'absence de test in situ, une série galvanique donne une bonne indication de
l'ampleur de la corrosion galvanique possible lors de la mise en contact de deux
métaux ou alliages différents : plus la distance entre ces matériaux dans la série
galvanique est importante, plus le potentiel généré est important et donc, plus la
corrosion du métal anodique est importante.
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 11 / 40
La corrosion d'un métal ou d'un alliage métallique dans un milieu corrosif s'effectue
suivant un processus assimilable au fonctionnement d'une pile galvanique, composée
de deux électrodes et d'une solution d'électrolytes dans laquelle elles plongent. Cette
pile, lorsque les électrodes sont en court-circuit ou reliées électriquement par un
circuit de faible résistance, est le siège d'une réaction électrochimique.
Selon les types de corrosion, l'analogie est plus ou moins évidente. Dans le cas de la
corrosion galvanique qui se produit lorsque deux métaux sont en contact, elle est
évidente ; par contre, elle apparaît moins nettement dans la corrosion uniforme d'un
métal pur plongé dans un milieu agressif (corrosion idiomorphique) bien qu'elle soit
tout aussi réelle.
a) Corrosion galvanique
Pile électrochimique de
corrosion galvanique
2 métaux en contact électrique i
+ -
un électrolyte c.a.d. un milieu Cu Zn ELECTROLYTE
C
électriquement conducteur (eau + sel) A A
T N
H O
O D
Circulation de courant entre la cathode D
E
E
et l’anode de la pile
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 12 / 40
Dans ce cas de figure, un circuit électrique s'établit. Le fait que l'électrolyte soit
conducteur permet de fermer le circuit. Pour empêcher ce type de corrosion, il faut
donc interrompre la circulation des charges dans le circuit, soit en éliminant
l'électrolyte si cela est possible (par exemple, élimination de l'humidité par
chauffage), soit en isolant électriquement les deux métaux (utilisation de joints
isolants).
Corrosion galvanique
(corrosion bimétallique)
Contact électrique entre deux métaux différents dans un
électrolyte
L'intensité de l'attaque dépend :
- de la différence de potentiel ( voir série galvanique)
- des surfaces de la cathode et de l'anode
- de la distance entre l’anode et la cathode
- de la résistance électrique du circuit galvanique
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 13 / 40
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 14 / 40
Corrosion galvanique
(corrosion bimétallique)
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 15 / 40
Corrosion galvanique
La corrosion galvanique
peut être réduite par :
Isolation :
- rondelle non métallique
- des joints
- revêtement barrière
Conception
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 16 / 40
Dans le cas d'un métal isolé et en contact avec un environnement agressif, la réaction
d'oxydation (ou réaction anodique) et la réaction de réduction (ou réaction
cathodique) ont lieu sur des sites distincts à la surface du métal. On distingue donc
des sites anodiques (ou microanodes) et des sites cathodiques (ou microcathodes).
Seuls les sites anodiques présentent une attaque même si à l’œil nu toute la surface
semble corrodée.
- + -
i
+ - +
- + + + + +
+ -
- - -
ANODE i CATHODE
Anode : Cathode :
Fe Fe2+ + 2e-
2H+ + 2e-H2
1/2 O2 + 2e- + H2O OH-
La corrosion d’un métal isolé implique, à la surface du métal, l'apparition d'une zone
anodique et d'une zone cathodique différenciée : on parle de dépolarisation. Elle est
consécutive à une discontinuité qui est liée soit :
Au métal :
- Discontinuité métallurgique,
- Etat de surface,
- Pollution de surface
Au milieu :
- Discontinuité de concentration en oxygène. C'est le cas particulier de la
corrosion par aération différentielle décrite ci-après.
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 17 / 40
Dans certains cas, la distinction entre les sites anodiques et cathodiques à la surface
du métal est consécutive à un gradient de concentration en oxygène. Une zone plus
riche en oxygène devient le siège de la réduction cathodique alors qu’une zone moins
riche en oxygène est le siège de la réaction d’oxydation anodique. Selon ce
mécanisme, une corrosion est observée dans la zone de confinement du fait de la
géométrie de la pièce qui ne permet pas un renouvellement suffisant en oxygène.
boulonnage
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 18 / 40
3. ROLE DE L'ENVIRONNEMENT
La corrosion n'est pas une propriété intrinsèque du métal : elle dépend autant de son
environnement que de sa nature. Par environnement, on entend :
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 19 / 40
Rôle de l'environnement
Formes de corrosion :
Uniforme
Par piqûres
Caverneuse
Intergranulaire
Sélective
Erosion corrosion
Sous tension
Fatigue
Microbienne
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 20 / 40
Corrosion uniforme
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 21 / 40
Dans ce cas, un ou plusieurs points de faible surface sont corrodés avec pénétration
dans la masse du métal selon la verticale. Cette corrosion est parfois évolutive vers
une corrosion de type caverneuse. Elle est caractérisée par une faible perte de poids
et des qualités mécaniques peu affectées mais ses conséquences peuvent être graves
en cas de perforation de canalisation ou de réservoirs. C'est une attaque dangereuse
car insidieuse (non visible). Elle concerne les matériaux passivables, en particulier, les
aciers inoxydables, l'aluminium...
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 22 / 40
Elle est souvent associée aux faibles volumes de solution stagnante retenue par les
cavités, les joints poreux, les dépôts sur les surfaces et sous les têtes de boulons et de
rivets. Elle concerne, en particulier, les aciers inoxydables en milieu marin.
Corrosion caverneuse
Associée aux faibles volumes de solutions
stagnantes
2 étapes :
- incubation (lente)
- propagation (rapide)
Aciers inoxydables
Corrosion caverneuse
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 23 / 40
Corrosion caverneuse
La corrosion par crevasse peut être réduite par :
Dans les alliages, sous certaines conditions de milieu, les joints de grain peuvent être
plus actifs que le reste de la matrice et se corroder préférentiellement en donnant une
corrosion intergranulaire.
Par exemple, dans les aciers inoxydables austénitiques chauffés dans un certain
domaine de température (par exemple à cause d'un traitement thermique lié à une
soudure), on observe la précipitation de carbures de chrome aux joints de grain. La
périphérie des grains est appauvrie localement en chrome, métal dont la présence
assure une meilleure résistance à la corrosion. Pour prévenir ce problème, on procède
à l'addition d'éléments d'alliage (titane ou niobium) qui forment des carbures
préférentiellement au chrome. On peut également utiliser des nuances d'acier
pauvres en carbone (moins de 0,03%).
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 24 / 40
Corrosion intergranulaire
grains
Ici, l'un des métaux (le métal anodique) composant un alliage est sélectivement
corrodé. Ce phénomène est observé dans le cas de la dézincification des laitons
(alliages Cu-Zn) ou de la corrosion par le graphite dans les fontes grises.
La dézincification des laitons peut présenter 2 formes : soit une corrosion uniforme
pour laquelle l'alliage est détruit couche par couche. Elle concerne les laitons à haute
teneur en zinc en milieu acide ; soit une corrosion par piqûres pour laquelle on
observe des résidus poreux de cuivre et de produits de la corrosion. Elle concerne les
laitons à faible teneur en zinc en milieu chloruré et chaud. Pour prévenir ce type de
corrosion, on peut réduire l'agressivité du milieu (utilisation d'inhibiteurs), mettre en
place des dispositifs de protection cathodique ou encore utiliser des laitons plus
résistants (laitons rouges à moins de 15% de zinc, laitons enrichis en étain ou arsenic
qui sont des éléments d'alliages inhibiteurs).La corrosion par le graphite concerne les
fontes grises dans les sols et dans l'eau. Le fer est attaqué préférentiellement. Le
graphite étant cathodique par rapport au fer, il se constitue une pile galvanique dans
laquelle l'anode de fer se dissout laissant une masse poreuse de graphite et de rouille.
L'attaque est généralement longue et souvent peu apparente mais conduit à une
perte de résistance mécanique très importante. Par contre, la géométrie de la pièce
n'est pas modifiée.
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 25 / 40
Corrosion sélective
Le métal anodique composant un
alliage est sélectivement corrodé
cuivre poreux
Identification : changement de
couleur
Corrosion sélective
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 26 / 40
La corrosion par chocs ou par martèlement est un cas extrême d'érosion corrosion.
Elle peut se manifester au niveau de coudes de canalisations, de lames de turbines ou
de vannes à demi ouvertes, ...
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 27 / 40
Erosion corrosion
Fluide en mouvement chargé de particules solides
En milieu marin, sont concernés, les alliages d'aluminium, les aciers ordinaires et
inoxydables ainsi que les alliages à base de titane.
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 28 / 40
4.8 Fatigue-Corrosion
Cette forme affecte les métaux ou alliages soumis à des efforts de traction répétés ou
alternés en milieu corrosif. La rupture par fatigue du métal se produit après un
nombre déterminé de cycles qui est fonction de l'intensité de la contrainte. Dans un
milieu corrosif, la rupture (qui est alors une rupture par fatigue-corrosion) se produit
pour une contrainte donnée, après un nombre de cycles inférieurs. L'action conjointe
des deux facteurs produit des dégâts plus importants que les deux facteurs pris
séparément. La rupture provient de la formation de fissures transgranulaires et
ramifiées qui prennent souvent naissance à partir de piqûres.
En milieu marin, sont concernés, les alliages d'aluminium, les aciers ainsi que le
cuivre et ses alliages.
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 29 / 40
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 30 / 40
Les formes données à une installation, un équipement ou à une structure ont une
influence importante sur la corrosion des matériaux composants et sur la
performance des revêtements protecteurs appliqués. Ce paramètre est à prendre en
considération simultanément à d'autres critères (résistance mécanique, ...) Le choix
doit donc s'orienter vers le meilleur compromis. Il est vital de le prendre en compte
le plus tôt possible au cours d’un projet.
L'humidité, les sels et la poussière se retrouvent dans les angles et les profilés de la
structure et conduisent à la formation après évaporation, de solutions concentrées de
sels très agressives en contact avec le revêtement qui, s'il présente des défauts, risque
de ne pouvoir empêcher la corrosion du matériau sous-jacent.
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 31 / 40
Conception : drainage
Solutions :
- éviter les structures qui permettent la rétention d'eau ou de poussières,
- renverser les profilés,
- fermer par soudage le profilé ouvert,
- adoucir les angles,
- drainer, ...
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 32 / 40
Solutions :
- utiliser à la base des piliers de soutènement des plinthes en béton
jointoyées par du bitume ou un autre revêtement caoutchouté,
- prévoir une surépaisseur de revêtement à la jointure métal-béton,
- si l'ambiance n'est pas trop agressive un revêtement bitumineux peut
suffire.
Solutions :
- suppression des joints remplacés par une soudure,
- ajustement parfait des joints,
- le soudage, s'il est bien conçu et bien réalisé, est préférable au
boulonnage,
- si le boulonnage est indispensable, il est conseillé d'appliquer sur toute la
surface du boulon et de l'écrou un revêtement organique étanche.
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 33 / 40
Conception : soudures
Cas d’un rondin soudé
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 34 / 40
5.1.4 Formes
Conception : soudures …
… continues ou discontinues ?
Conception : soudures
Cas d’un profilé en T
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 35 / 40
Si l'espace entre les différentes parties d'une structure ne peut être augmenté, il faut
alors éliminer toute possibilité de pénétration du milieu agressif en mastiquant ou en
soudant les interstices.
Conception : accessibilité
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 36 / 40
Même si cela est difficile pour les structures ouvertes de dimensions importantes
(usines), on veillera à ce quelles soient construites loin de sources corrosives (fumées
industrielles) ou placées dans un environnement peu agressif (canalisation
ensouillées plutôt qu'en contact direct avec l'eau de mer).
Les structures closes ou pouvant être fermées (navires désarmés, réservoirs, ...)
peuvent être protégées par action sur leur environnement immédiat en
conditionnant, par exemple, l'air qui les enveloppe (dessiccation et addition
d'inhibiteurs).
Les espaces clos doivent être hermétiquement fermés ou efficacement ventilés.
5.4 Canalisations
Tout ce qui, à l'intérieur d'une canalisation peut perturber l'écoulement régulier d'un
fluide, peut être source de corrosion par chocs et cavitation. Ainsi, les coudes à angle
droit, les rétrécissements, les dépôts, les vannes mal ouvertes ou mal conçues, les
pièces de remplacement de dimension différente de l'original doivent être évitées
lors de la conception ou à la suite d'une intervention sur la canalisation.
Lorsqu'une partie de la canalisation, pour des raisons pratiques, doit avoir une forme
imposée mais défavorable, il ne faut pas hésiter à prévoir un montage permettant son
remplacement aisé.
Conception :
Écoulements et corrosion-érosion
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 37 / 40
La corrosion galvanique, largement évoquée précédemment, doit aussi être gérée dès
les phases de conception des structures.
Conception : assemblages
Mi M1 M1
M1 Mi M2
M2 M2 Mi
A B C
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 38 / 40
Chapitre 3
Corrosion
& conception
ANNEXES
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Chapitre 3 : Corrosion et conception Page : 39 / 40
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Chapitre 4 : Influence de l'environnement Page : 1 / 10
Chapitre 4
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Influence de
L'environnement
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Chapitre 4 : Influence de l'environnement Page : 2 / 10
SOMMAIRE
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Chapitre 4 : Influence de l'environnement Page : 3 / 10
1. ROLE DE L’ENVIRONNEMENT
ISO 12944 - 2
Rôle de l'environnement
La corrosion dépend autant du métal que de son
environnement
Par environnement, on entend :
- Présence d'humidité
- Présence d'espèces réductibles
- Présence de polluants
- Température
- Contraintes mécaniques associées
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Chapitre 4 : Influence de l'environnement Page : 4 / 10
Rôle de l'environnement
• Par environnement, on entend :
- Présence d'humidité :
Taux de Corrosion
0 20 40 60 80 100
Humidité relative %
Rôle de l'environnement
• Par environnement, on entend :
- Température :
Corrosion rate Vs. Temperature
5
4
Relative Rate
3
2
1
0
0°C 10°C 20°C 30°C 40°C
Temperature
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Références normatives
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QUANTITATIF QUALITATIF
N. B. : ce tableau extrait de la norme ISO 12944-2 (1997), n'est donné ici qu'à titre
informatif. Les informations qu'il contient ne peuvent être utilisées que dans le cadre
strict des dispositions de la norme non précisées ici.
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ISO 12944-2
Catégories de corrosivité pour les
structures immergées ou enterrées
La corrosivité générale d’un lieu étant connu, il faut ensuite prendre garde aux
miniclimats et aux microclimats qui peuvent considérablement modifier localement
cette classification.
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3. EXEMPLES
3.1 EXEMPLE 1 :
Pas de Calais : C2
Zone industrielle : C5 I
Installation sous le vent dominant : C 5 I/M
Installations en vent dominant : C3
Rôle de l'environnement
Vapeur d'eau
Produits corrosifs
Vent dominant
C3 C5 I
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3.2 EXEMPLE 2
Maroc Espagne
C2/3 Détroit de Gibraltar C3
Tanger Tarifa
C3 C5I
V
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n V
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 1 / 38
Chapitre 5
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Préparation
de surface
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 2 / 38
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION ........................................................................................................................................3
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 3 / 38
1. INTRODUCTION
La préparation de surface
Pourquoi ?
• Rugosité du subjectile
• Propreté du subjectile
Conséquences ?
• Adhérence du feuil
• Longévité du feuil
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 4 / 38
Les techniques d'usinage des métaux et de fabrication par assemblage des produits
finis imposent d'apporter un soin particulier à l'élimination des défauts cités ci-après.
Ils ont une influence très importante sur la durée de vie des systèmes de protection
contre la corrosion.
Les défauts volontairement réalisés sur les tôles pour faciliter les opérations
d'assemblage (coups de pointeaux, etc..) devront être réparés ou minimisés de
manière à permettre un traitement de surface du subjectile et une mise en œuvre des
revêtements à la qualité requise.
Les défauts de laminage, dont la particularité est de se décoller légèrement lors des
traitements de préparation de surface, devront être éliminés par meulage avant
et/ou pendant les opérations de décapage.
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 5 / 38
Toute réparation métallurgique devra être décapée par projection d'abrasifs avant les
travaux de peinturage.
Pour éviter de souiller la surface à traiter, ces opérations s'effectuent avant toute
intervention de nettoyage, préparation de surface et l'application des produits de
peinturage.
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 6 / 38
Film de peinture
Subjectile
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 7 / 38
3.1 Introduction
De l'eau sur une tôle neuve huileuse ou grasse forme des gouttelettes. Si vous
dégraissez correctement cette surface et que vous l'arrosez d'eau, vous constaterez
que l'eau forme un film continu. Ce phénomène est appelé mouillabilité et s'explique
de la façon suivante. Lorsque deux phases différentes (liquide et solide) possédant
chacune leur tension de surface propre sont mises en contact, deux cas se présentent :
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 8 / 38
Dégraissage
Goutte d’eau
Ceux dont l'élimination s'effectue par saponification, ils sont d'origine animale
ou végétale (suie, huile de lin, etc..).
Certaines graisses minérales contiennent des savons et ne peuvent être éliminées par
la simple action des solvants organiques. Il faudra, pour les éliminer, utiliser deux
types de dégraissants, l'un permettant de dissoudre les corps gras d'origine minérale
et l'autre permettant la saponification des corps gras d'origine animale et/ou
végétale.
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 9 / 38
le benzène dont l'emploi pur ou dans des mélanges de plus de 1% est interdit
(décret 69-646 du 14 juin 1969),
les substituts d'hydrocarbures benzéniques : toluène, xylène (inflammables et
toxiques)
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 10 / 38
Produits ininflammables mais toxiques dont les vapeurs saturantes sont plus
lourdes que l'air, ce qui permet, par condensation, de les maintenir dans une
cuve
Les pouvoirs des solvants peuvent être intensifiés en faisant des mélanges de
solvants comme : chlorure de méthylène + dichloréthane + acide formique ou
acétique pour dissoudre les peintures.
Les solvants chlorés peuvent avec certains métaux ou alliages (aciers fortement alliés)
provoquer à chaud des phénomènes de corrosion sous contrainte. Leur usage
implique donc la prise en compte de ce risque.
Type de solvants
AROMATIQUES
• Toluène,
• Xylène
ALIPHATIQUES
• Hexane
!
Attention
• White spirit aux
• Essence de térébentine réglementations
H&S
CHLORES
• Trichloroéthane
• Trifluorotrichloroéthane
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 5 11
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 11 / 38
Les pièces sont trempées dans un bain de solvant froid ou chaud. Le trempage à
chaud améliore le dégraissage.
Les pièces froides sont descendues dans une cuve contenant un solvant en ébullition
et maintenues au dessus de celui-ci. Les vapeurs des solvants condensent sur les
pièces et forment un ruissellement qui assure le dégraissage.
Cette technique est une combinaison des deux précédentes. Elle a l'avantage de
permettre le rinçage et le dégraissage des pièces trempées dans un solvant chaud.
Après avoir appliqué l'émulsion sur la surface à dégraisser, il faut attendre quelques
minutes avant de rincer à l'eau fraîche. De bons résultats sont obtenus à l'eau froide
mais pour les améliorer, le rinçage peut être effectué à l'eau chaude, à la vapeur
d'eau ou par un rinçage dégraissage en phase vapeur ou mixte.
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 12 / 38
L'utilisation des dégraissants alcalins permet l'élimination des huiles et des graisses
de la surface de la tôle, ainsi que de tous les autres contaminants (les sels et résidus
de peinture sont dissous dans l'eau).
Mouiller la surface métallique : le mouillage est assuré par des "tensio-actifs" qui
abaissent la tension superficielle entre l'eau et l'huile ainsi qu'entre l'eau et le métal.
Emulsifier : il s'agit de la dispersion, sous forme de fines gouttelettes, des corps gras
dans la solution dégraissante.
Cette méthode est utilisée en usines. Les tôles sont plongées dans des bains qui, pour
les plus courants, contiennent de l'hydroxyde de sodium (soude caustique). Leur pH
est voisin de 13 ou 14. La durée du traitement est de l'ordre de 5 à 10 minutes.
Cette méthode, applicable à la lance sur chantiers ou en ateliers bien ventilés, utilise
des détergents alcalins, des dégraissants phosphatants ou simplement de l'eau
chaude à 60 ou 80°C. Les débits, pour la vapeur sont d'environ 1 400 litres
d'eau/heure et pour l'eau chaude d'environ 3 000 litres d'eau/heure. Cette technique
est également utilisée pour la phosphatation de pièces volumineuses.
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 13 / 38
Cette méthode au trempé met en œuvre des lessives alcalines dont les concentrations
sont plus élevées que dans le cas des dégraissages chimiques afin d'améliorer la
conductivité de la solution auxquelles on superpose l'action d'un courant électrique.
Trois cas sont possibles : le dégraissage cathodique, anodique et le dégraissage mixte.
Elimination d’huile
et de graisse
Nettoyage aux solvants
Nettoyage avec des détergents
alcalins
Nettoyage à la vapeur
Nettoyage par ultrasons Techniques
Nettoyage électrolytique d’atelier
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Nettoyage et décapage
Produits éliminés
• Calamine
• Rouille ( produits de corrosion non solubles )
• Anciens revêtements
Méthodes
• Nettoyage à la main ou à la machine
• Nettoyage à la flamme
• Décapage par projection
• Décapage chimique
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 15 / 38
5.1 Introduction
Les aciers ainsi fabriqués sont recouverts d'une épaisse couche d'oxydes de fer
anhydres appelée calamine. La calamine est généralement constituée de trois
couches laminaires de différents oxydes de fer qui sont d'autant plus riches en
oxygène qu'elles sont plus proches de la surface du métal.
Calamine
Fe2 O3 Hématite
Fe3 O4 Calamine
Magnétite
Fe O
Wustite
METAL
Par conséquent, pour appliquer un revêtement sur une surface métallique et pour
qu'il soit adhérent afin d'offrir une bonne protection contre la corrosion, la calamine
doit être décapée après dégraissage.
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 16 / 38
Les brosses métalliques ne permettent pas d'éliminer la totalité des oxydes présents
sur une surface métallique. Pour des travaux sur des surfaces importantes, il faut
utiliser des outils à impacts et des meuleuses. L'utilisation de ces outils peut conduire
à polluer les surfaces nettoyées par les huiles nécessaires à leur bon fonctionnement.
Les disques abrasifs et les brosses rotatives n'attaquent pas, normalement, le métal en
profondeur mais elles peuvent polir ou brûler la surface. Une surface rendue lisse
par ces opérations devient impropre à l'application d'un revêtement car celui-ci ne
pourra pas adhérer. Aujourd'hui, certains de ces outils permettent d'obtenir une
certaine rugosité consécutive aux rayures à la surface du métal à revêtir.
Nettoyage
A la main et à la machine
• Grattage
• Brossage manuel
•Brossage mécanique
• Meulage
A la flamme
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Les outils de nettoyage par impacts sont souvent des outils tels que les marteaux à
piqueter, les burins, les marteaux à aiguilles, etc... Ils sont actionnés par un piston
interne. Ils sont usuellement utilisés pour éliminer les couches d'oxydes, de calamine
denses ou les vieilles peintures épaisses ainsi que les laitiers de soudage.
Le nettoyage des surfaces à l'aide de ces outils est très lent, mais pour éliminer les
épaisses couches d'oxydes, de calamine et de vieilles peintures, il est le plus
économique.
Les outils de nettoyage rotatif tournent très vite et utilisent différents types de
matériaux sous différentes formes. Les plus communs sont les brosses métalliques et
non métalliques ainsi que les disques abrasifs tissés et non tissés.
Les brosses métalliques et les disques abrasifs non tissés sont les plus utilisés pour
éliminer les épaisses couches d'oxydes, de calamine, les vieilles peintures épaisses et
les laitiers de soudage. Ils peuvent avoir la forme de cylindres, de cônes ou de
disques.
Des couches d'abrasifs collés sur des disques ou des bandes pour dégauchisseuse
permettent d'éliminer la calamine inadhérente, les couches de peinture et de fines
épaisseurs du métal de base.
Cette méthode a été fortement utilisée pour nettoyer les larges surfaces extérieures
des carènes de navires.
Son rendement est moins élevé que celui du décapage par projection d'abrasifs, c'est
aussi pour cela qu'il a disparu au profit du second.
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 18 / 38
NOTE - La norme ISO 8501-1 : 1988, page 17, § 4.4 "Nettoyage à la flamme, Fl",
précise que le brossage à la main, après un nettoyage à la flamme, ne donne pas une
surface propre à l'application de la peinture.
Le « décapage par projection d'abrasifs » est le terme utilisé pour nommer tous les
procédés mettant en œuvre la propulsion d'abrasifs ou autres média sur la surface à
traiter.
Par cette méthode, l'abrasif est propulsé au moyen d'air comprimé. Normalement, la
mise en œuvre de ce mode de décapage impose une arrivée d'air frais pour les
opérateurs et peut s'effectuer à l'air libre lorsque les abrasifs utilisés sont bon marché
et ne peuvent être recyclés. La mise en œuvre d'abrasifs plus onéreux comme la
grenaille d'acier.
Les oxydes d'aluminium qui peuvent être recyclés, requièrent un système spécifique
de recyclage de l'abrasif éliminant les poussières et les contaminants.
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5.4.1 Equipements
De nombreux types d'équipements sont aujourd'hui mis en œuvre sur les chantiers,
dans les usines et les ateliers de fabrication.
Plusieurs types de vannes sont disponibles. La plus commune est celle où l'abrasif
passe directement même si on a parfois dans ce cas une alimentation irrégulière en
abrasif. L'écoulement de l'abrasif est interrompu ou totalement arrêté si les pressions
entre le réservoir et les canalisations d'air ne sont pas équilibrées.
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5.4.4 Buses
Les buses sont continuellement exposées aux abrasifs et leur longévité sera fonction
du matériau qui les compose. Aujourd'hui, la majorité des buses sont fabriquées en
carbure de tungstène (environ 300 heures de fonctionnement) ou en carbure de bore
(environ 700 heures de fonctionnement).
Pendant la première moitié du siècle, on a utilisé des buses cylindriques avec une
vitesse de 350 km/h et une pression de 6 atm en sortie.
En 1954, les buses de sablage à effet Venturi ont été inventées. Elles se distinguent
des précédentes par une grande ouverture d'entrée qui se rétrécit en forme de cône
jusqu'à une partie droite et très courte, pour s'élargir ensuite jusqu'à la sortie. Elles
ont permis de doubler la vitesse de sortie, portée aujourd'hui à environ 720 km/h. Le
rendement du décapage étant déterminé par la vitesse à laquelle l'abrasif percute le
subjectile, il s'en est trouvé augmenté. Les buses Venturi permettent aussi
d'économiser de l'abrasif et d'obtenir une répartition régulière du décapage sur toute
la surface placée devant le cône.
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Buse cylindrique
Buse Venturi
Pour mettre en marche l'équipement, l'opérateur appuie sur la commande située près
de la buse. Cette manœuvre déclenche l'ouverture de la vanne d'entrée d'air sur le
réservoir et la vanne de purge est de ce fait automatiquement fermée. Le processus
de projection de l'abrasif est alors enclenché. Si le travail doit être arrêté, l'opérateur
cesse de presser la commande. La vanne d'entrée d'air sur le réservoir se ferme et la
purge est automatiquement ouverte. Le processus est alors arrêté.
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5.4.6 Abrasifs
De nombreux média peuvent être mis en œuvre dans le décapage par projection
d'abrasifs. Ils peuvent être divisés en deux grands groupes : les métalliques et les non
métalliques (minéraux, scories)
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 23 / 38
Du point de vue de la sécurité, les taux de silice libre contenue dans ces abrasifs sont
réglementés dans de nombreux pays (pour la France : décret n° 69558 du
06/06/1969, réglementant les mesures particulières de protection des ouvriers dans
le travail du décapage). Actuellement, 9 types d'abrasifs minéraux sont normalisés
dans l'ISO 11126 :
- le sable de silice,
- les laitiers de raffinerie du cuivre,
- les laitiers de hauts fourneaux du charbon,
- les laitiers du raffinage du nickel,
- les laitiers de fonderie,
- les oxydes d'aluminium fondus,
- le sable d'Olivine,
- la staurolite,
- le grenat.
Beaucoup de ces abrasifs non métalliques sont des laitiers (scories) issus de la
production des métaux. Ils contiennent des particules métalliques en faible
pourcentage, ce qui a pour conséquence de rendre certains d'entre eux impropres au
décapage de certains métaux. En effet, ces particules peuvent polluer les surfaces
décapées et par conséquent, générer des phénomènes de corrosion par couplage
galvanique (par exemple décapage d'un subjectile en aluminium avec du laitier de
raffinerie du cuivre). Aucun de ces abrasifs ne contient de métaux lourds.
Dans certains cas, lorsque la rugosité recommandée est petite ou inexistante, d'autres
abrasifs peuvent être utilisés. Il s'agit, entre autre, de billes de verre, de média
plastiques, de bicarbonate de sodium, de noyaux de pêche ou d'abricots concassés,
d'amidon, de pellets de glace d'eau et d'oxyde de carbone.
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 24 / 38
Angulaire ( grit )
Sphérique ( shot )
Cylindrique
Dans les installations où l'abrasif est recyclé, il est fréquent de mettre en œuvre un
mélange de grenailles angulaires et de grenailles sphériques afin de limiter l'usure de
l'installation (par érosion des tuyauteries et turbines). La dureté de la grenaille influe
sur sa durée de vie propre mais aussi sur celle de l'installation. Au fur et à mesure
que l'abrasif angulaire est recyclé, celui-ci tend à devenir sphérique.
Sphérique ( shot )
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 25 / 38
SPECIFICATIONS METHODES
D'ESSAIS
Abrasif
métallique ISO 11124 ISO 11125
Abrasif
non ISO 11126 ISO 11127
métallique
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 26 / 38
Partie 1 : Echantillonnage
Partie 2 : Analyse granulométrique
Partie 3 : Détermination de la dureté
Partie 4 : Détermination de la masse volumique apparente
Partie 5 : Détermination du pourcentage de particules défectueuses et de
la microstructure
Partie 6 : Détermination des matières étrangères
Partie 7 : Détermination de l’humidité
Partie 1 : Echantillonnage
Partie 2 : Analyse granulométrique
Partie 3 : Détermination de la masse volumique apparente
Partie 4 : Evaluation de la dureté au moyen d’un essai à la lame de verre
Partie 5 : Détermination de l’humidité
Partie 6 : Détermination des contaminants solubles dans l’eau par
conductimétrie
Partie 7 : Détermination des chlorures solubles dans l’eau
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 27 / 38
La propreté des abrasifs et des équipements de projection doit être contrôlée avant
décapage.
Les abrasifs ne doivent pas être pollués par des huiles, de la poussière ou des sels.
Une petite quantité d'abrasifs (300 ml) est placée dans un récipient avec l'eau
distillée. Après mélange, si l'eau distillée prend une apparence trouble ou si un film
d'huile se forme à sa surface après que les abrasifs se soient déposés, l'abrasif est
contaminé par des corps gras et ne doit pas être utilisé.
La conductivité du mélange eau/abrasif augmente si l'eau est polluée par des sels
solubles.
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 28 / 38
Contrôle de l’abrasif
Selon ASTM D 4940
Mélanger 300 ml d’abrasif et 300 ml d’eau
Agiter pendant 1 min, laisser reposer 8 min, agiter de
nouveau pendant 1 min.
Conductivité (SSPC) :
• Filtrer l’eau pour la mesure de la conductivité
Présence d’huile ( AB1) :
• Pas d’huile surnageant ou en émulsion après 30 min
Haut niveau de contamination : 500 µs /cm
Bas niveau de contamination : 50 µs /cm
La vanne des abrasifs doit être fermée pendant ce test. Placer un chiffon blanc devant
la buse et ouvrir le circuit d'air pendant une minute. Si le chiffon est mouillé, le
circuit d'air contient de l'humidité. Si le chiffon est sale ou huileux, le circuit d'air
comprimé contient de l'huile et le séparateur d'huile doit être contrôlé.
Pour réduire ou éliminer la quantité de poussière générée lors d'un décapage par
projection d'abrasif, il est courant d'additionner de l'eau au mélange air/abrasif. Ce
procédé appelé "décapage à l'eau" peut être réalisé de différentes manières. Dans
certains procédés, l'eau est additionnée à l'abrasif avant d'être propulsée. Dans
d'autres procédés, l'eau est additionnée au mélange air/abrasif par injection au
niveau de la buse. La quantité d'eau additionnée varie suivant le type d'équipement
mis en œuvre. L'utilisation d'eau produit de la fleur de rouille sur la surface décapée.
Cette fleur de rouille peut être acceptable si l'on utilise des inhibiteurs de corrosion,
lesquels peuvent être additionnés à l'eau pour prévenir l'oxydation. Dans tous les cas
elle doit être suffisamment adhérente. L’utilisation d'eau permet aussi d’éliminer les
sels solubles.
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5.5.2 Décapage à l'eau sous très haute pression (THP) et sous ultra-haute pression
(UHP)
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 31 / 38
Mauvaise visibilité
Oxydation flash instantané
Pas de rugosité
Nombreux guides : NFT 35520 - ISO 12944
Un standard commun SSPC et NACE aux USA traite des préparations des surfaces
effectuées à l'eau sous très et ultra-haute pression. Il est référencé NACE N0.5 / SSPC
- SP12 «Surface préparation and cleaning of steel and other hard materials and ultra
hight pressure water jetting prior to recoating".
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 32 / 38
Guides
SSPC SP -12 / NACE 5
ISO 12944 - 4
Les pressions au-dessous de 70 MPa
(700 bars) sont utilisées pour le nettoyage à l’eau.
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 33 / 38
N F T 35 520
Types de décapage à l ’eau
Nettoyage à l’eau à haute pression H P
- de 70 MPa à 100 MPa
Nettoyage à l’eau à très haute pression T H P
- de 100 MPa à 140 MPa
Décapage à l’eau à ultra haute pression UHP
- supérieure à 140 MPa
N F T 35 520
Degré de soins
DHP 1 : correspond à un décapage léger
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 34 / 38
N F T 35 520
Echelle d’oxydation flash
Cliché OF0 : état de l’acier mis à nu dès la fin des
opérations de décapage et de séchage, sans trace
d’oxydation.
Cliché OF1 : état de l’acier mis à nu après l’opération
de décapage, présentant une faible oxydation
superficielle non pulvérulente
Cliché OF2 : état de l’acier mis à nu postérieur à l’état
OF1, présentant une oxydation superficielle
pulvérulente
I.S.I.T.V / Service Ingéniérie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 5 34
Pour neutraliser l'action des acides, le décapage chimique doit toujours être suivi
d'un rinçage alcalin.
Afin d'obtenir un travail de qualité tel que demandé dans les spécifications
techniques, ou ne serait-ce que pour offrir un travail effectué dans les "règles de l'art",
il est très important que le matériel utilisé soit dans de bonnes conditions de propreté
et d'entretien.
Il appartient à l'inspecteur de vérifier l'état de chaque élément de l'installation de
décapage, car il peut empêcher un travail de mauvaise qualité en intervenant
rapidement, ou il peut connaître les causes des défauts constatés a posteriori.
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 35 / 38
5.5.4.1 Compresseur
Fuite d'huile
Fuite d'air, baisse de pression
Filtre encrassé
Huile dans l'air comprimé
Eau dans l'air comprimé
Distance entre compresseur et zone de décapage
5.5.4.2 Flexibles
Diamètre intérieur
Absence de perforations ou bosses
Etat des couplages et des joints
Purge en état
Filtre média propre
Réservoir vide et propre
5.5.4.6 Buse
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 36 / 38
Préparation de surface
vérification du matériel
Que faut-il vérifier ? Quels éléments faut-il contrôler?
* bon état de propreté * le compresseur
* bon état de * les flexibles
fonctionnement * le réfrigérant
* bon état d ’entretien * le réservoir sous pression
* bon état de sécurité * la commande à distance
* la buse
Pourquoi ?
* éviter un travail de mauvaise qualité
* éviter de perdre du temps
* connaître les causes des défauts
* former pour obtenir le meilleur
6. DEPOUSSIERAGE
Elimination de la poussière
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 37 / 38
Annexes
CHAPITRE 5
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Chapitre 5 : Préparation de surface Page : 38 / 38
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 1 / 22
Chapitre 6
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
NORMES ISO
Relatives à la
préparation de surface
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 2 / 22
SOMMAIRE
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 3 / 22
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 4 / 22
Degrés de rouille
A Subjectile d’acier largement recouvert de calamine
adhérente, mais avec un peu ou pas du tout de rouille.
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 5 / 22
Procédure d’utilisation
disposer la photo appropriée contre et dans le même
plan de la surface de l‘acier
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 6 / 22
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 7 / 22
Nettoyage à la flamme, Fl
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 8 / 22
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 9 / 22
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 10 / 22
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 11 / 22
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 12 / 22
ISO 8502-4 :
Exigences habituelles avant mise en
peinture
HR < 85 %
La température de l’acier devrait être
généralement supérieure d’au moins 3
degrés au point de rosée
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 13 / 22
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 14 / 22
Partie 2 :
• Méthode pour caractériser un profil de surface en acier
décapé par projection d’abrasif
• Utilisation d’échantillons de comparaison viso-tactiles
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 15 / 22
ISO 8503 – 1 :
Spécifications et définitions
Grit grains angulaires
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 16 / 22
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 17 / 22
ISO 8504 - 1 :
Principes généraux
État du subjectile à préparer :
• évaluation
• influence de l ’environnement
• élimination des agents contaminants
Choix de la méthode de préparation du subjectile
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 18 / 22
ISO 8504 - 2 :
décapage par projection d ’abrasifs
Définitions
Abrasifs :
• types
• prescriptions techniques
• hygiène et sécurité
• critères de choix
Méthodes de décapage
Modes opératoires
ISO 8504 – 2 :
décapage par projection d ’abrasifs
Méthodes de décapage
Sablage à sec
Sablage humide
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 19 / 22
ISO 8504 - 3 :
Nettoyage à la main et à la machine
Définitions
Mode opératoire :
• traitement initial
• nettoyage à la main
• nettoyage à la machine
• finition avant peinture
Normes de référence
Contrôle
ISO 12944 – 4 :
Types de surface à préparer
Surfaces en acier non revêtues
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 20 / 22
ISO 12944 – 4 :
Méthodes de préparation des surfaces
Nettoyage Décapage par projection (sablage à sec)
• à l ’eau (<70MPa) • par système centrifuge
• à la vapeur • à l ’air comprimé
• avec des émulsifiants • à l ’air comprimé avec récupération
• alcalin
• avec des solvants organiques Décapage par projection (sablage humide)
• par conversion chimique • à l ’air comprimé avec abrasif humide
• décapage à la pâte • à grains très fins
• décapage à l ’acide • avec un liquide sous pression
Nettoyage à la flamme
ISO 12944 – 4 :
Degrés de préparation des surfaces
DEUX TYPES DE PREPARATION DES SURFACES
Préparation primaire (totale)
• élimination des contaminants jusqu’à obtenir un acier
pur
• degrés de préparation Sa, St, Fl, Be
Préparation secondaire (partielle)
• élimination des contaminants tout en conservant intact
les revêtements peints ou métalliques
• degrés de préparation : P Sa, P St, P Ma
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 21 / 22
ISO 12944 – 4 :
Degrés de préparation des surfaces
ISO 12944 – 4 :
Degrés de préparation des surfaces
Surfaces en acier revêtues d’un primaire de préfabrication
• si primaire à éliminer totalement, voir ISO 8501 - 1
• si des zones saines du primaire subsistent, une
préparation secondaire de la surface est effectuée : voir
ISO 8501 – 2
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Chapitre 6 : Normes ISO relatives à la préparation de surface Page : 22 / 22
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 1 / 20
Chapitre 7
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Mesures et Maîtrise
des conditions
climatiques
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 2 / 20
SOMMAIRE
1. GENERALITES ...........................................................................................................................................3
2. HUMIDITE ...................................................................................................................................................4
4. CONDENSATION........................................................................................................................................7
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 3 / 20
1. GENERALITES
Ces conditions climatiques sont définies par deux grandeurs : l'humidité relative
(H.R.) de l'air et le point de rosée. On définit, par rapport à ces grandeurs, des
exigences importantes pour obtenir une préparation de surface et une application
satisfaisantes.
Dans l'éventualité où ces conditions ne sont pas en accord avec la spécification et/ou
la fiche technique, des problèmes graves dus à la condensation peuvent survenir :
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 4 / 20
prenez un bain ou une douche et la condensation apparaît sur les vitres et les
miroirs,
ouvrez un robinet (eau froide) et la condensation apparaît sur le robinet mais
disparaît lorsque vous faites couler de l'eau chaude,
sortez une bouteille ou un objet du réfrigérateur et la condensation apparaît
sur celui-ci.
L'air chaud est capable de contenir plus de vapeur d'eau que l'air froid.
Ainsi, si on refroidit de l'air chaud (par exemple lorsque cet air chaud est mis en
contact avec un objet froid) contenant une quantité donnée de vapeur d'eau, à une
température donnée, de la condensation apparaît sur cet objet froid.
2. HUMIDITE
La qualité des travaux de peinture dépend, entre autres, de l'humidité de l'air durant
l'application.
Lorsque l'humidité est élevée, il y a risque de condensation sur les surfaces à peindre.
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 5 / 20
3. HUMIDITE RELATIVE
L'humidité relative est le rapport entre la quantité de vapeur d'eau présente dans un
volume d'air donné à une température donnée, et la quantité maximum de vapeur
d'eau que ce volume d'air peut contenir à cette température.
Lorsque l'humidité relative est de 100%, on dit que l'air est saturé.
Humidité relative
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 6 / 20
Point de rosée
à cette température :
• la HR est égale à 100 %
• l’eau condense
• L’eau vapeur passe à l’état liquide
La quantité de vapeur d'eau dans un volume d'air, exprimée par la valeur de HR,
limite la quantité d'autres vapeurs. En conséquence, plus HR est élevée, moins
l'évaporation des solvants est aisée.
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 7 / 20
4. CONDENSATION
La condensation peut également survenir sur des surfaces froides entourées d'air
chaud et humide. Par exemple, sur la coque d'un navire, si les réservoirs contiennent
un liquide froid.
Conditions de condensation
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 8 / 20
85
L'application ne doit pas démarrer lorsque l'humidité relative est supérieure à 85%
(sauf contre-indication du fournisseur ou pour certains produits).
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 9 / 20
Critères
H.R. < 85 %
Psychromètre rotatif
Il permet de mesurer :
• La température sèche
• La température humide
A utiliser avec le diagramme de Mollier ou avec un calculateur
pour en déduire :
• H.R.
• La température du point de rosée
C’est l’équipement de référence pour calibrer les hygromètres
électroniques
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 10 / 20
Température humide
16 Conditions initiales :
T. Sèche = 16°C
12 T. Humide = 12°C
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 11 / 20
Il y a lieu de bien penser aux coûts qu'entraînera une non production (absence de
production ou mauvaise qualité qu'il faudra de toute façon réparer).
7.1.1 En atelier
- le froid
- la chaleur
- les courants d'air
- la condensation
7.1.2 En extérieur
- le froid
- le gel
- la chaleur
- le vent
- la pluie
- le brouillard
- la rosée
- le soleil
Conditions climatiques
De quoi faut-il se protéger ?
• le froid, le gel
• la chaleur
• le vent
• la pluie
• le brouillard
• la rosée
• le soleil
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 12 / 20
7.2.1 Le froid
Il peut entraîner :
ralentissement de l'évaporation des solvants augmentant le temps de séchage
et/ou l'apparition de certains défauts ( HR > 85 %)
risque de condensation lors du refroidissement d’une pièce initialement plus
chaude (impact de l'abrasif, pièce épaisse n'ayant pas eu le temps de refroidir
suffisamment)
l'arrêt de la réticulation chimique des produits à plusieurs composants
gélification trop importante de certains produits
7.2.2 Le gel
Il peut entraîner :
apparition d'une fine couche de glace recouverte par la couche de peinture à
appliquer, entraînant une mauvaise adhérence du système
ralentissement de l'évaporation des solvants augmentant le temps de séchage
et/ou l'apparition de certains défauts.
apparition de condensation lorsqu'un revêtement est appliqué à chaud (choc
thermique)
arrêt de la réticulation chimique des produits à plusieurs composants
blocage de certains appareils fonctionnant sous pression
gélification trop importante de certains produits (peintures en phase aqueuse)
7.2.3 La chaleur
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 13 / 20
7.2.4 Le vent
Il peut entraîner :
défauts d'application
consommation excessive de produits
problèmes avec le voisinage (assurance)
pollution des surfaces fraîchement peintes
pollution des produits en pot ouvert
séchage trop rapide (phénomène de croûte des peintures à séchage par
oxydation)
7.2.5 La pluie
7.2.6 Le brouillard
Il peut entraîner :
report des opérations
défauts du revêtement
pollution des surfaces fraîchement décapées
7.2.7 La rosée
7.2.8 Le soleil
Il peut entraîner :
évaporation trop rapide des solvants réduisant le temps de séchage et/ou
l'apparition de certains défauts
transpiration excessive des opérateurs et contrôleurs
réchauffement trop important des pièces à traiter (choc thermique)
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 14 / 20
Afin d'influencer le point de rosée, la vapeur d'eau contenue dans l'air doit être
réduite. Cela peut être réalisé de deux manières : soit en utilisant la réfrigération, soit
en utilisant des déshydratants.
7.3.1.1 La réfrigération
Les déshydratants sont des substances ayant une forte affinité avec l'eau. Dans
l'industrie de la peinture, les plus utilisés sont les déshumidificateurs absorbants
constitués de gel de silice.
Le matériel utilisé est constitué par un tambour de large diamètre au travers duquel
passe l'air à traiter. Par air à traiter, on entend l'air qui doit être asséché et introduit
dans l'aire où ont lieu les opérations de décapage et d'application. L'humidité
présente dans cet air est absorbée par le déshydratant.
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Chapitre 7 : Mesures et maîtrise des conditions climatiques Page : 15 / 20
7.3.1.3 La ventilation
De nos jours, les solvants utilisés dans les peintures sont plus lourds que l'air. Dans
une citerne, ils auront tendance à rester dans le fond de celle-ci, saturant l'air.
La seule façon d'éviter cela est l'utilisation constante de ventilation afin d'extraire les
solvants. Mais extraire les solvants n'est pas tout, il faut également renouveler l'air.
Il y a lieu d'utiliser des bâches, des appareils de chauffage, des ventilations portables,
des abris….. Pour éviter tous les problèmes décrits ci-dessus, il est très important de
contrôler que les conditions climatiques et hygrométriques soient correctes avant le
démarrage des travaux.
Conditions climatiques –
Comment protéger ?
Déshumidification
• réfrigération
• déshydratants
• ventilation
Autres méthodes
• abris
• bâchage
• chauffage
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16
Cas pratique :
structure confinée et chauffée
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Afin de déterminer les conditions hygrométriques sur site, vous aurez besoin des
équipements suivants :
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 1 / 21
Chapitre 8
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Produits de Peinture
&
Systèmes de Peinture
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 2 / 21
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION ........................................................................................................................................3
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 3 / 21
1. INTRODUCTION
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Les peintures organiques sont des mélanges complexes de substances chimiques que
l'on peut regrouper en cinq catégories : liant, composé volatil, pigments, charges et
additifs.
Matrice (liant)
Pigments et charges
O O O O O O O O O O O O O O O O
O O O O O O O O O O O O O O O O O
10 µm
O O O O O O O O O O O O O O O
ACIER
Liant
Composés volatils
Pigments
Charges
Additifs
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 5 / 21
2.1 Liant
Le rôle essentiel du liant est de lier les pigments et les charges entre eux ainsi que
d'adhérer au subjectile. Dans la plupart des cas, le liant est un composé
macromoléculaire organique. Toutefois, quelques liants tels que les silicates sont
inorganiques.
Dans certains cas, les composés macromoléculaires sont préparés et incorporés dans
la peinture avant l'application. Dans d'autres cas, la formation du composé
macromoléculaire a lieu après application de la peinture.
Liants
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 6 / 21
Ces composés font partie d'une grande majorité de peintures. Ils jouent un rôle
essentiel dans la phase d'application de la peinture. Ce sont des liquides qui
permettent de fluidifier la peinture pour permettre l'application. On peut distinguer
les composés volatils qui dissolvent le liant, c'est-à-dire des composés qui permettent
de transformer le liant solide ou très visqueux en une solution liquide.
On utilise également des composés volatils que l'on appelle diluants. Ces composés
ne permettent pas toujours de dissoudre le liant. Toutefois ils sont utilisés le plus
souvent en remplacement d'une fraction des solvants pour diverses raisons
(ajustement de la viscosité, ajustement de la vitesse de séchage, diminution des
risques liés à la sécurité et à la santé). Les composés volatils les plus utilisés sont par
exemple :
white spirit
xylène
toluène
méthyl éthyl cétone (MEC) ou méthyl isobutylcétone (MIBC).
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Composés volatils
Permettre l'application - alcool
en réduisant la viscosité - acétate de butyle
- cétones (MIBC-MEC)
Solvant
Diluant
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 8 / 21
2.3 Pigments
Les pigments sont des solides finement divisés (poudres de granulométrie de l'ordre
de 1 m) dispersés dans le véhicule et qui restent en suspension dans le liant après la
formation du film. Le rôle premier est d'apporter l'opacité, la couleur et le brillant au
revêtement. Ils peuvent également avoir une action de protection contre les
radiations ultraviolettes du soleil ainsi qu'une action inhibitrice de corrosion et
barrière.
Diminuer la perméabilité
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 9 / 21
Types de pigments
Pigments opaques :
• dioxyde de titane (blanc)
• composés à base de cadmium (rouge, jaune)
• composés à base de fer (rouge, jaune)
Les pigments ayant un fort pouvoir colorant sont plutôt de nature organique.
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 10 / 21
2.4 Charges
Ces composés se présentent également sous forme de poudre. Ils absorbent très peu
la lumière. Ils permettent d'ajuster les propriétés rhéologiques de la peinture, le
brillant et les propriétés mécaniques du revêtement. Leur prix est généralement peu
élevé, permettant de réduire le coût final de la peinture.
En ce qui concerne les pigments et les charges, il faut préciser une notion importante.
Il s'agit de la concentration volumique pigmentaire (CPV).
Les propriétés les plus importantes du revêtement sont contrôlées par ce rapport
(imperméabilité, pouvoir couvrant, propriété mécanique, brillant...).
Charges
Types de charges :
Bon marché
Silices (Si O2)
Insoluble dans le liant - quartz
Silicates
-silicates d'aluminium
Faible pouvoir colorant et (chinois, craie, bentonite)
opacifiant intrinsèquement Sulfates
- sulfates de barium
Permet d'ajuster la CPV à - sulfates de calcium
faible coût carbonates
- carbonates de calcium
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 11 / 21
2.5 Additifs
Les additifs sont utilisés en faibles quantités pour modifier certaines propriétés de la
peinture (catalyseur de réaction ou agent rhéologique).Les siccatifs sont utilisés dans
les peintures alkydes afin d'accélérer la phase de séchage. D'autres catalyseurs sont
utilisés pour augmenter la vitesse de réticulation d'autres types de peintures
(polyesters, polyuréthanne).
Additifs
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Composé macromoléculaire
- (CH2 - CH2)n
- ( A) n
- (CH2 - CH)n
Cl
réticulé
linéaire
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Morphologie :
Morphologie
Solide amorphe
Non cristallin
(viscosité)
Tg T (température)
I.S.I.T.V / Service Ingéniérie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 8 14
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 14 / 21
La plupart des peintures se présentent sous forme de liquide ayant une viscosité
comprise entre 0,05 et 1Pa.s en fonction de la méthode d'application. Après
application, le liquide évolue vers un film "sec et solide". Toutefois, les liants utilisés
presque toujours amorphes ne montrent pas de changement brutal entre le liquide et
le solide. Dans ces conditions, un film sera considéré solide s'il ne coule pas lorsqu'il
est soumis à une pression définie. De façon générale, la température de transition
vitreuse du film devra se situer au dessus de la température d'usage.
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 15 / 21
vinylique,
caoutchouc chloré,
acrylique,
brai de houille,
bitumeuse.
Acier
<------------------ 1 µm ---------------------->
Acier
I.S.I.T.V / Service Ingéniérie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 8 16
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 16 / 21
Après cette étape d'oxydation, ces peintures ne peuvent pas être redissoutes par le
solvant. Toutefois des solvants puissants tels que les cétones peuvent entraîner un
gonflement du liant et un décollement du revêtement. Ces revêtements, qu'ils soient
nouveaux ou plus anciens, peuvent se décoller lorsque des peintures contenant des
solvants puissants sont appliquées. La couche sous-jacente ne sera pas dissoute mais
l'adhérence avec le subjectile ou avec les couches préalables sera altérée.
L'application de ces peintures peut être envisagé à 5°C voire jusqu'à 0°C. L'étape
d'évaporation et d'oxydation sera d'autant plus lente que la température est basse.
Ces peintures sont des monocomposants :
peintures alkydes
époxy ester.
Acier
Oxygène
Acier
I.S.I.T.V / Service Ingéniérie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 8 17
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 17 / 21
Dans ce cas, une réaction chimique a lieu entre les groupements réactifs de la base
(prépolymère, pigments et charges) et du durcisseur (agent de pontage). Avant
l'utilisation, les deux composants sont mélangés et la réaction chimique est
généralement initiée. Il est très important que les deux composants soient mélangés
en respectant rigoureusement les proportions indiquées par le fabricant. Dans ces
conditions, l'application doit intervenir très rapidement après mélange. Par
conséquent, le mélange peut être appliqué dans un délai défini et appelé durée de vie
en pot (délai maximum d'utilisation après mélange). Cette durée de vie diminue
lorsque la température augmente.
Après réaction, ces systèmes conduisent à un réseau très dense. Pour cette raison, ces
revêtements ne sont ni solubilisés, ni gonflés par les solvants après application et
séchage.
A + B
Application
Réticulation
ACIER
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5. SYSTEMES DE PEINTURE
La couche primaire doit assurer une très bonne adhésion au subjectile et avoir une
action inhibitrice de corrosion apportée par les pigments.
résistance U V
résistance chimique
action antisalissure
imperméabilisation (renforcement).
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 20 / 21
Systèmes de peinture
Finition :
Aspect de surface, brillant, couleur et fonctions spécifiques
Intermédiaire :
Protection par effet barrière, augmentation de l'épaisseur,
bonne adhésion au primaire et à la finition.
Primaire :
Adhésion à l'acier et protecteur anticorrosion
Acier
Finition
Intermédiaire
Primaire
Acier
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Chapitre 8 : Produits de peinture et systèmes de peinture Page : 21 / 21
Couche de passivation
Finition
Intermédiaire
Primaire avec inhibiteur
Acier
Finition
Intermédiaire
Zn2+ Primaire riche en zinc
Acier
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 1 / 32
Chapitre 9
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Description des
différents types
de peintures
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 2 / 32
SOMMAIRE
5. PEINTURES EPOXYESTER......................................................................................................................9
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 3 / 32
Mais la faible épaisseur ne garantit pas la soudabilité dans tous les cas, cela dépend
du niveau de qualité requis pour les soudures. Dans le cas du nucléaire, des appareils
à pression, de l’offshore, des parties structurelles des ouvrages d’art, il ne doit y avoir
aucun défaut dans les soudures. Ceci exige l’élimination du PPA avant de souder.
P. P. A.
Etant donné les faibles épaisseurs préconisées, la rugosité est de quelques microns
seulement.
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 4 / 32
P. P. A.
Désignations Oxyde de fer Riches en zinc
PVB Epoxy
Liants : Epoxy Silicate d'éthyle
Epoxy ester Polyuréthane
ES : 15 à 20 µm ES : 10 -15 µm
6 mois 12 mois
Vaporisation du Zn si
soudage ( H&S)
Les types les plus communs sont les primaires de préfabrication à l'oxyde de fer à
base de polyvinyl butyral (PVB) ou à base époxydique (époxy, époxy ester) de
couleur jaune et rouge.
L'application est réalisée automatiquement sur chaîne et les pièces peintes peuvent
être manipulées quelques minutes après l'application.
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 5 / 32
Les primaires d'accrochage sont similaires aux primaires de préfabrication, mais sont
utilisés à d'autres fins; dans le passé, on les appliquait directement sur acier, de nos
jours, on les utilise, après dégraissage, sur des pièces zinguées ou sur l'aluminium.
L'épaisseur maximum est très faible et ne doit pas dépasser 10 µm, ce qui est
impossible à mesurer sur chantier. Si une épaisseur supérieure à 10 µm est appliquée,
l'acide phosphorique ne sera pas totalement efficace, l'excès de cet acide créant des
problèmes d'adhérence dans le futur.
Afin d'éviter l'émulsification du zinc, il est important que ces primaires soient
résistants aux bases.
Afin d'obtenir une protection cathodique efficace, la quantité de zinc devrait être
supérieure à 85% en poids. En effet, il doit y avoir un contact direct entre les
poussières de zinc et le support afin d'obtenir cette protection (CPV élevée).
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 6 / 32
Avantages Inconvénients
Si des dommages sont causés à l'acier, le zinc offrira une protection cathodique
suffisante pour le protéger.
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 7 / 32
Avantages Inconvénients
La résine alkyde est un produit de synthèse obtenu par estérification d'alcools avec
des acides (par exemple glycérol et l'acide phtalique) et des acides gras. Les peintures
alkydes sont souvent divisées en groupe selon leur longueur en huile. La longueur
en huile est une expression donnée pour la quantité d'huile par rapport à la quantité
des autres matières brutes utilisées dans le processus de fabrication. Il y a donc les
alkydes court en huile, moyen en huile et long en huile.
Afin d'obtenir des propriétés spécifiques, les peintures alkydes sont souvent
modifiées par ajout d'autres liants tels que : caoutchouc chloré, vinyle, silicone et
polyuréthanne.
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 8 / 32
En ajoutant des matières de charges dans les peintures alkydes, on obtient des
peintures thixotropées, donnant une consistance plus visqueuse (gel). Les
caractéristiques d'application resteront les mêmes, mais les couches pourront être
appliquées plus épaisses sans risque de coulure, de plus la peinture alkyde aura
moins tendance à décanter dans le pot. Le problème lié à cette forte thixotropie est,
en cas de la dilution, qu'elle est souvent divisée par trois, annulant tout le bénéfice
désiré.
Les peintures alkydes sont souvent utilisées dans les atmosphères peu
agressives (véhicules ferroviaires, intérieurs de navires, bâtiments…).
Elles ne sont pas très résistantes aux solvants et aux produits chimiques
Elles ne peuvent pas être appliquées directement sur des surfaces galvanisées
ou sur des primaires riches en zinc du fait de la saponification de cette
peinture (réaction du zinc sur le liant).
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Peintures Alkyde
Séchage par oxydation
Avantages Inconvénients
Faciles à appliquer Résistent moyennement aux acides
Peintures mono-composant Résistent mal aux bases
Bonne mouillabilité Résistent modérément à l’eau
Résistent bien aux Résistent mal aux solvants
intempéries Problèmes de recouvrement
Taux d ’extrait sec bas
5. PEINTURES EPOXYESTER
Ce type de peinture (monocomposant) ne doit pas être confondu avec les peintures
époxy. Les époxyesters ont trait aux peintures alkydes et sèchent par réaction avec
l'oxygène contenu dans l'air ( présence d'acide gras).
Les époxyesters sont des peintures à séchage rapide et sont plus dures que les
peintures alkydes.
Le caoutchouc chloré est une poudre blanchâtre fabriquée généralement par réaction
de chlore sur le caoutchouc naturel.
Les caoutchoucs chlorés sont utilisés comme liants dans la peinture et sont dissous
dans les solvants aromatiques et les solvants chlorés.
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 10 / 32
Cette peinture peut être pigmentée avec des lamelles d'aluminium qui la rendront
plus résistante.
Ils sont peu résistants aux solvants, aux huiles végétales et animales.
Ils sont résistants à l'eau, aux acides et aux bases ainsi qu'aux huiles minérales.
Bonne résistance aux intempéries mais les couches de finition blanches ont
tendance à jaunir au soleil.
Avantages Inconvénients
Ne dépendent pas de la Résistent mal aux solvants
température Taux d’extraits secs bas
Résistent bien à l’eau Nombreuses couches
Faciles à recouvrir Peintures thermoplastiques
(ramollissent/durcissent)
Utilisation limitée à cause des
exigences VOC
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7. PEINTURES VINYLIQUES
Les peintures vinyliques sont très proches des peintures au caoutchouc chloré et
sèchent uniquement par évaporation des solvants.
L'extrait sec de cette peinture est bas et ne dépasse pas les 30 - 35%, ce qui impose
d'appliquer plusieurs couches afin d'obtenir une épaisseur suffisante.
la haute teneur en solvant peut être un problème lors d'application par grand
vent, causant une rétention des solvants et un phénomène de bullage,
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Peintures vinyliques
Séchage physique
Avantages Inconvénients
Peintures brai-vinyliques
(modifiées)
Avantages Inconvénients
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8. PEINTURES BITUMINEUSES
Les peintures bitumineuses sèchent par évaporation des solvants ; elles sont
généralement de couleur brune ou noire, (ce qui les cantonnent à des applications en
immersion).
Cette peinture n'est pas conseillée en exposition extérieure car elle farine facilement.
Les peintures bitumineuses sont bien connues et sont très largement utilisées en
immersion. Elles ont été par le passé très utilisées à l'intérieur des réservoirs mais
sont dépassées à ce jour.
9. PEINTURES EPOXYDIQUES
Les peintures à liant époxydique forment un film très dur et rigide, sont très
résistantes à de nombreux environnements.
Les peintures à liant époxydique pur sont divisées en trois groupes: sans solvant, en
phase solvantée et en phase aqueuse.
Les époxy sans solvant sont des époxydiques à bas poids moléculaire et à molécules
courtes.
Les époxy en phase solvantée sont des époxydiques à haut poids moléculaire et à
molécules longues. Ce type d'époxydique contient de puissants solvants.
Plusieurs types de durcisseurs peuvent être utilisés dans les peintures à liant
époxydique, les plus communs sont :
les polyamines
les isocyanates
Ces différents durcisseurs offrent les propriétés différentes aux peintures à liant
époxydique.
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 14 / 32
Les polyamines apporteront dureté, rigidité et résistance aux acides et aux bases. Ils
sont très volatils et réactifs, ils ont une durée de vie en pot très courte et une durée de
réticulation courte. Ils réagissent au dioxyde de carbone et à l'humidité de l'air pour
former un blanchiment de la surface. Ces produits blanchâtres formés doivent être
éliminés avant recouvrement d'une autre couche, ainsi que les produits légèrement
poisseux créés par une sudation d'amine. Ces produits doivent être éliminés par
nettoyage à l'eau chaude. Ce problème peut être évité en utilisant un durcisseur aux
adducts de polyamide.
Les polyamides sont plus faciles à employer que les polyamines. Ils ont une durée de
vie en pot plus longue. La base et l'agent de durcissement ont besoin d'un temps de
mûrissement avant emploi, et ont une plus grande viscosité.
Les polyisocyanates sont utilisés dans les peintures à liant époxydiques mais
également à liant polyuréthane. Ils réagissent assez rapidement, ce qui entraîne une
durée de vie en pot très courte et une réticulation rapide. Le film réticulé possède
une bonne flexibilité et offre un bon effet barrière.
Les peintures à liant époxydique sont largement utilisées dans l'industrie pétrolière
et chimique, elles offrent une bonne protection à long terme dans les environnements
agressifs. Elles résistent à une large gamme de solvants, d'acides et de bases.
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Peintures époxy
Réticulation chimique
Avantages Inconvénients
Bonne résistance chimique Dépendent de la température
Bonnes propriétés d’adhérence (T° C = 10°C)
Bonne résistance à l’eau Peintures bi-composants
Bonne résistance mécanique Surface de préparation mini Sa 2 1/2
Intervalles mini et maxi avant
recouvrement
Difficilement recouvrables au delà
du délai de recouvrement
Isocyanates
• séchage à basse température
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Epoxy - polyamides
Avantages Inconvénients
Durée de vie du mélange plus Séchage plus lent à basse
longue que les polyamines température - (pas de
Plus flexibles séchage à moins de 5°C)
Résistance excellente aux bases Résistent moins bien aux
Remontées d'amines quasi acides que les polyamines
inexistante Exige en général un temps
de mûrissement avant
application
Epoxy - polyamines
Avantages Inconvénients
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Epoxy - isocyanate
Avantages Inconvénients
Paramètres à observer
pour utiliser des peintures époxy
Mélanger la peinture correctement : utiliser un agitateur
mécanique pour mélanger la peinture
Durée de vie avant application
Temps de pré-réaction (mûrissement)
Préparation de surface correcte : Sa 2 ½, Sa 3
Bonne ventilation
Séchage dépendant de la température
Éviter un taux d’humidité relative élevé pendant le séchage
Délai de recouvrement mini et maxi
Temps de réticulation
Personnel : eczéma/allergies
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Les peintures à liant brai-époxy sont des bi-composants modifiés avec du brai de
houille. L'utilisation de brai offre à la peinture une bonne flexibilité et une bonne
résistance à l'eau.
Il existe aussi des brai-époxy modifiés avec du bitume de pétrole présentant des
performances moindres. De manière générale, les performances de ces produits
dépendent fortement de la teneur en résine époxy.
Les peintures à liant brai-époxy sont sensibles à la lumière ce qui a pour effet de les
rendre farinantes et cassantes. Les couleurs sont brun et noir mais certaines ont été
décolorées pour obtenir des couleurs plus pâles.
Le recouvrement des peintures à liant brai-époxy par des couleurs plus claires
causera un phénomène de saignement, le brai traversera les couches suivantes et
causera une coloration de celles-ci.
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 19 / 32
Avantages Inconvénients
Comme les peintures époxydiques, les polyuréthanes sont des peintures à deux
composants séchant par réticulation chimique entre le liant (par exemple le
polyester) et le durcisseur (par exemple isocyanate).
Les peintures polyuréthanes à deux composants ont de très bonnes résistances aux
intempéries, à l'abrasion, à l'eau et aux solvants, aux U.V.
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 20 / 32
Peintures polyuréthanes
Réticulation chimique
Avantages Inconvénients
Les mastics époxy et les mastics polyuréthane sont des bicomposants avec un haut
extrait sec (de 85 à 90%). La plupart de ces produits sont des mastics contenant des
pigments aluminium ou des oxydes de fer micacé, produits qui sont des pigments
lamellaires réduisant le passage de l'oxygène et de l'humidité à travers le film (effet
barrière).
Les peintures à base de mastic ont d'abord été appelées peintures tolérantes à
l'oxydation, indiquant en cela qu'elles n'ont pas besoin d'être appliquées sur une
préparation de surface soignée. Il faut noter que ces peintures ne doivent pas être
appliquées sur des surfaces fortement oxydées, grasses ou huileuses. Ces peintures
donnent une meilleure performance sur des aciers qui ont été nettoyés de tous
contaminants solubles dans l'eau tels les chlorures.
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 21 / 32
Avantages Inconvénients
Ces peintures sont généralement utilisées dans les réservoirs d'eau potable, ou dans
les autres réservoirs pour des raisons de sécurité (absence de solvants nécessitant une
ventilation adaptée).
En général, elles contiennent très peu de solvants inflammables, ce qui diminue les
risques d'incendie et les risques liés à la santé.
Un polyester non saturé se dissout dans un solvant fort tel que le styrène. Quand un
amorceur est ajouté (peroxyde) la peinture sèche rapidement. Ce type de peinture est
souvent renforcé d'écailles de verre.
Ces peintures sont souvent additionnées de cire afin de réduire l'évaporation des
solvants.
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 22 / 32
Ces peintures peuvent être appliquées à des épaisseurs de l'ordre de 1000 à 1500µm,
mais sont souvent appliquées en plusieurs couches de moindre épaisseur.
On a noté des problèmes d'adhérence entre deux couches pouvant être causés par la
présence de cire entre les couches.
Les peintures à base polyester renforcé sont généralement utilisées sur les petites
structures marines mais peuvent être utilisées dans la protection anticorrosion sous
des conditions très difficiles. La protection apportée par ces peintures est uniquement
un effet barrière.
Les solvants utilisés dans ce type de peinture sont très forts et une réaction chimique
est créée lorsque l'on mélange les 3 composants. Une réaction exothermique s'amorce
ce qui a pour conséquence de créer une assez forte chaleur. La réaction est si violente
que le pot de peinture peut s'enflammer, voire exploser.
L'application est réalisée avec une pompe spécifique munie de flexibles de large
diamètre et une buse large. (Ouverture de l'angle de l'ordre de 0.040 à 0.050 pouces).
Avantages Inconvénients
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 23 / 32
Les peintures à liant silicone sont une combinaison de silice et de liants organiques.
Le liant est souvent assez onéreux et ce type de peinture est souvent modifié avec
d'autres types de liants afin d'en abaisser le prix.
Les peintures silicones sont très résistantes aux intempéries, meilleures même que les
peintures alkydes. La résistance à la chaleur des peintures silicones est unique,
certaines de ces peintures résistent à des températures jusqu'à 500 – 600°C pour une
courte période. D'autres types de liants utilisés sont les acryliques silicones et les
silicones aluminium. Ce dernier est souvent utilisé comme bouche-pores des surfaces
métallisées à l'aluminium.
Avantages Inconvénients
Les liants sont en dispersion, ce qui signifie que de minuscules gouttelettes sont
finement dispersées dans l'eau, ces gouttelettes étant généralement inférieures à 1µm.
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 24 / 32
L'utilisation des peintures en phase aqueuse n'est pas encore sans problème. Il y a
toujours la présence de solvants dans certaines de ces peintures, durant l'application
un brouillard de peinture est souvent créé et l'utilisation d'équipements de protection
individuelle est toujours nécessaire.
Certaines peintures en phase aqueuse sont à liant époxydique causant des eczémas
aux opérateurs.
Sur un acier décapé à l'abrasif, ce type de peinture est utilisé avec de bons résultats,
en intérieur ou en extérieur, dans des atmosphères moyennement à fortement
agressives.
Ces peintures ne sont pas recommandées en immersion ou dans des zones à forte
humidité.
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 25 / 32
Avantages Inconvénients
Toutes pièces immergées, toutes carènes de navires seront salies par des organismes
présents dans l'eau. L'attachement et la croissance de ces organismes aboutiront à
une augmentation considérable de la rugosité de la surface et ceci augmentera la
consommation de carburant lorsque le navire est en service. La protection contre la
croissance de ces organismes marins est donc d'une importance capitale lorsque l'on
considère l'économie de carburant d'un navire.
Dans les eaux tropicales, les organismes se développent toute l'année, tandis que
dans les eaux froides, ils ne se développent que pendant l'été.
Les organismes couramment rencontrés sur les navires sont d'origine animale ou
végétale. Les organismes d'origine végétale sont normalement des diatomées ou des
algues, alors que les organismes d'origine animale sont des anatifes, des bryozores ou
des hydroïdes (moules, bernacles, etc…).
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 26 / 32
Les peintures antisalissures ont depuis des années été la meilleure façon de protéger
les navires des salissures et contiennent une ou plusieurs biocides. La combinaison
de ces biocides est telle que l'antisalissure est active contre la plupart des variétés
d'organismes.
Les principaux biocides utilisés sont les oxydes de cuivre et les composés
organométalliques tel que l'oxyde tributyl étain (TBTO) Il existe aujourd'hui de
nombreuses réglementations visant à limiter voire interdire l'emploi du TBTO dans
les peintures antisalissures. Actuellement l'emploi de ces composés est interdit pour
les navires de moins de 25 mètres de long.
oxyde de Cuivre
Le liant principal est la colophane, un produit naturel qui se dissout lentement dans
l'eau de mer. La colophane est fragile malgré sa plastification par différents additifs,
et forme des films de faibles épaisseurs. La longévité de la protection effective varie
de 6 à 12 mois.
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 27 / 32
Peinture antisalissure
conventionnelle
Peinture antisalissure conventionnelle
Liant : colophane
Le liant se dissout dans l’eau et le biocide est libéré
Durée de vie : environ 12 mois
Connue aussi comme : « matrice soluble » : Tropiques
Remarque : danger de fin craquelage et écaillage
Nécessite d’être mis rapidement dans l’eau
Peinture antisalissure
conventionnelle
Le liant et le biocide sont solubles dans l’eau et
sensibles aux bases et ne doivent pas être utilisés en
présence de protection cathodique
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 28 / 32
Peinture antisalissure
à longue durée de vie
Le liant (caoutchouc chloré ou vinyle) est plus ou moins insoluble dans
l’eau
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 29 / 32
Peinture antisalissure
autopolissante
Liant : copolymère organo-étain
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 30 / 32
Peinture antisalissure
autopolissante
Les composants en organo-étain se dissolvent dans l’eau
Peintures antissalissures
Comparatif
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 31 / 32
Peinture antisalissure
Avant 1950 conventionnelle
colophane Cu2 O
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Chapitre 9 : Description des différents types de peintures Page : 32 / 32
A force de ne traiter en préparation de surface que des petites zones sans éliminer le
surcroît d'épaisseur du revêtement total, cela crée une rugosité de surface du
revêtement extrême, influençant la consommation de carburant des navires et leur
vitesse.
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INSPECTION DES TRAVAUX DE
REVETEMENTS
DE PROTECTION CONTRE LA
CORROSION
Méthodes d’application
Application manuelle
• Brosse
• Rouleau
• Gant
Avantages/inconvénients de
l’application au rouleau
Acceptable sur de grandes surfaces planes
Avantages/inconvénients de la
pulvérisation sous pression
Avantages Inconvénients
• Plus rapide que le • Perte importante
rouleau et la brosse • Pulvérisation sèche
• Epaisseur uniforme (brouillard de peinture)
• Ricochets dans les
angles et les creux etc.
Rapport 45:1
Rapport 63:1
1 cm2 2 cm2
Rapport de pompe
Pourquoi ?
* Eviter un travail de mauvaise qualité
* Eviter une perte de temps
* Eviter la contamination d ’une surface décapée
* Connaître les causes des défauts
ANNEXES
Les techniques d’application
(source doc. Kremlin)
Pneumatique
Airless
Airmix
Electrostatique
Exemple de pistolets
Pulvérisation pneumatique
Équipements d’application
BON !
Pneumatique
Pistolets
Mauvais !!!!
Pulvérisation pneumatique
La pulvérisation AIRLESS
La pulvérisation AIRLESS
La pulvérisation AIRLESS
Types d’application au
pistolet « Airless »
La pulvérisation AIRMIX
électrostatique
électrostatique
Chapitre 11
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Peintures :
Calculs pratiques
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 2 / 19
SOMMAIRE
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 3 / 19
L'épaisseur sèche d'un film (ES) peut être déterminée par calcul, si l'extrait sec en
volume (% ESV) et l'épaisseur humide (EH) du film appliqué sont connus. L'extrait
sec en volume doit être indiqué sur la fiche technique du produit, sinon, il y a lieu de
le demander au fabricant de peinture.
Il y a plusieurs façons de réaliser vos calculs. Utilisez celle qui vous convient le mieux
et ne voyez dans les formules ci-après qu'une aide supplémentaire.
Abréviations
EH (µm) = épaisseur de film humide
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 4 / 19
Formule 1 - 4
Formule 1: ES (µm) = EH (µm) x % ESV
100
Formule 3 : EH (µm) =
ES (µm) x (100 + % dilution)
% ESV
Formule 4 :
Quantité de peinture (l) =
Surface (m2) x ES (µm)
10 x % ESV
Formule 5 - 7
Formule 5 :
Quantité de peinture (l) = Surface (m2) x ES (µm)
10 x % ESV x Coef
Formule 6 :
Quantité de peinture nécessaire pour remplir le volume mort (l)
Formule 7 :
Rendement théorique (m2/L) = % ESV X 10
E S (µm)
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 5 / 19
Sur une structure en acier, une épaisseur humide de 200µm d'un certain produit est
appliquée. L'extrait sec en volume de cette peinture est de 60%. Déterminez
l'épaisseur sèche.
Un extrait sec de 60% signifie que les autres 40% sont des solvants qui vont
s'évaporer. Si une épaisseur humide de 200µm est appliquée, 40% de cette épaisseur
humide va s'évaporer, ce qui restera sur la surface est l'épaisseur sèche, soit 120µm.
E H x % E SV
Formule 1 : ES
100
Cas 1 : Calcul de la ES
E H est de 200 µm
E S (µm) = E H(µm) x % E S V
100
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 6 / 19
Sur une structure en acier, une épaisseur sèche de 100µm a été appliquée. L'extrait
sec en volume de cette peinture est de 50%. Déterminez l'épaisseur humide à
appliquer.
La peinture doit être appliquée à une épaisseur humide de 200µm car 50% de la
peinture appliquée va s'évaporer.
E S ( µm) x 100
Formule 2 : E H ( µm)
% E SV
Cas 2 : Calcul de la EH
E S est de 100µm
Le % d’extrait sec par volume est de 50%
E H (µm) = E S (µm) x 100
%ESV
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 7 / 19
Sur une structure en acier, une couche de peinture est appliquée à une épaisseur
sèche de 75µm. L'extrait sec de cette peinture est de 50% et le produit a été dilué à
20%. Déterminez l'épaisseur humide.
Cas 3 : Calcul de la EH
E S est de 75µm , le % d’extrait sec de 50%, taux de
dilution de 20%
L'exemple le plus simple est celui où l'on considère 1 litre de produit : si 1 litre de
peinture est dilué à 20 %, le volume de la peinture va augmenter jusqu'à 1,2 litres. Le
ratio entre l'extrait sec en volume initial (50 %) et le rapport du nouveau volume sur
l'ancien (1,2 litre/1,0 litre = 1,2), donne le nouvel extrait sec en volume (41,67%).
% E S V x 100
% E SV '
100 % dilution
E S ( µm) x 100
Formule 3 bis : E H ( µm)
% E SV '
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 8 / 19
Epaisseur humide
ES (microns) % d’extrait sec en volume
50 % 60% 70% 80% 90% 100%
100 200 170 145 125 115 100
150 300 250 215 190 170 150
200 335 290 250 225 200
250 360 315 280 250
300 430 375 335 300
350 440 390 340
400 500 445 400
450 565 500 450
500 625 555 500
550 615 550
600 600
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% ESV EH ES
QUANTITE DE PEINTURE
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 10 / 19
Quelles sont les autres informations dont on a besoin afin de calculer la quantité
de peinture qu'il faudra commander ?
la surface à revêtir
la rugosité du support
la forme de la construction
la rugosité de surface
ES et ESV %
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 11 / 19
L'extérieur d'un réservoir d'une surface de 500 m2 doit être peint. Le système de
peinture à appliquer à l'airless est le suivant:
Surface (m 2 ) x ES ( µm)
Formule 4 Quantité (litres)
10 x % ESV
Produits : ES % ESV
- Zinc epoxy 25 µm 70 %
- Epoxy haut ext. sec 100 µm 50 %
- Polyuréthane de finition 75 µm 50 %
10 x % ESV
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 12 / 19
2
Litres d ’epoxy = 500 m x 100 µm = 100 litres
10 x 50
L'extérieur d'un réservoir d'une surface de 500 m2 doit être peint. Le système de
peinture à appliquer à l'airless est le suivant:
Peinture ES ESV
Il est très important d'effectuer les calculs de manière correcte quand on doit tenir
compte de la perte de produit. En considérant une quantité nécessaire de 100 litres de
peinture avec une perte de 40 %, cela signifie que seulement 60 % de la peinture est
réellement appliquée sur la structure, ce qui nous donne un coefficient d'application
de 0,6.
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 13 / 19
Comment calculer
correctement les pertes
Une perte de 40% durant l’application- signifie que 40% de la peinture
est perdue entre la pompe et le subjectile.
Si vous avez besoin de 100 litres de peinture sur l’acier en sachant que
vous avez 40% de perte, vous avez en fait besoin de :
100 x 100 ou 100 = 167 litres
60 0.6
Et non pas 100 litres + 40% en supplément (140 litres)
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 14 / 19
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 15 / 19
Généralement les couches de primaires sont appliquées sur un support ayant reçu
une préparation de surface par décapage à l'abrasif, ce qui a généré une rugosité sur
celui-ci. Cette rugosité a de ce fait augmenté la surface à recouvrir et il est nécessaire
de commander un surcroît de peinture primaire.
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 16 / 19
Formule 6 :
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 17 / 19
Le rendement théorique d'une peinture est la surface qu'elle peut recouvrir avec 1
litre de peinture.
L'extérieur d'un réservoir d'une surface de 500 m2 doit être peint. Le système de
peinture à appliquer à l'airless est le suivant:
Peinture ES ESV
Formule 7 :
75 x 10
Epoxy riche en zinc : 30 m 2 par litre
25 µm
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 18 / 19
50 x 10
Epoxy à haut extrait sec : 5 m 2 par litre
100 µm
50 x 10
Finition polyuréthanne : 10 m 2 par litre
50 µm
EH ( µm) x % ESV
Formule 1 : ES ( µm)
100
ES ( µm) x 100
Formule 2 : EH ( µm)
% ESV
ES ( µm) x 100
Formule 3 bis : EH ( µm)
% ESV '
% ESV
% ESV'
V final / V initial
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Chapitre 11 : Peintures : Calculs pratiques Page : 19 / 19
Surface (m 2 ) x ES ( µm)
Formule 4 : Quantité (litres)
10 x % ESV
Surface (m 2 ) x ES ( µm)
Formule 5 : Quantité (litres)
10 x % ESV x coef . d ' application
Formule 6 :
% ESV x 10
Formule 7 : Rendement théorique (m 2 / L)
ES ( µm)
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 1 / 38
Chapitre 12
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Défauts de peintures
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 2 / 38
SOMMAIRE
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 3 / 38
Le défaut de peinture est inévitable, même pour le meilleur des applicateurs, mais
lorsque les règles de l'art sont correctement suivies le nombre et l'importance des
défauts sont minimisés.
La plupart des défauts sont créés lors de l'application et peuvent être facilement
réparés sur le champ. Certains défauts n'apparaissent que plus tard et impliquent
une réparation plus importante voire l'élimination de la couche de peinture affectée.
Les défauts de la protection contre la corrosion sont de quatre types: (NF T 36 001)
Défauts de peinture
1. les défectuosités initiales, liées à l’application ou au
séchage
4. les dommages.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 4 / 38
1. DEFECTUOSITES INITIALES
1.1 Définition
Selon les signes extérieurs par lesquels elles se manifestent, les défectuosités initiales
peuvent être :
Défectuosités initiales
Définition :
Défaut observable au cours de la formation
du feuil, c'est-à-dire avant son séchage
apparent complet.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 5 / 38
Causes
- Atomisation trop importante, pistolet trop loin de la surface
- Température de l’air trop élevée et humidité basse ( évaporation rapide
des solvants)
Remèdes/prévention
- Primaires au zinc silicate d’éthyle-nouveau décapage par projection
d’abrasifs et nouvelle application
- Peintures à séchage physique- appliquer un solvant sur la surface
- Peintures à séchage par oxydation- enlever la poussière et appliquer une
nouvelle couche de finition
Pulvérisation sèche
Primaire
Acier décapé
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 6 / 38
Ce défaut est souvent causé lors d'une application à trop basse pression ou trop
proche du support.
Peau d’orange
Aspect
- Finement granuleux à petits cratères, ayant l’apparence d’une peau
d’orange.
Causes
- Mauvaise atomisation due à une pression de l’air trop basse
- Pistolet trop près de la surface
- Rapide évaporation des solvants
Remèdes/prévention
- Une pression d’air et une technique correctes/Utiliser le bon diluant
- Poncer pour égaliser la surface et repeindre
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 7 / 38
Peau d’orange
Couche finale
Primaire
Acier décapé
Vue de dessus
Peau d’orange
1.4 Coulure
Ce défaut est causé par l'application en trop forte épaisseur, à une distance de
pulvérisation trop courte entre la buse et le support ou avec une dilution trop
importante.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 8 / 38
Causes
- Surépaisseur (dépassement de la limite de coulure)
- La dilution entraîne une baisse de la limite de coulure
- Tenir le pistolet trop près peut provoquer des coulures (sous
l ’effet du souffle)
- variation subite de température
Remèdes/prévention
- Utiliser une brosse pour éliminer les coulures lorsque la peinture
est toujours fraîche
- Eviter une dilution excessive de la peinture et ne pas tenir le
pistolet de projection trop près de la surface à peindre
16
17
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 9 / 38
Ce défaut est causé par la tombée de pluie ou de condensation sur la surface d'un
film de peinture pendant son séchage.
Traces d’eau
Aspect
- Petits ou grands cratères/traces de grandes gouttes d’eau de
pluie sur le film de peinture
- Petits trous (piqûres) sur le film
Causes
- Eau ou gouttes de pluie tombées sur un film de peinture pas
complètement sec
- De l’eau entre les couches peut causer de petits trous
Remède/prévention
- Poncer pour égaliser la surface sur les surfaces touchées et
appliquer une nouvelle couche
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 10 / 38
Traces d’eau
Gouttes d’eau
Couche finale
Primaire
Acier décapé
Cratères
Couche finale
Primaire
Acier décapé
21
Ce défaut est causé lors d'une application sur une surface recouverte de poussières
de peinture sèche, par un emprisonnement de solvants trop volatils, par la présence
de porosité dans la couche précédente ou dans le support, lors d'une application sur
un support chaud ou avec une peinture avec une viscosité mal adaptée.
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 11 / 38
Aspect
Trous d’épingle
- Petits trous profonds à travers une couche, ou jusqu’au subjectile.
Peut être assimilé à des manques.
Causes
- Application sur poussières de peinture
- Emprisonnement des solvants
- Porosité dans la couche précédente ou dans le subjectile
- Couche appliquée sur une surface chaude
- Mauvaise viscosité
Remède/prévention
- Poncer pour égaliser la surface et appliquer une nouvelle couche
Trous d’épingle
Solvants et air
Couche finale humide
Primaire
Acier décapé
Acier décapé
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 12 / 38
Ce défaut est causé lors d'une application sur un support ou une couche non propre
(présence d'huile, d'humidité, de salissure de silicone ou d'autres contaminants) ou
lors d'incompatibilité entre couches.
Oeil de poisson
Aspect
- Apparition de petites dépressions ou de séparation au
sein du film qui ressemble à des yeux de poisson
Cause
- Application sur de l’huile, condensation, saleté,
silicone, autres contaminations ou couche incompatible
Remède/prévention
- Poncer pour égaliser la surface et appliquer une
nouvelle couche
10
Oeil de poisson
Silicone Evaporation de solvants
Couche finale humide
Primaire
Acier décapé
Acier décapé
11
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 13 / 38
1.8 Bullage/cratères
Cratère / bullage
Aspect
- Les solvants enfermés dans la couche de peinture s’échappent en perçant le
film . Film de surface sec
Causes
- Les solvants sont enfermés dans le film de peinture ( à cause d’un film épais)
- Atomisation insuffisante de la peinture
- Température ambiante trop élevée pendant le séchage
- Application sur PRZ
Remèdes/prévention
- Ne pas appliquer de peintures en trop forte épaisseur/Utiliser les diluants
spécifiés
- Poncer pour égaliser la surface sur les surfaces touchées et appliquer une
nouvelle couche
18
Cratère /bullage
Evaporation de solvants
Peinture humide épaisse
Zinc silicate d’éthyle
Acier décapé
Cratère, bullage
Peinture sèche
Zinc silicate d’éthyle
Acier décapé
19
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 14 / 38
Frisage (superficiel)
Aspect
Grossier, aspect froissé, ridé de la surface
Causes
- Séchage trop rapide de la face supérieure d’une couche
(épaisseur trop importante et/ou temps trop chaud ou trop froid)
- Ramollissement excessif par la couche de finition
Remèdes/prévention
- Agir sur la température et appliquer à une épaisseur correcte
- Poncer pour égaliser la surface et repeindre
12
Frisage (superficiel)
Couche finale
Primaire
Acier décapé
Couche finale
Primaire
13
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 15 / 38
Ce défaut est souvent rencontré lorsque les solvants de la couche supérieure attaquent la
couche précédente entraînant un cloquage ou un frisage du film complet.
Frisage (profond)
Aspect
- Soulèvement de la ou des couches inférieures pouvant entraîner
un décollement du feuil
Causes
- Les solvants de la couche de finition ont attaqué la couche
inférieure
- Distorsion, cloquage ou frisage
Remède/prévention
- Décapage par projection d’abrasifs au degré de soin Sa 2 ½ et
nouvelle application d’une couche de peinture
14
Frisage (profond)
Couche finale
Primaire
Acier décapé
Couche finale
Primaire
15
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 16 / 38
Frisage
Causes
- Séparation base et durcisseur
- Mauvaise homogénéisation
- Mauvais rapport de mélange
- Blocage de la réticulation par un abaissement brutal de la
température
Remède/prévention
- peut nécessiter l’élimination complète de la (des) couche(s) de
peinture concernée(s) avant application d’un nouveau système
22
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 17 / 38
Craquelage du primaire
Aspect
- Fin craquelage irrégulier survenant lors du séchage et ressemblant à
de la boue séchée « Mud cracking ».
Cause
- Couches riches en zinc inorganique appliquées avec une épaisseur
trop importante
- Primaire très pigmenté appliqué en trop forte épaisseur
Remède/prévention
- Décapage par projection d’abrasifs au degré de soins Sa 2 ½ et
nouvelle application du primaire avec une épaisseur de film correcte
Craquelage du primaire
Primaire
Acier décapé
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 18 / 38
1.13.1 Embu
Défectuosité initiale caractérisée par le ternissement d'un feuil qui perd son brillant,
le plus souvent par zones localisées.
L'embu est fréquemment provoqué par une détrempe irrégulière ou par la porosité
du subjectile ou encore, par une excessive hétérogénéité de celui-ci.
1.13.2 Floculation
Formation d'agglomérats dans une dispersion ou dans une peinture ou dans le feuil.
Dans le cas où la floculation se produit dans le feuil, elle constitue une défectuosité
initiale.
Dans le cas des produits dans leur emballage, la floculation est une altération qui
compromet définitivement l'aptitude à l'emploi.
1.13.3 Fusées
1.13.4 Givrage
1.13.5 Maigreur
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 19 / 38
1.13.6 Manque
Défectuosité caractérisée par la visibilité des raccords aux frontières des zones du
subjectile qui ont été peintes à des moments différents au cours de la même journée
de travail.
1.13.8 Rétraction
1.13.9 Ridement
Défectuosité initiale se manifestant par des plissements du feuil dans tout ou partie
de son épaisseur, se présentant sous la forme d'une succession d'ondulations plus ou
moins régulières et parallèles, relativement développées en longueur dans le sens de
ce parallélisme.
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 20 / 38
2.1 Définition
Définition :
- L'altération d'un feuil de peinture est la modification
de la structure et/ou de l'aspect d'origine d'un feuil,
correspondant à une dégradation de ses caractéristiques.
- Dès que le revêtement a atteint ses propriétés physico-
chimiques et est en service, il vieillit et le processus de
dégradation est entamé
23
2.2 Décohésion/décollement/délamination
Ce défaut est causé lors d'une application sur un support non suffisamment préparé
(présence de poussières, de corrosion, contaminants divers), lorsque les différentes
couches sont incompatibles, lorsque la rugosité de la surface est trop faible, lorsque le
délai entre-couches est dépassé, lorsqu'un produit est appliqué malgré une durée de
vie en pot excédée.
La séparation, par plages, d'une ou de plusieurs couches d'un feuil des couches sous-
jacentes, voire du feuil entier de son subjectile est appelé décollement (perte
d'adhérence).
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 21 / 38
Délamination /décollement
Aspect
- Perte d’adhérence au subjectile ou entre deux couches
de peinture
Causes
- Préparation de surface insuffisante
- Primaire ou sous couche incompatible
- Délai entre couches trop important ou trop court
Remède/prévention
- Eliminer les couches défectueuses par décapage, par
projection d’abrasifs et appliquer à nouveau
24
Délamination /décollement
Oxygène Humidité Contaminations
Couche finale
Primaire
Acier décapé
Perte d’adhérence
Couche finale
Primaire
Acier décapé
25
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 22 / 38
Délamination /décollement
30
Ce défaut est causé lorsqu'il y a présence de trous en tête d'épingle allant jusqu'au
support, lorsqu'il y a des manques de peinture (sur les angles, les arêtes, les endroits
inaccessibles) ou lorsque la rugosité du support est trop importante.
Piqûres de rouille
Aspect
- Minuscules trous avec apparition de rouille
Causes
- Vides dans le film dus aux piqûres, pores, manques,
défauts de métaux ( copeaux, arêtes vives, projections de
soudage)
- Profil de rugosité trop important
Remède/prévention
- Poncer pour égaliser la surface et appliquer une
nouvelle couche
26
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 23 / 38
Piqûres de rouille
Rouille
Piqûres
Primaire
Acier décapé
27
Piqûres de rouille
33
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 24 / 38
2.4 Farinage
Altération caractérisée par l'apparition de fine poudre blanche provenant d'une séparation de
pigment du liant.
Ce défaut, entraînant un perte de brillance, est causé par une exposition aux U.V., par un
malaxage insuffisant de la peinture, par l'utilisation de diluants mal équilibrés.
Farinage
Aspect
- Formation d’une fine poudre de pigments provenant d’une
séparation de pigment du liant.
- Perte de brillant.
Causes
- Exposition aux U.V. (vieillissement)
- Peinture insuffisamment agitée
- Utilisation de diluants pauvrement équilibrés
Remède/prévention
- Poncer pour égaliser la surface sur les surfaces touchées et
appliquer une nouvelle couche
28
Farinage
Couche finale epoxy
Lumière du jour
Primaire
Acier décapé
Farinage
29
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 25 / 38
2.5 Cloquage
Ce défaut est souvent causé par la présence de produits de corrosion solubles, d'huile
ou de gras sur le support, par la présence d'humidité sur le support avant application
ou par un emprisonnement des solvants (température trop élevée, solvant trop
volatil).
Ce défaut peut intervenir à tout moment, les vides présents dans la peinture peuvent
contenir des solvants ou des gaz qui absorbent l'humidité ambiante et forment des
cloques.
Cloques, vides
Aspect
- Petites bulles boursouflées ou cloques dans le film de peinture
Causes
- Rouille, huile ou graisse ou condensation à la surface
- Solvants enfermés sous la couche de peinture sèche
Remèdes/prévention
- Dégraisser la surface correctement avant application de peinture
- Sécher la surface- vérifier la température avant de peindre
- Utiliser un solvant à évaporation lente si le temps est chaud
- Poncer pour égaliser la surface sur les surfaces touchées et
appliquer une nouvelle couche
30
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 26 / 38
Cloques, vides
Oxygène et vides d’humidité
Couche finale
Primaire
Acier décapé
Oxygène et humidité
Corrosion
31
Cloques, vides
38
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 27 / 38
2.6 Craquelage
Dans les deux cas, l'altération se présente sous la forme de stries ou fissures
disposées dans un réseau à mailles plus ou moins régulières et serrées, n'entraînant
pas forcément l'écaillage du feuil.
Craquelage
Aspect
- Fissuration d’au moins une couche du système de peinture
- Le craquelage peut traverser tout le revêtement
Causes
- Lié au développement de contraintes dans le film
- Application/séchage à une température trop importante => couche de finition
trop dure
- Temps de séchage insuffisant avant une nouvelle application
- Épaisseurs appliquées trop importantes
- Souvent un problème de formulation (combinaison résine et pigments mal
faite)
Remède/prévention
- Éliminer le (ou les) couche(s) craquelée(s)
- Appliquer correctement la nouvelle couche en choisissant de préférence un
revêtement plus flexible
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 28 / 38
Craquelage
Primaire
Acier décapé
Craquelage
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 29 / 38
Faïençage
Aspect
- Petites fissures à la surface de la peinture se formant lorsque la surface
du revêtement devient plus dure et plus cassante (vieillissement)
– Craquelage très fin pouvant nécessiter l’utilisation d’une loupe pour
être observé
- Faïençage = un phénomène de surface et non une pénétration de tout
le film de peinture (Craquelage superficiel).
Causes
- Problème de contraintes internes pouvant provenir d’une mauvaise
formulation de la peinture
- Le film devient très cassant et fragile
- Limite la flexibilité de la peinture
Remède/prévention
- Éliminer la couche superficielle défectueuse
– Appliquer une nouvelle couche de peinture
Faïençage
Finition
Primaire
Acier décapé
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 30 / 38
Faïençage
2.7 Ecaillage
2.8 Saponification
Altération due à la réaction d'un milieu alcalin sur le liant d'une peinture renfermant
des huiles et/ou d'autres composants à fonction ester (huiles, résines
glycérophtaliques, etc.).
2.9.1 Encrassement
2.9.2 Erosion
Usure naturelle d'un feuil exposé aux intempéries et dont le développement peut
aller jusqu'à l'apparition du subjectile.
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 31 / 38
2.9.3 Exfoliation
2.9.4 Fissure
Ouverture linéaire, au tracé plus ou moins régulier, dont la largeur est comprise
entre 0,2 mm et 2 mm.
2.9.5 Friabilité
2.9.6 Lézarde
Ouverture linéaire, au tracé plus ou moins régulier, dont la largeur est supérieure à 2
mm.
2.9.7 Microfissure
2.9.10 Pelage
2.9.11 Ternissure
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 32 / 38
3.1 Définition
Définition :
L'altération de la couleur d'un feuil est la
modification de la couleur initiale due le plus
souvent à des causes extérieures de type
physico-chimique ou chimique.
36
3.2 Blanchiment
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 33 / 38
Ce défaut est causé par l'apparition de condensation sur un support trop froid dans
une atmosphère trop humide, ou lorsque les solvants s'évaporent trop rapidement
dans cette atmosphère.
Blanchiment
Aspect
- Apparition d’une décoloration d’aspect laiteux.
- Se rencontre souvent avec les peintures époxy amines
- Résultat : perte de brillance et matage de la couleur
- Peut également être appelé “Opalescence”
Causes
- Film exposé à une humidité élevée ou à de la condensation pendant la
réticulation à très basse température
- Utilisation d’un solvant incorrect
- Condensation sur un subjectile très froid
Remède/prévention
- Éliminer le dépôt avec un tissu + eau ou solvant adapté
- Appliquer une nouvelle couche dans des conditions environnementales
correctes
Blanchiment
Haute humidité
Peinture humide
Primaire
Acier décapé
Blanchiment
Peinture sèche
Primaire
Acier décapé
38
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Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 34 / 38
3.3 Saignement
Saignement
Aspect
- Migration de la coloration de la sous-couche dans le nouveau film
appliqué, entraînant une modification, en général par plages, de la
couleur initiale du feuil.
- Peut également être appelé “Ressuage”
Causes
- Diffusion au travers du feuil d’une substance colorée en provenance
du primaire
- Donne un aspect indésirable
- Courant sur les couches de peinture époxy appliquées sur une couche
brai-époxy
Remède/prévention
- Protéger le primaire ou la couche intermédiaire avec une couche
isolante (PVA (acétate de polyvinyle) ou mastic époxydique pigmenté
aluminium « Sealer » pour bloquer le phénomène)
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 35 / 38
Saignement
Peinture blanche
Primaire avec brai
Acier décapé
Décoloration,
saignement
48
3.4.1 Bronzage
Défaut caractérisé par une modification de couleur du feuil lui donnant l'aspect du
bronze ancien.
3.4.2 Décoloration
3.4.3 Irisation
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 36 / 38
3.4.4 Marbrure
Altération non uniforme de la couleur initiale d'un feuil caractérisée par l'apparition
à sa surface de taches en forme de veines irrégulièrement distribuées.
3.4.5 Moirure
3.4.6 Mouchetures
3.4.7 Noircissement
3.4.8 Tâchage
3.4.9 Tacheture
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 37 / 38
4. DOMMAGES
4.1 Définition
Les dommages subis par un revêtement sont en général le résultat d'une agression
extérieure de forme contondante et/ou engendrant une force cinétique telle, qu'elle
est capable de détruire le feuil de peinture superficiellement, voire sur la totalité de
son épaisseur.
Dommages
Définition :
49
Rayures, impacts, brûlures et fissures se manifestant sur les couches de finition et les
couches intermédiaires sans atteindre le support sont définies comme dommages
superficiels.
Sont considérés comme superficiels les dommages dont l'épaisseur résiduelle est
supérieure ou égale au tiers de l'épaisseur initiale du feuil.
Sont considérés comme superficiels les dommages dont l'épaisseur résiduelle est
supérieure ou égale à la moitié de l’épaisseur initiale.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 12 : Défauts de peinture Page : 38 / 38
Rayures, impacts, brûlures et fissures atteignant le support corrodé ou non ainsi que
les dommages sur le revêtement n'atteignant pas le subjectile.
Sont définis comme profonds les dommages sur le revêtement dont l'épaisseur
résiduelle est inférieure à la moitié de l’épaisseur initiale.
4.2 Brûlure
Modification des caractéristiques d'un feuil engendrée par une brutale élévation de la
température à la surface du revêtement ou provenant du subjectile. Cette source de
chaleur peut être d'origine électrique, rayonnements, combustion.
4.3 Fissure
Ouverture linéaire, au tracé plus ou moins régulier, dont la largeur est comprise
entre 0.2 mm et 2 mm.
4.4 Impact
Trace laissée par un choc ayant écrasé le feuil de peinture, lequel perd ses
caractéristiques de dureté et perméabilité.
4.5 Ragage
Dégradation partielle de la couche supérieure d'un feuil par action mécanique après
séchage complet.
4.6 Rayure
Blessure plus ou moins profonde engendrée par un objet pointu ou coupant sur le
revêtement.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre13 : Osmose Page : 1 / 5
Chapitre 13
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Osmose
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre13 : Osmose Page : 2 / 5
SOMMAIRE
2. OSMOSE.......................................................................................................................................................3
2.1 MEMBRANE SEMI-PERMEABLE....................................................................................................................3
2.2 CONSTITUANTS SOLUBLES ..........................................................................................................................4
2.2.1 Solvants hydrosolubles..........................................................................................................................4
2.2.2 Sels minéraux ou organiques solubles dans l'eau.................................................................................4
2.3 ORIGINES ....................................................................................................................................................4
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre13 : Osmose Page : 3 / 5
2. OSMOSE
Deux conditions essentielles doivent Etre rÈunies pour qu'il y ait osmose
PHENOMENE OSMOTIQUE
Solution de sels solubles
membrane semi
perméable
eau
pure
Dans ces conditions, les cloques se forment et se propagent, exposant de plus en plus
de surface d'acier non protégée. Le milieu le plus agressif est l'eau pure qui peut
diffuser à travers la membrane en augmentant la teneur en eau.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre13 : Osmose Page : 4 / 5
Ce sont les solvants de coalescence utilisés dans les dispersions aqueuses. Il s'agit le
plus souvent de composés de type polyéthylène glycol.
Ces sels peuvent être de deux origines : soit être présents après application, soit se
former en service.
2.3 Origines
Dans le premier cas, ces sels peuvent correspondre à des substances déposées sur les
supports situés dans une atmosphère chargée et incorporée dans le film au moment
de l'application ou à des résidus sur le substrat non éliminés avant application.
CLOQUAGE OSMOTIQUE
(Présence d'impuretés) Humidité
absorbée par
revêtement les sels
Sels ou
vapeur d'eau A solvants
C hydrosolubles
air humide I
E Solution
R saline formée
par la vapeur
eau ou eau salée d'eau par
dissolution des
sels solubles
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre13 : Osmose Page : 5 / 5
CLOQUAGE OSMOTIQUE
(Présence de vide)
A
Vapeur A Fe++
d'eau OH- C
pénétrant C
dans des Corrosion de l'acier I
vides I et formation de sels
(zone de solubles E
faible E
adhérence)
Cloquage R
R
décollant le
revêtement
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 13 4
Institut des Sciences de l'Ingénieur de Toulon et du Var / Service Ingénierie des Matériaux Rév. 5
Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 14 : Norme ISO 4628 Page : 1 / 16
Chapitre 14
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Normes ISO
4628
Institut des Sciences de l'Ingénieur de Toulon et du Var / Service Ingénierie des Matériaux Rév. 5
Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 14 : Norme ISO 4628 Page : 2 / 16
SOMMAIRE
2. ISO 4628-1.....................................................................................................................................................4
3. ISO 4628-2.....................................................................................................................................................8
4. ISO 4628-3.....................................................................................................................................................9
5. ISO 4628-4...................................................................................................................................................11
6. ISO 4628-5...................................................................................................................................................14
7. ISO 4628-6...................................................................................................................................................16
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 14 : Norme ISO 4628 Page : 3 / 16
1. ISO 4628
ISO 4628
Evaluation de la dégradation des revêtements de peinture
Désignation de l’intensité, de la quantité et de la taille des
défauts les plus courants
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 14 : Norme ISO 4628 Page : 4 / 16
2. ISO 4628-1
Une convention unique a été adoptée pour désigner l'intensité et la quantité des
défauts par des cotations sur une échelle numérique de 0 à 5, dans laquelle "0"
signifie qu'il n'y a aucun défaut et "5" se rapporte à des défauts si importants qu'une
discrimination supplémentaire n'a pas de signification pratique.
Cette norme définit les défauts homogènes (détérioration uniforme) et les défauts
non homogènes (détérioration discontinue).
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 14 : Norme ISO 4628 Page : 5 / 16
0 Inchangée
1 Très légèrement modifiée, détérioration juste perceptible
2 Légèrement modifiée, détérioration clairement perceptible
3 Modifiée, détérioration très clairement perceptible
4 Fortement modifiée, détérioration importante
5 Très fortement modifiée, détérioration très importante
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 14 : Norme ISO 4628 Page : 6 / 16
Institut des Sciences de l'Ingénieur de Toulon et du Var / Service Ingénierie des Matériaux Rév. 5
Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 14 : Norme ISO 4628 Page : 7 / 16
Procès-verbal d’essai
Le type et l’identification du produit essayé
La référence de la présente norme ISO 4628
Le type de défauts :
• Intensité du défaut (tableau n°1) ou
• Quantité du défaut (tableau n°2) la classification, si
nécessaire, de la taille du défaut entre parenthèse précédée
de la lettre ‘’S’’.
Exemples : Caractérisation de la couche finale 2(S3)
Date de l’examen
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3. ISO 4628-2
Elle est constituée d'étalons illustrant les différentes tailles et les quantités de cloques
d'une surface.
Partie N° 2 - Détermination
du degré de cloquage
Évaluer la quantité (degré) et la dimension des
cloques à partir des clichés de la norme
Les clichés fournis illustrent des cloques de
dimensions 2, 3, 4, et 5 et, pour chaque dimension,
de quantités (degrés) 2, 3, 4, et 5.
Si présence de cloques de dimensions variables :
l’évaluation de la dimension retenue doit être celle
caractéristique de la surface examinée.
L’évaluation doit être réalisée sous un bon éclairage
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Chapitre 14 : Norme ISO 4628 Page : 9 / 16
Partie N° 2 - Détermination
du degré de cloquage
4. ISO 4628-3
Cette partie de la norme ISO 4628 porte sur l'évaluation du degré d'enrouillement
d'une surface d'acier peinte.
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5. ISO 4628-4
Cette partie de la norme ISO 4628 traite de l'évaluation du degré de craquelage d'une
surface peinte.
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Partie N° 4 – Détermination
du degré de craquelage
Classification : Quantité des craquelures
Partie N° 4 – Détermination
du degré de craquelage
Classification : Dimension des craquelures
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Partie N° 4 – Détermination
du degré de craquelage
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6. ISO 4628-5
Elle est constituée d'étalons illustrant la quantité et la taille des écailles ainsi que le
niveau du système où est né le défaut.
Partie N° 5 – Détermination du
degré d’écaillage
Désignation de l’importance de l’écaillage
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Chapitre 14 : Norme ISO 4628 Page : 15 / 16
Partie N° 5 – Détermination du
degré d’écaillage
Désignation de la dimension des surfaces touchées par l’écaillage
Partie N° 5 – Détermination du
degré d’écaillage
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Chapitre 14 : Norme ISO 4628 Page : 16 / 16
7. ISO 4628-6
Cette partie de la norme ISO 4628 traite de l'évaluation du degré de farinage par la méthode
du ruban adhésif.
Le principe est de retirer la couche de farinage rencontrée sur un support, à l'aide d'un ruban
adhésif de 25 mm de largeur, et d'examiner sur fond contrasté la poussière retirée pour en
évaluer le degré de farinage par rapport à une échelle.
Partie N° 6 : Détermination
du degré de farinage
Méthode du
ruban adhésif,
transparent
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Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 1 / 17
Chapitre 15
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Protection passive
Contre le feu
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Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 2 / 17
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION ........................................................................................................................................3
2. DEFINITION ................................................................................................................................................6
5. TEMPERATURES CRITIQUES................................................................................................................8
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Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 3 / 17
1. INTRODUCTION
Dans la plupart des pays industrialisés, la protection des personnes contre le risque
d’incendie compte parmi les missions des pouvoirs publics qui, à cet effet, élaborent
notamment des textes réglementaires que les constructeurs auront à prendre en
compte dans leurs projets
- 34 morts au Canada,
- 29 morts au U.SA,
- 17 morts au Japon,
- 9 morts en France.
Les statistiques des assurances indiquent que sur 100 entreprises touchées par le feu :
- 43 disparaissent immédiatement,
- 28 disparaissent dans les 3 ans qui suivent.
Pour assurer au mieux la sauvegarde des personnes et des biens en cas d’incendie, la
prévention s’appuie notamment sur :
- la limitation de sa propagation,
- les dégagements, qui doivent faciliter l’évaluation des personnes par leur
implantation, leurs dimensions et leur balisage,
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Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 4 / 17
Objectif
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Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 5 / 17
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2. DEFINITION
3. TYPE DE FEU
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Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 7 / 17
Classes
M0 : incombustible
La résistance au feu est le temps pendant lequel les éléments de construction sont
capables de jouer le rôle qui leur est dévolu sous l’action d’un incendie.
1. la résistance mécanique
2. l’isolation thermique
Selon leur fonction dans le bâtiment, les éléments de construction doivent satisfaire à
un ou plusieurs de ces critères et être :
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Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 8 / 17
5. TEMPERATURES CRITIQUES
La stabilité d’un élément en acier cesse d’être assurée lorsque sous l’élévation de
température, la résistance mécanique de cet élément diminue jusqu’à devenir égale
aux sollicitations auxquelles il est soumis, la température atteinte à cet instant est
appelée par définition température critique. (Ex: acier de structure 500°C -
aluminium 200-250°C)
Résistance au feu dans des conditions de tests normalisés (ISO 834 pour des feux de
classe A par exemple, NPD et U.L. pour des feux de classe H.) Après les tests réalisés
dans un laboratoire agréé, le produit est certifié pour une durée déterminée pour une
épaisseur donnée. Exemple d’organismes certificateurs: Det Norks Veritas, B.S.,
L’U.L., Loyd Register.
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Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 9 / 17
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Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 10 / 17
Les standards dans ce cas sont l’ISO R 834 ou l’U.L. 236. Ces normes exigent que les
cloisons soient réalisées en matériaux non combustibles et ignifugées.
Classe A 60 minutes
Classe A 30 minutes
Classe A 15 minutes
Cloisons de classe A
Matériau non combustible, ignifuge
Empêche la propagation des flammes et de la fumée pour une
durée minimum d’une heure
Température moyenne de 140 ° C maximum au dessus de la
température initiale
Température maximum 180° C au dessus de la température
initiale (en tous points)
Temps :
• - classe A - 60 60 minutes
• - classe A - 30 30 minutes
• - classe A - 15 15 minutes
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Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 11 / 17
Il ressort de la norme que la cloison doit être réalisée en matériau non- combustible et
doit empêcher la propagation des flammes et de la fumée durant au moins 30 mn aux
conditions de feu normalisées.
Classe B 30 minutes
Classe B 15 minutes
Cloisons de classe B
Matériau non combustible, ignifuge
Empêche la propagation des flammes et de la fumée pendant 30
minutes minimum
Température moyenne 140 ° C maximum au dessus de la
température initiale
Température maximum 225 ° C au dessus de la température initiale
(en tous points)
Temps :
• - classe B - 30 30 minutes
• - classe B - 15 15 minutes
10
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Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 12 / 17
Il découle de plus que les cloisons doivent être ignifugées de telle façon que la
température moyenne et la température maximum en tous points de la face non
exposée n’excèdent pas 140° C et 180° C respectivement au-dessus de la température
initiale à l’intérieur des limites de temps fixées ci-dessous :
Classe H 60 minutes
Cloisons de classe H
Matériau non combustible, ignifuge
Empêche la propagation des flammes et de la fumée pour un temps
minimum de deux heures
Température moyenne de 140 ° C maximum au dessus de la
température initiale
Température maximum de 180 ° C au-dessus de la température
initiale (en tous points)
Temps :
• - classe H - 60 60 minutes
• - classe H - 120 120 minutes
11
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- Matériaux du type bétons chargés (nature des charges: fibres minérales artificielles,
vermiculite, gypse, perlite, fibres céramiques) appelés encore revêtements
inorganiques (noms commerciaux : Mandolite, Pyrocrete, ...). Principe de
fonctionnement: l’énergie calorifique est absorbée pour relarguer puis vaporiser
l’eau de constitution, la structure ne s’échauffe pas pendant ce temps. Une fois
l’eau vaporisée la couche de protection joue le rôle d’écran thermique.
12
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 14 / 17
Les règles de mise en œuvre sont définies par les fournisseurs et sont à suivre
strictement. Les fournisseurs exigent un applicateur qu’ils agréent.
Les modes opératoires sont cependant, dans le principe, proches de ce qui suit :
2. Soudage d'aiguille
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13
10. CONTROLES
- le plan qualité,
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Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 16 / 17
Contrôles
14
- la disposition du renfort,
- l’épaisseur.
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Chapitre 15 : Protection passive contre le feu Page : 17 / 17
Contrôles
15
10.3 A la réception
La structure suivant la spécification ou la surface test,
Le durcissement,
L’épaisseur.
Contrôles
16
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Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 1 / 19
Chapitre 16
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Guides et Normes
ISO 12944
Référentiel ACQPA
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Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 2 / 19
SOMMAIRE
2. REFERENTIEL ACQPA...........................................................................................................................17
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Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 3 / 19
1. ISO 12944
ISO 12944 :
Peinture et vernis anticorrosion des structures en acier
par des systèmes de peinture
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Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 4 / 19
ISO 12944 - 1
ISO 12944 - 2
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Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 5 / 19
ISO 12944 - 2
Classification des environnements
6 catégories de corrosivité atmosphérique
ISO 12944 - 2
Classification des environnements
Trois catégories de corrosivité pour les structures
immergées ou enterrées
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Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 6 / 19
ISO
ISO 12944-3
12944-3 :: Conception
Conception et
et
dispositions
dispositions constructives
constructives
Critères
Critères de
de conception
conception :: ISO
ISO 12944-3
12944-3
Penser la conception générale de façon à faciliter la
préparation des subjectiles, la mise en peinture, le
contrôle et l’entretien
Concevoir des structures pour améliorer leur résistance à
la corrosion
Structure présentant le moins d’irrégularités possibles :
recouvrements, angles, arêtes, …
Préférer les joints par soudage et non par boulonnage ou
rivetage
Bannir les soudures discontinues ou par point
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 16 8
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Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 7 / 19
Critères
Critères de
de conception
conception :: ISO
ISO 12944-3
12944-3
Accessibilité
Traitement des espacements (interstices)
Précautions à prendre pour empêcher les rétentions d’eau
Arêtes
Défauts de soudure superficiels
Assemblages par boulons en acier haute résistance à serrage contrôlé
Caissons et éléments creux
Découpes
Raidisseurs
Prévention de la corrosion galvanique
Manutention, transport et montage
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 16 9
N. B. : les schémas suivants extraits de la norme ISO 12944-3 ne sont donnés ici qu'à
titre informatif. Les informations qu’ils contiennent ne peuvent être utilisées que
dans le cadre strict des dispositions de la norme non précisées ici.
ISO
ISO 12944-3
12944-3 :: configuration
configuration des
des soudures
soudures
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Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 8 / 19
ISO
ISO 12944-3
12944-3 :: Traitement
Traitement des
des espacements
espacements
ISO
ISO 12944-3
12944-3 :: Structures
Structures mixtes
mixtes acier/béton
acier/béton
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Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 9 / 19
ISO
ISO 12944-3
12944-3 :: Arêtes
Arêtes vives
vives
ISO
ISO 12944-3
12944-3 :: Imperfections
Imperfections superficielles
superficielles
des
des soudures
soudures
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Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 10 / 19
ISO
ISO 12944-3
12944-3 :: utilisation
utilisation des
des raidisseurs
raidisseurs
ISO
ISO 12944-3
12944-3 :: Ouvertures
Ouvertures pour
pour accéder
accéder aux
aux
zones
zones closes
closes (trou
(trou d’homme
d’homme et
et ventilation)
ventilation)
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Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 11 / 19
ISO
ISO 12944-3
12944-3 :: Vides
Vides étroits
étroits entre
entre surfaces
surfaces
àà préparer
préparer
ISO
ISO 12944-3
12944-3 :: Eviter
Eviter les
les rétentions
rétentions d’eau
d’eau
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Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 12 / 19
ISO 12944 - 4
Types de surface et de préparation de surface
Types de surfaces à préparer
• aciers non revêtus
• Revêtements métalliques
• Primaires de préfabrication
• Autres surfaces peintes
Méthodes de préparation de surface
Degrés de préparation des surfaces
• Primaire ( totale )
• Secondaire ( partielle )
ISO 12944 - 5 :
systèmes de peinture
Champ d’application/utilisation
Références normatives
Définitions
Types de peinture
Systèmes de peinture
Annexes : Tableaux des systèmes de peinture
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 13 / 19
ISO 12944 - 5
Protection par systèmes de peinture
Tableaux des systèmes de peinture
Les systèmes de peinture par catégorie de corrosivité
Pour acier (St 2, Sa 21/2), galvanisation et métallisation
3 niveaux attendus de durabilité :
basse : 2 - 5 ans
moyenne : 5 - 15 ans
haute : plus de 15 ans
ISO 12944 - 5
Champ d’application/utilisation
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 14 / 19
ISO 12944 - 5
Exemples :
• couche barrière : peinture conçue pour améliorer
l’adhésion entre les couches et/ou réduire certains
défauts dus à l’application
• Primaire de préfabrication : peinture à séchage rapide,
appliquée sur l’acier d’une structure après décapage par
projection d’abrasifs pour le protéger durant la
fabrication , tout en permettant de le souder
ISO 12944 - 5
Types de peinture
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
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ISO 12944 - 5
Systèmes de peinture
ISO 12944-6
ESSAIS DE PERFORMANCE EN LABORATOIRE
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 16 / 19
ISO 12944-6
Problématique : Relation entre vieillissement artificiel et
exposition naturelle
ISO 12944-6
CONDITIONS DES ESSAIS
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 17 / 19
2. REFERENTIEL ACQPA
Site : www.acqpa.com
Catégorie de
corrosivité:
• C3,
• C4, CX A N V 999 N° d’ordre
• C5M a ou m
• Im2 Performance d’aspect:
Subjectile: Type de travaux: • V : partie Vue
• I : partie non vue
• A: acier • N : neufs
(Invisible)
• G: galvanisé
• M: maintenance
• Z: métallisé
La certification ACQPA N3 des conducteurs de travaux – Daniel ANDRE et Guy MAIRE
Le fasc.56 du CCTG / la norme ISO 12944 / l’ACQPA / Assurance qualité et contrôles
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 16 29
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 18 / 19
3. AUTRES REFERENTIELS
Les deux guides traitent de la protection des constructions neuves et des navires en
service. Ils contiennent l'un et l'autre des informations détaillées concernant les
préparations de surface avant l'application de protections contre la corrosion et des
spécifications relatives aux citernes de ballast et citernes de pétrole sur les cargos.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 16 : Guides et normes ISO 12944 Page : 19 / 19
Les critères d'acceptabilité sont en accord avec l'ISO 4628 et seul le classement "0" est
accepté. Le cloquage maximum accepté est de 3,5 mm autour de l'incision faite pour
le test du brouillard salin. Les produits ayant passé ces tests avec succès sont alors
approuvés en accord avec le standard NORSOK.
Les opérateurs doivent être qualifiés suivant leur poste comme sableur, peintre, etc..
Ils doivent avoir des connaissances en hygiène et sécurité, ainsi que sur les
équipements de protection, les matériels d'application, les mélanges et dilutions des
peintures, les durées de vie en pot, le mûrissement, etc…
Si le personnel n'a pas été qualifié, il doit subir un test en accord avec le système n° 1
du standard NORSOK.
Bien que non détaillées, des qualifications similaires sont demandées aux opérateurs
de projection thermique et de protection passive contre le feu.
Comme les inspecteurs, les chefs de chantier et les superviseurs doivent être qualifiés
suivant la NS 476, la NACE ou équivalent.
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INSPECTION DES TRAVAUX DE
REVETEMENTS
DE PROTECTION CONTRE LA
CORROSION
Chapitre 16 annexe
IMO PSPC regulations
L’IMO en bref…
IMO = International Maritime Organisation
Objectif :
Promouvoir la sécurité dans le domaine du transport maritime à
différents niveaux :
• Trafic maritime et voies de navigation,
• Construction des navires,
• Prévention des pollutions marines générées par les navires.
Bref historique :
• 60 années d’existence
• Début en 1960 avec l’adoption de la nouvelle version de la convention
international pour Safety Of Life At Sea (SOLAS)
• Dès 1967, début des problèmes des pollution en mer liés au transport du
pétrole => recommandations pour prévenir les pollutions en mer
Aujourd’hui :
• C’est 50 conventions
• Rédigées sous forme de centaines de codes, guidelines, standards et
recommandations (Voluntary) qui peuvent, dans certains cas, être
obligatoires (Mandatory)
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 16 annexe 2
IMO Performance Standard for Protective
Coatings PSPC régulations
IMO PSPC for Water Ballast Tank (WBT)
Chapitre 17
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Protection cathodique
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 17 : Protection cathodique Page : 2 / 9
SOMMAIRE
1. DEFINITION ................................................................................................................................................3
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 17 : Protection cathodique Page : 3 / 9
1. DEFINITION
La protection cathodique est une des méthodes de protection des métaux contre la
corrosion. Elle ne s'applique qu'aux milieux présentant une conductivité suffisante:
l'eau ou les sols. Le principe de la protection cathodique est de modifier la valeur du
potentiel pris par le métal dans le milieu où il se trouve, pour l'amener dans une
gamme de potentiels pour lesquels il ne se corrode pas. Pour cela, deux méthodes
sont utilisées :
Pour protéger une structure, un nombre suffisant d'anodes est nécessaire. En effet,
une anode "protège ce qu'elle voit". Leur nombre et leur répartition sont donc
fonction de la géométrie de la structure et de la durée de protection attendue.
Lorsque les anodes sacrificielles sont totalement consommées, la structure n'est alors
plus protégée. C'est donc une protection limitée dans le temps qui ne demande pas
de maintenance si elle est initialement bien dimensionnée si ce n'est un suivi des
différences de potentiel (structures, anodes).
Dans tous les cas, il est impératif d'assurer un couplage électrique effectif entre la
structure à protéger et les anodes sacrificielles. Pour cela, les anodes sont le plus
souvent soudées sur la structure.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 17 : Protection cathodique Page : 4 / 9
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 17 : Protection cathodique Page : 5 / 9
Le choix du type d'anode est conditionné par leur prix et par la tension applicable,
elle même liée à la résistivité du milieu.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 17 : Protection cathodique Page : 6 / 9
Le nombre d'anodes "insolubles" utilisées est moins important en raison des forts
débits en courant qui permettent de protéger des surfaces plus importantes. Il n'y a
donc que des zones d'ombre très faibles. En conséquence, une surprotection est
possible à proximité immédiate des anodes. Elle peut entraîner une dégradation des
revêtements utilisés dans ces zones. Pour y pallier, on applique, dans un rayon
d'environ 3 mètres autour de l'anode, une couche d’un revêtement supplémentaire
diélectrique (isolant - épaisseur : 1 à 1,5 mm).
Une protection cathodique est souvent utilisée en complément d’une protection par
revêtement de peinture. Dans ce cas, la protection cathodique a pour rôle de suppléer
aux éventuelles altérations du revêtement.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 17 : Protection cathodique Page : 7 / 9
Par contre, comme nous venons de le voir à proximité des anodes de courant imposé,
des problèmes de détérioration de la protection passive peuvent se présenter. C'est le
cas dès qu'il y a surprotection, c'est à dire, polarisation de la structure dans une
gamme de potentiel trop faible qui entraîne des pertes d'adhérence du revêtement :
on parle de délamination cathodique (cathodic disbonding). Les peintures
saponifiables y sont particulièrement sensibles. On utilisera donc, de préférence, des
revêtements époxy, vinyle, des brais vinyliques ou des mastics époxy compatibles
avec une protection cathodique.
Les risques de cloquages sous protection cathodique peuvent être évalués par les
tests de compatibilité suivant la norme ASMT G8 ou l’annexe K des normes PREN
10-285 PREN 10-286, ...
Association de la protection
cathodique et d’un revêtement
Systèmes duplex : Augmentation de la durabilité
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 17 : Protection cathodique Page : 8 / 9
Dans le cas des sols ou des eaux, la protection est nécessaire si le béton ne remplit
plus son rôle protecteur. La protection est alors conçue comme si l’acier était au
contact direct du milieu qui entoure le béton armé. Le point essentiel à vérifier est la
continuité électrique des armatures.
Pour protéger cathodiquement les armatures d’un élément en béton armé, dans l’air,
il faut appliquer l’anode directement sur le béton afin d’assurer une continuité
électrique avec les armatures. Cette continuité électrique des armatures et de leur
enrobage sera vérifiée préalablement à la mise en place de l’installation. L’anode est
constituée par un treillis enrobé par projection de béton sur 5 cm d’épaisseur pour
assurer une protection mécanique de l’installation. L’énergie nécessaire au
fonctionnement de l’installation est prise sur l’équipement électrique de l’ouvrage.
La mise sous tension de l’installation se fait environ un mois après l’application du
béton.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 17 : Protection cathodique Page : 9 / 9
Frais d'investissement
faible ou élevé selon l'importance de élevé si courte durée
la surface à protéger faible si longue durée
Frais de fonctionnement
renouvellement des anodes dépense d'énergie
Installation
en général facile avec possibilité de doit être fait avec soin et prévu dès le
rajouter des anodes (selon le cas) projet. Ensuite, toujours difficile pour
le passage des câbles.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 1 / 14
Chapitre 18
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Spécifications
& procédures
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 2 / 14
SOMMAIRE
1. SPECIFICATIONS ET PROCEDURES....................................................................................................3
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Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 3 / 14
1. SPECIFICATIONS ET PROCEDURES
Il est essentiel que la spécification couvre tous les aspects importants. C'est pour cette
raison qu'il est impératif de donner des exigences de propreté, de dureté, d'épaisseur
de film sec, d'adhésion et d'apparence du film de peinture.
La qualité du produit doit être vérifiée au stade de l’assurance qualité ainsi qu’au
moment du contrôle. Ceci fait partie intégrante du travail quotidien des "inspecteurs
ACQPA-FROSIO".
Cette vérification doit être faite de manière rigoureuse. Vérifier la conformité d’un
produit par rapport à la spécification peut être fait à l’aide d’instruments de mesure.
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Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 4 / 14
Les plans, esquisses, schémas doivent en outre comporter les systèmes de revêtement
(ou leur numéro de repère) afin d'éviter toute mauvaise interprétation entre plans et
procédures, notamment sur des zones spécifiques à traiter (voir plan). Il appartient à
l'inspecteur anticorrosion de vérifier ces données et de s'assurer qu'elles soient bien
suivies sur chantier.
Si, par exemple, un opérateur oublie systématiquement la partie cachée des angles
d’un réservoir, il est important que l’inspecteur contacte le contremaître. C’est la
personne la mieux placée pour expliquer pourquoi il est important de recouvrir
l’intégralité de la structure et non pas seulement les parties les plus faciles d’accès.
Contrôles :
Il est fortement conseillé de reporter toutes les observations sur le rapport journalier.
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Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 5 / 14
Le fournisseur,
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Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 6 / 14
Préparation de surface
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Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 7 / 14
Application de peinture
Systèmes approuvés
Méthodes d'application approuvées
Exigences pour les mélanges
Exigences pour les dilutions
Exigences des conditions climatiques
Durée de vie en pot - intervalles entre les
applications
Méthodes de contrôle et d'acceptation des valeurs
Contrôle qualité
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Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 8 / 14
Navires
Porte-conteneur de 37000 tonnes aux
Ateliers des Chantiers du Havre
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Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 9 / 14
Préparation de surface
(première phase)
Préparation de surface
(seconde phase)
Sur les zones sévèrement exposées :
Dégraissage (SSPC SP 1)
Décapage par projection d’abrasifs (degré de
soin Sa 2 ½)
pH sur le subjectile = neutre
Rugosité G moyen
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 10 / 14
Préparation de surface
(seconde phase)
Dégraissage (SSPC SP 1)
Nettoyage à la machine (SSPC SP 1)
Décapage par aspiration avant inspection
Zones à traiter
Emplacement des conteneurs
Partie immergée de la coque
Flancs du navire
Pont principal et équipements
Passerelles
Ballast et cofferdams, etc.
Magasins, soutes
Salle des machines/quartiers
Réservoirs d’eau potable
Réservoirs d’eau
Autres réservoirs
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 18
13
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Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 11 / 14
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 12 / 14
Œuvres mortes
Système Ep sèche
1 x Epoxy écailles de verre 500 µm
1 x Epoxymastic aluminium 100 µm
2 x Polyuréthane 50 µm
Parties supérieures
des oeuvres mortes
Système Ep sèche
1 x Zinc silicate d’éthyle 75 µm
1 x Epoxymastic, chamois 125 µm
2 x Polyuréthanne 50 µm
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 13 / 14
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Chapitre18 : Spécifications et procédures Page : 14 / 14
Total 375 µm
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Chapitre 19 : Maintenance des peintures Page : 1 / 5
Chapitre 19
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Maintenance
des peintures
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Chapitre 19 : Maintenance des peintures Page : 2 / 5
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Chapitre 19 : Maintenance des peintures Page : 3 / 5
Pourquoi un suivi ?
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Chapitre 19 : Maintenance des peintures Page : 4 / 5
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
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Préparation de surface
le revêtement s’est dégradé,
le subjectile est corrodé
Choix du revêtement
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 1 / 96
Chapitre 20
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Contrôles
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 2 / 96
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION ....................................................................................................................................................... 3
2. LE CHANTIER ........................................................................................................................................................... 3
2.1 CONSEILS GENERAUX ..................................................................................................................................................... 3
2.2 CONTROLE DES QUALIFICATIONS DU PERSONNEL ............................................................................................................. 4
2.3 MATERIELS DE L'INSPECTEUR.......................................................................................................................................... 5
2.4 VERIFICATION DE LA RECEPTION DES PRODUITS ............................................................................................................... 7
2.5 VERIFICATION DES CONDITIONS DE STOCKAGE DES PRODUITS .......................................................................................... 7
2.6 CONDITIONS DE TRANSPORT DES PIECES .......................................................................................................................... 8
2.7 CONTROLE HYGIENE-SECURITE-ENVIRONNEMENT .......................................................................................................... 9
3. CONTROLE DES CONDITIONS CLIMATIQUES ................................................................................................ 10
4. CONTROLE DE LA PRESENCE DE CORPS GRAS ............................................................................................. 15
5. CONTROLE DE LA PREPARATION DE SURFACE PAR DECAPAGE A L'ABRASIF .................................... 17
5.1 DEGRES DE ROUILLE (ISO 8501 – 1) .............................................................................................................................. 20
5.2 DEGRES DE PREPARATION (ISO 8501 – 1) ...................................................................................................................... 21
5.3 LES CONTAMINANTS DE SURFACE .................................................................................................................................. 28
5.3.1 Poussières .......................................................................................................................................................... 28
5.3.2 Contaminants solubles ........................................................................................................................................ 30
5.3.3 Fumées des travaux de soudage .......................................................................................................................... 43
5.4 CARACTERISTIQUES DE RUGOSITE (ISO 8503 PARTIES 1, 2 ET 4) ..................................................................................... 44
5.4.1 Pourquoi une rugosité ........................................................................................................................................ 44
5.4.2 Ruban à répliquer ............................................................................................................................................... 45
5.4.3 Les jauges de profil............................................................................................................................................. 48
5.4.4 Contrôleur de rugosité (NF EN ISO 8503-4) ....................................................................................................... 49
5.4.5 Utilisation d'un échantillon de comparaison viso-tactile ..................................................................................... 55
6. CONTROLE APRES APPLICATION DE LA PEINTURE ................................................................................... 60
6.1 MESURES DE L'EPAISSEUR DU FEUIL .............................................................................................................................. 60
6.1.1 Epaisseurs du film humide (ISO 2808) .............................................................................................................. 60
6.1.2 Epaisseurs du feuil sec : mesures non destructives (NF T 30-124/ ISO 2808) ....................................................... 63
6.1.3 Epaisseurs du feuil sec : mesures destructives (ASTM D4138 ) ............................................................................ 69
6.2 DETECTION DES POROSITES ........................................................................................................................................... 71
6.2.1 Détecteur de porosité basse tension (éponge humide) .......................................................................................... 72
6.2.2 Détecteur de porosité haute tension (balai électrique) ......................................................................................... 74
6.3 TESTS D'ADHÉRENCE .................................................................................................................................................... 80
6.3.1 Croix en X .......................................................................................................................................................... 81
6.3.2 Essai de quadrillage : ISO 2409 (Cross cut test).................................................................................................. 82
6.3.3 Test d'adhérence par arrachement : ISO 4624 (Pull off test for adhesion) ......................................................... 86
6.4 TESTS DE RETICULATION DES PEINTURES ....................................................................................................................... 93
6.5 DETERMINATION DU MODE DE SECHAGE DES PEINTURES ................................................................................................. 95
7. NOTION DE SURFACE DE REFERENCE (ISO 12 944-7) .................................................................................... 96
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 3 / 96
1. INTRODUCTION
Le contrôle qualité est nécessaire dans tout procédé industriel pour assurer la qualité
du produit fini. Les exigences de durabilité des systèmes de protection contre la
corrosion concernent tout autant les entreprises faisant réaliser que celles réalisant
des traitements de surface. A la fin des travaux, il faut que toutes les parties
impliquées dans un projet aient acquis la certitude que tous les intervenants ont fait
leur travail correctement en accord avec les cahiers des charges et les prescriptions
techniques.
2. LE CHANTIER
En effet, durant toute la phase d'attente, la surface décapée peut être contaminée. Il
convient donc d'effectuer un certain nombre de contrôle avant de débuter
l'application.
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 4 / 96
Causes possibles de la
contamination de la surface
Durant le temps d’attente, la surface décapée
peut être contaminée par :
Oxydation flash
Condensation
Dépôts Sels Solubles
Huiles et graisses provenant des machines et des
émanations de fumées.
Poussières et particules métalliques provenant de
décapage ou meulage
De nombreux défauts sur les revêtements ont été constatés car il fallait occuper à tout
prix du personnel ou parce qu'il fallait absolument finir un travail, sous n'importe
quelles conditions.
Si du personnel certifié est présent sur le chantier, il y a lieu de vérifier les certificats
octroyés par l'ACQPA ou tout autre organisme de certification du personnel.
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 5 / 96
Le contrôle du personnel s'applique aux opérateurs, mais également à l'encadrement
de ceux-ci et au personnel chargé du contrôle qualité (inspecteurs).
Contrôle de la qualification du
personnel
Vérification de la compétence du personnel par rapport aux
exigences de la spécification
Vérification du personnel certifié :
– obtenir une copie des certificats
Personnel à vérifier :
– aides opérateurs
– opérateurs pour le décapage
– applicateurs
– métalliseurs
– chef d ’équipe
– chefs de chantiers
– contrôleurs qualité
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 6 / 96
- Un thermomètre de contact
- Un couteau et un cutter
- Un appareil photo
- Un appareil de mesure du feuil sec, des cales d’épaisseur étalonnées et des cales
lisses métalliques et non métalliques pour la calibration
- PIG
- Un viscosimètre
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 7 / 96
Le conditionnement des produits doit être exempte de toute trace de chocs. Aucun
bidon ne devra être accepté s’il est déjà ouvert ou présente des défauts d’étanchéité.
Une vérification des différents produits (réception des fiches techniques, hygiènes et
sécurité, vérification des numéros de lot, des dates limite d’utilisation…) doit être
réalisée dès la réception.
Les produits de peinture ainsi que tout autre produit utilisé (solvants, diluants, etc…)
doivent être stockés dans un endroit fermé, en intérieur et à une température
comprise entre + 3° C et + 30° C.
Il est strictement interdit de fumer ou d'allumer une quelconque flamme dans le local
de stockage peintures.
Les bidons doivent être hermétiquement fermés et disposés les uns sur les autres,
debout, sur une hauteur équivalente à 3 ou 4 bidons maximum.
Les bidons les plus anciens seront toujours disposés en avant afin de permettre une
bonne rotation des peintures (first in – first out).
Chaque produit (et composant) sera identifiable par une étiquette comportant le nom
du fournisseur, le nom du produit, la teinte, la date de péremption du produit et la
référence du bain.
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 8 / 96
Les pièces peintes ne seront pas en contact direct avec les fourches d'un chariot
élévateur, ou des élingues métalliques (utilisation de cales et de sangles).
Les pièces peintes ne seront pas posées directement sur le sol ou le plancher d'une
remorque (utilisation impérative de cales de bois ou de caoutchouc). Lors d'un long
déplacement, il y a lieu de bâcher les pièces.
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 10 / 96
Il est nécessaire de contrôler les conditions climatiques lors des différents travaux de
protection afin d'éviter tout risque de condensation de l'humidité relative à la surface
des tôles.
Méthodologie :
ISO 8502 – 4 : Principes directeurs pour l’estimation de la probabilité de
condensation avant l’application de peinture
utilisation d’un psychromètre rotatif
équipement :
• de l’eau
• un psychromètre rotatif ou un hygromètre électronique
• un thermomètre de contact (analogique ou électronique)
• une table ou un calculateur pour la détermination du point de rosée et de
l’humidité relative
Quand :
AVANT, PENDANT et APRES l’application
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 11 / 96
Equipement nécessaire
Procédure d‘utilisation
Etape 1
Placer le thermomètre magnétique sur la surface (au moins 20 min).
Etape 2
Humidifier le psychromètre rotatif avec de l’eau distillée.
Etape 3
Faire tourner le psychromètre à proximité de la surface à peindre
Noter la température du bulbe humide puis du bulbe sec
Faire tourner le psychromètre pendant encore 30 s
Si la valeur est stable, la noter. Sinon faire tourner à nouveau jusqu’à ce qu’il n’y ait
plus de différence avec la lecture précédente
Noter les 2 températures des thermomètres humide et sec.
Etape 4
Utiliser la table ou les abaques (Mollier) pour déterminer l’humidité relative et le point
de rosée.
Lire la température sur le thermomètre magnétique.
Etape 5
Calculer la différence entre la température de point de rosée et la température de
surface.
Inconvénients
Long
Attention à l’erreur humaine
Lecture des thermomètres peut être difficile.
Précautions
Les conditions climatiques changent rapidement, mesurer
fréquemment durant la journée mais aussi la nuit selon les
spécifications.
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 14 / 96
Inconvénients
Relativement cher
Problème d‘étalonnage
Enregistreur continu
Enregistrement continu et
maîtrise des paramètres
climatiques pendant les
phases de décapage et
d’application de peinture
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 15 / 96
Avant de procéder à l’étape de décapage, il est nécessaire d’éliminer les corps gras
présents sur la tôle. Différentes méthodes permettent d’évaluer l’efficacité du
nettoyage :
Test de la goutte d’eau,
Lumière ultraviolette,
Test à la craie non grasse,
Test au chiffon blanc.
Graisses et huiles
Pourquoi les éliminer ?
Les corps gras peuvent :
• réduire l’adhérence du revêtement
• initier des défauts dans le film sec
Méthodologie :
Méthodes d’évaluation qualitatives :
• test de la goutte d’eau
• lumière ultraviolette
• test à la craie non grasse
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 16 / 96
Contrôle du dégraissage
D'autres tests peuvent être mis en œuvre comme l'essai de rupture d'un film d'eau ou
la pulvérisation d'un fin brouillard d'eau claire ou colorée.
Cependant, l’utilisation d’eau pour les tests impose un nouveau décapage suivi de
nouveaux tests. Elle est donc à éviter. On préférera donc les tests à la lumière
ultraviolette et le test à la craie non grasse.
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 17 / 96
5. CONTROLE DE LA PREPARATION DE SURFACE PAR DECAPAGE A
L'ABRASIF
Appliquer un revêtement sur une surface contaminée peut conduire à des pertes
d’adhérence très précoces.
Détermination du degré de
préparation
Une surface contaminée peut être à l’origine
d’un faible niveau d’adhérence ou d’une
fragilité prématurée d’un système de
peintures.
Contaminations :
– Condensation
– Oxydes (rouille)
– Corps gras
– Poussières
– Contaminants solubles
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 19 / 96
L’ISO 8501-1 permet dévaluer la propreté d’un subjectile après décapage à la main
ou à la machine, à l’abrasif ou après nettoyage à la flamme.
Cette norme définit 4 degrés de rouille (A, B, C et D) et différents degrés de
préparation de surface selon la méthode de décapage utilisé. Des définitions
accompagnent les différents clichés photographiques.
Procédure d’utilisation
disposer la photo appropriée contre et dans le même
plan de la surface de l‘acier
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5.1 Degrés de rouille (ISO 8501 – 1)
Lors de l'inspection de la surface d'un acier, il ne doit pas être revêtu. Afin de
déterminer son degré de rouille nous utiliserons l'ISO 8501-1. Ce standard se
présente sous la forme d'un livre de format A5 dans lequel est défini une série de
degrés de rouille et de degrés de préparation des subjectiles d'acier. Ces degrés font
l'objet d'une description écrite accompagnée de photographies qui sont des exemples
représentatifs pour chacun des degrés décrits.
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 21 / 96
Lors de l'inspection d'une préparation de surface, l'inspecteur doit utiliser l'ISO 8501-
1 ou d'autres standards similaires (par exemple SSPC VIS 1 ou VIS 3 pour les USA).
Chaque degré de préparation est désigné par les lettres "Sa", "St" ou "Fl" qui
indiquent la méthode de nettoyage utilisée. Le nombre qui suit éventuellement,
indique le degré de nettoyage de la calamine, de la rouille et des revêtements
précédents.
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 22 / 96
Degrés de rouille
Degrés de préparation
Décapage
DSt2
DSt3
Degré de rouille A B C D
Décapage Sa 3 Sa 3 Sa 3 Sa 3
Sa 2 Sa 2 Sa 2
Sa 1 Sa 1 Sa 1
Nettoyage à la flamme Fl A Fl B Fl C Fl D
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 23 / 96
ISO 8501-1 :
Nettoyage à la main et à la machine, St
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 24 / 96
Nettoyage à la flamme, Fl
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 25 / 96
Ainsi, l’ISO 8501-1 : 2007 fournit des exemples de clichés représentatifs d’acier doux
de degré de rouille C, décapé au degré de préparation Sa 3, à l’aide de six abrasifs
différents (métalliques et non métalliques) d’usage courant. Un cliché du subjectile
d’acier de départ, c’est à dire avant préparation, est également inclus pour
comparaison.
ISO 8501 - 1 :
Apparence de l’acier décapé avec différents abrasifs
Tôle de départ en acier doux
Exemples de clichés : Degré de rouille C
Grenaille ronde en acier moulé à haute
représentatifs d’acier doux teneur en carbone - Degré S 100
de degré de rouille C, Dureté Vickers de 390 HV à 530 HV
décapé au degré de Grenaille angulaire en acier - Degré G 070
Dureté Vickers de 390 HV à 530 HV
préparation Sa 3, à l’aide
Grenaille angulaire en acier
de six abrasifs différents Degré G 070
(métalliques et non Dureté Vickers de 700 HV à 950 HV
métalliques) d’usage courant Grenaille angulaire en Fonte
Degré G 070
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Les problèmes d'interprétation dus aux différences d'aspect entre le subjectile décapé
et les photographies de l'ISO 8501-1 peuvent être évités en décapant une surface
représentative des subjectiles d'acier à traiter et en l'agréant comme surface de
référence. C’est un cas de figure typique pour lequel une épreuve de convenance
peut être nécessaire.
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Inconvénients
Résultat subjectif, ouvert aux discussions
Plusieurs normes disponibles.
Le résultat peut être influencé par des différents facteurs :
– Le degré de rouille initial
– la teinte de l’acier
– Les différences de rugosité dues à la corrosion
– Les irrégularités de surface
– l’éclairage
– Les marques
– Les ombres causées par l’angle de projection
– Les inclusions d’abrasif
Précautions
Souvent propreté de surface et rugosité sont confondues :
Ce sont deux paramètres très différents!
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5.3 Les contaminants de surface
En accord avec les différentes spécifications, les surfaces doivent être totalement
débarrassées des contaminants avant l'application des revêtements de peinture.
5.3.1 Poussières
La poussière
Pourquoi l’éliminer ?
La poussière sur la surface peut :
• réduire l’adhérence du revêtement
• absorber l’humidité
• initier la corrosion en surface
Comment l’éliminer ?
Balayage à l’air comprimé non gras
Dépoussiérage par aspiration
Méthode de contrôle :
ISO 8502 -3 : Evaluation de la poussière sur les surfaces d’acier préparées pour
la mise en peinture
=> « test au ruban adhésif »
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Appuyer
fermement avec le
pousse
150 mm
Ruban adhésif
Cette méthode consiste à coller un ruban adhésif sur la surface préparée. Lorsque le
ruban adhésif est décollé de la surface à tester, on peut déterminer la quantité et la
taille des poussières présentes sur le subjectile.
40
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Le taux de poussières est classé de 0 à 5 :
Méthode de contrôle :
– ISO 8502 – 6 et -9 : Extraction des
contaminants solubles en vue de l ’analyse -
Méthode de Bresle
– ISO 8502 -1 : Test in situ pour produits de
corrosion du fer solubles
– ISO 8502 -2 : Détermination au laboratoire
des chlorures sur une surface nettoyée
– autres méthodes
5.3.2.1.1 Principe
Un test à effectuer in situ doit être facilement mis en œuvre sinon il est peu ou pas
utilisé. Le standard suivant décrit une méthode d'extraction des contaminants
solubles simple et facile à utiliser in situ :
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Une pastille adhésive avec un compartiment central prévu pour contenir un solvant
(dans le cas présent de l'eau distillée) est fixée sur la surface où les contaminants
solubles sont à extraire. Le solvant est injecté dans le compartiment à l'aide d'une
seringue et ensuite aspiré. Cette opération est répétée un certain nombre de fois (à
déterminer entre les parties). Le solvant, alors contaminé, est transféré dans un
récipient approprié pour dosage.
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un conductimètre,
une pastille adhésive référencée A-1250 (Spastille = 1250 mm²) conforme à l'ISO
8502-6,
de l'eau distillée,
un thermomètre de contact.
5.3.2.1.3 Procédure d’extraction des contaminants solubles dans l’eau (ISO 8502-6)
Dans le bécher, verser un volume initial (Vinitial) d'eau distillée. Vinitial dépend
du volume qui sera ensuite injecté dans la pastille à l'aide de la seringue.
Répéter cette opération plusieurs fois (4 fois) afin de bien laver la surface du
substrat.
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Vinjecté Vinitial
-Dépend de la surface du -Dépend du volume
compartiment injecté Vinjecté
-Proportionnel à l’aire de la pastille
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5.3.2.1.4 Détermination de la quantité de sels solubles présents sur la surface (ISO 8502-9)
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Quantité de sels =
600 (C2 – C1) x Facteur multiplicatif
Facteur multiplicatif = 6
600 / 100 = 6
Quantité de sels =
20 x 6 =
120 mg/m²
Variation de conductivité(µS/cm)
Vinitial = 20 mL
Vinjecté = 3 mL
C2 – C1 = 20 µS/cm
800
Quantité de sels =
(C2 – C1) x Facteur multiplicatif
Facteur multiplicatif = 8
800 / 100 = 8
Quantité de sels =
20 x 8 =
160 mg/m²
Variation de conductivité(µS/cm)
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Vinitial = 10 mL
Vinjecté = 3 mL
C2 – C1 = 20 µS/cm
Quantité de sels =
(C2 – C1) x Facteur multiplicatif
400
Facteur multiplicatif = 4
400 / 100 = 4
Quantité de sels =
20 x 4 =
80 mg/m²
Variation de conductivité(µS/cm)
Cet appareil portable est un conductimètre dont la sonde est constituée de deux
électrodes cylindriques moulées dans un plateau. La mesure est effectuée en
déposant un papier filtre ayant servi à extraire les contaminants.
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Si, par exemple, une tôle très corrodée (degré de rouille C ou D) est décapée par
projection d'abrasifs secs au degré de préparation Sa 3, la surface préparée a un éclat
métallique et semble propre à 100%. Mais, si le décapage élimine les produits de
corrosion solides, il n’élimine pas les produits de corrosion solubles. Il s'agit souvent
de sulfate de fer (FeSO4) et de chlorure de fer (FeCl2).
Ces produits de corrosion du fer sont solubles dans l'eau et sont, au même titre que
les autres sels solubles, la cause du cloquage des revêtements de peinture
(phénomène d'osmose). Il est donc primordial de les détecter et de les éliminer avant
toute application de peinture.
b) Conduite du test
Humidifier, à l'aide d'un pulvérisateur, une petite zone de la surface d'acier préparée
avec de l'eau distillée.
Appliquer le papier filtre en le pressant sur la surface à tester pendant 10 à 15
secondes (utiliser des gants en plastique propre pour éviter de polluer le papier filtre
avec les doigts).
Si le papier filtre se tâche de bleu (couleur « bleu de Prusse »), la surface testée est
contaminée par des produits solubles de corrosion du fer.
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c) Avantages et inconvénients
Par contre, l'humidification de la surface doit être bien dosée. Trop peu d'eau
(solubilisation insuffisante des sels) ou trop d'eau (lavage de la surface) sont à éviter.
En outre, les papiers d'essai se détériorent rapidement durant le stockage et doivent
être renouvelés régulièrement.
Une autre méthode, quantitative mais plus complexe mettant en œuvre de la 2,2’
bipyridine est aussi décrite dans l’ ISO 8502-1. C’est la méthode principale décrite
par la norme, mais sa mise en œuvre sur site est moins pratique que le test à
l’hexacyanoferrate (III) de potassium.
a) Principe
Les sels solubles qui contaminent le subjectile d'essai sont extraits de la surface par
un lavage contrôlé à l'eau. Les eaux de lavage sont dosées pour rechercher les ions fer
(II) par réaction colorimétrique avec un papier indicateur à la 2, 2' – bipyridine.
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Etalonner les bandes de papier indicateur de référence immédiatement avant chaque
série d’essais. Pour cela, préparer des solutions de sel soluble de fer (II) à des
Concentrations de 5mg/l, 100mg/l et 250mg/l et les stabiliser avec de l’acide
sulfurique dilué. Dans chaque solution, tremper une bande de papier indicateur puis
l’ôter et la garder pour comparaison avec les bandes obtenues pendant l’essai. Des
bandes de papier de référence sont également disponibles, prêtes à l'emploi, dans le
commerce.
c) Conduite du test
Après décapage, marquer une zone d’essai mesurant 25 000 mm2 (par exemple 250
mm x 100 mm).
Remplir un récipient avec 50 ml d’eau distillée et laver cette surface à l’aide de coton
absorbant.
Mettre le tampon dans un second récipient et répéter une seconde fois le tamponnage
pendant environ 4 minutes.
Vider le reste d’eau contenue dans le premier récipient dans le second et avec un
coton absorbant sec, sécher la surface d’essai et placer le coton dans le second
récipient.
Tremper une bande dans la solution d’essai et évaluer la concentration par rapport
aux bandes de papier indicateur de référence.
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2 étapes :
– Lavage d’une surface donnée de substrat décapé
– Dosage par réaction colorimétrique avec un papier
indicateur à la 2,2’-bipyridine.
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L'ISO 8502 – 1 propose, à titre informatif dans son annexe A, d'autres méthodes pour
la détermination des produits de corrosion solubles du fer.
Autres méthodes.
Ils doivent être éliminés à l'eau fraîche avant le décapage. Le test permettant de
déterminer l'élimination des dépôts consiste à mesurer le pH (potentiel
d'Hydrogène) à la surface du subjectile. Lorsque les dépôts alcalins ont été
totalement éliminés, le pH à la surface de l'acier est neutre.
Le meulage des cordons de soudure est également important car il permet d'éliminer
les aspérités et autres imperfections de soudure lesquels sont fréquemment la cause
de défauts des revêtements de peinture.
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Une surface doit toujours être réalisée pour répondre à un besoin particulier
(glissement, roulement, étanchéité, accrochage…). Ceci implique qu'à chaque
fonction correspond un type de surface optimal : un état de surface est donc une
caractéristique fonctionnelle.
Quels que soient la technique et l'abrasif utilisés pour préparer un subjectile, une
surface décapée présente des défauts composés de saillies et de creux. Ils sont
distribués au hasard, donc difficile à caractériser.
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Jauge de profil
Contrôleur de rugosité
Comparateurs Viso-tactile
Cette méthode est référencée aux Etats-Unis (NACE RP 0287). Il s'agit du ruban à
répliquer. Un ruban spécial, muni d'une fenêtre, permet d'imprimer la réplique de la
rugosité d'une surface préparée. L'épaisseur du profil de surface obtenu est ensuite
mesurée à l'aide d'un micromètre.
Ruban à répliquer
Ru ban à répliqu er
Su bjectile
M icrom ètre
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Les rubans à répliquer sont commercialisés sous le nom de "Testex Press-O-Film
tape". Ce ruban est constitué de deux couches, l'une est en matériau compressible et
l'autre en matériau incompressible. Le ruban est appliqué sur le métal et comprimé à
l'aide d'un outil émoussé.
Etape 1
Placer le ruban à
répliquer sur la surface
décapé
capée à l’abrasif.
abrasif.
Etape 2
Tenir le ruban
fermement et appuyer
au centre de la pastille
circulaire jusqu’à
jusqu’à
l’apparition de la
couleur grise.
grise.
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Etape 3
Mesurer le ruban positif et
enlever 50 microns de la
mesure.
mesure.
Paramè
Paramètre est voisin du Rz
Inconvénients
Représentativité de la mesure?
Réalisation difficile dans des conditions sévères.
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5.4.3 Les jauges de profil
Jauge
Su bjectile
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Les avantages et inconvénients de ce type de contrôle sont donnés dans la suite :
Jauge de profil
Avantages
Court temps de mesure
Compréhension facile
Inconvénients
Résultats variant en fonction de la méthode.
Mesure ponctuelle, peu représentative
Contrôleur de
rugosité
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5.4.4.1 Appareil
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5.4.4.2 Choix du filtre électrique
ONDULATION ( W )
RUGOSITE ( R )
Attention : un appareil ne proposant pas de choix de filtre est équipé du filtre 0,8 mm
par défaut.
Choisir un filtre est capital, mais ce choix peut être fastidieux dans le cas général.
Dans notre domaine, la norme impose 2,5 mm.
- longueur de base (l) = 2,5 mm : c’est la longueur utilisée pour calculer les
principaux critères.
- longueur d'évaluation (ln) = 5 x l = 12,5 mm : c'est la longueur utilisée pour
déterminer les valeurs des paramètres.
- longueur de palpage (lt) : c'est la longueur d'évaluation augmentée d'une
longueur de départ et d'une longueur de fin de mesure, non pris en compte
dans le calcul. Ce sera le déplacement total du palpeur.
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5.4.4.3 Les critères de rugosité
R y(3 ) R y(5 )
Ry(2 ) R y(4 )
R y(1 )
Ry = profondeur totale
= distance maximale saillie / creux sur une longueur de base.
Exemple 1 : Ry5 4 0
Ry5 = critère à vérifier
40 = limite supérieure d'acceptation, l'unité est le µm.
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Exemple 2 : Ra 30
Ra 20
Ra = critère à vérifier
30 = limite supérieure d'acceptation (en µm)
20 = limite inférieure d'acceptation (en µm)
Méthodologie de contrôle
Selon ISO 8503-4
Travailler sur une surface propre
Choisir un filtre (cut-off) de 2,5 mm
Choisir le critère à contrôler
Tenir fermement l ’appareil sur la
surface
Effectuer un nombre de mesures
suffisant, en fonction de la taille de la
surface
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- le contrôle sera effectué directement sur la surface ou sur une réplique.
- S'assurer de sa propreté : nettoyage, dégraissage éventuel au white spirit 40 / 60,
puis laisser sécher.
- Pour Ry 5 , effectuer les mesures dans différentes directions (4 mesures maximum
par direction).
- Une mesure doit être la représentation de toute la surface du subjectile, ce qui
implique :
- d'effectuer un nombre suffisant de mesures
- d'explorer correctement toute la surface
Contrôleur de rugosité
Avantages
Vraie mesure de rugosité
Valeurs pouvant être exprimées selon
différentes caractéristiques : Ra, Rz
Inconvénients
Posséder un appareil avec un cut-off de 2.5 mm
Ce n’est pas un appareil de chantier
Il devra comporter :
- identification du subjectile examiné
- surface ou réplique
- la référence à l'ISO 8503-4
- l'identification de l'appareil de mesure
- la longueur de base (ou cut-off)
- la longueur d'évaluation
- le résultat (pour Ry 5 , indiquer la moyenne et l'écart – type
- l'opérateur
- la date de l'essai
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5.4.5 Utilisation d'un échantillon de comparaison viso-tactile
- Ils sont utilisés pour être comparés au subjectile. Les outils de comparaison seront
la vue et le toucher.
- Il existe deux types d'échantillons :
Un échantillon pour profil rugueux (G pour Grit)
Il sera utilisé pour contrôler les subjectiles préparés avec des abrasifs à grains
irréguliers.
Un échantillon pour profil bosselé (S pour Shot)
Il sera utilisé pour contrôler les subjectiles préparés avec des abrasifs à grains
nodulaires.
- Chaque échantillon sera découpé en quatre cadrans de valeur connue (le Ry 5 ).
- Chaque échantillon doit posséder un certificat d'étalonnage.
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ISO 8503 – 1 :
Spécifications et définitions
Grit grains angulaires
Shot grains sphériques
‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘
2 ‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘
Cadran 1 Cadran 2
‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘
‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘‘
1 3
)))))))))))))))) °°°°°°°°°°°°°
°°°°°°°°°°°°°°°°
Cadran 4 ))))))))))))))))))
°°°°°°°°°°°°°°°° Cadran 3
4
)))))))))))))))))) °°°°°°°°°°°°°°°°
)))))))))))))))))) °°°°°°°°°°°°°°°°
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G S
1 25 25
2 60 40
3 100 70
4 150 100
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Procédure de contrôle
Selon ISO 8503-2
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Il devra comporter :
Comparateurs Viso-tactile
Avantages
Coût faible, pas de consommable
Équipement simple
Matériels répondant au besoin du chantier
Inconvénients
Ce n’est pas une mesure!
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Lors des travaux d'application, les systèmes de peinture sont toujours appliqués en
accord avec les fiches techniques des fabricants. Elles spécifient les épaisseurs
humides et les épaisseurs sèches pour les différentes couches des systèmes.
On utilise l’ISO 2808 pour la mesure des épaisseurs humides et sèches dans le cas des
méthodes non destructives, et l’ASTM D4138 pour les méthodes destructives.
ISO 2808 :
Détermination de l’épaisseur de film
humide
2 méthodes :
Jauge à peigne
Jauge à roue
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Cet instrument en acier inoxydable est constitué d'une plaque métallique dans
laquelle des dents ont été usinées à différentes profondeurs. En face de chacune de
ces dents, un chiffre gravé correspond à l'épaisseur du métal usiné.
Le peigne peut être utilisé sur tout type de peinture. Cependant, il est difficile de
l'utiliser pour mesurer les éthyles-silicates de zinc car le solvant s'évapore très
rapidement. Il en est de même pour mesurer l'épaisseur humide d'une seconde
couche de peinture à séchage physique car la précédente subit une détrempe
importante.
ISO 2808 :
Détermination de l’épaisseur de film
humide
Description du peigne
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Base = 0 µm
substrat
Enlever la jauge et examiner les dents afin de déterminer quelle est la plus
courte qui touche le film de peinture humide
200 100
Une autre méthode de mesure de l'épaisseur humide consiste à utiliser une jauge
circulaire. Elle est constituée de trois plaques circulaires en acier inoxydable
disposées à égale distance les unes des autres. La roue centrale est excentrée par
rapport aux deux autres et plus petite. Lorsque la jauge est roulée sur le film frais,
l'épaisseur est lue sur les graduations gravées sur les deux roues extérieures.
ISO 2808 :
Détermination de l’épaisseur de film
humide
Description de la roue
Deux disques extérieurs qui servent de support: les
disques extérieurs roulent sur le substrat.
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200
150
100
6.1.2 Epaisseurs du feuil sec : mesures non destructives (NF T 30-124/ ISO 2808)
- les appareils à variation de courants de Foucault pour les substrats métalliques non
ferro- magnétiques,
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NF T 30-124:
Détermination de l’épaisseur de feuil
sec
Appareils basés sur :
Séchage total
Dureté du feuil
Distance entre les points de mesure et les arêtes ( 15 mm)
Effets de bords
Distance entre les points de mesure et les épaulements ( 30 mm)
Rugosité de la surface
Rayon de courbure des surfaces
Magnétisme résiduel
Température
Position et pression exercée par la sonde
Présence de charges métalliques dans le revêtement
Déperdition magnétique ( outils de soudage )
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Ces instruments sont d'une utilisation simple. Ils sont connus sous le nom de
"Banane" et ne peuvent être utilisés que sur des subjectiles ferro-magnétiques. La
précision de ces instruments est donnée pour ±5%. On raisonnera sur des valeurs
moyennes issues de plusieurs mesures.
La calibration de cet instrument se fait sur deux cales étalons d'épaisseurs connues,
une basse et une haute encadrant le domaine d’épaisseur à mesurer.
La plupart de ces instruments sont aujourd'hui digitaux mais il existe encore des
instruments analogiques. La précision d'un appareil analogique est de ± 10 µm.
Comme avec tout instrument de mesure, il est crucial de calibrer correctement son
appareil, sans quoi les mesures n'ont aucune valeur.
la notion d'ordre de grandeur de sa mesure et ne pas, comme cela s'est déjà vu,
refuser une application pour certaines mesures inférieures de 6 µm à l'épaisseur
sèche spécifiée.
Principe :
les appareils à flux électromagnétique
mesurent le flux magnétique entre une
électrode et un métal magnétique
256 µm
revêtement
substrat
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Appareils à variation
de courants de Foucault
Principe :
ce type d’appareils génère un champ magnétique
de haute fréquence dans l’électrode de l’appareil
qui induit un courant de Foucault dans le métal
6.1.2.4 Calibration
Le contrôleur doit :
- S'assurer que son appareil de mesure est alimenté entre la tension mini et maxi
recommandée par le constructeur, que ses fiches de connexions sont propres et en
bon état, que le conducteur de sa sonde n'est pas blessé ni écrasé, que sa sonde est
propre (exempte de peinture, graisse, etc..), que la sonde choisie corresponde au
substrat sur lequel les mesures sont effectuées.
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Sur film mou de façon à éviter tout poinçonnement, intercaler une cale de 150m
pour procéder aux mesures. Dans ce cas, calibrer l'appareil en prenant "l'épaisseur
de base" + 150m.
Calibrer :
– Flux magnétique « banane » : calibration sur 2 cales
étalon d’épaisseurs encadrant l’épaisseur présumée du
film, sur le subjectile préparé pour l’application
– Flux électromagnétique et courant de Foucault :
calibration du zéro sur le subjectile préparé pour
l’application, puis réglage sur 1 cale étalon d’épaisseur
voisine présumée du film.
Mesurer sur la surface rugueuse peinte
Enregistrer la valeur lue
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4 10 1000 26,6°
5 5 500 14°
6 2 200 5,7°
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Y = a+b+c
a
b
c
Finition
Intermédiaire
Primaire
Subjectile
Le terme porosité est utilisé pour décrire des discontinuités dans un film de peinture
telles que les piqûres ou les pores. Pour contrôler la présence ou non de
discontinuités dans un film de peinture, deux types d'instruments peuvent être
utilisés. L'un met en œuvre une éponge humide sous basse tension et l'autre des
électrodes de formes variées sous haute tension.
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Instruments
– Détecteur de porosité basse tension (éponge humide)
– Détecteur de porosité haute tension (balai électrique)
Méthode
– Une détection électrique pour déterminer la présence et le
nombre de discontinuités du film d’un revêtement est
effectuée sur un revêtement non conducteur appliqué sur
une surface conductrice
Cet instrument est simple à utiliser sur chantier. Son électrode est constituée d'une
éponge à humidifier. Elle est connectée à un générateur basse tension alimenté par
des piles (2 à 3 piles de 1,5 volts ou une pile de 9 volts). La tension de sortie (à
l'éponge) varie de 9 à 90 volts. L'instrument est raccordé à la surface métallique par
un câble de terre (vert/jaune).
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Avant d'utiliser l'éponge humide pour détecter des discontinuités dans le film de
peinture, il est nécessaire de mesurer l'épaisseur du feuil sec. L'éponge humide ne
peut être utilisée que pour des revêtements dont l'épaisseur sèche est inférieure à 500
µm.
L'éponge doit être humidifiée mais pas saturée d'eau afin d'éviter la formation d'un
film d'eau à la surface du revêtement. Il est susceptible de transporter l'énergie
électrique vers d'autres défauts et de rendre, en conséquence, leur localisation
impossible.
Dans le cas d'un contrôle entre couches, il ne faut rien rajouter à l'eau. Dans le cas
d'une réception finale, un tensioactif peut être additionné à l'eau afin de réduire les
tensions de surface et améliorer la mouillabilité du revêtement.
Procédure d’utilisation :
vérifier l’épaisseur sèche (ES) qui ne doit pas dépasser
500µm
vérifier les instruments (éponge humide à la masse)
attacher le câble de masse de l’instrument au subjectile afin
d’assurer un contact électrique correct
imbiber l’éponge d’eau
passer l’éponge sur le revêtement
éliminer l’excès d’eau pour éviter la conductivité de la surface
du revêtement testé
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Subjectile
Inconvénients :
– Le revêtement doit être suffisamment sec
– Épaisseur sèche maximale : 500 µm
– Vitesse maximale de détection : 30 cm/s
– Sur des peintures et revêtements non-conductibles
– Ne détecte que les discontinuités traversant le
revêtement jusqu’au subjectile
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Le standard ASTM D 5162 détermine les tensions applicables suivant les épaisseurs
du feuil sec. Dans ce standard, il est précisé que :
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Subjectile
La détection de porosités à haute tension est une méthode plus destructive que la
détection de porosités à basse tension. En effet, la discontinuité du revêtement génère
une continuité électrique entre l'électrode et le subjectile provoquant un arc
électrique qui a pour effet de brûler le revêtement de peinture adjacent au défaut
détecté. Une sous épaisseur peut suffire pour provoquer cet arc électrique qui la
transforme alors en porosité traversante.
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Subjectile Subjectile
Subjectile
Subjectile
Subjectile Subjectile
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Détermination de l‘adhérence
Quand…
Si un nouveau système doit recouvrir un ancien fond,
alors d’adhérence de ce dernier doit être évaluée avant
l’application de la nouvelle couche de peinture.
A la fin du projet, si cela est une exigence du contrat
(spécification)
En cas de problèmes sur la bonne réalisation des
travaux.
Précautions
Les tests sont tous destructifs, il peut être important de
réaliser des plaques de référence pour réaliser les
tests d’adhérence (préservation de la structure)
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6.3.1 Croix en X
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Inconvénients
Évaluation de l’adhérence nécessite un
opérateur expérimenté.
Résultat subjectif, pas de valeur
Le test de quadrillage est une méthode standardisée pour déterminer l'adhérence des
peintures sur supports métalliques. Ce test doit toujours être mené en accord avec
l'ISO 2409 : «Peintures et vernis : Essai de quadrillage".
Ce test ne peut être effectué que pour des revêtements dont les épaisseurs du feuil
sec sont inférieures à 250 µm.
Remarques :
- réaliser l'essai en trois endroits différents sur le panneau
- noter les conditions ambiantes pour les essai in situ
- l'outil à plusieurs lames ne convient ni aux revêtements épais (> 120 µm) ou durs,
ni aux revêtements appliqués sur des subjectiles tendres
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Avantages
Essai simple et facile à réaliser
Résultats plus faciles à classifier que pour
l’essai X
Inconvénients.
Résultats subjectifs, pas de valeurs chiffrées
Seulement applicable pour des épaisseurs de
systèmes jusqu’à 250 µm (ISO)
Outils spéciaux nécessaires pour les différentes
épaisseurs.
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6.3.3 Test d'adhérence par arrachement : ISO 4624 (Pull off test for adhesion)
Les propriétés d'adhérence d'un revêtement de peinture sur son support constituent
un critère majeur pour définir ses performances.
Dans la plupart des cas, les défaillances des revêtements de peinture sont liées une
mauvaise préparation de surface. Quand la surface d'un support est propre, les
performances d'adhérence entre le primaire et le subjectile sont, au contraire, plus
importantes.
6.3.3.1 Equipements
Les essais d'adhérence sur peintures nécessitent un matériel spécifique. Les plus
communs sont :
- PAT Modèle GM 01
- Säberg IS 90
- Elcometer 106
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PAT Modèle GM 01
Cet instrument est équipé d'une pompe hydraulique et d'un piston qui commande
quatre doigts permettant une bonne répartition de la force de traction.
Deux tailles de plot peuvent être utilisées. La plus petite (1,57 cm2) permet de
mesurer des forces de traction pouvant aller jusqu'à 40 MPa. La plus grande (3,14
cm2) permet des mesures pouvant aller jusqu'à 20 MPa.
Cet instrument est équipé d'un monogramme autorisant des mesures allant jusqu'à
25 MPa. Les plots fournis avec cet instrument sont percés au centre afin de permettre
l'accès d'un piston qui exercera la force de traction. Lors du collage, il est important
de placer un bâtonnet de Téflon dans le trou central afin que la colle ne vienne pas
l'obstruer, ce qui pourrait occasionner des erreurs de mesures.
Säberg IS 90
Cet instrument pneumatique fonctionne à l'azote. Il existe trois tailles de plot mais les
plus courants sont ceux de 1,13 cm2 et de 3,14 cm2. Le plus petit plot permet des
mesures allant jusqu'à 21 MPa.
Elcometer 106
Cet instrument est constitué d'un tripode, d'une vis sans fin et d'une échelle
logarithmique permettant de mesurer la force de traction appliquée aux plots.
Des essais de traction sont requis dans de nombreuses spécifications. Ils doivent
toujours être menés en accord avec l'ISO 4624 : "Peinture et vernis : Essai de traction".
6.3.3.3 Nettoyage
Pour le collage, les plots doivent être propres. En particulier, ils doivent être exempts
d'anciennes peintures ou colle. Nettoyés à l'aide d'un papier abrasif à grains fins, ils
doivent être séchés à l'aide de papier absorbant. La surface du revêtement doit être
légèrement abrasée à l'aide d'un papier abrasif à grains fins, doit être exempte de
poussière et de graisse (nettoyage au solvant).
6.3.3.4 Collage
Utiliser l'un des adhésifs suivant, sans solvant et à haut pouvoir d'adhérence :
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Il est impératif de détourer le plot, à l'aide de l'outil fourni à cet effet, afin de séparer
la surface soumise à la traction du reste du revêtement.
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Analyse de la rupture
La force de rupture Rupture
s’exprime en Mpa adhésive
(N/mm²) ou psi.
Définir visuellement la
nature de la rupture
selon la norme.
Adhésive, Cohésive, Rupture
Rupture entre couche, cohésive
…
Référence ISO 4624
PLOT
SUBJECTI LE
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Colle=Y
PLOT
SUBJECTILE
Exemples de rupture
adhésive
PLOT
SUBJECTILE
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Inconvénients
Le temps de réalisation de l’essai. La colle pour coller le plot doit
être complètement sèche et réticulée (24h époxy)
Équipement cher et lourd (selon le type d’appareil)
Différents types d’appareil peuvent donner des résultats différents.
Ceux donnant des valeurs plus importantes étant les plus précis.
Limites :
La force maximale d’adhérence par traction dépend de l’instrument
utilisé –valeur indicative à associer au mode de rupture.
Il existe un certain nombre de paramètres qui ont une influence sur
la valeur d’adhérence par traction (épaisseur de la tôle, historique
de la peinture (séchage), appareil, type de colle, détourage,
opérateur…).
La force d’adhérence par traction peut dépendre de la taille du plot
Sur des surfaces incurvées, des plots spéciaux doivent être utilisés
La qualité du collage est primordiale.
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 93 / 96
L'essai de dureté superficielle au crayon peut être utilisé sur des peintures
solvantées. Il est réalisé à l'aide d'un porte crayon muni de roues, la pointe du crayon
étant appliquée sous un angle de 45° par rapport à la surface testée. L'appareil est tiré
ou poussé et on observe ensuite si la surface est rayée ou non par l'un des 10 crayons
de dureté croissante (dur 10H, 9H, 8H ... H, F, HB, B, 6B tendre).
La surface à tester est nettoyée à l'eau douce et propre afin d'éliminer les poussières
de zinc déposées à la surface du revêtement. Un chiffon de coton blanc est saturé de
Methyle-Ethyle-Cetone (MEC). Sur une surface de 50 mm de longueur, le chiffon est
frotté sur 50 allers et retours. Si le solvant n'a pas, ou peu d'effet sur la surface, le
revêtement est en accord avec le standard et classé 4 ou 5. Dans ce cas, le revêtement
de zinc silicate d'éthyle est réticulé.
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 95 / 96
On distingue trois modes de séchage : voie physique, par oxydation et par réticulation. Pour
déterminer le mode de séchage, on utilise un composé volatil à fort pouvoir solvant (méthyl
isobutyl cétone MIBC). On dépose du MIBC sur la surface de peinture. Après une à deux
minutes, on examine la partie sur laquelle le liquide a été déposé. En fonction du mode de
séchage, les évolutions constatées seront les suivantes :
- pour les peintures ayant un mode de séchage physique, la nature linéaire du liant
conduit à une dissolution de la peinture dans la zone traitée.
- Pour les peintures ayant un mode de séchage par oxydation, la nature
tridimensionnelle peu dense du réseau formé par le liant conduit à un gonflement
du réseau. Cela se traduit par l'apparition d'un frisage de la zone traitée et par
une perte d'adhérence du revêtement sur le subjectile.
- Pour les peintures ayant un mode de séchage par réticulation, la nature
tridimensionnelle de forte densité du réseau formé par le liant conduit à une
absence d'interaction du MIBC avec le liant. Cela se traduit par une absence totale
de modifications de la zone traitée.
Détermination du mode de
séchage des peintures
Dépôt de M I B C sur le revêtement
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Chapitre 20 : Contrôles Page : 96 / 96
En général, les surfaces de référence ne sont pas utilisées à des fins de garantie, mais
elles peuvent cependant l'être si cela a fait l'objet d'un accord entre les parties
concernées.
Les surfaces de référence doivent être réalisées sur des zones caractéristiques de la
structure vis à vis des risques de corrosion.
Toutes les surfaces de référence seront documentées. L'entrepreneur doit garder les
rapports relatifs à la préparation des surfaces de référence à chaque étape des
travaux. Les rapports doivent reprendre toutes les données et être approuvés par
toutes les parties.
Le revêtement doit être évalué par des méthodes ayant fait l'objet d'un accord entre
les parties concernées. Si les surfaces de référence sont endommagées, il y a lieu de
les annuler purement et simplement, et d'en préparer d'autres.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 21 : Rapports et traçabilités Page : 1 / 10
Chapitre 21
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Rapports
& traçabilités
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 21 : Rapports et traçabilités Page : 2 / 10
SOMMAIRE
1. TRACABILITE ............................................................................................................................................3
2. RAPPORTS...................................................................................................................................................3
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Chapitre 21 : Rapports et traçabilités Page : 3 / 10
1. TRACABILITE
Sur ce journal de chantier doivent être notées scrupuleusement toutes les opérations
effectuées mais également tous les problèmes rencontrés. L'objectif est de conserver,
sans limitation de durée, une trace des évènements qui ont ponctués le chantier.
Ce journal doit être rédigé au jour le jour pour éviter tout oubli. Il est inconcevable
d'attendre le lendemain ou le surlendemain.
2. RAPPORTS
En tant qu'inspecteur, vous êtes ou serez confrontés aux différents problèmes que
l'on peut rencontrer quotidiennement sur les chantiers. Vous aurez à rédiger des
rapports détaillés destinés à vos clients. Dans ces rapports seront consignées vos
observations concernant les problèmes rencontrés et les solutions apportées, votre
estimation des risques prévisibles concernant une dégradation avancée du
revêtement, ainsi que vos éventuels commentaires concernant toutes les phases de la
construction.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 21 : Rapports et traçabilités Page : 4 / 10
Généralités
Etudier la spécification
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 21 : Rapports et traçabilités Page : 5 / 10
Au début de la journée
Vérifier :
Pendant la journée
Vérifier :
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Chapitre 21 : Rapports et traçabilités Page : 6 / 10
A la fin de la journée
Vérifier :
Le travail de la journée
Le nettoyage de l’aire de travail
Les rapports
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Chapitre 21 : Rapports et traçabilités Page : 7 / 10
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Chapitre 21 : Rapports et traçabilités Page : 8 / 10
Annexes
CHAPITRE 21
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 21 : Rapports et traçabilités Page : 9 / 10
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 21 : Rapports et traçabilités Page : 10 / 10
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INSPECTION DES TRAVAUX DE
REVETEMENTS
DE PROTECTION CONTRE LA
CORROSION
Chapitre 22 :
Santé – Sécurité – Environnement
QUELQUES REPERES
Textes réglementaires :
• Code du Travail
• Installation Classée pour la Protection de l’environnement (ICPE)
• Plan de Prévention
1
Les intervenants dans le domaine santé sécurité.
• Médecine du travail
• Service Santé Sécurité
• Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de
Travail (CHSCT)
• Adjoint sécurité
• Agent de sécurité
• L’inspecteur du travail
• Le contrôleur de la CRAM
Analyse du risque
Probabilité
Le risque
Gravité (perception et connaissance)
La prévention procédure
protection
2
SUBSTANCES ET PREPARATIONS.
Substances:
Préparations:
Toxicité SGH
Aiguë Cat.1 Cat. 2 Cat. 3 Cat. 4 Cat. 5
3
Les changements dans la classifications des dangers:
Inflammable
Facilement Inflammable
Extrêmement Inflammable
Comburantes
Explosibles
LE TRIANGLE DU FEU
Source
Flamme chaude Rayonneme
nt divers
UV, X, IR,
SOURCES
D ’ÉNERGIE
Étincelles Électricité
électriques Étincelles statique
mécaniques
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 22 – Rev 5 8
4
… 16 classes de danger PHYSIQUE :
Liquides inflammables
Matières solides inflammables
Gaz inflammables
Aérosols inflammables
Liquides pyrophoriques
Matières solides pyrophoriques
Matières auto-échauffantes
Matières auto-réactives
Matières qui, au contact de l’eau, dégagent des gaz inflammables
Matières et objets explosibles
Liquides comburants
Gaz comburants
Matières solides comburants
Gaz sous pression
Peroxydes organiques
Matières corrosives pour les métaux Dès 2008
DANGERS PHYSIQUES
Liquides inflammables :
Définition: Liquide ayant un point d’éclair ne dépassant pas 93°C.
Catégories :
Catégories Critères
1 Le point éclair est < 23 °C et le point initial d’ébullition est 35 °C.
2 Le point éclair est < 23 °C et le point initial d’ébullition est > 35 °C.
LE POINT ÉCLAIR
Température minimale à laquelle il faut porter un liquide pour que les
vapeurs émises s ’enflamment au contact d ’une flamme (dans des
conditions normalisées) mais insuffisantes pour entretenir la combustion
après retrait de la source d ’énergie.
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 22 – Rev 5 10
5
DANGERS PHYSIQUES
Matières solides inflammables :
Définition: Substances ou mélanges solides facilement inflammables ou substances
ou mélanges solides qui peuvent provoquer ou aggraver un incendie en s’enflammant
par frottement.
Catégories:
Catégories Critères
Épreuve de vitesse de combustion:
Substances ou mélanges autres que les poudres de métaux:
1 (a) la zone humidifiée n’arrête pas la propagation de la flamme
(b) la durée de combustion est < 45 s ou la vitesse de combustion est > 2,2 mm/s
Poudres de métaux: la durée de combustion est 5 min
Épreuve de vitesse de combustion:
Substances ou mélanges autres que les poudres de métaux:
2 (a) la zone humidifiée arrête la propagation de la flamme pendant au moins 4 min
(b) la durée de combustion est < 45 s ou la vitesse de combustion est > 2,2 mm/s
Poudres de métaux: la durée de combustion est > 5 min et 10 min
DOMAINE D ’INFLAMMABILITÉ
LIMITE
INFÉRIEURE Concentration minimale d ’un gaz dans l ’air
D’INFLAMMABILITÉ = au-dessus de laquelle il peut être enflammé.
(LII)
LIMITE
SUPÉRIEURE
Concentration maximale d ’un gaz dans l ’air
D’INFLAMMABILITÉ = au-dessus de laquelle il ne peut plus être
(LSI)
enflammé.
DOMAINE D ’EXPLOSIVITÉ
LIMITE Concentration minimale d ’un gaz dans
INFERIEURE l ’air au-dessus de laquelle il peut
D ’EXPLOSIVITE = exploser.
(LIE)
LIMITE
SUPÉRIEURE
Concentration maximale d ’un gaz dans
D ’EXPLOSIVITÉ = l ’air au-dessus de laquelle il ne peut plus
exploser.
I.S.I.T.V (LSE)
/ Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 22 – Rev 5 12
6
LIE / LSE
DANGERS PHYSIQUES
Gaz inflammables :
Définition: Gaz ayant un domaine d’inflammabilité en mélange avec l’air à 20 °C et
à la pression normale (101,3 kPa).
Catégories:
Catégories Critères
Gaz qui à 20 °C et à la pression normale (101,3 kPa):
a) Sont inflammables en mélange à 13% (en volume) ou moins avec l’air ; ou
1
b) Ont un domaine d’inflammabilité en mélange avec l’air d’au moins 12%, quelque soit la
limite inférieure d’inflammabilité.
Gaz autres que ceux de la Cat.1 qui, à 20 °C et à la pression normale (101,3 kPa), ont un
2 domaine d’inflammabilité lorsqu’ils sont en mélange avec l’air.
7
DANGERS PHYSIQUES
Explosibles :
Définition: Substance ou mélange de substances solides ou liquides qui est en soi
susceptible, par réaction chimique, de dégager des gaz à une température, une
pression et une vitesse telle qu’il en résulte des dégâts dans la zone environnante. Les
matières pyrotechniques sont incluses dans cette définition même si elles ne dégagent
pas de gaz.
Catégories:
Divisions Critères
Matières et objets présentant un danger d’explosion en masse (= pratiquement instantanée de la quasi
1.1 totalité des quantités présentes).
1.2 Matières et objets présentant un danger de projection sans danger d’explosion en masse.
1.3 …
1.4 …
1.5 …
Objets très peu sensibles ne présentant pas de danger d’explosion en masse: qui contiennent des
1.6 matières détonantes extrêmement peu sensibles et pour lesquels la probabilité d’amorçage ou de
propagation accidentelle est négligeable.
DANGERS PHYSIQUES
Substances et mélanges corrosifs pour les métaux :
Définition: Substance ou mélange qui, par action chimique, peut attaquer ou même
détruire les métaux.
Catégories :
Catégories Critères
Vitesse de corrosion sur les surfaces en acier ou aluminium supérieure à 6,25 mm/an à une
1 température de 55 °C, lorsque les épreuves sont réalisées sur ces deux matériaux.
8
Les 9 catégories de danger SANTE deviennent …
Sensibilisant
Irritant
Corrosif
Toxique
Très Toxique
Nocif
Cancérogène
Mutagène
Toxique pour la reproduction
Avant 2008
Dès 2008
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 22 – Rev 5 18
9
DANGERS POUR LA SANTE
Toxicité Aiguë :
Définition: Chez les mammifères, la toxicité aiguë d’une substance correspond aux
effets indésirables qui se manifestent après administration par voie orale ou cutanée
d’une dose unique, ou de plusieurs doses réparties sur un intervalle de temps de 24
heures, ou suite à une exposition par inhalation de 4 heures.
10
DANGERS POUR LA SANTE
Lésions oculaires graves / irritation oculaire :
Définition: Les lésions oculaires graves sont des lésions des tissus oculaires
ou une dégradation sévère de la vue, qui, suite à l’application d’une substance
d’essai à la surface antérieure de l’œil, ne sont pas totalement réversible dans
les 21 jours qui suivent l’application.
L’irritation oculaire consiste en une atteinte de l’œil, qui, suite à l’application
d’une substance d’essai à la surface antérieur de l’œil, est totalement réversible
dans les 21 jours qui suivent l’application.
2B Substances modérément irritantes pour les yeux lorsque les effets mentionnés en Cat. 2A sont totalement
Effet réversible réversibles au cours des 7 jours d’observation.
11
DANGERS POUR LA SANTE
Sensibilisation respiratoire ou cutanée :
Définition: Un sensibilisant respiratoire est une substance dont l’inhalation entraîne
une hypersensibilité des voies respiratoires.
Un sensibilisant de contact est une substance qui entraîne une réaction allergique par
contact cutanée.
Catégories :
Catégories Critères
Sensibilisant cutané ou respiratoire: S’il existe des données probantes chez l’être
1 humain ou des résultats positifs lors d’essais sur des animaux (= consulter le
règlement pour plus de précisions).
12
DANGERS POUR LA SANTE
Mutagénicité sur les cellules germinales :
Définition: Substances chimiques capables d’induire des mutations transmissibles à
la descendance dans les cellules germinales humaines. Néanmoins, les essais de
mutagénicité/génotoxicité pratiqués in vitro et sur cellules somatiques de mammifères
in vivo entrent également en ligne de compte dans la classification des substances et
des mélanges dans cette classe de danger.
Cat.
Effets sur la lactation (catégorie séparée)
supplémentaire
13
DANGERS POUR LA SANTE
Danger par aspiration :
Définition: La toxicité par aspiration peut entraîner des graves effets aigus tels que
pneumonie chimique, lésions pulmonaires plus ou moins importantes, voire décès
consécutif à l’aspiration
14
DANGERS POUR LA SANTE
Toxicité systémique
pour certains
pour
organes
certains
cibles
organes
– Exposition
cibles –
répétés : répétés :
Exposition
Définition: Substance produisant un effet toxique, spécifique et non létal, sur des
organes cibles à la suite d’expositions répétées. Cela englobe les effets marquants
susceptibles d’altérer le fonctionnement, qu’ils soient réversibles ou non, immédiats et/ou
retardés.
Avant 2008
15
… 1 classe de danger pour l’ENVIRONNEMENT :
16
DANGERS POUR L’ENVIRONNEMENT
Le mélange est classé comme dangereux pour la couche d’ozone s’il contient une
substance dangereuse pour la couche d’ozone dans une concentration supérieure à 0,1%
L’étiquette
17
ETIQUETTE DE DANGERS
E F O T
nouveau nouveau
nouveau
18
Les pictogrammes de danger :
Les pictogrammes :
19
Les mentions d’avertissement :
DANGER ;
Ex:
ATTENTION .
DANGER ATTENTION
Exemples:
« Peut provoquer somnolence et vertiges » ;
« Provoque une sévère irritation des yeux » ;
« Liquide et vapeurs très inflammables ».
20
Codification des mentions de danger
Les mentions de danger sont codifiées de la manière
suivante:
Exemples :
Phrases R Mentions de danger
R42: Peut entraîner une sensibilisation
H334: Sensibilisation respiratoire
par inhalation
R43: Peut entraîner une sensibilisation
H317: Sensibilisation cutanée
par contact avec la peau
21
Les conseils de prudence :
Il s’agit d’une phrase décrivant les mesures recommandées qu’il y a lieu
de prendre pour réduire au minimum ou prévenir les effets nocifs
découlant de l’exposition à un produit dangereux, ou découlant de
l’entreposage ou de la manipulation incorrects d’un tel produit:
Exemples:
« Se procurer les instructions avant utilisation » ;
« Éviter tout contact avec les yeux, la peau ou les vêtements » ;
« Ne pas faire vomir ».
22
Exemple Conseil de prudence pour les liquides inflammables
L’étiquette
Identité du fournisseur
Elément d’identification du produit
Pictogrammes de danger
Mentions d’avertissement
Mentions de danger
Conseil de prudence et
pictogramme de mise en garde
Informations supplémentaires
23
L’étiquette :
Avertissement
Phrases H
Phrases P
24
Les équipements de protection individuelle
25
NOTIONS DE VALEURS D’EXPOSITION
26
POUSSIERES - FUMEES
CAUSES : polissage, projection d’abrasifs, brouillard de peinture,
ventilation, métallisation..
DANGERS :
Poussières alvéolaires (inférieures à 5 micromètres)
alvéoles pulmonaires silicoses
pneumoconioses
PREVENTION : fibroses pulmonaires
EPI ( Équipement de Protection Individuel )
aspiration à la source
ventilation de la zone de travail
REGLEMENTATION :
valeurs limites réglementaires pour 8 heures :
- poussières : 10 mg.m-3 (total) et 5 mg.m-3 (alvéolaire)
- silice : 0,1 mg.m-3 (quartz) et 0,05 mg.m-3 (cristobalite et tridymite)
Masques (EPI)
27
BRUIT
CAUSES : machines, équipement…
DANGERS : Les risques pour la santé augmente
1. L’intensité du bruit mesuré en décibel (A) [dB(A)]
2. La durée d’exposition du salarié
gêne
pathologie irréversible surdité
mauvaise communication accident
PREVENTION :
1. conception des locaux
2. protecteur individuel
REGLEMENTATION :
Les seuils relatifs à l’exposition quotidienne passent 80 dB(A) (seuil bas) et 85 dB(A)
(seuil haut)
L’introduction d’un nouveau seuil dit « valeur limite d’exposition » qui ne doit être
dépassé en aucun cas et qui prends en compte l’effet des PI. Il est fixé à 87 dB (A) pour
l’exposition quotidienne.
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 22 – Rev 5 55
CAUSES :
Accès en fosse (maintenance)
Travail en hauteur
Espace confiné
DANGERS :
chutes
blessures
PREVENTION :
machine conçue pour la maintenance
EPI : harnais, ligne de vie, casque..
REGLEMENTATION :
mise en conformité des installations (exemple
échafaudage, contrôle de conformité…)
travail en hauteur
indication du danger
Surveillance au trou d’homme
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 22 – Rev 5 56
28
ACCES DIFFICILE ET DANGEREUX (suite)
PRESSION
CAUSES :
décapage eau : H.P ( 700 – 1000 bars ), T.H.P. ( 1000 – 1400
bars ) UHP ( > 1400 bars )
Décapage abrasif ( environ 10 bars )
Pulvérisation Airless ( environ 300 bars )
DANGERS :
jet (action directe par pénétration et/ou projection d’objet)
chute
PREVENTION :
équipement adapté et utilisé à bon escient
bon état
personnel formé, poignée de sécurité
REGLEMENTATION :
EPI
harnais (si nécessaire)
tenue étanche
formation
29
Les manutentions
30
EXEMPLES DE PATHOLOGIES
ORGANES ATTEINTS EFFETS TOXIQUES CONCERNES
- Excitation : ébriété, agitation
CERVEAU - Dépression : maux de tête, coma, SOLVANTS
convulsions
- Troubles sensitifs, paralysie
HÉXANE
- Perte de vue par atteinte du nerf
MÉTHANOL
ERFS PÉRIPHÉRIQUES optique
DÉCAPANTS – ACIDES
- Brûlures
ACIDE FLUORHYDRIQUE
- Ulcérations
- Irritations SOLVANTS – WHITE SPIRIT
PEAU - Eczéma SOLVANTS – POLYURÉTHANE
- Allergie SOLVANTS - POLYURÉTHANE
- Dès inhalation du produit : œdème
d’emblée ou retardé CHLORE – VAPEURS ACIDES
POUMON
- Retour du produit amené par le CAUSTIQUES – POLYURÉTHANE
sang : asthme
COEUR Variable TRICHLORÉTHYLÈNE
Les solvants
31
Les peintures.
32
Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 23 : Initiation à la couleur Page : 1 / 11
Chapitre 23
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Initiation
A la couleur
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 23 : Initiation à la couleur Page : 2 / 11
SOMMAIRE
1. REPERES DE BASE.......................................................................................................................................................... 3
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 23 : Initiation à la couleur Page : 3 / 11
1. PERCEPTION DE LA COULEUR
Perception de la couleur
La couleur est un phénomène de triplet
(source/objet/récepteur)
• Source : soleil, lampe
• Objet : forme, matériau, surface
• Récepteur : œil
"La couleur est une science, une technique, une psychologie et un art"
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Chapitre 23 : Initiation à la couleur Page : 4 / 11
Perception de la couleur
Tonalité
Caractère de la sensation visuelle permettant de classer les couleurs en familles de
teintes (rouge, vert, bleu).
Clarté
Quantité de lumière blanche globalement réfléchie par une surface.
Elle est indexée sur une échelle allant du noir au blanc.
Saturation
Etat de coloration d'une teinte, son degré de pureté.
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Chapitre 23 : Initiation à la couleur Page : 5 / 11
Il existe des gammes de travail stables, pouvant servir de référence : RAL en milieu
industriel ou collections de l'AFNOR, dont la collection réduite des couleurs CCR qui
définit un nombre limité de couleurs dans un but de rationalisation dans leur emploi.
Ce sont des ensembles construits proposant une organisation spatiale des couleurs
avec des présupposés bien définis (Munsell, NCS, RAL Design System).
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Chapitre 23 : Initiation à la couleur Page : 6 / 11
Dans ce diagramme, à
chaque couleur vue par
un humain correspond
UNE coordonnée XYZ
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Chapitre 23 : Initiation à la couleur Page : 7 / 11
– 2 paramètres de chromaticité a* et b*
– 1 paramètre de luminance L*
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Chapitre 23 : Initiation à la couleur Page : 8 / 11
3. LA MESURE INSTRUMENTALE
"Définition, comparaison et étude des couleurs reposant sur les propriétés de l'oeil et
dont les bases sont conventionnelles".
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Chapitre 23 : Initiation à la couleur Page : 9 / 11
Ils sont basés sur la méthode tristimulus. Trois capteurs reproduisent les conditions
de sensibilité de l'oeil humain. L'information recueillie est transformée en données
numériques.
Ils permettent de qualifier une teinte, dans des référentiels divers ; de déterminer la
conformité aux standards (calcul des écarts chromatiques E) ; de vérifier la
compatibilité avec les tolérances prédéfinies.
Ils donnent des valeurs numériques ainsi que des courbes spectrales.
La mesure de la couleur
Les colorimètres :
– Méthode tri-stimulus
• Trois capteurs filtrés pour s’approcher de la sensibilité de
l’œil humain, reçoivent la lumière en provenance de l’objet
• L’appareil détermine les coordonnées numériques à partir
des informations envoyées par les capteurs
– Résultats de mesure en valeur absolue
Les spectrocolorimètres :
– Ils mesurent la spectre de la lumière réémise par
l’objet.
– Un capteur spectral analyse par tranches de
longueurs d’onde cette lumière.
– Résultats : valeurs numériques et courbes spectrales
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Chapitre 23 : Initiation à la couleur Page : 10 / 11
Le brillant spéculaire
Permet de caractériser l’aspect mat ou brillant d’une surface
sur une échelle allant de 0 à 100
4. LES NORMES
La notion d'aspect est enfin mise à l'ordre du jour dans le principe de certaines
normes. Cette tendance qui réflète une préoccupation nouvelle va inéluctablement se
développer.
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Chapitre 23 : Initiation à la couleur Page : 11 / 11
Un "nuancier ACQPA" initial de 23 teintes (RAL / AFNOR) sert de base pour les
essais de certification, en établissant pour chaque référence un (E*ab) maximal
admissible.
– Constance d'une couleur sur une durée donnée par contrat (la stabilité absolue
restant inférieure à la différence totale de la couleur globale maximum admissible qui
a été convenue).
Uniformité d'une couleur sur une durée donnée par contrat (la stabilité relative
restant inférieure à la différence totale de la couleur globale maximum admissible qui
a été convenue).
On procède à une détermination précise des protocoles de mesure et de
l'appareillage nécessaire.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 24 : Autres types de revêtements Page : 1 / 10
Chapitre 24
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Autres types
De Revêtements et de
substrats
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 24 : Autres types de revêtements Page : 2 / 10
SOMMAIRE
2. REVETEMENTS ELASTOMERE.............................................................................................................3
3. REVETEMENTS POUDRE.......................................................................................................................4
7. BRAI ..............................................................................................................................................................7
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 24 : Autres types de revêtements Page : 3 / 10
Les peintures liquides ne sont pas les seuls revêtements anticorrosion applicables sur
des surfaces en acier qui les protègent à long terme.
Autres revêtements
Revêtements élastomère
Revêtements poudre
Revêtements temporaires
Bandes adhésives
Epoxy liquide
Brai
Polyoléfines
2. REVETEMENTS ELASTOMERE
Dans de nombreux secteurs, pour lesquels une protection de longue durée est
nécessaire, l'utilisation de revêtements élastomères est très courante.
L'application d'élastomères est habituellement faite après application d'un
primaire sur l'acier suivie du collage de feuilles d'élastomères. Un autre
procédé consiste à vulcaniser directement l’élastomère sur le substrat dans un
autoclave, en température et pression, après application d’un primaire.
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Chapitre 24 : Autres types de revêtements Page : 4 / 10
Revêtements élastomères
Application Préparation de surface
- Primaire Sa 2,5 à Sa3
- Adhésif
- Collage de l'élastomère Épaisseur du film
quelques centimètres
Application
- Primaire Utilisation
- Vulcanisation sur le substrat - Réservoirs
(Four 110-160°C à 0,4 - 1,0 MPa) - Canalisations
3. REVETEMENTS POUDRE
De façon générale, ces revêtements poudre sont utilisés pour de petits objets
domestiques mais peuvent être également appliqués sur des conduites.
Le poudrage électrostatique
Cette méthode met en œuvre un pistolet de projection qui permet
d’appliquer une différence de potentiel entre l'objet à revêtir et la
peinture projetée. La deuxième étape consiste, le plus souvent, à une
réticulation au four.
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Chapitre 24 : Autres types de revêtements Page : 5 / 10
Revêtements poudre
Préparation de surface Epaisseur du film
Sa 2,5 à Sa 3 350 à 500 µm
Application : Utilisation
- Electrostatique - Canalisations
- Immersion en lit fluidisé - Entretien
- Produits manufacturés
4. BANDES ADHESIVES
Les bandes adhésives sont utilisées comme revêtement pour les conduites, les
valves, etc.. Les bandes sont souvent appliquées sur de l'acier préalablement
traité par un primaire. L'enveloppement se fait généralement avec 50% de
chevauchement.
Bandes adhésives à base de goudron : ce type de ruban est renforcé par des
fibres de verre. L'épaisseur du film est de 5 à 6 mm.
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Chapitre 24 : Autres types de revêtements Page : 6 / 10
Bandes adhésives
Préparation de surface Épaisseur du film
Sa 2,5 à Sa 3 1 mm ou plus
Utilisations :
Application
- Conduites enterrées
- Primaire
- Vannes
- Pose des bandes
- Raccordements à la terre
- Zones de raccordement de pipes
5. REVETEMENTS TEMPORAIRES
Revêtements temporaires
Épaisseur du film
variable
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Chapitre 24 : Autres types de revêtements Page : 7 / 10
6. EPOXY LIQUIDE
7. BRAI
Leur température de service est de 65°C pour le PE, et jusqu'à 80°C pour le
PP.
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Chapitre 24 : Autres types de revêtements Page : 8 / 10
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 24 : Autres types de revêtements Page : 9 / 10
Préparations de surface
Lavage humide (détergent et/ou biocides) suivi d’un
rinçage à l’eau claire
Décapage acide (Dangereux !!!) : que sur une surface
horizontale
Décapage à l’abrasif sec ou humide
Décapage UHP
Décapage mécanique
Décapage à la flamme
Systèmes de peintures
Utilisation de mastic PU ou Epoxy pour boucher les fissures.
La peinture doit ensuite constituer une protection continue.
Les primaires éventuels :
• Utilisation d’un sealer ou bouche pore pour imprégner
les cavités.
• Utilisation d’un imprégnant hydrophobe (protection
contre l’eau)
Les systèmes de peinture doivent répondre aux différentes
fonctionnalités : esthétique, antigraffitis, antihumidité,
nucléaire, …
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 24 : Autres types de revêtements Page : 10 / 10
Contrôles
Contrôle de la préparation de surface
• La surface doit être propre (sans contaminant) et
sèche.
• Mesure des contaminants.
• Mesure de l’humidité du béton ASTM D4263.
Méthode pour déterminer la présence d’humidité
dans le béton par film plastique.
Test qualitatif par collage d’un film polyéthylène
pendant 16h sur une surface en béton.
Contrôle après application
• Mesures des épaisseurs humides et sèches (méthode
Ultra Sons)
• Mesure des porosités
• Mesure d’adhérence par traction
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 24
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INSPECTION DES TRAVAUX DE
REVETEMENTS
DE PROTECTION CONTRE LA
CORROSION
Annexe chapitre 24 :
La mise en peinture des bétons
Poteau porteur sous garage Poteau électrique Pile de pont Paroi d’aéroréfrigérant
Inspection détaillée
L’inspection proprement dite comprend le relevé des informations
suivantes :
• La présence d’anciens revêtements, ou de produits d’imprégnation.
• L’apparence de la surface du béton, stalactites, efflorescences, traces de
rouille.
• La présences de fissures (ouverture, réseau).
• Les armatures apparentes.
• La déformation de la structure.
• La détection des zones sonnant creux.
• Les traces d’humidité.
Ce relevé sera effectué en se référent à un guide des défauts.
Les imprégnations
• Les imprégnants sont des consolidants ou hydrofuges, ils ont 2 fonctions :
Un produit consolidant confère à un zone peu profonde altérée, une
cohésion identique à celle du même matériau d’origine (sans
consolidation structurale).
Un hydrofuge constitue une barrière interne au matériau, vis-à-vis de la
pénétration de l’eau liquide, sans trop affecter la perméabilité de la
vapeur d’eau.
Les plus répandus sont les silicones et leurs dérivés (silanes, siloxanes…)
La préparation de surface
Selon l’état et le type du support et en fonction du but final recherché, les
modes de préparation de surface sont multiples :
Brossage, dépoussiérage.
Ponçage.
Lessivage.
Projection d’abrasifs : la récupération et le traitement avant mise en
décharge doivent être prévus.
Projection d’eau sous pression : le respect de la valeur de pression retenue
pour les essais de convenance est fondamental.
Chapitre 25
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Métallisation
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 25 : Métallisation Page : 2 / 9
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION ........................................................................................................................................3
2. METALLISATION A L'ARC.....................................................................................................................4
3. METALLISATION A LA FLAMME.........................................................................................................5
7. MAINTENANCE..........................................................................................................................................9
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Chapitre 25 : Métallisation Page : 3 / 9
1. INTRODUCTION
Ce procédé, largement utilisé dans les domaines pétrolier et industriel, assure une
longue durée de vie aux structures y compris celles situées dans un environnement
très agressif.
Projection thermique
des revêtements métalliques
pour la protection contre la corrosion
La métallisation ou projection thermique est un
procédé d’une grande souplesse d’emploi où des
métaux (ou alliages) sont fondus et rapidement
projetés sur une surface préparée, créant un
revêtement lamellé ou en couche.
Les deux procédés les plus connus pour appliquer un revêtement de zinc,
d'aluminium ou de leurs alliages, sur des surfaces métalliques, sont la métallisation à
la flamme et la métallisation à l'arc.
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Chapitre 25 : Métallisation Page : 4 / 9
2. METALLISATION A L'ARC
Deux fils de métal chargés électriquement (20 à 40 volts) sont fondus (4000 °C) par un
arc électrique (100 à 500 Ampères) puis projetés sur la surface à traiter par de l'air
comprimé arrivant au niveau de la buse.
METALLISATION A L ’ARC
Fils
air >
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Chapitre 25 : Métallisation Page : 5 / 9
3. METALLISATION A LA FLAMME
Le métal (zinc, aluminium ou leurs alliages), sous forme de fil, passe à travers une
buse où un mélange de gaz (acétylène ou propane + oxygène) en combustion (1900 à
3100 °C) fait fondre ce métal. Ce dernier est projeté sur la surface à traiter par de l'air
comprimé arrivant au niveau de la buse.
METALLISATION
A LA FLAMME
Principe de la projection à la
flamme
Flamme
Air comprimé
Mélange gaz/oxygène
(propane ou acétylène)
Fil
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Chapitre 25 : Métallisation Page : 6 / 9
Afin d'adhérer parfaitement sur l'acier, celui-ci doit être décapé par projection
d'abrasifs afin d'obtenir un profil de rugosité suffisant. Il est souvent recommandé
d'obtenir un profil de rugosité GRIT moyen ou grossier selon la norme ISO 8503-2.
Degré de préparation : Sa 3
Dans le cas de revêtements métalliques anodiques par rapport à l'acier, celui-ci agira
comme une anode, se sacrifiant au profil de l'acier. L'acier sera protégé tant qu'il
subsistera du revêtement métallique même si ce dernier est altéré.
On utilise ainsi des revêtements de zinc (épaisseurs entre 80 et 100 µm), d’aluminium
(épaisseurs entre 100 et 200 µm) ou des alliages AlZn4 et AlMg5 (épaisseurs de l’ordre
de 300 µm).
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 25 : Métallisation Page : 7 / 9
Revêtements métalliques
anodiques
Le zinc, l’aluminium et leurs alliages (par exemple AlMg5
ou Al Zn4), sont de loin les plus largement utilisés pour la
protection contre la corrosion du fer et de l’acier par
métallisation.
Les revêtements aluminium sont normalement plus épais
que les revêtements en zinc
L’aluminium est généralement pur à 99,00 %.
Le zinc est généralement pur à 99,9 %.
Revêtements métalliques
cathodiques
La métallisation de métaux plus nobles que le
subjectile est possible uniquement si le
revêtement appliqué est intègre.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 25 : Métallisation Page : 8 / 9
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 25 : Métallisation Page : 9 / 9
6. CONTROLE QUALITE
Contrôle qualité
Inspection de l’état de surface avant décapage par
projection d’abrasifs.
Inspection et essai de nettoyage des contaminants,
huile, graisse et sels solubles.
Décapage par projection d’abrasifs, inspection de
la propreté de surface ( Sa 3) et de la rugosité
(Grossier)
Conditions ambiantes pendant le décapage par
projection d’abrasifs et l’application.
Inspection du revêtement et test
I.S.I.T.V / Service Ingénierie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 25 11
7. MAINTENANCE
Elimination de la peinture
Contrôle de la métallisation
Préparation de surface
Nouvelle mise en peinture
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 26 : Galvanisation Page : 1 / 12
Chapitre 26
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Galvanisation
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 26 : Galvanisation Page : 2 / 12
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION ........................................................................................................................................3
2. LE PROCEDE ..............................................................................................................................................4
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 26 : Galvanisation Page : 3 / 12
1. INTRODUCTION
La galvanisation à chaud est un procédé dans lequel des structures en acier sont
plongées dans un bain de zinc en fusion à une température comprise entre 450 et
460 °C, voire plus. Ce procédé peut être réalisé de plusieurs façons : en chaîne
continue (automobile, panneaux) ou par bain à façon (tubulure, tuyauterie,
charpente).
En 1992, on estimait que 10 millions de tonnes d'acier étaient galvanisées dans le
monde.
Avantages et inconvénients
de la galvanisation
Avantages Inconvénients
Prix bas Equipements lourds
Longue durée de vie (bains de zinc)
Peu de défauts Couleur grisâtre
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 26 : Galvanisation Page : 4 / 12
2. LE PROCEDE
Procédé de galvanisation
Dégraissage alcalin et autres méthodes
Rinçage à l’eau
Décapage par projection d ’abrasif plus préparation des
pièces
Décapage à l’acide (16 % acide chlorhydrique avec
inhibiteur)
Rinçage à l’eau douce (pH 7)
Fluxage (au chlorure de zinc d ’ammonium)
Séchage/étuvage
Galvanisation à chaud, zinc fondu à 450 /460° C
Refroidissement
Contrôle
I.S.I.T.V / Service Ingéniérie des Matériaux - Manuel ACQPA - chapitre 26
Les résidus d'huile, de gras et de produits de marquage par peintures sont éliminés
par dégraissage suivi d’un rinçage. Les résidus d'anciennes peintures adhérentes
peuvent nécessiter un décapage par projection d'abrasifs.
Les pièces en acier sont ensuite plongées dans une solution d'acide chlorhydrique (14
à 16%) ou sulfurique afin de permettre l'élimination de la calamine et des produits de
corrosion, puis rincées.
Décapage à l’acide
Acide chlorhydrique :
à froid, concentration de 10 - 20 %
Acide sulfurique :
à chaud, concentration de 10 %
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Chapitre 26 : Galvanisation Page : 5 / 12
Les pièces sont ensuite plongées dans une solution dite de fluxage contenant du
chlorure de zinc et d'ammonium qui recouvre la surface d'un film très mince.
Les pièces passent dans une étuve entre 75 et 120 °C selon le type de fluxage utilisé.
L'étuvage des pièces permet de réchauffer celles-ci afin de diminuer l'écart thermique
entre la température des pièces et la température du zinc en fusion mais, également,
de sécher les pièces qui sortent des différents bains précédents.
Il est possible de réaliser l'opération de fluxage soit par voie humide (par bain
séparé), soit par voie sèche (dépôt du produit à la surface du bain de zinc).
Après fluxage et étuvage, les pièces sont plongées dans un bain de zinc fondu. Le
temps d’immersion dépend de la masse des pièces et de la charge à galvaniser. Il est
de l’ordre de 3 à 4 minutes pour des pièces légères et peut dépasser les 10 à 15
minutes pour des pièces massives ou des corps creux. L'épaisseur minimale de
revêtements normalisés (NF A 91-121) est de 50 à 70 m.
Les produits de fluxage déposés sur les pièces sont brûlés lors de la plongée des
pièces dans le bain de zinc en fusion et forment une couche de cendre à la surface du
bain. Lors de la remontée des pièces galvanisées, il est nécessaire de nettoyer la
surface du bain afin que ces cendres ne se collent pas sur les pièces. Un nettoyage en
continu est nécessaire jusqu'à la sortie complète des pièces galvanisées.
Les pièces sont ensuite refroidies, soit par trempé dans un bain d'eau froide, soit à
température ambiante (procédé plus long).
Un contrôle des pièces est nécessaire à la sortie du procédé afin de corriger les
éventuels défauts.
Les épaisseurs de revêtement obtenues, leur structure et leur aspect vont dépendre
principalement de la composition de l’acier. Il existe une norme pour les aciers pour
galvanisation (NF A 35 503). Elle distingue trois classes d’acier suivant les teneurs en
Silicium et Phosphore.
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Types d’acier
Acier effervescent
Il y a de l’oxygène et des poches de gaz dans
l’acier
Acier calmé
Acier calmé à l’aluminium et acier calmé au
silicium
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Chapitre 26 : Galvanisation Page : 7 / 12
- dégraissage alcalin
- rinçage
- décapage à l'acide
- rinçage
- fluxage
- étuvage
- inspection.
Les revêtements galvanisés sont efficaces dans les environnements neutres (pH
compris entre 6 et 10). Dans des environnements très basiques ou très acides,
l'oxydation du zinc sera rapide.
Appliqué sur acier, le zinc fait office de barrière contre les intempéries et protège
cathodiquement l'acier. Même si la galvanisation est partiellement altérée et que
l'acier est mis totalement à nu, celui-ci sera protégé cathodiquement par le zinc.
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Chapitre 26 : Galvanisation Page : 8 / 12
Revêtements anodiques
Aluminium, Zinc
Acier
Afin que le zinc adhère parfaitement à l'acier, la préparation de surface doit être
correctement réalisée. Cela implique l'élimination complète de tous résidus
(adhérents ou non) de calamine, d'oxydation, de gras et de produits de marquage.
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Chapitre 26 : Galvanisation Page : 9 / 12
Il n'est pas nécessaire de recouvrir l'acier galvanisé mais cela augmente la durée de
vie de la protection.
Un acier brut de galvanisation ne peut pas être directement revêtu d'un système de
peinture. Une certaine préparation de surface est nécessaire avant l'application du
système de peinture.
La préparation de surface adaptée peut être réalisée soit par un lessivage alcalin suivi
d'un rinçage à l'eau, soit par balayage à l'abrasif, soit, enfin, par dérochage chimique.
Prétraitements courants de
galvanisation à chaud avant la mise en
peinture
Aucun
Solvants
Eau ammoniaquée + lavage minutieux à l’eau
Brossage / grattage
Décapage par projection d’abrasifs
Dérochage chimique
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Chapitre 26 : Galvanisation Page : 10 / 12
Le balayage par projection d'abrasifs d'une surface galvanisée est réalisé dans
certains ateliers. Cette opération doit être menée très prudemment afin de ne pas
trop attaquer la couche de zinc.
Peinture sur
acier galvanisé à chaud
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Chapitre 26 : Galvanisation Page : 11 / 12
Les primaires réactifs à base d'acide phosphorique ont longtemps été utilisés sur les
aciers galvanisés.
L'objectif des primaires réactifs est de permettre à l'acide de réagir avec le zinc ou de
lui donner une certaine rugosité.
Prétraitements alternatifs
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Chapitre 26 : Galvanisation Page : 12 / 12
Les défauts observés sont souvent dus à une mauvaise préparation de surface, à un
type de peinture mal adapté ou à une combinaison de ces deux facteurs.
Presque tous les types de peinture peuvent être appliqués sur l'acier galvanisé après
une préparation de surface appropriée.
Les types de peintures à éviter sont les alkydes et autre peintures à base d'huile. En
effet, quand l'humidité traverse le film de peinture, des ions hydroxydes (OH-) sont
générés en surface du substrat galvanisé. Ces ions OH- peuvent causer l'apparition
de sels de zinc à l'interface zinc/peinture, et donc des décollements.
Epoxy
Vinyles
Caoutchouc chloré
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Chapitre 27 : Traitements de surface Page : 1 / 11
Chapitre 27
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Traitements
de surface
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Chapitre 27 : Traitements de surface Page : 2 / 11
SOMMAIRE
1. TRAITEMENT DE DIFFUSION................................................................................................................3
2. SHERARDISATION....................................................................................................................................4
3. TRAITEMENT DE CONVERSION...........................................................................................................5
4. CONVERSION CHIMIQUE......................................................................................................................6
5. PHOSPHATATION .....................................................................................................................................7
6. CHROMATATION......................................................................................................................................8
8. ANODISATION DE L'ALUMINIUM......................................................................................................10
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Chapitre 27 : Traitements de surface Page : 3 / 11
1. TRAITEMENT DE DIFFUSION
Principe
Les traitements par diffusion ont pour objet principal le durcissement de pièces en
acier.
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2. SHERARDISATION
Principe Propriétés
Les pièces sont mélangées avec un cément à Aspect : couleur grise, mate
base de poussière de zinc dans des caissons Polissage possible
étanches. Excellente préparation pour peinture
Les caissons normalement tournants, sont
placés dans des fours à température de Applications actuelles et épaisseurs associées
diffusion.
Boulonnerie
Paramètres Visserie
Etriers
Température : 350 à 400 °C Colliers
Cément à base de poussière de zinc Crochets
Petits matériels d’équipement pour les
Fonctions industries électriques et automobiles
Industriel
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3. TRAITEMENT DE CONVERSION
Principe Fonctions
Avantages
Propriétés nouvelles acquises par la surface
Epaisseurs
Technologies 0,1 à 250 m.
Marché
Substrats
Les traitements de conversion représentent, en
Ce sont des substrats métalliques. La gamme France, 25% du marché des traitements et
est plus large pour la conversion chimique. revêtements de surface, hors peinture, soit 4
milliards de francs de CA (1988).
Processus.
Eléments économiques
Les 2 types de conversion nécessitent des
La consommation énergétique (électricité +
traitements préliminaires (préparation de
combustible) est de 283 GWh/an (1990) dont
surface) et quelque fois des post-traitements.
126 GWh d’électricité qui se répartissent de la
façon suivante :
- automobile : 6 GWh
- bâtiment + équipement : 80 GWh
- divers : 40 GWh
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4. CONVERSION CHIMIQUE
Principe Traitement
Le métal à traiter est mis en contact avec une Le mode d’application dépend de la taille et
solution saline aqueuse qui provoque sans de la forme des pièces :
application ultérieure de courant la corrosion à la brosse, à l’éponge, au pinceau pour les
contrôlée de celui-ci. La composition de la productions artisanales
solution est définie afin que les produits de
à la lance sous pression pour les grandes
corrosion forment un film adhérent et compact
surfaces sanitaires
qui isole relativement le métal du milieu
par immersion, ou au tonneau pour les
corrodant. Ces produits de composition plus ou
petites pièces
moins complexe apportent des propriétés
par aspersion en tunnel pour le traitement
particulières à la surface selon la fonction
en continu (cas des très grandes séries)
recherchée. Ces traitements sont caractérisés
par le poids de couche formée exprimée en par enduction à plat sur les bande
mg/dm2 ou en g/m2..
Post-traitement
Technologies Rinçage
Séchage
Après préparation de la surface (dégraissage, Finition grasse-vernissage
décapage), la solution réactive est mise au Imprégnation de vernis de glissement
contact de la surface par trempé ou aspersion.
Cire
On distingue plusieurs procédés :
Colmatage
- phosphatation
- chromatation
Milieu
- sulfurusation
- passivation Aqueux
- patine
- oxalatation Propriétés
Matériaux d’apport Métallurgiques : couche mince 0,1 à 10 m et
faible dureté
Suivant les procédés, les solutions de Aspect : coloration pour décoration
traitement seront à base de phosphate,
chromates, oxalates, sulfures, etc.... Avantages
Substrats Conservation des cotes des pièces
Soudabilité
Fer, acier inox, aluminium, zinc, cadmium, Souvent bonne base d’adhérence pour peinture
cuivre, laiton, bronze, magnésium, titane,
argent, étain, plomb, nickel, chrome. Inconvénients
Processus Risque de pollution (rejets de déchets)
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5. PHOSPHATATION
P P Substrats
A l’origine, la phosphatation s’appliquait
uniquement aux métaux ferreux (fer, acier,
Un composé soluble du matériau d’apport fonte) à la conditions que le total des
(phosphore) se combine au substrat S par éléments d’addition (Ni + Cr + Mo, etc...)
conversion chimique et engendre à sa surface ne dépasse pas 5%. Par la suite, les
une couche de phosphates complexes. phosphatations amorphes ou cristallines
Technologies ont été rendues possibles sur les alliages de
Il existe plusieurs types de phosphatations. zinc, les alliages d’aluminium, l’acier
galvanisé, le cadmium et leurs alliages.
Phosphatations amorphes
Processus
D’origine plus récente que les phosphatations
cristallines, elles sont réalisées à partir de bains Traitement préliminaire
contenant des phosphates d’ammonium ou Dégraissage (souvent alcalin vers 80-
parfois organiques. Seul le support contribue à 90°C ou dans un solvant chloré)
la formation de la couche. L’épaisseur de la Décapage éventuel: il peut être
couche reste faible (< 1 m). mécanique (sablage, grenaillage)
Ces couches sont peu sensibles aux efforts mécanochimique (tribofinition) ou
mécaniques. Ce traitement est quelquefois chimique acide (H2SO4)
appelé « passivation ». Rinçage froid à l’eau
Bain d’affinage
Phosphatations cristallines Traitement
Elles sont obtenues à partir des solutions Post traitement
aqueuses légèrement acides d’orthophosphates En plus d’un rinçage froid à l’eau, dans la
monométalliques de métaux divalents (Fe, Mn, majorité des cas, les couches de phosphate ne
Zn). sont pas suffisantes en elles-mêmes. Elles
doivent subir une finition (sauf pour une
application d’isolation électrique) : vernis,
peinture, revêtement plastique, huile ou
teinture + huile, finition grasse à base de
lanoline, cire, …
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Chapitre 27 : Traitements de surface Page : 8 / 11
6. CHROMATATION
Principe Processus
La chromatation se résume à une 1. Traitement préliminaire
oxydoréduction à laquelle l’ion chromate Dégraissage alcalin à chaud (50 à 70 °C)
participe lui-même comme oxydant. Rinçage à froid
Oxydation : Neutralisation éventuelle dans une solution
M Mn+ + n e-, où M est le métal à traiter. d’acide nitrique durant quelques secondes
Réduction : Rinçage à froid
Cr2O7 2- + 14 H+ + 6 e- 2 Cr6+ + 7 H2 O Passivation éventuelle
Technologies
Fonctions
Le mode d’application dépend de la taille, de la
forme, de la variété et du nombre des pièces à Résistance à la corrosion: les chromatations
traiter: possèdent des qualités propres de résistance
à la brosse, à l’éponge, au pinceau aux milieux agresseurs. Cependant, cette
au trempé, (au tonneau ou à l’attache) protection est le plus souvent insuffisante
par aspersion en tunnel en elle-même.
par enduction Base d’adhérence pour la peinture ou le
caoutchouc moulé sur métal.
Matériau d’apport
Propriétés
Chrome hexavalent
Métallurgiques : lorsqu’il vient de se
Substrats former, le film de chromatation a une
Zinc structure gélatineuse et son durcissement
Cadmium n’est achevé que 24 à 48 heures après.
Aluminium Divers : ce procédé peut servir à conférer au
Cuivre métal une couleur particulière à des fins
Argent décoratives.
Magnésium.
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7. CONVERSION ELECTROCHIMIQUE
Principe Fonctions
Traitement provoquant le renforcement de la Décoration aspect
couche superficielle d’oxyde métallique de Résistance à la corrosion
base, par action de l’oxygène naissant à la Amélioration de la tenue à l’usure et aux
surface de la pièce reliée au pôle positif d’un frottements
redresseur de courant. Amélioration de la dureté
Résistance à la fatigue
Technologies Isolation thermique et électrique
On distingue 3 procédés :
Applications usuelles et épaisseurs
- Anodisation de l’aluminium :
formation d’une couche d’alumine Al2O3 associées
- Anodisation des autres métaux :
Epaisseurs : généralement de moins de un
formation d’une couche d’oxyde du à quelques centaines de micromètres
métal Applications :
- Sulfuration électrolytique : - bâtiment
formation d’une couche de sulfure de fer - armement
- électroménager
Substrats - aéronautique
- architecture
Ce traitement est utilisé industriellement sur les
métaux et leurs alliages suivants : Stade de développement
- aluminium
- titane Industriel
- magnésium
- zinc Techniques ou procédés concurrents
- acier
Des essais ont été également réalisés sur : Traitements thermochimiques de diffusion
- tantale (cémentation, carbonitruration, nitruration)
- zirconium Trempe superficielle
- niobium Dépôt chimique
- beryllium Traitements de conversion
Eléments économiques
Processus
1 - Traitements préliminaires La consommation énergétique des procédés
Mécanique : polissage, microbillage, mise d’anodisation (électrique + combustible) est de
en compression (bille de verre ou d’acier) 200 GWh/an et aurait tendance à diminuer.
Chimique : dégraissage, décapage, Celle de la sulfuration basse température est
polissage, satinage très faible.
2- Anodisation
3- Post-traitement
Collage
Peinture ou vernis
Coloration + colmatage : impression et
colmatage ou colmatage et peinture / vernis
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Chapitre 27 : Traitements de surface Page : 10 / 11
8. ANODISATION DE L'ALUMINIUM
Paramètres
Les paramètres varient selon le choix de la
solution électrolytique.
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Chapitre 27 : Traitements de surface Page : 11 / 11
9. GRENAILLAGE DE PRECONTRAINTE
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Listing des normes Page : - 1 -
Chapitre 28
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Listes des
normes
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Listing des normes Page : - 2 -
SOMMAIRE
1. REFERENTIEL.................................................................................................................................................................. 4
2. ASSURANCE QUALITE................................................................................................................................................... 4
3. TERMINOLOGIE.............................................................................................................................................................. 4
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Listing des normes Page : - 3 -
SOMMAIRE
1. REFERENTIEL.................................................................................................................................................................. 4
2. ASSURANCE QUALITE................................................................................................................................................... 4
3. TERMINOLOGIE.............................................................................................................................................................. 4
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Listing des normes Page : - 4 -
Les dernières révisions sont celles à retenir. Les normes sont classées par thème.
1. REFERENTIEL
2. ASSURANCE QUALITE
3. TERMINOLOGIE
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Listing des normes Page : - 5 -
ISO 8501-1 " Préparation des subjectiles d'acier avant application de peintures
et de produits assimilés - Evaluation visuelle de la propreté d'un subjectile".
ISO 8501-3: " Degré de préparation des soudures, arêtes de coupe et autres
zones présentant des imperfections".
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Listing des normes Page : - 6 -
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Listing des normes Page : - 7 -
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Listing des normes Page : - 8 -
ASTM D 4940: " Standard test method for conductimetric analysis of water
ionic contamination of blasting abrasive"
ISO 9514 : " Détermination du délai maximal d'utilisation après mélange des
peintures liquides"
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 28 : Liste des normes Page : 9 / 10
ASTM D 4138 : " Mesure d'épaisseur du feuil sec par méthode destructive"
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 28 : Liste des normes Page : 10 / 10
12. REGLEMENTATION
L'étiquetage des substances et des préparations repose sur trois articles du code
du travail :
- L 231 - 6,
- R 231 - 54 - 7,
- R 231 - 54 - 8
- et trois textes pris en application:
- arrêté du 20 avril 1994 du ministère du travail, relatif à la
déclaration, l'emballage des substances,
- annexe I de la directive CEE n° 67 - 548 du 27 juin 1967 et de
ses adaptations ultérieures, relatives à la liste des
substances dangereuses,
- arrêté du 21 février 1990 définissant les critères de
classification et des conditions d'étiquetage et d'emballage
des préparations dangereuses.
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Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 1 / 25
Chapitre 29
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Normes
& équipements
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Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 2 / 25
SOMMAIRE
ISO 8502 - 1 ESSAI IN SITU POUR L'EVALUATION DES PRODUITS DE CORROSION DU FER
SOLUBLES.............................................................................................................................................................8
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Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 3 / 25
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 4 / 25
Degrés de rouille :
Sa 1 Décapage léger
Examinée à l’oeil nu, la surface doit être exempte de toute trace d’huile, de
graisse et de saleté, ainsi que de matériaux peu adhérents tels que calamine,
rouille, peinture et matériaux étrangers.
Sa 2 Décapage soigné
Examinée à l’oeil nu, la surface doit être exempte de toute trace d’huile, de
graisse et de saleté, et de la plus grande partie de la calamine, de la rouille, des
revêtements de peinture et des matières étrangères. Les agents contaminants
résiduels doivent être bien adhérents.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 5 / 25
Nettoyage à la flamme, Fl
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 6 / 25
Procédure :
Remarques :
2. Pour les subjectiles qui avaient été peints auparavant et qui avaient été
préparés en vue d’appliquer une nouvelle couche de peinture, seules les
photographies portant les lettres D ou C (par exemple: D Sa 2 1/2) pour les
degrés de rouille peuvent être utilisées pour l’évaluation visuelle. Le choix
(par exemple entre D Sa 2 1/2 ou C Sa 2 1/2) est fonction du degré de piquage
des chancres de rouille.
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Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 7 / 25
Procédure :
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 8 / 25
Procédure :
1. Délimitez avec une règle et à la craie, une zone d’essai d’une dimension
d’environ 25000 mm2 (exemple 250 mm x 100 mm).
- Mesure de la conductivité
- Papier d’essai à l’hexacyanoferrate de potassium
- Indicateurs de produit de corrosion sous forme d’émulsion
- Inspection visuelle à l’aide d’une loupe avec éclairage
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 9 / 25
1. Procédez à chaque fois à un essai à blanc sur l’eau, en gardant cet échantillon
pour la comparaison du point de fin du titrage.Voir le standard.
2. Délimitez une zone de test d’une surface d’environ 25000 mm2 (exemple: 250
mm x 100 mm) en utilisant une règle et la craie.
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Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 10 / 25
Procédure :
3. Placez le pouce sur une extrémité du ruban et déplacez le, tout en maintenant
la pression, à une vitesse constante le long du ruban trois fois dans chaque
direction.
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Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 11 / 25
Procédure :
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 12 / 25
Procédure :
6. Après une période de temps appropriée, ayant fait l’objet d’un accord entre les
parties intéressées, aspirez le solvant dans la seringue.
7. Sans avoir retiré l’aiguille de la pastille, reinjectez le solvant dans le
compartiment, et ensuite aspirez le solvant dans le cylindre de la seringue.
Répétez au moins quatre cycles d’injection/aspiration.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 13 / 25
9. Il est essentiel qu’il n’y ait pas de fuite de solvant à partir de la pastille ou de la
seringue, due par exemple aux défauts de qualité des matériaux ou à une
manipulation incorrecte des matériaux. S’il y a fuite de solvant, la solution
obtenue doit être rejetée.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 14 / 25
Procédure :
5. Choisir les profils qui, sur le comparateur semblent les plus proches de celui
de la surface à essayer et en déduire sa classe :
Remarques :
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 15 / 25
Procédure :
Jauge à peigne
2. Retirez la jauge et examinez les dents pour déterminer quelle est la plus petite
qui a touché le feuil de peinture humide.
5. Si aucune des dents ou toutes les dents sont humides sur la jauge, tournez le
peigne ou utilisez un autre peigne d’une taille différente.
Jauge à roue
2. Faire tourner la roue d’au moins 180° dans un sens sur la surface, puis dans
l’autre sens, et prendre comme lecture la moyenne de deux relevés, à la
graduation inférieure la plus proche.
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 16 / 25
Procédure :
1. Avec le pouce, tournez la roue loin de vous jusqu’à ce que l’aimant reste en
contact avec le métal.
5. Si l’instrument affiche une mesure d’épaisseur trop basse ou trop élevée selon
le standard :
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 17 / 25
Procédure :
2. Mettez le palpeur sur une surface métallique non peinte. L’instrument doit
indiquer 0µm. S'il indique d’autres valeurs, vous devez le régler. Cette
opération doit être faite en maintenant le palpeur sur la surface métallique.
3. Prenez une cale non magnétique d’une épaisseur connue, par exemple 200µm,
et posez-la sur la surface métallique. Placez le palpeur sur la cale et maintenez
le : l’instrument doit afficher 200µm . S’il affiche d’autres valeurs, il doit être
étalonné. Etalonnez pendant que vous maintenez le palpeur sur l’acier.
4. Vous avez maintenant étalonné l’instrument pour effectuer des mesures dans
la gamme de 0 à 200µm. Par précaution, vérifiez que vous obtenez 0µm sur la
surface métallique et 200µm sur la cale. Si vous n’avez toujours pas les valeurs
correctes affichées, recommencez les opérations décrites en 2 et en 3.
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Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 18 / 25
Procédure :
1. Poncez les plots d’essai avec un papier de verre grade 240 - 400.
6. Appliquez en pressant les plots sur la surface en les faisant tourner de 360°
pour être sûr que la colle soit bien répartie.
7. Utilisez un ruban ou des aimants pour maintenir les plots sur le subjectile.
11. Par convention, la classification suivante peut être utilisée pour décrire les
résultats observés.
A = Rupture de cohésion du subjectile
A/B = Rupture d’adhérence entre le subjectile et la première couche
B = Rupture de cohésion de la première couche
B/C = Rupture d’adhérence entre la première et la seconde couche
-/Y = Rupture d’adhérence entre la couche finale et l’adhésif
Y = Rupture de cohésion de l’adhésif
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0 µm à 60µm 1 mm d’espacement
61µm à 120µm 2 mm d’espacement
121µm à 250 µm 3 mm d’espacement
L’outil coupant à plusieurs lames ne convient pas sur des revêtements épais
(> 120µm) ou durs.
Les revêtements avec une épaisseur de plus de 250µm peuvent être testés en une
seule croix (croix de Saint André)
Procédure :
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Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 21 / 25
Procédure :
1. Une zone de test est délimitée avec un stylo feutre. Utilisez un stylo feutre
d’une couleur différente de celle de la couche de finition.
3. Placez la lame légèrement au dessus du trait et faîtes une incision sur le trait et
à travers toutes les couches de peinture jusqu’à l’acier.
7. La distance entre les lignes de l’échelle graduée est la même - l’endroit où vous
commencez vos mesures sur l’échelle importe peu.
Instrument Säberg
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Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 22 / 25
Procédure :
2. Imbibez une éponge d’eau. Pressez-la pour que des gouttes ne tombent pas.
4. Mettez le contact sur une zone nue du subjectile conducteur pour vérifier que
l’instrument est correctement mis à la terre.
6. Pour éviter toute erreur, il faut s’assurer que l'eau déposée en surface n'assure
pas une continuité électrique entre une porosité déjà identifiée et une zone de
revêtement contrôlée ensuite. Pour cela, il faut essuyer les zones contrôlées dès
qu'une porosité est identifiée.
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Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 23 / 25
5. Mettez le contact sur une zone nue du subjectile conducteur pour vérifier que
l’instrument est correctement mis à la terre.
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Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 24 / 25
Procédure :
7. Inspectez la zone de test et les tampons. Classez les résultats selon les valeurs
du tableau 1 ci-joint.
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Chapitre 29 : Normes et équipements Page : 25 / 25
Tableau 1 : Echelle des taux de résistance au test du Métyl Ethyle Cétone (MEC)
Taux de Description
résistance
5 Pas d’effet sur la surface; pas de zinc sur le chiffon après 50 allers-
retours
4 Apparence de polissage sur la surface frottée; petite quantité de
zinc sur le tampon après 50 allers-retours.
3 Abrasion et dépression apparente dans le film après 50 allers-
retours
2 Abrasion profonde; dépression évidente dans le film après 50
allers retours.
1 Dépression sérieuse dans le film mais pas de pénétration réelle
vers le subjectile après 50 allers-retours
0 Pénétration sur le subjectile en 50 allers-retours ou moins.
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Chapitre 30 : Annexes générales Page : 1 / 6
Chapitre 30
INSPECTION
DES TRAVAUX
DE REVETEMENTS
DE PROTECTION
CONTRE LA
CORROSION
Glossaire
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Chapitre 30 : Annexes générales Page : 2 / 6
Abrasive Abrasif
Additive Additif
Adhesion/Adhesive strenght Adhérence
Air-drying Séchage à l’air
Airless spray pump Pulvérisation à la pompe sans
air
Anchor Pattern Profil d’ancrage
Anodic Anodique
Application Application
Barrier coat Couche de séparation à effet
barrière/couche isolante
Binder / Vehicle Liant
Bitumen Bitumineux
Blast cleaning Décapage par projection
d’abrasif
Bleeding Saignement
Blistering Cloquage
Buff Crème
Brass Laiton
Brush Brosse
Cast iron Fonte
Cathodic Cathodique
Cathodic disbonding Décollement cathodique
Cathodic protection Protection cathodique
Cavitation corrosion Corrosion par cavitation
Cavitation damage Cavitation
Chalking Farinage
Checking Craquelure en
quadrillage/Faïençage
Chipping Piquage au marteau
Chlorinated rubber Caoutchouc chloré
Coal tar Brai de houille
Cohesion Cohésion
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Chapitre 30 : Annexes générales Page : 3 / 6
Colour Couleur
Compatibility Compatibilité
Condition Condition
Conventional Conventionnel
Copolymer Copolymère
Corrosion Corrosion
Cracking Craquelage
Crevice corrosion Corrosion caverneuse
Cross cut test Essai de quadrillage
Curing agent Agent de
réticulation/Durcisseur
Dealloying corrosion Corrosion sélective
/selective corrosion
Degreasing Dégraissage
Delamination Delamination
Dew point Point de rosée
Diluent Diluant
Drier Siccatif
Dry film thickness Epaisseur du film sec
Dry to handle Sec manipulable
Dry to recoat Sec recouvrable
Dry to touch Sec au toucher
Drying Séchage
Dyestuff Colorant naturel ou
synthétique
Eddy current Courant de Foucault
Edge Arête
Electrochemical Electrochimie
Emulsifier Emulsifiant
Epoxy Epoxy
Erosion corrosion Corrosion par érosion
Etching solution Solution de dérochage
Exfoliation Exfoliation
Extender Matières de charges
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Chapitre 30 : Annexes générales Page : 4 / 6
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Inspecteurs en Protection contre la corrosion
Chapitre 30 : Annexes générales Page : 5 / 6
Moisture Humidité/Moiteur
Mud cracking Faïençage (boue séchée)
Multi-pack product Produit multicomposant
Non-skid / non-slip Anti-dérapant
Non-volatile matter Matière non volatile
Nozzle Buse
Ore Minerai
Overspray Poudrage
Paint Peinture
Peeling Décollement/pelage
Physical curing or drying Séchage physique
Pigment Pigment / couleur
Pinhole Piqûre/Trou d’épingle
Pitting corrosion Corrosion par piqûre
Plasticizer Plastifiant
Popping Formation de cratères
Potential Potentiel
Potlife Durée de vie en pot
Practical spreading rate Rendement pratique
Priming coat Couche de fond primaire
Pull-off-test Essai de traction
Pump Pompe
Relative humidity Humidité relative
Roughness Rugosité
Sacrificial anode Anode sacrificielle
Sag Coulure
Scaling Ecaille
Scrap (to) / scraping Gratter / grattage
Semi gloss Satiné
Shade Nuancier
Sheen Reflet
Shelf life Durée de vie stockée/délai de
péremption
Shop primer Primaire temporaire/Primaire
d’atelier
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Chapitre 30 : Annexes générales Page : 6 / 6
Slag Scorie
Soda Carbonate de soude
Solids Extraits sec
Solvent Solvant
Spark test Essai de porosité
Specific gravity Masse volumique
Spray angle Angle de pulvérisation (buse)
Spreading rate Rendement
Stainless steel Acier inoxydable
Stress corrosion Corrosion sous contrainte
Stress corrosion cracking Corrosion sous tension
Stripe coat Pré-touche
Substratum/Substrate Subjectile
Surface preparation Préparation de surface
Swelling Gonflement
Tar Brai
Thinner Diluant
Tie Coat Couche de liaison - bouche
pore
Top Coat Couche de finition
Touch Up Retouche
Undercutting Caniveau de soudure
Uniform corrosion Corrosion uniforme
Varnish Vernis
Viscosity Viscosité
Washability Lavabilité
Weld splater Projection de soudure
Wet Film Thickness Epaisseur de film humide
Wrinkling Frisage
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