You are on page 1of 14

RAPPORT DE TRAVAIL

PRATIQUE :

Modélisation de la
turbine éolienne

Réalisé par : YAKEN Mohamed et FAHMI Aymane


Encadré par : Mme EL HANI
Table des matières :

Listes des figures


Introduction
Les objectifs
I. Modélisation de la turbine éolienne
1- Modélisation des pales
2- Coefficient de puissance de la turbine
3- Modélisation du multiplicateur de vitesse
II. Stratégie de commande MPPT( Extraction du Maximum de la puissance
du vent)

III. Simulation sur MATLAB/SIMULINK

Conclusion
Liste des figures :
Figure 1: Schéma de la chaîne de conversion d'énergie éolienne............................................................ 3
Figure 2:Les pales d’une turbine éolienne. ............................................................................................. 4
Figure 3: Courbes de Cp en fonction de .................................................................................................. 6
Figure 4:Bloc de l'arbre mécanique sur SIMULINK .................................................................................. 7
Figure 5: Modèle du système éolien ....................................................................................................... 8
Figure 6:Bloc du sous-système de la turbine éolienne............................................................................ 8
Figure 7:Schéma du bloc MPPT de la turbine....................................................................................... 11
Figure 8:Les données sur la fenêtre des propriétés du TP. ................................................................... 11
Figure 9: profil vent ............................................................................................................................... 12
Figure 10: Allure de Pv, 𝛌, CP, PT et Wm. ........................................................................................... 12
Introduction :
Le travail présenté est motivé par la croissance de la puissance éolienne installée dans
le monde et la détermination des chercheurs à développer leur intégration aux réseaux
électriques. Ce travail concerne la modélisation d’une chaîne éolienne, Il expose les modèles
mathématiques du vent, de la partie aérodynamique composée par le rotor de l'éolienne et la
boîte d'engrenage, de la génératrice asynchrone. Cette modélisation a été développé dans
l’environnement Matlab/Simulink afin d’analyser les performances du système éolien.

Les objectifs :
L'objectif principal de ce projet est de choisir, modéliser, simuler et réaliser le contrôle
d'une chaîne de conversion d'énergie éolienne, la stratégie de contrôle la plus répondre des
turbines éoliennes directement reliées au réseau moyenne tension, est basée sur la technique
d’extraction du maximum de puissance et qui connut sous le nom MPPT :Maximum Power
Point Traching. Le but est de tirer le maximum de puissance selon le vent disponible en tout
temps et de le transférer vers le réseau électrique avec le moins de pertes possible.

I. Modélisation de la turbine éolienne

Figure 1: Schéma de la chaîne de conversion d'énergie éolienne

1- Modélisation des pales :


Les majorités des éoliennes ont une turbine généralement constituée de 3 pales
orientables, ces pâles, qui ont un profil identique à celui des ailes d’un avion, exploitent la
différence de pression qui créé une force de portance pour mettre en rotation la turbine et
ainsi extraire une partie d l’énergie cinétique du vent.
Figure 2:Les pales d’une turbine éolienne.

Les trois pales sont considérées identiques et possèdent les mêmes caractéristiques
mécaniques te aérodynamiques. Si l’on suppose que la répartition de la vitesse du vent est
uniforme sur les trois pales, on peut considérer donc comme un seul système caractérisé par la
somme des caractéristiques de chacune des pales.
La puissance aérodynamique du vent disponible sur une surface S balayé par les pales
de la turbine, s’exprime par la dérivation de l’énergie cinétique de la masse d’air traversant
cette surface :

𝐏𝐯 = 𝟎. 𝟓 ∗ ⍴ ∗ 𝐒 ∗ 𝐯 𝟑
Avec :

V : la vitesse du vent (m/s)


𝑺 = 𝜋 ∗ 𝑅 2 (𝑚2 ): 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑏𝑎𝑙𝑎𝑦é𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑢𝑟𝑏𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑅

kg
⍴: la densité de l′ air (= 1.22 )
m3

La turbine ne récupère qu’une fraction de cette puissance Pv. La loi de Betz stipule
qu’une éolienne ne pourra jamais convertir en énergie mécanique plus de 16/27 de l’énergie
cinétique contenue dans le vent le ratio entre la puissance extraire du vent et la puissance
totale théoriquement disponible présente un maximum défini par la limite de Betz. Cette
limite n’est en réalité jamais atteinte et chaque éolienne par son propre coefficient de
puissance Cp(𝛌,β). Ce coefficient de puissance représente le rendement aérodynamique de
l’éolienne et qui dépend à la fois des caractéristiques géométriques des pales, de l’angle de
calage béta et de la vitesse spécifique 𝛌.

La vitesse spécifique lambda est définie comme le rapport entre la vitesse linéaire de
la turbine et la vitesse du vent. Son expression est donnée comme suit :

𝛌 = 𝐑 ∗ Ω𝐭/𝐕

Avec : Ωt est la vitesse de rotation de la turbine.

La puissance mécanique apparaissant au niveau du rotor de la turbine s’écrit comme suit :

Le couple total capté par la turbine est la somme des couples captés par chacune de ses pales :

Le modèle des pales de la turbine éolienne basée sur les équations 1 et 4 est illustré par
la figure ci-dessous

2- Coefficient de puissance de la turbine :

Le coefficient de puissance Cp(𝛌,β) est directement lié aux caractéristiques


aérodynamiques et mécaniques des pales et dépend de la vitesse spécifique lambda et de
l’angle d’orientation des pales béta .On retrouve dans la littérature plusieurs types de
modélisations du coefficients Cp() de la turbine. Il se présente le plus souvent sous forme
d’une fonction non de lambda et béta dont la limite supérieure théorique est donnée par la loi
de Betz.

Dans ce TP, nous avons exprimé Cp(𝛌,β) pour une turbine éolienne triple de puissance
nominale de 1.5 MW par la fonction suivante :

Cp(𝛌,β) =0.5*(116/𝛌i-0.4* β-5)+0.0068*𝛌


Avec : 1/𝛌i=1/(𝛌+0.08* β)-0.035/(1+ β^3)

La figure montre l’évolution du coefficient de puissance Cp(𝛌,β) en fonction de


lambda et pour différentes valeurs de béta. On constate que lorsque l’angle d’orientation des
pales béta augmente, le coefficient Cp(𝛌,β) diminue, ce qui se traduit en une réduction de
l’énergie cinétique du vent captée par la turbine.

Figure 3: Courbes de Cp en fonction de


 On remarque que Cp est maximal et égale à 0.465 pour β=0° et 𝛌=8,12

A partir de ces caractéristiques, il apparait clairement l’intérêt d’ajuster en permanence


la vitesse de rotation de la turbine en fonction de la vitesse du vent, ce qui permet d’avoir
toujours la valeur maximale du Cp(𝛌,β) et par conséquent extraire le maximum de l’énergie
incidente du vent.

3- Modélisation du multiplicateur de vitesse :

Le multiplicateur de vitesse, qui relie l’arbre lent de la turbine à l’arbre rapide qui
entraine la génératrice, pour but d’adapter la vitesse de la turbine à celle que nécessite la
génératrice. Les multiplicateurs utilisés comportent généralement deux à trois trains
d’engrenages épicycloïdaux permettant d’obtenir des rapports élevés de multiplication (de
≈50 à ≈100).
Le multiplicateur de vitesse est modélisé en utilisant un gain en couple et en vitesse
correspondant au rapport de multiplication :

Ωt=1/G*Ωmec

Tmec=1/G*Tt

Avec :

Ωmec :la vitesse mécanique du rotor de la générarice

Tmec :le couple issu du multiplicateur est appliqué à l’arbre de la génératrice.

4- Modélisation de l’arbre mécanique :

La partie mécanique du système éolien est constituée des pales,d’un arbe à bassse
vitesse de la turbine,d’un multiplicateur de gain G et d’un arbre à haute du rotor de la
génératrice.Ce système d’entrainement mécanique peut etre représenté par le modèle de la
figure ci-dessous :

Figure 4:Bloc de l'arbre mécanique sur SIMULINK

La masse des pales et la masse du rotor de la turbine sont reportées sur l’arbre de la
turbine sous forme d’une inertie Jt. L’inertie totale J est constituée de l’inertie de la turbine Jt
ramenée sur l’axe rapide et de l’enertie de l’arbre de la génératrice Jg.

𝐉𝐭
𝐉= + 𝐉𝐠
𝐆𝟐
Afin d’établir l’évolution de la vitese mécanique à partir du couple total appliqué au
rotor de la génératrice,on applique l’équation fondamentale de la dynamique :
𝐝Ω𝐦𝐞𝐜
𝐉∗ = 𝐓𝐦𝐞𝐜 − 𝐓𝐞𝐦 − 𝐟 ∗ Ω𝐦𝐞𝐜
𝐝𝐭

Avec :

Tem :le couple électromagétique produit par la génératrice.

f*Ω𝐦𝐞c : le couple des frottements visqueux.

A partir de toutes les équations précédentes décrivant les sou-systèmes de la turbine


éolienne,une représentation globale,utilisant toutes les grandeurs qui interviennent dans le
fonctionnement de la turbine,est donnée par la figure ci-dessous :

Figure 5: Modèle du système éolien

Figure 6:Bloc du sous-système de la turbine éolienne.


Ce modèle montre que la viteesse de rotation de la turbine peut etre controlée soit par
action sue l’angle d’orientation des pales ou par par action sur le couple électromagnétique de
la génératrice.

II. Stratégie de commande MPPT( Extraction du Maximum de la puissance


du vent) :

Comme nous l’avons vu précédement ,la vitesse de rotation de la turbine doit etre
ajustée en fonction de la vitesse du vent de façon à ce que le coefficient de puissance Cp(𝛌,β)
soit toujours maintenu à a valeur maximale,ce qui permet une optimisation du rendelent
énergétique de la turbine.L’éolienne fonctionne donc de manière à extraire le maximum de
puissance disponible jusq’à ce que le vent atteigne une vitesse crrespondant aux valeurs
nominales de la puissance mécanique de la vitesse de rotation de la turbine.

La stratégie de contrôle la plus répondue des turbines éolienne directement reliées au réseau
moyenne tension,est basée sur la technique d’extraction du maximumde puissance et qui est
connue sous le nom MPPT.Le principe de cette technique consiste à faire tourner,sur une
certaine plage de vitesse de vent,la turbine a une vitesse de rotation de manière à maintenir la
vitese spécifique lambda à sa valeur optimale :

𝛌=R*Ωt/v=𝛌opt

Dans cette zone de fonctionnement, lebut étant que le coefficient de puissance de la turbine
soit toujours maximal,c’est poour cela que l’angle de calage des pale est fixé à sa valeur
minimale(βmin=0°).

𝐂𝐩(𝛌 = 𝛌𝐨𝐩𝐭, 𝛃 = 𝟎°) = 𝐂𝐩_𝐦𝐚𝐱

Le coupl aérodynamique capté par la turbine a,dans ce cas,comme expression :

𝐓𝐭 = 𝟎. 𝟓 ∗ 𝐂𝐩𝐦𝐚𝐱 ∗ ⍴ ∗ 𝛑 ∗ 𝐑𝟐 ∗ 𝐯 𝟑 /Ω𝐭

Une mesure précise de la vitesse du vent est difficilement réalisable, la plupart des turbines
éoliennes sont donc contrôlées sans asservissement de la vitesse. Ce mode de contrôle repose
sur l’hypothèse que, en régime permanent et pendant la durée de l’étude, la dynamique du
vent varie très peu devant les constantes du temps électriques du système éolien. Dans ce cas
et à partir des équations 7 et 8, nous pouvons écrire :
𝐉𝐝Ω 𝑻𝒕
= − 𝑻𝒆𝒎 − 𝒇 ∗ Ω𝒎𝒆𝒄 = 𝟎
𝒅𝒕 𝑮
En négligeant le couple des frottements visqueux, nous obtenons :

𝐓𝐭
𝐓𝐞𝐦 =
𝐆
Une estimation de la vitesse de rotation de la turbine Ωt_est est obtenue à partir de la
mesure de la vitesse mécanique de la génératrice :

Ω𝐭_𝐞𝐬𝐭 = Ω𝐦𝐞𝐜/𝐆

Une estimation de la vitesse du vent Vest est obtenue à partir de la vitesse estimée de
la turbine de la valeur optimale du ratio de vitesse 𝛌 opt, ce qui permet d’avoir un coefficient
de puissance :

𝐕𝐞𝐬𝐭 = 𝐑 ∗ Ω𝐭 𝐞𝐬𝐭 /𝛌𝐨𝐩𝐭

Le couple aérodynamique de l’équation 11 peut, à son tour, être obtenu à partir des
estimations de la vitesse du vent et de la vitesse de rotation de la turbine :

Tt_est=0.5*Cp_max*⍴*π*𝐑𝟐 *𝐕 𝟑 est/Ωt_est

A partir des équations 13 à 16, nous exprimons le couple électromagnétique de


référence permettant de régler la vitesse de rotation afin d’extraire le maximum de la
puissance générée par le vent :

𝟐
Tem_ref=0.5* Cp_max*⍴*π*𝐑𝟓 *Ω mec /(𝐆𝟑 ∗ 𝛌𝟑 opt)

Nous constatons que le contrôle MPPT dans cette zone de fonctionnement de la


turbine impose à la génératrice un couple électromagnétique de référence proportionnel au
carré de sa vitesse de rotation. Le schéma de commande MPPT de la turbine sans
asservissement de la vitesse de rotation est illustré par la figure ci-dessous :
Figure 7:Schéma du bloc MPPT de la turbine.

III. Simulation sur MATLAB/SIMULINK :

D’abord on saisit les données suivantes sur la fenêtre Colbacks et puis InitFcn comme
suit :

Figure 8:Les données sur la fenêtre des propriétés du TP.

Pour obtenir la puissance demandée (1.5 MW) il faut que la vitesse du vent égal à :
16.14 m/s :
Figure 9: profil vent

Pour 𝛌= 𝛌opt et β=0° on obtient les résultats suivantes :

Figure 10: Allure de Pv, 𝛌, CP, PT et Wm.


Conclusion
Dans ce travail pratique, nous avons étudié le mode de fonctionnement du système de
conversion d’énergie éolienne (modèle de la turbine à vitesse variable et le modèle de la
génératrice asynchrone.
Puis nous avons choisi la stratégie de contrôle qui répond le mieux à l'extraction de la
puissance disponible dans le vent.
Et enfin nous avons implanté la chaîne de conversion dans l’environnement
MATLAB/Simulink qui a permis de simuler le système et de vérifier les performances du
système de contrôle établi.

You might also like